VIREAD 33MG/G GRANULES FL 60G
VIREAD 33 MG/G, GRANULES
Fiche(s) d'identité interopérable
Historique des références officielles
  Lien vers la monographie ansm

Cette monographie a été revue le : 07/02/2024
Forme(s) pharmaceutique(s)
Voie(s) d'administration :
  • ORALE (1)
Forme(s) pharmaceutique(s) :
  • GRANULES

  • GRANULES (1)(2)GRANULES ENROBES (3)ORAL(E)
  • BLANC(HE)

Granulés.

Granulés enrobés blancs au goût masqué.

Référence(s) bibliographique(s) :
  • Référence(s) officielle(s) : Rectificatif AMM européenne 20/12/2022

  • (1) Standard Terms
  • (2) Pharmacopée Européenne 4ème édition 2002
  • (3) RCP ansm ou EMA
Composition
Précision(s) composition :
Chaque cuillère-mesure correspond à un gramme de granulés et contient 33 mg de ténofovir disoproxil (sous forme de fumarate).

Excipient à effet notoire : un gramme de granulés contient 622 mg de mannitol.

Référence(s) officielle(s) : Rectificatif AMM européenne 20/12/2022

Classifications
  • Classe(s) pharmacothérapeutique(s) :
  • ANTIVIRAL SYSTEMIQUE
  • ANTIRETROVIRAL
  • ANTIVIRAL ANALOGUE NUCLEOTIDE
  • ANTIVIRAL INHIB TRANSCRIPTASE INVERSE
  • Classe(s) ATC (source Thériaque d'après l'OMS) :
  • ANTIINFECTIEUX GENERAUX A USAGE SYSTEMIQUE : J
  • ANTIVIRAUX A USAGE SYSTEMIQUE : J05
  • ANTIVIRAUX A ACTION DIRECTE : J05A
  • INHIBITEURS DE LA TRANSCRIPTASE INVERSE NUCLEOSIDIQUES ET NUCLEOTIDIQUES : J05AF
  • TENOFOVIR DISOPROXIL : J05AF07
  • Dose journalière usuelle DDD (source Thériaque d'après l'OMS) :
  • Voie : ORALE - Dose : 00,2450 G
  • Classe(s) EphMRA (source Club InterPharmaceutique) :
  • ANTIINFECTIEUX GENERAUX SYSTEMIQUES : J
  • ANTIVIRAUX A USAGE SYSTEMIQUE : J05
  • ANTIVIRAUX VIH : J05C
  • INHIBITEURS DE LA TRANSCRIPTASE INVERSE NUCLEOSIDIQUES ET NUCLEOTIDIQUES : J05C1

Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Antiviraux à usage systémique ; inhibiteurs nucléosidiques et nucléotidiques de la transcriptase inverse, Code ATC : J05AF07


* Mécanisme d'action et effets pharmacodynamiques

Le ténofovir disoproxil est absorbé et converti en ténofovir, la substance active, un analogue nucléosidique monophosphate (nucléotide). Le ténofovir est ensuite transformé en un métabolite actif, le ténofovir diphosphate, un strict terminateur de chaîne, par des enzymes cellulaires exprimées de manière constitutive. Le ténofovir diphosphate a une demi-vie intracellulaire de 10 heures dans les cellules mononucléées du sang périphérique (CMSP) activées et de 50 heures dans les CMSP non activées. Le ténofovir diphosphate inhibe la transcriptase inverse du VIH-1 et la polymérase du VHB par liaison compétitive directe avec le substrat désoxyribonucléotidique naturel et après incorporation dans l'ADN au niveau de la terminaison de la chaîne d'ADN. Le ténofovir diphosphate est un faible inhibiteur des polymérases cellulaires alpha, bêta et gamma. Le ténofovir s'est également avéré sans effet sur la synthèse de l'ADN mitochondrial ou sur la production d'acide lactique lors des tests in vitro, pour des concentrations allant jusqu'à 300 micromoles/litre.


* Données relatives au VIH

. Activité antivirale in vitro vis-à-vis du VIH
La concentration de ténofovir nécessaire pour produire une inhibition de 50 % (CE50) des souches sauvages de laboratoire du VIH-1IIIB est comprise entre 1 et 6 micromol/litre dans les lignées cellulaires lymphoïdes et s'élève à 1,1 micromol/litre vis-à-vis des isolats primaires du VIH-1 de sous-type B dans les CMSP. Le ténofovir est également actif vis-à-vis des VIH-1 des sous-types A, C, D, E, F, G et O, vis-à-vis du VIHBaL dans les monocytes/macrophages primaires. Le ténofovir montre également une activité in vitro vis-à-vis du VIH-2, avec une CE50 de 4,9 micromol/litre dans les cellules MT-4.

. Résistance
Des souches VIH-1 dont la sensibilité au ténofovir était réduite et dont la transcriptase inverse présentait la mutation K65R ont été sélectionnées in vitro et chez certains patients (voir "Efficacité et sécurité cliniques"). Le ténofovir disoproxil doit être évité chez les patients pré-traités par des antirétroviraux et porteurs de souches présentant la mutation K65R (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi"). Par ailleurs, une substitution K70E de la transcriptase inverse du VIH-1 a été sélectionnée par le ténofovir, celle-ci se traduisant par une diminution de faible niveau de la sensibilité au ténofovir.

Des études cliniques menées chez des patients prétraités ont évalué l'activité anti-VIH du ténofovir disoproxil 245 mg vis-à-vis des souches de VIH-1 présentant une résistance aux inhibiteurs nucléosidiques. Les résultats indiquent que les patients dont le VIH exprimait au moins 3 résistances associées aux analogues de la thymidine (TAMs) comprenant les mutations M41L ou L210W de la transcriptase inverse ont présenté une réponse réduite au traitement par ténofovir disoproxil 245 mg.

- Efficacité et sécurité cliniques
Les effets du ténofovir disoproxil chez des patients adultes infectés par le VIH-1 prétraités et naïfs de traitement ont été démontrés au cours d'études cliniques d'une durée respective de 48 et 144 semaines.

Dans l'étude GS-99-907, 550 patients adultes prétraités ont reçu soit un placebo soit le ténofovir disoproxil 245 mg pendant 24 semaines. A l'initiation du traitement, le taux de CD4 moyen était de 427 cellules/mm3, la charge virale moyenne de 3,4 log10 copies/ml (78 % des patients avaient une charge virale < 5000 copies/ml) et la durée moyenne du traitement antirétroviral antérieur de 5,4 ans. L'analyse génotypique d'isolats de VIH obtenus à l'initiation du traitement chez 253 patients a révélé que 94 % des patients présentaient des mutations de résistance du VIH-1 aux inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse, 58 % présentaient des mutations de résistance aux inhibiteurs de protéases et 48 % des mutations de résistance aux inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse.

Après 24 semaines de traitement, la variation moyenne pondérée en fonction du temps de la charge virale par rapport à la charge virale à la baseline (DAVG24) était respectivement de -0,03 log10 copies/ml et -0,61 log10 copies/ml dans le groupe placebo et dans le groupe ténofovir disoproxil 245 mg (p < 0,0001). On a constaté une différence statistiquement significative en faveur du groupe ténofovir disoproxil 245 mg en terme de variation moyenne pondérée en fonction du temps à la semaine 24 (DAVG24) par rapport à la baseline, du taux de CD4 (+13 cellules/mm3 dans le groupe ténofovir disoproxil 245 mg contre -11 cellules/mm3 dans le groupe placebo, p = 0,0008). La réponse antivirale au ténofovir disoproxil a été durable sur une période de 48 semaines (la DAVG48 a été de -0,57 log10 copies/ml, la proportion de patients avec un ARN du VIH-1 inférieur à 400 ou 50 copies/ml était respectivement de 41 % et 18 %). Huit, soit 2 % des patients traités par le ténofovir disoproxil 245 mg ont développé la mutation K65R au cours des 48 premières semaines.

L'étude GS-99-903, conduite sur 144 semaines, en double aveugle, et contrôlée, a évalué l'efficacité et la tolérance du ténofovir disoproxil 245 mg versus la stavudine chacun en association avec la lamivudine et l'éfavirenz chez des patients infectés par le VIH-1 naïfs de traitement antirétroviral. Le nombre initial moyen de CD4 était de 279 cellules/mm3, le taux plasmatique initial moyen d'ARN du VIH-1 était de 4,91 log10 copies/ml, 19 % des patients avaient une infection par le VIH-1 symptomatique et 18 % présentaient un SIDA. Les patients ont été stratifiés en fonction du taux initial d'ARN du VIH-1 et du nombre initial de CD4. Quarante-trois pour cent des patients avaient une charge virale initiale > 100000 copies/ml et 39 % avaient des nombres de CD4 < 200 cellules/ml.

L'analyse en intention de traiter (pour laquelle les données manquantes et changements de traitement antirétroviral (ART) étaient comptés comme des échecs) a montré que la proportion de patients avec une charge virale VIH-1 inférieure à 400 copies/ml et 50 copies/ml à 48 semaines de traitement était respectivement de 80 % et 76 %, dans le bras ténofovir disoproxil 245 mg comparé à 84 % et 80 % dans le bras stavudine. A 144 semaines, la proportion de patients avec une charge virale VIH-1 inférieure à 400 copies/ml et 50 copies/ml était respectivement de 71 % et 68 % dans le bras ténofovir disoproxil 245 mg comparé à 64 % et 63 % dans le bras stavudine.

La variation moyenne du taux d'ARN du VIH-1 et du nombre de CD4 à 48 semaines de traitement par rapport aux valeurs initiales a été comparable dans les deux groupes de traitement (-3,09 et -3,09 log10 copies/ml ; +169 et 167 cellules/mm3 respectivement dans les groupes ténofovir disoproxil 245 mg et stavudine). Ces variations moyennes par rapport aux valeurs initiales sont restées similaires à 144 semaines dans les 2 groupes de traitement (-3,07 et -3,03 log10 copies/ml ; +263 et +283 cellules/mm3 respectivement dans les groupes ténofovir disoproxil 245 mg et stavudine). Une réponse homogène au traitement par le ténofovir disoproxil 245 mg a été observée, quels que soient le taux initial d'ARN du VIH-1 et le nombre initial de CD4.

La mutation K65R est survenue chez un pourcentage légèrement supérieur de patients dans le groupe ténofovir disoproxil par rapport au groupe témoin actif (2,7 % contre 0,7 %). La résistance à l'éfavirenz ou à la lamivudine a dans tous les cas soit précédé le développement de la mutation K65R, soit été concomitante au développement de cette mutation. Huit patients ont présenté la mutation K65R dans le groupe ténofovir disoproxil 245 mg, 7 pendant les 48 premières semaines de l'essai et le dernier à la semaine 96. Aucune mutation K65R supplémentaire ne s'est développée jusqu'à 144 semaines. Une mutation du génome viral K70E a été rapportée chez un patient inclus dans le bras ténofovir disoproxil. Les analyses aussi bien génotypiques que phénotypiques n'ont mis en évidence aucun autre mode de résistance au ténofovir.


* Données relatives au VHB

. Activité antivirale in vitro vis-à-vis du VHB
L'activité antivirale in vitro du ténofovir vis-à-vis du VHB a été évaluée dans la lignée cellulaire HepG2 2.2.15. Les valeurs de la CE50 du ténofovir ont été comprises entre 0,14 et 1,5 micromol/litre, avec des valeurs de la CC50 (concentration amenant une cytotoxicité de 50 %) > 100 micromol/litre.

. Résistance
Aucune mutation du VHB associée à une résistance au ténofovir disoproxil n'a été identifiée (voir : Efficacité et sécurité cliniques). Lors des tests sur cellules, des souches de VHB exprimant les mutations rtV173L, rtL180M et rtM204I/V associées à une résistance à la lamivudine et la telbivudine ont montré une sensibilité au ténofovir de 0,7 à 3,4 fois celle du virus de type sauvage. Des souches de VHB exprimant les mutations rtL180M, rtT184G, rtS202G/I, rtM204V et rtM250V associées à une résistance à l'entécavir ont montré une sensibilité au ténofovir de 0,6 à 6,9 fois celle du virus de type sauvage. Des souches de VHB exprimant les mutations rtA181V et rtN236T associées à une résistance à l'adéfovir ont montré une sensibilité au ténofovir de 2,9 à 10 fois celle du virus de type sauvage. Les virus porteurs de la mutation rtA181T sont restés sensibles au ténofovir avec des valeurs de la CE50 correspondant à 1,5 fois celle du virus de type sauvage.

- Efficacité et sécurité cliniques
La démonstration du bénéfice apporté par le ténofovir disoproxil dans le cas de maladies compensée et décompensée se base sur les réponses virologiques, biochimiques et sérologiques observées chez les adultes présentant une hépatite B chronique AgHBe positif ou AgHBe négatif. Les patients traités incluaient des patients naïfs de traitement, des patients prétraités par la lamivudine, des patients prétraités par l'adéfovir dipivoxil et des patients qui présentaient des mutations associées à une résistance à l'adéfovir dipivoxil et/ou à la lamivudine à l'initiation de l'étude. Le bénéfice apporté a aussi été démontré sur la base des réponses histologiques chez des patients atteints d'une maladie hépatique compensée.

. Expérience acquise chez les patients atteints d'une maladie hépatique compensée à 48 semaines (études GS-US-174-0102 et GS-US-174-0103)
Les résultats sur 48 semaines de deux études randomisées de phase 3 en double aveugle comparant le ténofovir disoproxil et l'adéfovir dipivoxil chez des patients atteints d'une maladie hépatique compensée sont présentés dans les données ci-dessous. L'étude GS-US-174-0103 a été menée chez 266 patients AgHBe positifs (randomisés et traités). L'étude GS-US-174-0102 a été menée chez 375 patients AgHBe négatifs et Ac anti-HBe positifs (randomisés et traités).

Lors de ces deux études, le ténofovir disoproxil s'est avéré significativement supérieur à l'adéfovir dipivoxil s'agissant du critère principal d'efficacité, la réponse complète (définie comme un taux d'ADN de VHB < 400 copies/ml et une amélioration du score d'activité nécro-inflammatoire de Knodell d'au moins 2 points sans détérioration du score de fibrose de Knodell). Le traitement par ténofovir disoproxil 245 mg a également été associé à des proportions significativement plus grandes de patients présentant un taux d'ADN du VHB < 400 copies/ml par comparaison avec le traitement par adéfovir dipivoxil 10 mg. Les deux traitements ont donné des résultats similaires en termes de réponse histologique (définie comme une amélioration du score d'activité nécro-inflammatoire de Knodell d'au moins 2 points sans détérioration du score de fibrose de Knodell) à la semaine 48 (Cf. ci-dessous).

Lors de l'étude GS-US-174-0103, une proportion significativement plus grande de patients dans le groupe ténofovir disoproxil, par rapport aux patients du groupe adéfovir dipivoxil, a présenté un taux d'ALAT normalisé et a obtenu une négativation de l'AgHBs à la semaine 48 (Cf. ci-dessous).

Paramètres d'efficacité chez les patients AgHBe positifs et AgHBe négatifs avec maladie hépatique compensée à la semaine 48

Etude 174-0102 (AgHBe négatifs)

n
Ténofovir disoproxil 245 mg : n = 250
Adéfovir dipivoxil 10 mg : n = 125

Paramètre : réponse complète (%) (a)
Ténofovir disoproxil 245 mg : 71 (*)
Adéfovir dipivoxil 10 mg : 49

Paramètre : histologie - réponse histologique (%) (b)
Ténofovir disoproxil 245 mg : 72
Adéfovir dipivoxil 10 mg : 69

Paramètre : réduction médiane du taux d'ADN du VHB par rapport au taux initial (c) (log10 copies/ml)
Ténofovir disoproxil 245 mg : -4,7 (*)
Adéfovir dipivoxil 10 mg : -4,0

Paramètre : ADN du VHB (%) < 400 copies/ml (< 69 UI/ml)
Ténofovir disoproxil 245 mg : 93 (*)
Adéfovir dipivoxil 10 mg : 63

Paramètre : ALAT (%) - ALAT normalisée (d)
Ténofovir disoproxil 245 mg : 76
Adéfovir dipivoxil 10 mg : 77

Paramètre : sérologie (%) - négativation AgHBe/ séroconversion HBe
Ténofovir disoproxil 245 mg : N/A
Adéfovir dipivoxil 10 mg : N/A

Paramètre : sérologie (%) - négativation AgHBs/ séroconversion HBs
Ténofovir disoproxil 245 mg : 0/0
Adéfovir dipivoxil 10 mg : 0/0


Etude 174-0103 (AgHBe positifs)

n
Ténofovir disoproxil 245 mg : n = 176
Adéfovir dipivoxil 10 mg : n = 90

Paramètre : réponse complète (%) (a)
Ténofovir disoproxil 245 mg : 67 (*)
Adéfovir dipivoxil 10 mg : 12

Paramètre : histologie - réponse histologique (%) (b)
Ténofovir disoproxil 245 mg : 74
Adéfovir dipivoxil 10 mg : 68

Paramètre : réduction médiane du taux d'ADN du VHB par rapport au taux initial (c) (log10 copies/ml)
Ténofovir disoproxil 245 mg : -6,4 (*)
Adéfovir dipivoxil 10 mg : -3,7

Paramètre : ADN du VHB (%) < 400 copies/ml (< 69 UI/ml)
Ténofovir disoproxil 245 mg : 76 (*)
Adéfovir dipivoxil 10 mg : 13

Paramètre : ALAT (%) - ALAT normalisée (d)
Ténofovir disoproxil 245 mg : 68 (*)
Adéfovir dipivoxil 10 mg : 54

Paramètre : sérologie (%) - négativation AgHBe/ séroconversion HBe
Ténofovir disoproxil 245 mg : 22/21
Adéfovir dipivoxil 10 mg : 18/18

Paramètre : sérologie (%) - négativation AgHBs/ séroconversion HBs
Ténofovir disoproxil 245 mg : 3 (*)/1
Adéfovir dipivoxil 10 mg : 0/0

(*) valeur de p versus adéfovir dipivoxil < 0,05.
(a) Réponse complète définie comme un taux d'ADN du VHB < 400 copies/ml et une amélioration du score d'activité nécro-inflammatoire de Knodell d'au moins 2 points sans détérioration du score de fibrose de Knodell.
(b) Amélioration du score d'activité nécro-inflammatoire de Knodell d'au moins 2 points sans détérioration du score de fibrose de Knodell.
(c) La réduction médiane du taux d'ADN du VHB par rapport au taux initial reflète uniquement la différence entre le taux initial d'ADN du VHB et la limite de détection (LDD) du test.
(d) La population prise en compte pour l'analyse de la normalisation du taux d'ALAT comprenait uniquement les patients dont le taux d'ALAT était supérieur à la LSN à l'initiation de l'étude.
N/A = non applicable.

L'administration du ténofovir disoproxil a été associé à des proportions significativement plus grandes de patients présentant un taux d'ADN du VHB indétectable (< 169 copies/ml [< 29 UI/ml] ; ce qui correspond à la limite de quantification du test de Roche Cobas Taqman pour le VHB), par comparaison avec l'adéfovir dipivoxil (étude GS-US-174-0102 ; 91 %, 56 % et étude GS-US-174-0103 ; 69 %, 9 %, respectivement).

La réponse au traitement par ténofovir disoproxil a été comparable chez les patients prétraités par un nucléoside (n = 51) et les patients naïfs de traitement par un nucléoside (n = 375) ainsi que chez les patients présentant initialement un taux d'ALAT normal (n = 21) et anormal (n = 405) lorsque les études GS-US-174-0102 et GS-US-174-0103 ont été combinées. Sur les 51 patients prétraités par un nucléoside, 49 avaient reçu précédemment de la lamivudine. 73 % des patients prétraités par un nucléoside et 69 % des patients naïfs de traitement par un nucléoside ont obtenu une réponse complète au traitement ; 90 % des patients prétraités par un nucléoside et 88 % des patients naïfs de traitement par un nucléoside ont obtenu une réduction du taux d'ADN du VHB < 400 copies/ml. Tous les patients dont le taux d'ALAT était normal initialement et 88 % des patients dont le taux d'ALAT était initialement anormal ont obtenu une réduction du taux d'ADN du VHB < 400 copies/ml.

. Expérience au-delà de 48 semaines dans le cadre des études GS-US-174-0102 et GS-US-174-0103
Dans les études GS-US-174-0102 et GS-US-174-0103, on a proposé aux patients qui avaient été traités en double aveugle pendant 48 semaines (soit par ténofovir disoproxil 245 mg, soit par adéfovir dipivoxil 10 mg) de poursuivre l'étude, sans aucune interruption de traitement, en recevant en ouvert du ténofovir disoproxil. Dans les études GS-US-174-0102 et GS-US-174-0103, respectivement 84 % et 74 % des patients ont continué le traitement jusqu'à la 192ème semaine. La suppression virale et les réponses biochimiques et sérologiques ont été maintenues à 96, 144, 240, 288 et 384 semaines chez les patients traités par ténofovir disoproxil (Cf. ci-dessous).

