LAMICTAL 25MG CPR DISP NSFP
LAMICTAL 25 MG, COMPRIME DISPERSIBLE OU A CROQUER
Fiche(s) d'identité interopérable
Historique des références officielles
  Lien vers la monographie ansm

Cette monographie a été revue le : 24/08/2023
Forme(s) pharmaceutique(s)
Voie(s) d'administration :
  • ORALE (1)
Forme(s) pharmaceutique(s) :
  • COMPRIME

  • COMPRIME DISPERSIBLE (1)(2) OU COMPRIME A CROQUER (1)(2)ECRASEMENT POSSIBLE
  • BLANC(HE) OU BLANC CASSE
  • ELLIPTIQUE
  • MARBRE(E)
  • GRAVE
  • AVEC SIGLE D'IDENTIFICATION AVEC VALEUR DU DOSAGE

Comprimé dispersible ou à croquer.

Comprimés de 5,2 mm super-elliptiques, multi-facettes, blancs à blanchâtres avec une odeur de cassis, marqués "GSCL5" sur une face et "25" sur l'autre. Les comprimés peuvent être légèrement marbrés.

Référence(s) bibliographique(s) :
  • Référence(s) officielle(s) : Rectificatif AMM française 16/09/2022

  • (1) Standard Terms
  • (2) Pharmacopée Européenne 4ème édition 2002
Composition
  • SACCHARINE SODIQUE  
    Excipient à effet notoire
    Référence(s) officielle(s) : Décision ansm 06/02/2020
  • TRIACETINE  
    Excipient à effet notoire par voie ORALE avec dose seuil, par voie RECTALE avec dose seuil
    Référence(s) officielle(s) : Décision ansm 06/02/2020
  • PROPYLENE GLYCOL (NATURE NON PRECISEE)  
    Excipient à effet notoire par voie ORALE avec dose seuil, par voie CUTANEE sans dose seuil, par voie PARENTERALE avec dose seuil, par voie TOPIQUE sans dose seuil
    Référence(s) officielle(s) : Décision ansm 06/02/2020
  • ALCOOL BENZYLIQUE  
    Excipient à effet notoire par voie ORALE sans dose seuil, par voie CUTANEE sans dose seuil, par voie PARENTERALE sans dose seuil, par voie TOPIQUE sans dose seuil
    Référence(s) officielle(s) : Décision ansm 06/02/2020
  • AMYLCINNAMIQUE ALDEHYDE  
    Excipient à effet notoire par voie CUTANEE sans dose seuil, par voie TOPIQUE sans dose seuil
    Référence(s) officielle(s) : Décision ansm 06/02/2020
  • MALTOSE DEXTRINE  
    Excipient à effet notoire par voie BUCCALE sans dose seuil, par voie ORALE sans dose seuil, par voie SYSTEMIQUE sans dose seuil, par voie PARENTERALE sans dose seuil
    Référence(s) officielle(s) : Décision ansm 06/02/2020
Précision(s) composition :
Pour un comprimé dispersible ou à croquer.

Référence(s) officielle(s) : Rectificatif AMM française 16/09/2022

Classifications
  • Classe(s) pharmacothérapeutique(s) :
  • ANTIEPILEPTIQUE
  • Classe(s) ATC (source Thériaque d'après l'OMS) :
  • SYSTEME NERVEUX : N
  • ANTIEPILEPTIQUES : N03
  • ANTIEPILEPTIQUES : N03A
  • AUTRES ANTIEPILEPTIQUES : N03AX
  • LAMOTRIGINE : N03AX09
  • Dose journalière usuelle DDD (source Thériaque d'après l'OMS) :
  • Voie : ORALE - Dose : 00,3000 G
Nomenclature du code des marchés publics :
  • 18.09
  • Classe(s) EphMRA (source Club InterPharmaceutique) :
  • SYSTEME NERVEUX : N
  • ANTIEPILEPTIQUES : N03
  • ANTIEPILEPTIQUE : N03A

Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : autres anti épileptiques, code ATC : N03AX09


* Mécanisme d'action

Les résultats d'études pharmacologiques suggèrent que la lamotrigine bloque préférentiellement et de façon voltage-dépendante les canaux sodiques activés. Cela inhibe l'activation répétitive et soutenue des neurones et inhibe la libération du glutamate (le neurotransmetteur qui joue un rôle clé dans la genèse des crises d'épilepsie). Ces effets contribuent probablement aux propriétés anti-convulsivantes de la lamotrigine.

A l'inverse, les mécanismes par lesquels la lamotrigine exerce son action thérapeutique sur les troubles bipolaires n'ont pas été établis, bien que les interactions canaux sodium voltage-dépendants soient probablement importantes.


* Effets pharmacodynamiques

Dans les tests conçus pour évaluer les effets des médicaments sur le système nerveux central, les résultats obtenus en utilisant une dose de 240 mg de lamotrigine administrée à des volontaires sains n'ont pas différé du placebo, tandis qu'à la fois 1000 mg de phénytoïne et 10 mg de diazépam ont chacun atteint significativement la coordination motrice visuelle fine et les mouvements oculaires, augmenté le balancement du corps et produit des effets sédatifs subjectifs.

Dans une autre étude, des doses orales uniques de 600 mg de carbamazépine ont significativement atteint la coordination motrice visuelle fine et les mouvements oculaires, tout en augmentant le balancement du corps et le rythme cardiaque, alors que les résultats avec des doses de lamotrigine de 150 mg et 300 mg n'ont pas différé du placebo.

- Etude de l'effet de la lamotrigine sur la conduction cardiaque

Une étude menée chez des volontaires adultes sains a évalué l'effet de doses répétées de lamotrigine (jusqu'à 400 mg/jour) sur la conduction cardiaque, évaluée par un ECG à 12 dérivations. Il n'y a pas eu d'effet cliniquement significatif de la lamotrigine sur l'intervalle QT par rapport au placebo.


* Efficacité et sécurité cliniques

- Prévention des épisodes thymiques chez les patients atteints de troubles bipolaires

L'efficacité de la lamotrigine dans la prévention des épisodes thymiques chez les patients atteints de trouble bipolaire de type I a été évaluée dans deux études.

L'étude SCAB2003 a été une étude multicentrique, randomisée, en double aveugle, double placebo, contrôlée contre placebo et lithium et à dose fixe, ayant évalué la prévention à long terme des rechutes et récurrences d'épisodes de dépression et/ou de manie chez les patients présentant un trouble bipolaire de type I et ayant présenté récemment ou présentant un épisode dépressif majeur.

Une fois stabilisés par de la lamotrigine administrée en monothérapie ou en association, les patients ont été randomisés dans l'un des cinq groupes de traitement : lamotrigine (50, 200, 400 mg/jour), lithium (taux sériques de 0,8 à 1,1 mMol/L) ou placebo pendant 76 semaines au maximum (18 mois). Le critère principal d'évaluation a été le "Délai d'intervention pour un épisode thymique (TIME)", l'intervention étant définie par un traitement pharmacologique complémentaire ou une sismothérapie (ou électroconvulsivothérapie, ECT). L'étude SCAB2006 a eu une méthodologie similaire à celle de l'étude SCAB2003, mais différente de l'étude SCAB2003 par l'évaluation de doses flexibles de lamotrigine (100 à 400 mg/jour) et par l'inclusion de patients présentant un trouble bipolaire de type I qui devaient avoir présenté récemment ou présentaient un épisode maniaque. Les résultats sont présentés ci-dessous.

Résumé des résultats des études ayant évalué l'efficacité de la lamotrigine dans la prévention des épisodes thymiques chez les patients présentant un trouble bipolaire de type I

"Proportion" de patients sans évènement à la semaine 76

Critère d'inclusion : épisode dépressif majeur

Sans intervention
Etude SCAB2003 bipolaire I épisode dépressif majeur lamotrigine : 0,22
Etude SCAB2003 bipolaire I épisode dépressif majeur lithium : 0,21
Etude SCAB2003 bipolaire I épisode dépressif majeur placebo : 0,12
Valeur de p (probabilité associée au test du log rank)
Etude SCAB2003 bipolaire I épisode dépressif majeur lamotrigine : 0,004
Etude SCAB2003 bipolaire I épisode dépressif majeur lithium : 0,006
Etude SCAB2003 bipolaire I épisode dépressif majeur placebo : -

Sans dépression
Etude SCAB2003 bipolaire I épisode dépressif majeur lamotrigine : 0,51
Etude SCAB2003 bipolaire I épisode dépressif majeur lithium : 0,46
Etude SCAB2003 bipolaire I épisode dépressif majeur placebo : 0,41
Valeur de p (probabilité associée au test du log rank)
Etude SCAB2003 bipolaire I épisode dépressif majeur lamotrigine : 0,047
Etude SCAB2003 bipolaire I épisode dépressif majeur lithium : 0,209
Etude SCAB2003 bipolaire I épisode dépressif majeur placebo : -

Sans manie
Etude SCAB2003 bipolaire I épisode dépressif majeur amotrigine : 0,70
Etude SCAB2003 bipolaire I épisode dépressif majeur lithium : 0,86
Etude SCAB2003 bipolaire I épisode dépressif majeur placebo : 0,67
Valeur de p (probabilité associée au test du log rank)
Etude SCAB2003 bipolaire I épisode dépressif majeur lamotrigine : 0,339
Etude SCAB2003 bipolaire I épisode dépressif majeur lithium : 0,026
Etude SCAB2003 bipolaire I épisode dépressif majeur placebo : -


Critère d'inclusion : épisode mainaque majeur

Sans intervention
Etude SCAB2006 Bipolaire I épisode maniaque majeur lamotrigine : 0,17
Etude SCAB2006 Bipolaire I épisode maniaque majeur lithium : 0,24
Etude SCAB2006 Bipolaire I épisode maniaque majeur placebo : 0,04
Valeur de p (probabilité associée au test du log rank)
Etude SCAB2006 Bipolaire I épisode maniaque majeur lamotrigine : 0,023
Etude SCAB2006 Bipolaire I épisode maniaque majeur lithium : 0,006
Etude SCAB2006 Bipolaire I épisode maniaque majeur placebo : -

Sans dépression
Etude SCAB2006 Bipolaire I épisode maniaque majeur lamotrigine : 0,82
Etude SCAB2006 Bipolaire I épisode maniaque majeur lithium : 0,71
Etude SCAB2006 Bipolaire I épisode maniaque majeur placebo : 0,40
Valeur de p (probabilité associée au test du log rank)
Etude SCAB2006 Bipolaire I épisode maniaque majeur lamotrigine : 0,015
Etude SCAB2006 Bipolaire I épisode maniaque majeur lithium : 0,167
Etude SCAB2006 Bipolaire I épisode maniaque majeur placebo : -

Sans manie
Etude SCAB2006 Bipolaire I épisode maniaque majeur lamotrigine : 0,53
Etude SCAB2006 Bipolaire I épisode maniaque majeur lithium : 0,64
Etude SCAB2006 Bipolaire I épisode maniaque majeur placebo : 0,37
Valeur de p (probabilité associée au test du log rank)
Etude SCAB2006 Bipolaire I épisode maniaque majeur lamotrigine : 0,280
Etude SCAB2006 Bipolaire I épisode maniaque majeur lithium : 0,006
Etude SCAB2006 Bipolaire I épisode maniaque majeur placebo : -

Dans des analyses portant sur le délai de survenue d'un premier épisode dépressif et le délai de survenue d'un premier épisode maniaque/hypomaniaque ou d'un épisode mixte, les patients traités par la lamotrigine ont eu des délais de survenue d'un premier épisode dépressif significativement plus longs que les patients sous placebo, et la différence entre les traitements pour le délai de survenue d'un premier épisode maniaque/hypomaniaque ou d'un épisode mixte n'a pas été statistiquement significative.

L'efficacité de la lamotrigine en association avec des thymorégulateurs n'a pas été suffisamment étudiée.


* Population pédiatrique

- Enfants âgés de 1 à 24 mois

L'efficacité et la tolérance de la lamotrigine en association dans le traitement des crises partielles chez les enfants de 1 à 24 mois ont été évaluées dans un petit essai de sevrage en double aveugle contrôlé versus placebo. Le traitement a été initié chez 177 sujets selon un schéma d'augmentation des doses semblable à celui utilisé pour les enfants âgés de 2 à 12 ans. Comme les comprimés de 2 mg de lamotrigine correspondent au plus faible dosage disponible, ce schéma standard de posologie a été adapté dans certains cas durant la phase d'augmentation des doses (par exemple, en administrant un comprimé de 2 mg 1 jour sur 2 quand la dose calculée était inférieure à 2 mg). Les taux sériques ont été mesurés à la fin de la semaine 2 de titration et les doses suivantes étaient alors réduites ou restaient inchangées si la concentration dépassait 0,41 microgrammes/mL, soit la concentration attendue chez les adultes à ce stade. Des réductions de doses allant jusqu'à 90 % ont été nécessaires chez certains patients à la fin de la semaine 2. Trente-huit patients répondeurs (diminution de la fréquence des crises > 40 %) ont été randomisés pour recevoir un placebo ou la lamotrigine. La proportion de sujets ayant présenté un échec au traitement a été de 84 % (16 sujets/19) dans le bras placebo et de 58 % (11 sujets/19) dans le bras lamotrigine. La différence n'a pas été statistiquement significative : 26,3 %, IC 95 % [-2,6 ; 50,2 %], p = 0,07.

Deux cent cinquante-six sujets au total, âgés de 1 à 24 mois, ont été exposés à la lamotrigine à des doses allant de 1 à 15 mg/kg/jour pendant 72 semaines au maximum. Le profil de tolérance de la lamotrigine chez ces enfants âgés de 1 mois à 2 ans a été similaire à celui d'enfants plus âgés à l'exception de l'aggravation cliniquement significative des crises (>ou= 50 %) qui a été rapportée plus fréquemment chez les enfants de moins de 2 ans (26 %) comparé aux enfants plus âgés (14 %).

- Syndrome de Lennox-Gastaut

Il n'existe pas de données sur la monothérapie dans les crises associées à un syndrome de Lennox-Gastaut.

- Prévention des épisodes thymiques chez les enfants (10-12 ans) et adolescents (13-17 ans)

Une étude de sevrage multicentrique, randomisée avec groupes parallèles, contrôlée versus placebo et en double aveugle a évalué l'efficacité et la sécurité de la lamotrigine à libération immédiate comme traitement d'entretien en association pour retarder les épisodes thymiques chez les enfants et les adolescents (âgés de 10 à 17 ans) de sexe masculin et féminin chez qui un trouble bipolaire de type I avait été diagnostiqué et qui étaient en rémission ou présentaient une amélioration d'un épisode bipolaire au cours d'un traitement par lamotrigine en association avec un antipsychotique ou d'autres médicaments stabilisateurs de l'humeur. Le résultat de l'analyse primaire d'efficacité (délai d'apparition d'un événement bipolaire - TOBE) n'a pas atteint une significativité statistique (p = 0,0717), ainsi l'efficacité n'a pas été démontrée. De plus, les résultats concernant la sécurité ont montré un nombre de cas de comportements suicidaires accru chez les patients traités par la lamotrigine : 5% (4 patients) dans le bras lamotrigine comparativement à 0 dans le groupe placebo (Cf. rubrique "Posologie").
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM française 16/09/2022  

Propriétés pharmacocinétiques
* Absorption

La lamotrigine est rapidement et complètement absorbée au niveau gastro-intestinal avec un effet de premier passage hépatique négligeable. Le pic plasmatique est atteint environ 2,5 heures après l'administration orale du produit. La nourriture retarde légèrement le pic de concentration plasmatique mais sans modifier la quantité absorbée.

Il existe une grande variation inter-individuelle des concentrations plasmatiques à l'état d'équilibre mais les concentrations pour un même individu varient un peu.


* Distribution

Le taux de liaison de la lamotrigine aux protéines plasmatiques est de 55 % ; il est peu probable qu'un déplacement de la liaison de la lamotrigine aux protéines plasmatiques entraîne un effet toxique.

Le volume de distribution est de 0,92 à 1,22 l/kg.


* Biotransformation

Les UDP-glucuronyltransférases ont été identifiées comme les enzymes responsables du métabolisme de la lamotrigine.

La lamotrigine induit son propre métabolisme de façon modérée et dose-dépendante.

D'autre part, la lamotrigine ne semble pas affecter la pharmacocinétique des autres AEs et les données suggèrent que les interactions entre la lamotrigine et les médicaments métabolisés par les enzymes du cytochrome P450 sont peu probables.


* Elimination

La clairance plasmatique apparente chez le sujet sain est d'environ 30 ml/min. La clairance de la lamotrigine est initialement métabolique avec l'élimination consécutive de dérivés glucuronoconjugués dans les urines. Moins de 10 % sont excrétés inchangés dans les urines. Seulement 2 % environ des métabolites sont excrétés dans les fèces.

La clairance et la demi-vie d'élimination sont indépendantes de la dose administrée. La demi-vie plasmatique apparente chez le sujet sain est estimée à approximativement 33 heures (valeurs limites allant de 14 à 103 heures). Dans une étude chez des sujets atteints du syndrome de Gilbert, la clairance apparente moyenne a été réduite de 32 % par rapport au groupe contrôle, mais les valeurs sont restées dans les valeurs limites de la population générale.

La demi-vie de la lamotrigine est grandement affectée par les co-médications. La demi-vie moyenne est réduite approximativement à 14 heures avec des inducteurs de la glucuronisation comme la carbamazépine et la phénytoïne et augmente à 70 heures en moyenne quand la lamotrigine est administrée avec du valproate seul (Cf. rubrique "Posologie et mode d'administration").


* Linéarité

La pharmacocinétique est linéaire jusqu'à 450 mg, correspondant à la plus haute dose unitaire testée.


* Populations spéciales

- Enfants
La clairance ajustée au poids du corps est plus grande chez les enfants que chez les adultes avec les valeurs les plus élevées chez les enfants de moins 5 ans. La demi-vie est généralement plus courte chez les enfants que chez les adultes avec une valeur moyenne d'approximativement 7 heures quand elle est administrée avec des médicaments inducteurs enzymatiques comme la carbamazépine et la phénytoïne et augmente à des valeurs moyennes de 45 à 50 heures quand elle est administrée avec du valproate seul (Cf. rubrique "Posologie et mode d'administration").

- Nourrissons âgés de 2 à 26 mois
Chez 143 patients âgés de 2 à 26 mois, pesant de 3 à 16 kg, la clairance a été diminuée par rapport aux enfants plus âgés de même poids corporel, recevant des doses orales par kg de poids corporel semblables à celles utilisées pour des enfants âgés de plus de 2 ans. La demi-vie moyenne a été estimée à 23 heures chez les nourrissons de moins de 26 mois traités concomitamment par inducteur enzymatique, à 136 heures lors de la co administration avec le valproate et à 38 heures chez les sujets traités sans inducteur/inhibiteur enzymatique associé. La variabilité inter-individuelle de la clairance orale a été élevée dans le groupe de patients de 2 à 26 mois (47 %).

Les taux prévisibles de concentration sérique chez les nourrissons de 2 à 26 mois se sont généralement situés dans le même intervalle que ceux des enfants plus âgés, bien que des taux plus élevés de Cmax puissent être observés chez certains enfants avec un poids inférieur à 10 kg.

- Sujets âgés
Les résultats d'une analyse pharmacocinétique de population incluant des patients épileptiques jeunes et âgés ayant participé aux mêmes essais cliniques, montrent que la clairance de la lamotrigine n'est pas modifiée de façon cliniquement significative. Après administration de doses uniques, la clairance apparente diminue de 12 % et passe de 35 ml/min chez les patients de 20 ans à 31 ml/min chez les patients de 70 ans. Après un traitement de 48 semaines, elle diminue de 10 % et passe de 41 ml/min chez les patients jeunes à 37 ml/min chez les patients âgés. De plus, les paramètres pharmacocinétiques de la lamotrigine ont été étudiés chez 12 sujets âgés sains après l'administration d'une dose unique de 150 mg.

La clairance moyenne chez les patients âgés (0,39 ml/min/kg) se situe dans l'intervalle des valeurs moyennes de clairance (0,31 à 0,65 ml/min/kg) obtenues au cours de 9 essais réalisés chez des adultes non-âgés, après administration d'une dose unique allant de 30 à 450 mg.

- Insuffisants rénaux
Douze volontaires atteints d'insuffisance rénale chronique, et six autres sujets sous hémodialyse ont chacun reçu une dose unique de 100 mg de lamotrigine. Les clairances moyennes ont été de 0,42 mL/min/kg (insuffisance rénale chronique), 0,33 mL/min/kg (entre les hémodialyses) et 1,57 mL/min/kg (pendant l'hémodialyse), comparées à 0,58 mL/min/kg chez les volontaires sains. Les demi-vies plasmatiques moyennes ont été de 42,9 heures (insuffisance rénale chronique), 57,4 heures (entre les hémodialyses) et 13,0 heures (pendant l'hémodialyse), comparées à 26,2 heures chez les volontaires sains.

En moyenne, environ 20 % (valeurs limites = 5,6 à 35,1) de la quantité totale de lamotrigine présente dans l'organisme a été éliminé pendant une session d'hémodialyse de 4 heures. Pour cette population de patients, les doses initiales de lamotrigine doivent se baser sur les prises concomitantes de médicaments du patient ; des doses d'entretien réduites peuvent être efficaces pour les patients ayant une insuffisance rénale fonctionnelle significative (Cf. rubriques "Posologie et mode d'administration"" et "Mises en garde et précautions d'emploi").

- Insuffisants hépatiques
Une étude de pharmacocinétique en dose-unique a été réalisée chez 24 sujets ayant une insuffisance hépatique d'intensité variable et chez 12 volontaires sains faisant office de contrôle. La clairance apparente médiane de la lamotrigine a été de 0,31, 0,24 et 0,1 ml/min/kg chez des patients ayant respectivement une insuffisance hépatique de grade A, B ou C (Child-Pugh Classification) et de 0,34 ml/min/kg chez les volontaires sains de contrôle. Chez les patients ayant une insuffisance hépatique modérée ou sévère, la posologie initiale, l'escalade de doses et la posologie d'entretien devraient généralement être réduites (Cf. rubrique "Posologie et mode d'administration").
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM française 16/09/2022  

Sécurité préclinique
Les données non cliniques issues des études conventionnelles de pharmacologie de sécurité, toxicologie en administration répétée, génotoxicité, cancérogénèse n'ont pas révélé de risque particulier pour l'homme.

Dans les études sur la toxicité de reproduction et développementale chez les rongeurs et les lapins, aucun effet tératogène mais une réduction du poids fœtal et un retard de l'ossification du squelette ont été observés, à des niveaux d'exposition inférieurs ou similaires à l'exposition clinique attendue. Etant donné que des niveaux d'exposition supérieurs ne peuvent être testés chez l'animal en raison de la sévérité de la toxicité maternelle, le potentiel tératogénique de la lamotrigine n'a pas été caractérisé au-delà de l'exposition clinique.

Chez les rats, une augmentation de la mortalité fœtale et post-natale a été observée lorsque la lamotrigine a été administrée durant la phase tardive de la gestation et pendant la période post-natale précoce. Ces effets ont été observés à des niveaux inférieurs à l'exposition clinique attendue.

Chez des rats juvéniles, un effet sur l'apprentissage dans le test du labyrinthe de Biel, un léger retard dans la séparation balano-préputiale et la perméabilité vaginale ainsi qu'une diminution de la prise de poids corporel post-natale chez les animaux F1 ont été observés à des expositions inférieures aux expositions thérapeutiques chez les adultes humains, basées sur la surface corporelle.

Les expériences animales n'ont pas révélé de baisse de la fertilité par la lamotrigine. La lamotrigine a réduit les taux d'acide folique fœtal chez les rats. Un déficit en acide folique est connu pour être associé à un risque accru de malformations congénitales chez l'animal comme chez les humains.

La lamotrigine a provoqué une inhibition dose-dépendante du courant à l'extrémité des canaux hERG dans les cellules rénales embryonnaires humaines. La CI50 a été environ 9 fois supérieure à la concentration maximale sans effet thérapeutique. La lamotrigine n'a pas provoqué de prolongation de l'intervalle QT chez l'animal à des expositions allant jusqu'à 9 fois la concentration maximale sans effet thérapeutique. Dans un essai clinique, il n'y a eu aucun effet cliniquement significatif de la lamotrigine sur l'intervalle QT chez des adultes volontaires sains (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques").

Des études in vitro montrent que la lamotrigine présente une activité antiarythmique de classe IB à des concentrations thérapeutiques pertinentes. Elle inhibe les canaux sodiques cardiaques humains avec une cinétique d'apparition et de disparition rapide et une forte dépendance vis-à-vis du voltage, de la même manière que les autres agents antiarythmiques de classe IB. A des doses thérapeutiques, la lamotrigine n'a pas ralenti la conduction ventriculaire (élargissement du QRS) chez les individus en bonne santé lors d'une étude approfondie sur l'intervalle QT ; cependant, chez les patients présentant une maladie cardiaque structurelle ou fonctionnelle cliniquement importante, la lamotrigine pourrait potentiellement ralentir la conduction ventriculaire (élargissement du QRS) et induire une proarythmie (Cf. rubrique "Mises en garde spéciales et précautions d'emploi").
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM française 16/09/2022  
Médicament virtuel Thériaque
Lamotrigine 25 mg comprimé dispersible

Les spécialités correspondant à ce médicament virtuel peuvent contenir des excipients à effet notoire. Ces excipients à effet notoire peuvent être différents selon les spécialités (Voir spécialité(s)).

