MORPHINE CH REN 20MG/ML INJ POC100ML
MORPHINE (CHLORHYDRATE) RENAUDIN 20 MG/ML, SOLUTION INJECTABLE
Fiche(s) d'identité interopérable
Historique des références officielles
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Cette monographie a été revue le : 14/01/2021
Posologie(s)
Schéma posologique n° 1
Voie(s) d'administration
  • INTRAVEINEUSE
Terrain(s) physio-pathologique(s)
  • ADULTE
Indication(s)
  • DOULEUR

  • DANS LES FORMES INTENSES
  • DANS LES FORMES REBELLES
  • DANS LES FORMES AIGUES
  • EN CAS DE DOULEUR POST OPERATOIRE

Posologie INITIALE  
Dose de 1 MG/ADMINISTRATION à 3 MG/ADMINISTRATION
Fréquence maximale 1 /10 MINUTES
 
  • A RENOUVELER SI BESOIN
  • ESPACER ADMINIST DE 10 MINUTES
Durée de traitement
  • JUSQU'A OBTENTION DE L'EFFET DESIRE
Posologie ENTRETIEN  
  • EN CAS D'ANALGESIE AUTOCONTROLEE
Dose de 0,5 MG/ADMINISTRATION à 1 MG/ADMINISTRATION
Fréquence maximale 1 /10 MINUTES
 
  • A RENOUVELER SI BESOIN
  • ESPACER ADMINIST DE 10 MINUTES
Durée de traitement
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Adaptation posologique
  • ADAPTER EN FCT AGE DU PATIENT
  • ADAPTER EN FCT REPONSE CLINIQUE
  • NE PAS ARRETER BRUTALEMENT LE TRAITEMENT
Surveillance
  • SURVEILLANCE CLINIQUE
La relation dose-efficacité-tolérance est très variable d'un patient à l'autre. Il est donc important d'évaluer fréquemment l'efficacité et la tolérance, et d'adapter la posologie progressivement en fonction des besoins du patient. Il n'y a pas de dose maximale, tant que les effets indésirables peuvent être contrôlés.

La voie intramusculaire n'est pas recommandée car elle est douloureuse et ne présente pas d'avantage cinétique par rapport à la voie sous-cutanée.

Ordre d'équivalence des doses selon la voie d'administration, à titre indicatif :
1 mg par voie orale correspond à :
- 1/2 à 1/3 mg en intra-veineuse.

L'administration simultanée de morphine par 2 voies d'administration différentes est à éviter car elle expose à un risque de surdosage en raison des différences cinétiques entre les différentes voies d'administration.


* Traitement des douleurs aiguës (notamment post-opératoires)

- Voie intra-veineuse

Chez l'adulte, la morphine est le plus souvent administrée par voie intra-veineuse, de manière fractionnée ("par titration"), à la dose de 1 à 3 mg (en fonction du terrain, principalement de l'âge du patient), toutes les 10 minutes environ, jusqu'à obtention d'une analgésie satisfaisante (ou apparition d'effet indésirable) et avec surveillance continuelle du patient.

Si un traitement relais s'avère nécessaire, il peut être fait appel à une analgésie autocontrôlée par voie intra-veineuse avec des bolus de 0,5 à 1 mg suivi d'une période sans injection possible ("période réfractaire") d'environ 10 minutes.


* Adaptation posologique

- Fréquence de l'évaluation (degré de soulagement de la douleur, présence d'effet indésirable)

Il ne faut pas s'attarder sur une posologie qui s'avère inefficace. Le patient doit donc être vu de manière rapprochée principalement à l'instauration du traitement, tant que la douleur n'est pas contrôlée.

- Augmentation de la posologie

Si la douleur n'est pas contrôlée, il convient d'augmenter la posologie quotidienne de morphine d'environ 30 à 50 %.

Dans ce processus d'ajustement des doses il n'y a pas de limite supérieure tant que les effets indésirables peuvent être contrôlés.


