SPRYCEL 50MG CPR
SPRYCEL 50 MG, COMPRIME PELLICULE
Fiche(s) d'identité interopérable
Historique des références officielles
  Lien vers la monographie ansm

Cette monographie a été revue le : 02/02/2024
Forme(s) pharmaceutique(s)
Voie(s) d'administration :
  • ORALE (1)
Forme(s) pharmaceutique(s) :
  • COMPRIME

  • COMPRIME PELLICULE (1)(2)NE PAS CROQUER NI ECRASER
  • BLANC(HE) BLANC CASSE
  • BICONVEXE OVALE IMPRIME(E)
  • AVEC LOGO DU LABORATOIRE AVEC SIGLE D'IDENTIFICATION

Comprimé pelliculé (comprimé).

Comprimé pelliculé blanc à blanc cassé, biconvexe, ovale , avec impression de "BMS" sur l'une des faces et de "528" sur l'autre face.

Référence(s) bibliographique(s) :
  • Référence(s) officielle(s) : Rectificatif AMM européenne 16/06/2022

  • (1) Standard Terms
  • (2) Pharmacopée Européenne 4ème édition 2002
Composition

    Excipient(s)
  • LACTOSE MONOHYDRATE 67,5 MG
    Excipient à effet notoire par voie ORALE sans dose seuil
    Référence(s) officielle(s) : Décision ansm 06/02/2020
  • CROSCARMELLOSE SODIQUE  
    Excipient à effet notoire par voie SYSTEMIQUE avec dose seuil
    Référence(s) officielle(s) : Décision ansm 06/02/2020
  • Teneur en :  LACTOSE 67,5 MG
Précision(s) composition :
Chaque comprimé contient 50 mg de dasatinib (monohydraté).

Excipient à effet notoire : chaque comprimé contient 67,5 mg de lactose monohydraté.


* Liste des excipients

- Noyau du comprimé
Lactose monohydraté
Cellulose microcristalline
Croscarmellose sodique
Hydroxypropylcellulose
Stéarate de magnésium

- Pelliculage
Hypromellose
Dioxyde de titane (E171)
Macrogol 400

Référence(s) officielle(s) : Rectificatif AMM européenne 16/06/2022

Classifications
  • Classe(s) pharmacothérapeutique(s) :
  • CYTOTOXIQUE
  • CYTOTOXIQUE DIVERS
  • INHIBITEUR TYROSINE KINASE
  • INHIBITEUR BCR-ABL
  • Classe(s) ATC (source Thériaque d'après l'OMS) :
  • ANTINEOPLASIQUES ET IMMUNOMODULATEURS : L
  • ANTINEOPLASIQUES : L01
  • INHIBITEURS DES PROTEINES KINASES : L01E
  • INHIBITEURS DE LA TYROSINE KINASE BCR-ABL : L01EA
  • DASATINIB : L01EA02
  • Dose journalière usuelle DDD (source Thériaque d'après l'OMS) :
  • Voie : ORALE - Dose : 00,1000 G
Nomenclature du code des marchés publics :
  • 18.07
  • Classe(s) EphMRA (source Club InterPharmaceutique) :
  • ANTINEOPLASIQUES ET IMMUNOMODULATEURS : L
  • ANTINEOPLASIQUES : L01
  • ANTINEOPLASIQUES INHIBITEURS DE PROTEINE KINASE : L01H

Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique: agent antinéoplasique, inhibiteur de protéine kinase, code ATC : L01EA02


* Pharmacodynamique

Le dasatinib inhibe l'activité de la kinase BCR-ABL, des kinases de la famille SRC, d'un certain nombre d'autres kinases oncogènes sélectives dont le c-KIT, des récepteurs de l'éphrine (EPH), et du récepteur bêta du PDGF. Le dasatinib est un inhibiteur puissant de la kinase BCR-ABL agissant à des concentrations sub-nanomolaires de 0,6-0,8 nM. Il se lie aussi bien à la forme active qu'à la forme inactive de l'enzyme BCR-ABL.


* Mécanisme d'action

In vitro, le dasatinib est actif sur différentes lignées cellulaires leucémiques sensibles et résistantes à l'imatinib. Ces études non cliniques ont montré que le dasatinib peut surmonter les résistances à l'imatinib provoquées par l'hyperexpression de BCR -ABL, les mutations du domaine de la kinase BCR-ABL, l'activation de voies de signalisation alternatives impliquant les kinases de la famille SRC (LYN, HCK) et l'hyperexpression du gène MDR ("Multi Drug Resistance"). De plus, le dasatinib inhibe les kinases de la famille SRC à une concentration subnanomolaire.

In vivo sur des modèles murins, le dasatinib a empêché la progression de la LMC de la phase chronique à la phase blastique et a prolongé la survie des souris porteuses de lignées cellulaires de LMC humaines de multiples origines dont le système nerveux central.


* Efficacité et tolérance cliniques

Dans l'étude de phase I, des réponses hématologiques et cytogénétiques ont été observées dans toutes les phases de LMC et dans les LAL Ph+, chez les 84 premiers patients traités et suivi jusqu'à 27 mois. Ces réponses ont été durables dans toutes les phases de LMC et das les LAL Ph+.

Quatres études cliniques de phase II, bras unique, non contrôlées et ouvertes, ont été menées dans le but de déterminer la tolérance et l'efficacité du dasatinib chez des patients atteints de LMC en phase chronique, accélérée ou blastique myéloïde, résistants ou intolérants à l'imatinib. Une étude randomisée, non comparative a été conduite chez des patients en phase chronique, en échec à un traitement initial de 400 ou 600 mg d'imatinib. La dose initiale de dasatinib était de 70 mg deux fois par jour. Des adaptations posologiques ont été autorisées dans le but d'améliorer l'efficacité du traitement ou d'en réduire la toxicité (Cf. rubrique "Posologie").
Deux études randomisées, ouvertes, de Phase III ont été menées afin d'évaluer l'efficacité du dasatinib administré une fois par jour comparé au dasatinib administré deux fois par jour. De plus, une étude randomisée, ouverte, comparative, de Phase III a été menée chez des patients adultes atteints de LMC en phase chronique nouvellement diagnostiquée.

L'efficacité du dasatinib est jugée sur les taux de réponse hématologique ou cytogénétique.
La durabilité de la réponse et les taux de survie estimés fournissent une preuve supplémentaire du bénéfice clinique de ce médicament.

Au total, 2712 patients ont été inclus dans les essais cliniques dont 23% étaient agés de > ou = 65 ans et 5% de > ou = 75 ans.

- LMC en phase chronique nouvellement diagnostiquée

Une étude comparative, randomisée, multicentrique, ouverte, internationale de Phase III a été menée chez des patients adultes atteints de LMC en phase chronique nouvellement diagnostiquée. Les patients ont été randomisés afin de recevoir soit dasatinib 100 mg une fois par jour soit imatinib 400 mg une fois par jour. Le critère principal était le taux de Réponse Cytogénétique Complète confirmée (RCyCc) dans les 12 mois. Les critères secondaires incluaient le temps en RCyCc (mesure de la durabilité de la réponse), le temps jusqu'à RCyCc, le taux de réponse moléculaire majeure (RMM), le temps jusqu'à RMM, la survie sans progression (SSP) et la survie globale (SG). D'autres résultats pertinents d'efficacité incluaient les taux de RCyC et de réponse moléculaire (RMC) complète. L'étude est en cours.

519 patients au total ont été randomisés dans un groupe de traitement : 259 dans le groupe dasatinib et 260 dans le groupe imatinib. Les caractéristiques à l'inclusion étaient bien équilibrées entre les deux groupes de traitement quant à l'âge (l'âge médian était de 46 ans pour le groupe dasatinib et de 49 ans pour le groupe imatinib avec 10% et 11% de patients âgés de 65 ans ou plus, respectivement), au sexe (femmes 44% et 37%, respectivement), et race (caucasiens 51% et 55% ; asiatiques 42% et 37%, respectivement), A l'inclusion, la distribution du score de Hasford était similaire dans les groupes de traitement dasatinib et imatinib (risque bas : 33% et 34% ; risque intermédiaire 48% et 47% ; risque élevé : 19% et 19%, respectivement). Avec un minimum de 12 mois de suivi, 85% des patients randomisés dans le groupe dasatinib et 81% des patients randomisés dans le groupe imatinib recevaient toujours le traitement de première intention. Un arrêt de traitement pour cause de progression de la maladie est survenu chez 3% des patients traités par dasatinib et chez 5% des patients traités par imatinib.
Après un minimum de 60 mois de suivi, 60% des patients randomisés dans le groupe dasatinib et 63% des patients randomisés dans le groupe imatinib recevaient toujours le traitement de première intention. Un arrêt de traitement dans les 60 mois pour cause de progression de la maladie est survenu chez 11% des patients traités par dasatinib et chez 14% des patients traités par imatinib.

Les résultats d'efficacité sont présentés ci-dessous. Dans les 12 premiers mois du traitement, une proportion statistiquement significative plus grande de patients dans le groupe dasatinib a atteint une RCyCc comparés aux patients dans le groupe imatinib. L'efficacité de ce médicament a été constamment démontrée dans les divers sous-groupes, y compris âge, sexe et score de Hasford à l'inclusion.

Résultats d'efficacité chez les patients présentant une LMC en phase chronique nouvellement diagnostiquée

Dasatinib n=259

* Taux de réponse (95% IC)

-> Réponse cytogénétique

- Dans les 12 mois
. RCyCc (a) : 76,8% (71,2-81,8) p< 0,007 (*)
. RCyC (b) : 85,3% (80,4-89,4)

- Dans les 24 mois
. RCyCc (a) : 80,3%
. RCyC (b) : 87,3%

- Dans les 36 mois
. RCyCc (a) : 82,6%
. RCyC (b) : 88,0%

-> Réponse Moléculaire Majeure (c)

- 12 mois : 52,1% (45,9 - 58,3) p< 0,00003 (*)
- 24 mois : 64,5% (58,3 - 70,3)
- 36 mois : 69,1% (63,1 - 74,7)
- 48 mois : 75,7% (70,0 - 80,8)
- 60 mois : 76,4% (70,8-81,5) p = 0,0021

* Hazard Ratio

-> dans les 12 mois (99,99% IC)

- Temps jusqu'à RCyCc : 1,55 (1,0-2,3) p < 0,0001 (*)
- Temps jusqu'à RMM : 2,01 (1,2-3,4) p< 0,0001 (*)
- Durabilité de la RCyCc : 0,7 (0,4-1,4) p < 0,035

-> dans les 24 mois (95% IC)

- Temps jusqu'à RCyCc : 1,49 (1,22-1,82)
- Temps jusqu'à RMM : 1,69 (1,34-2,12)
- Durabilité de la RCyCc : 0,77 (0,55-1,1)

-> dans les 36 mois (95% IC)

- Temps jusqu'à RCyCc : 1,48 (1,22-1,80)
- Temps jusqu'à RMM : 1,59 (1,28-1,99)
- Durabilité de la RCyCc : 0,77 (0,53-1,11)

-> dans les 48 mois (95% IC)

- Temps jusqu'à RCyCc : 1,45 (1,20-1,77)
- Temps jusqu'à RMM : 1,55 (1,26-1,91)
- Durabilité de la RCyCc : 0,81 (0,56-1,17)

-> dans les 60 mois (95% IC)

- Temps jusqu'à RCyCc : 1,46 (1,20-1,77) - p = 0,0001
- Temps jusqu'à RMM : 1,54 (1,25-1,89) - p < 0,0001
- Durabilité de la RCyCc : 0,79 (0,55-1,13) - p = 0,1983

Imatinib n=260

* Taux de réponse (95% IC)

-> Réponse cytogénétique

- Dans les 12 mois
. RCyCc (a) : 66,2% (60,1-71,9) p< 0,007 (*)
. RCyC (b) : 73,5% (67,7-78,7)

- Dans les 24 mois
. RCyCc (a) : 74,2%
. RCyC (b) : 82,3%

- Dans les 36 mois
. RCyCc (a) : 77,3%
. RCyC (b) : 83,5%

-> Réponse Moléculaire Majeure (c)

- 12 mois : 33,8% (28,1 - 39,9) p< 0,00003 (*)
- 24 mois : 50% (43,8 - 56,2)
- 36 mois : 56,2% (49,9 - 62,3)
- 48 mois : 62,7% (56,5-68,6)
- 60 mois : 64,2% (58,1-70,1) p = 0,0021


* Hazard Ratio

-> dans les 12 mois (99,99% IC)

- Temps jusqu'à RCyCc : 1,55 (1,0-2,3) p < 0,0001 (*)
- Temps jusqu'à RMM : 2,01 (1,2-3,4) p< 0,0001 (*)
- Durabilité de la RCyCc : 0,7 (0,4-1,4) p < 0,035

-> dans les 24 mois (95% IC)

- Temps jusqu'à RCyCc : 1,49 (1,22-1,82)
- Temps jusqu'à RMM : 1,69 (1,34-2,12)
- Durabilité de la RCyCc : 0,77 (0,55-1,1)

-> dans les 36 mois (95% IC)

- Temps jusqu'à RCyCc : 1,48 (1,22-1,80)
- Temps jusqu'à RMM : 1,59 (1,28-1,99)
- Durabilité de la RCyCc : 0,77 (0,53-1,11)

-> dans les 48 mois (95% IC)

- Temps jusqu'à RCyCc : 1,45 (1,20-1,77)
- Temps jusqu'à RMM : 1,55 (1,26-1,91)
- Durabilité de la RCyCc : 0,81 (0,56-1,17)

-> dans les 60 mois (95% IC)

- Temps jusqu'à RCyCc : 1,46 (1,20-1,77) - p = 0,0001
- Temps jusqu'à RMM : 1,54 (1,25-1,89) - p < 0,0001
- Durabilité de la RCyCc : 0,79 (0,55-1,13) - p = 0,1983

(a) Une réponse cytogénétique complète confirmée (RCyCc) est définie comme une réponse enregistrée à deux occasions consécutives (à une intervalle d'au moins 28 jours).
(b) Une réponse cytogénétique (RCyC) est basée sur une seule évaluation cytogénétique de moëlle osseuse.
(c) Une réponse moléculaire majeure (quelque soit la date de mesure) a été définie comme un rapport BCR-ABL < ou = 0,1% par RQ-PCR dans les prélèvements sanguins périphériques, quantification standardisée selon l'échelle internationale.
(*) Ajusté pour le score de Hasford et indique une significativité statistique à un degré de significativité nominal pré-défini.
IC = intervalle de confiance.

Après 60 mois de suivi, le temps médian jusqu'à RCyCc était de 3,1 mois dans le groupe dasatinib et de 5,8 mois dans le groupe imatinib chez les patients avec une RCyC confirmée. Le temps médian jusqu'à RMM après 60 mois de suivi était de 9,3 mois dans le groupe SPRYCEL et de 15,0 mois dans le groupe imatinib chez les patients avec une RMM. Ces résultats sont cohérents avec ceux obtenus à 12 mois, 24 mois et 36 mois.

Le temps jusqu'à RMM est représenté graphiquement à la Figure 1. Le temps jusqu'à RMM est toujours plus court chez les patients traités par dasatinib que chez les patients traités par imatinib.

Figure 1 - Estimation Kaplan-Meier du temps jusqu'à réponse moléculaire majeure (RMM) (Cf. RCP)

- Dasatinib
. Repondeurs/ Randomisés : 198/259
. Hazard ratio (IC 95%) : -

- Imatinib
. Repondeurs/ Randomisés : 167/260
. Hazard ratio (IC 95%) : -

- Dasatinib sur Imatinib
. Repondeurs/ Randomisés : -
. Hazard ratio (IC 95%) : 1,54 (1,25-1,89)

Les taux de RCyCc dans les groupes de traitement dasatinib et imatinib, respectivement, à 3 mois (54% et 30%), 6 mois (70% et 56%), 9 mois (75% et 63%), 24 mois (80% et 74%), 36 mois (83% et 77%), 48 mois (83% et 79%) et 60 mois (83% et 79%) étaient en cohérence avec le critère primaire. Les taux de RMM dans les groupes de traitement dasatinib et imatinib, respectivement, à 3 mois (8% et 0,4%), 6 mois (27% et 8%), 9 mois (39% et 18%), 12 mois (46% et 28%), 24 mois (64% et 46%), 36 mois (67% et 55%), 48 mois (73% et 60%) et 60 mois (76% et 64%) étaient aussi en cohérence avec le critère primaire.

Les taux de RMM à des temps spécifiques sont représentés graphiquement à la Figure 2. Les taux de RMM étaient systématiquement plus élevés chez les patients traités par dasatinib que chez les patients traités par imatinib.

Figure 2 : Taux de RMM au cours du temps - Tous les patients atteints de LMC en phase chronique nouvellement diagnostiquée, randomisés dans une étude de phase 3 (Cf. RCP)

La proportion de patients ayant obtenu un ratio BCR-ABL < ou = 0,01% (diminution de 4-log) à tout moment était plus élevée dans le groupe dasatinib que dans le groupe imatinib (76% versus 64%). La proportion de patients obtenant un ratio BCR-ABL < ou = 0,0032% (diminution de 4,5-log) à tout moment était plus élevée dans le groupe dasatinib que dans le groupe imatinib (44% versus 34%).

Les taux de RM4.5 au cours du temps sont représentés graphiquement à la Figure 3. Ces taux étaient toujours plus élevés chez les patients traités par dasatinib que chez les patients traités par imatinib.

Figure 3 : Taux de RM4.5 au cours du temps - Tous les patients atteints de LMC en phase chronique nouvellement diagnostiqués, randomisés dans une étude de phase 3 (Cf. RCP)

Le taux de RMM, à tout moment, dans chaque groupe de risque, déterminé par le score de Hasford, était plus élevé dans le groupe dasatinib que dans le groupe imatinib (risque faible: 90% et 69%; risque intermédiaire: 71% et 65%; risque élevé: 67% et 54% respectivement).

Dans une analyse supplémentaire, plus de patients traités par dasatinib (84%) ont obtenu une réponse moléculaire précoce (définie par des niveaux BCR-ABL < ou = 10% à 3 mois) comparativement aux patients traités par imatinib (64%). Les patients ayant obtenu une réponse moléculaire précoce présentaient un risque inférieur de transformation, un taux plus élevé de survie sans progression (SSP) et un taux plus élevé de survie globale (SG), comme présenté ci-dessous

Patients sous dasatinib avec BCR-ABL < ou = 10% and > 10% à 3 mois (Dasatinib N = 235)

- Sujets avec BCR-ABL < ou = 10% à 3 mois
. Nombre de Sujets (%) : 198 (84,3)
. Transformation à 60 mois, n/N (%) : 6/198 (3,0)
. Taux de SSP à 60 mois (95% IC) : 92,0% (89,6 , 95,2)
. Taux de SG à 60 mois (95% IC) : 93.8% (89,3 , 96,4)

- Sujets avec BCR-ABL > 10% à 3 mois :
. Nombre de Sujets (%) : 37 (15,7)
. Transformation à 60 mois, n/N (%) : 5/37 (13,5)
. Taux de SSP à 60 mois (95% IC) : 73,8% (52,0 , 86,8)
. Taux de SG à 60 mois (95% IC) : 80,6% (63,5 , 90,2)

Le taux de SG à des temps spécifiques est représenté graphiquement à la Figure 4. Le taux de SG était systématiquement plus élevé dans le groupe de patients sous dasatinib ayant atteint un niveau de BCR-ABL < ou = 10% à 3 mois, par rapport à ceux ne l'ayant pas atteint.

Figure 4 : Courbe de survie globale pour dasatinib en fonction du taux de BCR-ABL (< ou = 10% ou > 10%) à 3 mois - étude de phase 3 chez des patients atteints de LMC en phase chronique nouvellement diagnostiquée (Cf. RCP)

La progression de la maladie était définie comme une augmentation des globules blancs malgré une prise en charge thérapeutique appropriée, une perte de RHC, de RCyC ou RCy partielle, une évolution vers la phase accélérée ou la phase blastique ou le décès. A 60 mois, le taux estimé de SSP était de 88,9% (IC: 84% - 92,4%) pour les deux groupes de traitement dasatinib et imatinib. A 60 mois, une transformation en phase accélérée ou blastique est survenue chez moins de patients traités par dasatinib (n = 8; 3%) que de patients traités par imatinib (n = 15 ; 5,8%). Les taux estimés de survie à 60 mois pour les patients traités par dasatinib et imatinib étaient de 90,9% (IC: 86,6% - 93,8%) and 89,6% (IC: 85,2% - 92,8%), respectivement. Il n'y avait pas de différence sur la SG (HR 1,01, IC 95% : 0,58 à 1,73, p=0,9800) et la SSP (HR 1,00, IC 95% : 0,58 à 1,72, p=0,9998) entre dasatinib et imatinib.

Chez les patients ayant présenté une progression de la maladie ou ayant arrêté le traitement par dasatinib ou imatinib, un séquençage de BCR-ABL a été effectué sur les échantillons sanguins lorsqu'ils ils étaient disponibles. Des taux similaires de mutation ont été observés dans les deux bras de traitement. Les mutations détectées chez les patients traités par dasatinib étaient: T315I, F317I/L et V299L. Le spectre de mutations observé dans le bras de traitement imatinib était différent. Sur la base de données in-vitro, il apparaît que dasatinib n'est pas actif contre la mutation T315I.

- LMC en phase chronique - résistance ou intolérance à un traitement antérieur par l'imatinib

Deux études cliniques ont été menées chez des patients résistants ou intolérants à l'imatinib ; l'objectif principal de ces études en termes d'efficacité était la réponse cytogénétique majeure (RCyM) :

1- Une étude ouverte, randomisée, non comparative, multicentrique a été menée chez des patients en échec d'un traitement préalable par imatinib à 400 ou 600 mg. Les patients ont été randomisés (2:1) pour recevoir respectivement soit dasatinib (70 mg deux fois par jour) soit imatinib (400 mg deux fois par jour). Un changement de bras de traitement était autorisé en cas de progression de la maladie ou d'intolérance au traitement non contrôlables par une modification de dose. Le critère principal était la RCyM à 12 semaines. Les résultats sont disponibles pour 150 patients : 101 étaient randomisés dans le groupe dasatinib et 49 dans le groupe imatinib (tous résistants à l'imatinib). Le délai médian entre le diagnostic et la randomisation était de 64 mois dans le bras dasatinib et de 52 mois dans le bras imatinib.
Tous les sujets étaient largement prétraités. Sous imatinib, une réponse hématologique complète (RHC) antérieure avait été obtenue chez 93 % de l'ensemble de cette population. Une RCyM à l'imatinib avait été obtenue chez respectivement 28 % et 29 % des patients randomisés dans les bras dasatinib et imatinib.
La durée médiane du traitement a été de 23 mois dans le bras dasatinib (avec 44 % des patients traités pendant plus de 24 mois à ce jour) et 3 mois pour imatinib (avec 10 % des patients traités pendant plus de 24 mois à ce jour). Quatre-vingt-treize pour cent des patients dans le bras dastinib et 82 % dans le bras imatinib ont atteint une RHC avant tout changement de bras (cross-over).

Après 3 mois, une RCyM a été observée plus souvent dans le bras dasatinib (36%) que dans le bras imatinib (29%). Notamment, 22% des patients ont atteint une Réponse Cytogénétique Complète (RCyC) dans le bras dasatinib contre seulement 8% dans le bras imatinib. Avec un traitement et un suivi plus long (médian de 24 mois), une RCyM a été obtenue chez 53% des patients traités par dasatinib (RCyC obtenue chez 44% d'entre eux) et chez 33% des patients traités par imatinib (RCyC obtenue chez 18% d'entre eux) avant changement de bras. Parmi les patients ayant reçu imatinib 400 mg avant l'entrée dans l'étude, une RCyM a été obtenue chez 61% des patients dans le bras
dasatinib et chez 50% des patients dans le bras imatinib.
Selon l'estimation de Kaplan-Meier, la proportion de patients ayant conservé une RCyM pendant 1 an était de 92% (IC 95% : [85%-100%]) pour dastinib (97% de RCyC, IC 95% : [92%-100%]) et de 74% (IC 95% : [49%-100%]) pour imatinib (100% de RCyC). La proportion de patients ayant conservé une RCyM pendant 18 mois était de 90% (IC 95% : [82%-98%]) pour dasatinib (94% de RCyC, IC 95% : [87%-100%]) et de 74% (IC 95% : [49%-100%]) pour imatinib (100% de RCyC).

Selon l'estimation de Kaplan-Meier, la proportion de patients en survie sans progression (SSP) à 1 an était de 91% (IC 95% : [85%-97%]) pour dasatinib et de 73% (IC 95% : [49%-100%]) pour imatinib. La proportion de patient en SSP à 2 ans était de 86% (IC 95% : [78%-93%]) avec dasatinib et de 65% (IC 95% : [43%-87%]) pour imatinib.

Un total de 43% des patients du bras dasatinib, et 82% du bras imatinib ont été en échec de traitement, échec défini par une progression de la maladie ou un changement vers un autre traitement (réponse insuffisante, intolérance aux traitements de l'étude, etc.).

Le taux de réponse moléculaire majeur (défini par un rapport BCR-ABL/transcrits contrôles < ou = 0,1% mesuré par RQ-PCR dans des échantillons de sang périphérique), avant changement de bras de traitement était de 29% avec dastinib et de 12% avec imatinib.

2- Une étude ouverte, bras unique, multicentrique a été menée chez des patients résistants ou intolérants à l'imatinib (i.e., les patients qui ont présenté une toxicité significative pendant le traitement par imatinib, empêchant la poursuite du traitement). Un total de 387 patients a été traité par dasatinib à la dose de 70 mg deux fois par jour (288 patients résistants et 99 intolérants). Le délai médian entre le diagnostic et le début du traitement était de 61 mois. La majorité des patients (53 %) a reçu un traitement antérieur par imatinib pendant plus de trois ans. La majorité des patients résistants (72 %) a reçu de l'imatinib à une dose > 600 mg. En plus de l'imatinib, 35 % des patients avaient déjà reçu une chimiothérapie, 65 % de l'interféron, et 10 % ont déjà eu une transplantation médullaire.
Trente-huit pour cent des patients présentaient en prétraitement des mutations connues pour induire des résistances à l'imatinib. La durée médiane du traitement sous dasatinib était de 24 mois avec 51 % de patients traités pendant plus de 24 mois à ce jour. Les résultats d'efficacité sont présentés ci-dessous. Avec un suivi minimal de 24 mois, 21 des 240 patients qui ont obtenu une RCyM ont progressé et la durée médiane de RCyM n'a pas été atteinte.

Selon l'estimation de Kaplan-Meier, 95% (IC 95% : [92%-98%]) des patients ont conservé une RCyM à 1 an et 88% (IC 95% : [83%-93%]) ont conservé une RCyM à 2 ans. La proportion de patients ayant conservé une RCyC à 1 an était de 97% (IC 95% : [94%-99%]) et la proportion de patients ayant conservé une RCyC à 2 ans était de 90% (IC 95% : [86%-95%]). Cinquante cinq pour cent des patients résistant à l'imatinib n'ayant jamais eu de RCyM antérieure sous imatinib (n= 288) ont obtenu une RCyM avec dasatinib.
Il y avait 45 mutations BCR-ABL différentes chez 38% des patients inclus dans cette étude clinique. Une réponse hématologique complète ou une RCyM a pu être obtenue pour tous les types de mutation BCR-ABL associés à une résistance à l'imatinib sauf la mutation T315I. Les taux de RCyM à 2 ans étaient semblables quelque soit le statut mutationnel initial : toute mutation BCR-ABL, mutation de la boucle P ou absence de mutation (63%, 61% et 62% respectivement).

