ELONVA 150MCG/0,5ML SOL INJ SER
ELONVA 150 MICROGRAMMES, SOLUTION INJECTABLE
Fiche(s) d'identité interopérable
Historique des références officielles
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Cette monographie a été revue le : 06/12/2022
Mises en garde et précautions d'emploi
- Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP)
Terrain N° 1 HYPOTHYROIDIE
    Niveau(x)
    • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
    • BILAN THYROIDIEN AVANT TRAITEMENT
    • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE AVANT ADMINIST
    Référence(s) officielle(s)
    • Rectificatif AMM européenne 21/06/2022
    CIM 10
    • Syndrome d'insuffisance thyroïdienne congénitale E00
    • Affections thyroïdiennes et apparentées liées à une carence en iode E01
    • Hypothyroïdie par carence inapparente en iode E02
    • Autres hypothyroïdies E03

    Terrain N° 2 DYSFONCTIONNEMENT THYROIDIEN
      Niveau(x)
      • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
      • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE AVANT ADMINIST
      Référence(s) officielle(s)
      • Rectificatif AMM européenne 21/06/2022
      CIM 10
      • Affections de la glande thyroïde E00-E07

      Terrain N° 3 INSUFFISANCE SURRENALIENNE
        Niveau(x)
        • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
        • BILAN HORMONAL AVANT TRAITEMENT
        • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE AVANT ADMINIST
        Référence(s) officielle(s)
        • Rectificatif AMM européenne 21/06/2022
        CIM 10
        • Insuffisance corticosurrénale primaire E271
        • Crise addisonienne E272
        • Insuffisance corticosurrénale médicamenteuse E273
        • Insuffisances corticosurrénales, autres et sans précision E274

        Terrain N° 4 DYSFONCTIONNEMENT SURRENALIEN
          Niveau(x)
          • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
          • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE AVANT ADMINIST
          Référence(s) officielle(s)
          • Rectificatif AMM européenne 21/06/2022
          CIM 10
          • Maladie de la glande surrénale, sans précision E279

          Terrain N° 5 INSUFFISANCE HYPOPHYSAIRE
            Niveau(x)
            • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
            • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE AVANT ADMINIST
            • Cf. CONTRE INDICATIONS
            Référence(s) officielle(s)
            • Rectificatif AMM européenne 21/06/2022
            CIM 10
            • Hypopituitarisme E230

            Terrain N° 6 DYSFONCTIONNEMENT HYPOPHYSAIRE
              Niveau(x)
              • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
              • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE AVANT ADMINIST
              • Cf. CONTRE INDICATIONS
              Référence(s) officielle(s)
              • Rectificatif AMM européenne 21/06/2022
              CIM 10
              • Hypersécrétion de l'hypophyse E22
              • Hyposécrétion et autres anomalies de l'hypophyse E23

              Terrain N° 7 HYPERPROLACTINEMIE
                Niveau(x)
                • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                • BILAN HORMONAL AVANT TRAITEMENT
                • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE AVANT ADMINIST
                • Cf. CONTRE INDICATIONS
                Référence(s) officielle(s)
                • Rectificatif AMM européenne 21/06/2022
                CIM 10
                • Hyperprolactinémie E221

                Terrain N° 8 INTERVENTION CHIRURGICALE
                • INTERVENTION CHIRURGICALE ABDOMINALE
                • INTERVENTION CHIRURGICALE ATCD
                Niveau(x)
                • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                • RISQUE DE TORSION OVARIENNE
                Référence(s) officielle(s)
                • Rectificatif AMM européenne 21/06/2022
                CIM 10
                • Non concerné .
                • Antécédents personnels d'intervention chirurgicale importante, non classée ailleurs Z924

                Terrain N° 9 TORSION OVARIENNE
                • TORSION OVARIENNE ANTECEDENT
                Niveau(x)
                • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                • RISQUE DE TORSION OVARIENNE
                • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE
                Référence(s) officielle(s)
                • Rectificatif AMM européenne 21/06/2022
                CIM 10
                • Torsion de l'ovaire, du pédicule ovarien et de la trompe de Fallope N835
                • Torsion congénitale de l'ovaire Q502