Spécialité(s) génériques Thériaque Type Prix
LAMICTAL 25MG CPR DISP +S Référence
LAMICTAL 25MG CPR DISP NSFP Référence
LAMOTRIGINE ARL 25MG CPR DISP Générique
LAMOTRIGINE ARW 25MG CPR DISP NSFP Générique
LAMOTRIGINE BGA 25MG CPR DISP Générique
LAMOTRIGINE EG 25MG CPR DISP Générique
LAMOTRIGINE GSK 25MG CPR DISP NSFP Générique
LAMOTRIGINE PCT 25MG CPR DISP NSFP Générique
LAMOTRIGINE SDZ 25MG CPR DISP NSFP Générique
LAMOTRIGINE TVC 25MG CPR DISP Générique
LAMOTRIGINE VIA 25MG CPR DISP Générique
     
    Comparer prix

Génériques
Dénomination(s) commune(s) : LAMOTRIGINE
Voie(s) : ORALE
Groupe générique(s) : LAMOTRIGINE 25 MG - LAMICTAL 25MG CPR DISP NSFP
  • Date d'application en cours : 20/03/2024

  • Date d'application / Création du groupe 09/09/2005

  • Tarif forfaitaire de responsabilité : NON
Spécialité(s) de référence ansm Code(s) CIP Excipient(s) à effet notoire
LAMICTAL 25MG CPR DISP +S
    Laboratoire titulaire AMM :
  • LABORATOIRE GLAXOSMITHKLINE
 
LAMICTAL 25MG CPR DISP NSFP
    Laboratoire titulaire AMM :
  • LABORATOIRE GLAXOSMITHKLINE

Spécialité(s) générique(s) ansm Code(s) CIP Excipient(s) à effet notoire
LAMOTRIGINE ARL 25MG CPR DISP
Laboratoire titulaire AMM : ARROW GENERIQUES
 
LAMOTRIGINE BGA 25MG CPR DISP
Laboratoire titulaire AMM : BIOGARAN
LAMOTRIGINE EG 25MG CPR DISP
Laboratoire titulaire AMM : EG LABO-LABORATOIRES EUROGENERICS
LAMOTRIGINE RTP 25MG CPR DISP NSFP
Laboratoire titulaire AMM : RATIOPHARM GMBH
LAMOTRIGINE SDZ 25MG CPR DISP NSFP
Laboratoire titulaire AMM : SANDOZ
LAMOTRIGINE TVC 25MG CPR DISP
Laboratoire titulaire AMM : TEVA SANTE
 
LAMOTRIGINE VIA 25MG CPR DISP
Laboratoire titulaire AMM : VIATRIS SANTE (LYON)

 Historique du groupe générique

Recommandations
Avis de la Commission de la Transparence de la HAS
  • SMR : NIVEAU IMPORTANT
  • SMR : NIVEAU IMPORTANT
  • SMR : NIVEAU IMPORTANT
  • SMR : NIVEAU IMPORTANT
  • SMR : NIVEAU IMPORTANT
  • SMR : NIVEAU IMPORTANT
  • SMR : NIVEAU IMPORTANT


    Recommandations et protocoles thérapeutiques ansm, HAS, INCa
    LAMOTRIGINE CPR TENTION APPROV 2024
    ANTIEPILEPTIQUE ET GROSSESSE 2023
    LAMOTRIGINE BON USAGE/ERUPTION CUT 2023
    LAMOTRIGINE ERUPTION CUTANEE 2023
    EXCLUSION SUBSTITUTION Gé - PHCIEN
    EXCLUSION SUBSTITUTION Gé POSSIBLE
    ANTIEPILEPTIQ/GROSSESSE AVIS COMITE 2019
    LAMOTRIGINE CARTE PATIENTS 2019
    ANTIEPILEPTIQUE/GROSSESSE SYNTHESE 2019
    ANTIEPILEPTIQUE/GROSSESSE RAPPORT 2019
    MODIF PICTOGRAMME CONDUCTEUR 2017
    LAMICTAL PSYCHOTROPE SYNT D'AVIS 2010
    LAMICTAL ANTI-EPILEPTIQUE SYNT AVIS 2010
    CONFUSION LAMICTAL/LAMISIL
    LAMOTRIGINE ET GROSSESSE 2006
    EPILEPSIE PARTIELLE PHARMACO-RESISTANTE


    Conseils patients


    Fiche(s) de transparence ansm


    Renseignements administratifs
    • Conditions de prescription et de délivrance :
    •  
    • LISTE I
    • EXCLUSION SUBSTITUTION GENERIQUE POSSIBLE L5125-23 CSP MTE
    * Conditions de prescription et de délivrance

    Liste I.
    Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM française 16/09/2022
     
    Code UCD13 : 3400891784497
    Code UCD7 : 9178449
    Code identifiant spécialité : 6 808 006 3
    Laboratoire(s) titulaire(s) AMM:
    • LABORATOIRE GLAXOSMITHKLINE
    Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM française 16/09/2022
    Laboratoire(s) exploitant(s) :
    • LABORATOIRE GLAXOSMITHKLINE
    Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM française 16/09/2022
       
    Présentation (S) :

    plaquette(s) PVC PVDC aluminium de 30 comprimé(s)

    Code CIP13 3400933898434
    Code CIP7 3389843
    Commercialisation Supprimé le 28/07/2023
    Agrément collectivités/date JO Oui le 23/10/1996
    Présentation réservée à l'hôpital Non
       
    Conditionnement
    Dose totale contenue dans l'unité commune de dispensation (UCD)
    • 25 MG LAMOTRIGINE
    Conditionnement primaire PLAQUETTE(S)
    Nb unités de prise par conditionnement primaire 30 COMPRIME(S) par PLAQUETTE(S)
    Matériau(x)
    • PVC
    • PVDC
    • ALUMINIUM
    Caractéristique(s) de l'emballage
    • AVEC PICTOGRAMME CONDUCTEUR
    • NIV 2 : TRIANGLE NOIR FOND ORANGE
    • PICTOGRAMME CONDUCTEUR : JO 18/03/2017

    * Nature et contenu de l'emballage extérieur

    Plaquettes (PVC/PVdC/Aluminium)

    Boîte de 30 comprimés dispersibles ou à croquer.


    * Pictogramme conducteur

    Pictogramme devant figurer sur l'emballage extérieur ou, en l'absence d'emballage extérieur, sur le conditionnement primaire

    - Pictogramme niveau 2 :
    Le pictogramme doit être conforme à l'arrêté du 8 août 2008 pris en application de l'article R 5121-139 du code de la santé publique et relatif à l'apposition d'un pictogramme sur le conditionnement extérieur de certains médicaments et produits.

    Celui-ci précise que le pictogramme a la forme d'un triangle équilatéral noir sur fond orange dans lequel se trouve une voiture noire et "Niveau 2" est mentionné en dessous. Il est accompagné du libellé suivant : "Soyez très prudent. Ne pas conduire sans l'avis d'un professionnel de santé." Ses dimensions sont adaptées à la taille du conditionnement extérieur.

    Présentation unitaire PAS DE RENSEIGNEMENT
    Référence(s) bibliographique(s)
    • Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM française 16/09/2022
    Conditions de délivrance
    • LISTE I
    Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM française 16/09/2022
    Statut de la présentation
    • AMM à la date du 02/05/1995
    • AMM NATIONALE NL20297
    • PROCEDURE DE RECONNAISSANCE MUTUELLE NL/H/1539/03/R01
    Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM française 16/09/2022
    Prix
    1. Prix en officine ville
    Prix de cette présentation (CIP)/date JO 4,99 euros TTC le 01/06/2021
    Tarif forfaitaire de responsabilité/date JO (génériques) 5,76 euros TTC le 01/01/2019
    2. Prix à l'hôpital (Pharmacie à usage intérieur)
    Prix de vente aux établissements de santé par UCD/date JO (rétrocession - vente au public) Non concerné
    Tarif de responsabilité par UCD (tarification à l'activité) Non concerné
    Remboursement
    1. Ville
    Taux de remboursement/date JO
    • 65 % le 03/08/2010. Date d'application le 03/08/2010

    2. Hôpital (Rétrocession - vente au public)
    Taux de remboursement
    • Non concerné

    Tarif forfaitaire de remboursement 6,00 01/11/2018
    Statut(s) du remboursement
    • ALD MALADIE CORONAIRE : SANS RAPPORT
    • ALD INS RESP C GRAVE : SANS RAPPORT
    • ALD DIABETE : RAPPORT INDIRECT
    • ALD ARTERIOPATHIES : SANS RAPPORT
    • ALD CARDIOPATHIES : SANS RAPPORT
    • ALD HTA : (SANS RAPPORT) SUPPRESSION ALD 26/06/11
    SMR spécifique de cette présentation NON
    Modalité(s) de dispensation
    • PHARMACIE D'OFFICINE
    • DISPENSATION EN OFFICINE
    • PHARMACIE A USAGE INTERIEUR
    • ETABLISSEMENT DE SANTE
    • DISPENSATION A USAGE INTERIEUR
    • DISPENSATION ARRETEE PRESENTATION NSFP
    • MEDICAMENT SERIALISABLE
    Conservation
    Présentation (NSFP) ) :

    plaquette(s) PVC PVDC aluminium de 30 comprimé(s)

    Durée(s) et condition(s) de conservation
    • 36 MOIS
    • A TEMPERATURE AMBIANTE
    • PAS DE PRECAUTION PARTICULIERE

    * Durée de conservation

    3 ans.


    * Précautions particulières de conservation

    Pas de précautions particulières de conservation.

    Référence(s) officielles(s) :  Rectificatif AMM française 16/09/2022
    Indications
    EPILEPSIE PARTIELLE    
    • CHEZ L'ADULTE
    • CHEZ L'ENFANT A PARTIR DE 13 ANS
    • EN MONOTHERAPIE
    • OU
    • ASSOCIER A D'AUTRES THERAPEUTIQUES
    * Epilepsie

    - Adultes et adolescents âgés de 13 ans et plus
    Ce médicament est indiqué dans le traitement en monothérapie ou en association des épilepsies partielles, incluant les crises tonico-cloniques.
    SMR de l'indication NIVEAU IMPORTANT 26/06/2019
    Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM française 16/09/2022
    CIM10
    • Épilepsie et syndromes épileptiques symptomatiques définis par leur localisation (focale, partielle) avec crises partielles simples G401
    • Épilepsie et syndromes épileptiques symptomatiques définis par leur localisation (focale, partielle) avec des crises partielles complexes G402
    • Syndromes épileptiques particuliers G405
    Maladie rare Oui - Lien Orphanet : Epilepsie autosomique dominante avec aura auditive ; Epilepsie avec crises partielles migrantes du nourrisson ; Epilepsie bénigne partielle de l'enfant avec crises partielles complexes ; Epilepsie focale familiale à foyers variables ; Epilepsie partielle bénigne de l'adolescent ; Epilepsie partielle bénigne du nourrisson avec crises généralisées secondaires ; Epilepsie partielle familiale ; Epilepsie partielle migrante ; Epilepsie rolandique ; Syndrome épileptique par infection fébrile
    Maladies incluses
    Epilepsie frontale à crises nocturnes
    Epilepsie partielle à foyer variable, forme familiale
    Epilepsie temporale, forme familiale

    EPILEPSIE GENERALISEE    
    • CHEZ L'ADULTE
    • CHEZ L'ENFANT A PARTIR DE 13 ANS
    • EN MONOTHERAPIE
    • OU
    • ASSOCIER A D'AUTRES THERAPEUTIQUES
    * Epilepsie

    - Adultes et adolescents âgés de 13 ans et plus
    Ce médicament est indiqué dans le traitement en monothérapie ou en association des épilepsies généralisées, incluant les crises tonico-cloniques.
    SMR de l'indication NIVEAU IMPORTANT 26/06/2019
    Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM française 16/09/2022
    CIM10
    • Épilepsie et syndromes épileptiques généralisés idiopathiques G403
    • Autres épilepsies et syndromes épileptiques généralisés G404
    Maladie rare Oui - Lien Orphanet : Epilepsie généralisée avec convulsions fébriles plus ; Epilepsie généralisée avec convulsions fébriles plus
    - Epilepsie généralisée avec convulsions fébriles plus
    GEFS+

    - Epilepsie généralisée - dyskinésie paroxystique

    LENNOX-GASTAUT SYNDROME    
    • CHEZ L'ADULTE
    • CHEZ L'ENFANT
    • CHEZ LE NOURRISSON A PARTIR DE 24 MOIS
    • ASSOCIER A D'AUTRES THERAPEUTIQUES
    * Epilepsie

    - Adultes et adolescents âgés de 13 ans et plus
    Ce médicament est indiqué dans le traitement des crises associées au syndrome de Lennox-Gastaut. Ce médicament est administré en association à un autre traitement mais peut être l'anti-épileptique (AE) de première intention dans le syndrome de Lennox-Gastaut.

    - Enfants et adolescents de 2 à 12 ans
    Ce médicament est indiqué dans le traitement en association des épilepsies généralisées, incluant les crises associées à un syndrome de Lennox-Gastaut.
    SMR de l'indication NIVEAU IMPORTANT 26/06/2019
    Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM française 16/09/2022
    CIM10
    • Autres épilepsies et syndromes épileptiques généralisés G404
    Maladie rare Oui - Lien Orphanet : Lennox-Gastaut, syndrome de

    PETIT MAL EPILEPTIQUE    
    • CHEZ LE NOURRISSON A PARTIR DE 24 MOIS
    • CHEZ L'ENFANT JUSQU'A 12 ANS
    • EN MONOTHERAPIE
    * Epilepsie

    - Enfants et adolescents de 2 à 12 ans
    Ce médicament est indiqué dans le traitement en monothérapie des absences typiques.
    SMR de l'indication NIVEAU IMPORTANT 26/06/2019
    Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM française 16/09/2022
    CIM10
    • État de petit mal épileptique G411
    Maladie rare Oui - Lien Orphanet : Epilepsie"- absence de l'adolescence ; Epilepsie-absence de l'enfance
    - Epilepsie - absence de l'adolescence
    -
    Epilepsie - absence juvénile

    - Epilepsie-absence de l'enfance
    Epilepsie-absence infantile

    EPISODE DEPRESSIF MAJEUR    
    • CHEZ L'ADULTE A PARTIR DE 18 ANS
    • EN CAS DE TROUBLE BIPOLAIRE
    • DANS LES FORMES DE TYPE 1
    • TRAITEMENT PREVENTIF
    * Troubles bipolaires

    - Adultes âgés de 18 ans et plus
    Ce médicament est indiqué dans le prévention des épisodes dépressifs chez les patients présentant un trouble bipolaire de type I et qui ont une prédominance d'épisodes dépressifs (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques").

    Ce médicament n'est pas indiqué dans le traitement aigu des épisodes maniaques ou dépressifs.
    SMR de l'indication NIVEAU IMPORTANT 26/06/2019
    Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM française 16/09/2022
    CIM10
    • Épisodes dépressifs F32
    • Trouble dépressif récurrent F33
    • Trouble affectif bipolaire F31
    Maladie rare Non

    TROUBLE BIPOLAIRE    
    • CHEZ L'ADULTE A PARTIR DE 18 ANS
    • DANS LES FORMES DE TYPE 1
    • EN CAS DE TROUBLE DEPRESSIF
    • TRAITEMENT PREVENTIF
    * Troubles bipolaires

    - Adultes âgés de 18 ans et plus
    Ce médicament est indiqué dans le prévention des épisodes dépressifs chez les patients présentant un trouble bipolaire de type I et qui ont une prédominance d'épisodes dépressifs (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques").

    Ce médicament n'est pas indiqué dans le traitement aigu des épisodes maniaques ou dépressifs.
    SMR de l'indication NIVEAU IMPORTANT 26/06/2019
    Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM française 16/09/2022
    CIM10
    • Épisode maniaque F30
    • Trouble affectif bipolaire F31
    • Trouble dépressif récurrent F33
    Maladie rare Non

    EPILEPSIE PARTIELLE    
    • CHEZ L'ENFANT JUSQU'A 12 ANS
    • CHEZ LE NOURRISSON A PARTIR DE 24 MOIS
    • ASSOCIER A D'AUTRES THERAPEUTIQUES
    * Epilepsie

    - Enfants et adolescents de 2 à 12 ans
    Ce médicament est indiqué dans le traitement en association des épilepsies partielles, incluant les crises tonico-cloniques.
    SMR de l'indication NIVEAU IMPORTANT 26/06/2019
    Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM française 16/09/2022
    CIM10
    • Épilepsie et syndromes épileptiques symptomatiques définis par leur localisation (focale, partielle) avec crises partielles simples G401
    • Épilepsie et syndromes épileptiques symptomatiques définis par leur localisation (focale, partielle) avec des crises partielles complexes G402
    • Syndromes épileptiques particuliers G405
    Maladie rare Oui - Lien Orphanet : Epilepsie autosomique dominante avec aura auditive ; Epilepsie avec crises partielles migrantes du nourrisson ; Epilepsie bénigne partielle de l'enfant avec crises partielles complexes ; Epilepsie focale familiale à foyers variables ; Epilepsie partielle bénigne de l'adolescent ; Epilepsie partielle bénigne du nourrisson avec crises généralisées secondaires ; Epilepsie partielle familiale ; Epilepsie partielle migrante ; Epilepsie rolandique ; Syndrome épileptique par infection fébrile
    Maladies incluses
    Epilepsie frontale à crises nocturnes
    Epilepsie partielle à foyer variable, forme familiale
    Epilepsie temporale, forme familiale

    EPILEPSIE GENERALISEE    
    • CHEZ L'ENFANT JUSQU'A 12 ANS
    • CHEZ LE NOURRISSON A PARTIR DE 24 MOIS
    • ASSOCIER A D'AUTRES THERAPEUTIQUES
    * Epilepsie

    - Enfants et adolescents de 2 à 12 ans
    Ce médicament est indiqué dans le traitement en association des épilepsies généralisées, incluant les crises tonico-cloniques.
    SMR de l'indication NIVEAU IMPORTANT 26/06/2019
    Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM française 16/09/2022
    CIM10
    • Épilepsie et syndromes épileptiques généralisés idiopathiques G403
    • Autres épilepsies et syndromes épileptiques généralisés G404
    Maladie rare Oui - Lien Orphanet : Epilepsie généralisée avec convulsions fébriles plus ; Epilepsie généralisée avec convulsions fébriles plus
    - Epilepsie généralisée avec convulsions fébriles plus
    GEFS+

    - Epilepsie généralisée - dyskinésie paroxystique
    Non indications
    Terrain N° 1 ACCES MANIAQUE
    • ACCES MANIAQUE EN COURS
    Niveau(x)
    • NON INDICATION
    • Cf. INDICATIONS
    Ce médicament n'est pas indiqué dans le traitement aigu des épisodes maniaques.
    Référence(s) officielle(s)
    CIM 10
    • Épisode maniaque

    Terrain N° 2 DEPRESSION
    • DEPRESSION EN COURS
    Niveau(x)
    • NON INDICATION
    • Cf. INDICATIONS
    Ce médicament n'est pas indiqué dans le traitement aigu des épisodes dépressifs.
    Référence(s) officielle(s)
    CIM 10
    • Épisodes dépressifs
    • Trouble dépressif récurrent
    • Trouble anxieux et dépressif mixte
    Posologie(s)
    Schéma posologique n° 1
    Voie(s) d'administration
    • ORALE
    Terrain(s) physio-pathologique(s)
    • ADULTE
    • ENFANT A PARTIR DE 13 ANS
    • SUJET AGE
    Indication(s)
    • EPILEPSIE GENERALISEE
    • EPILEPSIE PARTIELLE
    • LENNOX-GASTAUT SYNDROME
    Posologie INITIALE  
    • PHASE I
    • EN CAS DE MONOTHERAPIE
    Dose 25 MG/PRISE
    Fréquence maximale 1 /JOUR
    Durée de traitement max 2 SEMAINE(S)
    ET
    LA 2EME SEMAINE DU TRAITEMENT
    LA 1ERE SEMAINE DU TRAITEMENT
    Posologie INITIALE  
    • PHASE II
    • EN CAS DE MONOTHERAPIE
    Dose 50 MG/JOUR
    Fréquence maximale 1 /JOUR
    Durée de traitement max 2 SEMAINE(S)
    ET
    LA 4EME SEMAINE DU TRAITEMENT
    LA 3EME SEMAINE DU TRAITEMENT
    Posologie ENTRETIEN  
    • EN CAS DE MONOTHERAPIE
    Dose de 100 MG/JOUR à 200 MG/JOUR
    Fréquence de 1 /JOUR à 2 /JOUR
    Durée de traitement
    • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
    Posologie MAXIMALE  
    • EN CAS DE MONOTHERAPIE
    Dose 500 MG/JOUR
    Fréquence maximale ADAPTER
    Durée de traitement
    • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
    Posologie INITIALE  
    • PHASE I
    • EN ASSOCIATION AVEC VALPROATE
    Dose 25 MG/PRISE
    Fréquence maximale 1 /2 JOURS
    Durée de traitement max 2 SEMAINE(S)
    ET
    LA 2EME SEMAINE DU TRAITEMENT
    LA 1ERE SEMAINE DU TRAITEMENT
    Posologie INITIALE  
    • PHASE II
    • EN ASSOCIATION AVEC VALPROATE
    Dose 25 MG/PRISE
    Fréquence maximale 1 /JOUR
    Durée de traitement max 2 SEMAINE(S)
    ET
    LA 4EME SEMAINE DU TRAITEMENT
    LA 3EME SEMAINE DU TRAITEMENT
    Posologie ENTRETIEN  
    • EN ASSOCIATION AVEC VALPROATE
    Dose de 100 MG/JOUR à 200 MG/JOUR
    Fréquence de 1 /JOUR à 2 /JOUR
    Durée de traitement
    • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
    Posologie INITIALE  
    • PHASE I
    • SANS TRAITEMENT PAR VALPROATE
    • EN ASSOCIATION AVEC INDUCT ENZYMATIQUE
    Dose 50 MG/PRISE
    Fréquence maximale 1 /JOUR
    Durée de traitement max 2 SEMAINE(S)
    ET
    LA 2EME SEMAINE DU TRAITEMENT
    LA 1ERE SEMAINE DU TRAITEMENT
    Posologie INITIALE  
    • PHASE II
    • SANS TRAITEMENT PAR VALPROATE
    • EN ASSOCIATION AVEC INDUCT ENZYMATIQUE
    Dose 50 MG/PRISE
    Fréquence maximale 2 /JOUR
    Durée de traitement max 2 SEMAINE(S)
    ET
    LA 4EME SEMAINE DU TRAITEMENT
    LA 3EME SEMAINE DU TRAITEMENT
    Posologie ENTRETIEN  
    • SANS TRAITEMENT PAR VALPROATE
    • EN ASSOCIATION AVEC INDUCT ENZYMATIQUE
    Dose de 100 MG/PRISE à 200 MG/PRISE
    Fréquence maximale 2 /JOUR
    Durée de traitement
    • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
    Posologie MAXIMALE  
    • SANS TRAITEMENT PAR VALPROATE
    • EN ASSOCIATION AVEC INDUCT ENZYMATIQUE
    Dose 700 MG/JOUR
    Fréquence maximale 2 /JOUR
    Durée de traitement
    • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
    Posologie INITIALE  
    • PHASE I
    • SANS TRAITEMENT PAR VALPROATE
    • SANS TRAITEMENT PAR INDUCT ENZYMATIQUE
    Dose 25 MG/PRISE
    Fréquence maximale 1 /JOUR
    Durée de traitement max 2 SEMAINE(S)
    ET
    LA 2EME SEMAINE DU TRAITEMENT
    LA 1ERE SEMAINE DU TRAITEMENT
    Posologie INITIALE  
    • PHASE II
    • SANS TRAITEMENT PAR VALPROATE
    • SANS TRAITEMENT PAR INDUCT ENZYMATIQUE
    Dose 50 MG/PRISE
    Fréquence maximale 1 /JOUR
    Durée de traitement max 2 SEMAINE(S)
    ET
    LA 4EME SEMAINE DU TRAITEMENT
    LA 3EME SEMAINE DU TRAITEMENT
    Posologie ENTRETIEN  
    • SANS TRAITEMENT PAR VALPROATE
    • SANS TRAITEMENT PAR INDUCT ENZYMATIQUE
    Dose de 100 MG/JOUR à 200 MG/JOUR
    Fréquence de 1 /JOUR à 2 /JOUR
    Durée de traitement
    • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
    Adaptation posologique
    • AUGMENTER PROGRESSIVEMENT LA POSOLOGIE
    • RESPECTER DES PALIERS
    • ADAPTER EN FCT AUTRES THERAPEUTIQUES
    Recommandation(s)
    • UTILISER DOSAGE LE MIEUX ADAPTE

    Si la posologie calculée de lamotrigine (par exemple pour le traitement d'enfants atteints d'épilepsie ou des patients ayant une insuffisance hépatique) ne correspond pas à un nombre entier de comprimé(s), la dose devant être administrée est égale à l'unité inférieure du nombre de comprimé(s) entier(s).


    * Réintroduction du traitement

    Les prescripteurs doivent évaluer le besoin d'augmenter la dose jusqu'à la posologie d'entretien en cas de réintroduction du traitement chez les patients ayant arrêté de prendre ce médicament quelle qu'en soit la raison, étant donné le risque d'éruption cutanée sévère associé à des posologies initiales élevées et excédant le schéma d'escalade de dose recommandé pour la lamotrigine (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").

    Plus le temps écoulé depuis la dernière prise est grand, plus il faut considérer l'augmentation de la posologie d'entretien. Quand le temps d'arrêt de la prise de lamotrigine excède 5 demi-vies (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques"), ce médicament doit généralement être augmenté jusqu'à la posologie d'entretien selon le schéma approprié.

    Il est recommandé de ne pas réintroduire le traitement chez les patients ayant arrêté en raison d'une éruption cutanée associée à un traitement antérieur par la lamotrigine tant que le bénéfice potentiel n'excède pas clairement le risque.


    * Epilepsie

    L'augmentation posologique recommandée et les posologies d'entretien pour les adultes et les adolescents à partir de 13 ans sont données ci-dessous. En raison du risque d'éruption cutanée, la posologie initiale et les augmentations posologiques suivantes ne doivent pas être dépassées (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").

    Lorsque des AEs concomitants sont arrêtés ou d'autres AEs/médicaments sont ajoutés au protocole thérapeutique contenant de la lamotrigine, il faut prendre en considération l'effet que cela peut avoir sur la pharmacocinétique de la lamotrigine (Cf. rubrique "Interactions").

    -> Adultes et adolescents à partir de 13 ans - recommandations posologiques dans l'épilepsie

    - Monothérapie

    . Semaines 1 + 2 : 25 mg/jour (une prise par jour).
    . Semaines 3 + 4 : 50 mg/ jour (une prise par jour).
    . Posologie habituelle d'entretien : 100 - 200 mg/jour (en 1 ou 2 prises par jour).

    Pour atteindre le niveau d'entretien, les doses doivent être augmentées par paliers maximum de 50 à 100 mg toutes les 1 à 2 semaines jusqu'à atteindre la réponse optimale.

    500 mg/jour ont été nécessaires chez certains patients pour atteindre la réponse désirée.

    - Traitement en association AVEC le valproate (inhibiteur de la glucuronisation de la lamotrigine - cf. rubrique "Interactions")

    Cette posologie doit être utilisée avec le valproate sans tenir compte de tout autre traitement concomitant.

    . Semaines 1 + 2 : 12,5 mg/jour (donné par prise de 25 mg 1 jour sur 2).
    . Semaines 3 + 4 : 25 mg/jour (une prise par jour).
    . Posologie habituelle d'entretien : 100 - 200 mg/jour (en 1 ou 2 prises par jour).