* Interruption du traitement

L'interruption soudaine de l'administration d'opioïdes peut précipiter un syndrome de sevrage. Par conséquent, il convient de réduire progressivement la dose avant d'interrompre le traitement.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM française 26/10/2018

Schéma posologique n° 2
Voie(s) d'administration
  • SOUS-CUTANEE
Terrain(s) physio-pathologique(s)
  • ADULTE
Indication(s)
  • DOULEUR

  • DANS LES FORMES INTENSES
  • DANS LES FORMES REBELLES
  • DANS LES FORMES AIGUES
  • EN CAS DE DOULEUR POST OPERATOIRE
  • TRAITEMENT DE RELAIS

Posologie USUELLE  
Dose de 5 MG/ADMINISTRATION à 10 MG/ADMINISTRATION
Fréquence maximale ADAPTER
Durée de traitement
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Adaptation posologique
  • ADAPTER EN FCT AGE DU PATIENT
  • ADAPTER EN FCT REPONSE CLINIQUE
  • NE PAS ARRETER BRUTALEMENT LE TRAITEMENT
Surveillance
  • SURVEILLANCE CLINIQUE
La relation dose-efficacité-tolérance est très variable d'un patient à l'autre. Il est donc important d'évaluer fréquemment l'efficacité et la tolérance et d'adapter la posologie progressivement en fonction des besoins du patient. Il n'y a pas de dose maximale, tant que les effets indésirables peuvent être contrôlés.

La voie intramusculaire n'est pas recommandée car elle est douloureuse et ne présente pas d'avantage cinétique par rapport à la voie sous-cutanée.

Ordre d'équivalence des doses selon la voie d'administration, à titre indicatif :
1 mg par voie orale correspond à :
- 1/2 à 1/3 mg en sous-cutanée.

L'administration simultanée de morphine par 2 voies d'administration différentes est à éviter car elle expose à un risque de surdosage en raison des différences cinétiques entre les différentes voies d'administration.


* Traitement des douleurs aiguës (notamment post-opératoire)

- Voies intraveineuse et sous-cutanée

Chez l'adulte, la morphine est le plus souvent administrée par voie intra-veineuse, de manière fractionnée ("par titration"), à la dose de 1 à 3 mg (en fonction du terrain, principalement de l'âge du patient), toutes les 10 minutes environ, jusqu'à obtention d'une analgésie satisfaisante (ou apparition d'effet indésirable) et avec surveillance continuelle, du patient.

Si un traitement relais s'avère nécessaire, il peut être fait appel soit à des injections sous-cutanées de 5 à 10 mg toutes les 4 à 6 heures, soit à une analgésie autocontrôlée par voie intraveineuse avec des bolus de 0,5 à 1 mg suivi d'une période sans injection possible ("période réfractaire") d'environ 10 minutes.


* Adaptation posologique

- Fréquence de l'évaluation (degré de soulagement de la douleur, présence d'effet indésirable)

Il ne faut pas s'attarder sur une posologie qui s'avère inefficace. Le patient doit donc être vu de manière rapprochée principalement à l'instauration du traitement, tant que la douleur n'est pas contrôlée.

- Augmentation de la posologie

Si la douleur n'est pas contrôlée, il convient d'augmenter la posologie quotidienne de morphine d'environ 30 à 50 %.

Dans ce processus d'ajustement des doses, il n'y a pas de limite supérieure tant que les effets indésirables peuvent être contrôlés.


* Interruption du traitement

L'interruption soudaine de l'administration d'opioïdes peut précipiter un syndrome de sevrage. Par conséquent, il convient de réduire progressivement la dose avant d'interrompre le traitement.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM française 26/10/2018

Schéma posologique n° 3
Voie(s) d'administration
  • INTRAVEINEUSE
Terrain(s) physio-pathologique(s)
  • ADULTE
Indication(s)
  • DOULEUR

  • DANS LES FORMES INTENSES
  • DANS LES FORMES REBELLES
  • DANS LES FORMES AIGUES
  • EN CAS DE DOULEUR POST OPERATOIRE
  • EN REANIMATION

Posologie USUELLE  
  • EN PERFUSION CONTINUE
Dose de 1 MG/HEURE à 5 MG/HEURE
Fréquence maximale ADAPTER
Durée de traitement
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Adaptation posologique
  • ADAPTER EN FCT AGE DU PATIENT
  • ADAPTER EN FCT REPONSE CLINIQUE
Surveillance
  • SURVEILLANCE CLINIQUE
La relation dose-efficacité-tolérance est très variable d'un patient à l'autre. Il est donc important d'évaluer fréquemment l'efficacité et la tolérance et d'adapter la posologie progressivement en fonction des besoins du patient. Il n'y a pas de dose maximale, tant que les effets indésirables peuvent être contrôlés.

