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Voie(s) d'administration : |
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Forme(s) pharmaceutique(s) : |
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Solution pour perfusion. |
Référence(s) bibliographique(s) : |
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Excipient(s) |
pH de la spécialité : 5,0 A 7,0 |
Précision(s) composition : |
1 ml de solution pour perfusion contient 0,5 mg de baclofène. Chaque ampoule de 20 ml contient 10 mg de baclofène. Ce médicament contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par dose maximale de 4 ml (correspondant à 2 mg de baclofène), c'est-à-dire essentiellement "sans sodium". |
Référence(s) officielle(s) : Rectificatif AMM française 02/10/2023
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Classe pharmacothérapeutique : myorelaxants, autres médicaments à action centrale, Code ATC : M03BX01. Le baclofène est un dérivé p-chlorophényle de l'acide gamma-aminobutyrique (GABA), qui est ubiquitaire dans le système nerveux central et qui est le principal neurotransmetteur inhibiteur du SNC. Baclofène ralentit à la fois la transmission réflexe monosynaptique et polysynaptique dans la moelle épinière en stimulant les récepteurs GABABêta. Le baclofène est un analogue chimique du neurotransmetteur inhibiteur de l'acide gamma-aminobutyrique (GABA). La transmission neuromusculaire n'est pas affectée par le baclofène. Le baclofène exerce un effet antinociceptif. Dans les atteintes neurologiques qui s'accompagnent de spasmes des muscles squelettiques, le baclofène produit un effet clinique favorable sur les contractions musculaires réflexes et atténue considérablement les spasmes douloureux, l'automatisme et le clonus. Le baclofène améliore la mobilité du patient, facilite la prise en charge sans aide et facilite la kinésithérapie. Le baclofène peut provoquer une dépression du système nerveux central chez l'homme et l'animal, entraînant une sédation, une somnolence et une dépression respiratoire et cardiovasculaire. En outre, il a été démontré qu'il a un effet inhibiteur dose-dépendant sur la fonction érectile chez les mâles par stimulation des récepteurs GABAbêta. - En bolus intrathécal Le début de l'action est généralement d'une demi-heure à une heure après l'administration d'une dose intrathécale unique. L'effet spasmolytique maximal est observé environ 4 heures après l'administration, l'effet dure de 4 à 8 heures. Le début, la réponse maximale et la durée d'action peuvent varier selon la sensibilité individuelle des patients en fonction de la dose et de la sévérité des symptômes, ainsi que de la méthode et de la vitesse d'administration du médicament. - En perfusion continue L'action antispastique du baclofène est d'abord observée 6 à 8 heures après la mise en place de la perfusion continue. L'activité maximale est observée en 24 à 48 heures. |
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Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM française 02/10/2023 |
La disponibilité systémique du baclofène administré par voie intrathécale est considérablement moins importante qu'après une administration par voie orale (comprimés de baclofène). En raison de la lente circulation du LCR et du gradient de concentration du baclofène entre le LCR lombaire et le LCR cisternal, les paramètres cinétiques observés dans ce liquide tel que décrit ci-dessous doivent être interprétés à la lumière d'une très grande variabilité intra- et inter-patients. * Absorption Une perfusion directe dans l'espace sous-arachnoïdien permet d'éviter les processus d'absorption et ainsi d'accéder aux récepteurs de la corne postérieure de la moelle épinière. L'administration directe de baclofène dans l'espace céphalo-rachidien permet un traitement efficace de la spasticité avec des doses qui sont au moins 100 fois inférieurs à celles du traitement par voie orale (comprimés de baclofène). * Distribution Après administration en bolus intrathécal unique ou perfusion de courte durée, le volume de distribution varie de 22 à 157 ml. La moyenne de 75 ml correspond approximativement au volume de LCR chez l'homme, ce qui indique que le baclofène y est principalement distribué. En perfusion intrathécale continue de doses quotidiennes de 50 à 1200 microgrammes, l'état d'équilibre est atteint en 1 à 2 jours, avec des taux de baclofène de 130 à 1 240 nanogrammes/ml dans le LCR lombaire. A l'état d'équilibre, en perfusion intrathécale continue de doses quotidiennes de 95 à 190 microgrammes, il existe un gradient de concentration moyen de 4/1 entre le LCR lombaire et cisternal (limites: 1,8/1 à 8,7/1). Ceci est valable quelle que soit la position corporelle du patient. Les 3 dosages de solution de baclofène (densité: 1,003 +/- 0,001 g/cm3 à 23 degrés C) sont pratiquement de même densité que le LCR humain (densité: 1,006-1,008 g/cm3). En perfusion intrathécale aux doses usuelles, les concentrations plasmatiques de baclofène sont inférieures à 5 ng/ml (< ou = 10 ng/ml chez l'enfant) et sont donc en dessous de la limite de quantification analytique. * Elimination Après administration en bolus intrathécal unique ou perfusion de courte durée de 50 à 135 microgrammes de baclofène, la demi-vie d'élimination rachidienne est de 1 à 5 heures. Après une administration unique en bolus ou après perfusion dans l'espace sous-arachnoïdien à l'aide d'une pompe implantable, la clairance moyenne rachidienne est d'environ 30 ml/h (ce qui correspond au taux de renouvellement physiologique du LCR). Ainsi, la quantité de baclofène perfusée pendant 24 heures est presque complètement éliminée avec le LCR au cours de cette même période. Le baclofène, est éliminé de la circulation sanguine, sous forme inchangée par voie urinaire. Un métabolite (l'acide bêta-(p-chlorophényl)-gamma-hydroxybutyrique) formé en petites quantités dans le foie par désamination oxydative est inactif. Les études suggèrent que le baclofène n'est pas métabolisé dans le LCR. D'après les données actuellement disponibles, les autres voies d'élimination ne sont pas considérées comme importantes. D'après l'expérimentation animale, il est évident que la substance active s'accumule dans le LCR après administration de doses élevées. Il n'a pas été étudié dans quelle mesure cette constatation est pertinente chez l'homme et quelles conséquences doivent être attendues. * Patients âgés Il n'existe pas de données pharmacocinétiques chez les patients âgés après administration de baclofène. En cas d'administration d'une dose unique par voie orale, les données suggèrent que les patients âgés présentent une élimination plus lente du baclofène mais une exposition systémique similaire à celle des jeunes adultes. Cependant l'extrapolation de ces résultats au traitement multi-dose ne suggère aucune différence significative au plan pharmacocinétique entre les jeunes adultes et les patients âgés. * Patients pédiatriques Chez l'enfant, les concentrations plasmatiques respectives ont été mesurées à 10 ng/ml ou en dessous. * Insuffisance hépatique Il n'existe pas de données pharmacocinétiques lors d'administration de baclofène chez des patients insuffisants hépatiques. Néanmoins, le foie ne jouant pas un rôle important dans le métabolisme du baclofène, il est peu probable que les paramètres pharmacocinétiques soient affectés de manière significative au plan clinique chez les patients souffrant d'insuffisance hépatique. * Insuffisance rénale Il n'existe pas de données pharmacocinétiques lors d'administration de baclofène par voie intrathécale chez des patients insuffisants rénaux. Le baclofène étant principalement éliminé par les reins sous forme inchangée, une accumulation de la substance sous forme inchangée ne peut pas être exclue chez des patients souffrant d'insuffisance rénale. |
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Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM française 02/10/2023 |
* Tolérance locale Les examens histologiques, issus des études de l'administration de baclofène en perfusion intrathécale continue réalisée chez le rat (2-4 semaines) et le chien (2-4 mois), n'ont montré aucun signe d'irritation locale ou d'inflammation. Les réactions sont attribuées à l'irritation due au cathéter de perfusion. * Mutagénicité et carcinogénicité Les résultats des tests de mutagénicité et carcinogénicité du baclofène sur les bactéries, les cellules de mammifères, les levures et le hamster chinois étaient négatifs. Ces résultats suggèrent que le baclofène n'est pas susceptible d'avoir un potentiel mutagène. Une étude de 2 ans avec du baclofène administré par voie orale a montré que le baclofène était dépourvu d'activité carcinogène. Dans cette même étude, une augmentation dose dépendante de l'incidence de kystes ovariens et une augmentation moins marquée d'hypertrophie et/ou d'hémorragie des glandes surrénales ont été observées chez la rate traitée pendant 2 ans avec du baclofène. * Toxicité sur la reproduction Selon des études avec du baclofène oral réalisée chez le rat et le lapin, le baclofène intrathécal n'est pas susceptible d'avoir des effets indésirables sur la fertilité ou le développement prénatal ou postnatal. Le baclofène n'est pas tératogène chez la souris, le rat et le lapin à des doses d'au moins 125 fois la dose maximale recommandée pour la voie intrathécale exprimée en mg/kg. Le baclofène administré par voie orale a montré un augmentation de l'incidence des omphalocèles (hernies ventrales) chez le fœtus du rat à des doses d'environ 500 fois la dose maximale recommandée pour la voie intrathécale exprimée en mg/kg. Cette anomalie n'a pas été observée chez la souris ou le lapin. Le baclofène administré par voie orale a provoqué un retard de croissance fœtale (ossification des os) à des doses qui provoquent une toxicité maternelle chez le rat et le lapin. Le baclofène provoque un élargissement de l'arc vertébral chez le fœtus de rat à de fortes doses administrées par voie intrapéritonéale. Le baclofène n'a pas eu d'effet sur la fertilité des rates. Les possibles effets sur la fertilité des mâles n'ont pas été étudiés. |
