Schéma posologique n° 1
Voie(s) d'administration |
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Terrain(s) physio-pathologique(s) |
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Indication(s) |
- DOULEUR
- DANS LES FORMES INTENSES
- DANS LES FORMES REBELLES
- DANS LES FORMES AIGUES
- EN CAS DE DOULEUR POST OPERATOIRE
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Posologie INITIALE |
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Dose |
de 1 MG/ADMINISTRATION à 3 MG/ADMINISTRATION |
Fréquence maximale |
1 /10 MINUTES |
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- A RENOUVELER SI BESOIN
- ESPACER ADMINIST DE 10 MINUTES
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Durée de traitement |
- JUSQU'A OBTENTION DE L'EFFET DESIRE
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Posologie ENTRETIEN |
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- EN CAS D'ANALGESIE AUTOCONTROLEE
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Dose |
de 0,5 MG/ADMINISTRATION à 1 MG/ADMINISTRATION |
Fréquence maximale |
1 /10 MINUTES |
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- A RENOUVELER SI BESOIN
- ESPACER ADMINIST DE 10 MINUTES
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Durée de traitement |
- ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
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Adaptation posologique |
- ADAPTER EN FCT AGE DU PATIENT
- ADAPTER EN FCT REPONSE CLINIQUE
- NE PAS ARRETER BRUTALEMENT LE TRAITEMENT
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Surveillance |
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La relation dose-efficacité-tolérance est très variable d'un patient à l'autre. Il est donc important d'évaluer fréquemment l'efficacité et la tolérance, et d'adapter la posologie progressivement en fonction des besoins du patient. Il n'y a pas de dose maximale, tant que les effets indésirables peuvent être contrôlés.
La voie intramusculaire n'est pas recommandée car elle est douloureuse et ne présente pas d'avantage cinétique par rapport à la voie sous-cutanée.
Ordre d'équivalence des doses selon la voie d'administration, à titre indicatif :
1 mg par voie orale correspond à :
- 1/2 à 1/3 mg en intra-veineuse.
L'administration simultanée de morphine par 2 voies d'administration différentes est à éviter car elle expose à un risque de surdosage en raison des différences cinétiques entre les différentes voies d'administration.
* Traitement des douleurs aiguës (notamment post-opératoires)
- Voie intra-veineuse
Chez l'adulte, la morphine est le plus souvent administrée par voie intra-veineuse, de manière fractionnée ("par titration"), à la dose de 1 à 3 mg (en fonction du terrain, principalement de l'âge du patient), toutes les 10 minutes environ, jusqu'à obtention d'une analgésie satisfaisante (ou apparition d'effet indésirable) et avec surveillance continuelle du patient.
Si un traitement relais s'avère nécessaire, il peut être fait appel à une analgésie autocontrôlée par voie intra-veineuse avec des bolus de 0,5 à 1 mg suivi d'une période sans injection possible ("période réfractaire") d'environ 10 minutes.
* Adaptation posologique
- Fréquence de l'évaluation (degré de soulagement de la douleur, présence d'effet indésirable)
Il ne faut pas s'attarder sur une posologie qui s'avère inefficace. Le patient doit donc être vu de manière rapprochée principalement à l'instauration du traitement, tant que la douleur n'est pas contrôlée.
- Augmentation de la posologie
Si la douleur n'est pas contrôlée, il convient d'augmenter la posologie quotidienne de morphine d'environ 30 à 50 %.
Dans ce processus d'ajustement des doses il n'y a pas de limite supérieure tant que les effets indésirables peuvent être contrôlés.