La voie intramusculaire n'est pas recommandée car elle est douloureuse et ne présente pas d'avantage cinétique par rapport à la voie sous-cutanée.

Ordre d'équivalence des doses selon la voie d'administration, à titre indicatif :
1 mg par voie orale correspond à :
- 1/2 à 1/3 mg en intra-veineuse.

L'administration simultanée de morphine par 2 voies d'administration différentes est à éviter car elle expose à un risque de surdosage en raison des différences cinétiques entre les différentes voies d'administration.


* Traitement des douleurs aiguës (notamment post-opératoire)

- Voie intra-veineuse

La morphine en perfusion intra-veineuse (1 à 5 mg/h) est habituellement réservée à des patients en ventilation contrôlée en service de réanimation.


* Adaptation posologique

- Fréquence de l'évaluation (degré de soulagement de la douleur, présence d'effet indésirable)

Il ne faut pas s'attarder sur une posologie qui s'avère inefficace. Le patient doit donc être vu de manière rapprochée principalement à l'instauration du traitement, tant que la douleur n'est pas contrôlée.

- Augmentation de la posologie

Si la douleur n'est pas contrôlée, il convient d'augmenter la posologie quotidienne de morphine d'environ 30 à 50 %.

Dans ce processus d'ajustement des doses il n'y a pas de limite supérieure tant que les effets indésirables peuvent être contrôlés.


* Interruption du traitement

L'interruption soudaine de l'administration d'opioïdes peut précipiter un syndrome de sevrage. Par conséquent, il convient de réduire progressivement la dose avant d'interrompre le traitement.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM française 26/10/2018

Schéma posologique n° 4
Voie(s) d'administration
  • INTRAVEINEUSE
Terrain(s) physio-pathologique(s)
  • ENFANT
Indication(s)
  • DOULEUR

  • DANS LES FORMES INTENSES
  • DANS LES FORMES REBELLES
  • DANS LES FORMES AIGUES
  • EN CAS DE DOULEUR POST OPERATOIRE

Posologie INITIALE  
Dose de 0,025 MG/KG/ADMINISTRATION à 0,1 MG/KG/ADMINISTRATION
Fréquence maximale 1 FOIS
Durée de traitement max 1 FOIS
Posologie ENTRETIEN  
Dose 0,025 MG/KG/ADMINISTRATION
Fréquence de 1 /10 MINUTES à 1 /5 MINUTES
 
  • A RENOUVELER SI BESOIN
  • ESPACER ADMINIST DE 5 A 10 MINUTES
Durée de traitement
  • JUSQU'A OBTENTION DE L'EFFET DESIRE
Adaptation posologique
  • ADAPTER EN FCT AGE DU PATIENT
  • ADAPTER EN FCT REPONSE CLINIQUE
  • ADAPTER EN FCT POIDS DU PATIENT
  • NE PAS ARRETER BRUTALEMENT LE TRAITEMENT
Surveillance
  • SURVEILLANCE CLINIQUE
La relation dose-efficacité-tolérance est très variable d'un patient à l'autre. Il est donc important d'évaluer fréquemment l'efficacité et la tolérance et d'adapter la posologie progressivement en fonction des besoins du patient. Il n'y a pas de dose maximale, tant que les effets indésirables peuvent être contrôlés.

La voie intramusculaire n'est pas recommandée car elle est douloureuse et ne présente pas d'avantage cinétique par rapport à la voie sous-cutanée.

Ordre d'équivalence des doses selon la voie d'administration, à titre indicatif :
1 mg par voie orale correspond à :
- 1/2 à 1/3 mg en intra-veineuse.

L'administration simultanée de morphine par 2 voies d'administration différentes est à éviter car elle expose à un risque de surdosage en raison des différences cinétiques entre les différentes voies d'administration.