Paramètres d'efficacité chez les patients AgHBe positifs et AgHBe négatifs avec maladie hépatique compensée sous traitement en ouvert, à la semaine 96, 144 et 192, 240, 288 et 384

Etude 174-0102 (AgHBe négatifs)

n
Ténofovir disoproxil 245 mg : n = 250
Adéfovir dipivoxil 10 mg suivi de ténofovir disoproxil 245 mg : n = 125

Paramètre (a) : ADN du VHB (%) < 400 copies/ml (< 69 UI/ml)
Ténofovir disoproxil 245 mg 96 semaines (b) : 90
Ténofovir disoproxil 245 mg 144 semaines (e) : 87
Ténofovir disoproxil 245 mg 192 semaines (g) : 84
Ténofovir disoproxil 245 mg 240 semaines (i) : 83
Ténofovir disoproxil 245 mg 288 semaines (l) : 80
Ténofovir disoproxil 245 mg 384 semaines (o) : 74
Adéfovir dipivoxil 10 mg suivi de ténofovir disoproxil 245 mg 96 semaines (c) : 89
Adéfovir dipivoxil 10 mg suivi de ténofovir disoproxil 245 mg 144 semaines (f) : 88
Adéfovir dipivoxil 10 mg suivi de ténofovir disoproxil 245 mg 192 semaines (h) : 87
Adéfovir dipivoxil 10 mg suivi de ténofovir disoproxil 245 mg 240 semaines (j) : 84
Adéfovir dipivoxil 10 mg suivi de ténofovir disoproxil 245 mg 288 semaines (m) : 84
Adéfovir dipivoxil 10 mg suivi de ténofovir disoproxil 245 mg 384 semaines (p) : 76

Paramètre (a) : ALAT (%) ALAT normalisée (d)
Ténofovir disoproxil 245 mg 96 semaines (b) : 72
Ténofovir disoproxil 245 mg 144 semaines (e) : 73
Ténofovir disoproxil 245 mg 192 semaines (g) : 67
Ténofovir disoproxil 245 mg 240 semaines (i) : 70
Ténofovir disoproxil 245 mg 288 semaines (l) : 68
Ténofovir disoproxil 245 mg 384 semaines (o) : 64
Adéfovir dipivoxil 10 mg suivi de ténofovir disoproxil 245 mg 96 semaines (c) : 68
Adéfovir dipivoxil 10 mg suivi de ténofovir disoproxil 245 mg 144 semaines (f) : 70
Adéfovir dipivoxil 10 mg suivi de ténofovir disoproxil 245 mg 192 semaines (h) : 77
Adéfovir dipivoxil 10 mg suivi de ténofovir disoproxil 245 mg 240 semaines (j) : 76
Adéfovir dipivoxil 10 mg suivi de ténofovir disoproxil 245 mg 288 semaines (m) : 74
Adéfovir dipivoxil 10 mg suivi de ténofovir disoproxil 245 mg 384 semaines (p) : 69

Paramètre (a) : sérologie (%) - Négativation AgHBe/ séroconversion HBe
Ténofovir disoproxil 245 mg 96 semaines (b) : n/a
Ténofovir disoproxil 245 mg 144 semaines (e) : n/a
Ténofovir disoproxil 245 mg 192 semaines (g) : n/a
Ténofovir disoproxil 245 mg 240 semaines (i) : n/a
Ténofovir disoproxil 245 mg 288 semaines (l) : n/a
Ténofovir disoproxil 245 mg 384 semaines (o) : n/a
Adéfovir dipivoxil 10 mg suivi de ténofovir disoproxil 245 mg 96 semaines (c) : n/a
Adéfovir dipivoxil 10 mg suivi de ténofovir disoproxil 245 mg 144 semaines (f) : n/a
Adéfovir dipivoxil 10 mg suivi de ténofovir disoproxil 245 mg 192 semaines (h) : n/a
Adéfovir dipivoxil 10 mg suivi de ténofovir disoproxil 245 mg 240 semaines (j) : n/a
Adéfovir dipivoxil 10 mg suivi de ténofovir disoproxil 245 mg 288 semaines (m) : n/a
Adéfovir dipivoxil 10 mg suivi de ténofovir disoproxil 245 mg 384 semaines (p) : n/a

Paramètre (a) : sérologie (%) - Négativation AgHBs/ séroconversion HBs
Ténofovir disoproxil 245 mg 96 semaines (b) : 0/0
Ténofovir disoproxil 245 mg 144 semaines (e) : 0/0
Ténofovir disoproxil 245 mg 192 semaines (g) : 0/0
Ténofovir disoproxil 245 mg 240 semaines (i) : 0/0
Ténofovir disoproxil 245 mg 288 semaines (l) : 0/0
Ténofovir disoproxil 245 mg 384 semaines (o) : 1/1 (n)
Adéfovir dipivoxil 10 mg suivi de ténofovir disoproxil 245 mg 96 semaines (c) : 0/0
Adéfovir dipivoxil 10 mg suivi de ténofovir disoproxil 245 mg 144 semaines (f) : 0/0
Adéfovir dipivoxil 10 mg suivi de ténofovir disoproxil 245 mg 192 semaines (h) : 0/0
Adéfovir dipivoxil 10 mg suivi de ténofovir disoproxil 245 mg 240 semaines (j) : 0/0 (k)
Adéfovir dipivoxil 10 mg suivi de ténofovir disoproxil 245 mg 288 semaines (m) : 1/1 (n)
Adéfovir dipivoxil 10 mg suivi de ténofovir disoproxil 245 mg 384 semaines (p) : 1/1 (n)

(a) Calculé d'après un algorithme d'évaluation à long terme (Analyse LTE) - Les patients qui ont dû arrêter l'étude avant la 288ème semaine en raison d'un critère d'évaluation défini dans le protocole, ainsi que ceux ayant suivi le traitement pendant les 288 semaines, sont inclus dans le dénominateur.
(b) 48 semaines de traitement en double aveugle par ténofovir disoproxil suivies de 48 semaines de traitement en ouvert par le même médicament.
(c) 48 semaines de traitement en double aveugle par adéfovir dipivoxil suivies de 48 semaines de traitement en ouvert par ténofovir disoproxil.
(d) La population prise en compte pour l'analyse de la normalisation du taux d'ALAT comprenait uniquement les patients dont le taux d'ALAT était supérieur à la LSN à l'initiation de l'étude.
(e) 48 semaines de traitement en double aveugle par ténofovir disoproxil suivies de 96 semaines de traitement en ouvert par le même médicament.
(f) 48 semaines de traitement en double aveugle par adéfovir dipivoxil suivies de 96 semaines de traitement en ouvert par ténofovir disoproxil.
(g) 48 semaines de traitement en double-aveugle par ténofovir disoproxil suivies de 144 semaines de traitement en ouvert par le même médicament.
(h) 48 semaines de traitement en double aveugle par adéfovir dipivoxil suivies de 144 semaines de traitement en ouvert par ténofovir disoproxil.
(i) 48 semaines de traitement en double aveugle par ténofovir disoproxil suivies de 192 semaines de traitement en ouvert par le même médicament.
(j) 48 semaines de traitement en double aveugle par adéfovir dipivoxil suivies de 192 semaines de traitement en ouvert par ténofovir disoproxil.
(k) Un patient de ce groupe a été identifié AgHBs négatif pour la première fois à la visite de la semaine 240 et était toujours présent dans l'étude à la fin de la prise en compte des données. La négativation de l'AgHBs chez ce sujet a toutefois été confirmée de façon définitive à la visite suivante.
(l) 48 semaines de traitement en double aveugle par ténofovir disoproxil suivies de 240 semaines de traitement en ouvert par le même médicament.
(m) 48 semaines de traitement en double aveugle par adéfovir dipivoxil suivies de 240 semaines de traitement en ouvert par ténofovir disoproxil.
(n) Les chiffres présentés sont des pourcentages cumulés basés sur une analyse de Kaplan Meier excluant les données collectées après l'ajout de l'emtricitabine au traitement ouvert par ténofovir disoproxil (KM-TDF).
n/a : non applicable.
(o) 48 semaines de traitement en double aveugle par ténofovir disoproxil suivies de 336 semaines de traitement en ouvert par le même médicament.
(p) 48 semaines de traitement en double aveugle par adéfovir dipivoxil suivies de 336 semaines de traitement en ouvert par ténofovir disoproxil.

Paramètres d'efficacité chez les patients AgHBe positifs avec maladie hépatique compensée sous traitement en ouvert, aux semaines 96, 144, 192, 240, 288 et 384

Etude 174-0103 (AgHBe positifs)

n
Ténofovir disoproxil 245 mg : n = 176
Adéfovir dipivoxil 10 mg suivi de ténofovir disoproxil 245 mg : n = 90

Paramètre (a) : ADN du VHB (%) < 400 copies/ml (< 69 UI/ml)
Ténofovir disoproxil 245 mg 96 semaines (b) : 76
Ténofovir disoproxil 245 mg 144 semaines (e) : 72
Ténofovir disoproxil 245 mg 192 semaines (h) : 68
Ténofovir disoproxil 245 mg 240 semaines (j) : 64
Ténofovir disoproxil 245 mg 288 semaines (m) : 61
Ténofovir disoproxil 245 mg 384 semaines (o) : 56
Adéfovir dipivoxil 10 mg suivi de ténofovir disoproxil 245 mg 96 semaines (c) : 74
Adéfovir dipivoxil 10 mg suivi de ténofovir disoproxil 245 mg 144 semaines (f) : 71
Adéfovir dipivoxil 10 mg suivi de ténofovir disoproxil 245 mg 192 semaines (i) : 72
Adéfovir dipivoxil 10 mg suivi de ténofovir disoproxil 245 mg 240 semaines (k) : 66
Adéfovir dipivoxil 10 mg suivi de ténofovir disoproxil 245 mg 288 semaines (n) : 65
Adéfovir dipivoxil 10 mg suivi de ténofovir disoproxil 245 mg 384 semaines (p) : 61

Paramètre (a) : ALAT (%) ALAT normalisée (d)
Ténofovir disoproxil 245 mg 96 semaines (b) : 60
Ténofovir disoproxil 245 mg 144 semaines (e) : 55
Ténofovir disoproxil 245 mg 192 semaines (h) : 56
Ténofovir disoproxil 245 mg 240 semaines (j) : 46
Ténofovir disoproxil 245 mg 288 semaines (m) : 47
Ténofovir disoproxil 245 mg 384 semaines (o) : 47
Adéfovir dipivoxil 10 mg suivi de ténofovir disoproxil 245 mg 96 semaines (c) : 65
Adéfovir dipivoxil 10 mg suivi de ténofovir disoproxil 245 mg 144 semaines (f) : 61
Adéfovir dipivoxil 10 mg suivi de ténofovir disoproxil 245 mg 192 semaines (i) : 59
Adéfovir dipivoxil 10 mg suivi de ténofovir disoproxil 245 mg 240 semaines (k) : 56
Adéfovir dipivoxil 10 mg suivi de ténofovir disoproxil 245 mg 288 semaines (n) : 57
Adéfovir dipivoxil 10 mg suivi de ténofovir disoproxil 245 mg 384 semaines (p) : 56

Paramètre (a) : sérologie (%) - Négativation AgHBe/ séroconversion HBe
Ténofovir disoproxil 245 mg 96 semaines (b) : 26/23
Ténofovir disoproxil 245 mg 144 semaines (e) : 29/23
Ténofovir disoproxil 245 mg 192 semaines (h) : 34/25
Ténofovir disoproxil 245 mg 240 semaines (j) : 38/30
Ténofovir disoproxil 245 mg 288 semaines (m) : 37/25
Ténofovir disoproxil 245 mg 384 semaines (o) : 30/20
Adéfovir dipivoxil 10 mg suivi de ténofovir disoproxil 245 mg 96 semaines (c) : 24/20
Adéfovir dipivoxil 10 mg suivi de ténofovir disoproxil 245 mg 144 semaines (f) : 33/26
Adéfovir dipivoxil 10 mg suivi de ténofovir disoproxil 245 mg 192 semaines (i) : 36/30
Adéfovir dipivoxil 10 mg suivi de ténofovir disoproxil 245 mg 240 semaines (k) : 38/31
Adéfovir dipivoxil 10 mg suivi de ténofovir disoproxil 245 mg 288 semaines (n) : 40/31
Adéfovir dipivoxil 10 mg suivi de ténofovir disoproxil 245 mg 384 semaines (p) : 35/24

Paramètre (a) : sérologie (%) - Négativation AgHBs/ séroconversion HBs
Ténofovir disoproxil 245 mg 96 semaines (b) : 5/4
Ténofovir disoproxil 245 mg 144 semaines (e) : 8/6 (g)
Ténofovir disoproxil 245 mg 192 semaines (h) : 11/8 (g)
Ténofovir disoproxil 245 mg 240 semaines (j) : 11/8 (l)
Ténofovir disoproxil 245 mg 288 semaines (m) : 12/8 (l)
Ténofovir disoproxil 245 mg 384 semaines (o) : 15/12 (l)
Adéfovir dipivoxil 10 mg suivi de ténofovir disoproxil 245 mg 96 semaines (c) : 6/5
Adéfovir dipivoxil 10 mg suivi de ténofovir disoproxil 245 mg 144 semaines (f) : 8/7 (g)
Adéfovir dipivoxil 10 mg suivi de ténofovir disoproxil 245 mg 192 semaines (i) : 8/7 (g)
Adéfovir dipivoxil 10 mg suivi de ténofovir disoproxil 245 mg 240 semaines (k) : 10/10 (m)
Adéfovir dipivoxil 10 mg suivi de ténofovir disoproxil 245 mg 288 semaines (n) : 11/10 (l)
Adéfovir dipivoxil 10 mg suivi de ténofovir disoproxil 245 mg 384 semaines (p) : 13/11 (l)

(a) Calculé d'après un algorithme d'évaluation à long terme (Analyse LTE) - Les patients qui ont dû arrêter l'étude avant la 288ème semaine en raison d'un critère d'évaluation défini dans le protocole, ainsi que ceux ayant suivi le traitement pendant les 288 semaines, sont inclus dans le dénominateur.
(b) 48 semaines de traitement en double aveugle par ténofovir disoproxil suivies de 48 semaines de traitement en ouvert par le même médicament.
(c) 48 semaines de traitement en double aveugle par adéfovir dipivoxil suivies de 48 semaines de traitement en ouvert par ténofovir disoproxil.
(d) La population prise en compte pour l'analyse de la normalisation du taux d'ALAT comprenait uniquement les patients dont le taux d'ALAT était supérieur à la LSN à l'initiation de l'étude.
(e) 48 semaines de traitement en double aveugle par ténofovir disoproxil suivies de 96 semaines de traitement en ouvert par le même médicament.
(f) 48 semaines de traitement en double aveugle par adéfovir dipivoxil suivies de 96 semaines de traitement en ouvert par ténofovir disoproxil.
(g) Les chiffres présentés sont des pourcentages cumulés basés sur une analyse de Kaplan Meier incluant les données collectées après l'ajout de l'emtricitabine au traitement ouvert par ténofovir disoproxil (KM-ITT).
(h) 48 semaines de traitement en double-aveugle par ténofovir disoproxil suivies de 144 semaines de traitement en ouvert par le même médicament.
(i) 48 semaines de traitement en double aveugle par adéfovir dipivoxil suivies de 144 semaines de traitement en ouvert par ténofovir disoproxil.
(j) 48 semaines de traitement en double aveugle par ténofovir disoproxil suivies de 192 semaines de traitement en ouvert par le même médicament.
(k) 48 semaines de traitement en double aveugle par adéfovir dipivoxil suivies de 192 semaines de traitement en ouvert par ténofovir disoproxil.
(l) Les chiffres présentés sont des pourcentages cumulés basés sur une analyse de Kaplan Meier excluant les données collectées après l'ajout de l'emtricitabine au traitement ouvert par ténofovir disoproxil (KM-TDF).
(m) 48 semaines de traitement en double aveugle par ténofovir disoproxil suivies de 240 semaines de traitement en ouvert par le même médicament.
(n) 48 semaines de traitement en double aveugle par adéfovir dipivoxil suivies de 240 semaines de traitement en ouvert par ténofovir disoproxil.
(o) 48 semaines de traitement en double aveugle par ténofovir disoproxil suivies de 336 semaines de traitement en ouvert par le même médicament.
(p) 48 semaines de traitement en double aveugle par adéfovir dipivoxil suivies de 336 semaines de traitement en ouvert par ténofovir disoproxil.

Les données de la biopsie du foie à l'inclusion dans l'étude et à la semaine 240 étaient disponibles pour 331 des 489 patients qui étaient encore présents dans les études GS-US-174-0102 et GS-US-174-0103 (voir lci-dessous). Quatre-vingt-quinze pour cent (225/237) des patients initialement sans cirrhose et 99 % (93/94) des patients initialement avec cirrhose présentaient soit une absence d'évolution soit une amélioration de leur fibrose (score de fibrose d'Ishak). Sur les 94 patients initialement avec cirrhose (score de fibrose d'Ishak entre 5 et 6), 26 % (24) n'ont présenté aucun changement du score de fibrose d'Ishak et 72 % (68) ont présenté une régression de la cirrhose à la semaine 240 avec une réduction d'au moins 2 points du score de fibrose d'Ishak.

Réponse histologique (%) chez les patients AgHBe négatifs et AgHBe positifs avec maladie hépatique compensée à la semaine 240 par rapport à l'inclusion dans l'étude

Réponse histologique a, b (%)

Etude 174-0102 (AgHBe négatifs)
Ténofovir disoproxil 245 mg n = 250 (c) : 88 [130/148]
Adéfovir dipivoxil 10 mg suivi de ténofovir disoproxil 245 mg n = 125 (d) : 85 [63/74]

Etude 174-0103 (AgHBe positifs)
Ténofovir disoproxil 245 mg n = 176 (c) : 90 [63/70]
Adéfovir dipivoxil 10 mg suivi de ténofovir disoproxil 245 mg n = 90 (d) : 92 [36/39]

(a) La population prise en compte pour l'analyse histologique comprenait uniquement les patients pour lesquels les données de biopsie du foie étaient disponibles (données manquantes = exclusion) à la semaine 240. Les réponses après ajout d'emtricitabine était exclues (17 sujets au total sur les deux études).
(b) Amélioration du score d'activité nécro-inflammatoire de Knodell d'au moins 2 points sans détérioration du score de fibrose de Knodell.
(c) 48 semaines de traitement en double aveugle par ténofovir disoproxil suivies d'une phase allant jusqu'à 192 semaines de traitement en ouvert par le même médicament.
(d) 48 semaines de traitement en double aveugle par adéfovir disoproxil.

. Expérience acquise chez les patients avec co-infection par le VIH ayant été traités antérieurement par la lamivudine
Lors d'une étude randomisée contrôlée en double aveugle sur 48 semaines du ténofovir disoproxil 245 mg chez des patients co-infectés par le VIH-1 et par l'hépatite B chronique avec traitement antérieur par la lamivudine (étude ACTG 5127), les taux sérique moyens initiaux d'ADN du VHB chez les patients randomisés dans le groupe ténofovir ont été de 9,45 log10 copies/ml (n = 27). Chez les patients pour lesquels des données étaient disponibles à 48 semaines (n = 18), le traitement par ténofovir disoproxil 245 mg a été associé à une réduction moyenne du taux sérique d'ADN du VHB par rapport au taux initial de 5,74 log10 copies/ml. En outre, 61 % des patients présentaient un taux d'ALAT normal à la semaine 48.

. Expérience acquise chez les patients montrant une réplication virale persistante (étude GS-US-174-0106)
L'efficacité et la tolérance du ténofovir disoproxil 245 mg ou du ténofovir disoproxil 245 mg associé à 200 mg d'emtricitabine ont été évaluées dans le cadre d'une étude randomisée en double aveugle (étude GS-US-174-0106) chez des patients adultes AgHBe positifs et AgHBe négatifs ayant connu une virémie persistante (taux d'ADN du VHB > ou = 1000 copies/ml) sous traitement par adéfovir dipivoxil 10 mg pendant plus de 24 semaines. A l'initiation de l'étude, 57 % des patients randomisés dans le groupe ténofovir disoproxil, versus 60 % des patients randomisés dans le groupe traité par l'association emtricitabine et ténofovir disoproxil, avaient déjà été traités par la lamivudine. Globalement, à la semaine 24, 66 % (35/53) des patients traités par le ténofovir disoproxil présentaient un taux d'ADN du VHB < 400 copies/ml (< 69 UI/ml), versus 69 % (36/52) des patients traités par l'association emtricitabine et ténofovir disoproxil (p = 0,672). Par ailleurs, 55 % (29/53) des patients traités par le ténofovir disoproxil ont présenté un taux d'ADN du VHB indétectable (< 169 copies/ml [< 29 UI/ml] ; ce qui correspond à la limite de quantification du test de Roche Cobas TaqMan pour le VHB), versus 60 % (31/52) des patients traités par l'association emtricitabine et ténofovir disoproxil (p = 0,504). Les comparaisons entre les groupes de traitement au-delà de la semaine 24 sont difficiles à interpréter car les investigateurs avaient la possibilité d'intensifier le traitement en passant à un traitement ouvert par l'association emtricitabine et ténofovir disoproxil. Des études à long terme évaluant le rapport bénéfice/risque de la bithérapie associant l'emtricitabine et le ténofovir disoproxil chez les patients présentant une mono-infection par le VHB sont en cours.

. Expérience acquise chez les patients atteints d'une maladie hépatique décompensée à 48 semaines (étude GS-US-174-0108)
L'étude GS-US-174-0108 est une étude randomisée et contrôlée en double aveugle évaluant la tolérance et l'efficacité du ténofovir disoproxil (n = 45), de l'emtricitabine plus ténofovir disoproxil (n = 45), et de l'entécavir (n = 22), chez des patients atteints d'une maladie hépatique décompensée. Dans le groupe de traitement par le ténofovir disoproxil, les patients présentaient un score de Child-Pugh-Turcotte (CPT) moyen de 7,2, un taux moyen d'ADN du VHB de 5,8 log10 copies/ml et un taux sérique d'ALAT de 61 U/litre à l'initiation de l'étude. Quarante-deux pour cent (19/45) des patients avaient reçu un traitement antérieur par la lamivudine pendant au moins 6 mois, 20 % (9/45) des patients avaient reçu un traitement antérieur par l'adéfovir dipivoxil et 9 des 45 patients (20 %) présentaient des mutations associées à une résistance à l'adéfovir dipivoxil et/ou à la lamivudine à l'initiation de l'étude. Le critère principal de jugement était un critère composite de tolérance associant l'arrêt du traitement du fait d'un effet indésirable et l'augmentation confirmée de la créatinine sérique > ou = 0,5 mg/dl ou un taux confirmé de phosphate sérique < 2 mg/dl.

Parmi les patients dont le score CPT était = 9, 74% (29/39) des patients du groupe traité par le ténofovir disoproxil et 94% (33/35) des patients du groupe traité par l'emtricitabine plus ténofovir disoproxil ont atteint un taux d'ADN du VHB < 400 copies/ml après 48 semaines de traitement.

Globalement, les données issues de cette étude sont trop limitées pour tirer des conclusions définitives sur la comparaison de l'emtricitabine plus ténofovir disoproxil versus ténofovir disoproxil (Cf. ci-dessous).

Paramètres de sécurité d'emploi et d'efficacité chez les patients décompensés à la semaine 48

Etude 174-0108

Paramètre : arrêt de traitement en raison d'effets indésirables n (%) (a)
Ténofovir disoproxil 245 mg (n = 45) : 3 (7 %)
Emtricitabine 200 mg/ténofovir disoproxil 245 mg (n = 45) : 2 (4 %)
Entécavir (0,5 mg ou 1 mg) (n = 22) : 2 (9 %)

Paramètre : augmentation confirmée de la créatinine sérique > ou = 0,5 mg/dl par rapport à l'initiation de l'étude ou taux confirmé de phosphate sérique < 2 mg/dl n (%) (b)
Ténofovir disoproxil 245 mg (n = 45) : 4 (9 %)
Emtricitabine 200 mg/ténofovir disoproxil 245 mg (n = 45) : 3 (7 %)
Entécavir (0,5 mg ou 1 mg) (n = 22) : 1 (5 %)

Paramètre : ADN du VHB n (%) < 400 copies/ml n (%)
Ténofovir disoproxil 245 mg (n = 45) : 31/44 (70 %)
Emtricitabine 200 mg/ténofovir disoproxil 245 mg (n = 45) : 36/41 (88 %)
Entécavir (0,5 mg ou 1 mg) (n = 22) : 16/22 (73 %)

Paramètre : ALAT n (%) ALAT normal
Ténofovir disoproxil 245 mg (n = 45) : 25/44 (57 %)
Emtricitabine 200 mg/ténofovir disoproxil 245 mg (n = 45) : 31/41 (76 %)
Entécavir (0,5 mg ou 1 mg) (n = 22) : 12/22 (55 %)

Paramètre : baisse > ou = 2 points du score CPT par rapport à l'initiation de l'étude n (%)
Ténofovir disoproxil 245 mg (n = 45) : 7/27 (26 %)
Emtricitabine 200 mg/ténofovir disoproxil 245 mg (n = 45) : 12/25 (48 %)
Entécavir (0,5 mg ou 1 mg) (n = 22) : 5/12 (42 %)

Paramètre : évolution moyenne du score CPT par rapport à l'initiation de l'étude
Ténofovir disoproxil 245 mg (n = 45) : -0,8
Emtricitabine 200 mg/ténofovir disoproxil 245 mg (n = 45) : -0,9
Entécavir (0,5 mg ou 1 mg) (n = 22) : -1,3

Paramètre : évolution moyenne du score MELD par rapport à l'initiation de l'étude
Ténofovir disoproxil 245 mg (n = 45) : -1,8
Emtricitabine 200 mg/ténofovir disoproxil 245 mg (n = 45) : -2,3
Entécavir (0,5 mg ou 1 mg) (n = 22) : -2,6

(a) valeur de p comparant les groupes de traitement contenant du ténofovir versus le groupe entécavir = 0,622,
(b) valeur de p comparant les groupes de traitement contenant du ténofovir versus le groupe entécavir = 1,000.

