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Voie(s) d'administration : |
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Forme(s) pharmaceutique(s) : |
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Comprimé à croquer. |
Référence(s) bibliographique(s) : |
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Excipient(s) |
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Précision(s) composition : |
Chaque comprimé à croquer contient 100 mg de raltégravir (sous forme potassique). Excipient à effet notoire : Chaque comprimé à croquer contient environ 0,93 mg de fructose, 0,10 mg de phénylalanine (composant de l'aspartame) et 2,8 mg de sorbitol. |
Référence(s) officielle(s) : Rectificatif AMM européenne 24/10/2018
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Classe pharmacothérapeutique : antiviraux systémiques, autres antiviraux, Code ATC : J05AX08. * Mécanisme d'action Le raltégravir est un inhibiteur de l'intégrase du VIH, actif contre le virus de l'immunodéficience humaine (VIH-1). Le raltégravir inhibe l'activité catalytique de l'intégrase, une enzyme codée par le VIH nécessaire à la réplication virale. L'inhibition de l'intégrase empêche l'insertion covalente, ou intégration, du génome du VIH dans le génome de la cellule hôte. Les génomes du VIH qui ne s'intègrent pas ne peuvent pas donner lieu à la production de nouvelles particules virales infectieuses, et par conséquent l'inhibition de l'intégration empêche la propagation de l'infection virale. * Activité antivirale in vitro Dans des cultures de cellules lymphoïdes T humaines infectées par une lignée cellulaire adaptée (le variant H9IIIB du VIH-1), le raltégravir, à des concentrations de 31 +/- 20 nM, a inhibé la réplication du VIH-1 de 95 % (CI95) par rapport à une culture non traitée infectée par le virus. Par ailleurs, le raltégravir a inhibé la réplication virale dans des cultures de cellules mononucléaires du sang périphérique humain activées par un mitogène, infectées par divers isolats cliniques primaires de VIH-1, incluant des isolats de 5 sous-types non B et des isolats résistants aux inhibiteurs de la transcriptase inverse et aux inhibiteurs de protéase. Dans un essai d'infection sur un seul cycle de réplication, le raltégravir a inhibé l'infection de 23 isolats du VIH représentant 5 sous-types non B et 5 formes recombinantes circulantes, avec des CI50 allant de 5 à 12 nM. * Résistance La plupart des virus isolés, chez les patients en échec sous raltégravir, avaient un haut niveau de résistance au raltégravir résultant de l'émergence de 2 mutations ou plus de l'intégrase. La plupart présentaient une mutation au niveau de l'acide aminé 155 (N155 modifié en H), de l'acide aminé 148 (Q148 modifié en H, K ou R) ou de l'acide aminé 143 (Y143 modifié en H, C, ou R), ainsi qu'une ou plusieurs mutations supplémentaires de l'intégrase (par exemple L74M, E92Q, T97A, E138A/K, G140A/S, V151I, G163R, S230R). Les mutations diminuent la sensibilité virale au raltégravir et la présence de mutations supplémentaires accroît la diminution de sensibilité au raltégravir. Les facteurs qui réduisent la probabilité de développer une résistance comprennent une charge virale faible à l'inclusion et l'utilisation d'autres agents antirétroviraux actifs. Les mutations à l'origine de la résistance au raltégravir causent également en général une résistance à l'elvitégravir, un inhibiteur de transfert de brin médié par l'intégrase. Les mutations au niveau de l'acide aminé 143 entraînent une plus grande résistance au raltégravir qu'à l'elvitégravir, tandis que la mutation E92Q provoque une résistance plus importante à l'elvitégravir qu'au raltégravir. Les virus présentant une mutation au niveau de l'acide aminé 148, ainsi qu'une ou plusieurs mutations supplémentaires causant une résistance au raltégravir, peuvent également présenter une résistance cliniquement significative au dolutégravir. * Expérience clinique La démonstration de l'efficacité du raltégravir est basée sur l'analyse des données à 96 semaines de deux études en cours, randomisées, en double aveugle, contrôlées contre placebo (BENCHMRK 1 et BENCHMRK 2, Protocoles 018 et 019) menées chez des patients adultes prétraités infectés par le VIH-1 et sur l'analyse des données à 240 semaines d'une étude randomisée en cours, en double aveugle, contrôlée versus comparateur actif (STARTMRK, Protocole 021) menée chez des patients adultes infectés par le VIH-1 naïfs de traitement. * Efficacité - Traitement des patients adultes prétraités BENCHMRK 1 et BENCHMRK 2 (essais multicentriques en cours, randomisés, en double aveugle, contrôlés versus placebo) évaluent la sécurité d'emploi et l'activité antirétrovirale du raltégravir 400 mg deux fois par jour versus placebo, en association à un traitement de fond optimisé (TO), chez des patients infectés par le VIH, âgés de 16 ans et plus, avec une résistance documentée à au moins 1 médicament de chacune des 3 classes d'antirétroviraux (INTIs, INNTIs, IPs). Avant la randomisation, les TO ont été déterminés par l'investigateur sur la base des antécédents thérapeutiques du patient ainsi que des résultats des tests de résistance génotypique et phénotypique à l'inclusion. Les données démographiques des patients (sexe, âge et origine ethnique) et leurs caractéristiques à l'inclusion étaient comparables entre les groupes recevant du raltégravir 400 mg deux fois par jour et le placebo. Les patients ont été préalablement exposés à un nombre médian de 12 antirétroviraux pendant une durée médiane de 10 ans. Un nombre médian de 4 ARVs a été utilisé dans le TO. Analyse des résultats à 48 semaines et à 96 semaines Les résultats combinés des essais BENCHMRK 1 et BENCHMRK 2 (semaine 48 et semaine 96) chez les patients traités à la dose recommandée d'ISENTRESS 400 mg deux fois par jour sont présentés ci-dessous. Résultats d'efficacité aux semaines 48 et 96 BENCHMRK 1 et 2 combinés Paramètre . Pourcentage de patients avec ARN-VIH < 400 copies/ml (IC à 95 %) Tous les patients (*) 48 semaines - raltégravir 400 mg 2 fois/jour + TO (n = 462) : 72 (68 ; 76) 48 semaines - placebo + TO (n = 237) : 37 (31 ; 44) 96 semaines - raltégravir 400 mg 2 fois/jour + TO (N = 462) : 62 (57 ; 66) 96 semaines - placebo + TO (N = 237) : 28 (23 ; 34) Caractéristiques à l'inclusion (**) : ARN-VIH > 100000 copies/ml 48 semaines - raltégravir 400 mg 2 fois/jour + TO (n = 462) : 62 (53 ; 69) 48 semaines - placebo + TO (n = 237) : 17 (9 ; 27) 96 semaines - raltégravir 400 mg 2 fois/jour + TO (N = 462) : 53 (45 ; 61) 96 semaines - placebo + TO (N = 237) : 15 (8 ; 25) ARN-VIH < ou = 100000 copies/ml 48 semaines - raltégravir 400 mg 2 fois/jour + TO (n = 462) : 82 (77 ; 86) 48 semaines - placebo + TO (n = 237) : 49 (41 ; 58) 96 semaines - raltégravir 400 mg 2 fois/jour + TO (N = 462) : 74 (69 ; 79) 96 semaines - placebo + TO (N = 237) : 39 (31 ; 47) Taux de CD4 < ou = 50 cellules/mm3 48 semaines - raltégravir 400 mg 2 fois/jour + TO (n = 462) : 61 (53 ; 69) 48 semaines - placebo + TO (n = 237) : 21 (13 ; 32) 96 semaines - raltégravir 400 mg 2 fois/jour + TO (N = 462) : 51 (42 ; 60) 96 semaines - placebo + TO (N = 237) : 14 (7 ; 24) Taux de CD4 > 50 et < ou = 200 cellules/mm3 48 semaines - raltégravir 400 mg 2 fois/jour + TO (n = 462) : 80 (73 ; 85) 48 semaines - placebo + TO (n = 237) : 44 (33 ; 55) 96 semaines - raltégravir 400 mg 2 fois/jour + TO (N = 462) : 70 (62 ; 77) 96 semaines - placebo + TO (N = 237) : 36 (25 ; 48) Taux de CD4 > 200 cellules/mm3 48 semaines - raltégravir 400 mg 2 fois/jour + TO (n = 462) : 83 (76 ; 89) 48 semaines - placebo + TO (n = 237) : 51 (39 ; 63) 96 semaines - raltégravir 400 mg 2 fois/jour + TO (N = 462) : 78 (70 ; 85) 96 semaines - placebo + TO (N = 237) : 42 (30 ; 55) Score de sensibilité (GSS) (***) : 0 48 semaines - raltégravir 400 mg 2 fois/jour + TO (n = 462) : 52 (42 ; 61) 48 semaines - placebo + TO (n = 237) : 8 (3 ; 17) 96 semaines - raltégravir 400 mg 2 fois/jour + TO (N = 462) : 46 (36 ; 56) 96 semaines - placebo + TO (N = 237) : 5 (1 ; 13) Score de sensibilité (GSS) (***) : 1 48 semaines - raltégravir 400 mg 2 fois/jour + TO (n = 462) : 81 (75 ; 87) 48 semaines - placebo + TO (n = 237) : 40 (30 ; 51) 96 semaines - raltégravir 400 mg 2 fois/jour + TO (N = 462) : 76 (69 ; 83) 96 semaines - placebo + TO (N = 237) : 31 (22 ; 42) Score de sensibilité (GSS) (***) : 2 et plus 48 semaines - raltégravir 400 mg 2 fois/jour + TO (n = 462) : 84 (77 ; 89) 48 semaines - placebo + TO (n = 237) : 65 (52 ; 76) 96 semaines - raltégravir 400 mg 2 fois/jour + TO (N = 462) : 71 (63 ; 78) 96 semaines - placebo + TO (N = 237) : 56 (43 ; 69) . Pourcentage de patients avec ARN-VIH < 50 copies/ml (IC à 95 %) Tous les patients (**) 48 semaines - raltégravir 400 mg 2 fois/jour + TO (n = 462) : 62 (57 ; 67) 48 semaines - placebo + TO (n = 237) : 33 (27 ; 39) 96 semaines - raltégravir 400 mg 2 fois/jour + TO (N = 462) : 57 (52 ; 62) 96 semaines - placebo + TO (N = 237) : 26 (21 ; 32) Caractéristiques à l'inclusion (**) : ARN-VIH > 100000 copies/ml 48 semaines - raltégravir 400 mg 2 fois/jour + TO (n = 462) : 48 (40 ; 56) 48 semaines - placebo + TO (n = 237) : 16 (8 ; 26) 96 semaines - raltégravir 400 mg 2 fois/jour + TO (N = 462) : 47 (39 ; 55) 96 semaines - placebo + TO (N = 237) : 13 (7 ; 23) ARN-VIH < ou = 100000 copies/ml 48 semaines - raltégravir 400 mg 2 fois/jour + TO (n = 462) : 73 (68 ; 78) 48 semaines - placebo + TO (n = 237) : 43 (35 ; 52) 96 semaines - raltégravir 400 mg 2 fois/jour + TO (N = 462) : 70 (64 ; 75) 96 semaines - placebo + TO (N = 237) : 36 (28 ; 45) Taux de CD4 < ou = 50 cellules/mm3 48 semaines - raltégravir 400 mg 2 fois/jour + TO (n = 462) : 50 (41 ; 58) 48 semaines - placebo + TO (n = 237) : 20 (12 ; 31) 96 semaines - raltégravir 400 mg 2 fois/jour + TO (N = 462) : 50 (41 ; 58) 96 semaines - placebo + TO (N = 237) : 13 (6 ; 22) Taux de CD4 > 50 et < ou = 200 cellules/mm3 48 semaines - raltégravir 400 mg 2 fois/jour + TO (n = 462) : 67 (59 ; 74) 48 semaines - placebo + TO (n = 237) : 39 (28 ; 50) 96 semaines - raltégravir 400 mg 2 fois/jour + TO (N = 462) : 65 (57 ; 72) 96 semaines - placebo + TO (N = 237) : 32 (22 ; 44) Taux de CD4 > 200 cellules/mm3 48 semaines - raltégravir 400 mg 2 fois/jour + TO (n = 462) : 76 (68 ; 83) 48 semaines - placebo + TO (n = 237) : 44 (32 ; 56) 96 semaines - raltégravir 400 mg 2 fois/jour + TO (N = 462) : 71 (62 ; 78) 96 semaines - placebo + TO (N = 237) : 41 (29 ; 53) Score de sensibilité (GSS) (***) : 0 48 semaines - raltégravir 400 mg 2 fois/jour + TO (n = 462) : 45 (35 ; 54) 48 semaines - placebo + TO (n = 237) : 3 (0 ; 11) 96 semaines - raltégravir 400 mg 2 fois/jour + TO (N = 462) : 41 (32 ; 51) 96 semaines - placebo + TO (N = 237) : 5 (1 ; 13) Score de sensibilité (GSS) (***) : 1 48 semaines - raltégravir 400 mg 2 fois/jour + TO (n = 462) : 67 (59 ; 74) 48 semaines - placebo + TO (n = 237) : 37 (27 ; 48) 96 semaines - raltégravir 400 mg 2 fois/jour + TO (N = 462) : 72 (64 ; 79) 96 semaines - placebo + TO (N = 237) : 28 (19 ; 39) Score de sensibilité (GSS) (***) : 2 et plus 48 semaines - raltégravir 400 mg 2 fois/jour + TO (n = 462) : 75 (68 ; 82) 48 semaines - placebo + TO (n = 237) : 59 (46 ; 71) 96 semaines - raltégravir 400 mg 2 fois/jour + TO (N = 462) : 65 (56 ; 72) 96 semaines - placebo + TO (N = 237) : 53 (40 ; 66) . Variation moyenne du taux de CD4 (IC à 95 %), cellules/mm3 Tous les patients (**) 48 semaines - raltégravir 400 mg 2 fois/jour + TO (n = 462) : 109 (98 ; 121) 48 semaines - placebo + TO (n = 237) : 45 (32 ; 57) 96 semaines - raltégravir 400 mg 2 fois/jour + TO (N = 462) : 123 (110 ; 137) 96 semaines - placebo + TO (N = 237) : 49 (35 ; 63) Caractéristiques à l'inclusion (**) : ARN-VIH > 100000 copies/ml 48 semaines - raltégravir 400 mg 2 fois/jour + TO (n = 462) : 126 (107 ; 144) 48 semaines - placebo + TO (n = 237) : 36 (17 ; 55) 96 semaines - raltégravir 400 mg 2 fois/jour + TO (N = 462) : 140 (115 ; 165) 96 semaines - placebo + TO (N = 237) : 40 (16 ; 65) ARN-VIH < ou = 100000 copies/ml 48 semaines - raltégravir 400 mg 2 fois/jour + TO (n = 462) : 100 (86 ; 115) 48 semaines - placebo + TO (n = 237) : 49 (33 ; 65) 96 semaines - raltégravir 400 mg 2 fois/jour + TO (N = 462) : 114 (98 ; 131) 96 semaines - placebo + TO (N = 237) : 53 (36 ; 70) Taux de CD4 < ou = 50 cellules/mm3 48 semaines - raltégravir 400 mg 2 fois/jour + TO (n = 462) : 121 (100 ; 142) 48 semaines - placebo + TO (n = 237) : 33 (18 ; 48) 96 semaines - raltégravir 400 mg 2 fois/jour + TO (N = 462) : 130 (104 ; 156) 96 semaines - placebo + TO (N = 237) : 42 (17 ; 67) Taux de CD4 > 50 et = 200 cellules/mm3 48 semaines - raltégravir 400 mg 2 fois/jour + TO (n = 462) : 104 (88 ; 119) 48 semaines - placebo + TO (n = 237) : 47 (28 ; 66) 96 semaines - raltégravir 400 mg 2 fois/jour + TO (N = 462) : 123 (103 ; 144) 96 semaines - placebo + TO (N = 237) : 56 (34 ; 79) Taux de CD4 > 200 cellules/mm3 48 semaines - raltégravir 400 mg 2 fois/jour + TO (n = 462) : 104 (80 ; 129) 48 semaines - placebo + TO (n = 237) : 54 (24 ; 84) 96 semaines - raltégravir 400 mg 2 fois/jour + TO (N = 462) : 117 (90 ; 143) 96 semaines - placebo + TO (N = 237) : 48 (23 ; 73) Score de sensibilité (GSS) (***) : 0 48 semaines - raltégravir 400 mg 2 fois/jour + TO (n = 462) : 81 (55 ; 106) 48 semaines - placebo + TO (n = 237) : 11 (4 ; 26) 96 semaines - raltégravir 400 mg 2 fois/jour + TO (N = 462) : 97 (70 ; 124) 96 semaines - placebo + TO (N = 237) : 15 (-0 ; 31) Score de sensibilité (GSS) (***) : 1 48 semaines - raltégravir 400 mg 2 fois/jour + TO (n = 462) : 113 (96 ; 130) 48 semaines - placebo + TO (n = 237) : 44 (24 ; 63) 96 semaines - raltégravir 400 mg 2 fois/jour + TO (N = 462) : 132 (111 ; 154) 96 semaines - placebo + TO (N = 237) : 45 (24 ; 66) Score de sensibilité (GSS) (***) : 2 et plus 48 semaines - raltégravir 400 mg 2 fois/jour + TO (n = 462) : 125 (105 ; 144) 48 semaines - placebo + TO (n = 237) : 76 (48 ; 103) 96 semaines - raltégravir 400 mg 2 fois/jour + TO (N = 462) : 134 (108 ; 159) 96 semaines - placebo + TO (N = 237) : 90 (57 ; 123) (*) Les sorties d'étude sont comptabilisées comme des échecs : les patients qui ont arrêté prématurément l'étude sont considérés comme des échecs à partir de cet arrêt. Les pourcentages de patients ayant répondu avec un intervalle de confiance (IC) à 95 % sont reportés. (**) Pour l'analyse selon les facteurs de pronostic, les échecs virologiques ont été reportés en pourcentages de patients inférieurs aux seuils de 400 et de 50 copies/ml. Pour la variation moyenne des taux de CD4, la valeur à l'inclusion a été reportée en cas d'échecs virologiques. (***) Le Score de Sensibilité Génotypique (GSS) a été défini par le nombre total d'ARVs du traitement de fond optimisé (TO) auquel la souche virale du patient a montré une sensibilité génotypique sur la base des tests de résistance génotypique. L'utilisation de l'enfuvirtide dans le TO chez les patients naïfs d'enfuvirtide a été comptabilisée comme 1 molécule active du TO. De même, l'utilisation du darunavir chez les patients naïfs de darunavir a été comptabilisée comme 1 