HUMIRA 40MG/0,8ML SOL INJ STYLO NSFP
HUMIRA 40 MG, SOLUTION INJECTABLE EN STYLO PREREMPLI
Fiche(s) d'identité interopérable
Historique des références officielles
    Lien vers la monographie ansm

Cette monographie a été revue le : 29/11/2016
Forme(s) pharmaceutique(s)
Voie(s) d'administration :
  • SOUS-CUTANEE (1)
  • PARENTERALE (2)
Forme(s) pharmaceutique(s) :
  • SOLUTION

  • SOLUTION INJECTABLE (1)(2)
  • LIMPIDE INCOLORE
  • STERILE SANS CONSERVATEUR

Solution injectable.

Solution limpide, incolore.

Référence(s) bibliographique(s) :
  • Référence(s) officielle(s) : Rectificatif AMM européenne 15/09/2016

  • (1) Standard Terms
  • (2) RCP ansm ou EMA
  • (2) Pharmacopée Européenne 4ème édition 2002
Composition
    Substance(s) active(s)
  • ADALIMUMAB 40 MG/0,8ML

  • Excipient(s)
  • MANNITOL  
    Excipient à effet notoire par voie ORALE avec dose seuil
    Référence(s) officielle(s) : Décision ansm 06/02/2020
  • CITRIQUE ACIDE MONOHYDRATE  
  • SODIUM CITRATE  
    Excipient à effet notoire par voie SYSTEMIQUE avec dose seuil
    Référence(s) officielle(s) : Décision ansm 06/02/2020
  • PHOSPHATE MONOSODIQUE DIHYDRATE  
    Excipient à effet notoire par voie OPHTALMIQUE sans dose seuil, par voie SYSTEMIQUE avec dose seuil
    Référence(s) officielle(s) : Décision ansm 06/02/2020
  • PHOSPHATE DISODIQUE DIHYDRATE  
    Excipient à effet notoire par voie OPHTALMIQUE sans dose seuil, par voie SYSTEMIQUE avec dose seuil
    Référence(s) officielle(s) : Décision ansm 06/02/2020
  • SODIUM CHLORURE  
    Excipient à effet notoire par voie SYSTEMIQUE avec dose seuil
    Référence(s) officielle(s) : Décision ansm 06/02/2020
  • POLYSORBATE 80  
  • SODIUM HYDROXYDE  
    Excipient à effet notoire par voie SYSTEMIQUE avec dose seuil
    Référence(s) officielle(s) : Décision ansm 06/02/2020
  • EAU POUR PREPARATIONS INJECTABLES QSP 0,8 ML
Précision(s) composition :
Un stylo prérempli unidose de 0,8 ml contient 40 mg d'adalimumab.

L'adalimumab est un anticorps monoclonal humain recombinant exprimé dans des cellules ovariennes de hamster chinois.

Référence(s) officielle(s) : Rectificatif AMM européenne 15/09/2016

Classifications
  • Classe(s) pharmacothérapeutique(s) :
  • ANTI TNF ALFA
  • ANTICORPS ANTILYMPHOCYTAIRE
  • ANTICORPS MONOCLONAL
  • ANTIRHUMATISMAL ANTICORPS MONOCLONAL
  • ANTIRHUMATISMAL IMMUNOSUPPRESSEUR
  • IMMUNOSUPPRESSEUR
  • IMMUNOSUPPRESSEUR ANTILYMPHOCYTAIRE
  • BIOSIMILAIRE
  • BIOSIMILAIRE REFERENT
  • BIOSIMILAIRE ADALIMUMAB
  • Classe(s) ATC (source Thériaque d'après l'OMS) :
  • ANTINEOPLASIQUES ET IMMUNOMODULATEURS : L
  • IMMUNOSUPPRESSEURS : L04
  • IMMUNOSUPPRESSEURS : L04A
  • INHIBITEURS DU FACTEUR NECROSANT DES TUMEURS ALFA (TNF ALFA) : L04AB
  • ADALIMUMAB : L04AB04
  • Dose journalière usuelle DDD (source Thériaque d'après l'OMS) :
  • Voie : PARENTERALE - Dose : 2,9000 MG
  • Classe(s) EphMRA (source Club InterPharmaceutique) :
  • ANTINEOPLASIQUES ET IMMUNOMODULATEURS : L
  • IMMUNOSUPPRESSEURS : L04
  • ANTI TNF : L04B

Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Immunosuppresseurs, inhibiteurs du facteur de nécrose tumorale alpha (TNF-alpha).
Code ATC : L04AB04


=> Mécanisme d'action

L'adalimumab se lie spécifiquement au TNF dont il neutralise la fonction biologique en bloquant son interaction avec les récepteurs du TNF p55 et p75 situés à la surface cellulaire.

L'adalimumab module aussi les réponses biologiques induites ou régulées par le TNF, y compris les variations des taux des molécules d'adhésion responsables de la migration des leucocytes (ELAM-1, VCAM-1, et ICAM-1 avec une CI50 de 0,1-0,2 nM).


=> Effets pharmacodynamiques

Après traitement par adalimumab chez des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde, on a observé une diminution rapide du taux des marqueurs de la phase aiguë de l'inflammation (protéine réactive C [CRP], vitesse de sédimentation [VS]) et des cytokines sériques [IL-6] par rapport aux valeurs initialement observées. L'administration de ce médicament est également associée à une diminution des taux sériques des métalloprotéinases matricielles (MMP-1 et MMP-3) qui permettent le remodelage tissulaire responsable de la destruction cartilagineuse. Les patients traités par ce médicament présentent généralement une amélioration des signes hématologiques de l'inflammation chronique.

Une diminution rapide du taux de CRP a également été observée chez les patients atteints d'arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire, de la maladie de Crohn, de rectocolite hémorragique et d'hidrosadénite suppurée après traitement par ce médicament. Chez les patients atteints de la maladie de Crohn, une réduction du nombre de cellules exprimant les marqueurs de l'inflammation dans le colon y compris une réduction significative de l'expression du TNF alpha a été observée. Des études endoscopiques sur la muqueuse intestinale ont mis en évidence une cicatrisation de la muqueuse chez les patients traités par l'adalimumab.


=> Efficacité et sécurité clinique


* Polyarthrite rhumatoïde

Ce médicament a fait l'objet d'études chez plus de 3000 patients dans l'ensemble des essais cliniques dans la polyarthrite rhumatoïde. Certains patients ont été traités pendant 60 mois. L'efficacité et la tolérance de ce médicament dans le traitement de la polyarthrite rhumatoïde ont été évaluées dans cinq études randomisées, en double aveugle et bien contrôlées.

L'étude I sur la PR a porté sur 271 patients atteints de polyarthrite rhumatoïde modérément à sévèrement active, âgés de 18 ans et plus et chez qui le traitement par au moins un anti-rhumatismal de fond avait échoué et chez qui le méthotrexate à la posologie de 12,5 à 25 mg/semaine (10 mg en cas d'intolérance au méthotrexate), s'était avéré insuffisamment efficace alors que la dose de méthotrexate était restée constante de 10 à 25 mg par semaine. Ces patients ont reçu 20, 40 ou 80 mg de ce médicament ou un placebo toutes les deux semaines pendant 24 semaines.

L'étude II sur la PR a évalué 544 patients atteints de polyarthrite rhumatoïde modérément à sévèrement active, âgés de 18 ans et plus et chez qui le traitement par au moins un médicament anti-rhumatismal de fond avait échoué. Les patients ont été traités par 20 ou 40 mg de ce médicament par voie sous cutanée toutes les deux semaines en alternance avec un placebo, ou chaque semaine pendant 26 semaines. Un placebo a été administré toutes les semaines pendant la même durée. Aucun autre médicament anti-rhumatismal de fond n'était autorisé.

L'étude III sur la PR a évalué 619 patients atteints de polyarthrite rhumatoïde modérément à sévèrement active, âgés de 18 ans et plus qui n'avaient pas présenté de réponse au méthotrexate aux doses de 12,5 à 25 mg ou qui ne toléraient pas une dose de 10 mg de méthotrexate une fois par semaine. L'étude a comporté trois groupes : le premier a reçu des injections hebdomadaires de placebo pendant 52 semaines, le deuxième a reçu 20 mg d'adalimumab toutes les semaines pendant 52 semaines et le troisième a été traité par 40 mg d'adalimumab toutes les deux semaines en alternance avec le placebo. Après la fin de la première période de 52 semaines, 457 patients ont été inclus dans une phase d'extension en ouvert au cours de laquelle adalimumab a été administré à la dose de 40 mg toutes les deux semaines en association au méthotrexate pendant 10 ans.

L'étude IV sur la PR a évalué principalement la tolérance chez 636 patients atteints de polyarthrite rhumatoïde d'activité modérée à sévère et âgés de 18 ans et plus. Les patients pouvaient n'avoir jamais reçu de médicament anti-rhumatismal de fond ou pouvaient poursuivre leur traitement rhumatologique préexistant pourvu que ce dernier soit stable depuis au moins 28 jours. Ces traitements comprenaient le méthotrexate, le leflunomide, l'hydroxychloroquine, la sulfasalazine et/ou les sels d'or. Les patients après randomisation ont reçu soit 40 mg d'Humira soit un placebo toutes les deux semaines pendant 24 semaines.

L'étude V sur la PR a évalué 799 patients adultes naïfs de méthotrexate ayant une polyarthrite rhumatoïde modérément à sévèrement active, récente (durée moyenne de la maladie inférieure à 9 mois). Cette étude a évalué l'efficacité de l'association Humira à la dose de 40 mg toutes les deux semaines/méthotrexate, adalimumab 40 mg toutes les deux semaines en monothérapie et une monothérapie de méthotrexate sur les signes et symptômes et le taux de progression des dommages structuraux dans la polyarthrite rhumatoïde, pendant 104 semaines.

Le critère de jugement principal des études I, II et III sur la PR et le critère de jugement secondaire de l'étude IV sur la PR étaient le pourcentage de patients ayant obtenu une réponse ACR 20 à la 24e ou la 26e semaine. Le critère de jugement principal dans l'étude V sur la PR était le pourcentage de patients qui avaient obtenu une réponse ACR 50 à la semaine 52. Les études III et V sur la PR avaient un critère de jugement principal supplémentaire à 52 semaines à savoir le retard de progression de la maladie (attesté par les résultats radiologiques). L'étude III sur la PR avait aussi comme critère de jugement principal les modifications de la qualité de vie.

-> Réponse ACR

Le pourcentage de patients sous adalimumab qui ont obtenu une réponse ACR 20, 50 ou 70 a été cohérent dans les essais I, II et III sur la PR. Les données ci-dessous résument les résultats obtenus à la posologie de 40 mg toutes les deux semaines.

Réponses ACR dans les essais contrôlés contre placebo (pourcentage de patients)

-> Etude I (à 24 semaines, p < 0,01 adalimumab versus placebo)

- ACR 20 6 mois :
. Placebo / Méthotrexate (n = 60) : 13,3%
. adalimumab (40 mg administré toutes les deux semaines, n = 63) / Méthotrexate : 65,1%

- ACR 20 12 mois :
. Placebo / Méthotrexate (n = 60) : NA
. adalimumab (40 mg administré toutes les deux semaines, n = 63) / Méthotrexate : NA

- ACR 50 6 mois :
. Placebo / Méthotrexate (n = 60) : 6,7%
. adalimumab (40 mg administré toutes les deux semaines, n = 63) / Méthotrexate : 52,4%

- ACR 50 12 mois :
. Placebo / Méthotrexate (n = 60) : NA
. adalimumab (40 mg administré toutes les deux semaines, n = 63) / Méthotrexate : NA

- ACR 70 6 mois :
. Placebo / Méthotrexate (n = 60) : 3,3%
. adalimumab (40 mg administré toutes les deux semaines, n = 63) / Méthotrexate : 23,8%

- ACR 70 12 mois :
. Placebo / Méthotrexate (n = 60) : NA
. adalimumab (40 mg administré toutes les deux semaines, n = 63) / Méthotrexate : NA


-> Etude II (à 26 semaines, p < 0,01 adalimumab versus placebo)

- ACR 20 6 mois
. Placebo (n = 110) : 19,1%
. adalimumab (40 mg administré toutes les deux semaines, n = 113) : 46,0%

- ACR 20 12 mois
. Placebo (n = 110) : NA
. adalimumab (40 mg administré toutes les deux semaines, n = 113) : NA

- ACR 50 6 mois
. Placebo (n = 110) : 8,2%
. adalimumab (40 mg administré toutes les deux semaines, n = 113) : 22,1%

- ACR 50 12 mois
. Placebo (n = 110) : NA
. adalimumab (40 mg administré toutes les deux semaines, n = 113) : NA

- ACR 70 6 mois
. Placebo (n = 110) : 1,8%
. adalimumab (40 mg administré toutes les deux semaines, n = 113) : 12,4%

- ACR 70 12 mois
. Placebo (n = 110) : NA
. adalimumab (40 mg administré toutes les deux semaines, n = 113) : NA


-> Etude III (à 24 et 52 semaines, p < 0,01 adalimumab versus placebo)

- ACR 20 6 mois
. Placebo / Méthotrexate (n = 200) : 29,5%
. adalimumab (40 mg administré toutes les deux semaines, n = 207) / Méthotrexate : 63,3%

- ACR 20 12 mois
. Placebo / Méthotrexate (n = 200) : 24,0%
. adalimumab (40 mg administré toutes les deux semaines, n = 207) / Méthotrexate : 58,9%

- ACR 50 6 mois
. Placebo / Méthotrexate (n = 200) : 9,5%
. adalimumab (40 mg administré toutes les deux semaines, n = 207) / Méthotrexate : 39,1%

- ACR 50 12 mois
. Placebo / Méthotrexate (n = 200) : 9,5 %
. adalimumab (40 mg administré toutes les deux semaines, n = 207) / Méthotrexate : 41,5%

- ACR 70 6 mois
. Placebo / Méthotrexate (n = 200) : 2,5%
. adalimumab (40 mg administré toutes les deux semaines, n = 207) / Méthotrexate : 20,8%

- ACR 70 12 mois
. Placebo / Méthotrexate (n = 200) : 4,5%
. adalimumab (40mg administré toutes les deux semaines, n = 207) / Méthotrexate : 23,2%

Dans les études I-IV sur la PR, les composantes individuelles des critères de réponse de l'ACR (nombre d'articulations sensibles et tuméfiées, évaluation par le médecin et le patient de l'activité de la maladie et de la douleur, indice d'invalidité [HAQ] et valeurs de la CRP [mg/dl]) ont été améliorées à 24 ou 26 semaines par rapport au placebo. Dans l'étude III sur la PR, ces améliorations se sont maintenues tout au long des 52 semaines.
Dans la phase d'extension en ouvert de l'étude III sur la PR, les taux de réponse ACR ont été maintenus chez la plupart des patients suivis jusqu'à 10 ans. Sur 207 patients, 114 patients ont poursuivi adalimumab à la dose de 40 mg toutes les deux semaines pendant 5 ans. Parmi ces patients, 86 patients (75,4 %) ont eu une réponse ACR 20 ; 72 patients (63,2 %) ont eu une réponse ACR 50 et 41 patients (36 %) ont eu une réponse ACR 70. Sur 207 patients, 81 patients ont poursuivi adalimumab à la dose de 40 mg toutes les deux semaines pendant 10 ans. Parmi ces patients, 64 patients (79,0 %) ont eu une réponse ACR 20 ; 56 patients (69,1 %) ont eu une réponse ACR 50 et 43 patients (53,1 %) ont eu une réponse ACR 70.

Dans l'étude IV sur la PR, la réponse ACR 20 des patients traités par adalimumab en plus des soins habituels a été significativement meilleure que chez les patients recevant le placebo plus les soins habituels (p < 0,001).

Dans les études I-IV sur la PR, les réponses ACR 20 et 50 des patients traités par adalimumab ont été statistiquement significatives par rapport au placebo dès la première ou la deuxième semaine de traitement.

Dans l'étude V sur la PR chez des patients ayant une polyarthrite rhumatoïde récente, naïfs de méthotrexate, un traitement associant Humira et du méthotrexate a conduit à des réponses ACR plus rapides et significativement plus importantes qu'avec le méthotrexate seul et adalimumab seul, à la semaine 52 et les réponses étaient maintenues à la semaine 104 (cf. ci-dessous).

Réponses ACR dans l'étude V sur la PR (pourcentage de patients)

-> ACR 20

- semaine 52
. Méthotrexate (n = 257) : 62,6 %
. Adalimumab (n = 274) : 54,4 %
. Adalimumab/méthotrexate (n = 268) : 72,8 %
. valeur de p (a) = 0,013
. valeur de p (b) < 0,001
. valeur de p (c) = 0,043

- semaine 104
. Méthotrexate (n = 257) : 56,0 %
. Adalimumab (n = 274) : 49,3 %
. Adalimumab/méthotrexate (n = 268) : 69,4 %
. valeur de p (a) = 0,002
. valeur de p (b) < 0,001
. valeur de p (c) = 0,140

-> ACR 50
. semaine 52
. Méthotrexate (n = 257) : 45,9 %
. Adalimumab (n = 274) : 41,2 %
. Adalimumab/méthotrexate (n = 268) : 61,6 %
. valeur de p (a) < 0,001
. valeur de p (b) < 0,001
. valeur de p (c) = 0,317

- semaine 104
. Méthotrexate (n = 257) : 42,8 %
. Adalimumab (n = 274) : 36,9 %
. Adalimumab/méthotrexate (n = 268) : 59,0 %
. valeur de p (a) < 0,001
. valeur de p (b) < 0,001
. valeur de p (c) = 0,162

-> ACR 70
- semaine 52
. Méthotrexate (n = 257) : 27,2 %
. Adalimumab (n = 274) : 25,9 %
. Adalimumab/méthotrexate (n = 268) : 45,5 %
. valeur de p (a) < 0,001
. valeur de p (b) < 0,001
. valeur de p (c) = 0,656

- semaine 104
. Méthotrexate (n = 257) : 28,4 %
. Adalimumab (n = 274) : 28,1 %
. Adalimumab/méthotrexate (n = 268) : 46,6 %
. valeur de p (a) < 0,001
. valeur de p (b) < 0,001
. valeur de p (c) = 0,864

(a) valeur de p résulte de la comparaison appariée des traitements par méthotrexate seul et par l'association adalimumab/méthotrexate par le test U de Mann-Whitney.
(b) valeur de p résulte de la comparaison appariée des traitements par adalimumab seul et par l'association adalimumab/méthotrexate par le test U de Mann-Whitney.
(c) valeur de p résulte de la monothérapie par adalimumab et de la monthérapie par méthotrexate par le test U de Mann-Whitney.

A la semaine 52, 42,9 % des patients qui avaient reçu l'association adalimumab/méthotrexate étaient en rémission clinique (DAS 28 < 2,6) comparativement à 20,6 % des patients ayant reçu le méthotrexate seul et 23,4 % des patients ayant reçu l'adalimumab seul. Le traitement par l'association adalimumab/méthotrexate était cliniquement et statistiquement supérieur au méthotrexate (p < 0,001) et à l'adalimumab en monothérapie (p < 0,001) dans l'obtention d'un état d'activité basse de la maladie pour les patients chez qui une polyarthrite rhumatoïde modérée à sévère avait été récemment diagnostiquée. La réponse pour les deux bras de monothérapie était similaire (p = 0,447).


-> Réponse radiographique

Dans l'étude III sur la PR, dans laquelle les patients traités par adalimumab avaient une polyarthrite rhumatoïde d'une durée moyenne de 11 ans environ, les dommages structuraux articulaires ont été évalués par radiographie et exprimés en termes de modification du score total de Sharp (STS) et de ses composants, le score d'érosion et le score de pincement articulaire. Les patients traités par adalimumab associé au méthotrexate ont présenté une progression significativement moindre que les patients recevant seulement du méthotrexate à 6 et 12 mois (Cf. données ci-dessous).

Dans l'extension en ouvert de l'étude III dans la PR, le ralentissement de la progression des dommages structuraux est maintenu à 8 et 10 ans pour une partie des patients. À 8 ans, 81 des 207 patients traités dès le début par 40 mg d'adalimumab une semaine sur deux ont été évalués par radiographie. Parmi ces patients, 48 patients n'ont pas présenté de progression des dommages structuraux définie par une modification du score total de Sharp modifié de 0,5 ou moins par rapport à la valeur de base. À 10 ans, 79 des 207 patients traités dès le début par 40 mg d'adalimumab une semaine sur deux ont été évalués par radiographie. Parmi ces patients, 40 patients n'ont pas présenté de progression des dommages structuraux définie par une modification du score total de Sharp modifié de 0,5 ou moins par rapport à la valeur de base.

Valeurs moyennes des modifications radiographiques sur 12 mois dans l'étude III sur la PR

- Score total de Sharp
. Placebo/Méthotrexate : 2,7
. Adalimumab/Méthotrexate 40 mg toutes les 2 semaines : 0,1
. Placebo/Méthotrexate - Aadalimumab/Méthotrexate (intervalle de confiance 95 %) (a) : 2,6 (1,4 ; 3,8)
. Valeur de P : < 0,001 (d'après les analyses de rang)

- Score d'érosion
. Placebo/Méthotrexate : 1,6
. Adalimumab/Méthotrexate 40 mg toutes les 2 semaines : 0,0
. Placebo/Méthotrexate - Adalimumab/Méthotrexate (intervalle de confiance 95 %) (a) : 1,6 (0,9 ; 2,2)
. Valeur de P : < 0,001

- Score de pincement articulaire (JSN = Joint Space Narrowing)
. Placebo/Méthotrexate : 1,0
. Adalimumab/Méthotrexate 40 mg toutes les 2 semaines : 0,1
. Placebo/Méthotrexate - Adalimumab/Méthotrexate (intervalle de confiance 95 %) (a) : 0,9 (0,3 ; 1,4)
. Valeur de P : 0,002

(a) intervalle de confiance 95 % des différences de variations des scores entre méthotrexate et adalimumab

Dans l'étude V sur la PR, les dommages structuraux articulaires ont été évalués par radiographie et exprimés en terme de variation du score total de Sharp (cf. ci-dessous).

Valeurs moyennes des modifications radiographiques à la semaine 52 dans l'étude V sur la PR

- Score total de Sharp
. Méthotrexate (n = 257) : 5,7 (4,2 - 7,3)
. Adalimumab (n = 274) : 3,0 (1,7 - 4,3)
. Adalimumab/méthotrexate (n = 268) : 1,3 (0,5 - 2,1)
. valeur de p (a) < 0,001
. valeur de p (b) : 0,0020
. valeur de p (c) < 0,001

- Score d'érosion
. Méthotrexate (n = 257) : 3,7 (2,7 - 4,7)
. Adalimumab (n = 274) : 1,7 (1,0 - 2,4)
. Adalimumab/méthotrexate (n = 268) : 0,8 (0,4 - 1,2)
. valeur de p (a) < 0,001
. valeur de p (b) : 0,0082
. valeur de p (c) < 0,001

- Score de pincement articulaire (JSN)
. Méthotrexate (n = 257) : 2,0 (1,2 - 2,8)
. Adalimumab (n = 274) : 1,3 (0,5 - 2,1)
. Adalimumab/méthotrexate (n = 268) : 0,5 (0 - 1,0)
. valeur de p (a) < 0,001
. valeur de p (b) : 0,0037
. valeur de p (c) : 0,151

(a) valeur de p résulte de la comparaison appariée des traitements par méthotrexate seul et par l'association adalimumab/méthotrexate par le test U de Mann-Whitney.
(b) valeur de p résulte de la comparaison appariée des traitements par adalimumab seul et par l'association adalimumab/méthotrexate par le test U de Mann-Whitney.
(c) valeur de p résulte de la monothérapie par adalimumab et de la monthérapie par méthotrexate par le test U de Mann-Whitney.

A la suite de 52 et 104 semaines de traitement, le pourcentage de patients sans progression (variation du score total de Sharp modifié par rapport a la valeur de base < ou = 0,5) était significativement supérieur avec le traitement par l'association adalimumab/méthotrexate (respectivement 63,8% et 61,2%) comparativement au méthotrexate en monothérapie (respectivement 37,4 % et 33,5 %, p < 0,001) et adalimumab en monothérapie (respectivement 50,7%, p < 0,002 et 44,5%, p < 0,001).


-> Qualité de vie et capacités fonctionnelles

La qualité de vie en rapport avec la santé et la fonction physique ont été évaluées au moyen de l'indice d'invalidité du Questionnaire d'Evaluation de l'état de Santé (Health Assessment Questionnaire, HAQ) dans les 4 essais originels adéquats et correctement contrôlés et constituait un critère principal de jugement pré-spécifié à la 52ème semaine dans l'étude III sur la PR. Comparativement au placebo, toutes les doses/schémas posologiques d'administration d'adalimumab ont entraîné une amélioration statistiquement significative plus importante de l'indice d'invalidité du HAQ entre l'examen initial et le 6ème mois dans les quatre études et il en a été de même à la semaine 52 dans l'étude III sur la PR. Dans les quatre études, les résultats des scores de la Short Form Health Survey (SF 36) confirment ces observations pour toutes les doses/schémas posologiques d'administration d'adalimumab, avec des valeurs des composantes physiques (PCS) statistiquement significatives, ainsi que des scores de douleur et de vitalité statistiquement significatifs pour la dose de 40 mg toutes les deux semaines. Dans les trois études dans lesquelles elle a été prise en compte (études I, III et IV sur la PR), on a observé une diminution statistiquement significative de la fatigue mesurée à l'aide des scores d'évaluation fonctionnelle de traitement pour maladie chronique (FACIT).

Dans l'étude III sur la PR, la plupart des patients ayant obtenu une amélioration des capacités fonctionnelles et ayant poursuivi le traitement ont maintenu cette amélioration jusqu'à la semaine 520 (120 mois) du traitement en ouvert. L'amélioration de la qualité de vie a été mesurée jusqu'à la semaine 156 (36 mois) et l'amélioration a été maintenue au cours de cette période.

Dans l'étude V sur la PR, l'amélioration de l'indice d'invalidité HAQ et la composante physique du SF 36 s'est montrée beaucoup plus importante (p < 0,001) pour l'association adalimumab/méthotrexate par rapport à la monothérapie de méthotrexate et la monothérapie d'Humira à la semaine 52, et s'est maintenue jusqu'à la semaine 104.

-> Arthrite juvénile idiopathique (AJI)


* Arthrite juvénile idiopathique (AJI) polyarticulaire


La tolérance et l'efficacité d'adalimumab ont été évaluées dans deux études (AJI I et II) chez des enfants ayant une arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire active ou une AJI d'évolution polyarticulaire, qui présentaient différentes formes de début de la maladie ( le plus souvent polyarthrite avec facteur rhumatoïde négatif ou positif et oligoarthrite étendue).


* AJI I

La tolérance et l'efficacité de ce médicament ont été évaluées dans une étude multicentrique randomisée en double aveugle à groupes parallèles menée chez 171 enfants et adolescents (de 4 à 17 ans) présentant une AJI polyarticulaire. Dans la phase de pré-inclusion en ouvert (PI-O), les patients ont été stratifiés en deux groupes : patients traités par MTX (méthotrexate) ou non traités par MTX. Les patients de la strate "sans MTX" étaient naïfs de traitement ou le MTX avait été arrêté deux semaines au moins avant l'administration du médicament à l'étude. Les patients sont restés sous doses stables d'AINS et/ou de prednisone (< ou = 0,2 mg/kg/jour ou 10 mg/jour au maximum). Dans la phase de pré-inclusion en ouvert, tous les patients ont reçu 24 mg/m2 d'adalimumab, jusqu'à un maximum de 40 mg, toutes les deux semaines pendant 16 semaines. Les données ci-dessous présentent la distribution des patients par âges et doses minimales, médianes et maximales reçues pendant la phase de pré-inclusion en ouvert.

Distribution des patients par âges et doses d'adalimumab reçues pendant la phase de pré-inclusion en ouvert

- 4 à 7 ans
. Nombre de patients au début de l'étude n (%) : 31 (18,1)
. Dose minimale, médiane et maximale : 10, 20 et 25 mg

- 8 à 12 ans
. Nombre de patients au début de l'étude n (%) : 71 (41,5)
. Dose minimale, médiane et maximale : 20, 25 et 40 mg

- 13 à 17 ans
. Nombre de patients au début de l'étude n (%) : 69 (40,4)
. Dose minimale, médiane et maximale : 25, 40 et 40 mg

Les patients présentant une réponse ACR 30 pédiatrique en semaine 16 étaient éligibles pour être randomisés dans la phase en double aveugle (DA) et ils ont reçu ce médicament à raison de 24 mg/m2 jusqu'à un maximum de 40 mg ou le placebo toutes les deux semaines pendant 32 semaines de plus ou jusqu'à une poussée de la maladie. Une poussée était définie comme une aggravation d'au moins 30 % du score d'au moins 3 des 6 critères ACR pédiatriques, la présence d'au moins deux articulations actives et une amélioration supérieure à 30 % d'un critère seulement sur les six. Après 32 semaines ou au moment d'une poussée de la maladie, les patients étaient éligibles pour entrer dans la phase d'extension en ouvert.

Réponses ACR 30 Pédiatrique dans l'étude de l'AJI

* Phase de pré-inclusion en ouvert de 16 semaines

-> MTX

- Réponse ACR 30 Péd. (n/N) : 94,1 % (80/85)

-> Sans MTX

- Réponse ACR 30 Péd. (n/N) : 74,4 % (64/86)


* Phase en double aveugle de 32 semaines

-> MTX

- Poussées de la maladie à la fin des 32 semaines (a) (n/N)
. Adalimumab (n = 38) : 36,8% (14/38)
. Placebo (n = 37) : 64,9% (24/37) (b)

- Délai médian jusqu'à une poussée de la maladie
. Adalimumab (n = 38) : > 32 semaines
. Placebo (n = 37) : 20 semaines

-> Sans MTX

- Poussées de la maladie à la fin des 32 semaines (a) (n/N)
. Adalimumab (n = 30) : 43,3% (13/30)
. Placebo (n = 28) : 71,4% (20/28) (c)

- Délai médian jusqu'à une poussée de la maladie
. Adalimumab (n = 30) : > 32 semaines
. Placebo (n = 28) : 14 semaines

(a) Réponses ACR Péd. 30/50/70 en semaine 48 significativement plus élevées que celles des patients sous placebo.
(b) P = 0,015
(c) P = 0,031

Chez les sujets qui avaient répondu en semaine 16 (n = 144), les réponses ACR pédiatrique 30/50/70/90 ont été maintenues pendant des durées allant jusqu'à six ans dans la phase d'extension en ouvert chez les patients qui avaient reçu ce médicament pendant toute l'étude. Dix neuf patients dont 11 du groupe d'âge 4 à 12 ans et 8 du groupe d'âge de 13 à 17 ans ont été traités pendant 6 ans ou plus.

Les réponses globales ont été généralement supérieures et le nombre de patients ayant développé des anticorps a été plus faible avec l'association adalimumab plus MTX qu'avec adalimumab en monothérapie. En tenant compte de ces résultats, ce médicament est recommandé en association avec le MTX et en monothérapie chez les patients pour lesquels le traitement par MTX est inadapté (Cf. rubrique "Posologie et mode d'administration").


* AJI II

La tolérance et l'efficacité d'adalimumab ont été évaluées dans une étude ouverte, multicentrique chez 32 enfants (âgés de 2 à 4 ans ou âgés de 4 ans et plus, de poids < 15 kg) présentant une AJI polyarticulaire modérément à sévèrement active. Les patients ont reçu Humira à la dose de 24 mg/m2 de surface corporelle jusqu'à une dose maximale de 20 mg en une seule injection sous-cutanée toutes les 2 semaines pendant au moins 24 semaines. Durant l'étude, la plupart des patients avaient un traitement concomittant par MTX, une plus faible proportion avait des corticoïdes ou des AINS.