* Traitement des douleurs aiguës (notamment post-opératoire)

- Voie intra-veineuse

Population pédiatrique : La morphine est le plus souvent administrée par voie intra-veineuse de manière fractionnée ("par titration"). Une dose initiale de 0,025 à 0,1 mg/kg (en fonction du terrain, principalement de l'âge du patient) est suivie, si besoin, de bolus d'environ 0,025 mg/kg toutes les 5 à 10 minutes, jusqu'à obtention d'une analgésie satisfaisante (ou apparition d'effet indésirable) et avec surveillance continuelle du patient.

En raison de son caractère douloureux, la voie sous-cutanée n'est pas recommandée chez l'enfant.


* Adaptation posologique

- Fréquence de l'évaluation (degré de soulagement de la douleur, présence d'effet indésirable)

Il ne faut pas s'attarder sur une posologie qui s'avère inefficace. Le patient doit donc être vu de manière rapprochée principalement à l'instauration du traitement, tant que la douleur n'est pas contrôlée.

- Augmentation de la posologie

Si la douleur n'est pas contrôlée, il convient d'augmenter la posologie quotidienne de morphine d'environ 30 à 50 %.

Dans ce processus d'ajustement des doses il n'y a pas de limite supérieure tant que les effets indésirables peuvent être contrôlés.


* Interruption du traitement

L'interruption soudaine de l'administration d'opioïdes peut précipiter un syndrome de sevrage. Par conséquent, il convient de réduire progressivement la dose avant d'interrompre le traitement.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM française 26/10/2018

Schéma posologique n° 5
Voie(s) d'administration
  • INTRAVEINEUSE
Terrain(s) physio-pathologique(s)
  • ENFANT
Indication(s)
  • DOULEUR

  • DANS LES FORMES INTENSES
  • DANS LES FORMES REBELLES
  • DANS LES FORMES AIGUES
  • EN CAS DE DOULEUR POST OPERATOIRE
  • TRAITEMENT DE RELAIS

Posologie USUELLE  
Dose de 0,01 MG/KG/HEURE à 0,02 MG/KG/HEURE
Fréquence maximale ADAPTER
Durée de traitement
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Adaptation posologique
  • ADAPTER EN FCT AGE DU PATIENT
  • ADAPTER EN FCT REPONSE CLINIQUE
  • ADAPTER EN FCT POIDS DU PATIENT
  • NE PAS ARRETER BRUTALEMENT LE TRAITEMENT
Surveillance
  • SURVEILLANCE CLINIQUE
La relation dose-efficacité-tolérance est très variable d'un patient à l'autre. Il est donc important d'évaluer fréquemment l'efficacité et la tolérance et d'adapter la posologie progressivement en fonction des besoins du patient. Il n'y a pas de dose maximale, tant que les effets indésirables peuvent être contrôlés.

La voie intramusculaire n'est pas recommandée car elle est douloureuse et ne présente pas d'avantage cinétique par rapport à la voie sous-cutanée.

Ordre d'équivalence des doses selon la voie d'administration, à titre indicatif :
1 mg par voie orale correspond à :
- 1/2 à 1/3 mg en intra-veineuse.

L'administration simultanée de morphine par 2 voies d'administration différentes est à éviter car elle expose à un risque de surdosage en raison des différences cinétiques entre les différentes voies d'administration.


* Traitement des douleurs aiguës (notamment post-opératoire)

- Voie intra-veineuse

Population pédiatrique : La morphine est le plus souvent administrée par voie intra-veineuse de manière fractionnée ("par titration"). Une dose initiale de 0,025 à 0,1 mg/kg (en fonction du terrain, principalement de l'âge du patient) est suivie, si besoin, de bolus d'environ 0,025 mg/kg toutes les 5 à 10 minutes, jusqu'à obtention d'une analgésie satisfaisante (ou apparition d'effet indésirable) et avec surveillance continuelle du patient.

Si un traitement relais s'avère nécessaire, il peut être fait appel à une perfusion intra-veineuse continue de 0,01 à 0,02 mg/kg/h sous surveillance en salle de réveil ou en soins intensifs.

En raison de son caractère douloureux, la voie sous-cutanée n'est pas recommandée chez l'enfant.


* Adaptation posologique

- Fréquence de l'évaluation (degré de soulagement de la douleur, présence d'effet indésirable)

Il ne faut pas s'attarder sur une posologie qui s'avère inefficace. Le patient doit donc être vu de manière rapprochée principalement à l'instauration du traitement, tant que la douleur n'est pas contrôlée.