molécule active du TO. Le traitement par raltégravir a permis d'obtenir des charges virales plasmatiques ARN VIH plasmatiques < 50 copies/ml chez 61,7 % des patients à la semaine 16, chez 62,1 % des patients à la semaine 48 et chez 57,0 % à la semaine 96 (données manquantes = échec). Chez certains patients un rebond viral a été observé entre la semaine 16 et la semaine 96. Les facteurs associés à l'échec comprenaient une charge virale élevée à l'inclusion et un TO ne comprenant pas au moins un agent anti-rétroviral actif puissant. - Switch par raltégravir Les études SWITCHMRK 1 et 2 (Protocoles 032 et 033) visaient à évaluer des patients infectés par le VIH recevant un traitement efficace (ARN VIH lors de la sélection < 50 copies/ml, schéma thérapeutique stable depuis plus de trois mois) composé de lopinavir 200 mg (+) ritonavir 50 mg, deux comprimés deux fois par jour, plus au moins 2 inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse, qui ont été randomisés selon un rapport 1:1 pour poursuivre le traitement par lopinavir (+) ritonavir, 2 comprimés deux fois par jour (n = 174 et n = 178 respectivement) ou remplacer le lopinavir (+) ritonavir par le raltégravir 400 mg deux fois par jour (n = 174 et n = 176 respectivement). Les patients ayant des antécédents d'échec virologique n'ont pas été exclus et le nombre de traitements antirétroviraux antérieurs n'était pas limité. Ces études ont été interrompues après l'analyse primaire d'efficacité à 24 semaines car la non-infériorité du raltégravir versus lopinavir (+) ritonavir n'a pas été démontrée. Dans ces deux études, à la semaine 24, une charge virale ARN VIH inférieure à 50 copies/ml a été maintenue chez 84,4 % des patients du groupe raltégravir versus 90,6 % du groupe lopinavir (+) ritonavir (données manquantes = échec). Pour ce qui est du besoin d'administrer le raltégravir avec deux autres agents antirétroviraux actifs, voir la rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi". - Patients adultes naïfs de traitement L'étude STARTMRK (étude en cours, multicentrique, randomisée, en double aveugle, contrôlée versus comparateur actif) évalue la sécurité d'emploi et l'activité antirétrovirale de raltégravir 400 mg deux fois par jour versus éfavirenz 600 mg au coucher, en association avec l'emtricitabine (+) ténofovir chez des patients infectés par le VIH naïfs de traitement ayant une charge virale supérieure à 5 000 copies/ml. La randomisation a été stratifiée en fonction de la charge virale ARN VIH lors de la sélection (< ou = 50000 copies/ml et > 50000 copies/ml) et du statut VHB ou VHC (positif ou négatif). Les données démographiques des patients (sexe, âge et origine ethnique) et leurs caractéristiques à l'inclusion étaient comparables entre le groupe raltégravir 400 mg deux fois par jour et le groupe éfavirenz 600 mg au coucher. - Analyse des résultats à 48 semaines et à 240 semaines Concernant le critère primaire d'efficacité, le pourcentage (%) de patients ayant obtenu une charge virale ARN VIH inférieure à 50 copies/ml à la semaine 48 a été de 241/280 (86,1 %) dans le groupe traité par raltégravir et de 230/281 (81,9 %) dans le groupe traité par l'éfavirenz. La différence entre les traitements (Iraltégravir - éfavirenz) a été de 4,2 %, avec un IC à 95 % de (-1,9 ; 10,3), ce qui démontre que le raltégravir est non-inférieur à l'éfavirenz (valeur de p pour la non-infériorité < 0,001). A la semaine 240, la différence entre les traitements (raltégravir - éfavirenz) a été de 9,5 %, avec un IC à 95 % de (1,7 ; 17,3). Les données suivantes présentent les résultats (semaine 48 et semaine 240) chez les patients de l'étude STARTMRK recevant la dose recommandée de raltégravir de 400 mg deux fois par jour. Résultats d'efficacité aux semaines 48 et 240 Etude STARTMRK Paramètre . Pourcentage de patients ayant un ARN VIH < 50 copies/ml (IC à 95 %) Tous patients (*) 48 semaines - raltégravir 400 mg 2 fois/jour (n = 281) : 86 (81 ; 90) 48 semaines - éfavirenz 600 mg au coucher (n = 282) : 82 (77 ; 86) 240 semaines - raltégravir 400 mg 2 fois/jour (n = 281) : 71 (65 ; 76) 240 semaines - éfavirenz 600 mg au coucher (n = 282) : 61 (55 ; 67) Caractéristiques à l'inclusion (**) : ARN VIH > 100000 copies/ml 48 semaines - raltégravir 400 mg 2 fois/jour (n = 281) : 91 (85 ; 95) 48 semaines - éfavirenz 600 mg au coucher (n = 282) : 89 (83 ; 94) 240 semaines - raltégravir 400 mg 2 fois/jour (n = 281) : 70 (62 ; 77) 240 semaines - éfavirenz 600 mg au coucher (n = 282) : 65 (56 ; 72) ARB VIH < ou = 100000 copies/ml 48 semaines - raltégravir 400 mg 2 fois/jour (n = 281) : 93 (86 ; 97) 48 semaines - éfavirenz 600 mg au coucher (n = 282) : 89 (82 ; 94) 240 semaines - raltégravir 400 mg 2 fois/jour (n = 281) : 72 (64 ; 80) 240 semaines - éfavirenz 600 mg au coucher (n = 282) : 58 (49 ; 66) Taux de CD4 < ou = 50 cellules/mm3 48 semaines - raltégravir 400 mg 2 fois/jour (n = 281) : 84 (64 ; 95) 48 semaines - éfavirenz 600 mg au coucher (n = 282) : 86 (67 ; 96) 240 semaines - raltégravir 400 mg 2 fois/jour (n = 281) : 58 (37 ; 77) 240 semaines - éfavirenz 600 mg au coucher (n = 282) : 77 (58 ; 90) Taux de CD4 > 50 et < ou = 200 cellules/mm3 48 semaines - raltégravir 400 mg 2 fois/jour (n = 281) : 89 (81 ; 95) 48 semaines - éfavirenz 600 mg au coucher (n = 282) : 86 (77 ; 92) 240 semaines - raltégravir 400 mg 2 fois/jour (n = 281) : 67 (57 ; 76) 240 semaines - éfavirenz 600 mg au coucher (n = 282) : 60 (50 ; 69) Taux de CD4 > 200 cellules/mm3 48 semaines - raltégravir 400 mg 2 fois/jour (n = 281) : 94 (89 ; 98) 48 semaines - éfavirenz 600 mg au coucher (n = 282) : 92 (87 ; 96) 240 semaines - raltégravir 400 mg 2 fois/jour (n = 281) : 76 (68 ; 82) 240 semaines - éfavirenz 600 mg au coucher (n = 282) : 60 (51 ; 68) Sous-type viral Clade B 48 semaines - raltégravir 400 mg 2 fois/jour (n = 281) : 90 (85 ; 94) 48 semaines - éfavirenz 600 mg au coucher (n = 282) : 89 (83 ; 93) 240 semaines - raltégravir 400 mg 2 fois/jour (n = 281) : 71 (65 ; 77) 240 semaines - éfavirenz 600 mg au coucher (n = 282) : 59 (52 ; 65) Sous-type viral Non clade B 48 semaines - raltégravir 400 mg 2 fois/jour (n = 281) : 96 (87 ; 100) 48 semaines - éfavirenz 600 mg au coucher (n = 282) : 91 (78 ; 97) 240 semaines - raltégravir 400 mg 2 fois/jour (n = 281) : 68 (54 ; 79) 240 semaines - éfavirenz 600 mg au coucher (n = 282) : 70 (54 ; 82) . Variation moyenne du taux de CD4 (IC à 95 %) ; cellules/mm3 Tous patients (**) 48 semaines - raltégravir 400 mg 2 fois/jour (n = 281) : 189 (174 ; 204) 48 semaines - éfavirenz 600 mg au coucher (n = 282) : 163 (148 ; 178) 240 semaines - raltégravir 400 mg 2 fois/jour (n = 281) : 374 (345 ; 403) 240 semaines - éfavirenz 600 mg au coucher (n = 282) : 312 (284 ; 339) Caractéristiques à l'inclusion (**) : ARN VIH > 100000 copies/ml 48 semaines - raltégravir 400 mg 2 fois/jour (n = 281) : 196 (174 ; 219) 48 semaines - éfavirenz 600 mg au coucher (n = 282) : 192 (169 ; 214) 240 semaines - raltégravir 400 mg 2 fois/jour (n = 281) : 392 (350 ; 435) 240 semaines - éfavirenz 600 mg au coucher (n = 282) : 329 (293 ; 364) ARN VIH < ou = 100000 copies/ml 48 semaines - raltégravir 400 mg 2 fois/jour (n = 281) : 180 (160 ; 200) 48 semaines - éfavirenz 600 mg au coucher (n = 282) : 134 (115 ; 153) 240 semaines - raltégravir 400 mg 2 fois/jour (n = 281) : 350 (312 ; 388) 240 semaines - éfavirenz 600 mg au coucher (n = 282) : 294 (251 ; 337) Taux de CD4 < ou = 50 cellules/mm3 48 semaines - raltégravir 400 mg 2 fois/jour (n = 281) : 170 (122 ; 218) 48 semaines - éfavirenz 600 mg au coucher (n = 282) : 152 (123 ; 180) 240 semaines - raltégravir 400 mg 2 fois/jour (n = 281) : 304 (209 ; 399) 240 semaines - éfavirenz 600 mg au coucher (n = 282) : 314 (242 ; 386) Taux de CD4 > 50 et = 200 cellules/mm3 48 semaines - raltégravir 400 mg 2 fois/jour (n = 281) : 193 (169 ; 217) 48 semaines - éfavirenz 600 mg au coucher (n = 282) : 175 (151 ; 198) 240 semaines - raltégravir 400 mg 2 fois/jour (n = 281) : 413 (360 ; 465) 240 semaines - éfavirenz 600 mg au coucher (n = 282) : 306 (264 ; 348) Taux de CD4 > 200 cellules/mm3 48 semaines - raltégravir 400 mg 2 fois/jour (n = 281) : 190 (168 ; 212) 48 semaines - éfavirenz 600 mg au coucher (n = 282) : 157 (134 ; 181) 240 semaines - raltégravir 400 mg 2 fois/jour (n = 281) : 358 (321 ; 395) 240 semaines - éfavirenz 600 mg au coucher (n = 282) : 316 (272 ; 359) Sous-type viral clade B 48 semaines - raltégravir 400 mg 2 fois/jour (n = 281) : 187 (170 ; 204) 48 semaines - éfavirenz 600 mg au coucher (n = 282) : 164 (147 ; 181) 240 semaines - raltégravir 400 mg 2 fois/jour (n = 281) : 380 (346 ; 414) 240 semaines - éfavirenz 600 mg au coucher (n = 282) : 303 (272 ; 333) Sous-type viral Non clade B 48 semaines - raltégravir 400 mg 2 fois/jour (n = 281) : 189 (153 ; 225) 48 semaines - éfavirenz 600 mg au coucher (n = 282) : 156 (121 ; 190) 240 semaines - raltégravir 400 mg 2 fois/jour (n = 281) : 332 (275 ; 388) 240 semaines - éfavirenz 600 mg au coucher (n = 282) : 329 (260 ; 398) (*) Les données manquantes sont comptabilisées comme des échecs : les patients qui ont arrêté prématurément l'étude sont considérés comme des échecs à partir de cet arrêt. Les pourcentages de patients ayant répondu sont présentés avec l'intervalle de confiance (IC) à 95 %. (**) Pour l'analyse selon les facteurs pronostiques, les échecs virologiques ont été reportés pour les pourcentages de patients ayant un taux inférieur à 50 et à 400 copies/ml. Pour la variation moyenne du taux de CD4, la valeur à l'inclusion a été reportée en cas d'échec virologique. Notes : Les analyses sont basées sur toutes les données disponibles. Le raltégravir et l'éfavirenz ont été administrés avec l'emtricitabine (+) ténofovir. - Population pédiatrique . Enfants et adolescents âgés de 2 à 18 ans IMPAACT P1066 est une étude multicentrique de phase I/II en ouvert pour évaluer le profil pharmacocinétique, la sécurité d'emploi, la tolérance et l'efficacité du raltégravir chez les enfants infectés par le VIH. 126 enfants et adolescents prétraités âgés de 2 à 18 ans ont été inclus dans cette étude. Les patients étaient stratifiés par âge, incluant les adolescents en premier, puis successivement les enfants plus jeunes. Les patients recevaient soit la formulation en comprimé à 400 mg (patients âgés de 6 à 18 ans), soit la formulation en comprimés à croquer (patients âgés de 2 à moins de 12 ans). Le raltégravir était administré avec un traitement de fond optimisé. La phase initiale de recherche de dose incluait une évaluation pharmacocinétique intensive. La sélection de la dose était basée sur l'obtention d'une exposition plasmatique et d'une concentration résiduelle de raltégravir comparables à celles observées chez l'adulte, ainsi que d'une sécurité d'emploi acceptable à court terme. Après sélection de la dose, d'autres patients ont été inclus pour évaluer la sécurité d'emploi à long terme, la tolérance et l'efficacité. Parmi les 126 patients, 96 ont reçu la dose recommandée de raltégravir (Cf. rubrique "Posologie et mode d'administration"). Caractéristiques à l'inclusion et résultats d'efficacité aux semaines 24 and 48 IMPAACT P1066 (patients âgés de 2 à 18 ans) Population avec la dose finale : N = 96 . Données démographiques Age (années), médiane [intervalle] : 13 [2 - 18] Sexe masculin : 49 % Origine ethnique : caucasien : 34 % Origine ethnique : noir : 59 % . Caractéristiques à l'inclusion Plasma ARN-VIH-1 (log10 copies/ml), moyenne [intervalle] : 4,3 [2,7 - 6)] nombre de cellules CD4 (cellules/mm3 ), médiane [intervalle] : 481 [0 - 2361] pourcentage de CD4, médiane [intervalle] : 23,3 % [0 - 44] ARN-VIH-1 >100000 copies/ml : 8 % VIH CDC catégorie B ou C : 59 % . Avant utilisation ARN par classe INNTI : 78 % IP : 83 % . Réponse Diminution > ou = 1 log10 de l'ARN VIH par rapport à l'inclusion ou < 400 copies/mL Semaine 24 : 72 % Semaine 48 : 79 % ARN VIH < 50 copies/mL Semaine 24 : 54 % Semaine 48 : 57 % Augmentation moyenne des cellules CD4 (%) depuis l'inclusion Semaine 24 : 119 cellules/mm3 (3,8 %) Semaine 48 : 156 cellules/mm3 (4,6 %) . Nourrissons et jeunes enfants âgés de 4 semaines à moins de 2 ans L'étude IMPAACT P1066 incluait également des nourrissons et jeunes enfants âgés de 4 semaines à moins de 2 ans précédemment traités par un antirétroviral, en prophylaxie pour la prévention de la transmission du virus de la mère à l'enfant (PTME) et/ou en association avec d'autres traitements antirétroviraux pour la prise en charge d'une infection par le VIH. Le raltégravir était administré sous forme de granulés pour suspension buvable, sans tenir compte de la prise d'aliments, associé à un traitement de fond optimisé incluant du lopinavir avec du ritonavir chez deux tiers des patients. Caractéristiques à l'inclusion et résultats d'efficacité aux semaines 24 et 48 de l'étude IMPAACT P1066 (patients âgés de 4 semaines à moins de 2 ans) n = 26 . Données démographiques Age (semaines), médiane [intervalle] : 28 [4 – 100] Sexe masculin : 65 % Origine ethnique : caucasien : 8 % Origine ethnique : noir : 85 % . Caractéristiques à l'inclusion ARN VIH-1 plasmatique (log10 copies/mL), moyenne [intervalle] : 5,7 [3,1 - 7)] nombre de cellules CD4 (cellules/mm3), médiane [intervalle] : 1400 [31 - 3648] pourcentage de CD4, médiane [intervalle] : 18,6 % [3,3 - 39,3] ARN VIH-1 > 100000 copies/mL : 69 % VIH CDC catégorie B ou C : 23 % . Utilisation antérieure d'ARV par classe INNTI : 73 % INTI : 46 % IP : 19 % . Réponse Diminution > ou = 1 log10 de l'ARN VIH par rapport à l'inclusion ou < 400 copies/mL Semaine 24 : 91 % Semaine 48 : 85 % ARN VIH < 50 copies/mL Semaine 24 : 43 % Semaine 48 : 53 % Augmentation moyenne des cellules CD4 (%) depuis l'inclusion Semaine 24 : 500 cellules/mm3 (7,5 %) Semaine 48 : 492 cellules/mm3 (7,8 %) . Echec virologique Non répondeur Semaine 24 : 0 Semaine 48 : 0 Rebond virologique Semaine 24 : 0 Semaine 48 : 4 Nombre de génotype disponible (*) Semaine 24 : 0 Semaine 48 : 2 (*) Un patient a eu une mutation à la position 155 |
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Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 24/10/2018 |
Virus | Résistance |
VIH 1 |
Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 24/10/2018