A la semaine 12 et à la semaine 24, la réponse ACR30 Pédiatrique était de 93,5 % et de 90,0 %, respectivement, en utilisant les données observées.La proportion de patients avec ACR50/70/90 Pédiatrique à la semaine 12 et à la semaine 24 était de 90,3 %/ 61,3 %/38,7 % et 83,3 %/73,3 %/36,7 %, respectivement. Parmi ceux ayant répondu (ACR 30 Pédiatrique) à la semaine 24 (n=27 sur les 30 patients), la réponse ACR 30 Pédiatrique était maintenue jusqu'à 60 semaines dans la phase d'extension en ouvert chez les patients qui ont reçu adalimumab durant toute cette période. Globalement, 20 patients ont été traités pendant 60 semaines ou plus.


* Arthrite liée à l'enthésite

La tolérance et l'efficacité d'adalimumab ont été évaluées dans une étude multicentrique, randomisée en double aveugle chez 46 patients pédiatriques (âgés de 6 à 17 ans) présentant une arthrite liée à l'enthésite modérée. Les patients ont été randomisés pour recevoir, toutes les deux semaines pendant 12 semaines, soit une dose d'adalimumab de 24 mg/m2 de surface corporelle jusqu'à une dose maximale de 40 mg, soit un placebo. La phase en double aveugle a été suivie d'une phase en ouvert durant laquelle les patients recevaient une dose d'adalimumab de 24 mg/m2 de surface corporelle jusqu'à une dose maximale de 40 mg toutes les deux semaines par voie sous-cutanée pendant 192 semaines supplémentaires. Le critère d'évaluation principal était la variation en pourcentage du nombre d'articulations actives touchées par l'arthrite (gonflement non lié à une malformation ou articulations avec perte de mouvement et douleur et/ou sensibilité) entre l'inclusion et la semaine 12. Une réduction moyenne de -62,6 % (variation médiane : -88,9 %) a été observée chez les patients traités par adalimumab par rapport à -11,6 % (variation médiane : -50,0 %) chez les patients recevant le placebo. L'amélioration relative au nombre d'articulations actives touchées par l'arthrite a été maintenue au cours de la phase en ouvert jusqu'à la semaine 52 de l'étude. Une amélioration clinique mais non statistiquement significative a été observée chez la majorité des patients pour les critères secondaires tels que le nombre de sites d'enthésite, le nombre d'articulations douloureuses, le nombre d'articulations gonflées, et la réponse selon les critères ACR 50 et 70 pédiatriques.


* Spondyloarthrite axiale

- Spondylarthrite ankylosante (SA)

L'adalimumab à la dose de 40 mg toutes les 2 semaines, a été évalué dans deux études randomisées, en double-aveugle, contre placebo, d'une durée de 24 semaines chez 393 patients, atteints de spondylarthrite ankylosante active (la valeur moyenne initiale du score d'activité de la maladie [Bath Ankylosing Spondylitis Disease Activity Index (BASDAI)] était de 6,3 dans tous les groupes) qui n'avaient pas répondu de manière adéquate à un traitement conventionnel. Soixante-dix neuf (20,1 %) patients étaient traités de manière concomitante par DMARD's et 37 (9,4 %) patients par des glucocorticoïdes. La période en aveugle a été suivie d'une période en ouvert pendant laquelle les patients recevaient 40 mg d'adalimumab toutes les 2 semaines en sous-cutané pendant 28 semaines supplémentaires. Les sujets (n = 215, 54,7 %) qui n'étaient pas répondeurs à l'ASAS 20 aux semaines 12, 16 ou 20 ont été traités prématurément en ouvert par 40 mg d'adalimumab toutes les 2 semaines en sous-cutané, et ont été ultérieurement considérés comme non-répondeurs dans les analyses statistiques de la phase double-aveugle.
Dans l'étude la plus importante (I) sur la SA comprenant 315 patients, les résultats ont montré une amélioration statistiquement significative des signes et symptômes de spondylarthrite ankylosante avec adalimumab comparé au placebo. La première réponse significative a été observée à la semaine 2 et s'est maintenue pendant 24 semaines.

Réponses d'efficacité de l'étude SA contrôlée contre placebo - étude I ; réduction des signes et symptômes

-> ASAS 20
- semaine 2 :
. placebo (n = 107) : 16 %
. adalimumab (n = 208) : 42 % ; p < 0,001

- semaine 12 :
. placebo (n = 107) : 21 %
. adalimumab (n = 208) : 58 % ; p < 0,001

- semaine 24 :
. placebo (n = 107) : 19 %
. adalimumab (n = 208) : 51 % ; p < 0,001

-> ASAS 50
- semaine 2 :
. placebo (n = 107) : 3 %
. adalimumab (n = 208) : 16 % ; p < 0,001

- semaine 12 :
. placebo (n = 107) : 10 %
. adalimumab (n = 208) : 38 % ; p < 0,001

- semaine 24 :
. placebo (n = 107) : 11 %
. adalimumab (n = 208) : 35 % ; p < 0,001

-> ASAS 70
- semaine 2 :
. placebo (n = 107) : 0 %
. adalimumab (n = 208) : 7 % ; p < 0,01

- semaine 12 :
. placebo (n = 107) : 5 %
. adalimumab (n = 208) : 20 % ; p < 0,001

- semaine 24 :
. placebo (n = 107) : 8 %
. adalimumab (n = 208) : 24 % ; p < 0,001

-> BASDAI 50
- semaine 2 :
. placebo (n = 107) : 4 %
. adalimumab (n = 208) : 20 % ; p < 0,001

- semaine 12 :
. placebo (n = 107) : 16 %
. adalimumab (n = 208) : 45 % ; p < 0,001

- semaine 24 :
. placebo (n = 107) : 15 %
. adalimumab (n = 208) : 42 % ; p < 0,001

ASAS = ASsessments in Ankylosing Spondylitis
BASDAI = Bath Ankylosing Spondylitis Disease Activity Index

Les patients traités par adalimumab avaient une amélioration significativement plus importante à la semaine 12 qui se maintenait jusqu'à la semaine 24 à la fois pour le SF36 et pour l'Ankylosing Spondylitis Quality of Life Questionnaire (ASQoL).

Des résultats tendant à être comparables (pas tous statistiquement significatifs) ont été observés dans une étude moins importante, randomisée, double-aveugle, contre placebo (IX) de 82 patients adultes atteints d'une spondylarthrite ankylosante active.

- Spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de SA

Adalimumab administré à la dose de 40 mg toutes les 2 semaines a été évalué dans une étude randomisée en double aveugle contrôlée contre placebo d'une durée de 12 semaines menée chez 185 patients atteints de spondyloarthrite axiale active sans signes radiographiques (le score initial moyen d'activité de la maladie [Bath Ankylosing Spondylitis Disease Activity Index (BASDAI)] était de 6,4 chez les patients traités par adalimumab et de 6,5 chez les patients du groupe placebo) qui avaient présenté une réponse inadéquate ou une intolérance à au moins 1 AINS ou une contre-indication aux AINS. A l'inclusion dans l'étude, 33 patients (18 %) étaient traités de façon concomitante par des DMARD's et 146 patients (79 %) par des AINS. La période en double aveugle a été suivie d'une période en ouvert au cours de laquelle les patients ont reçu adalimumab 40 mg toutes les deux semaines par voie sous-cutanée pendant 144 semaines supplémentaires. Les résultats à la semaine 12 ont montré une amélioration statistiquement significative des signes et symptômes de spondyloarthrite axiale active sans signes radiographiques chez les patients traités par adalimumab comparativement au placebo (Cf. données ci-dessous).

Réponse d'efficacité dans l'étude spondyloarthrite axiale contrôlée contre placebo - Réduction des signes et symptômes

Double aveugle - Réponse à la semaine 12

- Placebo N=94
. ASAS (a) 40 :15 %
. ASAS 20 : 31 %
. ASAS 5/6 : 6 %
. ASAS Rémission partielle : 5 %
. BASDAI (b) 50 : 15 %
. ASDAS (c),(d),(e) : -0,3
. ASDAS Maladie inactive : 4 %
. hs-CRP (d),(f),(g) : -0,3
. SPARCCh IRM des articulations sacro-iliaques (d),(i) : -0,6
. SPARCC IRM du rachis (d),(j) : -0,2

- Adalimumab N=91
. ASAS (a) 40 : 36 % (***)
. ASAS 20 : 52 %(**)
. ASAS 5/6 : 31 %(***)
. ASAS Rémission partielle :16 % (*)
. BASDAI (b) 50 : 35 % (**)
. ASDAS (c),(d),(e) : -1,0 (***)
. ASDAS Maladie inactive : 24 % (***)
. hs-CRP (d),(f),(g) : -4,7 (***)
. SPARCCh IRM des articulations sacro-iliaques (d),(i) : -3,2 (**)
. SPARCC IRM du rachis (d),(j) : -1,8 (**)

(a) Assessment of Spondyloarthritis International Society
(b) Bath Ankylosing Spondylitis Disease Activity Index
(c) Ankylosing Spondylitis Disease Activity Score
(d) Variation moyenne par rapport à la valeur initiale
(e) n = 91 placebo et n = 87 adalimumab
(f) Protéine C-réactive ultrasensible (mg/l)
(g) n = 73 placebo et n = 70 adalimumab
(h) Spondyloarthritis Research Consortium of Canada
(i) n = 84 placebo et adalimumab
(j) n = 82 placebo et n = 85 adalimumab
(***), (**), (*) Résultat statistiquement significatif à p < 0,001, < 0,01 et < 0,05 respectivement pour toutes les comparaisons entre adalimumab et le placebo.

Dans l'étude d'extension en ouvert, l'amélioration des signes et symptômes s'est maintenue avec le traitement par Humira jusqu'à la semaine 156.

- Inhibition de l'inflammation
Une amélioration significative des signes d'inflammation telle que mesurée par les taux de hs-CRP et l'IRM des articulations sacro-iliaques et du rachis s'est maintenue chez les patients traités par adalimumab jusqu'à la semaine 156 et la semaine 104, respectivement.

- Qualité de vie et capacités fonctionnelles
La qualité de vie liée à la santé et la fonction physique ont été évaluées à l'aide des questionnaires HAQ-S et SF-36. Les patients traités par adalimumab ont présenté une amélioration significativement supérieure du score HAQ-S total et du score de la composante physique (PCS) du questionnaire SF-36 de l'inclusion à la semaine 12 par rapport au placebo. Une amélioration de la qualité de vie liée à la santé et la fonction physique s'est maintenue au cours de l'étude d'extension en ouvert jusqu'à la semaine 156.


* Rhumatisme psoriasique

L'adalimumab, 40 mg toutes les deux semaines, a été étudié chez des patients ayant un rhumatisme psoriasique modérément à sévèrement actif dans deux études contrôlées contre placebo, les études I et II sur le RPs. Dans l'étude I sur le RPs d'une durée de 24 semaines, on a traité 313 patients adultes qui avaient une réponse inadéquate à un traitement par anti-inflammatoire non stéroïdien, et parmi lesquels environ 50% prenaient du méthotrexate. Dans l'étude II sur le RPs d'une durée de 12 semaines, 100 patients qui présentaient une réponse inadéquate à un traitement de fond, ont été traités. A la fin des deux études, 383 patients ont été recrutés dans une étude d'extension en ouvert, au cours de laquelle ils ont reçu 40 mg d'adalimumab une semaine sur deux.

En raison du petit nombre de patients étudiés, les preuves de l'efficacité de ce médicament chez les patients souffrant d'arthrite psoriasique à type de spondylarthrite ankylosante, sont insuffisantes.

Réponse ACR des études contrôlées contre placebo, dans le rhumatisme psoriasique (pourcentage de patients)

-> Etude I sur le RPs

- ACR 20 ; semaine 12
. Placebo (n = 162) : 14 %
. Adalimumab (n = 151) : 58 % ; p < 0,001

- ACR 20 ; semaine 24
. Placebo (n = 162) : 15 %
. Adalimumab (n = 151) : 57 % ; p < 0,001

- ACR 50 ; semaine 12
. Placebo (n = 162) : 4 %
. Adalimumab (n = 151) : 36 % ; p < 0,001

- ACR 50 ; semaine 24
. Placebo (n = 162) : 6 %
. Adalimumab (n = 151) : 39 % ; p < 0,001

- ACR 70 ; semaine 12
. Placebo (n = 162) : 1 %
. Adalimumab (n = 151) : 20 % ; p < 0,001

- ACR 70 ; semaine 24
. Placebo (n = 162) : 1 %
. Adalimumab (n = 151) : 23 % ; p < 0,001

-> Etude II sur le RPs

- ACR 20 ; semaine 12
. Placebo (n = 49) : 16 %
. Adalimumab (n = 51) : 39 % ; p < 0,05

- ACR 20 ; semaine 24
. Placebo (n = 49) : NA
. Adalimumab (n = 51) : NA

- ACR 50 ; semaine 12
. Placebo (n = 49) : 2 %
. Adalimumab (n = 51) : 25 % ; p < 0,001

- ACR 50 ; semaine 24
. Placebo (n = 49) : NA
. Adalimumab (n = 51) : NA

- ACR 70 ; semaine 12
. Placebo (n = 49) : 0 %
. Adalimumab (n = 51) : 14 % ; p < 0,05

- ACR 70 ; semaine 24
. Placebo (n = 49) : NA
. Adalimumab (n = 51) : NA

NA = ne s'applique pas (not applicable)

Les réponses ACR dans l'étude I sur le RPs étaient identiques avec ou sans traitement concomitant par le méthotrexate.
Les reponses ACR se sont maintenues jusqu'à 136 semaines au cours de l'étude d'extension en ouvert.

Les modifications radiographiques ont été évaluées lors des études du rhumatisme psoriasique. Des images radiographiques des mains, des poignets et des pieds ont été obtenues au début de l'étude puis au cours de la semaine 24 de la phase en double insu, au cours de laquelle les patients étaient sous adalimumab ou sous placebo, et de la semaine 48, lorsque tous les patients recevaient de l'adalimumab en ouvert. Un score total de Sharp modifié (modified Total Sharp Score, mTSS), incluant les articulations interphalangiennes distales (c'est-à-dire une mesure différente par rapport au TSS utilisé dans les études de la polyarthrite rhumatoïde) a été utilisé.

Comparativement au placebo, ce médicament a ralenti la vitesse de progression des atteintes articulaires périphériques, mesurée par les modifications du score mTSS (moyenne +/- ET) 0,8 +/- 2,5 dans le groupe placebo (à la semaine 24) contre 0,0 +/- 1,9 ; (p < 0,001) dans le groupe adalimumab (à la semaine 48).

Chez 84% des 102 patients traités par adalimumab et ne présentant pas de progression radiographique entre le début de l'étude et la semaine 48, cette absence de progression radiographique s'est poursuivie jusqu'au terme des 144 semaines de traitement.

Comparativement au placebo, les patients sous adalimumab ont montré une amélioration statistiquement significative des capacités fonctionnelles évaluées par le HAQ et la Short Form Health Survey (SF 36) au bout de 24 semaines. Cette amélioration des capacités fonctionnelles s'est maintenue jusqu'à la semaine 136 de l'étude d'extension en ouvert.


* Psoriasis

L'efficacité et la tolérance d'Humira ont été étudiées lors d'études randomisées menées en double aveugle chez des patients adultes atteints de psoriasis chronique en plaques (intéressant > ou = 10 % de la surface corporelle, avec un indice de sévérité PASI (Psoriasis Area and Severity Index) > ou = 12 ou > ou = 10) qui étaient candidats à un traitement systémique ou une photothérapie. Au total, 73% des patients recrutés dans les études I et II sur le psoriasis avaient déjà reçu un traitement systémique ou une photothérapie. L'efficacité et la tolérance d'adalimumab ont également été étudiées chez des patients adultes atteints de psoriasis chronique en plaques modéré à sévère avec une atteinte concomitante des mains et/ou des pieds qui étaient candidats à un traitement systémique dans une étude randomisée en double aveugle (étude III sur le psoriasis).

L'étude I sur le psoriasis (REVEAL) a porté sur 1212 patients pendant trois périodes de traitement. Durant la période A, les patients recevaient un placebo ou de l'adalimumab à la dose initiale de 80 mg, suivie de 40 mg une semaine sur deux à partir d'une semaine après la dose initiale. Au bout de16 semaines de traitement, les patients ayant obtenu au minimum une réponse PASI 75 (amélioration d'au moins 75% du score PASI par rapport aux valeurs initiales), entraient dans la période B et recevaient 40 mg d'adalimumab en ouvert une semaine sur deux. Les patients dont la réponse restait supérieure ou égale à PASI 75 à la semaine 33 et qui avaient été initialement randomisés pour recevoir le traitement actif pendant la période A, ont à nouveau été randomisés pendant la période C pour recevoir 40 mg d'adalimumab une semaine sur deux ou un placebo pendant 19 semaines supplémentaires. Dans tous les groupes de traitement, le score PASI initial moyen était de 18,9 et le score PGA (Physician's Global Assessment, évaluation initiale globale du médecin) était compris entre "modéré" (53% des sujets inclus) et "sévère" (41%), voire "très sévère" (6%).

L'étude II sur le psoriasis (CHAMPION) a comparé l'efficacité et la tolérance de ce médicament à celles du méthotrexate et d'un placebo chez 271 patients. Les patients ont reçu un placebo, une dose initiale de MTX à 7,5 mg, augmentée ensuite jusqu'à la semaine 12, la dose maximale étant de 25 mg, ou bien une dose initiale de 80 mg d'adalimumab suivie de 40 mg une semaine sur deux (en commençant une semaine après la semaine initiale) pendant 16 semaines. On ne dispose d'aucune donnée concernant la comparaison entre l'adalimumab et le MTX au delà de 16 semaines de traitement. Chez les patients sous MTX ayant atteint une réponse supérieure ou égale à PASI 50 à la semaine 8 et/ou 12, la posologie n'était pas augmentée davantage. Dans tous les groupes de traitement, le score PASI initial moyen était de 19,7 et le score PGA initial allait de "léger" (< 1%) à "modéré" (48%), "sévère" (46%) et "très sévère" (6%).

Les patients ayant participé aux études de phase 2 et de phase 3 dans le psoriasis étaient éligibles pour entrer dans une étude d'extension en ouvert, dans laquelle adalimumab était administré pendant au moins 108 semaines supplémentaires.

Un des principaux critères d'évaluation des études I et II sur le psoriasis était le pourcentage de patients ayant atteint une réponse PASI 75 entre l'inclusion et la semaine 16 (Cf. ci-dessous).

-> Etude I sur le psoriasis (REVEAL) : résultats d'efficacité à 16 semaines

- Score > ou = PASI 75 (a)
. Placebo (N=398) n (%) : 26 (6,5)
. Adalimumab 40 mg 1 sem/2 (N=814) n (%):578 (70,9) (b)

- PASI 100
. Placebo (N=398) n (%) : 3 (0,8)
. Adalimumab 40 mg 1 sem/2 (N=814) n (%):163 (20,0) (b)

- PGA : clair/minimal
. Placebo (N=398) n (%) : 17 (4,3)
. Adalimumab 40 mg 1 sem/2 (N=814) n (%):506 (62,2) (b)

(a) Le pourcentage de patients atteignant une réponse PASI75 a été calculé comme un taux ajusté en fonction du centre d'étude
(b) p<0,001, adalimumab vs. placebo

-> Etude II sur le psoriasis (CHAMPION) : résultats d'efficacité à 16 semaines

- Score > ou = PASI 75
. Placebo (N=53) n (%) : 10 (18,9)
. MTX (N=110) n (%) : 39 (35,5)
. Adalimumab 40 mg 1 sem/2 (N=108) n (%) : 86 (79,6) (a, b)

- PASI 100
. Placebo (N=53) n (%) : 1 (1,9)
. MTX (N=110) n (%) : 8 (7,3)
. Adalimumab 40 mg 1 sem/2 (N=108) n (%) : 18 (16,7) (c, d)

- PGA : clair/minimal
. Placebo (N=53) n (%) : 6 (11,3)
. MTX (N=110) n (%) : 33 (30,0)
. Adalimumab 40 mg 1 sem/2 (N=108) n (%) : 79 (73,1) (a, b)

(a) p<0,001 adalimumab vs. placebo
(b) p<0,001 adalimumab vs. méthotrexate
(c) p<0,01 adalimumab vs. placebo
(d) p<0,05 adalimumab vs. méthotrexate

Dans l'étude I sur le psoriasis 28% des patients ayant présenté une réponse PASI 75 et randomisés à nouveau pour recevoir le placebo à la semaine 33 et 5% de ceux poursuivant le traitement par adalimumab (p<0,001), ont présenté "une diminution de la réponse appropriée" (score PASI entre la semaine 33 et la semaine 52 (incluse) se traduisant par une réponse < PASI 50 par rapport à l'inclusion, avec un minimum d'augmentation de 6 points du score PASI par rapport à la semaine 33). Parmi les patients présentant une diminution de la réponse appropriée après la re-randomisation dans le groupe placebo et ensuite recrutés dans l'étude d'extension ouverte, 38% (25/66) et 55% (36/66) ont retrouvé une réponse PASI 75 au bout de respectivement 12 et 24 semaines.

Un total de 233 patients répondeurs PASI 75 à la semaine 16 et à la semaine 33 ont reçu un traitement en continu par adalimumab pendant 52 semaines dans l'étude I et ont poursuivi le traitement par adalimumab dans l'étude d'extension en ouvert. Le taux de réponse PASI 75 et PGA clair ou minimal chez ces patients étaient respectivement de 74,7 % et 59,0 %, après 108 semaines supplémentaires de traitement en ouvert (total de 160 semaines). Dans une analyse où tous les patients sortis d'essai pour effets indésirables ou pour manque d'efficacité ou pour lesquels la dose a été augmentée, ont été considérés comme non-répondeurs, le taux de réponse PASI 75 et PGA clair ou minimal chez ces patients étaient respectivement de 69,6 % et 55,7%, après 108 semaines supplémentaires de traitement en ouvert (total de 160 semaines).

Un total de 347 patients répondeurs stables ont participé à une évaluation d'interruption de traitement et de retraitement dans une étude d'extension en ouvert. Durant la période d'interruption de traitement, les symptômes du psoriasis sont réapparus au cours du temps avec un délai médian de rechute (régression vers un PGA "modéré" ou plus sévère) d'environ 5 mois. Aucun patient n'a présenté de rebond durant la phase d'interruption de traitement. 76,5 % (218/285) des patients qui sont entrés dans la période de retraitement ont eu une réponse PGA "clair" ou "minimal" après 16 semaines de retraitement, indépendamment du fait qu'ils aient rechuté ou non durant l'interruption de traitement (69,1 % [123/178] pour les patients qui ont rechuté durant la période d'interruption et 88,8 % [95/107] pour les patients qui n'ont pas rechuté durant la période d'interruption). Un profil de tolérance similaire a été observé durant le retraitement et avant l'interruption de traitement.

L'index dermatologique de qualité de vie DLQI (Dermatology Life Quality Index) a mis en évidence des améliorations significatives à la semaine 12 par rapport à l'inclusion, comparativement au placebo (études I et II) et au MTX (étude II). Dans l'étude I, les améliorations des scores résumés des composantes physiques et psychologiques du SF-36 étaient également significatives par rapport au placebo.

Dans une étude d'extension en ouvert chez les patients ayant dû augmenter les doses (de 40 mg une semaine sur deux à 40 mg toutes les semaines) en raison d'une réponse PASI inférieure à 50, l'évaluation effectuée 12 semaines après l'augmentation posologique a montré que 93 patients sur 349 (26,6%) avaient atteint une réponse PASI 75.

L'étude III dans le psoriasis (REACH) a comparé l'efficacité et la tolérance d'adalimumab versus placebo chez 71 patients présentant un psoriasis chronique en plaques modéré à sévère avec une atteinte concomitante des mains et/ou des pieds. Les patients ont reçu une dose initiale de 80 mg d'adalimumab suivi par 40 mg toutes les 2 semaines (en commençant une semaine après la dose initiale) ou le placebo pendant 16 semaines. A la semaine 16, une proportion statistiquement significative plus importante de patients ayant reçu adalimumab ont atteint un PGA "clair" ou "pratiquement clair" pour les mains et/ou les pieds par rapport à ceux qui ont reçu le placebo (30,6 % versus 4,3 %, respectivement [p=0,014]).


* Psoriasis en plaques de l'enfant et l'adolescent

L'efficacité d'adalimumab a été évaluée dans une étude contrôlée, randomisée en double aveugle chez 114 patients pédiatriques âgés de 4 ans et plus présentant un psoriasis en plaques chronique sévère (défini par un score PGA > ou = 4 ou une atteinte de la surface corporelle > 20 % ou > 10 % avec des lésions très épaisses ou un score PASI > ou = 20 ou > ou = 10 avec atteinte cliniquement significative du visage, des organes génitaux ou des mains et/ou pieds) qui n'était pas suffisamment contrôlé par un traitement topique et l'héliothérapie ou la photothérapie.

Les patients ont reçu adalimumab à la dose de 0,8 mg/kg toutes les deux semaines (jusqu'à 40 mg), ou 0,4 mg/kg toutes les deux semaines (jusqu'à 20 mg) ou le méthotrexate à la dose de 0,1 à 0,4 mg/kg une fois par semaine (jusqu'à 25 mg). À la semaine 16, il y a eu plus de répondeurs (par ex. PASI 75) chez les patients randomisés dans le groupe adalimumab 0,8 mg/kg toutes les deux semaines par rapport aux patients randomisés dans le groupe adalimumab 0,4 mg/kg toutes les deux semaines ou le MTX.

Psoriasis en plaques pédiatrique – Résultats d'efficacité à 16 semaines

- PASI 75 (b)
. MTX (a) - N = 37 : 12 (32.4 %)
. Adalimumab 0,8 mg/kg toutes les 2 semaines - N = 38 : 22 (57.9 %)

- PGA : clair/minimal (c)
. MTX (a) - N = 37 : 15 (40.5 %)
. Adalimumab 0,8 mg/kg toutes les 2 semaines - N = 38 : 23 (60.5 %)

(a) MTX = méthotrexate
(b) p = 0,027, adalimumab 0,8 mg/kg versus MTX.
(c) p = 0,083, adalimumab 0,8 mg/kg versus MTX.

Chez les patients ayant obtenu un score PASI 75 et un score PGA "clair ou minimal", le traitement a été arrêté pendant une durée allant jusqu'à 36 semaines et ils ont été suivis pour détecter une perte de contrôle de la maladie (c'est-à-dire une aggravation d'au moins 2 grades du score PGA). Les patients ont ensuite été retraités par l'adalimumab 0,8 mg/kg toutes les deux semaines pendant 16 semaines supplémentaires et les taux de réponse observés pendant le retraitement ont été comparables à ceux rapportés pendant la phase en double aveugle antérieure : réponse PASI 75 chez 78,9 % des patients (15 sur 19) et score PGA "clair ou minimal" chez 52,6 % (10 sur 19).

Dans la phase en ouvert de l'étude, les réponses PASI 75 et PGA "clair ou minimal" ont été maintenues pendant une durée allant jusqu'à 52 semaines supplémentaires sans nouveaux signaux de sécurité.


* Hidrosadénite suppurée

La sécurité et l'efficacité d'adalimumab ont été évaluées au cours d'études randomisées, en double-aveugle, contrôlées versus placebo et d'une étude d'extension en ouvert chez des patients adultes atteints d'hidrosadénite suppurée (HS) modérée à sévère ayant présenté une intolérance, une contre-indication ou une réponse insuffisante à un traitement antibiotique systémique de 3 mois minimum. Les patients des études HS-I et HS-II sur l'hidrosadénite suppurée présentaient une maladie de stade II ou III selon la classification de Hurley, avec au moins 3 abcès ou nodules inflammatoires.

L'étude HS-I (PIONEER I) a évalué 307 patients sur 2 périodes de traitement. Au cours de la période A, les patients recevaient le placebo ou adalimumab à une dose initiale de 160 mg à la semaine 0, puis 80 mg à la semaine 2, et 40 mg toutes les semaines de la semaine 4 à la semaine 11. L'utilisation concomitante d'antibiotiques n'était pas autorisée au cours de l'étude. Après 12 semaines de traitement, les patients traités par adalimumab au cours de la période A ont été de nouveau randomisés dans la période B dans l'un des 3 groupes de traitement (adalimumab 40 mg toutes les semaines, adalimumab 40 mg toutes les deux semaines, ou placebo de la semaine 12 à la semaine 35). Les patients randomisés pour recevoir le placebo au cours de la période A ont été affectés au groupe adalimumab 40 mg toutes les semaines de la période B.

L'étude HS-II (PIONEER II) a évalué 326 patients sur 2 périodes de traitement. Au cours de la période A, les patients recevaient le placebo ou adalimumab à une dose initiale de 160 mg à la semaine 0, puis 80 mg à la semaine 2, et 40 mg toutes les semaines de la semaine 4 à la semaine 11. 19,3 % des patients ont poursuivi pendant la durée de l'étude le traitement antibiotique oral qu'ils avaient à l'inclusion. Après 12 semaines de traitement, les patients traités par adalimumab au cours de la période A ont été de nouveau randomisés dans la période B dans l'un des 3 groupes de traitement (adalimumab 40 mg toutes les semaines, adalimumab 40 mg toutes les deux semaines, ou placebo de la semaine 12 à la semaine 35). Les patients randomisés pour recevoir le placebo au cours de la période A ont été affectés au groupe placebo de la période B.

Les patients des études HS-I et HS-II étaient éligibles à l'inclusion dans une étude d'extension en ouvert au cours de laquelle adalimumab 40 mg était administré toutes les semaines. Tout au long des 3 études, les patients ont utilisé quotidiennement un antiseptique local sur leurs lésions.

- Réponse clinique
La réduction des lésions inflammatoires et la prévention de l'aggravation des abcès et des fistules drainantes ont été évaluées à l'aide du score de réponse clinique dans l'hidrosadénite suppurée (HiSCR : réduction de 50 % du nombre total d'abcès et de nodules inflammatoires sans augmentation du nombre d'abcès ni du nombre de fistules drainantes par rapport aux valeurs à l'inclusion). La réduction de la douleur cutanée liée à l'HS a été évaluée à l'aide d'une échelle numérique chez les patients de l'étude qui présentaient à l'inclusion un score initial supérieur ou égal à 3 sur une échelle de 11 points.

À la semaine 12, il y a eu significativement plus de répondeurs HiSCR dans le groupe adalimumab comparativement au groupe placebo. À la semaine 12 de l'étude HS-II, un pourcentage significativement plus élevé de patients a obtenu une réduction cliniquement significative de la douleur liée à l'HS (Cf. données ci-dessous). Les patients traités par adalimumab présentaient une réduction significative du risque de poussée de la maladie au cours des 12 premières semaines de traitement.

Résultats d'efficacité à 12 semaines, études HS-I et HS-II

Etude HS-I

- HiSCR (a)
. Placebo : N = 154 - 40 (26,0 %)
. Adalimumab 40 mg par semaine : N = 153 - 64 (41,8 %)

- Réduction > ou = 30 % de la douleur cutanée (b)
. Placebo : N = 109 - 27 (24,8 %)
. Adalimumab 40 mg par semaine : N = 122 - 34 (27,9 %)

Etude HS-II

- HiSCR (a)
. Placebo : N = 163 45 (27,6 %)
. Adalimumab 40 mg par semaine : N = 163 96 (58,9 %) (***)

- Réduction > ou = 30 % de la douleur cutanée (b)
. Placebo : N = 111 - 23 (20,7 %)
. Adalimumab 40 mg par semaine : N = 105 - 48 (45,7 %) (***)

(*) P < 0,05, (***) P < 0,001, adalimumab versus placebo
(a) Chez tous les patients randomisés.
(b) Chez les patients présentant un score de la douleur cutanée à l'inclusion > ou = 3, sur la base d'une échelle numérique de 0-10, avec 0 = aucune douleur cutanée et 10 = pire douleur cutanée imaginable.