                Terrain N° 10 PATHOLOGIE TUBAIRE
                • PATHOLOGIE TUBAIRE ATCD
                Niveau(x)
                • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                • RISQUE DE GROSSESSE EXTRAUTERINE
                Référence(s) officielle(s)
                • Rectificatif AMM européenne 21/06/2022
                CIM 10
                • Affection non inflammatoire de l'ovaire, de la trompe de Fallope et du ligament large, sans précision N839
                • Antécédents personnels de maladies de l'appareil génito-urinaire Z874

                Terrain N° 11 MALADIE THROMBOEMBOLIQUE
                • MALADIE THROMBOEMBOLIQUE ATCD PERSONNEL
                • MALADIE THROMBOEMBOLIQUE ATCD FAMILIAL
                Niveau(x)
                • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                • RISQUE THROMBO-EMBOLIQUE VEINEUX
                • RISQUE THROMBO-EMBOLIQUE ARTERIEL
                • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
                Référence(s) officielle(s)
                • Rectificatif AMM européenne 21/06/2022
                CIM 10
                • Embolie et thrombose artérielles I74
                • Phlébite et thrombophlébite I80
                • Autres embolies et thromboses veineuses I82
                • Antécédents personnels de maladies de l'appareil circulatoire Z867

                Terrain N° 12 OBESITE
                • INDICE DE MASSE CORPORELLE ELEVE (> 30)
                Niveau(x)
                • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                • RISQUE THROMBO-EMBOLIQUE VEINEUX
                • RISQUE THROMBO-EMBOLIQUE ARTERIEL
                • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
                Référence(s) officielle(s)
                • Rectificatif AMM européenne 21/06/2022
                CIM 10
                • Obésité et surpoids E66
                • Non concerné .

                Terrain N° 13 TROUBLE DE LA COAGULATION
                  Niveau(x)
                  • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                  • RISQUE THROMBO-EMBOLIQUE VEINEUX
                  • RISQUE THROMBO-EMBOLIQUE ARTERIEL
                  • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
                  Référence(s) officielle(s)
                  • Rectificatif AMM européenne 21/06/2022
                  CIM 10
                  • Anomalies de la coagulation, purpura et autres affections hémorragiques D65-D69

                  Terrain N° 14 EXAMEN LABORATOIRE INTERFERENCE
                  • DOSAGE hCG
                  Niveau(x)
                  • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                  • Cf. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
                  Référence(s) officielle(s)
                  • Rectificatif AMM européenne 21/06/2022
                  CIM 10
                  • Non concerné .

                  Terrain N° 15 QUEL QUE SOIT LE TERRAIN
                    Niveau(x)
                    • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                    • SURVEILLANCE CLINIQUE
                    • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
                    • SURVEILLANCE ECHOGRAPHIQUE
                    • BILAN HORMONAL AVANT TRAITEMENT
                    • BILAN GYNECOLOGIQUE AVANT TRAITEMENT
                    • RISQUE DE TORSION OVARIENNE
                    • RISQUE DE GROSSESSE MULTIPLE
                    • RISQUE DE GROSSESSE EXTRAUTERINE
                    • RISQUE DE FAUSSE COUCHE
                    • SURVEILLANCE GYNECOLOGIQUE
                    • RISQ SYNDROME D'HYPERSTIMUL OVARIENNE
                    • RISQUE DE NEOPLASIE / TUMEUR
                    Référence(s) officielle(s)
                    • Rectificatif AMM européenne 21/06/2022
                    CIM 10
                    • Non concerné .





                    - Commentaires du RCP :
                    - Traçabilité
                    Afin d'améliorer la traçabilité des médicaments biologiques, le nom et le numéro de lot du produit administré doivent être clairement enregistrés.

                    - Evaluation de l'infertilité avant de débuter le traitement
                    Avant d'entreprendre le traitement, un bilan de l'infertilité du couple est nécessaire. Les examens chez la femme rechercheront tout particulièrement une hypothyroïdie, une insuffisance corticosurrénalienne, une hyperprolactinémie et des tumeurs hypophysaires ou hypothalamiques pour lesquelles les traitements spécifiques seront prescrits. Les conditions médicales contre-indiquant la grossesse doivent également être évaluées avant de commencer un traitement par ce médicament.

                    - Dosage au cours du cycle de stimulation
                    Ce médicament est prévu pour une seule et unique injection sous-cutanée. Des injections supplémentaires de ce médicament ne doivent pas être administrées au cours du même cycle de traitement (voir aussi rubrique "Posologie").