Parmi les patients résistants à l'imatinib, le taux estimé de SSP était de 88% (IC 95% : [84%-92%]) à 1 an et de 75% (IC 95% : [69%-81%]) à 2 ans. Parmi les patients intolérants à l'imatinib, le taux estimé de SSP était de 98% (IC 95% : [95-100%]) à 1 an et de 94% (IC 95% : [88%-99%]) à 2 ans.

Le taux de réponse moléculaire majeure à 24 mois était de 45% (35% chez les patients résistants à l'imatinib et 74% chez les patients intolérants à l'imatinib).

- LMC en phase accélérée

Une étude ouverte, bras unique, multicentrique a été menée chez des patients intolérants ou résistants à l'imatinib. Un total de 174 patients a reçu dasatinib à la dose de 70 mg deux fois par jour (161 patients résistants et 13 intolérants à l'imatinib). Le délai médian entre le diagnostic et le début du traitement par dasatinib était de 82 mois. La durée médiane du traitement par dasatinib a été de 14 mois avec 31 % de patients traités pendant plus de 24 mois à ce jour. Le taux de réponse moléculaire majeure (évaluée chez 41 patients avec une RCyC) était de 46% à 24 mois. Des résultats complémentaires d'efficacité sont présentés ci-dessous.

- LMC en phase blastique myéloïde

Une étude ouverte, bras unique, multicentrique a été menée chez des patients intolérants ou résistants à l'imatinib. Un total de 109 patients a reçu dasatinib à la dose de 70 mg deux fois par jour (99 patients résistants et 10 intolérants à l'imatinib). Le délai médian entre le diagnostic et le début du traitement a été de 48 mois. La durée médiane du traitement par dasatinib a été de 3,5 mois avec 12 % de patients traités pendant plus de 24 mois à ce jour. Le taux de réponse moléculaire majeure (évaluée chez 19 patients avec une RCyC) était de 68% à 24 mois. Des résultats complémentaires d'efficacité sont présentés ci-dessous.

-> LMC en phase blastique lymphoïde et LAL Ph+

Une étude ouverte, bras unique, multicentrique a été menée chez des patients atteints de LMC en phase blastique lymphoïde ou de LAL Ph+, résistants ou intolérants à un traitement antérieur par imatinib. Un total de 48 patients en phase blastique lymphoïde de LMC a reçu dasatinib à la dose de 70 mg deux fois par jour (42 patients résistants et 6 intolérants à l'imatinib). Le délai médian entre le diagnostic et le début du traitement était de 28 mois. La durée médiane du traitement par dasatinib était de 3 mois avec 2 % de patients traités pendant plus de 24 mois à ce jour. Le taux de réponse moléculaire majeure (l'ensemble des 22 patients traités avec une RCyC) était de 50% à 24 mois. De plus, 46 patients atteints de LAL Ph+ ont reçu du dasatinib à la dose de 70 mg deux fois par jour (44 patients résistants et 2 intolérants à imatinib). Le délai médian entre le diagnostic et le début du traitement était de 18 mois. La durée médiane du traitement par dasatinib a été de 3 mois avec 7 % de patients traités pendant plus de 24 mois à ce jour. Le taux de réponse moléculaire majeure (l'ensemble des 25 patients traités avec une RCyC) était de 52% à 24 mois. Des résultats complémentaires d'efficacité sont présentés ci-dessous. On note que des réponses hématologiques majeures (RHMa) ont été obtenues rapidement (pour la plupart en 35 jours, à partir de la première administration de dasatinib pour les patients atteints de LMC en phase blastique lymphoïde, et en 55 jours pour les patients en LAL Ph+).


Efficacité du dasatinib dans les études cliniques de Phase II à bras unique (a)

* Patients LMC en phase chronique (n=387)

-> Réponse hématologique (*)

- RHMa (IC à 95%) : n/a
. RHC (IC à 95%) : 91% (88-94) (résultats des critères primaires)
. NEL (IC à 95%) : n/a
- Durée de la RHMa (%, selon l'estimation de Kaplan-Meier)
. A 1 an : n/a
. A 2 ans : n/a

-> Réponse cytogénétique (**)

- RCyM (IC à 95%) : 62% (57-67) (résultats des critères primaires)
- RCyC (IC à 95%) : 54% (48-59)

-> Survie (selon les estimations de Kaplan-Meier)

- Survie sans progression
. A 1 an : 97% (88-94)
. A 2 ans : 80% (75-84)
- Globale
. A 1 an : 97% (95-99)
. A 2 ans : 94% (91-97)

* Patients LMC en phase accélérée (n= 174)

-> Réponse hématologique (*)

- RHMa (IC à 95%) : 64% (57-72) (résultats des critères primaires)
. RHC (IC à 95%) : 50% (42-58)
. NEL (IC à 95%) : 14% (10-21)
- Durée de la RHMa (%, selon l'estimation de Kaplan-Meier)
. A 1 an : 79% (71-87)
. A 2 ans : 60% (50-70)

-> Réponse cytogénétique (**)

- RCyM (IC à 95%) : 40% (33-48)
- RCyC (IC à 95%) : 33% (26-41)

-> Survie (selon les estimations de Kaplan-Meier)

- Survie sans progression
. A 1 an : 64% (57-72)
. A 2 ans : 46% (38-54)
- Globale
. A 1 an : 83% (77-89)
. A 2 ans : 72% (64-79)

* Patients LMC en phase blastique myéloïde (n= 109)

-> Réponse hématologique (b)

- RHMa (IC à 95%) : 33% (24-43) (résultats des critères primaires)
. RHC (IC à 95%) : 26% (18-35)
. NEL (IC à 95%) : 7% (3-14)
- Durée de la RHMa (%, selon l'estimation de Kaplan-Meier)
. A 1 an : 71% (55-87)
. A 2 ans : 41% (21-60)

-> Réponse cytogénétique (c)

- RCyM (IC à 95%) : 34% (25-44)
- RCyC (IC à 95%) : 27% (19-36)

-> Survie (selon les estimations de Kaplan-Meier)

- Survie sans progression
. A 1 an : 35% (25-44)
. A 2 ans : 20% (11-29)
- Globale
. A 1 an : 48% (38-59)
. A 2 ans : 38% (27-50)

* Patients LMC en phase blastique lymphoïde (n= 48)

-> Réponse hématologique (*)

- RHMa (IC à 95%) : 35% (22-51) (résultats des critères primaires)
. RHC (IC à 95%) : 29% (17-44)
. NEL (IC à 95%) : 6% (1-17)
- Durée de la RHMa (%, selon l'estimation de Kaplan-Meier)
. A 1 an : 29% (3-56)
. A 2 ans : 10% (0-28)

-> Réponse cytogénétique (**)

- RCyM (IC à 95%) : 52% (37-67)
- RCyC (IC à 95%) : 46% (31-61)

-> Survie (selon les estimations de Kaplan-Meier)

- Survie sans progression
. A 1 an : 14% (3-25)
. A 2 ans : 5% (0-13)
- Globale
. A 1 an : 30% (14-47)
. A 2 ans : 26% (10-42)

* Patients LAL Ph+ (n= 46)

-> Réponse hématologique (*)

- RHMa (IC à 95%) : 41% (27-57) (résultats des critères primaires)
. RHC (IC à 95%) : 35% (21-50)
. NEL (IC à 95%) : 7% (1-18)
- Durée de la RHMa (%, selon l'estimation de Kaplan-Meier)
. A 1 an : 32% (8-56)
. A 2 ans : 24% (2-47)

-> Réponse cytogénétique (**)

- RCyM (IC à 95%) : 57% (41-71)
- RCyC (IC à 95%) : 54% (39-69)

-> Survie (selon les estimations de Kaplan-Meier)

- Survie sans progression
. A 1 an : 21% (9-34)
. A 2 ans : 12% (2-23)
- Globale
. A 1 an : 35% (20-51)
. A 2 ans : 31% (16-47)

Les données présentées dans ce tableau proviennent d'études utilisant une dose initiale de 70 mg deux fois par jour. Cf. rubrique "Posologie" pour la dose initiale recommandée.

(a) Les chiffres en gras correspondent aux résultats des critères primaires.
(b) Critère de réponse hématologique (toutes les réponses confirmées après 4 semaines)
. Réponse hématologique majeure (RHMa) = Réponse Hématologique Complète (RHC) + absence de signe de leucémie (NEL)

. RHC (LMC chronique) : numération leucocytaire < ou = LSN, plaquettes < 450 000/mm3, absence de blastes ou de promyélocytes dans le sang périphérique, myélocytes + métamyélocytes dans le sang périphérique < 5%, basophiles circulants dans le sang périphérique < 20%, et absence de toute localisation extramédullaire.

. RHC (LMC avancée/LAL Ph+) : numération leucocytaire < ou = LSN, PN (polynucléaires neutrophiles) > ou = 1 000/mm3, plaquettes > ou = 100 000/mm3, absence de blaste ou de promyélocyte dans le sang périphérique, blastes médullaires < ou = 5%, myélocytes + métamyélocytes dans le sang périphérique < 5%, basophiles circulants dans le sang périphérique < 20% et absence de toute localisation extramédullaire.

. NEL (absence de signe de leucémie) : mêmes critères que pour la RHC mais PN > ou = 500/mm3 et < 1 000/mm3, et plaquettes > ou = 20 000/mm3 et < ou = 100 000/mm3.
(c) Critère de réponse cytogénétique : complète (0% de métaphases Ph+) ou partielle (> 0% - 35%). Réponse Cytogénétique Majeure (RCyM) (0% - 35%) associant les réponses complète et partielle.

n/a: non applicable
IC= intervalle de confiance
LSN= limite supérieure de la normale

L'effet d'une transplantation médullaire après traitement par dasatinib n'a pas été complètement évalué.


-> Etudes cliniques de Phase III chez les patients atteints de LMC en phase chronique, accélérée, ou blastique lymphoïde et de LAL Ph+ et résistants ou intolérants à l'imatinib

Deux études randomisées, ouvertes, ont été menées afin d'évaluer l'efficacité de dasatinib administré une fois par jour comparé à une administration deux fois par jour. Les résultats décrits ci-dessous sont basés sur un suivi minimum de 2 ans et 7 ans après le début du traitement par dasatinib.

- Etude 1
Dans l'étude en phase chronique de LMC, le critère primaire était la RCyM chez les patients résistants à l'imatinib. Le principal critère secondaire était la RCyM par niveau de dose totale quotidienne chez les patients résistants à l'imatinib. Les autres critères secondaires comprenaient la durée de la RCyM, la SSP et la survie globale. Un total de 670 patients, dont 497 étaient résistants à l'imatinib, ont été randomisés dans les groupes dasatinib 100 mg une fois par jour, 140 mg une fois par jour, 50 mg deux fois par jour ou 70 mg deux fois par jour. La durée médiane de traitement pour tous les patients encore sous traitement avec un suivi minimum de 5 ans (n=205) était de 59 mois (de 28 à 66 mois). La durée médiane de traitement pour tous les patients avec un suivi de 7 ans était de 29,8 mois (de < 1 à 92,9 mois).

L'efficacité a été obtenue dans tous les groupes de traitement par le dasatinib, avec en ce qui concerne le critère primaire, un schéma une prise par jour démontrant une efficacité comparable (non-infériorité) à celle du schéma deux prises par jour (différence dans la RCyM 1,9%; intervalle de confiance à 95% [-6,8% - 10,6%]) ; toutefois, la dose de 100 mg une fois par jour a démontré une amélioration de la sécurité et de la tolérance. Les résultats d'efficacité sont présentés ci-dessous.

Efficacité de dasatinib dans l'étude de phase III d'optimisation de dose : phase chronique de LMC chez les patients résistants ou intolérants à l'imatinib (résultats à 2 ans) (a)

- Tous les Patients : n=167
- Patients résistants à l'imatinib : n=124
- Taux de Réponse hématologique (b) (%) (IC 95 %) : RHC : 92% (86–95)
- Réponse cytogénétique (c) (%) (IC 95%)
. RCyM
.. Tous les patients : 63% (56–71)
.. Patients résistants à l'imatinib : 59% (50–68)
. RCyC
. Tous les patients : 50% (42–58)
. Patients résistants à l'imatinib : 44% (35–53)
- Réponse Moléculaire Majeure chez les patients ayant obtenu une RCyC (d)
. Tous les patients (%) (IC 95%) : 69% (58–79)
. Patients résistants à l'imatinib : 72% (58–83)

(a) Résultats rapportés avec la dose initiale recommandée de 100 mg une fois par jour.
(b) Critères de réponse hématologique (toutes les réponses confirmées après 4 semaines) : Réponse hématologique complète (RHC) (LMC chronique) : GB < ou = LSN, plaquettes < 450 000/mm3, pas de blastes ou de promyélocytes dans le sang périphérique, < 5% myelocytes + métamyélocytes dans le sang périphérique, basophiles < 20% dans le sang périphérique, et aucune participation extra-médullaire.
(c) Critères de réponse cytogénétique : complète (0% de métaphases Ph +) ou partielle (> 0%-35 %). RCyM (0%-35%) associant les réponses complète et partielle.
(d) Critères de réponse moléculaire majeure : définie par un taux de transcrits de BCR-ABL/transcrits contrôles < ou = 0,1% par RQ-PCR dans les échantillons de sang périphérique.

Efficacité à long terme de dasatinib dans l'étude de phase III d'optimisation de dose : Patients en phase chronique de LMC résitants ou intolérants à l'imatinib (a)

-> Période de suivi minimum : 1 an

- Réponse moléculaire majeure
. Tous les patients : NA
. Patients résistants à l'imatinib : NA
. Patients intolérants à l'imatinib : NA

- Survie sans progression (b)
. Tous les patients : 90% (86, 95)
. Patients résistants à l'imatinib : 88% (82, 94)
. Patients intolérants à l'imatinib : 97% (92, 100)

- Survie globale
. Tous les patients : 96% (93, 99)
. Patients résistants à l'imatinib : 94% (90, 98)
. Patients intolérants à l'imatinib : 100% (100, 100)

-> Période de suivi minimum : 2 ans

- Réponse moléculaire majeure
. Tous les patients : 37% (57/154)
. Patients résistants à l'imatinib : 35% (41/117)
. Patients intolérants à l'imatinib : 43% (16/37)

- Survie sans progression (b)
. Tous les patients : 80% (73, 87)
. Patients résistants à l'imatinib : 77% (68, 85)
. Patients intolérants à l'imatinib : 87% (76, 99)

- Survie globale
. Tous les patients : 91% (86, 96)
. Patients résistants à l'imatinib : 89% (84, 95)
. Patients intolérants à l'imatinib : 95% (88, 100)

-> Période de suivi minimum : 5 ans

- Réponse moléculaire majeure
. Tous les patients : 44% (71/160)
. Patients résistants à l'imatinib : 42% (50/120)
. Patients intolérants à l'imatinib : 53% (21/40)

- Survie sans progression (b)
. Tous les patients : 51% (41, 60)
. Patients résistants à l'imatinib : 49% (39, 59)
. Patients intolérants à l'imatinib : 56% (37, 76)

- Survie globale
. Tous les patients : 78% (72, 85)
. Patients résistants à l'imatinib : 77% (69, 85)
. Patients intolérants à l'imatinib : 82% (70, 94)

-> Période de suivi minimum : 7 ans

- Réponse moléculaire majeure
. Tous les patients : 46% (73/160)
. Patients résistants à l'imatinib : 43% (51/120)
. Patients intolérants à l'imatinib : 55% (22/40)

- Survie sans progression (b)
. Tous les patients : 42% (33, 51)
. Patients résistants à l'imatinib : 39% (29, 49)
. Patients intolérants à l'imatinib : 51% (32, 67)

- Survie globale
. Tous les patients : 65% (56, 72)
. Patients résistants à l'imatinib : 63% (53, 71)
. Patients intolérants à l'imatinib : 70% (52, 82)

(a) Résultats rapportés pour la dose initiale recommandée de 100 mg une fois par jour.
(b) La progression a été définie par une élévation du taux de GB, une perte de RHC ou de RCyM, une augmentation > ou = 30% des métaphases Ph+, un passage en PA/PB de la maladie ou un décès. La SSP a été analysée en intention de traiter et les patients ont été suivis pour les évènements en incluant les traitements ultérieurs.

Selon les estimations de Kaplan-Meier, la proportion de patients traités avec dasatinib 100 mg une fois par jour qui ont maintenu une RCyM pendant 18 mois était de 93% (IC à 95% [88%-98%]).

L'efficacité a également été évaluée chez les patients intolérants à l'imatinib. Dans cette population de patients qui ont reçu 100 mg une fois par jour, une RCyM a été obtenue dans 77% des cas et une RCyC dans 67% des cas.

- Etude 2
Dans l'étude en phase avancée de LMC et LAL Ph+, le critère primaire était la RHMa. Un total de 611 patients ont été randomisés dans les groupes dasatinib 140 mg une fois par jour ou 70 mg deux fois par jour. La durée médiane de traitement était approximativement de 6 mois (intervalle 0,03-31 mois).

Sur le critère primaire d'efficacité, le schéma une prise par jour a démontré une efficacité comparable (non-infériorité) à celle du schéma deux prises par jour (différence dans la RHMa de 0,8%; intervalle de confiance [-7,1% - 8,7%]) ; toutefois, la dose de 140 mg une fois par jour a démontré une amélioration de la sécurité et de la tolérance.

Les taux de réponse sont présentés ci-dessous.

Efficacité de dasatinib dans l'étude de phase III d'optimisation de dose: phase avancée de LMC et LAL Ph+ (résultats à 2 ans) (a)

- Accélérée (n= 158)
. RHMa (b) (IC à 95%) : 66% (59-74)
. RHC (b) (IC à 95%) : 47% (40-56)
. NEL (b) (IC à 95%) : 19% (13-26)
. RCyMa (c) (IC à 95%) : 39% (31-47)
. RCyC (IC à 95%) : 32% (25-40)

- Blastique myéloïde (n= 75)
. RHMa (b) (IC à 95%) : 28% (18-40)
. RHC (b) (IC à 95%) : 17% (10-28)
. NEL (b) (IC à 95%) : 11% (5-20)
. RCyMa (c) (IC à 95%) : 28% (18-40)
. RCyC (IC à 95%) : 17% (10-28)

- Blastique lymphoïde (n= 33)
. RHMa (b) (IC à 95%) : 42% (26-61)
38% (23-54)
. RHC (b) (IC à 95%) : 21% (9-39)
33% (19-49)
. NEL (b) (IC à 95%) : 21% (9-39)
5% (1-17)
. RCyMa (c) (IC à 95%) : 52% (34-69)
70% (54-83)
. RCyC (IC à 95%) : 39% (23-58)
50% (34-66)

- LAL Ph+ (n= 40)
. RHMa (b) (IC à 95%) : 38% (23-54)
. RHC (b) (IC à 95%) : 33% (19-49)
. NEL (b) (IC à 95%) : 5% (1-17)
. RCyMa (c) (IC à 95%) : 70% (54-83)
. RCyC (IC à 95%) : 50% (34-66)

(a) Résultats rappportés avec la dose initiale recommandée de 140 mg une fois par jour (Cf. rubrique "Posologie").
(b) Critère de réponse hématologique (toutes les réponses confirmées après 4 semaines): Réponse hématologique majeure (RHMa) = réponse hématologique complète (RHC) + pas de preuve de leucémie (NEL).
RHC: numération leucocytaire < ou = LSN, PNN > ou = 1 000/mm3, plaquettes > ou = 100 000/mm3, absence de blastes ou de promyélocytes dans le sang périphérique, blastes myéloïdes et sang < ou = 5%, myélocytes plus métamyélocytes dans le sang périphérique < 5%, basophiles dans le sang périphérique < 20%, et pas d'envahissement extra-médullaire.
NEL: mêmes critères que pour la RHC mais ANC > ou = 500/mm3 et < 1000/mm3, ou plaquettes > ou = 20000/mm3 et < ou = 100000/mm3
(c) CyM associe les réponses complète (0%Ph+ en métaphase) et partielle (> 0%-35%)
IC= Intervalle de Confiance LNS: limite normale supérieure

Chez les patients en phase accélérée de LMC traités par la dose de 140 mg une fois par jour, la durée médiane de RHMa et la survie globale médiane n'ont pas été atteintes et la médiane de SSP était de 25 mois.
Chez les patients en phase blastique myéloïde de LMC sous traitement par la dose de 140 mg une fois par jour, la durée médiane de RHMa était de 8 mois; la médiane de SSP était de 4 mois et la médiane de survie globale était de 8 mois. Chez les patients en phase blastique lymphoïde de LMC sous traitement par la dose de 140 mg une fois par jour, la durée médiane de RHMa était de 5 mois; la médiane de SSP était de 5 mois et la médiane de survie globale était de 11 mois.

Chez les patients LAL Ph+ sous traitement par la dose de 140 mg une fois par jour, la durée médiane de RHMa était de 5 mois; la médiane de SSP était de 4 mois et la médiane de survie globale était de 7 mois.


* Population pédiatrique

- Patients pédiatriques atteints de LMC
Parmi les 130 patients atteints de LMC en phase chronique (LMC PC) traités dans les deux études pédiatriques, un essai de recherche de dose de Phase I, non randomisé, en ouvert et un essai de Phase II non randomisé en ouvert, 84 patients (exclusivement inclus dans l'essai de Phase II) étaient atteints d'une LMC PC nouvellement diagnostiquée et 46 patients (17 dans l'essai de Phase I et 29 dans l'essai de Phase II) étaient résistants ou intolérants au précédent traitement par imatinib. Quatre vingt-dix-sept des 130 patients pédiatriques atteints de LMC PC ont été traités avec ce médicament comprimés à la dose de 60 mg/m2 une fois par jour (dose maximale de 100 mg une fois par jour pour les patients ayant une surface corporelle importante). Tous les patients ont été traités jusqu'à une progression de la maladie ou l'atteinte d'un niveau de toxicité inacceptable.

Les principaux critères d'évaluation de l'efficacité étaient les suivants : réponse cytogénétique complète (RCyC), réponse cytogénétique majeure (RCyM) et réponse moléculaire majeure (RMM).

Les résultats sont indiqués ci-dessous.

Efficacité de ce médicament chez les patients pédiatriques atteints de LMC PC

Réponse cumulée au fil du temps selon une période de suivi minimale

- RCyC (IC à 95 %) / Nouvellement diagnostiqué / (N = 51) (a)
. 3 mois : 43,1% (29,3 ; 57,8)
. 6 mois : 66,7% (52,1 ; 79,2)
. 12 mois : 96,1% (86,5 ; 99,5)
. 24 mois : 96,1% (86,5 ; 99,5)

- Avant imatinib (N = 46) (b)
. 3 mois : 45,7% (30,9 ; 61,0)
. 6 mois : 71,7% (56,5 ; 84,0)
. 12 mois : 78,3% (63,6 ; 89,1)
. 24 mois : 82,6% (68,6 ; 92,2)

- RCyM (IC à 95%) / Nouvellement diagnostiqué / (N = 51) (a)
. 3 mois : 60,8% (46,1 ; 74,2)
. 6 mois : 90,2% (78,6 ; 96,7)
. 12 mois : 98,0% (89,6 ; 100)
. 24 mois : 98,0% (89,6 ; 100)

- Avant imatinib (N = 46) (b)
. 3 mois : 60,9% (45,4 ; 74,9)
. 6 mois : 82,6% (68,6 ; 92,2)
. 12 mois : 89,1% (76,4 ; 96,4)
. 24 mois : 89,1% (76,4 ; 96,4)

- RMM (IC à 95%) / Nouvellement diagnostiqué / (N = 51) (a)
. 3 mois : 7,8% (2,2 ; 18,9)
. 6 mois : 31,4% (19,1 ; 45,9)
. 12 mois : 56,9% (42,2 ; 70,7)
. 24 mois : 74,5% (60,4 ; 85,7)

- Avant imatinib (N = 46) (b)
. 3 mois : 15,2% (6,3 ; 28,9)
. 6 mois : 26,1% (14,3 ; 41,1)
. 12 mois : 39,1% (25,1 ; 54,6)
. 24 mois : 52,2% (36,9 ; 67,1)

(a) Patients de l'étude pédiatrique de Phase II sur la LMC PC nouvellement diagnostiquée recevant la formulation en
comprimés par voie orale
(b) Patients des études pédiatriques de Phase I et Phase II sur la LMC PC résistants ou intolérants à l'imatinib recevant la formulation en comprimés par voie orale

Dans l'étude pédiatrique de Phase I, après un suivi minimal de 7 ans, parmi les 17 patients atteints de LMC PC résistants ou intolérants à l'imatinib, la durée médiane de la SSP était 53,6 mois et le taux de SG était de 82,4 %.

Dans l'étude pédiatrique de Phase II, chez les patients recevant la formulation en comprimés, le taux de SSP à 24 mois évalué chez les 51 patients atteints de LMC PC nouvellement diagnostiquée était de 94,0% (82,6 ; 98,0), et de 81,7% (61,4 ; 92,0) parmi les 29 patients atteints de LMC PC résistants ou intolérants à l'imatinib. Après un suivi de 24 mois, la SG chez les patients nouvellement diagnostiqués était de 100%, et de 96,6% chez les patients résistants ou intolérants à l'imatinib.

Dans l'étude pédiatrique de Phase II, la LMC a progressé vers la phase blastique chez 1 patient nouvellement diagnostiqué et 2 patients intolérants ou résistants à l'imatinib.

Trente-trois patients pédiatriques atteints de LMC PC nouvellement diagnostiquée ont reçu ce médicament poudre pour suspension buvable à une dose de 72 mg/m2. Cette dose correspond à une exposition 30 % plus faible comparativement à la dose recommandée (voir rubrique 5.2). Chez ces patients, la RCyC et la RMM étaient, RCyC : 87,9 % IC à 95 % : (71,8-96,6)] et la RMM : 45,5 % [IC à 95 % : (28,1- 63,6)] à 12 mois.

Parmi les patients pédiatriques atteints de LMC PC traités par dasatinib et précédemment exposés à l'imatinib, les mutations observées à la fin du traitement étaient les suivantes : T315A, E255K et F317L. Cependant, les mutations E255K et F317L avaient également été observées avant le traitement.

Aucune mutation n'a été observée à la fin du traitement chez les patients atteints de LMC PC nouvellement diagnostiquée.

- Patients pédiatriques atteints de LAL
L'efficacité de ce médicament en association à une chimiothérapie a été évaluée dans une étude pivot chez des patients pédiatriques âgés de plus d'un an atteints de LAL Ph+ nouvellement diagnostiquée.

Dans cette étude de phase II, multicentrique, historiquement contrôlée, portant sur le dasatinib associé à une chimiothérapie standard, 106 patients pédiatriques atteints de LAL Ph+ nouvellement diagnostiquée, dont 104 patients avaient une LAL Ph+ confirmée, les patients ont reçu du dasatinib à une dose quotidienne de 60mg/m² selon un schéma posologique continu pendant 24 mois au maximum, en association avec une chimiothérapie. Quatre-vingt-deux patients ont pris exclusivement des comprimés de dasatinib et 24 patients ont pris du dasatinib en poudre pour suspension buvable au moins une fois, dont 8 ayant pris exclusivement le dasatinib en poudre pour suspension buvable. La chimiothérapie de base était la même que celle utilisée dans l'essai AIEOP-BFM ALL 2000 (protocole de chimiothérapie avec plusieurs agents chimiothérapeutiques standards). Le principal critère d'évaluation de l'efficacité était : la survie sans événement (SSE) à 3 ans qui était de 65.5% (55,5 ; 73,7).

Le taux de maladie résiduelle minimale (MRD) négative évalué par réarrangement Ig/TCR était de 71,7% à la fin de la consolidation chez tous les patients traités. Lorsque ce taux était fondé sur les 85 patients ayant des évaluations Ig/TCR évaluables, l'estimation était de 89,4%. Les taux de MRD négative à la fin de l'induction et de la consolidation, mesurés par cytométrie en flux, étaient de 66,0% et 84,0%, respectivement.
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 16/06/2022  

Propriétés pharmacocinétiques
Les propriétés pharmacocinétiques du dasatinib ont été évaluées chez 229 adultes sains et chez 84 patients.