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Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM française 02/10/2023 |
Spécialité(s) génériques Thériaque | Type | Prix |
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BACLOFENE AGT 0,5MG/1ML SOL INJ AMP | Générique | |
BACLOFENE SUN 10MG/20ML SOL INJ AMP | Générique | |
LIORESAL 10MG/20ML SOL INJ AMP | Référence | |
SPACYR 0,5MG/1ML INJ SER 20ML | ||
Comparer prix |
Dénomination(s) commune(s) : BACLOFENE |
Voie(s) : INTRARACHIDIENNE (INTRATHECALE) et PARENTERALE |
Groupe générique(s) : BACLOFENE 10000 MICROGRAMMES/20ML - LIORESAL 10MG/20ML SOL INJ AMP |
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Spécialité(s) de référence ansm | Code(s) CIP | Excipient(s) à effet notoire |
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LIORESAL 10MG/20ML SOL INJ AMP
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Spécialité(s) générique(s) ansm | Code(s) CIP | Excipient(s) à effet notoire |
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BACLOFENE AGT 0,5MG/1ML SOL INJ AMP Laboratoire titulaire AMM : LABORATOIRE AGUETTANT |
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BACLOFENE SUN 10MG/20ML SOL INJ AMP Laboratoire titulaire AMM : SUN PHARMACEUTICALS INDUSTRIES BV |
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BACLOFENE POINT D'INFO 2016 | |
BACLOFENE/ALCOOLODEPEND POINT INFO 2014 | |
BACLOFENE/ALCOOLODEPEND POINT INFO 2013 | |
BACLOFENE/ALCOOLODEPEND POINT INFO 2012 | |
TRAITEMENT DE LA SPASTICITE |
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* Conditions de prescription et de délivrance Liste I. Réservé à l'usage hospitalier. |
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Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM française 02/10/2023 | |
Code UCD13 : | 3400893485842 |
Code UCD7 : | 9348584 |
Code identifiant spécialité : | 6 143 480 5 |
Laboratoire(s) titulaire(s) AMM: |
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Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM française 02/10/2023 | |
Laboratoire(s) exploitant(s) : |
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Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM française 02/10/2023 | |
Code CIP13 | 3400957680718 |
Code CIP7 | 5768071 |
Commercialisation | Disponible : OUI depuis le 16/09/2010 |
Agrément collectivités/date JO | Oui le 03/08/2010 |
Radiation collectivités/date JO | Non |
Présentation réservée à l'hôpital | Oui |
Dose totale contenue dans l'unité commune de dispensation (UCD) |
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Conditionnement primaire | 1 AMPOULE(S) contenant 20 ML (1) |
Matériau(x) |
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Caractéristique(s) de l'emballage |
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* Nature et contenu de l'emballage extérieur |
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Présentation unitaire | OUI |
Référence(s) bibliographique(s) | |
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Conditions de délivrance |
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Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM française 02/10/2023 |
Statut de la présentation |
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Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM française 02/10/2023 |
1. Prix en officine ville | |
Prix de cette présentation (CIP)/date JO | non concerné |
Tarif forfaitaire de responsabilité/date JO (génériques) | Non concerné |
2. Prix à l'hôpital (Pharmacie à usage intérieur) | |
Prix de vente aux établissements de santé par UCD/date JO (rétrocession - vente au public) | Non concerné |
Tarif de responsabilité par UCD (tarification à l'activité) | Non concerné |
1. Ville | |
Taux de remboursement |
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2. Hôpital (Rétrocession - vente au public) | |
Taux de remboursement |
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Statut(s) du remboursement |
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SMR spécifique de cette présentation | NON |
Modalité(s) de dispensation |
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Durée(s) et condition(s) de conservation |
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* Durée de conservation |
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Conditions de conservation après reconstitution, dilution ou ouverture
Après ouverture, le médicament doit être utilisé immédiatement. |
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Référence(s) officielles(s) : Rectificatif AMM française 02/10/2023 |
ETAT SPASTIQUE
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Traitement la spasticité chronique sévère associée à une sclérose en plaques, à des lésions d'origine médullaire ou cérébrale ne pouvant pas être traitée avec succès par un traitement standard. |
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SMR de l'indication | Cf. Critères de choix : ASMR/SMR, RAPPE, EPAR, FIT, RMO, Recommandations |
Référence(s) officielle(s) | Rectificatif AMM française 02/10/2023 |
CIM10 |
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Maladie rare | Non |
ETAT SPASTIQUE
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Patients pédiatriques Le baclofène intrathécal est indiqué chez les patients, âgés de 4 à 18 ans, souffrant de spasticité chronique sévère d'origine médullaire ou cérébrale (associée à un traumatisme, une sclérose en plaque ou toute autre pathologie médullaire) ne répondant pas à d'autres médicaments antispastiques administrés oralement (y compris, le baclofène oral) et/ou chez les patients présentant des effets indésirables intolérables aux doses orales efficaces. |
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SMR de l'indication | Cf. Critères de choix : ASMR/SMR, RAPPE, EPAR, FIT, RMO, Recommandations |
Référence(s) officielle(s) | Rectificatif AMM française 02/10/2023 |
CIM10 |
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Maladie rare | Non |
Voie(s) d'administration |
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Terrain(s) physio-pathologique(s) |
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Indication(s) |
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Posologie INITIALE | |
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Dose | ADAPTER MICROGRAMME(S)/JOUR |
Fréquence maximale | ADAPTER |
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Durée de traitement |
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Posologie ENTRETIEN | |
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Dose | de 300 MICROGRAMME(S)/KG/JOUR à 800 MICROGRAMME(S)/KG/JOUR |
Fréquence maximale | ADAPTER |
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Durée de traitement |
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Adaptation posologique |
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Recommandation(s) |
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* Phase d'implantation / Phase de détermination de la dose (chez des patients hospitalisés) Une fois que la réponse au baclofène a été confirmée lors de la phase de test, la perfusion intrathécale est instaurée en utilisant une des pompes implantables citées ci-dessus. L'activité antispastique du baclofène commence dans les 6 à 8 heures après le début de la perfusion continue et atteint son maximum dans les 24 à 48 heures. La dose initiale quotidienne de baclofène est calculée de la manière suivante : Si la dose-test s'est montrée efficace pendant plus de 12 heures, la dose initiale quotidienne est la dose-test. Si la dose-test s'est montrée efficace pendant moins de 12 heures, la dose initiale quotidienne doit être le double de la dose-test. La posologie ne doit pas être augmentée dans les 24 premières heures. Après le premier jour de traitement, la posologie quotidienne peut être progressivement augmentée quotidiennement afin d'obtenir l'effet clinique souhaité. L'augmentation de la dose quotidienne ne doit pas dépasser 10 à 30% de la dose précédente chez les patients présentant une spasticité d'origine médullaire et 5 à 15% chez les patients présentant une spasticité d'origine cérébrale. En cas d'utilisation d'une pompe programmable, il est conseillé d'ajuster la posologie une seule fois par période de 24 heures. Pour les pompes non programmables avec un cathéter de 76 cm, délivrant 1 ml/jour, la réponse au traitement est à évaluer sur un intervalle de 48 heures. Si, après une augmentation significative de la dose quotidienne, aucun effet clinique n'est obtenu dans ce délai, il convient de vérifier le fonctionnement de la pompe et la perméabilité du cathéter. En général, la posologie est augmentée jusqu'à une dose d'entretien de 300 à 800 microgrammes/jour, chez les patients présentant une spasticité d'origine médullaire. Les patients présentant une spasticité d'origine cérébrale nécessitent généralement des doses inférieures (voir posologie N°2). * Traitement d'entretien L'objectif clinique consiste à maintenir un tonus musculaire le plus proche possible de la normale et à limiter la fréquence et la sévérité des spasmes sans engendrer d'effets indésirables intolérables. On doit dès lors utiliser la plus faible dose requise pour obtenir un contrôle satisfaisant de la spasticité sans apparence d'effets indésirables intolérables. Le maintien d'un certain degré de spasticité est souhaitable afin d'éviter une sensation de " paralysie " par le patient. Par ailleurs, un certain degré de clonie musculaire et des spasmes occasionnels peuvent être importants pour soutenir les fonctions circulatoires et prévenir éventuellement une thrombose veineuse