PEGASYS 135MCG/0,5ML INJ STYLO NSFP
PEGASYS 135 MICROGRAMMES, SOLUTION INJECTABLE EN STYLO PREREMPLI
Fiche(s) d'identité interopérable
Historique des références officielles
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Cette monographie a été revue le : 02/05/2017
Posologie(s)
Schéma posologique n° 1
Voie(s) d'administration
  • SOUS-CUTANEE
Terrain(s) physio-pathologique(s)
  • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS
  • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS INSUFFISANT HEPATIQUE LEGER
  • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS INSUFFISANT HEPATIQUE MODERE
  • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS INSUFFISANT RENAL LEGER
  • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS INSUFFISANT RENAL MODERE
  • SUJET AGE
  • SUJET AGE INSUFFISANT HEPATIQUE LEGER
  • SUJET AGE INSUFFISANT HEPATIQUE MODERE
  • SUJET AGE INSUFFISANT RENAL LEGER
  • SUJET AGE INSUFFISANT RENAL MODERE
Indication(s)
  • HEPATITE VIRALE CHRONIQUE B
Posologie USUELLE  
  • EN CAS DE BONNE TOLERANCE
Dose 180 MICROGRAMME(S)/ADMINISTRATION
Fréquence maximale 1 /SEMAINE
 
  • ESPACER ADMINIST DE 1 SEMAINE
Durée de traitement max 48 SEMAINE(S)
ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Adaptation posologique
  • ADAPTER EN FCT BILAN HEMATOLOGIQUE
  • ADAPTER EN FCT BILAN HEPATIQUE
Surveillance
  • SURVEILLANCE HEMATOLOGIQUE
  • SURVEILLANCE HEPATIQUE
  • SURVEILLANCE CLINIQUE
  • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
  • SURVEILLANCE RENALE
Recommandation(s)
  • UTILISER DOSAGE LE MIEUX ADAPTE

Le traitement doit être instauré uniquement par un médecin expérimenté dans le traitement de patients atteints d'hépatite B ou C.

Se référer également au Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP) des médicaments utilisés en association avec ce médicament.

La monothérapie chez les patients atteints d'hépatite C est à envisager uniquement en cas de contre indication à un autre médicament.


* Posologie

- Hépatite chronique B - patients adultes

La posologie et la durée de traitement recommandées pour ce médicament est de 180 microgrammes une fois par semaine pendant 48 semaines qu'il s'agisse d'une HCB AgHBe positif ou AgHBe négatif. Pour des informations sur les valeurs prédictives de la réponse au traitement, Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques".


* Modification de la dose en cas de réactions indésirables chez les patients adultes

- Généralités

Lorsque la posologie doit être ajustée en raison de réactions indésirables modérées à sévères (réactions cliniques et/ou anomalies biologiques), une réduction initiale de la dose à 135 microgrammes est généralement suffisante. Toutefois, dans certains cas, une réduction de la dose à 90 microgrammes ou 45 microgrammes est nécessaire. Des augmentations de la dose pourront être envisagées, avec retour éventuel à la posologie initiale lorsque les réactions indésirables se seront atténuées (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Effets indésirables").

- Anomalies hématologiques (Cf. ci-dessous)

Chez les adultes, une réduction de la dose est recommandée lorsque le nombre absolu de polynucléaires neutrophiles (NAPN) est de 500 à < 750 cellules/mm3. Chez les patients ayant un NAPN < 500 cellules/mm3, le traitement doit être suspendu jusqu'à ce que NAPN redevienne > 1 000 cellules/mm3. Le traitement par ce médicament pourra être repris à la dose de 90 microgrammes et le nombre de polynucléaires neutrophiles sera surveillé.

Une réduction de la dose à 90 microgrammes est recommandée si le nombre de plaquettes est de 25 000 à < 50 000 cellules/mm3. L'arrêt du traitement est recommandé lorsque le nombre de plaquettes devient < 25 000 cellules/mm3.

Les recommandations spécifiques pour la prise en charge de l'anémie induite par le traitement sont les suivantes : la dose de ribavirine doit être réduite à 600 milligrammes/jour (200 milligrammes le matin et 400 milligrammes le soir) si l'une des conditions suivantes s'applique : (1) un patient sans maladie cardiovasculaire significative présente une baisse de l'hémoglobine entre <10 g/dl et > ou =8,5 g/dl ou (2) un patient atteint de maladie cardiovasculaire stable présente une baisse de l'hémoglobine > ou=2 g/dl pendant une période de quatre semaines consécutives de traitement. Il est déconseillé de revenir à la posologie initiale. La ribavirine doit être interrompue si l'une des conditions suivantes s'applique : (1) un patient sans maladie cardiovasculaire significative présente une baisse de l'hémoglobine confirmée à <8,5 g/dl; (2) un patient atteint de maladie cardiovasculaire stable maintient une hémoglobine <12 g/dl malgré 4 semaines sous dose réduite. Si l'anomalie est corrigée, la ribavirine peut être réadministrée à 600 milligrammes/jour, puis augmentée à 800 milligrammes/jour selon la décision du médecin traitant.
Il est déconseillé de revenir à la posologie initiale.

Ajustement de la dose en cas d'effets indésirables chez les patients adultes (pour plus de précisions, Cf. texte ci-dessus)

- Nombre absolu de polynucléaires neutrophiles
. De 500 à < 750 cellules/mm3 : réduire la dose à 135/90/45 microgrammes.
. < 500 cellules/mm3 : arrêter le traitement par peginterféron alfa-2a.

- Plaquettes
. De 25000 à < 50000 cellules/mm3 : réduire la dose à 135/90/45 microgrammes.
. <25000 cellules/mm3 : arrêter le traitement par peginterféron alfa-2a et par ribavirine.

- Hémoglobine sans maladie cardiaque
. <10 g/dl et > ou =8,5 g/dl : réduire la dose de ribavirine à 600 mg.
. <8,5 g/dl : arrêter le traitement par ribavirine.

- Hémoglobine avec maladie cardiaque stable
. diminution > ou =2 g/dl pendant une période de 4 semaines : réduire la dose de ribavirine à 600 mg.
. <12 g/dl malgré 4 semaines à dose réduite : arrêter le traitement par ribavirine.

En cas d'intolérance à la ribavirine, la monothérapie par peginterféron alfa-2a doit être poursuivie.

- Fonction hépatique

Les fluctuations des anomalies des tests hépatiques sont courantes chez les patients atteints d'HCC. Des élévations de l'ALAT au-dessus de son taux initial (TI) ont été observées chez des patients traités par ce médicament, y compris chez des patients avec réponse virologique.
Dans les essais cliniques portant sur l'HCC chez des patients adultes, des élévations isolées de l'ALAT (> ou = 10 x Limite Normale Supérieure (LNS) ou > ou = 2 x TI pour les patients avec un taux initial d'ALAT > ou = 10 x LNS) ont été observées chez 8 des 451 patients traités par l'association. Ces taux se sont normalisés sans que la dose ne soit modifiée. Si l'augmentation de l'ALAT est progressive ou persistante, la dose doit d'abord être réduite à 135 microgrammes. Si l'élévation de l'ALAT se poursuit malgré la réduction de la dose ou si elle s'accompagne d'une augmentation de la bilirubine ou de signes de décompensation hépatique, le traitement doit être arrêté (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").


* Populations particulières

- Sujets âgés

Il est inutile d'adapter la posologie recommandée de 180 microgrammes une fois par semaine en cas d'instauration du traitement par ce médicament chez les patients âgés (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques").

- Insuffisance rénale
Aucune adaptation de la dose n'est recommandée chez les patients adultes avec une insuffisance rénale légère ou modérée. Indépendamment de la dose initiale ou du degré d'insuffisance rénale, les patients doivent être surveillés et la dose de ce médicament doit faire l'objet de réductions appropriées pendant le traitement en cas de réactions indésirables.


- Insuffisance hépatique

Chez les patients présentant une cirrhose compensée (c.à.d. Child-Pugh A), ce médicament a fait la preuve de son efficacité et de sa bonne tolérance. Ce médicament n'a pas été évalué chez les patients présentant une cirrhose décompensée (c.à.d. Child-Pugh B ou C ou varices oesophagiennes hémorragiques) (Cf. rubrique "Contre-indications").

La classification Child-Pugh divise les patients en groupes A, B et C ou "léger", "modéré" et "sévère", correspondant respectivement aux scores de 5-6, 7-9, et 10-15.

Evaluation modifiée

- Encéphalopathie
. Aucun : score 1
. Grade 1-2 : score 2
. Grade 3-4 (*) : score 3

- Ascite
. Absence : score 1
. Léger : score 2
. Modéré : score 3

- Bilirubine
. <2 mg/dl (SI : 34 micromol/l) : score 1
. 2,0-3 mg/dl (SI : 34-51 micromol/l) : score 2
. >3 mg/dl (SI : 51 micromol/l) : score 3

- Albumine
. > 3,5 g/dl : score 1
. 3,5-2,8 g/dl : score 2
. <2,8 g/dl : score 3

- INR
. <1,7 : score 1
. 1,7-2,3 : score 2
. >2,3 : score 3

(*) Gradation selon Trey, Burns et Saunders (1966)

- Population pédiatrique

Ce médicament est contre-indiqué chez les nouveaux-nés et chez les enfants jusqu'à 3 ans, en raison de la présence d'alcool benzylique (Cf. rubriques "Contre-indications" et "Mises en garde et précautions d'emploi").
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 14/10/2016

Schéma posologique n° 2
Voie(s) d'administration
  • SOUS-CUTANEE
Terrain(s) physio-pathologique(s)
  • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS INSUFFISANT RENAL SEVERE
  • SUJET AGE INSUFFISANT RENAL SEVERE
Indication(s)
  • HEPATITE VIRALE CHRONIQUE B
Posologie USUELLE  
Dose 135 MICROGRAMME(S)/ADMINISTRATION
Fréquence maximale 1 /SEMAINE
 
  • ESPACER ADMINIST DE 1 SEMAINE
Durée de traitement
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Posologie ENTRETIEN  
Dose ADAPTER MICROGRAMME(S)/ADMINISTRATION
Fréquence maximale 1 /SEMAINE
 
  • ESPACER ADMINIST DE 1 SEMAINE
Durée de traitement
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Adaptation posologique
  • ADAPTER EN FCT BILAN HEMATOLOGIQUE
  • ADAPTER EN FCT BILAN HEPATIQUE
  • ADAPTER EN FCT BILAN RENAL
Surveillance
  • SURVEILLANCE HEMATOLOGIQUE
  • SURVEILLANCE HEPATIQUE
  • SURVEILLANCE RENALE
  • SURVEILLANCE CLINIQUE
  • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
Recommandation(s)
  • UTILISER DOSAGE LE MIEUX ADAPTE

Le traitement doit être instauré uniquement par un médecin expérimenté dans le traitement de patients atteints d'hépatite B ou C.

Se référer également au Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP) des médicaments utilisés en association avec ce médicament.

La monothérapie chez les patients atteints d'hépatite C est à envisager uniquement en cas de contre indication à un autre médicament.


* Posologie

- Hépatite chronique B - patients adultes

La posologie et la durée de traitement recommandées pour ce médicament est de 180 microgrammes une fois par semaine pendant 48 semaines qu'il s'agisse d'une HCB AgHBe positif ou AgHBe négatif. Pour des informations sur les valeurs prédictives de la réponse au traitement, Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques".


* Modification de la dose en cas de réactions indésirables chez les patients adultes

- Généralités

Lorsque la posologie doit être ajustée en raison de réactions indésirables modérées à sévères (réactions cliniques et/ou anomalies biologiques), une réduction initiale de la dose à 135 microgrammes est généralement suffisante. Toutefois, dans certains cas, une réduction de la dose à 90 microgrammes ou 45 microgrammes est nécessaire. Des augmentations de la dose pourront être envisagées, avec retour éventuel à la posologie initiale lorsque les réactions indésirables se seront atténuées (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Effets indésirables").

- Anomalies hématologiques (Cf. ci-dessous)

Chez les adultes, une réduction de la dose est recommandée lorsque le nombre absolu de polynucléaires neutrophiles (NAPN) est de 500 à < 750 cellules/mm3. Chez les patients ayant un NAPN < 500 cellules/mm3, le traitement doit être suspendu jusqu'à ce que NAPN redevienne > 1 000 cellules/mm3. Le traitement par ce médicament pourra être repris à la dose de 90 microgrammes et le nombre de polynucléaires neutrophiles sera surveillé.