. Expérience au-delà de 48 semaines dans l'étude GS-US-174-0108
Selon une analyse définissant les patients en échec thérapeutique comme les patients n'ayant pas terminé leur traitement ou ayant changé de traitement, 50% (21/42) des patients recevant le ténofovir disoproxil, 76 % (28/37) des patients recevant l'emtricitabine plus le ténofovir disoproxil et 52 % (11/21) des patients recevant l'entécavir ont obtenu un taux d'ADN du VHB < 400 copies/ml à la semaine 168.

. Expérience acquise à 240 semaines chez les patients porteurs d'un VHB résistant à la lamivudine (étude GS-US-174-0121)
L'efficacité et la tolérance de 245 mg de ténofovir disoproxil ont été évaluées dans le cadre d'une étude randomisée en double aveugle (GS-US-174-0121) conduite chez des patients AgHBe positifs et AgHBe négatifs (n = 280) présentant une maladie hépatique compensée, une virémie (taux d'ADN du VHB > ou = 1000 UI/ml), et une résistance à la lamivudine mise en évidence par analyse génotypique (rtM204I/V +/- rtL180M). Seuls cinq patients présentaient des mutations associées à une résistance à l'adéfovir à l'initiation de l'étude. Cent quarante-et-un et 139 patients adultes ont été randomisés respectivement dans le groupe traité par le ténofovir disoproxil et dans le groupe traité par l'emtricitabine plus le ténofovir disoproxil. Les caractéristiques démographiques à l'initiation de l'étude étaient similaires dans les deux groupes de traitement : à l'initiation de l'étude, 52,5 % des patients étaient AgHBe négatifs, 47,5 % étaient AgHBe positifs, le taux moyen d'ADN du VHB était de 6,5 log10 copies/ml et le taux d'ALAT moyen était de 79 U/litre.

Après 240 semaines de traitement, 117 patients sur 141 (83 %) randomisés dans le groupe traité par le ténofovir disoproxil ont présenté un taux d'ADN du VHB < 400 copies/ml et 51 patients sur 79 (65 %) ont présenté une normalisation du taux d'ALAT. Après 240 semaines de traitement par l'emtricitabine plus le ténofovir disoproxil, 115 patients sur 139 (83 %) ont présenté un taux d'ADN du VHB < 400 copies/ml et 59 patients sur 83 (71 %) ont présenté une normalisation du taux d'ALAT. Parmi les patients AgHBe positifs randomisés dans le groupe traité par le ténofovir disoproxil, 16 patients sur 65 (25 %) ont présenté une perte de l'AgHBe et 8 patients sur 65 (12 %) ont présenté une séroconversion anti-HBe au cours des 240 semaines. Chez les patients AgHBe positifs randomisés dans le groupe traité par l'emtricitabine plus le ténofovir disoproxil, 13 patients sur 68 (19 %) ont présenté une perte de l'AgHBe et 7 patients sur 68 (10 %) ont présenté une séroconversion anti-HBe au cours des 240 semaines. Deux patients randomisés dans le groupe traité par le ténofovir disoproxil ont présenté une perte de l'AgHBs au cours des 240 semaines, mais pas de séroconversion anti-HBs. Cinq patients randomisés dans le groupe traité par l'emtricitabine plus le ténofovir disoproxil ont présenté une perte de l'AgHBs et 2 de ces 5 patients ont présenté une séroconversion anti-HBs.

. Résistance clinique
Chez 426 patients AgHBe négatifs (GS-US-174-0102, n = 250) et AgHBe positifs (GS-US-174-0103, n = 176) initialement randomisés pour un traitement en double aveugle par ténofovir disoproxil suivi d'un traitement en ouvert par ténofovir disoproxil, les altérations génotypiques de la polymérase du VHB ont été évaluées par rapport aux valeurs initiales. Les tests de résistance génotypiques réalisés chez tous les patients présentant un taux d'ADN du VHB > 400 copies/ml aux semaines 48 (n = 39), 96 (n = 24), 144 (n = 6), 192 (n = 5), 240 (n = 4) et 288 (n = 6) sous ténofovir disoproxil en monothérapie ont montré qu'aucune mutation associée à une résistance au ténofovir disoproxil n'a été identifiée.

Chez 215 patients AgHBe négatifs (GS-US-174-0102, n = 125) et AgHBe positifs (GS-US-174-0103, n = 90) initialement randomisés pour un traitement en double aveugle par adéfovir dipivoxil suivi d'un traitement en ouvert par ténofovir disoproxil, les altérations génotypiques de la polymérase du VHB ont été évaluées par rapport aux valeurs initiales. Les tests de résistance génotypiques réalisés chez tous les patients présentant un taux d'ADN du VHB > 400 copies/ml aux semaines 48 (n = 16), 96 (n = 5), 144 (n = 1), 192 (n = 2) et 240 (n = 1) sous ténofovir disoproxil en monothérapie ont montré qu'aucune mutation associée à une résistance au ténofovir disoproxil n'a été identifiée.

Dans l'étude GS-US-174-0108, 45 patients (dont 9 patients présentant des mutations associées à une résistance à l'adéfovir dipivoxil et/ou à la lamivudine à l'initiation de l'étude) ont reçu du ténofovir disoproxil pendant une période allant jusqu'à 168 semaines. Des données génotypiques obtenues à partir d'isolats de VBH prélevés à l'initiation de l'étude et pendant le traitement étaient disponibles pour 6/8 patients présentant un taux d'ADN du VHB > 400 copies/ml à la semaine 48. Aucune substitution d'acides aminés associée à une résistance au ténofovir disoproxil n'a été identifiée dans ces isolats. Une analyse génotypique a été réalisée chez 5 patients du groupe ténofovir disoproxil après la semaine 48. Aucune substitution d'acides aminés associée à une résistance au ténofovir disoproxil n'a été détectée chez ces patients.

Dans l'étude GS-US-174-0121, 141 patients présentant des mutations associées à une résistance à la lamivudine à l'initiation de l'étude ont reçu du ténofovir disoproxil pendant une période allant jusqu'à 240 semaines. Au total, 4 patients ont présenté un épisode virémique (taux d'ADN du VHB > 400 copies/ml) lors de leur dernière évaluation sous ténofovir disoproxil. Des données de séquençage obtenues à partir d'isolats de VHB prélevés à l'initiation de l'étude et pendant le traitement étaient disponibles pour 2 de ces 4 patients. Aucune substitution d'acides aminés associée à une résistance au ténofovir disoproxil n'a été identifiée dans ces isolats.

Dans une étude pédiatrique (GS-US-174-0115), 52 patients (dont 6 patients présentant des mutations associées à une résistance à la lamivudine à l'initiation de l'étude) ont dans un premier temps reçu du ténofovir disoproxil en aveugle pendant une période allant jusqu'à 72 semaines, puis un relais par le ténofovir disoproxil en ouvert a été effectué chez 51/52 patients (groupe ténofovir disoproxil - ténofovir disoproxil). Des analyses génotypiques de résistance ont été effectuées chez tous les patients de ce groupe présentant un taux d'ADN du VHB > 400 copies/ml à la semaine 48 (n = 6), à la semaine 72 (n = 5), à la semaine 96 (n = 4), à la semaine 144 (n = 2) et à la semaine 192 (n = 3). Cinquante-quatre patients (dont 2 présentant des mutations associées à une résistance à la lamivudine à l'initiation de l'étude) ont dans un premier temps reçu le placebo en aveugle pendant 72 semaines, puis 52/54 patients ont reçu le ténofovir disoproxil (groupe PLB - ténofovir disoproxil). Des analyses génotypiques de résistance ont été effectuées chez tous les patients de ce groupe présentant un taux d'ADN du VHB > 400 copies/ml à la semaine 96 (n = 17), à la semaine 144 (n = 7) et à la semaine 192 (n = 8). Aucune substitution d'acides aminés associée à une résistance au ténofovir disoproxil n'a été identifiée dans ces isolats.

Dans une étude pédiatrique (GS-US-174-0144), des données génotypiques appariées obtenues à partir d'isolats de VHB prélevés à l'initiation de l'étude et pendant le traitement chez des patients ayant reçu le ténofovir disoproxil en aveugle étaient disponibles à la semaine 48 pour 9 patients sur 10 présentant un taux plasmatique d'ADN du VHB > 400 copies/ml. Des données génotypiques appariées obtenues à partir d'isolats de VHB prélevés à l'initiation de l'étude et pendant le traitement chez des patients passés au ténofovir disoproxil en ouvert depuis le ténofovir disoproxil en aveugle (groupe ténofovir disoproxil-ténofovir disoproxil) ou depuis le placebo (groupe PLB-ténofovir disoproxil) après au moins 48 semaines de traitement en aveugle étaient disponibles pour 12 patients sur 16 à la semaine 96, 4 patients sur 6 à la semaine 144 et 4 patients sur 4 à la semaine 192 présentant un taux plasmatique d'ADN du VHB > 400 copies/ml. Aucune substitution d'acides aminés associée à une résistance au ténofovir disoproxil n'a été identifiée dans ces isolats aux semaines 48, 96, 144 ou 192.


* Population pédiatrique

- VIH-1
Dans l'étude GS-US-104-0321, 87 patients infectés par le VIH-1 prétraités, âgés de 12 à < 18 ans, ont reçu pendant 48 semaines soit du ténofovir disoproxil (n = 45) soit un placebo (n = 42), en association avec un traitement de base optimisé. En raison des limitations de l'étude, le bénéfice du ténofovir disoproxil par rapport au placebo n'a pas été démontré sur la base des taux plasmatiques d'ARN du VIH-1 à la semaine 24. Un bénéfice est toutefois attendu chez les adolescents sur la base de l'extrapolation des données obtenues chez l'adulte et des données pharmacocinétiques comparatives (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques").

Chez les patients traités par le ténofovir disoproxil ou le placebo, le Z-score moyen de DMO était, à l'initiation du traitement, respectivement de -1,004 et -0,809 au niveau du rachis lombaire et de -0,866 et -0,584 pour l'ensemble du corps. Les variations moyennes du Z-score de DMO à la semaine 48 (fin de la phase en double-aveugle) étaient de -0,215 et -0,165 au niveau du rachis lombaire et de -0,254 et -0,179 pour l'ensemble du corps, respectivement pour les groupes ténofovir disoproxil et placebo. Le taux moyen de gain de DMO était plus faible dans le groupe ténofovir disoproxil que dans le groupe placebo. A la semaine 48, six adolescents du groupe ténofovir disoproxil et un adolescent du groupe placebo présentaient une perte significative de DMO (définie par une perte > 4 %). Parmi les 28 patients recevant un traitement par ténofovir disoproxil pendant 96 semaines, les Z-scores de DMO ont diminué de -0,341 au niveau du rachis lombaire et de -0,458 pour l'ensemble du corps.

Dans l'étude GS-US-104-0352, 97 patients prétraités âgés de 2 à < 12 ans présentant une suppression virale stable avec des protocoles de traitement contenant de la stavudine ou de la zidovudine ont été randomisés de manière à soit recevoir du ténofovir disoproxil à la place de la stavudine ou de la zidovudine (n = 48), soit poursuivre le protocole de traitement initial (n = 49) pendant 48 semaines. A la semaine 48, 83 % des patients du groupe de traitement par le ténofovir disoproxil et 92 % des patients du groupe de traitement par la stavudine ou la zidovudine présentaient des taux d'ARN du VIH-1 < 400 copies/ml. La différence observée en termes de proportion de patients ayant conservé un ARN du VIH-1 < 400 copies/ml à la semaine 48 était principalement influencée par le nombre plus élevé d'arrêts de traitement dans le groupe recevant le ténofovir disoproxil. Lorsque les données manquantes étaient exclues, 91 % des patients du groupe de traitement par le ténofovir disoproxil et 94% des patients du groupe de traitement par la stavudine ou la zidovudine présentaient des taux d'ARN du VIH-1 < 400 copies/ml à la semaine 48.

Des baisses de DMO ont été observées chez les patients pédiatriques. Chez les patients traités par le ténofovir disoproxil ou par la stavudine ou la zidovudine, le Z-score moyen de DMO était, à l'initiation du traitement, respectivement de -1,034 et -0,498 au niveau du rachis lombaire et de -0,471 et -0,386 pour l'ensemble du corps. Les variations moyennes du Z-score de DMO à la semaine 48 (fin de la phase randomisée) étaient de 0,032 et 0,087 au niveau du rachis lombaire et de -0,184 et -0,027 pour l'ensemble du corps, respectivement pour les groupes ténofovir disoproxil et stavudine ou zidovudine. Le taux moyen de gain de DMO au niveau du rachis lombaire à la semaine 48 était similaire entre le groupe de traitement par le ténofovir disoproxil et le groupe de traitement par la stavudine ou la zidovudine. Le gain total pour l'ensemble du corps était plus faible dans le groupe de traitement par le ténofovir disoproxil que dans le groupe de traitement par la stavudine ou la zidovudine. À la semaine 48, un patient traité par le ténofovir disoproxil et aucun des patients traités par la stavudine ou la zidovudine présentait une perte significative (> 4 %) de DMO au niveau du rachis lombaire. Les Z-scores de DMO ont diminué de -0,012 au niveau du rachis lombaire et de -0,338 pour l'ensemble du corps chez les 64 patients ayant été traités par le ténofovir disoproxil pendant 96 semaines. Les Z-scores de DMO n'ont pas été ajustés en fonction de la taille et du poids.

Dans l'étude GS-US-104-0352, 8 sur 89 des patients pédiatriques (9,0 %) exposés au ténofovir disoproxil ont arrêté le médicament de l'étude en raison d'événements indésirables rénaux. Cinq patients (5,6 %) ont présenté des analyses biologiques cliniquement évocatrices d'une tubulopathie rénale proximale, 4 d'entre eux ont arrêté le traitement par le ténofovir disoproxil (exposition médiane au ténofovir disoproxil : 331 semaines).

- Hépatite B chronique
Dans l'étude GS-US-174-0115, 106 patients AgHBe négatifs et AgHBe positifs âgés de 12 à < 18 ans présentant une infection chronique par le VHB [ADN du VHB > ou = 10puissance5 copies/ml, élévation des taux sériques d'ALAT (> ou = 2 x LSN) ou antécédents d'élévation des taux sériques d'ALAT au cours des 24 derniers mois] ont reçu pendant 72 semaines soit du ténofovir disoproxil 245 mg (n = 52) soit un placebo (n = 54). Les patients devaient être naïfs de traitement par le ténofovir disoproxil, mais pouvaient avoir reçu des traitements à base d'interféron (plus de 6 mois avant la sélection dans l'étude) ou tout autre traitement nucléosidique/nucléotidique oral anti-VHB ne contenant pas du ténofovir disoproxil (plus de 16 semaines avant la sélection dans l'étude). A la semaine 72, 88 % (46/52) des patients du groupe traité par le ténofovir disoproxil et 0 % (0/54) des patients du groupe placebo présentaient un taux d'ADN du VHB < 400 copies/ml. Soixante-quatorze pour cent (26/35) des patients du groupe ténofovir disoproxil présentaient un taux d'ALAT normalisé à la semaine 72, contre 31 % (13/42) des patients du groupe placebo. La réponse au traitement par le ténofovir disoproxil était comparable chez les patients naïfs de traitement par un nucléos(t)ide (n = 20) et chez les patients prétraités par un nucléos(t)ide (n = 32), y compris les patients résistants à la lamivudine (n = 6). Quatre-vingt-quinze pour cent des patients naïfs de traitement par un nucléos(t)ide, 84 % des patients prétraités par un nucléos(t)ide et 83 % des patients résistants à la lamivudine ont obtenu un taux d'ADN du VHB < 400 copies/ml à la semaine 72. Trente-et-un des 32 patients prétraités par un nucléos(t)ide avaient reçu un traitement antérieur par la lamivudine. À la semaine 72, 96 % (27/28) des patients en phase immunitaire active (ADN du VHB > ou = 10puissance5 copies/ml, ALAT sérique > 1,5 x LSN) dans le groupe traité par le ténofovir disoproxil et 0 % (0/32) des patients du groupe placebo présentaient un taux d'ADN du VHB < 400 copies/ml. Soixante-quinze pour cent (21/28) des patients en phase immunitaire active dans le groupe ténofovir disoproxil présentaient un taux d'ALAT normal à la semaine 72, contre 34 % (11/32) des patients du groupe placebo.

Après 72 semaines de traitement randomisé en aveugle, chaque patient pouvait recevoir un traitement par le ténofovir disoproxil en ouvert jusqu'à la semaine 192. Après la semaine 72, la suppression virologique était maintenue chez les patients ayant reçu le ténofovir disoproxil pendant la période en double aveugle puis en ouvert (groupe ténofovir disoproxil-ténofovir disoproxil) : 86,5 % (45/52) des patients du groupe ténofovir disoproxil ténofovir disoproxil présentaient un taux d'ADN du VHB < 400 copies/ml à la semaine 192. Parmi les patients ayant reçu le placebo durant la période en double aveugle, la proportion de patients présentant un taux d'ADN du VHB < 400 copies/ml a augmenté brusquement après le relais par le ténofovir disoproxil en ouvert (groupe PLB-ténofovir disoproxil) : 74,1 % (40/54) des patients du groupe PLB ténofovir disoproxil présentaient un taux d'ADN du VHB < 400 copies/ml à la semaine 192. La proportion de patients présentant une normalisation du taux d'ALAT à la semaine 192 dans le groupe ténofovir disoproxil-ténofovir disoproxil était de 75,8 % (25/33) parmi ceux qui étaient AgHBe positifs à l'inclusion et de 100,0 % (2 patients sur 2) parmi ceux qui étaient AgHBe négatifs à l'inclusion. Après 192 semaines, le pourcentage de patients présentant une séroconversion HBe était comparable dans les groupes ténofovir disoproxil-ténofovir disoproxil et PLB-ténofovir disoproxil (37,5 % et 41,7 %, respectivement).

Les données relatives à la densité minérale osseuse (DMO) issues de l'étude GS-US-174-0115 sont résumées ci-dessous.

Mesure de la densité minérale osseuse à l'inclusion, à la semaine 72 et à la semaine 192

Score Z moyen (écart-type) de DMO au niveau du rachis lombaire (a)
Inclusion ténofovir disoproxil-ténofovir disoproxil : -0,42 (0,762)
Inclusion PLB-ténofovir disoproxil : -0,26 (0,806)
Semaine 72 ténofovir disoproxil-ténofovir disoproxil : -0,49 (0,852)
Semaine 72 PLB-ténofovir disoproxil : -0,23 (0,893)
Semaine 192 ténofovir disoproxil-ténofovir disoproxil : -0,37 (0,946)
Semaine 192 PLB-ténofovir disoproxil : -0,44 (0,920)

Variation depuis l'inclusion du score Z moyen (écart-type) de DMO moyen au niveau du rachis lombaire (a)
Inclusion ténofovir disoproxil-ténofovir disoproxil : n/a
Inclusion PLB-ténofovir disoproxil : n/a
Semaine 72 ténofovir disoproxil-ténofovir disoproxil : -0,06 (0,320)
Semaine 72 PLB-ténofovir disoproxil : 0,10 (0,378)
Semaine 192 ténofovir disoproxil-ténofovir disoproxil : 0,02 (0,548)
Semaine 192 PLB-ténofovir disoproxil : -0,10 (0,543)

Score Z moyen (écart-type) de DMO pour l'ensemble du corps (a)
Inclusion ténofovir disoproxil-ténofovir disoproxil : -0,19 (1,110)
Inclusion PLB-ténofovir disoproxil : -0,23 (0,859)
Semaine 72 ténofovir disoproxil-ténofovir disoproxil : -0,36 (1,077)
Semaine 72 PLB-ténofovir disoproxil : -0,12 (0,916)
Semaine 192 ténofovir disoproxil-ténofovir disoproxil : -0,38 (0,934)
Semaine 192 PLB-ténofovir disoproxil : -0,42 (0,942)

Variation depuis l'inclusion du score Z moyen (écart-type) de DMO pour l'ensemble du corps (a)
Inclusion ténofovir disoproxil-ténofovir disoproxil : n/a
Inclusion PLB-ténofovir disoproxil : n/a
Semaine 72 ténofovir disoproxil-ténofovir disoproxil : -0,16 (0,355)
Semaine 72 PLB-ténofovir disoproxil : 0,09 (0,349)
Semaine 192 ténofovir disoproxil-ténofovir disoproxil : -0,16 (0,521)
Semaine 192 PLB-ténofovir disoproxil : -0,19 (0,504)

Diminution d'au moins 6 % de la DMO au niveau du rachis lombaire (b)
Inclusion ténofovir disoproxil-ténofovir disoproxil : n/a
Inclusion PLB-ténofovir disoproxil : n/a
Semaine 72 ténofovir disoproxil-ténofovir disoproxil : 1,9 % (1 patient)
Semaine 72 PLB-ténofovir disoproxil : 0 %
Semaine 192 ténofovir disoproxil-ténofovir disoproxil : 3,8 % (2 patients)
Semaine 192 PLB-ténofovir disoproxil : 3,7 % (2 patients)

Diminution d'au moins 6 % de la DMO pour l'ensemble du corps (b)
Inclusion ténofovir disoproxil-ténofovir disoproxil : n/a
Inclusion PLB-ténofovir disoproxil : n/a
Semaine 72 ténofovir disoproxil-ténofovir disoproxil : 0 %
Semaine 72 PLB-ténofovir disoproxil : 0 %
Semaine 192 ténofovir disoproxil-ténofovir disoproxil : 0 %
Semaine 192 PLB-ténofovir disoproxil : 1,9 % (1 patient)

Augmentation moyenne en % de la DMO au niveau du rachis lombaire
Inclusion ténofovir disoproxil-ténofovir disoproxil : n/a
Inclusion PLB-ténofovir disoproxil : n/a
Semaine 72 ténofovir disoproxil-ténofovir disoproxil : 5,14 %
Semaine 72 PLB-ténofovir disoproxil : 8,08 %
Semaine 192 ténofovir disoproxil-ténofovir disoproxil : 10,05 %
Semaine 192 PLB-ténofovir disoproxil : 11,21 %

Augmentation moyenne en % de la DMO pour l'ensemble du corps
Inclusion ténofovir disoproxil-ténofovir disoproxil : n/a
Inclusion PLB-ténofovir disoproxil : n/a
Semaine 72 ténofovir disoproxil-ténofovir disoproxil : 3,07 %
Semaine 72 PLB-ténofovir disoproxil : 5,39 %
Semaine 192 ténofovir disoproxil-ténofovir disoproxil : 6,09 %
Semaine 192 PLB-ténofovir disoproxil : 7,22 %

n/a = non applicable.
(a) Scores Z de DMO non corrigés en fonction de la taille et du poids.
(b) Critère principal de jugement de tolérance à 72 semaines.