- Augmentation de la posologie

Si la douleur n'est pas contrôlée, il convient d'augmenter la posologie quotidienne de morphine d'environ 30 à 50 %.

Dans ce processus d'ajustement des doses, il n'y a pas de limite supérieure tant que les effets indésirables peuvent être contrôlés.


* Interruption du traitement

L'interruption soudaine de l'administration d'opioïdes peut précipiter un syndrome de sevrage. Par conséquent, il convient de réduire progressivement la dose avant d'interrompre le traitement.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM française 26/10/2018

Schéma posologique n° 6
Voie(s) d'administration
  • INTRAVEINEUSE
Terrain(s) physio-pathologique(s)
  • ENFANT A PARTIR DE 6 ANS
Indication(s)
  • DOULEUR

  • DANS LES FORMES INTENSES
  • DANS LES FORMES REBELLES
  • DANS LES FORMES AIGUES
  • EN CAS DE DOULEUR POST OPERATOIRE

Posologie USUELLE  
  • EN CAS D'ANALGESIE AUTOCONTROLEE
  • EN ADMINISTRATION BOLUS
Dose de 0,015 MG/KG/ADMINISTRATION à 0,02 MG/KG/ADMINISTRATION
Fréquence de 1 /10 MINUTES à 1 /5 MINUTES
 
  • A RENOUVELER SI BESOIN
  • ESPACER ADMINIST DE 10 MINUTES
Durée de traitement
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Posologie USUELLE  
  • EN CAS D'ANALGESIE AUTOCONTROLEE
  • EN CAS D'ADMINISTRATION CONTINUE
  • EN ASSOCIATION AU BOLUS
Dose de 0,005 MG/KG/HEURE à 0,02 MG/KG/HEURE
Fréquence maximale ADAPTER
Durée de traitement
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Adaptation posologique
  • ADAPTER EN FCT AGE DU PATIENT
  • ADAPTER EN FCT REPONSE CLINIQUE
  • ADAPTER EN FCT POIDS DU PATIENT
  • NE PAS ARRETER BRUTALEMENT LE TRAITEMENT
Surveillance
  • SURVEILLANCE CLINIQUE
La relation dose-efficacité-tolérance est très variable d'un patient à l'autre. Il est donc important d'évaluer fréquemment l'efficacité et la tolérance et d'adapter la posologie progressivement en fonction des besoins du patient. Il n'y a pas de dose maximale, tant que les effets indésirables peuvent être contrôlés.

La voie intramusculaire n'est pas recommandée car elle est douloureuse et ne présente pas d'avantage cinétique par rapport à la voie sous-cutanée.

Ordre d'équivalence des doses selon la voie d'administration, à titre indicatif :
1 mg par voie orale correspond à :
- 1/2 à 1/3 mg en intra-veineuse.

L'administration simultanée de morphine par 2 voies d'administration différentes est à éviter car elle expose à un risque de surdosage en raison des différences cinétiques entre les différentes voies d'administration.


* Traitement des douleurs aiguës (notamment post-opératoire)

- Voie intra-veineuse

L'analgésie autocontrôlée par voie intra-veineuse peut être réalisable à partir de 6 ans, les bolus sont de 0,015 à 0,02 mg/kg, suivis d'une période sans injection possible ("période réfractaire") de 10 à 15 minutes. Il peut y être associé une dose continue de 0,005 à 0,02 mg/kg/h.

En raison de son caractère douloureux, la voie sous-cutanée n'est pas recommandée chez l'enfant.


* Adaptation posologique

- Fréquence de l'évaluation (degré de soulagement de la douleur, présence d'effet indésirable)

Il ne faut pas s'attarder sur une posologie qui s'avère inefficace. Le patient doit donc être vu de manière rapprochée principalement à l'instauration du traitement, tant que la douleur n'est pas contrôlée.

- Augmentation de la posologie

Si la douleur n'est pas contrôlée, il convient d'augmenter la posologie quotidienne de morphine d'environ 30 à 50 %.

Dans ce processus d'ajustement des doses il n'y a pas de limite supérieure tant que les effets indésirables peuvent être contrôlés.