Le traitement par adalimumab 40 mg toutes les semaines a réduit significativement le risque d'aggravation des abcès et fistules drainantes. Au cours des 12 premières semaines des études HS-I et HS-II, environ deux fois plus de patients du groupe placebo ont présenté une aggravation des abcès (23,0 % versus 11,4 %, respectivement) et des fistules drainantes (30,0 % versus 13,9 %, respectivement), comparativement aux groupes adalimumab.

Versus placebo, des améliorations plus importantes entre l'inclusion et la semaine 12 ont été observées en termes de qualité de vie liée à la santé spécifique à la peau mesurée par l'indice de qualité de vie dermatologique (DLQI ; études HS-I et HS-II), de satisfaction globale du patient par rapport à son traitement médicamenteux mesurée par le questionnaire de satisfaction relative au traitement médicamenteux (TSQM ; études HS-I et HS-II), et de santé physique mesurée par la composante physique du score SF-36 (étude HS-I).

Chez les patients présentant au moins une réponse partielle à la semaine 12, traités par adalimumab 40 mg administré toutes les semaines, le taux de réponse clinique HiSCR à la semaine 36 était plus élevé chez les patients recevant adalimumab toutes les semaines par rapport aux patients chez lesquels la fréquence d'administration était réduite à toutes les deux semaines ou chez lesquels le traitement était interrompu (Cf. données ci-dessous).

Pourcentage de patients (a) répondeurs HiSCR (b) aux semaines 24 et 36 après rerandomisation des traitements à la semaine 12, patients issus du groupe adalimumab 40 mg par semaine.

- Semaine 24
. Placebo (arrêt du traitement) - N = 73 : 24 (32,9 %)
. Adalimumab 40 mg toutes les deux semaines - N = 70 : 36 (51,4 %)
. Adalimumab 40 mg par semaine - N = 70 : 40 (57,1 %)

- Semaine 36
. Placebo (arrêt du traitement) - N = 73 : 22 (30,1 %)
. Adalimumab 40 mg toutes les deux semaines - N = 70 : 28 (40,0 %)
. Adalimumab 40 mg par semaine - N = 70 : 39 (55,7 %)

(a) Patients ayant présenté au moins une réponse partielle au traitement par adalimumab 40 mg par semaine après 12 semaines.
(b) Les patients répondant aux critères spécifiés dans le protocole en termes de perte de réponse ou d'absence d'amélioration devaient sortir de l'étude et étaient comptabilisés comme non-répondeurs.

Parmi les patients présentant au moins une réponse partielle à la semaine 12 et traités en continu par adalimumab toutes les semaines, le taux de répondeurs HiSCR à la semaine 48 était de 64,3 %.

Parmi les patients dont le traitement par adalimumab a été interrompu à la semaine 12 dans les études HS-I et HS-II, le taux de répondeurs HiSCR 12 semaines après la ré-introduction d'adalimumab 40 mg toutes les semaines était revenu à des valeurs similaires à celles observées avant l'interruption du traitement (56,0 %).


* Maladie de Crohn

La tolérance et l'efficacité de ce médicament ont été évaluées chez plus de 1500 patients ayant une maladie de Crohn modérément à sévèrement active (indice d'activité de la maladie de Crohn [Crohn's Disease Activity Index (CDAI)] > ou = 220 et < ou = 450) dans des études randomisées, en double-aveugle, versus placebo. 524 des patients inclus (32%) ont été définis comme ayant une maladie sévère (indice CDAI > 300 et traitement concomitant par corticoïdes et/ou immunosuppresseurs) correspondant à la population définie dans l'indication (Cf. rubrique "Indications"). Des doses stables concomitantes d'aminosalicylés, de corticoïdes et/ou d'immunomodulateurs étaient autorisées et 80% des patients ont continué à recevoir au moins un de ces médicaments.

L'induction d'une rémission clinique (définie comme un indice CDAI < 150) a été évaluée dans deux études, l'étude I sur la MC (CLASSIC I) et l'étude II sur la MC (GAIN). Dans l'étude I sur la MC, 299 patients non précédemment traités par un antagoniste du TNF (naïfs d'anti-TNF) ont été randomisés vers l'un des quatre groupes de traitement de l'étude ; placebo aux semaines 0 et 2, 160 mg d'adalimumab à la semaine 0 et 80 mg à la semaine 2, 80 mg à la semaine 0 et 40 mg à la semaine 2, et 40 mg à la semaine 0 et 20 mg à la semaine 2. Dans l'étude II sur la MC, 325 patients ne répondant plus ou étant intolérants à l'infliximab ont été randomisés pour recevoir soit 160 mg d'adalimumab à la semaine 0 et 80 mg à la semaine 2 soit un placebo aux semaines 0 et 2. Les non-répondeurs primaires ont été exclus des études et ces patients n'ont par conséquent pas fait l'objet d'autres évaluations.

Le maintien de la rémission clinique a été évalué dans l'étude III sur la MC (CHARM). Dans l'étude III sur la MC, 854 patients ont reçu en ouvert 80 mg à la semaine 0 et 40 mg à la semaine 2. A la semaine 4, les patients ont été randomisés vers l'administration d'une dose de 40 mg toutes les deux semaines, de 40 mg toutes les semaines ou du placebo pour une durée totale d'étude de 56 semaines. Les patients présentant une réponse clinique (diminution de l'indice CDAI > ou = 70) à la semaine 4 ont été stratifiés et analysés séparément de ceux n'ayant pas présenté de réponse clinique à la semaine 4. La diminution progressive des corticoïdes était autorisée après la semaine 8.

Les taux d'induction d'une rémission et de réponse enregistrés dans les études I et II sur la MC sont présentés ci-dessous.

Induction d'une rémission clinique et d'une réponse (pourcentage de patients)

-> Etude I : patients naïfs d'infliximab

- Rémission clinique
. Placebo (N = 74) : 12%
. Adalimumab 80/40 mg (N = 75) : 24%
. Adalimumab 160/80 mg (N = 76) : 36% (*)

- Réponse clinique (CR-100)
. Placebo (N = 74) : 24%
. Adalimumab 80/40 mg (N = 75) : 37%
. Adalimumab 160/80 mg (N = 76) : 49% (**)

-> Etude II : patients précédemment traités par l'infliximab

- Rémission clinique
. Placebo (N = 166) : 7%
. Adalimumab 160/80 mg (N = 159) : 21% (*)

- Réponse clinique (CR-100)
. Placebo (N = 166) : 25%
. Adalimumab 160/80 mg (N = 159) : 38% (**)

Toutes les valeurs de p correspondent à des comparaisons appariées des pourcentages pour adalimumab versus placebo
(*) p < 0,001
(**) p < 0,01

Des taux de rémission similaires ont été observés pour les schémas d'induction 160/80 mg et 80/40 mg à la semaine 8 et les événements indésirables ont été plus fréquents dans le groupe 160/80 mg.

Dans l'étude III sur la MC, à la semaine 4, 58% (499/854) des patients présentaient une réponse clinique et ont été évalués dans l'analyse principale. Parmi les patients présentant une réponse clinique à la semaine 4, 48% avaient été préalablement exposés à un autre traitement anti-TNF. Les taux de maintien de la rémission et de réponse sont présentés ci-dessous. Les résultats de rémission clinique sont restés relativement constants, indépendamment de l'exposition antérieure éventuelle à un antagoniste du TNF.

Les hospitalisations et les interventions chirurgicales liées à la maladie ont été réduites de manière statistiquement significative avec l'adalimumab comparé au placebo à la semaine 56.

Maintien de la rémission clinique et de la réponse (pourcentage de patients)

-> Semaine 26

- Rémission clinique
. Placebo (N = 170) : 17%
. 40 mg d'adalimumab toutes les deux semaines (N = 172) : 40% (*)
. 40 mg d'adalimumab toutes les semaines (N = 157) : 47% (*)

- Réponse clinique (CR-100)
. Placebo (N = 170) : 27%
. 40 mg d'adalimumab toutes les deux semaines (N = 172) : 52 % (*)
. 40 mg d'adalimumab toutes les semaines (N = 157) : 52 % (*)

- Patients en rémission sans corticoïdes depuis >= 90 jours (a)
. Placebo (N = 170) : 3% (2/66)
. 40 mg d'adalimumab toutes les deux semaines (N = 172) : 19% (11/58) (**)
. 40 mg d'adalimumab toutes les semaines (N = 157) : 15% (11/74) (**)

-> Semaine 56

- Rémission clinique
. Placebo (N = 170) : 12%
. 40 mg d'adalimumab toutes les deux semaines (N = 172) : 36% (*)
. 40 mg d'adalimumab toutes les semaines (N = 157) : 41% (*)

- Réponse clinique (CR-100)
. Placebo (N = 170) : 17%
. 40 mg d'adalimumab toutes les deux semaines (N = 172) : 41% (*)
. 40 mg d'adalimumab toutes les semaines (N = 157) : 48% (*)

- Patients en rémission sans corticoïdes depuis >= 90 jours (a)
. Placebo (N = 170) : 5% (3/66)
. 40 mg d'adalimumab toutes les deux semaines (N = 172) : 29% (17/58) (*)
. 40 mg d'adalimumab toutes les semaines (N = 157) : 20% (15/74) (**)

(*) p < 0,001 pour adalimumab versus placebo, comparaisons appariées des pourcentages
(**) p < 0,02 pour adalimumab versus placebo, comparaisons appariées des pourcentages
(a) Parmi ceux initialement traités par corticoïdes

Parmi les patients non répondeurs à la semaine 4, 43% des patients recevant un traitement d'entretien par adalimumab ont présenté une réponse à la semaine 12 contre 30% des patients recevant le placebo en traitement d'entretien. Ces résultats suggèrent que certains patients n'ayant pas répondu à la semaine 4 bénéficient de la poursuite du traitement d'entretien jusqu'à la semaine 12. La poursuite du traitement au-delà de 12 semaines n'a pas généré significativement plus de réponses (Cf. rubrique "Posologie").

117/276 patients de l'étude I sur la MC et 272/777 patients des études II et III sur la MC ont été suivis pendant au moins 3 ans de traitement en ouvert par l'adalimumab. 88 et 189 patients, respectivement, sont restés en rémission clinique. La réponse clinique (CR-100) a été maintenue chez 102 et 233 patients, respectivement.


-> Qualité de vie

Dans les études I et II sur la MC, une amélioration statistiquement significative du score total du questionnaire sur les maladies inflammatoires de l'intestin (IBDQ) spécifique de la maladie a été obtenue à la semaine 4 chez les patients randomisés vers le traitement par adalimumab 80/40 mg et 160/80 mg versus placebo et également aux semaines 26 et 56 dans l'étude CHARM ainsi que dans tous les groupes traités par l'adalimumab versus placebo.


* Maladie de Crohn chez l'enfant et l'adolescent

Une étude clinique multicentrique, randomisée, en double aveugle a évalué l'efficacité et la tolérance d'adalimumab dans le traitement d'induction et le traitement d'entretien à des doses déterminées en fonction du poids (< 40 kg ou > ou = 40 kg) chez 192 enfants et adolescents âgés de 6 à 17 ans (inclus), présentant une maladie de Crohn (MC) modérée à sévère (définie par un indice d'activité de la maladie de Crohn chez l'enfant [Paediatric Crohn's Disease Activity Index (PCDAI)] > 30). Les patients devaient ne pas avoir répondu à un traitement conventionnel de la MC (comprenant un corticoïde et/ou un immunomodulateur). Les patients pouvaient également ne plus répondre ou être intolérants à l'infliximab.

Tous les patients ont reçu un traitement d'induction en ouvert à une dose déterminée en fonction de leur poids initial: 160 mg à la semaine 0 et 80 mg à la semaine 2 pour les patients de poids > ou = 40 kg et respectivement 80 mg et 40 mg pour les patients de poids < 40 kg.

À la semaine 4, les patients ont été randomisés selon un rapport 1/1, en fonction de leur poids à cette date, pour recevoir le schéma posologique d'entretien soit à dose faible soit à dose standard, comme le montre les données ci-dessous.

Schéma posologique d'entretien

- Poids du patient : < 40 kg
. Dose faible : 10 mg toutes les deux semaines
. Dose standard : 20 mg toutes les deux semaines

- Poids du patient : > ou = 40 kg
. Dose faible : 20 mg toutes les deux semaines
. Dose standard : 40 mg toutes les deux semaines

- Résultats d'efficacité

Le critère de jugement principal de l'étude était la rémission clinique à la semaine 26, définie par un score PCDAI < ou = 10.

Les taux de rémission clinique et de réponse clinique (définie par une réduction du score PCDAI d'au moins 15 points par rapport à la valeur initiale) sont présentés dans le tableau 17. Les taux d'arrêt des corticoïdes ou des immunomodulateurs sont présentés ci-dessous.

Etude sur la MC pédiatrique / Rémission et réponse clinique (PCDAI)

Dose standard 40/20 mg toutes les deux semaines N = 93
- Semaine 26
. Rémission clinique : 38,7 % / valeur de p (*) : 0,075
. Réponse clinique : 59,1 % / valeur de p (*) : 0,073
- Semaine 52
. Rémission clinique : 33,3 % / valeur de p (*) : 0,100
. Réponse clinique : 41,9 % / valeur de p (*) : 0,038

Dose faible 20/10 mg toutes les deux semaines N = 95
- Semaine 26
. Rémission clinique : 28,4 % / valeur de p (*) : 0,075
. Réponse clinique : 48,4 % / valeur de p (*) : 0,073
- Semaine 52
. Rémission clinique : 23,2 % / valeur de p (*) : 0,100
. Réponse clinique : 28,4 % / valeur de p (*) : 0,038

(*) Valeur de p pour la comparaison dose standard versus dose faible.

Etude sur la MC pédiatrique / Arrêt des corticoïdes ou des immunomodulateurs et fermeture des fistules

Dose standard 40/20 mg toutes les deux semaines
- Arrêt des corticoïdes N = 33
. Semaine 26 : 84,8 % / Valeur de p(1) : 0,066
. Semaine 52 : 69,7 % / Valeur de p(1) : 0,420
- Arrêt des immunomodulateurs (2) N = 60
. Semaine 52 : 30,0 % / Valeur de p(1) :0,983
- Fermeture des fistules (3) N = 15
. Semaine 26 : 46,7 % / Valeur de p(1) : 0,608
. Semaine 52 : 40,0 % / Valeur de p(1) : 0,303

Dose faible 20/10 mg toutes les deux semaines
- Arrêt des corticoïdes N = 38
. Semaine 26 : 65,8 % / Valeur de p(1) : 0,066
. Semaine 52 : 60,5 % / Valeur de p(1) : 0,420
- Arrêt des immunomodulateurs (2) N = 57
. Semaine 52 : 29,8 % / Valeur de p(1) :0,983
- Fermeture des fistules (3) N = 15
. Semaine 26 : 38,1 % / Valeur de p(1) : 0,608
. Semaine 52 : 23,8 % / Valeur de p(1) : 0,303

(1) Valeur de p pour la comparaison dose standard versus dose faible
(2) Le traitement immunosuppresseur ne pouvait être arrêté qu'à partir de la semaine 26, à la libre appréciation de l'investigateur, si le patient répondait au critère de réponse clinique
(3) Définie comme la fermeture de toutes les fistules, à au moins 2 visites consécutives après la visite initiale

Des augmentations statistiquement significatives (amélioration) de l'indice de masse corporelle et de la vitesse de croissance staturale ont été observées dans les deux groupes de traitement entre la visite initiale et les semaines 26 et 52.

Des améliorations statistiquement et cliniquement significatives par rapport à la visite initiale ont également été observées dans les deux groupes de traitement pour les paramètres de qualité de vie (y compris IMPACT III).


* Rectocolite hémorragique

La tolérance et l'efficacité de doses multiples d'adalimumab ont été évaluées chez des patients adultes atteints de rectocolite hémorragique active, modérée à sévère (score Mayo de 6 à 12 avec un sous-score endoscopique de 2 à 3) dans des études randomisées, en double aveugle, contrôlées versus placebo.

Dans l'étude I sur la RCH, 390 patients naïfs d'anti-TNF ont été randomisés pour recevoir soit un placebo aux semaines 0 et 2, soit 160 mg d'adalimumab à la semaine 0 suivis de 80 mg à la semaine 2, soit 80 mg d'adalimumab à la semaine 0 suivis de 40 mg à la semaine 2. Après la semaine 2, les patients des deux groupes adalimumab ont reçu 40 mg toutes les 2 semaines. La rémission clinique (définie par un score Mayo < ou = 2 sans aucun sous-score > 1) a été évaluée à la semaine 8.

Dans l'étude II sur la RCH, 248 patients ont reçu 160 mg d'adalimumab à la semaine 0, 80 mg à la semaine 2 puis 40 mg toutes les 2 semaines et 246 patients ont reçu un placebo. Les résultats cliniques ont été évalués en termes d'induction d'une rémission à la semaine 8 et de maintien de la rémission à la semaine 52.

Les taux de rémission clinique versus placebo à la semaine 8 ont été significativement plus importants chez les patients ayant reçu un traitement d'induction par 160/80 mg d'adalimumab dans l'étude I sur la RCH (respectivement 18 % versus 9 %, p = 0,031) et dans l'étude II sur la RCH (respectivement 17 % versus 9 %, p = 0,019).

Dans l'étude II sur la RCH, parmi les patients traités par Humira qui étaient en rémission à la semaine 8, 21/41 (51 %) étaient en rémission à la semaine 52.

Les résultats de l'ensemble de la population de l'étude II sur la RCH sont présentés ci-dessous.

Réponse, rémission et cicatrisation de la muqueuse dans l'étude II sur la RCH (pourcentage de patients)

-> Placebo

- Semaine 52 : N = 246
. Réponse clinique : 18 %
. Rémission clinique : 9 %
. Cicatrisation de la muqueuse : 15 %
. Rémission sans corticoïdes depuis > ou = 90 jours (a) : 6 % (N = 140)

- Semaines 8 et 52
. Réponse maintenue : 12 %
. Rémission maintenue : 4 %
. Cicatrisation de la muqueuse maintenue : 11 %

-> 40 mg d'adalimumab toutes les deux semaines

- Semaine 52 : N = 248
. Réponse clinique : 30 % (*)
. Rémission clinique :17 % (*)
. Cicatrisation de la muqueuse : 25 % (*)
. Rémission sans corticoïdes depuis > ou = 90 jours (a) : 13 % (N = 150)

- Semaines 8 et 52
. Réponse maintenue : 24 % (**)
. Rémission maintenue : 8 % (*)
. Cicatrisation de la muqueuse maintenue : 19 % (*)

Une rémission clinique est définie par un score Mayo < ou =2 sans aucun sous-score > 1 ;
La réponse clinique est une diminution du score Mayo > ou = 3 points et > ou = 30% par rapport à la valeur de base associée à une diminution du sous-score de saignement rectal [SSR] > ou = 1 ou une valeur absolue du SSR de 0 ou 1 ;
(*) p < 0,05 pour HUMIRA versus placebo, comparaisons appariées des pourcentages
(**) p < 0,001 pour HUMIRA versus placebo, comparaisons appariées des pourcentages
(a) Parmi ceux initialement traités par corticoïdes

Parmi les patients ayant une réponse clinique à la 8ème semaine, 47% étaient en réponse clinique, 29% étaient en rémission clinique, 41% avaient une cicatrisation de la muqueuse et 20% étaient en rémission sans corticoïdes depuis plus de 90 jours à la semaine 52.

Environ 40 % des patients de l'étude II sur la RCH étaient en échec à un traitement anti-TNF antérieur par l'infliximab. L'efficacité de l'adalimumab chez ces patients était moindre versus celle chez les patients naïfs d'anti-TNF. Parmi les patients en échec à un traitement anti-TNF antérieur, une rémission a été obtenue à la semaine 52 chez 3 % des patients sous placebo et 10 % des patients sous adalimumab.

Les patients des études I et II sur la RCH avaient la possibilité d'être inclus dans l'étude d'extension à long terme en ouvert (étude III sur la RCH). Après 3 ans de traitement par l'adalimumab, 75% (301/402) continuaient à être en rémission clinique selon le score Mayo partiel.


* Taux d'hospitalisation

Pendant les 52 semaines des études I et II dans la RCH, des taux plus faibles d'hospitalisation toutes causes confondues et d'hospitalisation liée à la RCH ont été observés dans le bras traité par l'adalimumab comparé au bras placebo.Le nombre d'hospitalisations toutes causes confondues dans le groupe traité par l'adalimumab était de 0,18 par patient-année versus 0,26 par patient-année dans le groupe placebo et le nombre correspondant d'hospitalisations liées à la RCH était de 0,12 par patient-année versus 0,22 par patient-année.


* Qualité de vie

Dans l'étude II sur la RCH, le traitement par l'adalimumab entraînait des améliorations du score du questionnaire sur les maladies inflammatoires de l'intestin (IBDQ).


* Immunogénicité

La formation d'anticorps anti-adalimumab est associée à une augmentation de la clairance et à une diminution de l'efficacité de l'adalimumab. Il n'y a pas de corrélation apparente entre la présence d'anticorps anti-adalimumab et la survenue d'effets indésirables.

Des dosages répétés des anticorps anti-adalimumab ont été faits chez les patients souffrant de polyarthrite rhumatoïde des études I, II et III, pendant la période de 6 à 12 mois. Dans les essais pivots, des anticorps anti-adalimumab ont été identifiés chez 5,5 % (58/1053) des patients traités avec l'adalimumab, contre 0,5 % (2/370) des patients sous placebo. Chez les patients ne recevant pas simultanément du méthotrexate, la fréquence a été de 12,4 %, contre 0,6% lorsque l'adalimumab était ajouté au méthotrexate.

Chez les patients atteints d'arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire âgés de 4 à 17 ans, des anticorps anti-adalimumab ont été détectés chez 15,8 % (27/171) des patients traités par l'adalimumab. Chez les patients n'ayant pas reçu simultanément le méthotrexate, l'incidence a été de 25,6 % (22/86) versus 5,9 % (5/85) lorsque l'adalimumab était administré en traitement adjuvant du méthotrexate.

Chez les patients atteints d'arthrite liée à l'enthésite, des anticorps anti-adalimumab ont été détectés chez 10,9 % (5/46) des patients traités par l'adalimumab. Chez les patients n'ayant pas reçu simultanément le méthotrexate, l'incidence a été de 13,6 % (3/22) versus 8,3 % (2/24) lorsque l'adalimumab était administré en traitement adjuvant du méthotrexate.

Chez les patients présentant un rhumatisme psoriasique, des anticorps anti-adalimumab ont été identifiés chez 38 des 376 patients (10%) traités avec l'adalimumab. Chez les patients ne recevant pas simultanément de méthotrexate, la fréquence était de 13,5% (24 patients sur 178) contre 7% (14 patients sur 198) lorsque l'adalimumab était ajouté au méthotrexate.

Chez les patients présentant une spondylarthrite ankylosante, des anticorps anti-adalimumab ont été identifiés chez 17 des 204 patients (8,3%) traités avec l'adalimumab. Chez les patients ne recevant pas simultanément de méthotrexate, la fréquence était de 16 patients sur 185 (8,6%) comparé à 1 patient sur 19 (5,3%) lorsque l'adalimumab était ajouté au méthotrexate.

Chez les patients atteints de la maladie de Crohn, des anticorps anti-adalimumab ont été identifiés chez 7 des 269 patients (2,6%) traités par l'adalimumab.

Chez les patients atteints de psoriasis, des anticorps anti-adalimumab ont été identifiés chez 77 des 920 patients (8,4%) traités par l'adalimumab en monothérapie.

Chez les patients atteints de psoriasis en plaques traités par adalimumab en monothérapie à long terme et qui ont participé à une étude d'interruption de traitement puis de retraitement, le taux d'anticorps anti-adalimumab après retraitement (11 des 482 patients, 2,3 %) était similaire au taux observé avant l'interruption de traitement (11 des 590 patients, 1,9 %).

Chez les enfants et adolescents atteints de psoriasis, des anticorps anti-adalimumab ont été identifiés chez 5 des 38 patients (13 %) traités par l'adalimumab 0,8 mg/kg en monothérapie.

Chez les patients atteints d'hidrosadénite suppurée modérée à sévère, des anticorps anti-adalimumab ont été identifiés chez 10 des 99 patients (10,1 %) traités par l'adalimumab.

Les études d'immunogénicité étant spécifiques du produit, une comparaison des taux d'anticorps enregistrés avec ceux d'autres produits est sans objet.


* Population pédiatrique

L'Agence européenne des médicaments a accordé une dérogation à l'obligation de soumettre les résultats d' études réalisées avec adalimumab dans tous les sous-groupes de la population pédiatrique dans la polyarthrite rhumatoïde, le rhumatisme psoriasique et la spondylarthrite ankylosante, Cf. rubrique "Posologie" pour les informations concernant l'usage pédiatrique.

L'Agence européenne des médicaments a différé l'obligation de soumettre les résultats d'études réalisées avec adalimumab dans un ou plusieurs sous-groupes de la population pédiatrique dans la rectocolite hémorragique et l'hidrosadénite suppurée, Cf. rubrique "Posologie" pour les informations concernant l'usage pédiatrique.
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 15/09/2016  

Propriétés pharmacocinétiques
* Absorption et distribution

Après administration sous-cutanée d'une dose unique de 40 mg, l'absorption et la distribution de l'adalimumab ont été lentes, le pic de concentration sérique étant atteint 5 jours environ après l'administration. La biodisponibilité absolue moyenne de l'adalimumab, estimée à partir de trois études, a été de 64 % après une dose sous-cutanée unique de 40 mg. Après administration de doses intraveineuses uniques variant de 0,25 à 10 mg/kg, les concentrations ont été proportionnelles à la dose. Après administration de doses de 0,5 mg/kg (environ 40 mg), les clairances étaient de 11 à15 ml/heure, le volume de distribution (Vss) était compris entre 5 et 6,0 litres, la demi-vie terminalemoyenne a été de deux semaines environ. La concentration d'adalimumab dans le liquide synovial de
plusieurs patients atteints de polyarthrite rhumatoïde était comprise entre 31 et 96 % desconcentrations sériques.

Après administration sous-cutanée de 40 mg d'adalimumab toutes les deux semaines chez des patients adultes atteints de polyarthrite rhumatoïde (PR), les concentrations moyennes au creux étaient de l'ordre d'environ 5 µg/ml (sans méthotrexate) et de 8 à 9 microgrammes/ml (avec méthotrexate). Les concentrations sériques minimales d'adalimumab à l'état d'équilibre ont augmenté de façon à peu près dose-dépendante après l'administration par voie sous-cutanée de 20, 40 et 80 mg toutes les deux semaines et toutes les semaines.

Après administration sous-cutanée de 24 mg/m2 (jusqu'à un maximum de 40 mg) toutes les deux semaines chez des patients atteints d'arthrite juvénile idiopathique (AJI) polyarticulaire âgés de 4 à 17 ans, la concentration sérique résiduelle moyenne de l'adalimumab (valeurs mesurées des semaines 20 à 48) a été de 5,6 +/- 5,6 microgrammes/ml (CV 102 %) lorsque l'adalimumab était administré sans traitement concomitant par le méthotrexate et de 10,9 +/- 5,2 microgrammes/ml (CV 47,7 %) en cas d'administration concomitante avec le méthotrexate.

Chez les patients atteints d'AJI polyarticulaire âgés de 2 à < 4 ans ou âgés de 4 ans et plus d'un poids < 15 kg ayant reçu l'adalimumab à la dose de 24 mg/m2, la concentration sérique résiduelle moyenne de l'adalimumab était de 6,0 +/- 6,1 microg/ml (CV 101 %) lorsque l'adalimumab était administré sans traitement concomitant par le méthotrexate et de 7,9 +/- 5,6 microg/ml (CV 71,2 %) en cas d'administration concomitante avec le méthotrexate.

Après administration sous-cutanée d'une dose de 24 mg/m2 (une dose maximale de 40 mg) toutes les deux semaines chez des patients atteints d'arthrite liée à l'enthésite âgés de 6 à 17 ans, la concentration sérique résiduelle moyenne de l'adalimumab à l'état d'équilibre (valeurs mesurées à la semaine 24) a été de 8,8 +/- 6,6 microgrammes/ml lorsque l'adalimumab était administré sans traitement concomitant par le méthotrexate et de 11,8 +/- 4,3 microgrammes/ml en cas d'administration concomitante avec le méthotrexate.

Après administration sous-cutanée de 40 mg d'adalimumab toutes les deux semaines chez des patients adultes atteints de spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques, la concentration résiduelle moyenne à l'état d'équilibre de l'adalimumab (moyenne +/- ET) à la semaine 68 était de 8,0 +/- 4,6 microgrammes/ml.

Chez les patients adultes atteints de psoriasis, la concentration résiduelle moyenne à l'état d'équilibre était de 5 microgrammes/ml pendant le traitement par 40 mg d'adalimumab une semaine sur deux en monothérapie.

Après administration sous-cutanée de 0,8 mg/kg (une dose maximale de 40 mg) toutes les deux semaines chez des patients pédiatriques atteints de psoriasis en plaques chronique, la concentration résiduelle moyenne à l'état d'équilibre de l'adalimumab (moyenne +/- ET) était d'environ 7,4 +/- 5,8 microgrammes/mL (CV 79 %).

Chez les patients adultes atteints d'hidrosadénite suppurée, une dose de 160 mg d'adalimumab à la Semaine 0 suivie d'une dose de 80 mg à la Semaine 2, ont permis d'obtenir des concentrations sériques résiduelles d'adalimumab d'environ 7 à 8 microgrammes/ml à la Semaine 2 et à la Semaine 4. Au cours du traitement par l'adalimumab 40 mg par semaine, les concentrations sériques résiduelles moyennes à l'état d'équilibre, de la Semaine 12 jusqu'à la Semaine 36, ont été d'environ 8 à 10 microgrammes/ml.

L'exposition à l'adalimumab chez les adolescents atteints d'HS a été prédite en utilisant une modélisation pharmacocinétique de population et une simulation basées sur la pharmacocinétique observée dans des indications croisées chez d'autres patients pédiatriques (psoriasis pédiatrique, arthrite juvénile idiopathique, maladie de Crohn pédiatrique et arthrite liée à l'enthésite). Le schéma posologique recommandé d'adalimuamb chez les adolescents atteints d'HS est 40 mg toutes les deux semaines. Comme l'exposition à l'adalimumab peut être modifiée par la masse corporelle, les adolescents avec un poids corporel plus élevé et une réponse insuffisante pourraient bénéficier de la dose recommandée chez l'adulte de 40 mg par semaine.

Chez les patients atteints de la maladie de Crohn, la dose de charge de 80 mg d'adalimumab à la semaine 0 suivie de 40 mg d'adalimumab à la semaine 2 permet d'obtenir des concentrations sériques minimales d'adalimumab d'environ 5,5 microgrammes/ml pendant la période d'induction. Une dose de charge de 160 mg d'adalimumab à la semaine 0 suivie de 80 mg d'adalimumab à la semaine 2 permet d'obtenir des concentrations sériques minimales d'adalimumab d'environ 12 microgrammes/ml pendant la période d'induction. Des concentrations minimales moyennes à l'état d'équilibre d'environ 7 microgrammes/ml ont été obtenues chez des patients atteints de la maladie de Crohn ayant reçu une dose d'entretien de 40 mg d'adalimumab toutes les deux semaines.

