MORPHINE CH REN 20MG/ML INJ POC100ML
MORPHINE (CHLORHYDRATE) RENAUDIN 20 MG/ML, SOLUTION INJECTABLE
Fiche(s) d'identité interopérable
Historique des références officielles
    Lien vers la monographie ansm

Cette monographie a été revue le : 14/01/2021
Forme(s) pharmaceutique(s)
Voie(s) d'administration :
  • PARENTERALE (1)
  • INTRAVEINEUSE (2)
  • SOUS-CUTANEE (2)
Forme(s) pharmaceutique(s) :
  • SOLUTION

  • SOLUTION INJECTABLE (2)(3)
  • SANS CONSERVATEUR STERILE

Solution injectable.

Référence(s) bibliographique(s) :
  • Référence(s) officielle(s) : Rectificatif AMM française 26/10/2018

  • (1) RCP ansm ou EMA
  • (2) Standard Terms
  • (3) Pharmacopée Européenne 4ème édition 2002
Composition
pH de la spécialité : 3,5
  • Teneur en :  SODIUM 15,4 MMOL/100ML ou 354 MG/100ML
Précision(s) composition :
Pour 1 ml de solution injectable.

Une poche de 100 ml contient 2 g de chlorhydrate de morphine.

Excipient à effets notoire : sodium

Référence(s) officielle(s) : Rectificatif AMM française 26/10/2018

Classifications
  • Classe(s) pharmacothérapeutique(s) :
  • ANTALGIQUE PALIER III (OMS)
  • ANTALGIQUE MORPHINOMIMETIQUE
  • ANTALGIQUE-ANALGESIQUE
  • Classe(s) ATC (source Thériaque d'après l'OMS) :
  • SYSTEME NERVEUX : N
  • ANALGESIQUES : N02
  • OPIOIDES : N02A
  • ALCALOIDES NATURELS DE L'OPIUM : N02AA
  • MORPHINE : N02AA01
  • Dose journalière usuelle DDD (source Thériaque d'après l'OMS) :
  • Voie : PARENTERALE - Dose : 30,0000 MG
  • Classe(s) EphMRA (source Club InterPharmaceutique) :
  • SYSTEME NERVEUX : N
  • ANALGESIQUES : N02
  • ANALGESIQUES NARCOTIQUES : N02A

Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : ANALGESIQUE OPIOIDE, code ATC : N02AA01

(N: système nerveux central)


* Action sur le système nerveux central

La morphine est dotée d'une action analgésique dose-dépendante. Elle peut agir sur le comportement psychomoteur et provoquer, selon les doses et le terrain, sédation ou excitation.

Sur les centres respiratoires et celui de la toux, la morphine exerce, dès les doses thérapeutiques, une action dépressive. Les effets dépresseurs respiratoires de la morphine s'atténuent en cas d'administration chronique.

L'action de la morphine sur le centre du vomissement, (via la zone chemo-réceptrice, stimulable notamment par la douleur et le centre cochléo-vestibulaire), et sur la vidange gastrique (cf. infra) lui confère des propriétés émétisantes variables.

La morphine provoque enfin un myosis d'origine centrale.


* Action sur le muscle lisse

La morphine diminue le tonus et le péristaltisme des fibres longitudinales et augmente le tonus des fibres circulaires, ce qui provoque un spasme des sphincters (pylore, valvule iléo-caecale, sphincter anal, sphincter d'Oddi, sphincter vésical).
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM française 26/10/2018  

Propriétés pharmacocinétiques
* Résorption

La résorption sanguine par voie péridurale (plexus veineux important) est plus rapide que par la voie intrathécale (petits capillaires médullaires), d'où une action analgésique plus longue par voie intrathécale. Par voies péridurale et intrathécale, la diffusion supraspinale est retardée.

La biodisponibilité des formes orales par rapport à celles administrées par voie sous-cutanée est de 50 %.

La biodisponibilité des formes orales par rapport à celles administrées par voie intraveineuse est de 30 %.


* Distribution

Après résorption, la morphine est liée aux protéines plasmatiques dans la proportion de 30 %. La morphine traverse la barrière hématoencéphalique et le placenta.


* Métabolisme

La morphine est métabolisée de façon importante en dérivés glucuronoconjugués qui subissent un cycle entéro-hépatique. Le 6-glucuronide et la normorphine sont deux métabolites actifs de la substance-mère.


* Élimination

La demi-vie plasmatique de la morphine est variable (2 à 6 heures).

L'élimination des dérivés glucuronoconjugués se fait essentiellement par voie urinaire, à la fois par filtration glomérulaire et sécrétion tubulaire.

L'élimination fécale est faible (< 10 %).
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM française 26/10/2018  

Sécurité préclinique
Chez les rats mâles, une diminution de la fertilité et des dommages chromosomiques dans les gamètes ont été signalés.
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM française 26/10/2018  
Médicament virtuel Thériaque
Morphine chlorhydrate 20 mg/ml solution injectable poche

Spécialité(s) génériques Thériaque Type Prix
MORPHINE CH REN 20MG/ML INJ POC100ML  
     
    Comparer prix

Génériques
Groupe générique(s) : Néant
Spécialité(s) générique(s) ansm et date(s) d'application : Néant


Recommandations
Recommandations et protocoles thérapeutiques ansm, HAS, INCa
ANTALGIQUES OPIOIDES POINT INFO 2019
MODIF PICTOGRAMME CONDUCTEUR 2017
MORPHINE PRE-DILUE / PRECAUTIONS (1)
MORPHINE PRE-DILUE / PRECAUTIONS (2)
DOULEUR REBELLE SOIN PALLIATIF ADULTE
DOULEUR AIGUE ET CHRONIQUE CHEZ L'ENFANT
PROJET HARMONISATION ETIQUETAGE AMP INJ
OPIOIDES FORTS (BON USAGE DU MEDICAMENT)


Fiche(s) de transparence ansm


Renseignements administratifs
  • Conditions de prescription et de délivrance :
  •  
  • STUPEFIANT
  • PRESCRIPTION LIMITEE A 7 JOURS
  • PRESCRIPTION LIMITEE A 28 JOURS SI SYSTEME ACTIF DE PERF
  • PRESCR ORDONN SECURISEE/ARR 31/03/1999
* Conditions de prescription et de délivrance

Stupéfiant: prescription limitée à 7 jours, ou 28 jours en cas d'administration à l'aide de systèmes actifs pour perfusion. Prescription sur ordonnance répondant aux spécifications fixées par l'arrêté du 31 mars 1999.

- Règles de sécurisation du stockage :
. Le stockage des poches doit être sécurisé (stupéfiant) et les contenants (coffres) adaptés aux volumes de celles-ci.
. Le stockage doit se faire au sein des Pharmacies à Usage Interne (PUI) et dans les services de soins concernés par cette utilisation.
. La coexistence des différents dosages de ces poches au sein d’un même lieu de stockage doit être évitée.
(ANSM 10/12/2012)
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM française 26/10/2018
 
Code UCD13 : 3400893792025
Code UCD7 : 9379202
Code identifiant spécialité : 6 685 509 2
Laboratoire(s) titulaire(s) AMM:
  • RENAUDIN
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM française 26/10/2018
Laboratoire(s) exploitant(s) :
  • RENAUDIN
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM française 26/10/2018
   
Présentation : 1 poche(s) de 100 ml polypropylène polyoléfine à 2 tubes, l'un avec un Twist-off l'autre avec un site d'injection suremballée(s)/surpochée(s)
Code CIP13 3400921879711
Code CIP7 2187971
Commercialisation Disponible : OUI depuis le 11/12/2011
Agrément collectivités/date JO Oui le 14/02/2012
Radiation collectivités/date JO Non
Présentation réservée à l'hôpital Non
Conditionnement
Dose totale contenue dans l'unité commune de dispensation (UCD)
  • 2000 MG MORPHINE CHLORHYDRATE TRIHYDRATE
Conditionnement primaire 1 POCHE(S) de 100 ML contenant 100 ML (1)
Matériau(x)
  • POLYPROPYLENE (PP)
  • POLYOLEFINE
Caractéristique(s) du conditionnement primaire
  • AVEC SITE D'INJECTION
  • AVEC SUREMBALLAGE
  • AVEC DOUBLE POCHE
Caractéristique(s) de l'emballage
  • AVEC PICTOGRAMME CONDUCTEUR
  • NIV 2 : TRIANGLE NOIR FOND ORANGE
  • PICTOGRAMME CONDUCTEUR : JO 18/03/2017

* Nature et contenu de l'emballage extérieur

100 ml en poche (polypropylène/polyoléfine) à deux tubes, l’un portant un twist-off, l’autre un site d’injection avec suremballage. Boite de 1.


* Pictogramme conducteur

Pictogramme devant figurer sur l'emballage extérieur ou, en l'absence d'emballage extérieur, sur le conditionnement primaire

- Pictogramme niveau 2 :
Le pictogramme doit être conforme à l'arrêté du 8 août 2008 pris en application de l'article R 5121-139 du code de la santé publique et relatif à l'apposition d'un pictogramme sur le conditionnement extérieur de certains médicaments et produits.

Celui-ci précise que le pictogramme a la forme d'un triangle équilatéral noir sur fond orange dans lequel se trouve une voiture noire et "Niveau 2" est mentionné en dessous. Il est accompagné du libellé suivant : "Soyez très prudent. Ne pas conduire sans l'avis d'un professionnel de santé." Ses dimensions sont adaptées à la taille du conditionnement extérieur.

Présentation unitaire OUI
Référence(s) bibliographique(s)
  • Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM française 26/10/2018

  • (1) Standard Terms
Conditions de délivrance
  • STUPEFIANT
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM française 26/10/2018
Statut de la présentation
  • AMM à la date du 20/01/1998
  • AMM NATIONALE NL23160
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM française 26/10/2018
Prix
1. Prix en officine ville
Prix de cette présentation (CIP)/date JO 22,8 euros TTC le 01/02/2021
Tarif forfaitaire de responsabilité/date JO (génériques) Non concerné
2. Prix à l'hôpital (Pharmacie à usage intérieur)
Prix de vente aux établissements de santé par UCD/date JO (rétrocession - vente au public) Non concerné
Tarif de responsabilité par UCD (tarification à l'activité) Non concerné
Remboursement
1. Ville
Taux de remboursement
  • 65 % le 14/02/2012. Date d'application le 15/02/2012

2. Hôpital (Rétrocession - vente au public)
Taux de remboursement
  • Non concerné

Statut(s) du remboursement
  • ALD MALADIE CORONAIRE : SANS RAPPORT
  • ALD INS RESP C GRAVE : SANS RAPPORT
  • ALD DIABETE : RAPPORT INDIRECT
  • ALD ARTERIOPATHIES : RAPPORT INDIRECT
  • ALD CARDIOPATHIES : SANS RAPPORT
  • ALD HTA : (SANS RAPPORT) SUPPRESSION ALD 26/06/11
SMR spécifique de cette présentation NON
Modalité(s) de dispensation
  • PHARMACIE D'OFFICINE
  • DISPENSATION EN OFFICINE
  • PHARMACIE A USAGE INTERIEUR
  • ETABLISSEMENT DE SANTE
  • DISPENSATION A USAGE INTERIEUR
  • MEDICAMENT SERIALISABLE
Conservation
Présentation : 1 poche(s) de 100 ml polypropylène polyoléfine à 2 tubes, l'un avec un Twist-off l'autre avec un site d'injection suremballée(s)/surpochée(s)
Durée(s) et condition(s) de conservation
  • 36 MOIS
  • A TEMPERATURE AMBIANTE
  • DANS L'EMBALLAGE D'ORIGINE
  • A L'ABRI DE LA LUMIERE

* Durée de conservation

3 ans.


* Précautions particulères de conservation

Conserver le conditionnement primaire dans l'emballage extérieur, à l'abri de la lumière.