* Absorption Il a été démontré chez les volontaires sains ayant reçu des doses uniques de raltégravir par voie orale à jeun, que le raltégravir est rapidement absorbé avec un tmax d'environ 3 heures après administration. L'ASC et la Cmax du raltégravir augmentent proportionnellement à la dose sur l'intervalle de doses allant de 100 mg à 1600 mg. La C12heures du raltégravir augmente proportionnellement à la dose sur l'intervalle de doses allant de 100 mg à 800 mg et elle augmente légèrement moins que proportionnellement à la dose sur l'intervalle de doses allant de 100 mg à 1600 mg. La proportionnalité par rapport aux doses administrées n'a pas été établie chez les patients. En cas d'administration deux fois par jour, l'état d'équilibre pharmacocinétique est atteint rapidement dans un délai d'environ 2 jours. On note peu ou pas d'accumulation au niveau de l'ASC et de la Cmax et une légère accumulation au niveau de la C 12heures. La biodisponibilité absolue du raltégravir n'a pas été établie. Le raltégravir peut être administré avec ou sans nourriture. Dans les études pivots de sécurité d'emploi et d'efficacité chez les patients infectés par le VIH, le raltégravir a été administré sans tenir compte de l'alimentation. L'administration de doses multiples de raltégravir après un repas modérément riche en graisses n'a pas eu d'incidence cliniquement significative sur l'ASC du raltégravir (augmentation de 13 % par rapport à l'administration à jeun). La C 12heures a augmenté de 66 % et la Cmax de 5 % après un repas modérément riche en graisses comparé à l'administration à jeun. L'administration du raltégravir après un repas riche en graisses a multiplié approximativement l'ASC et la Cmax d'un facteur 2 et la C 12heures d'un facteur 4,1. L'administration du raltégravir après un repas pauvre en graisses a diminué l'ASC et la Cmax respectivement de 46 % et de 52 % ; la C 12heures est restée globalement inchangée. L'administration avec la nourriture semble accroître la variabilité pharmacocinétique par rapport à l'administration à jeun. Globalement, une variabilité considérable a été observée dans la pharmacocinétique du raltégravir. Dans les études BENCHMRK 1 et 2, le coefficient de variation (CV) de la variabilité inter-individuelle de la C 12heures observée était de 212 % et le CV de la variabilité intra-individuelle de la C 12heures observée était de 122 %. Les sources de variabilité peuvent inclure des différences d'administration au regard de la nourriture et de l'utilisation concomitante de médicaments. * Distribution Le raltégravir est lié aux protéines plasmatiques humaines à environ 83 % sur l'intervalle de concentrations de 2 à 10 microM. Le raltégravir traverse facilement la barrière placentaire chez le rat, mais ne pénètre pas de manière notable dans le cerveau. Dans deux études chez des patients infectés par le VIH-1 ayant reçu 400 mg de raltégravir deux fois par jour, le raltégravir a été décelé facilement dans le liquide céphalorachidien. Dans la première étude (n = 18), la concentration médiane dans le liquide céphalorachidien représentait 5,8 % (écart de 1 à 53,5 %) de la concentration plasmatique correspondante. Dans la seconde étude (n = 16), la concentration médiane dans le liquide céphalorachidien représentait 3 % (écart de 1 à 61 %) de la concentration plasmatique correspondante. Ces proportions médianes étaient environ 3 à 6 fois inférieures à celles de la fraction non liée de raltégravir dans le plasma. * Biotransformation et excrétion La demi-vie apparente d'élimination terminale du raltégravir est d'environ 9 heures, avec une demi-vie de phase a plus courte (environ 1 heure) représentant la majeure partie de l'ASC. Après administration d'une dose orale de raltégravir radiomarqué, environ 51 % et 32 % de la dose sont éliminés respectivement dans les fèces et dans l'urine. Dans les fèces, seul le raltégravir a été retrouvé, dont la majeure partie proviendrait de l'hydrolyse du glucuronide du raltégravir sécrété dans la bile tel qu'observé dans les études précliniques. Deux composants, à savoir le raltégravir et le glucuronide du raltégravir, ont été détectés dans l'urine, représentant environ respectivement 9 % et 23 % de la dose. La principale entité circulante a été le raltégravir, qui a représenté environ 70 % de la radioactivité totale ; la radioactivité plasmatique restante a été représentée par le glucuronide du raltégravir. Des études utilisant des inhibiteurs chimiques sélectifs d'une isoforme et des UDP-glucuronosyltransférases (UGT) exprimées par l'ADNc montrent que l'UGT1A1 est la principale enzyme responsable de la formation du glucuronide du raltégravir. Les données indiquent donc que le principal mécanisme de clairance du raltégravir chez l'homme est une glucuronidation médiée par l'UGT1A1. - Polymorphisme de l'UGT1A1 Dans une étude comparant 30 sujets de génotype *28/*28 à 27 sujets de génotype sauvage, le rapport des moyennes géométriques (IC à 90 %) des ASC a été de 1,41 (0,96 ; 2,09) et le rapport des moyennes géométriques de la C 12heures a été de 1,91 (1,43 ; 2,55). Des adaptations posologiques ne sont pas considérées nécessaires chez les sujets ayant une activité UGT1A1 réduite due à un polymorphisme génétique. * Populations particulières - Population pédiatrique Dans une étude de comparaison de formulation, chez des adultes volontaires sains, la biodisponibilité orale du comprimé à croquer et des granulés pour suspension buvable a été supérieure en comparaison à celle du comprimé à 400 mg. Dans cette étude, l'administration du comprimé à croquer lors d'un repas riche en matières grasses a conduit en moyenne à une diminution de 6 % de l'ASC, à une diminution de la Cmax de 62 %, et une augmentation de 188 % de la C 12heures comparé à l'administration à jeun. L'administration du comprimé à croquer lors d'un repas riche en matières grasses n'influence pas la pharmacocinétique du raltégravir d'une façon cliniquement significative et le comprimé à croquer peut être administré sans tenir compte de l'alimentation. L'effet de la nourriture sur les granulés pour suspension buvable n'a pas été étudié. Les données suivantes montrent les paramètres pharmacocinétiques du comprimé à 400 mg, du comprimé à croquer et des granulés pour suspension buvable en fonction du poids corporel. Paramètres pharmacocinétiques du raltégravir lors de l'étude IMPAACT P1066 après administration des posologies de la rubrique "Posologie et mode d'administration" (excluant les nouveau-nés) Poids corporel : > ou = 25 kg Formulation : comprimé pelliculé Posologie : 400 mg deux fois/jour N (*) : 18 Moyenne géométrique (% CV (**)) ASC 0-12hr (microM x heure) : 14,1 (121 %) Moyenne géométrique (% CV (**)) C 12heures (nM) : 233 (157 %) Poids corporel : > ou = 25 kg Formulation : comprimé à croquer Posologie : posologie en fonction du poids, voir les posologies du comprimé à croquer N (*) : 9 Moyenne géométrique (% CV (**)) ASC 0-12hr (microM x heure) : 22,1 (36 %) Moyenne géométrique (% CV (**)) C 12heures (nM) : 113 (80 %) Poids corporel : de 11 kg à moins de 25 kg Formulation : comprimé à croquer Posologie : posologie en fonction du poids, voir les posologies du comprimé à croquer N (*) : 13 Moyenne géométrique (% CV (**)) ASC 0-12hr (microM x heure) : 18,6 (68 %) Moyenne géométrique (% CV (**)) C 12heures (nM) : 82 (123 %) Poids corporel : de 3 kg à moins de 20 kg Formulation : suspension buvable Posologie : posologie en fonction du poids, voir les posologies des granulés pour suspension buvable N (*) : 19 Moyenne géométrique (% CV (**)) ASC 0-12hr (microM x heure) : 24,5 (43 %) Moyenne géométrique (% CV (**)) C 12heures (nM) : 113 (69 %) (*) Nombre de patients avec des données de pharmacocinétique intensive à la dose finale recommandée. (**) Coefficient géométrique de variation - Sujets âgés Chez les sujets sains et les patients infectés par le VIH-1, il n'y a pas eu d'effet cliniquement significatif de l'âge sur la pharmacocinétique du raltégravir sur l'étendue des âges étudiés (19 à 84 ans, dont quelques-uns âgés de plus de 65 ans). - Sexe, origine ethnique et IMC Il n'y a eu aucune différence pharmacocinétique cliniquement importante liée au sexe, à l'origine ethnique ou à l'indice de masse corporelle (IMC) chez l'adulte. - Insuffisance rénale La clairance rénale du médicament inchangé est une voie mineure d'élimination. Chez l'adulte, il n'y a eu aucune différence pharmacocinétique cliniquement importante entre les patients avec une insuffisance rénale sévère et les sujets sains (Cf. rubrique "Posologie et mode d'administration"). Etant donné que l'on ne sait pas dans quelle mesure le raltégravir peut être dialysable, il conviendra d'éviter l'administration avant une séance de dialyse. - Insuffisance hépatique Le raltégravir est éliminé principalement par glucuronidation dans le foie. Chez l'adulte, il n'y a eu aucune différence pharmacocinétique cliniquement importante entre les patients avec une insuffisance hépatique modérée et les sujets sains. L'effet de l'insuffisance hépatique sévère sur la pharmacocinétique du raltégravir n'a pas été étudié (Cf. rubriques "Posologie et mode d'administration" et "Mises en garde et précautions d'emploi"). |
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Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 24/10/2018 |
Des études précliniques de toxicologie incluant des études conventionnelles de pharmacologie de sécurité, de toxicité par administration répétée, de génotoxicité, de toxicité sur le développement, et de toxicité juvénile, ont été conduites avec le raltégravir, chez les souris, les rats, les chiens et les lapins. Des effets à des niveaux d'exposition dépassant suffisamment les niveaux d'exposition clinique n'ont pas révélé de risques particuliers chez l'homme. * Potentiel mutagène Aucun potentiel mutagène ou génotoxique n'a été observé dans les tests de mutagenèse microbienne in vitro (Ames), les tests d'élution alcaline in vitro à la recherche d'une cassure de l'ADN et les tests d'aberrations chromosomiques in vitro et in vivo. * Potentiel cancérogène Une étude de cancérogénèse sur le raltégravir conduite chez la souris n'a montré aucun potentiel cancérogène. Aux plus fortes doses, 400 mg/kg/jour pour les femelles et 250 mg/kg/jour pour les mâles, l'exposition systémique était comparable à celle obtenue avec la dose clinique de 400 mg deux fois par jour. Chez le rat, des tumeurs (carcinome à cellules squameuses) du nez/rhino-pharynx ont été observées à des doses de 300 et 600 mg/kg/jour chez les femelles et 300 mg/kg/jour chez les mâles. Cette néoplasie a pu être provoquée par le dépôt local et/ou l'aspiration du médicament par la muqueuse du nez/rhino-pharynx lors de l'administration orale par gavage, entraînant une irritation et une inflammation chroniques ; il est probable que cet effet soit peu pertinent par rapport à l'utilisation clinique habituelle. A la dose sans effet toxique (NOAEL : No Observable Adverse Effect Level) l'exposition systémique était comparable à celle obtenue avec la dose clinique de 400 mg deux fois par jour. Les études standards de génotoxicité pour évaluer les effets mutagènes et clastogènes ont été négatives. * Toxicité pour le développement Aucun effet tératogène n'a été observé avec le raltégravir au cours des études de toxicité sur le développement chez le rat et le lapin. Une légère augmentation de l'incidence de côtes surnuméraires, une variante du processus normal de développement, a été observée chez les foetus de rates exposées au raltégravir à environ 4,4 fois l'exposition humaine, obtenue avec la dose recommandée chez l'humain. Aucun effet sur le développement n'a été observé à 3,4 fois l'exposition humaine, obtenue avec la dose recommandée chez l'humain. Des résultats similaires n'ont pas été observés chez les lapins. |
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Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 24/10/2018 |
Spécialité(s) génériques Thériaque | Type | Prix |
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ISENTRESS 100MG CPR A CROQUER | ||
Comparer prix |
Groupe générique(s) : Néant |
Spécialité(s) générique(s) ansm et date(s) d'application : Néant |
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ISENTRESS (EPAR) 2018 |
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* Conditions de prescription et de délivrance Liste I. Médicament soumis à prescription initiale hospitalière annuelle. * Rétrocession - Arrêté du 30 janvier 2014 modifiant l'arrêté du 17 décembre 2004 modifié fixant la liste prévue à l'article L. 5126-4 du code de la santé publique (JO du 04/02/2014). * Modalités de prescription et de dispensation des antirétroviraux Les antirétroviraux sont des médicaments à prescription initiale hospitalière annuelle. La prescription est obligatoire dans un établissement de santé public ou privé : . pour l'initiation d'un traitement, . pour toute modification de celui-ci, . au moins 1 fois par an. Le renouvellement est possible par tout médecin "non hospitalier" au cours des 12 mois suivants. La dispensation en officine se fait, avec une phase transitoire de dispensation toujours possible par la pharmacie hospitalière sur présentation d'une ordonnance hospitalière, ou d'une ordonnance de renouvellement accompagnée de la dernière ordonnance hospitalière datant de moins d'un an. Réf. : Circulaire cadre DGS/DSS/DH/DAS nº97/166 relative au nouveau dispositif de dispensation et de prise en charge des antirétroviraux. |
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Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 24/10/2018 | |
Code UCD13 : | 3400893910771 |
Code UCD7 : | 9391077 |
Code identifiant spécialité : | 6 358 696 8 |
Laboratoire(s) titulaire(s) AMM: |
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Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 24/10/2018 | |
Laboratoire(s) exploitant(s) : |
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Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 24/10/2018 | |
Code CIP13 | 3400926992576 |
Code CIP7 | 2699257 |
Commercialisation | Disponible : OUI depuis le 25/04/2014 |
Agrément collectivités/date JO | Oui le 23/04/2014 |
Radiation collectivités/date JO | Non |
Présentation réservée à l'hôpital | Non |
Dose totale contenue dans l'unité commune de dispensation (UCD) |
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Conditionnement primaire | 1 FLACON(S) (1) |
Nb unités de prise par conditionnement primaire | 60 COMPRIME(S) par FLACON(S) |
Matériau(x) |
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Caractéristique(s) du conditionnement primaire |
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* Nature et contenu de l'emballage extérieur |
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Présentation unitaire | NON |
Référence(s) bibliographique(s) | |
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Conditions de délivrance |
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Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 24/10/2018 |
Statut de la présentation |
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Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 24/10/2018 |
1. Prix en officine ville | |
Prix de cette présentation (CIP)/date JO | 151,83 euros TTC le 01/02/2021 |
Tarif forfaitaire de responsabilité/date JO (génériques) | Non concerné |
2. Prix à l'hôpital (Pharmacie à usage intérieur) | |
Prix de vente aux établissements de santé par UCD/date JO (rétrocession - vente au public) | 2,199 euros HT le 12/06/2014 |
Tarif de responsabilité par UCD (tarification à l'activité) | Non concerné |
1. Ville | |
Taux de remboursement |
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2. Hôpital (Rétrocession - vente au public) | |
Taux de remboursement |
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- Arrêté du 4 juin 2014 relatif aux conditions de prise en charge de spécialités pharmaceutiques disposant d'une autorisation de mise sur le marché inscrites sur la liste visée à l'article L. 5126-4 du code de la santé publique (JO du 11 juin 2014). |