* Interruption du traitement
L'interruption soudaine de l'administration d'opioïdes peut précipiter un syndrome de sevrage. Par conséquent, il convient de réduire progressivement la dose avant d'interrompre le traitement. |
Référence(s) officielle(s) |
- Rectificatif AMM française 26/10/2018
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Schéma posologique n° 2
Voie(s) d'administration |
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Terrain(s) physio-pathologique(s) |
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Indication(s) |
- DOULEUR
- DANS LES FORMES INTENSES
- DANS LES FORMES REBELLES
- DANS LES FORMES AIGUES
- EN CAS DE DOULEUR POST OPERATOIRE
- TRAITEMENT DE RELAIS
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Posologie USUELLE |
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Dose |
de 5 MG/ADMINISTRATION à 10 MG/ADMINISTRATION |
Fréquence maximale |
ADAPTER |
Durée de traitement |
- ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
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Adaptation posologique |
- ADAPTER EN FCT AGE DU PATIENT
- ADAPTER EN FCT REPONSE CLINIQUE
- NE PAS ARRETER BRUTALEMENT LE TRAITEMENT
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Surveillance |
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La relation dose-efficacité-tolérance est très variable d'un patient à l'autre. Il est donc important d'évaluer fréquemment l'efficacité et la tolérance et d'adapter la posologie progressivement en fonction des besoins du patient. Il n'y a pas de dose maximale, tant que les effets indésirables peuvent être contrôlés.
La voie intramusculaire n'est pas recommandée car elle est douloureuse et ne présente pas d'avantage cinétique par rapport à la voie sous-cutanée.
Ordre d'équivalence des doses selon la voie d'administration, à titre indicatif :
1 mg par voie orale correspond à :
- 1/2 à 1/3 mg en sous-cutanée.
L'administration simultanée de morphine par 2 voies d'administration différentes est à éviter car elle expose à un risque de surdosage en raison des différences cinétiques entre les différentes voies d'administration.
* Traitement des douleurs aiguës (notamment post-opératoire)
- Voies intraveineuse et sous-cutanée
Chez l'adulte, la morphine est le plus souvent administrée par voie intra-veineuse, de manière fractionnée ("par titration"), à la dose de 1 à 3 mg (en fonction du terrain, principalement de l'âge du patient), toutes les 10 minutes environ, jusqu'à obtention d'une analgésie satisfaisante (ou apparition d'effet indésirable) et avec surveillance continuelle, du patient.
Si un traitement relais s'avère nécessaire, il peut être fait appel soit à des injections sous-cutanées de 5 à 10 mg toutes les 4 à 6 heures, soit à une analgésie autocontrôlée par voie intraveineuse avec des bolus de 0,5 à 1 mg suivi d'une période sans injection possible ("période réfractaire") d'environ 10 minutes.
* Adaptation posologique
- Fréquence de l'évaluation (degré de soulagement de la douleur, présence d'effet indésirable)
Il ne faut pas s'attarder sur une posologie qui s'avère inefficace. Le patient doit donc être vu de manière rapprochée principalement à l'instauration du traitement, tant que la douleur n'est pas contrôlée.
- Augmentation de la posologie
Si la douleur n'est pas contrôlée, il convient d'augmenter la posologie quotidienne de morphine d'environ 30 à 50 %.
Dans ce processus d'ajustement des doses, il n'y a pas de limite supérieure tant que les effets indésirables peuvent être contrôlés.
* Interruption du traitement
L'interruption soudaine de l'administration d'opioïdes peut précipiter un syndrome de sevrage. Par conséquent, il convient de réduire progressivement la dose avant d'interrompre le traitement. |
Référence(s) officielle(s) |
- Rectificatif AMM française 26/10/2018
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Schéma posologique n° 3
Voie(s) d'administration |
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Terrain(s) physio-pathologique(s) |
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Indication(s) |
- DOULEUR
- DANS LES FORMES INTENSES
- DANS LES FORMES REBELLES
- DANS LES FORMES AIGUES
- EN CAS DE DOULEUR POST OPERATOIRE
- EN REANIMATION
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Posologie USUELLE |
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Dose |
de 1 MG/HEURE à 5 MG/HEURE |
Fréquence maximale |
ADAPTER |
Durée de traitement |
- ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
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Adaptation posologique |
- ADAPTER EN FCT AGE DU PATIENT
- ADAPTER EN FCT REPONSE CLINIQUE
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Surveillance |
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La relation dose-efficacité-tolérance est très variable d'un patient à l'autre. Il est donc important d'évaluer fréquemment l'efficacité et la tolérance et d'adapter la posologie progressivement en fonction des besoins du patient. Il n'y a pas de dose maximale, tant que les effets indésirables peuvent être contrôlés.