Référence(s) officielles(s) :  Rectificatif AMM française 26/10/2018
Indications
DOULEUR    
  • DANS LES FORMES INTENSES
  • DANS LES FORMES REBELLES
  • EN CAS D'ECHEC A UNE AUTRE THERAPEUTIQUE
Ce médicament est indiqué dans le traitement des douleurs intenses et/ou rebelles aux antalgiques de niveau plus faible.
SMR de l'indication Cf. Critères de choix : ASMR/SMR, RAPPE, EPAR, FIT, RMO, Recommandations
Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM française 26/10/2018
CIM10
  • Douleur, non classée ailleurs R52
Maladie rare Non
Non indications
Aucune information recensée.
Posologie(s)
Schéma posologique n° 1
Voie(s) d'administration
  • INTRAVEINEUSE
Terrain(s) physio-pathologique(s)
  • ADULTE
Indication(s)
  • DOULEUR

  • DANS LES FORMES INTENSES
  • DANS LES FORMES REBELLES
  • DANS LES FORMES AIGUES
  • EN CAS DE DOULEUR POST OPERATOIRE

Posologie INITIALE  
Dose de 1 MG/ADMINISTRATION à 3 MG/ADMINISTRATION
Fréquence maximale 1 /10 MINUTES
 
  • A RENOUVELER SI BESOIN
  • ESPACER ADMINIST DE 10 MINUTES
Durée de traitement
  • JUSQU'A OBTENTION DE L'EFFET DESIRE
Posologie ENTRETIEN  
  • EN CAS D'ANALGESIE AUTOCONTROLEE
Dose de 0,5 MG/ADMINISTRATION à 1 MG/ADMINISTRATION
Fréquence maximale 1 /10 MINUTES
 
  • A RENOUVELER SI BESOIN
  • ESPACER ADMINIST DE 10 MINUTES
Durée de traitement
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Adaptation posologique
  • ADAPTER EN FCT AGE DU PATIENT
  • ADAPTER EN FCT REPONSE CLINIQUE
  • NE PAS ARRETER BRUTALEMENT LE TRAITEMENT
Surveillance
  • SURVEILLANCE CLINIQUE
La relation dose-efficacité-tolérance est très variable d'un patient à l'autre. Il est donc important d'évaluer fréquemment l'efficacité et la tolérance, et d'adapter la posologie progressivement en fonction des besoins du patient. Il n'y a pas de dose maximale, tant que les effets indésirables peuvent être contrôlés.

La voie intramusculaire n'est pas recommandée car elle est douloureuse et ne présente pas d'avantage cinétique par rapport à la voie sous-cutanée.

Ordre d'équivalence des doses selon la voie d'administration, à titre indicatif :
1 mg par voie orale correspond à :
- 1/2 à 1/3 mg en intra-veineuse.

L'administration simultanée de morphine par 2 voies d'administration différentes est à éviter car elle expose à un risque de surdosage en raison des différences cinétiques entre les différentes voies d'administration.


* Traitement des douleurs aiguës (notamment post-opératoires)

- Voie intra-veineuse

Chez l'adulte, la morphine est le plus souvent administrée par voie intra-veineuse, de manière fractionnée ("par titration"), à la dose de 1 à 3 mg (en fonction du terrain, principalement de l'âge du patient), toutes les 10 minutes environ, jusqu'à obtention d'une analgésie satisfaisante (ou apparition d'effet indésirable) et avec surveillance continuelle du patient.

Si un traitement relais s'avère nécessaire, il peut être fait appel à une analgésie autocontrôlée par voie intra-veineuse avec des bolus de 0,5 à 1 mg suivi d'une période sans injection possible ("période réfractaire") d'environ 10 minutes.


* Adaptation posologique

- Fréquence de l'évaluation (degré de soulagement de la douleur, présence d'effet indésirable)

Il ne faut pas s'attarder sur une posologie qui s'avère inefficace. Le patient doit donc être vu de manière rapprochée principalement à l'instauration du traitement, tant que la douleur n'est pas contrôlée.

- Augmentation de la posologie

Si la douleur n'est pas contrôlée, il convient d'augmenter la posologie quotidienne de morphine d'environ 30 à 50 %.

Dans ce processus d'ajustement des doses il n'y a pas de limite supérieure tant que les effets indésirables peuvent être contrôlés.


* Interruption du traitement

L'interruption soudaine de l'administration d'opioïdes peut précipiter un syndrome de sevrage. Par conséquent, il convient de réduire progressivement la dose avant d'interrompre le traitement.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM française 26/10/2018

Schéma posologique n° 2
Voie(s) d'administration
  • SOUS-CUTANEE
Terrain(s) physio-pathologique(s)
  • ADULTE
Indication(s)
  • DOULEUR

  • DANS LES FORMES INTENSES
  • DANS LES FORMES REBELLES
  • DANS LES FORMES AIGUES
  • EN CAS DE DOULEUR POST OPERATOIRE
  • TRAITEMENT DE RELAIS

Posologie USUELLE  
Dose de 5 MG/ADMINISTRATION à 10 MG/ADMINISTRATION
Fréquence maximale ADAPTER
Durée de traitement
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Adaptation posologique
  • ADAPTER EN FCT AGE DU PATIENT
  • ADAPTER EN FCT REPONSE CLINIQUE
  • NE PAS ARRETER BRUTALEMENT LE TRAITEMENT
Surveillance
  • SURVEILLANCE CLINIQUE
La relation dose-efficacité-tolérance est très variable d'un patient à l'autre. Il est donc important d'évaluer fréquemment l'efficacité et la tolérance et d'adapter la posologie progressivement en fonction des besoins du patient. Il n'y a pas de dose maximale, tant que les effets indésirables peuvent être contrôlés.

La voie intramusculaire n'est pas recommandée car elle est douloureuse et ne présente pas d'avantage cinétique par rapport à la voie sous-cutanée.

Ordre d'équivalence des doses selon la voie d'administration, à titre indicatif :
1 mg par voie orale correspond à :
- 1/2 à 1/3 mg en sous-cutanée.

L'administration simultanée de morphine par 2 voies d'administration différentes est à éviter car elle expose à un risque de surdosage en raison des différences cinétiques entre les différentes voies d'administration.


* Traitement des douleurs aiguës (notamment post-opératoire)

- Voies intraveineuse et sous-cutanée

Chez l'adulte, la morphine est le plus souvent administrée par voie intra-veineuse, de manière fractionnée ("par titration"), à la dose de 1 à 3 mg (en fonction du terrain, principalement de l'âge du patient), toutes les 10 minutes environ, jusqu'à obtention d'une analgésie satisfaisante (ou apparition d'effet indésirable) et avec surveillance continuelle, du patient.

Si un traitement relais s'avère nécessaire, il peut être fait appel soit à des injections sous-cutanées de 5 à 10 mg toutes les 4 à 6 heures, soit à une analgésie autocontrôlée par voie intraveineuse avec des bolus de 0,5 à 1 mg suivi d'une période sans injection possible ("période réfractaire") d'environ 10 minutes.


* Adaptation posologique

- Fréquence de l'évaluation (degré de soulagement de la douleur, présence d'effet indésirable)

Il ne faut pas s'attarder sur une posologie qui s'avère inefficace. Le patient doit donc être vu de manière rapprochée principalement à l'instauration du traitement, tant que la douleur n'est pas contrôlée.

- Augmentation de la posologie

Si la douleur n'est pas contrôlée, il convient d'augmenter la posologie quotidienne de morphine d'environ 30 à 50 %.

Dans ce processus d'ajustement des doses, il n'y a pas de limite supérieure tant que les effets indésirables peuvent être contrôlés.


* Interruption du traitement

L'interruption soudaine de l'administration d'opioïdes peut précipiter un syndrome de sevrage. Par conséquent, il convient de réduire progressivement la dose avant d'interrompre le traitement.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM française 26/10/2018

Schéma posologique n° 3
Voie(s) d'administration
  • INTRAVEINEUSE
Terrain(s) physio-pathologique(s)
  • ADULTE
Indication(s)
  • DOULEUR

  • DANS LES FORMES INTENSES
  • DANS LES FORMES REBELLES
  • DANS LES FORMES AIGUES
  • EN CAS DE DOULEUR POST OPERATOIRE
  • EN REANIMATION

Posologie USUELLE  
  • EN PERFUSION CONTINUE
Dose de 1 MG/HEURE à 5 MG/HEURE
Fréquence maximale ADAPTER
Durée de traitement
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Adaptation posologique
  • ADAPTER EN FCT AGE DU PATIENT
  • ADAPTER EN FCT REPONSE CLINIQUE
Surveillance
  • SURVEILLANCE CLINIQUE
La relation dose-efficacité-tolérance est très variable d'un patient à l'autre. Il est donc important d'évaluer fréquemment l'efficacité et la tolérance et d'adapter la posologie progressivement en fonction des besoins du patient. Il n'y a pas de dose maximale, tant que les effets indésirables peuvent être contrôlés.

La voie intramusculaire n'est pas recommandée car elle est douloureuse et ne présente pas d'avantage cinétique par rapport à la voie sous-cutanée.

Ordre d'équivalence des doses selon la voie d'administration, à titre indicatif :
1 mg par voie orale correspond à :
- 1/2 à 1/3 mg en intra-veineuse.

L'administration simultanée de morphine par 2 voies d'administration différentes est à éviter car elle expose à un risque de surdosage en raison des différences cinétiques entre les différentes voies d'administration.


* Traitement des douleurs aiguës (notamment post-opératoire)

- Voie intra-veineuse

La morphine en perfusion intra-veineuse (1 à 5 mg/h) est habituellement réservée à des patients en ventilation contrôlée en service de réanimation.


* Adaptation posologique

- Fréquence de l'évaluation (degré de soulagement de la douleur, présence d'effet indésirable)

Il ne faut pas s'attarder sur une posologie qui s'avère inefficace. Le patient doit donc être vu de manière rapprochée principalement à l'instauration du traitement, tant que la douleur n'est pas contrôlée.

- Augmentation de la posologie

Si la douleur n'est pas contrôlée, il convient d'augmenter la posologie quotidienne de morphine d'environ 30 à 50 %.

Dans ce processus d'ajustement des doses il n'y a pas de limite supérieure tant que les effets indésirables peuvent être contrôlés.


* Interruption du traitement

L'interruption soudaine de l'administration d'opioïdes peut précipiter un syndrome de sevrage. Par conséquent, il convient de réduire progressivement la dose avant d'interrompre le traitement.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM française 26/10/2018

Schéma posologique n° 4
Voie(s) d'administration
  • INTRAVEINEUSE
Terrain(s) physio-pathologique(s)
  • ENFANT
Indication(s)
  • DOULEUR

  • DANS LES FORMES INTENSES
  • DANS LES FORMES REBELLES
  • DANS LES FORMES AIGUES
  • EN CAS DE DOULEUR POST OPERATOIRE

Posologie INITIALE  
Dose de 0,025 MG/KG/ADMINISTRATION à 0,1 MG/KG/ADMINISTRATION
Fréquence maximale 1 FOIS
Durée de traitement max 1 FOIS
Posologie ENTRETIEN  
Dose 0,025 MG/KG/ADMINISTRATION
Fréquence de 1 /10 MINUTES à 1 /5 MINUTES
 
  • A RENOUVELER SI BESOIN
  • ESPACER ADMINIST DE 5 A 10 MINUTES
Durée de traitement
  • JUSQU'A OBTENTION DE L'EFFET DESIRE
Adaptation posologique
  • ADAPTER EN FCT AGE DU PATIENT
  • ADAPTER EN FCT REPONSE CLINIQUE
  • ADAPTER EN FCT POIDS DU PATIENT
  • NE PAS ARRETER BRUTALEMENT LE TRAITEMENT
Surveillance
  • SURVEILLANCE CLINIQUE
La relation dose-efficacité-tolérance est très variable d'un patient à l'autre. Il est donc important d'évaluer fréquemment l'efficacité et la tolérance et d'adapter la posologie progressivement en fonction des besoins du patient. Il n'y a pas de dose maximale, tant que les effets indésirables peuvent être contrôlés.

La voie intramusculaire n'est pas recommandée car elle est douloureuse et ne présente pas d'avantage cinétique par rapport à la voie sous-cutanée.

