CAELYX 2MG/ML SUSP INJ FL 10ML
CAELYX PEGYLATED LIPOSOMAL 2 MG/ML, SOLUTION A DILUER POUR PERFUSION
Fiche(s) d'identité interopérable
Historique des références officielles
    Lien vers la monographie ansm

Cette monographie a été revue le : 11/10/2022
Forme(s) pharmaceutique(s)
Voie(s) d'administration :
  • PARENTERALE (1)
  • INTRAVEINEUSE (2)
Forme(s) pharmaceutique(s) :
  • SUSPENSION

  • SUSPENSION INJECTABLE (2)(3)LIPOSOME PEGYLEE
  • STERILE
  • TRANSLUCIDE ROUGE
  • SANS CONSERVATEUR

Solution à diluer pour perfusion (solution à diluer stérile)

La dispersion est stérile, translucide et rouge.

Référence(s) bibliographique(s) :
  • Référence(s) officielle(s) : Rectificatif AMM européenne 20/08/2021

  • (1) RCP ansm ou EMA
  • (2) Standard Terms
  • (3) Pharmacopée Européenne 4ème édition 2002
Composition
Précision(s) composition :
Un ml de ce médicament contient 2 mg de chlorhydrate de doxorubicine sous une forme liposomale pégylée.

Ce médicament, une formulation liposomale, est composé de chlorhydrate de doxorubicine encapsulé dans des liposomes comprenant en surface du méthoxypolyéthylène glycol (MPEG). Ce procédé est connu sous le nom de pégylation et protège les liposomes d'une détection par le système phagocytaire mononucléaire (SPM), ce qui augmente leur durée de présence dans le sang.

- Excipients à effet notoire:
Contient phosphatidylcholine intégralement hydrogénée de soja (à partir de soja), Cf. rubrique "Contre-indications".

Référence(s) officielle(s) : Rectificatif AMM européenne 20/08/2021

Classifications
  • Classe(s) pharmacothérapeutique(s) :
  • CYTOTOXIQUE
  • CYTOTOXIQUE ANTIBIOTIQUE
  • CYTOTOXIQUE INHIBITEUR TOPOISOMERASE II
  • CYTOTOXIQUE INTERCALANT ANTHRACYCLINE
  • INHIBITEUR TOPOISOMERASE II
  • Classe(s) ATC (source Thériaque d'après l'OMS) :
  • ANTINEOPLASIQUES ET IMMUNOMODULATEURS : L
  • ANTINEOPLASIQUES : L01
  • ANTIBIOTIQUES CYTOTOXIQUES ET APPARENTES : L01D
  • ANTHRACYCLINES ET APPARENTES : L01DB
  • DOXORUBICINE : L01DB01
Aucune DDD attribuée
Nomenclature du code des marchés publics :
  • 18.07
  • Classe(s) EphMRA (source Club InterPharmaceutique) :
  • ANTINEOPLASIQUES ET IMMUNOMODULATEURS : L
  • ANTINEOPLASIQUES : L01
  • ANTIBIOTIQUES ANTINEOPLASIQUES : L01D

Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : agents cytotoxiques (anthracyclines et substances apparentées), Code ATC : L01DB01.


* Mécanisme d'action

La substance active de ce médicament est le chlorhydrate de doxorubicine, un antibiotique cytotoxique anthracyclinique, obtenu à partir de Streptomyces peucetius var. caesius. Le mécanisme exact de l'activité anti-tumorale de la doxorubicine n'est pas connu. On pense généralement que c'est l'inhibition de l'ADN, de l'ARN et de la synthèse protéique qui est responsable du principal effet cytotoxique. C'est probablement le résultat de l'intercalation de l'anthracycline entre les paires de bases adjacentes de l'ADN dans la double hélice, ce qui empêche son déroulement en vue de sa réplication.


* Efficacité et sécurité cliniques

Une étude de phase III randomisée comparant le chlorhydrate de doxorubicine à la doxorubicine chez des patients présentant un cancer du sein métastatique a été conduite chez 509 patients. L'objectif du protocole de démontrer la non infériorité entre le chlorhydrate de doxorubicine et la doxorubicine a été atteint, la valeur de l'Hazard Ratio (HR) pour la survie sans progression (SSP) était de 1,0 (IC à 95 % pour le HR = 0,82 - 1,22). Les valeurs de l'HR pour la SSP après ajustement sur les facteurs de pronostic étaient similaires à celles observées pour la population en intention de traiter (ITT).

L'analyse de la cardiotoxicité prenant en compte la dose cumulée d'anthracycline a montré que le risque de développer un effet cardiaque était significativement plus faible avec le chlorhydrate de doxorubicine qu'avec la doxorubicine (HR=3,16, p < 0,001). A des doses cumulées supérieures à 450 mg/m2 aucun effet cardiaque n'a été rapporté avec le chlorhydrate de doxorubicine.

Une étude de phase III comparant le chlorhydrate de doxorubicine au topotécan chez des patients présentant un carcinome épithélial de l'ovaire en échec après une chimiothérapie de première ligne à base de platine a été conduite chez 474 patients. Une augmentation de la survie globale (SG) a été notée pour les patients traités par le chlorhydrate de doxorubicine comparativement aux patients traités par le topotécan, comme l'indique le hasard ratio (HR) de 1,216 (IC à 95 % : 1,000 ; 1,478), p=0,050. Les taux de survie à 1, 2 et 3 ans étaient de 56,3 %, 34,7 % et 20,2 % respectivement pour le chlorhydrate de doxorubicine , et de 54,0 %, 23,6 % et 13,2 % pour le topotécan.

Dans le sous-groupe de patients dont la maladie était sensible au platine, la différence était plus importante : HR de 1,432 (IC à 95 % : 1,066 ; 1,923), p=0,017. Les taux de survie à 1, 2 et 3 ans étaient respectivement de 74,1 %, 51,2 % et 28,4 % pour le chlorhydrate de doxorubicine et de 66,2 %, 31,0 % et 17,5 % pour le topotécan.

Les traitements étaient comparables dans le sous-groupe de patients dont la maladie était résistante au platine : HR de 1,069 (IC à 95 % : 0,823 ; 1,387), p=0,618. Les taux de survie à 1, 2 et 3 ans étaient respectivement de 41,5 %, 21,1 % et 13,8 % pour le chlorhydrate de doxorubicine et de 43,2 %, 17,2 % et 9,5 % pour le topotécan.

Une étude de phase III randomisée, en groupes parallèles, ouverte, multicentrique, comparant la tolérance et l'efficacité de l'association chlorhydrate de doxorubicine + bortézomib versus bortézomib en monothérapie chez des patients atteints de myélome multiple qui avaient reçu au moins un traitement antérieur et qui n'avaient pas progressé pendant le traitement à base d'anthracycline, a été conduite chez 646 patients. Une amélioration significative du critère principal temps avant progression (TTP) a été observée pour les patients ayant reçu l'association chlorhydrate de doxorubicine + bortézomib comparativement aux patients ayant reçu le bortézomib en monothérapie, amélioration indiquée par une réduction du risque (RR) de 35 % (IC à 95 % : 21-47 %), p < 0,0001, basée sur 407 événements TTP. Le TTP médian était de 6,9 mois pour les patients sous bortézomib en monothérapie, contre 8,9 mois pour les patients sous chlorhydrate de doxorubicine + bortézomib. Une analyse intermédiaire définie par le protocole (basée sur 249 événements TTP) a entraîné un arrêt précoce de l'étude, l'efficacité étant démontrée. Cette analyse intermédiaire a montré une réduction du risque de 45 % (IC à 95 % : 29-57 %), p < 0,0001. Le TTP médian était de 6,5 mois dans le groupe bortézomib en monothérapie, contre 9,3 mois dans le groupe chlorhydrate de doxorubicine + bortézomib. Ces résultats, quoique précoces, constituaient l'analyse finale définie par le protocole.
L'analyse finale de la survie globale réalisée après une durée médiane de suivi de 8,6 ans n'a montré aucune différence significative en termes de survie globale entre les deux bras de traitement. La médiane de survie globale était de 30,8 mois (IC à 95% ; 25,2-36,5 mois) chez les patients traités par bortézomib en monothérapie et de 33,0 mois (IC à 95% ; 28,9-37,1 mois) chez les patients traités par l'association chlorhydrate de doxorubicine + bortézomib.
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 20/08/2021  

Propriétés pharmacocinétiques
Ce médicament est une formulation liposomale pégylée de chlorhydrate de doxorubicine, ayant une longue durée de circulation sanguine. Les liposomes pégylés contiennent des segments greffés en surface par le polymère hydrophile de méthoxypolyéthylène glycol (MPEG). Ces groupements linéaires de MPEG sont étalés sur la surface du liposome créant ainsi une pellicule protectrice qui réduit les interactions entre la double membrane lipidique et les composés plasmatiques. Cette disposition permet aux liposomes de ce médicament de se maintenir pendant des périodes prolongées dans la circulation sanguine. Les liposomes pégylés sont suffisamment petits (diamètre moyen approximatif 100 nm) pour passer intacts (extravasation) à travers les vaisseaux tumoraux altérés qui irriguent la tumeur. La preuve de la pénétration et de l'accumulation dans les tumeurs des liposomes pégylés à partir des vaisseaux sanguins a été établie dans les carcinomes coliques C-26 de la souris et chez la souris transgénique porteuse de lésions de type sarcome de Kaposi. Les liposomes pégylés ont également une matrice lipidique de faible perméabilité et un système tampon aqueux qui permet de maintenir le chlorhydrate de doxorubicine sous forme encapsulée pendant le temps où le liposome reste dans la circulation.

La pharmacocinétique plasmatique de ce médicament chez l'homme diffère significativement de celle rapportée dans la littérature pour les préparations conventionnelles de chlorhydrate de doxorubicine. A faibles doses (10 mg/m2 - 20 mg/m2) ce médicament présente une pharmacocinétique linéaire. Sur l'intervalle de dose de 10 mg/m2 - 60 mg/m2, ce médicament présente une pharmacocinétique non-linéaire. Le chlorhydrate de doxorubcine conventionnel présente une distribution tissulaire étendue (volume de distribution de 700 à 1100 l/m2) et une clairance d'élimination rapide (24 à 73 l/h/m2). Au contraire, le profil pharmacocinétique de ce médicament montre que ce médicament est surtout confiné dans le volume vasculaire et que la clairance de la doxorubicine à partir du sang dépend du véhicule liposomal. La doxorubicine devient disponible lorsque les liposomes s'extravasent et pénètrent dans le compartiment tissulaire.

A doses équivalentes, les valeurs de la concentration plasmatique et les valeurs de l'ASC de ce médicament qui représentent surtout le chlorhydrate de doxorubicine liposomal pégylé (contenant 90 % à 95 % de la doxorubicine mesurée) sont significativement plus élevées que celles observées avec les préparations conventionnelles de chlorhydrate de doxorubicine.

Ce médicament ne doit pas être remplacé par d'autres formulations à base de chlorhydrate de doxorubicine.


* Pharmacocinétique de population

Les paramètres pharmacocinétiques de ce médicament ont été évalués chez 120 patients issus de 10 études cliniques différentes en utilisant une analyse pharmacocinétique de population. Les paramètres pharmacocinétiques de ce médicament sur l'intervalle de doses de 10 mg/m2 à 60 mg/m2 étaient bien décrits par un modèle bi-compartimental non-linéaire d'ordre zéro et une élimination type Michaelis-Menten. La clairance intrinsèque moyenne de ce médicament était de 0,030 l/h/m2 (intervalle 0,008 à 0,152 l/h/m2) et le volume de distribution moyen était de 1,93 l/m2 (intervalle 0,96 - 3,85 l/m2) proche du volume plasmatique, La demi-vie apparente s'étalait entre 24 et 231 heures, avec une moyenne de 73,9 heures.


* Patients avec cancer du sein

Les paramètres pharmacocinétiques de ce médicament déterminés sur 18 patients avec cancer du sein étaient similaires aux paramètres pharmacocinétiques déterminés sur une population plus grande de 120 patients avec différents cancers. La clairance intrinsèque moyenne était de 0,016 l/h/m2 (intervalle 0,008 - 0,027 l/h/m2), le volume de distribution moyen était de 1,46 l/m2 (intervalle 1,10 - 1,64 l/m2). La demi-vie apparente moyenne était de 71,5 heures (intervalle 45,2 - 98,5 heures).


* Patients avec cancer ovarien

Les paramètres pharmacocinétiques de ce médicament déterminés sur 11 patients avec carcinome ovarien étaient similaires aux paramètres pharmacocinétiques déterminés sur une population plus grande de 120 patients avec différents cancers. La clairance intrinsèque moyenne était de 0,021 l/h/m2 (intervalle 0,009 - 0,041 l/h/m2), le volume de distribution moyen était de 1,95 l/m2 (intervalle 1,67 - 2,40 l/m2). La demi-vie apparente moyenne était de 75,0 heures (intervalle 36,1 - 125 heures).