Dans l'étude GS-US-174-0144, 89 patients AgHBe négatifs et AgHBe positifs âgés de 2 à < 12 ans atteints d'hépatite B chronique ont été traités par ténofovir disoproxil 6,5 mg/kg jusqu'à une dose maximale de 245 mg (n = 60) ou par placebo (n = 29) une fois par jour pendant 48 semaines. Les patients devaient être naïfs de traitement par le ténofovir disoproxil, avec un taux d'ADN du VHB > 105 copies/ml (environ 4,2 log10 UI/ml) et d'ALAT > 1,5 × la limite supérieure de la normale (LSN) à la sélection. À la semaine 48, 77 % (46 sur 60) des patients du groupe traité par le ténofovir disoproxil et 7 % (2 sur 29) des patients du groupe placebo présentaient un taux d'ADN du VHB < 400 copies/ml (69 UI/ml). Soixante-six pour cent (38 sur 58) des patients du groupe ténofovir disoproxil présentaient un taux d'ALAT normalisé à la semaine 48, versus 15 % (4 sur 27) des patients du groupe placebo. Vingt-cinq pour cent (14 sur 56) des patients du groupe traité par le ténofovir disoproxil et 24 % (7 sur 29) des patients du groupe placebo présentaient une séroconversion AgHBe à la semaine 48.

La réponse au traitement par ténofovir disoproxil a été comparable chez les patients naïfs de traitement et les patients prétraités, 76 % (38/50) des patients naïfs de traitement et 80 % (8/10) des patients prétraités ayant présenté un taux d'ADN du VHB < 400 copies/ml (69 UI/ml) à la semaine 48. La réponse au traitement par ténofovir disoproxil a été également comparable chez les patients qui étaient AgHBe négatifs et les patients qui étaient AgHBe positifs à l'inclusion, 77 % (43/56) des patients AgHBe positifs et 75,0 % (3/4) des patients AgHBe négatifs ayant présenté un taux d'ADN du VHB < 400 copies/ml (69 UI/ml) à la semaine 48. La répartition des génotypes du VHB à l'inclusion était comparable entre les groupes ténofovir disoproxil et placebo. La majorité des patients étaient de génotype C (43,8 %) ou D (41,6 %) et de façon moins fréquente et comparable de génotypes A et B (6,7 % pour chacun). Seul 1 patient randomisé dans le groupe ténofovir disoproxil était de génotype E à l'inclusion dans l'étude. En général, les réponses au traitement par ténofovir disoproxil étaient comparables pour les génotypes A, B, C et E [75-100 % des patients ont présenté un taux d'ADN du VHB < 400 copies/ml (69 UI/ml) à la semaine 48] avec un taux de réponse plus faible chez les patients présentant un infection de génotype D (55 %).

Après au moins 48 semaines de traitement randomisé en aveugle, chaque patient pouvait passer au traitement par ténofovir disoproxil en ouvert jusqu'à la semaine 192. Après la semaine 48, la suppression virologique était maintenue pour les patients ayant reçu le ténofovir disoproxil en double aveugle suivi du ténofovir disoproxil en ouvert (groupe ténofovir disoproxil-ténofovir disoproxil) : 83,3 % (50/60) des patients du groupe ténofovir disoproxil-ténofovir disoproxil présentaient un taux d'ADN du VHB < 400 copies/ml (69 UI/ml) à la semaine 192. Parmi les patients ayant reçu le placebo pendant la période en double aveugle, la proportion de patients présentant un taux d'ADN du VHB < 400 copies/ml a augmenté brusquement après avoir reçu un traitement par le ténofovir disoproxil en ouvert (groupe PLB-ténofovir disoproxil) : 62,1 % (18/29) des patients du groupe PLB-ténofovir disoproxil présentaient un taux d'ADN du VHB < 400 copies/ml à la semaine 192. La proportion de patients présentant une normalisation du taux d'ALAT à la semaine 192 dans les groupes ténofovir disoproxil-ténofovir disoproxil et PLB-ténofovir disoproxil était de 79,3 % et 59,3 %, respectivement (selon les critères du laboratoire central). Des pourcentages similaires de patients des groupes ténofovir disoproxil-ténofovir disoproxil et PLB-ténofovir disoproxil (33,9 % et 34,5 %, respectivement) avaient présenté une séroconversion AgHBe jusqu'à la semaine 192. Aucun patient de l'un ou l'autre groupe de traitement n'avait présenté une séroconversion AgHBs à la semaine 192. Les taux de réponse au traitement par ténofovir disoproxil à la semaine 192 étaient maintenus pour tous les génotypes A, B et C (80-100 %) dans le groupe ténofovir disoproxil-ténofovir disoproxil. A la semaine 192, un taux de réponse plus faible est toujours observé chez les patients présentant une infection de génotype D (77 %) mais avec une amélioration par rapport aux résultats à la semaine 48 (55 %).

Les données relatives à la densité minérale osseuse (DMO) issues de l'étude GS-US-174-0144 sont résumées ci-dessous.

Mesure de la densité minérale osseuse à l'inclusion, à la semaine 48 et à la semaine 192

Score Z moyen (écart-type) de DMO au niveau du rachis lombaire
Inclusion ténofovir disoproxil : -0,08 (1,044)
Inclusion PLB : -0,31 (1,200)
Semaine 48 ténofovir disoproxil : -0,09 (1,056)
Semaine 48 PLB : -0,16 (1,213)
Semaine 192 ténofovir disoproxil : -0,20 (1,032)
Semaine 192 PLB : -0,38 (1,344)

Variation depuis l'inclusion du score Z moyen (écart-type) de DMO moyen au niveau du rachis lombaire
Inclusion ténofovir disoproxil : n/a
Inclusion PLB : n/a
Semaine 48 ténofovir disoproxil : -0,03 (0,464)
Semaine 48 PLB : 0,23 (0,409)
Semaine 192 ténofovir disoproxil : -0,15 (0,661)
Semaine 192 PLB : 0,21 (0,812)

Score Z moyen (écart-type) de DMO pour l'ensemble du corps
Inclusion ténofovir disoproxil : -0,46 (1,113)
Inclusion PLB : -0,34 (1,468)
Semaine 48 ténofovir disoproxil : -0,57 (0,978)
Semaine 48 PLB : -0,05 (1,360)
Semaine 192 ténofovir disoproxil : -0,56 (1,082)
Semaine 192 PLB : -0,31 (1,418)

Variation depuis l'inclusion du score Z moyen (écart-type) de DMO pour l'ensemble du corps
Inclusion ténofovir disoproxil : n/a
Inclusion PLB : n/a
Semaine 48 ténofovir disoproxil : -0,18 (0,514)
Semaine 48 PLB : 0,26 (0,516)
Semaine 192 ténofovir disoproxil : -0,18 (1,020)
Semaine 192 PLB : 0,38 (0,934)

Incidence cumulative > ou = 4 % de diminution de la DMO au niveau du rachis lombaire par rapport à l'inclusion (a)
Inclusion ténofovir disoproxil : n/a
Inclusion PLB : n/a
Semaine 48 ténofovir disoproxil : 18,3 %
Semaine 48 PLB : 6,9 %
Semaine 192 ténofovir disoproxil : 18,3 %
Semaine 192 PLB : 6,9 %

Incidence cumulative > ou = 4 % de diminution de la DMO pour l'ensemble du corps par rapport à l'inclusion (a)
Inclusion ténofovir disoproxil : n/a
Inclusion PLB : n/a
Semaine 48 ténofovir disoproxil : 6,7 %
Semaine 48 PLB : 0 %
Semaine 192 ténofovir disoproxil : 6,7 %
Semaine 192 PLB : 0 %

Augmentation moyenne en % de la DMO au niveau du rachis lombaire
Inclusion ténofovir disoproxil : n/a
Inclusion PLB : n/a
Semaine 48 ténofovir disoproxil : 3,9 %
Semaine 48 PLB : 7,6 %
Semaine 192 ténofovir disoproxil : 19,2 %
Semaine 192 PLB : 26,1 %

Augmentation moyenne en % de la DMO pour l'ensemble du corps
Inclusion ténofovir disoproxil : n/a
Inclusion PLB : n/a
Semaine 48 ténofovir disoproxil : 4,6 %
Semaine 48 PLB : 8,7 %
Semaine 192 ténofovir disoproxil : 23,7 %
Semaine 192 PLB : 27,7 %

n/a = non applicable.
(a) Aucun patient supplémentaire ne présentait de diminutions de la DMO = 4 % au-delà de la semaine 48.

L'Agence européenne des médicaments a différé l'obligation de soumettre les résultats d'études réalisées avec le ténofovir disoproxil dans un ou plusieurs sous-groupes de la population pédiatrique en cas d'infection par le VIH-1 et d'hépatite B chronique (Cf. rubrique "Posologie et mode d'administration" pour les informations concernant l'usage pédiatrique).
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 20/12/2022  

Agent étiologique / Spectre antiinfectieux
TENOFOVIR DISOPROXIL FUMARATE :
Espèce(s) habituellement sensible(s)
VirusRésistance
VIRUS HEPATITE B
VIH 1

Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 20/12/2022


Propriétés pharmacocinétiques
Le ténofovir disoproxil est une prodrogue et un ester hydrosoluble rapidement transformé, in vivo, en ténofovir et en formaldéhyde.

Le ténofovir subit une transformation intracellulaire en ténofovir monophosphate et en ténofovir diphosphate, la substance active.


* Absorption

Après administration orale de ténofovir disoproxil à des patients infectés par le VIH, le ténofovir disoproxil est rapidement absorbé et transformé en ténofovir. Les valeurs moyennes (% CV) de la Cmax, de l'ASC et de la Cmin, du ténofovir, obtenues chez des patients infectés par le VIH après administration de doses multiples de ténofovir disoproxil, étaient respectivement égales à 326 (36,6 %) ng/ml, 3324 (41,2 %) ng x heure/ml et 64,4 (39,4 %) ng/ml. Les concentrations sériques maximales de ténofovir sont observées dans l'heure de l'administration chez les sujets à jeun et dans les deux heures si le médicament est pris avec de la nourriture. La biodisponibilité orale du ténofovir à partir du ténofovir disoproxil chez les sujets à jeun est d'environ 25 %. L'administration de ténofovir disoproxil avec un repas riche en graisse augmente la biodisponibilité orale, avec une augmentation de l'ASC du ténofovir d'environ 40% et de la Cmax d'environ 14 %. Après la première prise de ténofovir disoproxil chez un patient avec un repas, la Cmax sérique médiane est comprise entre 213 et 375 ng/ml. Cependant, l'administration de ténofovir disoproxil avec un repas léger n'a pas d'effet significatif sur la pharmacocinétique du ténofovir.


* Distribution

Après administration intraveineuse, le volume de distribution du ténofovir à l'état d'équilibre est estimé à environ 800 ml/kg. Après administration orale de ténofovir disoproxil, le ténofovir diffuse dans la plupart des tissus, les concentrations les plus élevées étant atteintes dans les reins, le foie et l'intestin (études précliniques). La liaison in vitro du ténofovir aux protéines plasmatiques ou sériques a été inférieure à 0,7 et 7,2 % respectivement, dans l'intervalle de concentrations compris entre 0,01 et 25 microgrammes/ml.


* Biotransformation

Les études in vitro ont montré que ni le ténofovir disoproxil ni le ténofovir ne sont des substrats pour les enzymes du CYP450. Par ailleurs, à des concentrations bien plus élevées (environ 300 fois) que celles observées in vivo, le ténofovir n'a pas entraîné in vitro d'inhibition du métabolisme des médicaments métabolisés par chacune des principales isoformes du CYP450 humain, impliquées dans la biotransformation des médicaments (CYP3A4, CYP2D6, CYP2C9, CYP2E1 et CYP1A1/2). A la concentration de 100 micromol/litre, le ténofovir disoproxil n'a eu d'effet sur aucune des isoformes du CYP450, à l'exception de la CYP1A1/2, pour laquelle une réduction peu importante (6 %), mais statistiquement significative, du métabolisme du substrat de la CYP1A1/2 a été observée. Sur la base de ces données, l'apparition d'interactions médicamenteuses cliniquement significatives entre le ténofovir disoproxil et les médicaments métabolisés par le CYP450, reste peu probable.


* Elimination

Le ténofovir est principalement éliminé par voie rénale, à la fois par filtration et par un système de transport tubulaire actif, environ 70 à 80 % de la dose excrétée se retrouvant sous forme inchangée dans l'urine après administration intraveineuse. La clairance totale a été estimée à environ 230 ml/heure/kg (environ 300 ml/min). La clairance rénale a été estimée à environ 160 ml/heure/kg (environ 210 ml/min), ce qui est supérieur au débit de la filtration glomérulaire. Cette mesure montre que la sécrétion tubulaire active représente une part importante de l'élimination du ténofovir. Après administration orale, la demi-vie d'élimination du ténofovir est de 12 à 18 heures environ.

Les études ont établi que la voie d'élimination par sécrétion tubulaire active du ténofovir correspondait à un influx dans les cellules tubulaires proximales par le biais des transporteurs hOAT (human organic anion transporters) 1 et 3 et par un efflux dans l'urine par le biais de la protéine multirésistante aux medicaments MRP 4 (multidrug resistant protein 4).


* Linéarité/non-linéarité

Les valeurs des paramètres pharmacocinétiques du ténofovir étaient indépendantes de la dose de ténofovir disoproxil testée sur l'intervalle de doses compris entre 75 et 600 mg et n'étaient pas affectées par une administration répétée, quelle que soit la dose testée.


* Age

Aucune étude pharmacocinétique n'a été réalisée chez des personnes âgées (plus de 65 ans).


* Sexe

Les données limitées sur les paramètres pharmacocinétiques du ténofovir chez la femme n'indiquent aucun effet notoire en relation avec le sexe.


* Origine ethnique

La pharmacocinétique n'a pas été spécifiquement étudiée chez les différents groupes ethniques.


* Population pédiatrique

VIH-1
La pharmacocinétique du ténofovir à l'état d'équilibre a été évaluée chez 8 patients adolescents infectés par le VIH-1 (âgés de 12 à < 18 ans) dont le poids corporel était > ou = 35 kg et chez 23 enfants infectés par le VIH-1 âgés de 2 à < 12 ans (voir ci-dessous). L'exposition au ténofovir chez ces patients pédiatriques recevant une dose de ténofovir disoproxil de 245 mg ou 6,5 mg de ténofovir disoproxil/kg de poids corporel, jusqu'à une dose maximale de 245 mg, par jour par voie orale était similaire aux expositions atteintes chez les adultes recevant une dose de ténofovir disoproxil de 245 mg une fois par jour.

Paramètres pharmacocinétiques (moyenne +/- ET) du ténofovir par groupes d'âges chez les patients pédiatriques

Cmax (microgrammes/ml)
Dose et formulation : comprimés pelliculés, 245 mg 12 à < 18 ans (n = 8) : 0,38 +/- 0,13
Dose et formulation : granulés, 6,5 mg/kg 2 à < 12 ans (n = 23) : 0,24 +/- 0,13

ASCtau (microgrammes x heure/ml)
Dose et formulation : comprimés pelliculés, 245 mg 12 à < 18 ans (n = 8) : 3,39 +/- 1,22
Dose et formulation : granulés, 6,5 mg/kg 2 à < 12 ans (n = 23) : 2,59 +/- 1,06

Hépatite B chronique
A l'état d'équilibre, l'exposition au ténofovir chez les patients adolescents (âgés de 12 à < 18 ans) infectés par le VHB recevant une dose de ténofovir disoproxil de 245 mg par jour par voie orale était similaire aux expositions atteintes chez les adultes recevant une dose de ténofovir disoproxil de 245 mg une fois par jour.

L'exposition au ténofovir chez les patients pédiatriques infectés par le VHB âgés de 2 à < 12 ans recevant une dose quotidienne par voie orale de ténofovir disoproxil de 6,5 mg/kg de poids corporel (comprimé ou granulés) jusqu'à une dose maximale de 245 mg, était comparable aux expositions atteintes chez les patients pédiatriques infectés par le VIH-1 âgés de 2 à < 12 ans recevant une dose quotidienne de ténofovir disoproxil de 6,5 mg/kg, jusqu'à une dose maximale de 245 mg.

Aucune étude pharmacocinétique n'a été réalisée chez des enfants âgés de moins de 2 ans.


* Insuffisance rénale

Les paramètres pharmacocinétiques du ténofovir ont été déterminés après administration d'une dose unique de 245 mg de ténofovir disoproxil, à 40 patients adultes non infectés par le VIH, non infectés par le VHB avec différents degrés d'insuffisance rénale définis en fonction de la clairance de base de la créatinine (ClCr) (fonction rénale normale quand ClCr > 80 ml/min ; insuffisance rénale légère quand ClCr = 50-79 ml/min ; modérée quand ClCr = 30-49 ml/min et sévère quand ClCr = 10-29 ml/min). Par comparaison à des patients ayant une fonction rénale normale, l'exposition moyenne au ténofovir (%CV) a augmenté de 2 185 (12 %) ng x heure/ml chez les patients ayant une ClCr >80 ml/min à 3064 (30 %) ng x heure/ml, 6009 (42 %) ng x heure/ml et 15985 (45 %) ng x heure/ml chez les patients présentant respectivement une insuffisance légère, modérée et sévère.

Les recommandations en matière de dose et d'intervalle d'administration pour les sujets adultes présentant différents degré d'insuffisance rénale ont été déterminées à partir d'une modélisation des données pharmacocinétiques obtenues après administration d'une dose unique chez des sujets adultes non infectés par le VIH et le VHB présentant différents degrés d'insuffisance rénale (Cf. rubrique "Posologie et mode d'administration").

Il est recommandé d'utiliser des doses de 132 mg, 65 mg et 33 mg de granulés de ténofovir disoproxil une fois par jour chez les patients adultes dont la clairance de la créatinine (ClCr) calculée est comprise entre 30 et 49 ml/min, entre 20 et 29 ml/min et entre 10 et 19 ml/min, respectivement. Même s'il n'est pas attendu que ces doses reproduisent le profil pharmacocinétique exact du ténofovir chez les patients ayant une fonction rénale normale qui reçoivent des comprimés pelliculés de ténofovir disoproxil à 245 mg, on estime qu'elles présentent le meilleur rapport bénéfice/risque pour les patients présentant une insuffisance rénale.

Chez les sujets au stade d'insuffisance rénale terminale (IRT) (ClCr < 10 ml/min) nécessitant une hémodialyse, une dose de 16,5 mg de ténofovir disoproxil après la fin de l'hémodialyse devrait limiter l'accumulation systémique de ténofovir à des expositions à peu près 2 fois supérieures à celles observées chez les patients ayant une fonction rénale normale qui reçoivent des comprimés pelliculés de ténofovir disoproxil à 245 mg. Cette recommandation posologique compense la nécessité de limiter l'accumulation du médicament tout en essayant de maintenir des concentrations de ténovofir suffisantes pendant l'intervalle d'administration et similaires aux concentrations minimales observées chez les patients ayant une fonction rénale normale qui reçoivent des comprimés pelliculés de ténofovir disoproxil à 245 mg.

La pharmacocinétique du ténofovir chez les patients non hémodialysés dont la clairance de la créatinine est < 10 ml/min et chez les patients en IRT sous dialyse péritonéale ou autres types de dialyse n'a pas été étudiée.

La pharmacocinétique du ténofovir chez les patients pédiatriques présentant une insuffisance rénale n'a pas été étudiée. Aucune donnée permettant de faire des recommandations posologiques n'est disponible (Cf. rubriques "Posologie et mode d'administration" et "Mises en garde et précautions d'emploi").


* Insuffisance hépatique

Une dose unique de 245 mg de ténofovir disoproxil a été administrée à des patients adultes non infectés par le VIH et par le VHB présentant différents degrés d'insuffisance hépatique définis selon la classification de Child-Pugh-Turcotte (CPT). La pharmacocinétique du ténofovir n'a pas été altérée de façon substantielle chez les sujets ayant une insuffisance hépatique, suggérant qu'il n'est pas nécessaire d'adapter la posologie chez ces sujets. Les valeurs moyennes (%CV) de la Cmax et de l'ASC 0-infini du ténofovir étaient de 223 (34,8 %) ng/ml et 2050 (50,8 %) ng x heure/ml chez les sujets normaux comparées avec respectivement 289 (46,0 %) ng/ml et 2310 (43,5 %) ng x heure/ml chez les sujets ayant une insuffisance hépatique modérée et 305 (24,8 %) ng/ml et 2740 (44,0 %) ng x heure/ml chez les sujets ayant une insuffisance hépatique sévère.


* Pharmacocinétique intracellulaire

Dans les cellules mononucléées humaines du sang périphérique (CMSP) non prolifératives, la demi-vie du ténofovir diphosphate est d'environ 50 heures, alors qu'elle est de 10 heures dans les CMSP stimulées par la phytohémagglutinine.
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 20/12/2022  

Sécurité préclinique
Les études non cliniques de pharmacologie de sécurité n'ont pas révélé de risque particulier pour l'homme. Les résultats des études de toxicologie en administration répétée effectuées chez le rat, le chien et le singe à des expositions supérieures ou égales à celles de l'homme et susceptibles d'avoir une signification clinique ont montré une toxicité rénale et osseuse et une diminution de la concentration de phosphate sérique. La toxicité osseuse a été diagnostiquée comme étant une ostéomalacie (singes) et une réduction de la densité minérale osseuse (DMO) (rats et chiens). Chez les jeunes adultes rats et chiens, la toxicité osseuse est apparue à des expositions au moins 5 fois supérieures à l'exposition atteinte chez les patients, enfants ou adultes. Chez les jeunes singes infectés, la toxicité osseuse est apparue à des expositions très élevées après administration de doses en sous-cutanés (au moins 40 fois supérieures à l'exposition atteinte chez les patients). Les résultats obtenus au cours des études réalisées chez le rat et le singe indiquent une diminution produit-dépendante de l'absorption intestinale de phosphate avec une réduction secondaire potentielle de la DMO.

Les études de génotoxicité ont révélé des résultats positifs lors du test de lymphome de souris in vitro, des résultats équivoques avec l'une des souches utilisées dans le test de Ames, et des résultats faiblement positifs lors d'un test de synthèse non programmée de l'ADN sur les hépatocytes primaires de rat. Cependant, le résultat était négatif dans un test du micronoyau de moelle osseuse de souris in vivo.

Des études de cancérogénèse par voie orale chez le rat et la souris ont uniquement révélé une faible incidence de tumeurs duodénales à des doses extrêmement élevées chez la souris. Ces tumeurs ne semblent pas être cliniquement pertinentes chez l'homme.

Des études de toxicité sur la reproduction chez le rat et le lapin n'ont montré aucun effet sur les indices d'accouplement ou de fertilité ni sur les paramètres relatifs à la gestation et au foetus. Toutefois, le ténofovir disoproxil a réduit l'indice de viabilité et le poids des animaux à la naissance dans les études de toxicité péri- et postnatales à des doses toxiques pour la mère.