Ordre d'équivalence des doses selon la voie d'administration, à titre indicatif :
1 mg par voie orale correspond à :
- 1/2 à 1/3 mg en intra-veineuse.

L'administration simultanée de morphine par 2 voies d'administration différentes est à éviter car elle expose à un risque de surdosage en raison des différences cinétiques entre les différentes voies d'administration.


* Traitement des douleurs aiguës (notamment post-opératoire)

- Voie intra-veineuse

Population pédiatrique : La morphine est le plus souvent administrée par voie intra-veineuse de manière fractionnée ("par titration"). Une dose initiale de 0,025 à 0,1 mg/kg (en fonction du terrain, principalement de l'âge du patient) est suivie, si besoin, de bolus d'environ 0,025 mg/kg toutes les 5 à 10 minutes, jusqu'à obtention d'une analgésie satisfaisante (ou apparition d'effet indésirable) et avec surveillance continuelle du patient.

En raison de son caractère douloureux, la voie sous-cutanée n'est pas recommandée chez l'enfant.


* Adaptation posologique

- Fréquence de l'évaluation (degré de soulagement de la douleur, présence d'effet indésirable)

Il ne faut pas s'attarder sur une posologie qui s'avère inefficace. Le patient doit donc être vu de manière rapprochée principalement à l'instauration du traitement, tant que la douleur n'est pas contrôlée.

- Augmentation de la posologie

Si la douleur n'est pas contrôlée, il convient d'augmenter la posologie quotidienne de morphine d'environ 30 à 50 %.

Dans ce processus d'ajustement des doses il n'y a pas de limite supérieure tant que les effets indésirables peuvent être contrôlés.


* Interruption du traitement

L'interruption soudaine de l'administration d'opioïdes peut précipiter un syndrome de sevrage. Par conséquent, il convient de réduire progressivement la dose avant d'interrompre le traitement.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM française 26/10/2018

Schéma posologique n° 5
Voie(s) d'administration
  • INTRAVEINEUSE
Terrain(s) physio-pathologique(s)
  • ENFANT
Indication(s)
  • DOULEUR

  • DANS LES FORMES INTENSES
  • DANS LES FORMES REBELLES
  • DANS LES FORMES AIGUES
  • EN CAS DE DOULEUR POST OPERATOIRE
  • TRAITEMENT DE RELAIS

Posologie USUELLE  
Dose de 0,01 MG/KG/HEURE à 0,02 MG/KG/HEURE
Fréquence maximale ADAPTER
Durée de traitement
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Adaptation posologique
  • ADAPTER EN FCT AGE DU PATIENT
  • ADAPTER EN FCT REPONSE CLINIQUE
  • ADAPTER EN FCT POIDS DU PATIENT
  • NE PAS ARRETER BRUTALEMENT LE TRAITEMENT
Surveillance
  • SURVEILLANCE CLINIQUE
La relation dose-efficacité-tolérance est très variable d'un patient à l'autre. Il est donc important d'évaluer fréquemment l'efficacité et la tolérance et d'adapter la posologie progressivement en fonction des besoins du patient. Il n'y a pas de dose maximale, tant que les effets indésirables peuvent être contrôlés.

La voie intramusculaire n'est pas recommandée car elle est douloureuse et ne présente pas d'avantage cinétique par rapport à la voie sous-cutanée.

Ordre d'équivalence des doses selon la voie d'administration, à titre indicatif :
1 mg par voie orale correspond à :
- 1/2 à 1/3 mg en intra-veineuse.

L'administration simultanée de morphine par 2 voies d'administration différentes est à éviter car elle expose à un risque de surdosage en raison des différences cinétiques entre les différentes voies d'administration.


* Traitement des douleurs aiguës (notamment post-opératoire)

- Voie intra-veineuse

Population pédiatrique : La morphine est le plus souvent administrée par voie intra-veineuse de manière fractionnée ("par titration"). Une dose initiale de 0,025 à 0,1 mg/kg (en fonction du terrain, principalement de l'âge du patient) est suivie, si besoin, de bolus d'environ 0,025 mg/kg toutes les 5 à 10 minutes, jusqu'à obtention d'une analgésie satisfaisante (ou apparition d'effet indésirable) et avec surveillance continuelle du patient.

Si un traitement relais s'avère nécessaire, il peut être fait appel à une perfusion intra-veineuse continue de 0,01 à 0,02 mg/kg/h sous surveillance en salle de réveil ou en soins intensifs.

En raison de son caractère douloureux, la voie sous-cutanée n'est pas recommandée chez l'enfant.


* Adaptation posologique

- Fréquence de l'évaluation (degré de soulagement de la douleur, présence d'effet indésirable)

Il ne faut pas s'attarder sur une posologie qui s'avère inefficace. Le patient doit donc être vu de manière rapprochée principalement à l'instauration du traitement, tant que la douleur n'est pas contrôlée.

- Augmentation de la posologie

Si la douleur n'est pas contrôlée, il convient d'augmenter la posologie quotidienne de morphine d'environ 30 à 50 %.

Dans ce processus d'ajustement des doses, il n'y a pas de limite supérieure tant que les effets indésirables peuvent être contrôlés.


* Interruption du traitement

L'interruption soudaine de l'administration d'opioïdes peut précipiter un syndrome de sevrage. Par conséquent, il convient de réduire progressivement la dose avant d'interrompre le traitement.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM française 26/10/2018

Schéma posologique n° 6
Voie(s) d'administration
  • INTRAVEINEUSE
Terrain(s) physio-pathologique(s)
  • ENFANT A PARTIR DE 6 ANS
Indication(s)
  • DOULEUR

  • DANS LES FORMES INTENSES
  • DANS LES FORMES REBELLES
  • DANS LES FORMES AIGUES
  • EN CAS DE DOULEUR POST OPERATOIRE

Posologie USUELLE  
  • EN CAS D'ANALGESIE AUTOCONTROLEE
  • EN ADMINISTRATION BOLUS
Dose de 0,015 MG/KG/ADMINISTRATION à 0,02 MG/KG/ADMINISTRATION
Fréquence de 1 /10 MINUTES à 1 /5 MINUTES
 
  • A RENOUVELER SI BESOIN
  • ESPACER ADMINIST DE 10 MINUTES
Durée de traitement
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Posologie USUELLE  
  • EN CAS D'ANALGESIE AUTOCONTROLEE
  • EN CAS D'ADMINISTRATION CONTINUE
  • EN ASSOCIATION AU BOLUS
Dose de 0,005 MG/KG/HEURE à 0,02 MG/KG/HEURE
Fréquence maximale ADAPTER
Durée de traitement
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Adaptation posologique
  • ADAPTER EN FCT AGE DU PATIENT
  • ADAPTER EN FCT REPONSE CLINIQUE
  • ADAPTER EN FCT POIDS DU PATIENT
  • NE PAS ARRETER BRUTALEMENT LE TRAITEMENT
Surveillance
  • SURVEILLANCE CLINIQUE
La relation dose-efficacité-tolérance est très variable d'un patient à l'autre. Il est donc important d'évaluer fréquemment l'efficacité et la tolérance et d'adapter la posologie progressivement en fonction des besoins du patient. Il n'y a pas de dose maximale, tant que les effets indésirables peuvent être contrôlés.

La voie intramusculaire n'est pas recommandée car elle est douloureuse et ne présente pas d'avantage cinétique par rapport à la voie sous-cutanée.

Ordre d'équivalence des doses selon la voie d'administration, à titre indicatif :
1 mg par voie orale correspond à :
- 1/2 à 1/3 mg en intra-veineuse.

L'administration simultanée de morphine par 2 voies d'administration différentes est à éviter car elle expose à un risque de surdosage en raison des différences cinétiques entre les différentes voies d'administration.


* Traitement des douleurs aiguës (notamment post-opératoire)

- Voie intra-veineuse

L'analgésie autocontrôlée par voie intra-veineuse peut être réalisable à partir de 6 ans, les bolus sont de 0,015 à 0,02 mg/kg, suivis d'une période sans injection possible ("période réfractaire") de 10 à 15 minutes. Il peut y être associé une dose continue de 0,005 à 0,02 mg/kg/h.

En raison de son caractère douloureux, la voie sous-cutanée n'est pas recommandée chez l'enfant.


* Adaptation posologique

- Fréquence de l'évaluation (degré de soulagement de la douleur, présence d'effet indésirable)

Il ne faut pas s'attarder sur une posologie qui s'avère inefficace. Le patient doit donc être vu de manière rapprochée principalement à l'instauration du traitement, tant que la douleur n'est pas contrôlée.

- Augmentation de la posologie

Si la douleur n'est pas contrôlée, il convient d'augmenter la posologie quotidienne de morphine d'environ 30 à 50 %.

Dans ce processus d'ajustement des doses il n'y a pas de limite supérieure tant que les effets indésirables peuvent être contrôlés.


* Interruption du traitement

L'interruption soudaine de l'administration d'opioïdes peut précipiter un syndrome de sevrage. Par conséquent, il convient de réduire progressivement la dose avant d'interrompre le traitement.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM française 26/10/2018

Schéma posologique n° 7
Voie(s) d'administration
  • SOUS-CUTANEE
Terrain(s) physio-pathologique(s)
  • ADULTE
  • ENFANT
Indication(s)
  • DOULEUR

  • DANS LES FORMES INTENSES
  • DANS LES FORMES REBELLES
  • DANS LES FORMES CHRONIQUES

Posologie USUELLE  
  • SANS TRAITEMENT MORPHINIQUE PREALABLE
Dose 0,5 MG/KG/JOUR
Fréquence maximale ADAPTER
Durée de traitement
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Posologie USUELLE  
  • EN CAS DE TRT PREALABLE PAR MORPHINIQUE
Dose ADAPTER MG/KG/JOUR
Fréquence maximale ADAPTER
Durée de traitement
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Adaptation posologique
  • ADAPTER EN FCT POIDS DU PATIENT
  • ADAPTER EN FCT REPONSE CLINIQUE
  • NE PAS ARRETER BRUTALEMENT LE TRAITEMENT
Surveillance
  • SURVEILLANCE CLINIQUE
La relation dose-efficacité-tolérance est très variable d'un patient à l'autre. Il est donc important d'évaluer fréquemment l'efficacité et la tolérance et d'adapter la posologie progressivement en fonction des besoins du patient. Il n'y a pas de dose maximale, tant que les effets indésirables peuvent être contrôlés.

La voie intramusculaire n'est pas recommandée car elle est douloureuse et ne présente pas d'avantage cinétique par rapport à la voie sous-cutanée.

Ordre d'équivalence des doses selon la voie d'administration, à titre indicatif :
1 mg par voie orale correspond à :
- 1/2 à 1/3 mg en sous-cutanée.

L'administration simultanée de morphine par deux voies d'administration différentes est à éviter car elle expose à un risque de surdosage en raison des différences cinétiques entre les différentes voies d'administration.


* Traitement des douleurs chroniques (notamment d'origine cancéreuse)

Doses initiales en fonction de la voie d'administration

Rapportées au poids, les doses chez l'enfant et chez l'adulte sont équivalentes.

- Voie sous-cutanée

Chez les patients n'ayant pas de traitement préalable par de la morphine orale, la posologie initiale quotidienne sera de 0,5 mg/kg/jour (classiquement 30 mg/jour chez l'adulte), en perfusion continue de préférence (plutôt qu'en injections itératives toutes les 4 à 6 heures).

Chez les patients recevant auparavant de la morphine par voie orale, la posologie initiale quotidienne sera la moitié de la dose orale administrée. Si la posologie orale était insuffisante, il est possible de passer d'emblée à une posologie supérieure (Cf. rubrique "Adaptation posologique").


* Adaptation posologique

- Fréquence de l'évaluation (degré de soulagement de la douleur, présence d'effet indésirable)

Il ne faut pas s'attarder sur une posologie qui s'avère inefficace. Le patient doit donc être vu de manière rapprochée principalement à l'instauration du traitement, tant que la douleur n'est pas contrôlée.