* Patients sarcome de Kaposi-SIDA

Les paramètres pharmacocinétiques plasmatiques de ce médicament ont été évalués chez 23 patients avec sarcome de Kaposi qui avaient reçu des doses uniques de 20 mg/m2 administrées par perfusion de 30 minutes. Les paramètres pharmacocinétiques de ce médicament (représentant principalement le chlorhydrate de doxorubicine liposomal pégylé et de faibles doses de chlorhydrate de doxorubicine non-encapsulé) observés après des doses de 20 mg/m2 sont indiqués ci-dessous :

- Paramètres pharmacocinétiques (Moyenne +/- déviation standard) chez des patients avec sarcome de Kaposi-SIDA traités par ce médicament à 20 mg/m2 (n = 23) :
. concentration plasmatique maximale mesurée à la fin d'une perfusion de 30 minutes = 8,34 +/- 0,49 microgrammes/ml
. clairance plasmatique = 0,041 +/- 0,004 l/h/m2
. Volume de distribution = 2,72 +/- 0,12 l/m2
. ASC = 590 +/- 58,7 microgrammes/ml.h
. Demi-vie lambda 1 = 5,2 +/- 1,4 heures
. Demi-vie lambda 2 = 55,0 +/- 4,8 heures.
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 20/08/2021  

Sécurité préclinique
D'après les études de toxicité par administration réitérée conduites chez l'animal, le profil toxicologique de ce médicament est semblable à celui observé chez l'homme pour les traitements par perfusion au long cours de chlorhydrate de doxorubicine conventionnel. Avec ce médicament, l'encapsulage du chlorhydrate de doxorubicine dans des liposomes pégylés conduit à modifier l'intensité de ces effets de la façon suivante.


* Toxicité cardiaque

Des études chez le lapin ont démontré une cardiotoxicité plus faible de ce médicament par rapport aux préparations conventionnelles de chlorhydrate de doxorubicine.


* Toxicité dermatologique

Au cours d'études de toxicité par administration réitérée de ce médicament chez le rat et le chien, des lésions dermiques inflammatoires sévères avec ulcération ont été observées à des doses thérapeutiques. Dans l'étude chez le chien, l'incidence et la sévérité de ces lésions ont été réduites en diminuant les doses ou en espaçant les cycles. Des lésions identiques à celles connues sous le nom d'érythyodysesthésie palmo-plantaire ont également été observées chez des malades traités par des perfusions au long cours (cf. "Effets indésirables").


* Réponse anaphylactique

Au cours d'études de toxicité par administration réitérée chez le chien, une réponse aiguë caractérisée par hypotension, pâleur des muqueuses, sialorrhée, vomissement, périodes d'hyperactivité suivies d'hypoactivité et de léthargie, a été observée après administration de liposomes pégylés (placebo). Une réponse similaire, mais moins sévère, a également été observée chez les chiens traités par ce médicament et le chlorhydrate de doxorubicine conventionnel.

L'hypotension a pu être réduite par un traitement préalable par antihistaminiques. Quoi qu'il en soit, les réponses obtenues n'ont jamais mis en cause le pronostic vital et les chiens se sont rapidement rétablis après arrêt du traitement.


* Toxicité locale

Les études de tolérance sous-cutanée suggèrent une diminution du risque de lésion de la peau et des tissus adjacents par ce médicament par rapport au chlorhydrate de doxorubicine conventionnel en cas d'extravasation.


* Mutagenèse et cancérogenèse

Bien qu'aucune étude n'ait été conduite avec ce médicament, le chlorhydrate de doxorubicine, substance pharmacologiquement active de ce médicament, est mutagène et cancérogène. Les liposomes pégylés placebo ne sont ni mutagènes ni génotoxiques.


* Action sur la reproduction

Après administration d'une dose unique de 36 mg/kg, ce médicament a provoqué des atrophies ovariennes et testiculaires faibles et modérées chez la souris. Chez le rat, après administration réitérée de doses supérieures ou égales à 0,25 mg/kg/jour, on a observé une diminution du poids des testicules et une hypospermie ; chez le chien, après administration réitérée de doses de 1 mg/kg/jour, on a observé une dégénération diffuse des tubes séminifères et une diminution notable de la spermatogenèse (cf. "Grossesse et allaitement").


* Néphrotoxicité

Une étude a montré que ce médicament administré en intraveineux, à une dose unique, de plus de deux fois la dose clinique, produit une toxicité rénale chez les singes. La toxicité rénale a d'ailleurs été observée avec le chlorhydrate de doxorubicine chez les rats et les lapins avec des doses uniques inférieures. L'analyse des données de tolérance de ce médicament chez les patients depuis la mise sur le marché n'a pas suggéré un lien significatif entre néphrotoxicité et ce médicament, par conséquent ces observations chez les singes peuvent ne pas être pertinentes dans l'évaluation des risques pour le patient.
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 20/08/2021  
Médicament virtuel Thériaque
Doxorubicine chlorhydrate (liposomale pégylée) 2 mg/ml suspension injectable

Attention : "Les spécialités correspondant à ce médicament virtuel présentent des propriétés pharmacocinétiques spécifiques et ne doivent pas être remplacé par d'autres formulations de chlorhydrate de doxorubicine".

Spécialité(s) génériques Thériaque Type Prix
CAELYX 2MG/ML SUSP INJ FL 10ML  
CAELYX 2MG/ML SUSP INJ FL 25ML  
     
    Comparer prix

Génériques
Groupe générique(s) : Néant
Spécialité(s) générique(s) ansm et date(s) d'application : Néant


Recommandations
Avis de la Commission de la Transparence de la HAS
  • SMR : NIVEAU IMPORTANT
  • SMR : NIVEAU IMPORTANT
  • SMR : NIVEAU IMPORTANT
  • SMR : NIVEAU INSUFFISANT
  • SMR : NIVEAU IMPORTANT
  • SMR : NIVEAU IMPORTANT
  • SMR : NIVEAU MODERE


Rapport(s) public(s) d'évaluation ansm (RAPPE) et EMEA (EPAR)
CAELYX (EPAR) 2019


Recommandations et protocoles thérapeutiques ansm, HAS, INCa
CAELYX FL 10ML TENSION APPROV 2023
CAELYX SYNTHESE D'AVIS 2016
CAELYX OVAIRE SYNTHESE D'AVIS 2016
MYELOME MULTIPLE - GUIDE PATIENT
RBU 2011 CANCERS HEMATO. : DOXORUB. PEG.
RBU 2011 CANCER SEIN : DOXORUBICINE PEG.
RBU 2011 CANC. GYNECO. : DOXORUB. PEG.
RBU 2011 CARC. EPID. : DOXORUB. PEG.
MYELOME MULTIPLE - GUIDE MEDECIN
CANCER DE L'OVAIRE - GUIDE PATIENT
CANCER DU SEIN - GUIDE PATIENT
CANCER DE L'OVAIRE - GUIDE MEDECIN
CANCER DU SEIN - GUIDE MEDECIN
ANTICANCEREUX ACCESSIBLES VETERINAIRES
CAELYX SYNTHESE D'AVIS 2009
CONDITIONS UTILISATION ANTICANCEREUX INJ


Renseignements administratifs
  • Conditions de prescription et de délivrance :
  •  
  • LISTE I
  • PRESCR RESTREINTE/CSP R.5121-77 A -96
  • PRESCR HOSPITALIERE/CSP R.5121-84 A -86
  • PRESCR SPECIALISTES/CSP R.5121-90 A -92
  • RESERVE ONCOLOGIE/CANCEROLOGIE
  • RESERVE HEMATOLOGIE
  • SURVEILLANCE PARTICUL/CSP R.5121-93 A -95
  • RENOUVELLEMENT PRESCRIPTION RESTREINT
  • ANCIEN MEDICAMENT AUTORISE RETROCESSION
  • ACCESSIBLE CABINET VETERINAIRE
  • ACCESSIBLE CLINIQUE HOPITAL VETERINAIRE
* Conditions de prescription et de délivrance

Liste I.
Médicament soumis à prescription hospitalière. Prescription réservée aux spécialistes en oncologie ou en hématologie ou aux médecins compétents en cancérologie. Médicament nécessitant une surveillance particulière pendant le traitement.


* Rétrocession

- Arrêté du 22 septembre 2021 modifiant l'arrêté du 17 décembre 2004 modifié fixant la liste prévue à l'article L. 5126-4 du code de la santé publique (JO du 28/09/2021) : radiation

- Arrêté du 14 avril 2006 modifiant l'arrêté du 17 décembre 2004 fixant la liste des spécialités pharmaceutiques autorisées à la rétrocession (JO du 05/05/2006).

- Arrêté du 22 juillet 2005 modifiant l'arrêté du 17 décembre 2004 fixant la liste des spécialités pharmaceutiques autorisées à la rétrocession (JO du 06/09/2005).

- Arrêté du 20 décembre 2004 fixant les conditions d'utilisation des anticancéreux injectables inscrits sur la liste des médicaments autorisés à être vendus au public par les pharmacies à usage intérieur des établissements de santé (JO du 23/12/2004).

- Arrêté du 17 décembre 2004 fixant la liste prévue à l'article L. 5126-4 du code de la santé publique (JO du 26/12/2004.


* Médicament anticancéreux accessible aux vétérinaires

- Arrêté du 8 août 2012 modifiant l'arrêté du 29 octobre 2009 relatif aux médicaments à usage humain classés dans l'une des catégories de prescription restreinte pour l'application de l'article R. 5141-122 du code de la santé publique (JO du 18/08/2012)

- Arrêté du 29 octobre 2009 relatif aux médicaments à usage humain classés dans l'une des catégories de prescription restreinte pour l'application de l'article R. 5141-122 du code de la santé publique (JO du 06/11/2009).
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 20/08/2021
 
Code UCD13 : 3400891944600
Code UCD7 : 9194460
Code identifiant spécialité : 6 236 236 9
Laboratoire(s) titulaire(s) AMM:
  • BAXTER HOLDING BV
Référence(s) officielle(s):   Journal Officiel 03/12/2021
Laboratoire(s) exploitant(s) :
  • BAXTER SAS
Référence(s) officielle(s):   Journal Officiel 03/12/2021
   
Présentation : 1 flacon(s) en verre de 10 ml
Code CIP13 3400956036196
Code CIP7 5603619
Commercialisation Disponible : OUI depuis le 01/01/1998
Agrément collectivités/date JO Oui le 08/08/1997
Radiation collectivités/date JO Non
Présentation réservée à l'hôpital Oui
Conditionnement
Dose totale contenue dans l'unité commune de dispensation (UCD)
  • 20 MG DOXORUBICINE CHLORHYDRATE
Conditionnement primaire 1 FLACON(S) contenant 10 ML (1)
Matériau(x)
  • VERRE
  • VERRE TYPE I
Caractéristique(s) du conditionnement primaire
  • AVEC BOUCHON EN BROMOBUTYL SILICONE
  • AVEC CAPSULE EN ALUMINIUM
Caractéristique(s) de l'emballage
  • AVEC PICTOGRAMME CONDUCTEUR
  • PICTOGRAMME CONDUCTEUR : JO 03/10/2008
  • NIV 2 : TRIANGLE NOIR FOND ORANGE

* Nature et contenu de l'emballage extérieur

Flacon en verre de type I, avec bouchon gris en bromobutyle siliconé et une capsule protectrice en aluminium, avec un volume disponible de 10 ml (20 mg). Boîte de 1 flacon.


* Pictogramme conducteur

Pictogramme devant figurer sur l'emballage extérieur ou, en l'absence d'emballage extérieur, sur le conditionnement primaire

- Pictogramme niveau 2 :
Le pictogramme doit être conforme à l'arrêté du 8 août 2008 pris en application de l'article R 5121-139 du code de la santé publique et relatif à l'apposition d'un pictogramme sur le conditionnement extérieur de certains médicaments et produits.

Celui-ci précise que le pictogramme a la forme d'un triangle équilatéral noir sur fond orange dans lequel se trouve une voiture noire et "Niveau 2" est mentionné en dessous. Il est accompagné du libellé suivant : "Soyez très prudent. Ne pas conduire sans l'avis d'un professionnel de santé." Ses dimensions sont adaptées à la taille du conditionnement extérieur.

Présentation unitaire OUI
Référence(s) bibliographique(s)
  • Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 20/08/2021

  • (1) Standard Terms
Conditions de délivrance
  • LISTE I
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 20/08/2021
Statut de la présentation
  • AMM à la date du 21/06/1996
  • AMM EUROPEENNE EU/1/96/011/001
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 20/08/2021
Prix
1. Prix en officine ville
Prix de cette présentation (CIP)/date JO non concerné
Tarif forfaitaire de responsabilité/date JO (génériques) Non concerné
2. Prix à l'hôpital (Pharmacie à usage intérieur)
Prix de vente aux établissements de santé par UCD/date JO (rétrocession - vente au public) Prix libre
Tarif de responsabilité par UCD (tarification à l'activité) 188,629 euros HT le 12/01/2024
Remboursement
1. Ville
Taux de remboursement
  • Non concerné

2. Hôpital (Rétrocession - vente au public)
Taux de remboursement/date JO
  • RADIATION RETROCESSION le 28/09/2021. Date d'application : le 29/09/2021

* Arrêté du 17 février 2015 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques prises en charge en sus des prestations d'hospitalisation mentionnée à l'article L. 162-22-7 du code de la sécurité sociale

A compter du 1er mars 2015, la prise en charge de ce médicament au titre de la liste des spécialités pharmaceutiques facturables en sus des prestations d'hospitalisation visée à l'article L.162-22-7 du code de la sécurité sociale est limitée aux indications suivantes :
- traitement d'un cancer ovarien à un stade avancé chez les femmes après l'échec d'une chimiothérapie de première intention à base de platine ;
- en monothérapie chez les patients ayant un cancer du sein métastatique, avec un risque cardiaque augmenté ;
- en association avec le bortézomib pour le traitement du myélome multiple en progression chez les patients qui ont reçu au moins un traitement antérieur et qui ont déjà subi ou qui sont inéligibles pour une greffe de moelle osseuse.
(JO du 24/02/2015)


* Arrêté du 1er avril 2005 relatif aux conditions de prise en charge des spécialités pharmaceutiques disposant d'une autorisation de mise sur le marché inscrites sur la liste prévue à l'article L. 5126-4 du code de la santé publique (JO du 10/05/2005).