* Absorption

Dasatinib est rapidement absorbé chez les patients après administration orale, avec un pic de concentration entre 0,5 et 3 heures. Après administration orale, l'augmentation de l'exposition moyenne (ASCt) est approximativement proportionnelle à l'augmentation de la dose pour des posologies allant de 25 mg à 120 mg deux fois par jour. La demi-vie moyenne globale de dasatinib est approximativement de 5 à 6 heures chez les patients.

Les données obtenues chez les sujets sains après une dose unique de 100 mg de dasatinib 30 minutes après un repas riche en graisses ont révélé une augmentation de 14% de l'ASC moyenne de dasatinib.

L'absorption d'un repas pauvre en graisses 30 minutes avant l'administration de dasatinib a entraîné une augmentation moyenne de 21% de l'ASC de dasatinib. Les effets de la prise alimentaire sur l'exposition à dasatinib ne sont pas cliniquement significatifs. La variabilité de l'exposition au dasatinib est plus élevée à jeun (CV 47%) par rapport aux repas pauvres en graisses (CV 39%) et aux repas riches en graisses (CV 32%).

Sur la base de l'analyse pharmacocinétique de population, la variabilité de l'exposition au dasatinib a été estimée comme étant principalement due à la variabilité inter-occasion de la biodisponibilité (CV 44%) et, dans une moindre mesure, à la variabilité interindividuelle de la biodisponibilité et de la variabilité interindividuelle de la clairance (respectivement CV 30% et 32%). La variabilité interoccasion aléatoire de l'exposition ne devrait affecter ni l'exposition cumulative ni l'efficacité ou la sécurité.


* Distribution

Chez les patients, dasatinib a un volume de distribution apparent important (2 505 L), coefficient de variation (CV% 93%),suggérant que le médicament est fortement distribué dans l'espace extravasculaire. A des concentrations de dasatinib cliniquement significatives, la liaison aux protéines plasmatiques était de 96% approximativement sur la base d'expériences in vitro.


* Biotransformation

Dasatinib est fortement métabolisé chez l'homme par de multiples enzymes impliquées dans la production de métabolites. Chez des sujets sains ayant reçu une dose de 100 mg de dasatinib marqué au 14C, dasatinib sous forme inchangée représentait 29% de la radioactivité circulante dans le plasma.

Les concentrations plasmatiques et l'activité mesurée in vitro indiquent que les métabolites de dasatinib ne semblent pas jouer un rôle majeur dans la pharmacologie du produit. Le CYP3A4 est une enzyme majeure responsable du métabolisme de dasatinib.


* Élimination

La demi-vie terminale moyenne du dasatinib est de 3 heures à 5 heures. La clairance orale apparente moyenne est de 363,8 L/h (CV% 81,3%).

L'élimination s'effectue principalement dans les fèces, en grande partie sous forme de métabolites.

Après une dose orale unique de dasatinib marqué au 14C, approximativement 89% de la dose a été éliminée dans les 10 jours, 4% et 85% de la radioactivité étant retrouvés respectivement dans les urines et les fèces. Dasatinib sous forme inchangée représente respectivement 0,1% et 19% de la dose dans les urines et les fèces, le reste étant éliminé sous forme de métabolites.


* Altérations des fonctions hépatique et rénale

Les effets de l'insuffisance hépatique sur la pharmacocinétique du dasatinib en dose unique ont été évalués chez 8 patients atteints d'insuffisance hépatique modérée ayant reçu une dose de 50 mg et chez 5 patients atteints d'insuffisance hépatique sévère ayant reçu une dose de 20 mg, comparativement à des sujets sains ayant reçu 70 mg de dasatinib. La Cmax moyenne et l'ASC de dasatinib ajustée pour la dose de 70 mg ont diminué de 47% et 8% respectivement chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée comparativement aux sujets ayant une fonction hépatique normale. Chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère, la Cmax moyenne et l'ASC de dasatinib ajustée pour la dose de 70 mg ont diminué de 43% et 28%, respectivement, comparativement aux sujets ayant une fonction hépatique normale (Cf. rubriques "Posologie" et "Mises en garde et précautions d'emploi").

Dasatinib et ses métabolites sont peu excrétés par le rein.


* Population pédiatrique

La pharmacocinétique du dasatinib a été évaluée chez 104 patients pédiatriques atteints de leucémie ou de tumeurs solides (72 ayant reçu la formulation en comprimés et 32 ayant reçu la poudre pour suspension buvable).

Dans une étude pédiatrique de pharmacocinétique, l'exposition au dasatinib à des doses normalisées (Cmoy, Cmin et Cmax) est similaire entre les 21 patients atteints de LMC PC et les 16 patients atteints de LAL Ph+.

La pharmacocinétique de la formulation en comprimés du dasatinib a été évaluée chez 72 patients pédiatriques atteints de leucémie ou de tumeurs solides récidivantes ou réfractaires à des posologies par voie orale allant de 60 à 120 mg/m2 une fois par jour et de 50 à 110 mg/m2 deux fois par jour. Les données ont été groupées à travers deux études et indiquent que le dasatinib était rapidement absorbé. La Tmax moyenne a été observée entre 0,5 et 6 heures et la demi-vie moyenne se situait entre 2 et 5 heures à travers tous les niveaux de doses et de groupes d'âges. La PK du dasatinib a montré une proportionnalité de dose avec une augmentation de l'exposition liée à la dose observée chez les patients pédiatriques. Il n'y a pas eu de différence significative de la PK du dasatinib entre les enfants et les adolescents. Les moyennes géométriques de la Cmax, ASC (0-T), et l'ASC (INF) normalisées en
fonction de la dose ont semblé similaires entre les enfants et les adolescents à différents niveaux de dose. Une simulation basée sur un modèle pharmacocinétique de la population (PPK) a permis de prédire que la recommandation de dosage selon des intervalles de poids décrite pour le comprimé, dans la rubrique "Posologie", devrait fournir une exposition similaire à celle d'un comprimé à la dose de 60 mg/m2. Ces données doivent être prises en compte si des patients doivent passer du comprimé à la poudre pour suspension buvable, ou vice-versa.
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 16/06/2022  

Sécurité préclinique
Le profil de tolérance préclinique du dasatinib a été évalué dans un ensemble d'études in vitro et in vivo sur la souris, le rat, le singe et le lapin.

Les principales toxicités sont survenues dans les systèmes gastro-intestinal, hématopoïétique et lymphoïde.
La toxicité gastro-intestinale était dose-limitante chez le rat et le singe, l'intestin ayant été constamment un organe cible. Chez le rat, des diminutions minimes à modérées des composantes érythrocytaires ont été accompagnées de modifications de la moelle osseuse. Des changements similaires ont été observés chez le singe avec une incidence moindre. Une toxicité lymphoïde s'est traduite chez le rat par une déplétion lymphoïde des ganglions lymphatiques, de la rate et du thymus, et par une diminution du poids des organes lymphoïdes. Ces modifications des systèmes gastrointestinal, hématopoïétique et lymphoïde ont été réversibles après l'arrêt du traitement.

Des modifications rénales ont été observées chez les singes traités pendant une période allant jusqu'à 9 mois, et se sont limitées à une augmentation de la minéralisation rénale. Des hémorragies cutanées ont été observées dans une étude de toxicité aiguë à dose orale unique chez le singe, mais n'ont pas été observées dans des études de doses répétées chez le singe comme chez le rat. Chez le rat, le dasatinib a inhibé l'agrégation plaquettaire in vitro et a prolongé le temps de saignement in vivo, mais n'a pas provoqué d'hémorragie spontanée.

L'activité in vitro du dasatinib sur hERG et sur les fibres de Purkinje suggèrent un potentiel prolongement de la repolarisation ventriculaire cardiaque (intervalle QT). Cependant, dans une étude de dose unique in vivo sur des singes conscients soumis à des mesures télémétriques, il n'a pas été constaté de changement de l'intervalle QT ou de l'aspect des ondes de l'ECG.

Le dasatinib n'a pas montré de pouvoir mutagène dans les tests in vitro sur les cellules bactériennes (test d'Ames), ni de pouvoir génotoxique dans le test du micronoyau effectué in vivo chez le rat. Le dasatinib a montré un pouvoir clastogène in vitro sur des cellules d'ovaire de hamster chinois (OHC) en division.

Dans une étude conventionnelle évaluant la fertilité et le développement embryonnaire précoce chez le rat, le dasatinib n'a pas affecté la fertilité des males ou des femelles, mais a induit une létalité embryonnaire à des niveaux de doses avoisinant l'exposition humaine en clinique. Dans les études de développement embryo-foetal, le dasatinib a également induit chez le rat une létalité embryonnaire associée à une diminution de la taille des portées, ainsi qu'une altération du squelette foetal chez le rat et le lapin. Ces effets sont survenus à des doses qui n'induisaient pas de toxicité maternelle indiquant que le dasatinib est un toxique selectif de la reproduction depuis l'implantation jusqu'à l'achèvement de l'organogenèse.

Chez la souris, l'immunosuppression induite par le dasatinib était liée à la dose, et a pu être efficacement contrôlée par une réduction de dose et/ou des changements du schéma thérapeutique. Le dasatinib a montré in vitro un potentiel phototoxique dans un test de relargage du rouge neutre dans des fibroblastes de souris. Le dasatinib est considéré comme non-phototoxique in vivo après une administration unique orale à des souris glabres femelles, à des expositions allant jusqu'à 3 fois l'exposition chez l'homme après une administration de la dose thérapeutique recommandée (basée sur l'ASC).

Dans une étude de cancérogénicité menée sur 2 ans, des doses de dasatinib à 0,3 , 1 , et 3 mg/kg/jour ont été administrées à des rats par voie orale. L'exposition à la plus forte dose a entraîné un niveau plasmatique (ASC) généralement équivalent à l'exposition chez l'homme aux doses initiales recommandées allant de 100 mg à 140 mg par jour. Une augmentation statistiquement significative de la fréquence groupée des carcinomes épidermoïdes, des papillomes de l'utérus et du col de l'utérus chez les femelles traitées par de fortes doses, et des adénomes de la prostate chez les males traités avec de faibles doses a été observée. La pertinence de ces données chez l'homme n'est pas connue.
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 16/06/2022  
Médicament virtuel Thériaque
Dasatinib 50 mg comprimé

Attention

Il existe une différence entre le RCP du princeps et celui de certains de ses génériques notamment sur les points suivants :
- indications
- posologies

Spécialité(s) génériques Thériaque Type Prix
DASATINIB BGA 50MG CPR Générique
DASATINIB EG 50MG CPR Générique
DASATINIB KRK 50MG CPR Générique
DASATINIB SDZ 50MG CPR Générique
DASATINIB TVS 50MG CPR Générique
DASATINIB VIA 50MG CPR Générique
DASATINIB ZEN 50MG CPR Générique
SPRYCEL 50MG CPR Référence
     
    Comparer prix

Génériques
Dénomination(s) commune(s) : DASATINIB MONOHYDRATE
Voie(s) : ORALE
Groupe générique(s) : DASATINIB MONOHYDRATE 0NON RENSEIGNE MG soit 50 MG exprimé(e) en DASATINIB - SPRYCEL 50MG CPR
  • Date d'application en cours : 17/04/2024

  • Date d'application / Création du groupe 31/01/2019

  • Tarif forfaitaire de responsabilité : NON
Spécialité(s) de référence ansm Code(s) CIP Excipient(s) à effet notoire
SPRYCEL 50MG CPR
    Laboratoire titulaire AMM :
  • BRISTOL MYERS SQUIBB PHARMA EEIG

Spécialité(s) générique(s) ansm Code(s) CIP Excipient(s) à effet notoire
DASATINIB BGA 50MG CPR
Laboratoire titulaire AMM : BIOGARAN
DASATINIB EG 50MG CPR
Laboratoire titulaire AMM : EG LABO-LABORATOIRES EUROGENERICS
DASATINIB KRK 50MG CPR
Laboratoire titulaire AMM : KRKA DD NOVO MESTO
DASATINIB SDZ 50MG CPR
Laboratoire titulaire AMM : SANDOZ
DASATINIB TVS 50MG CPR
Laboratoire titulaire AMM : TEVA BV
DASATINIB VIA 50MG CPR
Laboratoire titulaire AMM : VIATRIS SANTE (LYON)
DASATINIB ZEN 50MG CPR
Laboratoire titulaire AMM : ZENTIVA FRANCE

 Historique du groupe générique

Recommandations
Avis de la Commission de la Transparence de la HAS
  • SMR : NIVEAU IMPORTANT
  • SMR : NIVEAU IMPORTANT
  • SMR : NIVEAU INSUFFISANT
  • SMR : NIVEAU IMPORTANT
  • SMR : NIVEAU IMPORTANT
  • SMR : NIVEAU IMPORTANT


Rapport(s) public(s) d'évaluation ansm (RAPPE) et EMEA (EPAR)
SPRYCEL (EPAR) 2019


Recommandations et protocoles thérapeutiques ansm, HAS, INCa
MOLECULES ONEREUSES HAD 2024
FUSION BMS CELGENE 2022
SPRYCEL SYNTHESE D'AVIS 2020
INHIBITEUR TYR KINASE ET HEPATITE B 2016
LEUCEMIE AIGUE ADULTE - GUIDE PATIENT
LEUCEMIE AIGUE ADULTE - GUIDE MEDECIN
DASATINIB HTA PULMONAIRE 2011 (3)
DASATINIB HTA PULMONAIRE 2011 (2)
DASATINIB HTA PULMONAIRE 2011 (1)


Renseignements administratifs
  • Conditions de prescription et de délivrance :
  •  
  • LISTE I
  • PRESCR RESTREINTE/CSP R.5121-77 A -96
  • SURVEILLANCE PARTICUL/CSP R.5121-93 A -95
  • PRESCR INITIALE HOSP/CSP R.5121-87 A -89
  • SEMESTRIELLE
  • PRESCR SPECIALISTES/CSP R.5121-90 A -92
  • RESERVE ONCOLOGIE/CANCEROLOGIE
  • RESERVE HEMATOLOGIE
  • RENOUVELLEMENT PRESCRIPTION RESTREINT
* Conditions de prescription et de délivrance

Liste I.
Médicament nécessitant une surveillance particulière pendant le traitement.
Prescription initiale hospitalière semestrielle et renouvellement réservée aux spécialistes en cancérologie, en hématologie ou en oncologie médicale.
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 16/06/2022
 
Code UCD13 : 3400892933283
Code UCD7 : 9293328
Code identifiant spécialité : 6 321 246 1
Laboratoire(s) titulaire(s) AMM:
  • BRISTOL MYERS SQUIBB PHARMA EEIG
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 16/06/2022
Laboratoire(s) exploitant(s) :
  • BRISTOL MYERS SQUIBB
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 16/06/2022
   
Présentation : 60 plaquette(s) thermoformée(s) aluminium de 1 comprimé(s)
Code CIP13 3400937764162
Code CIP7 3776416
Commercialisation Disponible : OUI depuis le 17/10/2006
Agrément collectivités/date JO Oui le 01/11/2007
Radiation collectivités/date JO Non
Présentation réservée à l'hôpital Non
Conditionnement
Dose totale contenue dans l'unité commune de dispensation (UCD)
  • 50 MG exprimé(e) en DASATINIB
Conditionnement primaire 60 PLAQUETTE(S)
Nb unités de prise par conditionnement primaire 1 COMPRIME(S) par PLAQUETTE(S)
Matériau(x)
  • ALUMINIUM

* Nature et contenu de l'emballage extérieur

Plaquettes Alu/Alu (plaquettes unidoses).
Boîte contenant 60 comprimés pelliculés dans des plaquettes unidoses pour délivrance à l'unité.

Présentation unitaire OUI
Référence(s) bibliographique(s)
  • Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 16/06/2022
   
Conditions de délivrance
  • LISTE I
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 16/06/2022
Statut de la présentation
  • AMM à la date du 20/11/2006
  • AMM EUROPEENNE EU/1/06/363/008
  • ANCIEN MEDICAMENT ORPHELIN EU/3/05/339
  • ANCIEN MEDICAMENT ORPHELIN EU/3/05/338

Le médicament dasatinib a été désigné comme médicament orphelin pour l'indication traitement de la leucémie myéloïde chronique. Ce médicament a été inscrit au registre communautaire des médicaments orphelins sous le numéro EU/3/05/339. (Suppression du registre en Novembre 2016)

Le médicament dasatinib a été est désigné comme médicament orphelin pour l'indication traitement de la leucémie aiguë lymphoblastique. Ce médicament a ét éinscrit au registre communautaire des médicaments orphelins sous le numéro EU/3/05/338. (Suppression du registre en Novembre 2016)

Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 16/06/2022
Prix
1. Prix en officine ville
Prix de cette présentation (CIP)/date JO 2507,09 euros TTC le 02/01/2024
Tarif forfaitaire de responsabilité/date JO (génériques) Non concerné
2. Prix à l'hôpital (Pharmacie à usage intérieur)
Prix de vente aux établissements de santé par UCD/date JO (rétrocession - vente au public) Non concerné
Tarif de responsabilité par UCD (tarification à l'activité) Non concerné
Remboursement
1. Ville
Taux de remboursement/date JO
  • 100 % le 30/07/2020. Date d'application le 03/08/2020
  • Population pédiatrique

2. Hôpital (Rétrocession - vente au public)
Taux de remboursement
  • Non concerné

* Arrêté du 27 juillet 2020 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques remboursables aux assurés sociaux (JO du 30/07/2020)

La prise en charge des spécialités ci-dessous est étendue aux indications suivantes :
- traitement des patients pédiatriques atteints de leucémie myéloïde chronique (LMC) à chromosome Philadelphie positive (Ph+) en phase chronique, résistants ou intolérants à l'imatinib ;
- traitement des patients pédiatriques atteints de leucémie aiguë lymphoblastique à Chromosome Philadelphie (LAL Ph+) nouvellement diagnostiquée en association à une chimiothérapie.

Statut(s) du remboursement
  • ANCIEN MEDICAMENT ONEREUX SMR/SSR
  • ALD MALADIE CORONAIRE : SANS RAPPORT
  • ALD INS RESP C GRAVE : SANS RAPPORT
  • ALD DIABETE : SANS RAPPORT
  • ALD ARTERIOPATHIES : SANS RAPPORT
  • ALD CARDIOPATHIES : SANS RAPPORT
  • ALD HTA : (SANS RAPPORT) SUPPRESSION ALD 26/06/11
  • AGREMENT COLLECTIVITES RESTREINT INDICATION(S)
  • MEDICAMENT ONEREUX HAD
* Arrêté du 27 juillet 2020 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques agréées à l'usage des collectivités et divers services publics (JO du 30/07/2020)

La prise en charge des spécialités ci-dessous est étendue aux indications suivantes :
- traitement des patients pédiatriques atteints de leucémie myéloïde chronique (LMC) à chromosome Philadelphie positive (Ph+) en phase chronique, résistants ou intolérants à l'imatinib ;
- traitement des patients pédiatriques atteints de leucémie aiguë lymphoblastique à Chromosome Philadelphie (LAL Ph+) nouvellement diagnostiquée en association à une chimiothérapie.
SMR spécifique de cette présentation NON
Modalité(s) de dispensation
  • PHARMACIE D'OFFICINE
  • DISPENSATION EN OFFICINE
  • PHARMACIE A USAGE INTERIEUR
  • ETABLISSEMENT DE SANTE
  • DISPENSATION A USAGE INTERIEUR
  • MEDICAMENT SERIALISABLE

Conservation
Présentation : 60 plaquette(s) thermoformée(s) aluminium de 1 comprimé(s)
Durée(s) et condition(s) de conservation
  • 36 MOIS
  • A TEMPERATURE AMBIANTE
  • PAS DE PRECAUTION PARTICULIERE

* Durée de conservation

3 ans.


* Précautions particulières de conservation

Pas de précautions particulières de conservation.

Référence(s) officielles(s) :  Rectificatif AMM européenne 16/06/2022
Indications
LEUCEMIE MYELOIDE CHRONIQUE    
  • CHEZ L'ADULTE
  • DANS LA PHASE CHRONIQUE
  • AVEC CHROMOSOME PHILADELPHIE POSITIF
  • DANS FORMES NOUVELLEMENT DIAGNOSTIQUEES
Ce médicament est indiqué chez des patients adultes atteints de :
- leucémie myéloïde chronique (LMC) à Chromosome Philadelphie (Ph+) en phase chronique nouvellement diagnostiquée
SMR de l'indication NIVEAU IMPORTANT 20/04/2016
Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 16/06/2022
CIM10
  • Leucémie myéloïde chronique [LMC] ABL-BCR positif C921
  • Non attribuable ..
Maladie rare Oui - Lien Orphanet : Leucémie myéloïde chronique
Leucémie myéloïde chronique
Leucémie granulocytique chronique
Leucémie myélogène chronique

LEUCEMIE AIGUE LYMPHOBLASTIQUE    
  • CHEZ L'ADULTE
  • AVEC CHROMOSOME PHILADELPHIE POSITIF
  • EN CAS DE RESISTANCE A UN AUTRE TRT
  • OU
  • EN CAS D'INTOLERANCE A UN AUTRE TRT
Ce médicament est indiqué chez des patients adultes atteints de leucémie aiguë lymphoblastique (LAL) Ph+ en cas de résistance ou intolérance à un traitement antérieur.
SMR de l'indication NIVEAU IMPORTANT 17/10/2018
Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 16/06/2022

Guide affection longue durée (ALD) Médecin LEUCEMIE AIGUE ADULTE - GUIDE MEDECIN
Guide affection longue durée (ALD) Patient LEUCEMIE AIGUE ADULTE - GUIDE PATIENT
CIM10
  • Leucémie lymphoblastique aigüe [LLA] C910
  • Non attribuable ..
Maladie rare Oui - Lien Orphanet : Leucémie aiguë lymphoblastique
ALL
LAL
Leucémie/lymphoma lymphocytique aiguë
Leucémie/lymphome lymphoblastique aiguë

LEUCEMIE MYELOIDE CHRONIQUE    
  • CHEZ L'ADULTE
  • DANS LA PHASE CHRONIQUE
  • DANS LA PHASE ACCELEREE
  • OU
  • DANS LA PHASE DE CRISE BLASTIQUE
  • EN CAS DE RESISTANCE A UN AUTRE TRT
  • OU
  • EN CAS D'INTOLERANCE A UN AUTRE TRT
Ce médicament est indiqué chez des patients adultes atteints de :
- leucémie myéloïde chronique (LMC) en phase chronique, accélérée ou blastique, en cas de résistance ou d'intolérance à un traitement antérieur incluant l'imatinib.
SMR de l'indication NIVEAU IMPORTANT 17/10/2018
Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 16/06/2022
CIM10
  • Leucémie myéloïde chronique [LMC] ABL-BCR positif C921
Maladie rare Oui - Lien Orphanet : Leucémie myéloïde chronique
Leucémie myéloïde chronique
Leucémie granulocytique chronique
Leucémie myélogène chronique

LEUCEMIE MYELOIDE CHRONIQUE    
  • CHEZ L'ADULTE
  • DANS LA PHASE DE CRISE BLASTIQUE
  • AVEC CHROMOSOME PHILADELPHIE POSITIF
  • EN CAS DE RESISTANCE A UN AUTRE TRT
  • OU
  • EN CAS D'INTOLERANCE A UN AUTRE TRT
Ce médicament est indiqué chez des patients adultes atteints de :
- LMC en phase blastique lymphoïde Ph+ en cas de résistance ou intolérance à un traitement antérieur.
SMR de l'indication NIVEAU IMPORTANT 20/04/2016
Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 16/06/2022
CIM10
  • Leucémie myéloïde chronique [LMC] ABL-BCR positif C921
  • Non attribuable ..
Maladie rare Oui - Lien Orphanet : Leucémie myéloïde chronique
Leucémie myéloïde chronique
Leucémie granulocytique chronique
Leucémie myélogène chronique

LEUCEMIE MYELOIDE CHRONIQUE    
  • CHEZ L'ENFANT A PARTIR DE 6 ANS
  • AVEC CHROMOSOME PHILADELPHIE POSITIF
  • DANS FORMES NOUVELLEMENT DIAGNOSTIQUEES
Ce médicament est indiqué chez les patients pédiatriques atteints de :
- LMC Ph+ en phase chronique (LMC Ph+ PC) nouvellement diagnostiquée
SMR de l'indication NIVEAU INSUFFISANT 20/03/2019
Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 16/06/2022
CIM10
  • Leucémie myéloïde chronique [LMC] ABL-BCR positif C921
  • Non attribuable ..
Maladie rare Oui - Lien Orphanet : Leucémie myéloïde chronique
Leucémie myéloïde chronique
Leucémie granulocytique chronique
Leucémie myélogène chronique

LEUCEMIE MYELOIDE CHRONIQUE    
  • CHEZ L'ENFANT A PARTIR DE 6 ANS
  • AVEC CHROMOSOME PHILADELPHIE POSITIF
  • EN CAS DE RESISTANCE A UN AUTRE TRT
  • OU
  • EN CAS D'INTOLERANCE A UN AUTRE TRT
Ce médicament est indiqué chez les patients pédiatriques atteints de :
- LMC Ph+ PC en cas de résistance ou d'intolérance à un traitement antérieur incluant l'imatinib.
SMR de l'indication NIVEAU IMPORTANT 20/03/2019
Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 16/06/2022
CIM10
  • Leucémie myéloïde chronique [LMC] ABL-BCR positif C921
  • Non attribuable ..
Maladie rare Oui - Lien Orphanet : Leucémie myéloïde chronique
Leucémie myéloïde chronique
Leucémie granulocytique chronique
Leucémie myélogène chronique

LEUCEMIE AIGUE LYMPHOBLASTIQUE    
  • CHEZ L'ENFANT A PARTIR DE 6 ANS
  • DANS FORMES NOUVELLEMENT DIAGNOSTIQUEES
  • AVEC CHROMOSOME PHILADELPHIE POSITIF
  • POLYCHIMIOTHERAPIE
  • ASSOCIER A D'AUTRES THERAPEUTIQUES
Ce médicament est indiqué est indiqué chez les patients pédiatriques atteints de LAL Ph+ nouvellement diagnostiquée en association à une chimiothérapie.
SMR de l'indication NIVEAU IMPORTANT 08/01/2020
Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 16/06/2022

Guide affection longue durée (ALD) Médecin LEUCEMIE AIGUE ADULTE - GUIDE MEDECIN
Guide affection longue durée (ALD) Patient LEUCEMIE AIGUE ADULTE - GUIDE PATIENT
CIM10
  • Leucémie lymphoblastique aigüe [LLA] C910
  • Non attribuable ..
Maladie rare Oui - Lien Orphanet : Leucémie aiguë lymphoblastique
ALL
LAL
Leucémie/lymphoma lymphocytique aiguë
Leucémie/lymphome lymphoblastique aiguë
Non indications
Aucune information recensée.
Posologie(s)
Schéma posologique n° 1
Voie(s) d'administration
  • ORALE
Terrain(s) physio-pathologique(s)
  • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS
  • SUJET AGE
Indication(s)
  • LEUCEMIE MYELOIDE CHRONIQUE

  • DANS LA PHASE CHRONIQUE

Posologie INITIALE  
Dose 100 MG/PRISE
Fréquence maximale 1 /JOUR
Durée de traitement
  • REEVALUER LE TRAITEMENT PERIODIQUEMENT
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Posologie ENTRETIEN  
Dose de 100 MG/PRISE à 140 MG/PRISE
Fréquence maximale 1 /JOUR
Durée de traitement
  • JUSQU'A APPARITION TOXICITE INACCEPTABLE
  • JUSQU'A PROGRESSION OBJECTIVE MALADIE
  • REEVALUER LE TRAITEMENT PERIODIQUEMENT
Adaptation posologique
  • ADAPTER EN FCT TOLERANCE
  • ADAPTER EN FCT BILAN HEMATOLOGIQUE
  • ADAPTER EN FCT REPONSE CLINIQUE
Surveillance
  • SURVEILLANCE HEMATOLOGIQUE
Recommandation(s)
  • UTILISER DOSAGE LE MIEUX ADAPTE

Le traitement doit être instauré par un médecin expérimenté dans le diagnostic et le traitement des leucémies.