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Statut(s) du remboursement |
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* Arrêté du 18 avril 2014 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques agréées à l'usage des collectivités et divers services publics Le médicament est inscrit sur la liste des médicaments agréés à l'usage des collectivités et divers services publics. Les seules indications thérapeutiques ouvrant droit à la prise en charge par l'assurance maladie sont, celles qui figurent à l'autorisation de mise sur le marché à la date de publication du présent arrêté. (JO du 23/04/14) |
SMR spécifique de cette présentation | NON |
Modalité(s) de dispensation |
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* Rétrocession |
Durée(s) et condition(s) de conservation |
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* Durée de conservation |
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Référence(s) officielles(s) : Rectificatif AMM européenne 24/10/2018 |
INFECTION VIH
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Le raltégravir est indiqué, en association avec d'autres médicaments antirétroviraux, dans le traitement de l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH-1) (Cf. rubriques "Posologie et mode d'administration", "Mises en garde et précautions d'emploi", "Propriétés pharmacodynamiques" et "Propriétés pharmacocinétiques"). NB : il convient d'utiliser une forme galénique de raltégravir adaptée à l'âge notamment. |
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SMR de l'indication | NIVEAU IMPORTANT 17/04/2019 |
Référence(s) officielle(s) | Rectificatif AMM européenne 24/10/2018 |
CIM10 |
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Maladie rare | Non |
Voie(s) d'administration |
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Terrain(s) physio-pathologique(s) |
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Indication(s) |
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Posologie USUELLE | |
Dose | 100 MG/PRISE |
Fréquence maximale | 2 /JOUR |
Durée de traitement |
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Recommandation(s) |
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Le traitement doit être instauré par un médecin expérimenté dans la prise en charge de l'infection par le VIH. Le raltégravir doit être utilisé en association avec d'autres agents antirétroviraux (ARV) actifs (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Propriétés pharmacodynamiques"). La posologie maximale pour le comprimé à croquer est de 300 mg deux fois par jour. En raison de la différence des profils pharmacocinétiques, ni les comprimés à croquer ni les granulés pour suspension buvable ne doivent être remplacés par le comprimé à 400 mg ou le comprimé à 600 mg (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques"). Les comprimés à croquer et les granulés pour suspension buvable n'ont pas été étudiés chez les adultes ou les adolescents (de 12 à 18 ans) infectés par le VIH. * Population pédiatrique Enfants d'au moins 11 kg : dose du comprimé à croquer établie en fonction du poids jusqu'à la dose maximale de 300 mg, deux fois par jour tel que spécifié dans les données ci-dessous. Les comprimés à croquer sont disponibles en 25 mg et 100 mg sécable. Voir rubrique "Propriétés pharmacocinétiques" concernant les données limitées sur lesquelles sont basées les recommandations posologiques. Chez les patients âgés d'au moins 4 semaines et pesant au moins 3 kg et moins de 25 kg, la dose est établie en fonction du poids, comme spécifié ci-dessous. Les patients pesant entre 11 et 20 kg peuvent prendre soit la suspension buvable, soit les comprimés à croquer, comme indiqué ci-dessous. Les patients peuvent continuer à prendre la suspension buvable tant que leur poids est inférieur à 20 kg. Se référer aux données ci-dessous pour la posologie appropriée (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques"). Posologie recommandée (*) de raltégravir, granulés pour suspension buvable et comprimés à croquer, chez les enfants âgés d'au moins 4 semaines et pesant de 3 à 25 kg Poids corporel (kg) : de 3 kg à moins de 4 kg Volume (dose) de suspension à administrer : 2,5 mL (25 mg) 2 fois par jour Nombre de comprimés à croquer : - Poids corporel (kg) : de 4 kg à moins de 6 kg Volume (dose) de suspension à administrer : 3 mL (30 mg) 2 fois par jour Nombre de comprimés à croquer : - Poids corporel (kg) : de 6 kg à moins de 8 kg Volume (dose) de suspension à administrer : 4 mL (40 mg) 2 fois par jour Nombre de comprimés à croquer : - Poids corporel (kg) : de 8 kg à moins de 11 kg Volume (dose) de suspension à administrer : 6 mL (60 mg) 2 fois par jour Nombre de comprimés à croquer : - Poids corporel (kg) : de 11 kg à moins de 14 (**) kg Volume (dose) de suspension à administrer : 8 mL (80 mg) 2 fois par jour Nombre de comprimés à croquer : 3 x 25 mg 2 fois par jour Poids corporel (kg) : de 14 kg à moins de 20 (**) kg Volume (dose) de suspension à administrer : 10 mL (100 mg) 2 fois par jour Nombre de comprimés à croquer : 1 x 100 mg 2 fois par jour Poids corporel (kg) : de 20 kg à moins de 25 kg Volume (dose) de suspension à administrer : - Nombre de comprimés à croquer : 1,5 x 100 mg (***) 2 fois par jour (*) La posologie recommandée en fonction du poids pour les comprimés à croquer et la suspension buvable dans 10 mL d'eau est basée sur une dose d'environ 6 mg/kg administrée 2 fois par jour (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques"). (**) Pour un poids compris entre 11 et 20 kg, l'une ou l'autre formulation peut être utilisée. NB : les comprimés à croquer sont disponibles en comprimés de 25 mg et 100 mg. (***) Le comprimé à croquer de 100 mg peut être divisé en deux moitiés égales. Il n'y a pas de données disponibles chez les nouveau-nés prématurés. L'utilisation du raltégravir n'est pas recommandée chez les nouveau-nés prématurés. Les rendez-vous médicaux prévus pour les patients doivent être respectés car la posologie du raltégravir doit être ajustée à la croissance de l'enfant. Autres formulations et dosages disponibles Le raltégravir est également disponible sous la forme de comprimé à 400 mg et sous la forme de granulés pour suspension buvable. Se référer aux RCP du comprimé à 400 mg et des granulés pour suspension buvable pour des informations additionnelles sur la posologie. La sécurité et l'efficacité du raltégravir chez les nouveau-nés prématurés (< 37 semaines de gestation) et de faible poids de naissance (< 2000 grammes) n'ont pas été établies. Il n'y a pas de données disponibles pour cette population et aucune recommandation posologique ne peut être faite. Le raltégravir est également disponible pour les adultes et les enfants (pesant au moins 40 kg), sous forme de comprimé à 600 mg devant être administré à la posologie de 1200 mg une fois par jour (2 comprimés de 600 mg) chez les patients naïfs de traitement ou les patients virologiquement contrôlés par un traitement initial de raltégravir 400 mg en deux prises par jour. Se référer au RCP du comprimé à 600 mg pour plus d'informations sur la posologie. * Sujets âgés Les informations concernant l'utilisation du raltégravir chez le sujet âgé sont limitées (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques"). Le raltégravir devra donc être utilisé avec prudence dans cette population. * Insuffisance rénale Aucune adaptation posologique n'est nécessaire chez les patients insuffisants rénaux (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques"). * Insuffisance hépatique Aucune adaptation posologique n'est nécessaire chez les patients ayant une insuffisance hépatique légère à modérée. La sécurité et l'efficacité du raltégravir n'ont pas été établies chez les patients ayant des troubles hépatiques sévères sous-jacents. Le raltégravir devra donc être utilisé avec prudence chez les patients ayant une insuffisance hépatique sévère (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Propriétés pharmacocinétiques"). |
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Référence(s) officielle(s) |
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Voie(s) d'administration |
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Terrain(s) physio-pathologique(s) |
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Indication(s) |
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Posologie USUELLE | |
Dose | 150 MG/PRISE |
Fréquence maximale | 2 /JOUR |
Durée de traitement |
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Recommandation(s) |
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Le traitement doit être instauré par un médecin expérimenté dans la prise en charge de l'infection par le VIH. Le raltégravir doit être utilisé en association avec d'autres agents antirétroviraux (ARV) actifs (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Propriétés pharmacodynamiques"). La posologie maximale pour le comprimé à croquer est de 300 mg deux fois par jour. En raison de la différence des profils pharmacocinétiques, ni les comprimés à croquer ni les granulés pour suspension buvable ne doivent être remplacés par le comprimé à 400 mg ou le comprimé à 600 mg (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques"). Les comprimés à croquer et les granulés pour suspension buvable n'ont pas été étudiés chez les adultes ou les adolescents (de 12 à 18 ans) infectés par le VIH. * Population pédiatrique Enfants d'au moins 11 kg : dose du comprimé à croquer établie en fonction du poids jusqu'à la dose maximale de 300 mg, deux fois par jour tel que spécifié dans les données ci-dessous. Les comprimés à croquer sont disponibles en 25 mg et 100 mg sécable. Voir rubrique "Propriétés pharmacocinétiques" concernant les données limitées sur lesquelles sont basées les recommandations posologiques. Posologie recommandée (*) de raltégravir comprimés à croquer chez les enfants d'au moins 25 kg Poids corporel (kg) : de 25 kg à moins de 28 kg Dose : 150 mg 2 fois par jour Nombre de comprimés à croquer : 1,5 x 100 mg (**) 2 fois par jour Poids corporel (kg) : de 28 kg à moins de 40 kg Dose : 200 mg 2 fois par jour Nombre de comprimés à croquer : 2 x 100 mg 2 fois par jour Poids corporel (kg) : au moins 40 kg Dose : 300 mg 2 fois par jour Nombre de comprimés à croquer : 3 x 100 mg 2 fois par jour (*) La posologie recommandée en fonction du poids pour les comprimés à croquer est basée sur une dose d'environ 6 mg/kg administrée 2 fois par jour (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques"). (**) Le comprimé à croquer de 100 mg est divisible en deux doses égales de 50 mg. Cependant, casser le comprimé doit être évité lorsque cela est possible. Chez les patients âgés d'au moins 4 semaines et pesant au moins 3 kg et moins de 25 kg, la dose est établie en fonction du poids, comme spécifié ci-dessous. Les patients pesant entre 11 et 20 kg peuvent prendre soit la suspension buvable, soit les comprimés à croquer, comme indiqué ci-dessous. Les patients peuvent continuer à prendre la suspension buvable tant que leur poids est inférieur à 20 kg. Se référer aux données ci-dessous pour la posologie appropriée (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques"). Posologie recommandée (*) de raltégravir, granulés pour suspension buvable et comprimés à croquer, chez les enfants de moins de 25 kg Poids corporel (kg) : de 3 kg à moins de 4 kg Volume (dose) de suspension à administrer : 1 mL (20 mg) 2 fois par jour Nombre de comprimés à croquer : - Poids corporel (kg) : de 4 kg à moins de 6 kg Volume (dose) de suspension à administrer : 1,5 mL (30 mg) 2 fois par jour Nombre de comprimés à croquer : - Poids corporel (kg) : de 6 kg à moins de 8 kg Volume (dose) de suspension à administrer : 2 mL (40 mg) 2 fois par jour Nombre de comprimés à croquer : - Poids corporel (kg) : de 8 kg à moins de 11 kg Volume (dose) de suspension à administrer : 3 mL (60 mg) 2 fois par jour Nombre de comprimés à croquer : - Poids corporel (kg) : de 11 kg à moins de 14 (**) kg Volume (dose) de suspension à administrer : 4 mL (80 mg) 2 fois par jour Nombre de comprimés à croquer : 3 x 25 mg 2 fois par jour Poids corporel (kg) : de 14 kg à moins de 20 (**) kg Volume (dose) de suspension à administrer : 5 mL (100 mg) 2 fois par jour Nombre de comprimés à croquer : 1 x 100 mg 2 fois par jour Poids corporel (kg) : de 20 kg à moins de 25 kg Volume (dose) de suspension à administrer : - Nombre de comprimés à croquer : 1,5 x 100 mg (***) 2 fois par jour (*) La posologie recommandée en fonction du poids pour les comprimés à croquer et la suspension buvable est basée sur une dose d'environ 6 mg/kg administrée 2 fois par jour (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques"). (**) Pour un poids compris entre 11 et 20 kg, l'une ou l'autre formulation peuvent être utilisées. (***) Le comprimé à croquer de 100 mg peut être divisé en deux doses égales de 50 mg. Cependant, casser le comprimé doit être évité lorsque cela est possible. Les rendez-vous médicaux prévus pour les patients doivent être respectés car la posologie du raltégravir doit être ajustée à la croissance de l'enfant. Autres formulations et dosages disponibles Le raltégravir est également disponible sous la forme de comprimé à 400 mg et sous la forme de granulés pour suspension buvable. Se référer aux RCP du comprimé à 400 mg et des granulés pour suspension buvable pour des informations additionnelles sur la posologie. La sécurité et l'efficacité du raltégravir chez les nouveau-nés prématurés (< 37 semaines de gestation) et de faible poids de naissance (< 2000 grammes) n'ont pas été établies. Il n'y a pas de données disponibles pour cette population et aucune recommandation posologique ne peut être faite. Le raltégravir est également disponible pour les adultes et les enfants (pesant au moins 40 kg), sous forme de comprimé à 600 mg devant être administré à la posologie de 1200 mg une fois par jour (2 comprimés de 600 mg) chez les patients naïfs de traitement ou les patients virologiquement contrôlés par un traitement initial de raltégravir 400 mg en deux prises par jour. Se référer au RCP du comprimé à 600 mg pour plus d'informations sur la posologie. * Sujets âgés Les informations concernant l'utilisation du raltégravir chez le sujet âgé sont limitées (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques"). Le raltégravir devra donc être utilisé avec prudence dans cette population. * Insuffisance rénale Aucune adaptation posologique n'est nécessaire chez les patients insuffisants rénaux (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques"). * Insuffisance hépatique Aucune adaptation posologique n'est nécessaire chez les patients ayant une insuffisance hépatique légère à modérée. La sécurité et l'efficacité du raltégravir n'ont pas été établies chez les patients ayant des troubles hépatiques sévères sous-jacents. Le raltégravir devra donc être utilisé avec prudence chez les patients ayant une insuffisance hépatique sévère (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Propriétés pharmacocinétiques"). |