Statut(s) du remboursement
  • MEDICAMENT ONEREUX T2A HORS GHS
  • ALD MALADIE CORONAIRE : SANS RAPPORT
  • ALD INS RESP C GRAVE : SANS RAPPORT
  • ALD DIABETE : SANS RAPPORT
  • ALD ARTERIOPATHIES : SANS RAPPORT
  • ALD CARDIOPATHIES : SANS RAPPORT
  • ALD HTA : (SANS RAPPORT) SUPPRESSION ALD 26/06/11
* Arrêté du 29 juillet 2016 portant radiation de la liste des spécialités pharmaceutiques prises en charge en sus des prestations d'hospitalisation mentionnée à l'article L. 162-22-7 du code de la sécurité sociale

A compter du 1er septembre 2016, les indications considérées sont radiées de la liste des spécialités pharmaceutiques facturables en sus des prestations d'hospitalisation visée à l'article L. 162-22-7 du code de la sécurité sociale :
"En association avec le bortézomib pour le traitement du myélome multiple en progression chez les patients qui ont reçu au moins un traitement antérieur et qui ont déjà subi ou qui sont inéligibles pour une greffe de moelle osseuse."
(JO du 03/08/2016)


* Arrêté du 4 avril 2005 pris en application de l'article L.162-22-7 du code de la sécurité sociale et fixant la liste des spécialités pharmaceutiques prises en charge par l'assurance maladie en sus des prestations d'hospitalisation.

* Circulaire DHOS-F-O/DSS-1A/2005/n°119 du 1er mars 2005.

* Circulaire DHOS-F2-O/DSS-1A/2004/n°36 du 2 février 2004.
SMR spécifique de cette présentation NON
Modalité(s) de dispensation
  • PHARMACIE A USAGE INTERIEUR
  • ETABLISSEMENT DE SANTE
  • DISPENSATION A USAGE INTERIEUR
  • MEDICAMENT ANCIENNEMENT RETROCEDABLE
  • MEDICAMENT SERIALISABLE

* Rétrocession

- Arrêté du 22 septembre 2021 modifiant l'arrêté du 17 décembre 2004 modifié fixant la liste prévue à l'article L. 5126-4 du code de la santé publique (JO du 28/09/2021) : radiation

- Arrêté du 14 avril 2006 modifiant l'arrêté du 17 décembre 2004 fixant la liste des spécialités pharmaceutiques autorisées à la rétrocession (JO du 05/05/2006).

- Arrêté du 22 juillet 2005 modifiant l'arrêté du 17 décembre 2004 fixant la liste des spécialités pharmaceutiques autorisées à la rétrocession (JO du 06/09/2005).

- Arrêté du 20 décembre 2004 fixant les conditions d'utilisation des anticancéreux injectables inscrits sur la liste des médicaments autorisés à être vendus au public par les pharmacies à usage intérieur des établissements de santé (JO du 23/12/2004).

- Arrêté du 17 décembre 2004 fixant la liste prévue à l'article L. 5126-4 du code de la santé publique (JO du 26/12/2004).

Conservation
Présentation : 1 flacon(s) en verre de 10 ml
Durée(s) et condition(s) de conservation
  • 20 MOIS
  • AU REFRIGERATEUR (2 A 8 DEGRES)
  • NE PAS CONGELER

* Durée de conservation

20 mois.


* Précautions particulières de conservation

A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C).
Ne pas congeler.

Conditions de conservation après reconstitution, dilution ou ouverture

* Durée de conservation

Après dilution :
- La stabilité physico-chimique de la solution a été démontrée pendant 24 heures entre 2°C et 8°C.
- D'un point de vue microbiologique, le produit doit être utilisé extemporanément. S'il n'est pas utilisé immédiatement, les durées et les conditions de conservation avant utilisation relèvent de la responsabilité de l'utilisateur et ne devraient pas excéder 24 heures entre 2°C et 8°C.
- Les flacons partiellement utilisés doivent être éliminés.

Référence(s) officielles(s) :  Rectificatif AMM européenne 20/08/2021
Indications
SARCOME DE KAPOSI    
  • CHEZ LE PATIENT INFECTE PAR LE VIH/SIDA
  • AVEC CD4 < 200/MM3
  • DANS LES FORMES ETENDUES
  • TRAITEMENT DE PREMIERE INTENTION
  • TRAITEMENT DE DEUXIEME INTENTION
  • EN CAS D'ECHEC A UNE AUTRE THERAPEUTIQUE
  • OU
  • EN CAS D'INTOLERANCE A UN AUTRE TRT
Ce médicament est indiqué dans le sarcome de Kaposi associé au SIDA chez des patients ayant un faible taux de CD4 (< 200 lymphocytes CD4/mm3) et présentant des lésions cutanéo-muqueuses ou viscérales étendues. Ce médicament peut être utilisé en tant que chimiothérapie systémique de première intention, ou comme chimiothérapie de seconde intention chez des patients présentant un sarcome de Kaposi associé au SIDA dont la maladie a progressé malgré une chimiothérapie préalable comprenant au moins deux des agents suivants : alcaloïdes de la pervenche, bléomycine et doxorubicine conventionnelle (ou autre anthracycline), ou chez des patients qui y furent intolérants.

Ce médicament ne doit pas être utilisé pour traiter le sarcome de Kaposi associé au SIDA qui pourrait être traité efficacement par un traitement local ou systémique par l'interféron alpha (cf. "Contre-indications").
SMR de l'indication NIVEAU IMPORTANT 25/05/2016
Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 20/08/2021
CIM10
  • Sarcome de Kaposi C46
Maladie rare Oui - Lien Orphanet : Sarcome de Kaposi
Kaposi, maladie de

CANCER OVAIRE    
  • DANS LES FORMES AVANCEES
  • CHEZ LA FEMME
  • TRAITEMENT DE DEUXIEME INTENTION
  • EN CAS D'ECHEC A UNE AUTRE THERAPEUTIQUE
Ce médicament est indiqué dans le traitement d'un cancer ovarien à un stade avancé chez les femmes après l'échec d'une chimiothérapie de première intention à base de platine.
SMR de l'indication NIVEAU IMPORTANT 20/04/2016
Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 20/08/2021

Guide affection longue durée (ALD) Médecin CANCER DE L'OVAIRE - GUIDE MEDECIN
Guide affection longue durée (ALD) Patient CANCER DE L'OVAIRE - GUIDE PATIENT
CIM10
  • Tumeur maligne de l'ovaire C56
Maladie rare Non

CANCER DU SEIN    
  • DANS LES FORMES METASTATIQUES
  • CHEZ LE PATIENT AVEC RISQUE CARDIAQUE
  • MONOCHIMIOTHERAPIE
  • EN MONOTHERAPIE
Ce médicament est indiqué en monothérapie chez les patients ayant un cancer du sein métastatique, avec un risqe cardiaque augmenté.
SMR de l'indication NIVEAU IMPORTANT 25/05/2016
Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 20/08/2021

Guide affection longue durée (ALD) Médecin CANCER DU SEIN - GUIDE MEDECIN
Guide affection longue durée (ALD) Patient CANCER DU SEIN - GUIDE PATIENT
CIM10
  • Tumeur maligne du sein C50
Maladie rare Non

MYELOME MULTIPLE    
  • DANS LES FORMES PROGRESSIVES
  • POLYCHIMIOTHERAPIE
  • TRAITEMENT DE DEUXIEME INTENTION
  • ASSOCIER A D'AUTRES THERAPEUTIQUES
  • EN CAS D'ECHEC A UNE AUTRE THERAPEUTIQUE
  • SI GREFFE DE MOELLE OSSEUSE IMPOSSIBLE
Ce médicament est indiqué en association avec le bortézomib pour le traitement du myélome multiple en progression chez les patients qui ont reçu au moins un traitement antérieur et qui ont déjà subi ou qui sont inéligibles pour une greffe de moelle osseuse.
SMR de l'indication NIVEAU INSUFFISANT 02/03/2016
Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 20/08/2021

Guide affection longue durée (ALD) Médecin MYELOME MULTIPLE - GUIDE MEDECIN
Guide affection longue durée (ALD) Patient MYELOME MULTIPLE - GUIDE PATIENT
CIM10
  • Myélome multiple C900
Maladie rare Oui - Lien Orphanet : Myélome multiple
Kahler, maladie de
Non indications
Aucune information recensée.
Posologie(s)
Schéma posologique n° 1
Voie(s) d'administration
  • INTRAVEINEUSE
Terrain(s) physio-pathologique(s)
  • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS
  • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS INSUFFISANT RENAL
Indication(s)
  • SARCOME DE KAPOSI

  • CHEZ LE PATIENT ATTEINT DU SIDA

Posologie USUELLE  
Dose 20 MG/M2/ADMINISTRATION
Fréquence de 1 /3 SEMAINES à 1 /2 SEMAINES
 
  • ESPACER ADMINIST AU MINIMUM 10 JOURS
Durée de traitement
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Adaptation posologique
  • ADAPTER EN FCT SURFACE CORPORELLE
  • ADAPTER EN FCT REPONSE CLINIQUE
  • ADAPTER EN FCT TOLERANCE
  • ADAPTER EN FCT BILAN HEMATOLOGIQUE
Surveillance
  • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
  • SURVEILLANCE CLINIQUE
  • SURVEILLANCE CARDIAQUE
  • SURVEILLANCE HEMATOLOGIQUE
Ce médicament doit uniquement être administré sous le contrôle d'un médecin qualifié dans l'administration d'agents cytotoxiques.

Ce médicament présente des propriétés pharmacocinétiques spécifiques et ne doit pas être remplacé par d'autres formulations de chlorhydrate de doxorubicine.


* SK associé au SIDA

Ce médicament est administré à la dose de 20 mg/m2 toutes les deux à trois semaines.
Eviter les intervalles inférieurs à 10 jours car on ne peut écarter le risque d'accumulation du médicament et de toxicité accrue. Le traitement des patients pendant deux à trois mois est recommandé afin d'obtenir une réponse thérapeutique. Poursuivre le traitement autant qu'il est nécessaire pour maintenir une réponse thérapeutique.


* Pour tous les patients

Si le patient présente des symptômes ou signes précoces de réactions à la perfusion (cf. "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Effets indésirables"), interrompre immédiatement la perfusion, donner des prémédications appropriées (antihistaminique et/ou corticoïde à action immédiate) et recommencer à une vitesse plus faible.

Pour prendre en charge les effets indésirables tels que l'érythrodysesthésie palmo-plantaire (EPP), la stomatite ou la toxicité hématologique, la dose peut être réduite ou retardée. Des recommandations pour la modification de dose secondaires à ces effets indésirables sont fournies ci-dessous. Le grade de toxicité est défini selon l'échelle du National Cancer Institute Common Toxicity Criteria (NCI-CTC).

Pour l'EPP et la stomatite, le schéma thérapeutique suivi pour la modification de dose lors des essais cliniques dans le traitement du cancer du sein ou du cancer de l'ovaire (modification du cycle de traitement recommandé de 4 semaines) est indiqué ci-dessous : si ces toxicités surviennent chez les patients ayant un sarcome de Kaposi associé au SIDA, le cycle de traitement recommandé de 2 à 3 semaines peut être modifié d'une manière similaire.

- Erythrodysesthésie palmo-plantaire :

Grade de la toxicité / Recommandations pour la modification de dose de ce médicament (semaine après la précédente dose de ce médicament) :

. Grade de la toxicité lors de l'évaluation : Grade 1 (érythème modéré, gonflement, ou desquamation n'interférant pas avec les activités quotidiennes)
Semaine 4 : Réadministrer sauf quand le patient a présenté précédemment une toxicité cutanée de Grade 3 ou 4, dans ce cas attendre une semaine supplémentaire
. Semaine 5 : Réadministrer sauf quand le patient a présenté précédemment une toxicité cutanée de Grade 3 ou 4, dans ce cas attendre une semaine supplémentaire
. Semaine 6 : Diminuer la dose de 25 % ; revenir à un intervalle de 4 semaines

. Grade de la toxicité lors de l'évaluation : Grade 2 (érythème, desquamation, ou gonflement, interférant avec, mais sans empêcher les activités physiques normales ; petites ampoules ou ulcérations de moins de 2 cm de diamètre)
Semaine 4 : Attendre une semaine supplémentaire
Semaine 5 : Attendre une semaine supplémentaire
Semaine 6 : Diminuer la dose de 25 % ; revenir à un intervalle de 4 semaines

. Grade de la toxicité lors de l'évaluation : Grade 3 (ampoule, ulcération, ou gonflement interférant avec la marche ou les activités quotidiennes normales ; ne peut pas porter des vêtements habituels)
Semaine 4 : Attendre une semaine supplémentaire
Semaine 5 : Attendre une semaine supplémentaire
Semaine 6 : Exclure le patient

. Grade de la toxicité lors de l'évaluation : Grade 4 (processus diffus ou local entraînant des complications infectieuses, ou un alitement ou une hospitalisation)
Semaine 4 : Attendre une semaine supplémentaire
Semaine 5 : Attendre une semaine supplémentaire
Semaine 6 : Exclure le patient

- Stomatite :

Grade de la toxicité / Recommandations pour la modification de dose de ce médicament (semaine après la précédente dose de ce médicament) :

. Grade de la toxicité lors de l'évaluation : Grade 1 (ulcères non douloureux, érythème, ou douleur faible)
Semaine 4 : Réadministrer sauf quand le patient a présenté précédemment une stomatite de Grade 3 ou 4, dans ce cas attendre une semaine supplémentaire
Semaine 5 : Réadministrer sauf quand le patient a présenté précédemment une stomatite de Grade 3 ou 4, dans ce cas attendre une semaine supplémentaire
Semaine 6 : Diminuer la dose de 25 % ; revenir à un intervalle de 4 semaines ou exclure le patient selon l'évaluation du médecin

. Grade de la toxicité lors de l'évaluation : Grade 2 (érythème douloureux, oedème, ou ulcères, mais peut manger)
Semaine 4 : Attendre une semaine supplémentaire
Semaine 5 : Attendre une semaine supplémentaire
Semaine 6 : Diminuer la dose de 25 % ; revenir à un intervalle de 4 semaines ou exclure le patient selon l'évaluation du médecin

. Grade de la toxicité lors de l'évaluation : Grade 3 (érythème douloureux, oedème, ou ulcères, mais ne peut pas manger)
Semaine 4 : Attendre une semaine supplémentaire
Semaine 5 : Attendre une semaine supplémentaire
Semaine 6 : Exclure le patient

. Grade de la toxicité lors de l'évaluation : Grade 4 (nécessite une alimentation parentérale ou entérale)
Semaine 4 : Attendre une semaine supplémentaire
Semaine 5 : Attendre une semaine supplémentaire
Semaine 6 : Exclure le patient

- Toxicité hématologique : Pour les patients avec SK- SIDA traités par ce médicament, la toxicité hématologique peut imposer une réduction des doses ou l'arrêt ou le report du traitement. Interrompre temporairement le traitement par ce médicament chez les patients dont le taux de polynucléaires neutrophiles est < 1 000/mm3 et/ou le taux des plaquettes < 50 000/mm3. Des facteurs de croissance GCSF (ou GM-CSF) peuvent être prescrits comme traitement concomitant pour améliorer la numération lorsque le taux des polynucléaires neutrophiles est < 1 000/mm3 lors des cycles suivants.