La voie intramusculaire n'est pas recommandée car elle est douloureuse et ne présente pas d'avantage cinétique par rapport à la voie sous-cutanée.
Ordre d'équivalence des doses selon la voie d'administration, à titre indicatif :
1 mg par voie orale correspond à :
- 1/2 à 1/3 mg en intra-veineuse.
L'administration simultanée de morphine par 2 voies d'administration différentes est à éviter car elle expose à un risque de surdosage en raison des différences cinétiques entre les différentes voies d'administration.
* Traitement des douleurs aiguës (notamment post-opératoire)
- Voie intra-veineuse
La morphine en perfusion intra-veineuse (1 à 5 mg/h) est habituellement réservée à des patients en ventilation contrôlée en service de réanimation.
* Adaptation posologique
- Fréquence de l'évaluation (degré de soulagement de la douleur, présence d'effet indésirable)
Il ne faut pas s'attarder sur une posologie qui s'avère inefficace. Le patient doit donc être vu de manière rapprochée principalement à l'instauration du traitement, tant que la douleur n'est pas contrôlée.
- Augmentation de la posologie
Si la douleur n'est pas contrôlée, il convient d'augmenter la posologie quotidienne de morphine d'environ 30 à 50 %.
Dans ce processus d'ajustement des doses il n'y a pas de limite supérieure tant que les effets indésirables peuvent être contrôlés.
* Interruption du traitement
L'interruption soudaine de l'administration d'opioïdes peut précipiter un syndrome de sevrage. Par conséquent, il convient de réduire progressivement la dose avant d'interrompre le traitement. |
Référence(s) officielle(s) |
- Rectificatif AMM française 26/10/2018
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Schéma posologique n° 4
Voie(s) d'administration |
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Terrain(s) physio-pathologique(s) |
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Indication(s) |
- DOULEUR
- DANS LES FORMES INTENSES
- DANS LES FORMES REBELLES
- DANS LES FORMES AIGUES
- EN CAS DE DOULEUR POST OPERATOIRE
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Posologie INITIALE |
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Dose |
de 0,025 MG/KG/ADMINISTRATION à 0,1 MG/KG/ADMINISTRATION |
Fréquence maximale |
1 FOIS |
Durée de traitement max |
1 FOIS
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Posologie ENTRETIEN |
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Dose |
0,025 MG/KG/ADMINISTRATION |
Fréquence |
de 1 /10 MINUTES à 1 /5 MINUTES |
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- A RENOUVELER SI BESOIN
- ESPACER ADMINIST DE 5 A 10 MINUTES
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Durée de traitement |
- JUSQU'A OBTENTION DE L'EFFET DESIRE
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Adaptation posologique |
- ADAPTER EN FCT AGE DU PATIENT
- ADAPTER EN FCT REPONSE CLINIQUE
- ADAPTER EN FCT POIDS DU PATIENT
- NE PAS ARRETER BRUTALEMENT LE TRAITEMENT
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Surveillance |
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La relation dose-efficacité-tolérance est très variable d'un patient à l'autre. Il est donc important d'évaluer fréquemment l'efficacité et la tolérance et d'adapter la posologie progressivement en fonction des besoins du patient. Il n'y a pas de dose maximale, tant que les effets indésirables peuvent être contrôlés.
La voie intramusculaire n'est pas recommandée car elle est douloureuse et ne présente pas d'avantage cinétique par rapport à la voie sous-cutanée.
Ordre d'équivalence des doses selon la voie d'administration, à titre indicatif :
1 mg par voie orale correspond à :
- 1/2 à 1/3 mg en intra-veineuse.
L'administration simultanée de morphine par 2 voies d'administration différentes est à éviter car elle expose à un risque de surdosage en raison des différences cinétiques entre les différentes voies d'administration.