    Pour atteindre le niveau d'entretien, les doses doivent être augmentées par paliers maximum de 25 à 50 mg toutes les 1 à 2 semaines jusqu'à atteindre la réponse optimale.

    - Traitement en association SANS le valproate et AVEC inducteurs de la glucuronisation de la lamotrigine (Cf. rubrique "Interactions")

    Cette posologie doit être utilisée sans le valproate mais avec : phénytoïne, carbamazépine, phénobarbital, primidone, rifampicine, lopinavir/ritonavir.

    . Semaines 1 + 2 : 50 mg/jour (une prise par jour).
    . Semaines 3 + 4 : 100 mg/jour (en 2 prises par jour).
    . Posologie habituelle d'entretien : 200 - 400 mg/jour (en 2 prises par jour).

    Pour atteindre le niveau d'entretien, les doses doivent être augmentées par paliers maximum de 100 mg toutes les 1 à 2 semaines jusqu'à atteindre la réponse optimale.

    700 mg/jour ont été nécessaires chez certains patients pour atteindre la réponse désirée.

    - Traitement en association SANS le valproate et SANS inducteur de la glucuronisation de la lamotrigine (Cf. "Interactions")

    Cette posologie doit être utilisée avec d'autres médicaments qui n'inhibent ou n'induisent pas significativement la glucuronisation de la lamotrigine.

    . Semaines 1 + 2 : 25 mg/jour (une prise par jour).
    . Semaines 3 + 4 : 50 mg/ jour (une prise par jour).
    . Posologie habituelle d'entretien : 100 - 200 mg/jour (en 1 ou 2 prises par jour).

    Pour atteindre le niveau d'entretien, les doses doivent être augmentées par paliers maximum de 50 à 100 mg toutes les 1 à 2 semaines jusqu'à atteindre la réponse optimale.

    Chez les patients prenant des médicaments dont l'interaction pharmacocinétique avec la lamotrigine n'est pas connue actuellement (Cf. rubrique "Interactions"), la posologie recommandée de lamotrigine en cas d'association au valproate doit être appliquée.

    Si le contrôle de l'épilepsie est atteint avec un traitement en association, les AEs associés peuvent être arrêtés et les patients maintenus sous monothérapie par ce médicament.


    * Recommandations posologiques générales pour ce médicament chez les populations spéciales de patients

    - Sujets âgés (plus de 65 ans)

    Aucune adaptation posologique à partir du schéma recommandé n'est requise. La pharmacocinétique de la lamotrigine dans cette population ne diffère pas significativement de la population adulte non-âgée (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques").
    Référence(s) officielle(s)
    • Rectificatif AMM française 16/09/2022

    Schéma posologique n° 2
    Voie(s) d'administration
    • ORALE
    Terrain(s) physio-pathologique(s)
    • NOURRISSON A PARTIR DE 2 ANS
    • ENFANT JUSQU'A 12 ANS
    Indication(s)
    • PETIT MAL EPILEPTIQUE

    • EN MONOTHERAPIE

    Posologie INITIALE  
    • PHASE I
    Dose 0,3 MG/KG/JOUR
    Fréquence de 1 /JOUR à 2 /JOUR
    Durée de traitement max 2 SEMAINE(S)
    ET
    LA 2EME SEMAINE DU TRAITEMENT
    LA 1ERE SEMAINE DU TRAITEMENT
    Posologie INITIALE  
    • PHASE II
    Dose 0,6 MG/KG/JOUR
    Fréquence de 1 /JOUR à 2 /JOUR
    Durée de traitement max 2 SEMAINE(S)
    ET
    LA 4EME SEMAINE DU TRAITEMENT
    LA 3EME SEMAINE DU TRAITEMENT
    Posologie ENTRETIEN  
    Dose de 1 MG/KG/JOUR à 15 MG/KG/JOUR
    Fréquence de 1 /JOUR à 2 /JOUR
    Durée de traitement
    • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
    Posologie MAXIMALE  
    Dose 200 MG/JOUR
    Durée de traitement
    • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
    Adaptation posologique
    • ADAPTER EN FCT POIDS DU PATIENT
    • AUGMENTER PROGRESSIVEMENT LA POSOLOGIE
    • RESPECTER DES PALIERS
    Recommandation(s)
    • UTILISER DOSAGE LE MIEUX ADAPTE

    Si la posologie calculée de lamotrigine (par exemple pour le traitement d'enfants atteints d'épilepsie ou des patients ayant une insuffisance hépatique) ne correspond pas à un nombre entier de comprimé(s), la dose devant être administrée est égale à l'unité inférieure du nombre de comprimé(s) entier(s).


    * Réintroduction du traitement

    Les prescripteurs doivent évaluer le besoin d'augmenter la dose jusqu'à la posologie d'entretien en cas de réintroduction du traitement chez les patients ayant arrêté de prendre ce médicament quelle qu'en soit la raison, étant donné le risque d'éruption cutanée sévère associé à des posologies initiales élevées et excédant le schéma d'escalade de dose recommandé pour la lamotrigine (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").

    Plus le temps écoulé depuis la dernière prise est grand, plus il faut considérer l'augmentation de la posologie d'entretien. Quand le temps d'arrêt de la prise de lamotrigine excède 5 demi-vies (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques"), ce médicament doit généralement être augmenté jusqu'à la posologie d'entretien selon le schéma approprié.

    Il est recommandé de ne pas réintroduire le traitement chez les patients ayant arrêté en raison d'une éruption cutanée associée à un traitement antérieur par la lamotrigine tant que le bénéfice potentiel n'excède pas clairement le risque.


    * Epilepsie

    L'augmentation posologique recommandée et les posologies d'entretien pour les enfants et adolescents âgés de 2 à 12 ans sont données ci-dessous. En raison du risque d'éruption cutanée, la posologie initiale et les augmentations posologiques suivantes ne doivent pas être dépassées (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").

    Lorsque des AEs concomitants sont arrêtés ou d'autres AEs/médicaments sont ajoutés au protocole thérapeutique contenant de la lamotrigine, il faut prendre en considération l'effet que cela peut avoir sur la pharmacocinétique de la lamotrigine (Cf. rubrique "Interactions").

    -> Enfants et adolescents âgés de 2 à 12 ans - recommandations posologiques dans l'épilepsie (dose quotidienne totale en mg/kg de poids corporel/jour) (*)

    - Monothérapie des absences typiques

    . Semaines 1 + 2 : 0,3 mg/kg/ jour (en une ou 2 prises par jour).
    . Semaines 3 + 4 : 0,6 mg/kg/ jour (en une ou 2 prises par jour).
    . Posologie habituelle d'entretien : 1 - 15 mg/kg/jour (en 1 ou 2 prises par jour).

    Pour atteindre la posologie d'entretien, les doses doivent être augmentées par paliers maximum de 0,6 mg/kg/jour toutes les 1 à 2 semaines jusqu'à atteindre la réponse optimale avec une dose d'entretien maximale de 200 mg/jour

    Chez les patients prenant des médicaments dont l'interaction pharmacocinétique avec la lamotrigine n'est pas connue actuellement (Cf. rubrique "Interactions"), la posologie recommandée de lamotrigine en cas d'association au valproate doit être appliquée.

    (*) Si la dose calculée de lamotrigine ne peut être obtenue en utilisant des comprimés entiers, la dose doit être arrondie à l'unité inférieure du nombre de comprimé entier la plus proche.

    Afin de s'assurer que la dose thérapeutique est maintenue, le poids de l'enfant doit être contrôlé et la dose doit être revue en cas de modification du poids. Il est probable que les patients âgés de deux à six ans nécessitent une posologie d'entretien se situant vers la limite supérieure de l'intervalle recommandé.

    Si le contrôle de l'épilepsie est atteint avec un traitement en association, les AEs associés peuvent être arrêtés et les patients maintenus sous monothérapie par ce médicament.

    -> Enfants de moins de 2 ans

    Les données concernant la tolérance et l'efficacité de la lamotrigine en association à un autre traitement dans les crises partielles des enfants âgés de 1 mois à 2 ans sont limitées (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi"). Il n'y a aucune donnée chez les enfants de moins d'un mois. Par conséquent, l'utilisation de ce médicament n'est pas recommandée chez les enfants de moins de 2 ans. Néanmoins si cliniquement en fonction du besoin, la décision de traiter a été prise, voir les rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi", "Propriétés pharmacodynamiques" et "Propriétés pharmacocinétiques".
    Référence(s) officielle(s)
    • Rectificatif AMM française 16/09/2022

    Schéma posologique n° 3
    Voie(s) d'administration
    • ORALE
    Terrain(s) physio-pathologique(s)
    • NOURRISSON A PARTIR DE 2 ANS
    • ENFANT JUSQU'A 12 ANS
    Indication(s)
    • EPILEPSIE GENERALISEE
    • EPILEPSIE PARTIELLE
    • LENNOX-GASTAUT SYNDROME

    • ASSOCIER A D'AUTRES THERAPEUTIQUES

    Posologie INITIALE  
    • PHASE I
    • EN ASSOCIATION AVEC VALPROATE
    Dose 0,15 MG/KG/JOUR
    Fréquence maximale 1 /JOUR
    Durée de traitement max 2 SEMAINE(S)
    ET
    LA 2EME SEMAINE DU TRAITEMENT
    LA 1ERE SEMAINE DU TRAITEMENT
    Posologie INITIALE  
    • PHASE II
    • EN ASSOCIATION AVEC VALPROATE
    Dose 0,3 MG/KG/JOUR
    Fréquence maximale 1 /JOUR
    Durée de traitement max 2 SEMAINE(S)
    ET
    LA 4EME SEMAINE DU TRAITEMENT
    LA 3EME SEMAINE DU TRAITEMENT
    Posologie ENTRETIEN  
    • EN ASSOCIATION AVEC VALPROATE
    Dose de 1 MG/KG/JOUR à 5 MG/KG/JOUR
    Fréquence de 1 /JOUR à 2 /JOUR
    Durée de traitement
    • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
    Posologie MAXIMALE  
    • EN ASSOCIATION AVEC VALPROATE
    Dose 200 MG/JOUR
    Fréquence maximale ADAPTER
    Durée de traitement
    • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
    Posologie INITIALE  
    • PHASE I
    • SANS TRAITEMENT PAR VALPROATE
    • EN ASSOCIATION AVEC INDUCT ENZYMATIQUE
    Dose 0,6 MG/KG/JOUR
    Fréquence maximale 2 /JOUR
    Durée de traitement max 2 SEMAINE(S)
    ET
    LA 2EME SEMAINE DU TRAITEMENT
    LA 1ERE SEMAINE DU TRAITEMENT
    Posologie INITIALE  
    • PHASE II
    • SANS TRAITEMENT PAR VALPROATE
    • EN ASSOCIATION AVEC INDUCT ENZYMATIQUE
    Dose 1,2 MG/KG/JOUR
    Fréquence maximale 2 /JOUR
    Durée de traitement max 2 SEMAINE(S)
    ET
    LA 4EME SEMAINE DU TRAITEMENT
    LA 3EME SEMAINE DU TRAITEMENT
    Posologie ENTRETIEN  
    • SANS TRAITEMENT PAR VALPROATE
    • EN ASSOCIATION AVEC INDUCT ENZYMATIQUE
    Dose de 5 MG/KG/JOUR à 15 MG/KG/JOUR
    Fréquence de 1 /JOUR à 2 /JOUR
    Durée de traitement
    • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
    Posologie MAXIMALE  
    • SANS TRAITEMENT PAR VALPROATE
    • EN ASSOCIATION AVEC INDUCT ENZYMATIQUE
    Dose 400 MG/JOUR
    Fréquence maximale ADAPTER
    Durée de traitement
    • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
    Posologie INITIALE  
    • PHASE I
    • SANS TRAITEMENT PAR VALPROATE
    • SANS TRAITEMENT PAR INDUCT ENZYMATIQUE
    Dose 0,3 MG/KG/JOUR
    Fréquence de 1 /JOUR à 2 /JOUR
    Durée de traitement max 2 SEMAINE(S)
    ET
    LA 2EME SEMAINE DU TRAITEMENT
    LA 1ERE SEMAINE DU TRAITEMENT
    Posologie INITIALE  
    • PHASE II
    • SANS TRAITEMENT PAR VALPROATE
    • SANS TRAITEMENT PAR INDUCT ENZYMATIQUE
    Dose 0,6 MG/KG/JOUR
    Fréquence de 1 /JOUR à 2 /JOUR
    Durée de traitement max 2 SEMAINE(S)
    ET
    LA 4EME SEMAINE DU TRAITEMENT
    LA 3EME SEMAINE DU TRAITEMENT
    Posologie ENTRETIEN  
    • SANS TRAITEMENT PAR VALPROATE
    • SANS TRAITEMENT PAR INDUCT ENZYMATIQUE
    Dose de 1 MG/KG/JOUR à 10 MG/KG/JOUR
    Fréquence de 1 /JOUR à 2 /JOUR
    Durée de traitement
    • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
    Posologie MAXIMALE  
    • SANS TRAITEMENT PAR VALPROATE
    • SANS TRAITEMENT PAR INDUCT ENZYMATIQUE
    Dose 200 MG/JOUR
    Fréquence maximale ADAPTER
    Durée de traitement
    • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
    Adaptation posologique
    • ADAPTER EN FCT POIDS DU PATIENT
    • AUGMENTER PROGRESSIVEMENT LA POSOLOGIE
    • RESPECTER DES PALIERS
    • ADAPTER EN FCT AUTRES THERAPEUTIQUES
    Recommandation(s)
    • UTILISER DOSAGE LE MIEUX ADAPTE

    Si la posologie calculée de lamotrigine (par exemple pour le traitement d'enfants atteints d'épilepsie ou des patients ayant une insuffisance hépatique) ne correspond pas à un nombre entier de comprimé(s), la dose devant être administrée est égale à l'unité inférieure du nombre de comprimé(s) entier(s).


    * Réintroduction du traitement

    Les prescripteurs doivent évaluer le besoin d'augmenter la dose jusqu'à la posologie d'entretien en cas de réintroduction du traitement chez les patients ayant arrêté de prendre ce médicament quelle qu'en soit la raison, étant donné le risque d'éruption cutanée sévère associé à des posologies initiales élevées et excédant le schéma d'escalade de dose recommandé pour la lamotrigine (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").

    Plus le temps écoulé depuis la dernière prise est grand, plus il faut considérer l'augmentation de la posologie d'entretien. Quand le temps d'arrêt de la prise de lamotrigine excède 5 demi-vies (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques"), ce médicament doit généralement être augmenté jusqu'à la posologie d'entretien selon le schéma approprié.

    Il est recommandé de ne pas réintroduire le traitement chez les patients ayant arrêté en raison d'une éruption cutanée associée à un traitement antérieur par la lamotrigine tant que le bénéfice potentiel n'excède pas clairement le risque.


    * Epilepsie

    L'augmentation posologique recommandée et les posologies d'entretien pour les enfants et adolescents âgés de 2 à 12 ans sont données ci-dessous. En raison du risque d'éruption cutanée, la posologie initiale et les augmentations posologiques suivantes ne doivent pas être dépassées (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").

    Lorsque des AEs concomitants sont arrêtés ou d'autres AEs/médicaments sont ajoutés au protocole thérapeutique contenant de la lamotrigine, il faut prendre en considération l'effet que cela peut avoir sur la pharmacocinétique de la lamotrigine (Cf. rubrique "Interactions").

    -> Enfants et adolescents âgés de 2 à 12 ans - recommandations posologiques dans l'épilepsie (dose quotidienne totale en mg/kg de poids corporel/jour)

    - Traitement en association AVEC le valproate (inhibiteur de la glucuronisation de la lamotrigine - Cf. rubrique "Interactions")

    Cette posologie doit être utilisée avec le valproate sans tenir compte de tout autre traitement concomitant.

    . Semaines 1 + 2 : 0,15 mg/kg/ jour (*) (une prise par jour).
    . Semaines 3 + 4 : 0,3 mg/kg/ jour (une prise par jour).
    . Posologie habituelle d'entretien : 1 - 5 mg/kg/jour (en 1 ou 2 prises par jour).

    Pour atteindre la posologie d'entretien, les doses doivent être augmentées par paliers maximum de 0,3 mg/kg toutes les 1 à 2 semaines jusqu'à atteindre la réponse optimale avec une dose d'entretien maximale de 200 mg/jour.

    - Traitement en association SANS le valproate et AVEC inducteurs de la glucuronisation de la lamotrigine (Cf. rubrique "Interactions")

    Cette posologie doit être utilisée sans le valproate mais avec : phénytoïne, carbamazépine, phénobarbital, primidone, rifampicine, lopinavir/ritonavir.

    . Semaines 1 + 2 : 0,6 mg/kg/ jour (en 2 prises par jour).
    . Semaines 3 + 4 : 1,2 mg/kg/ jour (en 2 prises par jour).
    . Posologie habituelle d'entretien : 5 - 15 mg/kg/ jour (en 1 ou 2 prises par jour).

    Pour atteindre la posologie d'entretien, les doses doivent être augmentées par paliers maximum de 1,2 mg/kg toutes les 1 à 2 semaines jusqu'à atteindre la réponse optimale avec une dose d'entretien maximale de 400 mg/jour.

    - Traitement en association SANS le valproate et SANS inducteur de la glucuronisation de la lamotrigine (Cf. rubrique "Interactions")

    Cette posologie doit être utilisée avec d'autres médicaments qui n'inhibent ou n'induisent pas significativement la glucuronisation de la lamotrigine.

    . Semaines 1 + 2 : 0,3 mg/kg/ jour (en 1 ou 2 prises par jour).
    . Semaines 3 + 4 : 0,6 mg/kg/ jour (en 1 ou 2 prises par jour).
    . Posologie habituelle d'entretien : 1 - 10 mg/kg/jour (en 1 ou 2 prises par jour).

    Pour atteindre la posologie d'entretien, les doses doivent être augmentées par paliers maximum de 0,6 mg/kg toutes les 1 à 2 semaines jusqu'à atteindre la réponse optimale avec une dose d'entretien maximale de 200 mg/jour.

    Chez les patients prenant des médicaments dont l'interaction pharmacocinétique avec la lamotrigine n'est pas connue actuellement (Cf. rubrique "Interactions"), la posologie recommandée de lamotrigine en cas d'association au valproate doit être appliquée.

    (*) Si la posologie calculée quotidienne chez les patients prenant du valproate est de 1 mg ou plus mais inférieure à 2 mg, alors la lamotrigine 2 mg comprimés dispersibles ou à croquer peut être pris 1 jour sur 2 durant les 2 premières semaines. Si la posologie calculée quotidienne chez les patients prenant du valproate est inférieure à 1 mg, alors ce médicament ne doit pas être administré.

    Si la dose calculée de lamotrigine ne peut être obtenue en utilisant des comprimés entiers, la dose doit être arrondie à l'unité inférieure du nombre de comprimé entier la plus proche.

    Afin de s'assurer que la dose thérapeutique est maintenue, le poids de l'enfant doit être contrôlé et la dose doit être revue en cas de modification du poids. Il est probable que les patients âgés de deux à six ans nécessitent une posologie d'entretien se situant vers la limite supérieure de l'intervalle recommandé.

    Si le contrôle de l'épilepsie est atteint avec un traitement en association, les AEs associés peuvent être arrêtés et les patients maintenus sous monothérapie par ce médicament.

    -> Enfants de moins de 2 ans

    Les données concernant la tolérance et l'efficacité de la lamotrigine en association à un autre traitement dans les crises partielles des enfants âgés de 1 mois à 2 ans sont limitées (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi"). Il n'y a aucune donnée chez les enfants de moins d'un mois. Par conséquent, l'utilisation de ce médicament n'est pas recommandée chez les enfants de moins de 2 ans. Néanmoins si cliniquement en fonction du besoin, la décision de traiter a été prise, cf. les rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi", "Propriétés pharmacodynamiques" et "Propriétés pharmacocinétiques".
    Référence(s) officielle(s)
    • Rectificatif AMM française 16/09/2022

    Schéma posologique n° 4
    Voie(s) d'administration
    • ORALE
    Terrain(s) physio-pathologique(s)
    • ADULTE FEMME
    • ENFANT FEMME A PARTIR DE 13 ANS
    Indication(s)
    • EPILEPSIE GENERALISEE
    • EPILEPSIE PARTIELLE
    • LENNOX-GASTAUT SYNDROME

    • EN CAS DE CONTRACEPTION HORMONALE

    Posologie USUELLE  
    Dose ADAPTER MG/PRISE
    Fréquence maximale ADAPTER
    Durée de traitement
    • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
    Adaptation posologique
    • AUGMENTER PROGRESSIVEMENT LA POSOLOGIE
    • RESPECTER DES PALIERS
    • ADAPTER EN FCT AUTRES THERAPEUTIQUES
    Recommandation(s)
    • UTILISER DOSAGE LE MIEUX ADAPTE

    Si la posologie calculée de lamotrigine (par exemple pour le traitement d'enfants atteints d'épilepsie ou des patients ayant une insuffisance hépatique) ne correspond pas à un nombre entier de comprimé(s), la dose devant être administrée est égale à l'unité inférieure du nombre de comprimé(s) entier(s).


    * Réintroduction du traitement

    Les prescripteurs doivent évaluer le besoin d'augmenter la dose jusqu'à la posologie d'entretien en cas de réintroduction du traitement chez les patients ayant arrêté de prendre ce médicament quelle qu'en soit la raison, étant donné le risque d'éruption cutanée sévère associé à des posologies initiales élevées et excédant le schéma d'escalade de dose recommandé pour la lamotrigine (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").

    Plus le temps écoulé depuis la dernière prise est grand, plus il faut considérer l'augmentation de la posologie d'entretien. Quand le temps d'arrêt de la prise de lamotrigine excède 5 demi-vies (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques"), ce médicament doit généralement être augmenté jusqu'à la posologie d'entretien selon le schéma approprié.

    Il est recommandé de ne pas réintroduire le traitement chez les patients ayant arrêté en raison d'une éruption cutanée associée à un traitement antérieur par la lamotrigine tant que le bénéfice potentiel n'excède pas clairement le risque.


    * Recommandations posologiques générales pour ce médicament chez les populations spéciales de patients

    - Femmes sous contraception hormonale

    L'utilisation de l'association éthinylestradiol / lévonorgestrel (30 microgrammes/150 microgrammes) multiplie environ par 2 la clairance de la lamotrigine, entraînant une diminution des taux de lamotrigine. Après titration, une augmentation de la posologie d'entretien de la lamotrigine (jusqu'à 2 fois la dose initiale) peut être nécessaire pour atteindre la réponse thérapeutique maximale.

    Durant la semaine sans prise de pilule, un doublement des taux de lamotrigine a été observé. Des effets indésirables dose-dépendants ne peuvent être exclus. Il faut prendre en considération l'utilisation d'une contraception sans semaine sans prise de pilule, comme traitement de première intention (par exemple, contraceptifs hormonaux continus ou méthodes non-hormonales ; Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Interactions").

    . Instauration d'une contraception hormonale chez les patientes prenant déjà une posologie d'entretien de la lamotrigine et NE prenant PAS d'inducteurs de la glucuronisation de la lamotrigine

    La posologie d'entretien de la lamotrigine devra dans la plupart des cas être doublée (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Interactions"). Il est recommandé qu'à partir de l'instauration d'une contraception hormonale, la posologie de lamotrigine soit augmentée par paliers de 50 à 100 mg/jour toutes les semaines, selon la réponse clinique individuelle. Les posologies ne doivent pas dépasser ce seuil, à moins qu'en fonction de la réponse clinique des doses supérieures soient nécessaires. La mesure des concentrations sériques de lamotrigine avant et après l'instauration du contraceptif hormonal peut être envisagée pour confirmer que la concentration basale en lamotrigine a été maintenue. Si nécessaire, la posologie doit être adaptée. Chez les femmes prenant un contraceptif hormonal incluant une semaine de traitement inactif ("semaine sans prise de pilule"), un suivi du taux de lamotrigine sérique doit être effectué durant la 3ème semaine de traitement actif, c'est-à-dire du jour 15 à 21 du cycle de la pilule. C'est pourquoi il est préférable d'utiliser une contraception exempte de semaine sans prise de pilule, comme traitement de première intention (par exemple, des contraceptifs hormonaux continus ou des méthodes non-hormonales ; Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Interactions")

    . Arrêt d'une contraception hormonale chez les patientes prenant déjà une posologie d'entretien de la lamotrigine et NE prenant PAS d'inducteurs de la glucuronisation de la lamotrigine

    La posologie d'entretien de la lamotrigine devra dans la plupart des cas être diminuée de 50 % (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Interactions"). Il est recommandé de diminuer progressivement la dose quotidienne de lamotrigine par paliers de 50 à 100 mg chaque semaine (à un taux n'excédant pas 25 % de la dose quotidienne totale par semaine) durant une période de 3 semaines, à moins que la réponse clinique indique le contraire. La mesure des concentrations sériques de lamotrigine avant et après l'arrêt du contraceptif hormonal peut être envisagée, pour confirmer que la concentration basale en lamotrigine a été maintenue. Chez les femmes souhaitant arrêter la prise d'un contraceptif hormonal incluant une semaine de traitement inactif ("semaine sans prise de pilule"), un suivi du taux de lamotrigine sérique doit être effectué durant la 3ème semaine active de traitement, c'est-à-dire du jour 15 à 21 du cycle de la pilule. Des échantillons destinés à l'évaluation des taux de lamotrigine après l'arrêt permanent de la pilule contraceptive ne doivent pas être collectés durant la 1ère semaine suivant l'arrêt de la pilule.

    . Instauration de la lamotrigine chez les patientes prenant déjà une contraception hormonale

    Les augmentations posologiques doivent suivre les recommandations posologiques normales décrites ci-dessus.

    . Instauration et arrêt d'une contraception hormonale chez les patientes prenant déjà une posologie d'entretien de la lamotrigine et prenant des inducteurs de la glucuronisation de la lamotrigine

    Un ajustement à la posologie recommandée d'entretien de lamotrigine peut ne pas être nécessaire.
    Référence(s) officielle(s)
    • Rectificatif AMM française 16/09/2022

    Schéma posologique n° 5
    Voie(s) d'administration
    • ORALE
    Terrain(s) physio-pathologique(s)
    • ADULTE FEMME A PARTIR DE 18 ANS
    Indication(s)
    • EPISODE DEPRESSIF MAJEUR

    • TRAITEMENT PREVENTIF
    • EN CAS DE CONTRACEPTION HORMONALE

    Posologie USUELLE  
    Dose ADAPTER MG/PRISE
    Fréquence maximale ADAPTER
    Durée de traitement
    • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
    Adaptation posologique
    • AUGMENTER PROGRESSIVEMENT LA POSOLOGIE
    • RESPECTER DES PALIERS
    • ADAPTER EN FCT AUTRES THERAPEUTIQUES
    Recommandation(s)
    • UTILISER DOSAGE LE MIEUX ADAPTE

    Si la posologie calculée de lamotrigine (par exemple pour le traitement d'enfants atteints d'épilepsie ou des patients ayant une insuffisance hépatique) ne correspond pas à un nombre entier de comprimé(s), la dose devant être administrée est égale à l'unité inférieure du nombre de comprimé(s) entier(s).