* Insuffisance rénale

La doxorubicine étant métabolisée par le foie et excrétée dans la bile, aucune modification de la posologie n'est nécessaire. Les données pharmacocinétiques de population (clairance de la créatinine testée sur l'intervalle de 30-156 ml/min) démontrent que la clairance de ce médicament n'est pas influencée par la fonction rénale. Aucune donnée pharmacocinétique n'est disponible chez les patients dont la clairance de la créatinine est inférieure à 30 ml/min.


* Patients splénectomisés avec un sarcome de Kaposi associé au SIDA

En l'absence d'expérience clinique chez les patients splénectomisés, la traitement par ce médicament n'est pas recommandé.


* Population pédiatrique

L'expérience chez les enfants est limitée. L'utilisation de ce médicament n'est pas recommandée chez les patients de moins de 18 ans.


* Personnes âgées

L'analyse de population démontre que l'âge sur l'intervalle testé (21 - 75 ans) n'altère pas significativement les paramètres pharmacocinétique de ce médicament.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 20/08/2021

Schéma posologique n° 2
Voie(s) d'administration
  • INTRAVEINEUSE
Terrain(s) physio-pathologique(s)
  • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS INSUFFISANT HEPATIQUE
Indication(s)
  • CANCER DU SEIN
  • CANCER OVAIRE
  • MYELOME MULTIPLE
  • SARCOME DE KAPOSI
Posologie USUELLE  
Dose ADAPTER MG/M2/ADMINISTRATION
Fréquence maximale ADAPTER
Durée de traitement
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Adaptation posologique
  • ADAPTER EN FCT SURFACE CORPORELLE
  • ADAPTER EN FCT BILAN HEPATIQUE
  • ADAPTER EN FCT REPONSE CLINIQUE
  • ADAPTER EN FCT TOLERANCE
Surveillance
  • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
  • SURVEILLANCE CLINIQUE
* Insuffisance hépatique

Les paramètres pharmacocinétiques de ce médicament déterminés chez un faible nombre de patients avec des taux de bilirubine totale élevés ne diffèrent pas de ceux des patients avec une bilirubine totale normale. Cependant, tant que plus d'expérience n'a pas été recueillie, la posologie de ce médicament chez des patients ayant une fonction hépatique altérée doit être diminuée, basé sur l'expérience des études cliniques dans le cancer du sein et de l'ovaire : à l'initiation du traitement, si la bilirubine est entre 1,2 et 3 mg/dl, la première dose est de diminuée de 25 %. Si la bilirubine est > 3 mg/dl, la première dose est diminuée de 50 %. Si le patient tolère la première dose sans augmentation de la bilirubine sérique ou des enzymes hépatiques, la dose du cycle 2 peut ête augmentée au niveau de dose suivant, c'est à dire, si elle était réduite de 25 % pour la première dose, augmenter à une dose complète pour le cycle 2 ; si elle était réduite de 50 % pour la première dose, augmenter à 75 % de la dose complète pour le cycle 2. La posologie peut être augmentée à la dose complète pour les cycles suivants si elle est tolérée. Ce médicament peut être administré chez les patients avec des métastases hépatiques et une élévation associée de la bilirubine et des enzymes hépatiques jusqu'à 4 fois la limite supérieure normale. Avant administration de ce médicament, évaluer la fonction hépatique en utilisant des tests de laboratoire cliniques conventiuonnels tels que ASAT/ALAT, phosphatase alcaline, et bilirubine.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 20/08/2021

Schéma posologique n° 3
Voie(s) d'administration
  • INTRAVEINEUSE
Terrain(s) physio-pathologique(s)
  • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS
  • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS INSUFFISANT RENAL
Indication(s)
  • CANCER DU SEIN
  • CANCER OVAIRE
Posologie USUELLE  
Dose 50 MG/M2/ADMINISTRATION
Fréquence maximale 1 /4 SEMAINES
 
  • ESPACER ADMINIST DE 4 SEMAINES
Durée de traitement
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Adaptation posologique
  • ADAPTER EN FCT SURFACE CORPORELLE
  • ADAPTER EN FCT REPONSE CLINIQUE
  • ADAPTER EN FCT TOLERANCE
  • ADAPTER EN FCT BILAN HEMATOLOGIQUE
Surveillance
  • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
  • SURVEILLANCE CLINIQUE
Ce médicament doit uniquement être administré sous le contrôle d'un médecin qualifié dans l'administration d'agents cytotoxiques.

Ce médicament présente des propriétés pharmacocinétiques spécifiques et ne doit pas être remplacé par d'autres formulations de chlorhydrate de doxorubicine.


* Cancer du sein/Cancer de l'ovaire

Ce médicament est administré par voie intraveineuse à la dose de 50 mg/m2 une fois toutes les 4 semaines tant qu'il n'y a pas de progression de la maladie et que le traitement est bien toléré par le patient.


* Pour tous les patients

Si le patient présente des symptômes ou signes précoces de réactions à la perfusion (cf. "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Effets indésirables"), interrompre immédiatement la perfusion, donner des prémédications appropriées (antihistaminique et/ou corticoïde à action immédiate) et recommencer à une vitesse plus faible.

Pour prendre en charge les effets indésirables tels que l'érythrodysesthésie palmo-plantaire (EPP), la stomatite ou la toxicité hématologique, la dose peut être réduite ou retardée. Des recommandations pour la modification de dose secondaires à ces effets indésirables sont fournies ci-dessous. Le grade de toxicité est défini selon l'échelle du National Cancer Institute Common Toxicity Criteria (NCI-CTC).

Pour l'EPP et la stomatite, le schéma thérapeutique suivi pour la modification de dose lors des essais cliniques dans le traitement du cancer du sein ou du cancer de l'ovaire (modification du cycle de traitement recommandé de 4 semaines) est indiqué ci-dessous : si ces toxicités surviennent chez les patients ayant un sarcome de Kaposi associé au SIDA, le cycle de traitement recommandé de 2 à 3 semaines peut être modifié d'une manière similaire.

Les données de la toxicité hématologique fournissent le schéma thérapeutique suivi pour la modification de dose lors des études cliniques uniquement dans le traitement du cancer du sein ou de l'ovaire.

- Erythrodysesthésie palmo-plantaire :
Grade de la toxicité / Recommandations pour la modification de dose de ce médicament (semaine après la précédente dose de ce médicament) :

. Grade de la toxicité lors de l'évaluation : Grade 1 (érythème modéré, gonflement, ou desquamation n'interférant pas avec les activités quotidiennes)
Semaine 4 : Réadministrer sauf quand le patient a présenté précédemment une toxicité cutanée de Grade 3 ou 4, dans ce cas attendre une semaine supplémentaire
. Semaine 5 : Réadministrer sauf quand le patient a présenté précédemment une toxicité cutanée de Grade 3 ou 4, dans ce cas attendre une semaine supplémentaire
. Semaine 6 : Diminuer la dose de 25 % ; revenir à un intervalle de 4 semaines

. Grade de la toxicité lors de l'évaluation : Grade 2 (érythème, desquamation, ou gonflement, interférant avec, mais sans empêcher les activités physiques normales ; petites ampoules ou ulcérations de moins de 2 cm de diamètre)
Semaine 4 : Attendre une semaine supplémentaire
Semaine 5 : Attendre une semaine supplémentaire
Semaine 6 : Diminuer la dose de 25 % ; revenir à un intervalle de 4 semaines

. Grade de la toxicité lors de l'évaluation : Grade 3 (ampoule, ulcération, ou gonflement interférant avec la marche ou les activités quotidiennes normales ; ne peut pas porter des vêtements habituels)
Semaine 4 : Attendre une semaine supplémentaire
Semaine 5 : Attendre une semaine supplémentaire
Semaine 6 : Exclure le patient

. Grade de la toxicité lors de l'évaluation : Grade 4 (processus diffus ou local entraînant des complications infectieuses, ou un alitement ou une hospitalisation)
Semaine 4 : Attendre une semaine supplémentaire
Semaine 5 : Attendre une semaine supplémentaire
Semaine 6 : Exclure le patient

- Stomatite :
Grade de la toxicité / Recommandations pour la modification de dose de ce médicament (semaine après la précédente dose de ce médicament) :

. Grade de la toxicité lors de l'évaluation : Grade 1 (ulcères non douloureux, érythème, ou douleur faible)
Semaine 4 : Réadministrer sauf quand le patient a présenté précédemment une stomatite de Grade 3 ou 4, dans ce cas attendre une semaine supplémentaire
Semaine 5 : Réadministrer sauf quand le patient a présenté précédemment une stomatite de Grade 3 ou 4, dans ce cas attendre une semaine supplémentaire
Semaine 6 : Diminuer la dose de 25 % ; revenir à un intervalle de 4 semaines ou exclure le patient selon l'évaluation du médecin

. Grade de la toxicité lors de l'évaluation : Grade 2 (érythème douloureux, oedème, ou ulcères, mais peut manger)
Semaine 4 : Attendre une semaine supplémentaire
Semaine 5 : Attendre une semaine supplémentaire
Semaine 6 : Diminuer la dose de 25 % ; revenir à un intervalle de 4 semaines ou exclure le patient selon l'évaluation du médecin

. Grade de la toxicité lors de l'évaluation : Grade 3 (érythème douloureux, oedème, ou ulcères, mais ne peut pas manger)
Semaine 4 : Attendre une semaine supplémentaire
Semaine 5 : Attendre une semaine supplémentaire
Semaine 6 : Exclure le patient

. Grade de la toxicité lors de l'évaluation : Grade 4 (nécessite une alimentation parentérale ou entérale)
Semaine 4 : Attendre une semaine supplémentaire
Semaine 5 : Attendre une semaine supplémentaire
Semaine 6 : Exclure le patient

- Toxicité hématologique :
Toxicité hématologique (PN ou plaquettes) - Prise en charge des patients avec cancer du sein ou de l'ovaire

. Grade 1
PN 1500 - 1900
Plaquettes 75000 - 150000
Modification : Poursuivre le traitement sans diminution de dose.

. Grade 2
PN 1000 - < 1500
Plaquettes 50000 - < 75000
Modification : Attendre jusqu'à NPC > ou = 1500 et plaquettes > ou = 75000 ; réadministrer sans diminution de dose.

. Grade 3
PN 500 - < 1000
Plaquettes 25000 - < 50000
Modification : Attendre jusqu'à NPC > ou = 1500 et plaquettes > ou = 75000 ; réadministrer sans diminution de dose.

. Grade 4
PN < 500
Plaquettes < 25000
Modification : Attendre jusqu'à NPC > ou = 1500 et plaquettes > ou = 75000 ; diminuer la dose de 25 % ou continuer la dose complète avec un apport en facteur de croissance.


* Insuffisance rénale

La doxorubicine étant métabolisée par le foie et excrétée dans la bile, aucune modification de la posologie n'est nécessaire. Les données pharmacocinétiques de population (clairance de la créatinine testée sur l'intervalle de 30-156 ml/min) démontrent que la clairance de ce médicament n'est pas influencée par la fonction rénale. Aucune donnée pharmacocinétique n'est disponible chez les patients dont la clairance de la créatinine est inférieure à 30 ml/min.


* Population pédiatrique

L'expérience chez les enfants est limitée. L'utilisation de ce médicament n'est pas recommandée chez les patients de moins de 18 ans.