* Posologie

La posologie initiale recommandée de dasatinib pour la phase chronique de LMC est de 100 mg une fois par jour, administrée oralement.

- Durée du traitement

Dans les études cliniques, le traitement par ce médicament était poursuivi jusqu'à progression de la maladie ou intolérance. L'effet de l'arrêt du traitement après obtention d'une réponse cytogénétique complète (RCyC) n'a pas été étudié.

Pour atteindre la posologie recommandée, ce médicament est disponible en comprimés pelliculés de 20 mg, 50 mg, 70 mg et 100 mg et 140 mg. Une augmentation ou une réduction de dose est recommandée en fonction de la réponse et la tolérance au traitment.


* Augmentation de la posologie

Dans les études cliniques conduites chez des patients adultes atteints de LMC, des augmentations de dose à 140 mg une fois par jour (LMC en phase chronique) étaient autorisées chez des patients n'ayant pas obtenu de réponse hématologique ou cytogénétique à la dose initiale recommandée.


* Adaptation de la posologie en cas d'effets indésirables

- Myélosuppression

Dans les études cliniques, les cas de myélosuppression ont nécessité un arrêt de traitement, une réduction de dose ou une sortie d'étude. Parfois, le recours à un support transfusionnel en plaquettes et en globules rouges était nécessaire. Pour les myélosuppressions persistantes, le recours aux facteurs de croissance hématopoïétiques était nécessaire.
Les recommandations relatives aux adaptations de la posologie sont résumées ci-dessous.

-> Ajustement de la posologie en cas de neutropénie et de thrombocytopénie

- LMC en phase chronique (dose initiale 100 mg une fois par jour)

PNN < 0,5 x 10 puissance 9/L et/ou plaquettes < 50 x 10 puissance 9/L

1- Arrêt du traitement jusqu'à ce que PNN > ou = 1,0 x 10 puissance 9/L et plaquettes > ou = 50 x 10 puissance 9/L.

2- Reprendre le traitement à la dose initiale.

3- Si les plaquettes sont < 25 x 10 puissance 9/l et/ou si récidive de PNN < 0,5 x 10 puissance 9/l pendant une durée > 7 jours, recommencer à l'étape 1 et reprendre le traitement à une dose réduite de 80 mg une fois par jour pour le second épisode. Pour le troisième épisode, réduire encore la dose à 50 mg une fois par jour (pour les patients nouvellement diagnostiqués) ou arrêter (pour les patients résistants ou intolérants à un traitement antérieur incluant l'imatinib).

PNN : polynucléaires neutrophiles

- Effets indésirables extra-hématologiques
En cas de survenue d'un effet indésirable extra-hématologique modéré de grade 2 sous dasatinib, le traitement doit être interrompu jusqu'à résolution de l'effet indésirable ou un retour à l'état d'origine. Le traitement doit être repris à la même posologie si l'effet indésirable survient pour la première fois et la posologie doit être réduite s'il s'agit d'un effet indésirable récurrent. En cas de survenue d'un effet indésirable grave extra-hématologique de grade 3 ou 4 sous dasatinib, le traitement doit être interrompu jusqu'à résolution de l'effet indésirable. Le traitement peut ensuite être repris, de manière appropriée, à une posologie réduite en fonction de la sévérité initiale de l'effet indésirable. Pour les patients atteints de LMC en phase chronique qui ont reçu 100 mg une fois par jour, une réduction de posologie à 80 mg une fois par jour est recommandée avec, si nécessaire, une réduction supplémentaire de 80 mg une fois par jour à 50 mg une fois par jour. Pour les patients en phase avancée de LMC ou LAL Ph+ qui ont reçu 140 mg une fois par jour, une réduction de posologie à 100 mg une fois par jour est recommandée avec, si nécessaire, une réduction supplémentaire de 100 mg une fois par jour à 50 mg une fois par jour.

- Epanchement pleural
En cas de diagnostic d'épanchement pleural, le dasatinib doit être interrompu jusqu'au moment où le patient est asymptomatique ou a retrouvé son état d'origine. Si l'épisode ne s'améliore pas après environ une semaine, un traitement par diurétiques ou corticostéroïdes ou une utilisation concomitante des deux doit être envisagé (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Effets indésirables"). Suite à la résolution du premier épisode, la reprise du dasatinib à la même dose doit être envisagée. Suite à la résolution d'un épisode ultérieur, la reprise du dasatinib avec une posologie inférieure doit être envisagée. Suite à la résolution d'un épisode sévère (grade 3 ou 4), le traitement peut être repris d'une manière appropriée à une posologie réduite selon la sévérité initiale de l'effet indésirable.


* Populations particulières

- Sujet âgé
Aucune différence pharmacocinétique liée à l'âge cliniquement significative n'a été observée chez ces patients. Aucune adaptation de la posologie n'est recommandée chez le sujet âgé.

- Insuffisance hépatique
Les patients présentant une altération légère, modérée ou sévère de la fonction hépatique peuvent recevoir le traitement à la posologie initiale recommandée. Cependant, ce médicament doit être utilisé avec précaution chez les patients ayant une insuffisance hépatique (Cf. rubrique "Prorpiétés pharmacocinétiques").

- Insuffisance rénale
Aucune étude clinique n'a été menée avec ce médicament chez des patients présentant une diminution de la fonction rénale (l'étude menée chez les patients atteints de LMC en phase chronique nouvellement diagnostiquée a exclu les patients présentant un taux sérique de créatinine > 3 fois la limite supérieure de la normale et les études menées chez les patients présentant une LMC, résistants ou intolérants à un traitement antérieur par imatinib, ont exclu les patients présentant un taux sérique de la créatinine > à 1,5 fois la limite supérieure de la normale). Dans la mesure où la clairance rénale de dasatinib et de ses métabolites est < 4%, une diminution de la clairance totale chez les insuffisants rénaux n'est pas attendue.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 16/06/2022

Schéma posologique n° 2
Voie(s) d'administration
  • ORALE
Terrain(s) physio-pathologique(s)
  • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS
  • SUJET AGE
Indication(s)
  • LEUCEMIE AIGUE LYMPHOBLASTIQUE
  • LEUCEMIE MYELOIDE CHRONIQUE

  • DANS LA PHASE ACCELEREE
  • DANS LA PHASE DE CRISE BLASTIQUE
  • AVEC CHROMOSOME PHILADELPHIE POSITIF

Posologie INITIALE  
Dose 140 MG/PRISE
Fréquence maximale 1 /JOUR
Durée de traitement
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
  • REEVALUER LE TRAITEMENT PERIODIQUEMENT
Posologie ENTRETIEN  
Dose de 50 MG/PRISE à 180 MG/PRISE
Fréquence maximale 1 /JOUR
Durée de traitement
  • JUSQU'A PROGRESSION OBJECTIVE MALADIE
  • JUSQU'A APPARITION TOXICITE INACCEPTABLE
  • REEVALUER LE TRAITEMENT PERIODIQUEMENT
Adaptation posologique
  • ADAPTER EN FCT TOLERANCE
  • ADAPTER EN FCT REPONSE CLINIQUE
  • ADAPTER EN FCT BILAN HEMATOLOGIQUE
Surveillance
  • SURVEILLANCE HEMATOLOGIQUE
Recommandation(s)
  • UTILISER DOSAGE LE MIEUX ADAPTE
  • Cf. MISES EN GARDE/PRECAUTIONS D'EMPLOI

Le traitement doit être instauré par un médecin expérimenté dans le diagnostic et le traitement des leucémies.


* Posologie

La posologie initiale recommandée de dasatinib pour la phase accélérée de LMC, la phase blastique myéloïde ou blastique lymphoïde (phase avancée) de LMC ou la LAL Ph+ est de 140 mg une fois par jour (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").

- Durée du traitement

Dans les études cliniques, le traitement par ce médicament était poursuivi jusqu'à progression de la maladie ou intolérance. L'effet de l'arrêt du traitement après obtention d'une réponse cytogénétique complète (RCyC) n'a pas été étudié.

Pour atteindre la posologie recommandée, ce médicament est disponible en comprimés pelliculés de 20 mg, 50 mg, 70 mg,100 mg et 140 mg. Une augmentation ou une réduction de dose est recommandée en fonction de la réponse et la tolérance au traitment.


* Augmentation de la posologie

Dans les études cliniques conduites chez des patients adultes atteints de LMC, des augmentations de dose à 100 mg deux fois par jour (phase avancée de LMC) étaient autorisées chez des patients n'ayant pas obtenu de réponse hématologique ou cytogénétique à la dose initiale recommandée.


* Adaptation de la posologie en cas d'effets indésirables

- Myélosuppression

Dans les études cliniques, les cas de myélosuppression ont nécessité un arrêt de traitement, une réduction de dose ou une sortie d'étude. Parfois le recours à un support transfusionnel en plaquettes et en globules rouges était nécessaire. Pour les myélosuppressions persistantes, le recours aux facteurs de croissance hématopoïétiques était nécessaire.
Les recommandations relatives aux adaptations de la posologie sont résumées ci-dessous.

-> Ajustement de la posologie en cas de neutropénie et de thrombocytopénie

- LMC en phase accélérée ou blastique et LAL Ph+ (dose initiale 140 mg une fois par jour)
PNN < 0,5 x 10 puissance 9/L et/ou plaquettes < 10 x 10 puissance 9/L

1- Vérifier si la cytopénie est imputable à la leucémie (ponction ou biopsie médullaire).

2- Si la cytopénie n'est pas imputable à la leucémie, arrêter le traitement jusqu'à ce que PNN > ou = 1,0 x 10 puissance 9/L et plaquettes > ou = 20 x 10 puissance 9/L et reprendre le traitement à la dose initiale.

3- En cas de récidive de la cytopénie, recommencer à l'étape 1 et reprendre le traitement à la dose réduite de 100 mg une fois par jour (second épisode) ou de 80 mg une fois par jour (troisième épisode).

4- Si la cytopénie est imputable à la leucémie, envisager une augmentation posologique à 180 mg une fois par jour.

PNN : polynucléaires neutrophiles

- Effets indésirables extra-hématologiques
En cas de survenue d'un effet indésirable extra-hématologique modéré de grade 2 sous dasatinib, le traitement doit être interrompu jusqu'à résolution de l'effet indésirable ou un retour à l'état d'origine. Le traitement doit être repris à la même posologie si l'effet indésirable survient pour la première fois et la posologie doit être réduite s'il s'agit d'un effet indésirable récurrent. En cas de survenue d'un effet indésirable grave extra-hématologique de grade 3 ou 4 sous dasatinib, le traitement doit être interrompu jusqu'à résolution de l'effet indésirable. Le traitement peut ensuite être repris, de manière appropriée, à une posologie réduite en fonction de la sévérité initiale de l'effet indésirable. Pour les patients atteints de LMC en phase chronique qui ont reçu 100 mg une fois par jour, une réduction de posologie à 80 mg une fois par jour est recommandée avec, si nécessaire, une réduction supplémentaire de 80 mg une fois par jour à 50 mg une fois par jour. Pour les patients en phase avancée de LMC ou LAL Ph+ qui ont reçu 140 mg une fois par jour, une réduction de posologie à 100 mg une fois par jour est recommandée avec, si nécessaire, une réduction supplémentaire de 100 mg une fois par jour à 50 mg une fois par jour.

- Epanchement pleural
En cas de diagnostic d'épanchement pleural, le dasatinib doit être interrompu jusqu'au moment où le patient est asymptomatique ou a retrouvé son état d'origine. Si l'épisode ne s'améliore pas après environ une semaine, un traitement par diurétiques ou corticostéroïdes ou une utilisation concomitante des deux doit être envisagé (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Effets indésirables"). Suite à la résolution du premier épisode, la reprise du dasatinib à la même dose doit être envisagée. Suite à la résolution d'un épisode ultérieur, la reprise du dasatinib avec une posologie inférieure doit être envisagée. Suite à la résolution d'un épisode sévère (grade 3 ou 4), le traitement peut être repris d'une manière appropriée à une posologie réduite selon la sévérité initiale de l'effet indésirable.


* Populations particulières

- Sujet âgé
Aucune différence pharmacocinétique liée à l'âge cliniquement significative n'a été observée chez ces patients. Aucune adaptation de la posologie n'est recommandée chez le sujet âgé.

- Insuffisance hépatique
Les patients présentant une altération légère, modérée ou sévère de la fonction hépatique peuvent recevoir le traitement à la posologie initiale recommandée. Cependant, ce médicament doit être utilisé avec précaution chez les patients ayant une insuffisance hépatique (Cf. rubrique "Prorpiétés pharmacocinétiques").

- Insuffisance rénale
Aucune étude clinique n'a été menée avec ce médicament chez des patients présentant une diminution de la fonction rénale (l'étude menée chez les patients atteints de LMC en phase chronique nouvellement diagnostiquée a exclu les patients présentant un taux sérique de créatinine > 3 fois la limite supérieure de la normale et les études menées chez les patients présentant une LMC, résistants ou intolérants à un traitement antérieur par imatinib, ont exclu les patients présentant un taux sérique de la créatinine > à 1,5 fois la limite supérieure de la normale). Dans la mesure où la clairance rénale de dasatinib et de ses métabolites est < 4%, une diminution de la clairance totale chez les insuffisants rénaux n'est pas attendue.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 16/06/2022

Schéma posologique n° 3
Voie(s) d'administration
  • ORALE
Terrain(s) physio-pathologique(s)
  • ENFANT A PARTIR DE 6 ANS A PARTIR DE 10 KG DE MOINS DE 20 KG
Indication(s)
  • LEUCEMIE MYELOIDE CHRONIQUE

  • AVEC CHROMOSOME PHILADELPHIE POSITIF

Posologie INITIALE  
Dose 40 MG/PRISE
Fréquence maximale 1 /JOUR
Durée de traitement
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Posologie USUELLE  
Dose de 20 MG/PRISE à 50 MG/PRISE
Fréquence maximale 1 /JOUR
Durée de traitement
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
  • REEVALUER LE TRAITEMENT PERIODIQUEMENT
Adaptation posologique
  • ADAPTER EN FCT TOLERANCE
  • ADAPTER EN FCT BILAN HEMATOLOGIQUE
  • ADAPTER EN FCT REPONSE CLINIQUE
  • ADAPTER EN FCT POIDS DU PATIENT
Surveillance
  • SURVEILLANCE HEMATOLOGIQUE
Recommandation(s)
  • UTILISER DOSAGE LE MIEUX ADAPTE

Le traitement doit être instauré par un médecin expérimenté dans le diagnostic et le traitement des leucémies.


* Posologie

- Population pédiatrique (LMC Ph+ PC)

La posologie chez les enfants et les adolescents est établie en fonction du poids. Le dasatinib est administré par voie orale une fois par jour sous la forme de comprimés pelliculés ou poudre pour suspension buvable (Cf. le Résumé des Caractéristiques du Produit de dasatinib poudre pour suspension buvable). La posologie doit être recalculée tous les 3 mois en fonction des changements de poids corporel, ou plus souvent si nécessaire.
Le comprimé n'est pas recommandé chez les patients de moins de 10 kg ; la poudre pour suspension buvable doit être utilisée chez ces patients. Une augmentation ou une réduction de la posologie sont recommandées selon la réponse et la tolérance individuelle des patients.
Aucune donnée de traitement par dasatinib chez l'enfant âgé de moins de 1 an n'est disponible.

Dasatinib comprimés pelliculés et dasatinib poudre pour suspension buvable n'ont pas la même bioéquivalence. Les patients pouvant avaler des comprimés et souhaitant passer de dasatinib poudre pour suspension buvable à dasatinib comprimés pelliculés, ou les patients ne pouvant pas avaler des comprimés et souhaitant passer à la suspension buvable, peuvent le faire, sous réserve que les recommandations relatives à la posologie soient suivies.

La posologie quotidienne initiale de dasatinib comprimés recommandée chez les patients pédiatriques est indiquée ci-dessous.

Données 1 : Posologie de dasatinib comprimés pour les patients pédiatriquesnatteints de LMC Ph+ PC
- Poids corporel (kg) (a) : de 10 à moins de 20 kg
. Dose quotidienne (mg) : 40 mg

(a) Le comprimé n'est pas recommandé pour les patients de moins de 10 kg ; la poudre pour suspension buvable doit être utilisée chez ces patients.

- Durée du traitement

Dans les études cliniques, le traitement par dasatinib chez les patients adultes chez les patients pédiatriques atteints de LMC Ph+ PC était poursuivi jusqu'à progression de la maladie ou intolérance. L'effet de l'arrêt du traitement sur l'issue de la maladie à long-terme après obtention d'une réponse moléculaire ou cytogénétique [incluant une réponse cytogénétique complète (RCyC), une réponse moléculaire majeure (RMM) et une RM4.5] n'a pas été étudié.

Chez les patients recevant ensuite une transplantation médullaire, dasatinib peut être administré pendant une année supplémentaire après la transplantation.

Pour atteindre la posologie recommandée, dasatinibest disponible en comprimés pelliculés de 20 mg, 50 mg, 70 mg, 80 mg, 100 mg et 140 mg et en poudre pour suspension buvable (suspension de 10 mg/mL après reconstitution). Une augmentation ou une réduction de dose est recommandée en fonction de la réponse et de la tolérance au traitement.


* Augmentation de la posologie

Les augmentations de posologie indiquées ci-dessous sont recommandées chez les patients pédiatriques atteints de LMC Ph+ PC qui n'obtiennent pas une réponse hématologique, cytogénétique et moléculaire aux moments recommandés, selon les directives de traitement actuelles, et qui tolèrent le traitement.

Augmentation de posologie pour les patients pédiatriques atteints de LMC Ph+ PC (Comprimés)

- Posologie (dose maximale par jour) - Dose initiale : 40 mg
. Posologie (dose maximale par jour) - Augmentation de dose : 50 mg


* Adaptation de la posologie en cas d'effets indésirables

- Myélosuppression
Dans les études cliniques, les cas de myélosuppression ont nécessité un arrêt de traitement, une réduction de dose ou une sortie d'étude. Parfois, le recours à un support transfusionnel en plaquettes et en globules rouges était nécessaire. Pour les myélosupressions persistantes, le recours aux facteurs de croissance hématopoïétiques était nécessaire.

Ajustement de la posologie en cas de neutropénie et de thrombocytopénie chez le patients pédiatriques atteints de LMC Ph+ PC

1. Si la cytopénie persiste plus de 3 semaines, vérifier si la cytopénie est imputable à la leucémie (ponction ou
biopsie médullaire).
2. Si la cytopénie n'est pas imputable à la leucémie, arrêter le traitement jusqu'à ce que PNN > ou = 1,0 × 10 puissance 9/L et plaquettes > ou = 75 × 10 puissance 9/L et reprendre le traitement à la dose initiale.
3. En cas de récidive de la cytopénie, recommencer une ponction/biopsie médullaire et reprendre le traitement à la dose réduite.

- Posologie (dose maximale par jour) - Comprimés
. Dose initiale d'origine : 40 mg
. Réduction de dose à un niveau : 20 mg
. Réduction de dose à deux niveaux : *

PNN : polynucléaires neutrophiles
(*) dose de comprimé plus faible non disponible

Pour les patients pédiatriques atteints de LMC Ph+ PC, en cas de récurrence de neutropénie ou de thrombocytopénie de grade > ou = 3 durant une réponse hématologique complète (RHC), ce médicament doit être interrompu, et pourra être repris ultérieurement à une dose réduite. Des réductions temporaires de dose pour des degrés intermédiaires de cytopénie et de réponse de la maladie doivent être instaurées si nécessaire.

- Effets indésirables extra-hématologiques
Chez les patients pédiatriques atteints de LMC PC présentant des effets indésirables extra hématologiques, les recommandations relatives à la réduction de posologie pour les effets indésirables hématologiques décrits ci-dessus doivent être suivies.

- Epanchement pleural
En cas de diagnostic d'épanchement pleural, le dasatinib doit être interrompu jusqu'à ce que l'examen du patient montre qu'il est asymptomatique ou a retrouvé son état d'origine. Si l'épisode ne s'améliore pas après environ une semaine, un traitement par diurétiques ou corticostéroïdes ou une utilisation concomitante des deux doit être envisagé (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Effets indésirables").. Suite à la résolution du premier épisode, la reprise du dasatinib à la même dose doit être envisagée. Suite à la résolution d'un épisode
ultérieur, la reprise du dasatinib avec une posologie inférieure doit être envisagée. Suite à la résolution d'un épisode sévère (grade 3 ou 4), le traitement peut être repris de manière appropriée avec une posologie réduite selon la sévérité initiale de l'effet indésirable.


* Populations particulières

- Insuffisance hépatique
Les patients présentant une altération légère, modérée ou sévère de la fonction hépatique peuvent recevoir le traitement à la posologie initiale recommandée. Cependant, ce médicament doit être utilisé avec précaution chez les patients ayant une insuffisance hépatique (Cf. rubrique "Prorpiétés pharmacocinétiques").

- Insuffisance rénale
Aucune étude clinique n'a été menée avec ce médicament chez des patients présentant une diminution de la fonction rénale (l'étude menée chez les patients atteints de LMC en phase chronique nouvellement diagnostiquée a exclu les patients présentant un taux sérique de créatinine > 3 fois la limite supérieure de la normale et les études menées chez les patients présentant une LMC, résistants ou intolérants à un traitement antérieur par imatinib, ont exclu les patients présentant un taux sérique de la créatinine > à 1,5 fois la limite supérieure de la normale). Dans la mesure où la clairance rénale de dasatinib et de ses métabolites est < 4%, une diminution de la clairance totale chez les insuffisants rénaux n'est pas attendue.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 16/06/2022

Schéma posologique n° 4
Voie(s) d'administration
  • ORALE
Terrain(s) physio-pathologique(s)
  • ENFANT A PARTIR DE 6 ANS A PARTIR DE 20 KG DE MOINS DE 30 KG
Indication(s)
  • LEUCEMIE MYELOIDE CHRONIQUE

  • AVEC CHROMOSOME PHILADELPHIE POSITIF

Posologie INITIALE  
Dose 60 MG/PRISE
Fréquence maximale 1 /JOUR
Durée de traitement
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Posologie USUELLE  
Dose de 20 MG/ADMINISTRATION à 70 MG/ADMINISTRATION
Fréquence maximale 1 /JOUR
Durée de traitement
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
  • REEVALUER LE TRAITEMENT PERIODIQUEMENT
Adaptation posologique
  • ADAPTER EN FCT TOLERANCE
  • ADAPTER EN FCT BILAN HEMATOLOGIQUE
  • ADAPTER EN FCT REPONSE CLINIQUE
  • ADAPTER EN FCT POIDS DU PATIENT
Surveillance
  • SURVEILLANCE HEMATOLOGIQUE
Recommandation(s)
  • UTILISER DOSAGE LE MIEUX ADAPTE

Le traitement doit être instauré par un médecin expérimenté dans le diagnostic et le traitement des leucémies.


* Posologie

- Population pédiatrique (LMC Ph+ PC)

La posologie chez les enfants et les adolescents est établie en fonction du poids. Le dasatinib est administré par voie orale une fois par jour sous la forme de comprimés pelliculés ou poudre pour suspension buvable (Cf. le Résumé des Caractéristiques du Produit de dasatinib poudre pour suspension buvable). La posologie doit être recalculée tous les 3 mois en fonction des changements de poids corporel, ou plus souvent si nécessaire.
Le comprimé n'est pas recommandé chez les patients de moins de 10 kg ; la poudre pour suspension buvable doit être utilisée chez ces patients. Une augmentation ou une réduction de la posologie sont recommandées selon la réponse et la tolérance individuelle des patients.
Aucune donnée de traitement par dasatinib chez l'enfant âgé de moins de 1 an n'est disponible.

Dasatinib comprimés pelliculés et dasatinib poudre pour suspension buvable n'ont pas la même bioéquivalence. Les patients pouvant avaler des comprimés et souhaitant passer de dasatinib poudre pour suspension buvable à dasatinib comprimés pelliculés, ou les patients ne pouvant pas avaler des comprimés et souhaitant passer à la suspension buvable, peuvent le faire, sous réserve que les recommandations relatives à la posologie soient suivies.

La posologie quotidienne initiale de dasatinib comprimés recommandée chez les patients pédiatriques est indiquée ci-dessous.

Données 1 : Posologie de dasatinib comprimés pour les patients pédiatriquesnatteints de LMC Ph+ PC

- Poids corporel (kg) (a) : de 20 à moins de 30 kg
. Dose quotidienne (mg) : 60 mg

(a) Le comprimé n'est pas recommandé pour les patients de moins de 10 kg ; la poudre pour suspension buvable doit être utilisée chez ces patients.

- Durée du traitement

Dans les études cliniques, le traitement par dasatinib chez les patients pédiatriques atteints de LMC Ph+ PC était poursuivi jusqu'à progression de la maladie ou intolérance. L'effet de l'arrêt du traitement sur l'issue de la maladie à long-terme après obtention d'une réponse moléculaire ou cytogénétique [incluant une réponse cytogénétique complète (RCyC), une réponse moléculaire majeure (RMM) et une RM4.5] n'a pas été étudié.

Chez les patients recevant ensuite une transplantation médullaire, dasatinib peut être administré pendant une année supplémentaire après la transplantation.

Pour atteindre la posologie recommandée, dasatinib est disponible en comprimés pelliculés de 20 mg, 50 mg, 70 mg, 80 mg, 100 mg et 140 mg et en poudre pour suspension buvable (suspension de 10 mg/mL après reconstitution). Une augmentation ou une réduction de dose est recommandée en fonction de la réponse et de la tolérance au traitement.


* Augmentation de la posologie

Les augmentations de posologie indiquées ci-dessous sont recommandées chez les patients pédiatriques atteints de LMC Ph+ PC qui n'obtiennent pas une réponse hématologique, cytogénétique et moléculaire aux moments recommandés, selon les directives de traitement actuelles, et qui tolèrent le traitement.

Augmentation de posologie pour les patients pédiatriques atteints de LMC Ph+ PC (Comprimés)

- Posologie (dose maximale par jour) - Dose initiale : 60 mg
. Posologie (dose maximale par jour) - Augmentation de dose : 70 mg


* Adaptation de la posologie en cas d'effets indésirables

- Myélosuppression

Dans les études cliniques, les cas de myélosuppression ont nécessité un arrêt de traitement, une réduction de dose ou une sortie d'étude. Parfois, le recours à un support transfusionnel en plaquettes et en globules rouges était nécessaire. Pour les myélosuppressions persistantes, le recours aux facteurs de croissance hématopoïétiques était nécessaire.
Les recommandations relatives aux adaptations de la posologie sont résumées ci-dessous.

-> Ajustement de la posologie en cas de neutropénie et de thrombocytopénie

- LMC en phase chronique (dose initiale 100 mg une fois par jour)

PNN < 0,5 x 10 puissance 9/L et/ou plaquettes < 50 x 10 puissance 9/L

1- Arrêt du traitement jusqu'à ce que PNN > ou = 1,0 x 10 puissance 9/L et plaquettes > ou = 50 x 10 puissance 9/L.

2- Reprendre le traitement à la dose initiale.

