Thériaque
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07/05/2024 		     
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* Les médicaments à risque d’usage détourné et de dépendance

Les médicaments psychoactifs sont susceptibles d'induire un phénomène de pharmacodépendance. Les substances actives appartiennent à plusieurs classes pharmacothérapeutiques : benzodiazépines utilisées comme anxiolytiques, hypnotiques ou anticonvulsivants ; opioïdes ; kétamine utilisée en anesthésie ; prégabaline utilisée dans certaines douleurs ; des gaz médicaux comme le protoxyde d'azote ou encore certains antidépresseurs.
Une pharmacodépendance peut survenir dans un contexte normal d'utilisation après prescription. Elle peut aussi s'installer en cas de mésusage volontaire ou involontaire (augmentation des doses pour intensifier les effets du médicament ou de la durée du traitement hors contrôle médical) et d'usage détourné (kétamine par exemple).

Parmi les médicaments concernés, un certain nombre sont classés comme stupéfiants et assimilés ou comme hypnotiques / anxiolytiques. A ce titre, leurs conditions de prescription et dispensation sont strictement encadrées pour éviter tout mésusage ou usage détourné. Par ailleurs, l'article L. 162-4-2 du code de la sécurité sociale, recense les substances pharmaceutiques connues pour être fréquemment détournées de leur bon usage et les soumet depuis 2008, à des règles de prise en charge par l'assurance maladie.

Sur Thériaque, vous pouvez retrouver facilement et rapidement tous ces médicaments, dans le module de recherche avancée. L'exemple ci-dessous vous montre comment recenser par exemple les médicaments qui ont un statut de stupéfiants ou assimilés, ou qui sont "susceptibles de faire l'objet de mésusage, d'un usage détourné ou abusif".