    * Réintroduction du traitement

    Les prescripteurs doivent évaluer le besoin d'augmenter la dose jusqu'à la posologie d'entretien en cas de réintroduction du traitement chez les patients ayant arrêté de prendre ce médicament quelle qu'en soit la raison, étant donné le risque d'éruption cutanée sévère associé à des posologies initiales élevées et excédant le schéma d'escalade de dose recommandé pour la lamotrigine (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").

    Plus le temps écoulé depuis la dernière prise est grand, plus il faut considérer l'augmentation de la posologie d'entretien. Quand le temps d'arrêt de la prise de lamotrigine excède 5 demi-vies (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques"), ce médicament doit généralement être augmenté jusqu'à la posologie d'entretien selon le schéma approprié.

    Il est recommandé de ne pas réintroduire le traitement chez les patients ayant arrêté en raison d'une éruption cutanée associée à un traitement antérieur par la lamotrigine tant que le bénéfice potentiel n'excède pas clairement le risque.


    * Recommandations posologiques générales pour ce médicament chez les populations spéciales de patients

    - Femmes sous contraception hormonale

    L'utilisation de l'association éthinylestradiol / lévonorgestrel (30 microgrammes/150 microgrammes) multiplie environ par 2 la clairance de la lamotrigine, entraînant une diminution des taux de lamotrigine. Après titration, une augmentation de la posologie d'entretien de la lamotrigine (jusqu'à 2 fois la dose initiale) peut être nécessaire pour atteindre la réponse thérapeutique maximale.

    Durant la semaine sans prise de pilule, un doublement des taux de lamotrigine a été observé. Des effets indésirables dose-dépendants ne peuvent être exclus. Il faut prendre en considération l'utilisation d'une contraception sans semaine sans prise de pilule, comme traitement de première intention (par exemple, contraceptifs hormonaux continus ou méthodes non-hormonales ; Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Interactions").

    . Instauration d'une contraception hormonale chez les patientes prenant déjà une posologie d'entretien de la lamotrigine et NE prenant PAS d'inducteurs de la glucuronisation de la lamotrigine

    La posologie d'entretien de la lamotrigine devra dans la plupart des cas être doublée (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Interactions"). Il est recommandé qu'à partir de l'instauration d'une contraception hormonale, la posologie de lamotrigine soit augmentée par paliers de 50 à 100 mg/jour toutes les semaines, selon la réponse clinique individuelle. Les posologies ne doivent pas dépasser ce seuil, à moins qu'en fonction de la réponse clinique des doses supérieures soient nécessaires. La mesure des concentrations sériques de lamotrigine avant et après l'instauration du contraceptif hormonal peut être envisagée pour confirmer que la concentration basale en lamotrigine a été maintenue. Si nécessaire, la posologie doit être adaptée. Chez les femmes prenant un contraceptif hormonal incluant une semaine de traitement inactif ("semaine sans prise de pilule"), un suivi du taux de lamotrigine sérique doit être effectué durant la 3ème semaine de traitement actif, c'est-à-dire du jour 15 à 21 du cycle de la pilule. C'est pourquoi il est préférable d'utiliser une contraception exempte de semaine sans prise de pilule, comme traitement de première intention (par exemple, des contraceptifs hormonaux continus ou des méthodes non-hormonales ; Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Interactions")

    . Arrêt d'une contraception hormonale chez les patientes prenant déjà une posologie d'entretien de la lamotrigine et NE prenant PAS d'inducteurs de la glucuronisation de la lamotrigine

    La posologie d'entretien de la lamotrigine devra dans la plupart des cas être diminuée de 50 % (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Interactions"). Il est recommandé de diminuer progressivement la dose quotidienne de lamotrigine par paliers de 50 à 100 mg chaque semaine (à un taux n'excédant pas 25 % de la dose quotidienne totale par semaine) durant une période de 3 semaines, à moins que la réponse clinique indique le contraire. La mesure des concentrations sériques de lamotrigine avant et après l'arrêt du contraceptif hormonal peut être envisagée, pour confirmer que la concentration basale en lamotrigine a été maintenue. Chez les femmes souhaitant arrêter la prise d'un contraceptif hormonal incluant une semaine de traitement inactif ("semaine sans prise de pilule"), un suivi du taux de lamotrigine sérique doit être effectué durant la 3ème semaine active de traitement, c'est-à-dire du jour 15 à 21 du cycle de la pilule. Des échantillons destinés à l'évaluation des taux de lamotrigine après l'arrêt permanent de la pilule contraceptive ne doivent pas être collectés durant la 1ère semaine suivant l'arrêt de la pilule.

    . Instauration de la lamotrigine chez les patientes prenant déjà une contraception hormonale

    Les augmentations posologiques doivent suivre les recommandations posologiques normales décrites ci-dessus.

    . Instauration et arrêt d'une contraception hormonale chez les patientes prenant déjà une posologie d'entretien de la lamotrigine et prenant des inducteurs de la glucuronisation de la lamotrigine

    Un ajustement à la posologie recommandée d'entretien de lamotrigine peut ne pas être nécessaire.
    Référence(s) officielle(s)
    • Rectificatif AMM française 16/09/2022

    Schéma posologique n° 6
    Voie(s) d'administration
    • ORALE
    Terrain(s) physio-pathologique(s)
    • ADULTE INSUFFISANT RENAL
    • ADULTE INSUFFISANT HEPATIQUE
    • ENFANT A PARTIR DE 13 ANS INSUFFISANT RENAL
    • ENFANT A PARTIR DE 13 ANS INSUFFISANT HEPATIQUE
    • SUJET AGE INSUFFISANT RENAL
    • SUJET AGE INSUFFISANT HEPATIQUE
    Indication(s)
    • EPILEPSIE GENERALISEE
    • EPILEPSIE PARTIELLE
    • LENNOX-GASTAUT SYNDROME
    Posologie USUELLE  
    Dose ADAPTER MG/PRISE
    Fréquence maximale ADAPTER
    Durée de traitement
    • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
    Adaptation posologique
    • AUGMENTER PROGRESSIVEMENT LA POSOLOGIE
    • RESPECTER DES PALIERS
    • ADAPTER EN FCT BILAN RENAL
    • ADAPTER EN FCT BILAN HEPATIQUE
    • ADAPTER EN FCT AUTRES THERAPEUTIQUES
    Recommandation(s)
    • UTILISER DOSAGE LE MIEUX ADAPTE

    Si la posologie calculée de lamotrigine (par exemple pour le traitement d'enfants atteints d'épilepsie ou des patients ayant une insuffisance hépatique) ne correspond pas à un nombre entier de comprimé(s), la dose devant être administrée est égale à l'unité inférieure du nombre de comprimé(s) entier(s).


    * Réintroduction du traitement

    Les prescripteurs doivent évaluer le besoin d'augmenter la dose jusqu'à la posologie d'entretien en cas de réintroduction du traitement chez les patients ayant arrêté de prendre ce médicament quelle qu'en soit la raison, étant donné le risque d'éruption cutanée sévère associé à des posologies initiales élevées et excédant le schéma d'escalade de dose recommandé pour la lamotrigine (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").

    Plus le temps écoulé depuis la dernière prise est grand, plus il faut considérer l'augmentation de la posologie d'entretien. Quand le temps d'arrêt de la prise de lamotrigine excède 5 demi-vies (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques"), ce médicament doit généralement être augmenté jusqu'à la posologie d'entretien selon le schéma approprié.

    Il est recommandé de ne pas réintroduire le traitement chez les patients ayant arrêté en raison d'une éruption cutanée associée à un traitement antérieur par la lamotrigine tant que le bénéfice potentiel n'excède pas clairement le risque.


    * Recommandations posologiques générales pour ce médicament chez les populations spéciales de patients

    - Utilisation avec l'association atazanavir/ritonavir

    Aucun ajustement du schéma recommandé d'augmentation de dose de la lamotrigine ne devrait être nécessaire lorsque la lamotrigine est ajoutée à un traitement en cours par l'association atazanavir/ritonavir.

    Chez les patients recevant déjà une posologie d'entretien de lamotrigine et ne prenant pas d'inducteurs de la glucuronisation de la lamotrigine, il pourrait être nécessaire d'augmenter la posologie de lamotrigine si un traitement par l'association atazanavir/ritonavir est ajouté, ou diminuer la posologie de lamotrigine si atazanavir/ritonavir est arrêté.

    La surveillance des concentrations plasmatiques de lamotrigine devra être effectuée avant et pendant les 2 semaines suivant l'instauration ou l'arrêt d'un traitement par l'association atazanavir/ritonavir, afin de voir si un ajustement posologique de la lamotrigine est nécessaire (Cf. rubrique "Interactions").

    - Utilisation avec l'association lopinavir/ritonavir

    Aucun ajustement du schéma recommandé d'augmentation de dose de la lamotrigine ne devrait être nécessaire lorsque la lamotrigine est ajoutée à un traitement en cours par l'association lopinavir/ritonavir.

    Chez les patients recevant déjà une posologie d'entretien de lamotrigine et ne prenant pas d'inducteurs de la glucuronisation de la lamotrigine, il pourrait être nécessaire d'augmenter la posologie de lamotrigine si un traitement par l'association lopinavir/ritonavir est ajouté, ou diminuer la posologie de lamotrigine si lopinavir/ritonavir est arrêté.

    La surveillance des concentrations plasmatiques de lamotrigine devra être effectuée avant et pendant les 2 semaines suivant l'instauration ou l'arrêt d'un traitement par l'association lopinavir/ritonavir, afin de voir si un ajustement posologique de la lamotrigine est nécessaire (Cf. rubrique "Interactions").

    - Insuffisant rénal

    Des précautions doivent être prises lorsque Lamicstart est administré à des patients insuffisants rénaux. Pour les patients en stade terminal d'insuffisance rénale, les posologies initiales de lamotrigine doivent se baser sur celles des traitements concomitants de ces patients ; des posologies d'entretien plus faibles peuvent être efficaces pour les patients ayant une insuffisance rénale fonctionnelle significative (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Propriétés pharmacocinétiques").

    - Insuffisant hépatique

    Les posologies initiales, d'augmentation et d'entretien doivent généralement être réduites d'approximativement 50 % chez les patients ayant une insuffisance hépatique modérée (Child-Pugh de grade B) et de 75 % chez les insuffisants hépatiques sévères (Child-Pugh de grade C). Les augmentations posologiques et les posologies d'entretien doivent être ajustées en fonction de la réponse clinique (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques").
    Référence(s) officielle(s)
    • Rectificatif AMM française 16/09/2022

    Schéma posologique n° 7
    Voie(s) d'administration
    • ORALE
    Terrain(s) physio-pathologique(s)
    • NOURRISSON A PARTIR DE 2 ANS INSUFFISANT RENAL
    • NOURRISSON A PARTIR DE 2 ANS INSUFFISANT HEPATIQUE
    • ENFANT JUSQU'A 13 ANS INSUFFISANT RENAL
    • ENFANT JUSQU'A 13 ANS INSUFFISANT HEPATIQUE
    Indication(s)
    • PETIT MAL EPILEPTIQUE

    • EN MONOTHERAPIE

    Posologie USUELLE  
    Dose ADAPTER MG/KG/JOUR
    Fréquence maximale ADAPTER
    Durée de traitement
    • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
    Adaptation posologique
    • AUGMENTER PROGRESSIVEMENT LA POSOLOGIE
    • RESPECTER DES PALIERS
    • ADAPTER EN FCT BILAN RENAL
    • ADAPTER EN FCT BILAN HEPATIQUE
    • ADAPTER EN FCT AUTRES THERAPEUTIQUES
    • ADAPTER EN FCT POIDS DU PATIENT
    Recommandation(s)
    • UTILISER DOSAGE LE MIEUX ADAPTE

    Si la posologie calculée de lamotrigine (par exemple pour le traitement d'enfants atteints d'épilepsie ou des patients ayant une insuffisance hépatique) ne correspond pas à un nombre entier de comprimé(s), la dose devant être administrée est égale à l'unité inférieure du nombre de comprimé(s) entier(s).


    * Réintroduction du traitement

    Les prescripteurs doivent évaluer le besoin d'augmenter la dose jusqu'à la posologie d'entretien en cas de réintroduction du traitement chez les patients ayant arrêté de prendre ce médicament quelle qu'en soit la raison, étant donné le risque d'éruption cutanée sévère associé à des posologies initiales élevées et excédant le schéma d'escalade de dose recommandé pour la lamotrigine (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").

    Plus le temps écoulé depuis la dernière prise est grand, plus il faut considérer l'augmentation de la posologie d'entretien. Quand le temps d'arrêt de la prise de lamotrigine excède 5 demi-vies (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques"), ce médicament doit généralement être augmenté jusqu'à la posologie d'entretien selon le schéma approprié.

    Il est recommandé de ne pas réintroduire le traitement chez les patients ayant arrêté en raison d'une éruption cutanée associée à un traitement antérieur par la lamotrigine tant que le bénéfice potentiel n'excède pas clairement le risque.


    * Recommandations posologiques générales pour ce médicament chez les populations spéciales de patients

    - Utilisation avec l'association atazanavir/ritonavir

    Aucun ajustement du schéma recommandé d'augmentation de dose de la lamotrigine ne devrait être nécessaire lorsque la lamotrigine est ajoutée à un traitement en cours par l'association atazanavir/ritonavir.
    Chez les patients recevant déjà une posologie d'entretien de lamotrigine et ne prenant pas d'inducteurs de la glucuronisation de la lamotrigine, il pourrait être nécessaire d'augmenter la posologie de lamotrigine si un traitement par l'association atazanavir/ritonavir est ajouté, ou diminuer la posologie de lamotrigine si atazanavir/ritonavir est arrêté. La surveillance des concentrations plasmatiques de lamotrigine devra être effectuée avant et pendant les 2 semaines suivant l'instauration ou l'arrêt d'un traitement par l'association atazanavir/ritonavir, afin de voir si un ajustement posologique de la lamotrigine est nécessaire (Cf. rubrique "Interactions").

    - Utilisation avec l'association lopinavir/ritonavir

    Aucun ajustement du schéma recommandé d'augmentation de dose de la lamotrigine ne devrait être nécessaire lorsque la lamotrigine est ajoutée à un traitement en cours par l'association lopinavir/ritonavir.
    Chez les patients recevant déjà une posologie d'entretien de lamotrigine et ne prenant pas d'inducteurs de la glucuronisation de la lamotrigine, il pourrait être nécessaire d'augmenter la posologie de lamotrigine si un traitement par l'association lopinavir/ritonavir est ajouté, ou diminuer la posologie de lamotrigine si lopinavir/ritonavir est arrêté. La surveillance des concentrations plasmatiques de lamotrigine devra être effectuée avant et pendant les 2 semaines suivant l'instauration ou l'arrêt d'un traitement par l'association lopinavir/ritonavir, afin de voir si un ajustement posologique de la lamotrigine est nécessaire (Cf. rubrique "Interactions").

    - Insuffisant rénal

    Des précautions doivent être prises lorsque Lamicstart est administré à des patients insuffisants rénaux. Pour les patients en stade terminal d'insuffisance rénale, les posologies initiales de lamotrigine doivent se baser sur celles des traitements concomitants de ces patients ; des posologies d'entretien plus faibles peuvent être efficaces pour les patients ayant une insuffisance rénale fonctionnelle significative (cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Propriétés pharmacocinétiques").

    - Insuffisant hépatique

    Les posologies initiales, d'augmentation et d'entretien doivent généralement être réduites d'approximativement 50 % chez les patients ayant une insuffisance hépatique modérée (Child-Pugh de grade B) et de 75 % chez les insuffisants hépatiques sévères (Child-Pugh de grade C). Les augmentations posologiques et les posologies d'entretien doivent être ajustées en fonction de la réponse clinique (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques").
    Référence(s) officielle(s)
    • Rectificatif AMM française 16/09/2022

    Schéma posologique n° 8
    Voie(s) d'administration
    • ORALE
    Terrain(s) physio-pathologique(s)
    • ADULTE INSUFFISANT RENAL
    • ADULTE INSUFFISANT HEPATIQUE
    • SUJET AGE INSUFFISANT RENAL
    • SUJET AGE INSUFFISANT HEPATIQUE
    Indication(s)
    • EPISODE DEPRESSIF MAJEUR
    • TROUBLE BIPOLAIRE

    • TRAITEMENT PREVENTIF

    Posologie USUELLE  
    Dose ADAPTER MG/PRISE
    Fréquence maximale ADAPTER
    Durée de traitement
    • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
    Adaptation posologique
    • AUGMENTER PROGRESSIVEMENT LA POSOLOGIE
    • RESPECTER DES PALIERS
    • ADAPTER EN FCT BILAN RENAL
    • ADAPTER EN FCT BILAN HEPATIQUE
    • ADAPTER EN FCT AUTRES THERAPEUTIQUES
    Recommandation(s)
    • UTILISER DOSAGE LE MIEUX ADAPTE

    Si la posologie calculée de lamotrigine (par exemple pour le traitement d'enfants atteints d'épilepsie ou des patients ayant une insuffisance hépatique) ne correspond pas à un nombre entier de comprimé(s), la dose devant être administrée est égale à l'unité inférieure du nombre de comprimé(s) entier(s).


    * Réintroduction du traitement

    Les prescripteurs doivent évaluer le besoin d'augmenter la dose jusqu'à la posologie d'entretien en cas de réintroduction du traitement chez les patients ayant arrêté de prendre ce médicament quelle qu'en soit la raison, étant donné le risque d'éruption cutanée sévère associé à des posologies initiales élevées et excédant le schéma d'escalade de dose recommandé pour la lamotrigine (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi"). Plus le temps écoulé depuis la dernière prise est grand, plus il faut considérer l'augmentation de la posologie d'entretien. Quand le temps d'arrêt de la prise de lamotrigine excède 5 demi-vies (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques"), ce médicament doit généralement être augmenté jusqu'à la posologie d'entretien selon le schéma approprié.

    Il est recommandé de ne pas réintroduire le traitement chez les patients ayant arrêté en raison d'une éruption cutanée associée à un traitement antérieur par la lamotrigine tant que le bénéfice potentiel n'excède pas clairement le risque.


    * Recommandations posologiques générales pour ce médicament chez les populations spéciales de patients

    - Utilisation avec l'association atazanavir/ritonavir

    Aucun ajustement du schéma recommandé d'augmentation de dose de la lamotrigine ne devrait être nécessaire lorsque la lamotrigine est ajoutée à un traitement en cours par l'association atazanavir/ritonavir.
    Chez les patients recevant déjà une posologie d'entretien de lamotrigine et ne prenant pas d'inducteurs de la glucuronisation de la lamotrigine, il pourrait être nécessaire d'augmenter la posologie de lamotrigine si un traitement par l'association atazanavir/ritonavir est ajouté, ou diminuer la posologie de lamotrigine si atazanavir/ritonavir est arrêté. La surveillance des concentrations plasmatiques de lamotrigine devra être effectuée avant et pendant les 2 semaines suivant l'instauration ou l'arrêt d'un traitement par l'association atazanavir/ritonavir, afin de voir si un ajustement posologique de la lamotrigine est nécessaire (Cf. rubrique "Interactions").

    - Utilisation avec l'association lopinavir/ritonavir

    Aucun ajustement du schéma recommandé d'augmentation de dose de la lamotrigine ne devrait être nécessaire lorsque la lamotrigine est ajoutée à un traitement en cours par l'association lopinavir/ritonavir.
    Chez les patients recevant déjà une posologie d'entretien de lamotrigine et ne prenant pas d'inducteurs de la glucuronisation de la lamotrigine, il pourrait être nécessaire d'augmenter la posologie de lamotrigine si un traitement par l'association lopinavir/ritonavir est ajouté, ou diminuer la posologie de lamotrigine si lopinavir/ritonavir est arrêté. La surveillance des concentrations plasmatiques de lamotrigine devra être effectuée avant et pendant les 2 semaines suivant l'instauration ou l'arrêt d'un traitement par l'association lopinavir/ritonavir, afin de voir si un ajustement posologique de la lamotrigine est nécessaire (Cf. rubrique "Interactions").

    - Insuffisant rénal

    Des précautions doivent être prises lorsque Lamicstart est administré à des patients insuffisants rénaux. Pour les patients en stade terminal d'insuffisance rénale, les posologies initiales de lamotrigine doivent se baser sur celles des traitements concomitants de ces patients ; des posologies d'entretien plus faibles peuvent être efficaces pour les patients ayant une insuffisance rénale fonctionnelle significative (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Propriétés pharmacocinétiques").

    - Insuffisant hépatique

    Les posologies initiales, d'augmentation et d'entretien doivent généralement être réduites d'approximativement 50 % chez les patients ayant une insuffisance hépatique modérée (Child-Pugh de grade B) et de 75 % chez les insuffisants hépatiques sévères (Child-Pugh de grade C). Les augmentations posologiques et les posologies d'entretien doivent être ajustées en fonction de la réponse clinique (Cf. rubriques "Propriétés pharmacocinétiques").
    Référence(s) officielle(s)
    • Rectificatif AMM française 16/09/2022

    Schéma posologique n° 9
    Voie(s) d'administration
    • ORALE
    Terrain(s) physio-pathologique(s)
    • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS
    • SUJET AGE
    Indication(s)
    • EPISODE DEPRESSIF MAJEUR
    • TROUBLE BIPOLAIRE

    • TRAITEMENT PREVENTIF

    Posologie INITIALE  
    • PHASE I
    • EN CAS DE MONOTHERAPIE
    Dose 25 MG/PRISE
    Fréquence maximale 1 /JOUR
    Durée de traitement max 2 SEMAINE(S)
    LA 2EME SEMAINE DU TRAITEMENT
    LA 1ERE SEMAINE DU TRAITEMENT
    Posologie INITIALE  
    • PHASE II
    • EN CAS DE MONOTHERAPIE
    Dose 50 MG/JOUR
    Fréquence de 1 /JOUR à 2 /JOUR
    Durée de traitement max 2 SEMAINE(S)
    LA 4EME SEMAINE DU TRAITEMENT
    LA 3EME SEMAINE DU TRAITEMENT
    Posologie INITIALE  
    • PHASE III
    • EN CAS DE MONOTHERAPIE
    Dose 100 MG/JOUR
    Fréquence de 1 /JOUR à 2 /JOUR
    Durée de traitement max 1 SEMAINE(S)
    LA 5EME SEMAINE DU TRAITEMENT
    Posologie ENTRETIEN  
    • EN CAS DE MONOTHERAPIE
    Dose 200 MG/JOUR
    Fréquence de 1 /JOUR à 2 /JOUR
    Durée de traitement  
    Posologie MAXIMALE  
    • EN CAS DE MONOTHERAPIE
    Dose 400 MG/JOUR
    Fréquence maximale ADAPTER
    Durée de traitement
    • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
    Posologie INITIALE  
    • PHASE I
    • SANS TRAITEMENT PAR VALPROATE
    • SANS TRAITEMENT PAR INDUCT ENZYMATIQUE
    Dose 25 MG/PRISE
    Fréquence maximale 1 /JOUR
    Durée de traitement max 2 SEMAINE(S)
    LA 2EME SEMAINE DU TRAITEMENT
    LA 1ERE SEMAINE DU TRAITEMENT
    Posologie INITIALE  
    • PHASE II
    • SANS TRAITEMENT PAR VALPROATE
    • SANS TRAITEMENT PAR INDUCT ENZYMATIQUE
    Dose 50 MG/JOUR
    Fréquence de 1 /JOUR à 2 /JOUR
    Durée de traitement max 2 SEMAINE(S)
    LA 4EME SEMAINE DU TRAITEMENT
    LA 3EME SEMAINE DU TRAITEMENT
    Posologie INITIALE  
    • PHASE III
    • SANS TRAITEMENT PAR VALPROATE
    • SANS TRAITEMENT PAR INDUCT ENZYMATIQUE
    Dose 100 MG/JOUR
    Fréquence de 1 /JOUR à 2 /JOUR
    Durée de traitement max 1 SEMAINE(S)
    LA 5EME SEMAINE DU TRAITEMENT
    Posologie ENTRETIEN  
    • SANS TRAITEMENT PAR VALPROATE
    • SANS TRAITEMENT PAR INDUCT ENZYMATIQUE
    Dose 200 MG/JOUR
    Fréquence de 1 /JOUR à 2 /JOUR
    Durée de traitement  
    Posologie MAXIMALE  
    • SANS TRAITEMENT PAR VALPROATE
    • SANS TRAITEMENT PAR INDUCT ENZYMATIQUE
    Dose 400 MG/JOUR
    Fréquence maximale ADAPTER
    Durée de traitement
    • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
    Posologie INITIALE  
    • PHASE I
    • EN ASSOCIATION AVEC VALPROATE
    Dose 25 MG/PRISE
    Fréquence maximale 1 /2 JOURS
    Durée de traitement max 2 SEMAINE(S)
    LA 2EME SEMAINE DU TRAITEMENT
    LA 1ERE SEMAINE DU TRAITEMENT
    Posologie INITIALE  
    • PHASE II
    • EN ASSOCIATION AVEC VALPROATE
    Dose 25 MG/PRISE
    Fréquence maximale 1 /JOUR
    Durée de traitement max 2 SEMAINE(S)
    LA 4EME SEMAINE DU TRAITEMENT
    LA 3EME SEMAINE DU TRAITEMENT
    Posologie INITIALE  
    • PHASE III
    • EN ASSOCIATION AVEC VALPROATE
    Dose 50 MG/JOUR
    Fréquence de 1 /JOUR à 2 /JOUR
    Durée de traitement max 1 SEMAINE(S)
    LA 5EME SEMAINE DU TRAITEMENT
    Posologie ENTRETIEN  
    • EN ASSOCIATION AVEC VALPROATE
    Dose 100 MG/JOUR
    Fréquence de 1 /JOUR à 2 /JOUR
    Durée de traitement  
    Posologie MAXIMALE  
    • EN ASSOCIATION AVEC VALPROATE
    Dose 200 MG/JOUR
    Fréquence maximale ADAPTER
    Durée de traitement
    • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
    Posologie INITIALE  
    • PHASE I
    • SANS TRAITEMENT PAR VALPROATE
    • EN ASSOCIATION AVEC INDUCT ENZYMATIQUE
    Dose 50 MG/PRISE
    Fréquence maximale 1 /JOUR
    Durée de traitement max 2 SEMAINE(S)
    LA 2EME SEMAINE DU TRAITEMENT
    LA 1ERE SEMAINE DU TRAITEMENT
    Posologie INITIALE  
    • PHASE II
    • SANS TRAITEMENT PAR VALPROATE
    • EN ASSOCIATION AVEC INDUCT ENZYMATIQUE
    Dose 50 MG/PRISE
    Fréquence maximale 2 /JOUR
    Durée de traitement max 2 SEMAINE(S)
    LA 4EME SEMAINE DU TRAITEMENT
    LA 3EME SEMAINE DU TRAITEMENT
    Posologie INITIALE  
    • PHASE III
    • SANS TRAITEMENT PAR VALPROATE
    • EN ASSOCIATION AVEC INDUCT ENZYMATIQUE
    Dose 100 MG/PRISE
    Fréquence maximale 2 /JOUR
    Durée de traitement max 1 SEMAINE(S)
    LA 5EME SEMAINE DU TRAITEMENT
    Posologie ENTRETIEN  
    • SANS TRAITEMENT PAR VALPROATE
    • EN ASSOCIATION AVEC INDUCT ENZYMATIQUE
    Dose 300 MG/JOUR
    Fréquence maximale 2 /JOUR
    Durée de traitement  
    Posologie MAXIMALE  
    • SANS TRAITEMENT PAR VALPROATE
    • EN ASSOCIATION AVEC INDUCT ENZYMATIQUE
    Dose 400 MG/JOUR
    Fréquence maximale 2 /JOUR
    Durée de traitement
    • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
    Adaptation posologique
    • AUGMENTER PROGRESSIVEMENT LA POSOLOGIE
    • RESPECTER DES PALIERS
    • ADAPTER EN FCT AUTRES THERAPEUTIQUES
    • ADAPTER EN FCT REPONSE CLINIQUE
    Recommandation(s)
    • UTILISER DOSAGE LE MIEUX ADAPTE

    Si la posologie calculée de lamotrigine (par exemple pour le traitement d'enfants atteints d'épilepsie ou des patients ayant une insuffisance hépatique) ne correspond pas à un nombre entier de comprimé(s), la dose devant être administrée est égale à l'unité inférieure du nombre de comprimé(s) entier(s).