Une réduction de la dose à 90 microgrammes est recommandée si le nombre de plaquettes est de 25 000 à < 50 000 cellules/mm3. L'arrêt du traitement est recommandé lorsque le nombre de plaquettes devient < 25 000 cellules/mm3.

Les recommandations spécifiques pour la prise en charge de l'anémie induite par le traitement sont les suivantes : la dose de ribavirine doit être réduite à 600 milligrammes/jour (200 milligrammes le matin et 400 milligrammes le soir) si l'une des conditions suivantes s'applique : (1) un patient sans maladie cardiovasculaire significative présente une baisse de l'hémoglobine entre <10 g/dl et > ou =8,5 g/dl ou (2) un patient atteint de maladie cardiovasculaire stable présente une baisse de l'hémoglobine > ou=2 g/dl pendant une période de quatre semaines consécutives de traitement. Il est déconseillé de revenir à la posologie initiale. La ribavirine doit être interrompue si l'une des conditions suivantes s'applique : (1) un patient sans maladie cardiovasculaire significative présente une baisse de l'hémoglobine confirmée à <8,5 g/dl; (2) un patient atteint de maladie cardiovasculaire stable maintient une hémoglobine <12 g/dl malgré 4 semaines sous dose réduite. Si l'anomalie est corrigée, la ribavirine peut être réadministrée à 600 milligrammes/jour, puis augmentée à 800 milligrammes/jour selon la décision du médecin traitant.
Il est déconseillé de revenir à la posologie initiale.

Ajustement de la dose en cas d'effets indésirables chez les patients adultes (pour plus de précisions, Cf. texte ci-dessus)

- Nombre absolu de polynucléaires neutrophiles
. De 500 à < 750 cellules/mm3 : réduire la dose à 135/90/45 microgrammes.
. < 500 cellules/mm3 : arrêter le traitement par peginterféron alfa-2a.

- Plaquettes
. De 25000 à < 50000 cellules/mm3 : réduire la dose à 135/90/45 microgrammes.
. <25000 cellules/mm3 : arrêter le traitement par peginterféron alfa-2a et par ribavirine.

- Hémoglobine sans maladie cardiaque
. <10 g/dl et > ou =8,5 g/dl : réduire la dose de ribavirine à 600 mg.
. <8,5 g/dl : arrêter le traitement par ribavirine.

- Hémoglobine avec maladie cardiaque stable
. diminution > ou =2 g/dl pendant une période de 4 semaines : réduire la dose de ribavirine à 600 mg.
. <12 g/dl malgré 4 semaines à dose réduite : arrêter le traitement par ribavirine.

En cas d'intolérance à la ribavirine, la monothérapie par peginterféron alfa-2a doit être poursuivie.

- Fonction hépatique

Les fluctuations des anomalies des tests hépatiques sont courantes chez les patients atteints d'HCC. Des élévations de l'ALAT au-dessus de son taux initial (TI) ont été observées chez des patients traités par ce médicament, y compris chez des patients avec réponse virologique.
Dans les essais cliniques portant sur l'HCC chez des patients adultes, des élévations isolées de l'ALAT (> ou = 10 x Limite Normale Supérieure (LNS) ou > ou = 2 x TI pour les patients avec un taux initial d'ALAT > ou = 10 x LNS) ont été observées chez 8 des 451 patients traités par l'association. Ces taux se sont normalisés sans que la dose ne soit modifiée. Si l'augmentation de l'ALAT est progressive ou persistante, la dose doit d'abord être réduite à 135 microgrammes. Si l'élévation de l'ALAT se poursuit malgré la réduction de la dose ou si elle s'accompagne d'une augmentation de la bilirubine ou de signes de décompensation hépatique, le traitement doit être arrêté (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").


* Populations particulières

- Sujets âgés

Il est inutile d'adapter la posologie recommandée de 180 microgrammes une fois par semaine en cas d'instauration du traitement par ce médicament chez les patients âgés (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques").

- Insuffisance rénale
Une dose réduite à 135 microgrammes, une fois par semaine, est recommandée chez les patients adultes ayant une insuffisance rénale sévère ou une insuffisance rénale terminale (Cf. rubrique "Sécurité préclinique"). Indépendamment de la dose initiale ou du degré d'insuffisance rénale, les patients doivent être surveillés et la dose de ce médicament doit faire l'objet de réductions appropriées pendant le traitement en cas de réactions indésirables.

- Population pédiatrique

Ce médicament est contre-indiqué chez les nouveaux-nés et chez les enfants jusqu'à 3 ans, en raison de la présence d'alcool benzylique (Cf. rubriques "Contre-indications" et "Mises en garde et précautions d'emploi").
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 14/10/2016

Schéma posologique n° 3
Voie(s) d'administration
  • SOUS-CUTANEE
Terrain(s) physio-pathologique(s)
  • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS
  • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS INSUFFISANT HEPATIQUE LEGER
  • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS INSUFFISANT HEPATIQUE MODERE
  • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS INSUFFISANT RENAL LEGER
  • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS INSUFFISANT RENAL MODERE
  • SUJET AGE
  • SUJET AGE INSUFFISANT HEPATIQUE LEGER
  • SUJET AGE INSUFFISANT HEPATIQUE MODERE
  • SUJET AGE INSUFFISANT RENAL LEGER
  • SUJET AGE INSUFFISANT RENAL MODERE
Indication(s)
  • HEPATITE VIRALE CHRONIQUE C

  • EN MONOTHERAPIE
  • OU
  • ASSOCIER A D'AUTRES THERAPEUTIQUES
  • CHEZ LE PATIENT NAIF
  • CHEZ LE PATIENT CIRRHOTIQUE

Posologie USUELLE  
Dose 180 MICROGRAMME(S)/ADMINISTRATION
Fréquence maximale 1 /SEMAINE
 
  • ESPACER ADMINIST DE 1 SEMAINE
Durée de traitement de 24 SEMAINE(S) à 48 SEMAINE(S)
ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Adaptation posologique
  • ADAPTER EN FCT BILAN HEMATOLOGIQUE
  • ADAPTER EN FCT BILAN HEPATIQUE
Surveillance
  • SURVEILLANCE HEMATOLOGIQUE
  • SURVEILLANCE HEPATIQUE
  • SURVEILLANCE CLINIQUE
  • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
Recommandation(s)
  • UTILISER DOSAGE LE MIEUX ADAPTE

Le traitement doit être instauré uniquement par un médecin expérimenté dans le traitement de patients atteints d'hépatite B ou C.

Se référer également au Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP) des médicaments utilisés en association avec ce médicament.

La monothérapie chez les patients atteints d'hépatite C est à envisager uniquement en cas de contre indication à un autre médicament.


* Posologie recommandée et durée du traitement

-> Hépatite chronique C - Traitement des patients adultes naïfs

La posologie recommandée pour ce médicament est de 180 microgrammes une fois par semaine en association avec la ribavirine ou en monothérapie.

La dose de ribavirine à utiliser en association avec ce médicament est indiquée ci-dessous.
La ribavirine doit être administrée avec des aliments.

- Durée du traitement - Bithérapie avec ribavirine

La durée du traitement de l'HCC par bithérapie en association avec la ribavirine dépend du génotype viral. Les patients infectés par le VHC de génotype 1 qui ont un taux d'ARN du VHC détectable à la semaine 4, quelle que soit la charge virale initiale, doivent être traités pendant 48 semaines.
Un traitement d'une durée de 24 semaines peut être envisagé chez les patients infectés par :
- un génotype 1 avec une charge virale initiale faible (< ou = 800000 UI/ml) ou
- un génotype 4 chez qui l'ARN du VHC devient indétectable à la semaine 4 et reste indétectable à la semaine 24.
Cependant, une durée totale de traitement de 24 semaines peut être associée à un risque plus élevé de rechute qu'une durée de traitement de 48 semaines (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques"). Chez ces patients, la tolérance de la bithérapie et des facteurs pronostiques supplémentaires comme le degré de fibrose doivent être pris en compte lors de la détermination de la durée de traitement. Une diminution de la durée de traitement chez les patients infectés par un génotype 1 avec une charge virale initiale élevée (> 800000 UI/ml) chez qui l'ARN du VHC devient indétectable à la semaine 4 et reste indétectable à la semaine 24 doit être envisagée avec encore plus de prudence puisque les données disponibles sont limitées et suggèrent que cette diminution de la durée de traitement peut avoir un impact négatif significatif sur l'obtention d'une réponse virologique prolongée.

Les patients infectés par le VHC de génotype 2 ou 3 qui ont un taux d'ARN du VHC détectable à la semaine 4, quelle que soit la charge virale initiale, doivent être traités pendant 24 semaines (cf. ci-dessous). Un traitement d'une durée de 16 semaines seulement peut être envisagé chez les patients infectés par un génotype 2 ou 3 avec une charge virale initiale faible (< ou = 800 000 UI/ml) dont le taux d'ARN du VHC devient négatif à la semaine 4 de traitement et reste négatif à la semaine 16. Une durée totale de traitement de 16 semaines peut être associée à un taux de réponse plus faible et est associée à un risque plus élevé de rechute qu'une durée de traitement de 24 semaines (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques"). Chez ces patients, la tolérance de la bithérapie et la présence de facteurs cliniques ou pronostiques supplémentaires, comme le degré de fibrose, doivent être pris en compte lorsqu'une modification de la durée standard du traitement de 24 semaines est envisagée. Une diminution de la durée de traitement chez les patients infectés par un génotype 2 ou 3 avec une charge virale initiale élevée (> 800 000 UI/ml) dont le taux d'ARN du VHC devient négatif à la semaine 4 doit être envisagée avec plus de prudence car cette durée de traitement plus courte peut avoir un impact négatif significatif sur l'obtention d'une réponse virologique prolongée (Cf. ci-dessous).

Les données disponibles chez les patients infectés par un génotype 5 ou 6 sont limitées. Par conséquent, une bithérapie avec 1000/1200 mg de ribavirine pendant 48 semaines est recommandée.

Recommandations posologiques pour l'association thérapeutique chez les patients adultes atteints d'hépatite chronique C

-> Génotype 1 charge virale faible (< ou = 800000 UI/ml) avec RVR (*)
- Dose de peginterféron alfa-2a : 180 microgrammes
- Dose de ribavirine
. < 75 kg : 1000 mg
. > ou = 75 kg : 1200 mg
- Durée : 24 ou 48 semaines

-> Génotype 1 charge virale élevée (> 800000 UI/ml) avec RVR (*)
- Dose de peginterféron alfa-2a : 180 microgrammes
- Dose de ribavirine
. < 75 kg : 1000 mg
. > ou = 75 kg : 1200 mg
- Durée : 48 semaines

-> Génotype 4 avec RVR (*)
- Dose de peginterféron alfa-2a : 180 microgrammes
- Dose de ribavirine
. < 75 kg : 1000 mg
. > ou = 75 kg : 1200 mg
- Durée : 24 ou 48 semaines

-> Génotype 1 ou 4 sans RVR (*)
- Dose de peginterféron alfa-2a : 180 microgrammes
- Dose de ribavirine
. < 75 kg : 1000 mg
. > ou = 75 kg : 1200 mg
- Durée : 48 semaines

-> Génotype 2 ou 3 sans RVR (**)
- Dose de peginterféron alfa-2a : 180 microgrammes
- Dose de ribavirine : 800 mg
- Durée : 24 semaines

-> Génotype 2 ou 3 charge virale faible avec RVR (**)
- Dose de peginterféron alfa-2a : 180 microgrammes
- Dose de ribavirine : 800 mg
- Durée : 16 ou 24 semaines

-> Génotype 2 ou 3 charge virale élevée avec RVR (**)
- Dose de peginterféron alfa-2a : 180 microgrammes
- Dose de ribavirine : 800 mg
- Durée : 24 semaines

(*) RVR = réponse virologique rapide (ARN du VHC indétectable) à semaine 4 et ARN du VHC indétectable à semaine 24
(**) RVR = réponse virologique rapide (ARN du VHC négatif) à semaine 4
Charge virale faible : < ou = 800 000 UI/ml ; Charge virale élevée : > 800 000 UI/ml

L'impact clinique final d'une diminution de la durée du traitement initial à 16 semaines au lieu de 24 semaines, après avoir pris en compte la nécessité de re-traiter les patients non-répondeurs et les patients rechuteurs, n'est pas connu.

En monothérapie la durée recommandée du traitement par peginterféron alfa-2a est de 48 semaines.