* Interruption du traitement

L'interruption soudaine de l'administration d'opioïdes peut précipiter un syndrome de sevrage. Par conséquent, il convient de réduire progressivement la dose avant d'interrompre le traitement.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM française 26/10/2018

Schéma posologique n° 7
Voie(s) d'administration
  • SOUS-CUTANEE
Terrain(s) physio-pathologique(s)
  • ADULTE
  • ENFANT
Indication(s)
  • DOULEUR

  • DANS LES FORMES INTENSES
  • DANS LES FORMES REBELLES
  • DANS LES FORMES CHRONIQUES

Posologie USUELLE  
  • SANS TRAITEMENT MORPHINIQUE PREALABLE
Dose 0,5 MG/KG/JOUR
Fréquence maximale ADAPTER
Durée de traitement
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Posologie USUELLE  
  • EN CAS DE TRT PREALABLE PAR MORPHINIQUE
Dose ADAPTER MG/KG/JOUR
Fréquence maximale ADAPTER
Durée de traitement
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Adaptation posologique
  • ADAPTER EN FCT POIDS DU PATIENT
  • ADAPTER EN FCT REPONSE CLINIQUE
  • NE PAS ARRETER BRUTALEMENT LE TRAITEMENT
Surveillance
  • SURVEILLANCE CLINIQUE
La relation dose-efficacité-tolérance est très variable d'un patient à l'autre. Il est donc important d'évaluer fréquemment l'efficacité et la tolérance et d'adapter la posologie progressivement en fonction des besoins du patient. Il n'y a pas de dose maximale, tant que les effets indésirables peuvent être contrôlés.

La voie intramusculaire n'est pas recommandée car elle est douloureuse et ne présente pas d'avantage cinétique par rapport à la voie sous-cutanée.

Ordre d'équivalence des doses selon la voie d'administration, à titre indicatif :
1 mg par voie orale correspond à :
- 1/2 à 1/3 mg en sous-cutanée.

L'administration simultanée de morphine par deux voies d'administration différentes est à éviter car elle expose à un risque de surdosage en raison des différences cinétiques entre les différentes voies d'administration.


* Traitement des douleurs chroniques (notamment d'origine cancéreuse)

Doses initiales en fonction de la voie d'administration

Rapportées au poids, les doses chez l'enfant et chez l'adulte sont équivalentes.

- Voie sous-cutanée

Chez les patients n'ayant pas de traitement préalable par de la morphine orale, la posologie initiale quotidienne sera de 0,5 mg/kg/jour (classiquement 30 mg/jour chez l'adulte), en perfusion continue de préférence (plutôt qu'en injections itératives toutes les 4 à 6 heures).

Chez les patients recevant auparavant de la morphine par voie orale, la posologie initiale quotidienne sera la moitié de la dose orale administrée. Si la posologie orale était insuffisante, il est possible de passer d'emblée à une posologie supérieure (Cf. rubrique "Adaptation posologique").


* Adaptation posologique

- Fréquence de l'évaluation (degré de soulagement de la douleur, présence d'effet indésirable)

Il ne faut pas s'attarder sur une posologie qui s'avère inefficace. Le patient doit donc être vu de manière rapprochée principalement à l'instauration du traitement, tant que la douleur n'est pas contrôlée.

- Augmentation de la posologie

Si la douleur n'est pas contrôlée, il convient d'augmenter la posologie quotidienne de morphine d'environ 30 à 50 %.

Dans ce processus d'ajustement des doses il n'y a pas de limite supérieure tant que les effets indésirables peuvent être contrôlés.


* Interruption du traitement

L'interruption soudaine de l'administration d'opioïdes peut précipiter un syndrome de sevrage. Par conséquent, il convient de réduire progressivement la dose avant d'interrompre le traitement.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM française 26/10/2018

Schéma posologique n° 8
Voie(s) d'administration
  • INTRAVEINEUSE
Terrain(s) physio-pathologique(s)
  • ADULTE
  • ENFANT
Indication(s)
  • DOULEUR