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Référence(s) officielle(s) |
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Voie(s) d'administration |
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Terrain(s) physio-pathologique(s) |
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Indication(s) |
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Posologie USUELLE | |
Dose | 200 MG/PRISE |
Fréquence maximale | 2 /JOUR |
Durée de traitement |
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Recommandation(s) |
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Le traitement doit être instauré par un médecin expérimenté dans la prise en charge de l'infection par le VIH. Le raltégravir doit être utilisé en association avec d'autres agents antirétroviraux (ARV) actifs (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Propriétés pharmacodynamiques"). La posologie maximale pour le comprimé à croquer est de 300 mg deux fois par jour. En raison de la différence des profils pharmacocinétiques, ni les comprimés à croquer ni les granulés pour suspension buvable ne doivent être remplacés par le comprimé à 400 mg ou le comprimé à 600 mg (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques"). Les comprimés à croquer et les granulés pour suspension buvable n'ont pas été étudiés chez les adultes ou les adolescents (de 12 à 18 ans) infectés par le VIH. * Population pédiatrique Enfants d'au moins 11 kg : dose du comprimé à croquer établie en fonction du poids jusqu'à la dose maximale de 300 mg, deux fois par jour tel que spécifié dans les données ci-dessous. Les comprimés à croquer sont disponibles en 25 mg et 100 mg sécable. Voir rubrique "Propriétés pharmacocinétiques" concernant les données limitées sur lesquelles sont basées les recommandations posologiques. Posologie recommandée (*) de raltégravir comprimés à croquer chez les enfants d'au moins 25 kg Poids corporel (kg) : de 25 kg à moins de 28 kg Dose : 150 mg 2 fois par jour Nombre de comprimés à croquer : 1,5 x 100 mg (**) 2 fois par jour Poids corporel (kg) : de 28 kg à moins de 40 kg Dose : 200 mg 2 fois par jour Nombre de comprimés à croquer : 2 x 100 mg 2 fois par jour Poids corporel (kg) : au moins 40 kg Dose : 300 mg 2 fois par jour Nombre de comprimés à croquer : 3 x 100 mg 2 fois par jour (*) La posologie recommandée en fonction du poids pour les comprimés à croquer est basée sur une dose d'environ 6 mg/kg administrée 2 fois par jour (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques"). (**) Le comprimé à croquer de 100 mg est divisible en deux doses égales de 50 mg. Cependant, casser le comprimé doit être évité lorsque cela est possible. Les rendez-vous médicaux prévus pour les patients doivent être respectés car la posologie du raltégravir doit être ajustée à la croissance de l'enfant. Autres formulations et dosages disponibles Le raltégravir est également disponible sous la forme de comprimé à 400 mg et sous la forme de granulés pour suspension buvable. Se référer aux RCP du comprimé à 400 mg et des granulés pour suspension buvable pour des informations additionnelles sur la posologie. La sécurité et l'efficacité du raltégravir chez les nouveau-nés prématurés (< 37 semaines de gestation) et de faible poids de naissance (< 2000 grammes) n'ont pas été établies. Il n'y a pas de données disponibles pour cette population et aucune recommandation posologique ne peut être faite. Le raltégravir est également disponible pour les adultes et les enfants (pesant au moins 40 kg), sous forme de comprimé à 600 mg devant être administré à la posologie de 1200 mg une fois par jour (2 comprimés de 600 mg) chez les patients naïfs de traitement ou les patients virologiquement contrôlés par un traitement initial de raltégravir 400 mg en deux prises par jour. Se référer au RCP du comprimé à 600 mg pour plus d'informations sur la posologie. * Sujets âgés Les informations concernant l'utilisation du raltégravir chez le sujet âgé sont limitées (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques"). Le raltégravir devra donc être utilisé avec prudence dans cette population. * Insuffisance rénale Aucune adaptation posologique n'est nécessaire chez les patients insuffisants rénaux (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques"). * Insuffisance hépatique Aucune adaptation posologique n'est nécessaire chez les patients ayant une insuffisance hépatique légère à modérée. La sécurité et l'efficacité du raltégravir n'ont pas été établies chez les patients ayant des troubles hépatiques sévères sous-jacents. Le raltégravir devra donc être utilisé avec prudence chez les patients ayant une insuffisance hépatique sévère (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Propriétés pharmacocinétiques"). |
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Référence(s) officielle(s) |
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Voie(s) d'administration |
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Terrain(s) physio-pathologique(s) |
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Indication(s) |
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Posologie USUELLE | |
Dose | 300 MG/PRISE |
Fréquence maximale | 2 /JOUR |
Durée de traitement |
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Recommandation(s) |
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Le traitement doit être instauré par un médecin expérimenté dans la prise en charge de l'infection par le VIH. Le raltégravir doit être utilisé en association avec d'autres agents antirétroviraux (ARV) actifs (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Propriétés pharmacodynamiques"). La posologie maximale pour le comprimé à croquer est de 300 mg deux fois par jour. En raison de la différence des profils pharmacocinétiques, ni les comprimés à croquer ni les granulés pour suspension buvable ne doivent être remplacés par le comprimé à 400 mg ou le comprimé à 600 mg (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques"). Les comprimés à croquer et les granulés pour suspension buvable n'ont pas été étudiés chez les adultes ou les adolescents (de 12 à 18 ans) infectés par le VIH. * Population pédiatrique Enfants d'au moins 11 kg : dose du comprimé à croquer établie en fonction du poids jusqu'à la dose maximale de 300 mg, deux fois par jour tel que spécifié dans les données ci-dessous. Les comprimés à croquer sont disponibles en 25 mg et 100 mg sécable. Voir rubrique "Propriétés pharmacocinétiques" concernant les données limitées sur lesquelles sont basées les recommandations posologiques. Posologie recommandée (*) de raltégravir comprimés à croquer chez les enfants d'au moins 25 kg Poids corporel (kg) : de 25 kg à moins de 28 kg Dose : 150 mg 2 fois par jour Nombre de comprimés à croquer : 1,5 x 100 mg (**) 2 fois par jour Poids corporel (kg) : de 28 kg à moins de 40 kg Dose : 200 mg 2 fois par jour Nombre de comprimés à croquer : 2 x 100 mg 2 fois par jour Poids corporel (kg) : au moins 40 kg Dose : 300 mg 2 fois par jour Nombre de comprimés à croquer : 3 x 100 mg 2 fois par jour (*) La posologie recommandée en fonction du poids pour les comprimés à croquer est basée sur une dose d'environ 6 mg/kg administrée 2 fois par jour (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques"). (**) Le comprimé à croquer de 100 mg est divisible en deux doses égales de 50 mg. Cependant, casser le comprimé doit être évité lorsque cela est possible. Les rendez-vous médicaux prévus pour les patients doivent être respectés car la posologie du raltégravir doit être ajustée à la croissance de l'enfant. Autres formulations et dosages disponibles Le raltégravir est également disponible sous la forme de comprimé à 400 mg et sous la forme de granulés pour suspension buvable. Se référer aux RCP du comprimé à 400 mg et des granulés pour suspension buvable pour des informations additionnelles sur la posologie. La sécurité et l'efficacité du raltégravir chez les nouveau-nés prématurés (< 37 semaines de gestation) et de faible poids de naissance (< 2000 grammes) n'ont pas été établies. Il n'y a pas de données disponibles pour cette population et aucune recommandation posologique ne peut être faite. Le raltégravir est également disponible pour les adultes et les enfants (pesant au moins 40 kg), sous forme de comprimé à 600 mg devant être administré à la posologie de 1200 mg une fois par jour (2 comprimés de 600 mg) chez les patients naïfs de traitement ou les patients virologiquement contrôlés par un traitement initial de raltégravir 400 mg en deux prises par jour. Se référer au RCP du comprimé à 600 mg pour plus d'informations sur la posologie. * Sujets âgés Les informations concernant l'utilisation du raltégravir chez le sujet âgé sont limitées (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques"). Le raltégravir devra donc être utilisé avec prudence dans cette population. * Insuffisance rénale Aucune adaptation posologique n'est nécessaire chez les patients insuffisants rénaux (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques"). * Insuffisance hépatique Aucune adaptation posologique n'est nécessaire chez les patients ayant une insuffisance hépatique légère à modérée. La sécurité et l'efficacité du raltégravir n'ont pas été établies chez les patients ayant des troubles hépatiques sévères sous-jacents. Le raltégravir devra donc être utilisé avec prudence chez les patients ayant une insuffisance hépatique sévère (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Propriétés pharmacocinétiques"). |
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Référence(s) officielle(s) |
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Recommandation(s) |
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* Précautions particulières d'élimination Pas d'exigences particulières. * Incompatibilités Sans objet. |
Voie(s) d'administration |
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Modalité(s) |
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* Mode d'administration Voie orale. Les comprimés à croquer de raltégravir peuvent être administrés avec ou sans aliments (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques"). - Si vous oubliez de prendre ce médicament (notice) . Si vous avez oublié de prendre une dose, prenez-la dès que vous vous en rendez compte. . Cependant, si vous vous en rendez compte au moment de la dose suivante, ne prenez pas la dose manquante et reprenez votre rythme habituel. . Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre. |
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Référence(s) officielle(s) |
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Terrain N° 1 | HYPERSENSIBILITE
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Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 2 | ALLAITEMENT |
Niveau(x) |
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On ne sait pas si le raltégravir et ses métabolites sont excrétés dans le lait maternel humain. Les données pharmacodynamiques et toxicologiques disponibles chez l'animal ont montré une excrétion du raltégravir et de ses métabolites dans le lait (voir rubrique "Sécurité préclinique" pour plus de détails). Un risque pour les nouveau-nés et nourrissons ne peut être exclu. Le raltégravir ne doit pas être utilisé pendant l'allaitement. En règle générale, il est recommandé que les mères infectées par le VIH n'allaitent pas leurs bébés, afin d'éviter la transmission du VIH. |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 3 | AUTRE TRAITEMENT EN COURS
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Niveau(x) |
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Cf. aussi "Thesaurus interactions ansm". |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 4 | NOURRISSON
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Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 5 | NOUVEAU-NE |
Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Hypersensibilité au principe actif ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique "Composition". |
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Référence(s) officielle(s) | Rectificatif AMM européenne 24/10/2018 |
Terrain N° 6 | INTOLERANCE GENETIQUE AU FRUCTOSE
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Niveau(x) |
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Ce médicament contient du fructose comme excipient. * Voie d'administration : Intraveineuse (IV) - Seuil : Zéro - Informations Si vous (ou votre enfant) présentez une intolérance héréditaire au fructose (IHF), une maladie génétique rare, vous (ou votre enfant) ne devez pas recevoir ce médicament. Les patients atteints d'IHF ne peuvent pas décomposer le fructose contenu dans ce médicament, et ne doivent pas recevoir ce médicament en raison de risque d'effets indésirables graves. Vous devez informer votre médecin avant de recevoir ce médicament si vous (ou votre enfant) présentez une IHF ou si votre enfant ne peut plus prendre d'aliments ou de boissons sucrées du fait de nausées, de vomissements ou d'effets désagréables tels que des ballonnements, des crampes d'estomac ou la diarrhée. - Commentaires Les patients présentant une intolérance héréditaire au fructose (IHF) ne doivent pas prendre/recevoir ce médicament, sauf en cas de nécessité uniquement. Les bébés et les jeunes enfants (moins de 2 ans) peuvent ne pas avoir été diagnostiqués avec une intolérance héréditaire au fructose (IHF). Les médicaments (contenant du fructose) administrés par voie intraveineuse peuvent être mortels et doivent être contreindiqués dans cette population, sauf nécessité clinique impérieuse et en l'absence de solution alternative. L'historique détaillé des symptômes d'IHF doit être obtenu pour chaque patient avant de prescrire ce médicament. * Voie d'administration : Orale, parentérale (autre que IV) - Seuil : 5 mg/kg/jour - Informations Si votre médecin vous a informé(e) que vous (ou votre enfant) présentiez une intolérance à certains sucres ou si vous avez été diagnostiqué(e) avec une intolérance héréditaire au IHF, un trouble génétique rare caractérisé par l'incapacité à décomposer le fructose, parlez-en à votre médecin avant que vous (ou votre enfant) ne preniez ou ne receviez ce médicament. - Commentaires Les patients présentant une intolérance héréditaire au fructose (IHF) ne doivent pas prendre/recevoir ce médicament. Réf. : ansm/EMA liste EEN 06/02/2020 |
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CIM 10 |
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Terrain N° 7 | SYNDROME DE MALABSORPTION / INTOLERANCE DIGESTIVE
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Niveau(x) |