-> Valeur prédictive de l'obtention d'une réponse ou de l'absence de réponse - patients naïfs

L'obtention d'une réponse virologique précoce à la semaine 12, définie par une diminution de 2 log de la charge virale ou par la non-détection d'ARN du VHC, s'est révélée prédictive d'une réponse prolongée (Cf. ci-dessous et rubrique "Propriétés pharmacodynamiques").

Valeur prédictive de la réponse virologique la semaine 12 à la posologie recommandée lors d'un traitement par ce médicament en association chez les patients adultes atteints d'hépatite chronique C

-> Valeur prédictive négative

- Absence de réponse à la semaine 12
. Génotype 1 (N=569) : 102
. Génotype 2 et 3 (N=96) : 3

- Absence de réponse prolongée
. Génotype 1 (N=569) : 97
. Génotype 2 et 3 (N=96) : 3

- Valeur prédictive
. Génotype 1 (N=569) : 95% (97/102)
. Génotype 2 et 3 (N=96) : 100% (3/3)

-> Valeur prédictive positive

- Réponse à la semaine 12
. Génotype 1 (N=569) : 467
. Génotype 2 et 3 (N=96) : 93

- Réponse prolongée
. Génotype 1 (N=569) : 271
. Génotype 2 et 3 (N=96) : 81

- Valeur prédictive
. Génotype 1 (N=569) : 58% (271/467)
. Génotype 2 et 3 (N=96) : 87% (81/93)

Chez les patients traités par ce médicament en monothérapie, la valeur prédictive de l'absence de réponse prolongée était de 98%.

Une valeur prédictive négative similaire a été observée chez les patients co-infectés par le VIH et le VHC et recevant ce médicament, seul ou associé à la ribavirine (respectivement 100% (130/130) et 98% (83/85)). Chez les patients co-infectés traités par l'association, des valeurs prédictives positives de 45% (50/110) et 70% (59/84) ont été observées respectivement pour les génotypes 1 et 2/3.


* Modification de la dose en cas de réactions indésirables chez les patients adultes

- Généralités

Lorsque la posologie doit être ajustée en raison de réactions indésirables modérées à sévères (réactions cliniques et/ou anomalies biologiques), une réduction initiale de la dose à 135 microgrammes est généralement suffisante. Toutefois, dans certains cas, une réduction de la dose à 90 microgrammes ou 45 microgrammes est nécessaire. Des augmentations de la dose pourront être envisagées, avec retour éventuel à la posologie initiale lorsque les réactions indésirables se seront atténuées (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Effets indésirables").

- Anomalies hématologiques (Cf. ci-dessous)

Chez les adultes, une réduction de la dose est recommandée lorsque le nombre absolu de polynucléaires neutrophiles (NAPN) est de 500 à < 750 cellules/mm3. Chez les patients ayant un NAPN < 500 cellules/mm3, le traitement doit être suspendu jusqu'à ce que NAPN redevienne > 1 000 cellules/mm3. Le traitement par ce médicament pourra être repris à la dose de 90 microgrammes et le nombre de polynucléaires neutrophiles sera surveillé.

Une réduction de la dose à 90 microgrammes est recommandée si le nombre de plaquettes est de 25 000 à < 50 000 cellules/mm3. L'arrêt du traitement est recommandé lorsque le nombre de plaquettes devient < 25 000 cellules/mm3.

Les recommandations spécifiques pour la prise en charge de l'anémie induite par le traitement sont les suivantes : la dose de ribavirine doit être réduite à 600 milligrammes/jour (200 milligrammes le matin et 400 milligrammes le soir) si l'une des conditions suivantes s'applique : (1) un patient sans maladie cardiovasculaire significative présente une baisse de l'hémoglobine entre <10 g/dl et > ou =8,5 g/dl ou (2) un patient atteint de maladie cardiovasculaire stable présente une baisse de l'hémoglobine > ou=2 g/dl pendant une période de quatre semaines consécutives de traitement. Il est déconseillé de revenir à la posologie initiale. La ribavirine doit être interrompue si l'une des conditions suivantes s'applique : (1) un patient sans maladie cardiovasculaire significative présente une baisse de l'hémoglobine confirmée à <8,5 g/dl; (2) un patient atteint de maladie cardiovasculaire stable maintient une hémoglobine <12 g/dl malgré 4 semaines sous dose réduite. Si l'anomalie est corrigée, la ribavirine peut être réadministrée à 600 milligrammes/jour, puis augmentée à 800 milligrammes/jour selon la décision du médecin traitant.
Il est déconseillé de revenir à la posologie initiale.

Ajustement de la dose en cas d'effets indésirables chez les patients adultes (pour plus de précisions, Cf. texte ci-dessus)

- Nombre absolu de polynucléaires neutrophiles
. De 500 à < 750 cellules/mm3 : réduire la dose à 135/90/45 microgrammes.
. < 500 cellules/mm3 : arrêter le traitement par peginterféron alfa-2a.

- Plaquettes
. De 25000 à < 50000 cellules/mm3 : réduire la dose à 135/90/45 microgrammes.
. <25000 cellules/mm3 : arrêter le traitement par peginterféron alfa-2a et par ribavirine.

- Hémoglobine sans maladie cardiaque
. <10 g/dl et > ou =8,5 g/dl : réduire la dose de ribavirine à 600 mg.
. <8,5 g/dl : arrêter le traitement par ribavirine.

- Hémoglobine avec maladie cardiaque stable
. diminution > ou =2 g/dl pendant une période de 4 semaines : réduire la dose de ribavirine à 600 mg.
. <12 g/dl malgré 4 semaines à dose réduite : arrêter le traitement par ribavirine.

En cas d'intolérance à la ribavirine, la monothérapie par peginterféron alfa-2a doit être poursuivie.

- Fonction hépatique

Les fluctuations des anomalies des tests hépatiques sont courantes chez les patients atteints d'HCC. Des élévations de l'ALAT au-dessus de son taux initial (TI) ont été observées chez des patients traités par ce médicament, y compris chez des patients avec réponse virologique.
Dans les essais cliniques portant sur l'HCC chez des patients adultes, des élévations isolées de l'ALAT (> ou = 10 x Limite Normale Supérieure (LNS) ou > ou = 2 x TI pour les patients avec un taux initial d'ALAT > ou = 10 x LNS) ont été observées chez 8 des 451 patients traités par l'association. Ces taux se sont normalisés sans que la dose ne soit modifiée. Si l'augmentation de l'ALAT est progressive ou persistante, la dose doit d'abord être réduite à 135 microgrammes. Si l'élévation de l'ALAT se poursuit malgré la réduction de la dose ou si elle s'accompagne d'une augmentation de la bilirubine ou de signes de décompensation hépatique, le traitement doit être arrêté (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").


* Populations particulières

- Sujets âgés

Il est inutile d'adapter la posologie recommandée de 180 microgrammes une fois par semaine en cas d'instauration du traitement par ce médicament chez les patients âgés (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques").

- Insuffisance rénale
Aucune adaptation de la dose n'est recommandée chez les patients adultes avec une insuffisance rénale légère ou modérée.

- Insuffisance hépatique

Chez les patients présentant une cirrhose compensée (c.à.d. Child-Pugh A), ce médicament a fait la preuve de son efficacité et de sa bonne tolérance. Ce médicament n'a pas été évalué chez les patients présentant une cirrhose décompensée (c.à.d. Child-Pugh B ou C ou varices oesophagiennes hémorragiques) (Cf. rubrique "Contre-indications").

La classification Child-Pugh divise les patients en groupes A, B et C ou "léger", "modéré" et "sévère", correspondant respectivement aux scores de 5-6, 7-9, et 10-15.

Evaluation modifiée

- Encéphalopathie
. Aucun : score 1
. Grade 1-2 : score 2
. Grade 3-4 (*) : score 3

- Ascite
. Absence : score 1
. Léger : score 2
. Modéré : score 3

- Bilirubine
. <2 mg/dl (SI : 34 micromol/l) : score 1
. 2,0-3 mg/dl (SI : 34-51 micromol/l) : score 2
. >3 mg/dl (SI : 51 micromol/l) : score 3

- Albumine
. > 3,5 g/dl : score 1
. 3,5-2,8 g/dl : score 2
. <2,8 g/dl : score 3

- INR
. <1,7 : score 1
. 1,7-2,3 : score 2
. >2,3 : score 3

(*) Gradation selon Trey, Burns et Saunders (1966)
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 14/10/2016

Schéma posologique n° 4
Voie(s) d'administration
  • SOUS-CUTANEE
Terrain(s) physio-pathologique(s)
  • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS
  • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS INSUFFISANT HEPATIQUE LEGER
  • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS INSUFFISANT HEPATIQUE MODERE
  • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS INSUFFISANT RENAL LEGER
  • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS INSUFFISANT RENAL MODERE
  • SUJET AGE
  • SUJET AGE INSUFFISANT HEPATIQUE LEGER
  • SUJET AGE INSUFFISANT HEPATIQUE MODERE
  • SUJET AGE INSUFFISANT RENAL LEGER
  • SUJET AGE INSUFFISANT RENAL MODERE
Indication(s)
  • HEPATITE VIRALE CHRONIQUE C

  • EN MONOTHERAPIE
  • OU
  • ASSOCIER A D'AUTRES THERAPEUTIQUES
  • EN CAS D'ECHEC A UNE AUTRE THERAPEUTIQUE
  • CHEZ LE PATIENT CIRRHOTIQUE

Posologie USUELLE  
Dose 180 MICROGRAMME(S)/ADMINISTRATION
Fréquence maximale 1 /SEMAINE
 
  • ESPACER ADMINIST DE 1 SEMAINE
Durée de traitement de 48 SEMAINE(S) à 72 SEMAINE(S)
ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Adaptation posologique
  • ADAPTER EN FCT BILAN HEMATOLOGIQUE
  • ADAPTER EN FCT BILAN HEPATIQUE
Surveillance
  • SURVEILLANCE HEMATOLOGIQUE
  • SURVEILLANCE HEPATIQUE
  • SURVEILLANCE CLINIQUE
  • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
Recommandation(s)
  • UTILISER DOSAGE LE MIEUX ADAPTE

Le traitement doit être instauré uniquement par un médecin expérimenté dans le traitement de patients atteints d'hépatite B ou C.

Se référer également au Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP) des médicaments utilisés en association avec ce médicament.

La monothérapie chez les patients atteints d'hépatite C est à envisager uniquement en cas de contre indication à un autre médicament.


* Posologie recommandée et durée du traitement

- Hépatite chronique C - patients adultes ayant été précédemment traités

La posologie recommandée de ce médicament en association avec la ribavirine est de 180 microgrammes une fois par semaine par voie sous-cutanée. Une dose de 1000 mg par jour et de 1200 mg par jour de ribavirine doit être administrée aux patients dont le poids est respectivement < 75 kg et > ou = 75 kg, quel que soit le génotype.
Les patients chez lesquels le virus est détectable à la semaine 12 doivent arrêter le traitement.
La durée totale de traitement recommandée est de 48 semaines. Si le traitement est envisagé chez des patients infectés par un virus de génotype 1, n'ayant pas répondu à un précédent traitement par interféron pégylé et ribavirine, la durée totale de traitement recommandée est de 72 semaines (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques").

- Valeur prédictive de l'obtention d'une réponse ou de l'absence de réponse - avec la bithérapie avec la ribavirine - patients ayant été précédemment traités

Chez les patients non-répondeurs re-traités pendant 48 ou 72 semaines, il a été observé que la suppression du virus à la semaine 12 (ARN du VHC indétectable défini comme < 50 UI/ml) était prédictive d'une réponse virologique prolongée. Si la suppression du virus n'était pas atteinte à la semaine 12, les probabilités de ne pas obtenir une réponse virologique prolongée avec 48 ou 72 semaines de traitement étaient respectivement de 96% (363 sur 380) et 96% (324 sur 339). Si la suppression du virus était atteinte à la semaine 12, les probabilités d'obtenir une réponse virologique prolongée avec 48 ou 72 semaines de traitement étaient respectivement de 35% (20 sur 57) et 57% (57
sur 100).


* Modification de la dose en cas de réactions indésirables

- Généralités

Lorsque la posologie doit être ajustée en raison de réactions indésirables modérées à sévères (réactions cliniques et/ou anomalies biologiques), une réduction initiale de la dose à 135 microgrammes est généralement suffisante. Toutefois, dans certains cas, une réduction de la dose à 90 microgrammes ou 45 microgrammes est nécessaire. Des augmentations de la dose pourront être envisagées, avec retour éventuel à la posologie initiale lorsque les réactions indésirables se seront atténuées (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Effets indésirables").