Chez les enfants et les adolescents atteints de MC modérée à sévère, la dose d'induction de l'adalimumab en ouvert était respectivement de 160/80 mg ou 80/40 mg aux semaines 0 et 2, en fonction d'une valeur seuil de poids de 40 kg. À la semaine 4, les patients ont été randomisés selon un rapport de 1/1 pour recevoir un traitement d'entretien soit à la dose standard (40/20 mg toutes les deux semaines) soit à la dose faible (20/10 mg toutes les deux semaines) en fonction de leur poids. Les concentrations sériques résiduelles moyennes (+/- ET) de l'adalimumab obtenues à la semaine 4 ont été de 15,7 +/- 6,6 microgrammes/ml chez les patients de poids > ou = 40 kg (160/80 mg) et de 10,6 +/- 6,1 microgrammes/ml chez lespatients de poids < 40 kg (80/40 mg).

Chez les patients toujours traités, les concentrations résiduelles moyennes (+/- ET) de l'adalimumab à la semaine 52 étaient de 9,5 +/- 5,6 microgrammes/ml dans le groupe traité à la dose standard et de 3,5 +/- 2,2 microgrammes/mldans le groupe traité à la dose faible. Les concentrations résiduelles moyennes ont été maintenues chez les patients ayant continué à recevoir le traitement par l'adalimumab toutes les deux semaines pendant 52 semaines. Chez les patients dont le schéma posologique est passé de toutes les deux semaines à toutes les semaines, les concentrations sériques moyennes (+/- ET) de l'adalimumab à la semaine 52 ontété de 15,3 +/-11,4 microgrammes/ml (40/20 mg, toutes les semaines) et de 6,7 +/- 3,5 microgrammes/ml (20/10 mg, toutes les semaines).

Chez les patients atteints de rectocolite hémorragique, la dose d'induction de 160 mg d'adalimumab à la semaine 0 suivie de 80 mg d'adalimumabà la semaine 2 permet d'obtenir des concentrations sériques minimales d'adalimumab d'environ 12 microgrammes/ml pendant la période d'induction. Des concentrations minimales moyennes à l'état d'équilibre d'environ 8 microgrammes/ml ont été observées chez des patients atteints de rectocolite hémorragique ayant reçu une dose d'entretien de 40 mg d'adalimumab toutes les deux semaines.

Après administration sous-cutanée de la dose déterminée par le poids de 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) toutes les deux semaines chez des enfants et des adolescents atteints de rectocolite hémorragique, la concentration sérique résiduelle moyenne de l'adalimumab à l'état d'équilibre était de 5,01 +/- 3,28 µg/ml à la semaine 52. Chez les patients qui recevaient une dose de 0,6 mg/kg (dose maximale de 40 mg) chaque semaine, la concentration sérique résiduelle moyenne (+/- ET) de l'adalimumab à l'état d'équilibre était de 15,7 +/- 5,60 microg/ml à la semaine 52.

Chez les patients adultes atteints d'uvéite, la dose d'induction de 80 mg d'adalimumab à la semaine 0 suivie de 40 mg d'adalimumab toutes les deux semaines à partir de la semaine 1 a permis d'obtenir des concentrations sériques moyennes d'adalimumab à l'état d'équilibre d'environ 8 à 10 microg/ml.

L'exposition à l'adalimumab chez les patients atteints d'uvéite pédiatrique a été prédite en utilisant une modélisation pharmacocinétique de population et une simulation basée sur la pharmacocinétique observée dans différentes indications pédiatriques (psoriasis pédiatrique, arthrite juvénile idiopathique, maladie de Crohn pédiatrique et arthrite liée à l'enthésite). Aucune donnée d'exposition clinique n'est disponible sur l'utilisation d'une dose de charge chez les enfants âgés de moins de 6 ans. Les expositions prévisibles indiquent qu'en l'absence de méthotrexate, une dose de charge peut entraîner une augmentation initiale de l'exposition systémique.

Une modélisation et une simulation pharmacocinétiques et pharmacocinétiques/pharmacodynamiques de population ont prédit une exposition et une efficacité comparables chez les patients traités par 80 mg toutes les deux semaines en comparaison avec 40 mg toutes les semaines (y compris lespatients adultes atteints de PR, HS, RCH, MC ou Ps, les adolescents atteints d'HS, et les patients pédiatriques > ou = 40 kg atteints de MC et RCH)


* Relation exposition-réponse dans la population pédiatrique

Sur la base des données des essais cliniques chez les patients atteints d'AJI (AJI polyarticulaire et arthrite liée à l'enthésite), une relation exposition-réponse a été démontrée entre les concentrations plasmatiques et la réponse ACR Péd. 50. La concentration plasmatique d'adalimumab apparente produisant la moitié de la probabilité maximale de réponse ACR Péd. 50 (CE50) était de 3 µg/ml (IC à 95 % : 1-6 microgrammes/ml).

Des relations exposition-réponse entre la concentration d'adalimumab et l'efficacité chez les patients pédiatriques atteints de psoriasis en plaques sévère ont été établies pour les résultats PASI 75 et PGA "clair ou minimal", respectivement. Les taux de résultats PASI 75 et PGA "clair ou minimal" ont augmenté à mesure de l'augmentation des concentrations d'adalimumab, avec une CE50 apparente similaire d'environ 4,5 microgrammes/ml (IC à 95 % respectifs de 0,4-47,6 et 1,9-10,5) dans les deux cas.


* Elimination

Les analyses pharmacocinétiques de populations portant sur des données recueillies chez plus de 1300 patients atteints de PR, ont révélé une tendance à une augmentation de la clairance apparente de l'adalimumab avec une augmentation du poids corporel. Après ajustement en fonction des différences pondérales, le sexe et l'âge ont semblé avoir peu d'effet sur la clairance de l'adalimumab. Il a été observé que les taux sériques d'adalimumab libre (non lié aux anticorps anti-adalimumab, AAA) étaient plus bas chez les patients dont les AAA étaient mesurables.


* Insuffisance hépatique ou rénale

Adalimumab n'a pas été étudié chez les patients présentant une insuffisance hépatique ou rénale.
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 15/09/2016  

Sécurité préclinique
Les données non cliniques issues des études de toxicologie en administration unique, toxicologie en administrations répétées et de génotoxicité, n'ont pas révélé de risque particulier pour l'homme.

Une étude de toxicité portant sur le développement embryo-fœtal et le développement périnatal a été réalisée chez des singes cynomolgus à 0,30 et 100 mg/kg (9-17 singes/groupe) ; elle n'a pas révélé de signe de toxicité fœtale de l'adalimumab. Une étude du potentiel cancérigène et une évaluation standard sur la fertilité et la toxicité postnatale n'ont pas été effectuées avec l'adalimumab en raison du manque de modèles appropriés pour un anticorps présentant une réactivité croisée limitée avec le TNF de rongeur et du développement d'anticorps neutralisants chez le rongeur.
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 15/09/2016  
Médicament virtuel Thériaque
Adalimumab 40 mg solution injectable

Médicament d'origine biologique, non prescriptible en DC.

Les spécialités correspondant à ce médicament virtuel peuvent contenir des excipients à effet notoire. Ces excipients à effet notoire peuvent être différents selon les spécialités (Voir spécialité(s)).

Spécialité(s) génériques Thériaque Type Prix
AMGEVITA 40MG/0,8ML SOL INJ SER  
AMGEVITA 40MG/0,8ML SOL INJ STYLO  
AMSPARITY 40MG/0,8ML SOL INJ SER  
AMSPARITY 40MG/0,8ML SOL INJ STYLO  
HUKYNDRA 40MG/0,4ML SOL INJ SER  
HUKYNDRA 40MG/0,4ML SOL INJ STYLO  
HULIO 40MG/0,8ML SOL INJ FL NSFP  
HULIO 40MG/0,8ML SOL INJ SER  
HULIO 40MG/0,8ML SOL INJ STYLO  
HUMIRA 40MG/0,4ML SOL INJ SER  
HUMIRA 40MG/0,4ML SOL INJ STYLO  
HUMIRA 40MG/0,8ML SOL INJ FL NSFP  
HUMIRA 40MG/0,8ML SOL INJ SER NSFP  
HUMIRA 40MG/0,8ML SOL INJ STYLO NSFP  
HYRIMOZ 40MG/0,4ML SOL INJ SER  
HYRIMOZ 40MG/0,4ML SOL INJ STYLO  
HYRIMOZ 40MG/0,8ML SOL INJ SER  
HYRIMOZ 40MG/0,8ML SOL INJ STYLO  
IDACIO 40MG/0,8ML SOL INJ FL  
IDACIO 40MG/0,8ML SOL INJ SER  
IDACIO 40MG/0,8ML SOL INJ STYLO  
IMRALDI 40MG/0,4ML SOL INJ SER  
IMRALDI 40MG/0,4ML SOL INJ STYLO  
IMRALDI 40MG/0,8ML INJ STYLO NSFP  
IMRALDI 40MG/0,8ML SOL INJ SER NSFP  
YUFLYMA 40MG/0,4ML SOL INJ SER  
YUFLYMA 40MG/0,4ML SOL INJ STYLO  
     
    Comparer prix

Génériques
Groupe générique(s) : Néant
Spécialité(s) générique(s) ansm et date(s) d'application : Néant


Recommandations
Avis de la Commission de la Transparence de la HAS
  • SMR : NIVEAU INSUFFISANT
  • SMR : NIVEAU INSUFFISANT
  • SMR : NIVEAU IMPORTANT
  • SMR : NIVEAU INSUFFISANT
  • SMR : NIVEAU IMPORTANT
  • SMR : NIVEAU INSUFFISANT
  • SMR : NIVEAU IMPORTANT
  • SMR : NIVEAU INSUFFISANT
  • SMR : NIVEAU IMPORTANT
  • SMR : NIVEAU IMPORTANT
  • SMR : NIVEAU IMPORTANT
  • SMR : NIVEAU IMPORTANT
  • SMR : NIVEAU IMPORTANT
  • SMR : NIVEAU IMPORTANT
  • SMR : NIVEAU IMPORTANT
  • SMR : NIVEAU IMPORTANT
  • SMR : NIVEAU IMPORTANT
  • SMR : NIVEAU IMPORTANT
  • SMR : NIVEAU IMPORTANT
  • SMR : NIVEAU IMPORTANT
  • SMR : NIVEAU IMPORTANT


Rapport(s) public(s) d'évaluation ansm (RAPPE) et EMEA (EPAR)
HUMIRA (EPAR) 2020


Fiche(s) d'Information Thérapeutique


Recommandations et protocoles thérapeutiques ansm, HAS, INCa
LISTE REFERENCE BIOSIMILAIRE 2024
MODIF CONDITION PRESCRIPT/DELIV 2019
BIOSIMILAIRE - FICHE BON USAGE HAS
ANTI TNF ALFA ET LYMPHOME 2017
PNDS 2017 - ARTHR JUVEN IDIOPAT
HUMIRA ENBREL REMICADE SYNTH AVIS 2016
HUMIRA SYNTHESE D'AVIS 2016 (1)
HUMIRA SYNTHESE D'AVIS 2016 (2)
HUMIRA ENBREL SYNTHESE D'AVIS 2015
HUMIRA SYNTHESE D'AVIS 2013 (3)
HUMIRA SYNTHESE D'AVIS 2013 (1)
HUMIRA SYNTHESE D'AVIS 2013 (2)
HUMIRA SYNTHESE D'AVIS 2012
HUMIRA SYNTHESE D'AVIS 2011
PNDS 2009 - ARTHR JUVEN IDIOPAT
HUMIRA SYNTHESE D'AVIS 2009
HUMIRA ET LYMPHOME HEPATOSPLENIQUE
RBU 2007 ANTI TNF : ADALIMUMAB
ADALIMUMAB 2007 (ANCIEN PTT)
ANTI TNF ALFA ET TUBERCULOSE


Renseignements administratifs
  • Conditions de prescription et de délivrance :
  •  
  • LISTE I
  • PRESCR RESTREINTE/CSP R.5121-77 A -96
  • PRESCR INITIALE HOSP/CSP R.5121-87 A -89
  • ANNUELLE
  • PRESCR SPECIALISTES/CSP R.5121-90 A -92
  • RESERVE MEDECINE INTERNE
  • RESERVE RHUMATOLOGIE
  • RESERVE HEPATO-GASTRO-ENTEROLOGIE
  • RESERVE DERMATOLOGIE
  • RESERVE OPHTALMOLOGIE
  • RESERVE PEDIATRIE
  • RENOUVELLEMENT PRESCRIPTION RESTREINT
  • BIOSIMILAIRE L5125-23-3 CSP
* Conditions de prescription et de délivrance

Liste I.
Médicament soumis à prescription initiale hospitalière annuelle.
Prescription réservée aux spécialistes en rhumatologie, hépato/gastro-entérologie, dermatologie, pédiatrie, ophtalmologie et médecine interne.
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 15/09/2016
 
Code UCD13 : 3400893075623
Code UCD7 : 9307562
Code identifiant spécialité : 6 336 468 6
Laboratoire(s) titulaire(s) AMM:
  • ABBVIE DEUTSCHLAND GMBH & CO. KG
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 15/09/2016
Laboratoire(s) exploitant(s) :
  • ABBVIE
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 15/09/2016
   
Présentation (S) :

2 stylo prérempli en verre de 0,8 ml avec tampon(s) alcoolisé(s)

Code CIP13 3400937801454
Code CIP7 3780145
Commercialisation Supprimé le 31/12/2016
Agrément collectivités/date JO Oui le 01/01/2008
Présentation réservée à l'hôpital Non
   
Conditionnement
Dose totale contenue dans l'unité commune de dispensation (UCD)
  • 40 MG ADALIMUMAB
Conditionnement primaire 2 STYLO(S) PREREMPLI(S) contenant 0,8 ML (1)
Matériau(x)
  • VERRE TYPE I
Caractéristique(s) du conditionnement primaire
  • AVEC BOUCHON EN CAOUTCHOUC BROMOBUTYL
  • AVEC PISTON EN CAOUTCHOUC BROMOBUTYLE
  • AVEC AIGUILLE(S)
  • AVEC CAPUCHON PROTECTEUR
Caractéristique(s) de l'emballage
  • AVEC TAMPON(S) ALCOOL
  • SOUS PLAQUETTE THERMOFORMEE STERILE

* Nature et contenu de l'emballage extérieur

Solution injectable en stylo pré-rempli unidose destiné à l'utilisation par le patient, contenant une seringue préremplie. La seringue présente dans le stylo est en verre de type I munie d'un bouchon-piston (caoutchouc bromobutyle) et d'une aiguille avec un capuchon protecteur d'aiguille (élastomère thermoplastique).

- Boîtes de 2 stylos préremplis avec chacun un tampon d'alcool sous plaquette thermoformée.

Présentation unitaire OUI
Référence(s) bibliographique(s)
  • Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 15/09/2016

  • (1) Standard Terms
Conditions de délivrance
  • LISTE I
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 15/09/2016
Statut de la présentation
  • AMM à la date du 08/09/2003
  • AMM EUROPEENNE EU/1/03/256/008
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 15/09/2016
Prix
1. Prix en officine ville
Prix de cette présentation (CIP)/date JO 808,52 euros TTC le 01/01/2019
Tarif forfaitaire de responsabilité/date JO (génériques) Non concerné
2. Prix à l'hôpital (Pharmacie à usage intérieur)
Prix de vente aux établissements de santé par UCD/date JO (rétrocession - vente au public) Non concerné
Tarif de responsabilité par UCD (tarification à l'activité) 331,73 euros HT le 01/02/2018
Remboursement
1. Ville
Taux de remboursement/date JO
  • 0 % le 13/10/2017. Date d'application le 02/01/2018

2. Hôpital (Rétrocession - vente au public)
Taux de remboursement
  • Non concerné

* Arrêté du 24 février 2017 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques remboursables aux assurés sociaux (JO du 28/02/2017)

La prise en charge des spécialités ci-dessous est étendue à l'indication suivante :
Traitement du psoriasis en plaques chronique sévère de l'enfant à partir de 4 ans et de l'adolescent, défini par :
- un échec (réponse insuffisante, contre-indication ou intolérance) 1 à au moins deux traitements parmi les traitements systémiques non biologiques et la photothérapie ;
- et une forme étendue et/ou un retentissement psychosocial important.


* EXTENSION D'INDICATION (JO du 28/08/2015)

La prise en charge de ce médicament est étendue à l'indication suivante :
- traitement de l'arthrite active liée à l'enthésite chez les patients à partir de 6 ans en cas de réponse insuffisante ou d'intolérance au traitement conventionnel.


* EXTENSION D'INDICATION (JO du 18/02/2014)

La prise en charge de cette spécialité est étendue à l'indication suivante :
- traitement de la maladie de Crohn active, modérée, chez les patients adultes qui n'ont pas répondu malgré un traitement approprié et bien conduit par un corticoïde et/ou un immunosuppresseur ou chez lesquels ce traitement est contre-indiqué ou mal toléré.

- Indications remboursables (Cf. FICHE D'INFORMATION THÉRAPEUTIQUE du JO du 18/02/2014)


* EXTENSION D'INDICATION (JO du 31/05/2013)

La prise en charge de la spécialité est étendue à l'indication suivante :
- Traitement de la spondyloarthrite axiale sévère sans signes radiographiques de spondylarthrite ankylosante, mais avec des signes objectifs d'inflammation à l'IRM et/ou un taux élevé de CRP chez les adultes ayant eu une réponse inadéquate ou une intolérance aux anti-inflammatoires non stéroïdiens.


* EXTENSION D'INDICATION (JO du 11/01/2013)

La prise en charge de la spécialité est étendue à l'indication suivante :
- Rectocolite Hémorragique (RCH)
"Ce médicament est indiqué dans le traitement de la rectocolite hémorragique active, modérée à sévère, chez les patients qui n'ont pas répondu de manière adéquate à un traitement conventionnel comprenant les corticoïdes et l'azathioprine ou la 6-mercaptopurine ou chez lesquels ce traitement est mal toléré ou contre-indiqué."

Statut(s) du remboursement
  • MEDICAMENT EXCEPTION/CSS R163-2 ALINEA 3
  • ANCIEN MEDICAMENT ONEREUX T2A
  • ALD MALADIE CORONAIRE : SANS RAPPORT
  • ALD INS RESP C GRAVE : RAPPORT INDIRECT
  • ALD DIABETE : SANS RAPPORT
  • ALD ARTERIOPATHIES : SANS RAPPORT
  • ALD CARDIOPATHIES : SANS RAPPORT
  • ALD HTA : (SANS RAPPORT) SUPPRESSION ALD 26/06/11
  • AGREMENT COLLECTIVITES RESTREINT INDICATION(S)
* Arrêté du 21 février 2018 portant radiation de la liste des spécialités pharmaceutiques prises en charge en sus des prestations d'hospitalisation mentionnée à l'article L. 162-22-7 du code de la sécurité sociale (JO du 01/03/2018 )


* Arrêté du 6 juillet 2017 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques agréées à l'usage des collectivités et divers services publics (JO du 11/07/2017)

La prise en charge est étendue à l'indication suivante :
- traitement de l'uvéite non infectieuse, intermédiaire, postérieure et de la panuvéite chez les patients adultes ayant eu une réponse insuffisante à la corticothérapie, chez les patients nécessitant une épargne cortisonique, ou chez lesquels la corticothérapie est inappropriée.


* Arrêté du 24 février 2017 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques agréées à l'usage des collectivités et divers services publics

La prise en charge des spécialités ci-dessous est étendue à l'indication suivante :
Traitement du psoriasis en plaques chronique sévère de l'enfant à partir de 4 ans et de l'adolescent, défini par :
- un échec (réponse insuffisante, contre-indication ou intolérance) 1 à au moins deux traitements parmi les traitements systémiques non biologiques et la photothérapie ;
- et une forme étendue et/ou un retentissement psychosocial important.
(JO du 28/02/2017)


* Arrêté du 31 juillet 2015 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques agréées à l'usage des collectivités et divers services publics

La prise en charge des spécialités ci-dessous est étendue à l'indication suivante :
- traitement de l'arthrite active liée à l'enthésite chez les patients à partir de 6 ans en cas de réponse insuffisante ou d'intolérance au traitement conventionnel.
(JO du 28/08/2015)


* Médicament facturable hors GHS

- Arrêté du 16 décembre 2021 portant radiation de la liste des spécialités pharmaceutiques prises en charge en sus [...] (JO du 17/12/2021) : radiation pour l'ensemble des indications

- Arrêté du 17 janvier 2018 portant radiation de la liste des spécialités pharmaceutiques prises en charge en sus des [...] (JO du 23/01/2018)

A compter du 1er mars 2018, les indications considérées des spécialités ci-dessous sont radiées de la liste des spécialités pharmaceutiques facturables en sus des prestations d'hospitalisation visée à l'article L. 162-22-7 du code de la sécurité sociale.
- Traitement de la polyarthrite rhumatoïde sévère, active et évolutive chez les adultes non précédemment traités par le méthotrexate

- Arrêté du 24 février 2017 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques prises en charge en sus des prestations d'hospitalisation mentionnée à l'article L. 162-22-7 du code de la sécurité sociale :
La prise en charge en sus des prestations d'hospitalisation des spécialités ci-dessous est étendue à l'indication suivante :
Psoriasis en plaques de l'enfant et l'adolescent
Traitement du psoriasis en plaques chronique sévère de l'enfant à partir de 4 ans, de l'adolescent et de l'adulte, défini par :
. un échec (réponse insuffisante, contre-indication ou intolérance) à au moins deux traitements parmi les traitements systémiques non biologiques et la photothérapie ;
. et une forme étendue et/ou un retentissement psychosocial important.
(JO du 28/02/2017)

- Arrêté du 04 février 2008 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques prises en charge en sus des prestations d'hospitalisation mentionnée à l'article L. 162-22-7 du code de la sécurité sociale (JO du 20/02/2008).
SMR spécifique de cette présentation NON
Modalité(s) de dispensation
  • PHARMACIE D'OFFICINE
  • DISPENSATION EN OFFICINE
  • DISPENSATION ARRETEE PRESENTATION NSFP
Conservation
Présentation (NSFP) ) :

2 stylo prérempli en verre de 0,8 ml avec tampon(s) alcoolisé(s)

Durée(s) et condition(s) de conservation
  • 24 MOIS
  • AU REFRIGERATEUR (2 A 8 DEGRES)
  • DANS L'EMBALLAGE D'ORIGINE
  • NE PAS CONGELER
  • A L'ABRI DE LA LUMIERE
  • 14 JOUR(S)
  • A TEMPERATURE AMBIANTE
  • NE PAS DEPASSER 25 DEGRES
  • A L'ABRI DE LA LUMIERE

* Durée de conservation

2 ans.


* Précautions particulières de conservation

A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C). Ne pas congeler. Conserver le stylo prérempli dans l'emballage extérieur à l'abri de la lumière.

Un stylo prérempli d'adalimumab peut être maintenu en dehors du réfrigérateur (entre 8°C et 25°C) pendant 14 jours maximum à l'abri de la lumière. Après cette période, le médicament doit être jeté.

Référence(s) officielles(s) :  Rectificatif AMM européenne 15/09/2016
Indications
POLYARTHRITE RHUMATOIDE    
  • DANS LES FORMES ACTIVES
  • DANS LES FORMES MODEREES
  • OU
  • DANS LES FORMES SEVERES
  • CHEZ L'ADULTE
  • TRAITEMENT DE DEUXIEME INTENTION
  • EN CAS DE RESISTANCE A UN AUTRE TRT
  • ASSOCIER AU METHOTREXATE
  • OU
  • EN MONOTHERAPIE
Ce médicament, en association au méthotrexate, est indiqué pour le traitement de la polyarthrite rhumatoïde modérément à sévèrement active de l'adulte lorsque la réponse aux traitements de fond, y compris le méthotrexate, est inadéquate.

Ce médicament peut être donné en monothérapie en cas d'intolérance au méthotrexate ou lorsque la poursuite du traitement avec le méthotrexate est inadaptée.

Il a été montré que ce médicament ralentit la progression des dommages structuraux articulaires mesurés par radiographie et améliore les capacités fonctionnelles lorsqu'il est administré en association au méthotrexate.
Taux remboursement pour cette indication/date JO 65 % le 28/08/2015 (Code CIP 3780145)
SMR de l'indication NIVEAU IMPORTANT 22/06/2016
Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 15/09/2016
CIM10
  • Polyarthrite rhumatoïde séropositive M05
  • Autres polyarthrites rhumatoïdes M06
Maladie rare Oui - Lien Orphanet : ; Polyarthrite rhumatoïde ; Polyarthrite juvénile avec facteur rhumatoïde
Arthrite juvénile idiopathique

- Synonyme(s)
Arthrite juvénile chronique
Arthrite juvénile rhumatoïde

- Maladie(s) incluse(s)
Oligo-arthrite juvénile
Polyarthrite avec facteur rhumatoïde
Polyarthrite sans facteur rhumatoïde
Polyarthrite systémique
Rhumatisme psoriasique
Spondylarthropathie

POLYARTHRITE RHUMATOIDE    
  • DANS LES FORMES SEVERES
  • DANS LES FORMES ACTIVES
  • DANS LES FORMES EVOLUTIVES
  • CHEZ L'ADULTE
  • TRAITEMENT DE PREMIERE INTENTION
  • ASSOCIER AU METHOTREXATE
  • OU
  • EN MONOTHERAPIE
Ce médicament, en association au méthotrexate, est indiqué pour le traitement de la polyarthrite rhumatoïde sévère, active et évolutive chez les adultes non précédemment traités par le méthotrexate.

Ce médicament peut être donné en monothérapie en cas d'intolérance au méthotrexate ou lorsque la poursuite du traitement avec le méthotrexate est inadaptée.

Il a été montré que ce médicament ralentit la progression des dommages structuraux articulaires mesurés par radiographie et améliore les capacités fonctionnelles lorsqu'il est administré en association au méthotrexate.
SMR de l'indication NIVEAU INSUFFISANT 20/07/2016
Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 15/09/2016
CIM10
  • Polyarthrite rhumatoïde séropositive M05
  • Autres polyarthrites rhumatoïdes M06
Maladie rare Oui - Lien Orphanet : ; Polyarthrite rhumatoïde ; Polyarthrite juvénile avec facteur rhumatoïde
Arthrite juvénile idiopathique

- Synonyme(s)
Arthrite juvénile chronique
Arthrite juvénile rhumatoïde

- Maladie(s) incluse(s)
Oligo-arthrite juvénile
Polyarthrite avec facteur rhumatoïde
Polyarthrite sans facteur rhumatoïde
Polyarthrite systémique
Rhumatisme psoriasique
Spondylarthropathie

RHUMATISME PSORIASIQUE    
  • DANS LES FORMES ACTIVES
  • DANS LES FORMES EVOLUTIVES
  • CHEZ L'ADULTE
  • TRAITEMENT DE DEUXIEME INTENTION
  • EN CAS D'ECHEC A UNE AUTRE THERAPEUTIQUE
  • Cf. PROPRIETES PHARMACODYNAMIQUES
Ce médicament est indiqué pour le traitement du rhumatisme psoriasique actif et évolutif chez l'adulte lorsque la réponse à un traitement de fond antérieur a été inadéquate. Il a été montré que ce médicament ralentit la progression des dommages structuraux articulaires périphériques tles que mesurés par radiographie, chez les aptients ayant des formes polyarticulaires symétriques de la maladie (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques") et améliore les capacités fonctionnelles.
Taux remboursement pour cette indication/date JO 65 % le 28/08/2015 (Code CIP 3780145)
SMR de l'indication NIVEAU IMPORTANT 22/06/2016
Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 15/09/2016
CIM10
  • Arthropathie psoriasique distale interphalangienne (L40.5) M070
  • Arthrite mutilante (L40.5) M071
  • Spondylite psoriasique (L40.5) M072
  • Autres arthropathies psoriasiques (L40.5) M073
Maladie rare Oui - Lien Orphanet :

SPONDYLARTHRITE ANKYLOSANTE    
  • DANS LES FORMES SEVERES
  • DANS LES FORMES ACTIVES
  • CHEZ L'ADULTE
  • TRAITEMENT DE DEUXIEME INTENTION
  • EN CAS D'ECHEC A UNE AUTRE THERAPEUTIQUE
Ce médicament est indiqué pour le traitement de la spondylarthrite ankylosante sévère et active chez l'adulte ayant eu une réponse inadéquate au traitement conventionnel.
Taux remboursement pour cette indication/date JO 65 % le 28/08/2015 (Code CIP 3780145)
SMR de l'indication NIVEAU IMPORTANT 22/06/2016
Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 15/09/2016
CIM10
  • Spondylarthrite ankylosante M45
Maladie rare Oui - Lien Orphanet : Spondylarthrite ankylosante
Syndrome de Bechterew

MALADIE DE CROHN    
  • DANS LES FORMES ACTIVES
  • DANS LES FORMES MODEREES
  • OU
  • DANS LES FORMES SEVERES
  • CHEZ L'ADULTE
  • EN CAS D'ECHEC A UNE AUTRE THERAPEUTIQUE
  • EN CAS DE CONTRE-INDICATION A AUTRE TRT
  • EN CAS D'INTOLERANCE A UN AUTRE TRT
  • OU
Ce médicament est indiqué dans le traitement de la maladie de Crohn active modérée à sévère, chez les patients adultes qui n'ont pas répondu malgré un traitement approprié et bien conduit par un corticoïde et/ou un immunosuppresseur ; ou chez lesquels ce traitement est contre-indiqué ou mal toléré.
Taux remboursement pour cette indication/date JO 65 % le 28/08/2015 (Code CIP 3780145)
SMR de l'indication NIVEAU IMPORTANT 22/06/2016
Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 15/09/2016
CIM10
  • Maladie de Crohn [entérite régionale] K50
Maladie rare Oui - Lien Orphanet : Crohn, maladie de

PSORIASIS    
  • DANS LES FORMES EN PLAQUES
  • DANS LES FORMES MODEREES
  • DANS LES FORMES SEVERES
  • CHEZ L'ADULTE
Ce médicament est indiqué dans le traitement du psoriasis en plaques, modéré à sévère, chez les patients adultes qui nécessitent un traitement systémique.
SMR de l'indication NIVEAU INSUFFISANT 22/06/2016
Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 15/09/2016
CIM10
  • Psoriasis L40
Maladie rare Non

RECTOCOLITE HEMORRAGIQUE    
  • DANS LES FORMES ACTIVES
  • DANS LES FORMES MODEREES
  • OU
  • DANS LES FORMES SEVERES
  • CHEZ L'ADULTE
  • EN CAS DE RESISTANCE A UN AUTRE TRT
  • EN CAS D'INTOLERANCE A UN AUTRE TRT
  • EN CAS DE CONTRE-INDICATION A AUTRE TRT
Ce médicament est indiqué dans le traitement de la rectocolite hémorragique active, modérée à sévère chez les patients adultes ayant eu une réponse inadéquate au traitement conventionnel, comprenant les corticoïdes et la 6-mercaptopurine (6-MP) ou l'azathioprine (AZA), ou chez lesquels ce traitement est contre-indiqué ou mal toléré.
Taux remboursement pour cette indication/date JO 65 % le 28/08/2015 (Code CIP 3780145)
SMR de l'indication NIVEAU IMPORTANT 22/06/2016
Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 15/09/2016
CIM10
  • Recto-colite hémorragique [colite ulcéreuse] K51
Maladie rare Oui - Lien Orphanet : Recto-colite hémorragique

SPONDYLARTHRITE AXIALE NON RADIOLOGIQUE    
  • DANS LES FORMES SEVERES
  • CHEZ L'ADULTE
  • EN CAS D'INTOLERANCE A UN AUTRE TRT
  • OU
  • EN CAS D'ECHEC A UNE AUTRE THERAPEUTIQUE
Ce médicament est indiqué dans le traitement de la spondyloarthrite axiale sévère sans signes radiographiques de SA, mais avec des signes objectifs d'inflammation à l'IRM et/ou un taux élevé de CRP chez les adultes ayant eu une réponse inadéquate ou une intolérance aux anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS).
Taux remboursement pour cette indication/date JO 65 % le 28/08/2015 (Code CIP 3780145)
SMR de l'indication NIVEAU IMPORTANT 22/06/2016
Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 15/09/2016
CIM10
  • Autres spondylopathies inflammatoires précisées M468
Maladie rare Non

MALADIE DE CROHN    
  • DANS LES FORMES ACTIVES
  • DANS LES FORMES SEVERES
  • CHEZ L'ENFANT A PARTIR DE 6 ANS
  • CHEZ L'ADOLESCENT
  • EN CAS DE CONTRE-INDICATION A AUTRE TRT
  • OU
  • EN CAS D'INTOLERANCE A UN AUTRE TRT
  • EN CAS D'ECHEC A UNE AUTRE THERAPEUTIQUE
AMM/INDIQUE RESTREINTE REMBOURSEE
Ce médicament est indiqué dans le traitement de la maladie de Crohn active modérée à sévère, chez les enfants et les adolescents à partir de 6 ans, qui n'ont pas répondu à un traitement conventionnel comprenant un traitement nutritionnel de première intention et un corticoïde et/ou un immunomodulateur, ou chez lesquels ces traitements sont mal tolérés ou contre-indiqués.