                    Après l'injection de ce médicament, aucun médicament additionnel contenant de la FSH (rec) ne doit être administré avant le 8ème jour de stimulation (Cf. aussi rubrique "Posologie").

                    - Insuffisance rénale
                    Chez les patients avec une insuffisance rénale légère, modérée ou sévère, le taux d'élimination de la corifollitropine alfa peut être diminué (Cf. rubriques "Posologie" et "Propriétés pharmacocinétiques"). Par conséquent, l'utilisation de ce médicament chez ces femmes n'est pas recommandée.

                    - Non recommandé avec un protocole agoniste de la GnRH chez les femmes suivant un protocole d'AMP
                    Il existe des données limitées sur l'utilisation de ce médicament en association avec un agoniste de la GnRH. Les résultats d'une étude non contrôlée de faible effectif évoquent une réponse ovarienne plus importante avec un agoniste qu'avec un antagoniste de la GnRH. En conséquence, l'utilisation de ce médicament n'est pas recommandée en association avec un agoniste de la GnRH (Cf. aussi rubrique "Posologie").

                    Non recommandé chez les hommes adolescents ayant préalablement reçu un traitement à base de GnRH, gonadotrophines ou testostérone.

                    Il n'existe pas de données disponibles chez les patients préalablement traités par GnRH, gonadotrophines (ex. hCG, FSH) et androgènes (ex. testostérone, etc.) sauf dans le cadre de procédures diagnostiques.

                    - Syndrome d'Hyperstimulation Ovarienne (SHSO)
                    Le SHSO est un syndrome distinct de l'hypertrophie ovarienne simple. Les signes et les symptômes cliniques d'un SHSO d'intensité légère et modérée sont des douleurs abdominales, des nausées, des diarrhées, une augmentation de volume discrète à modérée des ovaires ainsi que des kystes ovariens. Un SHSO sévère peut engager le pronostic vital. Les signes et les symptômes cliniques d'un SHSO d'intensité sévère sont des kystes ovariens de volume important, une douleur abdominale aiguë, des ascites, un épanchement pleural, un hydrothorax, une dyspnée, une oligurie, des anomalies hématologiques et une prise de poids. Dans de rares cas, une thromboembolie veineuse ou artérielle peut survenir en association avec un SHSO. Des anomalies transitoires des tests de la fonction hépatique, évocatrices d'une atteinte hépatique avec ou sans modifications morphologiques à la biopsie hépatique, ont également été rapportées en association avec un SHSO.

                    Un SHSO peut être provoqué par l'administration d'une hCG et par la grossesse (hCG endogène). Un SHSO précoce apparaît habituellement dans les 10 jours suivant l'administration d'hCG et peut être associé à une réponse ovarienne excessive à la stimulation par les gonadotrophines. Un SHSO retardé apparaît plus de 10 jours après l'administration d'hCG, conséquence des modifications hormonales liées à la grossesse. En raison du risque de développer un SHSO, les patientes doivent être suivies au moins deux semaines après l'administration d'hCG.

                    Les femmes présentant des facteurs de risque connus pour une réponse ovarienne élevée peuvent être particulièrement sujettes au développement de SHSO après un traitement par ce médicament. Pour les femmes ayant leur premier cycle de stimulation ovarienne, et pour lesquelles les facteurs de risque ne sont que partiellement connus, l'observation attentive des premiers signes et symptômes de SHSO est recommandée.
                    Afin de surveiller le risque de SHSO, des contrôles échographiques du développement folliculaire doivent être effectués avant le traitement et à des intervalles réguliers en cours de traitement ; la détermination simultanée des taux d'estradiol sérique peut également être utile. Avec les techniques d'assistance médicale à la procréation (AMP), le risque de SHSO est augmenté avec 18 follicules ou plus de diamètre supérieur ou égal à 11 mm.

                    Le respect des doses recommandées de ce médicament et du schéma thérapeutique de même que la surveillance étroite de la réponse ovarienne sont importants pour réduire le risque de SHSO. Si un SHSO se développe, une prise en charge standard et appropriée du SHSO devra être mise en place et suivie.