- Anomalies hématologiques (Cf. ci-dessous)

Chez les adultes, une réduction de la dose est recommandée lorsque le nombre absolu de polynucléaires neutrophiles (NAPN) est de 500 à < 750 cellules/mm3. Chez les patients ayant un NAPN < 500 cellules/mm3, le traitement doit être suspendu jusqu'à ce que NAPN redevienne > 1 000 cellules/mm3. Le traitement par ce médicament pourra être repris à la dose de 90 microgrammes et le nombre de polynucléaires neutrophiles sera surveillé.

Une réduction de la dose à 90 microgrammes est recommandée si le nombre de plaquettes est de 25 000 à < 50 000 cellules/mm3. L'arrêt du traitement est recommandé lorsque le nombre de plaquettes devient < 25 000 cellules/mm3.

Les recommandations spécifiques pour la prise en charge de l'anémie induite par le traitement sont les suivantes : la dose de ribavirine doit être réduite à 600 milligrammes/jour (200 milligrammes le matin et 400 milligrammes le soir) si l'une des conditions suivantes s'applique : (1) un patient sans maladie cardiovasculaire significative présente une baisse de l'hémoglobine entre <10 g/dl et > ou =8,5 g/dl ou (2) un patient atteint de maladie cardiovasculaire stable présente une baisse de l'hémoglobine > ou=2 g/dl pendant une période de quatre semaines consécutives de traitement. Il est déconseillé de revenir à la posologie initiale. La ribavirine doit être interrompue si l'une des conditions suivantes s'applique : (1) un patient sans maladie cardiovasculaire significative présente une baisse de l'hémoglobine confirmée à <8,5 g/dl; (2) un patient atteint de maladie cardiovasculaire stable maintient une hémoglobine <12 g/dl malgré 4 semaines sous dose réduite. Si l'anomalie est corrigée, la ribavirine peut être réadministrée à 600 milligrammes/jour, puis augmentée à 800 milligrammes/jour selon la décision du médecin traitant.
Il est déconseillé de revenir à la posologie initiale.

Ajustement de la dose en cas d'effets indésirables chez les patients adultes (pour plus de précisions, Cf. texte ci-dessus)

- Nombre absolu de polynucléaires neutrophiles
. De 500 à < 750 cellules/mm3 : réduire la dose à 135/90/45 microgrammes.
. < 500 cellules/mm3 : arrêter le traitement par peginterféron alfa-2a.

- Plaquettes
. De 25000 à < 50000 cellules/mm3 : réduire la dose à 135/90/45 microgrammes.
. <25000 cellules/mm3 : arrêter le traitement par peginterféron alfa-2a et par ribavirine.

- Hémoglobine sans maladie cardiaque
. <10 g/dl et > ou =8,5 g/dl : réduire la dose de ribavirine à 600 mg.
. <8,5 g/dl : arrêter le traitement par ribavirine.

- Hémoglobine avec maladie cardiaque stable
. diminution > ou =2 g/dl pendant une période de 4 semaines : réduire la dose de ribavirine à 600 mg.
. <12 g/dl malgré 4 semaines à dose réduite : arrêter le traitement par ribavirine.

En cas d'intolérance à la ribavirine, la monothérapie par peginterféron alfa-2a doit être poursuivie.

- Fonction hépatique

Les fluctuations des anomalies des tests hépatiques sont courantes chez les patients atteints d'HCC. Des élévations de l'ALAT au-dessus de son taux initial (TI) ont été observées chez des patients traités par ce médicament, y compris chez des patients avec réponse virologique.
Dans les essais cliniques portant sur l'HCC chez des patients adultes, des élévations isolées de l'ALAT (> ou = 10 x Limite Normale Supérieure (LNS) ou > ou = 2 x TI pour les patients avec un taux initial d'ALAT > ou = 10 x LNS) ont été observées chez 8 des 451 patients traités par l'association. Ces taux se sont normalisés sans que la dose ne soit modifiée. Si l'augmentation de l'ALAT est progressive ou persistante, la dose doit d'abord être réduite à 135 microgrammes. Si l'élévation de l'ALAT se poursuit malgré la réduction de la dose ou si elle s'accompagne d'une augmentation de la bilirubine ou de signes de décompensation hépatique, le traitement doit être arrêté (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").


* Populations particulières

- Sujets âgés

Il est inutile d'adapter la posologie recommandée de 180 microgrammes une fois par semaine en cas d'instauration du traitement par ce médicament chez les patients âgés (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques").

- Insuffisance rénale
Aucune adaptation de la dose n'est recommandée chez les patients adultes avec une insuffisance rénale légère ou modérée.

- Insuffisance hépatique

Chez les patients présentant une cirrhose compensée (c.à.d. Child-Pugh A), ce médicament a fait la preuve de son efficacité et de sa bonne tolérance. Ce médicament n'a pas été évalué chez les patients présentant une cirrhose décompensée (c.à.d. Child-Pugh B ou C ou varices oesophagiennes hémorragiques) (Cf. rubrique "Contre-indications").

La classification Child-Pugh divise les patients en groupes A, B et C ou "léger", "modéré" et "sévère", correspondant respectivement aux scores de 5-6, 7-9, et 10-15.

Evaluation modifiée

- Encéphalopathie
. Aucun : score 1
. Grade 1-2 : score 2
. Grade 3-4 (*) : score 3

- Ascite
. Absence : score 1
. Léger : score 2
. Modéré : score 3

- Bilirubine
. <2 mg/dl (SI : 34 micromol/l) : score 1
. 2,0-3 mg/dl (SI : 34-51 micromol/l) : score 2
. >3 mg/dl (SI : 51 micromol/l) : score 3

- Albumine
. > 3,5 g/dl : score 1
. 3,5-2,8 g/dl : score 2
. <2,8 g/dl : score 3

- INR
. <1,7 : score 1
. 1,7-2,3 : score 2
. >2,3 : score 3

(*) Gradation selon Trey, Burns et Saunders (1966)
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 14/10/2016

Schéma posologique n° 5
Voie(s) d'administration
  • SOUS-CUTANEE
Terrain(s) physio-pathologique(s)
  • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS INSUFFISANT RENAL SEVERE
  • SUJET AGE INSUFFISANT RENAL SEVERE
Indication(s)
  • HEPATITE VIRALE CHRONIQUE C

  • EN MONOTHERAPIE
  • OU
  • ASSOCIER A D'AUTRES THERAPEUTIQUES
  • CHEZ LE PATIENT CIRRHOTIQUE
  • CHEZ LE PATIENT VIH POSITIF +VIH+

Posologie USUELLE  
Dose 135 MICROGRAMME(S)/ADMINISTRATION
Fréquence maximale 1 /SEMAINE
 
  • ESPACER ADMINIST DE 1 SEMAINE
Durée de traitement
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Posologie ENTRETIEN  
Dose ADAPTER MICROGRAMME(S)/ADMINISTRATION
Fréquence maximale 1 /SEMAINE
 
  • ESPACER ADMINIST DE 1 SEMAINE
Durée de traitement
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Adaptation posologique
  • ADAPTER EN FCT BILAN HEMATOLOGIQUE
  • ADAPTER EN FCT BILAN HEPATIQUE
  • ADAPTER EN FCT BILAN RENAL
Surveillance
  • SURVEILLANCE HEMATOLOGIQUE
  • SURVEILLANCE HEPATIQUE
  • SURVEILLANCE RENALE
  • SURVEILLANCE CLINIQUE
  • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
Recommandation(s)
  • UTILISER DOSAGE LE MIEUX ADAPTE

Le traitement doit être instauré uniquement par un médecin expérimenté dans le traitement de patients atteints d'hépatite B ou C.

Se référer également au Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP) des médicaments utilisés en association avec ce médicament.

La monothérapie chez les patients atteints d'hépatite C est à envisager uniquement en cas de contre indication à un autre médicament.


* Posologie recommandée et durée du traitement

-> Hépatite chronique C - patients adultes naïfs

La posologie recommandée pour ce médicament est de 180 microgrammes une fois par semaine en association avec la ribavirine ou en monothérapie.

La dose de ribavirine à utiliser en association avec ce médicament est indiquée ci-dessous.
La ribavirine doit être administrée avec des aliments.

- Durée du traitement - Bithérapie avec ribavirine

La durée du traitement de l'HCC par bithérapie en association avec la ribavirine dépend du génotype viral. Les patients infectés par le VHC de génotype 1 qui ont un taux d'ARN du VHC détectable à la semaine 4, quelle que soit la charge virale initiale, doivent être traités pendant 48 semaines.
Un traitement d'une durée de 24 semaines peut être envisagé chez les patients infectés par :
- un génotype 1 avec une charge virale initiale faible (< ou = 800000 UI/ml) ou
- un génotype 4 chez qui l'ARN du VHC devient indétectable à la semaine 4 et reste indétectable à la semaine 24.
Cependant, une durée totale de traitement de 24 semaines peut être associée à un risque plus élevé de rechute qu'une durée de traitement de 48 semaines (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques"). Chez ces patients, la tolérance de la bithérapie et des facteurs pronostiques supplémentaires comme le degré de fibrose doivent être pris en compte lors de la détermination de la durée de traitement. Une diminution de la durée de traitement chez les patients infectés par un génotype 1 avec une charge virale initiale élevée (> 800000 UI/ml) chez qui l'ARN du VHC devient indétectable à la semaine 4 et reste indétectable à la semaine 24 doit être envisagée avec encore plus de prudence puisque les données disponibles sont limitées et suggèrent que cette diminution de la durée de traitement peut avoir un impact négatif significatif sur l'obtention d'une réponse virologique prolongée.

Les patients infectés par le VHC de génotype 2 ou 3 qui ont un taux d'ARN du VHC détectable à la semaine 4, quelle que soit la charge virale initiale, doivent être traités pendant 24 semaines (Cf. ci-dessous). Un traitement d'une durée de 16 semaines seulement peut être envisagé chez les patients infectés par un génotype 2 ou 3 avec une charge virale initiale faible (< ou = 800000 UI/ml) dont le taux d'ARN du VHC devient négatif à la semaine 4 de traitement et reste négatif à la semaine 16. Une durée totale de traitement de 16 semaines peut être associée à un taux de réponse plus faible et est associée à un risque plus élevé de rechute qu'une durée de traitement de 24 semaines (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques"). Chez ces patients, la tolérance de la bithérapie et la présence de facteurs cliniques ou pronostiques supplémentaires, comme le degré de fibrose, doivent être pris en compte lorsqu'une modification de la durée standard du traitement de 24 semaines est envisagée. Une diminution de la durée de traitement chez les patients infectés par un génotype 2 ou 3 avec une charge virale initiale élevée (> 800000 UI/ml) dont le taux d'ARN du VHC devient négatif à la semaine 4 doit être envisagée avec plus de prudence car cette durée de traitement plus courte peut avoir un impact négatif significatif sur l'obtention d'une réponse virologique prolongée (cf. ci-dessous).

Les données disponibles chez les patients infectés par un génotype 5 ou 6 sont limitées. Par conséquent, une bithérapie avec 1000/1200 mg de ribavirine pendant 48 semaines est recommandée.