Les seules indications thérapeutiques ouvrant droit à la prise en charge ou au remboursement par l'assurance maladie sont (JO du 28/02/2017 ; 13/06/2018 ; 17/10/2018 ; 30/10/2018 ; 15/05/2022) :

Traitement de la maladie de Crohn active sévère, chez les enfants et les adolescents à partir de 6 ans, qui n'ont pas répondu à un traitement conventionnel comprenant un traitement nutritionnel de première intention, un corticoïde et un immunomodulateur, ou chez lesquels ces traitements sont mal tolérés ou contre-indiqués.
Taux remboursement pour cette indication/date JO 65 % le 28/08/2015 (Code CIP 3780145)
SMR de l'indication NIVEAU IMPORTANT 22/06/2016
Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 15/09/2016
CIM10
  • Maladie de Crohn [entérite régionale] K50
Maladie rare Oui - Lien Orphanet : Crohn, maladie de

POLYARTHRITE JUVENILE CHRONIQUE    
  • DANS LES FORMES IDIOPATHIQUES
  • DANS LES FORMES EVOLUTIVES
  • CHEZ LE NOURRISSON A PARTIR DE 24 MOIS
  • CHEZ L'ADOLESCENT
  • DANS LES FORMES POLYARTICULAIRES
  • TRAITEMENT DE DEUXIEME INTENTION
  • ASSOCIER A D'AUTRES THERAPEUTIQUES
  • EN CAS D'ECHEC A UNE AUTRE THERAPEUTIQUE
  • OU
  • EN MONOTHERAPIE
  • EN CAS D'INTOLERANCE A UN AUTRE TRT
  • Cf. PROPRIETES PHARMACODYNAMIQUES
Ce médicament en association au méthotrexate est indiqué pour le traitement de l'arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire évolutive chez l'enfant et l'adolescent à partir de 2 ans en cas de réponse insuffisante à un ou plusieurs traitements de fond.

Ce médicament peut être administré en monothérapie en cas d'intolérance au méthotrexate ou lorsque la poursuite du traitement par le méthotrexate est inadaptée (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques"). Ce médicament n'a pas été étudié chez l'enfant de moins de 2 ans.
Taux remboursement pour cette indication/date JO 65 % le 28/08/2015 (Code CIP 3780145)
SMR de l'indication NIVEAU IMPORTANT 22/06/2016
Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 15/09/2016

Protocole national de diagnostic et de soins pour les maladies rares PNDS 2009 - ARTHR JUVEN IDIOPAT
CIM10
  • Polyarthrite rhumatoïde juvénile M080
Maladie rare Oui - Lien Orphanet : ; Polyarthrite juvénile
Arthrite juvénile idiopathique

- Synonyme(s)
Arthrite juvénile chronique
Arthrite juvénile rhumatoïde

- Maladie(s) incluse(s)
Oligo-arthrite juvénile
Polyarthrite avec facteur rhumatoïde
Polyarthrite sans facteur rhumatoïde
Polyarthrite systémique
Rhumatisme psoriasique
Spondylarthropathie

ARTHRITE AVEC ENTHESITE    
  • DANS LES FORMES ACTIVES
  • CHEZ L'ENFANT A PARTIR DE 6 ANS
  • EN CAS D'INTOLERANCE A UN AUTRE TRT
  • OU
  • EN CAS D'ECHEC A UNE AUTRE THERAPEUTIQUE
  • Cf. PROPRIETES PHARMACODYNAMIQUES
Ce médicament est indiqué pour le traitement de l'arthrite active liée à l'enthésite chez les patients à partir de 6 ans en cas de réponse insuffisante ou d'intolérance au traitement conventionnel (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques").
Taux remboursement pour cette indication/date JO 65 % le 28/08/2015 (Code CIP 3780145)
SMR de l'indication NIVEAU IMPORTANT 22/06/2016
Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 15/09/2016
CIM10
  • Spondylarthrite ankylosante juvénile M081
Maladie rare Oui - Lien Orphanet : Arthrite avec enthésite
Arthrite avec enthésite

- Synonyme(s)
ERA
Spondylarthropathie juvénile

PSORIASIS    
  • DANS LES FORMES EN PLAQUES
  • DANS LES FORMES CHRONIQUES
  • DANS LES FORMES SEVERES
  • CHEZ L'ENFANT A PARTIR DE 4 ANS
  • CHEZ L'ADOLESCENT
  • EN CAS D'ECHEC A UNE AUTRE THERAPEUTIQUE
  • OU
  • EN CAS DE CONTRE-INDICATION A AUTRE TRT
Ce médicament est indiqué dans le traitement du psoriasis en plaques chronique sévère chez les enfants à partir de 4 ans et les adolescents en cas de réponse insuffisante à un traitement topique et aux photothérapies ou lorsque ces traitements sont inappropriés.
SMR de l'indication NIVEAU IMPORTANT 22/06/2016
Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 15/09/2016
CIM10
  • Psoriasis L40
Maladie rare Non

HIDROSADENITE SUPPUREE    
  • DANS LES FORMES ACTIVES
  • DANS LES FORMES MODEREES
  • OU
  • DANS LES FORMES SEVERES
  • CHEZ L'ADULTE
  • CHEZ L'ENFANT A PARTIR DE 12 ANS
  • TRAITEMENT DE DEUXIEME INTENTION
  • EN CAS D'ECHEC A UNE AUTRE THERAPEUTIQUE
  • Cf. PROPRIETES PHARMACODYNAMIQUES
Ce médicament est indiqué dans le traitement de l'hidrosadénite suppurée (maladie de Verneuil) active, modérée à sévère, chez les patients adultes et les adolescents à partir de 12 ans en cas de réponse insuffisante au traitement systémique conventionnel de l'HS (Cf. rubriques "Propriétés pharmacodynamiques" et "Propriétés pharmacocinétiques").
Taux remboursement pour cette indication/date JO 0 % le 28/08/2015 (Code CIP 3780145)
SMR de l'indication NIVEAU IMPORTANT 22/06/2016
Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 15/09/2016
CIM10
  • Hidrosadénite suppurée L732
Maladie rare Non

UVEITE    
  • DANS LES FORMES NON INFECTIEUSES
  • DANS LES FORMES INTERMEDIAIRES
  • DANS LES FORMES POSTERIEURES
  • CHEZ L'ADULTE
  • EN CAS D'ECHEC A UNE AUTRE THERAPEUTIQUE
  • EN ALTERNATIVE A UNE AUTRE THERAPEUTIQUE
Ce médicament est indiqué dans le traitement de l'uvéite non infectieuse, intermédiaire, postérieure chez les patients adultes ayant eu une réponse insuffisante à la corticothérapie, chez les patients nécessitant une épargne cortisonique, ou chez lesquels la corticothérapie est inappropriée.
SMR de l'indication Cf. Critères de choix : ASMR/SMR, RAPPE, EPAR, FIT, RMO, Recommandations
Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 15/09/2016
CIM10
  • Iridocyclite, sans précision H209
Maladie rare Non

PANUVEITE    
  • CHEZ L'ADULTE
  • EN CAS D'ECHEC A UNE AUTRE THERAPEUTIQUE
  • EN ALTERNATIVE A UNE AUTRE THERAPEUTIQUE
Ce médicament est indiqué dans le traitement de la panuvéite chez les patients adultes ayant eu une réponse insuffisante à la corticothérapie, chez les patients nécessitant une épargne cortisonique, ou chez lesquels la corticothérapie est inappropriée.
Taux remboursement pour cette indication/date JO 0 % le 28/08/2015 (Code CIP 3780145)
SMR de l'indication Cf. Critères de choix : ASMR/SMR, RAPPE, EPAR, FIT, RMO, Recommandations
Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 15/09/2016
CIM10
  • Autres endophtalmies H441
Maladie rare Oui - Lien Orphanet : Panuvéite

PSORIASIS    
  • DANS LES FORMES EN PLAQUES
  • DANS LES FORMES SEVERES
  • CHEZ L'ADULTE
  • DANS LES FORMES ETENDUES
  • EN CAS D'ECHEC A UNE AUTRE THERAPEUTIQUE
  • EN CAS DE CONTRE-INDICATION A AUTRE TRT
  • EN CAS D'INTOLERANCE A UN AUTRE TRT
AMM/INDIQUE RESTREINTE REMBOURSEE
Ce médicament est indiqué dans le traitement du psoriasis en plaques, modéré à sévère, chez les patients adultes qui nécessitent un traitement systémique.

Les seules indications thérapeutiques ouvrant droit à la prise en charge ou au remboursement par l'assurance maladie sont :

- le psoriasis en plaques de l'adulte, chez les patients ayant un psoriasis en plaques chronique sévère, défini par :
. un échec (réponse insuffisante, contre-indication ou intolérance) à au moins deux traitements parmi les traitements systémiques non biologiques et la photothérapie ;
. et une forme étendue et/ou un retentissement psychosocial important.
Taux remboursement pour cette indication/date JO 65 % le 28/08/2015 (Code CIP 3780145)
SMR de l'indication NIVEAU IMPORTANT 22/06/2016
Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 15/09/2016
CIM10
  • Psoriasis L40
Maladie rare Non

PSORIASIS    
  • DANS LES FORMES EN PLAQUES
  • DANS LES FORMES CHRONIQUES
  • DANS LES FORMES SEVERES
  • CHEZ L'ENFANT A PARTIR DE 4 ANS
  • CHEZ L'ADOLESCENT
  • DANS LES FORMES ETENDUES
  • EN CAS DE RETENTISSEMENT PSYCHOSOCIAL IMPORTANT
  • EN CAS D'ECHEC A UNE AUTRE THERAPEUTIQUE
  • OU
  • EN CAS DE CONTRE-INDICATION A AUTRE TRT
AMM/INDIQUE RESTREINTE REMBOURSEE
Ce médicament est indiqué dans le traitement du psoriasis en plaques chronique sévère chez les enfants à partir de 4 ans et les adolescents en cas de réponse insuffisante à un traitement topique et aux photothérapies ou lorsque ces traitements sont inappropriés.

Les seules indications thérapeutiques ouvrant droit à la prise en charge ou au remboursement par l'assurance maladie sont (JO du 28/02/2017 ; 13/06/2018 ; 17/10/2018 ; 30/10/2018 ; 31/08/2021 ; 15/05/2022) :

Traitement du psoriasis en plaques chronique sévère de l'enfant à partir de 4 ans et de l'adolescent, défini par :
- un échec (réponse insuffisante, contre-indication ou intolérance) 1 à au moins deux traitements parmi les traitements systémiques non biologiques et la photothérapie ;
- et une forme étendue et/ou un retentissement psychosocial important.
Taux remboursement pour cette indication/date JO 65 % le 28/02/2017 (Code CIP 3780145)
SMR de l'indication Cf. Critères de choix : ASMR/SMR, RAPPE, EPAR, FIT, RMO, Recommandations
Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 15/09/2016
CIM10
  • Psoriasis L40
Maladie rare Non

MALADIE DE CROHN    
  • DANS LES FORMES ACTIVES
  • DANS LES FORMES MODEREES
  • DANS LES FORMES SEVERES
  • CHEZ L'ENFANT A PARTIR DE 6 ANS
  • CHEZ L'ADOLESCENT
  • EN CAS DE CONTRE-INDICATION A AUTRE TRT
  • OU
  • EN CAS D'INTOLERANCE A UN AUTRE TRT
  • EN CAS D'ECHEC A UNE AUTRE THERAPEUTIQUE
Ce médicament est indiqué dans le traitement de la maladie de Crohn active modérée à sévère, chez les enfants et les adolescents à partir de 6 ans, qui n'ont pas répondu à un traitement conventionnel comprenant un traitement nutritionnel de première intention et un corticoïde et/ou un immunomodulateur, ou chez lesquels ces traitements sont mal tolérés ou contre-indiqués.
SMR de l'indication Cf. Critères de choix : ASMR/SMR, RAPPE, EPAR, FIT, RMO, Recommandations
Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 15/09/2016
CIM10
  • Maladie de Crohn [entérite régionale] K50
Maladie rare Oui - Lien Orphanet : Crohn, maladie de
Non indications
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Posologie(s)
Schéma posologique n° 1
Voie(s) d'administration
  • SOUS-CUTANEE
Terrain(s) physio-pathologique(s)
  • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS
  • SUJET AGE
Indication(s)
  • POLYARTHRITE RHUMATOIDE

  • ASSOCIER A D'AUTRES THERAPEUTIQUES

Posologie USUELLE  
  • EN CAS DE MONOTHERAPIE
  • EN ASSOCIATION AVEC METHOTREXATE
Dose 40 MG/ADMINISTRATION
Fréquence maximale 1 /2 SEMAINES
 
  • ESPACER ADMINIST DE 2 SEMAINES
Durée de traitement min 12 SEMAINE(S)
REEVALUER LE TRAITEMENT PERIODIQUEMENT
ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Posologie USUELLE  
  • EN CAS DE MONOTHERAPIE
  • EN CAS DE DIMINUTION DE REPONSE
Dose 40 MG/ADMINISTRATION
Fréquence maximale 1 /SEMAINE
 
  • ESPACER ADMINIST DE 1 SEMAINE
Durée de traitement
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
  • REEVALUER LE TRAITEMENT PERIODIQUEMENT
Posologie USUELLE  
  • SCHEMA ALTERNATIF
  • EN CAS DE MONOTHERAPIE
  • EN CAS DE DIMINUTION DE REPONSE
Dose 80 MG/ADMINISTRATION
Fréquence maximale 1 /2 SEMAINES
 
  • ESPACER ADMINIST DE 2 SEMAINES
Durée de traitement
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
  • REEVALUER LE TRAITEMENT PERIODIQUEMENT
Adaptation posologique
  • ADAPTER EN FCT REPONSE CLINIQUE
Le traitement par adalimumab doit être instauré et supervisé par un médecin spécialiste qualifié en matière de diagnostic et de traitement des pathologies dans lesquelles adalimumab est indiqué.

Il est recommandé aux ophtalmologistes de consulter un spécialiste approprié avant d'instaurer un traitement par adalimumab (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi", Evénements neurologiques).

Une carte spéciale de surveillance sera remise aux patients traités par adalimumab.

Après une formation correcte à la technique d'injection, les patients peuvent s'auto-injecter adalimumab, si leur médecin l'estime possible, sous le couvert d'un suivi médical approprié.

Pendant le traitement par adalimumab, les autres traitements concomitants (tels que les corticoïdes et/ou immunomodulateurs) devront être optimisés..


* Polyarthrite rhumatoïde

Chez les patients adultes atteints de polyarthrite rhumatoïde, la posologie recommandée est une dose unique de 40 mg d'adalimumab administrée toutes les deux semaines, par voie sous cutanée. L'administration de méthotrexate doit être continuée pendant le traitement.

Les glucocorticoïdes, les salicylés, les anti-inflammatoires non stéroïdiens ou les antalgiques peuvent être poursuivis pendant le traitement. En ce qui concerne l'association aux autres médicaments anti-rhumatismaux de fond autres que le méthotrexate, se reporter aux rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Interactions médicamenteuses".

En monothérapie, certains patients chez qui l'on observe une diminution de leur réponse à adalimumab 40 mg toutes les deux semaines, peuvent bénéficier d'une augmentation de la posologie à 40 mg d'adalimumab toutes les semaines ou 80 mg toutes les deux semaines.

Les données disponibles laissent supposer que la réponse clinique est habituellement obtenue en 12 semaines de traitement. La poursuite du traitement devra être soigneusement reconsidérée chez un patient n'ayant pas répondu dans ces délais.

D'autres dosages et/ou présentations de ce médicament peuvent être disponibles en fonction des besoins thérapeutiques de chaque patient.

. Interruption de traitement
Il peut être nécessaire d'interrompre le traitement, par exemple avant une intervention chirurgicale ou en cas d'infection sévère. Les données disponibles suggèrent que la ré-introduction de ce médicament après un arrêt de 70 jours ou plus entraîne une réponse clinique de même ampleur et un profil de tolérance similaire à celui observé avant l'interruption de traitement.


* Sujets âgés

Aucun ajustement de la posologie n'est nécessaire.


* Insuffisants rénaux et/ou hépatiques

Ce médicament n'a pas été étudié dans ces populations de patients. Il n'est pas possible de recommander des posologies.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 15/09/2016

Schéma posologique n° 2
Voie(s) d'administration
  • SOUS-CUTANEE
Terrain(s) physio-pathologique(s)
  • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS
  • SUJET AGE
Indication(s)
  • RHUMATISME PSORIASIQUE
  • SPONDYLARTHRITE ANKYLOSANTE
  • SPONDYLARTHRITE AXIALE NON RADIOLOGIQUE
Posologie USUELLE  
Dose 40 MG/ADMINISTRATION
Fréquence maximale 1 /2 SEMAINES
 
  • ESPACER ADMINIST DE 2 SEMAINES
Durée de traitement min 12 SEMAINE(S)
REEVALUER LE TRAITEMENT PERIODIQUEMENT
ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Le traitement par adalimumab doit être instauré et supervisé par un médecin spécialiste qualifié en matière de diagnostic et de traitement des pathologies dans lesquelles adalimumab est indiqué.

Il est recommandé aux ophtalmologistes de consulter un spécialiste approprié avant d'instaurer un traitement par adalimumab (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi", Evénements neurologiques).

Une carte spéciale de surveillance sera remise aux patients traités par adalimumab.

Après une formation correcte à la technique d'injection, les patients peuvent s'auto-injecter adalimumab, si leur médecin l'estime possible, sous le couvert d'un suivi médical approprié.

Pendant le traitement par adalimumab, les autres traitements concomitants (tels que les corticoïdes et/ou immunomodulateurs) devront être optimisés.


* Spondylarthrite ankylosante, spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de SA et rhumatisme psoriasique

La posologie recommandée d'adalimumab pour les patients atteints de spondylarthrite ankylosante, de spondyloarthrite axiale sans signes radiographiques de SA et pour les patients atteints de rhumatisme psoriasique est de 40 mg d'adalimumab en dose unique toutes les deux semaines, en injection sous-cutanée.

Les données disponibles laissent supposer que la réponse clinique est habituellement obtenue en 12 semaines de traitement. La poursuite du traitement devra être soigneusement reconsidérée chez un patient n'ayant pas répondu dans ces délais.


* Sujets âgés

Aucun ajustement de la posologie n'est nécessaire.


* Insuffisants rénaux et/ou hépatiques

Ce médicament n'a pas été étudié dans ces populations de patients. Il n'est pas possible de recommander des posologies.


* Rhumatisme psoriasique et spondyloarthrite axiale y compris spondylarthrite ankylosante

Il n'y a pas d'utilisation justifiée de ce médicament dans la population pédiatrique dans les indications, spondylarthrite ankylosante et rhumatisme psoriasique.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 15/09/2016

Schéma posologique n° 3
Voie(s) d'administration
  • SOUS-CUTANEE
Terrain(s) physio-pathologique(s)
  • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS
  • SUJET AGE
Indication(s)
  • MALADIE DE CROHN

  • ASSOCIER A D'AUTRES THERAPEUTIQUES

Posologie INITIALE  
  • SCHEMA RECOMMANDE
  • PHASE I
Dose 80 MG/ADMINISTRATION
Fréquence maximale 1 /2 SEMAINES
 
  • ESPACER ADMINIST DE 2 SEMAINES
Durée de traitement max 2 SEMAINE(S)
LA 1ERE SEMAINE DU TRAITEMENT
Posologie INITIALE  
  • SCHEMA RECOMMANDE
  • PHASE II
Dose 40 MG/ADMINISTRATION
Fréquence maximale 1 /2 SEMAINES
 
  • ESPACER ADMINIST DE 2 SEMAINES
Durée de traitement max 2 SEMAINE(S)
LA 3EME SEMAINE DU TRAITEMENT
Posologie INITIALE  
  • SCHEMA ALTERNATIF
  • PHASE I
Dose 160 MG/ADMINISTRATION
Fréquence maximale 1 /2 SEMAINES
 
  • ESPACER ADMINIST DE 2 SEMAINES
Durée de traitement max 2 SEMAINE(S)
LA 1ERE SEMAINE DU TRAITEMENT
Posologie INITIALE  
  • SCHEMA ALTERNATIF
  • PHASE II
Dose 80 MG/ADMINISTRATION
Fréquence maximale 1 /2 SEMAINES
 
  • ESPACER ADMINIST DE 2 SEMAINES
Durée de traitement max 2 SEMAINE(S)
LA 3EME SEMAINE DU TRAITEMENT
Posologie ENTRETIEN  
  • EN CAS DE REPONSE
Dose 40 MG/ADMINISTRATION
Fréquence maximale 1 /2 SEMAINES
 
  • ESPACER ADMINIST DE 2 SEMAINES
Durée de traitement min 8 SEMAINE(S)
REEVALUER LE TRAITEMENT PERIODIQUEMENT
ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Posologie ENTRETIEN  
  • EN CAS DE DIMINUTION DE REPONSE
Dose 40 MG/ADMINISTRATION
Fréquence maximale 1 /SEMAINE
Durée de traitement
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
  • REEVALUER LE TRAITEMENT PERIODIQUEMENT
Posologie ENTRETIEN  
  • EN CAS DE DIMINUTION DE REPONSE
  • SCHEMA ALTERNATIF
Dose 80 MG/ADMINISTRATION
Fréquence maximale 1 /2 SEMAINES
 
  • ESPACER ADMINIST DE 2 SEMAINES
Durée de traitement
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
  • REEVALUER LE TRAITEMENT PERIODIQUEMENT
Adaptation posologique
  • ADAPTER EN FCT REPONSE CLINIQUE
Le traitement par adalimumab doit être instauré et supervisé par un médecin spécialiste qualifié en matière de diagnostic et de traitement des pathologies dans lesquelles adalimumab est indiqué.

Il est recommandé aux ophtalmologistes de consulter un spécialiste approprié avant d'instaurer un traitement par adalimumab (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi", Evénements neurologiques).

Une carte spéciale de surveillance sera remise aux patients traités par adalimumab.

Après une formation correcte à la technique d'injection, les patients peuvent s'auto-injecter adalimumab, si leur médecin l'estime possible, sous le couvert d'un suivi médical approprié.

Pendant le traitement par adalimumab, les autres traitements concomitants (tels que les corticoïdes et/ou immunomodulateurs) devront être optimisés.


* Maladie de Crohn

Chez les patients adultes atteints de maladie de Crohn active modérée à sévère, le schéma posologique d'induction recommandé d'adalimumab est de 80 mg à la semaine 0, suivis de 40 mg à la semaine 2. S'il est nécessaire d'obtenir une réponse plus rapide au traitement, le schéma 160 mg à la semaine 0 (administrés sous forme de 4 injections de 40 mg par jour ou de 2 injections de 40 mg par jour pendant deux jours consécutifs), 80 mg à la semaine 2 (administrés sous forme de deux injections de 40 mg par jour), peut être utilisé sachant que le risque d'événements indésirables est alors plus élevé pendant cette phase d'induction.

Après le traitement d'induction, la posologie recommandée est une dose de 40 mg administrée toutes les deux semaines, en injection sous-cutanée. Si un patient a arrêté le traitement par adalimumab et si les signes et symptômes de la maladie réapparaissent, adalimumab pourra être ré-administré. L'expérience de la ré-administration du traitement au-delà de 8 semaines après la dose précédente est limitée.

Pendant le traitement d'entretien, les corticoïdes pourront être progressivement diminués conformément aux recommandations de pratique clinique.

Certains patients chez qui une diminution de la réponse au traitement par adalimumab 40 mg toutes les deux semaines est observée peuvent bénéficier d'une augmentation de la posologie à 40 mg d'adalimumab toutes les semaines ou 80 mg toutes les deux semaines.

Certains patients n'ayant pas répondu au traitement à la semaine 4 peuvent poursuivre le traitement d'entretien jusqu'à la semaine 12. La poursuite du traitement devra être soigneusement reconsidérée chez un patient n'ayant pas répondu dans ces délais.

D'autres dosages et/ou présentations d'adalimumab peuvent être disponibles en fonction des besoins thérapeutiques de chaque patient.


* Sujets âgés

Aucun ajustement de la posologie n'est nécessaire.


* Insuffisants rénaux et/ou hépatiques

Ce médicament n'a pas été étudié dans ces populations de patients. Il n'est pas possible de recommander des posologies.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 15/09/2016

Schéma posologique n° 4
Voie(s) d'administration
  • SOUS-CUTANEE
Terrain(s) physio-pathologique(s)
  • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS
  • SUJET AGE
Indication(s)
  • PSORIASIS
Posologie INITIALE  
Dose 80 MG/ADMINISTRATION
Fréquence maximale 1 /SEMAINE
 
  • ESPACER ADMINIST DE 1 SEMAINE
Durée de traitement max 1 SEMAINE(S)
ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
LA 1ERE SEMAINE DU TRAITEMENT
Posologie ENTRETIEN  
Dose 40 MG/ADMINISTRATION
Fréquence maximale 1 /2 SEMAINES
 
  • ESPACER ADMINIST DE 2 SEMAINES
Durée de traitement min 15 SEMAINE(S)
REEVALUER LE TRAITEMENT PERIODIQUEMENT
ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Posologie ENTRETIEN  
  • EN CAS DE REPONSE PARTIELLE
Dose 40 MG/ADMINISTRATION
Fréquence maximale 1 /SEMAINE
 
  • ESPACER ADMINIST DE 1 SEMAINE
Durée de traitement
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
  • REEVALUER LE TRAITEMENT PERIODIQUEMENT
Posologie ENTRETIEN  
  • EN CAS DE REPONSE PARTIELLE
  • SCHEMA ALTERNATIF
Dose 80 MG/ADMINISTRATION
Fréquence maximale 1 /2 SEMAINES
 
  • ESPACER ADMINIST DE 2 SEMAINES
Durée de traitement
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
  • REEVALUER LE TRAITEMENT PERIODIQUEMENT
Adaptation posologique
  • ADAPTER EN FCT REPONSE CLINIQUE
Surveillance
  • SURVEILLANCE CLINIQUE
Recommandation(s)
  • Cf. PROPRIETES PHARMACODYNAMIQUES

Le traitement par adalimumab doit être instauré et supervisé par un médecin spécialiste qualifié en matière de diagnostic et de traitement des pathologies dans lesquelles adalimumab est indiqué.

Il est recommandé aux ophtalmologistes de consulter un spécialiste approprié avant d'instaurer un traitement par adalimumab (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi", Evénements neurologiques).

Une carte spéciale de surveillance sera remise aux patients traités par adalimumab.

Après une formation correcte à la technique d'injection, les patients peuvent s'auto-injecter adalimumab, si leur médecin l'estime possible, sous le couvert d'un suivi médical approprié.

Pendant le traitement par adalimumab, les autres traitements concomitants (tels que les corticoïdes et/ou immunomodulateurs) devront être optimisés.


* Psoriasis

La posologie recommandée d'Humira pour débuter le traitement chez l'adulte est de 80 mg par voie sous-cutanée. La posologie se poursuivra une semaine après par 40 mg en voie sous-cutanée une semaine sur deux.

La poursuite du traitement au-delà de 16 semaines doit être soigneusement reconsidérée chez un patient n'ayant pas répondu dans ces délais.

Au-delà de 16 semaines, en cas de réponse insuffisante à adalimumab 40 mg toutes les deux semaines, les patients peuvent bénéficier d'une augmentation de la posologie à 40 mg toutes les semaines ou 80 mg toutes les deux semaines. Les bénéfices et les risques d'un traitement continu de 40 mg toutes les semaines ou 80 mg toutes les deux semaines doivent être soigneusement reconsidérés chez un patient en cas de réponse insuffisante après l'augmentation de la posologie (Cf .rubrique "Propriétés pharmacodynamiques"). En cas de réponse suffisante obtenue avec 40 mg toutes les semaines ou 80 mg toutes les deux semaines, la posologie peut ensuite être réduite à 40 mg toutes les 2 semaines.

D'autres dosages et/ou présentations d'adalimumab peuvent être disponibles en fonction des besoins thérapeutiques de chaque patient.


* Sujets âgés

Aucun ajustement de la posologie n'est nécessaire.


* Insuffisants rénaux et/ou hépatiques

Ce médicament n'a pas été étudié dans ces populations de patients. Il n'est pas possible de recommander des posologies.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 15/09/2016

Schéma posologique n° 5
Voie(s) d'administration
  • SOUS-CUTANEE
Terrain(s) physio-pathologique(s)
  • ENFANT A PARTIR DE 2 ANS A PARTIR DE 10 KG DE MOINS DE 30 KG
Indication(s)
  • POLYARTHRITE JUVENILE CHRONIQUE

  • ASSOCIER A D'AUTRES THERAPEUTIQUES

Posologie USUELLE  
Dose 20 MG/ADMINISTRATION
Fréquence maximale 1 /2 SEMAINES
 
  • ESPACER ADMINIST DE 2 SEMAINES
Durée de traitement min 12 SEMAINE(S)
REEVALUER LE TRAITEMENT PERIODIQUEMENT
ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Adaptation posologique
  • ADAPTER EN FCT POIDS DU PATIENT
Recommandation(s)
  • UTILISER FORME GALENIQUE ADAPTEE
  • UTILISER DOSAGE LE MIEUX ADAPTE

Le traitement par adalimumab doit être instauré et supervisé par un médecin spécialiste qualifié en matière de diagnostic et de traitement des pathologies dans lesquelles adalimumab est indiqué.

Il est recommandé aux ophtalmologistes de consulter un spécialiste approprié avant d'instaurer un traitement par adalimumab (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi", Evénements neurologiques).

Une carte spéciale de surveillance sera remise aux patients traités par adalimumab.

Après une formation correcte à la technique d'injection, les patients peuvent s'auto-injecter adalimumab, si leur médecin l'estime possible, sous le couvert d'un suivi médical approprié.

Pendant le traitement par adalimumab, les autres traitements concomitants (tels que les corticoïdes et/ou immunomodulateurs) devront être optimisés.


* Population pédiatrique

- Arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire à partir de 2 ans

La posologie recommandée de ce médicament pour les patients atteints d'arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire à partir de l'âge de 2 ans dépend du poids corporel. Ce médicament est administré toutes les deux semaines, en injection sous-cutanée.

Posologie de ce médicament chez les patients atteints d'arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire

- Poids du patient : 10 kg à < 30 kg
. Schéma posologique : 20 mg toutes les 2 semaines

Les données disponibles laissent supposer que la réponse clinique est habituellement obtenue en 12 semaines de traitement. La poursuite du traitement devra être soigneusement reconsidérée chez un patient n'ayant pas répondu dans ces délais.

