MICRODOINE 50MG GELULE NSFP
MICRODOINE, GELULE
Fiche(s) d'identité interopérable
Historique des références officielles
  Lien vers la monographie ansm

Cette monographie a été revue le : 30/08/2016
Mises en garde et précautions d'emploi
- Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP)
Terrain N° 1 SUJET AGE
    Niveau(x)
    • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
    • SURVEILLANCE RENALE
    • SURVEILLANCE CLINIQUE
    • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
    • Cf. POSOLOGIE
    Référence(s) officielle(s)
    CIM 10
    • Non concerné .

    Terrain N° 2 ENFANT
    • ENFANT DE PLUS DE 6 ANS
    Niveau(x)
    • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
    • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
    L'expérience pédiatrique du traitement curatif des infections urinaires est limitée. Compte tenu des pathogènes-cibles et des caractéristiques pharmacodynamiques-pharmacocinétiques de la nitrofurantoïne, il est attendu que l'efficacité de cet antibiotique dans le traitement des cystites chez l'adolescente et la petite fille soit la même que chez la femme adulte et que le profil de sécurité d'emploi ne soit pas différent.

    La prise de gélule est contre-indiquée chez l'enfant âgé de moins de 6 ans, car elle peut entraîner une fausse route.
    Référence(s) officielle(s)
    CIM 10
    • Non concerné .
    Terrain N° 3 QUEL QUE SOIT LE TERRAIN
      Niveau(x)
      • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
      • RISQUE DE TOXICITE PULMONAIRE
      • RISQUE DE PNEUMOPATHIE
      • RISQUE DE FIBROSE PLEUROPULMONAIRE
      • RISQUE D'ATTEINTE HEPATIQUE
      • RISQUE DE REACTION ALLERGIQUE
      • SURVEILLANCE RESPIRATOIRE
      • SURVEILLANCE HEPATIQUE
      • SURVEILLANCE CLINIQUE
      • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
      • RISQUE DE COLORATION DES URINES
      • PRESENCE D'EXCIPIENT(S) A EFFET NOTOIRE
      • TENIR COMPTE PRESENCE LACTOSE
      • TENIR COMPTE PRESENCE JAUNE ORANGE S
      Référence(s) officielle(s)
      CIM 10
      • Non concerné .




      - Commentaires du RCP :
      . Des effets indésirables graves à type d'atteintes pulmonaires (fibroses, pneumopathies interstitielles), d'atteintes hépatiques (hépatites cytolytiques, hépatites cholestatiques, hépatites chroniques, cirrhoses), de même que des symptômes d'hypersensibilité ont été rapportés avec la nitrofurantoïne pouvant conduire dans de rares cas à une issue fatale. Ces effets qui peuvent être d'origine immunoallergique ont été décrits essentiellement lors de traitements prolongés, continus ou intermittents, rendant notamment incompatibles l'utilisation de la nitrofurantoïne en traitement prophylactique d'infections urinaires (Cf. rubriques "Contre-indications" et "Effets indésirables").

      . Au cours d'un traitement par nitrofurantoïne, les patientes qui développent des signes d'atteinte pulmonaire (notamment toux, gêne respiratoire), d'atteinte hépatique (notamment nausées, ictère, démangeaisons, tendance au saignement, trouble de la conscience ou de la vigilance), et/ou de symptômes d'hypersensibilité doivent arrêter immédiatement le traitement et bénéficier rapidement d'une prise en charge adaptée. C'est pourquoi il est important d'informer les patients de ces symptômes évocateurs aspécifiques afin que la survenue de ces effets, généralement d'installation insidieuse, soit particulièrement surveillée.

      . Ces effets pouvant être d'origine immuno-allergique, il ne peut être exclu que la répétition de ce traitement expose à un risque accru de développer de telles atteintes. Par conséquent, un interrogatoire approfondi avant de débuter le traitement est nécessaire afin de rechercher tout antécédent d'effets indésirables sous nitrofurantoïne. La réintroduction jugée indispensable chez une patiente ayant des antécédents d'atteinte hépatique ou pulmonaire potentiellement liée à la prise de nitrofurantoïne doit imposer une surveillance renforcée.

      Au vu de ces risques, il importe que les recommandations suivantes soient respectées :

      . Le traitement curatif des infections urinaires par nitrofurantoïne ne doit être instauré qu'après évaluation attentive du rapport bénéfice-risque :
      Le traitement curatif par nitrofurantoïne sera débuté après documentation microbiologique de l'épisode en cours (examen cytobactériologique des urines) (Cf. rubrique "Indications").

      Toutefois au vu du contexte épidémiologique, une utilisation de la nitrofurantoïne peut être envisagée en traitement curatif probabiliste, uniquement en cas d'urgence à instaurer un traitement et/ou d'après l'histoire de la maladie de la patiente (antécédents connus de cystites récidivantes dues à des bactéries multi-résistantes) selon les recommandations en vigueur.

      . Il convient de ne pas utiliser la nitrofurantoïne en traitement curatif des cystites pour une durée excédant 7 jours.

      . Ces effets indésirables pulmonaires et hépatiques étant plus fréquemment rapportés chez les patients de plus de 65 ans, une surveillance particulière est recommandée chez les patients âgés, population pour laquelle la prescription devra tenir compte de la fonction rénale (Cf. rubriques "Contre-indications" et "Effets indésirables").

      - Limites du cadre d'utilisation de cette spécialité
      Le traitement par nitrofurantoïne n'est pas adapté aux infections urinaires chez l'homme, ce d'autant qu'il n'existe pas de données sur la diffusion prostatique.

      - Population pédiatrique
      L'expérience pédiatrique du traitement curatif des infections urinaires est limitée. Compte tenu des pathogènes-cibles et des caractéristiques pharmacodynamiques-pharmacocinétiques de la nitrofurantoïne, il est attendu que l'efficacité de cet antibiotique dans le traitement des cystites chez l'adolescente et la petite fille soit la même que chez la femme adulte et que le profil de sécurité d'emploi ne soit pas différent.

      La prise de gélule est contre-indiquée chez l'enfant âgé de moins de 6 ans, car elle peut entraîner une fausse route.

      - Excipients à effet notoire
      . Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).

      . Ce médicament contient un agent colorant azoïque (E110) et peut provoquer des réactions allergiques.
      Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM française 19/05/2016

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