Recommandations posologiques pour l'association thérapeutique chez les patients adultes atteints d'hépatite chronique C

-> Génotype 1 charge virale faible (< ou = 800000 UI/ml) avec RVR (*)
- Dose de peginterféron alfa-2a : 180 microgrammes
- Dose de ribavirine
. < 75 kg : 1000 mg
. > ou = 75 kg : 1200 mg
- Durée : 24 ou 48 semaines

-> Génotype 1 charge virale élevée (> 800000 UI/ml) avec RVR (*)
- Dose de peginterféron alfa-2a : 180 microgrammes
- Dose de ribavirine
. < 75 kg : 1000 mg
. > ou = 75 kg : 1200 mg
- Durée : 48 semaines

-> Génotype 4 avec RVR (*)
- Dose de peginterféron alfa-2a : 180 microgrammes
- Dose de ribavirine
. < 75 kg : 1000 mg
. > ou = 75 kg : 1200 mg
- Durée : 24 ou 48 semaines

-> Génotype 1 ou 4 sans RVR (*)
- Dose de peginterféron alfa-2a : 180 microgrammes
- Dose de ribavirine
. < 75 kg : 1000 mg
. > ou = 75 kg : 1200 mg
- Durée : 48 semaines

-> Génotype 2 ou 3 sans RVR (**)
- Dose de peginterféron alfa-2a : 180 microgrammes
- Dose de ribavirine : 800 mg
- Durée : 24 semaines

-> Génotype 2 ou 3 charge virale faible avec RVR (**)
- Dose de peginterféron alfa-2a : 180 microgrammes
- Dose de ribavirine : 800 mg
- Durée : 16 ou 24 semaines

-> Génotype 2 ou 3 charge virale élevée avec RVR (**)
- Dose de peginterféron alfa-2a : 180 microgrammes
- Dose de ribavirine : 800 mg
- Durée : 24 semaines

(*) RVR = réponse virologique rapide (ARN du VHC indétectable) à semaine 4 et ARN du VHC indétectable à semaine 24
(**) RVR = réponse virologique rapide (ARN du VHC négatif) à semaine 4
Charge virale faible : < ou = 800000 UI/ml ; Charge virale élevée : > 800000 UI/ml

L'impact clinique final d'une diminution de la durée du traitement initial à 16 semaines au lieu de 24 semaines, après avoir pris en compte la nécessité de re-traiter les patients non-répondeurs et les patients rechuteurs, n'est pas connu.

En monothérapie la durée recommandée du traitement par peginterféron alfa-2a est de 48 semaines.

-> Hépatite chronique C - patients adultes ayant été précédemment traités

La posologie recommandée de ce médicament en association avec la ribavirine est de 180 microgrammes une fois par semaine par voie sous-cutanée. Une dose de 1000 mg par jour et de 1200 mg par jour de ribavirine doit être administrée aux patients dont le poids est respectivement < 75 kg et > ou = 75 kg, quel que soit le génotype.
Les patients chez lesquels le virus est détectable à la semaine 12 doivent arrêter le traitement.
La durée totale de traitement recommandée est de 48 semaines. Si le traitement est envisagé chez des patients infectés par un virus de génotype 1, n'ayant pas répondu à un précédent traitement par interféron pégylé et ribavirine, la durée totale de traitement recommandée est de 72 semaines (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques").

-> Patients adultes co-infectés par le VIH et le VHC

La posologie recommandée de ce médicament, seul ou associé à 800 milligrammes de ribavirine, est de 180 microgrammes une fois par semaine pendant 48 semaines, par voie sous-cutanée, quel que soit le génotype. L'efficacité et la tolérance de l'association avec des doses de ribavirine supérieures à 800 milligrammes/jour sont actuellement en cours d'étude. Une durée de traitement de moins de 48 semaines n'a pas été suffisamment étudiée.

-> Valeur prédictive de l'obtention d'une réponse ou de l'absence de réponse avec la bithérapie - patients naïfs

L'obtention d'une réponse virologique précoce à la semaine 12, définie par une diminution de 2 log de la charge virale ou par la non-détection d'ARN du VHC, s'est révélée prédictive d'une réponse prolongée (Cf. ci-dessous et rubrique "Propriétés pharmacodynamiques").

Valeur prédictive de la réponse virologique la semaine 12 à la posologie recommandée lors d'un traitement par ce médicament en association chez les patients adultes atteints d'hépatite chronique C

-> Valeur prédictive négative

- Absence de réponse à la semaine 12
. Génotype 1 (N=569) : 102
. Génotype 2 et 3 (N=96) : 3

- Absence de réponse prolongée
. Génotype 1 (N=569) : 97
. Génotype 2 et 3 (N=96) : 3

- Valeur prédictive
. Génotype 1 (N=569) : 95% (97/102)
. Génotype 2 et 3 (N=96) : 100% (3/3)

-> Valeur prédictive positive

- Réponse à la semaine 12
. Génotype 1 (N=569) : 467
. Génotype 2 et 3 (N=96) : 93

- Réponse prolongée
. Génotype 1 (N=569) : 271
. Génotype 2 et 3 (N=96) : 81

- Valeur prédictive
. Génotype 1 (N=569) : 58% (271/467)
. Génotype 2 et 3 (N=96) : 87% (81/93)

Chez les patients traités par ce médicament en monothérapie, la valeur prédictive de l'absence de réponse prolongée était de 98%.
Une valeur prédictive négative similaire a été observée chez les patients co-infectés par le VIH et le VHC et recevant ce médicament, seul ou associé à la ribavirine (respectivement 100% (130/130) et 98% (83/85)). Chez les patients co-infectés traités par l'association, des valeurs prédictives positives de 45% (50/110) et 70% (59/84) ont été observées respectivement pour les génotypes 1 et 2/3.

-> Valeur prédictive de l'obtention d'une réponse ou de l'absence de réponse avec la bithérapie- patients ayant été précédemment traités

Chez les patients non-répondeurs re-traités pendant 48 ou 72 semaines, il a été observé que la suppression du virus à la semaine 12 (ARN du VHC indétectable défini comme < 50 UI/ml) était prédictive d'une réponse virologique prolongée. Si la suppression du virus n'était pas atteinte à la semaine 12, les probabilités de ne pas obtenir une réponse virologique prolongée avec 48 ou 72 semaines de traitement étaient respectivement de 96% (363 sur 380) et 96% (324 sur 339). Si la suppression du virus était atteinte à la semaine 12, les probabilités d'obtenir une réponse virologique prolongée avec 48 ou 72 semaines de traitement étaient respectivement de 35% (20 sur 57) et 57% (57
sur 100).


* Modification de la dose en cas de réactions indésirables chez les patients adultes

- Généralités

Lorsque la posologie doit être ajustée en raison de réactions indésirables modérées à sévères (réactions cliniques et/ou anomalies biologiques), une réduction initiale de la dose à 135 microgrammes est généralement suffisante. Toutefois, dans certains cas, une réduction de la dose à 90 microgrammes ou 45 microgrammes est nécessaire. Des augmentations de la dose pourront être envisagées, avec retour éventuel à la posologie initiale lorsque les réactions indésirables se seront atténuées (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Effets indésirables").

- Anomalies hématologiques (Cf. ci-dessous)

Chez les adultes, une réduction de la dose est recommandée lorsque le nombre absolu de polynucléaires neutrophiles (NAPN) est de 500 à < 750 cellules/mm3. Chez les patients ayant un NAPN < 500 cellules/mm3, le traitement doit être suspendu jusqu'à ce que NAPN redevienne > 1 000 cellules/mm3. Le traitement par ce médicament pourra être repris à la dose de 90 microgrammes et le nombre de polynucléaires neutrophiles sera surveillé.

Une réduction de la dose à 90 microgrammes est recommandée si le nombre de plaquettes est de 25 000 à < 50 000 cellules/mm3. L'arrêt du traitement est recommandé lorsque le nombre de plaquettes devient < 25 000 cellules/mm3.

Les recommandations spécifiques pour la prise en charge de l'anémie induite par le traitement sont les suivantes : la dose de ribavirine doit être réduite à 600 milligrammes/jour (200 milligrammes le matin et 400 milligrammes le soir) si l'une des conditions suivantes s'applique : (1) un patient sans maladie cardiovasculaire significative présente une baisse de l'hémoglobine entre <10 g/dl et > ou =8,5 g/dl ou (2) un patient atteint de maladie cardiovasculaire stable présente une baisse de l'hémoglobine > ou=2 g/dl pendant une période de quatre semaines consécutives de traitement. Il est déconseillé de revenir à la posologie initiale. La ribavirine doit être interrompue si l'une des conditions suivantes s'applique : (1) un patient sans maladie cardiovasculaire significative présente une baisse de l'hémoglobine confirmée à <8,5 g/dl; (2) un patient atteint de maladie cardiovasculaire stable maintient une hémoglobine <12 g/dl malgré 4 semaines sous dose réduite. Si l'anomalie est corrigée, la ribavirine peut être réadministrée à 600 milligrammes/jour, puis augmentée à 800 milligrammes/jour selon la décision du médecin traitant.
Il est déconseillé de revenir à la posologie initiale.

Ajustement de la dose en cas d'effets indésirables chez les patients adultes (pour plus de précisions, Cf. texte ci-dessus)

- Nombre absolu de polynucléaires neutrophiles
. De 500 à < 750 cellules/mm3 : réduire la dose à 135/90/45 microgrammes.
. < 500 cellules/mm3 : arrêter le traitement par peginterféron alfa-2a.

- Plaquettes
. De 25000 à < 50000 cellules/mm3 : réduire la dose à 135/90/45 microgrammes.
. <25000 cellules/mm3 : arrêter le traitement par peginterféron alfa-2a et par ribavirine.

- Hémoglobine sans maladie cardiaque
. <10 g/dl et > ou =8,5 g/dl : réduire la dose de ribavirine à 600 mg.
. <8,5 g/dl : arrêter le traitement par ribavirine.

- Hémoglobine avec maladie cardiaque stable
. diminution > ou =2 g/dl pendant une période de 4 semaines : réduire la dose de ribavirine à 600 mg.
. <12 g/dl malgré 4 semaines à dose réduite : arrêter le traitement par ribavirine.

En cas d'intolérance à la ribavirine, la monothérapie par peginterféron alfa-2a doit être poursuivie.

- Fonction hépatique

Les fluctuations des anomalies des tests hépatiques sont courantes chez les patients atteints d'HCC. Des élévations de l'ALAT au-dessus de son taux initial (TI) ont été observées chez des patients traités par ce médicament, y compris chez des patients avec réponse virologique.
Dans les essais cliniques portant sur l'HCC chez des patients adultes, des élévations isolées de l'ALAT (> ou = 10 x Limite Normale Supérieure (LNS) ou > ou = 2 x TI pour les patients avec un taux initial d'ALAT > ou = 10 x LNS) ont été observées chez 8 des 451 patients traités par l'association. Ces taux se sont normalisés sans que la dose ne soit modifiée. Si l'augmentation de l'ALAT est progressive ou persistante, la dose doit d'abord être réduite à 135 microgrammes. Si l'élévation de l'ALAT se poursuit malgré la réduction de la dose ou si elle s'accompagne d'une augmentation de la bilirubine ou de signes de décompensation hépatique, le traitement doit être arrêté (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").


* Populations particulières

- Sujets âgés

Il est inutile d'adapter la posologie recommandée de 180 microgrammes une fois par semaine en cas d'instauration du traitement par ce médicament chez les patients âgés (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques").

- Insuffisance rénale

Une dose réduite à 135 microgrammes, une fois par semaine, est recommandée chez les patients adultes ayant une insuffisance rénale sévère ou une insuffisance rénale terminale (Cf. rubrique "Sécurité préclinique"). Indépendamment de la dose initiale ou du degré d'insuffisance rénale, les patients doivent être surveillés et la dose de ce médicament doit faire l'objet de réductions appropriées pendant le traitement en cas de réactions indésirables.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 14/10/2016

Schéma posologique n° 6
Voie(s) d'administration
  • SOUS-CUTANEE
Terrain(s) physio-pathologique(s)
  • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS
  • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS INSUFFISANT RENAL LEGER
  • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS INSUFFISANT RENAL MODERE
  • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS INSUFFISANT HEPATIQUE LEGER
  • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS INSUFFISANT HEPATIQUE MODERE
  • SUJET AGE
  • SUJET AGE INSUFFISANT RENAL LEGER
  • SUJET AGE INSUFFISANT RENAL MODERE
  • SUJET AGE INSUFFISANT HEPATIQUE LEGER
  • SUJET AGE INSUFFISANT HEPATIQUE MODERE
Indication(s)
  • HEPATITE VIRALE CHRONIQUE C

  • EN MONOTHERAPIE
  • OU
  • ASSOCIER A D'AUTRES THERAPEUTIQUES
  • CHEZ LE PATIENT VIH POSITIF +VIH+

Posologie USUELLE  
Dose 180 MICROGRAMME(S)/ADMINISTRATION
Fréquence maximale 1 /SEMAINE
 
  • ESPACER ADMINIST DE 1 SEMAINE
Durée de traitement max 48 SEMAINE(S)
ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Adaptation posologique
  • ADAPTER EN FCT BILAN HEMATOLOGIQUE
  • ADAPTER EN FCT BILAN HEPATIQUE
  • ADAPTER EN FCT BILAN RENAL
Surveillance
  • SURVEILLANCE HEMATOLOGIQUE
  • SURVEILLANCE HEPATIQUE
  • SURVEILLANCE RENALE
  • SURVEILLANCE CLINIQUE
  • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
Recommandation(s)
  • UTILISER DOSAGE LE MIEUX ADAPTE

Le traitement doit être instauré uniquement par un médecin expérimenté dans le traitement de patients atteints d'hépatite B ou C.