Evaluation du risque environnemental
La substance active, le ténofovir disoproxil, et les principaux produits de sa transformation sont persistants dans l'environnement.
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 20/12/2022  
Médicament virtuel Thériaque
Ténofovir disoproxil 33 mg/g granulés

Spécialité(s) génériques Thériaque Type Prix
VIREAD 33MG/G GRANULES FL 60G  
     
    Comparer prix

Génériques
Groupe générique(s) : Néant
Spécialité(s) générique(s) ansm et date(s) d'application : Néant


Recommandations
Avis de la Commission de la Transparence de la HAS
  • SMR : NIVEAU IMPORTANT
  • SMR : NIVEAU IMPORTANT


Rapport(s) public(s) d'évaluation ansm (RAPPE) et EMEA (EPAR)
VIREAD (EPAR) 2019


Recommandations et protocoles thérapeutiques ansm, HAS, INCa
TENOFOVIR DISOPROXIL ET TOL RENALE 2008
TENOFOVIR DISOPROXIL ET TOL RENALE 2006
TENOFOVIR DISOPROXIL ET TOL RENALE 2003


Renseignements administratifs
  • Conditions de prescription et de délivrance :
  •  
  • LISTE I
  • PRESCR RESTREINTE/CSP R.5121-77 A -96
  • PRESCR INITIALE HOSP/CSP R.5121-87 A -89
  • ANNUELLE
  • RENOUVELLEMENT PRESCRIP NON RESTREINT
  • RETROCESSION/VENTE PUBLIC PUI LISTE L5126-6 CSP (ANCIENNEMENT 5126-4)
* Conditions de prescription et de délivrance

Liste I.

Médicament à prescription initiale hospitalière annuelle.


* Rétrocession

- Arrêté du 7 mars 2014 modifiant l'arrêté du 17 décembre 2004 modifié fixant la liste prévue à l'article L. 5126-4 du code de la santé publique (JO du 07/03/2014).


* Modalités de prescription et de dispensation des antirétroviraux

Les antirétroviraux sont des médicaments à prescription initiale hospitalière annuelle.
La prescription est obligatoire dans un établissement de santé public ou privé :
. pour l'initiation d'un traitement,
. pour toute modification de celui-ci,
. au moins 1 fois par an.
Le renouvellement est possible par tout médecin "non hospitalier" au cours des 12 mois suivants.

La dispensation en officine se fait, avec une phase transitoire de dispensation toujours possible par la pharmacie hospitalière sur présentation d'une ordonnance hospitalière, ou d'une ordonnance de renouvellement accompagnée de la dernière ordonnance hospitalière datant de moins d'un an.

Réf. : Circulaire cadre DGS/DSS/DH/DAS nº97/166 relative au nouveau dispositif de dispensation et de prise en charge des antirétroviraux.


* Modalités de prescription et de dispensation des spécialités pharmaceutiques indiquées dans le traitement des hépatites B ou C chroniques

Circulaire DGS/SD 3 A/DHOS/DSS n° 2002-590 du 5 décembre 2002 relative à la vente au public par les établissements publics de santé ou participant au service public hospitalier des spécialités pharmaceutiques indiquées dans le traitement des hépatites B ou C chroniques.
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 20/12/2022
 
Code UCD13 : 3400893935736
Code UCD7 : 9393573
Code identifiant spécialité : 6 871 893 6
Laboratoire(s) titulaire(s) AMM:
  • GILEAD SCIENCES IRELAND UC
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 20/12/2022
Laboratoire(s) exploitant(s) :
  • GILEAD SCIENCES
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 20/12/2022
   
Présentation : flacon(s) polyéthylène haute densité (PEHD) avec fermeture de sécurité enfant de 60 g
Code CIP13 3400926789183
Code CIP7 2678918
Commercialisation Disponible : OUI depuis le 13/06/2014
Agrément collectivités/date JO Oui le 07/02/2014
Radiation collectivités/date JO Non
Présentation réservée à l'hôpital Non
Conditionnement
Dose totale contenue dans l'unité commune de dispensation (UCD)
  • 1980 MG exprimé(e) en TENOFOVIR DISOPROXIL
Conditionnement primaire 1 FLACON(S) contenant 60 G (1)
Matériau(x)
  • POLYETHYLENE HAUTE DENSITE (PEHD)
Caractéristique(s) du conditionnement primaire
  • AVEC BOUCHON SECURITE ENFANT
  • AVEC BOUCHON EN POLYPROPYLENE
Caractéristique(s) de l'emballage
  • AVEC CUILLERE MESURE

* Nature et contenu de l'emballage extérieur

Flacon en polyéthylène haute densité (PEHD), fermeture de sécurité enfants en polypropylène, contenant 60 grammes de granulés et une cuillère-mesure.

Présentation unitaire NON
Référence(s) bibliographique(s)
  • Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 20/12/2022

  • (1) Standard Terms
Conditions de délivrance
  • LISTE I
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 20/12/2022
Statut de la présentation
  • AMM à la date du 05/02/2002
  • AMM EUROPEENNE EU/1/01/200/003
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 20/12/2022
Prix
1. Prix en officine ville
Prix de cette présentation (CIP)/date JO 77,74 euros TTC le 01/02/2021
Tarif forfaitaire de responsabilité/date JO (génériques) Non concerné
2. Prix à l'hôpital (Pharmacie à usage intérieur)
Prix de vente aux établissements de santé par UCD/date JO (rétrocession - vente au public) 67,37 euros HT le 02/01/2017
Tarif de responsabilité par UCD (tarification à l'activité) Non concerné
Remboursement
1. Ville
Taux de remboursement
  • 100 % le 07/02/2014. Date d'application le 08/02/2014

2. Hôpital (Rétrocession - vente au public)
Taux de remboursement
  • 100 % le 11/06/2014. Date d'application : le 12/06/2014

Statut(s) du remboursement
  • ALD MALADIE CORONAIRE : SANS RAPPORT
  • ALD INS RESP C GRAVE : SANS RAPPORT
  • ALD DIABETE : SANS RAPPORT
  • ALD ARTERIOPATHIES : SANS RAPPORT
  • ALD CARDIOPATHIES : SANS RAPPORT
  • ALD HTA : (SANS RAPPORT) SUPPRESSION ALD 26/06/11
  • ANCIEN MEDICAMENT ONEREUX SMR/SSR
SMR spécifique de cette présentation NON
Modalité(s) de dispensation
  • PHARMACIE D'OFFICINE
  • DISPENSATION EN OFFICINE
  • PHARMACIE A USAGE INTERIEUR
  • ETABLISSEMENT DE SANTE
  • DISPENSATION A USAGE INTERIEUR
  • RETROCESSION AMBULATOIRE PUI
  • DOUBLE CIRCUIT VILLE HÔPITAL
  • MEDICAMENT SERIALISABLE

* Rétrocession

- Arrêté du 7 mars 2014 modifiant l'arrêté du 17 décembre 2004 modifié fixant la liste prévue à l'article L. 5126-4 du code de la santé publique (JO du 07/03/2014).


* Modalités de prescription et de dispensation des antirétroviraux

Les antirétroviraux sont des médicaments à prescription initiale hospitalière annuelle.
La prescription est obligatoire dans un établissement de santé public ou privé :
. pour l'initiation d'un traitement,
. pour toute modification de celui-ci,
. au moins 1 fois par an.
Le renouvellement est possible par tout médecin "non hospitalier" au cours des 12 mois suivants.

La dispensation en officine se fait, avec une phase transitoire de dispensation toujours possible par la pharmacie hospitalière sur présentation d'une ordonnance hospitalière, ou d'une ordonnance de renouvellement accompagnée de la dernière ordonnance hospitalière datant de moins d'un an.

Réf. : Circulaire cadre DGS/DSS/DH/DAS nº97/166 relative au nouveau dispositif de dispensation et de prise en charge des antirétroviraux.


* Modalités de prescription et de dispensation des spécialités pharmaceutiques indiquées dans le traitement des hépatites B ou C chroniques

Circulaire DGS/SD 3 A/DHOS/DSS n° 2002-590 du 5 décembre 2002 relative à la vente au public par les établissements publics de santé ou participant au service public hospitalier des spécialités pharmaceutiques indiquées dans le traitement des hépatites B ou C chroniques.

Conservation
Présentation : flacon(s) polyéthylène haute densité (PEHD) avec fermeture de sécurité enfant de 60 g
Durée(s) et condition(s) de conservation
  • 36 MOIS
  • A TEMPERATURE AMBIANTE
  • NE PAS DEPASSER 25 DEGRES

* Durée de conservation

3 ans.


* Précautions particulières de conservation

A conserver à une température ne dépassant pas 25°C.

Référence(s) officielles(s) :  Rectificatif AMM européenne 20/12/2022
Indications
INFECTION VIH    
  • CHEZ LE NOURRISSON A PARTIR DE 24 MOIS
  • CHEZ L'ENFANT
  • CHEZ L'ADULTE
  • ASSOCIER A D'AUTRES THERAPEUTIQUES
  • EN CAS DE RESISTANCE A UN AUTRE TRT
  • EN CAS DE CONTRE-INDICATION A AUTRE TRT
* Infection par le VIH-1

Le ténofovir disoproxil 33 mg/gramme granulés est indiqué, en association avec d'autres médicaments antirétroviraux, pour le traitement des patients pédiatriques infectés par le VIH-1, âgés de 2 à moins de 6 ans et de plus de 6 ans (dans le cas où la forme galénique solide n'est pas adaptée) présentant une résistance aux INTI ou des toxicités empêchant l'utilisation de médicament de première intention.

Le ténofovir disoproxil 33 mg/gramme granulés est également indiqué, en association avec d'autres médicaments antirétroviraux, pour le traitement des patients adultes infectés par le VIH-1 dans le cas où la forme galénique solide n'est pas adaptée.

Chez l'adulte, la démonstration du bénéfice apporté par ce médicament en cas d'infection par le VIH-1 s'appuie sur les résultats d'une étude réalisée chez des patients naïfs de tout traitement antirétroviral, comprenant des patients ayant une charge virale élevée (> 100000 copies/ml) et sur des études dans lesquelles ce médicament était ajouté au traitement stable de base existant (généralement, une trithérapie) chez des patients prétraités par antirétroviraux et en échec virologique précoce (< 10000 copies/ml, la majorité des patients ayant moins de 5000 copies/ml).

Chez les patients infectés par le VIH-1 déjà traités par des antirétroviraux, le choix d'un traitement par ce médicament doit être basé sur les résultats des tests individuels de résistance virale et/ou sur l'historique du traitement des patients.
Agent(s) étiologique(s)
  • VIH 1
SMR de l'indication NIVEAU IMPORTANT 03/10/2018
Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 20/12/2022
CIM10
  • Immunodéficience humaine virale [VIH], sans précision B24
Maladie rare Non

INFECTION VIH    
  • CHEZ L'ADULTE A PARTIR DE 18 ANS
  • ASSOCIER A D'AUTRES THERAPEUTIQUES
* Infection par le VIH-1

Le ténofovir disoproxil 33 mg/gramme granulés est indiqué, en association avec d'autres médicaments antirétroviraux, pour le traitement des patients pédiatriques infectés par le VIH-1, âgés de 2 à moins de 6 ans et de plus de 6 ans (dans le cas où la forme galénique solide n'est pas adaptée) présentant une résistance aux INTI ou des toxicités empêchant l'utilisation de médicament de première intention.

Le ténofovir disoproxil 33 mg/gramme granulés est également indiqué, en association avec d'autres médicaments antirétroviraux, pour le traitement des patients adultes infectés par le VIH-1 dans le cas où la forme galénique solide n'est pas adaptée.

Chez l'adulte, la démonstration du bénéfice apporté par ce médicament en cas d'infection par le VIH-1 s'appuie sur les résultats d'une étude réalisée chez des patients naïfs de tout traitement antirétroviral, comprenant des patients ayant une charge virale élevée (> 100000 copies/ml) et sur des études dans lesquelles ce médicament était ajouté au traitement stable de base existant (généralement, une trithérapie) chez des patients prétraités par antirétroviraux et en échec virologique précoce (< 10000 copies/ml, la majorité des patients ayant moins de 5000 copies/ml).

Chez les patients infectés par le VIH-1 déjà traités par des antirétroviraux, le choix d'un traitement par ce médicament doit être basé sur les résultats des tests individuels de résistance virale et/ou sur l'historique du traitement des patients.
Agent(s) étiologique(s)
  • VIH 1
SMR de l'indication NIVEAU IMPORTANT 06/11/2013
Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 20/12/2022
CIM10
  • Immunodéficience humaine virale [VIH], sans précision B24
Maladie rare Non

HEPATITE VIRALE CHRONIQUE B    
  • EN CAS D'ATTEINTE HEPATIQUE
  • DANS LES FORMES COMPENSEES
  • AVEC MARQUEURS DE LA REPLICATION VIRALE
  • AVEC ELEVATION TGP _ ALAT
  • DANS LES FORMES INFLAMMATOIRES
  • DANS LES FORMES MODEREES
  • DANS LES FORMES SEVERES
  • EN CAS DE FIBROSE HEPATIQUE
  • DANS LES FORMES AVEC HISTOLOGIE PROUVEE
  • CHEZ L'ADULTE A PARTIR DE 18 ANS
* Infection par le virus de l'hépatite B

Le ténofovir disoproxil 33 mg/gramme granulés est indiqué dans le traitement des patients adultes atteints d'hépatite B chronique dans le cas où la forme galénique solide n'est pas adaptée présentant :

. une maladie hépatique compensée avec mise en évidence d'une réplication virale active, une élévation persistante des taux sériques d'alanine aminotransférases (ALAT) et une inflammation hépatique active et/ou une fibrose histologiquement prouvées (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques").
Agent(s) étiologique(s)
  • VIRUS HEPATITE B
SMR de l'indication NIVEAU IMPORTANT 03/10/2018
Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 20/12/2022
CIM10
  • Hépatite virale chronique B avec agent delta B180
  • Hépatite virale chronique B sans agent delta B181
  • Maladies du foie K70-K77
  • Fibrose hépatique K740
Maladie rare Non

HEPATITE VIRALE CHRONIQUE B    
  • CHEZ L'ADULTE A PARTIR DE 18 ANS
  • EN CAS DE RESISTANCE A LA LAMIVUDINE
* Infection par le virus de l'hépatite B

Le ténofovir disoproxil 33 mg/gramme granulés est indiqué dans le traitement des patients adultes atteints d'hépatite B chronique dans le cas où la forme galénique solide n'est pas adaptée présentant :

. un virus de l'hépatite B présentant une résistance prouvée à la lamivudine (Cf. rubriques "Effets indésirables" et "Propriétés pharmacodynamiques").
Agent(s) étiologique(s)
  • VIRUS HEPATITE B
SMR de l'indication NIVEAU IMPORTANT 03/10/2018
Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 20/12/2022
CIM10
  • Hépatite virale chronique B avec agent delta B180
  • Hépatite virale chronique B sans agent delta B181
Maladie rare Non

HEPATITE VIRALE CHRONIQUE B    
  • EN CAS D'ATTEINTE HEPATIQUE
  • DANS LES FORMES DECOMPENSEES
  • CHEZ L'ADULTE A PARTIR DE 18 ANS
* Infection par le virus de l'hépatite B

Le ténofovir disoproxil 33 mg/gramme granulés est indiqué dans le traitement des patients adultes atteints d'hépatite B chronique dans le cas où la forme galénique solide n'est pas adaptée présentant :

. une maladie hépatique décompensée (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi", "Effets indésirables" et "Propriétés pharmacodynamiques").
Agent(s) étiologique(s)
  • VIRUS HEPATITE B
SMR de l'indication NIVEAU IMPORTANT 03/10/2018
Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 20/12/2022
CIM10
  • Hépatite virale chronique B avec agent delta B180
  • Hépatite virale chronique B sans agent delta B181
  • Maladies du foie K70-K77
Maladie rare Non

HEPATITE VIRALE CHRONIQUE B    
  • EN CAS D'ATTEINTE HEPATIQUE
  • DANS LES FORMES COMPENSEES
  • AVEC MARQUEURS DE LA REPLICATION VIRALE
  • AVEC ELEVATION TGP _ ALAT
  • DANS LES FORMES INFLAMMATOIRES
  • DANS LES FORMES MODEREES
  • DANS LES FORMES SEVERES
  • EN CAS DE FIBROSE HEPATIQUE
  • DANS LES FORMES AVEC HISTOLOGIE PROUVEE
  • CHEZ LE NOURRISSON A PARTIR DE 24 MOIS
  • CHEZ L'ENFANT
  • CHEZ L'ADULTE JUSQU'A 18 ANS
* Infection par le virus de l'hépatite B

Le ténofovir disoproxil 33 mg/gramme granulés est également indiqué dans le traitement des adolescents âgés de 2 à moins de 18 ans atteints d'hépatite B chronique dans le cas où la forme galénique n'est pas adaptée :

. une maladie hépatique compensée avec mise en évidence d'une maladie en phase immunitaire active, c'est-à-dire une réplication virale active et une élévation persistante des taux sériques d'ALAT ou une inflammation hépatique modérée à sévère et/ou une fibrose histologiquement prouvées. Concernant la décision d'instaurer le traitement chez les patients pédiatriques, voir rubriques "Posologie et mode d'administration", "Mises en garde et précautions d'emploi", "Effets indésirables" et "Propriétés pharmacodynamiques".
Agent(s) étiologique(s)
  • VIRUS HEPATITE B
SMR de l'indication NIVEAU IMPORTANT 03/10/2018
Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 20/12/2022
CIM10
  • Hépatite virale chronique B avec agent delta B180
  • Hépatite virale chronique B sans agent delta B181
  • Maladies du foie K70-K77
  • Fibrose hépatique K740
Maladie rare Non
Non indications
Aucune information recensée.
Posologie(s)
Schéma posologique n° 1
Voie(s) d'administration
  • ORALE
Terrain(s) physio-pathologique(s)
  • NOURRISSON A PARTIR DE 2 ANS
  • ENFANT JUSQU'A 12 ANS
  • NOURRISSON A PARTIR DE 2 ANS INSUFFISANT HEPATIQUE
  • ENFANT JUSQU'A 12 ANS INSUFFISANT HEPATIQUE
Indication(s)
  • HEPATITE VIRALE CHRONIQUE B
  • INFECTION VIH

  • ASSOCIER A D'AUTRES THERAPEUTIQUES

Posologie USUELLE  
Dose 6,5 MG/KG/PRISE
Fréquence maximale 1 /JOUR
Durée de traitement
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Adaptation posologique
  • ADAPTER EN FCT POIDS DU PATIENT
Le traitement doit être initié par des médecins expérimentés dans la prise en charge de l'infection par le VIH et/ou le traitement de l'hépatite B chronique.

VIH-1 et hépatite B chronique

Enfants âgés de 2 à < 12 ans :
La dose recommandée est de 6,5 mg de ténofovir disoproxil par kilogramme de poids corporel, à prendre une fois par jour avec de la nourriture. Voir ci-dessous.

On dispose de données cliniques limitées sur l'administration orale de granulés à une dose de 6,5 mg/kg. Par conséquent, la sécurité et l'efficacité doivent être étroitement surveillées.

Posologie chez les patients pédiatriques âgés de 2 à < 12 ans

Poids corporel (kg) : 10 à < 12
Nombre de cuillères-mesure de granulés à prendre une fois par jour : 2
Dose totale (mg) de ténofovir disoproxil : 65

Poids corporel (kg) : 12 à < 14
Nombre de cuillères-mesure de granulés à prendre une fois par jour : 2,5
Dose totale (mg) de ténofovir disoproxil : 82

Poids corporel (kg) : 14 à < 17
Nombre de cuillères-mesure de granulés à prendre une fois par jour : 3
Dose totale (mg) de ténofovir disoproxil : 98

Poids corporel (kg) : 17 à < 19
Nombre de cuillères-mesure de granulés à prendre une fois par jour : 3,5
Dose totale (mg) de ténofovir disoproxil : 114

Poids corporel (kg) : 19 à < 22
Nombre de cuillères-mesure de granulés à prendre une fois par jour : 4
Dose totale (mg) de ténofovir disoproxil : 131

Poids corporel (kg) : 22 à < 24
Nombre de cuillères-mesure de granulés à prendre une fois par jour : 4,5
Dose totale (mg) de ténofovir disoproxil : 147

Poids corporel (kg) : 24 à < 27
Nombre de cuillères-mesure de granulés à prendre une fois par jour : 5
Dose totale (mg) de ténofovir disoproxil : 163

Poids corporel (kg) : 27 à < 29
Nombre de cuillères-mesure de granulés à prendre une fois par jour : 5,5
Dose totale (mg) de ténofovir disoproxil : 180

Poids corporel (kg) : 29 à < 32
Nombre de cuillères-mesure de granulés à prendre une fois par jour : 6
Dose totale (mg) de ténofovir disoproxil : 196

Poids corporel (kg) : 32 à < 34
Nombre de cuillères-mesure de granulés à prendre une fois par jour : 6,5
Dose totale (mg) de ténofovir disoproxil : 212

Poids corporel (kg) : 34 à < 35
Nombre de cuillères-mesure de granulés à prendre une fois par jour : 7
Dose totale (mg) de ténofovir disoproxil : 229

Poids corporel (kg) : > ou = 35
Nombre de cuillères-mesure de granulés à prendre une fois par jour : 7,5
Dose totale (mg) de ténofovir disoproxil : 245

Le ténofovir disoproxil est également disponible sous forme de comprimés pelliculés dosés à 123 mg, 163 mg et 204 mg pour le traitement de l'infection par le VIH-1 et de l'hépatite B chronique chez les patients pédiatriques âgés de 6 à < 12 ans, pesant > ou = 17 kg et < 35 kg et en mesure de prendre des médicaments sous forme solide. Veuillez consulter le Résumé des caractéristiques du produit de ces médicaments.

La décision de traiter les patients pédiatriques (adolescents et enfants) doit être basée sur un examen approfondi des besoins individuels du patient et sur les recommandations thérapeutiques pédiatriques actuelles incluant la valeur des données histologiques initiales. Les bénéfices de la suppression virologique à long terme avec un traitement continu doivent être mesurés au regard du risque d'un traitement prolongé, incluant l'émergence de virus de l'hépatite B résistants et les incertitudes concernant l'impact à long terme de la toxicité osseuse et rénale (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").

L'élévation des taux sériques d'ALAT doit être persistante pendant au moins 6 mois avant de traiter les patients pédiatriques ayant une maladie hépatique compensée due à une hépatite B chronique AgHBe positive ; et pendant au moins 12 mois avant de traiter les patients ayant une maladie AgHBe négative.