3- Si les plaquettes sont < 25 x 10 puissance 9/l et/ou si récidive de PNN < 0,5 x 10 puissance 9/l pendant une durée > 7 jours, recommencer à l'étape 1 et reprendre le traitement à une dose réduite de 80 mg une fois par jour pour le second épisode. Pour le troisième épisode, réduire encore la dose à 50 mg une fois par jour (pour les patients nouvellement diagnostiqués) ou arrêter (pour les patients résistants ou intolérants à un traitement antérieur incluant l'imatinib).

PNN : polynucléaires neutrophiles

Pour les patients pédiatriques atteints de LMC Ph+ PC, en cas de récurrence de neutropénie ou de thrombocytopénie de grade > ou = 3 durant une réponse hématologique complète (RHC), ce médicament doit être interrompu, et pourra être repris ultérieurement à une dose réduite. Des réductions temporaires de dose pour des degrés intermédiaires de cytopénie et de réponse de la maladie doivent être instaurées si nécessaire.

- Effets indésirables extra-hématologiques
Chez les patients pédiatriques atteints de LMC PC présentant des effets indésirables extra hématologiques, les recommandations relatives à la réduction de posologie pour les effets indésirables hématologiques décrits ci-dessus doivent être suivies.

- Epanchement pleural
En cas de diagnostic d'épanchement pleural, le dasatinib doit être interrompu jusqu'à ce que l'examen du patient montre qu'il est asymptomatique ou a retrouvé son état d'origine. Si l'épisode ne s'améliore pas après environ une semaine, un traitement par diurétiques ou corticostéroïdes ou une utilisation concomitante des deux doit être envisagé (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Effets indésirables").. Suite à la résolution du premier épisode, la reprise du dasatinib à la même dose doit être envisagée. Suite à la résolution d'un épisode
ultérieur, la reprise du dasatinib avec une posologie inférieure doit être envisagée. Suite à la résolution d'un épisode sévère (grade 3 ou 4), le traitement peut être repris de manière appropriée avec une posologie réduite selon la sévérité initiale de l'effet indésirable.


* Populations particulières

- Insuffisance hépatique
Les patients présentant une altération légère, modérée ou sévère de la fonction hépatique peuvent recevoir le traitement à la posologie initiale recommandée. Cependant, ce médicament doit être utilisé avec précaution chez les patients ayant une insuffisance hépatique (Cf. rubrique "Prorpiétés pharmacocinétiques").

- Insuffisance rénale
Aucune étude clinique n'a été menée avec ce médicament chez des patients présentant une diminution de la fonction rénale (l'étude menée chez les patients atteints de LMC en phase chronique nouvellement diagnostiquée a exclu les patients présentant un taux sérique de créatinine > 3 fois la limite supérieure de la normale et les études menées chez les patients présentant une LMC, résistants ou intolérants à un traitement antérieur par imatinib, ont exclu les patients présentant un taux sérique de la créatinine > à 1,5 fois la limite supérieure de la normale). Dans la mesure où la clairance rénale de dasatinib et de ses métabolites est < 4%, une diminution de la clairance totale chez les insuffisants rénaux n'est pas attendue.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 16/06/2022

Schéma posologique n° 5
Voie(s) d'administration
  • ORALE
Terrain(s) physio-pathologique(s)
  • ENFANT A PARTIR DE 6 ANS A PARTIR DE 30 KG DE MOINS DE 45 KG
  • ADULTE A PARTIR DE 30 KG DE MOINS DE 45 KG JUSQU'A 17 ANS
Indication(s)
  • LEUCEMIE MYELOIDE CHRONIQUE

  • AVEC CHROMOSOME PHILADELPHIE POSITIF

Posologie INITIALE  
Dose 70 MG/PRISE
Fréquence maximale 1 /JOUR
Durée de traitement
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Posologie USUELLE  
Dose de 50 MG/ADMINISTRATION à 90 MG/ADMINISTRATION
Fréquence maximale 1 /JOUR
Durée de traitement
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
  • REEVALUER LE TRAITEMENT PERIODIQUEMENT
Adaptation posologique
  • ADAPTER EN FCT TOLERANCE
  • ADAPTER EN FCT BILAN HEMATOLOGIQUE
  • ADAPTER EN FCT REPONSE CLINIQUE
  • ADAPTER EN FCT POIDS DU PATIENT
Surveillance
  • SURVEILLANCE HEMATOLOGIQUE
Recommandation(s)
  • UTILISER DOSAGE LE MIEUX ADAPTE

Le traitement doit être instauré par un médecin expérimenté dans le diagnostic et le traitement des leucémies.


* Posologie

- Population pédiatrique (LMC Ph+ PC)

La posologie chez les enfants et les adolescents est établie en fonction du poids. Le dasatinib est administré par voie orale une fois par jour sous la forme de comprimés pelliculés ou poudre pour suspension buvable (Cf. le Résumé des Caractéristiques du Produit de dasatinib poudre pour suspension buvable). La posologie doit être recalculée tous les 3 mois en fonction des changements de poids corporel, ou plus souvent si nécessaire.
Le comprimé n'est pas recommandé chez les patients de moins de 10 kg ; la poudre pour suspension buvable doit être utilisée chez ces patients. Une augmentation ou une réduction de la posologie sont recommandées selon la réponse et la tolérance individuelle des patients.
Aucune donnée de traitement par dasatinib chez l'enfant âgé de moins de 1 an n'est disponible.

Dasatinib comprimés pelliculés et dasatinib poudre pour suspension buvable n'ont pas la même bioéquivalence. Les patients pouvant avaler des comprimés et souhaitant passer de dasatinib poudre pour suspension buvable à dasatinib comprimés pelliculés, ou les patients ne pouvant pas avaler des comprimés et souhaitant passer à la suspension buvable, peuvent le faire, sous réserve que les recommandations relatives à la posologie soient suivies.

La posologie quotidienne initiale de dasatinib comprimés recommandée chez les patients pédiatriques est indiquée ci-dessous.

Données 1 : Posologie de dasatinib comprimés pour les patients pédiatriquesnatteints de LMC Ph+ PC

- Poids corporel (kg) (a) : de 30 à moins de 45 kg
. Dose quotidienne (mg) : 70 mg

(a) Le comprimé n'est pas recommandé pour les patients de moins de 10 kg ; la poudre pour suspension buvable doit être utilisée chez ces patients.

- Durée du traitement

Dans les études cliniques, le traitement par dasatinib chez les patients pédiatriques atteints de LMC Ph+ PC était poursuivi jusqu'à progression de la maladie ou intolérance. L'effet de l'arrêt du traitement sur l'issue de la maladie à long-terme après obtention d'une réponse moléculaire ou cytogénétique [incluant une réponse cytogénétique complète (RCyC), une réponse moléculaire majeure (RMM) et une RM4.5] n'a pas été étudié.

Chez les patients recevant ensuite une transplantation médullaire, dasatinib peut être administré pendant une année supplémentaire après la transplantation.

Pour atteindre la posologie recommandée, dasatinibest disponible en comprimés pelliculés de 20 mg, 50 mg, 70 mg, 80 mg, 100 mg et 140 mg et en poudre pour suspension buvable (suspension de 10 mg/mL après reconstitution). Une augmentation ou une réduction de dose est recommandée en fonction de la réponse et de la tolérance au traitement.


* Augmentation de la posologie

Les augmentations de posologie indiquées ci-dessous sont recommandées chez les patients pédiatriques atteints de LMC Ph+ PC qui n'obtiennent pas une réponse hématologique, cytogénétique et moléculaire aux moments recommandés, selon les directives de traitement actuelles, et qui tolèrent le traitement.

Augmentation de posologie pour les patients pédiatriques atteints de LMC Ph+ PC (Comprimés)

- Posologie (dose maximale par jour) - Dose initiale : 70 mg
. Posologie (dose maximale par jour) - Augmentation de dose : 90 mg


* Adaptation de la posologie en cas d'effets indésirables

- Myélosuppression
Dans les études cliniques, les cas de myélosuppression ont nécessité un arrêt de traitement, une réduction de dose ou une sortie d'étude. Parfois, le recours à un support transfusionnel en plaquettes et en globules rouges était nécessaire. Pour les myélosupressions persistantes, le recours aux facteurs de croissance hématopoïétiques était nécessaire.

Ajustement de la posologie en cas de neutropénie et de thrombocytopénie chez le patients pédiatriques atteints de LMC Ph+ PC

1. Si la cytopénie persiste plus de 3 semaines, vérifier si la cytopénie est imputable à la leucémie (ponction ou
biopsie médullaire).
2. Si la cytopénie n'est pas imputable à la leucémie, arrêter le traitement jusqu'à ce que PNN > ou = 1,0 × 10 puissance 9/L et plaquettes > ou = 75 × 10 puissance 9/L et reprendre le traitement à la dose initiale.
3. En cas de récidive de la cytopénie, recommencer une ponction/biopsie médullaire et reprendre le traitement à la dose réduite.

- Posologie (dose maximale par jour) - Comprimés
. Dose initiale d'origine : 70 mg
. Réduction de dose à un niveau : 60 mg
. Réduction de dose à deux niveaux : 50 mg

PNN : polynucléaires neutrophiles
(*) dose de comprimé plus faible non disponible

Pour les patients pédiatriques atteints de LMC Ph+ PC, en cas de récurrence de neutropénie ou de thrombocytopénie de grade > ou = 3 durant une réponse hématologique complète (RHC), ce médicament doit être interrompu, et pourra être repris ultérieurement à une dose réduite. Des réductions temporaires de dose pour des degrés intermédiaires de cytopénie et de réponse de la maladie doivent être instaurées si nécessaire.

- Effets indésirables extra-hématologiques
Chez les patients pédiatriques atteints de LMC PC présentant des effets indésirables extra hématologiques, les recommandations relatives à la réduction de posologie pour les effets indésirables hématologiques décrits ci-dessus doivent être suivies.

- Epanchement pleural
En cas de diagnostic d'épanchement pleural, le dasatinib doit être interrompu jusqu'à ce que l'examen du patient montre qu'il est asymptomatique ou a retrouvé son état d'origine. Si l'épisode ne s'améliore pas après environ une semaine, un traitement par diurétiques ou corticostéroïdes ou une utilisation concomitante des deux doit être envisagé (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Effets indésirables").. Suite à la résolution du premier épisode, la reprise du dasatinib à la même dose doit être envisagée. Suite à la résolution d'un épisode
ultérieur, la reprise du dasatinib avec une posologie inférieure doit être envisagée. Suite à la résolution d'un épisode sévère (grade 3 ou 4), le traitement peut être repris de manière appropriée avec une posologie réduite selon la sévérité initiale de l'effet indésirable.


* Populations particulières

- Insuffisance hépatique
Les patients présentant une altération légère, modérée ou sévère de la fonction hépatique peuvent recevoir le traitement à la posologie initiale recommandée. Cependant, ce médicament doit être utilisé avec précaution chez les patients ayant une insuffisance hépatique (Cf. rubrique "Prorpiétés pharmacocinétiques").

- Insuffisance rénale
Aucune étude clinique n'a été menée avec ce médicament chez des patients présentant une diminution de la fonction rénale (l'étude menée chez les patients atteints de LMC en phase chronique nouvellement diagnostiquée a exclu les patients présentant un taux sérique de créatinine > 3 fois la limite supérieure de la normale et les études menées chez les patients présentant une LMC, résistants ou intolérants à un traitement antérieur par imatinib, ont exclu les patients présentant un taux sérique de la créatinine > à 1,5 fois la limite supérieure de la normale). Dans la mesure où la clairance rénale de dasatinib et de ses métabolites est < 4%, une diminution de la clairance totale chez les insuffisants rénaux n'est pas attendue.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 16/06/2022

Schéma posologique n° 6
Voie(s) d'administration
  • ORALE
Terrain(s) physio-pathologique(s)
  • ENFANT A PARTIR DE 6 ANS A PARTIR DE 45 KG
  • ADULTE A PARTIR DE 45 KG JUSQU'A 17 ANS
Indication(s)
  • LEUCEMIE MYELOIDE CHRONIQUE

  • AVEC CHROMOSOME PHILADELPHIE POSITIF

Posologie INITIALE  
Dose 100 MG/PRISE
Fréquence maximale 1 /JOUR
Durée de traitement
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Posologie USUELLE  
Dose de 70 MG/ADMINISTRATION à 120 MG/ADMINISTRATION
Fréquence maximale 1 /JOUR
Durée de traitement
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
  • REEVALUER LE TRAITEMENT PERIODIQUEMENT
Adaptation posologique
  • ADAPTER EN FCT TOLERANCE
  • ADAPTER EN FCT BILAN HEMATOLOGIQUE
  • ADAPTER EN FCT REPONSE CLINIQUE
  • ADAPTER EN FCT POIDS DU PATIENT
Surveillance
  • SURVEILLANCE HEMATOLOGIQUE
Recommandation(s)
  • UTILISER DOSAGE LE MIEUX ADAPTE

Le traitement doit être instauré par un médecin expérimenté dans le diagnostic et le traitement des leucémies.


* Posologie

- Population pédiatrique (LMC Ph+ PC)

La posologie chez les enfants et les adolescents est établie en fonction du poids. Le dasatinib est administré par voie orale une fois par jour sous la forme de comprimés pelliculés ou poudre pour suspension buvable (Cf. le Résumé des Caractéristiques du Produit de dasatinib poudre pour suspension buvable). La posologie doit être recalculée tous les 3 mois en fonction des changements de poids corporel, ou plus souvent si nécessaire.
Le comprimé n'est pas recommandé chez les patients de moins de 10 kg ; la poudre pour suspension buvable doit être utilisée chez ces patients. Une augmentation ou une réduction de la posologie sont recommandées selon la réponse et la tolérance individuelle des patients.
Aucune donnée de traitement par dasatinib chez l'enfant âgé de moins de 1 an n'est disponible.

Dasatinib comprimés pelliculés et dasatinib poudre pour suspension buvable n'ont pas la même bioéquivalence. Les patients pouvant avaler des comprimés et souhaitant passer de dasatinib poudre pour suspension buvable à dasatinib comprimés pelliculés, ou les patients ne pouvant pas avaler des comprimés et souhaitant passer à la suspension buvable, peuvent le faire, sous réserve que les recommandations relatives à la posologie soient suivies.

La posologie quotidienne initiale de dasatinib comprimés recommandée chez les patients pédiatriques est indiquée ci-dessous.

Données 1 : Posologie de dasatinib comprimés pour les patients pédiatriquesnatteints de LMC Ph+ PC

- Poids corporel (kg) (a) : au-dessus de 45 kg
. Dose quotidienne (mg) : 100 mg

(a) Le comprimé n'est pas recommandé pour les patients de moins de 10 kg ; la poudre pour suspension buvable doit être utilisée chez ces patients.

- Durée du traitement

Dans les études cliniques, le traitement par dasatinib chez les patients pédiatriques atteints de LMC Ph+ PC était poursuivi jusqu'à progression de la maladie ou intolérance. L'effet de l'arrêt du traitement sur l'issue de la maladie à long-terme après obtention d'une réponse moléculaire ou cytogénétique [incluant une réponse cytogénétique complète (RCyC), une réponse moléculaire majeure (RMM) et une RM4.5] n'a pas été étudié.

Chez les patients recevant ensuite une transplantation médullaire, dasatinib peut être administré pendant une année supplémentaire après la transplantation.

Pour atteindre la posologie recommandée, dasatinib est disponible en comprimés pelliculés de 20 mg, 50 mg, 70 mg, 80 mg, 100 mg et 140 mg et en poudre pour suspension buvable (suspension de 10 mg/mL après reconstitution). Une augmentation ou une réduction de dose est recommandée en fonction de la réponse et de la tolérance au traitement.


* Augmentation de la posologie

Les augmentations de posologie indiquées ci-dessous sont recommandées chez les patients pédiatriques atteints de LMC Ph+ PC qui n'obtiennent pas une réponse hématologique, cytogénétique et moléculaire aux moments recommandés, selon les directives de traitement actuelles, et qui tolèrent le traitement.

Augmentation de posologie pour les patients pédiatriques atteints de LMC Ph+ PC (Comprimés)

- Posologie (dose maximale par jour) - Dose initiale : 100 mg
. Posologie (dose maximale par jour) - Augmentation de dose : 120 mg

Ce médicament étant administré en association avec une chimiothérapie chez les patients pédiatriques atteints de LAL Ph+, une augmentation de la posologie n'est pas recommandée chez ces patients.


* Adaptation de la posologie en cas d'effets indésirables

- Myélosuppression
Dans les études cliniques, les cas de myélosuppression ont nécessité un arrêt de traitement, une réduction de dose ou une sortie d'étude. Parfois, le recours à un support transfusionnel en plaquettes et en globules rouges était nécessaire. Pour les myélosupressions persistantes, le recours aux facteurs de croissance hématopoïétiques était nécessaire.

Ajustement de la posologie en cas de neutropénie et de thrombocytopénie chez le patients pédiatriques atteints de LMC Ph+ PC

1. Si la cytopénie persiste plus de 3 semaines, vérifier si la cytopénie est imputable à la leucémie (ponction ou
biopsie médullaire).
2. Si la cytopénie n'est pas imputable à la leucémie, arrêter le traitement jusqu'à ce que PNN > ou = 1,0 × 10 puissance 9/L et plaquettes > ou = 75 × 10 puissance 9/L et reprendre le traitement à la dose initiale.
3. En cas de récidive de la cytopénie, recommencer une ponction/biopsie médullaire et reprendre le traitement à la dose réduite.

- Posologie (dose maximale par jour) - Comprimés
. Dose initiale d'origine : 100 mg
. Réduction de dose à un niveau : 80 mg
. Réduction de dose à deux niveaux : 70 mg

PNN : polynucléaires neutrophiles
(*) dose de comprimé plus faible non disponible

Pour les patients pédiatriques atteints de LMC Ph+ PC, en cas de récurrence de neutropénie ou de thrombocytopénie de grade > ou = 3 durant une réponse hématologique complète (RHC), ce médicament doit être interrompu, et pourra être repris ultérieurement à une dose réduite. Des réductions temporaires de dose pour des degrés intermédiaires de cytopénie et de réponse de la maladie doivent être instaurées si nécessaire.

- Effets indésirables extra-hématologiques
Chez les patients pédiatriques atteints de LMC PC présentant des effets indésirables extra hématologiques, les recommandations relatives à la réduction de posologie pour les effets indésirables hématologiques décrits ci-dessus doivent être suivies.

- Epanchement pleural
En cas de diagnostic d'épanchement pleural, le dasatinib doit être interrompu jusqu'à ce que l'examen du patient montre qu'il est asymptomatique ou a retrouvé son état d'origine. Si l'épisode ne s'améliore pas après environ une semaine, un traitement par diurétiques ou corticostéroïdes ou une utilisation concomitante des deux doit être envisagé (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Effets indésirables").. Suite à la résolution du premier épisode, la reprise du dasatinib à la même dose doit être envisagée. Suite à la résolution d'un épisode
ultérieur, la reprise du dasatinib avec une posologie inférieure doit être envisagée. Suite à la résolution d'un épisode sévère (grade 3 ou 4), le traitement peut être repris de manière appropriée avec une posologie réduite selon la sévérité initiale de l'effet indésirable.


* Populations particulières

- Insuffisance hépatique
Les patients présentant une altération légère, modérée ou sévère de la fonction hépatique peuvent recevoir le traitement à la posologie initiale recommandée. Cependant, ce médicament doit être utilisé avec précaution chez les patients ayant une insuffisance hépatique (Cf. rubrique "Prorpiétés pharmacocinétiques").

- Insuffisance rénale
Aucune étude clinique n'a été menée avec ce médicament chez des patients présentant une diminution de la fonction rénale (l'étude menée chez les patients atteints de LMC en phase chronique nouvellement diagnostiquée a exclu les patients présentant un taux sérique de créatinine > 3 fois la limite supérieure de la normale et les études menées chez les patients présentant une LMC, résistants ou intolérants à un traitement antérieur par imatinib, ont exclu les patients présentant un taux sérique de la créatinine > à 1,5 fois la limite supérieure de la normale). Dans la mesure où la clairance rénale de dasatinib et de ses métabolites est < 4%, une diminution de la clairance totale chez les insuffisants rénaux n'est pas attendue.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 16/06/2022

Schéma posologique n° 7
Voie(s) d'administration
  • ORALE
Terrain(s) physio-pathologique(s)
  • ENFANT A PARTIR DE 6 ANS A PARTIR DE 10 KG DE MOINS DE 20 KG
Indication(s)
  • LEUCEMIE AIGUE LYMPHOBLASTIQUE

  • AVEC CHROMOSOME PHILADELPHIE POSITIF

Posologie USUELLE  
Dose 40 MG/PRISE
Fréquence maximale 1 /JOUR
Durée de traitement
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Adaptation posologique
  • ADAPTER EN FCT TOLERANCE
  • ADAPTER EN FCT BILAN HEMATOLOGIQUE
  • ADAPTER EN FCT REPONSE CLINIQUE
  • ADAPTER EN FCT POIDS DU PATIENT
Surveillance
  • SURVEILLANCE HEMATOLOGIQUE
Recommandation(s)
  • UTILISER DOSAGE LE MIEUX ADAPTE

Le traitement doit être instauré par un médecin expérimenté dans le diagnostic et le traitement des leucémies.


* Posologie

- Population pédiatrique (LAL Ph+)

La posologie chez les enfants et les adolescents est établie en fonction du poids. Le dasatinib est administré par voie orale une fois par jour sous la forme de comprimés pelliculés ou poudre pour suspension buvable (Cf. le Résumé des Caractéristiques du Produit de dasatinib poudre pour suspension buvable). La posologie doit être recalculée tous les 3 mois en fonction des changements de poids corporel, ou plus souvent si nécessaire.
Le comprimé n'est pas recommandé chez les patients de moins de 10 kg ; la poudre pour suspension buvable doit être utilisée chez ces patients. Une augmentation ou une réduction de la posologie sont recommandées selon la réponse et la tolérance individuelle des patients.
Aucune donnée de traitement par dasatinib chez l'enfant âgé de moins de 1 an n'est disponible.

Dasatinib comprimés pelliculés et dasatinib poudre pour suspension buvable n'ont pas la même bioéquivalence. Les patients pouvant avaler des comprimés et souhaitant passer de dasatinib poudre pour suspension buvable à dasatinib comprimés pelliculés, ou les patients ne pouvant pas avaler des comprimés et souhaitant passer à la suspension buvable, peuvent le faire, sous réserve que les recommandations relatives à la posologie soient suivies.

La posologie quotidienne initiale de dasatinib comprimés recommandée chez les patients pédiatriques est indiquée ci-dessous.

Données 1 : Posologie de dasatinib comprimés pour les patients pédiatriques atteints de LAL Ph+

- Poids corporel (kg) (a) : de 10 à moins de 20 kg
. Dose quotidienne (mg) : 40 mg

(a) Le comprimé n'est pas recommandé pour les patients de moins de 10 kg ; la poudre pour suspension buvable doit être utilisée chez ces patients.

- Durée du traitement

Dans les études cliniques, le traitement par dasatinib chez les patients pédiatriques atteints de LAL Ph+ était administré en continu et associé à des cures successives de chimiothérapie, pendant une durée maximale de deux ans. Chez les patients recevant ensuite une transplantation médullaire, dasatinib peut être administré pendant une année supplémentaire après la transplantation.

Pour atteindre la posologie recommandée, dasatinibest disponible en comprimés pelliculés de 20 mg, 50 mg, 70 mg, 80 mg, 100 mg et 140 mg et en poudre pour suspension buvable (suspension de 10 mg/mL après reconstitution). Une augmentation ou une réduction de dose est recommandée en fonction de la réponse et de la tolérance au traitement.


* Augmentation de la posologie

Ce médicament étant administré en association avec une chimiothérapie chez les patients pédiatriques atteints de LAL Ph+, une augmentation de la posologie n'est pas recommandée chez ces patients.


* Adaptation de la posologie en cas d'effets indésirables

- Myélosuppression
Dans les études cliniques, les cas de myélosuppression ont nécessité un arrêt de traitement, une réduction de dose ou une sortie d'étude. Parfois, le recours à un support transfusionnel en plaquettes et en globules rouges était nécessaire. Pour les myélosupressions persistantes, le recours aux facteurs de croissance hématopoïétiques était nécessaire.

Pour les patients pédiatriques atteints de LAL Ph+, aucune modification posologique n'est recommandée en cas de toxicités hématologiques de grade 1 à 4. Si la neutropénie et/ou la thrombocytopénie imposent de reporter de plus de 14 jours la cure de traitement suivante, ce médicament doit être interrompu et repris, à la même dose au début de la cure suivante. Si la neutropénie et/ou la thrombocytopénie persistent et que la cure de traitement suivante est reportée de 7 jours supplémentaires, un examen de la moelle osseuse devra être réalisé afin de déterminer la cellularité et le pourcentage de blastes. Si la cellularité médullaire est < 10 %, le traitement par ce médicament doit être interrompu jusqu'à PNN > 500/microL (0,5 x 10 puissance 9/L) ; le traitement pourra alors être repris à une dosecomplète. Si la cellularité médullaire est > 10 %, la reprise du traitement par ce médicament pourra êtrebenvisagée.

- Effets indésirables extra-hématologiques
Chez les patients pédiatriques atteints de LAL Ph+ présentant des effets indésirables extra hématologiques, une réduction d'un niveau de dose de la posologie doit être suivi, si nécessaire, selon les recommandations relatives à la réduction posologique pour les effets indésirables hématologiques décrits ci-dessus.

- Epanchement pleural
En cas de diagnostic d'épanchement pleural, le dasatinib doit être interrompu jusqu'à ce que l'examen du patient montre qu'il est asymptomatique ou a retrouvé son état d'origine. Si l'épisode ne s'améliore pas après environ une semaine, un traitement par diurétiques ou corticostéroïdes ou une utilisation concomitante des deux doit être envisagé (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Effets indésirables").. Suite à la résolution du premier épisode, la reprise du dasatinib à la même dose doit être envisagée. Suite à la résolution d'un épisode
ultérieur, la reprise du dasatinib avec une posologie inférieure doit être envisagée. Suite à la résolution d'un épisode sévère (grade 3 ou 4), le traitement peut être repris de manière appropriée avec une posologie réduite selon la sévérité initiale de l'effet indésirable.


* Populations particulières

- Insuffisance hépatique
Les patients présentant une altération légère, modérée ou sévère de la fonction hépatique peuvent recevoir le traitement à la posologie initiale recommandée. Cependant, ce médicament doit être utilisé avec précaution chez les patients ayant une insuffisance hépatique (Cf. rubrique "Prorpiétés pharmacocinétiques").

- Insuffisance rénale
Aucune étude clinique n'a été menée avec ce médicament chez des patients présentant une diminution de la fonction rénale. Dans la mesure où la clairance rénale de dasatinib et de ses métabolites est < 4%, une diminution de la clairance totale chez les insuffisants rénaux n'est pas attendue.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 16/06/2022

Schéma posologique n° 8
Voie(s) d'administration
  • ORALE
Terrain(s) physio-pathologique(s)
  • ENFANT A PARTIR DE 6 ANS A PARTIR DE 20 KG DE MOINS DE 30 KG
Indication(s)
  • LEUCEMIE AIGUE LYMPHOBLASTIQUE

  • AVEC CHROMOSOME PHILADELPHIE POSITIF

Posologie USUELLE  
Dose 60 MG/PRISE
Fréquence maximale 1 /JOUR
Durée de traitement
  • REEVALUER LE TRAITEMENT PERIODIQUEMENT
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Adaptation posologique
  • ADAPTER EN FCT TOLERANCE
  • ADAPTER EN FCT BILAN HEMATOLOGIQUE
  • ADAPTER EN FCT REPONSE CLINIQUE
  • ADAPTER EN FCT POIDS DU PATIENT
Surveillance
  • SURVEILLANCE HEMATOLOGIQUE
Recommandation(s)
  • UTILISER DOSAGE LE MIEUX ADAPTE

Le traitement doit être instauré par un médecin expérimenté dans le diagnostic et le traitement des leucémies.