* Traitement des douleurs aiguës (notamment post-opératoire)
- Voie intra-veineuse
Population pédiatrique : La morphine est le plus souvent administrée par voie intra-veineuse de manière fractionnée ("par titration"). Une dose initiale de 0,025 à 0,1 mg/kg (en fonction du terrain, principalement de l'âge du patient) est suivie, si besoin, de bolus d'environ 0,025 mg/kg toutes les 5 à 10 minutes, jusqu'à obtention d'une analgésie satisfaisante (ou apparition d'effet indésirable) et avec surveillance continuelle du patient.
En raison de son caractère douloureux, la voie sous-cutanée n'est pas recommandée chez l'enfant.
* Adaptation posologique
- Fréquence de l'évaluation (degré de soulagement de la douleur, présence d'effet indésirable)
Il ne faut pas s'attarder sur une posologie qui s'avère inefficace. Le patient doit donc être vu de manière rapprochée principalement à l'instauration du traitement, tant que la douleur n'est pas contrôlée.
- Augmentation de la posologie
Si la douleur n'est pas contrôlée, il convient d'augmenter la posologie quotidienne de morphine d'environ 30 à 50 %.
Dans ce processus d'ajustement des doses il n'y a pas de limite supérieure tant que les effets indésirables peuvent être contrôlés.
* Interruption du traitement
L'interruption soudaine de l'administration d'opioïdes peut précipiter un syndrome de sevrage. Par conséquent, il convient de réduire progressivement la dose avant d'interrompre le traitement. |
Référence(s) officielle(s) |
- Rectificatif AMM française 26/10/2018
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Schéma posologique n° 5
Voie(s) d'administration |
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Terrain(s) physio-pathologique(s) |
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Indication(s) |
- DOULEUR
- DANS LES FORMES INTENSES
- DANS LES FORMES REBELLES
- DANS LES FORMES AIGUES
- EN CAS DE DOULEUR POST OPERATOIRE
- TRAITEMENT DE RELAIS
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Posologie USUELLE |
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Dose |
de 0,01 MG/KG/HEURE à 0,02 MG/KG/HEURE |
Fréquence maximale |
ADAPTER |
Durée de traitement |
- ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
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Adaptation posologique |
- ADAPTER EN FCT AGE DU PATIENT
- ADAPTER EN FCT REPONSE CLINIQUE
- ADAPTER EN FCT POIDS DU PATIENT
- NE PAS ARRETER BRUTALEMENT LE TRAITEMENT
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Surveillance |
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La relation dose-efficacité-tolérance est très variable d'un patient à l'autre. Il est donc important d'évaluer fréquemment l'efficacité et la tolérance et d'adapter la posologie progressivement en fonction des besoins du patient. Il n'y a pas de dose maximale, tant que les effets indésirables peuvent être contrôlés.
La voie intramusculaire n'est pas recommandée car elle est douloureuse et ne présente pas d'avantage cinétique par rapport à la voie sous-cutanée.
Ordre d'équivalence des doses selon la voie d'administration, à titre indicatif :
1 mg par voie orale correspond à :
- 1/2 à 1/3 mg en intra-veineuse.
L'administration simultanée de morphine par 2 voies d'administration différentes est à éviter car elle expose à un risque de surdosage en raison des différences cinétiques entre les différentes voies d'administration.
* Traitement des douleurs aiguës (notamment post-opératoire)
- Voie intra-veineuse
Population pédiatrique : La morphine est le plus souvent administrée par voie intra-veineuse de manière fractionnée ("par titration"). Une dose initiale de 0,025 à 0,1 mg/kg (en fonction du terrain, principalement de l'âge du patient) est suivie, si besoin, de bolus d'environ 0,025 mg/kg toutes les 5 à 10 minutes, jusqu'à obtention d'une analgésie satisfaisante (ou apparition d'effet indésirable) et avec surveillance continuelle du patient.
Si un traitement relais s'avère nécessaire, il peut être fait appel à une perfusion intra-veineuse continue de 0,01 à 0,02 mg/kg/h sous surveillance en salle de réveil ou en soins intensifs.
En raison de son caractère douloureux, la voie sous-cutanée n'est pas recommandée chez l'enfant.