- Augmentation de la posologie

Si la douleur n'est pas contrôlée, il convient d'augmenter la posologie quotidienne de morphine d'environ 30 à 50 %.

Dans ce processus d'ajustement des doses il n'y a pas de limite supérieure tant que les effets indésirables peuvent être contrôlés.


* Interruption du traitement

L'interruption soudaine de l'administration d'opioïdes peut précipiter un syndrome de sevrage. Par conséquent, il convient de réduire progressivement la dose avant d'interrompre le traitement.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM française 26/10/2018

Schéma posologique n° 8
Voie(s) d'administration
  • INTRAVEINEUSE
Terrain(s) physio-pathologique(s)
  • ADULTE
  • ENFANT
Indication(s)
  • DOULEUR

  • DANS LES FORMES INTENSES
  • DANS LES FORMES REBELLES
  • DANS LES FORMES CHRONIQUES

Posologie USUELLE  
  • SANS TRAITEMENT MORPHINIQUE PREALABLE
Dose 0,3 MG/KG/JOUR
Fréquence maximale ADAPTER
Durée de traitement
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Posologie USUELLE  
  • EN CAS DE TRT PREALABLE PAR MORPHINIQUE
Dose ADAPTER MG/KG/JOUR
Fréquence maximale ADAPTER
Durée de traitement
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Adaptation posologique
  • ADAPTER EN FCT POIDS DU PATIENT
  • ADAPTER EN FCT REPONSE CLINIQUE
  • NE PAS ARRETER BRUTALEMENT LE TRAITEMENT
Surveillance
  • SURVEILLANCE CLINIQUE
La relation dose-efficacité-tolérance est très variable d'un patient à l'autre. Il est donc important d'évaluer fréquemment l'efficacité et la tolérance et d'adapter la posologie progressivementen fonction des besoins du patient. Il n'y a pas de dose maximale, tant que les effets indésirables peuvent être contrôlés.

La voie intramusculaire n'est pas recommandée car elle est douloureuse et ne présente pas d'avantage cinétique par rapport à la voie sous-cutanée.

Ordre d'équivalence des doses selon la voie d'administration, à titre indicatif :
1 mg par voie orale correspond à :
- 1/2 à 1/3 mg en intra-veineuse.

L'administration simultanée de morphine par 2 voies d'administration différentes est à éviter car elle expose à un risque de surdosage en raison des différences cinétiques entre les différentes voies d'administration.


* Traitement des douleurs chroniques (notamment d'origine cancéreuse)

Doses initiales en fonction de la voie d'administration

Rapportées au poids, les doses chez l'enfant et chez l'adulte sont équivalentes.

- Voie intraveineuse

Chez les patients n'ayant pas de traitement préalable par de la morphine orale, la posologie initiale quotidienne sera de 0,3 mg/kg/jour (classiquement 20 mg/jour chez l'adulte), en perfusion continue de préférence.

Chez les patients recevant auparavant de la morphine par voie orale, la posologie initiale quotidienne sera le tiers de la dose orale administrée. Si la posologie orale était insuffisante, il est possible de passer d'emblée à une posologie supérieure (Cf. "Adaptation posologique").

Chez les patients présentant des douleurs d'intensité variable dans la journée, il est possible d'utiliser un système d'analgésie contrôlée par le patient : une perfusion continue (à la posologie habituelle) sera associée à des bolus auto-administrables, équivalent à environ une heure de perfusion. Chaque bolus sera suivi d'une période sans injection possible ("période réfractaire") de 10 minutes minimum.


* Adaptation posologique

- Fréquence de l'évaluation (degré de soulagement de la douleur, présence d'effet indésirable)

Il ne faut pas s'attarder sur une posologie qui s'avère inefficace. Le patient doit donc être vu de manière rapprochée principalement à l'instauration du traitement, tant que la douleur n'est pas contrôlée.

- Augmentation de la posologie

Si la douleur n'est pas contrôlée, il convient d'augmenter la posologie quotidienne de morphine d'environ 30 à 50 %.

Dans ce processus d'ajustement des doses il n'y a pas de limite supérieure tant que les effets indésirables peuvent être contrôlés.


* Interruption du traitement

L'interruption soudaine de l'administration d'opioïdes peut précipiter un syndrome de sevrage. Par conséquent, il convient de réduire progressivement la dose avant d'interrompre le traitement.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM française 26/10/2018


Utilisation/Manipulation/Elimination/Incompatibilités
Recommandation(s)
Lien vers Stabilis     
  • SANS CONSERVATEUR
  • NE PAS MELANGER AVEC AUTRES MEDICAMENTS
  • NE PAS MELANGER AVEC FLUOROURACILE
  • NE PAS MELANGER AVEC SOLUTION ALCALINE
  • NE PAS MELANGER AVEC IODE
  • NE PAS MELANGER AVEC AMINOPHYLLINE
  • NE PAS MELANGER AVEC HEPARINE
  • NE PAS MELANGER AVEC NITROFURANTOINE
  • NE PAS MELANGER AVEC METICILLINE
  • NE PAS MELANGER AVEC CHLOROTHIAZIDE
  • ELIMINER DECHETS SELON REGLEMENTATION
* Précautions particulières d'élimination et de manipulation

- Flacons:
Il s'agit d'un flacon unidose ne pas conserver un flacon entamé.

- Poches:
A utiliser immédiatement après ouverture du suremballage.
Ne pas conserver une poche déjà entamée.
Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.


* Incompatibilités

Une incompatibilité physicochimique (formation de précipité) a été démontrée entre les solutions de morphine et de 5-fluorouracile .

Les solutions de morphine ne doivent pas être mélangées avec des solutions alcalines ou des solutions iodées, l'aminophylline, l'héparine, le sel de chlorothiazide, les sels de méticilline, les sels de nitrofurantoïne

Ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments à l'exception de ceux mentionnés ci-dessus.

Mode d’administration
Voie(s) d'administration
  • INTRAVEINEUSE
  • SOUS-CUTANEE
Modalité(s)
  • ADMINISTRER PAR VOIE INTRAVEINEUSE
  • ADMINISTRER PAR VOIE SOUS-CUTANEE
  • RESPECTER LES MODALITES D'ADMINISTRATION
  • UTILISER UNE POMPE PROGRAMMABLE
* Mode d'administration

La voie intramusculaire n'est pas recommandée car elle est douloureuse et ne présente pas d'avantage cinétique par rapport à la voie sous-cutanée.

L'administration simultanée de morphine par 2 voies d'administration différentes est à éviter car elle expose à un risque de surdosage en raison des différences cinétiques entre les différentes voies d'administration.

Les flacons de 50 ml et les poches de 100 ml sont réservés à l'utilisation par voie sous-cutanée ou intraveineuse à l'aide de système pour perfusion à débit contrôlé : pousse seringue électriques (PSE), analgésie contrôlée par le patient (PCA) ou toute autre pompe pour perfusion dont les caractéristiques techniques permettent l'administration du chlorhydrate de morphine à la posologie préconisée par le RCP.

Le contenu de la poche peut soit être transféré dans le réservoir du système pour perfusion (seringue, cassette, etc…), en respectant les règles d'asepsie habituelles, soit connecté directement au système pour perfusion par l'intermédiaire soit du twist-off soit du Luer avec valve.

En raison de son caractère douloureux, la voie sous-cutanée n'est pas recommandée chez l'enfant.

Rappel ANSM 10/12/2012:
- Règles d'administration et de conservation :
. La voie d'administration doit être adaptée (intraveineuse ou sous-cutanée) et seuls les systèmes pour perfusion à débit contrôlé doivent être employés.
. Le contenu de la poche peut soit être transféré dans le réservoir du système pour perfusion (seringue, cassette…) en respectant les règles d'asepsie, ou être connecté directement au système pour perfusion (via le twist-off).
. Une fois le suremballage ouvert, la poche doit être immédiatement utilisée. Une poche déjà entamée ne doit jamais être conservée.

- Règles de prévention des risques d'erreur :
. Les équipes médicales et soignantes doivent être sensibilisées aux risques d'erreurs associés à l'utilisation de ces nouvelles présentations du fait des modalités particulières d'administration et du risque de confusion entre les différentes poches.
. Les équipes doivent se référer au RCP pour initier et poursuivre le traitement par chlorhydrate de morphine.

Il est également rappelé aux équipes l'importance de la vérification du circuit du médicament au sein de leur établissement, afin de garantir une sécurisation adaptée du stockage et de l'administration de ces présentations.

Les poches de morphine viennent élargir la gamme des ampoules déjà commercialisées

Ces formes "prêtes à l'emploi" déjà diluées (poches de 100 mL) sont réservées à l'administration par voie sous-cutanée ou intraveineuse uniquement à l'aide de systèmes pour perfusion à débit contrôlé (pousse-seringue électrique ou analgésie autocontrôlée par le patient - PCA).

Ces poches ont été développées dans le but de faciliter les manipulations par les professionnels de santé en évitant de préalables opérations de dilution. Cependant ces poches pourraient, en cas d'erreur de technique d'administration et de confusion de dosages, exposer les patients à une délivrance de doses trop élevées de morphine. Leur présentation sous forme de poche pourrait également prêter à confusion du fait que d'autres produits bénéficient du même type de présentation (administration à la place d'autres médicaments). Il faut donc rester vigilant.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM française 26/10/2018

Contre indications
- Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP)
Terrain N° 1 TROUBLE DE L'HEMOSTASE
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • CI LIEE A LA VOIE D'ADMINISTRATION
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM française 26/10/2018
CIM 10
  • Anomalies de la coagulation, purpura et autres affections hémorragiques D65-D69

Terrain N° 2 INFECTION
  • INFECTION LOCALE
  • INFECTION GENERALE
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • CI LIEE A LA VOIE D'ADMINISTRATION
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM française 26/10/2018
CIM 10
  • Infection bactérienne, siège non précisé A49
  • Maladies infectieuses, autres et non précisées B99
  • Autres sepsis A41
  • Non attribuable ..

Terrain N° 3 HYPERTENSION INTRACRANIENNE
  • HYPERTENSION INTRACRANIENNE EVOLUTIVE
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • CI LIEE A LA VOIE D'ADMINISTRATION
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM française 26/10/2018
CIM 10
  • Hypertension intracrânienne bénigne G932

Terrain N° 4 HYPERSENSIBILITE
  • HYPERSENSIBILITE MORPHINE
  • HYPERSENSIBILITE A L'UN DES EXCIPIENTS
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM française 26/10/2018
CIM 10
  • Allergie, sans précision T784
  • Effet indésirable d'un médicament, sans précision T887
  • Antécédents personnels d'allergie à d'autres médicaments et substances biologiques Z888
  • Antécédents personnels d'allergie aux analgésiques Z886
  • Antécédents personnels d'allergie aux narcotiques Z885
  • Effets indésirables des excipients pharmaceutiques au cours de leur usage thérapeutique Y574
  • Effets indésirables des opioïdes et analgésiques apparentés au cours de leur usage thérapeutique Y450

Terrain N° 5 INSUFFISANCE RESPIRATOIRE
  • INSUFF RESPIRATOIRE DECOMPENSEE
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM française 26/10/2018
CIM 10
  • Insuffisance respiratoire, non classée ailleurs J96

Terrain N° 6 INSUFFISANCE HEPATIQUE
  • INSUFFISANCE HEPATIQUE SEVERE MALADIE
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM française 26/10/2018
CIM 10
  • Insuffisance hépatique, non classée ailleurs K72

Terrain N° 7 TRAUMATISME INTRACRANIEN
  • EN L'ABSENCE DE VENTILATION CONTROLEE
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM française 26/10/2018
CIM 10
  • Lésion traumatique intracrânienne S06
  • Non concerné .

Terrain N° 8 HYPERTENSION INTRACRANIENNE
  • EN L'ABSENCE DE VENTILATION CONTROLEE
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM française 26/10/2018
CIM 10
  • Hypertension intracrânienne bénigne G932
  • Non concerné .