Il n'y a pas d'utilisation justifiée de ce médicament chez les patients âgés de moins de 2 ans dans cette indication.

D'autres dosages et/ou présentations de ce médicament peuvent être disponibles en fonction des besoins thérapeutiques de chaque patient.


* Insuffisants rénaux et/ou hépatiques

Ce médicament n'a pas été étudié dans ces populations de patients. Il n'est pas possible de recommander des posologies.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 15/09/2016

Schéma posologique n° 6
Voie(s) d'administration
  • SOUS-CUTANEE
Terrain(s) physio-pathologique(s)
  • ENFANT A PARTIR DE 2 ANS A PARTIR DE 30 KG
  • ADULTE JUSQU'A 18 ANS
Indication(s)
  • POLYARTHRITE JUVENILE CHRONIQUE

  • ASSOCIER A D'AUTRES THERAPEUTIQUES

Posologie USUELLE  
Dose 40 MG/ADMINISTRATION
Fréquence maximale 1 /2 SEMAINES
 
  • ESPACER ADMINIST DE 2 SEMAINES
Durée de traitement min 12 SEMAINE(S)
REEVALUER LE TRAITEMENT PERIODIQUEMENT
ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Adaptation posologique
  • ADAPTER EN FCT POIDS DU PATIENT
Recommandation(s)
  • UTILISER FORME GALENIQUE ADAPTEE
  • UTILISER DOSAGE LE MIEUX ADAPTE

Le traitement par adalimumab doit être instauré et supervisé par un médecin spécialiste qualifié en matière de diagnostic et de traitement des pathologies dans lesquelles adalimumab est indiqué.

Il est recommandé aux ophtalmologistes de consulter un spécialiste approprié avant d'instaurer un traitement par adalimumab (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi", Evénements neurologiques).

Une carte spéciale de surveillance sera remise aux patients traités par adalimumab.

Après une formation correcte à la technique d'injection, les patients peuvent s'auto-injecter adalimumab, si leur médecin l'estime possible, sous le couvert d'un suivi médical approprié.

Pendant le traitement par adalimumab, les autres traitements concomitants (tels que les corticoïdes et/ou immunomodulateurs) devront être optimisés.


* Population pédiatrique

- Arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire à partir de 2 ans

La posologie recommandée de ce médicament pour les patients atteints d'arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire à partir de l'âge de 2 ans dépend du poids corporel. Ce médicament est administré toutes les deux semaines, en injection sous-cutanée.

Posologie de ce médicament chez les patients atteints d'arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire

- Poids du patient : > ou = 30 kg
. Schéma posologique : 40 mg toutes les 2 semaines

Les données disponibles laissent supposer que la réponse clinique est habituellement obtenue en 12 semaines de traitement. La poursuite du traitement devra être soigneusement reconsidérée chez un patient n'ayant pas répondu dans ces délais.

Il n'y a pas d'utilisation justifiée de ce médicament chez les patients âgés de moins de 2 ans dans cette indication.

D'autres dosages et/ou présentations de ce médicament peuvent être disponibles en fonction des besoins thérapeutiques de chaque patient.


* Insuffisants rénaux et/ou hépatiques

Ce médicament n'a pas été étudié dans ces populations de patients. Il n'est pas possible de recommander des posologies.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 15/09/2016

Schéma posologique n° 7
Voie(s) d'administration
  • SOUS-CUTANEE
Terrain(s) physio-pathologique(s)
  • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS
  • SUJET AGE
Indication(s)
  • RECTOCOLITE HEMORRAGIQUE

  • ASSOCIER A D'AUTRES THERAPEUTIQUES

Posologie INITIALE  
  • PHASE I
Dose ADAPTER MG/ADMINISTRATION
Fréquence maximale 1 /2 SEMAINES
 
  • ESPACER ADMINIST DE 2 SEMAINES
Durée de traitement max 2 SEMAINE(S)
LA 1ERE SEMAINE DU TRAITEMENT
Posologie INITIALE  
  • PHASE II
Dose 80 MG/ADMINISTRATION
Fréquence maximale 1 /2 SEMAINES
 
  • ESPACER ADMINIST DE 2 SEMAINES
Durée de traitement max 2 SEMAINE(S)
LA 3EME SEMAINE DU TRAITEMENT
Posologie ENTRETIEN  
  • EN CAS DE REPONSE
Dose 40 MG/ADMINISTRATION
Fréquence maximale 1 /2 SEMAINES
 
  • ESPACER ADMINIST DE 2 SEMAINES
Durée de traitement
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
  • REEVALUER LE TRAITEMENT PERIODIQUEMENT
Posologie ENTRETIEN  
  • EN CAS DE DIMINUTION DE REPONSE
Dose 40 MG/ADMINISTRATION
Fréquence maximale 1 /SEMAINE
 
  • ESPACER ADMINIST DE 1 SEMAINE
Durée de traitement
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
  • REEVALUER LE TRAITEMENT PERIODIQUEMENT
Posologie ENTRETIEN  
  • EN CAS DE DIMINUTION DE REPONSE
  • SCHEMA ALTERNATIF
Dose 80 MG/ADMINISTRATION
Fréquence maximale 1 /2 SEMAINES
 
  • ESPACER ADMINIST DE 2 SEMAINES
Durée de traitement
  • REEVALUER LE TRAITEMENT PERIODIQUEMENT
Adaptation posologique
  • ADAPTER EN FCT REPONSE CLINIQUE
Le traitement par adalimumab doit être instauré et supervisé par un médecin spécialiste qualifié en matière de diagnostic et de traitement des pathologies dans lesquelles adalimumab est indiqué.

Il est recommandé aux ophtalmologistes de consulter un spécialiste approprié avant d'instaurer un traitement par adalimumab (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi", Evénements neurologiques).

Une carte spéciale de surveillance sera remise aux patients traités par adalimumab.

Après une formation correcte à la technique d'injection, les patients peuvent s'auto-injecter adalimumab, si leur médecin l'estime possible, sous le couvert d'un suivi médical approprié.

Pendant le traitement par adalimumab, les autres traitements concomitants (tels que les corticoïdes et/ou immunomodulateurs) devront être optimisés.


* Rectocolite hémorragique

Chez les patients adultes atteints de rectocolite hémorragique modérée à sévère, le schéma posologique d'induction recommandé d'adalimumab est de 160 mg à la semaine 0 (administrés sous forme de 4 injections de 40 mg par jour ou de 2 injections de 40 mg par jour pendant deux jours consécutifs) et de 80 mg à la semaine 2 (administrés sous forme de deux injections de 40 mg par jour). Après le traitement d'induction, la posologie recommandée est de 40 mg administrée toutes les deux semaines, en injection sous-cutanée.

Pendant le traitement d'entretien, les corticoïdes pourront être progressivement diminués conformément aux recommandations de pratique clinique.

Certains patients chez qui une diminution de la réponse au traitement par adalimumab 40 mg toutes les deux semaines est observée peuvent bénéficier d'une augmentation de la posologie à 40 mg d'adalimumab toutes les semaines ou 80 mg toutes les deux semaines.

Les données disponibles laissent supposer que la réponse clinique est habituellement obtenue en 2 à 8 semaines de traitement. Le traitement par adalimumab ne doit pas être poursuivi chez les patients n'ayant pas répondu dans ces délais.

D'autres dosages et/ou présentations d'adalimumab peuvent être disponibles en fonction des besoins thérapeutiques de chaque patient.


* Sujets âgés

Aucun ajustement de la posologie n'est nécessaire.


* Insuffisants rénaux et/ou hépatiques

Ce médicament n'a pas été étudié dans ces populations de patients. Il n'est pas possible de recommander des posologies.


* Rectocolite hémorragique pédiatrique

La sécurité et l'efficacité de ce médicament chez les enfants de 4 à 17 ans n'ont pas été établies. Aucune donnée n'est disponible. Il n'y a pas d'utilisation justifiée de ce médicament chez les enfants âgés de moins de 4 ans dans cette indication.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 15/09/2016

Schéma posologique n° 8
Voie(s) d'administration
  • SOUS-CUTANEE
Terrain(s) physio-pathologique(s)
  • ENFANT A PARTIR DE 6 ANS DE MOINS DE 40 KG
  • ADULTE JUSQU'A 18 ANS DE MOINS DE 40 KG
Indication(s)
  • MALADIE DE CROHN

  • DANS LES FORMES SEVERES
  • DANS LES FORMES MODEREES
  • DANS LES FORMES ACTIVES

Posologie INITIALE  
  • SCHEMA RECOMMANDE
  • PHASE I
Dose 40 MG/ADMINISTRATION
Fréquence maximale 1 /2 SEMAINES
 
  • ESPACER ADMINIST DE 2 SEMAINES
Durée de traitement max 2 SEMAINE(S)
LA 1ERE SEMAINE DU TRAITEMENT
Posologie INITIALE  
  • SCHEMA RECOMMANDE
  • PHASE II
Dose 20 MG/ADMINISTRATION
Fréquence maximale 1 /2 SEMAINES
 
  • ESPACER ADMINIST DE 2 SEMAINES
Durée de traitement max 2 SEMAINE(S)
LA 3EME SEMAINE DU TRAITEMENT
Posologie INITIALE  
  • SCHEMA ALTERNATIF
  • PHASE I
Dose 80 MG/ADMINISTRATION
Fréquence maximale 1 /2 SEMAINES
 
  • ESPACER ADMINIST DE 2 SEMAINES
Durée de traitement max 2 SEMAINE(S)
LA 1ERE SEMAINE DU TRAITEMENT
Posologie INITIALE  
  • SCHEMA ALTERNATIF
  • PHASE II
Dose 40 MG/ADMINISTRATION
Fréquence maximale 1 /2 SEMAINES
 
  • ESPACER ADMINIST DE 2 SEMAINES
Durée de traitement max 2 SEMAINE(S)
LA 3EME SEMAINE DU TRAITEMENT
Posologie ENTRETIEN  
  • EN CAS DE REPONSE
Dose 20 MG/ADMINISTRATION
Fréquence maximale 1 /2 SEMAINES
 
  • ESPACER ADMINIST DE 2 SEMAINES
Durée de traitement min 8 SEMAINE(S)
REEVALUER LE TRAITEMENT PERIODIQUEMENT
ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Posologie ENTRETIEN  
  • EN CAS DE DIMINUTION DE REPONSE
Dose 20 G/ADMINISTRATION
Fréquence maximale 1 /SEMAINE
Durée de traitement min 8 SEMAINE(S)
REEVALUER LE TRAITEMENT PERIODIQUEMENT
ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Adaptation posologique
  • ADAPTER EN FCT REPONSE CLINIQUE
  • ADAPTER EN FCT POIDS DU PATIENT
Recommandation(s)
  • UTILISER FORME GALENIQUE ADAPTEE
  • UTILISER DOSAGE LE MIEUX ADAPTE

Le traitement par adalimumab doit être instauré et supervisé par un médecin spécialiste qualifié en matière de diagnostic et de traitement des pathologies dans lesquelles adalimumab est indiqué.

Il est recommandé aux ophtalmologistes de consulter un spécialiste approprié avant d'instaurer un traitement par adalimumab (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi", Evénements neurologiques).

Une carte spéciale de surveillance sera remise aux patients traités par adalimumab.

Après une formation correcte à la technique d'injection, les patients peuvent s'auto-injecter adalimumab, si leur médecin l'estime possible, sous le couvert d'un suivi médical approprié.

Pendant le traitement par adalimumab, les autres traitements concomitants (tels que les corticoïdes et/ou immunomodulateurs) devront être optimisés.

- Maladie de Crohn chez l'enfant et l'adolescent
La posologie recommandée de ce médicament pour les patients atteints de la maladie de Crohn âgés de 6 à 17 ans dépend du poids corporel. Ce médicament est administré en injection sous-cutanée.

Posologie de ce médicament chez les enfants et les adolescents atteints de la maladie de Crohn

- Poids du patient : < 40 kg
. Dose d'induction : 40 mg en semaine 0 et 20 mg en semaine 2
S'il est nécessaire d'obtenir une réponse plus rapide au traitement, et sachant que le risque d'événements indésirables peut être plus important avec à une dose d'induction plus élevée, la posologie suivante peut être utilisée : 80 mg en semaine 0 et 40 mg en semaine 2
. Dose d'entretien à partir de la semaine 4 : 20 mg toutes les 2 semaines

Les patients chez qui une réponse insuffisante au traitement est observée peuvent bénéficier d'une augmentation de la posologie :
. < 40 kg : 20 mg toutes les semaines

La poursuite du traitement devra être soigneusement reconsidérée chez un patient n'ayant pas répondu à la semaine 12.

Il n'y a pas d'utilisation justifiée de ce médicament chez les enfants âgés de moins de 6 ans dans cette indication.

D'autres dosages et/ou présentations de ce médicament peuvent être disponibles en fonction des besoins thérapeutiques de chaque patient.

- Insuffisants rénaux et/ou hépatiques
Adalimumab n'a pas été étudié dans ces populations de patients. Il n'est pas possible de recommander des posologies.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 15/09/2016

Schéma posologique n° 9
Voie(s) d'administration
  • SOUS-CUTANEE
Terrain(s) physio-pathologique(s)
  • ENFANT A PARTIR DE 6 ANS A PARTIR DE 40 KG
  • ADULTE JUSQU'A 18 ANS A PARTIR DE 40 KG
Indication(s)
  • MALADIE DE CROHN

  • DANS LES FORMES SEVERES
  • DANS LES FORMES MODEREES
  • DANS LES FORMES ACTIVES

Posologie INITIALE  
  • SCHEMA RECOMMANDE
  • PHASE I
Dose 80 MG/ADMINISTRATION
Fréquence maximale 1 /2 SEMAINES
 
  • ESPACER ADMINIST DE 2 SEMAINES
Durée de traitement max 2 SEMAINE(S)
LA 1ERE SEMAINE DU TRAITEMENT
Posologie INITIALE  
  • SCHEMA RECOMMANDE
  • PHASE II
Dose 40 MG/ADMINISTRATION
Fréquence maximale 1 /2 SEMAINES
 
  • ESPACER ADMINIST DE 2 SEMAINES
Durée de traitement max 2 SEMAINE(S)
LA 3EME SEMAINE DU TRAITEMENT
Posologie INITIALE  
  • SCHEMA ALTERNATIF
  • PHASE I
Dose 160 MG/ADMINISTRATION
Fréquence maximale 1 /2 SEMAINES
 
  • ESPACER ADMINIST DE 2 SEMAINES
Durée de traitement max 2 SEMAINE(S)
LA 1ERE SEMAINE DU TRAITEMENT
Posologie INITIALE  
  • SCHEMA ALTERNATIF
  • PHASE II
Dose 80 MG/ADMINISTRATION
Fréquence maximale 1 /2 SEMAINES
 
  • ESPACER ADMINIST DE 2 SEMAINES
Durée de traitement max 2 SEMAINE(S)
LA 3EME SEMAINE DU TRAITEMENT
Posologie ENTRETIEN  
  • EN CAS DE REPONSE
Dose 40 MG/ADMINISTRATION
Fréquence maximale 1 /2 SEMAINES
 
  • ESPACER ADMINIST DE 2 SEMAINES
Durée de traitement min 8 SEMAINE(S)
REEVALUER LE TRAITEMENT PERIODIQUEMENT
ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Posologie ENTRETIEN  
  • EN CAS DE DIMINUTION DE REPONSE
Dose 40 G/ADMINISTRATION
Fréquence maximale 1 /SEMAINE
 
  • ESPACER ADMINIST DE 1 SEMAINE
Durée de traitement min 8 SEMAINE(S)
REEVALUER LE TRAITEMENT PERIODIQUEMENT
ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Adaptation posologique
  • ADAPTER EN FCT REPONSE CLINIQUE
  • ADAPTER EN FCT POIDS DU PATIENT
Recommandation(s)
  • UTILISER FORME GALENIQUE ADAPTEE

Le traitement par adalimumab doit être instauré et supervisé par un médecin spécialiste qualifié en matière de diagnostic et de traitement des pathologies dans lesquelles adalimumab est indiqué.

Il est recommandé aux ophtalmologistes de consulter un spécialiste approprié avant d'instaurer un traitement par adalimumab (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi", Evénements neurologiques).

Une carte spéciale de surveillance sera remise aux patients traités par adalimumab.

Après une formation correcte à la technique d'injection, les patients peuvent s'auto-injecter adalimumab, si leur médecin l'estime possible, sous le couvert d'un suivi médical approprié.

Pendant le traitement par adalimumab, les autres traitements concomitants (tels que les corticoïdes et/ou immunomodulateurs) devront être optimisés.

- Maladie de Crohn chez l'enfant et l'adolescent
La posologie recommandée de ce médicament pour les patients atteints de la maladie de Crohn âgés de 6 à 17 ans dépend du poids corporel. Ce médicament est administré en injection sous-cutanée.

Posologie de ce médicament chez les enfants et les adolescents atteints de la maladie de Crohn

- Poids du patient : > ou = 40 kg
. Dose d'induction : 80 mg en semaine 0 et 40 mg en semaine 2
S'il est nécessaire d'obtenir une réponse plus rapide au traitement, et sachant que le risque d'événements indésirables peut être plus important avec à une dose d'induction plus élevée, la posologie suivante peut être utilisée : 160 mg en semaine 0 et 80 mg en semaine 2
. Dose d'entretien à partir de la semaine 4 : 40 mg toutes les 2 semaines

Les patients chez qui une réponse insuffisante au traitement est observée peuvent bénéficier d'une augmentation de la posologie :
. > ou = 40 kg : 40 mg toutes les semaines ou 80 mg toutes les deux semaines

La poursuite du traitement devra être soigneusement reconsidérée chez un patient n'ayant pas répondu à la semaine 12.

Il n'y a pas d'utilisation justifiée de ce médicament chez les enfants âgés de moins de 6 ans dans cette indication.

D'autres dosages et/ou présentations de ce médicament peuvent être disponibles en fonction des besoins thérapeutiques de chaque patient.

- Insuffisants rénaux et/ou hépatiques
Adalimumab n'a pas été étudié dans ces populations de patients. Il n'est pas possible de recommander des posologies.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 15/09/2016

Schéma posologique n° 10
Voie(s) d'administration
  • SOUS-CUTANEE
Terrain(s) physio-pathologique(s)
  • ENFANT A PARTIR DE 6 ANS A PARTIR DE 15 KG DE MOINS DE 30 KG
Indication(s)
  • ARTHRITE AVEC ENTHESITE

  • DANS LES FORMES ACTIVES

Posologie USUELLE  
  • EN ADMINISTRATION SOUS-CUTANEE
Dose 20 MG/ADMINISTRATION
Fréquence maximale 1 /2 SEMAINES
 
  • ESPACER ADMINIST DE 2 SEMAINES
Durée de traitement
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Adaptation posologique
  • ADAPTER EN FCT POIDS DU PATIENT
Recommandation(s)
  • Cf. PROPRIETES PHARMACODYNAMIQUES
  • UTILISER DOSAGE LE MIEUX ADAPTE

Le traitement par adalimumab doit être instauré et supervisé par un médecin spécialiste qualifié en matière de diagnostic et de traitement des pathologies dans lesquelles adalimumab est indiqué.

Il est recommandé aux ophtalmologistes de consulter un spécialiste approprié avant d'instaurer un traitement par adalimumab (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi", Evénements neurologiques).

Une carte spéciale de surveillance sera remise aux patients traités par adalimumab.

Après une formation correcte à la technique d'injection, les patients peuvent s'auto-injecter adalimumab, si leur médecin l'estime possible, sous le couvert d'un suivi médical approprié.

Pendant le traitement par adalimumab, les autres traitements concomitants (tels que les corticoïdes et/ou immunomodulateurs) devront être optimisés.

- Arthrite liée à l'enthésite
La posologie recommandée de ce médicament pour les patients atteints d'arthrite liée à l'enthésite à partir de l'âge de 6 ans dépend du poids corporel. Ce médicament est administré toutes les deux semaines en injection sous-cutanée.

Posologie de ce médicament chez les patients atteints d'arthrite liée à l'enthésite

- Poids du patient : 15 kg à < 30 kg
. Schéma posologique : 20 mg toutes les 2 semaines

Ce médicament n'a pas été étudié chez les patients de moins de 6 ans atteints d'arthrite liée à l'enthésite.

D'autres dosages et/ou présentations de ce médicament peuvent être disponibles en fonction des besoins thérapeutiques de chaque patient.

- Insuffisants rénaux et/ou hépatiques
Adalimumab n'a pas été étudié dans ces populations de patients. Il n'est pas possible de recommander des
posologies.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 15/09/2016

Schéma posologique n° 11
Voie(s) d'administration
  • SOUS-CUTANEE
Terrain(s) physio-pathologique(s)
  • ENFANT A PARTIR DE 4 ANS A PARTIR DE 15 KG DE MOINS DE 30 KG
Indication(s)
  • PSORIASIS

  • DANS LES FORMES EN PLAQUES
  • DANS LES FORMES CHRONIQUES
  • DANS LES FORMES SEVERES

Posologie INITIALE  
  • EN ADMINISTRATION SOUS-CUTANEE
Dose 20 MG/ADMINISTRATION
Fréquence maximale 1 /SEMAINE
 
  • ESPACER ADMINIST DE 1 SEMAINE
Durée de traitement
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Posologie USUELLE  
  • EN ADMINISTRATION SOUS-CUTANEE
Dose 20 MG/ADMINISTRATION
Fréquence maximale 1 /2 SEMAINES
 
  • ESPACER ADMINIST DE 2 SEMAINES
Durée de traitement
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Adaptation posologique
  • ADAPTER EN FCT POIDS DU PATIENT
Recommandation(s)
  • UTILISER DOSAGE LE MIEUX ADAPTE

Le traitement par adalimumab doit être instauré et supervisé par un médecin spécialiste qualifié en matière de diagnostic et de traitement des pathologies dans lesquelles adalimumab est indiqué.

Il est recommandé aux ophtalmologistes de consulter un spécialiste approprié avant d'instaurer un traitement par adalimumab (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi", Evénements neurologiques).

Une carte spéciale de surveillance sera remise aux patients traités par adalimumab.

Après une formation correcte à la technique d'injection, les patients peuvent s'auto-injecter adalimumab, si leur médecin l'estime possible, sous le couvert d'un suivi médical approprié.

Pendant le traitement par adalimumab, les autres traitements concomitants (tels que les corticoïdes et/ou immunomodulateurs) devront être optimisés.

- Psoriasis en plaques de l'enfant et l'adolescent
La posologie recommandée de ce médicament pour les patients atteints de psoriasis en plaques âgés de 4 à 17 ans dépend du poids corporel. Ce médicament est administré en injection sous-cutanée.

Posologie de ce médicament chez les enfants et les adolescents atteints de psoriasis en plaques

- Poids du patient : 15 kg à < 30 kg
. Schéma posologique : Dose initiale de 20 mg puis 20 mg toutes les deux semaines en commençant une semaine après l'administration de la dose initiale.

La poursuite du traitement au-delà de 16 semaines doit être soigneusement reconsidérée chez un patient n'ayant pas répondu dans ces délais.

Si un retraitement par ce médicament est indiqué, les recommandations mentionnées ci-dessus pour la posologie et la durée de traitement doivent être suivies.

La sécurité de ce médicament chez l'enfant et l'adolescent présentant un psoriasis en plaques a été évaluée sur une durée moyenne de 13 mois.

Il n'y a pas d'utilisation justifiée de ce médicament chez les enfants âgés de moins de 4 ans dans cette indication.

D'autres dosages et/ou présentations de ce médicament peuvent être disponibles en fonction des besoins thérapeutiques de chaque patient.

- Insuffisants rénaux et/ou hépatiques
Adalimumab n'a pas été étudié dans ces populations de patients. Il n'est pas possible de recommander des
posologies.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 15/09/2016

Schéma posologique n° 12
Voie(s) d'administration
  • SOUS-CUTANEE
Terrain(s) physio-pathologique(s)
  • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS
  • SUJET AGE
Indication(s)
  • HIDROSADENITE SUPPUREE

  • DANS LES FORMES ACTIVES
  • DANS LES FORMES MODEREES
  • OU
  • DANS LES FORMES SEVERES

Posologie INITIALE  
  • PHASE I
Dose 160 MG/ADMINISTRATION
Fréquence maximale 1 /2 SEMAINES
 
  • ESPACER ADMINIST DE 2 SEMAINES
Durée de traitement
  • LE 1ER JOUR DU TRAITEMENT
Posologie INITIALE  
  • PHASE II
Dose 80 MG/ADMINISTRATION
Fréquence maximale 1 /2 SEMAINES
 
  • ESPACER ADMINIST DE 2 SEMAINES
Durée de traitement
  • LE 15EME JOUR DU TRAITEMENT
Posologie ENTRETIEN  
Dose 40 MG/ADMINISTRATION
Fréquence maximale 1 /SEMAINE
 
  • ESPACER ADMINIST DE 1 SEMAINE
Durée de traitement min 8 SEMAINE(S)
REEVALUER LE TRAITEMENT PERIODIQUEMENT
Posologie ENTRETIEN  
  • SCHEMA ALTERNATIF
Dose 80 MG/ADMINISTRATION
Fréquence maximale 1 /2 SEMAINES
 
  • ESPACER ADMINIST DE 2 SEMAINES
Durée de traitement
  • REEVALUER LE TRAITEMENT PERIODIQUEMENT
Recommandation(s)
  • Cf. PROPRIETES PHARMACODYNAMIQUES
  • RESPECTER LES MODALITES D'ADMINISTRATION

Le traitement par adalimumab doit être instauré et supervisé par un médecin spécialiste qualifié en matière de diagnostic et de traitement des pathologies dans lesquelles adalimumab est indiqué.

Il est recommandé aux ophtalmologistes de consulter un spécialiste approprié avant d'instaurer un traitement par adalimumab (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi", Evénements neurologiques).

Une carte spéciale de surveillance sera remise aux patients traités par adalimumab.

Après une formation correcte à la technique d'injection, les patients peuvent s'auto-injecter adalimumab, si leur médecin l'estime possible, sous le couvert d'un suivi médical approprié.

Pendant le traitement par adalimumab, les autres traitements concomitants (tels que les corticoïdes et/ou immunomodulateurs) devront être optimisés.

- Hidrosadénite suppurée
Le schéma posologique recommandé d'Humira chez les patients adultes atteints d'hidrosadénite suppurée (HS) est d'une dose initiale de 160 mg au Jour 1 (administrée sous forme de 4 injections de 40 mg sur un jour ou de 2 injections de 40 mg par jour pendant deux jours consécutifs), suivie d'une dose de 80 mg deux semaines après, au Jour 15 (administrée sous forme de 2 injections de 40 mg sur un jour). Deux semaines plus tard (Jour 29), poursuivre avec une dose de 40 mg toutes les semaines ou de 80 mg toutes les deux semaines (administrés sous forme de deux injections de 40 mg par jour). Si nécessaire, les antibiotiques peuvent être poursuivis au cours du traitement par adalimumab. Au cours du traitement par adalimumab, il est recommandé au patient de nettoyer quotidiennement ses lésions avec un antiseptique topique.

La poursuite du traitement au-delà de 12 semaines doit être soigneusement reconsidérée chez les patients ne présentant pas d'amélioration pendant cette période.


Si le traitement est interrompu, adalimumab 40 mg toutes les semaines ou 80 mg toutes les deux semaines pourrait être réintroduit (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques").

Le bénéfice et le risque d'un traitement continu à long terme doivent faire l'objet d'une évaluation régulière (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques").

D'autres dosages et/ou présentations d'adalimumab peuvent être disponibles en fonction des besoins
thérapeutiques de chaque patient.


* Sujets âgés

Aucun ajustement de la posologie n'est nécessaire.


* Insuffisants rénaux et/ou hépatiques

Ce médicament n'a pas été étudié dans ces populations de patients. Il n'est pas possible de recommander des posologies.


* Hidrosadénite suppurée de l'enfant et l'adolescent

La sécurité et l'efficacité de ce médicament chez les enfants âgés de 12 à 17 ans n'ont pas été établies dans l'hidrosadénite suppurée. Aucune donnée n'est disponible. Il n'y a pas d'utilisation justifiée de ce médicament chez les enfants âgés de moins de 12 ans dans cette indication.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 15/09/2016

Schéma posologique n° 13
Voie(s) d'administration
  • SOUS-CUTANEE
Terrain(s) physio-pathologique(s)
  • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS
  • SUJET AGE
Indication(s)
  • PANUVEITE
  • UVEITE
Posologie INITIALE  
Dose 80 MG/ADMINISTRATION
Fréquence maximale 1 /SEMAINE
 
  • ESPACER ADMINIST DE 1 SEMAINE
Durée de traitement max 1 SEMAINE(S)
Posologie USUELLE  
Dose 40 MG/ADMINISTRATION
Fréquence maximale 1 /2 SEMAINES
 
  • ESPACER ADMINIST DE 2 SEMAINES
Durée de traitement
  • REEVALUER LE TRAITEMENT PERIODIQUEMENT
Recommandation(s)
  • Cf. PROPRIETES PHARMACODYNAMIQUES
  • UTILISER FORME GALENIQUE ADAPTEE

Le traitement par adalimumab doit être instauré et supervisé par un médecin spécialiste qualifié en matière de diagnostic et de traitement des pathologies dans lesquelles adalimumab est indiqué.

Il est recommandé aux ophtalmologistes de consulter un spécialiste approprié avant d'instaurer un traitement par adalimumab (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi", Evénements neurologiques).

Une carte spéciale de surveillance sera remise aux patients traités par adalimumab.

Après une formation correcte à la technique d'injection, les patients peuvent s'auto-injecter adalimumab, si leur médecin l'estime possible, sous le couvert d'un suivi médical approprié.

Pendant le traitement par adalimumab, les autres traitements concomitants (tels que les corticoïdes et/ou immunomodulateurs) devront être optimisés.


* Uvéite

Chez les patients adultes atteints d'uvéite, la posologie recommandée d'adalimumab est d'une dose initiale de 80 mg suivie d'une dose de 40 mg toutes les deux semaines en commençant une semaine après l'administration de la première dose. L'expérience sur l'instauration du traitement par adalimumab en monothérapie est limitée. Le traitement par adalimumab peut être débuté en association avec une corticothérapie et/ou avec d'autres traitements immunomodulateurs non biologiques. La dose de corticoïdes associée peut être progressivement diminuée conformément à la pratique clinique, en débutant deux semaines après l'instauration du traitement par adalimumab.

Une réévaluation annuelle des bénéfices et des risques associés au traitement continu à long terme est recommandée (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques").

D'autres dosages et/ou présentations d'adalimumab peuvent être disponibles en fonction des besoins thérapeutiques de chaque patient.


* Sujets âgés

Aucun ajustement de la posologie n'est nécessaire.


* Insuffisants rénaux et/ou hépatiques

Ce médicament n'a pas été étudié dans ces populations de patients. Il n'est pas possible de recommander des posologies.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 15/09/2016

Schéma posologique n° 14
Voie(s) d'administration
  • SOUS-CUTANEE
Terrain(s) physio-pathologique(s)
  • ENFANT A PARTIR DE 6 ANS A PARTIR DE 30 KG
  • ADULTE JUSQU'A 18 ANS
Indication(s)
  • ARTHRITE AVEC ENTHESITE

  • DANS LES FORMES ACTIVES

Posologie USUELLE  
  • EN ADMINISTRATION SOUS-CUTANEE
Dose 40 MG/ADMINISTRATION
Fréquence maximale 1 /2 SEMAINES
 
  • ESPACER ADMINIST DE 2 SEMAINES
Durée de traitement
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Adaptation posologique
  • ADAPTER EN FCT POIDS DU PATIENT
Recommandation(s)
  • Cf. PROPRIETES PHARMACODYNAMIQUES
  • UTILISER DOSAGE LE MIEUX ADAPTE

Le traitement par adalimumab doit être instauré et supervisé par un médecin spécialiste qualifié en matière de diagnostic et de traitement des pathologies dans lesquelles adalimumab est indiqué.