                    - Torsion ovarienne
                    Des torsions ovariennes ont été rapportées après un traitement par gonadotrophines, y compris ce médicament. Les torsions ovariennes peuvent être liées à d'autres conditions, telles que le SHSO, la grossesse, une chirurgie abdominale antérieure, des antécédents de torsions ovariennes et des antécédents ou la présence de kystes ovariens.
                    Les lésions des ovaires résultant d'une réduction de l'apport sanguin peuvent être limitées par un diagnostic précoce et par une détorsion immédiate.

                    - Grossesse multiple
                    Des grossesses et des naissances multiples ont été rapportées avec tous les traitements par des gonadotrophines, y compris ce médicament. La femme et son partenaire devront être informés des risques éventuels pour la mère (complications pendant la grossesse et l'accouchement) et pour le nouveau-né (faible poids à la naissance) avant de commencer le traitement. Chez les patientes traitées par des techniques d'AMP, le risque de grossesse multiple est principalement lié au nombre d'embryons transférés.

                    - Grossesse extra-utérine
                    Les femmes infertiles traitées par AMP ont une incidence accrue de grossesses extra-utérines. Il est important de confirmer par une échographie précoce si la grossesse est intra-utérine et d'exclure la possibilité d'une grossesse extra-utérine.

                    - Malformations congénitales
                    L'incidence des malformations congénitales peut être légèrement plus élevée après une AMP qu'après une conception naturelle. Ceci peut être dû à des caractéristiques parentales (par exemple : âge de la mère, caractéristiques du sperme) et à un taux plus important de grossesses multiples.

                    - Tumeurs de l'ovaire et d'autres organes de la reproduction
                    Des tumeurs bénignes et malignes de l'ovaire et d'autres organes de la reproduction ont été rapportées chez les femmes ayant eu recours à plusieurs traitements médicaux pour traiter l'infertilité. Il n'a pas été établi si un traitement par gonadotrophines augmente ou non le risque de ces tumeurs chez les femmes infertiles.

                    - Complications vasculaires
                    Des évènements thromboemboliques, associés ou non au SHSO, ont été rapportés suite à un traitement par gonadotrophines, y compris ce médicament. Les thromboses intravasculaires, pouvant provenir de veines ou d'artères, peuvent entraîner une diminution de la circulation sanguine vers les organes vitaux ou vers les extrémités. Les femmes ayant des facteurs de risque généralement reconnus de thrombose, tels qu'un antécédent personnel ou familial, une obésité sévère ou une thrombophilie, peuvent présenter un risque augmenté d'évènements thromboemboliques en conséquence du traitement par gonadotrophines. Chez ces femmes, les bénéfices d'un traitement par gonadotrophines doivent être comparés avec les risques. On doit noter, d'autre part, que la grossesse elle-même expose aussi à un risque augmenté de thrombose.

                    - Population pédiatrique
                    Des taux élevés de FSH endogène sont révélateurs d'une insuffisance testiculaire primaire. Ces patients ne sont pas répondeurs au traitement par ce médicament/hCG.

                    Après achèvement de la transition pubertaire par un traitement associé de ce médicament et d'hCG, les patients atteints d'HH nécessitent un traitement de longue durée par testostérone pour maintenir les caractères sexuels secondaires. Cependant, les protocoles de suivi du traitement de maintien hormonal n'ont pas été évalués.

                    - Sodium
                    Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par injection, c'est-à-dire qu'il est essentiellement "sans sodium".
                    Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 21/06/2022




                    Autres sources d'information
                    Terrain N° 16 SPORTIF / DOPAGE
                      Niveau(x)
                      • RECOMMANDATION SPORTIF / DOPAGE
                      • PRESENCE SUBSTANCE(S) DOPANTE(S)
                      • HORMONES, FACT CROISSANCE ET SUBST. APPARENTEES (S2)
                      • SUBSTANCE INTERDITE EN/HORS COMPETITION
                      • INFO DU MINISTERE JEUNESSE ET SPORTS
                      • SITE WEB HTTP://www.santesport.gouv.fr
                      Journal officiel du 30 décembre 2023

                      Ministère de l'europe et des affaires étrangères.

                      Décret no 2023-1334 du 29 décembre 2023 portant publication de l'amendement à l'annexe I de la convention internationale contre le dopage dans le sport, adopté à Paris le 15 novembre 2023 (1)


                      CODE MONDIAL ANTIDOPAGE

                      LISTE DES INTERDICTIONS 2024 - STANDARD INTERNATIONAL

                      Entrée en vigueur le 1er janvier 2024

                      Le texte officiel de la Liste des interdictions est maintenu par l'AMA et sera publié en anglais et en français. En cas de conflit entre les versions anglaise et française, la version anglaise prévaudra.