Terrain N° 9 EPILEPSIE
  • EPILEPSIE NON CONTROLEE
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM française 26/10/2018
CIM 10
  • Épilepsie G40

Terrain N° 10 AUTRE TRAITEMENT EN COURS
  • TRT PAR BUPRENORPHINE
  • TRT PAR NALBUPHINE
  • TRT PAR PENTAZOCINE
  • TRT PAR NALTREXONE
  • TRT PAR NALMEFENE
  • TRT PAR MORPHINIQUE ANTAGONISTE PARTIEL
  • TRT PAR AGONISTE ANTAGONISTE MORPHINIQUE
  • TRT PAR SODIUM OXYBATE
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • Cf. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM française 26/10/2018
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 11 AUTRE TRAITEMENT EN COURS
  • TRT PAR MED CONTENANT DE L'ALCOOL
Niveau(x)
  • UTILISATION DECONSEILLEE
  • ALTERATION DE LA VIGILANCE
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM française 26/10/2018
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 12 INTERACTION D'ORIGINE ALIMENTAIRE
  • INGESTION D'ALCOOL
Niveau(x)
  • UTILISATION DECONSEILLEE
  • ALTERATION DE LA VIGILANCE
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM française 26/10/2018
CIM 10
  • Non concerné .
Terrain N° 13 ALLAITEMENT
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • Cf. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM française 26/10/2018
CIM 10
  • Soins et examens de l'allaitement maternel Z391




Commentaires du RCP
- Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients,

- Insuffisance respiratoire décompensée (en l'absence de ventilation artificielle),

- Insuffisance hépatocellulaire sévère (avec encéphalopathie),

- En aigu: traumatisme crânien et hypertension intracrânienne en l'absence de ventilation contrôlée,

- Epilepsie non contrôlée,

- Associations avec la buprénorphine, la nalbuphine et la pentazocine (Cf. rubrique "Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions"),

- Allaitement, en cas d'instauration ou de poursuite après la naissance d'un traitement au long cours.


* Contre-indications liées aux voies péridurale, intrathécale et intraventriculaire

- trouble de l'hémostase au moment de la réalisation de l'acte,

- infections locales cutanées, régionales ou générales, en évolution,

- hypertension intracrânienne évolutive.
Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM française 26/10/2018
Mises en garde et précautions d'emploi
- Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP)
Terrain N° 1 DEPENDANCE A UNE SUBSTANCE PSYCHOACTIVE
  • DEPENDANCE SUBST PSYCHOACTIVE ATCD PERSO
Niveau(x)
  • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
  • UTILISER AVEC PRUDENCE
  • RISQUE D'UTILISATION A DES FINS RECREATIVES
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM française 26/10/2018
CIM 10
  • Troubles mentaux et du comportement liés à l'utilisation de substances psychoactives F10-F19
  • Antécédents personnels d'abus de substances psycho-actives Z864

Terrain N° 2 ALCOOLISME CHRONIQUE
  • ALCOOLISME CHRONIQUE ATCD PERSONNEL
Niveau(x)
  • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
  • UTILISER AVEC PRUDENCE
  • RISQUE D'UTILISATION A DES FINS RECREATIVES
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM française 26/10/2018
CIM 10
  • Troubles mentaux et du comportement liés à l'utilisation d'alcool F10

Terrain N° 3 TYPE PARTICULIER DE TRAITEMENT
  • TRAITEMENT PROLONGE
  • TRAITEMENT A DOSE ELEVEE
Niveau(x)
  • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
  • RISQUE DE DEPENDANCE
  • RISQUE DE TOLERANCE / ACCOUTUMANCE
  • ARRETER PROGRESSIVEMENT LE TRAITEMENT
  • RISQUE DE SYNDROME DE SEVRAGE
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM française 26/10/2018
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 4 AUTRE TRAITEMENT EN COURS
  • TRT PAR RIFAMPICINE
Niveau(x)
  • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
  • RISQUE DE DIMINUTION DE L'EFFICACITE
  • ADAPTER LA POSOLOGIE
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM française 26/10/2018
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 5 DREPANOCYTOSE / ANEMIE FALCIFORME
    Niveau(x)
    • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
    • RISQUE D'AGGRAVATION DES SYMPTOMES
    • SURVEILLANCE CLINIQUE
    Référence(s) officielle(s)
    • Rectificatif AMM française 26/10/2018
    CIM 10
    • Affections à hématies falciformes [drépanocytaires] D57

    Terrain N° 6 INSUFFISANCE SURRENALIENNE
      Niveau(x)
      • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
      • RISQUE D'INSUFFISANCE SURRENALE AIGUE
      • SURVEILLANCE SURRENALIENNE
      • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE
      • RISQUE DE NAUSEE / VOMISSEMENT
      • RISQUE D'ANOREXIE
      • RISQUE D'ASTHENIE
      • RISQUE DE VERTIGE/ETOURDISSEMENT
      • RISQUE D'HYPOTENSION
      Référence(s) officielle(s)
      • Rectificatif AMM française 26/10/2018
      CIM 10
      • Insuffisance corticosurrénale primaire E271
      • Crise addisonienne E272
      • Insuffisance corticosurrénale médicamenteuse E273
      • Insuffisances corticosurrénales, autres et sans précision E274

      Terrain N° 7 AUTRE TRAITEMENT EN COURS
      • TRT PAR BENZODIAZEPINE
      • TRT PAR SEDATIF
      Niveau(x)
      • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
      • RISQUE DE SEDATION
      • RISQUE DE DEPRESSION RESPIRATOIRE
      • RISQUE DE COMA
      • RISQUE DE DECES
      • PREFERER UNE AUTRE THERAPEUTIQUE
      • SURVEILLANCE CLINIQUE
      • SURVEILLANCE RESPIRATOIRE
      Référence(s) officielle(s)
      • Rectificatif AMM française 26/10/2018
      CIM 10
      • Non concerné .

      Terrain N° 8 AUTRE TRAITEMENT EN COURS
      • TRT PAR CLOPIDOGREL
      • TRT PAR ANTIAGREGANT PLAQUETTAIRE
      Niveau(x)
      • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
      • RISQUE DE DIMINUTION DE L'EFFICACITE
      Référence(s) officielle(s)
      • Rectificatif AMM française 26/10/2018
      CIM 10
      • Non concerné .

      Terrain N° 9 HYPOVOLEMIE
        Niveau(x)
        • PRECAUTION (PARTICULIERE) D'EMPLOI
        • RISQUE DE COLLAPSUS
        • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE AVANT ADMINIST
        • UTILISER AVEC PRUDENCE
        Référence(s) officielle(s)
        • Rectificatif AMM française 26/10/2018
        CIM 10
        • Hypovolémie E86

        Terrain N° 10 DESHYDRATATION
          Niveau(x)
          • PRECAUTION (PARTICULIERE) D'EMPLOI
          • RISQUE DE COLLAPSUS
          • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE AVANT ADMINIST
          • UTILISER AVEC PRUDENCE
          Référence(s) officielle(s)
          • Rectificatif AMM française 26/10/2018
          CIM 10
          • Hypovolémie E86

          Terrain N° 11 INSUFFISANCE RENALE CHRONIQUE
            Niveau(x)
            • PRECAUTION (PARTICULIERE) D'EMPLOI
            • ADAPTER LA POSOLOGIE
            • UTILISER AVEC PRUDENCE
            Référence(s) officielle(s)
            • Rectificatif AMM française 26/10/2018
            CIM 10
            • Maladie rénale chronique N18

            Terrain N° 12 INSUFFISANCE RESPIRATOIRE
            • INSUFF RESPIRATOIRE NON DECOMPENSEE
            Niveau(x)
            • PRECAUTION (PARTICULIERE) D'EMPLOI
            • UTILISER AVEC PRUDENCE
            • SURVEILLANCE CLINIQUE
            • Cf. CONTRE INDICATIONS
            • RISQUE DE DECOMPENSATION
            Référence(s) officielle(s)
            • Rectificatif AMM française 26/10/2018
            CIM 10
            • Insuffisance respiratoire, non classée ailleurs J96

            Terrain N° 13 INSUFFISANCE HEPATIQUE
            • INSUFFISANCE HEPATIQUE MODEREE MALADIE
            Niveau(x)
            • PRECAUTION (PARTICULIERE) D'EMPLOI
            • UTILISER AVEC PRUDENCE
            • SURVEILLANCE CLINIQUE
            Référence(s) officielle(s)
            • Rectificatif AMM française 26/10/2018
            CIM 10
            • Insuffisance hépatique, non classée ailleurs K72

            Terrain N° 14 SUJET AGE
              Niveau(x)
              • PRECAUTION (PARTICULIERE) D'EMPLOI
              • RISQUE DE CONFUSION MENTALE
              • RISQUE DE TROUBLE DIGESTIF
              • RISQUE D'INSUFFISANCE RENALE
              • RISQUE DE RETENTION URINAIRE
              • UTILISER AVEC PRUDENCE
              • REDUIRE LA POSOLOGIE
              Référence(s) officielle(s)
              • Rectificatif AMM française 26/10/2018
              CIM 10
              • Non concerné .

              Terrain N° 15 AUTRE TRAITEMENT EN COURS
              • TRT PAR ANTALGIQUE ACTION CENTRALE
              • TRT PAR ANTIDEPRESSEUR TRICYCLIQUE / IMIPRAMINIQUE
              • TRT PAR PSYCHOTROPE
              • TRT PAR DEPRESSEUR DU SNC
              • TRT PAR ANTICHOLINERGIQUE
              Niveau(x)
              • PRECAUTION (PARTICULIERE) D'EMPLOI
              • ADAPTER LA POSOLOGIE
              • UTILISER AVEC PRUDENCE
              • Cf. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
              Référence(s) officielle(s)
              • Rectificatif AMM française 26/10/2018
              CIM 10
              • Non concerné .

              Terrain N° 16 CONSTIPATION
                Niveau(x)
                • PRECAUTION (PARTICULIERE) D'EMPLOI
                • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE AVANT ADMINIST
                • UTILISER AVEC PRUDENCE
                Référence(s) officielle(s)
                • Rectificatif AMM française 26/10/2018
                CIM 10
                • Constipation K590

                Terrain N° 17 SYNDROME OCCLUSIF OU SUBOCCLUSIF
                  Niveau(x)
                  • PRECAUTION (PARTICULIERE) D'EMPLOI
                  • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE AVANT ADMINIST
                  • UTILISER AVEC PRUDENCE
                  Référence(s) officielle(s)
                  • Rectificatif AMM française 26/10/2018
                  CIM 10
                  • Adhérences de l'intestin (brides), avec occlusion K565
                  • Occlusions intestinales, autres et sans précision K566
                  • Occlusion intestinale post-opératoire, non classée ailleurs K913

                  Terrain N° 18 NOURRISSON
                  • NOURRISSON DE MOINS DE 3 MOIS
                  Niveau(x)
                  • PRECAUTION (PARTICULIERE) D'EMPLOI
                  • REDUIRE LA POSOLOGIE
                  • SURVEILLANCE CLINIQUE
                  Référence(s) officielle(s)
                  • Rectificatif AMM française 26/10/2018
                  CIM 10
                  • Non concerné .

                  Terrain N° 19 NOUVEAU-NE
                    Niveau(x)
                    • PRECAUTION (PARTICULIERE) D'EMPLOI
                    • ADAPTER LA POSOLOGIE
                    • SURVEILLANCE CLINIQUE
                    Référence(s) officielle(s)
                    • Rectificatif AMM française 26/10/2018
                    CIM 10
                    • Non concerné .