* Personnes âgées

L'analyse de population démontre que l'âge sur l'intervalle testé (21 - 75 ans) n'altère pas significativement les paramètres pharmacocinétique de ce médicament.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 20/08/2021

Schéma posologique n° 4
Voie(s) d'administration
  • INTRAVEINEUSE
Terrain(s) physio-pathologique(s)
  • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS
  • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS INSUFFISANT RENAL
Indication(s)
  • MYELOME MULTIPLE
Posologie USUELLE  
Dose 30 MG/M2/ADMINISTRATION
Fréquence maximale 1 /3 SEMAINES
 
  • ESPACER ADMINIST DE 3 SEMAINES
Durée de traitement
  • LE 4EME JOUR DU TRAITEMENT
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Adaptation posologique
  • ADAPTER EN FCT SURFACE CORPORELLE
  • ADAPTER EN FCT BILAN HEMATOLOGIQUE
  • ADAPTER EN FCT BILAN HEPATIQUE
Ce médicament doit uniquement être administré sous le contrôle d'un médecin qualifié dans l'administration d'agents cytotoxiques.

Ce médicament présente des propriétés pharmacocinétiques spécifiques et ne doit pas être remplacé par d'autres formulations de chlorhydrate de doxorubicine.


* Myélome multiple

Ce médicament est administré à 30 mg/m2 au 4ème jour du traitement, lors d'un cycle de 3 semaines par bortézomib, en perfusion de 1 heure administrée immédiatement après la perfusion de bortézomib. Le traitement par bortézomib consiste en une dose de 1,3 mg/m2 à J1, J4, J8 et J11 toutes les 3 semaines. L'administration doit être répétée aussi longtemps que les patients présentent une réponse satisfaisante et une bonne tolérance au traitement. L'administration à J4 des deux produits peut être retardée jusqu'à 48 heures si médicalement nécessaire. Les doses de bortézomib devront être espacées d'au moins 72 heures.


* Pour tous les patients

Si le patient présente des symptômes ou signes précoces de réactions à la perfusion (cf. "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Effets indésirables"), interrompre immédiatement la perfusion, donner des prémédications appropriées (antihistaminique et/ou corticoïde à action immédiate) et recommencer à une vitesse plus faible.

Pour prendre en charge les effets indésirables tels que l'érythrodysesthésie palmo-plantaire (EPP), la stomatite ou la toxicité hématologique, la dose peut être réduite ou retardée. Des recommandations pour la modification de dose secondaires à ces effets indésirables sont fournies ci-dessous. Le grade de toxicité est défini selon l'échelle du National Cancer Institute Common Toxicity Criteria (NCI-CTC).

Pour l'EPP et la stomatite, le schéma thérapeutique suivi pour la modification de dose lors des essais cliniques dans le traitement du cancer du sein ou du cancer de l'ovaire (modification du cycle de traitement recommandé de 4 semaines) est indiqué ci-dessous : si ces toxicités surviennent chez les patients ayant un sarcome de Kaposi associé au SIDA, le cycle de traitement recommandé de 2 à 3 semaines peut être modifié d'une manière similaire.

Les données de la toxicité hématologique fournissent le schéma thérapeutique suivi pour la modification de dose lors des études cliniques uniquement dans le traitement du cancer du sein ou de l'ovaire.

- Erythrodysesthésie palmo-plantaire :
Grade de la toxicité / Recommandations pour la modification de dose de ce médicament (semaine après la précédente dose de ce médicament) :

. Grade de la toxicité lors de l'évaluation : Grade 1 (érythème modéré, gonflement, ou desquamation n'interférant pas avec les activités quotidiennes)
Semaine 4 : Réadministrer sauf quand le patient a présenté précédemment une toxicité cutanée de Grade 3 ou 4, dans ce cas attendre une semaine supplémentaire
. Semaine 5 : Réadministrer sauf quand le patient a présenté précédemment une toxicité cutanée de Grade 3 ou 4, dans ce cas attendre une semaine supplémentaire
. Semaine 6 : Diminuer la dose de 25 % ; revenir à un intervalle de 4 semaines

. Grade de la toxicité lors de l'évaluation : Grade 2 (érythème, desquamation, ou gonflement, interférant avec, mais sans empêcher les activités physiques normales ; petites ampoules ou ulcérations de moins de 2 cm de diamètre)
Semaine 4 : Attendre une semaine supplémentaire
Semaine 5 : Attendre une semaine supplémentaire
Semaine 6 : Diminuer la dose de 25 % ; revenir à un intervalle de 4 semaines

. Grade de la toxicité lors de l'évaluation : Grade 3 (ampoule, ulcération, ou gonflement interférant avec la marche ou les activités quotidiennes normales ; ne peut pas porter des vêtements habituels)
Semaine 4 : Attendre une semaine supplémentaire
Semaine 5 : Attendre une semaine supplémentaire
Semaine 6 : Exclure le patient

. Grade de la toxicité lors de l'évaluation : Grade 4 (processus diffus ou local entraînant des complications infectieuses, ou un alitement ou une hospitalisation)
Semaine 4 : Attendre une semaine supplémentaire
Semaine 5 : Attendre une semaine supplémentaire
Semaine 6 : Exclure le patient

- Stomatite :
Grade de la toxicité / Recommandations pour la modification de dose de ce médicament (semaine après la précédente dose de ce médicament) :

. Grade de la toxicité lors de l'évaluation : Grade 1 (ulcères non douloureux, érythème, ou douleur faible)
Semaine 4 : Réadministrer sauf quand le patient a présenté précédemment une stomatite de Grade 3 ou 4, dans ce cas attendre une semaine supplémentaire
Semaine 5 : Réadministrer sauf quand le patient a présenté précédemment une stomatite de Grade 3 ou 4, dans ce cas attendre une semaine supplémentaire
Semaine 6 : Diminuer la dose de 25 % ; revenir à un intervalle de 4 semaines ou exclure le patient selon l'évaluation du médecin

. Grade de la toxicité lors de l'évaluation : Grade 2 (érythème douloureux, oedème, ou ulcères, mais peut manger)
Semaine 4 : Attendre une semaine supplémentaire
Semaine 5 : Attendre une semaine supplémentaire
Semaine 6 : Diminuer la dose de 25 % ; revenir à un intervalle de 4 semaines ou exclure le patient selon l'évaluation du médecin

. Grade de la toxicité lors de l'évaluation : Grade 3 (érythème douloureux, oedème, ou ulcères, mais ne peut pas manger)
Semaine 4 : Attendre une semaine supplémentaire
Semaine 5 : Attendre une semaine supplémentaire
Semaine 6 : Exclure le patient

. Grade de la toxicité lors de l'évaluation : Grade 4 (nécessite une alimentation parentérale ou entérale)
Semaine 4 : Attendre une semaine supplémentaire
Semaine 5 : Attendre une semaine supplémentaire
Semaine 6 : Exclure le patient

Pour les patients atteints de myélome multiple traités par ce médicament en association avec le bortézomib qui
présentent une EPP ou une stomatite, la dose de ce médicament doit être modifiée comme décrit dans les données ci-dessus. Les données ci-dessous fournissent le schéma thérapeutique suivi pour les autres modifications de dose lors des études cliniques dans le traitement du myélome multiple chez les patients recevant ce médicament en association avec le bortézomib. Pour plus de détails sur le mode d'administration et les ajustements de dose du bortézomib, voir le RCP du bortézomib.

- Fièvre > ou = 38°C et taux PNN < 1000/mm3
. Doxorubicine : ne pas administrer dans ce cycle si avant J4 ; si après J4, réduire la prochaine de dose de 25%.
. Bortézomib : réduire la prochaine dose de 25%.

- Quel que soit le jour d'administration du traitement après le 1er jour (J1) de chaque cycle : plaquettes < 25000/mm3 ; hémoglobine < 8 g/dl ; PNN < 500/mm3
. Doxorubicine : ne pas administrer dans ce cycle si avant J4 ; si après J4, réduire la prochaine de dose de 25% dasn les cycles suivants si le bortézomib est réduit pour toxicité hématologique (*).
. Bortézomib : ne pas administrer ; si 2 doses ou plus sont omises dans un cycle, réduire la dose de 25% dans les cycles suivants.

- Toxicité non hématologique de grade 3 ou 4 liée au traitement
. Doxorubicine : ne pas administrer jusqu'au retour à un grade < 2 et réduire le dose de 25% pour toutes les administrations suivantes.
. Bortézomib : ne pas administrer jusqu'au retour à un grade < 2 et réduire le dose de 25% pour toutes les administrations suivantes.

- Douleur neuropathique ou neuropathie périphérique
. Doxorubicine : ne pas ajuster la dose.
. Bortézomib : voir le RCP du bortézomib.

(*) Pour plus d'informations sur l'administration et les ajustements de dose du bortézomib, voir le RCP du bortézomib.


* Insuffisance rénale

La doxorubicine étant métabolisée par le foie et excrétée dans la bile, aucune modification de la posologie n'est nécessaire. Les données pharmacocinétiques de population (clairance de la créatinine testée sur l'intervalle de 30-156 ml/min) démontrent que la clairance de ce médicament n'est pas influencée par la fonction rénale. Aucune donnée pharmacocinétique n'est disponible chez les patients dont la clairance de la créatinine est inférieure à 30 ml/min.


* Population pédiatrique

L'expérience chez les enfants est limitée. L'utilisation de ce médicament n'est pas recommandée chez les patients de moins de 18 ans.


* Personnes âgées

L'analyse de population démontre que l'âge sur l'intervalle testé (21 - 75 ans) n'altère pas significativement les paramètres pharmacocinétique de ce médicament.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 20/08/2021


Utilisation/Manipulation/Elimination/Incompatibilités
Recommandation(s)
Lien vers Stabilis     
  • SANS CONSERVATEUR
  • DILUER DANS SOLUTION DE GLUCOSE 5%
  • ELIMINER SELON MODALITE DECHETS TOXIQUES
* Précautions particulières d'élimination et manipulation

Ne pas utiliser le produit en présence de précipité ou de toute autre particule.

La dispersion de ce médicament doit être manipulée avec prudence. Il convient de porter des gants. En cas de contact de ce médicament avec la peau ou les muqueuses, laver aussitôt et abondamment à l'eau et au savon. Ce médicament doit être manipulé et éliminé selon les mêmes principes que les autres médicaments anticancéreux conformément à la réglementation en vigueur.

Calculer la dose de ce médicament à administrer (en fonction de la dose recommandée et de la surface corporelle du malade). Prélever le volume de ce médicament dans une seringue stérile. Respecter strictement les consignes d'asepsie car ce médicament ne contient aucun agent conservateur ou bactériostatique. La dose requise de ce médicament doit être diluée avant toute administration dans du glucose à 5 % (50 mg/ml) solution pour perfusion. Pour des doses inférieures à 90 mg, diluer ce médicament dans 250 ml, et pour des doses supérieures ou égales à 90 mg, diluer dans 500 ml. La perfusion peut être administrée sur une période de 60 ou 90 minutes.

L'utilisation de tout diluant autre que le glucose à 5 % (50 mg/ml) solution pour perfusion ou le recours à tout agent bactériostatique tel l'alcool benzylique peut provoquer une précipitaion de ce médicament.

Il est recommandé de brancher en Y la perfusion de ce médicament sur une perfusion intraveineuse de glucose à 5% (50 mg/ml). La perfusion peut être faite au travers d'une veine périphérique. Ne pas utiliser de filtre en ligne.


* Incompatibilités

Ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments à l'exception de ceux mentionnés ci-dessous.

Mode d’administration
Voie(s) d'administration
  • INTRAVEINEUSE
Modalité(s)
  • DILUER AVANT ADMINISTRATION
  • INJECTER EN IV EN PERFUSION LENTE
  • INJECTER PAR VOIE VEINEUSE PERIPHERIQUE
  • NE PAS INJECTER EN SOUS-CUTANEE
  • NE PAS INJECTER EN INTRAMUSCULAIRE
  • NE PAS INJECTER EN IV BOLUS
  • RESPECTER LES MODALITES D'ADMINISTRATION
  • RESPECTER LES MODALITES DE MANIPULATION
  • NE PAS INJECTER EN SOUS-CUTANEE
  • NE PAS INJECTER EN INTRAMUSCULAIRE
* Mode d'adminsitration

Ce médicament est administré par perfusion intraveineuse. Pour toute instruction supplémentaire concernant la
préparation et les précautions particulières lors de la manipulation.

Ne jamais administrer ce médicament sous forme de bolus ou de solution non diluée. Il est recommandé de brancher en Y la perfusion de ce médicament sur une perfusion intraveineuse de glucose à 5 % (50 mg/ml) afin d'obtenir une meilleure dilution et de minimiser le risque de thrombose et d'extravasation. La perfusion peut être faite par une veine périphérique. Ne pas utiliser de filtres en ligne. Ce médicament ne doit pas être administré par voie sous-cutanée ou intramusculaire.

- Pour des doses < 90 mg : diluer ce médicament dans 250 ml de glucose à 5 % (50 mg/ml) solution pour perfusion.
- Pour des doses < ou = 90 mg : diluer ce médicament dans 500 ml de glucose à 5 % (50 mg/ml) solution pour perfusion.

- Cancer du sein/Cancer de l'ovaire/Myélome multiple
Afin de minimiser le risque de réactions à la perfusion, la dose initiale est administrée à une vitesse inférieure à 1 mg/minute. Si aucune réaction à la perfusion n'est observée, les perfusions ultérieures de Caelyx peuvent être administrées sur une période de 60 minutes.

Chez les patients présentant une réaction à la perfusion, le schéma de perfusion doit être modifié de la façon suivante : 5 % de la dose totale doit être perfusée lentement pendant les 15 premières minutes. Si la perfusion est
tolérée sans réaction, la vitesse de perfusion peut alors être doublée pour les 15 minutes suivantes. Si elle est bien tolérée, la perfusion de la quantité restante peut être alors poursuivie pendant les 60 minutes suivantes, soit une durée totale de perfusion de 90 minutes.