* Adaptation posologique
- Fréquence de l'évaluation (degré de soulagement de la douleur, présence d'effet indésirable)
Il ne faut pas s'attarder sur une posologie qui s'avère inefficace. Le patient doit donc être vu de manière rapprochée principalement à l'instauration du traitement, tant que la douleur n'est pas contrôlée.
- Augmentation de la posologie
Si la douleur n'est pas contrôlée, il convient d'augmenter la posologie quotidienne de morphine d'environ 30 à 50 %.
Dans ce processus d'ajustement des doses, il n'y a pas de limite supérieure tant que les effets indésirables peuvent être contrôlés.
* Interruption du traitement
L'interruption soudaine de l'administration d'opioïdes peut précipiter un syndrome de sevrage. Par conséquent, il convient de réduire progressivement la dose avant d'interrompre le traitement. |
Référence(s) officielle(s) |
- Rectificatif AMM française 26/10/2018
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Schéma posologique n° 6
Voie(s) d'administration |
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Terrain(s) physio-pathologique(s) |
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Indication(s) |
- DOULEUR
- DANS LES FORMES INTENSES
- DANS LES FORMES REBELLES
- DANS LES FORMES AIGUES
- EN CAS DE DOULEUR POST OPERATOIRE
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Posologie USUELLE |
|
- EN CAS D'ANALGESIE AUTOCONTROLEE
- EN ADMINISTRATION BOLUS
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Dose |
de 0,015 MG/KG/ADMINISTRATION à 0,02 MG/KG/ADMINISTRATION |
Fréquence |
de 1 /10 MINUTES à 1 /5 MINUTES |
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- A RENOUVELER SI BESOIN
- ESPACER ADMINIST DE 10 MINUTES
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Durée de traitement |
- ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
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Posologie USUELLE |
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- EN CAS D'ANALGESIE AUTOCONTROLEE
- EN CAS D'ADMINISTRATION CONTINUE
- EN ASSOCIATION AU BOLUS
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Dose |
de 0,005 MG/KG/HEURE à 0,02 MG/KG/HEURE |
Fréquence maximale |
ADAPTER |
Durée de traitement |
- ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
|
Adaptation posologique |
- ADAPTER EN FCT AGE DU PATIENT
- ADAPTER EN FCT REPONSE CLINIQUE
- ADAPTER EN FCT POIDS DU PATIENT
- NE PAS ARRETER BRUTALEMENT LE TRAITEMENT
|
Surveillance |
|
La relation dose-efficacité-tolérance est très variable d'un patient à l'autre. Il est donc important d'évaluer fréquemment l'efficacité et la tolérance et d'adapter la posologie progressivement en fonction des besoins du patient. Il n'y a pas de dose maximale, tant que les effets indésirables peuvent être contrôlés.
La voie intramusculaire n'est pas recommandée car elle est douloureuse et ne présente pas d'avantage cinétique par rapport à la voie sous-cutanée.
Ordre d'équivalence des doses selon la voie d'administration, à titre indicatif :
1 mg par voie orale correspond à :
- 1/2 à 1/3 mg en intra-veineuse.
L'administration simultanée de morphine par 2 voies d'administration différentes est à éviter car elle expose à un risque de surdosage en raison des différences cinétiques entre les différentes voies d'administration.
* Traitement des douleurs aiguës (notamment post-opératoire)
- Voie intra-veineuse
L'analgésie autocontrôlée par voie intra-veineuse peut être réalisable à partir de 6 ans, les bolus sont de 0,015 à 0,02 mg/kg, suivis d'une période sans injection possible ("période réfractaire") de 10 à 15 minutes. Il peut y être associé une dose continue de 0,005 à 0,02 mg/kg/h.
En raison de son caractère douloureux, la voie sous-cutanée n'est pas recommandée chez l'enfant.
* Adaptation posologique
- Fréquence de l'évaluation (degré de soulagement de la douleur, présence d'effet indésirable)
Il ne faut pas s'attarder sur une posologie qui s'avère inefficace. Le patient doit donc être vu de manière rapprochée principalement à l'instauration du traitement, tant que la douleur n'est pas contrôlée.