* Durée du traitement chez l'adulte et les patients pédiatriques atteints d'hépatite B chronique

La durée optimale de traitement n'est pas connue. L'arrêt du traitement peut être envisagé comme suit :
. Chez les patients AgHBe positifs non cirrhotiques, le traitement doit être administré pendant au moins 12 mois après confirmation de la séroconversion HBe (négativation AgHBe et indétectabilité de l'ADN du VHB avec détection d'anti-HBe sur deux prélèvements sériques consécutifs espacés d'au moins 3 à 6 mois) ou jusqu'à la séroconversion HBs ou jusqu'à la mise en évidence d'une perte d'efficacité (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi"). Les taux sériques d'ALAT et d'ADN du VHB doivent être contrôlés régulièrement après l'arrêt du traitement afin de détecter toute rechute virologique tardive.
. Chez les patients AgHBe négatifs non cirrhotiques, le traitement doit être administré au moins jusqu'à la séroconversion HBs ou jusqu'à la mise en évidence d'une perte d'efficacité. Un arrêt du traitement pourra être également envisagé après qu'une suppression virologique stable est atteinte (c'est-à-dire pendant au moins 3 ans) à condition que les taux sériques d'ALAT et d'ADN du VHB soient contrôlés régulièrement après l'arrêt du traitement afin de détecter toute rechute virologique tardive. En cas de traitement prolongé d'une durée supérieure à 2 ans, une réévaluation régulière est recommandée afin de confirmer que la poursuite du traitement choisi reste adaptée au patient.

L'arrêt du traitement n'est pas recommandé chez les patients adultes présentant une maladie hépatique décompensée ou une cirrhose.


* Dose oubliée

Si un patient oublie de prendre une dose de ce médicament et s'en aperçoit dans les 12 heures suivant l'heure de prise habituelle, il doit prendre ce médicament dès que possible, avec de la nourriture, et poursuivre le traitement normalement. Si un patient oublie de prendre une dose de ce médicament et s'en aperçoit plus de 12 heures après, et que l'heure de la dose suivante est proche, le patient ne doit pas prendre la dose oubliée mais simplement poursuivre le traitement normalement.

Si le patient vomit dans l'heure suivant la prise de ce médicament, il doit prendre une autre dose. Si le patient vomit plus d'une heure après la prise de ce médicament, il est inutile qu'il prenne une autre dose.


* Populations particulières

- Insuffisance rénale
Le ténofovir est éliminé par excrétion rénale et l'exposition au ténofovir augmente chez les patients insuffisants rénaux.

. Patients pédiatriques
L'utilisation du ténofovir disoproxil n'est pas recommandée dans la population pédiatrique présentant une insuffisance rénale (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").

- Insuffisance hépatique
Il n'est pas nécessaire d'adapter la posologie pour les patients présentant une insuffisance hépatique (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Propriétés pharmacocinétiques").

Si ce médicament est arrêté chez des patients atteints d'hépatite B chronique avec ou sans co-infection par le VIH, ces patients doivent être étroitement surveillés afin de détecter tout signe d'exacerbation de l'hépatite (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").

- Population pédiatrique
La sécurité et l'efficacité du ténofovir disoproxil chez les enfants infectés par le VIH-1 ou les enfants atteints d'hépatite B chronique âgés de moins de 2 ans n'ont pas été établies. Aucune donnée n'est disponible.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 20/12/2022

Schéma posologique n° 2
Voie(s) d'administration
  • ORALE
Terrain(s) physio-pathologique(s)
  • ADULTE A PARTIR DE 35 KG
  • ADULTE A PARTIR DE 35 KG INSUFFISANT HEPATIQUE
  • ENFANT A PARTIR DE 12 ANS A PARTIR DE 35 KG
  • ENFANT A PARTIR DE 12 ANS A PARTIR DE 35 KG INSUFFISANT HEPATIQUE
Indication(s)
  • HEPATITE VIRALE CHRONIQUE B
  • INFECTION VIH

  • ASSOCIER A D'AUTRES THERAPEUTIQUES

Posologie USUELLE  
Dose 245 MG/PRISE
Fréquence maximale 1 /JOUR
Durée de traitement
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Le traitement doit être initié par des médecins expérimentés dans la prise en charge de l'infection par
le VIH et/ou le traitement de l'hépatite B chronique.

VIH-1 et hépatite B chronique

Adultes et adolescents âgés de 12 à < 18 ans et pesant > ou = 35 kg :

La dose recommandée de ténofovir disoproxil pour le traitement du VIH ou pour le traitement de l'hépatite B chronique est de 245 mg, soit 7,5 cuillères-mesure de granulés, à prendre une fois par jour par voie orale avec de la nourriture.

Le ténofovir disoproxil est également disponible sous forme de comprimés pelliculés dosés à 245 mg pour le traitement de l'infection par le VIH-1 et de l'hépatite B chronique chez les adultes et adolescents âgés de 12 à < 18 ans pesant > ou = 35 kg.

La décision de traiter les patients pédiatriques (adolescents et enfants) doit être basée sur un examen approfondi des besoins individuels du patient et sur les recommandations thérapeutiques pédiatriques actuelles incluant la valeur des données histologiques initiales. Les bénéfices de la suppression virologique à long terme avec un traitement continu doivent être mesurés au regard du risque d'un traitement prolongé, incluant l'émergence de virus de l'hépatite B résistants et les incertitudes concernant l'impact à long terme de la toxicité osseuse et rénale (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").

L'élévation des taux sériques d'ALAT doit être persistante pendant au moins 6 mois avant de traiter les patients pédiatriques ayant une maladie hépatique compensée due à une hépatite B chronique AgHBe positive ; et pendant au moins 12 mois avant de traiter les patients ayant une maladie AgHBe négative.


* Durée du traitement chez l'adulte et les patients pédiatriques atteints d'hépatite B chronique

La durée optimale de traitement n'est pas connue. L'arrêt du traitement peut être envisagé comme suit :
. Chez les patients AgHBe positifs non cirrhotiques, le traitement doit être administré pendant au moins 12 mois après confirmation de la séroconversion HBe (négativation AgHBe et indétectabilité de l'ADN du VHB avec détection d'anti-HBe sur deux prélèvements sériques consécutifs espacés d'au moins 3 à 6 mois) ou jusqu'à la séroconversion HBs ou jusqu'à la mise en évidence d'une perte d'efficacité (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi"). Les taux sériques d'ALAT et d'ADN du VHB doivent être contrôlés régulièrement après l'arrêt du traitement afin de détecter toute rechute virologique tardive.
. Chez les patients AgHBe négatifs non cirrhotiques, le traitement doit être administré au moins jusqu'à la séroconversion HBs ou jusqu'à la mise en évidence d'une perte d'efficacité. Un arrêt du traitement pourra être également envisagé après qu'une suppression virologique stable est atteinte (c'est-à-dire pendant au moins 3 ans) à condition que les taux sériques d'ALAT et d'ADN du VHB soient contrôlés régulièrement après l'arrêt du traitement afin de détecter toute rechute virologique tardive. En cas de traitement prolongé d'une durée supérieure à 2 ans, une réévaluation régulière est recommandée afin de confirmer que la poursuite du traitement choisi reste adaptée au patient.

L'arrêt du traitement n'est pas recommandé chez les patients adultes présentant une maladie hépatique décompensée ou une cirrhose.


* Dose oubliée

Si un patient oublie de prendre une dose de ce médicament et s'en aperçoit dans les 12 heures suivant l'heure de prise habituelle, il doit prendre ce médicament dès que possible, avec de la nourriture, et poursuivre le traitement normalement. Si un patient oublie de prendre une dose de ce médicament et s'en aperçoit plus de 12 heures après, et que l'heure de la dose suivante est proche, le patient ne doit pas prendre la dose oubliée mais simplement poursuivre le traitement normalement.

Si le patient vomit dans l'heure suivant la prise de ce médicament, il doit prendre une autre dose. Si le patient vomit plus d'une heure après la prise de ce médicament, il est inutile qu'il prenne une autre dose.


* Populations particulières

- Personnes âgées
Il n'y a pas de données disponibles permettant d'établir une recommandation posologique pour les patients âgés de plus de 65 ans (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").

- Insuffisance hépatique
Il n'est pas nécessaire d'adapter la posologie pour les patients présentant une insuffisance hépatique (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Propriétés pharmacocinétiques").

Si ce médicament est arrêté chez des patients atteints d'hépatite B chronique avec ou sans co-infection par le VIH, ces patients doivent être étroitement surveillés afin de détecter tout signe d'exacerbation de l'hépatite (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 20/12/2022

Schéma posologique n° 3
Voie(s) d'administration
  • ORALE
Terrain(s) physio-pathologique(s)
  • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS INSUFFISANT RENAL
Indication(s)
  • HEPATITE VIRALE CHRONIQUE B
  • INFECTION VIH

  • ASSOCIER A D'AUTRES THERAPEUTIQUES

Posologie USUELLE  
  • SI CLAIRANCE CREAT ENTRE 50-80ML/MIN
Dose 245 MG/PRISE
Fréquence maximale 1 /JOUR
Durée de traitement
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Posologie USUELLE  
  • SI CLAIRANCE CREAT ENTRE 30-49ML/MIN
Dose 132 MG/PRISE
Fréquence maximale 1 /JOUR
Durée de traitement
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Posologie USUELLE  
  • SI CLAIRANCE CREAT ENTRE 20-29ML/MIN
Dose 65 MG/PRISE
Fréquence maximale 1 /JOUR
Durée de traitement
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Posologie USUELLE  
  • SI CLAIRANCE CREAT ENTRE 10-19ML/MIN
Dose 33 MG/PRISE
Fréquence maximale 1 /JOUR
Durée de traitement
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Le traitement doit être initié par des médecins expérimentés dans la prise en charge de l'infection par
le VIH et/ou le traitement de l'hépatite B chronique.

Dose oubliée
Si un patient oublie de prendre une dose de ténofovir disoproxil et s'en aperçoit dans les 12 heures suivant l'heure de prise habituelle, il doit prendre le ténofovir disoproxil dès que possible, avec de la nourriture, et poursuivre le traitement normalement. Si un patient oublie de prendre une dose de ténofovir disoproxil et s'en aperçoit plus de 12 heures après, et que l'heure de la dose suivante est proche, le patient ne doit pas prendre la dose oubliée mais simplement poursuivre le traitement normalement.

Si le patient vomit dans l'heure suivant la prise de ténofovir disoproxil, il doit prendre une autre dose. Si le patient vomit plus d'une heure après la prise de ténofovir disoproxil, il est inutile qu'il prenne une autre dose.


* Populations particulières

- Insuffisance rénale
Le ténofovir est éliminé par excrétion rénale et l'exposition au ténofovir augmente chez les patients insuffisants rénaux.

. Chez l'adulte
On dispose de données limitées concernant la tolérance et l'efficacité du ténofovir disoproxil chez les patients adultes qui présentent une insuffisance rénale modérée ou sévère (clairance de la créatinine < 50 ml/min) et les données de tolérance à long terme n'ont pas été évaluées en cas d'insuffisance rénale légère (clairance de la créatinine de 50 à 80 ml/min). Par conséquent, chez les patients adultes présentant une insuffisance rénale, le ténofovir disoproxil devra être utilisé uniquement s'il est jugé que les bénéfices potentiels du traitement dépassent les risques potentiels. Il est recommandé d'adapter la dose en utilisant les granulés de ténofovir disoproxil à 33 mg/gramme chez les patients dont la clairance de la créatinine est < 50 ml/min.

.. Insuffisance rénale légère (clairance de la créatinine de 50 à 80 ml/min)
Les données issues des études cliniques étayant l'administration d'une dose quotidienne unique de 245 mg de ténofovir disoproxil, soit 7,5 cuillères-mesure de granulés, chez les patients présentant une insuffisance rénale légère sont limitées.

Il est recommandé d'adapter la dose quotidienne de ténofovir disoproxil présentée en granulés à 33 mg/gramme chez les patients présentant une insuffisance rénale modérée (clairance de la créatinine de 30 à 49 ml/min) ou sévère ((clairance de la créatinine < 30 ml/min) selon une modélisation des données pharmacocinétiques obtenues après administration d'une dose unique chez des sujets séronégatifs pour le VIH et non infectés par le VHB présentant différents degrés d'insuffisance rénale, y compris insuffisance rénale terminale nécessitant une hémodialyse. Ces données pharmacocinétiques modélisées n'ont pas été confirmées par des études cliniques. C'est pourquoi la réponse clinique au traitement et la fonction rénale doivent être étroitement surveillées chez ces patients (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Propriétés pharmacocinétiques").

.. Insuffisance rénale modérée (clairance de la créatinine de 30 à 49 ml/min)
Il est recommandé d'administrer 132 mg (4 cuillères-mesure) de granulés de ténofovir disoproxil à 33 mg/gramme une fois par jour.

.. Insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min) et patients sous hémodialyse
Pour les patients dont la clairance de la créatinine est comprise entre 20 et 29 ml/min : Il est recommandé d'administrer 65 mg (2 cuillères-mesure) de granulés de ténofovir disoproxil à 33 mg/gramme une fois par jour.

Pour les patients dont la clairance de la créatinine est comprise entre 10 et 19 ml/min : Il est recommandé d'administrer 33 mg (1 cuillère-mesure) de granulés de ténofovir disoproxil à 33 mg/gramme une fois par jour.

Patients sous hémodialyse : 16,5 mg (0,5 cuillère-mesure) de granulés de ténofovir disoproxil à 33 mg/gramme peuvent être administrés après la fin de chaque séance d'hémodialyse de 4 heures.

Ces adaptations de la posologie n'ont pas été confirmées dans le cadre d'études cliniques. C'est pourquoi la réponse clinique au traitement et la fonction rénale doivent être étroitement surveillées (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Propriétés pharmacocinétiques").

Aucune recommandation posologique ne peut être établie pour les patients non hémodialysés avec une clairance de la créatinine < 10 ml/min.

. Patients pédiatriques
L'utilisation du ténofovir disoproxil n'est pas recommandée dans la population pédiatrique présentant une insuffisance rénale (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 20/12/2022


Utilisation/Manipulation/Elimination/Incompatibilités
Recommandation(s)
 
  • ELIMINER DECHETS SELON REGLEMENTATION
* Précautions particulières d'élimination

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.


* Incompatibilités

Sans objet.

Mode d’administration
Voie(s) d'administration
  • ORALE
Modalité(s)
  • UTILISER LA CUILLERE-MESURE
  • ADMINISTRER AU COURS D'UN REPAS
  • MELANGER AVEC UN ALIMENT
  • NE PAS DILUER DANS DE L'EAU
* Mode d'administration

Le ténofovir disoproxil granulés doit être mesuré à l'aide de la cuillère-mesure fournie. Une cuillère-mesure pleine correspond à 1 gramme de granulés et contient 33 mg de ténofovir disoproxil.

Le ténofovir disoproxil granulés doit être mélangé dans un récipient avec des aliments mous n'ayant pas besoin d'être mastiqués, par exemple du yaourt, de la compote de pomme ou des petits pots pour bébés. Mélangez avec une cuillère à soupe (15 ml) d'aliments mous par cuillère-mesure pleine de granulés. La totalité du mélange doit être ingérée immédiatement. Le ténofovir disoproxil granulés ne doit pas être mélangé avec des liquides.

Le ténofovir disoproxil doit être pris une fois par jour, par voie orale, avec de la nourriture.


* Dose oubliée

Si un patient oublie de prendre une dose de ce médicament et s'en aperçoit dans les 12 heures suivant l'heure de prise habituelle, il doit prendre ce médicament dès que possible, avec de la nourriture, et poursuivre le traitement normalement. Si un patient oublie de prendre une dose de ce médicament et s'en aperçoit plus de 12 heures après, et que l'heure de la dose suivante est proche, le patient ne doit pas prendre la dose oubliée mais simplement poursuivre le traitement normalement.

Si le patient vomit dans l'heure suivant la prise de ce médicament, il doit prendre une autre dose. Si le patient vomit plus d'une heure après la prise de ce médicament, il est inutile qu'il prenne une autre dose.


* Comment prendre ce médicament (notice)

Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou pharmacien.Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.

La dose recommandée est de :
- Adultes et les adolescents âgés de 12 ans à moins de 18 ans et pesant plus de 35 kg : 245 mg, soit 7,5 cuillères-mesure de granulés, une fois par jour.
- Enfants âgés de 2 à moins de 12 ans : chez l'enfant, la dose quotidienne dépend du poids. Le médecin de votre enfant déterminera la dose correcte de ce médicament granulés en fonction du poids de votre enfant.

Ce médicament granulés doit être mesuré avec la cuillère-mesure fournie.

Chaque cuillère-mesure pleine correspond à 1 gramme de granulés qui contient 33 mg de ténofovir disoproxil.

. Remplissez la cuillère-mesure jusqu'en haut.
. Utilisez la tranche d'un couteau propre pour égaliser les granulés au ras de la cuillère-mesure.
. Pour 1/2 cuillère-mesure : remplissez la cuillère-mesure jusqu'au trait "1/2" présent sur le côté.
. Versez le nombre exact de cuillères-mesure pleines de granulés dans un récipient.
. Vous devez mélanger les granulés avec un aliment mou n'ayant pas besoin d'être mastiqué, par exemple du yaourt, de la compote de pomme ou des petites pots pour bébés. Mélanger avec une cuillère à soupe (15 ml) d'aliments mous par cuillère-mesure pleine de granulés. Ne mélangez pas les granulés avec des liquides.
. Vous devez ingérer immédiatement les granulés mélangés avec la nourriture.
. A chaque fois, prenez la totalité du mélange que vous avez préparé.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 20/12/2022

Contre indications
- Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP)
Terrain N° 1 HYPERSENSIBILITE
  • HYPERSENSIBILITE TENOFOVIR DISOPROXIL
  • HYPERSENSIBILITE TENOFOVIR
  • HYPERSENSIBILITE A L'UN DES EXCIPIENTS
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 20/12/2022
CIM 10
  • Allergie, sans précision T784
  • Effet indésirable d'un médicament, sans précision T887
  • Antécédents personnels d'allergie à d'autres agents anti-infectieux Z883
  • Antécédents personnels d'allergie à d'autres médicaments et substances biologiques Z888
  • Effets indésirables des antiviraux au cours de leur usage thérapeutique Y415
  • Effets indésirables des excipients pharmaceutiques au cours de leur usage thérapeutique Y574

Terrain N° 2 ALLAITEMENT
Niveau(x)
  • UTILISATION DECONSEILLEE
  • Cf. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 20/12/2022
CIM 10
  • Soins et examens de l'allaitement maternel Z391

Terrain N° 3 AUTRE TRAITEMENT EN COURS
  • TRT PAR TENOFOVIR DISOPROXIL
  • TRT PAR TENOFOVIR ALAFENAMIDE
  • TRT PAR ADEFOVIR DIPIVOXIL
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • Cf. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
Ce médicament doit pas être administré avec d'autres médicaments contenant du ténofovir disoproxil ou du ténofovir alafénamide.

Ce médicament ne doit pas non plus être co-administré avec l'adéfovir dipivoxil.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 20/12/2022
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 4 AUTRE TRAITEMENT EN COURS
  • TRT PAR DIDANOSINE
Niveau(x)
  • UTILISATION DECONSEILLEE
  • Cf. MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
  • Cf. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
La co-administration du ténofovir disoproxil avec la didanosine n'est pas recommandée.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 20/12/2022
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 5 NOURRISSON
  • NOURRISSON DE MOINS DE 24 MOIS
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • Cf. INDICATIONS
  • Cf. POSOLOGIE
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 20/12/2022
CIM 10
  • Non concerné .
Terrain N° 6 NOUVEAU-NE
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • Cf. INDICATIONS
  • Cf. POSOLOGIE
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 20/12/2022
CIM 10
  • Non concerné .




Commentaires du RCP
Hypersensibilité aux substances actives ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique "Composition".
Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 20/12/2022
Mises en garde et précautions d'emploi
- Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP)
Terrain N° 1 AUTRE TRAITEMENT EN COURS
  • TRT PAR LAMIVUDINE
  • TRT PAR ABACAVIR
  • TRT PAR MEDICAMENT NEPHROTOXIQUE
  • TRT PAR AMINOSIDE
  • TRT PAR AMPHOTERICINE B
  • TRT PAR FOSCARNET
  • TRT PAR GANCICLOVIR
  • TRT PAR PENTAMIDINE
  • TRT PAR VANCOMYCINE
  • TRT PAR CIDOFOVIR
  • TRT PAR INTERLEUKINE 2
  • TRT PAR MED CONTENANT DE L'ALCOOL
  • TRT PAR INTERFERON ALFA
  • TRT PAR RIBAVIRINE
  • TRT PAR CORTICOIDE
  • TRT PAR AINS
  • TRT PAR LEDIPASVIR
  • TRT PAR SOFOSBUVIR
  • TRT PAR VELPATASVIR
  • TRT PAR VOXILAPREVIR
  • TRT PAR RITONAVIR
  • TRT PAR COBICISTAT
  • TRT PAR ATAZANAVIR
  • TRT PAR DARUNAVIR
Niveau(x)
  • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
  • Cf. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
Il a été montré que la co-administration de ténofovir disoproxil avec lédipasvir/sofosbuvir, sofosbuvir/velpatasvir ou sofosbuvir/velpatasvir/voxilaprévir augmente les concentrations plasmatiques de ténofovir, en particulier en cas d'utilisation concomitante avec un traitement contre le VIH contenant du ténofovir disoproxil et un potentialisateur pharmacocinétique (ritonavir ou cobicistat). La sécurité d'emploi du ténofovir disoproxil dans le cadre d'un traitement par lédipasvir/sofosbuvir, sofosbuvir/velpatasvir ou sofosbuvir/velpatasvir/voxilaprévir en présence d'un potentialisateur pharmacocinétique n'a pas été établie. Les risques et les bénéfices potentiels associés à la co administration de lédipasvir/sofosbuvir, de sofosbuvir/velpatasvir ou sofosbuvir/velpatasvir/voxilaprévir avec le ténofovir disoproxil administré en association avec un inhibiteur de protéase du VIH potentialisé (p. ex., atazanavir ou darunavir) doivent être pris en compte, en particulier chez les patients présentant un risque accru de dysfonctionnement rénal. Les patients recevant de façon concomitante lédipasvir/sofosbuvir, sofosbuvir/velpatasvir ou sofosbuvir/velpatasvir/voxilaprévir et le ténofovir disoproxil ainsi qu'un inhibiteur de protéase du VIH potentialisé doivent être surveillés afin de détecter les effets indésirables associés au ténofovir disoproxil.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 20/12/2022
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 2 INTERACTION D'ORIGINE ALIMENTAIRE
  • INGESTION D'ALCOOL
Niveau(x)
  • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
  • Cf. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 20/12/2022
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 3 OSTEOPOROSE
    Niveau(x)
    • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
    • SURVEILLANCE CLINIQUE
    • SURVEILLANCE METABOLISME OSSEUX
    • SURVEILLANCE DE LA DENSITE OSSEUSE
    • RISQUE DE FRACTURE
    • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
    • PREFERER UNE AUTRE THERAPEUTIQUE
    Référence(s) officielle(s)
    • Rectificatif AMM européenne 20/12/2022
    CIM 10
    • Ostéoporose avec fracture pathologique M80
    • Ostéoporose sans fracture pathologique M81

    Terrain N° 4 OSTEOMALACIE
      Niveau(x)
      • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
      • SURVEILLANCE CLINIQUE
      • SURVEILLANCE METABOLISME OSSEUX
      • SURVEILLANCE DE LA DENSITE OSSEUSE
      • RISQUE DE FRACTURE
      • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
      • PREFERER UNE AUTRE THERAPEUTIQUE
      Référence(s) officielle(s)
      • Rectificatif AMM européenne 20/12/2022
      CIM 10
      • Ostéomalacie de l'adulte M83

      Terrain N° 5 ATTEINTE HEPATIQUE
        Niveau(x)
        • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
        • SURVEILLANCE HEPATIQUE
        • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
        • SURVEILLANCE CLINIQUE
        • RISQUE D'AGGRAVATION DES SYMPTOMES
        • RISQUE D'ACIDOSE LACTIQUE
        Référence(s) officielle(s)
        • Rectificatif AMM européenne 20/12/2022
        CIM 10
        • Maladies du foie K70-K77

        Terrain N° 6 TRANSPLANTATION
        • TRANSPLANTATION HEPATIQUE
        Niveau(x)
        • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
        • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
        Référence(s) officielle(s)
        • Rectificatif AMM européenne 20/12/2022
        CIM 10
        • Greffe d'organe et de tissu Z94
        • Greffe de foie Z944

        Terrain N° 7 HEPATITE
        • HEPATITE B CHRONIQUE ACTIVE
        Niveau(x)
        • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
        • RISQUE D'AGGRAVATION DES SYMPTOMES
        • RISQUE D'ACIDOSE LACTIQUE
        Référence(s) officielle(s)
        • Rectificatif AMM européenne 20/12/2022
        CIM 10
        • Hépatite virale B15-B19
        • Maladie alcoolique du foie K70
        • Maladie toxique du foie K71
        • Hépatite chronique, non classée ailleurs K73
        • Atteintes hépatiques au cours de maladies infectieuses et parasitaires classées ailleurs K770
        • Hépatite virale chronique B avec agent delta B180
        • Hépatite virale chronique B sans agent delta B181

        Terrain N° 8 CIRRHOSE
          Niveau(x)
          • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
          • RISQUE D'AGGRAVATION DES SYMPTOMES
          • UTILISER AVEC PRUDENCE
          • RISQUE D'ACIDOSE LACTIQUE
          Référence(s) officielle(s)
          • Rectificatif AMM européenne 20/12/2022
          CIM 10
          • Cirrhose alcoolique graisseuse du foie K700
          • Cirrhose alcoolique (du foie) K703
          • Maladie toxique du foie avec fibrose et cirrhose du foie K717
          • Fibrose et cirrhose du foie K74

          Terrain N° 9 HEPATITE
          • HEPATITE C CHRONIQUE
          • HEPATITE D DELTA
          Niveau(x)
          • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
          • PAS DE DONNEES POUR CE TERRAIN
          • EFFICACITE NON ETABLIE
          Référence(s) officielle(s)
          • Rectificatif AMM européenne 20/12/2022
          CIM 10
          • Hépatite virale B15-B19
          • Maladie alcoolique du foie K70
          • Maladie toxique du foie K71
          • Hépatite chronique, non classée ailleurs K73
          • Atteintes hépatiques au cours de maladies infectieuses et parasitaires classées ailleurs K770
          • Hépatite virale chronique C B182
          • Non attribuable ..