* Posologie

- Population pédiatrique (LAL Ph+)

La posologie chez les enfants et les adolescents est établie en fonction du poids. Le dasatinib est administré par voie orale une fois par jour sous la forme de comprimés pelliculés ou poudre pour suspension buvable (Cf. le Résumé des Caractéristiques du Produit de dasatinib poudre pour suspension buvable). La posologie doit être recalculée tous les 3 mois en fonction des changements de poids corporel, ou plus souvent si nécessaire.
Le comprimé n'est pas recommandé chez les patients de moins de 10 kg ; la poudre pour suspension buvable doit être utilisée chez ces patients. Une augmentation ou une réduction de la posologie sont recommandées selon la réponse et la tolérance individuelle des patients.
Aucune donnée de traitement par dasatinib chez l'enfant âgé de moins de 1 an n'est disponible.

Dasatinib comprimés pelliculés et dasatinib poudre pour suspension buvable n'ont pas la même bioéquivalence. Les patients pouvant avaler des comprimés et souhaitant passer de dasatinib poudre pour suspension buvable à dasatinib comprimés pelliculés, ou les patients ne pouvant pas avaler des comprimés et souhaitant passer à la suspension buvable, peuvent le faire, sous réserve que les recommandations relatives à la posologie soient suivies.

La posologie quotidienne initiale de dasatinib comprimés recommandée chez les patients pédiatriques est indiquée ci-dessous.

Données 1 : Posologie de dasatinib comprimés pour les patients pédiatriques atteints de LAL Ph+

- Poids corporel (kg) (a) : de 20 à moins de 30 kg
. Dose quotidienne (mg) : 60 mg

(a) Le comprimé n'est pas recommandé pour les patients de moins de 10 kg ; la poudre pour suspension buvable doit être utilisée chez ces patients.

- Durée du traitement
Dans les études cliniques, le traitement par dasatinib chez les patients pédiatriques atteints de LAL Ph+ était administré en continu et associé à des cures successives de chimiothérapie, pendant une durée maximale de deux ans. Chez les patients recevant ensuite une transplantation médullaire, dasatinib peut être administré pendant une année supplémentaire après la transplantation.

Pour atteindre la posologie recommandée, dasatinib est disponible en comprimés pelliculés de 20 mg, 50 mg, 70 mg, 80 mg, 100 mg et 140 mg et en poudre pour suspension buvable (suspension de 10 mg/mL après reconstitution). Une augmentation ou une réduction de dose est recommandée en fonction de la réponse et de la tolérance au traitement.


* Augmentation de la posologie

Ce médicament étant administré en association avec une chimiothérapie chez les patients pédiatriques atteints de LAL Ph+, une augmentation de la posologie n'est pas recommandée chez ces patients.


* Adaptation de la posologie en cas d'effets indésirables

- Myélosuppression
Dans les études cliniques, les cas de myélosuppression ont nécessité un arrêt de traitement, une réduction de dose ou une sortie d'étude. Parfois, le recours à un support transfusionnel en plaquettes et en globules rouges était nécessaire. Pour les myélosupressions persistantes, le recours aux facteurs de croissance hématopoïétiques était nécessaire.

Pour les patients pédiatriques atteints de LAL Ph+, aucune modification posologique n'est recommandée en cas de toxicités hématologiques de grade 1 à 4. Si la neutropénie et/ou la thrombocytopénie imposent de reporter de plus de 14 jours la cure de traitement suivante, ce médicament doit être interrompu et repris, à la même dose au début de la cure suivante. Si la neutropénie et/ou la thrombocytopénie persistent et que la cure de traitement suivante est reportée de 7 jours supplémentaires, un examen de la moelle osseuse devra être réalisé afin de déterminer la cellularité et le pourcentage de blastes. Si la cellularité médullaire est < 10 %, le traitement par ce médicament doit être interrompu jusqu'à PNN > 500/microL (0,5 x 10 puissance 9/L) ; le traitement pourra alors être repris à une dosecomplète. Si la cellularité médullaire est > 10 %, la reprise du traitement par ce médicament pourra êtrebenvisagée.

- Effets indésirables extra-hématologiques
Chez les patients pédiatriques atteints de LAL Ph+ présentant des effets indésirables extra hématologiques, une réduction d'un niveau de dose de la posologie doit être suivi, si nécessaire, selon les recommandations relatives à la réduction posologique pour les effets indésirables hématologiques décrits ci-dessus.

- Epanchement pleural
En cas de diagnostic d'épanchement pleural, le dasatinib doit être interrompu jusqu'à ce que l'examen du patient montre qu'il est asymptomatique ou a retrouvé son état d'origine. Si l'épisode ne s'améliore pas après environ une semaine, un traitement par diurétiques ou corticostéroïdes ou une utilisation concomitante des deux doit être envisagé (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Effets indésirables").. Suite à la résolution du premier épisode, la reprise du dasatinib à la même dose doit être envisagée. Suite à la résolution d'un épisode
ultérieur, la reprise du dasatinib avec une posologie inférieure doit être envisagée. Suite à la résolution d'un épisode sévère (grade 3 ou 4), le traitement peut être repris de manière appropriée avec une posologie réduite selon la sévérité initiale de l'effet indésirable.


* Populations particulières

- Insuffisance hépatique
Les patients présentant une altération légère, modérée ou sévère de la fonction hépatique peuvent recevoir le traitement à la posologie initiale recommandée. Cependant, ce médicament doit être utilisé avec précaution chez les patients ayant une insuffisance hépatique (Cf. rubrique "Prorpiétés pharmacocinétiques").

- Insuffisance rénale
Aucune étude clinique n'a été menée avec ce médicament chez des patients présentant une diminution de la fonction rénale. Dans la mesure où la clairance rénale de dasatinib et de ses métabolites est < 4%, une diminution de la clairance totale chez les insuffisants rénaux n'est pas attendue.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 16/06/2022

Schéma posologique n° 9
Voie(s) d'administration
  • ORALE
Terrain(s) physio-pathologique(s)
  • ENFANT A PARTIR DE 6 ANS A PARTIR DE 30 KG DE MOINS DE 45 KG
  • ADULTE A PARTIR DE 30 KG DE MOINS DE 45 KG JUSQU'A 17 ANS
Indication(s)
  • LEUCEMIE AIGUE LYMPHOBLASTIQUE

  • AVEC CHROMOSOME PHILADELPHIE POSITIF

Posologie USUELLE  
Dose 70 MG/PRISE
Fréquence maximale 1 /JOUR
Durée de traitement
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Adaptation posologique
  • ADAPTER EN FCT TOLERANCE
  • ADAPTER EN FCT BILAN HEMATOLOGIQUE
  • ADAPTER EN FCT REPONSE CLINIQUE
  • ADAPTER EN FCT POIDS DU PATIENT
Surveillance
  • SURVEILLANCE HEMATOLOGIQUE
Recommandation(s)
  • UTILISER DOSAGE LE MIEUX ADAPTE

Le traitement doit être instauré par un médecin expérimenté dans le diagnostic et le traitement des leucémies.


* Posologie

- Population pédiatrique (LAL Ph+)

La posologie chez les enfants et les adolescents est établie en fonction du poids. Le dasatinib est administré par voie orale une fois par jour sous la forme de comprimés pelliculés ou poudre pour suspension buvable (Cf. le Résumé des Caractéristiques du Produit de dasatinib poudre pour suspension buvable). La posologie doit être recalculée tous les 3 mois en fonction des changements de poids corporel, ou plus souvent si nécessaire.
Le comprimé n'est pas recommandé chez les patients de moins de 10 kg ; la poudre pour suspension buvable doit être utilisée chez ces patients. Une augmentation ou une réduction de la posologie sont recommandées selon la réponse et la tolérance individuelle des patients.
Aucune donnée de traitement par dasatinib chez l'enfant âgé de moins de 1 an n'est disponible.

Dasatinib comprimés pelliculés et dasatinib poudre pour suspension buvable n'ont pas la même bioéquivalence. Les patients pouvant avaler des comprimés et souhaitant passer de dasatinib poudre pour suspension buvable à dasatinib comprimés pelliculés, ou les patients ne pouvant pas avaler des comprimés et souhaitant passer à la suspension buvable, peuvent le faire, sous réserve que les recommandations relatives à la posologie soient suivies.

La posologie quotidienne initiale de dasatinib comprimés recommandée chez les patients pédiatriques est indiquée ci-dessous.

Données 1 : Posologie de dasatinib comprimés pour les patients pédiatriquesnatteints de LAL Ph+

- Poids corporel (kg) (a) : de 30 à moins de 45 kg
. Dose quotidienne (mg) : 70 mg

(a) Le comprimé n'est pas recommandé pour les patients de moins de 10 kg ; la poudre pour suspension buvable doit être utilisée chez ces patients.

- Durée du traitement
Dans les études cliniques, le traitement par dasatinib chez les patients pédiatriques atteints de LAL Ph+ était administré en continu et associé à des cures successives de chimiothérapie, pendant une durée maximale de deux ans. Chez les patients recevant ensuite une transplantation médullaire, dasatinib peut être administré pendant une année supplémentaire après la transplantation.

Pour atteindre la posologie recommandée, dasatinibest disponible en comprimés pelliculés de 20 mg, 50 mg, 70 mg, 80 mg, 100 mg et 140 mg et en poudre pour suspension buvable (suspension de 10 mg/mL après reconstitution). Une augmentation ou une réduction de dose est recommandée en fonction de la réponse et de la tolérance au traitement.


* Augmentation de la posologie

Ce médicament étant administré en association avec une chimiothérapie chez les patients pédiatriques atteints de LAL Ph+, une augmentation de la posologie n'est pas recommandée chez ces patients.


* Adaptation de la posologie en cas d'effets indésirables

- Myélosuppression
Dans les études cliniques, les cas de myélosuppression ont nécessité un arrêt de traitement, une réduction de dose ou une sortie d'étude. Parfois, le recours à un support transfusionnel en plaquettes et en globules rouges était nécessaire. Pour les myélosupressions persistantes, le recours aux facteurs de croissance hématopoïétiques était nécessaire.

Pour les patients pédiatriques atteints de LAL Ph+, aucune modification posologique n'est recommandée en cas de toxicités hématologiques de grade 1 à 4. Si la neutropénie et/ou la thrombocytopénie imposent de reporter de plus de 14 jours la cure de traitement suivante, ce médicament doit être interrompu et repris, à la même dose au début de la cure suivante. Si la neutropénie et/ou la thrombocytopénie persistent et que la cure de traitement suivante est reportée de 7 jours supplémentaires, un examen de la moelle osseuse devra être réalisé afin de déterminer la cellularité et le pourcentage de blastes. Si la cellularité médullaire est < 10 %, le traitement par ce médicament doit être interrompu jusqu'à PNN > 500/microL (0,5 x 10 puissance 9/L) ; le traitement pourra alors être repris à une dosecomplète. Si la cellularité médullaire est > 10 %, la reprise du traitement par ce médicament pourra êtrebenvisagée.

- Effets indésirables extra-hématologiques
Chez les patients pédiatriques atteints de LAL Ph+ présentant des effets indésirables extra hématologiques, une réduction d'un niveau de dose de la posologie doit être suivi, si nécessaire, selon les recommandations relatives à la réduction posologique pour les effets indésirables hématologiques décrits ci-dessus.

- Epanchement pleural
En cas de diagnostic d'épanchement pleural, le dasatinib doit être interrompu jusqu'à ce que l'examen du patient montre qu'il est asymptomatique ou a retrouvé son état d'origine. Si l'épisode ne s'améliore pas après environ une semaine, un traitement par diurétiques ou corticostéroïdes ou une utilisation concomitante des deux doit être envisagé (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Effets indésirables").. Suite à la résolution du premier épisode, la reprise du dasatinib à la même dose doit être envisagée. Suite à la résolution d'un épisode
ultérieur, la reprise du dasatinib avec une posologie inférieure doit être envisagée. Suite à la résolution d'un épisode sévère (grade 3 ou 4), le traitement peut être repris de manière appropriée avec une posologie réduite selon la sévérité initiale de l'effet indésirable.


* Populations particulières

- Insuffisance hépatique
Les patients présentant une altération légère, modérée ou sévère de la fonction hépatique peuvent recevoir le traitement à la posologie initiale recommandée. Cependant, ce médicament doit être utilisé avec précaution chez les patients ayant une insuffisance hépatique (Cf. rubrique "Prorpiétés pharmacocinétiques").

- Insuffisance rénale
Aucune étude clinique n'a été menée avec ce médicament chez des patients présentant une diminution de la fonction rénale. Dans la mesure où la clairance rénale de dasatinib et de ses métabolites est < 4%, une diminution de la clairance totale chez les insuffisants rénaux n'est pas attendue.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 16/06/2022

Schéma posologique n° 10
Voie(s) d'administration
  • ORALE
Terrain(s) physio-pathologique(s)
  • ENFANT A PARTIR DE 6 ANS A PARTIR DE 45 KG
  • ADULTE A PARTIR DE 45 KG JUSQU'A 17 ANS
Indication(s)
  • LEUCEMIE AIGUE LYMPHOBLASTIQUE

  • AVEC CHROMOSOME PHILADELPHIE POSITIF

Posologie USUELLE  
Dose 100 MG/PRISE
Fréquence maximale 1 /JOUR
Durée de traitement
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Adaptation posologique
  • ADAPTER EN FCT TOLERANCE
  • ADAPTER EN FCT BILAN HEMATOLOGIQUE
  • ADAPTER EN FCT REPONSE CLINIQUE
  • ADAPTER EN FCT POIDS DU PATIENT
Surveillance
  • SURVEILLANCE HEMATOLOGIQUE
Recommandation(s)
  • UTILISER DOSAGE LE MIEUX ADAPTE

Le traitement doit être instauré par un médecin expérimenté dans le diagnostic et le traitement des leucémies.


* Posologie

- Population pédiatrique (LAL Ph+)

La posologie chez les enfants et les adolescents est établie en fonction du poids. Le dasatinib est administré par voie orale une fois par jour sous la forme de comprimés pelliculés ou poudre pour suspension buvable (Cf. le Résumé des Caractéristiques du Produit de dasatinib poudre pour suspension buvable). La posologie doit être recalculée tous les 3 mois en fonction des changements de poids corporel, ou plus souvent si nécessaire.
Le comprimé n'est pas recommandé chez les patients de moins de 10 kg ; la poudre pour suspension buvable doit être utilisée chez ces patients. Une augmentation ou une réduction de la posologie sont recommandées selon la réponse et la tolérance individuelle des patients.
Aucune donnée de traitement par dasatinib chez l'enfant âgé de moins de 1 an n'est disponible.

Dasatinib comprimés pelliculés et dasatinib poudre pour suspension buvable n'ont pas la même bioéquivalence. Les patients pouvant avaler des comprimés et souhaitant passer de dasatinib poudre pour suspension buvable à dasatinib comprimés pelliculés, ou les patients ne pouvant pas avaler des comprimés et souhaitant passer à la suspension buvable, peuvent le faire, sous réserve que les recommandations relatives à la posologie soient suivies.

La posologie quotidienne initiale de dasatinib comprimés recommandée chez les patients pédiatriques est indiquée ci-dessous.

Données 1 : Posologie de dasatinib comprimés pour les patients pédiatriquesnatteints de LAL Ph+

- Poids corporel (kg) (a) : au-dessus de 45 kg
. Dose quotidienne (mg) : 100 mg

(a) Le comprimé n'est pas recommandé pour les patients de moins de 10 kg ; la poudre pour suspension buvable doit être utilisée chez ces patients.

- Durée du traitement
Dans les études cliniques, le traitement par dasatinib chez les patients pédiatriques atteints de LAL Ph+ était administré en continu et associé à des cures successives de chimiothérapie, pendant une durée maximale de deux ans. Chez les patients recevant ensuite une transplantation médullaire, dasatinib peut être administré pendant une année supplémentaire après la transplantation.

Pour atteindre la posologie recommandée, dasatinib est disponible en comprimés pelliculés de 20 mg, 50 mg, 70 mg, 80 mg, 100 mg et 140 mg et en poudre pour suspension buvable (suspension de 10 mg/mL après reconstitution). Une augmentation ou une réduction de dose est recommandée en fonction de la réponse et de la tolérance au traitement.


* Augmentation de la posologie

Ce médicament étant administré en association avec une chimiothérapie chez les patients pédiatriques atteints de LAL Ph+, une augmentation de la posologie n'est pas recommandée chez ces patients.


* Adaptation de la posologie en cas d'effets indésirables

- Myélosuppression
Dans les études cliniques, les cas de myélosuppression ont nécessité un arrêt de traitement, une réduction de dose ou une sortie d'étude. Parfois, le recours à un support transfusionnel en plaquettes et en globules rouges était nécessaire. Pour les myélosupressions persistantes, le recours aux facteurs de croissance hématopoïétiques était nécessaire.

Pour les patients pédiatriques atteints de LAL Ph+, aucune modification posologique n'est recommandée en cas de toxicités hématologiques de grade 1 à 4. Si la neutropénie et/ou la thrombocytopénie imposent de reporter de plus de 14 jours la cure de traitement suivante, ce médicament doit être interrompu et repris, à la même dose au début de la cure suivante. Si la neutropénie et/ou la thrombocytopénie persistent et que la cure de traitement suivante est reportée de 7 jours supplémentaires, un examen de la moelle osseuse devra être réalisé afin de déterminer la cellularité et le pourcentage de blastes. Si la cellularité médullaire est < 10 %, le traitement par ce médicament doit être interrompu jusqu'à PNN > 500/microL (0,5 x 10 puissance 9/L) ; le traitement pourra alors être repris à une dosecomplète. Si la cellularité médullaire est > 10 %, la reprise du traitement par ce médicament pourra êtrebenvisagée.

- Effets indésirables extra-hématologiques
Chez les patients pédiatriques atteints de LAL Ph+ présentant des effets indésirables extra hématologiques, une réduction d'un niveau de dose de la posologie doit être suivi, si nécessaire, selon les recommandations relatives à la réduction posologique pour les effets indésirables hématologiques décrits ci-dessus.

- Epanchement pleural
En cas de diagnostic d'épanchement pleural, le dasatinib doit être interrompu jusqu'à ce que l'examen du patient montre qu'il est asymptomatique ou a retrouvé son état d'origine. Si l'épisode ne s'améliore pas après environ une semaine, un traitement par diurétiques ou corticostéroïdes ou une utilisation concomitante des deux doit être envisagé (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Effets indésirables").. Suite à la résolution du premier épisode, la reprise du dasatinib à la même dose doit être envisagée. Suite à la résolution d'un épisode
ultérieur, la reprise du dasatinib avec une posologie inférieure doit être envisagée. Suite à la résolution d'un épisode sévère (grade 3 ou 4), le traitement peut être repris de manière appropriée avec une posologie réduite selon la sévérité initiale de l'effet indésirable.


* Populations particulières

- Insuffisance hépatique
Les patients présentant une altération légère, modérée ou sévère de la fonction hépatique peuvent recevoir le traitement à la posologie initiale recommandée. Cependant, ce médicament doit être utilisé avec précaution chez les patients ayant une insuffisance hépatique (Cf. rubrique "Prorpiétés pharmacocinétiques").

- Insuffisance rénale
Aucune étude clinique n'a été menée avec ce médicament chez des patients présentant une diminution de la fonction rénale. Dans la mesure où la clairance rénale de dasatinib et de ses métabolites est < 4%, une diminution de la clairance totale chez les insuffisants rénaux n'est pas attendue.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 16/06/2022

Schéma posologique n° 11
Voie(s) d'administration
  • ORALE
Terrain(s) physio-pathologique(s)
  • ENFANT A PARTIR DE 6 ANS
  • ADULTE
  • SUJET AGE
Indication(s)
  • LEUCEMIE AIGUE LYMPHOBLASTIQUE
  • LEUCEMIE MYELOIDE CHRONIQUE
Posologie USUELLE  
  • EN ASSOCIATION AVEC INHIBITEUR PUISSANT CYP3A4
Dose de 20 MG/PRISE à 40 MG/PRISE
Fréquence maximale 1 /JOUR
Durée de traitement
  • REEVALUER LE TRAITEMENT PERIODIQUEMENT
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Adaptation posologique
  • ADAPTER EN FCT TOLERANCE
  • ADAPTER EN FCT BILAN HEMATOLOGIQUE
  • ADAPTER EN FCT REPONSE CLINIQUE
Surveillance
  • SURVEILLANCE HEMATOLOGIQUE
Recommandation(s)
  • UTILISER DOSAGE LE MIEUX ADAPTE
  • Cf. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES

Le traitement doit être instauré par un médecin expérimenté dans le diagnostic et le traitement des leucémies.

- Réduction posologique en cas d'utilisation concomitante d'inhibiteurs puissants du CYP3A4

L'utilisation concomitante d'inhibiteurs puissants du CYP3A4 et de jus de pamplemousse avec dasatinib doit être évitée (Cf. rubrique "Interactions"). Dans la mesure du possible, il faut choisir un autre médicament concomitant sans potentiel d'inhibition enzymatique ou avec un potentiel d'inhibition enzymatique minimal. Si dasatinib doit être administré avec un puissant inhibiteur du CYP3A4, envisagez de réduire la dose à :
. 40 mg tous les jours pour les patients prenant quotidiennement dasatinib 140 mg, comprimé.
. 20 mg tous les jours pour les patients prenant quotidiennement dasatinib 100 mg, comprimé.
. 20 mg tous les jours pour les patients prenant quotidiennement dasatinib 70 mg, comprimé.

Pour les patients prenant tous les jours 60 mg ou 40 mg de dasatinib, envisagez d'interrompre la dose de dasatinib jusqu'à l'arrêt de l'inhibiteur du CYP3A4 ou de passer à une dose inférieure avec la formulation en poudre pour suspension buvable (Cf. Résumé des Caractéristiques du Produit dasatinib poudre pour suspension buvable). Avant la réinstauration du dasatinib, prévoyez une période d'élimination d'environ 1 semaine après l'arrêt de l'inhibiteur.

Ces doses réduites de dasatinib devraient ajuster l'aire sous la courbe (ASC) au taux observée sans inhibiteurs du CYP3A4 ; cependant, aucune donnée clinique n'est disponible avec ces ajustements posologiques chez les patients recevant des inhibiteurs puissants du CYP3A4. Dans le cas où dasatinib n'est pas toléré après la réduction posologique, l'inhibiteur puissant du CYP3A4 doit être arrêté ou dasatinib doit être interrompu jusqu'à l'arrêt de l'inhibiteur. Avant d'augmenter la dose de dasatinib, prévoyez une période d'élimination d'environ 1 semaine après l'arrêt de l'inhibiteur.


* Populations particulières

- Sujet âgé
Aucune différence pharmacocinétique liée à l'âge cliniquement significative n'a été observée chez ces patients. Aucune adaptation de la posologie n'est recommandée chez le sujet âgé.

- Insuffisance hépatique
Les patients présentant une altération légère, modérée ou sévère de la fonction hépatique peuvent recevoir le traitement à la posologie initiale recommandée. Cependant, ce médicament doit être utilisé avec précaution chez les patients ayant une insuffisance hépatique (Cf. rubrique "Prorpiétés pharmacocinétiques").

- Insuffisance rénale
Aucune étude clinique n'a été menée avec ce médicament chez des patients présentant une diminution de la fonction rénale (l'étude menée chez les patients atteints de LMC en phase chronique nouvellement diagnostiquée a exclu les patients présentant un taux sérique de créatinine > 3 fois la limite supérieure de la normale et les études menées chez les patients présentant une LMC, résistants ou intolérants à un traitement antérieur par imatinib, ont exclu les patients présentant un taux sérique de la créatinine > à 1,5 fois la limite supérieure de la normale). Dans la mesure où la clairance rénale de dasatinib et de ses métabolites est < 4%, une diminution de la clairance totale chez les insuffisants rénaux n'est pas attendue.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 16/06/2022


Utilisation/Manipulation/Elimination/Incompatibilités
Recommandation(s)
 
  • ELIMINER DECHETS SELON REGLEMENTATION
  • MEDICAMENT A MANIPULER AVEC PRECAUTION
* Précautions particulières d'élimination

Les comprimés pelliculés sont constitués d'un comprimé noyau entouré d'un film pelliculé visant à éviter que les professionnels de santé soit exposés à la substance active. Il est recommandé d'utiliser de gants en latex ou nitrile lors de la manipulation de comprimés écrasés ou brisés de manière accidentelle qui doivent être éliminés afin de minimiser les risques d'exposition cutanée.

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.


* Incompatibilités

Sans objet.

Mode d’administration
Voie(s) d'administration
  • ORALE
Modalité(s)
  • NE PAS ECRASER
  • NE PAS CROQUER
  • AVALER INTACT(E)/TEL(LE) QUEL(LE)
  • ADMINISTRER AU COURS D'UN REPAS
  • OU
  • ADMINISTRER EN DEHORS D'UN REPAS
  • ADMINISTRER A HEURE FIXE
  • ADMINISTRER LE MATIN
  • OU
  • ADMINISTRER LE SOIR
  • Cf. PROPRIETES PHARMACOCINETIQUES
  • NE PAS ADMINISTRER AVEC JUS PAMPLEMOUSSE
* Mode d'administration

Ce médicamen doit être administré par voie orale.

Les comprimés pelliculés ne doivent pas être écrasés, coupés ou mâchés afin de préserver la constance du dosage et de minimiser les risques d'exposition cutanée ; ils doivent être avalés tels quels. Les comprimés pelliculés ne doivent pas être délités car l'exposition des patients recevant un comprimé délité est plus faible que chez ceux qui avalent un comprimé tel quel. Dasatinib poudre pour suspension buvable est également disponible pour les patients pédiatriques atteints de LMC Ph+ PC ou de LAL Ph+ et chez les adultes atteints de LMC PC ne pouvant pas avaler de comprimés.

Ce médicament peut être pris pendant ou en dehors des repas et doit l'être de manière régulière, soit le matin, soit le soir (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques"). Ce médicament ne doit pas être pris avec du pamplemousse ou du jus de pamplemousse (Cf. la rubrique "Interactions").


* Si vous oubliez de prendre ce médicament (Cf. Notice)

Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oubliée de prendre. Prenez le nombre de comprimés habituel lors de la prochaine prise.