Se référer également au Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP) des médicaments utilisés en association avec ce médicament.

La monothérapie chez les patients atteints d'hépatite C est à envisager uniquement en cas de contre indication à un autre médicament.


* Posologie recommandée et durée du traitement

-> Hépatite chronique C - patients adultes naïfs

La posologie recommandée pour ce médicament est de 180 microgrammes une fois par semaine en association avec la ribavirine ou en monothérapie..

La dose de ribavirine à utiliser en association avec ce médicament est indiquée ci-dessous.
La ribavirine doit être administrée avec des aliments.

- Durée du traitement - Bithérapie avec ribavirine

La durée du traitement de l'HCC par bithérapie en association avec la ribavirine dépend du génotype viral. Les patients infectés par le VHC de génotype 1 qui ont un taux d'ARN du VHC détectable à la semaine 4, quelle que soit la charge virale initiale, doivent être traités pendant 48 semaines.
Un traitement d'une durée de 24 semaines peut être envisagé chez les patients infectés par :
- un génotype 1 avec une charge virale initiale faible (< ou = 800000 UI/ml) ou
- un génotype 4 chez qui l'ARN du VHC devient indétectable à la semaine 4 et reste indétectable à la semaine 24.
Cependant, une durée totale de traitement de 24 semaines peut être associée à un risque plus élevé de rechute qu'une durée de traitement de 48 semaines (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques"). Chez ces patients, la tolérance de la bithérapie et des facteurs pronostiques supplémentaires comme le degré de fibrose doivent être pris en compte lors de la détermination de la durée de traitement. Une diminution de la durée de traitement chez les patients infectés par un génotype 1 avec une charge virale initiale élevée (> 800000 UI/ml) chez qui l'ARN du VHC devient indétectable à la semaine 4 et reste indétectable à la semaine 24 doit être envisagée avec encore plus de prudence puisque les données disponibles sont limitées et suggèrent que cette diminution de la durée de traitement peut avoir un impact négatif significatif sur l'obtention d'une réponse virologique prolongée.

Les patients infectés par le VHC de génotype 2 ou 3 qui ont un taux d'ARN du VHC détectable à la semaine 4, quelle que soit la charge virale initiale, doivent être traités pendant 24 semaines (Cf. ci-dessous). Un traitement d'une durée de 16 semaines seulement peut être envisagé chez les patients infectés par un génotype 2 ou 3 avec une charge virale initiale faible (< ou = 800000 UI/ml) dont le taux d'ARN du VHC devient négatif à la semaine 4 de traitement et reste négatif à la semaine 16. Une durée totale de traitement de 16 semaines peut être associée à un taux de réponse plus faible et est associée à un risque plus élevé de rechute qu'une durée de traitement de 24 semaines (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques"). Chez ces patients, la tolérance de la bithérapie et la présence de facteurs cliniques ou pronostiques supplémentaires, comme le degré de fibrose, doivent être pris en compte lorsqu'une modification de la durée standard du traitement de 24 semaines est envisagée. Une diminution de la durée de traitement chez les patients infectés par un génotype 2 ou 3 avec une charge virale initiale élevée (> 800000 UI/ml) dont le taux d'ARN du VHC devient négatif à la semaine 4 doit être envisagée avec plus de prudence car cette durée de traitement plus courte peut avoir un impact négatif significatif sur l'obtention d'une réponse virologique prolongée (cf. ci-dessous).

Les données disponibles chez les patients infectés par un génotype 5 ou 6 sont limitées. Par conséquent, une bithérapie avec 1000/1200 mg de ribavirine pendant 48 semaines est recommandée.

Recommandations posologiques pour l'association thérapeutique chez les patients adultes atteints d'hépatite chronique C

-> Génotype 1 charge virale faible (< ou = 800000 UI/ml) avec RVR (*)
- Dose de peginterféron alfa-2a : 180 microgrammes
- Dose de ribavirine
. < 75 kg : 1000 mg
. > ou = 75 kg : 1200 mg
- Durée : 24 ou 48 semaines

-> Génotype 1 charge virale élevée (> 800000 UI/ml) avec RVR (*)
- Dose de peginterféron alfa-2a : 180 microgrammes
- Dose de ribavirine
. < 75 kg : 1000 mg
. > ou = 75 kg : 1200 mg
- Durée : 48 semaines

-> Génotype 4 avec RVR (*)
- Dose de peginterféron alfa-2a : 180 microgrammes
- Dose de ribavirine
. < 75 kg : 1000 mg
. > ou = 75 kg : 1200 mg
- Durée : 24 ou 48 semaines

-> Génotype 1 ou 4 sans RVR (*)
- Dose de peginterféron alfa-2a : 180 microgrammes
- Dose de ribavirine
. < 75 kg : 1000 mg
. > ou = 75 kg : 1200 mg
- Durée : 48 semaines

-> Génotype 2 ou 3 sans RVR (**)
- Dose de peginterféron alfa-2a : 180 microgrammes
- Dose de ribavirine : 800 mg
- Durée : 24 semaines

-> Génotype 2 ou 3 charge virale faible avec RVR (**)
- Dose de peginterféron alfa-2a : 180 microgrammes
- Dose de ribavirine : 800 mg
- Durée : 16 ou 24 semaines

-> Génotype 2 ou 3 charge virale élevée avec RVR (**)
- Dose de peginterféron alfa-2a : 180 microgrammes
- Dose de ribavirine : 800 mg
- Durée : 24 semaines

(*) RVR = réponse virologique rapide (ARN du VHC indétectable) à semaine 4 et ARN du VHC indétectable à semaine 24
(**) RVR = réponse virologique rapide (ARN du VHC négatif) à semaine 4
Charge virale faible : < ou = 800000 UI/ml ; Charge virale élevée : > 800000 UI/ml

L'impact clinique final d'une diminution de la durée du traitement initial à 16 semaines au lieu de 24 semaines, après avoir pris en compte la nécessité de re-traiter les patients non-répondeurs et les patients rechuteurs, n'est pas connu.

En monothérapie la durée recommandée du traitement par peginterféron alfa-2a est de 48 semaines.

-> Hépatite chronique C - patients adultes ayant été précédemment traités

La posologie recommandée de ce médicament en association avec la ribavirine est de 180 microgrammes une fois par semaine par voie sous-cutanée. Une dose de 1000 mg par jour et de 1200 mg par jour de ribavirine doit être administrée aux patients dont le poids est respectivement < 75 kg et > ou = 75 kg.
Les patients chez lesquels le virus est détectable à la semaine 12 doivent arrêter le traitement.
La durée totale de traitement recommandée est de 48 semaines. Si le traitement est envisagé chez des patients infectés par un virus de génotype 1, n'ayant pas répondu à un précédent traitement par interféron pégylé et ribavirine, la durée totale de traitement recommandée est de 72 semaines (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques").

-> Co-infection par le VIH et le VHC

La posologie recommandée de ce médicament, seul ou associé à 800 milligrammes de ribavirine, est de 180 microgrammes une fois par semaine pendant 48 semaines, par voie sous-cutanée, quel que soit le génotype. L'efficacité et la tolérance de l'association avec des doses de ribavirine supérieures à 800 milligrammes/jour sont actuellement en cours d'étude. Une durée de traitement de moins de 48 semaines n'a pas été suffisamment étudiée.

-> Valeur prédictive de l'obtention d'une réponse ou de l'absence de réponse avec la bithérapie - patients naïfs

L'obtention d'une réponse virologique précoce à la semaine 12, définie par une diminution de 2 log de la charge virale ou par la non-détection d'ARN du VHC, s'est révélée prédictive d'une réponse prolongée (Cf. ci-dessous et rubrique "Propriétés pharmacodynamiques").

Valeur prédictive de la réponse virologique la semaine 12 à la posologie recommandée lors d'un traitement par ce médicament en association chez les patients adultes atteints d'hépatite chronique C

-> Valeur prédictive négative

- Absence de réponse à la semaine 12
. Génotype 1 (N=569) : 102
. Génotype 2 et 3 (N=96) : 3

- Absence de réponse prolongée
. Génotype 1 (N=569) : 97
. Génotype 2 et 3 (N=96) : 3

- Valeur prédictive
. Génotype 1 (N=569) : 95% (97/102)
. Génotype 2 et 3 (N=96) : 100% (3/3)

-> Valeur prédictive positive

- Réponse à la semaine 12
. Génotype 1 (N=569) : 467
. Génotype 2 et 3 (N=96) : 93

- Réponse prolongée
. Génotype 1 (N=569) : 271
. Génotype 2 et 3 (N=96) : 81

- Valeur prédictive
. Génotype 1 (N=569) : 58% (271/467)
. Génotype 2 et 3 (N=96) : 87% (81/93)

Chez les patients traités par ce médicament en monothérapie, la valeur prédictive de l'absence de réponse prolongée était de 98%.
Une valeur prédictive négative similaire a été observée chez les patients co-infectés par le VIH et le VHC et recevant ce médicament, seul ou associé à la ribavirine (respectivement 100% (130/130) et 98% (83/85)). Chez les patients co-infectés traités par l'association, des valeurs prédictives positives de 45% (50/110) et 70% (59/84) ont été observées respectivement pour les génotypes 1 et 2/3.

-> Valeur prédictive de l'obtention d'une réponse ou de l'absence de réponse avec la bithérapie - patients ayant été précédemment traités

Chez les patients non-répondeurs re-traités pendant 48 ou 72 semaines, il a été observé que la suppression du virus à la semaine 12 (ARN du VHC indétectable défini comme < 50 UI/ml) était prédictive d'une réponse virologique prolongée. Si la suppression du virus n'était pas atteinte à la semaine 12, les probabilités de ne pas obtenir une réponse virologique prolongée avec 48 ou 72 semaines de traitement étaient respectivement de 96% (363 sur 380) et 96% (324 sur 339). Si la suppression du virus était atteinte à la semaine 12, les probabilités d'obtenir une réponse virologique prolongée avec 48 ou 72 semaines de traitement étaient respectivement de 35% (20 sur 57) et 57% (57
sur 100).


* Modification de la dose en cas de réactions indésirables chez les patients adultes

- Généralités

Lorsque la posologie doit être ajustée en raison de réactions indésirables modérées à sévères (réactions cliniques et/ou anomalies biologiques), une réduction initiale de la dose à 135 microgrammes est généralement suffisante. Toutefois, dans certains cas, une réduction de la dose à 90 microgrammes ou 45 microgrammes est nécessaire. Des augmentations de la dose pourront être envisagées, avec retour éventuel à la posologie initiale lorsque les réactions indésirables se seront atténuées (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Effets indésirables").

- Anomalies hématologiques (Cf. ci-dessous)

Chez les adultes, une réduction de la dose est recommandée lorsque le nombre absolu de polynucléaires neutrophiles (NAPN) est de 500 à < 750 cellules/mm3. Chez les patients ayant un NAPN < 500 cellules/mm3, le traitement doit être suspendu jusqu'à ce que NAPN redevienne > 1 000 cellules/mm3. Le traitement par ce médicament pourra être repris à la dose de 90 microgrammes et le nombre de polynucléaires neutrophiles sera surveillé.

Une réduction de la dose à 90 microgrammes est recommandée si le nombre de plaquettes est de 25 000 à < 50 000 cellules/mm3. L'arrêt du traitement est recommandé lorsque le nombre de plaquettes devient < 25 000 cellules/mm3.

Les recommandations spécifiques pour la prise en charge de l'anémie induite par le traitement sont les suivantes : la dose de ribavirine doit être réduite à 600 milligrammes/jour (200 milligrammes le matin et 400 milligrammes le soir) si l'une des conditions suivantes s'applique : (1) un patient sans maladie cardiovasculaire significative présente une baisse de l'hémoglobine entre <10 g/dl et > ou =8,5 g/dl ou (2) un patient atteint de maladie cardiovasculaire stable présente une baisse de l'hémoglobine > ou=2 g/dl pendant une période de quatre semaines consécutives de traitement. Il est déconseillé de revenir à la posologie initiale. La ribavirine doit être interrompue si l'une des conditions suivantes s'applique : (1) un patient sans maladie cardiovasculaire significative présente une baisse de l'hémoglobine confirmée à <8,5 g/dl; (2) un patient atteint de maladie cardiovasculaire stable maintient une hémoglobine <12 g/dl malgré 4 semaines sous dose réduite. Si l'anomalie est corrigée, la ribavirine peut être réadministrée à 600 milligrammes/jour, puis augmentée à 800 milligrammes/jour selon la décision du médecin traitant.
Il est déconseillé de revenir à la posologie initiale.