Il est recommandé aux ophtalmologistes de consulter un spécialiste approprié avant d'instaurer un traitement par adalimumab (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi", Evénements neurologiques).

Une carte spéciale de surveillance sera remise aux patients traités par adalimumab.

Après une formation correcte à la technique d'injection, les patients peuvent s'auto-injecter adalimumab, si leur médecin l'estime possible, sous le couvert d'un suivi médical approprié.

Pendant le traitement par adalimumab, les autres traitements concomitants (tels que les corticoïdes et/ou immunomodulateurs) devront être optimisés.

- Arthrite liée à l'enthésite
La posologie recommandée de ce médicament pour les patients atteints d'arthrite liée à l'enthésite à partir de l'âge de 6 ans dépend du poids corporel. Ce médicament est administré toutes les deux semaines en injection sous-cutanée.

Posologie de ce médicament chez les patients atteints d'arthrite liée à l'enthésite

- Poids du patient : > ou = 30 kg
. Schéma posologique : 40 mg toutes les 2 semaines

Ce médicament n'a pas été étudié chez les patients de moins de 6 ans atteints d'arthrite liée à l'enthésite.

D'autres dosages et/ou présentations de ce médicament peuvent être disponibles en fonction des besoins thérapeutiques de chaque patient.

- Insuffisants rénaux et/ou hépatiques
Adalimumab n'a pas été étudié dans ces populations de patients. Il n'est pas possible de recommander des
posologies.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 15/09/2016

Schéma posologique n° 15
Voie(s) d'administration
  • SOUS-CUTANEE
Terrain(s) physio-pathologique(s)
  • ENFANT A PARTIR DE 4 ANS A PARTIR DE 30 KG
  • ADULTE JUSQU'A 18 ANS A PARTIR DE 30 KG
Indication(s)
  • PSORIASIS

  • DANS LES FORMES EN PLAQUES
  • DANS LES FORMES CHRONIQUES
  • DANS LES FORMES SEVERES

Posologie INITIALE  
  • EN ADMINISTRATION SOUS-CUTANEE
Dose 40 MG/ADMINISTRATION
Fréquence maximale 1 /SEMAINE
 
  • ESPACER ADMINIST DE 1 SEMAINE
Durée de traitement
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Posologie USUELLE  
  • EN ADMINISTRATION SOUS-CUTANEE
Dose 40 MG/ADMINISTRATION
Fréquence maximale 1 /2 SEMAINES
 
  • ESPACER ADMINIST DE 2 SEMAINES
Durée de traitement
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Adaptation posologique
  • ADAPTER EN FCT POIDS DU PATIENT
Recommandation(s)
  • UTILISER DOSAGE LE MIEUX ADAPTE

Le traitement par adalimumab doit être instauré et supervisé par un médecin spécialiste qualifié en matière de diagnostic et de traitement des pathologies dans lesquelles adalimumab est indiqué.

Il est recommandé aux ophtalmologistes de consulter un spécialiste approprié avant d'instaurer un traitement par adalimumab (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi", Evénements neurologiques).

Une carte spéciale de surveillance sera remise aux patients traités par adalimumab.

Après une formation correcte à la technique d'injection, les patients peuvent s'auto-injecter adalimumab, si leur médecin l'estime possible, sous le couvert d'un suivi médical approprié.

Pendant le traitement par adalimumab, les autres traitements concomitants (tels que les corticoïdes et/ou immunomodulateurs) devront être optimisés.

- Psoriasis en plaques de l'enfant et l'adolescent
La posologie recommandée de ce médicament pour les patients atteints de psoriasis en plaques âgés de 4 à 17 ans dépend du poids corporel. Ce médicament est administré en injection sous-cutanée.

Posologie de ce médicament chez les enfants et les adolescents atteints de psoriasis en plaques

- Poids du patient : > ou = 30 kg
. Schéma posologique : Dose initiale de 40 mg puis 40 mg toutes les deux semaines en commençant une semaine après l'administration de la dose initiale.

La poursuite du traitement au-delà de 16 semaines doit être soigneusement reconsidérée chez un patient n'ayant pas répondu dans ces délais.

Si un retraitement par ce médicament est indiqué, les recommandations mentionnées ci-dessus pour la posologie et la durée de traitement doivent être suivies.

La sécurité de ce médicament chez l'enfant et l'adolescent présentant un psoriasis en plaques a été évaluée sur une durée moyenne de 13 mois.

Il n'y a pas d'utilisation justifiée de ce médicament chez les enfants âgés de moins de 4 ans dans cette indication.

D'autres dosages et/ou présentations de ce médicament peuvent être disponibles en fonction des besoins thérapeutiques de chaque patient.

- Insuffisants rénaux et/ou hépatiques
Adalimumab n'a pas été étudié dans ces populations de patients. Il n'est pas possible de recommander des
posologies.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 15/09/2016


Utilisation/Manipulation/Elimination/Incompatibilités
Recommandation(s)
Lien vers Stabilis     
  • NE PAS MELANGER AVEC AUTRES MEDICAMENTS
  • ELIMINER DECHETS SELON REGLEMENTATION
  • SANS CONSERVATEUR
* Précautions particulières d'élimination et de manipulation

Ce médicament ne contient pas de conservateurs. Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.


* Comment utiliser ce médicament (Cf. Notice)

Il faut toujours prendre ce médicament exactement comme votre médecin vous l'a indiqué. Vérifiez auprès de votre médecin ou de votre pharmacien, si vous avez un doute.

- Instructions pour la préparation et l'injection de ce médicament

Les instructions suivantes expliquent comment vous injecter vous-même ce médicament avec le stylo prérempli.
Veuillez lire attentivement ces instructions et les suivre étape par étape. Votre médecin vous indiquera comment effectuer vous-même l'injection. Ne faites pas l'auto-injection si vous n'êtes pas sûr d'avoir compris la méthode de préparation et d'injection de ce médicament. Après un entraînement approprié, vous pourrez faire l'injection vous-même ou la faire faire par une autre personne, membre de votre famille ou ami.

- Que dois-je faire avant de m'injecter ce médicament en sous-cutané ?

1. Lavez vos mains soigneusement.
2. Sortez du réfrigérateur une plaquette contenant le stylo prérempli.
3. Ne secouez pas le stylo et ne le laissez pas tomber.
4. Posez le matériel suivant sur une surface propre :
. un stylo prérempli ce médicament,
. un tampon d'alcool.
5. Vérifiez la date de péremption sur l'étiquette du stylo prérempli (EXP :). Ne pas utiliser le produit si la date dépasse le mois et l'année indiqués.
6. Tenez le stylo prérempli, le capuchon gris (marqué "1") dirigé vers le haut. Vérifiez l'aspect de la solution par les fenêtres sur les côtés du stylo prérempli. Elle doit être limpide et incolore. Si elle est trouble ou jaunie ou contient des flocons ou des particules, vous ne devez pas l'utiliser. N'utilisez pas un stylo prérempli congelé ou qui a séjourné en plein soleil.

- Comment me faire l'injection ?

1. Nettoyez votre peau avec le tampon d'alcool présent dans la boîte, par un mouvement circulaire. Ne plus toucher cet endroit avant l'injection.
2. Tenez le stylo prérempli d'une main avec le capuchon gris dirigé vers le bas. Avec votre autre main tirez d'un seul coup le capuchon gris et jetez le. Vérifiez que la petite protection grise de l'aiguille de la seringue a été enlevée avec le capuchon. Le manchon blanc autour de l'aiguille est alors apparent. N'essayez pas de toucher l'aiguille logée dans le corps du stylo. NE PAS RECAPUCHONNER car vous pourriez abîmer l'aiguille à l'intérieur.
3. Tirez d'un seul coup le capuchon de sécurité couleur prune (étiqueté "2") pour découvrir le bouton déclencheur d'injection de couleur prune situé au bout. Le stylo prérempli est maintenant prêt à l'emploi. Ne pressez pas le bouton déclencheur prune avant que le positionnement ne soit correct sinon il en résulterait la libération du médicament. NE RECAPUCHONNEZ PAS car cela pourrait provoquer le déclenchement du stylo.

- Elimination du matériel

. N'utilisez chaque stylo prérempli que pour une seule injection. Ne pas remettre l'un ou l'autre des capuchons sur le stylo prérempli.
. Après l'injection d'adalimumab, jetez immédiatement le stylo prérempli usagé dans un récipient spécial comme indiqué par votre médecin, infirmière ou pharmacien.
. Tenez ce récipient hors de la portée et de la vue des enfants.


* Incompatibiltés

En l'absence d'étude de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments.

Mode d’administration
Voie(s) d'administration
  • SOUS-CUTANEE
Modalité(s)
  • INJECTER DANS FACE ANTEROLATERALE CUISSE
  • OU
  • INJECTER DANS LA CEINTURE ABDOMINALE
  • CHANGER DE SITE A CHAQUE INJECTION
  • RESPECTER LES MODALITES D'ADMINISTRATION
  • ADMINISTRER PAR VOIE SOUS-CUTANEE
* Mode d'administration

Après une formation correcte à la technique d'injection, les patients peuvent s'auto-injecter cette spécialité, si leur médecin l'estime possible, sous le couvert d'un suivi médical.


* Comment utiliser ce médicament (cf. Notice)

- Où dois-je me faire l'injection ?

1. Choisissez un endroit sur le haut de votre cuisse ou sur votre abdomen (sauf la zone autour du nombril).
2. Changez l'endroit de l'injection à chaque fois pour que la zone ne devienne pas douloureuse. Chaque nouvelle injection doit être effectuée à au moins 3 cm du site de la dernière injection.
3. Ne pas injecter à un endroit où la peau est rouge, contusionnée ou indurée. Cela pourrait signifier la présence d'une infection.

- Faire l'injection

1. Avec votre main libre, saisissez doucement un endroit nettoyé assez important de la peau du lieu de l'injection et le tenir fermement.
2. Placez l'embout blanc du stylo prérempli à angle droit (90 degrés) par rapport à la peau, de façon à voir la fenêtre.
3. En tenant le corps du stylo prérempli, pressez doucement vers le bas à l'endroit prévu pour l'injection (maintenez sur place sans bouger).
4. Avec l'index ou le pouce, pressez le bouton déclencheur couleur prune situé au bout dès que vous êtes prêt à commencer l'injection (voir ci-dessous). Vous entendrez alors un "clic" quand l'aiguille sera libérée et vous sentirez une petite piqûre quand l'aiguille s'enfoncera.
5. Continuez à appuyez et à maintenir le stylo prérempli avec une pression constante pendant environ 10 secondes pour garantir une injection complète. Ne pas enlever le stylo prérempli pendant que l'injection se fait.
6. Vous verrez dans la fenêtre un indicateur jaune se déplacer pendant l'injection. L'injection est terminée lorsque l'indicateur jaune arrête de bouger.
7. Enlevez d'un seul coup le stylo prérempli du site d'injection. Le manchon blanc de l'aiguille descendra sur l'aiguille et se bloquera dans une position recouvrant la pointe de l'aiguille. N'essayez pas de toucher l'aiguille. Le manchon blanc de l'aiguille est là pour vous éviter de toucher l'aiguille.
8. Vous observerez peut être une tache de sang à l'endroit de l'injection. Vous pouvez comprimer avec un coton ou une compresse le site d'injection pendant 10 secondes. Ne pas frotter le site d'injection. Utilisez un pansement adhésif si vous le désirez.

- Si vous avez injecté plus de ce médicament que vous n'auriez dû.

Si vous avez injecté, accidentellement, ce médicament plus souvent que votre médecin ne l'avait prescrit, contactez votre médecin et dites lui que vous en avez pris plus. Gardez toujours avec vous la boîte du médicament ou le stylo prérempli, même s'ils sont vides.

- Si vous oubliez de prendre ce médicament

Si vous oubliez de vous faire une injection, vous devrez vous injecter ce médicament dès que vous vous en souviendrez. Puis injectez la dose suivante à la date qui avait été initialement prévue si vous n'aviez pas oublié une dose.

Si vous vous posez d'autres questions sur l'utilisation de ce produit, demandez à votre médecin ou
votre pharmacien.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 15/09/2016

Contre indications
- Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP)
Terrain N° 1 HYPERSENSIBILITE
  • HYPERSENSIBILITE ADALIMUMAB
  • HYPERSENSIBILITE A L'UN DES EXCIPIENTS
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • Cf. MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 15/09/2016
CIM 10
  • Allergie, sans précision T784
  • Effet indésirable d'un médicament, sans précision T887
  • Antécédents personnels d'allergie à d'autres médicaments et substances biologiques Z888
  • Effets indésirables des agents immunosuppresseurs au cours de leur usage thérapeutique Y434
  • Effets indésirables des excipients pharmaceutiques au cours de leur usage thérapeutique Y574

Terrain N° 2 TUBERCULOSE
  • TUBERCULOSE ACTIVE
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • Cf. MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 15/09/2016
CIM 10
  • Tuberculose A15-A19

Terrain N° 3 SEPTICEMIE
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • Cf. MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 15/09/2016
CIM 10
  • Autres sepsis A41

Terrain N° 4 INFECTION
  • INFECTION SEVERE
  • INFECTION OPPORTUNISTE
  • INFECTION EVOLUTIVE
  • INFECT NON CONTROLEE THERAPEUTIQUEMENT
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • Cf. MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 15/09/2016
CIM 10
  • Infection bactérienne, siège non précisé A49
  • Maladies infectieuses, autres et non précisées B99
  • Autres sepsis A41
  • Sepsis à streptocoques A40

Terrain N° 5 INSUFFISANCE CARDIAQUE
  • INSUFF CARDIAQUE MODEREE CLASSE III
  • INSUFF CARDIAQUE SEVERE CLASSE IV
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • Cf. MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 15/09/2016
CIM 10
  • Insuffisance cardiaque I50

Terrain N° 6 GROSSESSE
Niveau(x)
  • UTILISATION DECONSEILLEE
  • UTILISATION NON RECOMMANDEE
  • Cf. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
L'administration d'adalimumab n'est pas recommandée pendant la grossesse.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 15/09/2016
CIM 10
  • Grossesse confirmée Z321

Terrain N° 7 NOUVEAU-NE
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • Cf. POSOLOGIE
  • Cf. INDICATIONS
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 15/09/2016
CIM 10
  • Non concerné .
Terrain N° 8 NOURRISSON
  • NOURRISSON DE MOINS DE 24 MOIS
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • Cf. POSOLOGIE
  • Cf. INDICATIONS
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 15/09/2016
CIM 10
  • Non concerné .




Commentaires du RCP
- Hypersensibilité au principe actif ou à l'un des excipients.

- Tuberculose évolutive ou autres infections sévères telles que sepsis et infections opportunistes (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").

- Insuffisance cardiaque modérée à sévère (NYHA classes III/IV) (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").
Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 15/09/2016
Mises en garde et précautions d'emploi
- Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP)
Terrain N° 1 ATTEINTE RESPIRATOIRE
    Niveau(x)
    • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
    • RISQUE D'INFECTION
    • UTILISER AVEC PRUDENCE
    • SURVEILLANCE CLINIQUE
    • SURVEILLANCE RESPIRATOIRE
    Référence(s) officielle(s)
    • Rectificatif AMM européenne 15/09/2016
    CIM 10
    • Maladies de l'appareil respiratoire 10

    Terrain N° 2 EXPOSITION AGENTS INFECTIEUX
    • EXPOSITION A L'AGENT DE LA TUBERCULOSE
    • EXPOSITION A L'AGENT DE L'HISTOPLASMOSE
    • EXPOSITION A L'AGENT DE LA COCCIDIOIDOMYCOSE
    • EXPOSITION A L'AGENT DE LA BLASTOMYCOSE
    Niveau(x)
    • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
    • SURVEILLANCE CLINIQUE
    • SURVEILLANCE BACTERIOLOGIQUE
    • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE AVANT ADMINIST
    • RECHERCHE TUBERCULOSE AVANT TRT
    Référence(s) officielle(s)
    • Rectificatif AMM européenne 15/09/2016
    CIM 10
    • Sujets en contact avec et exposés à des maladies transmissibles Z20
    • Sujets en contact avec et exposés à d'autres maladies transmissibles Z208
    • Sujets en contact avec et exposés à la tuberculose Z201

    Terrain N° 3 INFECTION
    • INFECTION BENIGNE
    • INFECTION MODEREE
    Niveau(x)
    • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
    • SURVEILLANCE CLINIQUE
    • CONFIRMER LE DIAGNOSTIC
    • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE
    • ARRETER TRT EN CAS DE RISQUE AVERE
    Référence(s) officielle(s)
    • Rectificatif AMM européenne 15/09/2016
    CIM 10
    • Infection bactérienne, siège non précisé A49
    • Maladies infectieuses, autres et non précisées B99

    Terrain N° 4 AUTRE TRAITEMENT EN COURS
    • TRT PAR IMMUNOSUPPRESSEUR
    Niveau(x)
    • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
    • RISQUE D'INFECTION
    • UTILISER AVEC PRUDENCE
    • SURVEILLANCE CLINIQUE
    Référence(s) officielle(s)
    • Rectificatif AMM européenne 15/09/2016
    CIM 10
    • Non concerné .

    Terrain N° 5 TUBERCULOSE
    • TUBERCULOSE ATCD PERSONNEL
    • TUBERCULOSE LATENTE
    Niveau(x)
    • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
    • UTILISATION NON RECOMMANDEE
    • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE AVANT ADMINIST
    • SURVEILLANCE BACTERIOLOGIQUE
    • SURVEILLANCE CLINIQUE
    • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
    • RISQUE D'AGGRAVATION DE LA PATHOLOGIE
    Référence(s) officielle(s)
    • Rectificatif AMM européenne 15/09/2016
    CIM 10
    • Tuberculose A15-A19
    • Antécédents personnels de maladies infectieuses et parasitaires Z861

    Terrain N° 6 FIEVRE
      Niveau(x)
      • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
      • RISQUE D'INFECTION
      • ARRETER TRT EN CAS DE RISQUE AVERE
      • CONFIRMER LE DIAGNOSTIC
      • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE
      • SURVEILLANCE HEMATOLOGIQUE
      • RISQUE DE PANCYTOPENIE
      Référence(s) officielle(s)
      • Rectificatif AMM européenne 15/09/2016
      CIM 10
      • Fièvre d'origine autre et inconnue R50

      Terrain N° 7 AMAIGRISSEMENT
        Niveau(x)
        • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
        • ARRETER LE TRAITEMENT
        • CONFIRMER LE DIAGNOSTIC
        • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE
        • RISQUE D'INFECTION
        Référence(s) officielle(s)
        • Rectificatif AMM européenne 15/09/2016
        CIM 10
        • Perte de poids anormale R634

        Terrain N° 8 TOUX
          Niveau(x)
          • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
          • RISQUE D'INFECTION
          • ARRETER TRT EN CAS DE RISQUE AVERE
          • CONFIRMER LE DIAGNOSTIC
          • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE
          Référence(s) officielle(s)
          • Rectificatif AMM européenne 15/09/2016
          CIM 10
          • Toux R05

          Terrain N° 9 DYSPNEE
            Niveau(x)
            • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
            • ARRETER TRT EN CAS DE RISQUE AVERE
            • CONFIRMER LE DIAGNOSTIC
            • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE
            • RISQUE D'INFECTION
            Référence(s) officielle(s)
            • Rectificatif AMM européenne 15/09/2016
            CIM 10
            • Dyspnée R060

            Terrain N° 10 TROUBLE DE LA VENTILATION PULMONAIRE
              Niveau(x)
              • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
              • ARRETER TRT EN CAS DE RISQUE AVERE
              • CONFIRMER LE DIAGNOSTIC
              • RISQUE D'INFECTION
              • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE
              Référence(s) officielle(s)
              • Rectificatif AMM européenne 15/09/2016
              CIM 10
              • Non attribuable ..

              Terrain N° 11 HEPATITE
              • HEPATITE B CHRONIQUE ACTIVE
              • HEPATITE B CHRONIQUE LATENTE
              Niveau(x)
              • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
              • RISQUE D'AGGRAVATION DE LA PATHOLOGIE
              • RISQUE FATAL
              • FAIRE TEST AVANT ADMINISTRATION
              • SURVEILLANCE CLINIQUE
              • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
              • SURVEILLANCE HEPATIQUE
              • ARRETER TRT EN CAS DE RISQUE AVERE
              Référence(s) officielle(s)
              • Rectificatif AMM européenne 15/09/2016
              CIM 10
              • Hépatite virale B15-B19
              • Maladie alcoolique du foie K70
              • Maladie toxique du foie K71
              • Hépatite chronique, non classée ailleurs K73
              • Atteintes hépatiques au cours de maladies infectieuses et parasitaires classées ailleurs K770
              • Hépatite virale chronique B avec agent delta B180
              • Hépatite virale chronique B sans agent delta B181

              Terrain N° 12 MALADIE DEMYELINISANTE
                Niveau(x)
                • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
                • UTILISER AVEC PRUDENCE
                • SURVEILLANCE CLINIQUE
                • SURVEILLANCE NEUROLOGIQUE
                • RISQUE D'AGGRAVATION DES SYMPTOMES
                • ARRETER TRT EN CAS DE RISQUE AVERE
                Référence(s) officielle(s)
                • Rectificatif AMM européenne 15/09/2016
                CIM 10
                • Maladies démyélinisantes du système nerveux central G35-G37

                Terrain N° 13 SCLEROSE EN PLAQUE
                  Niveau(x)
                  • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                  • RISQUE D'AGGRAVATION DE LA PATHOLOGIE
                  • UTILISER AVEC PRUDENCE
                  • ARRETER TRT EN CAS DE RISQUE AVERE
                  Référence(s) officielle(s)
                  • Rectificatif AMM européenne 15/09/2016
                  CIM 10
                  • Sclérose en plaques G35

                  Terrain N° 14 GUILLAIN-BARRE SYNDROME
                    Niveau(x)
                    • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                    • RISQUE D'AGGRAVATION DE LA PATHOLOGIE
                    • UTILISER AVEC PRUDENCE
                    • ARRETER TRT EN CAS DE RISQUE AVERE
                    Référence(s) officielle(s)
                    • Rectificatif AMM européenne 15/09/2016
                    CIM 10
                    • Syndrome de Guillain-Barré G610

                    Terrain N° 15 NEVRITE OPTIQUE
                      Niveau(x)
                      • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                      • RISQUE D'AGGRAVATION DE LA PATHOLOGIE
                      • UTILISER AVEC PRUDENCE
                      • ARRETER TRT EN CAS DE RISQUE AVERE
                      Référence(s) officielle(s)
                      • Rectificatif AMM européenne 15/09/2016
                      CIM 10
                      • Névrite optique H46

                      Terrain N° 16 CHOC ANAPHYLACTIQUE
                        Niveau(x)
                        • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                        • ARRETER LE TRAITEMENT
                        • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE
                        Référence(s) officielle(s)
                        • Rectificatif AMM européenne 15/09/2016
                        CIM 10
                        • Choc anaphylactique, sans précision T782

                        Terrain N° 17 TUMEUR
                        • TUMEUR MALIGNE
                        Niveau(x)
                        • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                        • PAS DE DONNEES POUR CE TERRAIN
                        • UTILISER AVEC PRUDENCE
                        • SURVEILLANCE CLINIQUE
                        • RISQUE DE LYMPHOME
                        • RISQUE DE LEUCEMIE
                        Référence(s) officielle(s)
                        • Rectificatif AMM européenne 15/09/2016
                        CIM 10
                        • Tumeurs malignes C00-C97
                        • Tumeurs bénignes D10-D36

                        Terrain N° 18 AFFECTION MALIGNE
                        • CANCER MALADIE
                        • CANCER ANTECEDENT PERSONNEL
                        Niveau(x)
                        • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                        • PAS DE DONNEES POUR CE TERRAIN
                        • UTILISER AVEC PRUDENCE
                        • SURVEILLANCE CLINIQUE
                        • RISQUE DE LYMPHOME
                        • RISQUE DE LEUCEMIE
                        Référence(s) officielle(s)
                        • Rectificatif AMM européenne 15/09/2016
                        CIM 10
                        • Tumeurs malignes C00-C97
                        • Antécédents personnels de tumeur maligne Z85

                        Terrain N° 19 PSORIASIS
                          Niveau(x)
                          • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                          • SURVEILLANCE CLINIQUE
                          • RISQUE DE NEOPLASIE / TUMEUR
                          Référence(s) officielle(s)
                          • Rectificatif AMM européenne 15/09/2016
                          CIM 10
                          • Psoriasis L40

                          Terrain N° 20 TRAITEMENT ANTERIEUR
                          • TRT PAR PUVATHERAPIE
                          Niveau(x)
                          • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                          • SURVEILLANCE CLINIQUE
                          • RISQUE DE NEOPLASIE / TUMEUR
                          Référence(s) officielle(s)
                          • Rectificatif AMM européenne 15/09/2016
                          CIM 10
                          • Non concerné .

                          Terrain N° 21 BRONCHOPNEUMOPATHIE CHRONIQUE OBSTRUCT
                            Niveau(x)
                            • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                            • UTILISER AVEC PRUDENCE
                            • SURVEILLANCE CLINIQUE
                            • RISQUE DE NEOPLASIE / TUMEUR
                            Référence(s) officielle(s)
                            • Rectificatif AMM européenne 15/09/2016
                            CIM 10
                            • Autres maladies pulmonaires obstructives chroniques J44

                            Terrain N° 22 TABAGISME
                            • TABAGISME EN COURS
                            • TABAGISME > 10 CIGARETTES/JOUR
                            Niveau(x)
                            • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                            • UTILISER AVEC PRUDENCE
                            • SURVEILLANCE CLINIQUE
                            • RISQUE DE NEOPLASIE / TUMEUR
                            Référence(s) officielle(s)
                            • Rectificatif AMM européenne 15/09/2016
                            CIM 10
                            • Troubles mentaux et du comportement liés à l'utilisation de tabac : syndrome de dépendance F172
                            • Non attribuable ..

                            Terrain N° 23 TROUBLE HEMATOLOGIQUE
                              Niveau(x)
                              • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                              • SURVEILLANCE HEMATOLOGIQUE
                              • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
                              • SURVEILLANCE CLINIQUE
                              • ARRETER TRT EN CAS DE RISQUE AVERE
                              • RISQUE DE PANCYTOPENIE
                              • RISQUE D'ANEMIE
                              Référence(s) officielle(s)
                              • Rectificatif AMM européenne 15/09/2016
                              CIM 10
                              • Maladies du sang et des organes hématopoïétiques et certains troubles du système immunitaire 03
                              • Anomalies des globules rouges R71
                              • Anomalies des globules blancs, non classées ailleurs R72

                              Terrain N° 24 ECCHYMOSES
                                Niveau(x)
                                • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                • ARRETER TRT EN CAS DE RISQUE AVERE
                                • RISQUE DE PANCYTOPENIE
                                • SURVEILLANCE CLINIQUE
                                • SURVEILLANCE HEMATOLOGIQUE
                                • PREVENIR LE MEDECIN
                                Référence(s) officielle(s)
                                • Rectificatif AMM européenne 15/09/2016
                                CIM 10
                                • Ecchymoses spontanées R233

                                Terrain N° 25 TROUBLE DE L'HEMOSTASE
                                  Niveau(x)
                                  • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                  • ARRETER TRT EN CAS DE RISQUE AVERE
                                  • SURVEILLANCE CLINIQUE
                                  • SURVEILLANCE HEMATOLOGIQUE
                                  • RISQUE DE PANCYTOPENIE
                                  • PREVENIR LE MEDECIN
                                  Référence(s) officielle(s)
                                  • Rectificatif AMM européenne 15/09/2016
                                  CIM 10
                                  • Anomalies de la coagulation, purpura et autres affections hémorragiques D65-D69

                                  Terrain N° 26 PALEUR
                                    Niveau(x)
                                    • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                    • ARRETER TRT EN CAS DE RISQUE AVERE
                                    • SURVEILLANCE CLINIQUE
                                    • SURVEILLANCE HEMATOLOGIQUE
                                    • RISQUE DE PANCYTOPENIE
                                    • PREVENIR LE MEDECIN
                                    Référence(s) officielle(s)
                                    • Rectificatif AMM européenne 15/09/2016
                                    CIM 10
                                    • Pâleur R231

                                    Terrain N° 27 VACCINATION
                                    • VACCINATION PAR VACCINS VIVANTS
                                    Niveau(x)
                                    • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                    • UTILISATION A EVITER
                                    • PAS DE DONNEES POUR CE TERRAIN
                                    Référence(s) officielle(s)
                                    • Rectificatif AMM européenne 15/09/2016
                                    CIM 10
                                    • Non concerné .
                                    • Effets indésirables d'autres vaccins et substances biologiques précisés Y598
                                    • Effets indésirables de vaccin ou substance biologique, sans précision Y599

                                    Terrain N° 28 INSUFFISANCE CARDIAQUE
                                    • INSUFF CARDIAQUE LEGERE CLASSE I
                                    • INSUFF CARDIAQUE LEGERE CLASSE II
                                    Niveau(x)
                                    • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                    • Cf. CONTRE INDICATIONS
                                    • UTILISER AVEC PRUDENCE
                                    • SURVEILLANCE CARDIAQUE
                                    • SURVEILLANCE CLINIQUE
                                    • RISQUE D'INSUFFISANCE CARDIAQUE
                                    • RISQUE D'AGGRAVATION DE LA PATHOLOGIE
                                    Référence(s) officielle(s)
                                    • Rectificatif AMM européenne 15/09/2016
                                    CIM 10
                                    • Insuffisance cardiaque I50

                                    Terrain N° 29 LUPUS ERYTHEMATEUX DISSEMINE
                                      Niveau(x)
                                      • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                      • ARRETER LE TRAITEMENT
                                      • Cf. EFFETS INDESIRABLES
                                      Référence(s) officielle(s)
                                      • Rectificatif AMM européenne 15/09/2016
                                      CIM 10
                                      • Lupus érythémateux disséminé M32

                                      Terrain N° 30 IMMUNISATION
                                      • PRESENCE ANTICORPS ANTI-ADN DOUBLE BRIN
                                      Niveau(x)
                                      • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                      • ARRETER LE TRAITEMENT
                                      • Cf. EFFETS INDESIRABLES
                                      Référence(s) officielle(s)
                                      • Rectificatif AMM européenne 15/09/2016
                                      CIM 10
                                      • Non attribuable ..

                                      Terrain N° 31 AUTRE TRAITEMENT EN COURS
                                      • TRT PAR ANAKINRA
                                      • TRT PAR ABATACEPT
                                      • TRT PAR ANTI TNF
                                      Niveau(x)
                                      • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                      • UTILISATION NON RECOMMANDEE
                                      • Cf. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
                                      • RISQUE D'INFECTION
                                      Référence(s) officielle(s)
                                      • Rectificatif AMM européenne 15/09/2016
                                      CIM 10
                                      • Non concerné .

                                      Terrain N° 32 INTERVENTION CHIRURGICALE
                                        Niveau(x)
                                        • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                        • SURVEILLANCE CLINIQUE
                                        • SURVEILLANCE BACTERIOLOGIQUE
                                        • RISQUE D'INFECTION
                                        • RISQUE D'INFECTION OPPORTUNISTE
                                        • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE
                                        Référence(s) officielle(s)
                                        • Rectificatif AMM européenne 15/09/2016
                                        CIM 10
                                        • Non concerné .