* Si vous avez pris plus de ce médicament que vous n'auriez dû (Cf. Notice)

Si vous avez accidentellement pris plus de comprimés qu'il ne le faut, veuillez en informer votre médecin immédiatement. Vous pourriez avoir besoin d'une surveillance médicale.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 16/06/2022

Contre indications
- Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP)
Terrain N° 1 HYPERSENSIBILITE
  • HYPERSENSIBILITE DASATINIB
  • HYPERSENSIBILITE A L'UN DES EXCIPIENTS
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
Référence(s) officielle(s)
CIM 10
  • Allergie, sans précision T784
  • Effet indésirable d'un médicament, sans précision T887
  • Antécédents personnels d'allergie à d'autres médicaments et substances biologiques Z888
  • Effets indésirables d'autres médicaments antitumoraux au cours de leur usage thérapeutique Y433
  • Effets indésirables des excipients pharmaceutiques au cours de leur usage thérapeutique Y574

Terrain N° 2 GROSSESSE
Niveau(x)
  • UTILISATION DECONSEILLEE
  • Cf. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
  • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
Ce médicament ne doit pas être utilisé durant la grossesse à moins d'une nécessité absolue.
Référence(s) officielle(s)
CIM 10
  • Grossesse confirmée Z321

Terrain N° 3 ALLAITEMENT
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • Cf. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
L'allaitement doit être interrompu durant le traitement par dasatinib.
Référence(s) officielle(s)
CIM 10
  • Soins et examens de l'allaitement maternel Z391

Terrain N° 4 AUTRE TRAITEMENT EN COURS
  • TRT PAR INHIBITEUR PUISSANT DU CYP3A4
  • TRT PAR KETOCONAZOLE
  • TRT PAR ITRACONAZOLE
  • TRT PAR ERYTHROMYCINE
  • TRT PAR CLARITHROMYCINE
  • TRT PAR RITONAVIR
  • TRT PAR TELITHROMYCINE
Niveau(x)
  • UTILISATION DECONSEILLEE
  • Cf. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
  • UTILISATION NON RECOMMANDEE
  • RISQUE D'AUGMENTATION TAUX PLASMATIQUE
L'utilisation concomitante de dasatinib et de médicaments ou substances puissants inhibiteurs du CYP3A4 (exemple: kétoconazole, itraconazole, érythromycine, clarithromycine, ritonavir, télithromycine) peut augmenter l'exposition au dasatinib. Par conséquent, chez les patients traités par dasatinib, l'administration concomitante d'inhibiteurs puissants du CYP3A4 n'est pas recommandée
Référence(s) officielle(s)
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 5 INTERACTION D'ORIGINE ALIMENTAIRE
  • APPORT DE (JUS DE) PAMPLEMOUSSE
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • Cf. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
  • Cf. POSOLOGIE
Ce médicament ne doit pas être pris avec du pamplemousse ou du jus de pamplemousse
Référence(s) officielle(s)
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 6 HOMME
  • EN L'ABSENCE DE CONTRACEPTION EFFICACE
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • Cf. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
Les hommes sexuellement actifs et les femmes en âge de procréer doivent utiliser une méthode de contraception efficace pendant le traitement.
Référence(s) officielle(s)
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 7 FEMME EN AGE DE PROCREER
  • EN L'ABSENCE DE CONTRACEPTION EFFICACE
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • Cf. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
Les hommes sexuellement actifs et les femmes en âge de procréer doivent utiliser une méthode de contraception efficace pendant le traitement.
Référence(s) officielle(s)
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 8 NOUVEAU-NE
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • RISQUE DE FAUSSE ROUTE
  • FORME GALENIQUE INADAPTEE A CE TERRAIN
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 16/06/2022
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 9 NOURRISSON
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • FORME GALENIQUE INADAPTEE A CE TERRAIN
  • RISQUE DE FAUSSE ROUTE
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 16/06/2022
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 10 ENFANT
  • ENFANT DE MOINS DE 6 ANS
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • RISQUE DE FAUSSE ROUTE
  • FORME GALENIQUE INADAPTEE A CE TERRAIN
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 16/06/2022
CIM 10
  • Non concerné .





Commentaires du RCP
Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients
Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 16/06/2022




Autres sources d'information
Terrain N° 11 ANOMALIE METABOLISME GALACTOSE
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • TENIR COMPTE PRESENCE LACTOSE
  • EXCIPIENT A EFFET NOTOIRE LISTE ANSM/EMA
Ce médicament contient du lactose comme excipient.

- Voie d'administration : Orale

- Seuil : Zéro

- Informations
Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.

- Commentaires
Proposition de RCP : Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un
syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce
médicament

Réf. : ansm/EMA liste EEN 06/02/2020
CIM 10
  • Anomalies du métabolisme du galactose E742

Terrain N° 12 DEFICIT EN LACTASE
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • TENIR COMPTE PRESENCE LACTOSE
  • EXCIPIENT A EFFET NOTOIRE LISTE ANSM/EMA
Ce médicament contient du lactose comme excipient.

- Voie d'administration : Orale

- Seuil : Zéro

- Informations
Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.

- Commentaires
Proposition de RCP : Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un
syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce
médicament

Réf. : ansm/EMA liste EEN 06/02/2020
CIM 10
  • Déficit congénital en lactase E730
  • Déficit secondaire en lactase E731

Terrain N° 13 SYNDROME DE MALABSORPTION / INTOLERANCE DIGESTIVE
  • SYNDROME MALABSORPTION GLUCOSE/GALACTOSE
  • HYPERSENSIBILITE GALACTOSE (INTOLERANCE)
  • HYPERSENSIBILITE GLUCOSE (INTOLERANCE)
  • HYPERSENSIBILITE LACTOSE (INTOLERANCE)
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • TENIR COMPTE PRESENCE LACTOSE
  • EXCIPIENT A EFFET NOTOIRE LISTE ANSM/EMA
Ce médicament contient du lactose comme excipient.

- Voie d'administration : Orale

- Seuil : Zéro

- Informations
Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.

- Commentaires
Proposition de RCP : Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un
syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce
médicament

Réf. : ansm/EMA liste EEN 06/02/2020
CIM 10
  • Malabsorption intestinale K90
  • Anomalie du métabolisme des hydrates de carbone, sans précision E749
  • Anomalies du métabolisme du galactose E742
  • Anomalies du métabolisme du pyruvate et de la gluconéogenèse E744
  • Antécédents personnels d'allergie à d'autres médicaments et substances biologiques Z888
  • Autres anomalies de l'absorption intestinale des hydrates de carbone E743
  • Autres anomalies précisées du métabolisme des hydrates de carbone E748
  • Autres intolérances au lactose E738
  • Autres réactions d'intolérance alimentaire, non classées ailleurs T781
  • Choc anaphylactique dû à une intolérance alimentaire T780
  • Déficit congénital en lactase E730
  • Déficit secondaire en lactase E731
  • Effets indésirables des excipients pharmaceutiques au cours de leur usage thérapeutique Y574
  • Intolérance au lactose E73
  • Intolérance au lactose, sans précision E739
  • Malabsorption due à une intolérance, non classée ailleurs K904

Terrain N° 14 REGIME SANS GALACTOSE
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • TENIR COMPTE PRESENCE LACTOSE
  • EXCIPIENT A EFFET NOTOIRE LISTE ANSM/EMA
Ce médicament contient du lactose comme excipient.

- Voie d'administration : Orale

- Seuil : Zéro

- Informations
Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.

- Commentaires
Proposition de RCP : Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un
syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce
médicament

Réf. : ansm/EMA liste EEN 06/02/2020
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 15 HYPERSENSIBILITE
  • HYPERSENSIBILITE GALACTOSE (INTOLERANCE)
  • HYPERSENSIBILITE GLUCOSE (INTOLERANCE)
  • HYPERSENSIBILITE LACTOSE (INTOLERANCE)
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • TENIR COMPTE PRESENCE LACTOSE
  • EXCIPIENT A EFFET NOTOIRE LISTE ANSM/EMA
Ce médicament contient du lactose comme excipient.

- Voie d'administration : Orale

- Seuil : Zéro

- Informations
Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.

- Commentaires
Proposition de RCP : Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un
syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce
médicament

Réf. : ansm/EMA liste EEN 06/02/2020
CIM 10
  • Allergie, sans précision T784
  • Effet indésirable d'un médicament, sans précision T887
  • Anomalie du métabolisme des hydrates de carbone, sans précision E749
  • Anomalies du métabolisme du galactose E742
  • Anomalies du métabolisme du pyruvate et de la gluconéogenèse E744
  • Antécédents personnels d'allergie à d'autres médicaments et substances biologiques Z888
  • Autres anomalies de l'absorption intestinale des hydrates de carbone E743
  • Autres anomalies précisées du métabolisme des hydrates de carbone E748
  • Autres intolérances au lactose E738
  • Autres réactions d'intolérance alimentaire, non classées ailleurs T781
  • Choc anaphylactique dû à une intolérance alimentaire T780
  • Déficit congénital en lactase E730
  • Déficit secondaire en lactase E731
  • Effets indésirables des excipients pharmaceutiques au cours de leur usage thérapeutique Y574
  • Intolérance au lactose E73
  • Intolérance au lactose, sans précision E739
  • Malabsorption due à une intolérance, non classée ailleurs K904

Mises en garde et précautions d'emploi
- Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP)
Terrain N° 1 AUTRE TRAITEMENT EN COURS
  • TRT PAR INDUCTEUR ENZYMATIQUE CYP3A4
  • TRT PAR DEXAMETHASONE
  • TRT PAR PHENYTOINE
  • TRT PAR CARBAMAZEPINE
  • TRT PAR RIFAMPICINE
  • TRT PAR PHENOBARBITAL
  • TRT PAR MILLEPERTUIS
  • TRT PAR SUBSTRAT CYP3A4
  • TRT PAR ASTEMIZOLE
  • TRT PAR TERFENADINE
  • TRT PAR CISAPRIDE
  • TRT PAR PIMOZIDE
  • TRT PAR QUINIDINE
  • TRT PAR BEPRIDIL
  • TRT PAR ALCALOIDE ERGOT DE SEIGLE
  • TRT PAR ERGOTAMINE
  • TRT PAR DIHYDROERGOTAMINE
  • TRT PAR ANTIHISTAMINIQUE H2
  • TRT PAR INHIBITEUR DE POMPE A PROTONS
  • TRT PAR ALUMINIUM HYDROXYDE
  • TRT PAR MAGNESIUM HYDROXYDE
  • TRT PAR ANTIAGREGANT PLAQUETTAIRE
  • TRT PAR ANTICOAGULANT
  • TRT PAR ANTIARYTHMIQUE
  • TRT PAR MED AUGMENTANT INTERVALLE QT
  • TRT PAR FAMOTIDINE
  • TRT PAR ASPIRINE
  • TRT PAR AINS
Niveau(x)
  • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
  • Cf. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
  • UTILISER AVEC PRUDENCE
Référence(s) officielle(s)
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 2 INTERACTION D'ORIGINE ALIMENTAIRE
  • APPORT DE MILLEPERTUIS
Niveau(x)
  • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
  • Cf. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
  • UTILISER AVEC PRUDENCE
Référence(s) officielle(s)
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 3 INSUFFISANCE HEPATIQUE
    Niveau(x)
    • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
    • UTILISER AVEC PRUDENCE
    • Cf. POSOLOGIE
    • Cf. PROPRIETES PHARMACOCINETIQUES
    Référence(s) officielle(s)
    CIM 10
    • Insuffisance hépatique, non classée ailleurs K72

    Terrain N° 4 ATTEINTE HEPATIQUE
      Niveau(x)
      • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
      • UTILISER AVEC PRUDENCE
      • Cf. PROPRIETES PHARMACOCINETIQUES
      • Cf. POSOLOGIE
      Référence(s) officielle(s)
      CIM 10
      • Maladies du foie K70-K77

      Terrain N° 5 ANEMIE
        Niveau(x)
        • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
        • SURVEILLANCE CLINIQUE
        • SURVEILLANCE HEMATOLOGIQUE
        • REDUIRE LA POSOLOGIE
        • ARRETER TRT EN CAS DE RISQUE AVERE
        • Cf. POSOLOGIE
        • Cf. EFFETS INDESIRABLES
        Référence(s) officielle(s)
        CIM 10
        • Anémies nutritionnelles D50-D53
        • Anémies hémolytiques D55-D59
        • Aplasies médullaires et autres anémies D60-D64

        Terrain N° 6 NEUTROPENIE
          Niveau(x)
          • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
          • SURVEILLANCE CLINIQUE
          • SURVEILLANCE HEMATOLOGIQUE
          • REDUIRE LA POSOLOGIE
          • ARRETER TRT EN CAS DE RISQUE AVERE
          • Cf. POSOLOGIE
          • Cf. EFFETS INDESIRABLES
          Référence(s) officielle(s)
          CIM 10
          • Agranulocytose D70

          Terrain N° 7 THROMBOPENIE
            Niveau(x)
            • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
            • SURVEILLANCE CLINIQUE
            • SURVEILLANCE HEMATOLOGIQUE
            • REDUIRE LA POSOLOGIE
            • ARRETER TRT EN CAS DE RISQUE AVERE
            • Cf. POSOLOGIE
            • Cf. EFFETS INDESIRABLES
            • RISQUE HEMORRAGIQUE / DE SAIGNEMENT
            Référence(s) officielle(s)
            CIM 10
            • Purpura thrombopénique idiopathique D693
            • Autres thrombopénies primaires D694
            • Thrombopénie secondaire D695
            • Thrombopénie, sans précision D696

            Terrain N° 8 CYTOPENIE
              Niveau(x)
              • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
              • SURVEILLANCE CLINIQUE
              • SURVEILLANCE HEMATOLOGIQUE
              • REDUIRE LA POSOLOGIE
              • ARRETER TRT EN CAS DE RISQUE AVERE
              • Cf. POSOLOGIE
              • Cf. EFFETS INDESIRABLES
              • RISQUE HEMORRAGIQUE / DE SAIGNEMENT
              Référence(s) officielle(s)
              CIM 10
              • Non attribuable ..

              Terrain N° 9 ERYTHROBLASTOPENIE
                Niveau(x)
                • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                • SURVEILLANCE CLINIQUE
                • SURVEILLANCE HEMATOLOGIQUE
                • REDUIRE LA POSOLOGIE
                • ARRETER TRT EN CAS DE RISQUE AVERE
                • Cf. POSOLOGIE
                • Cf. EFFETS INDESIRABLES
                • RISQUE HEMORRAGIQUE / DE SAIGNEMENT
                Référence(s) officielle(s)
                CIM 10
                • Aplasie médullaire acquise pure des globules rouges [érythroblastopénie] D60
                • Autres aplasies médullaires D61

                Terrain N° 10 HEMORRAGIE DIGESTIVE
                  Niveau(x)
                  • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                  • ARRETER TRT EN CAS DE RISQUE AVERE
                  • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE
                  Référence(s) officielle(s)
                  CIM 10
                  • Hématémèse K920
                  • Mélaena K921
                  • Hémorragie gastro-intestinale, sans précision K922

                  Terrain N° 11 EPANCHEMENT PLEURAL
                    Niveau(x)
                    • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                    • ARRETER LE TRAITEMENT
                    • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE
                    • Cf. POSOLOGIE
                    • Cf. EFFETS INDESIRABLES
                    • CONFIRMER LE DIAGNOSTIC
                    Référence(s) officielle(s)
                    CIM 10
                    • Épanchement pleural, non classé ailleurs J90
                    • Épanchement pleural au cours de maladies classées ailleurs J91

                    Terrain N° 12 DYSPNEE
                      Niveau(x)
                      • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                      • RISQUE D'EPANCHEMENT PLEURAL
                      • SURVEILLANCE RADIOLOGIQUE
                      • SURVEILLANCE CLINIQUE
                      • CONFIRMER LE DIAGNOSTIC
                      • REDUIRE LA POSOLOGIE
                      • ARRETER TRT EN CAS DE RISQUE AVERE
                      • RISQUE D'HYPERTENSION ARTERIELLE PULMONAIRE
                      Référence(s) officielle(s)
                      CIM 10
                      • Dyspnée R060

                      Terrain N° 13 TOUX
                        Niveau(x)
                        • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                        • SURVEILLANCE RADIOLOGIQUE
                        • SURVEILLANCE CLINIQUE
                        • RISQUE D'EPANCHEMENT PLEURAL
                        Référence(s) officielle(s)
                        CIM 10
                        • Toux R05

                        Terrain N° 14 RETENTION HYDRIQUE
                          Niveau(x)
                          • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                          • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE
                          • Cf. POSOLOGIE
                          • Cf. EFFETS INDESIRABLES
                          Référence(s) officielle(s)
                          CIM 10
                          • Surcharge liquidienne E877
                          • Oedème, sans précision R609

                          Terrain N° 15 HYPERHYDRATATION
                            Niveau(x)
                            • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                            • Cf. POSOLOGIE
                            • Cf. EFFETS INDESIRABLES
                            • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE
                            Référence(s) officielle(s)
                            CIM 10
                            • Surcharge liquidienne E877
                            • Oedème, non classé ailleurs R60

                            Terrain N° 16 HYPERVOLEMIE
                              Niveau(x)
                              • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                              • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE
                              • Cf. POSOLOGIE
                              • Cf. EFFETS INDESIRABLES
                              Référence(s) officielle(s)
                              CIM 10
                              • Surcharge liquidienne E877

                              Terrain N° 17 OEDEME
                                Niveau(x)
                                • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE
                                • Cf. POSOLOGIE
                                • Cf. EFFETS INDESIRABLES
                                Référence(s) officielle(s)
                                CIM 10
                                • Oedème, non classé ailleurs R60

                                Terrain N° 18 ASTHENIE
                                  Niveau(x)
                                  • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                  • SURVEILLANCE CLINIQUE
                                  • CONFIRMER LE DIAGNOSTIC
                                  • REDUIRE LA POSOLOGIE
                                  • ARRETER TRT EN CAS DE RISQUE AVERE
                                  • RISQUE D'HYPERTENSION ARTERIELLE PULMONAIRE
                                  Référence(s) officielle(s)
                                  CIM 10
                                  • Malaise et fatigue R53

                                  Terrain N° 19 HYPERTENSION ARTERIELLE PULMONAIRE
                                    Niveau(x)
                                    • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                    • ARRETER LE TRAITEMENT
                                    Référence(s) officielle(s)
                                    CIM 10
                                    • Hypertension pulmonaire (primitive) I270

                                    Terrain N° 20 HYPOKALIEMIE
                                      Niveau(x)
                                      • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                      • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE AVANT ADMINIST
                                      • UTILISER AVEC PRUDENCE
                                      • RISQUE D'ALLONGEMENT INTERVALLE QT
                                      • SURVEILLANCE CARDIAQUE
                                      • SURVEILLANCE CLINIQUE
                                      • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
                                      Référence(s) officielle(s)
                                      CIM 10
                                      • Hypokaliémie E876

                                      Terrain N° 21 HYPOMAGNESEMIE
                                        Niveau(x)
                                        • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                        • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE AVANT ADMINIST
                                        • UTILISER AVEC PRUDENCE
                                        • RISQUE D'ALLONGEMENT INTERVALLE QT
                                        • SURVEILLANCE CARDIAQUE
                                        • SURVEILLANCE CLINIQUE
                                        • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
                                        Référence(s) officielle(s)
                                        CIM 10
                                        • Anomalies du métabolisme du magnésium E834

                                        Terrain N° 22 ARYTHMIE CARDIAQUE
                                        • ESPACE QT ALLONGE CONGENITAL
                                        Niveau(x)
                                        • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                        • UTILISER AVEC PRUDENCE
                                        • RISQUE D'ALLONGEMENT INTERVALLE QT
                                        • SURVEILLANCE CLINIQUE
                                        • SURVEILLANCE CARDIAQUE
                                        Référence(s) officielle(s)
                                        CIM 10
                                        • Autres arythmies cardiaques I49
                                        • Anomalies du rythme cardiaque R00
                                        • Résultats anormaux d'explorations fonctionnelles cardio-vasculaires R943

                                        Terrain N° 23 TRAITEMENT ANTERIEUR
                                        • TRT PAR ANTHRACYCLINE
                                        Niveau(x)
                                        • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                        • UTILISER AVEC PRUDENCE
                                        • RISQUE D'ALLONGEMENT INTERVALLE QT
                                        • SURVEILLANCE CLINIQUE
                                        • SURVEILLANCE CARDIAQUE
                                        Référence(s) officielle(s)
                                        CIM 10
                                        • Non concerné .

                                        Terrain N° 24 ATTEINTE CARDIOVASCULAIRE
                                          Niveau(x)
                                          • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                          • RISQUE CARDIOVASCULAIRE
                                          • SURVEILLANCE CLINIQUE
                                          • SURVEILLANCE CARDIAQUE
                                          Référence(s) officielle(s)
                                          CIM 10
                                          • Maladies de l'appareil circulatoire 09

                                          Terrain N° 25 HYPERTENSION ARTERIELLE
                                            Niveau(x)
                                            • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                            • RISQUE CARDIOVASCULAIRE
                                            • SURVEILLANCE CLINIQUE
                                            • SURVEILLANCE CARDIAQUE
                                            Référence(s) officielle(s)
                                            CIM 10
                                            • Maladies hypertensives I10-I15

                                            Terrain N° 26 HYPERLIPIDEMIE
                                              Niveau(x)
                                              • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                              • RISQUE CARDIOVASCULAIRE
                                              • SURVEILLANCE CLINIQUE
                                              • SURVEILLANCE CARDIAQUE
                                              Référence(s) officielle(s)
                                              CIM 10
                                              • Anomalies du métabolisme des lipoprotéines et autres lipidémies E78

                                              Terrain N° 27 DIABETE TYPE I
                                                Niveau(x)
                                                • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                                • RISQUE CARDIOVASCULAIRE
                                                • SURVEILLANCE CLINIQUE
                                                • SURVEILLANCE CARDIAQUE
                                                Référence(s) officielle(s)
                                                CIM 10
                                                • Diabète sucré de type 1 E10

                                                Terrain N° 28 PATHOLOGIE CORONARIENNE
                                                  Niveau(x)
                                                  • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                                  • RISQUE CARDIOVASCULAIRE
                                                  • SURVEILLANCE CLINIQUE
                                                  • SURVEILLANCE CARDIAQUE
                                                  Référence(s) officielle(s)
                                                  CIM 10
                                                  • Cardiopathies ischémiques I20-I25

                                                  Terrain N° 29 INSUFFISANCE CORONARIENNE
                                                    Niveau(x)
                                                    • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                                    • RISQUE CARDIOVASCULAIRE
                                                    • SURVEILLANCE CLINIQUE
                                                    • SURVEILLANCE CARDIAQUE
                                                    Référence(s) officielle(s)
                                                    CIM 10
                                                    • Angine de poitrine I20
                                                    • Autres cardiopathies ischémiques aiguës I24

                                                    Terrain N° 30 ANGOR
                                                      Niveau(x)
                                                      • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                                      • RISQUE CARDIOVASCULAIRE
                                                      • SURVEILLANCE CLINIQUE
                                                      • SURVEILLANCE CARDIAQUE
                                                      Référence(s) officielle(s)
                                                      CIM 10
                                                      • Angine de poitrine I20

                                                      Terrain N° 31 HOMME
                                                      • EN CAS DE CONTRACEPTION
                                                      Niveau(x)
                                                      • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                                      • UTILISER UNE CONTRACEPTION EFFICACE
                                                      • Cf. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
                                                      Les hommes sexuellement actifs doivent utiliser une méthode de contraception efficace pendant le traitement.
                                                      Référence(s) officielle(s)
                                                      CIM 10
                                                      • Non concerné .

                                                      Terrain N° 32 FEMME EN AGE DE PROCREER
                                                      • EN CAS DE CONTRACEPTION
                                                      Niveau(x)
                                                      • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                                      • UTILISER UNE CONTRACEPTION EFFICACE
                                                      • Cf. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
                                                      Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une méthode de contraception efficace pendant le traitement.
                                                      Référence(s) officielle(s)
                                                      CIM 10
                                                      • Non concerné .

                                                      Terrain N° 33 INSUFFISANCE RENALE CHRONIQUE
                                                        Niveau(x)
                                                        • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                                        • PAS DE DONNEES POUR CE TERRAIN
                                                        • Cf. POSOLOGIE
                                                        Aucun étude clinique n'a été menée avec ce médicament chez des patients présentant une diminutions de la fonction rénale.
                                                        Référence(s) officielle(s)
                                                        CIM 10
                                                        • Maladie rénale chronique N18

                                                        Terrain N° 34 ATTEINTE RENALE
                                                          Niveau(x)
                                                          • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                                          • PAS DE DONNEES POUR CE TERRAIN
                                                          • Cf. POSOLOGIE
                                                          Aucun étude clinique n'a été menée avec ce médicament chez des patients présentant une diminutions de la fonction rénale.
                                                          Référence(s) officielle(s)
                                                          CIM 10
                                                          • Glomérulopathies N00-N08
                                                          • Maladies rénales tubulo-interstitielles N10-N16
                                                          • Insuffisance rénale N17-N19
                                                          • Lithiases urinaires N20-N23
                                                          • Autres affections du rein et de l'uretère N25-N29
                                                          • Autres maladies de l'appareil urinaire N30-N39

                                                          Terrain N° 35 SUJET AGE
                                                            Niveau(x)
                                                            • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                                            • RISQUE DE RETENTION LIQUIDIENNE
                                                            • RISQUE D'EPANCHEMENT PLEURAL
                                                            • SURVEILLANCE CLINIQUE
                                                            • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
                                                            • SURVEILLANCE HYDROELECTROLYTIQUE
                                                            • RISQUE DE DYSPNEE
                                                            Référence(s) officielle(s)
                                                            CIM 10
                                                            • Non concerné .

                                                            Terrain N° 36 MICROANGIOPATHIE THROMBOTIQUE (MAT)
                                                              Niveau(x)
                                                              • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                                              • Cf. EFFETS INDESIRABLES
                                                              • ARRETER TRT EN CAS DE RISQUE AVERE
                                                              • CONFIRMER LE DIAGNOSTIC
                                                              • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
                                                              • SURVEILLANCE HEMATOLOGIQUE
                                                              Référence(s) officielle(s)
                                                              CIM 10
                                                              • Microangiopathie thrombotique M311

                                                              Terrain N° 37 HEPATITE
                                                              • HEPATITE B CHRONIQUE LATENTE
                                                              • HEPATITE B CHRONIQUE ACTIVE
                                                              Niveau(x)
                                                              • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                                              • RISQUE D'AGGRAVATION DE LA PATHOLOGIE
                                                              • RECHERCHE SEROLOGIQUE
                                                              • RISQUE D'INSUFFISANCE HEPATIQUE
                                                              • RISQUE D'HEPATITE
                                                              • PREVENIR LE MEDECIN
                                                              • SURVEILLANCE CLINIQUE
                                                              • SURVEILLANCE HEPATIQUE
                                                              • Cf. EFFETS INDESIRABLES
                                                              Référence(s) officielle(s)
                                                              CIM 10
                                                              • Hépatite virale B15-B19
                                                              • Maladie alcoolique du foie K70
                                                              • Maladie toxique du foie K71
                                                              • Hépatite chronique, non classée ailleurs K73
                                                              • Atteintes hépatiques au cours de maladies infectieuses et parasitaires classées ailleurs K770
                                                              • Hépatite virale chronique B avec agent delta B180
                                                              • Hépatite virale chronique B sans agent delta B181

                                                              Terrain N° 38 ENFANT
                                                              • ENFANT DE PLUS DE 6 ANS
                                                              Niveau(x)
                                                              • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                                              • SURVEILLANCE DE LA CROISSANCE
                                                              • RISQUE RALENTISSEMENT DE LA CROISSANCE
                                                              • Cf. EFFETS INDESIRABLES
                                                              Référence(s) officielle(s)
                                                              CIM 10
                                                              • Non concerné .
                                                              Terrain N° 39 QUEL QUE SOIT LE TERRAIN
                                                                Niveau(x)
                                                                • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                                                • RISQUE D'ANEMIE
                                                                • RISQUE DE NEUTROPENIE
                                                                • RISQUE DE THROMBOPENIE
                                                                • RISQUE HEMORRAGIQUE / DE SAIGNEMENT
                                                                • SURVEILLANCE HEMATOLOGIQUE
                                                                • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
                                                                • RISQUE D'ALLONGEMENT INTERVALLE QT
                                                                • RISQUE D'INSUFFISANCE CARDIAQUE
                                                                • RISQUE D'INFARCTUS MYOCARDE
                                                                • BILAN CARDIOVASCULAIRE AVANT TRAITEMENT
                                                                • SURVEILLANCE CARDIAQUE
                                                                • RISQUE DE RETENTION LIQUIDIENNE
                                                                • RISQUE D'EPANCHEMENT PLEURAL
                                                                • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE
                                                                • PRESENCE D'EXCIPIENT(S) A EFFET NOTOIRE
                                                                • TENIR COMPTE PRESENCE LACTOSE
                                                                • RISQUE RALENTISSEMENT DE LA CROISSANCE
                                                                • RISQUE DE MICROANGIOPATHIE THROMBOTIQUE (MAT)
                                                                • SURVEILLANCE DE LA CROISSANCE
                                                                • RISQUE DE CHYLOTHORAX
                                                                Référence(s) officielle(s)
                                                                • Rectificatif AMM européenne 16/06/2022
                                                                CIM 10
                                                                • Non concerné .