Ajustement de la dose en cas d'effets indésirables chez les patients adultes (pour plus de précisions, Cf. texte ci-dessus)

- Nombre absolu de polynucléaires neutrophiles
. De 500 à < 750 cellules/mm3 : réduire la dose à 135/90/45 microgrammes.
. < 500 cellules/mm3 : arrêter le traitement par peginterféron alfa-2a.

- Plaquettes
. De 25000 à < 50000 cellules/mm3 : réduire la dose à 135/90/45 microgrammes.
. <25000 cellules/mm3 : arrêter le traitement par peginterféron alfa-2a et par ribavirine.

- Hémoglobine sans maladie cardiaque
. <10 g/dl et > ou =8,5 g/dl : réduire la dose de ribavirine à 600 mg.
. <8,5 g/dl : arrêter le traitement par ribavirine.

- Hémoglobine avec maladie cardiaque stable
. diminution > ou =2 g/dl pendant une période de 4 semaines : réduire la dose de ribavirine à 600 mg.
. <12 g/dl malgré 4 semaines à dose réduite : arrêter le traitement par ribavirine.

En cas d'intolérance à la ribavirine, la monothérapie par peginterféron alfa-2a doit être poursuivie.

- Fonction hépatique

Les fluctuations des anomalies des tests hépatiques sont courantes chez les patients atteints d'HCC. Des élévations de l'ALAT au-dessus de son taux initial (TI) ont été observées chez des patients traités par ce médicament, y compris chez des patients avec réponse virologique.
Dans les essais cliniques portant sur l'HCC chez des patients adultes, des élévations isolées de l'ALAT (> ou = 10 x Limite Normale Supérieure (LNS) ou > ou = 2 x TI pour les patients avec un taux initial d'ALAT > ou = 10 x LNS) ont été observées chez 8 des 451 patients traités par l'association. Ces taux se sont normalisés sans que la dose ne soit modifiée. Si l'augmentation de l'ALAT est progressive ou persistante, la dose doit d'abord être réduite à 135 microgrammes. Si l'élévation de l'ALAT se poursuit malgré la réduction de la dose ou si elle s'accompagne d'une augmentation de la bilirubine ou de signes de décompensation hépatique, le traitement doit être arrêté (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").


* Populations particulières

- Sujets âgés
Il est inutile d'adapter la posologie recommandée de 180 microgrammes une fois par semaine en cas d'instauration du traitement par ce médicament chez les patients âgés (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques").

- Insuffisance rénale
Aucune adaptation de la dose n'est recommandée chez les patients adultes avec une insuffisance rénale légère ou modérée.

- Insuffisance hépatique

Chez les patients présentant une cirrhose compensée (c.à.d. Child-Pugh A), ce médicament a fait la preuve de son efficacité et de sa bonne tolérance. Ce médicament n'a pas été évalué chez les patients présentant une cirrhose décompensée (c.à.d. Child-Pugh B ou C ou varices oesophagiennes hémorragiques) (Cf. rubrique "Contre-indications").

La classification Child-Pugh divise les patients en groupes A, B et C ou "léger", "modéré" et "sévère", correspondant respectivement aux scores de 5-6, 7-9, et 10-15.

Evaluation modifiée

- Encéphalopathie
. Aucun : score 1
. Grade 1-2 : score 2
. Grade 3-4 (*) : score 3

- Ascite
. Absence : score 1
. Léger : score 2
. Modéré : score 3

- Bilirubine
. <2 mg/dl (SI : 34 micromol/l) : score 1
. 2,0-3 mg/dl (SI : 34-51 micromol/l) : score 2
. >3 mg/dl (SI : 51 micromol/l) : score 3

- Albumine
. > 3,5 g/dl : score 1
. 3,5-2,8 g/dl : score 2
. <2,8 g/dl : score 3

- INR
. <1,7 : score 1
. 1,7-2,3 : score 2
. >2,3 : score 3

(*) Gradation selon Trey, Burns et Saunders (1966)
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 14/10/2016

Schéma posologique n° 7
Voie(s) d'administration
  • SOUS-CUTANEE
Terrain(s) physio-pathologique(s)
  • ENFANT A PARTIR DE 5 ANS
  • ADULTE JUSQU'A 17 ANS
Indication(s)
  • HEPATITE VIRALE CHRONIQUE C

  • ASSOCIER A D'AUTRES THERAPEUTIQUES
  • CHEZ LE PATIENT NAIF

Posologie USUELLE  
Dose de 65 MICROGRAMME(S)/ADMINISTRATION à 180 MICROGRAMME(S)/ADMINISTRATION
Fréquence maximale 1 /SEMAINE
 
  • ESPACER ADMINIST DE 1 SEMAINE
Durée de traitement de 24 SEMAINE(S) à 48 SEMAINE(S)
REEVALUER LE TRAITEMENT PERIODIQUEMENT
ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Posologie USUELLE  
  • EN CAS D'INTOLERANCE
Dose de 20 MICROGRAMME(S)/ADMINISTRATION à 180 MICROGRAMME(S)/ADMINISTRATION
Fréquence maximale 1 /SEMAINE
 
  • ESPACER ADMINIST DE 1 SEMAINE
Durée de traitement de 24 SEMAINE(S) à 48 SEMAINE(S)
REEVALUER LE TRAITEMENT PERIODIQUEMENT
ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Adaptation posologique
  • ADAPTER EN FCT BILAN HEMATOLOGIQUE
  • ADAPTER EN FCT BILAN HEPATIQUE
  • ADAPTER EN FCT SURFACE CORPORELLE
Surveillance
  • SURVEILLANCE HEMATOLOGIQUE
  • SURVEILLANCE HEPATIQUE
  • SURVEILLANCE CLINIQUE
  • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
Recommandation(s)
  • UTILISER DOSAGE LE MIEUX ADAPTE

Le traitement doit être instauré uniquement par un médecin expérimenté dans le traitement de patients atteints d'hépatite C.

Se référer également au Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP) des médicaments utilisés en association avec ce médicament.

La monothérapie chez les patients atteints d'hépatite C est à envisager uniquement en cas de contre indication à un autre médicament.


* Population pédiatrique

Ce médicament est contre-indiqué chez les nouveau-nés et chez les enfants jusqu'à 3 ans, en raison de la présence d'alcool benzylique (Cf. rubriques "Contre-indications" et "Mises en garde et précautions d'emploi").

Les patients ayant débuté le traitement avant leur 18e anniversaire doivent poursuivre la posologie pédiatrique jusqu'à la fin du traitement.

La posologie de ce médicament dans la population pédiatrique est déterminée en fonction de la surface corporelle.
Pour calculer la surface corporelle, il est recommandé d'utiliser l'équation de Mosteller :
Surface corporelle (22) = Racine [ (taille (cm) x poids (kg) / 3600 ]

La durée de traitement avec ce médicament en association avec la ribavirine chez les enfants présentant une HCC dépend du génotype viral. Les patients infectés par le génotype viral 2 ou 3 doivent recevoir 24 semaines de traitement, alors que les patients infectés par tout autre génotype doivent recevoir 48 semaines de traitement.
Les patients qui ont encore un niveau d'ARN-HCV détectable malgré un traitement initial de 24 semaines, doivent arrêter le traitement, puisqu'il est peu probable qu'ils puissent obtenir une réponse virologique prolongée en continuant le traitement.

Chez les enfants et adolescents âgés de 5 à 17 ans atteints d'HCC et ayant une surface corporelle supérieure à 0,71 m2, les posologies recommandées de ce médicament sont présentées ci-dessous.

Recommandations posologiques pour ce médicamentdans la population pédiatrique atteinte d'hépatite chronique C

- Surface corporelle (SC) (m2) : 0,71-0,74 65
. Dose hebdomadaire (mcg) : 65
- Surface corporelle (SC) (m2) : 0,75-1,08
. Dose hebdomadaire (mcg) : 90
- Surface corporelle (SC) (m2) : 1,09-1,51
. Dose hebdomadaire (mcg) : 135
- Surface corporelle (SC) (m2) : > 1,51
. Dose hebdomadaire (mcg) : 180

Pour la population pédiatrique, en fonction des toxicités, une modification de la dose jusqu'à trois paliers peut être appliquée avant d'envisager une interruption ou un arrêt du traitement.

Recommendation de modification de la dose de ce médicament dans la population pédiatrique atteinte d'hépatite chronique C

- Dose initiale (microgrammes) : 65
. Réduction d'1 palier (microgrammes) : 45
. Réduction de 2 paliers (microgrammes) : 30
. Réduction de 3 paliers (microgrammes) : 20

- Dose initiale (microgrammes) : 90
. Réduction d'1 palier (microgrammes) : 65
. Réduction de 2 paliers (microgrammes) : 45
. Réduction de 3 paliers (microgrammes) : 20

- Dose initiale (microgrammes) : 135
. Réduction d'1 palier (microgrammes) : 90
. Réduction de 2 paliers (microgrammes) : 65
. Réduction de 3 paliers (microgrammes) : 30

- Dose initiale (microgrammes) : 180
. Réduction d'1 palier (microgrammes) : 135
. Réduction de 2 paliers (microgrammes) : 90
. Réduction de 3 paliers (microgrammes) : 45

Les recommandations de modification de la dose de ce médicamenten cas de toxicités dans la population pédiatrique atteinte d'HCC sont présentées ci-dessous.

Recommandations pour la modification de la dose en cas de toxicités dans la population pédiatrique atteinte d'hépatite chronique C

- Toxicité : Neutropénie
. Modification de la dose de ce médicament : De 500 à < 750 cellules/mm3 : ajustement immédiat d'un palier.
De 250 à < 500 cellules/mm3 : interrompre le traitement jusqu'à > 1000 cellules/mm3, puis reprendre le traitement avec un ajustement de deux paliers et surveiller.
< 250 cellules/mm3 (ou neutropénie fébrile) : arrêter le traitement.

- Toxicité : Thrombopénie
. Modification de la dose de ce médicament : Plaquettes entre 25 000 et <50 000 cellules/mm3 : ajustement de deux paliers. Plaquettes <25 000 cellules/mm3 : arrêter le traitement.

- Toxicité : Augmentation de l'alanine aminotransférase (ALAT)
. Modification de la dose de ce médicament : En cas d'élévations persistantes ou croissantes > ou = 5 mais < 10 x LNS, réduire la dose d'un palier et surveiller chaque semaine le taux d'ALAT afin de s'assurer qu'il est stable ou en baisse.
En cas de taux persistants d'ALAT > ou = 10 x LNS, arrêter le traitement.


* Ajustement de dose dans la population pédiatrique - bithérapie avec ce médicament et ribavirine

Pour les enfants et les adolescents âgés de 5 à 17 ans atteints d'HCC, la posologie recommandée de ribavirine est déterminée en fonction de la surface corporelle du patient. La posologie recommandée est de 15 mg/kg/jour divisée en deux prises par jour.

Les recommandations posologiques, pour les enfants et les adolescents pesant 23 kg ou plus en utilisant les comprimés 200 mg de ribavirine sont présentées ci-dessous.

Les patients et leurs aidants ne doivent pas essayer de casser les comprimés de 200 mg.

Recommandations posologiques pour la ribavirine dans la population pédiatrique de 5 à 17 ans atteinte d'hépatite chronique C

- Poids corporel (kg) : 23-33
. Dose quotidienne de ribavirine (Approx. 15 mg/kg/jour) : 400 mg/jour
. Nombre de comprimés de ribavirine : 1 comprimé à 200 mg le matin 1 comprimé à 200 mg le soir
- Poids corporel (kg) : 34-46
. Dose quotidienne de ribavirine (Approx. 15 mg/kg/jour) : 600 mg/jour
. Nombre de comprimés de ribavirine : 1 comprimé à 200 mg le matin 2 comprimé à 200 mg le soir
- Poids corporel (kg) : 47-59
. Dose quotidienne de ribavirine (Approx. 15 mg/kg/jour) : 800 mg/jour
. Nombre de comprimés de ribavirine : 2 comprimé à 200 mg le matin 2 comprimé à 200 mg le soir
- Poids corporel (kg) : 60-74
. Dose quotidienne de ribavirine (Approx. 15 mg/kg/jour) : 1000 mg/jour
. Nombre de comprimés de ribavirine : 2 comprimé à 200 mg le matin 3 comprimé à 200 mg le soir
- Poids corporel (kg) : > ou = 75
. Dose quotidienne de ribavirine (Approx. 15 mg/kg/jour) : 1200 mg/jour
. Nombre de comprimés de ribavirine : 3 comprimé à 200 mg le matin 3 comprimé à 200 mg le soir

Il est important de souligner que la ribavirine ne doit jamais être utilisée en monothérapie. Sauf indication contraire, la conduite à tenir vis-à-vis de toutes les autres toxicités doit suivre les recommandations applicables aux adultes.

