Un grand nombre de données (plus de 1 000 grossesses) issues de registres et de données postcommercialisation
n'a pas mis en évidence un risque augmenté de malformations congénitales majeures après une exposition à l'interféron bêta précédant la conception ou au cours du premier trimestre de la grossesse. Néanmoins, la durée de l'exposition au cours du premier trimestre est incertaine car les données ont été recueillies alors que l'utilisation de l'interféron bêta était contreindiquée pendant la grossesse et le traitement a probablement été interrompu lorsque la grossesse a été détectée et/ou confirmée. Les données concernant l'exposition pendant le deuxième et le troisième
trimestre de la grossesse sont très limitées.
D'après les données disponibles chez l'animal (Cf. rubrique "Sécurité préclinique"), le risque d'avortement spontanépourrait être augmenté. Les données actuellement disponibles chez les femmes enceintes exposées à l'interféron bêta ne permettent pas d'évaluer correctement le risque d'avortement spontané, mais ces données, à ce jour, ne suggèrent pas d'augmentation de ce risque.
Si l'état clinique le nécessite, l'utilisation de ce médicament peut être envisagée pendant la grossesse.