    * Réintroduction du traitement

    Les prescripteurs doivent évaluer le besoin d'augmenter la dose jusqu'à la posologie d'entretien en cas de réintroduction du traitement chez les patients ayant arrêté de prendre ce médicament quelle qu'en soit la raison, étant donné le risque d'éruption cutanée sévère associé à des posologies initiales élevées et excédant le schéma d'escalade de dose recommandé pour la lamotrigine (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").

    Plus le temps écoulé depuis la dernière prise est grand, plus il faut considérer l'augmentation de la posologie d'entretien. Quand le temps d'arrêt de la prise de lamotrigine excède 5 demi-vies (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques"), ce médicament doit généralement être augmenté jusqu'à la posologie d'entretien selon le schéma approprié.

    Il est recommandé de ne pas réintroduire le traitement chez les patients ayant arrêté en raison d'une éruption cutanée associée à un traitement antérieur par la lamotrigine tant que le bénéfice potentiel n'excède pas clairement le risque.


    * Troubles bipolaires

    Le schéma d'escalade de dose et la posologie d'entretien recommandés chez les adultes de 18 ans et plus sont fournis ci-dessous. Le schéma de transition implique une augmentation posologique de la lamotrigine jusqu'à une posologie d'entretien à stabilisation sur six semaines (Données 1) après lesquelles les autres médicaments psychotropes et/ou AEs peuvent être arrêtés, si cela est indiqué cliniquement (Données 2). Les ajustements posologiques suite à l'ajout d'autres médicaments psychotropes et/ou AEs sont également fournis ci dessous (Données 3). En raison du risque de rash, la dose initiale et les augmentations de doses suivantes ne doivent pas être dépassées (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").

    -> Données 1 : Adultes de 18 ans et plus - augmentation posologique recommandée jusqu'à la posologie quotidienne totale d'entretien de stabilisation dans le traitement des troubles bipolaires

    - Monothérapie avec la lamotrigine OU en association SANS valproate et SANS inducteur de la glucuronisation de la lamotrigine (Cf. rubrique "Interactions")

    Cette posologie doit être utilisée avec d'autres médicaments qui n'inhibent ou n'induisent pas significativement la glucuronisation de la lamotrigine.

    . Semaines 1 + 2 : 25 mg/jour (une prise par jour).
    . Semaines 3 + 4 : 50 mg/jour (en 1 ou 2 prises par jour).
    . Semaine 5 : 100 mg/jour (en 1 ou 2 prises par jour).
    . Posologie cible de stabilisation (Semaine 6) (*) : 200 mg/jour - posologie cible habituelle pour une réponse optimale (en 1 ou 2 prises par jour).

    Des posologies dans un intervalle allant de 100 à 400 mg/jour ont été utilisées dans les essais cliniques.

    - Traitement en association AVEC le valproate (inhibiteur de la glucuronisation de la lamotrigine - cf. rubrique "Interactions")

    Cette posologie doit être utilisée avec le valproate sans tenir compte de tout autre traitement concomitant.

    . Semaines 1 + 2 : 12,5 mg/jour (donné par prise de 25 mg 1 jour sur 2).
    . Semaines 3 + 4 : 25 mg/jour (une prise par jour).
    . Semaine 5 : 50 mg/jour (en 1 ou 2 prises par jour).
    . Posologie cible de stabilisation (Semaine 6) (*) : 100 mg/jour - posologie cible habituelle pour une réponse optimale (une fois par jour ou en 2 prises).

    Une posologie maximale de 200 mg/jour peut être utilisée selon la réponse clinique.

    - Traitement en association SANS le valproate et AVEC inducteurs de la glucuronisation de la lamotrigine (cf. rubrique "Interactions")

    Cette posologie doit être utilisée sans le valproate mais avec : phénytoïne, carbamazépine, phénobarbital, primidone, rifampicine, lopinavir/ritonavir.

    . Semaines 1 + 2 : 50 mg/jour (une prise par jour).
    . Semaines 3 + 4 : 100 mg/jour (en 2 prises par jour).
    . Semaine 5 : 200 mg/jour (en 2 prises par jour).
    . Posologie cible de stabilisation (Semaine 6) (*) : 300 mg/jour (en 2 prises par jour) à la semaine 6, si nécessaire en augmentant jusqu'à la posologie cible habituelle de 400 mg/jour à la semaine 7, pour atteindre une réponse optimale.

    Chez les patients prenant des médicaments dont l'interaction pharmacocinétique avec la lamotrigine n'est pas connue actuellement (Cf. rubrique "Interactions"), la posologie recommandée de ce médicament en cas d'association au valproate doit être appliquée.

    (*) La posologie cible de stabilisation variera selon la réponse clinique.

    -> Données 2 : Adultes de 18 ans et plus - posologie totale quotidienne d'entretien de stabilisation suite à l'arrêt de médicaments associés dans le traitement des troubles bipolaires

    Une fois que la posologie quotidienne d'entretien de stabilisation est atteinte, les autres médicaments peuvent être arrêtés comme indiqué ci dessous.

    - Arrêt du valproate (inhibiteur de la glucuronisation de la lamotrigine - cf. rubrique "Interactions"), selon la posologie initiale de lamotrigine

    Lorsque le valproate est arrêté, doubler la posologie de stabilisation, sans dépasser une augmentation de 100 mg/ semaine.

    . Dose actuelle de stabilisation de la lamotrigine (avant l'arrêt) : 100 mg/jour
    Semaine 1 (démarrage avec arrêt) : 200 mg/jour
    Semaine 2, 3 et suivantes (*) : Maintenir cette posologie (200 mg/jour) (en 2 prises par jour)

    . Dose actuelle de stabilisation de la lamotrigine (avant l'arrêt) : 200 mg/jour
    Semaine 1 (démarrage avec arrêt) : 300 mg/jour
    Semaine 2 : 400 mg/jour
    Semaine 3 et suivantes (*) : Maintenir cette posologie (400 mg/jour)

    - Arrêt des inducteurs de la glucuronisation de la lamotrigine (Cf. rubrique "Interactions"), selon la posologie initiale de lamotrigine

    Cette posologie doit être utilisée à l'arrêt des médicaments suivants : phénytoïne, carbamazépine, phénobarbital, primidone, rifampicine, lopinavir/ritonavir.

    . Dose actuelle de stabilisation de la lamotrigine (avant l'arrêt) : 400 mg/jour
    Semaine 1 (démarrage avec arrêt) : 400 mg/jour
    Semaine 2 : 300 mg/jour
    Semaine 3 et suivantes (*) : 200 mg/jour

    . Dose actuelle de stabilisation de la lamotrigine (avant l'arrêt) : 300 mg/jour
    Semaine 1 (démarrage avec arrêt) : 300 mg/jour
    Semaine 2 : 225 mg/jour
    Semaine 3 et suivantes (*) : 150 mg/jour

    . Dose actuelle de stabilisation de la lamotrigine (avant l'arrêt) : 200 mg/jour
    Semaine 1 (démarrage avec arrêt) : 200 mg/jour
    Semaine 2 : 150 mg/jour
    Semaine 3 et suivantes (*) : 100 mg/jour

    - Arrêt des médicaments qui n'inhibent ou n'induisent PAS significativement la glucuronisation de la lamotrigine (cf. rubrique "Interactions")

    Cette posologie doit être utilisée lorsque d'autres médicaments qui n'inhibent ou n'induisent pas significativement la glucuronisation sont arrêtés.

    Maintenir la posologie cible atteinte durant l'escalade de dose (200 mg/ jour ; en 2 prises) (intervalle posologique 100 à 400 mg/jour).

    Chez les patients prenant des médicaments dont l'interaction pharmacocinétique avec la lamotrigine n'est pas connue actuellement (cf. rubrique "Interactions"), la posologie recommandée de ce médicament en cas d'association au valproate doit être appliquée.

    (*) Les posologies peuvent être augmentées jusqu'à 400 mg/jour si besoin.

    -> Données 3 : Adultes de 18 ans et plus - ajustement de posologie quotidienne de la lamotrigine suite à l'ajout de médicaments associés dans le traitement des troubles bipolaires

    Il n'y a aucune expérience clinique dans l'ajustement de posologie quotidienne de la lamotrigine suite à l'ajout d'autres médicaments dans le traitement des troubles bipolaires.

    Cependant, sur la base des études d'interactions avec d'autres médicaments, les recommandations suivantes peuvent être faites.

    - Ajout du valproate (inhibiteur de la glucuronisation de la lamotrigine - Cf. rubrique "Interactions"), selon la posologie initiale de lamotrigine

    Cette posologie doit être utilisée avec le valproate sans tenir compte de tout autre traitement concomitant.

    . Dose actuelle de stabilisation de la lamotrigine (avant l'ajout) : 200 mg/jour
    Semaine 1 (démarrage avec l'ajout) : 100 mg/jour
    Semaine 2, 3 et suivantes : Maintenir cette posologie (100 mg/jour)

    . Dose actuelle de stabilisation de la lamotrigine (avant l'ajout) : 300 mg/jour
    Semaine 1 (démarrage avec l'ajout) : 150 mg/jour
    Semaine 2, 3 et suivantes : Maintenir cette posologie (150 mg/jour)

    . Dose actuelle de stabilisation de la lamotrigine (avant l'ajout) : 400 mg/jour
    Semaine 1 (démarrage avec l'ajout) : 200 mg/jour
    Semaine 2, 3 et suivantes : Maintenir cette posologie (200 mg/jour)

    - Ajout d'inducteurs de la glucuronisation de la lamotrigine chez les patients NE prenant PAS de valproate (Cf. rubrique "Interactions"), selon la posologie initiale de lamotrigine

    Cette posologie doit être utilisée sans le valproate mais avec : phénytoïne, carbamazépine, phénobarbital, primidone, rifampicine, lopinavir/ritonavir.

    . Dose actuelle de stabilisation de la lamotrigine (avant l'ajout) : 200 mg/jour
    Semaine 1 (démarrage avec l'ajout) : 200 mg/jour
    Semaine 2 : 300 mg/jour
    Semaine 3 et suivantes : 400 mg/jour

    . Dose actuelle de stabilisation de la lamotrigine (avant l'ajout) : 150 mg/jour
    Semaine 1 (démarrage avec l'ajout) : 150 mg/jour
    Semaine 2 : 225 mg/jour
    Semaine 3 et suivantes : 300 mg/jour

    . Dose actuelle de stabilisation de la lamotrigine (avant l'ajout) : 100 mg/jour
    Semaine 1 (démarrage avec l'ajout) : 100 mg/jour
    Semaine 2 : 150 mg/jour
    Semaine 3 et suivantes : 200 mg/jour

    - Ajout des médicaments qui N'inhibent ou N'induisent PAS significativement la glucuronisation de la lamotrigine (cf. rubrique "Interactions")


    Cette posologie doit être utilisée lorsque d'autres médicaments qui n'inhibent ou n'induisent pas significativement la glucuronisation sont ajoutés.

    Maintenir la posologie cible atteinte durant l'escalade de dose (200 mg/jour; intervalle posologique 100 à 400 mg/jour)

    Chez les patients prenant des médicaments dont l'interaction pharmacocinétique avec la lamotrigine n'est pas connue actuellement (Cf. rubrique "Interactions"), la posologie recommandée en cas d'association au valproate doit être appliquée.

    -> Arrêt du traitement chez les patients atteints de troubles bipolaires

    Dans les essais cliniques, il n'y a eu aucune augmentation de l'incidence, de la sévérité ou du type d'effets indésirables suite à un arrêt brutal de la lamotrigine par comparaison avec le placebo. Par conséquent, les patients peuvent arrêter de prendre ce médicament sans étape préalable de réduction de la posologie.

    -> Enfants et adolescents de moins de 18 ans

    L'utilisation de ce médicament n'est pas recommandée chez les enfants de moins de 18 ans suite aux résultats d'une étude comportant une phase en ouvert puis une phase randomisée en double aveugle versus placebo qui n'a démontré aucune efficacité significative et a montré une augmentation des cas de tendances suicidaires (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Propriétés pharmacodynamiques").


    * Recommandations posologiques générales pour ce médicament chez les populations spéciales de patients

    - Sujets âgés (plus de 65 ans)

    Aucune adaptation posologique à partir du schéma recommandé n'est requise. La pharmacocinétique de la lamotrigine dans cette population ne diffère pas significativement de la population adulte non-âgée (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques").
    Référence(s) officielle(s)
    • Rectificatif AMM française 16/09/2022


    Utilisation/Manipulation/Elimination/Incompatibilités
    Recommandation(s)
     
    * Précautions particulières d'élimination et de manipulation

    Pas d'exigences particulières d'élimination.


    * Incompatibilités

    Sans objet.

    Mode d’administration
    Voie(s) d'administration
    • ORALE
    Modalité(s)
    • AVALER AVEC DE L'EAU
    • OU
    • DISSOUDRE DANS DE L'EAU
    • OU
    • CROQUER
    * Mode d'administration

    Utilisation par voie orale.

    Les comprimés dispersibles ou à croquer peuvent être croqués ou dissous dans un petit volume d'eau (assez pour recouvrir tout le comprimé) ou avalés en entier avec un peu d'eau.

    N'essayez pas d'administrer des quantités partielles de comprimés dispersibles ou à croquer.

    Si la dose calculée de lamotrigine ne peut être obtenue en utilisant des comprimés entiers, la dose doit être arrondie à l'unité inférieure du nombre de comprimé entier la plus proche.


    * Mode d'administration (Notice)

    Ce médicament peut être soit avalé en entier avec un peu d'eau, soit croqué, soit mélangé avec de l'eau pour obtenir un médicament liquide. Ne prenez jamais seulement une partie du liquide.

    - Pour croquer le comprimé

    Vous pouvez avoir besoin de boire un peu d'eau en même temps pour aider le comprimé à se dissoudre dans la bouche. Puis buvez encore un peu d'eau pour vous assurer que tout le médicament a été avalé.

    - Pour préparer un médicament liquide

    . Mettez le comprimé dans un verre avec au moins suffisamment d'eau pour recouvrir le comprimé entier.
    . Au choix mélangez pour dissoudre, ou attendez environ une minute, jusqu'à ce que le comprimé soit totalement dissout.
    . Buvez tout le liquide.
    . Ajoutez un peu plus d'eau dans le verre et buvez-la, pour vous assurer qu'il ne reste pas du médicament dans le verre.


    * Si vous oubliez de prendre une seule dose de ce médicament (Notice)

    Ne prenez pas de comprimés supplémentaires pour compenser les comprimés que vous avez oublié de prendre. Prenez seulement votre prochaine dose à l'heure habituelle.


    * Dans le cas où vous oubliez de prendre plusieurs doses de ce médicament (Notice)

    Demandez conseil à votre médecin sur comment recommencer à le prendre. Il est important pour vous de le faire.
    Référence(s) officielle(s)
    • Rectificatif AMM française 16/09/2022

    Contre indications
    - Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP)
    Terrain N° 1 HYPERSENSIBILITE
    • HYPERSENSIBILITE LAMOTRIGINE
    • HYPERSENSIBILITE A L'UN DES EXCIPIENTS
    Niveau(x)
    • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
    • Cf. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
    Référence(s) officielle(s)
    CIM 10
    • Allergie, sans précision T784
    • Effet indésirable d'un médicament, sans précision T887
    • Antécédents personnels d'allergie à d'autres médicaments et substances biologiques Z888
    • Effets indésirables des anti-épileptiques, autres et sans précision au cours de leur usage thérapeutique Y466
    • Effets indésirables des excipients pharmaceutiques au cours de leur usage thérapeutique Y574

    Terrain N° 2 ATTEINTE CUTANEE
    • ATTEINTE CUTANEE SEVERE
    • ATTEINTE CUTANEE SEVERE ATCD PERSONNEL
    Niveau(x)
    • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
    • RECHERCHER LA CAUSE
    • ARRETER LE TRAITEMENT
    • NE PAS REPRENDRE LE TRAITEMENT
    • Cf. MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
    Tous les patients (adultes et enfants) qui développent une éruption doivent être rapidement évalués et ce médicament doit être arrêté immédiatement à moins que l'éruption ne soit clairement pas liée à la lamotrigine. Il est recommandé de ne pas réintroduire ce médicament chez les patients l'ayant interrompu en raison d'une éruption associée à un traitement antérieur par la lamotrigine, à moins que le bénéfice potentiel ne dépasse clairement le risque. Si le patient a développé un SSJ, une NET ou un DRESS sous lamotrigine, le traitement avec de la lamotrigine ne devra jamais être repris chez ce patient.
    Référence(s) officielle(s)
    CIM 10
    • Affections de la peau et du tissu cellulaire souscutané liées à une irradiation L55-L59

    Terrain N° 3 DRESS SYNDROME
    Niveau(x)
    • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
    • ARRETER LE TRAITEMENT
    • NE PAS REPRENDRE LE TRAITEMENT
    • Cf. MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
    Tous les patients (adultes et enfants) qui développent une éruption doivent être rapidement évalués et ce médicament doit être arrêté immédiatement à moins que l'éruption ne soit clairement pas liée à la lamotrigine. Si le patient a développé un DRESS sous lamotrigine, le traitement avec de la lamotrigine ne devra jamais être repris chez ce patient.
    Référence(s) officielle(s)
    CIM 10
    • Effet indésirable d'un médicament, sans précision T887

    Terrain N° 4 ATTEINTE MENINGEE
    Niveau(x)
    • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
    • RECHERCHER LA CAUSE
    • ARRETER LE TRAITEMENT
    • NE PAS REPRENDRE LE TRAITEMENT
    • Cf. MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
    La méningite aseptique était réversible à l'arrêt du traitement dans la majorité des cas, mais était récurrente dans un certain nombre de cas lors d'une ré-exposition à la lamotrigine. La ré-exposition entrainait la réapparition rapide des symptômes qui étaient fréquemment plus sévères. La lamotrigine ne doit pas être réintroduite chez des patients l'ayant interrompue en raison d'une méningite aseptique due au traitement par la lamotrigine.
    Référence(s) officielle(s)
    CIM 10
    • Affection des méninges, non classée ailleurs G961

    Terrain N° 5 AUTRE TRAITEMENT EN COURS
    • TRT PAR MILLEPERTUIS
    Niveau(x)
    • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
    Cf thésaurus de l'ansm
    Référence(s) officielle(s)
    CIM 10
    • Non concerné .





    Commentaires du RCP
    Ce médicament est contre-indiqué en cas d'hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients.
    Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM française 16/09/2022




    Autres sources d'information
    Terrain N° 6 SYNDROME DE MALABSORPTION / INTOLERANCE DIGESTIVE
    • SYNDROME MALABSORPTION GLUCOSE/GALACTOSE
    • HYPERSENSIBILITE GLUCOSE (INTOLERANCE)
    • HYPERSENSIBILITE GALACTOSE (INTOLERANCE)
    Niveau(x)
    • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
    • TENIR COMPTE PRESENCE GLUCOSE
    • EXCIPIENT A EFFET NOTOIRE LISTE ANSM/EMA
    Ce médicament contient du glucose comme excipient.

    - Voie d'administration : Orale

    - Seuil : Zéro

    - Informations
    Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.

    - Commentaire :
    Proposition de RCP : Les patients présentant un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose
    (maladie héréditaire rare) ne doivent pas prendre ce médicament.

    Réf. : ansm/EMA liste EEN 06/02/2020
    CIM 10
    • Malabsorption intestinale K90
    • Anomalie du métabolisme des hydrates de carbone, sans précision E749
    • Anomalies du métabolisme du galactose E742
    • Anomalies du métabolisme du pyruvate et de la gluconéogenèse E744
    • Autres anomalies de l'absorption intestinale des hydrates de carbone E743
    • Autres anomalies précisées du métabolisme des hydrates de carbone E748
    • Autres réactions d'intolérance alimentaire, non classées ailleurs T781
    • Choc anaphylactique dû à une intolérance alimentaire T780
    • Effets indésirables des excipients pharmaceutiques au cours de leur usage thérapeutique Y574
    • Malabsorption due à une intolérance, non classée ailleurs K904

    Terrain N° 7 HYPERSENSIBILITE
    • HYPERSENSIBILITE GLUCOSE (INTOLERANCE)
    • HYPERSENSIBILITE GALACTOSE (INTOLERANCE)
    Niveau(x)
    • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
    • TENIR COMPTE PRESENCE GLUCOSE
    • EXCIPIENT A EFFET NOTOIRE LISTE ANSM/EMA
    Ce médicament contient du glucose comme excipient.

    - Voie d'administration : Orale

    - Seuil : Zéro

    - Informations
    Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.

    - Commentaire :
    Proposition de RCP : Les patients présentant un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose
    (maladie héréditaire rare) ne doivent pas prendre ce médicament.

    Réf. : ansm/EMA liste EEN 06/02/2020
    CIM 10
    • Allergie, sans précision T784
    • Effet indésirable d'un médicament, sans précision T887
    • Anomalie du métabolisme des hydrates de carbone, sans précision E749
    • Anomalies du métabolisme du galactose E742
    • Anomalies du métabolisme du pyruvate et de la gluconéogenèse E744
    • Autres anomalies de l'absorption intestinale des hydrates de carbone E743
    • Autres anomalies précisées du métabolisme des hydrates de carbone E748
    • Autres réactions d'intolérance alimentaire, non classées ailleurs T781
    • Choc anaphylactique dû à une intolérance alimentaire T780
    • Effets indésirables des excipients pharmaceutiques au cours de leur usage thérapeutique Y574
    • Malabsorption due à une intolérance, non classée ailleurs K904

    Terrain N° 8 PREMATURE
    Niveau(x)
    • UTILISATION DECONSEILLEE
    • TENIR COMPTE PRESENCE ALCOOL BENZYLIQUE
    • EXCIPIENT A EFFET NOTOIRE LISTE ANSM/EMA
    - Voie d'administration : orale, parentérale

    - Seuil : zéro

    - Informations
    L'alcool benzylique est associé à un risque d'effets secondaires graves y compris des problèmes respiratoires (appelés "syndrome de suffocation") chez les jeunes enfants.
    Ne pas utiliser chez le nouveau-né (jusqu'à 4 semaines) sauf recommandation contraire de votre médecin.
    - Commentaires
    L'administration intraveineuse d'alcool benzylique a été associée à des effets indésirables graves et à la mort chez les nouveau-nés ("syndrome de suffocation"). La quantité minimale d'alcool benzylique susceptible d'entraîner une toxicité n'est pas connue.
    L'avertissement à la rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi" du RCP doit être donné en cas d'utilisation chez le nouveau-né.


    - Voie d'administration : orale, parentérale

    - Seuil : zéro

    - Informations
    Ne pas utiliser pendant plus d'une semaine chez les jeunes enfants (moins de 3 ans), sauf avis contraire de votre médecin ou de votre pharmacien.
    - Commentaires
    Risque accru en raison de l'accumulation chez les jeunes enfants.


    ansm/EMA liste EEN 06/02/2020
    CIM 10
    • Immaturité extrême P072
    • Autres enfants nés avant terme P073

    Terrain N° 9 HYPERSENSIBILITE
    • HYPERSENSIBILITE ALCOOL BENZYLIQUE
    Niveau(x)
    • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
    • TENIR COMPTE PRESENCE ALCOOL BENZYLIQUE
    • EXCIPIENT A EFFET NOTOIRE LISTE ANSM/EMA
    Ce médicament contient de l'alcool benzylique comme excipient

    - Voie d'administration : toutes

    - Seuil : zéro

    - Informations
    Ce médicament contient x mg d'alcool benzylique par <dose><volume unitaire> <équivalent à x mg/<poids><volume>>.