                    Terrain N° 20 HYPERTENSION INTRACRANIENNE
                      Niveau(x)
                      • PRECAUTION (PARTICULIERE) D'EMPLOI
                      • UTILISER AVEC PRUDENCE
                      • Cf. CONTRE INDICATIONS
                      Référence(s) officielle(s)
                      • Rectificatif AMM française 26/10/2018
                      CIM 10
                      • Hypertension intracrânienne bénigne G932

                      Terrain N° 21 TROUBLE URETROPROSTATIQUE
                        Niveau(x)
                        • PRECAUTION (PARTICULIERE) D'EMPLOI
                        • RISQUE DE RETENTION URINAIRE
                        • RISQUE DE DYSURIE
                        Référence(s) officielle(s)
                        • Rectificatif AMM française 26/10/2018
                        CIM 10
                        • Urétrite et syndrome urétral N34
                        • Rétrécissement urétral N35
                        • Autres affections de l'urètre N36
                        • Affections de l'urètre au cours de maladies classées ailleurs N37
                        • Hyperplasie de la prostate N40
                        • Affections inflammatoires de la prostate N41
                        • Autres affections de la prostate N42

                        Terrain N° 22 HYPERTROPHIE PROSTATIQUE
                          Niveau(x)
                          • PRECAUTION (PARTICULIERE) D'EMPLOI
                          • RISQUE DE RETENTION URINAIRE
                          • RISQUE DE DYSURIE
                          Référence(s) officielle(s)
                          • Rectificatif AMM française 26/10/2018
                          CIM 10
                          • Hyperplasie de la prostate N40

                          Terrain N° 23 ADENOME PROSTATIQUE
                            Niveau(x)
                            • PRECAUTION (PARTICULIERE) D'EMPLOI
                            • RISQUE DE RETENTION URINAIRE
                            • RISQUE DE DYSURIE
                            Référence(s) officielle(s)
                            • Rectificatif AMM française 26/10/2018
                            CIM 10
                            • Hyperplasie de la prostate N40

                            Terrain N° 24 RETENTION URINAIRE
                              Niveau(x)
                              • PRECAUTION (PARTICULIERE) D'EMPLOI
                              • RISQUE DE RETENTION URINAIRE
                              Référence(s) officielle(s)
                              • Rectificatif AMM française 26/10/2018
                              CIM 10
                              • Rétention d'urine R33

                              Terrain N° 25 STENOSE URETRALE
                                Niveau(x)
                                • PRECAUTION (PARTICULIERE) D'EMPLOI
                                • RISQUE DE RETENTION URINAIRE
                                • RISQUE DE DYSURIE
                                Référence(s) officielle(s)
                                • Rectificatif AMM française 26/10/2018
                                CIM 10
                                • Rétrécissement urétral N35

                                Terrain N° 26 OBSTRUCTION VESICALE
                                  Niveau(x)
                                  • PRECAUTION (PARTICULIERE) D'EMPLOI
                                  • RISQUE DE RETENTION URINAIRE
                                  • RISQUE DE DYSURIE
                                  Référence(s) officielle(s)
                                  • Rectificatif AMM française 26/10/2018
                                  CIM 10
                                  • Uropathie obstructive (et par reflux), sans précision N139

                                  Terrain N° 27 ATONIE VESICALE
                                    Niveau(x)
                                    • PRECAUTION (PARTICULIERE) D'EMPLOI
                                    • RISQUE DE RETENTION URINAIRE
                                    • RISQUE DE DYSURIE
                                    Référence(s) officielle(s)
                                    • Rectificatif AMM française 26/10/2018
                                    CIM 10
                                    • Autres dysfonctionnements neuromusculaires de la vessie N318

                                    Terrain N° 28 SPORTIF / DOPAGE
                                      Niveau(x)
                                      • PRECAUTION (PARTICULIERE) D'EMPLOI
                                      • INTERFERENCE AVEC LES TESTS ANTI-DOPAGE
                                      Référence(s) officielle(s)
                                      • Rectificatif AMM française 26/10/2018
                                      CIM 10
                                      • Non concerné .

                                      Terrain N° 29 QUEL QUE SOIT LE TERRAIN
                                        Niveau(x)
                                        • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                        • RISQUE DE TOLERANCE / ACCOUTUMANCE
                                        • RISQUE DE SYNDROME DE SEVRAGE
                                        • RISQUE DE DEPRESSION RESPIRATOIRE
                                        • SURVEILLANCE CLINIQUE
                                        • SURVEILLANCE RESPIRATOIRE
                                        • RISQUE DE CONSTIPATION
                                        • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE
                                        • RISQUE DE DYSURIE
                                        • RISQUE DE RETENTION URINAIRE
                                        • RISQUE D'INSUFFISANCE SURRENALE AIGUE
                                        • SURVEILLANCE HORMONALE
                                        • RISQUE D'HYPERPROLACTINEMIE
                                        • AUGMENTATION PRESSION INTRACRANIENNE
                                        • INTERFERENCE AVEC LES TESTS ANTI-DOPAGE
                                        • PRESENCE D'EXCIPIENT(S) A EFFET NOTOIRE
                                        • TENIR COMPTE PRESENCE SODIUM
                                        Référence(s) officielle(s)
                                        • Rectificatif AMM française 26/10/2018
                                        CIM 10
                                        • Non concerné .





                                        - Commentaires du RCP :
                                        * Mises en garde spéciales

                                        Dans le contexte du traitement de la douleur l'augmentation des doses, même si celles-ci sont élevées, ne relève pas le plus souvent d'un processus d'accoutumance.

                                        Une demande pressante et réitérée nécessite de réévaluer fréquemment l'état du patient. Elle témoigne le plus souvent d'un authentique besoin en analgésique, à ne pas confondre avec un comportement addictif.

                                        La morphine est un stupéfiant pouvant donner lieu, en dehors de son utilisation dans le traitement de la douleur, à une utilisation détournée (mésusage): dépendance physique et psychique peuvent alors s'observer, ainsi qu'une tolérance (accoutumance) se développant à la suite d'administrations répétées.

                                        La morphine présente un risque d'abus similaire à celui des autres puissants opioïdes agonistes et doit être utilisée avec précaution chez les patients présentant des antécédents d'alcoolisme ou de toxicomanie.

                                        Des antécédents de toxicomanie ne contre-indiquent toutefois pas la prescription de morphine si celle-ci apparaît indispensable au traitement de la douleur.

                                        En fonction de la durée du traitement, de la dose administrée et de l'évolution de la douleur, l'arrêt de la morphine pourra être réalisé de manière progressive pour éviter un syndrome de sevrage. Le syndrome de sevrage est caractérisé par les symptômes suivants: anxiété, irritabilité, frissons, mydriase, bouffées de chaleur, sudation, larmoiement, rhinorrhée, nausées, vomissements, crampes abdominales, diarrhées, arthralgies.

                                        L'utilisation de morphine injectable doit s'accompagner d'une surveillance de l'intensité de la douleur, de la vigilance et de la fonction respiratoire, de manière d'autant plus rapprochée qu'il s'agit d'une douleur aiguë, que l'instauration du traitement est récente et que la voie est centrale. La somnolence constitue un signe d'appel de décompensation respiratoire.

                                        Une hyperalgésie ne répondant pas à une nouvelle augmentation de la dose de morphine peut survenir, notamment à des doses élevées. Une réduction de la dose de morphine ou un changement d'opioïde peut s'avérer nécessaire.

                                        Les flacons de 50 ml et les poches de 100 ml sont réservés à l'utilisation par voie sous-cutanée ou intraveineuse à l'aide de systèmes pour perfusion à débit contrôlé (Cf. rubrique "Posologie et mode d'administration" pour les modalités d'administration).

                                        - Ce médicament contient du sodium.
                                        . Le taux de sodium est inférieur à 1 mmol par ampoule de 1 ml, c'est-à-dire "sans sodium".
                                        . Ce médicament contient 1,54 mmol (ou 35 mg) de sodium par ampoule de 10 ml ; 7,7 mmol (ou 177 mg) de sodium par flacon de 50 ml ; 15,4 mmol (ou 354 mg) de sodium par poche de 100 ml. A prendre en compte chez les patients suivant un régime hyposodé strict.


                                        * Précautions particulières d'emploi

                                        La morphine doit être utilisée avec précaution dans les cas suivants:

                                        - Hypovolémie
                                        En cas d'hypovolémie, la morphine peut induire un collapsus. L'hypovolémie sera donc corrigée avant l'administration de morphine.

                                        - Insuffisance rénale
                                        L'élimination rénale de la morphine, sous la forme d'un métabolite actif, impose de débuter le traitement à posologie réduite, en adaptant par la suite, comme chez tout patient, les doses ou la fréquence d'administration à l'état clinique.

                                        - Lorsque l'étiologie de la douleur est traitée simultanément
                                        Il convient alors d'adapter les doses de morphine aux résultats du traitement appliqué.

                                        - Chez l'insuffisant respiratoire non décompensé
                                        La fréquence respiratoire sera surveillée attentivement. La somnolence constitue un signe d'appel d'une décompensation.
                                        Il importe de diminuer les doses de morphine lorsque d'autres traitements antalgiques d'action centrale sont prescrits simultanément, car cela favorise l'apparition brutale d'une insuffisance respiratoire.

                                        - Chez l'insuffisant hépatique
                                        L'administration de morphine doit être prudente et accompagnée d'une surveillance clinique.

                                        - Chez les personnes âgées et très âgées
                                        Leur sensibilité particulière aux effets antalgiques mais aussi aux effets indésirables centraux (confusion) ou digestifs, associée à une baisse physiologique de la fonction rénale, doit inciter à la prudence, en réduisant notamment la posologie initiale de moitié.
                                        Une pathologie urétro-prostatique ou vésicale, fréquente dans cette population, expose au risque de rétention urinaire.
                                        Les co-prescriptions de traitements psychotropes, dépresseurs du SNC ou avec un effet anti-cholinergique augmentent la survenue d'effets indésirables.

                                        - Constipation
                                        Il est impératif de s'assurer de l'absence de syndrome occlusif avant de mettre en route le traitement. La constipation est un effet indésirable connu de la morphine. Un traitement préventif doit être systématiquement prescrit.

                                        - Chez le nourrisson, surtout avant trois mois
                                        Les effets de la morphine sont plus intenses et prolongés par défaut de maturation de son métabolisme. Les doses initiales doivent être réduites. La surveillance se fera en unité de soins intensifs pour le traitement des douleurs aiguës. L'instauration d'un traitement chronique doit se faire sous surveillance hospitalière.

                                        - Hypertension intracrânienne
                                        En cas d'augmentation de la pression intracrânienne, l'utilisation de la morphine au cours des douleurs chroniques devra être prudente.

                                        - Troubles mictionnels
                                        Il existe un risque de dysurie ou de rétention d'urine principalement avec les voies intrathécale et péridurale.

                                        - Syndrome thoracique aigu (STA) chez les patients présentant une drépanocytose
                                        En raison d'une possible association entre le STA et l'utilisation de morphine chez les patients présentant une drépanocytose recevant un traitement par morphine lors d'une crise vaso-occlusive, les patients concernés doivent faire l'objet d'une surveillance étroite visant à détecter les symptômes de STA.

                                        - Insuffisance surrénale
                                        Les analgésiques opioïdes peuvent entraîner une insuffisance surrénale réversible nécessitant une surveillance et un traitement de substitution par glucocorticoïdes. Les symptômes d'insuffisance surrénale peuvent comprendre les symptômes suivants : nausée, vomissements, perte d'appétit, fatigue, faiblesse, sensations vertigineuses et pression artérielle basse.

                                        - Diminution des hormones sexuelles et augmentation de la prolactine
                                        L'utilisation à long terme d'analgésiques opioïdes peut être associée à une diminution des niveaux d'hormones sexuelles et à une augmentation de la prolactine. Les symptômes incluent les évènements suivants : diminution de la libido, impuissance et aménorrhée.

                                        - Risque lié à l'utilisation concomitante de sédatifs tels que les benzodiazépines ou les médicaments apparentés :
                                        L'utilisation concomitante de ce médicament et de sédatifs tels que les benzodiazépines ou les médicaments apparentés peut entraîner une sédation, une dépression respiratoire, un coma ou le décès. En raison de ces risuqes, la prescription concomitante de ces sédatifs devrait être réservée aux patients pour lesquels il n'existe pas d'autres options thérapeutiques. Si la décision de prescrirece médicament de manière concomitante avec des sédatifs est prise, il convient d'utiliser la dose efficace la plus faible, et la durée du traitement doit être aussi courte que possible.