profonde. En raison d'une diminution de l'effet clinique du traitement ou de l'évolution de la maladie, une augmentation progressive de la dose, en milieu hospitalier, est habituellement nécessaire. De même, la posologie quotidienne peut être augmentée de 10 à 30% chez les patients présentant une spasticité d'origine médullaire et 5 à 20 % chez les patients présentant une spasticité d'origine cérébrale, en ajustant soit le débit de la pompe, soit la concentration de baclofène dans le réservoir. En cas d'effets indésirables, la posologie quotidienne doit, à l'inverse, être diminuée de 10 à 20 %. La nécessité d'une augmentation substantielle de la dose, afin d'obtenir un effet clinique suffisant, doit faire rechercher un mauvais fonctionnement de la pompe ou un vrillage, une rupture (déchirure) ou un délplacement du cathéter. Chez les patients présentant une spasticité d'origine médullaire, la dose d'entretien de baclofène en perfusion intrathécale continue, à long terme, est habituellement de 300 à 800 microgrammes de baclofène par jour. La dose quotidienne la plus faible et la plus élevée, administrée au cours de la phase de détermination de la dose, sont respectivement 12 microgrammes et 2003 microgrammes (études américaines). L'expérience est limitée pour les doses quotidiennes supérieures à 1000 microgrammes/jour. Durant les premiers mois de traitement, la posologie doit être vérifiée et ajustée très régulièrement. Si cela est techniquement possible avec la pompe utilisée, une fois qu'une posologie quotidienne constante est atteinte et que l'activité antispastique est stabilisée, il peut être possible d'essayer d'adapter l'administration en fonction des fluctuations quotidiennes de la spasticité. Par exemple, si les spasmes surviennent plus fréquemment la nuit, ceci peut nécessiter une augmentation de 20 % du débit horaire de perfusion. Les modifications de débit de perfusion doivent être programmées de telle sorte qu'ils commencent 2 heures avant l'effet clinique recherché. Pendant toute la durée du traitement et ce au moins une fois par mois, il est nécessaire de vérifier, à l'hôpital, la tolérance au baclofène et de rechercher des signes d'infection. Le fonctionnement du système de perfusion doit être vérifié régulièrement. Une infection locale ou un mauvais fonctionnement du cathéter peuvent conduire à une interruption de la délivrance du baclofène avec pour conséquence la mise en jeu du pronostic vital (voir rubrique "Mises en gardes et précautions d'emploi"). La concentration de baclofène nécessaire lors du remplissage de la pompe dépend de la dose quotidienne totale et du débit de la pompe. Si des concentrations autres que 0,05 mg/ml, 0,5 mg/ml ou 2 mg/ml sont nécessaires, le baclofène doit être dilué dans du chlorure de sodium pour préparations injectables sans conservateur, en conditions aseptiques. Au cours du traitement à long terme, chez environ 5 % des patients, il peut être nécessaire d'augmenter la posologie, en raison d'une perte d'efficacité (développement d'une tolérance au traitement). Comme cela est décrit dans la littérature, faire une fenêtre thérapeutique sur une période de 10 à 14 jours, durant laquelle le sulfate de morphine sans conservateur est administré par voie intrathécale, pourra empêcher le développement de la tolérance. Après cette période, il est possible que la sensibilité au baclofène soit rétablie. La prudence est de rigueur lors du passage du baclofène intrathécal à la morphine et vice versa (voir rubrique "Interactions"). Le traitement par voie intrathécale peut alors être repris, en recommençant à la dose initiale de perfusion et la posologie doit être réajustée pour éviter les accidents de surdosage. Ceci doit être effectué en milieu hospitalier. * Populations particulières Chez les patients présentant une circulation anormale du LCR due, par exemple, à un blocage causé par une inflammation ou un traumatisme, le retard de diffusion de baclofène peut diminuer son activité antispastique et augmenter la survenue d'effets indésirables (voir rubrique "Contre-indications"). - Insuffisance rénale Aucune étude n'a été menée avec le baclofène par voie intrathécale chez des patients insuffisants rénaux. Compte tenu de la diminution de la clairance rénale, il peut être nécessaire de réduire la posologie chez les patients présentant une insuffisance rénale. - Insuffisance hépatique Aucune étude n'a été menée avec le baclofène par voie intrathécale chez des patients insuffisants hépatiques. Aucun ajustement posologique n'est recommandé chez ces patients puisque le foie ne joue pas un rôle significatif dans le métabolisme du baclofène après administration par voie intrathécale de baclofène. De ce fait, l'exposition systémique au médicament n'est pas censée être impactée par une insuffisance hépatique (voir rubriques 5.2). - Patients âgés Dans des études cliniques, des patients âgés de plus de 65 ont été traités avec le baclofène sans que des problèmes spécifiques aient été observés. L'expérience avec les comprimés de baclofène montre, toutefois, que la fréquence de survenue des effets indésirables peut être plus importante chez cette catégorie de patients. La survenue des effets indésirables doit être surveillée avec attention chez les patients âgés. - Arrêt de traitement Aucune limite spécifique à la durée du traitement n'est prévue. A l'exception des situations d'urgence liées au surdosage ou à la survenue d'effets indésirables graves, le traitement doit toujours être arrêté en réduisant progressivement la dose. Le baclofène ne doit pas être interrompu brutalement. Un arrêt brutal de l'administration par voie intrathécale de baclofène, qu'elle qu'en soit la cause, peut se manifester par une fièvre importante, une altération de la conscience, une exacerbation de la spasticité par effet rebond et une rigidité musculaire et dans de rares cas ceci a conduit à des crises d'épilepsie/état de mal épileptique, une rhabdomyolyse, une défaillance multi viscérale et le décès (voir rubrique "Mises en gardes et précautions d'emploi"). Un arrêt brutal de baclofène, particulièrement aux doses supérieures à celles recommandées, peut entraîner une augmentation importante de la spasticité. L'arrêt brutal du traitement avec des comprimés de baclofène a aussi été suivi de confusion mentale, de troubles de la sensibilité, d'altération de la conscience avec hallucinations, de crises d'épilepsie/état de mal épileptique, et parfois d'une exacerbation de la spasticité, particulièrement après un traitement à long terme. - Syndrome de sevrage Un arrêt brutal de l'administration par voie intrathécale de baclofène, qu'elle qu'en soit la cause, peut se manifester par une fièvre importante, une altération de la conscience, une exacerbation de la spasticité par effet rebond et une rigidité musculaire et dans de rares cas ceci a conduit à des crises d'épilepsie/état de mal épileptique, une rhabdomyolyse, une défaillance multi viscérale et le décès (voir rubrique "Mises en gardes et précautions d'emploi"). Les symptômes dus à l'arrêt du traitement peuvent être confondus avec ceux d'une intoxication. Ceci nécessite aussi l'hospitalisation du patient. - Traitement du syndrome de sevrage Le diagnostic rapide et l'admission dans un service d'urgence ou de réanimation sont importants pour prévenir la mise en jeu du pronostic vital ainsi que les effets systémiques dus à l'arrêt de l'administration par voie intrathécale de baclofène (voir rubrique "Mises en gardes et précautions d'emploi"). |
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Référence(s) officielle(s) |
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Voie(s) d'administration |
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Terrain(s) physio-pathologique(s) |
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Indication(s) |
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Posologie INITIALE | |
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Dose | ADAPTER MICROGRAMME(S)/JOUR |
Fréquence maximale | ADAPTER |
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Durée de traitement |
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Posologie ENTRETIEN | |
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Dose | de 22 MICROGRAMME(S)/JOUR à 1400 MICROGRAMME(S)/JOUR |
Fréquence maximale | ADAPTER |
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Durée de traitement |
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Adaptation posologique |
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Recommandation(s) |