- Augmentation de la posologie
Si la douleur n'est pas contrôlée, il convient d'augmenter la posologie quotidienne de morphine d'environ 30 à 50 %.
Dans ce processus d'ajustement des doses il n'y a pas de limite supérieure tant que les effets indésirables peuvent être contrôlés.
* Interruption du traitement
L'interruption soudaine de l'administration d'opioïdes peut précipiter un syndrome de sevrage. Par conséquent, il convient de réduire progressivement la dose avant d'interrompre le traitement. |
Référence(s) officielle(s) |
- Rectificatif AMM française 26/10/2018
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Schéma posologique n° 7
Voie(s) d'administration |
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Terrain(s) physio-pathologique(s) |
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Indication(s) |
- DOULEUR
- DANS LES FORMES INTENSES
- DANS LES FORMES REBELLES
- DANS LES FORMES CHRONIQUES
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Posologie USUELLE |
|
- SANS TRAITEMENT MORPHINIQUE PREALABLE
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Dose |
0,5 MG/KG/JOUR |
Fréquence maximale |
ADAPTER |
Durée de traitement |
- ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
|
Posologie USUELLE |
|
- EN CAS DE TRT PREALABLE PAR MORPHINIQUE
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Dose |
ADAPTER MG/KG/JOUR |
Fréquence maximale |
ADAPTER |
Durée de traitement |
- ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
|
Adaptation posologique |
- ADAPTER EN FCT POIDS DU PATIENT
- ADAPTER EN FCT REPONSE CLINIQUE
- NE PAS ARRETER BRUTALEMENT LE TRAITEMENT
|
Surveillance |
|
La relation dose-efficacité-tolérance est très variable d'un patient à l'autre. Il est donc important d'évaluer fréquemment l'efficacité et la tolérance et d'adapter la posologie progressivement en fonction des besoins du patient. Il n'y a pas de dose maximale, tant que les effets indésirables peuvent être contrôlés.
La voie intramusculaire n'est pas recommandée car elle est douloureuse et ne présente pas d'avantage cinétique par rapport à la voie sous-cutanée.
Ordre d'équivalence des doses selon la voie d'administration, à titre indicatif :
1 mg par voie orale correspond à :
- 1/2 à 1/3 mg en sous-cutanée.
L'administration simultanée de morphine par deux voies d'administration différentes est à éviter car elle expose à un risque de surdosage en raison des différences cinétiques entre les différentes voies d'administration.
* Traitement des douleurs chroniques (notamment d'origine cancéreuse)
Doses initiales en fonction de la voie d'administration
Rapportées au poids, les doses chez l'enfant et chez l'adulte sont équivalentes.
- Voie sous-cutanée
Chez les patients n'ayant pas de traitement préalable par de la morphine orale, la posologie initiale quotidienne sera de 0,5 mg/kg/jour (classiquement 30 mg/jour chez l'adulte), en perfusion continue de préférence (plutôt qu'en injections itératives toutes les 4 à 6 heures).
Chez les patients recevant auparavant de la morphine par voie orale, la posologie initiale quotidienne sera la moitié de la dose orale administrée. Si la posologie orale était insuffisante, il est possible de passer d'emblée à une posologie supérieure (Cf. rubrique "Adaptation posologique").
* Adaptation posologique
- Fréquence de l'évaluation (degré de soulagement de la douleur, présence d'effet indésirable)
Il ne faut pas s'attarder sur une posologie qui s'avère inefficace. Le patient doit donc être vu de manière rapprochée principalement à l'instauration du traitement, tant que la douleur n'est pas contrôlée.
- Augmentation de la posologie
Si la douleur n'est pas contrôlée, il convient d'augmenter la posologie quotidienne de morphine d'environ 30 à 50 %.
Dans ce processus d'ajustement des doses il n'y a pas de limite supérieure tant que les effets indésirables peuvent être contrôlés.