                      Voici quelques termes utilisés dans cette Liste des substances et des méthodes interdites :

                      INTERDITE EN COMPÉTITION
                      Sous réserve d'une période différente ayant été approuvée par l'AMA pour un sport donné, la période En compétition est en principe la période commençant juste avant minuit (à 23 h 59) la veille d'une compétition à laquelle le sportif doit participer jusqu'à la fin de la compétition et le processus de collecte des échantillons.

                      INTERDITE EN PERMANENCE
                      Cela signifie que la substance ou la méthode est interdite en tout temps tel que défini dans le Code.

                      SPÉCIFIÉE ET NON-SPÉCIFIÉE
                      Conformément à l'article 4.2.2 du Code mondial antidopage, "aux fins de l'application de l'article 10, toutes les substances interdites sont des substances spécifiées sauf mention contraire dans la Liste des interdictions. Aucune méthode interdite ne sera considérée comme une méthode spécifiée si elle n'est pas identifiée comme telle dans la Liste des interdictions". Selon le commentaire de l'article, "les substances et méthodes spécifiées identifiées à l'article 4.2.2 ne devraient en aucune manière être considérées comme moins importantes ou moins dangereuses que d'autres substances ou méthodes dopantes. Au contraire, ce sont simplement des substances et des méthodes qui ont plus de probabilité d'avoir été consommées ou utilisées par un sportif dans un but autre que l'amélioration des performances sportives."

                      SUBSTANCES D'ABUS
                      Conformément à l'article 4.2.3 du Code, les substances d'abus sont "les substances interdites qui sont spécifiquement identifiées comme des substances d'abus dans la Liste des interdictions parce qu'elles donnent souvent lieu à des abus dans la société en dehors du contexte sportif". Ce qui suit sont désignées Substances d'abus : cocaïne, diamorphine (héroïne), méthylènedioxyméthamphétamine (MDMA/"ecstasy"), tétrahydrocannabinol (THC).

                      SUBSTANCES ET METHODES INTERDITES EN PERMANENCE (EN ET HORS COMPETITION)

                      SUBSTANCES INTERDITES


                      * S0. SUBSTANCES NON APPROUVEES

                      Toutes les substances de cette classe sont interdites en permanence (en et hors compétition). Toutes les substances interdites de cette classe sont des substances spécifiées.
                      Toute substance pharmacologique non incluse dans une section de la Liste ci-dessous et qui n'est pas actuellement approuvée pour une utilisation thérapeutique chez l'Homme par une autorité gouvernementale réglementaire de la santé (par ex. médicaments en développement préclinique ou clinique ou médicaments discontinués, médicaments à façon, substances approuvées seulement pour usage vétérinaire) est interdite en permanence.
                      Cette classe couvre de nombreuses substances différentes, y compris, mais sans s'y limiter, le BPC-157, le 2,4- dinitrophénol (DNP) et les activateurs de la troponine (par ex. le reldesemtiv et le tirasemtiv).


                      * S2. HORMONES PEPTIDIQUES, FACTEURS DE CROISSANCE, SUBSTANCES APPARENTEES ET MIMETIQUES

                      Toutes les substances interdites de cette classe sont des substances non-spécifiées.
                      Certaines de ces substances peuvent être trouvées, sans limitation, dans les médicaments utilisés pour le traitement par ex. de l'anémie, de l'hypogonadisme (mâle), de la déficience en hormone de croissance.
                      Les substances qui suivent, et les autres substances possédant une structure chimique similaire ou un (des) effet(s) biologique(s) similaire(s), sont interdites :
                      S2.1. Erythropoïétines (EPO) et agents affectant l'érythropoïèse, incluant sans s'y limiter :

                      S2.1.1 Agonistes du récepteur de l'érythropoïétine, par ex. darbépoétine (dEPO) ; érythropoïétines (EPO) ; dérivés d'EPO [par ex. EPO-Fc, méthoxy polyéthylène glycol-époétine béta (CERA)] ; agents mimétiques de l'EPO et leurs dérivés par ex. CNTO–530 et péginesatide.