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Ce médicament contient du fructose comme excipient. * Voie d'administration : Intraveineuse (IV) - Seuil : Zéro - Informations Si vous (ou votre enfant) présentez une intolérance héréditaire au fructose (IHF), une maladie génétique rare, vous (ou votre enfant) ne devez pas recevoir ce médicament. Les patients atteints d'IHF ne peuvent pas décomposer le fructose contenu dans ce médicament, et ne doivent pas recevoir ce médicament en raison de risque d'effets indésirables graves. Vous devez informer votre médecin avant de recevoir ce médicament si vous (ou votre enfant) présentez une IHF ou si votre enfant ne peut plus prendre d'aliments ou de boissons sucrées du fait de nausées, de vomissements ou d'effets désagréables tels que des ballonnements, des crampes d'estomac ou la diarrhée. - Commentaires Les patients présentant une intolérance héréditaire au fructose (IHF) ne doivent pas prendre/recevoir ce médicament, sauf en cas de nécessité uniquement. Les bébés et les jeunes enfants (moins de 2 ans) peuvent ne pas avoir été diagnostiqués avec une intolérance héréditaire au fructose (IHF). Les médicaments (contenant du fructose) administrés par voie intraveineuse peuvent être mortels et doivent être contreindiqués dans cette population, sauf nécessité clinique impérieuse et en l'absence de solution alternative. L'historique détaillé des symptômes d'IHF doit être obtenu pour chaque patient avant de prescrire ce médicament. * Voie d'administration : Orale, parentérale (autre que IV) - Seuil : 5 mg/kg/jour - Informations Si votre médecin vous a informé(e) que vous (ou votre enfant) présentiez une intolérance à certains sucres ou si vous avez été diagnostiqué(e) avec une intolérance héréditaire au IHF, un trouble génétique rare caractérisé par l'incapacité à décomposer le fructose, parlez-en à votre médecin avant que vous (ou votre enfant) ne preniez ou ne receviez ce médicament. - Commentaires Les patients présentant une intolérance héréditaire au fructose (IHF) ne doivent pas prendre/recevoir ce médicament. Réf. : ansm/EMA liste EEN 06/02/2020 |
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CIM 10 |
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Terrain N° 8 | HYPERSENSIBILITE
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Niveau(x) |
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Ce médicament contient du fructose comme excipient. * Voie d'administration : Intraveineuse (IV) - Seuil : Zéro - Informations Si vous (ou votre enfant) présentez une intolérance héréditaire au fructose (IHF), une maladie génétique rare, vous (ou votre enfant) ne devez pas recevoir ce médicament. Les patients atteints d'IHF ne peuvent pas décomposer le fructose contenu dans ce médicament, et ne doivent pas recevoir ce médicament en raison de risque d'effets indésirables graves. Vous devez informer votre médecin avant de recevoir ce médicament si vous (ou votre enfant) présentez une IHF ou si votre enfant ne peut plus prendre d'aliments ou de boissons sucrées du fait de nausées, de vomissements ou d'effets désagréables tels que des ballonnements, des crampes d'estomac ou la diarrhée. - Commentaires Les patients présentant une intolérance héréditaire au fructose (IHF) ne doivent pas prendre/recevoir ce médicament, sauf en cas de nécessité uniquement. Les bébés et les jeunes enfants (moins de 2 ans) peuvent ne pas avoir été diagnostiqués avec une intolérance héréditaire au fructose (IHF). Les médicaments (contenant du fructose) administrés par voie intraveineuse peuvent être mortels et doivent être contreindiqués dans cette population, sauf nécessité clinique impérieuse et en l'absence de solution alternative. L'historique détaillé des symptômes d'IHF doit être obtenu pour chaque patient avant de prescrire ce médicament. * Voie d'administration : Orale, parentérale (autre que IV) - Seuil : 5 mg/kg/jour - Informations Si votre médecin vous a informé(e) que vous (ou votre enfant) présentiez une intolérance à certains sucres ou si vous avez été diagnostiqué(e) avec une intolérance héréditaire au IHF, un trouble génétique rare caractérisé par l'incapacité à décomposer le fructose, parlez-en à votre médecin avant que vous (ou votre enfant) ne preniez ou ne receviez ce médicament. - Commentaires Les patients présentant une intolérance héréditaire au fructose (IHF) ne doivent pas prendre/recevoir ce médicament. Réf. : ansm/EMA liste EEN 06/02/2020 |
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CIM 10 |
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Terrain N° 9 | PHENYLCETONURIE |
Niveau(x) |
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Ce médicament contient de la phénylalanine comme excipient. - Voie d'administration : Toutes - Seuil : Zéro - Information pour la notice Ce médicament contient x mg de phénylalanine par <dose><volume unitaire> <équivalent à x mg/<poids><volume>>. La phénylalanine peut être dangereuse pour les personnes atteintes de phénylcétonurie (PCU), une maladie génétique rare caractérisée par l'accumulation de phénylalanine ne pouvant être éliminée correctement. Réf. : ansm/EMA liste EEN 06/02/2020 |
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CIM 10 |
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Terrain N° 10 | HYPERSENSIBILITE
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Niveau(x) |
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Ce médicament contient de la phénylalanine comme excipient. - Voie d'administration : Toutes - Seuil : Zéro - Information pour la notice Ce médicament contient x mg de phénylalanine par <dose><volume unitaire> <équivalent à x mg/<poids><volume>>. La phénylalanine peut être dangereuse pour les personnes atteintes de phénylcétonurie (PCU), une maladie génétique rare caractérisée par l'accumulation de phénylalanine ne pouvant être éliminée correctement. Réf. : ansm/EMA liste EEN 06/02/2020 |
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CIM 10 |
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Terrain N° 11 | PHENYLCETONURIE |
Niveau(x) |
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- Ce médicament contient de l'aspartam (E951) comme excipient - Voie d'administration : orale - Seuil : zéro - Information pour la notice Ce médicament contient x mg d'aspartam par <dose><volume unitaire> <équivalent à x mg/<poids><volume >>. L'aspartam contient une source de phénylalanine. Peut être dangereux pour les personnes atteintes de phénylcétonurie (PCU), une maladie génétique rare caractérisée par l'accumulation de phénylalanine ne pouvant être éliminée correctement. - Commentaires L'aspartam est hydrolysé dans le tube gastro-digestif lorsqu'il est ingéré par voie orale. L'un des principaux produits de l'hydrolyse est la phénylalanine. Informations à considérer pour le RCP : Il n'existe aucune donnée clinique ou non clinique concernant l'utilisation de l'aspartam chez les enfants âgés de moins de 12 semaines. Réf. : ansm/EMA liste EEN 06/02/2020 |
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CIM 10 |
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Terrain N° 12 | HYPERSENSIBILITE
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Niveau(x) |
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- Ce médicament contient de l'aspartam (E951) comme excipient - Voie d'administration : orale - Seuil : zéro - Information pour la notice Ce médicament contient x mg d'aspartam par <dose><volume unitaire> <équivalent à x mg/<poids><volume >>. L'aspartam contient une source de phénylalanine. Peut être dangereux pour les personnes atteintes de phénylcétonurie (PCU), une maladie génétique rare caractérisée par l'accumulation de phénylalanine ne pouvant être éliminée correctement. - Commentaires L'aspartam est hydrolysé dans le tube gastro-digestif lorsqu'il est ingéré par voie orale. L'un des principaux produits de l'hydrolyse est la phénylalanine. Informations à considérer pour le RCP : Il n'existe aucune donnée clinique ou non clinique concernant l'utilisation de l'aspartam chez les enfants âgés de moins de 12 semaines. Réf. : ansm/EMA liste EEN 06/02/2020 |
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CIM 10 |
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Terrain N° 13 | INTOLERANCE GENETIQUE AU FRUCTOSE |
Niveau(x) |
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Ce médicament contient du sorbitol E 420 comme excipient. * Voie d'administration : Orale, parentérale - Seuil : Zéro - Information pour la notice Ce médicament contient x mg de sorbitol par <dose><volume unitaire> <équivalent à x mg/<poids><volume >>. - Commentaires L'effet additif des produits administrés concomitamment contenant du sorbitol (ou du fructose) et l'apport alimentaire de sorbitol (ou de fructose) doit être pris en compte. La teneur en sorbitol dans les médicaments à usage oral peut affecter la biodisponibilité d'autres médicaments à usage oral administrés de façon concomitante. * Voie d'administration : Intraveineuse (IV) - Seuil : Zéro - Information pour la notice Le sorbitol est une source de fructose. Si vous (ou votre enfant) présentez une intolérance héréditaire au fructose (IHF), une maladie génétique rare, vous (ou votre enfant) ne devez pas recevoir ce médicament. Les patients atteints d'IHF ne peuvent pas décomposer le fructose, et ne doivent pas recevoir ce médicament en raison de risque d'effets indésirables graves. Vous devez en informer votre médecin avant de recevoir ce médicament si vous (ou votre enfant) présentez une IHF ou si votre enfant ne peut plus prendre d'aliments ou de boissons sucrées du fait de nausées, de vomissements ou d'effets désagréables tels que des ballonnements, des crampes d'estomac ou la diarrhée. - Commentaires Les patients présentant une intolérance héréditaire au fructose (IHF) ne doivent pas recevoir ce médicament, sauf en cas de nécessité uniquement. Les bébés et les jeunes enfants (moins de 2 ans) peuvent ne pas avoir été diagnostiqués avec une intolérance héréditaire au fructose (IHF). Les médicaments (contenant du sorbitol/fructose) administrés par voie intraveineuse peuvent être mortels et doivent être contreindiqués dans cette population, sauf nécessité clinique impérieuse et en l'absence de solution alternative. L'historique détaillé des symptômes d'IHF doit être obtenu pour chaque patient avant de prescrire ce médicament. * Voie d'administration : Orale, parentérale (autre que IV) - Seuil : 5 mg/kg/jour - Information pour la notice Le sorbitol est une source de fructose. Si votre médecin vous a informé(e) que vous (ou votre enfant) présentiez une intolérance à certains sucres ou si vous avez été diagnostiqué(e) avec une intolérance héréditaire au fructose (IHF), un trouble génétique rare caractérisé par l'incapacité à décomposer le fructose, parlez-en à votre médecin avant que vous (ou votre enfant) ne preniez ou ne receviez ce médicament. - Commentaires Les patients présentant une intolérance héréditaire au fructose (IHF) ne doivent pas prendre/recevoir ce médicament. Réf. : ansm/EMA liste EEN 06/02/2020 |
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CIM 10 |
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Terrain N° 14 | SYNDROME DE MALABSORPTION / INTOLERANCE DIGESTIVE
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Niveau(x) |
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Ce médicament contient du sorbitol E 420 comme excipient. * Voie d'administration : Orale, parentérale - Seuil : Zéro - Information pour la notice Ce médicament contient x mg de sorbitol par <dose><volume unitaire> <équivalent à x mg/<poids><volume >>. - Commentaires L'effet additif des produits administrés concomitamment contenant du sorbitol (ou du fructose) et l'apport alimentaire de sorbitol (ou de fructose) doit être pris en compte. La teneur en sorbitol dans les médicaments à usage oral peut affecter la biodisponibilité d'autres médicaments à usage oral administrés de façon concomitante. * Voie d'administration : Intraveineuse (IV) - Seuil : Zéro - Information pour la notice Le sorbitol est une source de fructose. Si vous (ou votre enfant) présentez une intolérance héréditaire au fructose (IHF), une maladie génétique rare, vous (ou votre enfant) ne devez pas recevoir ce médicament. Les patients atteints d'IHF ne peuvent pas décomposer le fructose, et ne doivent pas recevoir ce médicament en raison de risque d'effets indésirables graves. Vous devez en informer votre médecin avant de recevoir ce médicament si vous (ou votre enfant) présentez une IHF ou si votre enfant ne peut plus prendre d'aliments ou de boissons sucrées du fait de nausées, de vomissements ou d'effets désagréables tels que des ballonnements, des crampes d'estomac ou la diarrhée. - Commentaires Les patients présentant une intolérance héréditaire au fructose (IHF) ne doivent pas recevoir ce médicament, sauf en cas de nécessité uniquement. Les bébés et les jeunes enfants (moins de 2 ans) peuvent ne pas avoir été diagnostiqués avec une intolérance héréditaire au fructose (IHF). Les médicaments (contenant du sorbitol/fructose) administrés par voie intraveineuse peuvent être mortels et doivent être contreindiqués dans cette population, sauf nécessité clinique impérieuse et en l'absence de solution alternative. L'historique détaillé des symptômes d'IHF doit être obtenu pour chaque patient avant de prescrire ce médicament. * Voie d'administration : Orale, parentérale (autre que IV) - Seuil : 5 mg/kg/jour - Information pour la notice Le sorbitol est une source de fructose. Si votre médecin vous a informé(e) que vous (ou votre enfant) présentiez une intolérance à certains sucres ou si vous avez été diagnostiqué(e) avec une intolérance héréditaire au fructose (IHF), un trouble génétique rare caractérisé par l'incapacité à décomposer le fructose, parlez-en à votre médecin avant que vous (ou votre enfant) ne preniez ou ne receviez ce médicament. - Commentaires Les patients présentant une intolérance héréditaire au fructose (IHF) ne doivent pas prendre/recevoir ce médicament. Réf. : ansm/EMA liste EEN 06/02/2020 |
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CIM 10 |
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Terrain N° 15 | HYPERSENSIBILITE
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Niveau(x) |