                                        Les patients doivent faire l'objet d'une surveillance étroite afin de détecter tout signe et symptôme de dépression respiratoire et de sédation. A cet égard, il est fortement recommandé d'informer les patients et leurs soignants des symptômes à surveiller (Cf. la rubrique "Interactions avec d'autres médicaments et autres formes d'interactions").

                                        - Dépendance et syndrome de sevrage
                                        L'utilisation d'analgésiques opioïdes peut être associée au développement d'une dépendance ou d'une tolérance physique et /ou psychologique. Plus l'utilisation du médicament est lognue, plus le risque augmente. De même, des doses plus élevées augmentent le risque encouru. Il est possible de réduire au maximum les symptômes en ajustant la dose ou la forme pharmaceutique et en procédant à un sevrage progressif de la morphine. Pour les symptômes individuels, Cf. rubrique "Effets Indésirables".

                                        - Traitement par rifampicine
                                        Les concentrations plasmatiques de morphine peuvent être réduites par la rifampicine. Il convient de surveiller l'effet analgésique de la morphine et d'ajuster les doses de morphine pendant et après le traitement par rifampicine.

                                        - Sportifs
                                        L'attention des sportifs doit être attirée sur le fait que cette spécialité contient de la morphine et que ce principe actif est inscrit sur la liste des substances dopantes.
                                        Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM française 26/10/2018




                                        Autres sources d'information
                                        Terrain N° 30 REGIME HYPOSODE STRICT
                                          Niveau(x)
                                          • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                          • TENIR COMPTE PRESENCE SODIUM
                                          • EXCIPIENT A EFFET NOTOIRE LISTE ANSM/EMA
                                          Ce médicament contient du sodium comme excipient.

                                          * Voie d'administration : Orale et parentérale

                                          - Seuil : > ou = 1 mmol (23 mg) par "dose administrée"

                                          - Information pour la notice
                                          Ce médicament contient x mg de sodium (composant principal du sel de cuisine/table) par <dose><volume unitaire>. Cela équivaut à y% de l'apport alimentaire quotidien maximal recommandé de sodium pour un adulte.

                                          - Commentaires
                                          En cas d'administration parentérale à dosage variable (par exemple, en fonction du poids), la teneur en sodium
                                          peut être exprimée en mg par flacon.
                                          Libellé proposé pour le RCP : "Ce médicament contient x mg de sodium par <dose>, ce qui équivaut à y% de l'apport alimentaire quotidien maximal recommandé par l'OMS de 2 g de sodium par adulte."


                                          * Voie d'administration : Orale et parentérale

                                          - Seuil : 17 mmol (391 mg) à la dose quotidienne maximale

                                          - Information pour la notice
                                          Parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien si vous avez besoin de <Z> ou de plus de <dose> quotidiennement pendant une période prolongée, surtout si vous devez suivre un régime à faible teneur en sel (sodium).

                                          - Commentaires
                                          Ceci s'applique uniquement aux produits pour lesquels la posologie indiquée permet une prise quotidienne pendant
                                          plus d'un mois ou une utilisation répétée de plus de deux jours par semaine.
                                          17 mmol (391 mg) représente environ 20% de l'apport alimentaire quotidien maximal adulte recommandé par
                                          l'OMS de 2 g de sodium et est considéré comme un dosage "élevé". Ceci vaut également pour les enfants, pour lesquels l'apport quotidien maximal est censé être proportionnel à celui des adultes et calculé selon les besoins
                                          énergétiques.
                                          <Doses Z> reflète le nombre minimum de doses pour lesquelles le seuil de 17 mmol (391 mg) de sodium est
                                          atteint/dépassé. Arrondir au nombre entier le plus proche.
                                          Pour le libellé du RCP, veuillez vous reporter à la recommandation du PRAC: "1.3. Sodium-containing effervescent, dispersible and soluble medicines – Cardiovascular events" (EMA/PRAC/234960/2015).

                                          Réf. : ansm/EMA liste EEN 06/02/2020
                                          CIM 10
                                          • Non concerné .

                                          Terrain N° 31 SPORTIF / DOPAGE
                                            Niveau(x)
                                            • RECOMMANDATION SPORTIF / DOPAGE
                                            • PRESENCE SUBSTANCE(S) DOPANTE(S)
                                            • NARCOTIQUES (S7)
                                            • SUBSTANCE INTERDITE EN COMPETITION
                                            • INFO DU MINISTERE JEUNESSE ET SPORTS
                                            • SITE WEB HTTP://www.santesport.gouv.fr
                                            Journal officiel du 30 décembre 2023

                                            Ministère de l'europe et des affaires étrangères.

                                            Décret no 2023-1334 du 29 décembre 2023 portant publication de l'amendement à l'annexe I de la convention internationale contre le dopage dans le sport, adopté à Paris le 15 novembre 2023 (1)


                                            CODE MONDIAL ANTIDOPAGE

                                            LISTE DES INTERDICTIONS 2024 - STANDARD INTERNATIONAL

                                            Entrée en vigueur le 1er janvier 2024

                                            Le texte officiel de la Liste des interdictions est maintenu par l'AMA et sera publié en anglais et en français. En cas de conflit entre les versions anglaise et française, la version anglaise prévaudra.

                                            Voici quelques termes utilisés dans cette Liste des substances et des méthodes interdites :

                                            INTERDITE EN COMPÉTITION
                                            Sous réserve d'une période différente ayant été approuvée par l'AMA pour un sport donné, la période En compétition est en principe la période commençant juste avant minuit (à 23 h 59) la veille d'une compétition à laquelle le sportif doit participer jusqu'à la fin de la compétition et le processus de collecte des échantillons.

                                            INTERDITE EN PERMANENCE
                                            Cela signifie que la substance ou la méthode est interdite en tout temps tel que défini dans le Code.

                                            SPÉCIFIÉE ET NON-SPÉCIFIÉE
                                            Conformément à l'article 4.2.2 du Code mondial antidopage, "aux fins de l'application de l'article 10, toutes les substances interdites sont des substances spécifiées sauf mention contraire dans la Liste des interdictions. Aucune méthode interdite ne sera considérée comme une méthode spécifiée si elle n'est pas identifiée comme telle dans la Liste des interdictions". Selon le commentaire de l'article, "les substances et méthodes spécifiées identifiées à l'article 4.2.2 ne devraient en aucune manière être considérées comme moins importantes ou moins dangereuses que d'autres substances ou méthodes dopantes. Au contraire, ce sont simplement des substances et des méthodes qui ont plus de probabilité d'avoir été consommées ou utilisées par un sportif dans un but autre que l'amélioration des performances sportives."

                                            SUBSTANCES D'ABUS
                                            Conformément à l'article 4.2.3 du Code, les substances d'abus sont "les substances interdites qui sont spécifiquement identifiées comme des substances d'abus dans la Liste des interdictions parce qu'elles donnent souvent lieu à des abus dans la société en dehors du contexte sportif". Ce qui suit sont désignées Substances d'abus : cocaïne, diamorphine (héroïne), méthylènedioxyméthamphétamine (MDMA/"ecstasy"), tétrahydrocannabinol (THC).

                                            SUBSTANCES ET METHODES INTERDITES EN PERMANENCE (EN ET HORS COMPETITION)

                                            SUBSTANCES INTERDITES


                                            * S0. SUBSTANCES NON APPROUVEES

                                            Toutes les substances de cette classe sont interdites en permanence (en et hors compétition). Toutes les substances interdites de cette classe sont des substances spécifiées.
                                            Toute substance pharmacologique non incluse dans une section de la Liste ci-dessous et qui n'est pas actuellement approuvée pour une utilisation thérapeutique chez l'Homme par une autorité gouvernementale réglementaire de la santé (par ex. médicaments en développement préclinique ou clinique ou médicaments discontinués, médicaments à façon, substances approuvées seulement pour usage vétérinaire) est interdite en permanence.
                                            Cette classe couvre de nombreuses substances différentes, y compris, mais sans s'y limiter, le BPC-157, le 2,4- dinitrophénol (DNP) et les activateurs de la troponine (par ex. le reldesemtiv et le tirasemtiv).


                                            * S7. NARCOTIQUES

                                            Toutes les substances interdites de cette classe sont des substances spécifiées.
                                            Certaines de ces substances peuvent être trouvées, sans limitation, dans les médicaments utilisés pour le traitement par ex. de la douleur, incluant les blessures musculosquelettiques.
                                            Les substances d'abus de cette section sont : diamorphine (heroïne).

                                            Les narcotiques suivants, y compris tous leurs isomères optiques, par ex. d- et l- s'il y a lieu, sont interdits :

                                            buprénorphine ;
                                            dextromoramide ;
                                            diamorphine (héroïne) ;
                                            fentanyl et ses dérivés ;
                                            hydromorphone ;
                                            méthadone ;
                                            morphine ;
                                            nicomorphine ;
                                            oxycodone ;
                                            oxymorphone ;
                                            pentazocine ;
                                            péthidine ;
                                            tramadol
                                            CIM 10
                                            • Non concerné .

                                            Terrain N° 32 EXPOSITION A UNE TEMPERATURE EXTREME
                                              Niveau(x)
                                              • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                              • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
                                              • PREVENIR LE MALADE
                                              Référence(s) officielle(s)
                                              CIM 10
                                              • Effets de la chaleur et de la lumière T67
                                              • Exposition à une chaleur artificielle excessive W92

                                              Non contre-indications
                                              Terrain N° 1
                                              • PORPHYRIE HEPATIQUE
                                              • PORPHYRIE HEPATIQUE MALADIE
                                              Niveau(x)
                                              • NON CONTRE-INDICATION
                                              • INFO DU CENTRE FRANCAIS DES PORPHYRIES
                                              • SITE WEB HTTP://www.porphyrie.net
                                              La prise de certains médicaments peut déclencher une crise de porphyrie aigüe ou une éruption cutanée de bulles. Chez les porteurs de porphyries aigüe ou cutanée, la maladie demeure quiescente la plupart du temps. Les symptômes ne se manifestent généralement que lorsque plusieurs facteurs interagissent pour abaisser le seuil d'activation. L'âge, le sexe, de même que l'activité enzymatique résiduelle, déterminent la sensibilité aux agents qui peuvent précipiter la survenue des signes cliniques.

                                              La vulnérabilité du patient à l'action des agents porphyrinogènes augmente si certains facteurs entrent en jeu, notamment un équilibre calorique négatif, une infection en cours, un stress physique ou psychologique, la consommation d'alcool, l'exposition à un solvant organique ou un traitement avec un médicament ou des hormones sexuelles potentiellement porphyrinogènes.

                                              Chez les femmes, la sensibilité augmente également durant les périodes de bouleversement hormonal, par exemple durant la période prémenstruelle, au cours du premier mois de grossesse et dans la période précédant ou suivant l'accouchement.

                                              Les médicaments sont classés en trois catégories distinctes selon leur compatibilité avec les porphyries : ils sont autorisés, interdits ou non-classés.

                                              Cette classification constitue une forme de conseil qui repose sur une évaluation précise de l'expérience clinique internationale, des cas cliniques publiés, de la liste des médicaments publiée antérieurement et des considérations théoriques. Cependant, la qualité des comptes-rendus de patients utilisés dans ces évaluations est souvent insatisfaisante. Les évidences cliniques disponibles pour la plupart des évaluations sont également insuffisantes. De plus, les modèles théoriques sur les mécanismes d'actions des médicaments utilisées dans les porphyries sont encore incomplets.

                                              Le médicament de première intention pour un porteur de porphyrie hépatique aigüe est toujours celui classé comme autorisé.