                      S2.1.2 Agents activants du facteur inductible par l'hypoxie (HIF) par ex. cobalt ; daprodustat (GSK1278863) ; molidustat (BAY 85-3934) ; roxadustat (FG-4592) ; vadadustat (AKB-6548) ; xénon.

                      S2.1.3 Inhibiteurs de GATA, par ex. K-11706.

                      S2.1.4 Inhibiteurs de la signalisation du facteur transformateur de croissance-bêta (TGFbêta), par ex. luspatercept ; sotatercept.

                      S2.1.5 Agonistes du récepteur de réparation innée, par ex. asialo-EPO ; EPO carbamylée (CEPO).

                      S2.2. Hormones peptidiques et leurs facteurs de libération.

                      S2.2.1 Peptides stimulant la testostérone interdits chez le sportif de sexe masculin, incluant sans s'y limiter : – gonadotrophine chorionique (CG) – hormone lutéinisante (LH) – hormone de libération des gonadotrophines hypophysaires (GnRH, gonadoréline) et ses analogues agonistes (par ex. buséréline, desloréline, goséréline, histréline, leuproréline, nafaréline et triptoréline) ; – kisspeptine et ses analogues agonistes.

                      S2.2.2 Corticotrophines et leurs facteurs de libération par ex. corticoréline et tétracosactide.

                      S2. 2.3 Hormone de croissance (GH), ses analogues et ses fragments sans s'y limiter : les analogues de l'hormone de croissance, par ex. lonapegsomatropine, somapacitan et somatrogon ; les fragments de l'hormone de croissance, par ex. AOD–9604 et hGH176-191 ;

                      S2. 2.4 Les facteurs de libération de l'hormone de croissance, incluant sans s'y limiter :
                      - l'hormone de libération de l'hormone de croissance (GHRH) et ses analogues, (par ex. CJC-1293, CJC-1295, sermoréline et tésamoréline) ;
                      - les sécrétagogues de l'hormone de croissance (GHS) et leurs mimétiques, [par ex. anamoréline, capromoréline, ibutamoren (MK-677), ipamoréline, lénomoréline (ghréline), macimoréline et tabimoréline] ;
                      - les peptides libérateurs de l'hormone de croissance (GHRPs), [par ex. alexamoréline, examoréline (hexaréline), GHRP-1, GHRP-2 (pralmoréline), GHRP-3, GHRP-4, GHRP-5 et GHRP-6].

                      3. Facteurs de croissance et modulateurs de facteurs de croissance, incluant sans s'y limiter :
                      - Facteur de croissance dérivé des plaquettes (PDGF) ;
                      - Facteur de croissance endothélial vasculaire (VEGF) ;
                      - Facteur de croissance analogue à l'insuline-1 (IGF-1, mécasermine) et ses analogues ;
                      - Facteur de croissance des hépatocytes (HGF) ;
                      - Facteurs de croissance fibroblastiques (FGF) ;
                      - Facteurs de croissance mécaniques (MGF) ;
                      - Thymosine-bêta4 et ses dérivés, par ex. TB-500 et autres facteurs de croissance ou modulateur de facteur(s) de croissance influençant le muscle, le tendon ou le ligament, la synthèse/dégradation protéique, la vascularisation, l'utilisation de l'énergie, la capacité régénératrice ou le changement du type de fibre musculaire.
                      CIM 10
                      • Non concerné .

                      Terrain N° 17 EXPOSITION A UNE TEMPERATURE EXTREME
                        Niveau(x)
                        • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                        • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
                        • PREVENIR LE MALADE
                        Référence(s) officielle(s)
                        CIM 10
                        • Effets de la chaleur et de la lumière T67
                        • Exposition à une chaleur artificielle excessive W92

                        Terrain N° 18 PORPHYRIE HEPATIQUE
                        • PORPHYRIE HEPATIQUE MALADIE
                        Niveau(x)
                        • MEDICAMENT NON CLASSE PORPHYRIES
                        • INFO DU CENTRE FRANCAIS DES PORPHYRIES
                        • SITE WEB HTTP://www.porphyrie.net
                        La prise de certains médicaments peut déclencher une crise de porphyrie aigüe ou une éruption cutanée de bulles. Chez les porteurs de porphyries aigüe ou cutanée, la maladie demeure quiescente la plupart du temps. Les symptômes ne se manifestent généralement que lorsque plusieurs facteurs interagissent pour abaisser le seuil d'activation. L'âge, le sexe, de même que l'activité enzymatique résiduelle, déterminent la sensibilité aux agents qui peuvent précipiter la survenue des signes cliniques.

