NUROFENFLASH 400MG CPR PELL
NUROFENFLASH 400 MG, COMPRIME PELLICULE
Fiche(s) d'identité interopérable
Historique des références officielles
  Lien vers la monographie ansm

Cette monographie a été revue le : 08/02/2024
Grossesse
Recommandations et conduites à tenir
 
Effet spécialité
Niveau(x) de risque
  • PENDANT PREMIER TRIMESTRE DE LA GROSSESSE
  • ADMINISTRATION DECONSEILLEE
  • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
  • - RECOMMANDATION SI TRT PONCTUEL :
  • ADMINISTRATION DECONSEILLEE
  • - RECOMMANDATION SI TRT PROLONGE :

  • PENDANT DEUXIEME TRIMESTRE DE LA GROSSESSE
  • ADMINISTRATION CONTRE-INDIQUEE

  • PENDANT 4EME MOIS DE LA GROSSESSE
  • ADMINISTRATION DECONSEILLEE
  • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
  • - RECOMMANDATION SI TRT PONCTUEL :
  • ADMINISTRATION DECONSEILLEE
  • - RECOMMANDATION SI TRT PROLONGE :

  • PENDANT 5EME MOIS DE LA GROSSESSE
  • ADMINISTRATION DECONSEILLEE
  • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
  • - RECOMMANDATION SI TRT PONCTUEL :
  • ADMINISTRATION DECONSEILLEE
  • - RECOMMANDATION SI TRT PROLONGE :

  • PENDANT 6EME MOIS DE LA GROSSESSE
  • ADMINISTRATION CONTRE-INDIQUEE

  • PENDANT TROISIEME TRIMESTRE DE LA GROSSESSE
  • ADMINISTRATION CONTRE-INDIQUEE

L'inhibition de la synthèse des prostaglandines par les AINS peut affecter le déroulement de la grossesse et/ou le développement de l'embryon ou du foetus.


* Risques associés à l'utilisation au cours du 1er trimestre

Les données des études épidémiologiques suggèrent une augmentation du risque de fausse-couche, de malformations cardiaques et de gastroschisis, après traitement par un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines en début de grossesse. Le risque absolu de malformation cardiovasculaire est passé de moins de 1% dans la population générale, à approximativement 1,5 % chez les personnes exposées aux AINS. Le risque paraît augmenter en fonction de la dose et de la durée du traitement. Chez l'animal, il a été montré que l'administration d'un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines provoquait une perte pré et post-implantatoire accrue et une augmentation de la létalité embryo-foetale. De plus, une incidence supérieure de certaines malformations, y compris cardiovasculaires, a été rapportée chez des animaux ayant reçu un inhibiteur de la synthèse des prostaglandines au cours de la phase d'organogénèse de la gestation.


* Risques associés à l'utilisation à partir de la 12ème semaine d'aménorrhée et jusqu'à la naissance :

A partir de la 12ème semaine d'aménorrhée et jusqu'à la naissance, tous les AINS, par l'inhibition de la synthèse des prostaglandines, peuvent exposer le foetus à une atteinte fonctionnelle rénale :
- in utero pouvant s'observer dès 12 semaines d'aménorrhée (mise en route de la diurèse foetale) : oligoamnios (peut survenir peu de temps après le début du traitement et est généralement réversible à l'arrêt du traitement), voire anamnios en particulier lors d'une exposition prolongée.
- à la naissance, une insuffisance rénale (réversible ou non) peut persister en particulier en cas d'exposition tardive et prolongée (avec un risque d'hyperkaliémie sévère retardée).

La constriction du canal artériel peut survenir au cours du deuxième trimestre (le plus souvent réversible à l'arrêt du traitement).


* Risques associés à l'utilisation au-delà de la 24ème semaine d'aménorrhée et jusqu'à la naissance :

Au-delà de la 24ème semaine d'aménorrhée, les AINS peuvent exposer le foetus à une toxicité cardio-pulmonaire (fermeture prématurée du canal artériel et hypertension artérielle pulmonaire) et conduire à une insuffisance cardiaque droite foetale ou néonatale voire à une mort foetale in utero. Ce risque est d'autant plus important que la prise est proche du terme (moindre réversibilité). Cet effet existe même pour une prise ponctuelle.


* En fin de grossesse, la mère et le nouveau-né peuvent présenter :

- un allongement du temps de saignement du fait d'une action anti-agrégante pouvant survenir même après administration de très faibles doses de médicament ;
- une inhibition des contractions utérines entraînant un retard de terme ou un accouchement prolongé.


* En conséquence :

Sauf nécessité absolue, ce médicament ne doit pas être prescrit chez une femme qui envisage une grossesse ou au cours des 5 premiers mois de grossesse (24 premières semaines d'aménorrhée). Si ce médicament est administré chez une femme souhaitant être enceinte ou enceinte de moins de 6 mois, la dose devra être la plus faible possible et la durée du traitement la plus courte possible. Une prise prolongée est fortement déconseillée.

Une prise à partir de la 20ème semaine d'aménorrhée justifie une surveillance cardiaque et rénale. En cas de survenue d'oligoamnios, ou de constriction du canal artériel, le traitement par ce médicament doit être interrompu.

A partir du début du 6ème mois (au-delà de 24 semaines d'aménorrhée): toute prise de ce médicament, même ponctuelle, est contre-indiquée. Une prise par mégarde à partir de cette date justifie une surveillance cardiaque et rénale, foetale et/ou néonatale selon le terme d'exposition. La durée de cette surveillance sera adaptée à la demi-vie d'élimination de la molécule.
Conduite à tenir chez la femme enceinte
  • FAIRE SURV.ECHOGRAPH. RENALE FOETALE
  • FAIRE SURVEILLANCE PRENATALE ORIENTEE
  • SURVEILLER FONCTIONS CARDIAQUES
  • EVITER LES TRAITEMENTS PROLONGES
  • EVITER LES POSOLOGIES ELEVEES
Conduite à tenir chez le nouveau-né
  • FAIRE UNE SURVEILLANCE CLINIQUE
  • FAIRE SURV.ECHOGRAPH. RENALE FOETALE
  • SURVEILLER FONCTIONS CARDIAQUES
Une prise à partir de la 20ème semaine d'aménorrhée justifie une surveillance cardiaque et rénale. En cas de survenue d'oligoamnios, ou de constriction du canal artériel, le traitement par ADVILMED 400 mg, comprimé enrobé doit être interrompu.
Référence(s) officielle(s) : Rectificatif AMM française 22/12/2023
Femme en âge de procréer
Recommandations et conduites à tenir
Recommandations
  • PRENDRE EN COMPTE RISQUE SUR FERTILITE
  • ADMINISTRATION DECONSEILLEE
Comme tous les AINS, l'utilisation de ce médicament peut temporairement altérer la fertilité féminine en agissant sur l'ovulation ; il est donc déconseillé chez les femmes souhaitant concevoir un enfant. Chez les femmes rencontrant des difficultés pour concevoir ou réalisant des tests de fertilité, l'arrêt du traitement doit être envisagé.
Référence(s) officielle(s) : Rectificatif AMM française 22/12/2023
Allaitement
Données sur le passage dans le lait maternel
Passage dans le lait Oui
Fixation protéique Pas d'information
Rapport concentration lait/plasma maternels Pas d'information
Concentration dans 100 ml de lait maternel Pas d'information
Recommandations et conduites à tenir
Recommandations
  • ADMINISTRATION DECONSEILLEE

Les A.I.N.S. passant dans le lait maternel, ce médicament est déconseillé chez la femme qui allaite.
Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM française 22/12/2023

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