          Terrain N° 10 ACIDOSE
          • ACIDOSE LACTIQUE
          Niveau(x)
          • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
          • ARRETER LE TRAITEMENT
          • Cf. EFFETS INDESIRABLES
          Référence(s) officielle(s)
          • Rectificatif AMM européenne 20/12/2022
          CIM 10
          • Acidose E872

          Terrain N° 11 FEMME
            Niveau(x)
            • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
            • RISQUE D'ACIDOSE LACTIQUE
            • UTILISER AVEC PRUDENCE
            Référence(s) officielle(s)
            • Rectificatif AMM européenne 20/12/2022
            CIM 10
            • Non concerné .

            Terrain N° 12 OBESITE
            • INDICE DE MASSE CORPORELLE ELEVE (> 30)
            Niveau(x)
            • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
            • RISQUE D'ACIDOSE LACTIQUE
            • UTILISER AVEC PRUDENCE
            • RISQUE D'OSTEONECROSE
            Référence(s) officielle(s)
            • Rectificatif AMM européenne 20/12/2022
            CIM 10
            • Obésité et surpoids E66
            • Non concerné .

            Terrain N° 13 HEPATOMEGALIE
            • HEPATOMEGALIE EVOLUTIVE
            Niveau(x)
            • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
            • RISQUE D'ACIDOSE LACTIQUE
            • UTILISER AVEC PRUDENCE
            • ARRETER LE TRAITEMENT
            Référence(s) officielle(s)
            • Rectificatif AMM européenne 20/12/2022
            CIM 10
            • Hépatomégalie, non classée ailleurs R160

            Terrain N° 14 DYSLIPIDEMIE / ANOMALIE METAB LIPIDE
              Niveau(x)
              • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
              • SURVEILLANCE BILAN LIPIDIQUE
              • SURVEILLANCE BILAN GLUCIDIQUE
              • SURVEILLANCE CLINIQUE
              • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
              Référence(s) officielle(s)
              • Rectificatif AMM européenne 20/12/2022
              CIM 10
              • Anomalies du métabolisme des lipoprotéines et autres lipidémies E78

              Terrain N° 15 HYPERLIPIDEMIE
                Niveau(x)
                • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                • SURVEILLANCE BILAN LIPIDIQUE
                • SURVEILLANCE BILAN GLUCIDIQUE
                • SURVEILLANCE CLINIQUE
                • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
                Référence(s) officielle(s)
                • Rectificatif AMM européenne 20/12/2022
                CIM 10
                • Anomalies du métabolisme des lipoprotéines et autres lipidémies E78

                Terrain N° 16 DEFICIT IMMUNITAIRE
                • DEFICIT IMMUNITAIRE SEVERE
                Niveau(x)
                • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                • RISQUE DE REACTION INFLAMMATOIRE
                • RISQUE D'INFECTION OPPORTUNISTE
                • RISQUE D'AGGRAVATION DES SYMPTOMES
                • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
                • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE
                • RISQUE D'OSTEONECROSE
                Référence(s) officielle(s)
                • Rectificatif AMM européenne 20/12/2022
                CIM 10
                • Certaines anomalies du système immunitaire D80-D89

                Terrain N° 17 ALCOOLISME CHRONIQUE
                  Niveau(x)
                  • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                  • RISQUE D'OSTEONECROSE
                  Référence(s) officielle(s)
                  • Rectificatif AMM européenne 20/12/2022
                  CIM 10
                  • Troubles mentaux et du comportement liés à l'utilisation d'alcool F10

                  Terrain N° 18 SUJET AGE
                  • SUJET AGE DE PLUS DE 65 ANS
                  Niveau(x)
                  • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                  • PAS DE DONNEES POUR CE TERRAIN
                  • UTILISER AVEC PRUDENCE
                  Référence(s) officielle(s)
                  • Rectificatif AMM européenne 20/12/2022
                  CIM 10
                  • Non concerné .

                  Terrain N° 19 INSUFFISANCE RENALE CHRONIQUE
                  • INSUFFISANCE RENALE LEGERE
                  • INSUFFISANCE RENALE MODEREE
                  • INSUFFISANCE RENALE SEVERE
                  Niveau(x)
                  • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                  • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
                  • REDUIRE LA POSOLOGIE
                  • Cf. POSOLOGIE
                  • SURVEILLANCE TAUX CREATININE
                  • SURVEILLANCE PHOSPHOREMIE/PHOSPHATEMIE
                  • SURVEILLANCE RENALE
                  • SURVEILLANCE BILAN GLUCIDIQUE
                  • SURVEILLANCE DE LA KALIEMIE
                  • SURVEILLANCE CLINIQUE
                  • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
                  Référence(s) officielle(s)
                  CIM 10
                  • Maladie rénale chronique N18

                  Terrain N° 20 DIALYSE
                    Niveau(x)
                    • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                    • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
                    • REDUIRE LA POSOLOGIE
                    • Cf. POSOLOGIE
                    • SURVEILLANCE TAUX CREATININE
                    • SURVEILLANCE PHOSPHOREMIE/PHOSPHATEMIE
                    • SURVEILLANCE RENALE
                    • SURVEILLANCE BILAN GLUCIDIQUE
                    • SURVEILLANCE DE LA KALIEMIE
                    • SURVEILLANCE CLINIQUE
                    • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
                    Référence(s) officielle(s)
                    CIM 10
                    • Surveillance d'une dialyse Z49
                    • Dépendance envers une dialyse rénale Z992

                    Terrain N° 21 HYPOPHOSPHATEMIE/HYPOPHOSPHOREMIE
                      Niveau(x)
                      • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                      • SURVEILLANCE TAUX CREATININE
                      • SURVEILLANCE PHOSPHOREMIE/PHOSPHATEMIE
                      • SURVEILLANCE BILAN GLUCIDIQUE
                      • SURVEILLANCE DE LA KALIEMIE
                      • SURVEILLANCE RENALE
                      • SURVEILLANCE CLINIQUE
                      • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
                      • SUSPENDRE LE TRAITEMENT
                      Référence(s) officielle(s)
                      CIM 10
                      • Anomalies du métabolisme du phosphore et des phosphatases E833
                      Terrain N° 22 QUEL QUE SOIT LE TERRAIN
                        Niveau(x)
                        • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                        • RISQUE D'INSUFFISANCE RENALE
                        • RISQUE D'INSUFFISANCE RENALE AIGUE
                        • AUGMENTATION DE LA CREATININEMIE
                        • RISQUE D'HYPOPHOSPHATEMIE
                        • SURVEILLANCE PHOSPHOREMIE/PHOSPHATEMIE
                        • SURVEILLANCE TAUX CREATININE
                        • SURVEILLANCE RENALE
                        • RISQUE DE TOXICITE OSSEUSE
                        • RISQUE D'OSTEOMALACIE
                        • RISQUE D'OSTEONECROSE
                        • RISQUE D'OSTEOPOROSE
                        • RISQUE D'ACIDOSE LACTIQUE
                        • RISQUE DE STEATOSE
                        • RISQUE DE PRISE DE POIDS
                        • RISQUE D'HYPERTRIGLYCERIDEMIE/HYPERCHOLESTEROLEMIE
                        • RISQUE D'HYPERGLYCEMIE
                        • SURVEILLANCE BILAN LIPIDIQUE
                        • SURVEILLANCE BILAN GLUCIDIQUE
                        • RISQUE DE DYSFONCTIONNEMENT MITOCHONDRIAL
                        • RISQUE DE REACTION INFLAMMATOIRE
                        • RISQUE DE REACTION IMMUNITAIRE
                        • SURVEILLANCE CLINIQUE
                        • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
                        • RISQUE D'EMERGENCE DE RESISTANCE
                        • PRESENCE D'EXCIPIENT(S) A EFFET NOTOIRE
                        • TENIR COMPTE PRESENCE MANNITOL
                        Référence(s) officielle(s)
                        • Rectificatif AMM européenne 20/12/2022
                        CIM 10
                        • Non concerné .




                        - Commentaires du RCP :
                        - Informations générales
                        Un test de dépistage des anticorps anti-VIH doit être proposé à tous les patients infectés par le VHB avant de débuter le traitement par ténofovir disoproxil (voir plus bas : Co-infection par le VIH-1 et l'hépatite B).

                        - Hépatite B
                        Les patients devront être informés qu'il n'a pas été prouvé que le ténofovir disoproxil prévienne le risque de transmission du VHB par contacts sexuels ou contamination par le sang. Des précautions adaptées doivent continuer à être prises.

                        - Co-administration d'autres médicaments
                        . Ce médicament ne doit pas être co-administré avec d'autres médicaments contenant du ténofovir disoproxil ou du ténofovir alafénamide.
                        . Ce médicament ne doit pas être co-administré avec l'adéfovir dipivoxil.
                        . La co-administration du ténofovir disoproxil avec la didanosine n'est pas recommandée (Cf. rubrique "Interactions").

                        - Trithérapie comportant analogues nucléosidiques/analogues nucléotidiques
                        Des taux élevés d'échec virologique et d'émergence de résistance ont été rapportés à un stade précoce chez les patients infectés par le VIH lorsque le ténofovir disoproxil était associé à la lamivudine et à l'abacavir, ainsi qu'à la lamivudine et à la didanosine selon un schéma posologique en une prise par jour.

                        - Effets rénaux et osseux dans la population adulte

                        . Effets rénaux
                        Le ténofovir est principalement éliminé par voie rénale. Des cas d'atteinte rénale, d'insuffisance rénale, d'augmentation du taux de créatinine, d'hypophosphatémie et de tubulopathie proximale (y compris syndrome de Fanconi) ont été rapportés dans le cadre de l'utilisation du ténofovir disoproxil dans la pratique clinique (Cf. rubrique "Effets indésirables").

                        . Surveillance rénale
                        Il est recommandé de calculer la clairance de la créatinine chez tous les patients avant l'initiation du traitement par le ténofovir disoproxil et également de surveiller la fonction rénale (clairance de la créatinine et phosphate sérique) après deux à quatre semaines de traitement, après trois mois de traitement et tous les trois à six mois par la suite chez les patients ne présentant pas de facteurs de risque rénaux. Chez les patients présentant un risque d'insuffisance rénale, une surveillance plus fréquente de la fonction rénale est nécessaire.

                        . Prise en charge de la fonction rénale
                        Si le taux de phosphate sérique est < 1,5 mg/dl (0,48 mmol/litre) ou si la clairance de la créatinine est diminuée au-dessous de 50 ml/min chez tout patient adulte recevant du ténofovir disoproxil, l'évaluation de la fonction rénale doit être répétée dans la semaine, y compris la glycémie, la kaliémie, la glycosurie (voir rubrique "Effets indésirables", tubulopathie proximale). L'interruption du traitement par le ténofovir disoproxil doit aussi être envisagée chez les patients adultes présentant une clairance de la créatinine inférieure à 50 ml/min ou un taux de phosphate sérique inférieur à 1,0 mg/dl (0,32 mmol/litre). L'interruption du traitement par le ténofovir disoproxil doit aussi être envisagée en cas de dégradation progressive de la fonction rénale si aucune autre cause n'a été identifiée.

                        . Co-administration et risque de toxicité rénale
                        L'utilisation du ténofovir disoproxil doit être évitée en cas d'utilisation actuelle ou récente d'un médicament néphrotoxique (tels les aminosides, l'amphotéricine B, le foscarnet, le ganciclovir, la pentamidine, la vancomycine, le cidofovir ou l'interleukine-2). Si l'administration concomitante du ténofovir disoproxil et de médicaments néphrotoxiques ne peut être évitée, il convient d'effectuer une surveillance hebdomadaire de la fonction rénale.

                        Des cas d'insuffisance rénale aiguë faisant suite à l'instauration d'un traitement par anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS) à forte dose ou associant plusieurs AINS ont été rapportés chez des patients traités par le ténofovir disoproxil et présentant des facteurs de risque d'insuffisance rénale. Si le ténofovir disoproxil est administré avec un AINS, il convient d'effectuer une surveillance adéquate de la fonction rénale.

                        Un risque plus élevé d'insuffisance rénale a été rapporté chez des patients recevant le ténofovir disoproxil en association avec un inhibiteur de protéase potentialisé par le ritonavir ou le cobicistat. Une surveillance étroite de la fonction rénale est nécessaire chez ces patients (Cf. rubrique "Interactions"). Chez les patients présentant des facteurs de risque rénaux, la co-administration de ténofovir disoproxil avec un inhibiteur de protéase potentialisé doit être soigneusement évaluée.

                        Le ténofovir disoproxil n'a pas été cliniquement évalué chez des patients recevant des médicaments sécrétés par la même voie d'élimination rénale, impliquant les protéines de transport human organic anion transporter (hOAT) 1 et 3 ou la MRP 4 (ex : le cidofovir, médicament connu comme étant néphrotoxique). Ces protéines de transport rénal pourraient être responsables de la sécrétion tubulaire et en partie de l'élimination rénale du ténofovir et du cidofovir. Par conséquent, les paramètres pharmacocinétiques de ces médicaments sécrétés par la même voie d'élimination rénale impliquant les protéines de transport hOAT 1 et 3 ou la MRP 4 pourraient être modifiés s'ils sont co-administrés. A moins d'être réellement nécessaire, l'utilisation concomitante de ces médicaments sécrétés par la même voie d'élimination rénale n'est pas recommandée. Cependant si cette association ne peut être évitée, une surveillance hebdomadaire de la fonction rénale doit être effectuée (Cf. rubrique "Interactions").

                        . Insuffisance rénale
                        La tolérance rénale du ténofovir disoproxil n'a été étudiée que de façon très limitée chez les patients adultes présentant une insuffisance rénale (clairance de la créatinine < 80 ml/min).

                        . Patients adultes présentant une clairance de la créatinine < 50 ml/min, y compris les patients sous hémodialyse
                        On dispose de données limitées concernant la tolérance et l'efficacité du ténofovir disoproxil chez les patients qui présentent une insuffisance rénale. Par conséquent, le ténofovir disoproxil devra être utilisé uniquement s'il est jugé que les bénéfices potentiels du traitement dépassent les risques potentiels. Chez les patients présentant une insuffisance rénale modérée ou sévère (clairance de la créatinine < 50 ml/min) la dose quotidienne doit être adaptée et la fonction rénale étroitement surveillée (Cf. rubriques "Posologie et mode d'administration" et "Propriétés pharmacocinétiques").

                        . Effets osseux
                        Des anomalies osseuses telles que l'ostéomalacie pouvant se manifester par des douleurs osseuses persistantes ou qui s'aggravent et pouvant dans de rares cas favoriser la survenue de fractures, peuvent être associées à une tubulopathie rénale proximale induite par le ténofovir disoproxil (Cf. rubrique "Effets indésirables").

                        Le ténofovir disoproxil peut également entraîner une réduction de la densité minérale osseuse (DMO). Au cours d'une étude clinique contrôlée de 144 semaines comparant le ténofovir disoproxil à la stavudine, en association à la lamivudine et à l'éfavirenz, chez des patients adultes naïfs de traitement antirétroviral infectés par le VIH, de légères diminutions de la DMO au niveau de la hanche et du rachis ont été observées dans les deux groupes de traitement. A 144 semaines, les diminutions de la DMO au niveau du rachis et les modifications des marqueurs osseux par rapport à l'initiation du traitement étaient significativement plus importantes dans le groupe ténofovir disoproxil. Les diminutions de la DMO au niveau de la hanche étaient significativement plus importantes dans ce groupe jusqu'à 96 semaines. Cependant le risque de fractures n'a pas été augmenté et il n'a pas été constaté d'anomalies osseuses ayant des répercussions cliniques au cours des 144 semaines dans cette étude.

                        Dans d'autres études (prospectives et transversales), les diminutions de la DMO les plus prononcées ont été observées chez les patients traités par le ténofovir disoproxil dans le cadre d'un schéma thérapeutique contenant un inhibiteur de protéase potentialisé. Globalement, compte tenu des anomalies osseuses associées au ténofovir disoproxil et des limites des données à long terme sur l'impact du ténofovir disoproxil sur l'état osseux et le risque de fractures, il convient d'envisager d'autres schémas thérapeutiques pour les patients atteints d'ostéoporose qui présentent un risque élevé de fractures.

                        La suspicion ou la détection d'anomalies osseuses doit imposer une consultation appropriée.

                        - Effets rénaux et osseux dans la population pédiatrique

                        Il existe des incertitudes quant aux effets à long terme de la toxicité rénale et osseuse. De plus, le caractère réversible de la toxicité rénale ne peut être totalement établi. Par conséquent, une approche multidisciplinaire est recommandée afin d'évaluer de façon adéquate et au cas par cas le rapport bénéfice/risque du traitement, de décider de la surveillance appropriée pendant le traitement (notamment la décision d'arrêter le traitement) et de considérer la nécessité d'une supplémentation.

                        . Effets rénaux
                        Des effets indésirables rénaux en lien avec une tubulopathie rénale proximale ont été observés chez les patients pédiatriques infectés par le VIH-1, âgés de 2 à < 12 ans dans l'étude clinique GS-US-104-0352 (Cf. rubriques "Effets indésirables" et "Propriétés pharmacodynamiques").

                        . Surveillance rénale
                        La fonction rénale (clairance de la créatinine et phosphate sérique) doit être évaluée avant l'initiation du traitement et doit être surveillée au cours du traitement comme chez l'adulte (voir plus haut).

                        . Prise en charge de la fonction rénale
                        Si le taux de phosphate sérique s'avère être < 3,0 mg/dl (0,96 mmol/litre) chez tout patient pédiatrique recevant du ténofovir disoproxil, l'évaluation de la fonction rénale doit être répétée dans la semaine, y compris la glycémie, la kaliémie, la glycosurie (Cf. rubrique "Effets indésirables", tubulopathie proximale). La détection ou la suspicion d'anomalies rénales doit imposer une consultation avec un néphrologue afin d'envisager une interruption du traitement par ténofovir disoproxil.
                        L'interruption du traitement par ténofovir disoproxil doit aussi être envisagée en cas de dégradation progressive de la fonction rénale si aucune autre cause n'a été identifiée.

                        . Co-administration et risque de toxicité rénale
                        Les mêmes recommandations que celles chez l'adulte s'appliquent (voir plus haut).

                        . Insuffisance rénale
                        L'utilisation du ténofovir disoproxil n'est pas recommandée dans la population pédiatrique présentant une insuffisance rénale (Cf. rubrique "Posologie et mode d'administration"). Le traitement par ténofovir disoproxil ne doit pas être initié chez les patients pédiatriques présentant une insuffisance rénale et il doit être arrêté chez ceux qui développent une insuffisance rénale au cours du traitement.

                        . Effets osseux
                        Le ténofovir disoproxil peut entraîner une diminution de la DMO. Les effets des variations de DMO associées au ténofovir disoproxil sur l'état osseux à long terme et le risque futur de fractures sont incertains (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques").

                        La détection ou la suspicion d'anomalies osseuses chez les patients pédiatriques doit imposer une consultation avec un endocrinologue et/ou un néphrologue.

                        - Maladie hépatique
                        Les données concernant la tolérance et l'efficacité chez les patients ayant bénéficié d'une transplantation hépatique sont très limitées.

                        On dispose de données limitées concernant la tolérance et l'efficacité du ténofovir disoproxil chez les patients infectés par le VHB présentant une maladie hépatique décompensée et un score de Child-Pugh-Turcotte (CPT) > 9. Ces patients sont exposés à un risque plus élevé d'effets indésirables rénaux ou hépatiques. Par conséquent, les paramètres rénaux et hépatobiliaires doivent faire l'objet d'une surveillance étroite dans cette population de patients.

                        . Exacerbations de l'hépatite
                        . Exacerbations de la maladie au cours du traitement
                        Les exacerbations spontanées de l'hépatite B chronique sont relativement fréquentes et se manifestent par des élévations transitoires du taux sérique d'ALAT. Une fois le traitement antiviral instauré, le taux sérique d'ALAT peut augmenter chez certains patients (Cf. rubrique "Effets indésirables"). Chez les patients atteints d'une maladie hépatique compensée, ces élévations du taux sérique d'ALAT ne s'accompagnent généralement pas d'une augmentation de la concentration sérique de la bilirubine ou d'une décompensation hépatique. Les patients atteints de cirrhose peuvent présenter un risque plus important de décompensation hépatique suite à une exacerbation de l'hépatite et doivent donc faire l'objet d'une étroite surveillance pendant le traitement.