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* Phase d'implantation / Phase de détermination de la dose (chez des patients hospitalisés) Une fois que la réponse au baclofène a été confirmée lors de la phase de test, la perfusion intrathécale est instaurée en utilisant une des pompes implantables citées ci-dessus. L'activité antispastique du baclofène commence dans les 6 à 8 heures après le début de la perfusion continue et atteint son maximum dans les 24 à 48 heures. La dose initiale quotidienne de baclofène est calculée de la manière suivante : Si la dose-test s'est montrée efficace pendant plus de 12 heures, la dose initiale quotidienne est la dose-test. Si la dose-test s'est montrée efficace pendant moins de 12 heures, la dose initiale quotidienne doit être le double de la dose-test. La posologie ne doit pas être augmentée dans les 24 premières heures. Après le premier jour de traitement, la posologie quotidienne peut être progressivement augmentée quotidiennement afin d'obtenir l'effet clinique souhaité. L'augmentation de la dose quotidienne ne doit pas dépasser 10 à 30% de la dose précédente chez les patients présentant une spasticité d'origine médullaire et 5 à 15% chez les patients présentant une spasticité d'origine cérébrale. En cas d'utilisation d'une pompe programmable, il est conseillé d'ajuster la posologie une seule fois par période de 24 heures. Pour les pompes non programmables avec un cathéter de 76 cm, délivrant 1 ml/jour, la réponse au traitement est à évaluer sur un intervalle de 48 heures. Si, après une augmentation significative de la dose quotidienne, aucun effet clinique n'est obtenu dans ce délai, il convient de vérifier le fonctionnement de la pompe et la perméabilité du cathéter. En général, la posologie est augmentée jusqu'à une dose d'entretien de 300 à 800 microgrammes/jour, chez les patients présentant une spasticité d'origine médullaire. Les patients présentant une spasticité d'origine cérébrale nécessitent généralement des doses inférieures. * Traitement d'entretien L'objectif clinique consiste à maintenir un tonus musculaire le plus proche possible de la normale et à limiter la fréquence et la sévérité des spasmes sans engendrer d'effets indésirables intolérables. On doit dès lors utiliser la plus faible dose requise pour obtenir un contrôle satisfaisant de la spasticité sans apparence d'effets indésirables intolérables. Le maintien d'un certain degré de spasticité est souhaitable afin d'éviter une sensation de " paralysie " par le patient. Par ailleurs, un certain degré de clonie musculaire et des spasmes occasionnels peuvent être importants pour soutenir les fonctions circulatoires et prévenir éventuellement une thrombose veineuse profonde. En raison d'une diminution de l'effet clinique du traitement ou de l'évolution de la maladie, une augmentation progressive de la dose, en milieu hospitalier, est habituellement nécessaire. De même, la posologie quotidienne peut être augmentée de 10 à 30% chez les patients présentant une spasticité d'origine médullaire et 5 à 20 % chez les patients présentant une spasticité d'origine cérébrale, en ajustant soit le débit de la pompe, soit la concentration de baclofène dans le réservoir. En cas d'effets indésirables, la posologie quotidienne doit, à l'inverse, être diminuée de 10 à 20 %. La nécessité d'une augmentation substantielle de la dose, afin d'obtenir un effet clinique suffisant, doit faire rechercher un mauvais fonctionnement de la pompe ou un vrillage, une rupture (déchirure) ou un délplacement du cathéter. Chez les patients présentant une spasticité d'origine cérébrale, la dose d'entretien de baclofène en perfusion intrathécale continue, à long terme, varie de 22 à 1400 microgrammes de baclofène par jour, avec une dose moyenne de 276 µg/jour à 1 an et de 307 µg/jour à 2 ans de traitement. Les enfants âgés de moins de 12 ans nécessitent généralement des doses inférieures (amplitude : 24 à 1 199 microgrammes/jour ; moyenne : 274 microgrammes/jour). Si cela est techniquement possible avec la pompe utilisée, une fois qu'une posologie quotidienne constante est atteinte et que l'activité antispastique est stabilisée, il peut être possible d'essayer d'adapter l'administration en fonction des fluctuations quotidiennes de la spasticité. Par exemple, si les spasmes surviennent plus fréquemment la nuit, ceci peut nécessiter une augmentation de 20 % du débit horaire de perfusion. Les modifications de débit de perfusion doivent être programmées de telle sorte qu'ils commencent 2 heures avant l'effet clinique recherché. Pendant toute la durée du traitement et ce au moins une fois par mois, il est nécessaire de vérifier, à l'hôpital, la tolérance au baclofène et de rechercher des signes d'infection. Le fonctionnement du système de perfusion doit être vérifié régulièrement. Une infection locale ou un mauvais fonctionnement du cathéter peuvent conduire à une interruption de la délivrance du baclofène avec pour conséquence la mise en jeu du pronostic vital (voir rubrique "Mises en gardes et précautions d'emploi"). La concentration de baclofène nécessaire lors du remplissage de la pompe dépend de la dose quotidienne totale et du débit de la pompe. Si des concentrations autres que 0,05 mg/ml, 0,5 mg/ml ou 2 mg/ml sont nécessaires, le baclofène doit être dilué dans du chlorure de sodium pour préparations injectables sans conservateur, en conditions aseptiques. Au cours du traitement à long terme, chez environ 5 % des patients, il peut être nécessaire d'augmenter la posologie, en raison d'une perte d'efficacité (développement d'une tolérance au traitement). Comme cela est décrit dans la littérature, faire une fenêtre thérapeutique sur une période de 10 à 14 jours, durant laquelle le sulfate de morphine sans conservateur est administré par voie intrathécale, pourra empêcher le développement de la tolérance. Après cette période, il est possible que la sensibilité au baclofène soit rétablie. La prudence est de rigueur lors du passage du baclofène intrathécal à la morphine et vice versa (voir rubrique "Interactions"). Le traitement par voie intrathécale peut alors être repris, en recommençant à la dose initiale de perfusion et la posologie doit être réajustée pour éviter les accidents de surdosage. Ceci doit être effectué en milieu hospitalier. * Populations particulières Chez les patients présentant une circulation anormale du LCR due, par exemple, à un blocage causé par une inflammation ou un traumatisme, le retard de diffusion de baclofène peut diminuer son activité antispastique et augmenter la survenue d'effets indésirables (voir rubrique "Contre-indications"). - Insuffisance rénale Aucune étude n'a été menée avec le baclofène par voie intrathécale chez des patients insuffisants rénaux. Compte tenu de la diminution de la clairance rénale, il peut être nécessaire de réduire la posologie chez les patients présentant une insuffisance rénale. - Insuffisance hépatique Aucune étude n'a été menée avec le baclofène par voie intrathécale chez des patients insuffisants hépatiques. Aucun ajustement posologique n'est recommandé chez ces patients puisque le foie ne joue pas un rôle significatif dans le métabolisme du baclofène après administration par voie intrathécale de baclofène. De ce fait, l'exposition systémique au médicament n'est pas censée être impactée par une insuffisance hépatique (voir rubriques 5.2). - Patients âgés Dans des études cliniques, des patients âgés de plus de 65 ont été traités avec le baclofène sans que des problèmes spécifiques aient été observés. L'expérience avec les comprimés de baclofène montre, toutefois, que la fréquence de survenue des effets indésirables peut être plus importante chez cette catégorie de patients. La survenue des effets indésirables doit être surveillée avec attention chez les patients âgés. - Arrêt de traitement Aucune limite spécifique à la durée du traitement n'est prévue. A l'exception des situations d'urgence liées au surdosage ou à la survenue d'effets indésirables graves, le traitement doit toujours être arrêté en réduisant progressivement la dose. Le baclofène ne doit pas être interrompu brutalement. Un arrêt brutal de l'administration par voie intrathécale de baclofène, qu'elle qu'en soit la cause, peut se manifester par une fièvre importante, une altération de la conscience, une exacerbation de la spasticité par effet rebond et une rigidité musculaire et dans de rares cas ceci a conduit à des crises d'épilepsie/état de mal épileptique, une rhabdomyolyse, une défaillance multi viscérale et le décès (voir rubrique "Mises en gardes et précautions d'emploi"). Un arrêt brutal de baclofène, particulièrement aux doses supérieures à celles recommandées, peut entraîner une augmentation importante de la spasticité. L'arrêt brutal du traitement avec des comprimés de baclofène a aussi été suivi de confusion mentale, de troubles de la sensibilité, d'altération de la conscience avec hallucinations, de crises d'épilepsie/état de mal épileptique, et parfois d'une exacerbation de la spasticité, particulièrement après un traitement à long terme. - Syndrome de sevrage Un arrêt brutal de l'administration par voie intrathécale de baclofène, qu'elle qu'en soit la cause, peut se manifester par une fièvre importante, une altération de la conscience, une exacerbation de la spasticité par effet rebond et une rigidité musculaire et dans de rares cas ceci a conduit à des crises d'épilepsie/état de mal épileptique, une rhabdomyolyse, une défaillance multi viscérale et le décès (voir rubrique "Mises en gardes et précautions d'emploi"). Les symptômes dus à l'arrêt du traitement peuvent être confondus avec ceux d'une intoxication. Ceci nécessite aussi l'hospitalisation du patient. - Traitement du syndrome de sevrage Le diagnostic rapide et l'admission dans un service d'urgence ou de réanimation sont importants pour prévenir la mise en jeu du pronostic vital ainsi que les effets systémiques dus à l'arrêt de l'administration par voie intrathécale de baclofène (voir rubrique "Mises en gardes et précautions d'emploi"). |
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Référence(s) officielle(s) |
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Voie(s) d'administration |
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Terrain(s) physio-pathologique(s) |
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Indication(s) |
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Posologie INITIALE | |
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Dose | de 50 MICROGRAMME(S)/JOUR à 200 MICROGRAMME(S)/JOUR |
Fréquence maximale | ADAPTER |
Durée de traitement |
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Posologie ENTRETIEN | |
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Dose | ADAPTER MICROGRAMME(S)/JOUR |
Fréquence maximale | ADAPTER |
Durée de traitement |
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Adaptation posologique |
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Recommandation(s) |