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Ce médicament contient du sorbitol E 420 comme excipient. * Voie d'administration : Orale, parentérale - Seuil : Zéro - Information pour la notice Ce médicament contient x mg de sorbitol par <dose><volume unitaire> <équivalent à x mg/<poids><volume >>. - Commentaires L'effet additif des produits administrés concomitamment contenant du sorbitol (ou du fructose) et l'apport alimentaire de sorbitol (ou de fructose) doit être pris en compte. La teneur en sorbitol dans les médicaments à usage oral peut affecter la biodisponibilité d'autres médicaments à usage oral administrés de façon concomitante. * Voie d'administration : Intraveineuse (IV) - Seuil : Zéro - Information pour la notice Le sorbitol est une source de fructose. Si vous (ou votre enfant) présentez une intolérance héréditaire au fructose (IHF), une maladie génétique rare, vous (ou votre enfant) ne devez pas recevoir ce médicament. Les patients atteints d'IHF ne peuvent pas décomposer le fructose, et ne doivent pas recevoir ce médicament en raison de risque d'effets indésirables graves. Vous devez en informer votre médecin avant de recevoir ce médicament si vous (ou votre enfant) présentez une IHF ou si votre enfant ne peut plus prendre d'aliments ou de boissons sucrées du fait de nausées, de vomissements ou d'effets désagréables tels que des ballonnements, des crampes d'estomac ou la diarrhée. - Commentaires Les patients présentant une intolérance héréditaire au fructose (IHF) ne doivent pas recevoir ce médicament, sauf en cas de nécessité uniquement. Les bébés et les jeunes enfants (moins de 2 ans) peuvent ne pas avoir été diagnostiqués avec une intolérance héréditaire au fructose (IHF). Les médicaments (contenant du sorbitol/fructose) administrés par voie intraveineuse peuvent être mortels et doivent être contreindiqués dans cette population, sauf nécessité clinique impérieuse et en l'absence de solution alternative. L'historique détaillé des symptômes d'IHF doit être obtenu pour chaque patient avant de prescrire ce médicament. * Voie d'administration : Orale, parentérale (autre que IV) - Seuil : 5 mg/kg/jour - Information pour la notice Le sorbitol est une source de fructose. Si votre médecin vous a informé(e) que vous (ou votre enfant) présentiez une intolérance à certains sucres ou si vous avez été diagnostiqué(e) avec une intolérance héréditaire au fructose (IHF), un trouble génétique rare caractérisé par l'incapacité à décomposer le fructose, parlez-en à votre médecin avant que vous (ou votre enfant) ne preniez ou ne receviez ce médicament. - Commentaires Les patients présentant une intolérance héréditaire au fructose (IHF) ne doivent pas prendre/recevoir ce médicament. Réf. : ansm/EMA liste EEN 06/02/2020 |
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CIM 10 |
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Terrain N° 1 | DEPRESSION
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Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 2 | TROUBLE PSYCHIATRIQUE
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Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 3 | INSUFFISANCE HEPATIQUE
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Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 4 | HEPATITE
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Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 5 | ATTEINTE HEPATIQUE |
Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 6 | INFECTION VIRALE
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Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 7 | INTERACTION D'ORIGINE ALIMENTAIRE
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Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 8 | OBESITE
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Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 9 | DEFICIT IMMUNITAIRE
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Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 10 | AUTRE TRAITEMENT EN COURS
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Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 11 | MYOPATHIE
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Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 12 | RHABDOMYOLYSE
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Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 13 | ATTEINTE CUTANEE |
Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 14 | FIEVRE |
Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 15 | ALTERATION DE L'ETAT GENERAL |
Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 16 | ASTHENIE |
Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 17 | MYALGIE |
Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 18 | DOULEUR
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Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 19 | LESION BUCCALE |
Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 20 | INFLAMMATION BUCCALE / PHARYNGEE |
Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 21 | CONJONCTIVITE ALLERGIQUE |
Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 22 | OEDEME |
Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 23 | HEPATITE
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Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 24 | EOSINOPHILIE |
Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 25 | OEDEME DE QUINCKE |
Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 26 | SUJET AGE |
Niveau(x) |
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Les informations concernant l'utilisation de ce médicament chez le sujet âgé sont limitées (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques"). Ce médicament devra donc être utilisé avec prudence dans cette population. |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 27 | QUEL QUE SOIT LE TERRAIN |
Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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-Données générales Les patients doivent être informés que les traitements antirétroviraux actuels ne guérissent pas l'infection par le VIH et qu'ils n'ont pas démontré leur capacité à prévenir le risque de transmission du VIH par voie sanguine. Bien qu'il ait été démontré qu'un traitement antirétroviral efficace sur le plan virologique réduise sensiblement le risque de transmission du VIH par voie sexuelle, un risque de transmission ne peut être exclu. Afin de prévenir toute transmission, des précautions doivent être prises conformément aux recommandations nationales. Le raltégravir a une barrière génétique à la résistance relativement basse. Par conséquent, chaque fois que possible, le raltégravir doit être associé à deux autres agents antirétroviraux actifs afin de réduire le risque d'échec virologique et le développement de résistance (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques"). Chez les patients naïfs de traitement, les données issues de l'étude clinique menée avec le raltégravir sont limitées à son utilisation en association avec deux inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse (INTI) (emtricitabine et ténofovir disoproxil). - Dépression Des cas de dépression, incluant des idées et des comportements suicidaires, ont été rapportés particulièrement chez des patients ayant un antécédent de dépression ou de maladie psychiatrique. Le raltégravir doit être utilisé avec prudence chez les patients ayant un antécédent de dépression ou de maladie psychiatrique. - Insuffisance hépatique La sécurité et l'efficacité du raltégravir n'ont pas été établies chez les patients ayant des troubles hépatiques sévères sous-jacents. Le raltégravir devra donc être utilisé avec prudence chez les patients ayant une insuffisance hépatique sévère(Cf. rubriques "Posologie et mode d'administration" et "Propriétés pharmacocinétiques"). Les patients ayant un dysfonctionnement hépatique préexistant y compris une hépatite chronique, présentent une fréquence plus élevée d'anomalies de la fonction hépatique en cas de traitement par des associations antirétrovirales et doivent être surveillés selon les pratiques habituelles. En cas d'aggravation des problèmes hépatiques chez ces patients, une interruption ou un arrêt du traitement doit être envisagé. Il y a un risque plus élevé d'effets indésirables hépatiques sévères et potentiellement fatals chez les patients atteints d'une hépatite B ou C, traités par une association antirétrovirale. - Ostéonécrose L'étiologie est considérée comme multifactorielle (incluant l'utilisation de corticoïdes, la consommation d'alcool, une immunosuppression sévère, un indice de masse corporelle élevé), cependant des cas d'ostéonécrose ont été rapportés en particulier chez des patients à un stade avancé de la maladie liée au VIH et/ou ayant un traitement par association d'antirétroviraux au long cours. Il est conseillé aux patients de solliciter un avis médical s'ils éprouvent des douleurs et des arthralgies, une raideur articulaire ou des difficultés pour se mouvoir. - Syndrome de restauration immunitaire Chez les patients infectés par le VIH et présentant un déficit immunitaire sévère au moment de l'instauration du traitement par association d'antirétroviraux, une réaction inflammatoire à des infections opportunistes asymptomatiques ou résiduelles peut apparaître et entraîner des manifestations cliniques graves ou une aggravation des symptômes. De telles réactions ont été observées classiquement au cours des premières semaines ou mois suivant l'instauration du traitement par association d'antirétroviraux. Des exemples pertinents sont les rétinites à cytomégalovirus, les infections mycobactériennes généralisées et/ou localisées et les pneumopathies à Pneumocystis jiroveci (anciennement appelé Pneumocystis carinii). Tout symptôme inflammatoire doit être évalué et un traitement doit être instauré si nécessaire. Des cas de maladies auto-immunes (telles que la maladie de Basedow et l'hépatite auto-immune) ont également été rapportés dans le cadre d'une restauration immunitaire. Toutefois, le moment rapporté du début de la maladie est plus variable et ces événements peuvent survenir de nombreux mois après la mise en place du traitement. - Anti-acides L'administration concomitante de raltégravir avec des anti-acides contenant de l'aluminium et du magnésium a entraîné une diminution des concentrations plasmatiques du raltégravir. L'administration concomitante de raltégravir avec des anti-acides contenant de l'aluminium et/ou du magnésium n'est pas recommandée (Cf. rubrique "Interactions"). - Rifampicine Le raltégravir doit être utilisé avec prudence en cas de co-administration avec de puissants inducteurs de l'uridine diphosphate glucuronosyltransférase (UGT) 1A1 (comme la rifampicine). La rifampicine réduit les concentrations plasmatiques du raltégravir ; l'impact sur l'efficacité du raltégravir n'est pas connu. Cependant, si la co-administration avec la rifampicine ne peut être évitée, un doublement de la dose de raltégravir peut être envisagé chez l'adulte. Il n'y a pas de données pour guider la co-administration de raltégravir avec la rifampicine chez les patients âgés de moins de 18 ans (Cf. rubrique "Interactions"). - Myopathie et rhabdomyolyse Des cas de myopathie et de rhabdomyolyse ont été rapportés. A utiliser avec prudence chez les patients ayant des antécédents de myopathie ou de rhabdomyolyse ou présentant des facteurs de risque tels que la prise de médicaments connus pour entraîner de tels effets (Cf. rubrique "Effets indésirables"). - Réactions cutanées et d'hypersensibilité sévères Des réactions cutanées sévères, mettant potentiellement en jeu le pronostic vital, voire fatales ont été rapportées chez des patients prenant raltégravir, en association dans la plupart des cas avec des médicaments susceptibles d'entraîner de telles réactions. Celles-ci incluent des cas de syndrome de Stevens-Johnson et de nécrolyse épidermique toxique. Des réactions d'hypersensibilité ont également été rapportées et ont été caractérisées par une éruption cutanée, des symptômes généraux et parfois par des dysfonctionnements d'organes, y compris une insuffisance hépatique. Le raltégravir et les autres médicaments suspectés doivent être interrompus immédiatement dès la survenue de signes ou symptômes de réactions cutanées sévères ou de réactions d'hypersensibilité (tels que mais pas exclusivement : éruption cutanée sévère, éruption cutanée avec fièvre, malaise général, fatigue, douleur musculaire ou articulaire, phlyctènes, lésions buccales, conjonctivite, oedème de la face, hépatite, éosinophilie, angio-oedème). L'état clinique, y compris les aminotransférases hépatiques, devront être surveillés et un traitement médical approprié devra être initié. Un retard dans l'arrêt du traitement par raltégravir ou d'un des autres agents suspectés après l'apparition d'une éruption cutanée sévère peut mettre en jeu le pronostic vital. - Réactions cutanées Des cas d'éruption cutanée ont été plus fréquemment rapportés chez les patients prétraités recevant une association comportant raltégravir et darunavir versus les patients recevant le raltégravir sans darunavir ou le darunavir sans raltégravir (Cf. rubrique "Effets indésirables"). - Fructose et sorbitol Le comprimé à croquer de raltégravir contient du fructose et du sorbitol. Les patients présentant une intolérance héréditaire rare au fructose ne doivent pas prendre ce médicament. |
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Référence(s) officielle(s) | Rectificatif AMM européenne 24/10/2018 |
Terrain N° 28 | INTOLERANCE GENETIQUE AU FRUCTOSE |
Niveau(x) |
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Ce médicament contient du fructose comme excipient. * Voie d'administration : Orale, parentérale - Seuil : Zéro - Informations Ce médicament contient x mg de fructose par <dose><volume unitaire> <équivalent à x mg/<poids><volume >>. - Commentaires L'effet additif des produits administrés concomitamment contenant du fructose (ou du sorbitol) et l'apport alimentaire de fructose (ou sorbitol) doit être pris en compte. Réf. : ansm/EMA liste EEN 06/02/2020 |
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CIM 10 |
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Terrain N° 29 | SYNDROME DE MALABSORPTION / INTOLERANCE DIGESTIVE |
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Ce médicament contient du fructose comme excipient. * Voie d'administration : Orale, parentérale - Seuil : Zéro - Informations Ce médicament contient x mg de fructose par <dose><volume unitaire> <équivalent à x mg/<poids><volume >>. - Commentaires L'effet additif des produits administrés concomitamment contenant du fructose (ou du sorbitol) et l'apport alimentaire de fructose (ou sorbitol) doit être pris en compte. Réf. : ansm/EMA liste EEN 06/02/2020 |
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CIM 10 |