                                              En cas de doute, contactez le Centre Français des Porphyries.
                                              CIM10
                                              • Autres porphyries E802
                                              • Anomalies du métabolisme de la porphyrine et de la bilirubine E80

                                              Terrain N° 2
                                              • PORPHYRIE CUTANEE
                                              Niveau(x)
                                              • NON CONTRE-INDICATION
                                              • INFO DU CENTRE FRANCAIS DES PORPHYRIES
                                              • SITE WEB HTTP://www.porphyrie.net
                                              La prise de certains médicaments peut déclencher une crise de porphyrie aigüe ou une éruption cutanée de bulles. Chez les porteurs de porphyries aigüe ou cutanée, la maladie demeure quiescente la plupart du temps. Les symptômes ne se manifestent généralement que lorsque plusieurs facteurs interagissent pour abaisser le seuil d'activation. L'âge, le sexe, de même que l'activité enzymatique résiduelle, déterminent la sensibilité aux agents qui peuvent précipiter la survenue des signes cliniques.

                                              La vulnérabilité du patient à l'action des agents porphyrinogènes augmente si certains facteurs entrent en jeu, notamment un équilibre calorique négatif, une infection en cours, un stress physique ou psychologique, la consommation d'alcool, l'exposition à un solvant organique ou un traitement avec un médicament ou des hormones sexuelles potentiellement porphyrinogènes.

                                              Chez les femmes, la sensibilité augmente également durant les périodes de bouleversement hormonal, par exemple durant la période prémenstruelle, au cours du premier mois de grossesse et dans la période précédant ou suivant l'accouchement.

                                              Les médicaments sont classés en trois catégories distinctes selon leur compatibilité avec les porphyries : ils sont autorisés, interdits ou non-classés.

                                              Cette classification constitue une forme de conseil qui repose sur une évaluation précise de l'expérience clinique internationale, des cas cliniques publiés, de la liste des médicaments publiée antérieurement et des considérations théoriques. Cependant, la qualité des comptes-rendus de patients utilisés dans ces évaluations est souvent insatisfaisante. Les évidences cliniques disponibles pour la plupart des évaluations sont également insuffisantes. De plus, les modèles théoriques sur les mécanismes d'actions des médicaments utilisées dans les porphyries sont encore incomplets.

                                              Le médicament de première intention pour un porteur de porphyrie hépatique aigüe est toujours celui classé comme autorisé.

                                              En cas de doute, contactez le Centre Français des Porphyries.
                                              CIM10
                                              • Porphyrie cutanée tardive E801

                                              Terrain N° 3
                                              • DEPENDANCE A UNE SUBSTANCE PSYCHOACTIVE
                                              • DEPENDANCE SUBST PSYCHOACTIVE ATCD PERSO
                                              Niveau(x)
                                              • NON CONTRE-INDICATION
                                              Des antécédents de toxicomanie ne contre-indiquent pas la prescription de morphine si celle-ci apparaît indispensable au traitement de la douleur.
                                              Référence(s) officielle(s)
                                              • Rectificatif AMM française 26/10/2018
                                              CIM10
                                              • Troubles mentaux et du comportement liés à l'utilisation de substances psychoactives F10-F19
                                              • Antécédents personnels d'abus de substances psycho-actives Z864
                                              Interactions médicamenteuses
                                              Il faut prendre en compte le fait que de nombreux médicaments ou substances peuvent additionner leurs effets dépresseurs du système nerveux central et contribuer à diminuer la vigilance. Il s'agit des dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution), des neuroleptiques, des barbituriques, des benzodiazépines, des anxiolytiques autres que les benzodiazépines (par exemple le méprobamate), des hypnotiques, des antidépresseurs sédatifs (amitriptyline, doxépine, miansérine, mirtazapine, trimipramine), des antihistaminiques H1 sédatifs, des antihypertenseurs centraux, du baclofène et du thalidomide.


                                              * Associations contre-indiquées

                                              + Morphiniques agonistes-antagonistes (buprenorphine, nalbuphine)
                                              Diminution de l'effet antalgique ou antitussif, par blocage compétitif des récepteurs, avec risque d'apparition d'un syndrome de sevrage.

                                              + Morphiniques antagonistes partiels (nalméfène, naltrexone)
                                              Risque de diminution de l'effet antalgique.

                                              + Oxybate de sodium
                                              Risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale en cas de surdosage.


                                              * Associations déconseillées

                                              + Alcool (boisson ou excipient)
                                              Majoration par l'alcool de l'effet sédatif de ces substances. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
                                              Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.


                                              * Associations faisant l'objet de précautions d'emploi

                                              + Rifampicine
                                              Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité de la morphine et de son métabolite actif.
                                              Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de la morphine pendant le traitement par la rifampicine et après son arrêt.

                                              + Ziconotide
                                              L'ajout de ziconotide par voie intrathécale à des patients recevant des doses stables de morphine par voie intrathécale est possible mais nécessite une attention particulière. Le ziconotide par voie intrathécale peut augmenter le nombre d'effets indésirables neuropsychiatriques.
                                              Des cas de vomissements et d'anorexie, ainsi que d'œdème périphérique ont également été observés lors de l'ajout de ziconotide à des patients recevant de la morphine par voie intrathécale.

                                              + Sédatifs tels que les benzodiazépines ou les médicaments apparentés :
                                              L'utilisation concomitante d'opioïdes avec des médicaments sédatifs tels que les benzodiazépines ou les médicaments apparentés augmente le risque de sédation, de dépression respiratoire, de coma et de décès en raison de l'effet cumulatif dépresseur du SNC. Il convient de limiter tant la dose que la durée de l'utilisation concomitante (Cf. la rubrique "Mises en garde spéciales et précautions d'emploi").

                                              + Traitement antiplaquettaire par inhibiteur du P2Y12 par voie orale
                                              Une exposition retardée et réduite au traitement antiplaquettaire par inhibiteur du P2Y12 par voie orale a été observée chez des patients atteints du syndrome coronarien aigu traités par morphine. Cette interaction peut être liée à une diminution de la motilité gastro-intestinale et s'applique aux autres opioïdes. Même si les conséquences cliniques ne sont pas connues, les données indiquent une réduction potentielle de l'efficacité des inhibiteurs de P2Y12 chez les patients co-traités avec la morphine et inhibiteur de P2Y12 (Cf. la rubrique "Mises en garde spéciales et précautions d'emploi"). Chez les patients atteints du syndrome coronarien aigu, chez qui la morphine ne peut être retirée et pour lesquels une inhibition rapide de P2Y12 est jugée cruciale, l'utilisation d'un inhibiteur de P2Y12 par voie parentérale peut être envisagée.


                                              * Associations à prendre en compte

                                              + Autres analgésiques morphiniques agonistes (alfentanil, codeine, dihydrocodeine, fentanyl, hydromorphone, oxycodone, pethidine, remifentanil, sufentanil, tapentadol, tramadol)
                                              Risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale en cas de surdosage.

                                              + Antitussifs morphine-like (dextromethorphane, noscapine, pholcodine)
                                              Risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale en cas de surdosage.

                                              + Antitussifs morphiniques vrais (codeine, ethylmorphine)
                                              Risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale en cas de surdosage.

                                              + Barbituriques
                                              Risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale en cas de surdosage.

                                              + Autres médicaments sédatifs
                                              Majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.

                                              + Médicaments atropiniques
                                              Risque important d'akinésie colique, avec constipation sévère.
                                               
                                              Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM française 26/10/2018
                                              Grossesse
                                              Recommandations et conduites à tenir
                                               
                                              Effet spécialité
                                              Niveau(x) de risque
                                              • ADMINIST. POSSIBLE QUE SI NECESSAIRE

                                              Les études effectuées chez l'animal n'ont pas mis en évidence un effet tératogène de la morphine.

                                              En clinique, aucun effet malformatif particulier de la morphine n'est apparu à ce jour.

                                              Toutefois, seules des études épidémiologiques permettraient de vérifier l'absence de risque.

                                              Des posologies élevées, même en traitement bref juste avant ou pendant l'accouchement, sont susceptibles d'entraîner une dépression respiratoire chez le nouveau-né. Par ailleurs, en fin de grossesse, la prise chronique de morphine par la mère, et cela quelle que soit la dose, peut être à l'origine d'un syndrome de sevrage chez le nouveau-né. Les nouveau-nés dont la mère a reçu des analgésiques opioïdes en cours de grossesse doivent faire l'objet d'une surveillance afin de détecter les signes de syndrome de sevrage néonatal. Le traitement peut inclure l'utilisation d'un opioïde et des soins de support.

                                              En conséquence, sous réserve de ces précautions, la morphine peut être prescrite si besoin au cours de la grossesse.
                                              Conduite à tenir chez le nouveau-né
                                              • FAIRE UNE SURVEILLANCE CLINIQUE
                                              Référence(s) officielle(s) : Rectificatif AMM française 26/10/2018

                                              Femme en âge de procréer
                                              Recommandations et conduites à tenir
                                              Recommandations
                                              • PAS DE RECOMMANDATION/PROCREATION
                                              * Fertilité

                                              Il ressort des études effectuées chez l'animal que la morphine peut réduire la fertilité (Cf. rubrique "Données de sécurité préclinique").
                                              Référence(s) officielle(s) : Rectificatif AMM française 26/10/2018
                                              Allaitement
                                              Données sur le passage dans le lait maternel
                                              Passage dans le lait Oui
                                              Fixation protéique Pas d'information
                                              Rapport concentration lait/plasma maternels Pas d'information
                                              Concentration dans 100 ml de lait maternel Pas d'information
                                              Recommandations et conduites à tenir
                                              Recommandations
                                              • - RECOMMANDATION SI TRT PONCTUEL :
                                              • ALLAITEMENT A EVITER PENDANT TRT
                                              • - RECOMMANDATION SI TRT PROLONGE :
                                              • ALLAITEMENT CONTRE-INDIQUE PENDANT TRT

                                              - Une dose unique apparaît sans risque pour le nouveau-né,

                                              - En cas d'administration répétée sur quelques jours, suspendre momentanément l'allaitement,

                                              - En cas d'instauration ou de poursuite après la naissance d'un traitement au long cours, l'allaitement est contre-indiqué.
                                              Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM française 26/10/2018
                                              Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
                                              Recommandations
                                              • OUI
                                              • NIV 2 : SOYEZ TRES PRUDENT
                                              • ALTERATION DE LA VIGILANCE
                                              • NE PAS CONDUIRE SANS AVIS MEDICAL
                                              • PICTOGRAMME CONDUCTEUR : JO 18/03/2017
                                              En raison de la baisse possible de vigilance induite par ce médicament, l'attention est attirée sur les risques liés à la conduite d'un véhicule et à l'utilisation d'une machine, principalement à l'instauration du traitement et en cas d'association avec d'autres dépresseurs du système nerveux central.
                                              Référence(s) officielle(s):    Rectificatif AMM française 26/10/2018
                                              Les effets indésirables de la base Theriaque incluent d'une part les effets indésirables du RCP de la spécialité consultée, d'autre part une compilation bibliographique des effets indésirables des médicaments appartenant à la même classe thérapeutique.
                                              Déclaration des effets indésirables suspectés

                                              La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration: Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance.
                                              Site internet: www.ansm.sante.fr.

                                              Effets indésirables à dose thérapeutique   Cliquer ici pour obtenir tous les effets indésirables
                                              - Effets indésirables cliniques
                                              TROUBLES DE L'ETAT GENERAL
                                              TROUBLES DU SYSTEME NERVEUX
                                              TROUBLES DU SYSTEME IMMUNITAIRE
                                              TROUBLES AFFECTANT PLUSIEURS ORGANES
                                              TROUBLES MUSCULO-SQUELETTIQUES
                                              TROUBLES GASTRO-INTESTINAUX
                                              TROUBLES HEPATO-BILIAIRES
                                              TROUBLES RENAUX ET GENITO-URINAIRES
                                              TROUBLES CARDIO-VASCULAIRES
                                              TROUBLES RESPIRATOIRES


                                              - Effets indésirables paracliniques
                                              TROUBLES AFFECTANT PLUSIEURS ORGANES
                                              TROUBLES MUSCULO-SQUELETTIQUES
                                              TROUBLES GASTRO-INTESTINAUX
                                              TROUBLES HEPATO-BILIAIRES
                                              TROUBLES RENAUX ET GENITO-URINAIRES
                                              TROUBLES CARDIO-VASCULAIRES


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