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* Patients pédiatriques L'implantation de la pompe requière une certaine masse corporelle. L'expérience chez les enfants âgés de moins de 6 ans est limitée. La sécurité d'emploi et l'efficacité du baclofène intrathécal dans le traitement de la spasticité d'origine cérébrale et médullaire chez les enfants de moins de 4 ans n'ont pas été établies (voir rubrique "Mises en gardes et précautions d'emploi"). Chez les patients, âgés de 4 à 18 ans, présentant une spasticité d'origine cérébrale et médullaire la dose d'entretien initiale se situe entre 50 et 200 microgrammes/jour (dose moyenne : 100 microgrammes/jour). La dose journalière totale a tendance à augmenter durant la première année de traitement. Aussi, il est nécessaire d'ajuster individuellement la dose d'entretien en fonction de la réponse clinique. L'expérience est limitée pour des doses supérieures à 1000 microgrammes/jour. * Arrêt de traitement Aucune limite spécifique à la durée du traitement n'est prévue. A l'exception des situations d'urgence liées au surdosage ou à la survenue d'effets indésirables graves, le traitement doit toujours être arrêté en réduisant progressivement la dose. Le baclofène ne doit pas être interrompu brutalement. Un arrêt brutal de l'administration par voie intrathécale de baclofène, qu'elle qu'en soit la cause, peut se manifester par une fièvre importante, une altération de la conscience, une exacerbation de la spasticité par effet rebond et une rigidité musculaire et dans de rares cas ceci a conduit à des crises d'épilepsie/état de mal épileptique, une rhabdomyolyse, une défaillance multi viscérale et le décès (voir rubrique "Mises en gardes et précautions d'emploi"). Un arrêt brutal de baclofène, particulièrement aux doses supérieures à celles recommandées, peut entraîner une augmentation importante de la spasticité. L'arrêt brutal du traitement avec des comprimés de baclofène a aussi été suivi de confusion mentale, de troubles de la sensibilité, d'altération de la conscience avec hallucinations, de crises d'épilepsie/état de mal épileptique, et parfois d'une exacerbation de la spasticité, particulièrement après un traitement à long terme. |
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Référence(s) officielle(s) |
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Voie(s) d'administration |
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Modalité(s) |
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* Mode d'administration Pour les injections de la dose-test sous forme de bolus, le baclofène est administré par ponction lombaire ou via un cathéter inséré dans l'espace sous arachnoïdien. Lors du traitement chronique, la solution de baclofène est administrée par voie intrathécale au moyen d'une pompe implantable qui délivre la solution de manière continue dans l'espace sous arachnoïdien (pompes certifiées UE). Afin de déterminer la posologie optimale, chaque patient doit subir une phase de test avec un bolus intrathécal de baclofène, suivie d'une période individuelle de détermination de la dose qui se déroulera avec une extrême prudence avant l'instauration d'un traitement d'entretien. Les phases de dose-test, d'implantation et de détermination de la dose d'administration par voie intrathécale doivent être effectuées dans des hôpitaux spécialisés sous surveillance médicale stricte supervisée par un praticien expérimenté afin d'assurer un suivi continu des patients. Afin de déterminer la posologie optimale le baclofène, chaque patient doit subir une phase de test avec un bolus intrathécal de baclofène 0,05 mg/1 ml au cours d'une phase de test initiale, suivie d'une période individuelle de détermination de la dose qui se déroulera avec une extrême prudence avant l'instauration d'un traitement d'entretien. Cette procédure est nécessaire en raison des différences de la dose thérapeutique de baclofène nécessaire pour chaque patient. L'administration au long cours de baclofène 10 mg/20 ml et de baclofène 10 mg /5 ml est obtenue au moyen d'une pompe implantable permettant la libération de la solution de baclofène dans le liquide céphalorachidien. Avant d'administrer le baclofène, une myélographie de l'espace sous-arachnoïdien doit être réalisée chez les patients présentant une spasticité post-traumatique. En cas de signes radiologiques d'arachnoïdite, le traitement par le baclofène ne doit pas être instauré. Avant d'administrer le baclofène, la clarté et l'absence de coloration de la solution doivent être vérifiées. Seules les solutions exemptes de particules doivent être utilisées. Un solution trouble ou décolorée ne doit pas être utilisée et doit être éliminée. La solution contenue dans l'ampoule est stable, isotonique, sans pyrogène ni antioxydant et a un pH compris entre 5 et 7. Chaque ampoule est à usage unique. Le baclofène 10 mg/5 ml, solution pour perfusion: - Mode d'administration L'efficacité de baclofène administré par le système de perfusion SyncroMed a été démontrée dans des études cliniques. Ce système d'administration sous-cutané, implanté généralement au niveau de la paroi abdominale, possède un réservoir rechargeable. Ce système est connecté à un cathéter intrathécal sous-cutanée jusqu'à l'espace subarachnoïdien. Il n'y a pas d'expérience confirmée avec d'autres systèmes de pompes implantables. L'administration intrathécale de baclofène à l'aide d'un système implantable ne doit être pratiquée que par un médecin expérimenté possédant les compétences requises. Il est extrêmement important de respecter scrupuleusement les instructions spécifiques du fabricant en ce qui concerne l'implantation, la programmation de la pompe et/ou le remplissage du réservoir. * Instructions en cas d'omission d'une ou de plusieurs doses Sans objet. |
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Référence(s) officielle(s) |
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Terrain N° 1 | HYPERSENSIBILITE
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Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 2 | EPILEPSIE
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Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 3 | ENFANT
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Niveau(x) |
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Il n'existe que très peu de données cliniques relatives à la sécurité et à l'efficacité de l'utilisation du baclofène intrathécal chez les enfants âgés de moins de quatre ans. |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 4 | NOURRISSON |
Niveau(x) |
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Il n'existe que très peu de données cliniques relatives à la sécurité et à l'efficacité de l'utilisation du baclofène intrathécal chez les enfants âgés de moins de quatre ans. |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 5 | NOUVEAU-NE |
Niveau(x) |
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Il n'existe que très peu de données cliniques relatives à la sécurité et à l'efficacité de l'utilisation du baclofène intrathécal chez les enfants âgés de moins de quatre ans. |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 6 | MODE D'ADMINISTRATION PARTICULIER
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Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 7 | INFECTION |
Niveau(x) |
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Le patient doit être exempt d'infection avant l'implantation de la pompe, car le risque de complications postopératoires pourrait être augmenté. |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 8 | AUTRE TRAITEMENT EN COURS
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Niveau(x) |
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Dans la mesure du possible, on supprimera tous les antispasmodiques oraux concomitants afin d'éviter un surdosage potentiel ou des interactions indésirables; de préférence avant l'instauration de la perfusion de baclofène et sous surveillance médicale stricte. Une réduction ou un arrêt brutal du traitement antispasmodique concomitant doivent néanmoins être évités lors de traitement chronique par baclofène. |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Ce médicament ne doit pas être administré dans les cas suivants : - hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients (Cf. rubrique " liste des excipients "), - épilepsie pharmaco-résistante. Ce médicament doit être administré uniquement dans l'espace sous-arachnoïdien. Il ne doit pas être administré par voie intraveineuse, intramusculaire, sous-cutanée ou épidurale. |
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Référence(s) officielle(s) | Rectificatif AMM française 02/10/2023 |
Terrain N° 1 | EPILEPSIE |
Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 2 | CONVULSIONS |
Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 3 | CONFUSION MENTALE |
Niveau(x) |
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f |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 4 | TROUBLE PSYCHOTIQUE / PSYCHOSE |
Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 5 | SCHIZOPHRENIE |
Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 6 | PARKINSON MALADIE |
Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 7 | DYSAUTONOMIE
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Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 8 | INSUFFISANCE CIRCULATOIRE CEREBRALE |
Niveau(x) |
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f |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 9 | PATHOLOGIE CEREBRALE |
Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 10 | INSUFFISANCE CARDIAQUE |
Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 11 | INSUFFISANCE RESPIRATOIRE |
Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 12 | ATTEINTE RESPIRATOIRE |
Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 13 | PATHOLOGIE CARDIORESPIRATOIRE |
Niveau(x) |
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f |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 14 | DYSFONCTIONNEMENT SPHINCTERIEN |
Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 15 | RETENTION URINAIRE |
Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 16 | INSUFFISANCE RENALE CHRONIQUE |
Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 17 | ULCERE GASTRODUODENAL |
Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 18 | INSUFFISANCE HEPATIQUE
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Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 19 | AUTRE TRAITEMENT EN COURS
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Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 20 | AUTRE TRAITEMENT EN COURS
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Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 21 | TENDANCE SUICIDAIRE / SUICIDE |
Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 22 | SCOLIOSE |
Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 23 | LESION INFLAMMATOIRE |
Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 24 | SUJET AGE |
Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 25 | QUEL QUE SOIT LE TERRAIN |
Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Ce médicament ne doit être administré qu'avec prudence chez les patients présentant : - une altération de la circulation du LCR due à une constriction des canaux, - une épilepsie ou autre maladie convulsive cérébrale, - des symptômes de paralysie bulbaire ou une paralysie partielle des muscles respiratoires, - un état de confusion aiguë ou chronique, - un état psychotique, une schizophrénie ou une maladie de Parkinson, - des antécédents de dysréflexie autonome, - une insuffisance cérébrovasculaire et respiratoire, - une hypertonie préexistante du sphincter vésical, - une insuffisance rénale, - un ulcère gastroduodénal, - un dysfonctionnement hépatique sévère. Le traitement par le baclofène intrathécal est précieux mais dangereux. Une évaluation préopératoire minutieuse est obligatoire. Il est essentiel que les risques de cette méthode de traitement soient connus avec précision par le patient, les médecins qui le soignent et tous les soignants. Toutes les personnes qui participent au traitement ou aux soins du patient doivent être clairement informées des symptômes de sous dosage et de surdosage, des procédures nécessaires en cas d'intoxication, ainsi que des mesures à prendre à domicile en ce qui concerne la pompe et le site d'insertion. Les phases de dose-test, d'implantation et de détermination de la dose d'administration par voie intrathécale doivent être effectuées dans des hôpitaux spécialisés sous surveillance médicale stricte supervisée par un praticien expérimenté afin d'assurer un suivi continu des patients. Des moyens de réanimation doivent être immédiatement accessibles en raison de la possibilité d'apparition des symptômes mettant en jeu le pronostic vital des patients ou de la survenue d'effets indésirables graves. Des mesures de précautions adéquates doivent être prises avant de commencer le traitement. Un arrêt brutal de l'administration par voie intrathécale de baclofène, qu'elle qu'en soit la cause, peut se manifester par une fièvre importante, une altération de la conscience, une exacerbation de la spasticité par effet rebond et une rigidité musculaire et dans de rares cas ceci a conduit à des crises d'épilepsie/état de mal épileptique, une rhabdomyolyse, une défaillance multi viscérale et le décès. Pour éviter tout arrêt brutal de l'administration intrathécale de baclofène, il est recommandé de surveiller attentivement la programmation et le suivi du système de perfusion, les alarmes et de vérifier le calendrier de remplissage. Les patients et les soignants doivent être informés de l'importance du bon suivi du calendrier des visites de remplissage du réservoir et des signes précoces de syndrome de sevrage. Une attention particulière doit être portée aux patients à risques (par exemple, les patients présentant des lésions de la moelle épinière au niveau de la sixième vertèbre thoracique (ou plus haut), les patients qui ont du mal à se faire comprendre, ou les patients ayant des antécédents de syndrome de sevrage après l'arrêt d'un baclofène administré par voie orale ou intrathécale). Les instructions relatives à la programmation et au remplissage de la pompe fournie par les fabricants de systèmes de perfusion doivent être strictement observées. L'expérience de l'administration intrathécale n'est disponible que pour les systèmes de perfusion SynchroMed. Il n'y a pas expérience confirmée avec d'autres systèmes de pompes implantables. Les pré-requis du traitement par ce médicament, solution pour perfusion inclus la tolérance et la réponse à une dose maximum de 100 microgrammes de baclofène administrée en bolus intrathécal en utilisant du Baclofène 0,05 mg/ml. Avant de commencer le traitement par ce médicament, tout autre traitement antispastique doit être interrompu progressivement. - Nodule inflammatoire à la base du cathéter implanté Des cas de nodules inflammatoires ou de granulomes à la base du cathéter implanté qui peuvent provoquer des troubles neurologiques graves, y compris une paralysie, ont été rapportés. Bien qu'ils aient été signalés avec le baclofène, ils n'ont pas été confirmés par l'IRM ou l'histopathologie. Les symptômes les plus fréquents associés avec nodules inflammatoires sont : 1) une diminution de la réponse thérapeutique (aggravation de la spasticité, récidive d'une spasticité auparavant bien contrôlée, symptômes de sevrage, faible réponse aux augmentations progressives de doses ou aux administrations plus fréquentes ou plus fortement dosées), 2) une douleur, 3) un déficit / dysfonctionnement neurologique. Les patients sous traitement intrathécal devront être étroitement surveillés à la recherche de nouveaux signes ou symptômes neurologiques. Les cliniciens devraient utiliser leur jugement médical concernant la surveillance la plus appropriée spécifique aux besoins médicaux de leurs patients pour identifier les signes avant-coureurs et les symptômes de nodule inflammatoire, en particuliers si des médicaments contenant des opioïdes sont utilisés. Chez les patients présentant de nouveaux signes ou symptômes neurologiques suggérant un nodule inflammatoire, il faudra envisager une consultation neurochirurgicale étant donné que les symptômes dus à un nodule inflammatoire sont proches de ceux ressentis par les patients présentant une spasticité sévère. Un examen par imagerie est parfois nécessaire pour confirmer ou exclure le diagnostic de nodule inflammatoire. - Implantation de la pompe Avant l'implantation de la pompe, les patients doivent être indemnes de tout syndrome infectieux, car une infection peut augmenter le risque de complications chirurgicales. Par ailleurs, une infection systémique est susceptible de compliquer l'ajustement posologique. Une infection locale ou un cathéter mal installé peut également conduire à des problèmes d'administration pouvant entrainer un sevrage soudain au ce médicament et ses symptômes associés (Cf. rubrique "Mises en garde spéciales et précautions d'emploi", rubrique "Sevrage"). - Remplissage du réservoir Le remplissage du réservoir doit être effectué par un personnel compétent et expérimenté conformément aux instructions fournies par le fabricant de la pompe. Les moments auxquels doit être réapprovisionnée la pompe doivent être soigneusement calculés pour éviter que le réservoir ne se vide complètement, ceci pouvant aboutir au retour d'une spasticité ou de symptômes potentiellement mortels liés au sevrage de ce médicament (Cf. rubrique "Mises en garde spéciales et précautions d'emploi" - Précautions particulières d'utilisation, rubrique "Sevrage"). Lors du remplissage de la pompe, il faut veiller à ne pas déverser le contenu du cathéter dans l'espace intrathécal. Le remplissage doit être réalisé dans des conditions d'asepsie rigoureuses afin d'éviter la contamination microbienne et l'infection. Une extrême prudence est demandée au cours du remplissage de pompe lorsque celle-ci est équipée d'un orifice d'injection qui permet un accès direct au cathéter intrathécal car une injection directe dans le cathéter à travers l'orifice d'accès pourrait provoquer un surdosage mortel. - Environnement médical Le système de perfusion ne doit pas être implanté avant que la réponse du patient à l'injection intrathécale unique de Baclofène 0,05 mg/1 ml soit correctement établie. L'administration intrathécale initiale, l'implantation du système de perfusion et la perfusion initiale et les ajustements de dose de baclofène sont associés à des risques tels que la baisse des fonctions du SNC (système nerveux central), le collapsus cardiovasculaire et l'insuffisance respiratoire, respectivement. Par conséquent, ces étapes doivent être réalisées dans des conditions d'hospitalisation lorsque des mesures de soins intensifs sont disponibles et que les instructions de dosage sont suivies. Du matériel de réanimation doit être à disposition immédiate en cas de survenue des symptômes liés à un surdosage grave mettant en jeu le pronostic vital du patient. Le médecin présent doit être expérimenté dans la manipulation des systèmes de perfusion et d'administration intrathécale. - Surveillance des patients Dans la période qui suit immédiatement l'implantation de la pompe, au début de la perfusion et à chaque ajustement du débit de perfusion et de la concentration de baclofène dans la pompe, la surveillance des patients doit être attentive jusqu'à l'assurance de la stabilisation de leur état. Le praticien, le patient et le personnel médical et les autres personnes impliquées dans le traitement doivent être informés de risques de ce traitement. En particulier, les symptômes de surdosage ou de sevrage, les mesures à prendre dans ces cas, l'entretien de la pompe et du site d'implantation doivent être connus. - Phase de dose-test Une surveillance attentive des fonctions respiratoire et cardiovasculaire doit être exercée