    L'alcool benzylique peut provoquer des réactions allergiques
    CIM 10
    • Allergie, sans précision T784
    • Effet indésirable d'un médicament, sans précision T887
    • Antécédents personnels d'allergie à d'autres médicaments et substances biologiques Z888
    • Effets indésirables des médicaments antifongiques, anti-infectieux et anti-inflammatoires pour application locale, non classés ailleurs au cours de leur usage thérapeutique Y560

    Terrain N° 10 HYPERSENSIBILITE
    • HYPERSENSIBILITE PROPYLENEGLYCOL DERIVES
    • HYPERSENSIBILITE CROISEE
    Niveau(x)
    • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
    Ce médicament contient du propylène glycol, il est donc contre-indiqué en cas d'hypersensibilité à la classe des dérivés du propylène glycol.
    CIM 10
    • Allergie, sans précision T784
    • Effet indésirable d'un médicament, sans précision T887
    • Antécédents personnels d'allergie à d'autres médicaments et substances biologiques Z888

    Mises en garde et précautions d'emploi
    - Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP)
    Terrain N° 1 TERRAIN ALLERGIQUE
      Niveau(x)
      • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
      • UTILISER AVEC PRUDENCE
      • RISQUE DE REACTION CUTANEE
      • RISQUE DE FIEVRE
      • RISQUE D'ADENOPATHIE
      • RISQUE DE MENINGITE
      Référence(s) officielle(s)
      CIM 10
      • Érythème polymorphe L51
      • Érythème polymorphe bulleux L511
      • Épidermolyse nécrosante suraiguë [Lyell] L512
      • Érythème polymorphe, sans précision L519
      • Allergie, sans précision T784

      Terrain N° 2 ATTEINTE CUTANEE
      • ATTEINTE CUTANEE MODEREE
      • ATTEINTE CUTANEE LEGERE
      Niveau(x)
      • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
      • SUSPENDRE LE TRAITEMENT
      • SURVEILLANCE CLINIQUE
      • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
      • RISQUE DE LYMPHOHISTIOCYTOSE HEMOPHAGOCYTAIRE (LHH)
      • PREVENIR LE MALADE
      • RECHERCHER LA CAUSE DU SYMPTOME
      • ARRETER TRT EN CAS DE RISQUE AVERE
      Référence(s) officielle(s)
      CIM 10
      • Affections de la peau et du tissu cellulaire souscutané liées à une irradiation L55-L59

      Terrain N° 3 PHOTOSENSIBILITE
        Niveau(x)
        • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
        • ARRETER TRT EN CAS DE RISQUE AVERE
        • PREVENIR LE MALADE
        • EVITER EXPOSITION SOLAIRE OU RAYONS UV
        Référence(s) officielle(s)
        CIM 10
        • Autres modifications aiguës de la peau dues aux rayons ultraviolets L56

        Terrain N° 4 AUTRE TRAITEMENT EN COURS
        • TRT PAR VALPROATE SODIQUE
        • TRT PAR VALPROIQUE ACIDE
        Niveau(x)
        • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
        • RISQUE DE REACTION CUTANEE
        • RISQUE DE SYNDROME DE STEVENS JOHNSON (SSJ)
        • RISQUE DE SYNDROME DE LYELL (NET)
        • RISQUE DE DRESS SYNDROME
        • SURVEILLANCE CLINIQUE
        • ADAPTER PROGRESSIVEMENT LA POSOLOGIE
        Référence(s) officielle(s)
        CIM 10
        • Non concerné .

        Terrain N° 5 ATTEINTE MENINGEE
          Niveau(x)
          • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
          • ARRETER LE TRAITEMENT
          • RISQUE D'AGGRAVATION DES SYMPTOMES
          Référence(s) officielle(s)
          CIM 10
          • Affection des méninges, non classée ailleurs G961

          Terrain N° 6 TENDANCE SUICIDAIRE / SUICIDE
            Niveau(x)
            • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
            • SURVEILLANCE CLINIQUE
            • PREVENIR LE MEDECIN
            • RISQUE D'AGGRAVATION DES SYMPTOMES
            • ARRETER TRT EN CAS DE RISQUE AVERE
            Référence(s) officielle(s)
            CIM 10
            • Épisode dépressif sévère sans symptômes psychotiques F322
            • Épisode dépressif sévère avec symptômes psychotiques F323

            Terrain N° 7 AUTRE TRAITEMENT EN COURS
            • TRT PAR CONTRACEPTIF ORAL
            Niveau(x)
            • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
            • Cf. POSOLOGIE
            • Cf. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
            • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
            • SURVEILLANCE CLINIQUE
            Référence(s) officielle(s)
            CIM 10
            • Non concerné .

            Terrain N° 8 AUTRE TRAITEMENT EN COURS
            • TRT PAR ACIDE FOLIQUE
            Niveau(x)
            • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
            • Cf. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
            Référence(s) officielle(s)
            CIM 10
            • Non concerné .

            Terrain N° 9 INSUFFISANCE RENALE CHRONIQUE
            • INSUFFISANCE RENALE AU STADE TERMINAL
            Niveau(x)
            • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
            • RISQUE D'ACCUMULATION
            • UTILISER AVEC PRUDENCE
            Référence(s) officielle(s)
            CIM 10
            • Maladie rénale chronique N18

            Terrain N° 10 INSUFFISANCE HEPATIQUE
              Niveau(x)
              • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
              • Cf. POSOLOGIE
              • REDUIRE LA POSOLOGIE
              Les posologies initiales, d'augmentation et d'entretien doivent généralement être réduites d'approximativement 50 % chez les patients ayant une insuffisance hépatique modérée (Child-Pugh de grade B) et de 75 % chez les insuffisants hépatiques sévères (Child-Pugh de grade C).
              Référence(s) officielle(s)
              CIM 10
              • Insuffisance hépatique, non classée ailleurs K72

              Terrain N° 11 NOUVEAU-NE
                Niveau(x)
                • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                • UTILISATION NON RECOMMANDEE
                • PE/MG LIEE A UNE INDICATION
                • Cf. POSOLOGIE
                Les données concernant la tolérance et l'efficacité de la lamotrigine en association à un autre traitement dans les crises partielles des enfants âgés de 1 mois à 2 ans sont limitées. Il n'y a aucune donnée chez les enfants de moins d'un mois. Par conséquent, l'utilisation de ce médicment n'est pas recommandée chez les enfants de moins de 2 ans.
                Référence(s) officielle(s)
                CIM 10
                • Non concerné .

                Terrain N° 12 NOURRISSON
                • NOURRISSON DE MOINS DE 24 MOIS
                Niveau(x)
                • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                • UTILISATION NON RECOMMANDEE
                • PE/MG LIEE A UNE INDICATION
                • Cf. POSOLOGIE
                Les données concernant la tolérance et l'efficacité de la lamotrigine en association à un autre traitement dans les crises partielles des enfants âgés de 1 mois à 2 ans sont limitées. Il n'y a aucune donnée chez les enfants de moins d'un mois. Par conséquent, l'utilisation de ce médicment n'est pas recommandée chez les enfants de moins de 2 ans.
                Référence(s) officielle(s)
                CIM 10
                • Non concerné .

                Terrain N° 13 NOURRISSON
                • NOURRISSON DE PLUS DE 24 MOIS
                Niveau(x)
                • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                • UTILISATION NON RECOMMANDEE
                • PE/MG LIEE A UNE INDICATION
                • RISQUE SUICIDAIRE
                • Cf. POSOLOGIE
                Dans les troubles bipolaires
                L'utilisation de ce médicament n'est pas recommandée chez les enfants de moins de 18 ans suite aux résultats d'une étude comportant une phase en ouvert puis une phase randomisée en double aveugle versus placebo qui n'a démontré aucune efficacité significative et a montré une augmentation des cas de tendances suicidaires.
                Référence(s) officielle(s)
                CIM 10
                • Non concerné .

                Terrain N° 14 ENFANT
                  Niveau(x)
                  • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                  • UTILISATION NON RECOMMANDEE
                  • PE/MG LIEE A UNE INDICATION
                  • RISQUE SUICIDAIRE
                  • Cf. POSOLOGIE
                  Dans les troubles bipolaires
                  L'utilisation de ce médicament n'est pas recommandée chez les enfants de moins de 18 ans suite aux résultats d'une étude comportant une phase en ouvert puis une phase randomisée en double aveugle versus placebo qui n'a démontré aucune efficacité significative et a montré une augmentation des cas de tendances suicidaires.
                  Référence(s) officielle(s)
                  CIM 10
                  • Non concerné .

                  Terrain N° 15 ADULTE JEUNE (15-17 ANS)
                  • ADULTE JEUNE DE MOINS DE 18 ANS
                  Niveau(x)
                  • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                  • UTILISATION NON RECOMMANDEE
                  • PE/MG LIEE A UNE INDICATION
                  • RISQUE SUICIDAIRE
                  • Cf. POSOLOGIE
                  Dans les troubles bipolaires
                  L'utilisation de ce médicament n'est pas recommandée chez les enfants de moins de 18 ans suite aux résultats d'une étude comportant une phase en ouvert puis une phase randomisée en double aveugle versus placebo qui n'a démontré aucune efficacité significative et a montré une augmentation des cas de tendances suicidaires.
                  Référence(s) officielle(s)
                  CIM 10
                  • Non concerné .

                  Terrain N° 16 ATTEINTE MENINGEE
                    Niveau(x)
                    • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                    • RISQUE D'AGGRAVATION DES SYMPTOMES
                    Référence(s) officielle(s)
                    CIM 10
                    • Affection des méninges, non classée ailleurs G961

                    Terrain N° 17 GROUPE ETHNIQUE
                    • POPULATION ASIATIQUE
                    • POPULATION THAILANDAISE
                    • POPULATION CHINOISE HAN
                    Niveau(x)
                    • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                    • RISQUE DE SYNDROME DE STEVENS JOHNSON (SSJ)
                    • RISQUE DE SYNDROME DE LYELL (NET)
                    • UTILISER AVEC PRUDENCE
                    Référence(s) officielle(s)
                    CIM 10
                    • Non concerné .

                    Terrain N° 18 FIEVRE
                      Niveau(x)
                      • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                      • RISQUE DE SYNDROME D'ACTIVATION MACROPHAGIQUE
                      • RISQUE DE LYMPHOHISTIOCYTOSE HEMOPHAGOCYTAIRE (LHH)
                      • PREVENIR LE MALADE
                      • RECHERCHER LA CAUSE DU SYMPTOME
                      • ARRETER TRT EN CAS DE RISQUE AVERE
                      Référence(s) officielle(s)
                      CIM 10
                      • Fièvre d'origine autre et inconnue R50

                      Terrain N° 19 URTICAIRE
                        Niveau(x)
                        • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                        • RISQUE DE SYNDROME D'ACTIVATION MACROPHAGIQUE
                        • ARRETER TRT EN CAS DE RISQUE AVERE
                        Référence(s) officielle(s)
                        CIM 10
                        • Urticaire L50

                        Terrain N° 20 TROUBLE NEUROLOGIQUE
                          Niveau(x)
                          • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                          • RISQUE DE SYNDROME D'ACTIVATION MACROPHAGIQUE
                          • RISQUE DE LYMPHOHISTIOCYTOSE HEMOPHAGOCYTAIRE (LHH)
                          • PREVENIR LE MALADE
                          • RECHERCHER LA CAUSE DU SYMPTOME
                          • ARRETER TRT EN CAS DE RISQUE AVERE
                          Référence(s) officielle(s)
                          CIM 10
                          • Maladies du système nerveux 06

                          Terrain N° 21 HEPATOMEGALIE
                            Niveau(x)
                            • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                            • RISQUE DE SYNDROME D'ACTIVATION MACROPHAGIQUE
                            • RISQUE DE LYMPHOHISTIOCYTOSE HEMOPHAGOCYTAIRE (LHH)
                            • PREVENIR LE MALADE
                            • RECHERCHER LA CAUSE DU SYMPTOME
                            • ARRETER TRT EN CAS DE RISQUE AVERE
                            Référence(s) officielle(s)
                            CIM 10
                            • Hépatomégalie, non classée ailleurs R160

                            Terrain N° 22 SPLENOMEGALIE
                              Niveau(x)
                              • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                              • RISQUE DE SYNDROME D'ACTIVATION MACROPHAGIQUE
                              • RISQUE DE LYMPHOHISTIOCYTOSE HEMOPHAGOCYTAIRE (LHH)
                              • PREVENIR LE MALADE
                              • RECHERCHER LA CAUSE DU SYMPTOME
                              • ARRETER TRT EN CAS DE RISQUE AVERE
                              Référence(s) officielle(s)
                              CIM 10
                              • Splénomégalie congestive chronique D732
                              • Hépatomégalie et splénomégalie, non classées ailleurs R16
                              • Splénomégalie, non classée ailleurs R161
                              • Hépatomégalie avec splénomégalie, non classées ailleurs R162

                              Terrain N° 23 LYMPHADENOPATHIE
                                Niveau(x)
                                • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                • RISQUE DE SYNDROME D'ACTIVATION MACROPHAGIQUE
                                • RISQUE DE LYMPHOHISTIOCYTOSE HEMOPHAGOCYTAIRE (LHH)
                                • PREVENIR LE MALADE
                                • RECHERCHER LA CAUSE DU SYMPTOME
                                • ARRETER TRT EN CAS DE RISQUE AVERE
                                Référence(s) officielle(s)
                                CIM 10
                                • Adénopathies R59

                                Terrain N° 24 CYTOPENIE
                                  Niveau(x)
                                  • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                  • RISQUE DE SYNDROME D'ACTIVATION MACROPHAGIQUE
                                  • RISQUE DE LYMPHOHISTIOCYTOSE HEMOPHAGOCYTAIRE (LHH)
                                  • PREVENIR LE MALADE
                                  • RECHERCHER LA CAUSE DU SYMPTOME
                                  • ARRETER TRT EN CAS DE RISQUE AVERE
                                  Référence(s) officielle(s)
                                  CIM 10
                                  • Non attribuable ..

                                  Terrain N° 25 HYPERLIPIDEMIE
                                  • HYPERTRIGLYCERIDEMIE
                                  Niveau(x)
                                  • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                  • RISQUE DE SYNDROME D'ACTIVATION MACROPHAGIQUE
                                  • ARRETER TRT EN CAS DE RISQUE AVERE
                                  Référence(s) officielle(s)
                                  CIM 10
                                  • Anomalies du métabolisme des lipoprotéines et autres lipidémies E78
                                  • Autres hyperlipidémies E784
                                  • Hyperchylomicronémie E783
                                  • Hyperglycéridémie essentielle E781
                                  • Hyperlipidémie mixte E782

                                  Terrain N° 26 ATTEINTE HEPATIQUE
                                    Niveau(x)
                                    • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                    • RISQUE DE SYNDROME D'ACTIVATION MACROPHAGIQUE
                                    • RISQUE DE LYMPHOHISTIOCYTOSE HEMOPHAGOCYTAIRE (LHH)
                                    • PREVENIR LE MALADE
                                    • RECHERCHER LA CAUSE DU SYMPTOME
                                    • ARRETER TRT EN CAS DE RISQUE AVERE
                                    Référence(s) officielle(s)
                                    CIM 10
                                    • Maladies du foie K70-K77

                                    Terrain N° 27 TROUBLE DE LA COAGULATION
                                      Niveau(x)
                                      • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                      • RISQUE DE SYNDROME D'ACTIVATION MACROPHAGIQUE
                                      • RISQUE DE LYMPHOHISTIOCYTOSE HEMOPHAGOCYTAIRE (LHH)
                                      • PREVENIR LE MALADE
                                      • RECHERCHER LA CAUSE DU SYMPTOME
                                      • ARRETER TRT EN CAS DE RISQUE AVERE
                                      Référence(s) officielle(s)
                                      CIM 10
                                      • Anomalies de la coagulation, purpura et autres affections hémorragiques D65-D69

                                      Terrain N° 28 SURCHARGE MARTIALE
                                        Niveau(x)
                                        • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                        • RISQUE DE SYNDROME D'ACTIVATION MACROPHAGIQUE
                                        • RISQUE DE LYMPHOHISTIOCYTOSE HEMOPHAGOCYTAIRE (LHH)
                                        • PREVENIR LE MALADE
                                        • RECHERCHER LA CAUSE DU SYMPTOME
                                        • ARRETER TRT EN CAS DE RISQUE AVERE
                                        Référence(s) officielle(s)
                                        CIM 10
                                        • Intoxication par fer et ses composés T454

                                        Terrain N° 29 BRUGADA SYNDROME
                                          Niveau(x)
                                          • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                          • UTILISER AVEC PRUDENCE
                                          • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
                                          • BILAN CARDIOVASCULAIRE AVANT TRAITEMENT
                                          Référence(s) officielle(s)
                                          CIM 10
                                          • Autres arythmies cardiaques précisées I498

                                          Terrain N° 30 CARDIOPATHIE
                                            Niveau(x)
                                            • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                            • UTILISER AVEC PRUDENCE
                                            • SURVEILLANCE CLINIQUE
                                            • BILAN CARDIOVASCULAIRE AVANT TRAITEMENT
                                            Référence(s) officielle(s)
                                            CIM 10
                                            • Rhumatisme articulaire aigu I00-I02
                                            • Cardiopathies rhumatismales chroniques I05-I09
                                            • Maladies hypertensives I10-I15
                                            • Cardiopathies ischémiques I20-I25
                                            • Affections cardiopulmonaires et maladies de la circulation pulmonaire I26-I28
                                            • Autres formes de cardiopathies I30-I52

                                            Terrain N° 31 INSUFFISANCE CARDIAQUE
                                              Niveau(x)
                                              • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                              • UTILISER AVEC PRUDENCE
                                              • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
                                              • BILAN CARDIOVASCULAIRE AVANT TRAITEMENT
                                              Référence(s) officielle(s)
                                              CIM 10
                                              • Insuffisance cardiaque I50

                                              Terrain N° 32 CARDIOPATHIE ISCHEMIQUE
                                                Niveau(x)
                                                • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                                • UTILISER AVEC PRUDENCE
                                                • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
                                                • BILAN CARDIOVASCULAIRE AVANT TRAITEMENT
                                                Référence(s) officielle(s)
                                                CIM 10
                                                • Cardiopathies ischémiques I20-I25

                                                Terrain N° 33 BLOC CARDIAQUE
                                                  Niveau(x)
                                                  • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                                  • UTILISER AVEC PRUDENCE
                                                  • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
                                                  • BILAN CARDIOVASCULAIRE AVANT TRAITEMENT
                                                  Référence(s) officielle(s)
                                                  CIM 10
                                                  • Bloc de branche gauche et auriculoventriculaire I44
                                                  • Autres troubles de la conduction I45

                                                  Terrain N° 34 AUTRE TRAITEMENT EN COURS
                                                  • TRT PAR ANTIARYTHMIQUE CLASSE I
                                                  • TRT PAR ANESTHESIQUE GENERAL
                                                  • TRT PAR AUTRE ANTIEPILEPTIQUE
                                                  Niveau(x)
                                                  • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                                  • UTILISER AVEC PRUDENCE
                                                  • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
                                                  • BILAN CARDIOVASCULAIRE AVANT TRAITEMENT
                                                  Référence(s) officielle(s)
                                                  CIM 10
                                                  • Non concerné .

                                                  Terrain N° 35 QUEL QUE SOIT LE TERRAIN
                                                    Niveau(x)
                                                    • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                                    • PREVENIR LE MALADE
                                                    • RISQUE DE CIVD
                                                    • RISQUE DE REACTION CUTANEE
                                                    • RISQUE DE SYNDROME DE LYELL (NET)
                                                    • RISQUE DE SYNDROME DE STEVENS JOHNSON (SSJ)
                                                    • RISQUE DE DRESS SYNDROME
                                                    • RISQUE FATAL
                                                    • RISQUE DE REACTION ALLERGIQUE
                                                    • ADAPTER PROGRESSIVEMENT LA POSOLOGIE
                                                    • RISQUE DE MENINGITE
                                                    • RISQUE DE RHABDOMYOLYSE
                                                    • ARRETER TRT EN CAS DE RISQUE AVERE
                                                    • RISQUE SUICIDAIRE
                                                    • RISQUE DE PHENOMENE DE REBOND
                                                    • NE PAS INTERROMPRE BRUTALEMENT LE TRT
                                                    • DIMINUER PROGRESSIVEMENT LA POSOLOGIE
                                                    • RISQUE D'AGGRAVATION DE LA PATHOLOGIE
                                                    • SURVEILLANCE CLINIQUE
                                                    • RISQUE D'ARYTHMIE
                                                    • RISQUE DE SYNDROME D'ACTIVATION MACROPHAGIQUE
                                                    • RISQUE DE PHOTOSENSIBILISATION
                                                    • RISQUE DE LYMPHOHISTIOCYTOSE HEMOPHAGOCYTAIRE (LHH)
                                                    Référence(s) officielle(s)
                                                    CIM 10
                                                    • Non concerné .

                                                    Terrain N° 36 QUEL QUE SOIT LE TERRAIN
                                                      Niveau(x)
                                                      • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                                      • PRESENCE D'EXCIPIENT(S) A EFFET NOTOIRE
                                                      • TENIR COMPTE PRESENCE MALTOSE DEXTRINE
                                                      • TENIR COMPTE PRESENCE ALCOOL BENZYLIQUE
                                                      Référence(s) officielle(s)
                                                      • Rectificatif AMM française 16/09/2022
                                                      CIM 10
                                                      • Non concerné .





                                                      - Commentaires du RCP :
                                                      - Eruption cutanée

                                                      Des effets indésirables cutanés ont été signalés, ils sont généralement survenus dans les 8 premières semaines après l'instauration du traitement par la lamotrigine.

                                                      Si la majorité des éruptions sont bénignes et transitoires, des éruptions cutanées graves nécessitant une hospitalisation et un arrêt de la lamotrigine ont également été rapportées. Cela inclut des éruptions pouvant mettre en jeu le pronostic vital, comme le syndrome de Stevens-Johnson (SSJ), le syndrome de Lyell (nécrolyse épidermique toxique (NET)) et le syndrome d'hypersensibilité médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (syndrome DRESS) ; aussi appelé syndrome d'hypersensibilité médicamenteuse (SHS) (Cf. rubrique "Effets indésirables").

                                                      Chez les adultes recrutés dans les essais utilisant les recommandations posologiques actuelles de la lamotrigine, l'incidence des éruptions cutanées graves est environ 1 pour 500 patients épileptiques. Environ la moitié de ces cas a été rapportée comme étant des syndromes de Stevens-Johnson (1 pour 1000). Dans les essais cliniques chez les patients atteints de troubles bipolaires, l'incidence des éruptions cutanées graves est d'environ 1 pour 1000.

                                                      Ce risque d'éruptions cutanées graves est plus élevé chez l'enfant que chez l'adulte. Les données disponibles issues de nombreux essais cliniques suggèrent que l'incidence des éruptions ayant conduit à une hospitalisation chez des enfants soit de l'ordre de 1 pour 300 à 1 pour 100.

                                                      Chez les enfants, l'aspect initial d'une éruption cutanée peut faire penser à une infection, les médecins doivent envisager l'éventualité d'une réaction au traitement par la lamotrigine chez les enfants développant des symptômes d'éruptions cutanées et de fièvre durant les huit premières semaines de traitement.

                                                      De plus, le risque global d'éruptions semble être fortement lié à :
                                                      . des posologies initiales de lamotrigine élevées et dépassant le schéma d'escalade de dose recommandée du traitement par la lamotrigine (Cf. rubrique "Posologie et mode d'administration"),
                                                      . l'utilisation concomitante de valproate (Cf. rubrique "Posologie et mode d'administration").

                                                      Des précautions sont également exigées lors du traitement de patients ayant des antécédents d'allergie ou d'éruptions avec d'autres AEs étant donné que la fréquence d'éruptions cutanées non sévères après un traitement par la lamotrigine a été environ trois fois plus élevée chez ces patients que chez ceux n'ayant pas de tels antécédents.

                                                      Il a été observé que la présence de l'allèle HLA-B*1502 chez les sujets d'origine asiatique (principalement les Chinois Han et les Thaïlandais) est associée au risque de développer un SSJ/NET lors d'un traitement par la lamotrigine. Si l'on sait que ces patients sont positifs pour l'allèle HLA-B*1502, l'utilisation de la lamotrigine doit être envisagée avec précaution.

                                                      Tous les patients (adultes et enfants) qui développent une éruption doivent être rapidement évalués et Lamicstart doit être arrêté immédiatement à moins que l'éruption ne soit clairement pas liée à la lamotrigine. Il est recommandé de ne pas réintroduire ce médicament chez les patients l'ayant interrompu en raison d'une éruption associée à un traitement antérieur par la lamotrigine, à moins que le bénéfice potentiel ne dépasse clairement le risque. Si le patient a développé un SSJ, une NET ou un DRESS sous lamotrigine, le traitement avec de la lamotrigine ne devra jamais être repris chez ce patient.

                                                      L'éruption cutanée a également été rapportée dans le cadre d'un DRESS ; aussi connu sous le nom de syndrome d'hypersensibilité. Cette maladie est associée à un tableau variable de symptômes systémiques incluant fièvre, adénopathies, œdèmes de la face, anomalies hématologiques, hépatiques, rénales et méningite aseptique (Cf. rubrique "Effets indésirables"). Le syndrome d'expression clinique variable peut, rarement, conduire à une coagulation intra-vasculaire disséminée (CIVD) et à une défaillance multiviscérale.

                                                      Il est important de noter que des réactions précoces d'hypersensibilité (par exemple fièvre, adénopathies) peuvent être observées alors qu'une éruption cutanée n'est pas évidente. Si ces signes et symptômes surviennent le patient doit alors être immédiatement examiné et ce médicament interrompu si une autre étiologie ne peut être établie.

                                                      La méningite aseptique était réversible à l'arrêt du traitement dans la majorité des cas, mais était récurrente dans un certain nombre de cas lors d'une ré-exposition à la lamotrigine. La ré-exposition entrainait la réapparition rapide des symptômes qui étaient fréquemment plus sévères. La lamotrigine ne doit pas être réintroduite chez des patients l'ayant interrompue en raison d'une méningite aseptique due au traitement par la lamotrigine.

                                                      Des réactions de photosensibilité associées à l'utilisation de lamotrigine ont également été signalées (Cf. rubrique "Effets indésirables"). Dans plusieurs cas, la réaction s'est produite avec une dose élevée (400 mg ou plus), en cas d'augmentation de la dose ou d'une augmentation rapide du titrage. Si l'on soupçonne une photosensibilité associée à la lamotrigine chez un patient présentant des signes de photosensibilité (tels qu'un coup de soleil exagéré), il convient d'envisager l'arrêt du traitement. Si la poursuite du traitement par lamotrigine est jugée cliniquement justifiée, il convient de conseiller au patient d'éviter de s'exposer au soleil et à la lumière UV artificielle et de prendre des mesures de protection (par ex. utilisation de vêtements de protection et d'écrans solaires).

                                                      - Lymphohistiocytose hémophagocytaire (LHH)

                                                      Des cas de LHH ont été rapportés chez des patients traités par lamotrigine (voir rubrique 4.8). La LHH est caractérisée par des signes et des symptômes tels que de la fièvre, une éruption cutanée, des symptômes neurologiques, une hépatosplénomégalie, une lymphadénopathie, une cytopénie, une élévation du taux sérique de ferritine, une hypertriglycéridémie ainsi que des anomalies de la fonction hépatique et de la coagulation. Les symptômes surviennent généralement dans les 4 semaines suivant le début du traitement. La LHH peut menacer le pronostic vital.