  • DANS LES FORMES INTENSES
  • DANS LES FORMES REBELLES
  • DANS LES FORMES CHRONIQUES

Posologie USUELLE  
  • SANS TRAITEMENT MORPHINIQUE PREALABLE
Dose 0,3 MG/KG/JOUR
Fréquence maximale ADAPTER
Durée de traitement
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Posologie USUELLE  
  • EN CAS DE TRT PREALABLE PAR MORPHINIQUE
Dose ADAPTER MG/KG/JOUR
Fréquence maximale ADAPTER
Durée de traitement
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Adaptation posologique
  • ADAPTER EN FCT POIDS DU PATIENT
  • ADAPTER EN FCT REPONSE CLINIQUE
  • NE PAS ARRETER BRUTALEMENT LE TRAITEMENT
Surveillance
  • SURVEILLANCE CLINIQUE
La relation dose-efficacité-tolérance est très variable d'un patient à l'autre. Il est donc important d'évaluer fréquemment l'efficacité et la tolérance et d'adapter la posologie progressivementen fonction des besoins du patient. Il n'y a pas de dose maximale, tant que les effets indésirables peuvent être contrôlés.

La voie intramusculaire n'est pas recommandée car elle est douloureuse et ne présente pas d'avantage cinétique par rapport à la voie sous-cutanée.

Ordre d'équivalence des doses selon la voie d'administration, à titre indicatif :
1 mg par voie orale correspond à :
- 1/2 à 1/3 mg en intra-veineuse.

L'administration simultanée de morphine par 2 voies d'administration différentes est à éviter car elle expose à un risque de surdosage en raison des différences cinétiques entre les différentes voies d'administration.


* Traitement des douleurs chroniques (notamment d'origine cancéreuse)

Doses initiales en fonction de la voie d'administration

Rapportées au poids, les doses chez l'enfant et chez l'adulte sont équivalentes.

- Voie intraveineuse

Chez les patients n'ayant pas de traitement préalable par de la morphine orale, la posologie initiale quotidienne sera de 0,3 mg/kg/jour (classiquement 20 mg/jour chez l'adulte), en perfusion continue de préférence.

Chez les patients recevant auparavant de la morphine par voie orale, la posologie initiale quotidienne sera le tiers de la dose orale administrée. Si la posologie orale était insuffisante, il est possible de passer d'emblée à une posologie supérieure (Cf. "Adaptation posologique").

Chez les patients présentant des douleurs d'intensité variable dans la journée, il est possible d'utiliser un système d'analgésie contrôlée par le patient : une perfusion continue (à la posologie habituelle) sera associée à des bolus auto-administrables, équivalent à environ une heure de perfusion. Chaque bolus sera suivi d'une période sans injection possible ("période réfractaire") de 10 minutes minimum.


* Adaptation posologique

- Fréquence de l'évaluation (degré de soulagement de la douleur, présence d'effet indésirable)

Il ne faut pas s'attarder sur une posologie qui s'avère inefficace. Le patient doit donc être vu de manière rapprochée principalement à l'instauration du traitement, tant que la douleur n'est pas contrôlée.

- Augmentation de la posologie

Si la douleur n'est pas contrôlée, il convient d'augmenter la posologie quotidienne de morphine d'environ 30 à 50 %.

Dans ce processus d'ajustement des doses il n'y a pas de limite supérieure tant que les effets indésirables peuvent être contrôlés.


* Interruption du traitement

L'interruption soudaine de l'administration d'opioïdes peut précipiter un syndrome de sevrage. Par conséquent, il convient de réduire progressivement la dose avant d'interrompre le traitement.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM française 26/10/2018


Utilisation/Manipulation/Elimination/Incompatibilités
Recommandation(s)
Lien vers Stabilis     
  • SANS CONSERVATEUR
  • NE PAS MELANGER AVEC AUTRES MEDICAMENTS
  • NE PAS MELANGER AVEC FLUOROURACILE
  • NE PAS MELANGER AVEC SOLUTION ALCALINE
  • NE PAS MELANGER AVEC IODE
  • NE PAS MELANGER AVEC AMINOPHYLLINE
  • NE PAS MELANGER AVEC HEPARINE
  • NE PAS MELANGER AVEC NITROFURANTOINE
  • NE PAS MELANGER AVEC METICILLINE
  • NE PAS MELANGER AVEC CHLOROTHIAZIDE
  • ELIMINER DECHETS SELON REGLEMENTATION
* Précautions particulières d'élimination et de manipulation

- Flacons:
Il s'agit d'un flacon unidose ne pas conserver un flacon entamé.

