KETESSE 25MG CPR
KETESSE 25 MG, COMPRIME PELLICULE
Fiche(s) d'identité interopérable
Historique des références officielles
  Lien vers la monographie ansm

Cette monographie a été revue le : 08/03/2019
Classifications
  • Classe(s) pharmacothérapeutique(s) :
  • ANTALGIQUE NIVEAU I (OMS)
  • ANTALGIQUE NON MORPHINOMIMETIQUE
  • ANTIINFLAMMATOIRE NON STEROIDIEN
  • ANTALGIQUE-ANALGESIQUE
  • ANTIPYRETIQUE
  • INHIBITEUR CYCLOOXYGENASES 1 ET 2
  • Classe(s) ATC (source Thériaque d'après l'OMS) :
  • MUSCLE ET SQUELETTE : M
  • ANTIINFLAMMATOIRES ET ANTIRHUMATISMAUX : M01
  • ANTIINFLAMMATOIRES ANTIRHUMATISMAUX NON STEROIDIENS : M01A
  • DERIVES DE L'ACIDE PROPIONIQUE : M01AE
  • DEXKETOPROFENE : M01AE17
  • Dose journalière usuelle DDD (source Thériaque d'après l'OMS) :
  • Voie : ORALE - Dose : 75,0000 MG
  • Classe(s) EphMRA (source Club InterPharmaceutique) :
  • SYSTEME MUSCULAIRE ET SQUELETTE : M
  • ANTIINFLAMMATOIRES ET ANTIRHUMATISMAUX : M01
  • ANTIRHUMATISMAUX NON STEROIDIENS : M01A
  • ANTIRHUMATISMAUX NON STEROIDIENS NON ASSOCIES : M01A1

Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : DERIVES DE L'ACIDE PROPIONIQUE,

Code ATC : M01AE17.


Le dexkétoprofène trométamol est le sel de trométhamine de l'acide S-(+)-2-(3-benzoylphényl) propionique, une substance analgésique, anti-inflammatoire et antipyrétique appartenant au groupe des anti-inflammatoires non stéroïdiens (M01AE).


* Mécanisme d'action

Le mécanisme d'action des anti-inflammatoires non stéroïdiens est lié à la réduction de la synthèse des prostaglandines par inhibition de la voie de la cyclo-oxygénase. Plus précisément, il existe une inhibition de la transformation de l'acide arachidonique en endoperoxydes cycliques, PGG2 et PGH2, qui produisent les prostaglandines PGE1, PGE2, PGF2alpha et PGD2 ainsi que la prostacycline PGI2 et des thromboxanes (TxA2 et TxB2). De plus, l'inhibition de la synthèse des prostaglandines pourrait affecter d'autres médiateurs de l'inflammation tels que les kinines, entraînant une action indirecte qui s'ajouterait à l'action directe.


* Effets pharmacodynamiques

Des études animales et humaines ont démontré que le dexkétoprofène est un inhibiteur des activités de COX-1 et de COX-2.


* Efficacité et sécurité clinique

Des études cliniques réalisées sur plusieurs modèles de douleur nociceptive modérée à sévère (y compris douleurs dentaires, somatiques et viscérales) ont montré l'activité analgésique effective du dexkétoprofène. Dans certaines études, l'action analgésique apparaissait 30 minutes après l'administration. L'effet analgésique persiste 4 à 6 heures.
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM française 06/07/2018  

Propriétés pharmacocinétiques
* Absorption

Après administration de dexkétoprofène trométamol par voie orale chez l'homme, la Cmax est atteinte en 30 min (15 à 60 min).

En cas de prise concomitante de nourriture, l'aire sous la courbe (AUC) n'est pas modifiée, mais la Cmax du dexkétoprofène diminue et sa vitesse d'absorption est réduite (augmentation de Tmax).


* Distribution

Les demi-vies de distribution et d'élimination du dexkétoprofène sont respectivement de 0,35 et de 1,65 heure. Comme c'est le cas pour d'autres médicaments avec une forte liaison aux protéines plasmatiques (99 %), le volume de distribution a une valeur moyenne inférieure à 0,25 Litres/kg.

Dans des études pharmacocinétiques portant sur des doses multiples, il a été observé que l'AUC après la dernière administration ne diffère pas de celle obtenue après une dose unique, ce qui indique l'absence d'accumulation du médicament.


* Biotransformation et élimination

Après l'administration de dexkétoprofène trométamol, seul l'énantiomère S-(+) est retrouvé dans les urines, ce qui démontre l'absence de conversion vers l'énantiomère R-(-) chez l'homme.

La principale voie d'élimination du dexkétoprofène est la glucuronoconjugaison suivie de l'excrétion rénale.
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM française 06/07/2018  

Sécurité préclinique
Les données non cliniques issues des études conventionnelles de pharmacologie, génotoxicité, et immunopharmacologie n'ont pas révélé de risque particulier pour l'homme. Les études de toxicité chronique conduites chez la souris et le singe ont permis d'observer une dose sans effet toxique observé ou NOAEL à des doses 2 fois plus élevées que la dose humaine maximale recommandée. Chez le singe, à des doses plus élevées, les principaux effets toxiques observés étaient du sang dans les fèces, une diminution du gain pondéral, et à la dose la plus élevée, des lésions gastro-intestinales érosives. Ces effets sont apparus aux doses correspondant à une exposition au médicament 14-18 fois plus élevée qu'à la dose humaine maximale recommandée.

Il n'y a pas d'étude sur le potentiel cancérogène chez les animaux.

Comme cela a été reconnu pour l'ensemble de la classe pharmacologique des AINS, le dexkétoprofène peut être à l'origine de modifications de la survie de l'embryon et du foetus chez l'animal, à la fois indirectement à travers la toxicité gastro-intestinale chez la femelle gestante et directement sur le développement du foetus.
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM française 06/07/2018  

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