                                                      Les patients doivent être informés des symptômes associés à la LHH et doivent consulter immédiatement un médecin s'ils présentent ces symptômes lors d'un traitement par lamotrigine.

                                                      Les signes et symptômes apparaissant chez les patients doivent être immédiatement évalués et le diagnostic d'une LHH doit être envisagé. Le traitement par lamotrigine doit être immédiatement interrompu à moins qu'une étiologie différente puisse être établie.

                                                      - Aggravation clinique et risque suicidaire

                                                      Des idées et comportement suicidaires ont été rapportés chez des patients traités par des AEs dans plusieurs indications. Une méta-analyse d'essais randomisées, contrôlés versus placebo portant sur des AEs a également montré une légère augmentation du risque d'idées et de comportements suicidaires. Les causes de ce risque ne sont pas connues et les données disponibles n'excluent pas la possibilité d'une augmentation de ce risque pour la lamotrigine.

                                                      Par conséquent les patients doivent être étroitement surveillés pour tout signe d'idées et de comportements suicidaires et un traitement approprié doit être envisagé. Il doit être recommandé aux patients (et à leur personnel soignant) de demander un avis médical en cas de survenue de signes d'idées et de comportements suicidaires.

                                                      Les patients atteints de troubles bipolaires peuvent avoir une aggravation de leurs symptômes dépressifs et/ou l'émergence d'idées ou comportements suicidaires qu'ils prennent ou non des médicaments pour les troubles bipolaires, y compris ce médicament. De ce fait, les patients sous lamotrigine pour des troubles bipolaires doivent être étroitement surveillés pour toute aggravation clinique (incluant le développement de nouveaux symptômes) et pour des idées et comportements suicidaires, particulièrement à l'instauration du traitement, ou lors de modifications posologiques.

                                                      Certains patients, tels que ceux ayant des antécédents d'idées ou de comportements suicidaires, les jeunes adultes, et ceux exprimant un degré significatif d'idées suicidaires avant le début du traitement, peuvent être plus à risque de pensées suicidaires ou de tentatives de suicide et doivent faire l'objet d'une surveillance attentive pendant le traitement.

                                                      Il faut envisager un changement du schéma posologique voire un éventuel arrêt du médicament, chez les patients ayant une aggravation clinique (incluant le développement de nouveaux symptômes) et/ou l'émergence d'idées/comportements suicidaires, particulièrement si ces symptômes sont sévères, surviennent brutalement ou ne faisaient pas partie des symptômes présentés par le patient.

                                                      - Contraceptifs hormonaux

                                                      . Effets des contraceptifs hormonaux sur l'efficacité de la lamotrigine
                                                      L'utilisation de l'association éthinylestradiol/lévonorgestrel (30 microgrammes/150 microgrammes) multiplie environ par 2 la clairance de la lamotrigine, entraînant une diminution des taux de lamotrigine (Cf. rubrique "Interactions"). Une diminution des taux de lamotrigine a été associée à une perte de contrôle des crises. Après titration, une augmentation de la posologie d'entretien de la lamotrigine (jusqu'à 2 fois la dose initiale) sera nécessaire dans la plupart des cas pour atteindre la réponse thérapeutique maximale.

                                                      Lors de l'arrêt d'un contraceptif hormonal, la clairance de la lamotrigine peut être réduite de moitié.

                                                      Des augmentations de taux de la lamotrigine peuvent être associées à des effets indésirables dose dépendants. Les patients doivent être suivis en conséquence.

                                                      Chez les femmes ne prenant pas encore d'inducteurs de la glucuronisation de la lamotrigine et prenant un contraceptif hormonal qui inclut une semaine de traitement inactif (par exemple "une semaine sans prise de pilule") des augmentations progressives et transitoires des taux de lamotrigine surviendront durant la semaine de traitement inactif (Cf. rubrique "Posologie et mode d'administration"). Ce type de variations des taux de lamotrigine peut être associé à des effets indésirables. Dans ce cas, il faut envisager, en première intention, l'utilisation d'une contraception n'incluant pas une semaine sans prise de pilule (par exemple, contraceptif hormonal continu ou méthodes non hormonales).

                                                      Les interactions entre la lamotrigine et d'autres contraceptifs oraux ou traitements hormonaux substitutifs n'ont pas été étudiées, bien qu'ils puissent affecter de la même façon les paramètres pharmacocinétiques de la lamotrigine.

                                                      . Effets de la lamotrigine sur l'efficacité des contraceptifs hormonaux
                                                      Une étude d'interaction chez 16 volontaires sains a montré une faible augmentation de la clairance du lévonorgestrel et des changements des taux de FSH et LH sériques (Cf. rubrique "Interactions") lorsque la lamotrigine était administrée de façon concomitante à un contraceptif hormonal (association éthinylestradiol/ lévonorgestrel). L'impact de ces changements sur l'activité ovulatoire ovarienne est inconnu. Cependant on ne peut exclure la possibilité que ces changements conduisent à une diminution de l'efficacité du contraceptif chez certaines patientes prenant des spécialités à base d'hormones avec un traitement par lamotrigine. Aussi les patientes doivent être informées de la nécessité de rapporter rapidement tout changement de leur cycle menstruel tel qu'un saignement imprévu.

                                                      - Dihydrofolate réductase

                                                      La lamotrigine est un faible inhibiteur de la dihydrofolate réductase et pourrait donc interférer avec le métabolisme des folates lors d'un traitement à long terme (Cf. rubrique "Grossesse et allaitement").

                                                      Toutefois, dans le cadre d'une utilisation prolongée, la lamotrigine n'a pas induit de changements significatifs de la concentration en hémoglobine, du volume globulaire moyen, ou des concentrations en folates du sérum ou des hématies pendant un an, ni de changements significatifs de la concentration en folates des hématies pendant 5 ans.

                                                      - Insuffisance rénale

                                                      Chez les insuffisants rénaux en stade terminal, des études en administration unique n'ont pas révélé de modifications significatives des concentrations plasmatiques en lamotrigine. Cependant une accumulation du métabolite glucuronoconjugué est à prévoir et des précautions d'emploi doivent donc être prises pour le traitement de ces patients.

                                                      - Patients prenant d'autres spécialités contenant de la lamotrigine

                                                      Ce médicament ne doit pas être administré aux patients déjà traités par toute autre préparation contenant de la lamotrigine sans consultation médicale.

                                                      ECG typique du syndrome de Brugada et autres anomalies du rythme cardiaque et de la conduction

                                                      Des anomalies arythmogènes du segment ST-T et un tracé d'ECG typique du syndrome de Brugada ont été rapportés chez des patients traités par lamotrigine. Sur la base de résultats in vitro, la lamotrigine pourrait potentiellement ralentir la conduction ventriculaire (élargissement du QRS) et induire une proarythmie à des concentrations thérapeutiques pertinentes chez les patients atteints de maladie cardiaque. La lamotrigine se comporte comme un agent antiarythmique faible de classe IB avec des risques potentiels associés d'événements cardiaques graves ou mortels. L'utilisation concomitante d'autres bloqueurs des canaux sodiques peut encore augmenter les risques (Cf. rubrique "Sécurité clinique"). Aux doses thérapeutiques allant jusqu'à 400 mg/jour, la lamotrigine n'a pas ralenti la conduction ventriculaire (élargissement du QRS) ni provoqué d'allongement de l'intervalle QT dans une étude approfondie sur l'intervalle QT menée chez des individus sains. L'utilisation de la lamotrigine doit être soigneusement évaluée chez les patients présentant une maladie cardiaque structurelle ou fonctionnelle cliniquement importante telle que le syndrome de Brugada ou d'autres canalopathies cardiaques, une insuffisance cardiaque, une cardiopathie ischémique, un bloc cardiaque ou des arythmies ventriculaires. Si la lamotrigine est cliniquement justifiée chez ces patients, la consultation d'un cardiologue doit être envisagée avant d'initier la lamotrigine.

                                                      - Excipients

                                                      Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c'est-à-dire qu'il est essentiellement ‘'sans sodium''.

                                                      - Développement chez les enfants

                                                      Il n'existe aucune donnée sur l'effet de la lamotrigine sur la croissance, la maturation sexuelle et les développements cognitifs, émotionnels et comportementaux des enfants.

                                                      - Précautions relatives à l'épilepsie

                                                      Comme avec d'autres AEs, l'arrêt brutal de ce médicament peut provoquer des crises par un effet rebond. La posologie de ce médicament doit être progressivement réduite sur une période de deux semaines, sauf s'il s'agit de problèmes de tolérance (par exemple éruption cutanée) nécessitant un arrêt brutal du traitement.

                                                      D'après des données issues de la littérature, des crises convulsives sévères incluant l'état de mal peuvent conduire à une rhabdomyolyse, une défaillance multiviscérale et une coagulation intra-vasculaire disséminée pouvant parfois conduire au décès. Des cas similaires sont survenus en association avec l'utilisation de lamotrigine.

                                                      Une aggravation clinique significative de la fréquence des crises peut être observée au lieu d'une amélioration de celle-ci. Chez les patients présentant plusieurs types de crise, le bénéfice observé sur le contrôle d'un type de crise doit être pondéré face à une aggravation d'un autre type de crise.

                                                      Les crises myocloniques peuvent être aggravées par la lamotrigine.

                                                      Les données suggèrent que les réponses au traitement lors d'une association à des inducteurs enzymatiques sont moindres comparées à une association à des médicaments anti-épileptiques non inducteurs enzymatiques. La cause en est mal connue.

                                                      Chez les enfants prenant de la lamotrigine pour le traitement d'absences typiques, l'efficacité peut ne pas se maintenir chez tous les patients.

                                                      - Précautions relatives aux troubles bipolaires

                                                      . Enfants et adolescents de moins de 18 ans
                                                      Le traitement par anti-dépresseurs est associé à une augmentation des idées et comportements suicidaires chez les enfants et les adolescents atteints de troubles dépressifs majeurs et d'autres troubles psychiatriques.
                                                      Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM française 16/09/2022




                                                      Autres sources d'information
                                                      Terrain N° 37 EPILEPSIE
                                                      • EPILEPSIE ANTECEDENT PERSONNEL
                                                      Niveau(x)
                                                      • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                                      • TENIR COMPTE PRESENCE TERPENE
                                                      • ABAISSEMENT SEUIL EPILEPTOGENE
                                                      • UTILISER AVEC PRUDENCE
                                                      • LIE A EXCIPIENT
                                                      Ce médicament contient des dérivés terpéniques, comme excipient, qui peuvent abaisser le seuil épileptogène.

                                                      ThériaqueMed
                                                      CIM 10
                                                      • Épilepsie G40
                                                      • Antécédents personnels de maladies du système nerveux et des organes des sens Z866

                                                      Terrain N° 38 ENFANT
                                                        Niveau(x)
                                                        • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                                        • TENIR COMPTE PRESENCE TERPENE
                                                        • RISQUE DE NEUROTOXICITE
                                                        • ABAISSEMENT SEUIL EPILEPTOGENE
                                                        • RESPECTER LA POSOLOGIE
                                                        • LIE A EXCIPIENT
                                                        Ce médicament contient des dérivés terpéniques, comme excipient, qui peuvent abaisser le seuil épileptogène.

                                                        En raison de la présence de dérivés terpéniques dans la composition et en cas de non respect des doses préconisées, un risque de convulsion existe chez l'enfant et le nourrisson.

                                                        Pour ces raisons entre autres, certains de ces médicaments contenant des dérivés terpéniques peuvent être réservés à l'adulte.

                                                        ThériaqueMed
                                                        CIM 10
                                                        • Non concerné .

                                                        Terrain N° 39 NOURRISSON
                                                          Niveau(x)
                                                          • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                                          • TENIR COMPTE PRESENCE TERPENE
                                                          • RISQUE DE NEUROTOXICITE
                                                          • ABAISSEMENT SEUIL EPILEPTOGENE
                                                          • RESPECTER LA POSOLOGIE
                                                          • LIE A EXCIPIENT
                                                          Ce médicament contient des dérivés terpéniques, comme excipient, qui peuvent abaisser le seuil épileptogène.

                                                          En raison de la présence de dérivés terpéniques dans la composition et en cas de non respect des doses préconisées, un risque de convulsion existe chez l'enfant et le nourrisson.

                                                          Pour ces raisons entre autres, certains de ces médicaments contenant des dérivés terpéniques peuvent être réservés à l'adulte.

                                                          ThériaqueMed
                                                          CIM 10
                                                          • Non concerné .

                                                          Terrain N° 40 NOUVEAU-NE
                                                            Niveau(x)
                                                            • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                                            • TENIR COMPTE PRESENCE TERPENE
                                                            • RISQUE DE NEUROTOXICITE
                                                            • ABAISSEMENT SEUIL EPILEPTOGENE
                                                            • RESPECTER LA POSOLOGIE
                                                            • LIE A EXCIPIENT
                                                            Ce médicament contient des dérivés terpéniques, comme excipient, qui peuvent abaisser le seuil épileptogène.

                                                            En raison de la présence de dérivés terpéniques dans la composition et en cas de non respect des doses préconisées, un risque de convulsion existe chez l'enfant et le nourrisson.

                                                            Pour ces raisons entre autres, certains de ces médicaments contenant des dérivés terpéniques peuvent être réservés à l'adulte.

                                                            ThériaqueMed
                                                            CIM 10
                                                            • Non concerné .

                                                            Terrain N° 41 ALLAITEMENT
                                                              Niveau(x)
                                                              • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                                              • TENIR COMPTE PRESENCE TERPENE
                                                              • PAS D'ETUDE DANS L'ESPECE HUMAINE
                                                              • RISQUE DE NEUROTOXICITE
                                                              • UTILISATION A EVITER
                                                              • Cf. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
                                                              • LIE A EXCIPIENT
                                                              Ce médicament contient des dérivés terpéniques comme excipient.

                                                              En cas d'allaitement, il est préférable de ne pas utiliser ce médicament du fait de l'absence de donnée cinétique sur le passage des dérivés terpéniques dans le lait et de leur toxicité neurologique potentielle chez le nourrisson.

                                                              ThériaqueMed
                                                              CIM 10
                                                              • Soins et examens de l'allaitement maternel Z391

                                                              Terrain N° 42 GROSSESSE
                                                                Niveau(x)
                                                                • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                                                • TENIR COMPTE PRESENCE ALCOOL BENZYLIQUE
                                                                • EXCIPIENT A EFFET NOTOIRE LISTE ANSM/EMA
                                                                • RISQUE D'ACIDOSE METABOLIQUE
                                                                Ce médicament contient de l'alcool benzylique comme excipient

                                                                - Voie d'administration : orale, parentérale

                                                                - Seuil : zéro

                                                                - Informations
                                                                Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien si vous êtes enceinte ou si vous allaitez. De grandes quantités d'alcool benzylique peuvent s'accumuler dans votre corps et entraîner des effets secondaires (appelés "acidose métabolique").


                                                                ansm/EMA liste EEN 06/02/2020
                                                                CIM 10
                                                                • Grossesse confirmée Z321

                                                                Terrain N° 43 ALLAITEMENT
                                                                  Niveau(x)
                                                                  • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                                                  • TENIR COMPTE PRESENCE ALCOOL BENZYLIQUE
                                                                  • EXCIPIENT A EFFET NOTOIRE LISTE ANSM/EMA
                                                                  • RISQUE D'ACIDOSE METABOLIQUE
                                                                  Ce médicament contient de l'alcool benzylique comme excipient

                                                                  - Voie d'administration : orale, parentérale

                                                                  - Seuil : zéro

                                                                  - Informations
                                                                  Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien si vous êtes enceinte ou si vous allaitez. De grandes quantités d'alcool benzylique peuvent s'accumuler dans votre corps et entraîner des effets secondaires (appelés "acidose métabolique").


                                                                  ansm/EMA liste EEN 06/02/2020
                                                                  CIM 10
                                                                  • Soins et examens de l'allaitement maternel Z391

                                                                  Terrain N° 44 INSUFFISANCE HEPATIQUE
                                                                    Niveau(x)
                                                                    • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                                                    • TENIR COMPTE PRESENCE ALCOOL BENZYLIQUE
                                                                    • EXCIPIENT A EFFET NOTOIRE LISTE ANSM/EMA
                                                                    • RISQUE D'ACIDOSE METABOLIQUE
                                                                    Ce médicament contient de l'alcool benzylique comme excipient

                                                                    - Voie d'administration : orale, parentérale

                                                                    - Seuil : zéro

                                                                    - Informations
                                                                    Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien si vous souffrez d'une maladie du foie ou du rein. De grandes quantités d'alcool benzylique peuvent s'accumuler dans votre corps et entraîner des effets secondaires (appelés "acidose métabolique").
                                                                    - Commentaires
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                                                                    ansm/EMA liste EEN 06/02/2020
                                                                    CIM 10
                                                                    • Insuffisance hépatique, non classée ailleurs K72

                                                                    Terrain N° 45 ATTEINTE HEPATIQUE
                                                                      Niveau(x)
                                                                      • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                                                      • RISQUE D'ACIDOSE METABOLIQUE
                                                                      • EXCIPIENT A EFFET NOTOIRE LISTE ANSM/EMA
                                                                      Ce médicament contient de l'alcool benzylique comme excipient

                                                                      - Voie d'administration : orale, parentérale

                                                                      - Seuil : zéro

                                                                      - Informations
                                                                      Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien si vous souffrez d'une maladie du foie ou du rein. De grandes quantités d'alcool benzylique peuvent s'accumuler dans votre corps et entraîner des effets secondaires (appelés "acidose métabolique").
                                                                      - Commentaires
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                                                                      ansm/EMA liste EEN 06/02/2020
                                                                      CIM 10
                                                                      • Maladies du foie K70-K77

                                                                      Terrain N° 46 INSUFFISANCE RENALE CHRONIQUE
                                                                        Niveau(x)
                                                                        • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                                                        • TENIR COMPTE PRESENCE ALCOOL BENZYLIQUE
                                                                        • EXCIPIENT A EFFET NOTOIRE LISTE ANSM/EMA
                                                                        • RISQUE D'ACIDOSE METABOLIQUE
                                                                        Ce médicament contient de l'alcool benzylique comme excipient

                                                                        - Voie d'administration : orale, parentérale

                                                                        - Seuil : zéro

                                                                        - Informations
                                                                        Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien si vous souffrez d'une maladie du foie ou du rein. De grandes quantités d'alcool benzylique peuvent s'accumuler dans votre corps et entraîner des effets secondaires (appelés "acidose métabolique").
                                                                        - Commentaires
                                                                        Les volumes élevés doivent être utilisés avec prudence et en cas de nécessité uniquement, en particulier chez les personnes atteintes d'insuffisance hépatique ou rénale en raison du risque d'accumulation et de toxicité (acidose métabolique).



                                                                        ansm/EMA liste EEN 06/02/2020
                                                                        CIM 10
                                                                        • Maladie rénale chronique N18

                                                                        Terrain N° 47 ATTEINTE RENALE
                                                                          Niveau(x)
                                                                          • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                                                          • TENIR COMPTE PRESENCE ALCOOL BENZYLIQUE
                                                                          • EXCIPIENT A EFFET NOTOIRE LISTE ANSM/EMA
                                                                          • RISQUE D'ACIDOSE METABOLIQUE
                                                                          Ce médicament contient de l'alcool benzylique comme excipient

                                                                          - Voie d'administration : orale, parentérale

                                                                          - Seuil : zéro

                                                                          - Informations
                                                                          Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien si vous souffrez d'une maladie du foie ou du rein. De grandes quantités d'alcool benzylique peuvent s'accumuler dans votre corps et entraîner des effets secondaires (appelés "acidose métabolique").
                                                                          - Commentaires
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                                                                          ansm/EMA liste EEN 06/02/2020
                                                                          CIM 10
                                                                          • Glomérulopathies N00-N08
                                                                          • Maladies rénales tubulo-interstitielles N10-N16
                                                                          • Insuffisance rénale N17-N19
                                                                          • Lithiases urinaires N20-N23
                                                                          • Autres affections du rein et de l'uretère N25-N29
                                                                          • Autres maladies de l'appareil urinaire N30-N39

                                                                          Terrain N° 48 NOUVEAU-NE
                                                                            Niveau(x)
                                                                            • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                                                            • TENIR COMPTE PRESENCE ALCOOL BENZYLIQUE
                                                                            • EXCIPIENT A EFFET NOTOIRE LISTE ANSM/EMA
                                                                            - Voie d'administration : orale, parentérale

                                                                            - Seuil : zéro

                                                                            - Informations
                                                                            L'alcool benzylique est associé à un risque d'effets secondaires graves y compris des problèmes respiratoires (appelés "syndrome de suffocation") chez les jeunes enfants.
                                                                            Ne pas utiliser chez le nouveau-né (jusqu'à 4 semaines) sauf recommandation contraire de votre médecin.
                                                                            - Commentaires
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                                                                            L'avertissement à la rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi" du RCP doit être donné en cas d'utilisation chez le nouveau-né.


                                                                            - Voie d'administration : orale, parentérale

                                                                            - Seuil : zéro

                                                                            - Informations
                                                                            Ne pas utiliser pendant plus d'une semaine chez les jeunes enfants (moins de 3 ans), sauf avis contraire de votre médecin ou de votre pharmacien.
                                                                            - Commentaires
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                                                                            - Voie d'administration : orale, parentérale

                                                                            - Seuil : zéro

                                                                            - Informations
                                                                            Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien si vous êtes enceinte ou si vous allaitez. De grandes quantités d'alcool benzylique peuvent s'accumuler dans votre corps et entraîner des effets secondaires (appelés "acidose métabolique").


                                                                            - Voie d'administration : orale, parentérale

                                                                            - Seuil : zéro

                                                                            - Informations
                                                                            Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien si vous souffrez d'une maladie du foie ou du rein. De grandes quantités d'alcool benzylique peuvent s'accumuler dans votre corps et entraîner des effets secondaires (appelés "acidose métabolique").
                                                                            - Commentaires
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                                                                            ansm/EMA liste EEN 06/02/2020
                                                                            CIM 10
                                                                            • Non concerné .

                                                                            Terrain N° 49 ENFANT
                                                                            • ENFANT DE MOINS DE 3 ANS
                                                                            Niveau(x)
                                                                            • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                                                            • TENIR COMPTE PRESENCE ALCOOL BENZYLIQUE
                                                                            • EXCIPIENT A EFFET NOTOIRE LISTE ANSM/EMA
                                                                            • RISQUE D'ACCUMULATION
                                                                            • RISQUE DE MAJORATION DE TOXICITE
                                                                            - Voie d'administration : orale, parentérale

                                                                            - Seuil : zéro

                                                                            - Informations
                                                                            L'alcool benzylique est associé à un risque d'effets secondaires graves y compris des problèmes respiratoires (appelés "syndrome de suffocation") chez les jeunes enfants.
                                                                            Ne pas utiliser chez le nouveau-né (jusqu'à 4 semaines) sauf recommandation contraire de votre médecin.
                                                                            - Commentaires
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                                                                            L'avertissement à la rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi" du RCP doit être donné en cas d'utilisation chez le nouveau-né.


                                                                            - Voie d'administration : orale, parentérale

                                                                            - Seuil : zéro

                                                                            - Informations
                                                                            Ne pas utiliser pendant plus d'une semaine chez les jeunes enfants (moins de 3 ans), sauf avis contraire de votre médecin ou de votre pharmacien.
                                                                            - Commentaires
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                                                                            - Voie d'administration : orale, parentérale

                                                                            - Seuil : zéro

                                                                            - Informations
                                                                            Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien si vous êtes enceinte ou si vous allaitez. De grandes quantités d'alcool benzylique peuvent s'accumuler dans votre corps et entraîner des effets secondaires (appelés "acidose métabolique").


                                                                            - Voie d'administration : orale, parentérale

                                                                            - Seuil : zéro

                                                                            - Informations
                                                                            Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien si vous souffrez d'une maladie du foie ou du rein. De grandes quantités d'alcool benzylique peuvent s'accumuler dans votre corps et entraîner des effets secondaires (appelés "acidose métabolique").
                                                                            - Commentaires
                                                                            Les volumes élevés doivent être utilisés avec prudence et en cas de nécessité uniquement, en particulier chez les personnes atteintes d'insuffisance hépatique ou rénale en raison du risque d'accumulation et de toxicité (acidose métabolique).


                                                                            ansm/EMA liste EEN 06/02/2020
                                                                            CIM 10
                                                                            • Non concerné .

                                                                            Terrain N° 50 EPILEPSIE
                                                                              Niveau(x)
                                                                              • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                                                              • ABAISSEMENT SEUIL EPILEPTOGENE
                                                                              • TENIR COMPTE PRESENCE TERPENE
                                                                              • UTILISER AVEC PRUDENCE
                                                                              • LIE A EXCIPIENT
                                                                              Ce médicament contient des dérivés terpéniques, comme excipient, qui peuvent abaisser le seuil épileptogène.

                                                                              ThériaqueMed
                                                                              CIM 10
                                                                              • Épilepsie G40

                                                                              Terrain N° 51 EXPOSITION A UNE TEMPERATURE EXTREME
                                                                                Niveau(x)
                                                                                • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                                                                • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
                                                                                • PREVENIR LE MALADE
                                                                                • BON USAGE DES MEDICAMENTS EN CAS DE VAGUE DE CHALEUR ANSM 29/06/2009
                                                                                Référence(s) officielle(s)
                                                                                CIM 10
                                                                                • Effets de la chaleur et de la lumière T67
                                                                                • Exposition à une chaleur artificielle excessive W92

                                                                                Non contre-indications
                                                                                Terrain N° 1
                                                                                • PORPHYRIE HEPATIQUE
                                                                                • PORPHYRIE HEPATIQUE MALADIE
                                                                                Niveau(x)
                                                                                • NON CONTRE-INDICATION
                                                                                • INFO DU CENTRE FRANCAIS DES PORPHYRIES
                                                                                • SITE WEB HTTP://www.porphyrie.net
                                                                                La prise de certains médicaments peut déclencher une crise de porphyrie aigüe ou une éruption cutanée de bulles. Chez les porteurs de porphyries aigüe ou cutanée, la maladie demeure quiescente la plupart du temps. Les symptômes ne se manifestent généralement que lorsque plusieurs facteurs interagissent pour abaisser le seuil d'activation. L'âge, le sexe, de même que l'activité enzymatique résiduelle, déterminent la sensibilité aux agents qui peuvent précipiter la survenue des signes cliniques.

                                                                                La vulnérabilité du patient à l'action des agents porphyrinogènes augmente si certains facteurs entrent en jeu, notamment un équilibre calorique négatif, une infection en cours, un stress physique ou psychologique, la consommation d'alcool, l'exposition à un solvant organique ou un traitement avec un médicament ou des hormones sexuelles potentiellement porphyrinogènes.