pendant l'administration de la dose-test initiale. Ceci est particulièrement important, chez les patients atteints d'une pathologie cardiaque ou pulmonaire et d'un déficitdes muscles respiratoires. Une attention doit être portée au risque accru de dépression respiratoire chez les patients traités par des benzodiazépines ou des opiacés. - Notes complémentaires concernant l'ajustement posologique Le maintien d'une certaine spasticité peut être parfois nécessaire pour la station debout et l'équilibre de la marche, ainsi que dans d'autres fonctions. De ce cas, afin d'éviter une faiblesse musculaire excessive et pour prévenir le risque de chute, ce médicament sera administré avec précautions. De plus, il peut être important de maintenir un certain tonus musculaire et des spasmes occasionnels des muscles pour favoriser la fonction circulatoire et prévenir la formation éventuelle de thromboses veineuses profondes. - Effets du sevrage (y compris lié à un dysfonctionnement du cathéter ou du dispositif) Un arrêt brutal de l'administration de ce médicament, qu'elle qu'en soit la cause, qui se manifeste par une exacerbation de la spasticité par effet rebond, un prurit, des paresthésies (picotements ou brûlure) et une hypotension a été à l'origine de séquelles dont un état d'hyper-réactivité avec des spasmes rapides incontrôlés, une hyperthermie et des symptômes évocateurs d'un syndrome malin des neuroleptiques par ex., altération de la conscience et rigidité musculaire. Dans de rares cas, ceci a conduit à des crises d'épilepsie/état de mal épileptique, une lyse musculaire (rhabdomyolyse), des troubles de la coagulation (coagulopathie), une défaillance multi-viscérale et le décès. Tous les patients recevant un traitement par baclofène par voie intrathécale sont potentiellement à risque de développer un syndrome de sevrage. Les patients et les soignants doivent être informés de l'importance du bon suivi du calendrier des visites de remplissages du réservoir de la pompe et des signes et symptômes du sevrage au baclofène, en particulier ceux observés au début du syndrome de sevrage (par exemple, une priaprisme). Les symptômes précoces du syndrome de sevrage au baclofène incluent la récidive de la spasticité initiale, des démangeaisons, une hypotension et des paresthésies. Certains symptômes tardifs du syndrome de sevrage ressemblent à ceux d'un dysfonctionnement du système autonome, d'une infection ou sepsis, d'une hyperthermie maligne, du syndrome malin des neuroleptiques ou tout autre signe accompagnant un état hypermétabolique ou une rhabdomyolyse avancée. Les autres symptômes de l'arrêt brutal du traitement sont : hallucinations, état psychotique, états maniaques ou paranoïaques, céphalées sévères et insomnie. Une crise dysautonomique accompagnée d'une insuffisance cardiaque a été observée dans un cas chez un patient présentant un syndrome ressemblant au syndrome de l'homme raide. Dans la plupart des cas, les symptômes de sevrage sont survenus dans les premières heures à quelques jours suivant l'interruption du traitement par le baclofène. Les raisons fréquentes de l'arrêt brutal du traitement intrathécal par le baclofène incluent un dysfonctionnement du cathéter (en particulier une déconnexion), un faible volume dans le réservoir de la pompe, l'expiration de la durée de vie de la batterie de la pompe et un dysfonctionnement du dispositif. Pour éviter tout arrêt brutal de l'administration intrathécale de baclofène, il est recommandé de surveiller attentivement la programmation et le suivi du système de perfusion, les alarmes et de vérifier le calendrier de remplissage. - Traitement des symptômes d'arrêt/de sevrage La confirmation rapide du diagnostic et l'admission dans un service d'urgence ou de réanimation sont importants pour prévenir la mise en jeu du pronostic vital ainsi que les effets systémiques dus à l'arrêt de l'administration par voie intrathécale de baclofène. Le traitement recommandé est la reprise de l'administration par voie intrathécale de baclofène à la même dose ou approximativement la même dose que celle administrée avant l'interruption de l'administration par voie intrathécale de baclofène. Toutefois, si la reprise de l'administration par voie intrathécale de baclofène est retardée, le traitement avec un agoniste GABA comme le baclofène administré par voie orale ou entérale, ou avec des benzodiazépines administrées par voie orale, entérale ou intraveineuse peut prévenir les séquelles potentiellement mortelles. Cependant, il n'existe aucune garantie que la simple administration de baclofène par voie orale ou entérale soit suffisante pour empêcher la progression des symptômes de sevrage du baclofène par voie intrathécale. - Précautions dans des populations particulières de patients Chez les patients présentant une circulation anormale du LCR, l'activité antispastique du produit peut être altérée par sa mauvaise diffusion. Les troubles psychotiques, la schizophrénie, les états confusionnels ou la maladie de Parkinson peuvent être aggravés par un traitement par baclofène par voie orale. Les patients souffrant de ces maladies doivent donc être traités avec prudence et être sous étroite surveillance. Une surveillance étroite des patients présentant des facteurs de risque supplémentaires de suicide doit accompagner le traitement par baclofène. Les patients (et les soignants des patients) doivent être avertis de la nécessité de surveiller toute aggravation clinique, tout comportement ou pensées suicidaires ou tout changement de comportement inhabituel et de consulter immédiatement un médecin si ces symptômes se manifestent (Cf. rubrique "Effets indésirables"). Une attention particulière doit être accordée aux patients épileptiques, car des crises ont parfois été rapportées lors de surdosage ou lors d'un sevrage de ce médicament, comme aux dosages thérapeutiques. Le baclofène intrathécal doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant des antécédents de dysautonomie La présence de stimuli nociceptifs ou l'arrêt brutal du ce médicament pourrait induire un épisode dysautonomique. Le baclofène doit être utilisé avec précaution chez les patients présentant une insuffisance cérébrovasculaire ou respiratoire. Un effet de ce médicament sur les maladies sous-jacentes non liées au Système Nerveux Central (SNC) est peu probable car sa disponibilité systémique est nettement plus faible qu'après l'administration orale. Les observations après un traitement par baclofène par voie orale suggèrent une certaine prudence chez les patients présentant des antécédents d'ulcère gastro-intestinal et d'hypertonie pré-existante des sphincters. - Précautions chez les patients pédiatriques Lors de l'utilisation chez l'enfant pour perfusion intrathécale continue à long terme, il convient de s'assurer que celui-ci présente une masse corporelle suffisante pour permettre l'implantation de la pompe. L'utilisation du baclofène dans la population pédiatrique doit être prescrite uniquement par des médecins spécialistes possédant les connaissances et l'expérience nécessaires. Il y a très peu de données cliniques sur l'innocuité et l'efficacité du baclofène chez les enfants de moins de quatre ans. - Insuffisance rénale Après administration orale de baclofène des effets neurologiques sévères ont été rapportées chez des patients insuffisants rénaux. Ainsi le baclofène doit être administré avec précaution chez les patients insuffisants rénaux. Dans de rares cas, des taux élevés d'ASAT, de phosphatase alcaline et de glucose dans le sérum ont été reportés lors de l'utilisation du baclofène par voie orale. - Patients âgés (>65 ans) Les patients âgés sont plus sensibles aux effets indésirables du baclofène oral pendant la phase d'adaptation posologique et ceci peut aussi être le cas pour le baclofène intrathécal. - Scoliose La survenue d'une scoliose ou l'aggravation d'une scoliose préexistante a été rapportée chez des patients traités par ce médicament. Des signes de scoliose doivent être recherchés régulièrement lors d'un traitement par ce médicament. - Teneur en sodium Ce médicament contient moins de 1 mmol de sodium (23 mg) par dose maximale de 4 ml (correspondant à 2 mg de baclofène), c'est-à-dire essentiellement "sans sodium". Ce médicament peut être dilué avec des solutions contenant du sodium (Cf. rubrique "Incompatibilités") ; ceci doit être considéré par rapport au sodium total de toutes les sources qui seront administrées au patient. |
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Référence(s) officielle(s) | Rectificatif AMM française 02/10/2023 |
Terrain N° 1 |
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Niveau(x) |
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La prise de certains médicaments peut déclencher une crise de porphyrie aigüe ou une éruption cutanée de bulles. Chez les porteurs de porphyries aigüe ou cutanée, la maladie demeure quiescente la plupart du temps. Les symptômes ne se manifestent généralement que lorsque plusieurs facteurs interagissent pour abaisser le seuil d'activation. L'âge, le sexe, de même que l'activité enzymatique résiduelle, déterminent la sensibilité aux agents qui peuvent précipiter la survenue des signes cliniques. La vulnérabilité du patient à l'action des agents porphyrinogènes augmente si certains facteurs entrent en jeu, notamment un équilibre calorique négatif, une infection en cours, un stress physique ou psychologique, la consommation d'alcool, l'exposition à un solvant organique ou un traitement avec un médicament ou des hormones sexuelles potentiellement porphyrinogènes. Chez les femmes, la sensibilité augmente également durant les périodes de bouleversement hormonal, par exemple durant la période prémenstruelle, au cours du premier mois de grossesse et dans la période précédant ou suivant l'accouchement. Les médicaments sont classés en trois catégories distinctes selon leur compatibilité avec les porphyries : ils sont autorisés, interdits ou non-classés. Cette classification constitue une forme de conseil qui repose sur une évaluation précise de l'expérience clinique internationale, des cas cliniques publiés, de la liste des médicaments publiée antérieurement et des considérations théoriques. Cependant, la qualité des comptes-rendus de patients utilisés dans ces évaluations est souvent insatisfaisante. Les évidences cliniques disponibles pour la plupart des évaluations sont également insuffisantes. De plus, les modèles théoriques sur les mécanismes d'actions des médicaments utilisées dans les porphyries sont encore incomplets. Le médicament de première intention pour un porteur de porphyrie hépatique aigüe est toujours celui classé comme autorisé. En cas de doute, contactez le Centre Français des Porphyries. |