                        La vulnérabilité du patient à l'action des agents porphyrinogènes augmente si certains facteurs entrent en jeu, notamment un équilibre calorique négatif, une infection en cours, un stress physique ou psychologique, la consommation d'alcool, l'exposition à un solvant organique ou un traitement avec un médicament ou des hormones sexuelles potentiellement porphyrinogènes.

                        Chez les femmes, la sensibilité augmente également durant les périodes de bouleversement hormonal, par exemple durant la période prémenstruelle, au cours du premier mois de grossesse et dans la période précédant ou suivant l'accouchement.

                        Les médicaments sont classés en trois catégories distinctes selon leur compatibilité avec les porphyries : ils sont autorisés, interdits ou non-classés.

                        Cette classification constitue une forme de conseil qui repose sur une évaluation précise de l'expérience clinique internationale, des cas cliniques publiés, de la liste des médicaments publiée antérieurement et des considérations théoriques. Cependant, la qualité des comptes-rendus de patients utilisés dans ces évaluations est souvent insatisfaisante. Les évidences cliniques disponibles pour la plupart des évaluations sont également insuffisantes. De plus, les modèles théoriques sur les mécanismes d'actions des médicaments utilisées dans les porphyries sont encore incomplets.

                        Le médicament de première intention pour un porteur de porphyrie hépatique aigüe est toujours celui classé comme autorisé. Si l'on ne peut obtenir un médicament autorisé, il faut donner un médicament non classé.

                        En cas de doute, contactez le Centre Français des Porphyries.
                        Référence(s) officielle(s)
                        CIM 10
                        • Autres porphyries E802
                        • Anomalies du métabolisme de la porphyrine et de la bilirubine E80

                        Terrain N° 19 PORPHYRIE CUTANEE
                          Niveau(x)
                          • MEDICAMENT NON CLASSE PORPHYRIES
                          • INFO DU CENTRE FRANCAIS DES PORPHYRIES
                          • SITE WEB HTTP://www.porphyrie.net
                          La prise de certains médicaments peut déclencher une crise de porphyrie aigüe ou une éruption cutanée de bulles. Chez les porteurs de porphyries aigüe ou cutanée, la maladie demeure quiescente la plupart du temps. Les symptômes ne se manifestent généralement que lorsque plusieurs facteurs interagissent pour abaisser le seuil d'activation. L'âge, le sexe, de même que l'activité enzymatique résiduelle, déterminent la sensibilité aux agents qui peuvent précipiter la survenue des signes cliniques.

                          La vulnérabilité du patient à l'action des agents porphyrinogènes augmente si certains facteurs entrent en jeu, notamment un équilibre calorique négatif, une infection en cours, un stress physique ou psychologique, la consommation d'alcool, l'exposition à un solvant organique ou un traitement avec un médicament ou des hormones sexuelles potentiellement porphyrinogènes.

                          Chez les femmes, la sensibilité augmente également durant les périodes de bouleversement hormonal, par exemple durant la période prémenstruelle, au cours du premier mois de grossesse et dans la période précédant ou suivant l'accouchement.

                          Les médicaments sont classés en trois catégories distinctes selon leur compatibilité avec les porphyries : ils sont autorisés, interdits ou non-classés.

                          Cette classification constitue une forme de conseil qui repose sur une évaluation précise de l'expérience clinique internationale, des cas cliniques publiés, de la liste des médicaments publiée antérieurement et des considérations théoriques. Cependant, la qualité des comptes-rendus de patients utilisés dans ces évaluations est souvent insatisfaisante. Les évidences cliniques disponibles pour la plupart des évaluations sont également insuffisantes. De plus, les modèles théoriques sur les mécanismes d'actions des médicaments utilisées dans les porphyries sont encore incomplets.

                          Le médicament de première intention pour un porteur de porphyrie hépatique aigüe est toujours celui classé comme autorisé. Si l'on ne peut obtenir un médicament autorisé, il faut donner un médicament non classé.

                          En cas de doute, contactez le Centre Français des Porphyries.
                          Référence(s) officielle(s)
                          CIM 10
                          • Porphyrie cutanée tardive E801

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