- Poches:
A utiliser immédiatement après ouverture du suremballage.
Ne pas conserver une poche déjà entamée.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.


* Incompatibilités

Une incompatibilité physicochimique (formation de précipité) a été démontrée entre les solutions de morphine et de 5-fluorouracile .

Les solutions de morphine ne doivent pas être mélangées avec des solutions alcalines ou des solutions iodées, l'aminophylline, l'héparine, le sel de chlorothiazide, les sels de méticilline, les sels de nitrofurantoïne

Ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments à l'exception de ceux mentionnés ci-dessus.

Mode d’administration
Voie(s) d'administration
  • INTRAVEINEUSE
  • SOUS-CUTANEE
Modalité(s)
  • ADMINISTRER PAR VOIE INTRAVEINEUSE
  • ADMINISTRER PAR VOIE SOUS-CUTANEE
  • RESPECTER LES MODALITES D'ADMINISTRATION
  • UTILISER UNE POMPE PROGRAMMABLE
* Mode d'administration

La voie intramusculaire n'est pas recommandée car elle est douloureuse et ne présente pas d'avantage cinétique par rapport à la voie sous-cutanée.

L'administration simultanée de morphine par 2 voies d'administration différentes est à éviter car elle expose à un risque de surdosage en raison des différences cinétiques entre les différentes voies d'administration.

Les flacons de 50 ml et les poches de 100 ml sont réservés à l'utilisation par voie sous-cutanée ou intraveineuse à l'aide de système pour perfusion à débit contrôlé : pousse seringue électriques (PSE), analgésie contrôlée par le patient (PCA) ou toute autre pompe pour perfusion dont les caractéristiques techniques permettent l'administration du chlorhydrate de morphine à la posologie préconisée par le RCP.

Le contenu de la poche peut soit être transféré dans le réservoir du système pour perfusion (seringue, cassette, etc…), en respectant les règles d'asepsie habituelles, soit connecté directement au système pour perfusion par l'intermédiaire soit du twist-off soit du Luer avec valve.

En raison de son caractère douloureux, la voie sous-cutanée n'est pas recommandée chez l'enfant.

Rappel ANSM 10/12/2012:
- Règles d'administration et de conservation :
. La voie d'administration doit être adaptée (intraveineuse ou sous-cutanée) et seuls les systèmes pour perfusion à débit contrôlé doivent être employés.
. Le contenu de la poche peut soit être transféré dans le réservoir du système pour perfusion (seringue, cassette…) en respectant les règles d'asepsie, ou être connecté directement au système pour perfusion (via le twist-off).
. Une fois le suremballage ouvert, la poche doit être immédiatement utilisée. Une poche déjà entamée ne doit jamais être conservée.

- Règles de prévention des risques d'erreur :
. Les équipes médicales et soignantes doivent être sensibilisées aux risques d'erreurs associés à l'utilisation de ces nouvelles présentations du fait des modalités particulières d'administration et du risque de confusion entre les différentes poches.
. Les équipes doivent se référer au RCP pour initier et poursuivre le traitement par chlorhydrate de morphine.

Il est également rappelé aux équipes l'importance de la vérification du circuit du médicament au sein de leur établissement, afin de garantir une sécurisation adaptée du stockage et de l'administration de ces présentations.

Les poches de morphine viennent élargir la gamme des ampoules déjà commercialisées

Ces formes "prêtes à l'emploi" déjà diluées (poches de 100 mL) sont réservées à l'administration par voie sous-cutanée ou intraveineuse uniquement à l'aide de systèmes pour perfusion à débit contrôlé (pousse-seringue électrique ou analgésie autocontrôlée par le patient - PCA).

Ces poches ont été développées dans le but de faciliter les manipulations par les professionnels de santé en évitant de préalables opérations de dilution. Cependant ces poches pourraient, en cas d'erreur de technique d'administration et de confusion de dosages, exposer les patients à une délivrance de doses trop élevées de morphine. Leur présentation sous forme de poche pourrait également prêter à confusion du fait que d'autres produits bénéficient du même type de présentation (administration à la place d'autres médicaments). Il faut donc rester vigilant.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM française 26/10/2018

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