- SK associé au SIDA
La dose de ce médicament est diluée dans 250 ml de glucose à 5 % (50 mg/ml) solution pour perfusion et administrée en perfusion intraveineuse sur 30 minutes.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 20/08/2021

Contre indications
- Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP)
Terrain N° 1 HYPERSENSIBILITE
  • HYPERSENSIBILITE DOXORUBICINE
  • HYPERSENSIBILITE A L'UN DES EXCIPIENTS
  • HYPERSENSIBILITE SOJA/LECITHINE DE SOJA
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 20/08/2021
CIM 10
  • Allergie, sans précision T784
  • Effet indésirable d'un médicament, sans précision T887
  • Antécédents personnels d'allergie à d'autres médicaments et substances biologiques Z888
  • Autres réactions d'intolérance alimentaire, non classées ailleurs T781
  • Effets indésirables d'autres médicaments antitumoraux au cours de leur usage thérapeutique Y433
  • Effets indésirables des excipients pharmaceutiques au cours de leur usage thérapeutique Y574

Terrain N° 2 MODE D'ADMINISTRATION PARTICULIER
  • ADMINISTRATION EN BOLUS IV RAPIDE
  • VOIE SOUS CUTANEE
  • VOIE INTRAMUSCULAIRE
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • Cf. RECONSTITUTION/ADMINISTRATION
  • Cf. MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
Ne jamais administrer ce médicament sous forme de bolus ou de solution non diluée.

Ce médicament ne doit pas être administré par voie intramusculaire, ni par voie souscutanée.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 20/08/2021
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 3 GROSSESSE
Niveau(x)
  • UTILISATION DECONSEILLEE
  • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
  • Cf. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
Le chlorhydrate de doxorubicine est susceptible d'être à l'origine de malformations graves pour l'enfant lorsqu'il est administré pendant la grossesse. Par conséquent, ce médicament ne doit pas être utilisé pendant la grossesse, à moins d'une nécessité absolue.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 20/08/2021
CIM 10
  • Grossesse confirmée Z321

Terrain N° 4 ALLAITEMENT
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • Cf. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
Du fait que de nombreux médicaments, comprenant les anthracyclines, sont excrétés dans le lait maternel, et en raison de la potentialité d'effets indésirables sérieux chez l'enfant allaité, les femmes doivent donc interrompre l'allaitement avant de débuter le traitement par ce médicament
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 20/08/2021
CIM 10
  • Soins et examens de l'allaitement maternel Z391

Terrain N° 5 NOUVEAU-NE
Niveau(x)
  • UTILISATION DECONSEILLEE
  • Cf. POSOLOGIE
L'expérience chez les enfants est limitée. L'utilisation de ce médicament n'est pas recommandée chez les patients de moins de 18 ans.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 20/08/2021
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 6 NOURRISSON
Niveau(x)
  • UTILISATION DECONSEILLEE
  • Cf. POSOLOGIE
L'expérience chez les enfants est limitée. L'utilisation de ce médicament n'est pas recommandée chez les patients de moins de 18 ans.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 20/08/2021
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 7 ENFANT
Niveau(x)
  • UTILISATION DECONSEILLEE
  • Cf. POSOLOGIE
L'expérience chez les enfants est limitée. L'utilisation de ce médicament n'est pas recommandée chez les patients de moins de 18 ans.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 20/08/2021
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 8 ADULTE JEUNE (15-17 ANS)
  • ADULTE JEUNE DE MOINS DE 18 ANS
Niveau(x)
  • UTILISATION DECONSEILLEE
  • Cf. POSOLOGIE
L'expérience chez les enfants est limitée. L'utilisation de ce médicament n'est pas recommandée chez les patients de moins de 18 ans.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 20/08/2021
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 9 HOMME
  • EN L'ABSENCE DE CONTRACEPTION EFFICACE
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • Cf. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
Les femmes doivent éviter une grossesse si elles, ou leur partenaire, sont traitées par ce médicament et dans les six mois suivant la fin du traitement par celui-ci
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 20/08/2021
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 10 FEMME EN AGE DE PROCREER
  • EN L'ABSENCE DE CONTRACEPTION EFFICACE
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • Cf. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
Les femmes doivent éviter une grossesse si elles, ou leur partenaire, sont traitées par ce médicament et dans les six mois suivant la fin du traitement par celui-ci
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 20/08/2021
CIM 10
  • Non concerné .





Commentaires du RCP
Hypersensibilité à la substance active, à l'arachide ou soja, ou à l'un des excipients.

Ce médicament ne doit pas être utilisé pour traiter le SK associé au SIDA qui pourrait être traité efficacement par un traitement local ou systémique par l'interféron alpha.
Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 20/08/2021




Autres sources d'information
Terrain N° 11 HYPERSENSIBILITE
  • HYPERSENSIBILITE ANTHRACYCLINES
  • HYPERSENSIBILITE CROISEE
  • HYPERSENSIBILITE PIRARUBICINE
  • HYPERSENSIBILITE IDARUBICINE
  • HYPERSENSIBILITE DOXORUBICINE
  • HYPERSENSIBILITE DAUNORUBICINE
  • HYPERSENSIBILITE EPIRUBICINE
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
Ce médicament est contre-indiqué en cas d'hypersensibilité à un produit de la classe des anthracyclines.

Réf. : Rectificatif AMM française du 16/06/2011 d'IDARUBICINE MYL 5MG/5ML SOL INJ FV
CIM 10
  • Allergie, sans précision T784
  • Effet indésirable d'un médicament, sans précision T887
  • Antécédents personnels d'allergie à d'autres médicaments et substances biologiques Z888
  • Antécédents personnels d'allergie à un médicament et une substance biologique, sans précision Z889
  • Effets indésirables d'autres médicaments antitumoraux au cours de leur usage thérapeutique Y433

Terrain N° 12 HYPERSENSIBILITE
  • HYPERSENSIBILITE SOJA/LECITHINE DE SOJA
  • HYPERSENSIBILITE ARACHIDE/CACAHUETE
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • TENIR COMPTE PRESENCE HUILE SOJA
  • TENIR COMPTE PRESENCE LECITHINE SOJA
  • TENIR COMPTE PRESENCE PHOSPHOLIPIDES SOJA
  • TENIR COMPTE PRESENCE POLYSACCHARIDES SOJA
  • EXCIPIENT A EFFET NOTOIRE LISTE ANSM/EMA
Ce médicament contient de l'huile de soja ou de l'huile de soja hydrogénée comme excipient.

- Voie d'administration : Toutes

- Seuil : Zéro

- Informations
Ce médicament contient de l'huile de soja. Si vous êtes allergique à l'arachide ou au soja, ne pas utiliser ce médicament.

- Commentaires
Conforme à Huile d'arachide.
RCP : mention en contre-indication.

Réf. : ansm/EMA liste EEN 06/02/2020
CIM 10
  • Allergie, sans précision T784
  • Effet indésirable d'un médicament, sans précision T887
  • Antécédents personnels d'allergie à d'autres médicaments et substances biologiques Z888
  • Autres réactions d'intolérance alimentaire, non classées ailleurs T781

Mises en garde et précautions d'emploi
- Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP)
Terrain N° 1 ATTEINTE CARDIOVASCULAIRE
    Niveau(x)
    • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
    • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
    • SURVEILLANCE CARDIAQUE
    • SURVEILLANCE CLINIQUE
    Référence(s) officielle(s)
    • Rectificatif AMM européenne 20/08/2021
    CIM 10
    • Maladies de l'appareil circulatoire 09

    Terrain N° 2 INSUFFISANCE CARDIAQUE
      Niveau(x)
      • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
      • UTILISER AVEC PRUDENCE
      • SURVEILLANCE CARDIAQUE
      • SURVEILLANCE CLINIQUE
      Référence(s) officielle(s)
      • Rectificatif AMM européenne 20/08/2021
      CIM 10
      • Insuffisance cardiaque I50

      Terrain N° 3 CARDIOMYOPATHIE
        Niveau(x)
        • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
        • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
        • SURVEILLANCE CARDIAQUE
        • SURVEILLANCE CLINIQUE
        Référence(s) officielle(s)
        • Rectificatif AMM européenne 20/08/2021
        CIM 10
        • Myocardiopathie ischémique I255
        • Myocardiopathie I42
        • Myocardiopathie au cours de maladies classées ailleurs I43

        Terrain N° 4 TRAITEMENT ANTERIEUR
        • TRT PAR ANTHRACYCLINE
        • TRT PAR CARDIOTOXIQUE
        • TRT PAR ANTHRAQUINONE
        • TRT PAR FLUOROURACILE
        Niveau(x)
        • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
        • UTILISER AVEC PRUDENCE
        • SURVEILLANCE CARDIAQUE
        • SURVEILLANCE CLINIQUE
        • TOXICITE CUMULATIVE
        Référence(s) officielle(s)
        • Rectificatif AMM européenne 20/08/2021
        CIM 10
        • Non concerné .

        Terrain N° 5 RADIOTHERAPIE
        • IRRADIATION THORACIQUE
        Niveau(x)
        • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
        • TOXICITE CUMULATIVE
        • RISQUE DE TOXICITE CARDIAQUE
        Référence(s) officielle(s)
        • Rectificatif AMM européenne 20/08/2021
        CIM 10
        • Séance de radiothérapie Z510
        • Non concerné .

        Terrain N° 6 AUTRE TRAITEMENT EN COURS
        • TRT PAR CYCLOPHOSPHAMIDE
        Niveau(x)
        • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
        • RISQUE DE TOXICITE CARDIAQUE
        • TOXICITE CUMULATIVE
        Référence(s) officielle(s)
        • Rectificatif AMM européenne 20/08/2021
        CIM 10
        • Non concerné .

        Terrain N° 7 APLASIE MEDULLAIRE
          Niveau(x)
          • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
          • RISQUE HEMORRAGIQUE / DE SAIGNEMENT
          • RISQUE DE SURINFECTION
          • SURVEILLANCE CLINIQUE
          • SURVEILLANCE HEMATOLOGIQUE
          Référence(s) officielle(s)
          • Rectificatif AMM européenne 20/08/2021
          CIM 10
          • Aplasie médullaire acquise pure des globules rouges [érythroblastopénie] D60
          • Autres aplasies médullaires D61
          • Agranulocytose D70

          Terrain N° 8 AGRANULOCYTOSE
            Niveau(x)
            • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
            • RISQUE DE SURINFECTION
            • SURVEILLANCE CLINIQUE
            Référence(s) officielle(s)
            • Rectificatif AMM européenne 20/08/2021
            CIM 10
            • Agranulocytose D70

            Terrain N° 9 INSUFFISANCE MEDULLAIRE
            • INSUFFISANCE MEDULLAIRE SEVERE
            Niveau(x)
            • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
            • RISQUE DE SURINFECTION
            • RISQUE HEMORRAGIQUE / DE SAIGNEMENT
            • SURVEILLANCE CLINIQUE
            • SURVEILLANCE HEMATOLOGIQUE
            Référence(s) officielle(s)
            • Rectificatif AMM européenne 20/08/2021
            CIM 10
            • Aplasies médullaires et autres anémies D60-D64

            Terrain N° 10 TYPE PARTICULIER DE TRAITEMENT
            • TRAITEMENT PROLONGE
            Niveau(x)
            • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
            • RISQUE DE CANCER SECONDAIRE
            • RISQUE D'ULCERATION BUCCALE
            • SURVEILLANCE BUCCO-DENTAIRE
            • SURVEILLANCE CLINIQUE
            Référence(s) officielle(s)
            • Rectificatif AMM européenne 20/08/2021
            CIM 10
            • Non concerné .

            Terrain N° 11 DIABETE TYPE I
              Niveau(x)
              • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
              • PRESENCE D'EXCIPIENT(S) A EFFET NOTOIRE
              • TENIR COMPTE PRESENCE SACCHAROSE
              Référence(s) officielle(s)
              • Rectificatif AMM européenne 20/08/2021
              CIM 10
              • Diabète sucré de type 1 E10

              Terrain N° 12 DIABETE TYPE II
                Niveau(x)
                • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                • PRESENCE D'EXCIPIENT(S) A EFFET NOTOIRE
                • TENIR COMPTE PRESENCE SACCHAROSE
                Référence(s) officielle(s)
                • Rectificatif AMM européenne 20/08/2021
                CIM 10
                • Diabète sucré de type 2 E11

                Terrain N° 13 DIABETE AUTRE
                  Niveau(x)
                  • PRECAUTION (PARTICULIERE) D'EMPLOI
                  • PRESENCE D'EXCIPIENT(S) A EFFET NOTOIRE
                  • TENIR COMPTE PRESENCE SACCHAROSE
                  Référence(s) officielle(s)
                  • Rectificatif AMM européenne 20/08/2021
                  CIM 10
                  • Diabète sucré de malnutrition E12
                  • Autres diabètes sucrés précisés E13
                  • Diabète sucré, sans précision E14

                  Terrain N° 14 QUEL QUE SOIT LE TERRAIN
                    Niveau(x)
                    • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                    • SURVEILLANCE CARDIAQUE
                    • SURVEILLANCE HEMATOLOGIQUE
                    • Cf. EFFETS INDESIRABLES
                    • SURVEILLANCE CLINIQUE
                    • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
                    • RESPECTER LES MODALITES D'ADMINISTRATION
                    • RISQUE DE REACTION ALLERGIQUE
                    • FAIRE EXAMEN BUCCO-DENTAIRE AVANT TRT
                    • RISQUE D'ULCERATION BUCCALE
                    • RISQUE DE CANCER SECONDAIRE
                    • RISQUE DE SURINFECTION
                    • RISQUE D'INFECTION OPPORTUNISTE
                    • RISQUE HEMORRAGIQUE / DE SAIGNEMENT
                    • RISQUE DE COMPLICATION CARDIAQUE
                    • RISQUE D'INSUFFISANCE CARDIAQUE
                    • RISQUE D'ARYTHMIE
                    • RISQUE DE TROUBLE DU RYTHME
                    • RISQUE DE LEUCEMIE
                    • RISQUE DE NEOPLASIE / TUMEUR
                    • BILAN HEPATIQUE AVANT TRAITEMENT
                    • EXCIPIENT A EFFET NOTOIRE LISTE ANSM/EMA
                    • TENIR COMPTE PRESENCE LECITHINE SOJA
                    • RISQUE DE REACTION CUTANEE
                    Référence(s) officielle(s)
                    • Rectificatif AMM européenne 20/08/2021
                    CIM 10
                    • Non concerné .