                                        Terrain N° 33 SUJET AGE
                                          Niveau(x)
                                          • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                          • RISQUE D'INFECTION
                                          • UTILISER AVEC PRUDENCE
                                          • SURVEILLANCE CLINIQUE
                                          Référence(s) officielle(s)
                                          • Rectificatif AMM européenne 15/09/2016
                                          CIM 10
                                          • Non concerné .

                                          Terrain N° 34 INSUFFISANCE RENALE CHRONIQUE
                                            Niveau(x)
                                            • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                            • PAS DE DONNEES POUR CE TERRAIN
                                            • Cf. POSOLOGIE
                                            Ce médicament n'a pas été étudié chez les insuffisants rénaux. Il n'est pas possible de recommander des posologies.
                                            Référence(s) officielle(s)
                                            • Rectificatif AMM européenne 15/09/2016
                                            CIM 10
                                            • Maladie rénale chronique N18

                                            Terrain N° 35 INSUFFISANCE HEPATIQUE
                                              Niveau(x)
                                              • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                              • PAS DE DONNEES POUR CE TERRAIN
                                              • Cf. POSOLOGIE
                                              Ce médicament n'a pas été étudié chez les insuffisants hépatigues. Il n'est pas possible de recommander des posologies.
                                              Référence(s) officielle(s)
                                              • Rectificatif AMM européenne 15/09/2016
                                              CIM 10
                                              • Insuffisance hépatique, non classée ailleurs K72

                                              Terrain N° 36 FEMME EN AGE DE PROCREER
                                                Niveau(x)
                                                • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                                • UTILISER UNE CONTRACEPTION EFFICACE
                                                Les femmes en âge de procréer doivent envisager l'utilisation d'une méthode de contraception efficace pendant le traitement par ce médicament et la poursuivre pendant cinq mois au moins après la dernière administration de ce médicament.
                                                Référence(s) officielle(s)
                                                • Rectificatif AMM européenne 15/09/2016
                                                CIM 10
                                                • Non concerné .

                                                Terrain N° 37 NOURRISSON
                                                • NOURRISSON DE PLUS DE 24 MOIS
                                                Niveau(x)
                                                • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                                • Cf. INDICATIONS
                                                • Cf. POSOLOGIE
                                                Référence(s) officielle(s)
                                                • Rectificatif AMM européenne 15/09/2016
                                                CIM 10
                                                • Non concerné .

                                                Terrain N° 38 ENFANT
                                                  Niveau(x)
                                                  • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                                  • Cf. INDICATIONS
                                                  • Cf. POSOLOGIE
                                                  Référence(s) officielle(s)
                                                  • Rectificatif AMM européenne 15/09/2016
                                                  CIM 10
                                                  • Non concerné .

                                                  Terrain N° 39 ADULTE JEUNE (15-17 ANS)
                                                  • ADULTE JEUNE DE MOINS DE 18 ANS
                                                  Niveau(x)
                                                  • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                                  • Cf. POSOLOGIE
                                                  • Cf. INDICATIONS
                                                  Référence(s) officielle(s)
                                                  • Rectificatif AMM européenne 15/09/2016
                                                  CIM 10
                                                  • Non concerné .

                                                  Terrain N° 40 QUEL QUE SOIT LE TERRAIN
                                                    Niveau(x)
                                                    • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                                    • RECHERCHE TUBERCULOSE AVANT TRT
                                                    • SURVEILLANCE BACTERIOLOGIQUE
                                                    • SURVEILLANCE NEUROLOGIQUE
                                                    • RISQUE DE REACTION ALLERGIQUE
                                                    • RISQUE DE REACTION ANAPHYLACTIQUE
                                                    • RISQUE DE LYMPHOME
                                                    • RISQUE DE PANCYTOPENIE
                                                    • RISQUE DE LEUCOPENIE
                                                    • RISQUE DE THROMBOPENIE
                                                    • RISQUE D'ANEMIE
                                                    • SURVEILLANCE HEMATOLOGIQUE
                                                    • SURVEILLANCE CLINIQUE
                                                    • RISQUE DE REACTION IMMUNITAIRE
                                                    • RISQUE DE NEOPLASIE / TUMEUR
                                                    • RISQUE DE LEUCEMIE
                                                    • BILAN NEUROLOGIQUE AVANT TRAITEMENT
                                                    Référence(s) officielle(s)
                                                    • Rectificatif AMM européenne 15/09/2016
                                                    CIM 10
                                                    • Non concerné .




                                                    - Commentaires du RCP :
                                                    * Traçabilité

                                                    Afin d'améliorer la traçabilité des médicaments biologiques, la dénomination du médicament et le numéro de lot du produit administré doivent être clairement enregistrés.


                                                    * Infections

                                                    Les patients recevant des antagonistes du TNF sont plus prédisposés aux infections graves. Une fonction pulmonaire altérée peut augmenter le risque de développer des infections. Les patients doivent donc être surveillés étroitement afin de dépister des infections (y compris la tuberculose) avant, pendant et après le traitement par Humira. La durée d'élimination de l'adalimumab pouvant aller jusqu'à quatre mois, la surveillance devra être poursuivie pendant toute cette période.

                                                    Le traitement par adalimumab ne doit pas être instauré tant que les infections évolutives, y compris les infections chroniques ou localisées, ne sont pas contrôlées. Chez les patients ayant été exposés à la tuberculose ou ayant voyagé dans des régions à haut risque de tuberculose ou de mycoses endémiques, par exemple histoplasmose, coccidioïdomycose ou blastomycose, les risques et bénéfices du traitement par adalimumab doivent être pris en considération avant l'instauration du traitement (Cf. "autres infections opportunistes" ci-dessous).

                                                    Les patients chez qui apparaît une nouvelle infection en cours de traitement par adalimumab doivent faire l'objet d'une surveillance soigneuse et un bilan diagnostique complet doit être pratiqué. En cas d'apparition d'une nouvelle infection grave ou d'une septicémie, l'administration d'adalimumab doit être interrompue et un traitement antimicrobien ou antifongique approprié doit être instauré jusqu'à ce que l'infection soit contrôlée. Le médecin doit faire preuve de prudence avant d'utiliser adalimumab chez des patients ayant des antécédents d'infection récidivante ou dans des conditions sous-jacentes susceptibles de les prédisposer aux infections, y compris un traitement concomitant par des médicaments immunosuppresseurs.


                                                    * Infections graves :

                                                    Des infections graves, incluant des septicémies dues à des infections bactériennes, mycobactériennes, fongiques invasives, parasitaires, virales ou à d'autres infections opportunistes, telles que listériose, légionellose et pneumocystose ont été rapportées chez des patients traités par adalimumab.

                                                    Les autres infections graves observées dans les essais cliniques sont : pneumonie, pyélonéphrite, arthrite septique et septicémie. Des cas d'infections nécessitant une hospitalisation ou ayant une issue fatale ont été rapportés.


                                                    * Tuberculose :

                                                    Des cas de tuberculose, incluant des cas de réactivation de la tuberculose et de primo-infection tuberculeuse, ont été rapportés pour des patients recevant adalimumab. Des cas de tuberculose pulmonaire et extra-pulmonaire (c'est-à-dire disséminée) ont été rapportés.

                                                    Avant l'instauration du traitement par adalimumab, tous les patients doivent faire l'objet d'une recherche d'infection tuberculeuse active ou non ("latente"). Ce bilan doit comprendre une évaluation médicale détaillée chez les patients ayant des antécédents de tuberculose ou d'exposition antérieure possible à des patients atteints de tuberculose active et/ou d'un traitement immunosuppresseur actuel ou ancien. Des tests de dépistage appropriés (par exemple test dermique à la tuberculine et radiographie pulmonaire) doivent être effectués chez tous les patients (conformément aux recommandations locales). Il est conseillé de noter la réalisation et les résultats de ces tests dans la carte de surveillance du patient. Il est rappelé aux prescripteurs, que le test dermique à la tuberculine peut donner des fauxnégatifs notamment chez les patients gravement malades ou immuno-déprimés.

                                                    En cas de diagnostic d'une tuberculose active, le traitement par adalimumab ne doit pas être instauré (Cf. rubrique "Contre-indications").

                                                    Dans toutes les situations décrites ci-dessous, il convient d'évaluer très attentivement le rapport bénéfice / risque du traitement.

                                                    En cas de suspicion d'une tuberculose latente, la consultation d'un médecin spécialiste, qualifié dans le traitement de la tuberculose, doit être envisagée.

                                                    En cas de diagnostic d'une tuberculose latente, une prophylaxie antituberculeuse appropriée et conforme aux recommandations locales doit être mise en oeuvre avant le début du traitement par adalimumab.

                                                    Une prophylaxie antituberculeuse doit également être envisagée avant l'instauration d'adalimumab chez les patients ayant des facteurs de risque multiples ou significatifs de tuberculose malgré un test de dépistage de la tuberculose négatif et chez les patients ayant des antécédents de tuberculose latente ou active, chez qui l'administration d'un traitement anti-tuberculeux approprié ne peut être confirmée.

                                                    Des cas de réactivation d'une tuberculose malgré un traitement prophylactique sont survenus chez des patients traités par adalimumab. Certains patients qui avaient été traités avec succès pour une tuberculose active ont développé à nouveau la maladie pendant le traitement par adalimumab.

                                                    Les patients devront être informés qu'il leur faudra consulter leur médecin en cas de survenue de signes ou symptômes évocateurs d'une infection tuberculeuse (par exemple toux persistante, amaigrissement/perte de poids, fébricule, apathie), pendant ou après le traitement par adalimumab.


                                                    * Autres infections opportunistes :

                                                    Des infections opportunistes, incluant des infections fongiques invasives, ont été observées chez des patients traités par adalimumab. Ces infections n'ont pas toujours été détectées chez les patients recevant des antagonistes du TNF, ce qui a retardé l'instauration d'un traitement approprié, avec parfois une issue fatale.

                                                    Chez les patients qui présentent des signes et symptômes tels que fièvre, malaise, perte de poids, sueurs, toux, dyspnée et/ou infiltrats pulmonaires ou une autre maladie systémique grave avec ou sans choc concomitant, une infection fongique invasive doit être suspectée ; dans ce cas, il convient d'arrêter immédiatement l'administration d'adalimumab. Le diagnostic et la mise en place d'un traitement antifongique empirique chez ces patients doivent être effectués en accord avec un médecin ayant l'expérience de la prise en charge des patients ayant des infections fongiques invasives.


                                                    * Réactivation d'hépatite B

                                                    Une réactivation d'hépatite B s'est produite chez des patients qui ont reçu un antagoniste du TNF y compris adalimumab et qui étaient porteurs chroniques de ce virus (c'est-à-dire antigène de surface positif- Ag HBs positif). Certains cas ont eu une issue fatale. Les patients doivent faire l'objet d'un dépistage d'infection à VHB avant l'initiation d'un traitement par adalimumab. Pour les patients pour lesquels le test de dépistage de l'hépatite B est positif, il est recommandé de consulter un médecin spécialisé dans le traitement de l'hépatite B. Chez les porteurs du VHB qui nécessitent un traitement par adalimumab, il faut surveiller attentivement les signes et les symptômes d'infection active par le VHB tout au long du traitement et pendant plusieurs mois après son arrêt. Il n'y a pas de données disponibles suffisantes concernant le traitement de patients porteurs du VHB traités par antiviral pour prévenir une réactivation du VHB et traités par un antagoniste du TNF. Chez les patients qui développent une réactivation du VHB, adalimumab doit être arrêté et un traitement antiviral efficace ainsi qu'un traitement complémentaire adapté doit être initié.


                                                    * Evénements neurologiques

                                                    Les antagonistes du TNF, dont adalimumab, ont été associés dans de rares circonstances à l'apparition ou à l'exacerbation des symptômes cliniques et/ou des signes radiologiques de maladie démyélinisante du système nerveux central y compris de sclérose en plaques, de névrite optique et de maladie démyélinisante périphérique, y compris syndrome de Guillain-Barré. La prudence est recommandée aux prescripteurs avant de traiter avec adalimumab les patients atteints d'une maladie démyélinisante du système nerveux central ou périphérique, préexistante ou de survenue récente ; l'arrêt du traitement doit être envisagé en cas d'apparition de l'un de ces troubles. L'association entre l'uvéite intermédiaire et les maladies démyélinisantes du système nerveux central est connue. Une évaluation neurologique doit être réalisée chez les patients présentant une uvéite intermédiaire non infectieuse avant l'instauration du traitement par adalimumab, et répétée régulièrement au cours du traitement afin de rechercher toute maladie démyélinisante du système nerveux central préexistante ou évolutive.


                                                    * Réactions allergiques

                                                    Au cours des essais cliniques, des réactions allergiques graves associées à adalimumab ont rarement été rapportées et des réactions allergiques non graves imputables à adalimumab ont été peu fréquentes. Des casde réactions allergiques graves, incluant des réactions anaphylactiques ont été rapportées, après administration d'adalimumab. En cas de survenue d'une réaction anaphylactique ou d'une autre réaction allergique grave, l'administration d'adalimumab doit être immédiatement interrompue et un traitement approprié mis en oeuvre.


                                                    * Immunosuppression

                                                    Au cours d'une étude portant sur 64 patients atteints de polyarthrite rhumatoïde et traités par adalimumab, on n'a enregistré aucun élément évocateur d'une dépression de l'hypersensibilité de type retardé, d'une diminution des taux d'immunoglobulines ou d'une modification de la numération des lymphocytes effecteurs T et B, des lymphocytes NK, des monocytes/macrophages et des granulocytes neutrophiles.


                                                    * Tumeurs malignes et troubles lymphoprolifératifs

                                                    Dans la partie contrôlée des essais cliniques avec des anti-TNF, il a été observé plus de cas de cancers y compris des lymphomes chez les patients traités par un anti-TNF que chez les patients du groupe contrôle. Cependant, l'incidence a été rare. Au cours de la surveillance post-marketing, des cas de leucémie ont été rapportés chez des patients traités par anti-TNF. De plus, il existe un contexte de risque accru de lymphome et de leucémie chez les patients atteints d'une polyarthrite rhumatoïde ancienne, inflammatoire et hautement active, ce qui complique l'estimation du risque. Dans l'état actuel des connaissances, la possibilité d'un risque de développer des lymphomes, des leucémies ou d'autres maladies malignes chez les patients traités par anti-TNF ne peut être exclue.

                                                    Des tumeurs malignes, dont certaines d'issue fatale, ont été rapportées après la commercialisation, chez des enfants, des adolescents et des adultes jeunes (jusqu'à l'âge de 22 ans) traités par des anti-TNF (initiation du traitement avant l'âge de 18 ans), y compris l'adalimumab. La moitié de ces cas environ étaient des lymphomes. Les autres cas correspondaient à d'autres types de tumeurs malignes parmi lesquels des cancers rares généralement associés à un contexte d'immunosuppression. Le risque de développer des tumeurs malignes ne peut être exclu chez l'enfant et l'adolescent traités par anti-TNF.

                                                    Au cours de la surveillance post-marketing, de rares cas de lymphomes hépatospléniques à lymphocytes T ont été identifiés chez des patients traités par l'adalimumab. Cette forme rare de lymphome à lymphocytes T a une évolution très agressive et est souvent fatale. Certains de ces lymphomes hépatospléniques à lymphocytes T observés avec adalimumab sont survenus chez des adultes jeunes ayant un traitement concomitant par l'azathioprine ou par la 6-mercaptopurine utilisé dans les maladies inflammatoires de l'intestin. Le risque potentiel de l'association de l'azathioprine ou de la 6- mercaptopurine avec adalimumab doit être soigneusement pris en considération. Un risque de développement de lymphome hépatosplénique à lymphocytes T chez des patients traités par adalimumab ne peut pas être exclu (Cf. rubrique "Effets indésirables").

                                                    Il n'existe pas d'études chez des patients avec antécédents de tumeurs malignes ou chez lesquels le traitement par adalimumab est poursuivi après le développement d'un cancer. En conséquence, une prudence accrue devra être observée lorsqu'on envisage un traitement de ces patients par adalimumab (Cf. rubrique "Effets indésirables").

                                                    Tous les patients, notamment ceux ayant des antécédents de traitement immunosuppresseur intense ou atteints de psoriasis et ayant des antécédents de puvathérapie, devront être examinés à la recherche d'un cancer cutané autre que mélanome avant et pendant le traitement par adalimumab.Des cas de mélanome et de carcinome à cellules de Merkel ont été également rapportés chez les patients traités par anti-TNF y compris l'adalimumab (Cf. rubrique "Effets indésirables").

                                                    Dans une étude clinique prospective évaluant l'emploi d'un autre agent anti-TNF, l'infliximab, chez des patients souffrant de broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO), modérée à sévère, on rapporte plus de cancers, surtout du poumon, de la tête et du cou, parmi les patients traités par infliximab comparativement aux patients du groupe contrôle. Tous les patients avaient des antécédents de tabagisme important. Pour cette raison, des précautions doivent être prises dans l'emploi d'un anti- TNF chez des patients souffrant de BPCO, et aussi chez des patients à risque de cancer à cause d'un tabagisme important.

                                                    Sur la base des données actuelles, on ne sait pas si le traitement par l'adalimumab influence le risque de développer une dysplasie ou un cancer du côlon. Tous les patients atteints de rectocolite hémorragique qui présentent un risque élevé de dysplasie ou de cancer du côlon (par exemple, les patients atteints de rectocolite hémorragique ancienne ou de cholangite sclérosante primitive) ou qui ont un antécédent de dysplasie ou de cancer du côlon doivent faire l'objet d'un dépistage régulier à la recherche d'une dysplasie avant le traitement et pendant toute l'évolution de leur maladie. Cette évaluation doit inclure une coloscopie et des biopsies conformément aux recommandations locales.


                                                    * Réactions hématologiques

                                                    De rares cas de pancytopénie y compris d'anémie aplasique ont été rapportés avec les anti-TNF. Des effets indésirables du système sanguin comprenant des cytopénies médicalement significatives (par ex : thrombocytopénie, leucopénie) ont été observés avec adalimumab. Il doit être conseillé à tous les patients de demander immédiatement un avis médical s'ils ont des signes ou des symptômes suggérant des troubles sanguins (par ex : fièvre persistante, ecchymoses, saignements, pâleur) sous adalimumab. L'arrêt du traitement par adalimumab devra être envisagé pour les patients chez qui des anomalies hématologiques significatives seront confirmées.


                                                    * Vaccinations

                                                    Des réponses anticorps similaires au vaccin pneumococcique valence 23 standard et à la vaccination contre le virus trivalent de la grippe ont été observées dans une étude chez 226 adultes souffrant de polyarthrite rhumatoïde traités par l'adalimumab ou un placebo. Il n'y a pas de données disponibles sur la transmission secondaire d'infection par des vaccins vivants chez les patients recevant adalimumab.

                                                    Chez les enfants et les adolescents, il est recommandé, si possible, que toutes les vaccinations soient à jour conformément aux recommandations vaccinales en vigueur avant l'instauration du traitement par adalimumab.

                                                    Les patients sous ce médicament peuvent recevoir plusieurs vaccins simultanément, excepté des vaccins vivants. L'administration de vaccins vivants (par exemple, vaccin BCG) à des nourrissons qui ont été exposés à l'adalimumab in utero n'est pas recommandée pendant les 5 mois suivant la dernière injection d'adalimumab chez la mère pendant la grossesse.


                                                    * Insuffisance cardiaque congestive

                                                    Dans un essai clinique mené avec un autre antagoniste du TNF, on a observé une aggravation de l'insuffisance cardiaque congestive et une augmentation de la mortalité par insuffisance cardiaque congestive. Des cas d'aggravation d'insuffisance cardiaque congestive ont aussi été rapportés chez des patients sous adalimumab. Adalimumab doit être utilisé avec prudence chez les patients atteints d'insuffisance cardiaque légère (NYHA classes I/II). Adalimumab est contre-indiqué dans l'insuffisance cardiaque modérée à sévère (Cf. rubrique "Contre-indications"). Le traitement par adalimumab doit être arrêté chez les patients présentant de nouveaux symptômes ou une aggravation de leurs symptômes d'insuffisance cardiaque congestive.


                                                    * Processus auto-immuns

                                                    Le traitement par adalimumab peut entraîner la formation d'anticorps auto-immuns. L'impact d'un traitement à long terme par adalimumab sur le développement de maladies auto-immunes est inconnu. Si un patient développe des symptômes invoquant un syndrome type lupus à la suite d'un traitement par adalimumab et présente une réaction positive anti-ADN double brin, le traitement par adalimumab ne devra pas être poursuivi (Cf. rubrique "Effets indésirables").


                                                    * Administration simultanée de traitements de fond (DMARD) biologiques ou d'anti-TNF

                                                    Des infections graves ont été observées dans des études cliniques lors de l'administration simultanée d'anakinra et d'un autre anti-TNF, l'étanercept, sans bénéfice clinique supplémentaire comparé à l'étanercept seul. En raison de la nature des effets indésirables observés avec le traitement par l'association étanercept et anakinra, des effets néfastes similaires peuvent aussi résulter de l'association d'anakinra et d'autres anti-TNF. Par conséquent l'association d'adalimumab et d'anakinra n'est pas recommandée (Cf. rubrique "Interaction").

                                                    L'administration concomitante d'adalimumab avec d'autres traitements de fond biologiques (par exemple anakinra et abatacept) ou avec d'autres anti-TNF n'est pas recommandée en raison de l'augmentation possible du risque d'infections, y compris d'infections graves, et d'autres interactions pharmacologiques potentielles (Cf. rubrique "Interaction").


                                                    * Chirurgie

                                                    L'expérience concernant la tolérance au cours d'interventions chirurgicales chez les patients traités par adalimumab est limitée. La longue demi-vie de l'adalimumab doit être prise en compte si une intervention chirurgicale est prévue. Un patient traité par adalimumab nécessitant une intervention chirurgicale doit être attentivement surveillé afin de dépister des infections et des actions appropriées doivent être entreprises. L'expérience concernant la tolérance d'adalimumab chez les patients opérés pour arthroplastie est limitée.


                                                    * Occlusion du grêle

                                                    Dans la maladie de Crohn, l'échec au traitement peut indiquer la présence de sténoses fibreuses fixes pouvant nécessiter un traitement chirurgical. Les données disponibles suggèrent qu'adalimumab n'aggrave pas ou ne provoque pas de sténoses.


                                                    * Sujets âgés

                                                    La fréquence des infections graves chez les sujets traités par adalimumab âgés de plus de 65 ans (3,6 %) est
                                                    plus élevée que chez les patients de moins de 65 ans (1,4 %). Certains cas ont eu une issue fatale. Une
                                                    attention particulière concernant le risque d'infection doit être apportée lors du traitement des sujets
                                                    âgés.


                                                    * Population pédiatrique

                                                    Cf. "Vaccinations" ci-dessus
                                                    Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 15/09/2016




                                                    Autres sources d'information
                                                    Terrain N° 41 EXPOSITION A UNE TEMPERATURE EXTREME
                                                      Niveau(x)
                                                      • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                                      • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
                                                      • PREVENIR LE MALADE
                                                      Référence(s) officielle(s)
                                                      CIM 10
                                                      • Effets de la chaleur et de la lumière T67
                                                      • Exposition à une chaleur artificielle excessive W92

                                                      Non contre-indications
                                                      Aucune information recensée.
                                                      Interactions médicamenteuses
                                                      Ce médicament a été étudié chez des patients atteints de polyarthrite rhumatoïde, d'arthrite juvénile idiopathique polyarticulaire et du rhumatisme psoriasique prenant ce médicament en monothérapie et chez ceux prenant simultanément du méthotrexate. La formation d'anticorps était plus faible lorsque ce médicament était administré en même temps que du méthotrexate par comparaison avec son utilisation en monothérapie. L'administration de ce médicament sans méthotrexate a entraîné une augmentation de la formation d'anticorps, une augmentation de la clairance et une réduction de l'efficacité de l'adalimumab (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques").

                                                      L'association d'adalimumab et d'anakinra n'est pas recommandée (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi : Administration simultanée d'anti-TNF alfa et d'anakinra").

                                                      L'association d'adalimumab et d'abatacept n'est pas recommandée (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi : Administration simultanée d'anti-TNF alfa et d'abatacept").
                                                       
                                                      Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 15/09/2016
                                                      Grossesse
                                                      Recommandations et conduites à tenir
                                                       
                                                      Effet spécialité
                                                      Niveau(x) de risque
                                                      • ADMINIST. POSSIBLE QUE SI NECESSAIRE

                                                      Un grand nombre (environ 2 100) de grossesses exposées à l'adalimumab dont les données ont été recueillies prospectivement, aboutissant à une naissance vivante avec une évolution à terme connue, avec notamment plus de 1 500 grossesses exposées à l'adalimumab au cours du premier trimestre, ne révèle aucune augmentation du taux de malformations chez le nouveau-né.

                                                      Au cours d'une étude de cohorte prospective, 257 femmes présentant une polyarthrite rhumatoïde (PR) ou une maladie de Crohn (MC) et traitées par l'adalimumab au moins pendant le premier trimestre et 120 femmes présentant une PR ou une MC non traitées par l'adalimumab ont été incluses. La prévalence à la naissance des anomalies congénitales majeures constituait le critère d'évaluation principal. Le taux de grossesses aboutissant à au moins un nouveau-né en vie présentant une anomalie congénitale majeure était de 6/69 (8,7 %) chez les femmes traitées par l'adalimumab présentant une PR et de 5/74 (6,8 %) chez les femmes non traitées présentant une PR (OR non ajusté 1,31, IC à 95% 0,38-4,52), et de 16/152 (10,5 %) chez les femmes traitées par l'adalimumab présentant une MC et de 3/32 (9,4 %) chez les femmes non traitées présentant une MC (OR non ajusté 1,14, IC à 95 % 0,31-4,16 ). L'OR ajusté (compte tenu des différences initiales) était de 1,10 (IC à 95 % 0,45-2,73) pour les PR et MC combinées. Aucune différence notable n'a été rapportée entre les femmes traitées par l'adalimumab et les femmes non traitées par l'adalimumab pour les critères d'évaluation secondaires d'avortements spontanés, d'anomalies congénitales mineures, d'accouchement prématuré, de taille à la naissance et d'infections graves ou opportunistes, et de mortinatalité ou de malignité. L'interprétation des données peut être affectée en raison des limites méthodologiques de l'étude, notamment la petite taille d'échantillon et le plan d'étude non randomisé.

                                                      Dans une étude de toxicité sur le développement réalisée chez des singes, il n'y a eu aucun signe évocateur d'une éventuelle toxicité maternelle, d'embryo-toxicité ou de potentiel tératogène.

                                                      On ne dispose pas de données précliniques sur la toxicité post-natale de l'adalimumab (Cf. rubrique "Sécurité préclinique").

                                                      En raison de son effet inhibiteur sur le TNFa, l'adalimumab administré pendant la grossesse pourrait affecter les réponses immunitaires normales du nouveau-né. L'adalimumab doit être utilisé pendant la grossesse seulement si nécessaire.

                                                      Chez les femmes traitées par l'adalimumab durant leur grossesse, l'adalimumab peut traverser le placenta et passer dans le sang de leur enfant. En conséquence, ces enfants peuvent avoir un risque accru d'infections. L'administration de vaccins vivants (par exemple, vaccin BCG) à des enfants qui ont été exposés à l'adalimumab in utero n'est pas recommandée pendant les 5 mois suivant la dernière injection de la mère durant la grossesse.
                                                      Référence(s) officielle(s) : Rectificatif AMM européenne 15/09/2016

                                                      Femme en âge de procréer
                                                      Recommandations et conduites à tenir
                                                      Recommandations
                                                      • UTILISER UNE CONTRACEPTION EFFICACE
                                                      * Femmes en âge de procréer

                                                      Les femmes en âge de procréer doivent envisager l'utilisation d'une méthode de contraception efficace pendant le traitement par ce médicament et la poursuivre pendant cinq mois au moins après la dernière administration de ce médicament.


                                                      * Fertilité

                                                      On ne dispose pas de données précliniques sur les effets de l'adalimumab sur la fertilité.
                                                      Référence(s) officielle(s) : Rectificatif AMM européenne 15/09/2016
                                                      Allaitement
                                                      Données sur le passage dans le lait maternel
                                                      Passage dans le lait Pas d'information
                                                      Fixation protéique Pas d'information
                                                      Rapport concentration lait/plasma maternels Pas d'information
                                                      Concentration dans 100 ml de lait maternel Pas d'information
                                                      Recommandations et conduites à tenir
                                                      Recommandations
                                                      • ADMINISTRATION POSSIBLE

                                                      Des données limitées issues de la littérature publiée indiquent que l'adalimumab est excrété dans le lait maternel à de très faibles concentrations, l'adalimumab étant présent dans le lait maternel à des concentrations équivalantes à 0,1 %–1 % des taux sériques maternels. Administrées par voie orale, les protéines immunoglobulines G subissent une protéolyse intestinale et présentent une faible biodisponibilité. Aucun effet sur les nouveau-nés/nourrissons allaités n'est attendu. Par conséquent, ce médicament peut être utilisé pendant l'allaitement.
                                                      Conduites à tenir
                                                      • NE PAS ALLAITER PDT 5 MOIS APRES TRT
                                                      • NE PAS ALLAITER PENDANT TRT
                                                      Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 15/09/2016
                                                      Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
                                                      Recommandations
                                                      • OUI
                                                      • RISQUE DE VERTIGE/ETOURDISSEMENT
                                                      • RISQUE DE TROUBLE VISUEL
                                                      • Cf. EFFETS INDESIRABLES
                                                      Ce médicament peut avoir une influence mineure sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des
                                                      machines. Des vertiges et des troubles visuels peuvent survenir après l'administration de ce médicament (Cf. rubrique "Effets indésirables").
                                                      Référence(s) officielle(s):    Rectificatif AMM européenne 15/09/2016
                                                      Les effets indésirables de la base Theriaque incluent d'une part les effets indésirables du RCP de la spécialité consultée, d'autre part une compilation bibliographique des effets indésirables des médicaments appartenant à la même classe thérapeutique.
                                                      Déclaration des effets indésirables suspectés

                                                      La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration: Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance.
                                                      Site internet: www.ansm.sante.fr.

                                                      Effets indésirables à dose thérapeutique   Cliquer ici pour obtenir tous les effets indésirables
                                                      - Effets indésirables cliniques
                                                      TROUBLES DE L'ETAT GENERAL
                                                      TROUBLES MENTAUX ET DU COMPORTEMENT
                                                      TROUBLES DU SYSTEME NERVEUX
                                                      TROUBLES DE LA PEAU ET DES APPENDICES
                                                      TROUBLES DU SYSTEME IMMUNITAIRE(4 fiches)
                                                      TROUBLES SYSTEMES SANGUIN ET LYMPHATIQUE
                                                      TROUBLES DES ORGANES DES SENS
                                                      TROUBLES MUSCULO-SQUELETTIQUES
                                                      TROUBLES GASTRO-INTESTINAUX
                                                      TROUBLES HEPATO-BILIAIRES
                                                      TROUBLES PANCREATIQUES
                                                      TROUBLES METABOLISME ET NUTRITION
                                                      TROUBLES RENAUX ET GENITO-URINAIRES
                                                      TROUBLES CARDIO-VASCULAIRES
                                                      TROUBLES RESPIRATOIRES


                                                      - Effets indésirables paracliniques
                                                      TROUBLES DU SYSTEME IMMUNITAIRE (2 fiches)
                                                      TROUBLES SYSTEMES SANGUIN ET LYMPHATIQUE
                                                      TROUBLES MUSCULO-SQUELETTIQUES
                                                      TROUBLES HEPATO-BILIAIRES
                                                      TROUBLES PANCREATIQUES
                                                      TROUBLES METABOLISME ET NUTRITION
                                                      TROUBLES RENAUX ET GENITO-URINAIRES

                                                      Effets indésirables en cas de surdosage   Cliquer ici pour obtenir tous les effets indésirables
                                                      - Effets indésirables cliniques

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