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CIM10 |
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Terrain N° 2 |
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Niveau(x) |
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La prise de certains médicaments peut déclencher une crise de porphyrie aigüe ou une éruption cutanée de bulles. Chez les porteurs de porphyries aigüe ou cutanée, la maladie demeure quiescente la plupart du temps. Les symptômes ne se manifestent généralement que lorsque plusieurs facteurs interagissent pour abaisser le seuil d'activation. L'âge, le sexe, de même que l'activité enzymatique résiduelle, déterminent la sensibilité aux agents qui peuvent précipiter la survenue des signes cliniques. La vulnérabilité du patient à l'action des agents porphyrinogènes augmente si certains facteurs entrent en jeu, notamment un équilibre calorique négatif, une infection en cours, un stress physique ou psychologique, la consommation d'alcool, l'exposition à un solvant organique ou un traitement avec un médicament ou des hormones sexuelles potentiellement porphyrinogènes. Chez les femmes, la sensibilité augmente également durant les périodes de bouleversement hormonal, par exemple durant la période prémenstruelle, au cours du premier mois de grossesse et dans la période précédant ou suivant l'accouchement. Les médicaments sont classés en trois catégories distinctes selon leur compatibilité avec les porphyries : ils sont autorisés, interdits ou non-classés. Cette classification constitue une forme de conseil qui repose sur une évaluation précise de l'expérience clinique internationale, des cas cliniques publiés, de la liste des médicaments publiée antérieurement et des considérations théoriques. Cependant, la qualité des comptes-rendus de patients utilisés dans ces évaluations est souvent insatisfaisante. Les évidences cliniques disponibles pour la plupart des évaluations sont également insuffisantes. De plus, les modèles théoriques sur les mécanismes d'actions des médicaments utilisées dans les porphyries sont encore incomplets. Le médicament de première intention pour un porteur de porphyrie hépatique aigüe est toujours celui classé comme autorisé. En cas de doute, contactez le Centre Français des Porphyries. |
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CIM10 |
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Aucune étude d'interactions n'a été réalisée. La co-administration d'autres agents intrathécaux avec ce médicament n'est pas recommandée. Cependant, il convient d'éviter une réduction ou un arrêt brutal du traitement chronique par le baclofène intrathécal. L'expérience de l'utilisation du baclofène en association avec des traitements systémiques n'est pas suffisante pour prédire les interactions. Aussi, la faible exposition systémique au baclofène observé après administration intrathécale pourrait réduire les interactions pharmacocinétiques potentielles (voir rubrique " Pharmacocinétique "). L'expérience avec le baclofène par voie orale suggère que : - Alcool et autres produits affectant le système nerveux central Ce médicament ne doit pas être utilisé en même temps que d'autres traitements antispastiques afin d'éviter d'éventuels effets indésirables. L'administration concomitante de le baclofène avec d'autres médicaments dépresseurs du Système Nerveux Central (par ex., les analgésiques, les neuroleptiques, les benzodiazépines, les anxiolytiques) ou avec l'alcool, peut majorer l'effet sédatif du Baclofène. En particulier, la prise concomitante d'alcool doit être évitée étant donné que les interactions avec l'alcool ne sont pas prévisibles. - Antidépresseurs tricycliques L'association des comprimés à base de baclofène avec certains médicaments du traitement de la dépression (antidépresseurs tricycliques) risque d'augmenter l'hypotonie musculaire. Pour cette raison, une telle interaction ne peut être exclue en cas d'association du baclofène avec les antidépresseurs tricycliques. - Antihypertenseurs L'association des comprimés à base de baclofène avec les traitements antihypertenseurs risque de majorer l'effet antihypertenseur. La pression artérielle doit être surveillée régulièrement en cas d'administration concomitante du baclofène et de médicaments antihypertenseurs. Si possible, la posologie du médicament antihypertenseur doit être réduite. - Morphine Un cas de chute de la pression artérielle a été rapporté en cas d'association du baclofène avec la morphine. Il ne peut pas être exclu que, dans certains cas, des troubles respiratoires ou du système nerveux central puissent apparaitre. Pour cette raison, il faut garder à l'esprit le risque d'augmentation de ces troubles en cas d'association avec les opiacés et les benzodiazépines. - Anesthésiques L'utilisation concomitante du baclofène intrathécal et des anesthésiques généraux (par ex., fentanyl, propofol) peut augmenter le risque de troubles cardiaques et de crises d'épilepsie. Aussi, la prudence est de rigueur lors de l'administration d'anesthésiques à des patients traités par le baclofène intrathécal. - Lévodopa/ inhibiteur de la DOPA-décarboxylase L'utilisation concomitante du baclofène oral et de la lévodopa/ inhibiteur de la DOPA-décarboxylase augmente le risque d'effets indésirables tels que hallucinations visuelle, état confusionnel, céphalées et nausées. Une aggravation du syndrome parkinsonien a aussi été rapportée. Aussi, la prudence est de rigueur lors de l'administration du baclofène intrathécal à des patients traités par lévodopa/ inhibiteur de la DOPA-décarboxylase. Jusqu'à présent, il n'y a pas d'information concernant l'administration concomitante du baclofène et d'autres médicaments administrés par voie intrathécale. |
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Référence(s) officielle(s):  Rectificatif AMM française 02/10/2023 |
Effet spécialité |
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Niveau(x) de risque |
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Les données sur l'utilisation du baclofène chez la femme enceinte sont limitées. Après administration intrathécale de baclofène, des faibles quantités de baclofène peuvent été détectées dans le plasma maternel (voir rubrique "Pharmacocinétique"). Le baclofène passe la barrière placentaire et a montré des effets toxiques sur la reproduction (voir rubrique "Préclinique"). Contrairement à l'administration orale, baclofène intrathécale n'est pas tératogène chez la souris, le rat et le lapin (voir rubrique "Préclinique"). Le baclofène ne doit pas être utilisé pendant la grossesse, sauf si les bénéfices attendus du traitement pour la mère sont supérieurs aux éventuels risques pour l'enfant. |
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Référence(s) officielle(s) : | Rectificatif AMM française 02/10/2023 |
Recommandations |
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Les études chez l'animal ont montré que le baclofène intrathécal n'est pas susceptible d'avoir des effets sur la fertilité dans des conditions normales d'utilisation (voir rubrique "Données de sécurité préclinique"). |
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Référence(s) officielle(s) : | Rectificatif AMM française 02/10/2023 |
Passage dans le lait | Oui |
Fixation protéique | Pas d'information |
Rapport concentration lait/plasma maternels | Pas d'information |
Concentration dans 100 ml de lait maternel | Pas d'information |
Recommandations |
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Le baclofène est excrété dans le lait maternel. Les données disponibles sont insuffisantes pour connaître les concentrations dans le lait maternel. Le baclofène ne doit pas être utilisé pendant l'allaitement, sauf si les bénéfices attendus du traitement pour la mère sont supérieurs aux éventuels risques pour l'enfant. |
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Référence(s) officielle(s): | Rectificatif AMM française 02/10/2023 |
Recommandations |
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Ce médicament a une influence importante sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. La consommation d'alcool augmente cette influence. Les effets dépressants du système nerveux central (SNC) tels que la somnolence et la sédation ont été rapportés chez des patients traités par le baclofène. Les autres effets indésirables inclus l'ataxie, les hallucinations, la diplopie, la vision floue et les symptômes de sevrage. L'utilisation d'équipements ou de machines peut être dangereuse. Chez les patients traités avec du baclofène par voie intrathécale, l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines doit être évaluée régulièrement par le médecin traitant. |
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Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM française 02/10/2023 |
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration: Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance.
Site internet: www.ansm.sante.fr.
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