                    Terrain N° 15 FEMME EN AGE DE PROCREER
                    • EN CAS DE CONTRACEPTION
                    Niveau(x)
                    • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                    • UTILISER UNE CONTRACEPTION EFFICACE
                    • Cf. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
                    Les femmes doivent éviter une grossesse si elles sont traitées par ce médicament et dans les six mois suivant la fin du traitement.
                    Référence(s) officielle(s)
                    • Rectificatif AMM européenne 20/08/2021
                    CIM 10
                    • Non concerné .

                    Terrain N° 16 HOMME
                    • EN CAS DE CONTRACEPTION
                    Niveau(x)
                    • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                    • UTILISER UNE CONTRACEPTION EFFICACE
                    • Cf. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
                    Les femmes doivent éviter une grossesse si leur partenaire sont traités par ce médicament et dans les six mois suivant la fin du traitement.
                    Référence(s) officielle(s)
                    • Rectificatif AMM européenne 20/08/2021
                    CIM 10
                    • Non concerné .

                    Terrain N° 17 INSUFFISANCE HEPATIQUE
                      Niveau(x)
                      • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                      • ADAPTER LA POSOLOGIE
                      • Cf. POSOLOGIE
                      • SURVEILLANCE CLINIQUE
                      • SURVEILLANCE HEPATIQUE
                      • BILAN HEPATIQUE AVANT TRAITEMENT
                      Cependant, tant que plus d'expérience n'a pas été recueillie, la posologie de doxorubicine chez des patients ayant une fonction hépatique altérée doit être diminuée, basé sur l'expérience des études cliniques dans le cancer du sein et de l'ovaire.
                      Référence(s) officielle(s)
                      • Rectificatif AMM européenne 20/08/2021
                      CIM 10
                      • Insuffisance hépatique, non classée ailleurs K72

                      Terrain N° 18 ATTEINTE HEPATIQUE
                        Niveau(x)
                        • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                        • Cf. POSOLOGIE
                        • ADAPTER LA POSOLOGIE
                        • BILAN HEPATIQUE AVANT TRAITEMENT
                        • SURVEILLANCE CLINIQUE
                        • SURVEILLANCE HEPATIQUE
                        Cependant, tant que plus d'expérience n'a pas été recueillie, la posologie de doxorubicine chez des patients ayant une fonction hépatique altérée doit être diminuée, basé sur l'expérience des études cliniques dans le cancer du sein et de l'ovaire.
                        Référence(s) officielle(s)
                        • Rectificatif AMM européenne 20/08/2021
                        CIM 10
                        • Maladies du foie K70-K77

                        Terrain N° 19 ATTEINTE CUTANEE
                        • ATTEINTE CUTANEE SEVERE
                        Niveau(x)
                        • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                        • Cf. POSOLOGIE
                        • Cf. EFFETS INDESIRABLES
                        • ARRETER TRT EN CAS DE RISQUE AVERE
                        • ADAPTER LA POSOLOGIE
                        Référence(s) officielle(s)
                        • Rectificatif AMM européenne 20/08/2021
                        CIM 10
                        • Affections de la peau et du tissu cellulaire souscutané liées à une irradiation L55-L59

                        Terrain N° 20 PERSONNEL SOIGNANT
                          Niveau(x)
                          • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                          • RESPECTER LES MODALITES DE MANIPULATION
                          • MEDICAMENT A MANIPULER AVEC PRECAUTION
                          • PORT DES GANTS OBLIGATOIRE
                          • PORT LUNETTES DE PROTECTION OBLIGATOIRE
                          • PORT D'UN MASQUE OBLIGATOIRE
                          • PORT D'UNE BLOUSE OBLIGATOIRE
                          • ELIMINER SELON MODALITE DECHETS TOXIQUES
                          • RESPECTER LES MODALITES D'ADMINISTRATION
                          • ARRETER INJECTION EN CAS D'EXTRAVASATION
                          Comme pour tout cytotoxique, la préparation et la manipulation de ce produit nécessitent un ensemble de précautions permettant d'assurer la protection du manipulateur et de son environnement, dans les conditions de sécurité requises pour le patient.

                          En plus des précautions usuelles pour préserver la stérilité des préparations injectables, il faut :

                          - mettre une blouse à manches longues et poignets serrés afin d'éviter toute projection de solution sur la peau,
                          - porter également un masque chirurgical à usage unique et des lunettes enveloppantes,
                          - mettre des gants à usage unique en PVC, et non en latex, après lavage aseptique des mains,
                          - préparer la solution sur un champ de travail,
                          - arrêter la perfusion, en cas d'injection hors de la veine,
                          - éliminer tout matériel ayant servi à la préparation de la solution (seringues, compresses, champs, flacon) dans un conteneur réservé à cet effet,
                          - détruire les déchets toxiques,
                          - manipuler les excreta et vomissures avec précaution.

                          Ces dispositions peuvent être envisagées dans le cadre du réseau cancérologie (circulaire DGS/DH/98 N°98/188 du 24 mars 1998) en collaboration avec toute structure adaptée et remplissant les conditions requises.
                          Référence(s) officielle(s)
                          • Rectificatif AMM européenne 20/08/2021
                          CIM 10
                          • Non concerné .
                          Terrain N° 21 PERSONNEL SOIGNANT FEMININ
                            Niveau(x)
                            • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                            • MANIPULATION DECONSEILLEE PDT GROSSESSE
                            Les femmes enceintes doivent être averties et éviter la manipulation des cytotoxiques.

                            Ces dispositions peuvent être envisagées dans le cadre du réseau cancérologie (circulaire DGS/DH/98 N°98/188 du 24 mars 1998) en collaboration avec toute structure adaptée et remplissant les conditions requises.
                            Référence(s) officielle(s)
                            • Rectificatif AMM européenne 20/08/2021
                            CIM 10
                            • Non concerné .




                            - Commentaires du RCP :
                            Compte tenu des différences entre le profil pharmacocinétique et les schémas de doses, l'utilisation de ce médicament ne doit pas être interchangeable avec d'autres formulations à base de chlorhydrate de doxorubicine.


                            * Toxicité cardiaque

                            Il est recommandé que tous les patients traités par ce médicament soient soumis à une surveillance de l'ECG de façon régulière et fréquente. Des modifications transitoires de l'ECG telles un aplatissement de l'onde T, un sous-décalage du segment S-T et des arythmies bénignes, ne justifient pas l'interruption du traitement par ce médicament. En revanche, une réduction du complexe QRS est considérée comme plus significative d'une cardiotoxicité. Dans ce cas, le test de référence des atteintes myocardiques par les anthracyclines, c'est-à-dire la biopsie endomyocardique, doit être envisagé.

                            De manière plus spécifique que par l'ECG, la fonction cardiaque peut être évaluée et surveillée par la mesure de la fraction d'éjection systolique du ventricule gauche par échographie ou, de préférence, par angiographie multiplane (MUGA). Ces tests doivent être pratiqués régulièrement avant le début du traitement par ce médicament et répétés périodiquement pendant le traitement. L'évaluation de la fonction ventriculaire gauche est requise avant chaque nouvelle administration de ce médicament lorsque la dose cumulée individuelle d'anthracycline excède 450 mg/m2.

                            Les tests et méthodes de surveillance de la fonction cardiaque mentionnés ci-dessus relatifs au suivi d'un traitement par les anthracyclines doivent être utilisés dans l'ordre suivant : ECG, mesure de la fraction d'éjection du ventricule gauche, biopsie endomyocardique. Si l'un de ces tests révèle une atteinte cardiaque possible par ce médicament, il convient de mettre soigneusement en balance le bénéfice de la poursuite du traitement et le risque d'une atteinte myocardique.

                            Chez les patients ayant une pathologie cardiaque nécessitant un traitement, n'administrer ce médicament que lorsque le bénéfice du traitement l'emporte sur le risque encouru.

                            Prendre des précautions chez les patients souffrant d'une insuffisance cardiaque et traités par ce médicament.

                            Lorsqu'une cardiomyopathie est suspectée, c'est-à-dire que la fraction d'éjection ventriculaire gauche a diminué de façon substantielle par rapport aux valeurs de pré-traitement, et/ou que la fraction d'éjection ventriculaire gauche est plus basse que la valeur pronostique attendue (par exemple < 45 %), une biopsie endomyocardique est à envisager et il convient de mettre soigneusement en balance le bénéfice de la poursuite du traitement et le risque de provoquer une lésion cardiaque irréversible.

                            Une insuffisance cardiaque congestive due à une cardiomyopathie peut survenir brutalement, sans modification préalable de l'ECG, et peut aussi s'observer plusieurs semaines après l'arrêt du traitement.

                            Des précautions doivent être prises chez les patients ayant déjà reçu d'autres anthracyclines. La dose totale de chlorhydrate de doxorubicine doit également prendre en compte tout traitement préalable (ou concomitant) par des composés cardiotoxiques tels que d'autres anthracyclines/anthraquinones ou par exemple le 5-fluorouracile. La toxicité cardiaque peut également survenir pour des doses cumulées d'anthracycline inférieures à 450 mg/m2 chez les patients avec une irradiation médiastinale préalable ou chez ceux recevant un traitement concomitant par cyclophosphamide.

                            Le profil de tolérance cardiaque du dosage recommandé dans le cancer du sein et de l'ovaire (50 mg/m2) est similaire au profil du dosage de 20 mg/m2 chez les patients ayant un SK-SIDA (cf. "Effets indésirables").


                            * Myélosuppression

                            De nombreux patients traités par ce médicament présentent une myélosuppression avant traitement due à des facteurs tels que leur infection préexistante par le VIH ou les nombreux traitements associés ou préalables, ou des tumeurs impliquant la moelle osseuse. Dans une étude clinique pivot chez des patients avec un cancer ovarien traité avec une dose de 50 mg/m2, la myélosuppression était généralement faible à modérée, réversible, et n'était pas associée à des épisodes d'infection neutropénique ou de complication septique. De plus, dans une étude clinique contrôlée de ce médicament vs. topotécan, l'incidence de la complication septique liée au traitement était substantiellement plus faible chez les patients avec cancer ovarien traités par ce médicament comparée au groupe de traitement topotécan. De même chez les patients atteints d'un cancer du sein métastatique recevant ce médicament en première ligne, une faible incidence de myélosuppression a été observée. Contrairement à l'expérience chez les patients avec cancer du sein ou de l'ovaire, la myélosuppression semble être l'effet indésirable dose-limitant chez les patients avec SK-SIDA (cf. "Effets indésirables"). En raison du risque potentiel de myélosuppression, des numérations formule sanguine/plaquettes doivent être pratiquées fréquemment pendant la durée du traitement par ce médicament et, au minimum, avant chaque administration de ce médicament.

                            Une myélosuppression sévère et persistante peut entraîner une surinfection ou des hémorragies.

                            D'après les études cliniques contrôlées chez les patients avec SK-SIDA versus l'association bléomycine/vincristine, il semble que les infections opportunistes soient plus fréquentes lors du traitement par ce médicament. Patients et médecins doivent être informés de cette plus grande incidence et prendre les mesures nécessaires.


                            * Hémopathies malignes secondaires

                            Comme avec d'autres agents anticancéreux altérant l'ADN, des syndromes myélodysplasiques et des leucémies aiguës myéloïdes ont été observés après traitement combiné incluant la doxorubicine. En conséquence, tout patient traité par de la doxorubicine devrait faire l'objet d'un suivi hématologique.


                            * Tumeurs secondaires de la cavité buccale

                            De très rares cas de cancers secondaires de la cavité buccale ont été observés chez les patients exposés à la doxorubicine durant une longue période (supérieure à un an) ou ayant reçu une dose cumulée de doxorubicine supérieure à 720 mg/m2. Des cas de cancers secondaires de la cavité buccale ont été diagnostiqués à la fois en cours de traitement par doxorubicine et jusqu'à 6 ans après la dernière dose. Les patients doivent être examinés à intervalles réguliers à la recherche d'ulcération de la cavité buccale ou de toute gêne buccale qui pourrait indiquer un cancer secondaire de la cavité buccale.


                            * Réactions liées à la perfusion

                            Des réactions sérieuses et engageant parfois le pronostic vital liées à la perfusion, caractérisées par des réactions de type allergique ou anaphylactoïde, avec des symptômes tels que asthme, bouffée de chaleur, rash urticarien, douleur thoracique, fièvre, hypertension, tachycardie, prurit, sueurs, souffle court, oedème de la face, frissons, douleur dorsale, oppression thoracique et de la gorge et/ou hypotension pouvant survenir dans les minutes qui suivent le début de la perfusion de ce médicament. Des convulsions liées aux réactions à la perfusion ont été très rarement observées. Un arrêt temporaire de la perfusion sans traitement additionnel résout habituellement ces symptômes. Cependant, les médicaments traitant ces symptômes (par exemple anti-histaminiques, corticoïdes, adrénaline et anticonvulsivants), ainsi qu'un équipement d'urgence doivent être disponibles pour une utilisation immédiate. Chez la plupart des patients le traitement peut être poursuivi après la disparition de tous les symptômes, sans réapparition. Les réactions liées à la perfusion réapparaissent rarement après le premier cycle de traitement. Afin de minimiser le risque de réactions liées à la perfusion, la dose initiale doit être administrée à une vitesse inférieure ou égale à 1 mg/minute (Cf. rubrique "Posologie").