                                                                                Chez les femmes, la sensibilité augmente également durant les périodes de bouleversement hormonal, par exemple durant la période prémenstruelle, au cours du premier mois de grossesse et dans la période précédant ou suivant l'accouchement.

                                                                                Les médicaments sont classés en trois catégories distinctes selon leur compatibilité avec les porphyries : ils sont autorisés, interdits ou non-classés.

                                                                                Cette classification constitue une forme de conseil qui repose sur une évaluation précise de l'expérience clinique internationale, des cas cliniques publiés, de la liste des médicaments publiée antérieurement et des considérations théoriques. Cependant, la qualité des comptes-rendus de patients utilisés dans ces évaluations est souvent insatisfaisante. Les évidences cliniques disponibles pour la plupart des évaluations sont également insuffisantes. De plus, les modèles théoriques sur les mécanismes d'actions des médicaments utilisées dans les porphyries sont encore incomplets.

                                                                                Le médicament de première intention pour un porteur de porphyrie hépatique aigüe est toujours celui classé comme autorisé.

                                                                                En cas de doute, contactez le Centre Français des Porphyries.
                                                                                CIM10
                                                                                • Autres porphyries E802
                                                                                • Anomalies du métabolisme de la porphyrine et de la bilirubine E80

                                                                                Terrain N° 2
                                                                                • PORPHYRIE CUTANEE
                                                                                Niveau(x)
                                                                                • NON CONTRE-INDICATION
                                                                                • INFO DU CENTRE FRANCAIS DES PORPHYRIES
                                                                                • SITE WEB HTTP://www.porphyrie.net
                                                                                La prise de certains médicaments peut déclencher une crise de porphyrie aigüe ou une éruption cutanée de bulles. Chez les porteurs de porphyries aigüe ou cutanée, la maladie demeure quiescente la plupart du temps. Les symptômes ne se manifestent généralement que lorsque plusieurs facteurs interagissent pour abaisser le seuil d'activation. L'âge, le sexe, de même que l'activité enzymatique résiduelle, déterminent la sensibilité aux agents qui peuvent précipiter la survenue des signes cliniques.

                                                                                La vulnérabilité du patient à l'action des agents porphyrinogènes augmente si certains facteurs entrent en jeu, notamment un équilibre calorique négatif, une infection en cours, un stress physique ou psychologique, la consommation d'alcool, l'exposition à un solvant organique ou un traitement avec un médicament ou des hormones sexuelles potentiellement porphyrinogènes.

                                                                                Chez les femmes, la sensibilité augmente également durant les périodes de bouleversement hormonal, par exemple durant la période prémenstruelle, au cours du premier mois de grossesse et dans la période précédant ou suivant l'accouchement.

                                                                                Les médicaments sont classés en trois catégories distinctes selon leur compatibilité avec les porphyries : ils sont autorisés, interdits ou non-classés.

                                                                                Cette classification constitue une forme de conseil qui repose sur une évaluation précise de l'expérience clinique internationale, des cas cliniques publiés, de la liste des médicaments publiée antérieurement et des considérations théoriques. Cependant, la qualité des comptes-rendus de patients utilisés dans ces évaluations est souvent insatisfaisante. Les évidences cliniques disponibles pour la plupart des évaluations sont également insuffisantes. De plus, les modèles théoriques sur les mécanismes d'actions des médicaments utilisées dans les porphyries sont encore incomplets.

                                                                                Le médicament de première intention pour un porteur de porphyrie hépatique aigüe est toujours celui classé comme autorisé.

                                                                                En cas de doute, contactez le Centre Français des Porphyries.
                                                                                CIM10
                                                                                • Porphyrie cutanée tardive E801
                                                                                Interactions médicamenteuses
                                                                                Les études d'interaction n'ont été réalisées que chez l'adulte.

                                                                                Les Uridines 5'-diphospho (UDP)- glucuronyltransférases (UGT) ont été identifiées comme les enzymes responsables du métabolisme de la lamotrigine. Les médicaments qui induisent ou inhibent la glucuronisation peuvent, par conséquent, affecter la clairance apparente de la lamotrigine. Des inducteurs puissants ou modérés des enzymes du cytochrome P450 3A4 (CYP3A4), qui sont également connus pour induire les UGT, peuvent également renforcer le métabolisme de la lamotrigine. Il n'existe aucune preuve que la lamotrigine provoque une induction ou une inhibition cliniquement significative des enzymes du cytochrome P450. La lamotrigine peut induire son propre métabolisme mais l'effet est modeste et il est peu probable qu'il y ait des conséquences cliniquement significatives.

                                                                                Les médicaments dont il a été démontré qu'ils ont un impact cliniquement pertinent sur la concentration de la lamotrigine sont décrits ci-dessous. Les recommandations posologiques spécifiques à ces médicaments sont fournies à la rubrique "Posologie et mode d'administration". De plus, ce tableau liste les médicaments qui ont montré avoir peu ou pas d'effets sur la concentration de lamotrigine. L'administration simultanée de ces médicaments ne devrait généralement pas avoir d'incidence clinique. Cependant, une attention particulière doit être prise pour les patients dont l'épilepsie est particulièrement sensible aux fluctuations des concentrations de lamotrigine.

                                                                                -> Effets d'autres médicaments sur la glucuronisation de la lamotrigine

                                                                                - Médicaments qui augmentent la concentration de la lamotrigine
                                                                                . Valproate

                                                                                Médicaments qui diminuent la concentration de la lamotrigine
                                                                                . Atazanavir/ritonavir(*)
                                                                                . Carbamazépine
                                                                                . Association éthinylestradiol/lévonorgestrel(*)
                                                                                . Lopinavir/ritonavir
                                                                                . Phénobarbital
                                                                                . Phénytoïne
                                                                                . Primidone
                                                                                . Rifampicine

                                                                                Médicaments qui ont peu ou pas d'effet sur la concentration de la lamotrigine
                                                                                . Aripiprazole
                                                                                . Buproprion
                                                                                . Felbamate
                                                                                . Gabapentine
                                                                                . Lacosamide
                                                                                . Lévétiracétam
                                                                                . Lithium
                                                                                . Olanzapine
                                                                                . Oxcarbazépine
                                                                                . Paracétamol
                                                                                . Pérempanel
                                                                                . Prégabaline
                                                                                . Topiramate
                                                                                . Zonisamide

                                                                                (*) Pour le schéma posologique (Cf. rubrique "Posologie et mode d'administration") et pour les femmes prenant des contraceptifs hormonaux, voir également Contraceptifs hormonaux dans la rubrique "Mises en garde spéciales et précautions d'emploi"

                                                                                - Interactions impliquant les anti-épileptiques

                                                                                Le valproate, qui inhibe la glucuronisation de la lamotrigine, réduit le métabolisme de la lamotrigine et augmente la demi-vie de la lamotrigine d'approximativement 2 fois. Chez les patients recevant un traitement concomitant avec le valproate, le schéma posologique approprié doit être appliqué (Cf. rubrique "Posologie et mode d'administration").

                                                                                Certains AEs (tels que la phénytoïne, la carbamazépine, le phénobarbital et la primidone) qui induisent les enzymes du cytochrome P450 induisent également les UGT et donc renforcent le métabolisme de la lamotrigine. Chez les patients recevant un traitement concomitant avec la phénytoïne, la carbamazépine, le phénobarbital ou la primidone, le schéma posologique approprié doit être appliqué (Cf. rubrique "Posologie et mode d'administration").

                                                                                Des évènements affectant le système nerveux central ont été rapportés incluant sensations vertigineuses, ataxie, diplopie, vision floue et nausée suite à l'introduction de la lamotrigine chez des patients prenant de la carbamazépine. Ces évènements se résolvent habituellement quand la dose de carbamazépine est réduite. Un effet similaire a été observé pendant une étude sur la lamotrigine et l'oxcarbazépine chez des volontaires sains adultes, mais la réduction de doses n'a pas été testée.

                                                                                Des cas de diminution des taux de lamotrigine ont été rapportés dans la littérature lorsque la lamotrigine était donnée en association avec de l'oxcarbazépine. Cependant, dans une étude prospective chez des volontaires sains adultes prenant des doses de 200 mg de lamotrigine et de 1200 mg d'oxcarbazépine, l'oxcarbazépine n'a pas modifié le métabolisme de la lamotrigine et la lamotrigine n'a pas modifié le métabolisme de l'oxcarbazépine. Par conséquent, chez les patients recevant un traitement concomitant contenant de l'oxcarbazépine, il faut utiliser le schéma posologique de la lamotrigine en association sans le valproate et sans inducteur de la glucuronisation de la lamotrigine (Cf. rubrique "Posologie et mode d'administration").

                                                                                Dans une étude chez des volontaires sains, la coadministration de felbamate (1200 mg 2 fois par jour) avec de la lamotrigine (100 mg 2 fois par jour pendant 10 jours) n'a pas semblé avoir d'effets cliniquement significatifs sur la pharmacocinétique de la lamotrigine.

                                                                                Sur la base d'analyse rétrospective des taux plasmatiques de patients ayant reçu de la lamotrigine à la fois avec et sans gabapentine, la gabapentine n'a pas semblé modifier la clairance apparente de la lamotrigine.

                                                                                Les interactions potentielles entre le lévétiracétam et la lamotrigine ont été évaluées par l'examen des concentrations sériques des deux agents durant des essais cliniques contre placebo. Ces données indiquent que la lamotrigine n'influence pas la pharmacocinétique du lévétiracétam et que le lévétiracétam n'influence pas la pharmacocinétique de la lamotrigine.

                                                                                Les concentrations plasmatiques de la lamotrigine à l'état d'équilibre n'ont pas été affectées par l'administration concomitante de prégabaline (200 mg, 3 fois par jour). Il n'y a aucune interaction pharmacocinétique entre la lamotrigine et la prégabaline.

                                                                                Le topiramate n'a conduit à aucune modification des concentrations plasmatiques de lamotrigine. L'administration de la lamotrigine a conduit à une augmentation de 15 % des concentrations en topiramate.

                                                                                Dans un essai chez des patients épileptiques, la coadministration de zonisamide (200 à 400 mg/jour) et de lamotrigine (150 à 500 mg/jour) pendant 35 jours n'a eu aucun effet significatif sur la pharmacocinétique de la lamotrigine.

                                                                                Dans un essai clinique contrôlé contre placebo chez des patients souffrant de crises partielles, les concentrations plasmatiques de lamotrigine n'ont pas été affectées après administration concomitante de lacosamide (200, 400, ou 600 mg/jour).

                                                                                L'analyse groupée de données de 3 essais contrôlés contre placebo ayant évalué le traitement en association avec pérampanel chez des patients souffrant de crises partielles et de crises généralisées tonico-cloniques, la dose la plus élevée de pérampanel qui a été évaluée (12 mg/jour) a augmenté la clairance de la lamotrigine de moins de 10%.

                                                                                Bien que des modifications des concentrations plasmatiques d'autres AEs aient été rapportées, des études contrôlées n'ont révélé aucune preuve que la lamotrigine affecte les concentrations plasmatiques des AEs concomitants. Des preuves issues d'études in vitro indiquent que la lamotrigine ne déplace pas les autres AEs de leurs sites de liaison aux protéines.

                                                                                - Interactions impliquant d'autres agents psycho-actifs

                                                                                La pharmacocinétique du lithium après la prise de 2 g de gluconate de lithium anhydre deux fois par jour pendant six jours chez 20 sujets sains n'a pas été modifiée par la co-administration de 100 mg/jour de lamotrigine.

                                                                                Des doses orales multiples de bupropion n'ont eu aucun effet statistiquement significatif sur la pharmacocinétique d'une dose unique de lamotrigine chez 12 sujets et ont donné qu'une légère augmentation de l'ASC du glucuronoconjugué de la lamotrigine.

                                                                                Dans une étude chez des volontaires adultes sains, 15 mg d'olanzapine a réduit l'ASC et la Cmax de la lamotrigine de valeurs moyennes respectives de 24 % et 20 %. La lamotrigine à 200 mg n'a pas affecté la pharmacocinétique de l'olanzapine.

                                                                                Des doses orales multiples de lamotrigine de 400 mg par jour n'ont eu aucun effet cliniquement significatif sur la pharmacocinétique d'une dose unique de 2 mg de rispéridone chez 14 adultes volontaires sains. Suite à la co-administration de 2 mg de rispéridone avec de la lamotrigine, 12 des 14 volontaires ont rapporté une somnolence contre 1 sur 20 quand la rispéridone a été donnée seule et aucun quand la lamotrigine a été administrée seule.

                                                                                Dans une étude de 18 patients adultes atteints de trouble bipolaire de type I, recevant un traitement d'entretien de lamotrigine (100 – 400 mg / jour), des doses d'aripiprazole ont été augmentées de 10 mg/jour pour atteindre 30 mg/jour sur une période de 7 jours. Cette posologie a été poursuivie pendant les 7 jours suivants à raison d'une prise quotidienne. Une réduction moyenne d'environ 10 % de la Cmax et de l'ASC de la lamotrigine a été observée.

                                                                                Des expériences in vitro ont indiqué que la formation du métabolite primaire de la lamotrigine, le 2-N-glucuronide, a été inhibée de façon minimale par la co-incubation avec de l'amitriptyline, du bupropion, du clonazépam, de l'halopéridol ou du lorazépam. Ces expériences ont également suggéré qu'il est peu probable que le métabolisme de la lamotrigine ait été inhibé par la clozapine, la fluoxétine, la phénelzine, la rispéridone, la sertraline ou la trazodone. De plus, une étude du métabolisme du bufuralol utilisant des préparations de microsomes hépatiques humains a suggéré que la lamotrigine ne réduirait pas la clairance des médicaments majoritairement métabolisés par le cytochrome CYP2D6.

                                                                                - Interactions impliquant les contraceptifs hormonaux

                                                                                -> Effet des contraceptifs hormonaux sur la pharmacocinétique de la lamotrigine

                                                                                Dans une étude chez 16 femmes volontaires, l'administration de 30 microgrammes d'éthinylestradiol et 150 microgrammes de lévonorgestrel associés dans une pilule contraceptive orale a provoqué approximativement un doublement de la clairance orale de la lamotrigine, conduisant à des réductions moyennes de l'ASC et de la Cmax respectivement de 52 % et 39 %. Les concentrations sériques de la lamotrigine ont augmenté au cours de la semaine de traitement inactif (incluant "la semaine sans prise de pilule"), avec des concentrations avant la prise à la fin de la semaine de traitement inactif, en moyenne, environ 2 fois plus élevées que pendant le traitement associé (Cf. rubrique "Mises en garde spéciales et précautions d'emploi"). Aucun ajustement selon les lignes directrices sur l'escalade de dose recommandée de la lamotrigine ne devrait être nécessaire pour la seule raison de l'utilisation de contraceptifs hormonaux, mais la dose d'entretien de la lamotrigine devra être augmentée ou diminuée dans la plupart des cas lors de l'instauration ou de l'arrêt de contraceptifs hormonaux (Cf. rubrique "Posologie et mode d'administration").

                                                                                -> Effet de la lamotrigine sur la pharmacocinétique des contraceptifs hormonaux

                                                                                Dans une étude chez 16 femmes volontaires, une dose de maintien de 300 mg de lamotrigine n'a eu aucun effet sur la pharmacocinétique de la composante éthinylestradiol dans l'association d'une pilule contraceptive orale. Il a été observé une légère augmentation de la clairance orale de la composante lévonorgestrel, conduisant à des réductions moyennes de l'ASC et de la Cmax respectivement de 19 % et 12 %. Les mesures des taux sériques de FSH, LH et d'œstradiol pendant l'étude ont indiqué quelques pertes de suppression de l'activité hormonale ovarienne chez quelques femmes, bien que la mesure de la progestérone sérique ait indiqué qu'il n'y a eu aucune preuve hormonale de l'ovulation chez aucun des 16 sujets. L'impact de la légère augmentation de la clairance du lévonorgestrel, et des modifications des taux sériques de FSH et de LH, sur l'activité ovulatoire ovarienne est inconnu (Cf. rubrique "Mises en garde spéciales et précautions d'emploi"). Les effets des doses de lamotrigine autres que 300 mg/jour n'ont pas été étudiés et il n'y a pas eu d'études avec d'autres spécialités à base d'hormones féminines.

                                                                                - Interactions impliquant d'autres médicaments

                                                                                Dans une étude chez 10 hommes volontaires, la rifampicine a augmenté la clairance de la lamotrigine et diminué la demi-vie de la lamotrigine par induction des enzymes hépatiques responsables de la glucuronisation. Chez les patients recevant un traitement concomitant avec la rifampicine, le schéma posologique approprié doit être appliqué (Cf. rubrique "Posologie et mode d'administration").

                                                                                Dans une étude chez des volontaires sains, l'association lopinavir/ritonavir a diminué environ de moitié les concentrations plasmatiques de la lamotrigine, probablement par induction de la glucuronisation. Chez les patients recevant un traitement concomitant avec l'association lopinavir/ritonavir, le schéma posologique approprié doit être appliqué (Cf. rubrique "Posologie et mode d'administration").

                                                                                Dans une étude chez des volontaires sains adultes, l'association atazanavir/ritonavir (300 mg/100 mg) administrée pendant 9 jours, a réduit l'ASC et la Cmax plasmatiques de la lamotrigine (dose unique de 100 mg) en moyenne de 32% et 6%, respectivement. Chez les patients recevant un traitement concomitant avec l'association atazanavir/ritonavir, le schéma posologique approprié doit être appliqué (Cf. rubrique "Posologie et mode d'administration").

                                                                                Dans une étude chez des volontaires sains adultes, 1 g de paracétamol (quatre fois par jour) a réduit l'ASC et la Cmin plasmatiques de la lamotrigine en moyenne de 20 et 25%, respectivement.

                                                                                Des données in vitro montrent que la lamotrigine, mais pas le métabolite 2-N-glucuronide, est un inhibiteur du transporteur des cations organiques 2 (TCO2) à des concentrations potentiellement cliniquement significatives. Ces données démontrent que la lamotrigine est un inhibiteur du TCO2 avec une valeur de CI50 de 53,8 microM. La co-administration de la lamotrigine avec des médicaments excrétés par les reins qui sont des substrats du TCO2 (par exemple, la metformine, la gabapentine et la varénicline) peut entraîner une augmentation des taux plasmatiques de ces médicaments.

                                                                                La signification clinique n'a pas été clairement définie, toutefois une attention particulière devra être portée aux patients recevant de telles associations.
                                                                                 
                                                                                Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM française 16/09/2022
                                                                                Grossesse
                                                                                Recommandations et conduites à tenir
                                                                                 
                                                                                Effet spécialité
                                                                                Niveau(x) de risque
                                                                                • ADMINISTRATION POSSIBLE
                                                                                • PICTOGRAMME : GROSSESSE = DANGER

                                                                                -> Risque lié aux antiépileptiques en général

                                                                                Un avis spécialisé doit être donné aux femmes épileptiques en âge de procréer. Le traitement antiépileptique doit être réévalué lorsqu'une femme envisage une grossesse. Chez les femmes traitées pour une épilepsie, un arrêt brutal du traitement antiépileptique doit être évité car cela peut entraîner la réapparition de crises dont les conséquences pour la mère et le foetus peuvent être graves.

                                                                                La monothérapie doit être préférée chaque fois que cela est possible car une polythérapie antiépileptique peut être est associé à un risque plus élevé de malformations congénitales qu'une monothérapie. Le risque de malformations congénitales lié à la polythérapie varie en fonction des antiépileptiques co-administrés.


                                                                                -> Risque lié à la lamotrigine

                                                                                L'analyse d'un nombre élevé de données chez les femmes exposées à la lamotrigine en monothérapie pendant le premier trimestre de grossesse (plus de 8700) n'a pas mis en évidence d'augmentation substantielle du risque de malformations congénitales majeures y compris les fentes labio-palatines. Les études chez l'animal ont montré une toxicité sur le développement (cf. rubrique "Données de sécurité préclinique").

                                                                                Si un traitement par ce médicament est considéré comme nécessaire durant la grossesse, la dose thérapeutique la plus faible est recommandée.

                                                                                La lamotrigine a un léger effet inhibiteur sur l'acide dihydrofolique réductase et pourrait par conséquent théoriquement conduire à un risque accru de préjudices embryofœtaux par diminution des taux d'acide folique. La prise d'acide folique doit être envisagée lorsqu'une grossesse est prévue et durant le début de la grossesse.

                                                                                Les changements physiologiques durant la grossesse peuvent modifier les concentrations de lamotrigine et/ou son effet thérapeutique. Des cas de diminution des taux plasmatiques de lamotrigine durant la grossesse ont été rapportés avec un risque potentiel de perte de contrôle des crises. Après la naissance, les taux de lamotrigine peuvent augmenter rapidement avec un risque d'effets indésirables dose-dépendants. Par conséquent les concentrations sériques de lamotrigine doivent être surveillées avant, pendant et après la grossesse, tout comme rapidement après la naissance. Si nécessaire, la dose doit être adaptée pour maintenir la concentration sérique de la lamotrigine au même niveau qu'avant la grossesse ou adaptée à la réponse clinique. De plus, les effets indésirables dose-dépendants doivent être surveillés après la naissance.
                                                                                Conduite à tenir chez la femme enceinte
                                                                                • FAIRE UNE SUPPLEMENTATION VITAMINIQUE
                                                                                • FAIRE SURVEILLANCE PRENATALE ORIENTEE
                                                                                Référence(s) officielle(s) : Rectificatif AMM française 16/09/2022

                                                                                Femme en âge de procréer
                                                                                Recommandations et conduites à tenir
                                                                                Recommandations
                                                                                • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
                                                                                -> Risque lié aux antiépileptiques en général

                                                                                Un avis spécialisé doit être donné aux femmes épileptiques en âge de procréer. Le traitement antiépileptique doit être réévalué lorsqu'une femme envisage une grossesse.


                                                                                -> Risque lié à la lamotrigine

                                                                                * Fertilité

                                                                                Des études effectuées chez l'animal n'ont révélé aucune altération sur la lamotrigine (Cf. rubrique "Sécurité préclinique").
                                                                                Référence(s) officielle(s) : Rectificatif AMM française 16/09/2022
                                                                                Allaitement
                                                                                Données sur le passage dans le lait maternel
                                                                                Passage dans le lait Oui
                                                                                Fixation protéique Pas d'information
                                                                                Rapport concentration lait/plasma maternels Pas d'information
                                                                                Concentration dans 100 ml de lait maternel Pas d'information
                                                                                Recommandations et conduites à tenir
                                                                                Recommandations
                                                                                • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES

                                                                                Il a été rapporté que la lamotrigine passe dans le lait maternel à des concentrations fortement variables entraînant chez les nourrissons des taux en lamotrigine totaux allant jusqu'à environ 50 % de ceux de la mère. Par conséquent, chez les nourrissons allaités, les concentrations sériques de lamotrigine peuvent atteindre des taux auxquels des effets pharmacologiques peuvent survenir.

                                                                                Les bénéfices potentiels de l'allaitement doivent être évalués face au risque potentiel de survenue d'effets indésirables chez le nourrisson. Si une femme décide d'allaiter son enfant pendant qu'elle est traitée par lamotrigine, il faudra surveiller les effets indésirables chez le nourrisson, tels que la somnolence, une éruption cutanée ou une prise de poids insuffisante.
                                                                                Conduites à tenir
                                                                                • FAIRE UNE SURVEILLANCE CLINIQUE
                                                                                Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM française 16/09/2022
                                                                                Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
                                                                                Recommandations
                                                                                • OUI
                                                                                • NIV 2 : SOYEZ TRES PRUDENT
                                                                                • NE PAS CONDUIRE SANS AVIS MEDICAL
                                                                                • PICTOGRAMME CONDUCTEUR : JO 18/03/2017
                                                                                • MODIFICATION COMPORTEMENT (CONDUCTEUR)
                                                                                • RISQUE DE VERTIGE/ETOURDISSEMENT
                                                                                • RISQUE DE TROUBLE VISUEL
                                                                                En raison de la variabilité de la réponse individuelle à tous les traitements par AE, les patients prenant ce médicament pour traiter leur épilepsie doivent consulter leur médecin sur les questions particulières liées à la conduite et l'épilepsie.

                                                                                Les effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n'ont pas été étudiés. Deux études chez des volontaires ont montré que l'effet de la lamotrigine sur la coordination motrice visuelle fine, les mouvements oculaires, le balancement du corps et les effets sédatifs subjectifs ne sont pas différents par rapport au placebo.
                                                                                Dans les essais cliniques avec la lamotrigine les évènements indésirables à caractère neurologique tels que des sensations vertigineuses et une diplopie ont été rapportés. Par conséquent, les patients doivent voir dans quelle mesure le traitement par ce médicament les affecte avant de conduire ou d'utiliser une machine.
                                                                                Référence(s) officielle(s):    Rectificatif AMM française 16/09/2022
                                                                                Les effets indésirables de la base Theriaque incluent d'une part les effets indésirables du RCP de la spécialité consultée, d'autre part une compilation bibliographique des effets indésirables des médicaments appartenant à la même classe thérapeutique.
                                                                                Déclaration des effets indésirables suspectés

                                                                                La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration: Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance.
                                                                                Site internet: www.ansm.sante.fr.

                                                                                Effets indésirables à dose thérapeutique   Cliquer ici pour obtenir tous les effets indésirables
                                                                                - Effets indésirables cliniques
                                                                                TROUBLES DE L'ETAT GENERAL
                                                                                TROUBLES MENTAUX ET DU COMPORTEMENT
                                                                                TROUBLES DU SYSTEME NERVEUX(2 fiches)
                                                                                TROUBLES DE LA PEAU ET DES APPENDICES
                                                                                TROUBLES DU SYSTEME IMMUNITAIRE(3 fiches)
                                                                                TROUBLES DES ORGANES DES SENS
                                                                                TROUBLES MUSCULO-SQUELETTIQUES
                                                                                TROUBLES GASTRO-INTESTINAUX
                                                                                TROUBLES HEPATO-BILIAIRES


                                                                                - Effets indésirables paracliniques
                                                                                TROUBLES DU SYSTEME IMMUNITAIRE (2 fiches)
                                                                                TROUBLES SYSTEMES SANGUIN ET LYMPHATIQUE
                                                                                TROUBLES HEPATO-BILIAIRES

                                                                                Effets indésirables en cas de surdosage   Cliquer ici pour obtenir tous les effets indésirables
                                                                                - Effets indésirables cliniques
                                                                                - Effets indésirables paracliniques

                                                                                Page générée en 0.5921 seconde(s)