Chez les enfants, les toxicités associées au traitement par la ribavirine, telles qu'une anémie induite par le traitement, seront prises en charge par une réduction de la dose totale. Les paliers de réduction de la dose sont présentés ci-dessous.

Recommandations de modification de la dose de ribavirine dans la population pédiatrique atteinte d'hépatite chronique C

- Dose totale (Approx. 15 mg/kg/jour) : 400 mg/jour
. Modification de la dose d'un palier (Approx. 7,5 mg/kg/jour) : 200 mg/jour
. Nombre de comprimés de ribavirine : 1 comprimé à 200 mg le matin

- Dose totale (Approx. 15 mg/kg/jour) : 600 mg/jour
. Modification de la dose d'un palier (Approx. 7,5 mg/kg/jour) : 400 mg/jour
. Nombre de comprimés de ribavirine : 1 comprimé à 200 mg le matin 1 comprimé à 200 mg le soir

- Dose totale (Approx. 15 mg/kg/jour) : 800 mg/jour
. Modification de la dose d'un palier (Approx. 7,5 mg/kg/jour) : 400 mg/jour
. Nombre de comprimés de ribavirine : 1 comprimé à 200 mg le matin 1 comprimé à 200 mg le soir

- Dose totale (Approx. 15 mg/kg/jour) : 1000 mg/jour
. Modification de la dose d'un palier (Approx. 7,5 mg/kg/jour) : 600 mg/jour
. Nombre de comprimés de ribavirine : 1 comprimé à 200 mg le matin 2 comprimé à 200 mg le soir

- Dose totale (Approx. 15 mg/kg/jour) : 1200 mg/jour
. Modification de la dose d'un palier (Approx. 7,5 mg/kg/jour) : 600 mg/jour
. Nombre de comprimés de ribavirine : 1 comprimé à 200 mg le matin 2 comprimé à 200 mg le soir

Les données sont limitées concernant l'utilisation de ce médicament pour le traitement des enfants agés de 3 à 5 ans présentant une hépatite C ou qui n'ont pas pu être traités de façon optimale précédemment. Il n'y a pas de données chez les enfants coinfectés par le VHC et le VIH ou ayant des troubles rénaux.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 14/10/2016


Utilisation/Manipulation/Elimination/Incompatibilités
Recommandation(s)
Lien vers Stabilis     
  • NE PAS MELANGER AVEC AUTRES MEDICAMENTS
  • ELIMINER DECHETS SELON REGLEMENTATION
  • NE PAS AGITER
* Précautions particulières d'élimination et manipulation

La solution injectable est pour usage unique seulement. Elle doit être inspectée visuellement à la recherche de particules et d'une coloration anormale avant administration.

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

Des instructions complètes pour la préparation et l'administration de ce médicament en stylo prérempli figurent dans la notice.


* Incompatibilités

En l'absence d'études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments.

Mode d’administration
Voie(s) d'administration
  • SOUS-CUTANEE
Modalité(s)
  • INJECTER DANS FACE ANTEROLATERALE CUISSE
  • INJECTER DANS LA CEINTURE ABDOMINALE
  • CHANGER DE SITE A CHAQUE INJECTION
  • RESPECTER LES MODALITES D'ADMINISTRATION
  • ADMINISTRER PAR VOIE SOUS-CUTANEE
  • Cf. PROPRIETES PHARMACOCINETIQUES
* Mode d'administration :

Ce médicament est administré par injection sous-cutanée dans l'abdomen ou la cuisse. L'exposition à ce médicament était plus faible, dans des études, après administration dans le bras (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques").

Ce médicament est conçu pour être administré par le patient lui-même ou par son aidant.
Chaque stylo doit être utilisé par une seule personne et est destiné à une seule utilisation.

Une formation appropriée est recommandée pour les personnes non professionnels de santé administrant ce médicament. Les instructions fournies dans la notice expliquant comment administrer ce médicament, doivent être scrupuleusement suivies par le patient.


* Comment vous injecter vous-même ce médicament (Cf. Notice)

Il est important de lire, comprendre et appliquer les instructions qui suivent afin que vous-même ou un professionnel de santé puissiez utiliser correctement le stylo prérempli. Ces instructions ne remplacent pas la formation faite par un professionnel de santé. Si vous avez des questions, demandez l'aide d'un professionnel de santé. Ne tentez pas de faire une injection si vous n'êtes pas sûr d'avoir compris comment utiliser le stylo prérempli.

Le stylo prérempli est destiné à être utilisé à domicile par les patients ayant été correctement formés. Le dispositif est à usage unique et doit être jeté après utilisation.

Ne pas :
- essayer d'ouvrir ou de démonter le stylo prérempli ;
- exposer à des forces excessives ou à un choc ;
- utiliser à travers un vêtement couvrant la peau ;
- utiliser si le stylo prérempli semble être endommagé ;
- utiliser si la solution est trouble, avec des flocons, décolorée ou avec des particules ;
- secouer ;
- enlever le capuchon avant d'être prêt pour l'injection ;
- essayer de réutiliser le stylo prérempli ;
- manipuler le protège aiguille avant, pendant, ou après l'utilisation, car il s'agit d'un dispositif de sécurité.

-> Composants du stylo prérempli

1. Capuchon
2. Fenêtre d'inspection
3. Bouton d'activation
4. Protège aiguille (visible uniquement lorsque le capuchon est enlevé à l'étape 5)

-> Ce dont vous aurez besoin

Un stylo prérempli
Un tampon alcoolisé
Un récupérateur pour jeter en toute sécurité les stylos utilisés

-> Comment procéder (liste des rubriques)

1) Vérifier le stylo prérempli
2) Laisser le stylo prérempli revenir à température ambiante
3) Laver vos mains
4) Choisir et préparer un site d'injection
5) Enlever le capuchon
6) Placer le stylo prérempli sur le site d'injection
7) Injecter
8) Jeter le stylo prérempli

1) Vérifier le stylo prérempli

Sortez du réfrigérateur le stylo prérempli. Ne pas secouer. Vérifiez le stylo prérempli, ainsi que la solution au travers de la fenêtre d'inspection.

Jetez le stylo prérempli et utilisez-en un autre si :
- la solution est trouble,
- la solution contient des particules,
- la solution n'est pas incolore ou jaune pâle,
- une partie du stylo prérempli semble être endommagée,
- la date de péremption est dépassée. Vous trouverez la date de péremption sur la boîte ainsi que sur l'étiquette du stylo prérempli.

Conservez le capuchon protecteur sur le stylo prérempli jusqu'à l'étape 5.

2) Laisser le stylo prérempli revenir à température ambiante

Après sa sortie du réfrigérateur, laissez le stylo prérempli à température ambiante pendant environ 20 minutes. Ne pas réchauffer le stylo prérempli d'une autre manière.

3) Laver vos mains

Lavez vos mains soigneusement avec du savon et de l'eau.

4) Choisir et préparer un site d'injection

Choisissez un endroit au niveau de l'abdomen ou de la cuisse. Evitez le nombril et les endroits qui pourraient être irrités par une ceinture. Vous devez utiliser un endroit différent à chaque injection.

Nettoyez le site d'injection en utilisant le tampon alcoolisé puis mettez le tampon de côté afin d'essuyer de nouveau le site après l'injection, si nécessaire. Laissez sécher la peau pendant 10 secondes. Ne touchez pas le site nettoyé avant l'injection.

5) Enlever le capuchon

Tenez fermement le stylo prérempli d'une main, et enlevez le capuchon protecteur avec l'autre main.

NOTE : Le capuchon contient un large tube de metal. Une fois le capuchon enlevé, le stylo prérempli doit être utilisé immédiatement. S'il n'est pas utilisé dans les 5 minutes, le stylo prérempli doit être jeté et un nouveau stylo prérempli doit être utilisé. Ne jamais remettre le capuchon après l'avoir enlevé.

6) Placer le stylo prérempli sur le site d'injection

Tenez le stylo prérempli confortablement dans votre main. Pincez et tenez un pli de peau au niveau du site d'injection avec votre main libre, afin que le protège aiguille puisse reposer fermement et en toute sécurité sur la peau.

Positionnez le stylo prérempli sur le pli de peau en angle droit (90°) par rapport au site d'injection.

NOTE : N'essayez pas encore d'appuyer sur le bouton d'activation.

Pressez le stylo prérempli fermement contre la peau jusqu'à ce que le protège aiguille soit complétement poussé à l'intérieur du stylo.
-> Le stylo prérempli est maintenant débloqué et prêt pour l'injection.

7) Injecter

Tout en maintenant fermement le stylo prérempli dans la même position, appuyez sur le bouton d'activation avec votre pouce et relachez le bouton immédiatement.
-> Un bruit de "clic" indiquera le début de l'injection.
-> L'indicateur rouge va descendre dans la fenêtre d'inspection au fur et à mesure de l'injection.

Maintenez fermement le stylo prérempli sur la peau pendant 10 secondes pour que l'injection soit complète.
-> Vous pourrez entendre un second "clic" lorsque le bouton d'activation revient en position haute.
-> La fenêtre d'inspection sera alors entièrement rouge.

Assurez-vous que vous avez retiré votre pouce du bouton d'activation. Soulevez le stylo prérempli (selon un angle de 90°).
-> Le protège aiguille va automatiquement sortir et se bloquer afin d'éviter tout risque de blessures avec l'aiguille.

ATTENTION :
Si la fenêtre d'inspection n'est pas entièrement rouge :

- le protège aiguille peut ne pas être bloqué.
. Ne pas toucher l'extrémité du stylo prérempli afin d'éviter de vous blesser avec l'aiguille.

- vous pouvez ne pas avoir reçu une dose complète.
. N'essayez pas de réutiliser le stylo prérempli.
. Ne répétez pas l'injection.
. Contactez un professionnel de santé.

Après l'injection :
Essuyez le site d'injection avec le tampon alcoolisé, si nécessaire.

8) Jeter le stylo prérempli

Référez-vous aux instructions ci-dessous pour une élimination appropriée :
Ne remettez pas le capuchon sur le stylo prérempli. Jetez le stylo prérempli utilisé et le capuchon dans un récupérateur disponible auprès de votre pharmacien ou de votre professionnel de santé. Conservez le récupérateur hors de la portée des enfants. Eliminez le récupérateur rempli conformément aux instructions de votre pharmacien ou de votre professionnel de santé.


* Si vous oubliez de prendre de médicament (Cf. Notice)

Si vous vous rendez compte que vous avez oublié votre injection 1 ou 2 jours après la date prévue, injectez-vous la dose recommandée le plus tôt possible. Effectuez l'injection suivante le jour normal prévu.

Si vous vous rendez compte que vous avez oublié votre injection 3 à 5 jours après la date prévue, injectez-vous la dose recommandée le plus tôt possible. Injectez les doses suivantes tous les 5 jours, jusqu'à ce que vous retombiez sur le jour normalement prévu de la semaine.

Exemple : Votre injection de ce médicament a normalement lieu le lundi. Vous vous rappelez le vendredi que vous avez oublié votre injection du lundi (4 jours plus tard). Injectez-vous la dose normale tout de suite (le vendredi, donc) et la dose suivante le mercredi (5 jours après la dose du vendredi). L'injection suivante devra être effectuée le lundi suivant, 5 jours après l'injection du mercredi. Vous avez retrouvé le jour normal d'administration et vous devez poursuivre vos injections tous les lundis.

Si vous vous rendez compte que vous avez oublié votre injection 6 jours après la date prévue, vous devez attendre et prendre votre dose le lendemain, jour normalement prévu pour l'injection.
Contactez votre médecin ou votre pharmacien si vous avez besoin d'aide pour savoir comment gérer un oubli d'une dose de ce médicament.

Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oubliée de prendre.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 14/10/2016

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