                            * Syndrome d'érythrodysesthésie palmo-plantaire (EPP)

                            L'EPP se caractérise par une éruption cutanée douloureuse maculo-érythémateuse. Chez les patients qui présentent cet événement, il survient généralement après deux ou trois cycles de traitement. Généralement, on observe une amélioration après 1 à 2 semaines et dans certains cas, la résolution complète peut nécessiter 4 semaines ou plus. La pyridoxine à une dose de 50 à 150 mg par jour et des corticoïdes ont été utilisés pour la prophylaxie et le traitement de l'EPP, toutefois ces thérapies n'ont pas été évaluées dans les essais de phase III. D'autres stratégies visant à prévenir et traiter l'EPP comprennent le refroidissement des mains et des pieds en les exposant à de l'eau froide (immersion, bain), la prévention du contact avec de l'eau chaude/bouillante et des frottements (pas de chaussettes, ni de gants ou de chaussures serrées). L'EPP semble être principalement liée au schéma thérapeutique et peut être réduite en prolongeant l'intervalle d'administration de 1 à 2 semaines (Cf. rubrique "Posologie"). Toutefois, cette réaction peut être grave et invalidante chez certains patients et peut nécessiter l'arrêt du traitement (Cf. rubrique "Effets indésirables").


                            * Extravasation

                            Bien qu'une nécrose locale suite à une extravasation n'ait été que très rarement signalée, on considère que ce médicament est irritant. Les études animales montrent que l'administration du chlorhydrate de doxorubicine sous forme d'une formulation liposomale réduit le risque de lésion par extravasation. En présence de signes ou symptômes d'extravasation (par exemple, picotements, érythème), arrêtez immédiatement la perfusion et réinitiez-la dans une autre veine. L'application de glace au site de l'extravasation pendant environ 30 minutes peut aider à soulager la réaction locale. Ce médicament ne doit pas être administré par voie intramusculaire, ni par voie souscutanée.


                            * Patients diabétiques

                            A noter que chaque flacon de ce médicament contient du saccharose et est administré dans du glucose à 5 % (50 mg/ml) solution pour perfusion.


                            * Excipients

                            Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose, c'est-à-dire qu'il est essentiellement "sans sodium".

                            Pour les événements indésirables fréquents ayant nécessité une modification des doses ou un arrêt de l'administration, Cf. rubrique "Effets indésirables".
                            Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 20/08/2021
                            Non contre-indications
                            Terrain N° 1
                            • PORPHYRIE HEPATIQUE
                            • PORPHYRIE HEPATIQUE MALADIE
                            Niveau(x)
                            • NON CONTRE-INDICATION
                            • INFO DU CENTRE FRANCAIS DES PORPHYRIES
                            • SITE WEB HTTP://www.porphyrie.net
                            La prise de certains médicaments peut déclencher une crise de porphyrie aigüe ou une éruption cutanée de bulles. Chez les porteurs de porphyries aigüe ou cutanée, la maladie demeure quiescente la plupart du temps. Les symptômes ne se manifestent généralement que lorsque plusieurs facteurs interagissent pour abaisser le seuil d'activation. L'âge, le sexe, de même que l'activité enzymatique résiduelle, déterminent la sensibilité aux agents qui peuvent précipiter la survenue des signes cliniques.

                            La vulnérabilité du patient à l'action des agents porphyrinogènes augmente si certains facteurs entrent en jeu, notamment un équilibre calorique négatif, une infection en cours, un stress physique ou psychologique, la consommation d'alcool, l'exposition à un solvant organique ou un traitement avec un médicament ou des hormones sexuelles potentiellement porphyrinogènes.

                            Chez les femmes, la sensibilité augmente également durant les périodes de bouleversement hormonal, par exemple durant la période prémenstruelle, au cours du premier mois de grossesse et dans la période précédant ou suivant l'accouchement.

                            Les médicaments sont classés en trois catégories distinctes selon leur compatibilité avec les porphyries : ils sont autorisés, interdits ou non-classés.

                            Cette classification constitue une forme de conseil qui repose sur une évaluation précise de l'expérience clinique internationale, des cas cliniques publiés, de la liste des médicaments publiée antérieurement et des considérations théoriques. Cependant, la qualité des comptes-rendus de patients utilisés dans ces évaluations est souvent insatisfaisante. Les évidences cliniques disponibles pour la plupart des évaluations sont également insuffisantes. De plus, les modèles théoriques sur les mécanismes d'actions des médicaments utilisées dans les porphyries sont encore incomplets.

                            Le médicament de première intention pour un porteur de porphyrie hépatique aigüe est toujours celui classé comme autorisé.

                            En cas de doute, contactez le Centre Français des Porphyries.
                            CIM10
                            • Autres porphyries E802
                            • Anomalies du métabolisme de la porphyrine et de la bilirubine E80

                            Terrain N° 2
                            • PORPHYRIE CUTANEE
                            Niveau(x)
                            • NON CONTRE-INDICATION
                            • INFO DU CENTRE FRANCAIS DES PORPHYRIES
                            • SITE WEB HTTP://www.porphyrie.net
                            La prise de certains médicaments peut déclencher une crise de porphyrie aigüe ou une éruption cutanée de bulles. Chez les porteurs de porphyries aigüe ou cutanée, la maladie demeure quiescente la plupart du temps. Les symptômes ne se manifestent généralement que lorsque plusieurs facteurs interagissent pour abaisser le seuil d'activation. L'âge, le sexe, de même que l'activité enzymatique résiduelle, déterminent la sensibilité aux agents qui peuvent précipiter la survenue des signes cliniques.

                            La vulnérabilité du patient à l'action des agents porphyrinogènes augmente si certains facteurs entrent en jeu, notamment un équilibre calorique négatif, une infection en cours, un stress physique ou psychologique, la consommation d'alcool, l'exposition à un solvant organique ou un traitement avec un médicament ou des hormones sexuelles potentiellement porphyrinogènes.

                            Chez les femmes, la sensibilité augmente également durant les périodes de bouleversement hormonal, par exemple durant la période prémenstruelle, au cours du premier mois de grossesse et dans la période précédant ou suivant l'accouchement.

                            Les médicaments sont classés en trois catégories distinctes selon leur compatibilité avec les porphyries : ils sont autorisés, interdits ou non-classés.

                            Cette classification constitue une forme de conseil qui repose sur une évaluation précise de l'expérience clinique internationale, des cas cliniques publiés, de la liste des médicaments publiée antérieurement et des considérations théoriques. Cependant, la qualité des comptes-rendus de patients utilisés dans ces évaluations est souvent insatisfaisante. Les évidences cliniques disponibles pour la plupart des évaluations sont également insuffisantes. De plus, les modèles théoriques sur les mécanismes d'actions des médicaments utilisées dans les porphyries sont encore incomplets.

                            Le médicament de première intention pour un porteur de porphyrie hépatique aigüe est toujours celui classé comme autorisé.

                            En cas de doute, contactez le Centre Français des Porphyries.
                            CIM10
                            • Porphyrie cutanée tardive E801
                            Interactions médicamenteuses
                            Aucune étude formelle d'interaction médicamenteuse n'a été réalisée avec ce médicament, bien que des études de phase II en association avec des agents de chimiothérapie conventionnels ont été conduites chez des patientes avec des tumeurs gynécologiques. Prendre des précautions lors de l'utilisation concomitante de médicaments connus pour leur interaction avec le chlorhydrate de doxorubicine conventionnel. Ce médicament, comme d'autres spécialités à base de chlorhydrate de doxorubicine, peut potentialiser la toxicité d'autres médicaments anticancéreux. Pendant les essais cliniques chez les patientes avec tumeur solide (comprenant les sous-groupes cancer du sein et de l'ovaire) qui ont reçu simultanément du cyclophosphamide ou des taxanes, aucune nouvelle toxicité additive n'a été notée. Chez les patients avec SIDA une aggravation des cystites hémorragiques induites par le cyclophosphamide et une augmentation de l'hépatoxicité de la 6-mercaptopurine ont été rapportées avec le chlorhydrate de doxorubicine conventionnel. Toute association avec d'autres agents cytotoxiques, en particulier les agents myélotoxiques, doit faire l'objet d'une surveillance attentive.
                             
                            Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 20/08/2021
                            Grossesse
                            Recommandations et conduites à tenir
                             
                            Effet spécialité
                            Niveau(x) de risque
                            • ADMINISTRATION DECONSEILLEE
                            • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES

                            Le chlorhydrate de doxorubicine est susceptible d'être à l'origine de malformations graves pour l'enfant lorsqu'il est administré pendant la grossesse. Par conséquent, ce médicament ne doit pas être utilisé pendant la grossesse, à moins d'une nécessité absolue.
                            Référence(s) officielle(s) : Rectificatif AMM européenne 20/08/2021

                            Femme en âge de procréer
                            Recommandations et conduites à tenir
                            Recommandations
                            • UTILISER UNE CONTRACEPTION EFFICACE
                            Les femmes doivent éviter une grossesse si elles, ou leur partenaire, sont traitées par ce médicament et dans les six mois suivant la fin du traitement par celui-ci (Cf. rubrique "Sécurité préclinique").

                            - Fertilité
                            L'effet du chlorhydrate de doxorubicine sur la fertilité humaine n'a pas été évalué (Cf. rubrique "Sécurité préclinique").
                            Référence(s) officielle(s) : Rectificatif AMM européenne 20/08/2021
                            Allaitement
                            Données sur le passage dans le lait maternel
                            Passage dans le lait Pas d'information
                            Fixation protéique Pas d'information
                            Rapport concentration lait/plasma maternels Pas d'information
                            Concentration dans 100 ml de lait maternel Pas d'information
                            Recommandations et conduites à tenir
                            Recommandations
                            • ALLAITEMENT CONTRE-INDIQUE PENDANT TRT

                            On ne dispose pas de données sur l'excrétion de ce médicament dans le lait maternel. Du fait que de nombreux médicaments, comprenant les anthracyclines, sont excrétés dans le lait maternel, et en raison de la potentialité d'effets indésirables sérieux chez l'enfant allaité, les femmes doivent donc interrompre l'allaitement avant de débuter le traitement par ce médicament. Il est recommandé aux femmes infectées par le VIH de ne pas allaiter leur enfant afin d'éviter le risque de transmission postnatale du VIH.
                            Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 20/08/2021
                            Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
                            Recommandations
                            • OUI
                            • NIV 2 : SOYEZ TRES PRUDENT
                            • RISQUE DE VERTIGE/ETOURDISSEMENT
                            • RISQUE DE SOMNOLENCE
                            • NE PAS CONDUIRE SANS AVIS MEDICAL
                            • PICTOGRAMME CONDUCTEUR : JO 03/10/2008
                            Ce médicament n'a aucun effet ou qu'un effet négligeable sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Cependant, lors des essais cliniques effectués à ce jour, étourdissements et somnolence ont quelquefois été associés à la prise de ce médicament (< 5 % des patients). Les patients présentant ces troubles doivent éviter de conduire des véhicules et d'utiliser des machines.
                            Référence(s) officielle(s):    Rectificatif AMM européenne 20/08/2021
                            Les effets indésirables de la base Theriaque incluent d'une part les effets indésirables du RCP de la spécialité consultée, d'autre part une compilation bibliographique des effets indésirables des médicaments appartenant à la même classe thérapeutique.
                            Déclaration des effets indésirables suspectés

                            La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration: Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance.
                            Site internet: www.ansm.sante.fr.

                            Effets indésirables à dose thérapeutique   Cliquer ici pour obtenir tous les effets indésirables
                            - Effets indésirables cliniques
                            TROUBLES DE L'ETAT GENERAL
                            TROUBLES DU SYSTEME NERVEUX
                            TROUBLES DE LA PEAU ET DES APPENDICES(3 fiches)
                            TROUBLES DU SYSTEME IMMUNITAIRE(2 fiches)
                            TROUBLES SYSTEMES SANGUIN ET LYMPHATIQUE(2 fiches)
                            TROUBLES DES ORGANES DES SENS
                            TROUBLES MUSCULO-SQUELETTIQUES
                            TROUBLES GASTRO-INTESTINAUX(2 fiches)
                            TROUBLES HEPATO-BILIAIRES
                            TROUBLES METABOLISME ET NUTRITION
                            TROUBLES RENAUX ET GENITO-URINAIRES(3 fiches)
                            TROUBLES CARDIO-VASCULAIRES
                            TROUBLES RESPIRATOIRES


                            - Effets indésirables paracliniques
                            TROUBLES DE L'ETAT GENERAL
                            TROUBLES DU SYSTEME IMMUNITAIRE
                            TROUBLES SYSTEMES SANGUIN ET LYMPHATIQUE
                            TROUBLES HEPATO-BILIAIRES
                            TROUBLES METABOLISME ET NUTRITION
                            TROUBLES RENAUX ET GENITO-URINAIRES (3 fiches)
                            TROUBLES CARDIO-VASCULAIRES

                            Effets indésirables en cas de surdosage   Cliquer ici pour obtenir tous les effets indésirables
                            - Effets indésirables cliniques
                            - Effets indésirables paracliniques

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