* Interruption du traitement
L'interruption soudaine de l'administration d'opioïdes peut précipiter un syndrome de sevrage. Par conséquent, il convient de réduire progressivement la dose avant d'interrompre le traitement. |
Référence(s) officielle(s) |
- Rectificatif AMM française 26/10/2018
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Schéma posologique n° 8
Voie(s) d'administration |
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Terrain(s) physio-pathologique(s) |
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Indication(s) |
- DOULEUR
- DANS LES FORMES INTENSES
- DANS LES FORMES REBELLES
- DANS LES FORMES CHRONIQUES
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Posologie USUELLE |
|
- SANS TRAITEMENT MORPHINIQUE PREALABLE
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Dose |
0,3 MG/KG/JOUR |
Fréquence maximale |
ADAPTER |
Durée de traitement |
- ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
|
Posologie USUELLE |
|
- EN CAS DE TRT PREALABLE PAR MORPHINIQUE
|
Dose |
ADAPTER MG/KG/JOUR |
Fréquence maximale |
ADAPTER |
Durée de traitement |
- ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
|
Adaptation posologique |
- ADAPTER EN FCT POIDS DU PATIENT
- ADAPTER EN FCT REPONSE CLINIQUE
- NE PAS ARRETER BRUTALEMENT LE TRAITEMENT
|
Surveillance |
|
La relation dose-efficacité-tolérance est très variable d'un patient à l'autre. Il est donc important d'évaluer fréquemment l'efficacité et la tolérance et d'adapter la posologie progressivementen fonction des besoins du patient. Il n'y a pas de dose maximale, tant que les effets indésirables peuvent être contrôlés.
La voie intramusculaire n'est pas recommandée car elle est douloureuse et ne présente pas d'avantage cinétique par rapport à la voie sous-cutanée.
Ordre d'équivalence des doses selon la voie d'administration, à titre indicatif :
1 mg par voie orale correspond à :
- 1/2 à 1/3 mg en intra-veineuse.
L'administration simultanée de morphine par 2 voies d'administration différentes est à éviter car elle expose à un risque de surdosage en raison des différences cinétiques entre les différentes voies d'administration.
* Traitement des douleurs chroniques (notamment d'origine cancéreuse)
Doses initiales en fonction de la voie d'administration
Rapportées au poids, les doses chez l'enfant et chez l'adulte sont équivalentes.
- Voie intraveineuse
Chez les patients n'ayant pas de traitement préalable par de la morphine orale, la posologie initiale quotidienne sera de 0,3 mg/kg/jour (classiquement 20 mg/jour chez l'adulte), en perfusion continue de préférence.
Chez les patients recevant auparavant de la morphine par voie orale, la posologie initiale quotidienne sera le tiers de la dose orale administrée. Si la posologie orale était insuffisante, il est possible de passer d'emblée à une posologie supérieure (Cf. "Adaptation posologique").
Chez les patients présentant des douleurs d'intensité variable dans la journée, il est possible d'utiliser un système d'analgésie contrôlée par le patient : une perfusion continue (à la posologie habituelle) sera associée à des bolus auto-administrables, équivalent à environ une heure de perfusion. Chaque bolus sera suivi d'une période sans injection possible ("période réfractaire") de 10 minutes minimum.
* Adaptation posologique
- Fréquence de l'évaluation (degré de soulagement de la douleur, présence d'effet indésirable)
Il ne faut pas s'attarder sur une posologie qui s'avère inefficace. Le patient doit donc être vu de manière rapprochée principalement à l'instauration du traitement, tant que la douleur n'est pas contrôlée.
- Augmentation de la posologie
Si la douleur n'est pas contrôlée, il convient d'augmenter la posologie quotidienne de morphine d'environ 30 à 50 %.
Dans ce processus d'ajustement des doses il n'y a pas de limite supérieure tant que les effets indésirables peuvent être contrôlés.
* Interruption du traitement
L'interruption soudaine de l'administration d'opioïdes peut précipiter un syndrome de sevrage. Par conséquent, il convient de réduire progressivement la dose avant d'interrompre le traitement. |
Référence(s) officielle(s) |
- Rectificatif AMM française 26/10/2018
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