                                                                - Commentaires du RCP :
                                                                * Interactions médicamenteuses

                                                                Dasatinib est substrat et inhibiteur du cytochrome P450 (CYP) 3A4. Par conséquent, il existe un risque potentiel d'interaction avec d'autres médicaments co-administrés, qui sont principalement métabolisés par le CYP3A4 ou qui modulent son activité (Cf. rubrique "Interactions").

                                                                L'utilisation concomitante de dasatinib et de médicaments ou substances puissants inhibiteurs du CYP3A4 (exemple: kétoconazole, itraconazole, érythromycine, clarithromycine, ritonavir, télithromycine, jus de pamplemousse) peut augmenter l'exposition au dasatinib. Par conséquent, chez les patients traités par dasatinib, l'administration concomitante d'inhibiteurs puissants du CYP3A4 n'est pas recommandée (Cf. rubrique "Interactions").

                                                                L'utilisation concomitante de dasatinib et de médicaments inducteurs du CYP3A4 (exemple: dexaméthasone, phénytoïne, carbamazépine, rifampicine, phénobarbital ou préparations à base de plantes contenant de l'Hypericum perforatum connu sous le nom de millepertuis) peut réduire de manière substantielle l'exposition au dasatinib et ainsi potentiellement augmenter le risque d'échec thérapeutique. Par conséquent, chez les patients recevant dasatinib, les médicaments administrés de manière concomitante devront être choisis pour avoir un faible potentiel d'induction du CYP3A4 (Cf. rubrique "Interactions").

                                                                L'utilisation concomitante de dasatinib et d'un substrat du CYP3A4 pourrait augmenter l'exposition à ce dernier. Par conséquent, la prudence est recommandée lors de la co-administration de dasatinib et d'un substrat du CYP3A4 à faible index thérapeutique, comme notamment astémizole, terfénadine, cisapride, pimozide, quinidine, bépridil ou alcaloïdes de l'ergot de seigle (ergotamine, dihydroergotamine) (Cf. rubrique "Interactions").

                                                                L'utilisation concomitante de dasatinib et d'un antihistaminique H2 (exemple: famotidine), d'un inhibiteur de pompe à protons (exemple: oméprazole) ou d'hydroxyde d'aluminium/hydroxyde de magnésium peut réduire l'exposition au dasatinib. Les antihistaminiques H2 et les inhibiteurs de pompe à protons ne sont pas recommandés. Les produits à base d'hydroxyde d'aluminium et/ou d'hydroxyde de magnésium doivent être administrés au moins 2 heures avant ou 2 heures après la prise de dasatinib (Cf. rubrique "Interactions").


                                                                * Populations particulières

                                                                D'après les résultats d'une étude de pharmacocinétique en dose-unique, les patients présentant une altération légère, modérée ou sévère de la fonction hépatique peuvent recevoir le traitement à la posologie initiale recommandée (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques"). Etant donné les limites de cette étude, dasatinib doit être administré avec précaution chez les patients atteints d'insuffisance hépatique.


                                                                * Principaux effets indésirables

                                                                - Myélosuppression

                                                                Le traitement par dasatinib est associé à des anémies, des neutropénies et des thrombocytopénies. Leur survenue est plus précoce et plus fréquente dans les phases avancées de LMC ou dans la LAL Ph+, que dans les phases chroniques de LMC. Chez les patients adultes atteints de LMC en phase avancée ou de LAL Ph+ traités par dasatinib en monothérapie, des numérations de la formule sanguine (NFS) doivent être effectuées une fois par semaine durant les 2 premiers mois, puis une fois par mois, et en fonction de l'état clinique. Chez les patients adultes et pédiatriques atteints de LMC en phase chronique, des numérations de la formule sanguine doivent être effectuées toutes les 2 semaines pendant 12 semaines, puis tous les 3 mois, ou selon la clinique. Chez les patients pédiatriques atteints de LAL Ph+ traités par dasatinib en association à une chimiothérapie, des NFS doivent être effectuées avant de débuter chaque cure de chimiothérapie et en fonction de l'état clinique. Pendant les cures de chimiothérapie de consolidation, les NFS doivent être effectuées tous les 2 jours jusqu'au retour à la normale (Cf. rubriques "Posologie" et "Effets indésirables"). Les cas de myélosuppression sont généralement réversibles et le plus souvent pris en charge par un arrêt temporaire de dasatinib ou par une réduction de dose.

                                                                - Accidents hémorragiques

                                                                Chez les patients atteints de LMC en phase chronique (n=548), 5 patients (1%) ayant reçu du dasatinib ont présenté une hémorragie de grade 3 ou 4. Dans des études cliniques menées chez les patients atteints de LMC en phase avancée, ayant reçu la dose recommandée de dasatinib (n=304), une hémorragie sévère du système nerveux central (SNC) est survenue chez 1% des patients. Un cas d'évolution fatale été associé à une thrombocytopénie de grade 4 selon le Common Toxicity Criteria (CTC). Une hémorragie gastro-intestinale de grade 3 ou 4 est survenue chez 6% des patients atteints de LMC en phase avancée et a généralement nécessité l'interruption du traitement et des transfusions. D'autres hémorragies de grade 3 ou 4 sont survenues chez 2% des patients atteints de LMC en phase avancée. La plupart de ces effets indésirables hémorragiques liés au traitement chez ces patients ont été associées à une thrombocytopénie de grade 3 ou 4 (Cf. rubrique "Effets indésirables"). De plus, des essais in vitro et in vivo suggèrent un effet réversible du traitement par dasatinib sur l'activation des plaquettes.

                                                                Des précautions doivent être prises chez les patients nécessitant un traitement par des médicaments antiagrégants plaquettaires ou par anticoagulants.


                                                                * Rétention hydrique

                                                                Dasatinib est associé à des rétentions hydriques. Dans l'étude de phase III menée chez les patients atteints de LMC en phase chronique nouvellement diagnostiquée, des cas de rétention hydrique de grade 3 ou 4 ont été rapportés chez 13 patients (5%) du groupe traité par dasatinib et chez 2 patients (1%) du groupe traité par imatinib, après un minimum de 60 mois de suivi (Cf. rubrique "Effets indésirables"). Chez tous les patients atteints de LMC en phase chronique traités par dasatinib, des rétentions hydriques sévères sont survenues chez 32 patients (6%) recevant dasatinib à la dose recommandée (n=548). Dans les études cliniques menées chez des patients atteints de LMC en phase avancée avancée ou LAL Ph+ recevant dasatinib à la dose recommandée (n=304), des rétentions hydriques de grade 3 ou 4 ont été rapportées chez 8% des patients, incluant des épanchements pleuraux et péricardiques de grade 3 ou 4, rapportés respectivement chez 7% et 1% des patients. Chez ces patients, des oedèmes pulmonaires ainsi que des hypertensions pulmonaires de grade 3 ou 4 ont chacun été rapportés chez 1% des patients.

                                                                Les patients développant des symptômes évoquant un épanchement pleural tels qu'une dyspnée ou une toux sèche, doivent être explorés par des radiographies pulmonaires. Les épanchements pleuraux de grade 3 ou 4 peuvent nécessiter des ponctions évacuatrices et la mise sous oxygène. Les effets indésirables de rétentions hydriques ont généralement été prises en charge par des traitements symptomatiques dont des diurétiques et des cures courtes de stéroïdes (Cf. rubriques "Posologie" et "Effets indésirables"). Les patients âgés de 65 ans et plus, comparés à des patients plus jeunes, sont plus susceptibles de développer un épanchement pleural, une dyspnée, une toux, un épanchement péricardique et une insuffisance cardiaque congestive, et doivent être étroitement surveillés. Des cas de chylothorax ont également été rapportés chez des patients présentant un épanchement pleural (Cf. rubrique "Effets indésirables").


                                                                * Hypertension artérielle pulmonaire (HTAP)

                                                                Des cas d'HTAP (hypertension artérielle pulmonaire pré-capillaire confirmée par cathétérisme cardiaque droit) ont été rapportés en association avec le traitement par dasatinib (Cf. rubrique "Effets indésirables"). Dans ces cas, l'HTAP a été rapportée après initiation du traitement par dasatinib, y compris après plus d'un an de traitement.

                                                                Avant d'initier un traitement par dasatinib, les signes ou symptômes de maladie cardio-pulmonaire sous-jacente doivent être recherchés. Une échographie cardiaque doit être effectuée à l'initiation du traitement chez tout patient qui présente des symptômes de maladie cardiaque et doit être envisagée chez les patients ayant des facteurs de risque de maladie pulmonaire ou cardiaque. Chez les patients qui développent une dyspnée et une fatigue après instauration du traitement, les étiologies fréquentes doivent être recherchées, y compris épanchement pleural, oedème pulmonaire, anémie, ou infiltration pulmonaire. Conformément aux recommandations de prise en charge des effets indésirables extra-hématologiques (Cf. rubrique "Posologie"), la dose de dasatinib doit être réduite ou le traitement interrompu pendant cette évaluation. Si aucune explication n'est trouvée, ou s'il n'y a aucune amélioration après réduction de dose ou arrêt du traitement, le diagnostic d'HTAP doit être envisagé. L'approche diagnostique doit suivre les recommandations. Si l'HTAP est confirmée, le traitement par dasatinib doit être arrêté définitivement. Le suivi doit être effectué en accord avec les recommandations. Une amélioration des paramètres clinique et hémodynamique a été observée après arrêt du traitement chez les patients traités par dasatinib présentant une HTAP.


                                                                * Allongement de l'intervalle QT

                                                                Les données in vitro suggèrent que dasatinib peut potentiellement entraîner un allongement de la repolarisation ventriculaire cardiaque (intervalle QT) (Cf. rubrique "Sécurité préclinique"). Chez 258 patients traités par dasatinib et 258 patients traités par imatinib dans l'étude de phase III menée dans la LMC en phase chronique nouvellement diagnostiquée après un minimum de 60 mois de suivi, 1 patient (< 1%) dans chaque groupe présentait, comme effet indésirable, un allongement de l'intervalle QTc. Les médianes de l'allongement de l'intervalle QTcF par rapport à la valeur initiale étaient de 3,0 msec chez les patients traités par dasatinib contre 8,2 msec chez les patients traités par imatinib. Un patient (< 1%) dans chaque groupe a présenté un allongement de l'intervalle QTcF > 500 msec. Chez 865 patients atteints de leucémie traités par dasatinib dans les études cliniques de Phase II, les variations moyennes de l'intervalle QTc par rapport à la valeur initiale (utilisant la méthode de Fredericia QTcF), étaient de 4 à 6 msec; la valeur maximale de la limite supérieure des intervalles de confiance à 95% des variations moyennes était < 7 msec. (Cf. rubrique "Effets indésirables").
                                                                Parmi les 2 182 patients résistants ou intolérants à un traitement antérieur par imatinib ayant reçu dasatinib dans les études cliniques, 15 (1%) ont eu une prolongation de l'intervalle QTc rapportée comme un effet indésirable. Vingt et un de ces patients (1%) ont eu un QTcF> 500 msec.
                                                                Dasatinib doit être administré avec précaution chez les patients présentant ou susceptibles de développer un allongement de l'intervalle QTc. Cela inclut les patients présentant une hypokaliémie ou une hypomagnésémie, les patients présentant un syndrome d'allongement congénital du QT, les patients traités par des médicaments antiarythmiques ou d'autres médicaments susceptibles d'entraîner un allongement de l'intervalle QT et les patients ayant reçu des doses cumulatives d'anthracyclines élevées. L'hypokaliémie et l'hypomagnésémie doivent être corrigées avant administration de dasatinib.


                                                                * Effets indésirables cardiaques

                                                                Le dasatinib a été étudié lors d'un essai randomisé chez 519 patients atteints de LMC en phase chronique nouvellement diagnostiquée, dont certains présentaient une maladie cardiaque antérieure. Des effets indésirables cardiaques tels qu'insuffisance cardiaque congestive/dysfonctionnement cardiaque, épanchement péricardique, arythmie, palpitations, allongement de l'intervalle QT et infarctus du myocarde (y compris d'issue fatale) ont été rapportés chez les patients traités par dasatinib. Les effets indésirables cardiaques étaient plus fréquents chez les patients présentant des facteurs de risque ou des antécédents de maladie cardiaque. Les patients présentant des facteurs de risque (par exemple, hypertension, hyperlipidémie, diabète) ou des antécédents de maladie cardiaque (par exemple, intervention coronaire percutanée antérieure, maladie documentée des artères coronaires) doivent être étroitement surveillés pour des signes ou symptômes cliniques indiquant un dysfonctionnement cardiaque tels que douleurs de poitrine, essoufflement et diaphorèse.

                                                                En cas de survenue de ces signes ou symptômes cliniques, il est conseillé aux médecins d'arrêter l'administration de dasatinib et d'envisager la nécessité d'un traitement alternatif spécifique à la LMC. Après résolution, une évaluation fonctionnelle sera pratiquée avant de reprendre le traitement par dasatinib. Le traitement par dasatinib peut reprendre à la posologie d'origine en cas d'effets légers ou modérés (< ou = grade 2) et à une posologie inférieure en cas d'effets indésirables sévères (> ou = grade 3) (Cf. rubrique "Posologie"). Les patients poursuivant avec le traitement doivent être soumis à une surveillance périodique.

                                                                Les patients présentant des maladies cardiovasculaires incontrôlées ou importantes n'ont pas été inclus dans les études cliniques.


                                                                * Microangiopathie thrombotique (MAT)

                                                                Les inhibiteurs de la tyrosine kinase BCR-ABL ont été associés à une microangiopathie thrombotique (MAT), incluant des cas individuels rapportés pour ce médicament (Cf. rubrique "Effets indésirables"). Si des résultats biologiques ou cliniques associés à une MAT surviennent chez un patient traité par ce médicament, le traitement par ce médicament doit être interrompu et une évaluation approfondie de la MAT doit être effectuée, incluant l'activité de l'ADAMTS13 et le dosage des anticorps anti-ADAMTS13. Si la concentration des anticorps anti-ADAMTS13 est élevée et associée à une faible activité d'ADAMTS13, le traitement par ce médicament ne doit pas être repris.


                                                                * Réactivation de l'hépatite B

                                                                Des cas de réactivation du virus de l'hépatite B ont été rapportés chez des patients porteurs chroniques du virus et traités par des inhibiteurs de la tyrosine kinase BCR-ABL. Certains de ces cas ont évolué vers une insuffisance hépatique aiguë ou une hépatite fulminante requérant une transplantation hépatique ou dont l'issue a été fatale.
                                                                Tous les patients doivent faire l'objet d'un dépistage d'une infection par le VHB avant l'initiation d'un traitement par ce médicament. Un médecin spécialisé en hépatologie doit être consulté avant instauration du traitement chez les patients porteurs de marqueurs sérologiques positifs (y compris ceux ayant une hépatite B active) et chez les patients dont la sérologie devient positive au cours du traitement. Les patients porteurs du VHB doivent être étroitement suivis tout


                                                                * Effets sur la croissance et le développement chez les patients pédiatriques

                                                                Dans les essais pédiatriques ce médicament menés chez des patients pédiatriques atteints de LMC Ph+ PC résistants/intolérants à l'imatinib et des patients pédiatriques atteints de LMC Ph+ PC naïfs de traitement après au moins 2 ans de traitement, des événements indésirables liés au traitement associés à la croissance osseuse et au développement ont été rapportés chez 6 patients (4,6%), dont l'un pour qui l'intensité de l'événement était sévère (retard de croissance de grade 3). Ces 6 cas comprenaient des cas de fusion retardée des épiphyses, d'ostéopénie, de retard de croissance et de gynécomastie (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques"). Ces résultats sont difficiles à interpréter dans le contexte de maladies chroniques, telles que la LMC, et nécessitent un suivi à long terme.

                                                                Dans les essais pédiatriques ce médicament en association avec une chimiothérapie chez des patients pédiatriques atteints de LAL Ph+ nouvellement diagnostiquée après au maximum 2 ans de traitement, des événements indésirables liés au traitement associés à la croissance osseuse et au développement ont été rapportés chez 1 patient (0,6%). Ce cas était une ostéopénie de grade 1.

                                                                Un retard de croissance a été observé chez des patients pédiatriques traités par ce médicament dans les essais cliniques (Cf. rubrique "Effets indésirables"). Après une durée maximale de 2 ans de traitement, une tendance à la baisse de la taille attendue a été observée, au même degré que celle observée avec l'utilisation de la chimiothérapie seule, sans impact sur le poids et l'IMC attendus et sans association à des anomalies hormonales ou d'autres paramètres de laboratoire. Une surveillance de la croissance osseuse et du développement chez les patients pédiatriques est recommandée.


                                                                * Excipients

                                                                - Lactose
                                                                Ce médicament contient du lactose monohydraté. Les patients présentant un problème héréditaire rare d'intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou une malabsorption du glucose ou du galactose, ne doivent pas prendre ce médicament.
                                                                Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 16/06/2022
                                                                Non contre-indications
                                                                Aucune information recensée.
                                                                Interactions médicamenteuses
                                                                * Substances actives susceptibles d'augmenter les concentrations plasmatiques de dasatinib

                                                                Les études in vitro montrent que dasatinib est un substrat du CYP3A4. L'utilisation concomitante de dasatinib et de médicaments ou substances puissants inhibiteurs du CYP3A4 (exemple: kétoconazole, itraconazole, érythromycine, clarithromycine, ritonavir, télithromycine, jus de pamplemousse) peut augmenter l'exposition au dasatinib. Par conséquent, chez les patients recevant dasatinib, l'administration systémique d'un inhibiteur puissant du CYP3A4 n'est pas recommandée. (Cf. rubrique "Posologie").

                                                                Aux concentrations cliniquement significatives, la liaison de dasatinib aux protéines plasmatiques est approximativement de 96% sur la base des expériences in vitro. Aucune étude d'évaluation de l'interaction de dasatinib avec d'autres médicaments liés aux protéines n'a été menée. L'altération de cette interaction et sa signification clinique ne sont pas connues.


                                                                * Substances actives susceptibles de diminuer les concentrations plasmatiques de dasatinib

                                                                L'administration de dasatinib après 8 jours d'administration quotidienne, le soir, de 600 mg de rifampicine, puissant inducteur du CYP3A4, réduit l'ASC (aire sous la courbe) de dasatinib de 82%. D'autres médicaments inducteurs du CYP3A4 (exemple: dexaméthasone, phénytoïne, carbamazépine, phénobarbital ou préparations à base de plante contenant de l'Hypericum perforatum connu sous le nom de millepertuis) peuvent également augmenter le métabolisme et diminuer les concentrations plasmatiques de dasatinib. En conséquence, l'utilisation concomitante de dasatinib et de puissants inducteurs du CYP3A4, n'est pas recommandée. Chez les patients pour lesquels la rifampicine ou d'autres inducteurs du CYP3A4 sont indiqués, des thérapeutiques alternatives entraînant une induction enzymatique plus faible doivent être envisagées. L'utilisation concomitante de dexaméthasone, un
                                                                inducteur faible du CYP3A4, est autorisée avec le dasatinib ; l'ASC du dasatinib devrait diminuer d'environ 25% avec l'utilisation concomitante de dexaméthasone, ce qui est peu susceptible d'être cliniquement significatif.

                                                                - Antihistaminiques H2 et inhibiteurs de pompe à protons
                                                                Une inhibition prolongée de la sécrétion acide gastrique par des antihistaminiques H2 ou des inhibiteurs de pompe à protons (par exemple: famotidine, oméprazole) risque de réduire l'exposition à dasatinib. Dans une étude en dose unique conduite chez des volontaires sains, l'administration de famotidine 10 heures avant une dose unique de dasatinib a réduit l'exposition à dasatinib de 61%. Lors d'une étude chez 14 sujets sains, l'administration d'une dose unique de 100 mg de dasatinib, 22 heures après administration de 40 mg d'oméprazole pendant 4 jours à l'état d'équilibre, a réduit l'ASC du dasatinib de 43% et la Cmax du dasatinib de 42%. L'utilisation d'antiacides doit être envisagée en remplacement des antihistaminiques H2 ou des inhibiteurs de pompe à protons chez les patients traités par dasatinib (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").

                                                                - Antiacides
                                                                Des données non cliniques montrent que la solubilité du dasatinib est pH-dépendante. Chez des sujets sains, l'utilisation concomitante d'antiacides à base d'hydroxyde d'aluminium / d'hydroxyde de magnésium avec dasatinib a réduit l'ASC d'une dose unique de dasatinib de 55% et la Cmax de 58%. Cependant, lorsque les antiacides ont été administrés deux heures avant une dose unique de dasatinib, aucun changement significatif de la concentration ou de l'exposition à dasatinib n'a été observé. Par conséquent, les antiacides peuvent être administrés au moins 2 heures avant ou 2 heures après la prise du dasatinib (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").


                                                                * Substances actives dont les concentrations plasmatiques sont susceptibles d'être modifiées par dasatinib

                                                                L'utilisation concomitante du dasatinib et d'un substrat du CYP3A4 peut augmenter l'exposition au substrat du CYP3A4. Dans une étude chez des sujets sains, une dose unique de 100 mg de dasatinib a augmenté l'ASC et la Cmax de la simvastatine, substrat connu du CYP3A4, de 20% et 37% respectivement. On ne peut pas exclure une augmentation de cet effet suite à des doses répétées de dasatinib. Par conséquent, les substrats du CYP3A4 connus pour avoir un faible index thérapeutique (exemple: astémizole, terfénadine, cisapride, pimozide, quinidine, bépridil ou alcaloïdes de l'ergot de seigle [ergotamine, dihydroergotamine]) doivent être administrés avec précaution chez les patients recevant dasatinib (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").
                                                                Les données in vitro montrent un risque potentiel d'interaction avec les substrats du CYP2C8, tels les glitazones.


                                                                * Population pédiatrique

                                                                Les études d'interaction n'ont été réalisées que chez l'adulte.
                                                                 
                                                                Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 16/06/2022
                                                                Grossesse
                                                                Données cliniques humaines
                                                                Observations
                                                                • MALFORMATION SYSTEME NERVEUX CENTRAL
                                                                Recommandations et conduites à tenir
                                                                 
                                                                Effet spécialité
                                                                Niveau(x) de risque
                                                                • ADMINISTRATION DECONSEILLEE
                                                                • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES

                                                                Sur la base de l'experience d'utilisation chez l'homme, le dasatinib est suspecté de provoquer des malformations congénitales incluant des malformations du tube neural, et des effets pharmacologiques nocifs sur le foetus, lorsqu'il est administré pendant la grossesse.

                                                                Des études effectuées chez l'animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction (Cf. rubrique "Sécurité préclinique")

                                                                Dasatinib ne doit pas être utilisé au cours de la grossesse sauf si l'état clinique de la patiente nécessite un traitement par dasatinib. Si dasatinib est utilisé pendant la grossesse, la patiente doit être informée du risque potentiel pour le foetus.
                                                                Référence(s) officielle(s) : Rectificatif AMM européenne 16/06/2022

                                                                Femme en âge de procréer
                                                                Recommandations et conduites à tenir
                                                                Recommandations
                                                                • UTILISER UNE CONTRACEPTION EFFICACE
                                                                - Femmes en âge de procréer/contraception chez les hommes et les femmes
                                                                Les hommes sexuellement actifs et les femmes en âge de procréer doivent utiliser une méthode de contraception efficace pendant le traitement.


                                                                - Fertilité
                                                                Dans les études effectuées chez l'animal, la fertilité des rats mâles et femelles n'a pas été affectée par le traitement par dasatinib (Cf. rubrique "Sécurité préclinique"). Les médecins et autres professionnels de santé devraient conseiller les patients de sexe masculin d'âge approprié sur les effets éventuels de ce médicament sur la fertilité, notamment sur l'éventualité de la préservation de sperme.
                                                                Référence(s) officielle(s) : Rectificatif AMM européenne 16/06/2022
                                                                Allaitement
                                                                Données sur le passage dans le lait maternel
                                                                Passage dans le lait Pas d'information
                                                                Fixation protéique Pas d'information
                                                                Rapport concentration lait/plasma maternels Pas d'information
                                                                Concentration dans 100 ml de lait maternel Pas d'information
                                                                Recommandations et conduites à tenir
                                                                Recommandations
                                                                • ALLAITEMENT CONTRE-INDIQUE PENDANT TRT

                                                                Les données sur l'excrétion du dasatinib dans le lait maternel humain ou animal sont limitées/insuffisantes. Les données physico-chimiques et les données pharmacodynamiques/toxicologiques disponibles orientent vers une excrétion de dasatinib dans le lait maternel et le risque pour l'enfant allaité ne peut être exclu.

                                                                L'allaitement doit être interrompu durant le traitement par dasatinib.
                                                                Conduites à tenir
                                                                • INTERROMPRE ALLAITEMENT AVANT TRT.
                                                                Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 16/06/2022
                                                                Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
                                                                Recommandations
                                                                • OUI
                                                                • RISQUE DE VERTIGE/ETOURDISSEMENT
                                                                • RISQUE DE TROUBLE VISUEL
                                                                • MODIFICATION COMPORTEMENT (CONDUCTEUR)
                                                                Ce médicament a une influence mineure sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Les patients doivent être informés de potentiels effets indésirables tels que des étourdissements ou une vision floue pendant le traitement par dasatinib. En conséquence, une attention particulière en cas de conduite de véhicule ou de machines est recommandée.
                                                                Référence(s) officielle(s):    Rectificatif AMM européenne 16/06/2022
                                                                Les effets indésirables de la base Theriaque incluent d'une part les effets indésirables du RCP de la spécialité consultée, d'autre part une compilation bibliographique des effets indésirables des médicaments appartenant à la même classe thérapeutique.
                                                                Déclaration des effets indésirables suspectés

                                                                La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration: Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance.
                                                                Site internet: www.ansm.sante.fr.

                                                                Effets indésirables à dose thérapeutique   Cliquer ici pour obtenir tous les effets indésirables
                                                                - Effets indésirables cliniques
                                                                TROUBLES DE L'ETAT GENERAL
                                                                TROUBLES MENTAUX ET DU COMPORTEMENT
                                                                TROUBLES DU SYSTEME NERVEUX
                                                                TROUBLES DU SYSTEME IMMUNITAIRE(2 fiches)
                                                                TROUBLES SYSTEMES SANGUIN ET LYMPHATIQUE
                                                                TROUBLES DES ORGANES DES SENS
                                                                TROUBLES MUSCULO-SQUELETTIQUES
                                                                TROUBLES GASTRO-INTESTINAUX
                                                                TROUBLES HEPATO-BILIAIRES
                                                                TROUBLES PANCREATIQUES
                                                                TROUBLES METABOLISME ET NUTRITION
                                                                TROUBLES RENAUX ET GENITO-URINAIRES
                                                                TROUBLES CARDIO-VASCULAIRES
                                                                TROUBLES RESPIRATOIRES


                                                                - Effets indésirables paracliniques
                                                                TROUBLES DE L'ETAT GENERAL
                                                                TROUBLES DU SYSTEME IMMUNITAIRE
                                                                TROUBLES SYSTEMES SANGUIN ET LYMPHATIQUE
                                                                TROUBLES MUSCULO-SQUELETTIQUES
                                                                TROUBLES GASTRO-INTESTINAUX
                                                                TROUBLES HEPATO-BILIAIRES
                                                                TROUBLES PANCREATIQUES
                                                                TROUBLES METABOLISME ET NUTRITION
                                                                TROUBLES RENAUX ET GENITO-URINAIRES
                                                                TROUBLES CARDIO-VASCULAIRES
                                                                TROUBLES RESPIRATOIRES

                                                                Effets indésirables en cas de surdosage   Cliquer ici pour obtenir tous les effets indésirables
                                                                - Effets indésirables paracliniques

                                                                Page générée en 0.3855 seconde(s)