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Les études in vitro montrent que le raltégravir n'est pas un substrat des enzymes du cytochrome P450 (CYP), qu'il n'a pas d'effet inhibiteur sur les CYP1A2, CYP2B6, CYP2C8, CYP2C9, CYP2C19, CYP2D6 ou CYP3A, qu'il n'a pas d'effet inhibiteur sur les UDP-glucuronosyltransférases (UGT) 1A1 et 2B7, ni d'effet inducteur sur le CYP3A4, et qu'il n'inhibe pas le transport médié par la glycoprotéine P. Sur la base de ces données, il n'est pas attendu que le raltégravir modifie la pharmacocinétique des médicaments qui sont des substrats de ces enzymes ou de la glycoprotéine P. Sur la base des études in vitro et in vivo, le raltégravir est principalement métabolisé par glucuronidation médiée par l'UGT1A1. Une variabilité inter et intra individuelle importante a été observée dans la pharmacocinétique du raltégravir. * Effet du raltégravir sur la pharmacocinétique d'autres médicaments Dans les études d'interactions médicamenteuses, le raltégravir n'a pas eu d'effet cliniquement significatif sur la pharmacocinétique de l'étravirine, du maraviroc, du ténofovir disoproxil, des contraceptifs hormonaux, de la méthadone, du midazolam ou du bocéprévir. Dans certaines études, la co-administration de raltégravir avec le darunavir a entraîné une légère diminution des concentrations plasmatiques du darunavir ; le mécanisme de cet effet est inconnu. Cependant, l'effet du raltégravir sur les concentrations plasmatiques du darunavir ne semble pas être cliniquement significatif. * Effet d'autres médicaments sur la pharmacocinétique du raltégravir Le raltégravir étant principalement métabolisé par l'UGT1A1, le raltégravir doit être utilisé avec prudence en cas de co-administration avec de puissants inducteurs de l'UGT1A1 (comme la rifampicine). La rifampicine réduit les concentrations plasmatiques du raltégravir ; l'impact sur l'efficacité du raltégravir n'est pas connu. Cependant, si la co-administration avec la rifampicine ne peut être évitée, un doublement de la dose de raltégravir peut être envisagé chez l'adulte. Il n'y a pas de données pour guider la co-administration de raltégravir avec la rifampicine chez les patients âgés de moins de 18 ans (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi"). L'effet d'autres inducteurs enzymatiques puissants (tels que la phénytoïne et le phénobarbital) sur l'UGT1A1 n'est pas connu. Des inducteurs moins puissants (tels que : éfavirenz, névirapine, étravirine, rifabutine, glucocorticoïdes, millepertuis, pioglitazone) peuvent être utilisés avec la dose recommandée de raltégravir. La co-administration de raltégravir avec des médicaments connus pour être des inhibiteurs puissants de l'UGT1A1 (tels que l'atazanavir) peut augmenter les concentrations plasmatiques du raltégravir. Des inhibiteurs moins puissants de l'UGT1A1 (tels que indinavir, saquinavir) peuvent également augmenter les concentrations plasmatiques du raltégravir, mais dans une moindre mesure, comparé à l'atazanavir. De plus, le fumarate de ténofovir disoproxil peut augmenter les concentrations plasmatiques du raltégravir, cependant, le mécanisme de cet effet est inconnu (voir ci-dessous). Dans les études cliniques, une grande partie des patients recevait un traitement de fond optimisé comportant l'atazanavir et/ou le fumarate de ténofovir disoproxil, deux médicaments entraînant des augmentations de la concentration plasmatique du raltégravir. Le profil de sécurité d'emploi observé chez ces patients recevant l'atazanavir et/ou le fumarate de ténofovir disoproxil a généralement été comparable au profil de sécurité d'emploi des patients ne recevant pas ces médicaments. Aucune adaptation posologique n'est donc nécessaire. L'administration concomitante de raltégravir avec des anti-acides contenant des cations métalliques bivalents peut réduire l'absorption du raltégravir par chélation, entraînant une diminution des concentrations plasmatiques du raltégravir. La prise d'anti-acides contenant de l'aluminium et du magnésium dans les 6 heures avant ou après l'administration de raltégravir a significativement diminué les concentrations plasmatiques du raltégravir. Par conséquent, l'administration concomitante de raltégravir avec des anti-acides contenant de l'aluminium et/ou du magnésium n'est pas recommandée. L'administration concomitante de raltégravir avec un anti-acide contenant du carbonate de calcium a diminué les concentrations plasmatiques du raltégravir ; cependant, cette interaction n'est pas considérée comme cliniquement significative. Par conséquent, en cas d'administration concomitante de raltégravir avec un anti-acide contenant du carbonate de calcium, aucune adaptation posologique n'est nécessaire. La co-administration de raltégravir avec d'autres agents qui augmentent le pH gastrique (tels qu'oméprazole et famotidine) peut augmenter le taux d'absorption du raltégravir et causer une augmentation des concentrations plasmatiques du raltégravir (voir ci-dessous). Les profils de sécurité d'emploi dans le sous-groupe des patients en essais de phase III prenant des inhibiteurs de la pompe à proton ou des antagonistes des récepteurs H2 étaient comparables à ceux qui ne prenaient pas ces antiacides. Par conséquent, aucun ajustement de la posologie n'est nécessaire avec la prise d'inhibiteur de la pompe à proton ou d'antagoniste des récepteurs H2. Toutes les études d'interaction ont été conduites chez l'adulte. Interactions : données pharmacocinétiques Médicaments par classe thérapeutique * ANTIRETROVIRAUX - Inhibiteurs de la protéase (IP) + Atazanavir/ritonavir (raltégravir 400 mg deux fois par jour) Interaction (mécanisme, si connu) : raltégravir ASC augmentation 41 % raltégravir C 12 heures augmentation 77 % raltégravir Cmax augmentation 24 % (Inhibition de l'UGT1A1) Recommandations concernant la co-administration : Aucune adaptation posologique n'est nécessaire pour le raltégravir. + Tipranavir/ritonavir (raltégravir 400 mg deux fois par jour) Interaction (mécanisme, si connu) : raltégravir ASC diminution 24 % raltégravir C12 heures diminution 55 % raltégravir Cmax diminution 18 % (Induction de l'UGT1A1) Recommandations concernant la co-administration : Aucune adaptation posologique n'est nécessaire pour le raltégravir. - Inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse (INNTIs) + Efavirenz (raltégravir 400 mg dose unique) Interaction (mécanisme, si connu) : raltégravir ASC diminution 36 % raltégravir C12 heures diminution 21 % raltégravir Cmax diminution 36 % (Induction de l'UGT1A1) Recommandations concernant la co-administration : Aucune adaptation posologique n'est nécessaire pour le raltégravir. + Etravirine (raltégravir 400 mg deux fois par jour) Interactions (mécanisme, si connu) : raltégravir ASC diminution 10 % raltégravir C12 heures diminution 34 % raltégravir Cmax diminution 11 % (Induction de l'UGT1A1) étravirine ASC augmentation 10 % étravirine C12 heures augmentation 17 % étravirine Cmax augmentation 4 % Recommandations concernant la co-administration : Aucune adaptation posologique n'est nécessaire pour le raltégravir ou l'étravirine. - Inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse (INTI) + Ténofovir disoproxil (raltégravir 400 mg deux fois par jour) Interaction (mécanisme, si connu) : raltégravir ASC augmentation 49 % raltégravir C12 heures augmentation 3 % raltégravir Cmax augmentation 64 % (Mécanisme d'interaction non connu) ténofovir ASC diminution 10 % ténofovir C24 heures diminution 13 % ténofovir Cmax diminution 23 % Recommandations concernant la co-administration : Aucune adaptation posologique n'est nécessaire pour le raltégravir ou le ténofovir disoproxil. - Inhibiteurs de CCR + Maraviroc (raltégravir 400 mg deux fois par jour) Interaction (mécanisme, si connu) : raltégravir ASC diminution 37 % raltégravir C12 heures diminution 28 % raltégravir C max diminution 33 % (Mécanisme d'interaction non connu) maraviroc ASC diminution 14 % maraviroc C12 heures diminution 10 % maraviroc Cmax diminution 21 % Recommandations concernant la co-administration : Aucune adaptation posologique n'est nécessaire pour le raltégravir ou le maraviroc. * ANTIVIRAUX DU VHC - Inhibiteurs de protéases (IP) NS3/4A + Bocéprévir (raltégravir 400 mg dose unique) Interaction (mécanisme, si connu) : raltégravir ASC augmentation 4 % raltégravir C12 heures diminution 25 % raltégravir Cmax augmentation 11 % (Mécanisme d'interaction non connu) Recommandations concernant la co-administration : Aucune adaptation posologique n'est nécessaire pour le raltégravir ou le bocéprévir. * ANTIMICROBIENS - Actifs sur les mycobactéries + Rifampicine (raltégravir 400 mg dose unique) Interaction (mécanisme, si connu) : raltégravir ASC diminution 40 % raltégravir C12 heures diminution 61 % raltégravir Cmax diminution 38 % (Induction de l'UGT1A1) Recommandations concernant la co-administration : La rifampicine réduit les concentrations plasmatiques de raltégravir. Si la co-administration avec la rifampicine ne peut être évitée, un doublement de la dose de raltégravir peut être envisagé (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi"). * SEDATIFS + Midazolam (raltégravir 400 mg deux fois par jour) Interaction (mécanisme, si connu) : midazolam ASC diminution 8 % midazolam Cmax augmentation 3 % Recommandations concernant la co-administration : Aucune adaptation posologique n'est nécessaire pour le raltégravir ou le midazolam. Ces résultats montrent que le raltégravir n'est pas un inducteur ou un inhibiteur du CYP3A4, et que le raltégravir n'est donc pas supposé modifier la pharmacocinétique des médicaments qui sont des substrats du CYP3A4. * ANTI-ACIDES CONTENANT DES CATIONS METALLIQUES + Anti-acide (hydroxide d'aluminium et de magnésium) (raltégravir 400 mg deux fois par jour) Interaction (mécanisme, si connu) : raltégravir ASC diminution 49 % raltégravir C12 heures diminution 63 % raltégravir Cmax diminution 44 % 2 heures avant le raltégravir raltégravir ASC diminution 51 % raltégravir C12 heures diminution 56 % raltégravir Cmax diminution 51 % 2 heures après le raltégravir raltégravir ASC diminution 30 % raltégravir C12 heures diminution 57 % raltégravir Cmax diminution 24 % 6 heures avant le raltégravir raltégravir ASC diminution 13 % raltégravir C12 heures diminution 50 % raltégravir Cmax diminution 10 % 6 heures après le raltégravir raltégravir ASC diminution 11 % raltégravir C12 heures diminution 49 % raltégravir Cmax diminution 10 % (chélation des cations métalliques) Recommandations concernant la co-administration : Les anti-acides contenant de l'aluminium et du magnésium diminuent les concentrations plasmatiques du raltégravir. L'administration concomitante de raltégravir avec des anti-acides contenant de l'aluminium et/ou du magnésium n'est pas recommandée. + Anti-acide (carbonate de calcium) (raltégravir 400 mg deux fois par jour) Interaction (mécanisme, si connu) : raltégravir ASC diminution 55 % raltégravir C12 heures diminution 32 % raltégravir Cmax diminution 52 % (chélation des cations métalliques) Recommandations concernant la co-administration : Aucune adaptation posologique n'est nécessaire pour le raltégravir. * ANTI-H2 ET INHIBITEURS DE LA POMPE A PROTONS + Oméprazole (raltégravir 400 mg deux fois par jour) Interaction (mécanisme, si connu) : raltégravir ASC augmentation 37 % raltégravir C12 heures augmentation 24 % raltégravir Cmax augmentation 51 % (solubilité accrue) Recommandations concernant la co-administration : Aucune adaptation posologique n'est nécessaire pour le raltégravir. + Famotidine (raltégravir 400 mg deux fois par jour) Interaction (mécanisme, si connu) : raltégravir ASC augmentation 44 % raltégravir C12 heures augmentation 6 % raltégravir Cmax augmentation 60 % (solubilité accrue) Recommandations concernant la co-administration : Aucune adaptation posologique n'est nécessaire pour le raltégravir. * CONTRACEPTIFS HORMONAUX + Ethinylestradiol/norelgestromine (raltégravir 400 mg deux fois par jour) Interaction (mécanisme, si connu) : éthinylestradiol ASC diminution 2 % éthinylestradiol Cmax augmentation 1 % norelgestromine ASC augmentation 14 % norelgestromine Cmax augmentation 29 % Recommandations concernant la co-administration : Aucune adaptation posologique n'est nécessaire pour le raltégravir ou les contraceptifs hormonaux (à base d'estrogène ou de progestérone). * ANALGESIQUES OPIACES + Méthadone Interaction (mécanisme, si connu) : méthadone ASC pas de modification méthadone Cmax pas de modification Recommandations concernant la co-administration : Aucune adaptation posologique n'est nécessaire pour le raltégravir ou la méthadone. |
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Référence(s) officielle(s):  Rectificatif AMM européenne 24/10/2018 |
Niveau(x) de risque |
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* Grossesse Les données chez un nombre limité de femmes enceintes (entre 300 et 1000 issues de grossesse après exposition au cours du premier trimestre) n'indiquent pas de risque de malformation congénitale ou de toxicité foetale ou néonatale du raltégravir 400 mg deux fois par jour. Des études chez l'animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction (Cf. rubrique "Sécurité préclinique"). Le raltégravir doit être utilisé pendant la grossesse uniquement si le bénéfice attendu justifie le risque potentiel pour le foetus. - Registre des grossesses sous antirétroviraux Pour suivre les conséquences, chez la mère et le foetus, d'une administration de raltégravir par inadvertance chez les patientes enceintes, un registre des grossesses sous antirétroviraux a été mis en place. Les médecins sont encouragés à inscrire les patientes dans ce registre. En règle générale, lorsqu'il est décidé d'utiliser des agents antirétroviraux chez la femme enceinte pour traiter des infections par le VIH, et ainsi diminuer le risque de transmission verticale du VIH vers le nouveau-né, les données animales ainsi que l'expérience clinique chez la femme enceinte doivent être prises en compte afin de définir la sécurité d'emploi chez le foetus. |
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Référence(s) officielle(s) : | Rectificatif AMM européenne 24/10/2018 |
Recommandations |
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* Fertilité Il n'y a pas eu d'effet sur la fécondité chez des rats et des rates ayant reçu des doses allant jusqu'à 600 mg/kg/jour, ce qui correspond à une exposition trois fois supérieure à la dose recommandée chez l'homme |
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Référence(s) officielle(s) : | Rectificatif AMM européenne 24/10/2018 |
Passage dans le lait | Pas d'information |
Fixation protéique | Pas d'information |
Rapport concentration lait/plasma maternels | Pas d'information |
Concentration dans 100 ml de lait maternel | Pas d'information |
Recommandations |
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* Allaitement On ne sait pas si le raltégravir et ses métabolites sont excrétés dans le lait maternel humain. Les données pharmacodynamiques et toxicologiques disponibles chez l'animal ont montré une excrétion du raltégravir et de ses métabolites dans le lait (voir rubrique "Sécurité préclinique" pour plus de détails). Un risque pour les nouveau-nés et nourrissons ne peut être exclu. Le raltégravir ne doit pas être utilisé pendant l'allaitement. En règle générale, il est recommandé que les mères infectées par le VIH n'allaitent pas leurs bébés, afin d'éviter la transmission du VIH. |
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Référence(s) officielle(s): | Rectificatif AMM européenne 24/10/2018 |
Recommandations |
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Des sensations vertigineuses ont été rapportées chez certains patients dont le traitement contient du raltégravir. Les sensations vertigineuses peuvent avoir une influence sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines (Cf. rubrique "Effets indésirables"). |
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Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 24/10/2018 |
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration: Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance.
Site internet: www.ansm.sante.fr.
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