                        . Exacerbations de la maladie après l'arrêt du traitement
                        Des exacerbations aiguës de l'hépatite ont également été rapportées chez des patients ayant arrêté le traitement contre l'hépatite B. Les exacerbations post-traitement sont habituellement associées à une élévation d'ADN du VHB et semblent le plus souvent spontanément résolutives. Des cas d'exacerbations sévères, parfois fatales, ont cependant été rapportés. La fonction hépatique doit être surveillée régulièrement tant au plan clinique que biologique pendant au moins 6 mois après l'arrêt du traitement contre l'hépatite B. Si nécessaire, une reprise du traitement contre l'hépatite B pourra s'imposer. Chez les patients atteints d'une maladie hépatique avancée ou de cirrhose, l'arrêt du traitement n'est pas recommandé car une exacerbation de l'hépatite post-traitement pourrait entraîner une décompensation hépatique.

                        Les exacerbations de la maladie hépatique sont particulièrement graves et peuvent même s'avérer fatales chez les patients atteints d'une maladie hépatique décompensée.

                        . Co-infection par l'hépatite C ou D
                        Aucune donnée n'est disponible concernant l'efficacité du ténofovir chez les patients co-infectés par le virus de l'hépatite C ou D.

                        . Co-infection par le VIH-1 et l'hépatite B
                        En raison du risque d'apparition d'une résistance du VIH, le ténofovir disoproxil doit être utilisé exclusivement dans le cadre d'un traitement par association appropriée d'antirétroviraux chez les patients co-infectés par le VIH/VHB. Les patients ayant des troubles préexistants de la fonction hépatique, y compris une hépatite chronique active, ont, au cours d'un traitement par association d'antirétroviraux, une fréquence plus élevée d'anomalies de la fonction hépatique et doivent faire l'objet d'une surveillance appropriée. Chez ces patients, en cas d'aggravation confirmée de l'atteinte hépatique, l'interruption ou l'arrêt du traitement devra être envisagé. Cependant, il est à noter que les élévations d'ALAT peuvent faire partie du processus de clairance du VHB lors du traitement par ténofovir (voir plus haut : Exacerbations de l'hépatite).

                        - Utilisation avec certains agents antiviraux contre le virus de l'hépatite C
                        Il a été montré que la co-administration de ténofovir disoproxil avec lédipasvir/sofosbuvir, sofosbuvir/velpatasvir ou sofosbuvir/velpatasvir/voxilaprévir augmente les concentrations plasmatiques de ténofovir, en particulier en cas d'utilisation concomitante avec un traitement contre le VIH contenant du ténofovir disoproxil et un potentialisateur pharmacocinétique (ritonavir ou cobicistat). La sécurité d'emploi du ténofovir disoproxil dans le cadre d'un traitement par lédipasvir/sofosbuvir, sofosbuvir/velpatasvir ou sofosbuvir/velpatasvir/voxilaprévir en présence d'un potentialisateur pharmacocinétique n'a pas été établie. Les risques et les bénéfices potentiels associés à la co administration de lédipasvir/sofosbuvir, de sofosbuvir/velpatasvir ou sofosbuvir/velpatasvir/voxilaprévir avec le ténofovir disoproxil administré en association avec un inhibiteur de protéase du VIH potentialisé (p. ex., atazanavir ou darunavir) doivent être pris en compte, en particulier chez les patients présentant un risque accru de dysfonctionnement rénal. Les patients recevant de façon concomitante lédipasvir/sofosbuvir, sofosbuvir/velpatasvir ou sofosbuvir/velpatasvir/voxilaprévir et le ténofovir disoproxil ainsi qu'un inhibiteur de protéase du VIH potentialisé doivent être surveillés afin de détecter les effets indésirables associés au ténofovir disoproxil.

                        - Poids corporel et paramètres métaboliques
                        Une augmentation du poids corporel ainsi que des taux de lipides et de glucose sanguins peuvent survenir au cours d'un traitement antirétroviral. De telles modifications peuvent en partie être liées au contrôle de la maladie et au mode de vie. Si pour les augmentations des taux de lipides, il est bien établi dans certains cas qu'il existe un effet du traitement, aucun lien n'est clairement établi entre une prise de poids et un quelconque traitement antirétroviral. Le contrôle des taux de lipides et de glucose sanguins devra tenir compte des recommandations en vigueur encadrant les traitements contre le VIH. Les troubles lipidiques devront être pris en charge en fonction du tableau clinique.

                        - Dysfonctionnement mitochondrial à la suite d'une exposition in utero
                        Les analogues nucléos(t)idiques peuvent avoir un impact plus ou moins important sur la fonction mitochondriale, l'effet le plus marqué étant observé avec la stavudine, la didanosine et la zidovudine. Des cas de dysfonctionnement mitochondrial ont été rapportés chez des nourrissons non infectés par le VIH, exposés in utero et/ou en période post-natale à des analogues nucléosidiques ; il s'agissait majoritairement d'associations comportant de la zidovudine. Les effets indésirables principalement rapportés sont des atteintes hématologiques (anémie, neutropénie) et des troubles métaboliques (hyperlactatémie, hyperlipasémie). Ces effets indésirables ont souvent été transitoires. Des troubles neurologiques d'apparition tardive ont été rapportés dans de rares cas (hypertonie, convulsions, troubles du comportement). Le caractère transitoire ou permanent de ces troubles neurologiques n'est pas établi à ce jour. Ces données doivent être prises en compte chez tout enfant exposé in utero à des analogues nucléos(t)idiques qui présente des manifestations cliniques sévères d'étiologie inconnue, en particulier des manifestations neurologiques. Ces données ne modifient pas les recommandations actuelles nationales quant à l'utilisation d'un traitement antirétroviral chez la femme enceinte dans la prévention de la transmission materno-foetale du VIH.

                        - Syndrome de restauration immunitaire
                        Chez les patients infectés par le VIH et présentant un déficit immunitaire sévère au moment de l'instauration du traitement par association d'antirétroviraux, une réaction inflammatoire à des infections opportunistes asymptomatiques ou résiduelles peut apparaître et entraîner des manifestations cliniques graves ou une aggravation des symptômes. De telles réactions ont été observées classiquement au cours des premières semaines ou mois suivant l'instauration du traitement par association d'antirétroviraux. Des exemples pertinents sont les rétinites à cytomégalovirus, les infections mycobactériennes généralisées et/ou localisées, et les pneumopathies à Pneumocystis jirovecii. Tout symptôme inflammatoire doit être évalué et un traitement doit être instauré si nécessaire.

                        Des maladies auto-immunes (comme la maladie de Basedow et l'hépatite auto-immune) ont également été rapportées dans le cadre d'une restauration immunitaire ; cependant, le délai d'apparition décrit est plus variable et ces événements peuvent survenir plusieurs mois après l'instauration du traitement.

                        - Ostéonécrose
                        L'étiologie est considérée comme multifactorielle (incluant l'utilisation de corticoïdes, la consommation d'alcool, une immunosuppression sévère, un indice de masse corporelle élevé), cependant des cas d'ostéonécrose ont été rapportés, en particulier chez des patients à un stade avancé de la maladie liée au VIH et/ou ayant un traitement par association d'antirétroviraux au long cours. Il est conseillé aux patients de solliciter un avis médical s'ils éprouvent des douleurs et des arthralgies, une raideur articulaire ou des difficultés pour se mouvoir.

                        - Personne âgées
                        Le ténofovir disoproxil n'a pas été étudié chez les patients âgés de plus de 65 ans. Les patients âgés sont plus susceptibles de présenter une réduction de la fonction rénale. L'administration du ténofovir disoproxil à des patients âgés devra donc se faire avec une prudence particulière.

                        Ce médicament contient du mannitol qui peut présenter un léger effet laxatif.
                        Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 20/12/2022
                        Non contre-indications
                        Terrain N° 1
                        • PORPHYRIE HEPATIQUE
                        • PORPHYRIE HEPATIQUE MALADIE
                        Niveau(x)
                        • NON CONTRE-INDICATION
                        • INFO DU CENTRE FRANCAIS DES PORPHYRIES
                        • SITE WEB HTTP://www.porphyrie.net
                        La prise de certains médicaments peut déclencher une crise de porphyrie aigüe ou une éruption cutanée de bulles. Chez les porteurs de porphyries aigüe ou cutanée, la maladie demeure quiescente la plupart du temps. Les symptômes ne se manifestent généralement que lorsque plusieurs facteurs interagissent pour abaisser le seuil d'activation. L'âge, le sexe, de même que l'activité enzymatique résiduelle, déterminent la sensibilité aux agents qui peuvent précipiter la survenue des signes cliniques.

                        La vulnérabilité du patient à l'action des agents porphyrinogènes augmente si certains facteurs entrent en jeu, notamment un équilibre calorique négatif, une infection en cours, un stress physique ou psychologique, la consommation d'alcool, l'exposition à un solvant organique ou un traitement avec un médicament ou des hormones sexuelles potentiellement porphyrinogènes.

                        Chez les femmes, la sensibilité augmente également durant les périodes de bouleversement hormonal, par exemple durant la période prémenstruelle, au cours du premier mois de grossesse et dans la période précédant ou suivant l'accouchement.

                        Les médicaments sont classés en trois catégories distinctes selon leur compatibilité avec les porphyries : ils sont autorisés, interdits ou non-classés.

                        Cette classification constitue une forme de conseil qui repose sur une évaluation précise de l'expérience clinique internationale, des cas cliniques publiés, de la liste des médicaments publiée antérieurement et des considérations théoriques. Cependant, la qualité des comptes-rendus de patients utilisés dans ces évaluations est souvent insatisfaisante. Les évidences cliniques disponibles pour la plupart des évaluations sont également insuffisantes. De plus, les modèles théoriques sur les mécanismes d'actions des médicaments utilisées dans les porphyries sont encore incomplets.

                        Le médicament de première intention pour un porteur de porphyrie hépatique aigüe est toujours celui classé comme autorisé.

                        En cas de doute, contactez le Centre Français des Porphyries.
                        CIM10
                        • Autres porphyries E802
                        • Anomalies du métabolisme de la porphyrine et de la bilirubine E80

                        Terrain N° 2
                        • PORPHYRIE CUTANEE
                        Niveau(x)
                        • NON CONTRE-INDICATION
                        • INFO DU CENTRE FRANCAIS DES PORPHYRIES
                        • SITE WEB HTTP://www.porphyrie.net
                        La prise de certains médicaments peut déclencher une crise de porphyrie aigüe ou une éruption cutanée de bulles. Chez les porteurs de porphyries aigüe ou cutanée, la maladie demeure quiescente la plupart du temps. Les symptômes ne se manifestent généralement que lorsque plusieurs facteurs interagissent pour abaisser le seuil d'activation. L'âge, le sexe, de même que l'activité enzymatique résiduelle, déterminent la sensibilité aux agents qui peuvent précipiter la survenue des signes cliniques.

                        La vulnérabilité du patient à l'action des agents porphyrinogènes augmente si certains facteurs entrent en jeu, notamment un équilibre calorique négatif, une infection en cours, un stress physique ou psychologique, la consommation d'alcool, l'exposition à un solvant organique ou un traitement avec un médicament ou des hormones sexuelles potentiellement porphyrinogènes.

                        Chez les femmes, la sensibilité augmente également durant les périodes de bouleversement hormonal, par exemple durant la période prémenstruelle, au cours du premier mois de grossesse et dans la période précédant ou suivant l'accouchement.

                        Les médicaments sont classés en trois catégories distinctes selon leur compatibilité avec les porphyries : ils sont autorisés, interdits ou non-classés.

                        Cette classification constitue une forme de conseil qui repose sur une évaluation précise de l'expérience clinique internationale, des cas cliniques publiés, de la liste des médicaments publiée antérieurement et des considérations théoriques. Cependant, la qualité des comptes-rendus de patients utilisés dans ces évaluations est souvent insatisfaisante. Les évidences cliniques disponibles pour la plupart des évaluations sont également insuffisantes. De plus, les modèles théoriques sur les mécanismes d'actions des médicaments utilisées dans les porphyries sont encore incomplets.

                        Le médicament de première intention pour un porteur de porphyrie hépatique aigüe est toujours celui classé comme autorisé.

                        En cas de doute, contactez le Centre Français des Porphyries.
                        CIM10
                        • Porphyrie cutanée tardive E801
                        Interactions médicamenteuses
                        Les études d'interaction n'ont été réalisées que chez l'adulte.

                        Des interactions entre le ténofovir et les médicaments métabolisés par le CYP450 ne sont pas attendues, compte tenu des résultats des études in vitro ainsi que des données disponibles concernant le mode d'élimination du ténofovir.

                        + Utilisation concomitante non recommandée
                        Ce médicament doit pas être administré avec d'autres médicaments contenant du ténofovir disoproxil ou du ténofovir alafénamide.

                        Ce médicament ne doit pas non plus être co-administré avec l'adéfovir dipivoxil.

                        + Didanosine
                        La co-administration du ténofovir disoproxil avec la didanosine n'est pas recommandée (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi" données ci-dessous).

                        + Médicaments éliminés par voie rénale
                        Le ténofovir étant principalement éliminé par les reins, la co-administration de ténofovir disoproxil avec des médicaments diminuant la fonction rénale ou entrant en compétition pour la sécrétion tubulaire active par le biais des protéines de transport hOAT 1, hOAT 3 ou MRP 4 (le cidofovir, par ex.) peut accroître la concentration sérique du ténofovir et/ou des médicaments co-administrés.

                        L'utilisation du ténofovir disoproxil doit être évitée en cas d'utilisation concomitante ou récente d'un médicament néphrotoxique. Il peut s'agir par exemple, mais pas exclusivement, d'aminosides, d'amphotéricine B, de foscarnet, de ganciclovir, de pentamidine, de vancomycine, de cidofovir ou d'interleukine-2 (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").

                        Le tacrolimus pouvant affecter la fonction rénale, une surveillance étroite est recommandée en cas de co-administration avec le ténofovir disoproxil.

                        + Autres interactions
                        Les interactions entre le ténofovir disoproxil et les inhibiteurs de protéase, ainsi que les agents antirétroviraux autres que les inhibiteurs de protéase sont listées dans les données ci-dessous.

                        Interactions entre le ténofovir disoproxil et les autres médicaments

                        Médicament par classes thérapeutiques (dose en mg)

                        * Anti-infectieux

                        - Antirétroviraux

                        . Inhibiteurs de protéase

                        + Atazanavir/Ritonavir
                        (300 mg une fois par jour / 100 mg une fois par jour / 300 mg une fois par jour)
                        Effets sur les concentrations de médicament - pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin :
                        Atazanavir :
                        ASC : diminution 25 %
                        Cmax : diminution 28 %
                        Cmin : diminution 26 %
                        Ténofovir :
                        ASC : augmentation 37 %
                        Cmax : augmentation 34 %
                        Cmin : augmentation 29 %
                        Recommandation concernant la co-administration avec 245 mg de ténofovir disoproxil :
                        Aucune adaptation de la posologie n'est recommandée. L'exposition accrue au ténofovir pourrait potentialiser les effets indésirables du ténofovir, dont les troubles rénaux. La fonction rénale doit être étroitement surveillée (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").

                        + Lopinavir/Ritonavir
                        (400 mg deux fois par jour / 100 mg deux fois par jour / 300 mg une fois par jour)
                        Effets sur les concentrations de médicament - pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin :
                        Lopinavir/ritonavir :
                        Aucun effet significatif sur les paramètres pharmacocinétiques du lopinavir/ritonavir.
                        Ténofovir :
                        ASC : augmentation 32 %
                        Cmax : absence de changement
                        Cmin : augmentation 51 %
                        Recommandation concernant la co-administration avec 245 mg de ténofovir disoproxil :
                        Aucune adaptation de la posologie n'est recommandée. L'exposition accrue au ténofovir pourrait potentialiser les effets indésirables du ténofovir, dont les troubles rénaux. La fonction rénale doit être étroitement surveillée (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").

                        + Darunavir/Ritonavir
                        (300 mg /100 mg deux fois par jour / 300 mg une fois par jour)
                        Effets sur les concentrations de médicament - pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin :
                        Darunavir :
                        Aucun effet significatif sur les paramètres pharmacocinétiques du darunavir/ritonavir.
                        Ténofovir :
                        ASC : augmentation 22 %
                        Cmin : augmentation 37 %
                        Recommandation concernant la co-administration avec 245 mg de ténofovir disoproxil :
                        Aucune adaptation de la posologie n'est recommandée. L'exposition accrue au ténofovir pourrait potentialiser les effets indésirables du ténofovir, dont les troubles rénaux. La fonction rénale doit être étroitement surveillée (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").

                        . INTIs

                        + Didanosine
                        Effets sur les concentrations de médicament - pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin :
                        La co-administration du ténofovir disoproxil avec la didanosine a entraîné une augmentation de 40 à 60 % de l'exposition systémique de la didanosine.
                        Recommandation concernant la co-administration avec 245 mg de ténofovir disoproxil :
                        La co-administration du ténofovir disoproxil avec la didanosine n'est pas recommandée (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").
                        L'augmentation de l'exposition systémique à la didanosine peut augmenter le risque d'effets indésirables liés à la didanosine. Dans de rares cas, des pancréatites et des acidoses lactiques, parfois fatales, ont été rapportées. La co-administration du ténofovir disoproxil avec la didanosine à une dose de 400 mg par jour a été associée à une baisse significative du taux de CD4, pouvant être due à une interaction intracellulaire ayant pour effet d'augmenter les taux de didanosine phosphorylée (c'est-à-dire active). Dans plusieurs associations testées pour le traitement de l'infection par le VIH-1, la co-administration d'un plus faible dosage de didanosine à 250 mg avec le ténofovir disoproxil a été associée à des taux élevés d'échec virologique.

                        + Adéfovir dipivoxil
                        Effets sur les concentrations de médicament - pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin :
                        ASC : absence de changement
                        Cmax : absence de changement
                        Recommandation concernant la co-administration avec 245 mg de ténofovir disoproxil :
                        Le ténofovir disoproxil ne doit pas être co-administré avec l'adéfovir dipivoxil (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").

                        + Entécavir
                        Effets sur les concentrations de médicament - pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin :
                        ASC : absence de changement
                        Cmax : absence de changement
                        Recommandation concernant la co-administration avec 245 mg de ténofovir disoproxil :
                        Aucune interaction pharmacocinétique cliniquement significative n'a été observée lors de la co-administration du ténofovir disoproxil avec entécavir.


                        - Agents antiviraux contre le virus de l'hépatite C

                        + Lédipasvir/Sofosbuvir (90 mg/400 mg q.d.) + Atazanavir/Ritonavir (300 mg q.d./100 mg q.d.) + Emtricitabine/Ténofovir disoproxil (200 mg/245 mg q.d.) (1)
                        Effets sur les concentrations de médicament - pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin :
                        Lédipasvir :
                        ASC : augmentation 96 %
                        Cmax : augmentation 68 %
                        Cmin : augmentation 118 %
                        Sofosbuvir :
                        ASC : absence de changement
                        Cmax : absence de changement
                        GS-331007 (2) :
                        ASC : absence de changement
                        Cmax : absence de changement
                        Cmin : augmentation 42 %
                        Atazanavir :
                        ASC : absence de changement
                        Cmax : absence de changement
                        Cmin : augmentation 63 %
                        Ritonavir :
                        ASC : absence de changement
                        Cmax : absence de changement
                        Cmin : augmentation 45 %
                        Emtricitabine :
                        ASC : absence de changement
                        Cmax : absence de changement
                        Cmin : absence de changement
                        Ténofovir :
                        ASC : absence de changement
                        Cmax : augmentation 47 %
                        Cmin : augmentation 47 %
                        Recommandation concernant la co-administration avec 245 mg de ténofovir disoproxil :
                        L'augmentation des concentrations plasmatiques de ténofovir résultant de la co-administration de ténofovir disoproxil, de lédipasvir/sofosbuvir et d'atazanavir/ritonavir peut augmenter les effets indésirables associés au ténofovir disoproxil, y compris les troubles rénaux. La sécurité d'emploi du ténofovir disoproxil utilisé avec lédipasvir/sofosbuvir et un potentialisateur pharmacocinétique (p. ex., ritonavir ou cobicistat) n'a pas été établie.
                        Cette association doit être utilisée avec précaution, en assurant une surveillance fréquente de la fonction rénale, lorsqu'il n'existe aucune autre alternative thérapeutique (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").

                        + Lédipasvir/Sofosbuvir (90 mg/400 mg q.d.) + Darunavir/Ritonavir (800 mg q.d./100 mg q.d.) + Emtricitabine/Ténofovir disoproxil (200 mg/245 mg q.d.) (1)
                        Effets sur les concentrations de médicament - pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin :
                        Lédipasvir :
                        ASC : absence de changement
                        Cmax : absence de changement
                        Cmin : absence de changement
                        Sofosbuvir :
                        ASC : diminution 27 %
                        Cmax : diminution 37 %
                        GS-331007 (2) :
                        ASC : absence de changement
                        Cmax : absence de changement
                        Cmin : absence de changement
                        Darunavir :
                        ASC : absence de changement
                        Cmax : absence de changement
                        Cmin : absence de changement
                        Ritonavir :
                        ASC : absence de changement
                        Cmax : absence de changement
                        Cmin : augmentation 48 %
                        Emtricitabine :
                        ASC : absence de changement
                        Cmax : absence de changement
                        Cmin : absence de changement
                        Ténofovir :
                        ASC : augmentation 50 %
                        Cmax : augmentation 64 %
                        Cmin : augmentation 59 %
                        Recommandation concernant la co-administration avec 245 mg de ténofovir disoproxil :
                        L'augmentation des concentrations plasmatiques de ténofovir résultant de la co-administration de ténofovir disoproxil, de lédipasvir/sofosbuvir et de darunavir/ritonavir peut augmenter les effets indésirables associés au ténofovir disoproxil, y compris les troubles rénaux. La sécurité d'emploi du ténofovir disoproxil utilisé avec lédipasvir/sofosbuvir et un potentialisateur pharmacocinétique (p. ex., ritonavir ou cobicistat) n'a pas été établie.
                        Cette association doit être utilisée avec précaution, en assurant une surveillance fréquente de la fonction rénale, lorsqu'il n'existe aucune autre alternative thérapeutique (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").

                        + Lédipasvir/Sofosbuvir (90 mg/400 mg q.d.) + Efavirenz/Emtricitabine/Ténofovir disoproxil (600 mg/200 mg/245 mg q.d.)
                        Effets sur les concentrations de médicament - pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin :
                        Lédipasvir :
                        ASC : diminution 34 %
                        Cmax : diminution 34 %
                        Cmin : diminution 34 %
                        Sofosbuvir :
                        ASC : absence de changement
                        Cmax : absence de changement
                        GS-331007 (2) :
                        ASC : absence de changement
                        Cmax : absence de changement
                        Cmin : absence de changement
                        Efavirenz :
                        ASC : absence de changement
                        Cmax : absence de changement
                        Cmin : absence de changement
                        Emtricitabine :
                        ASC : absence de changement
                        Cmax : absence de changement
                        Cmin : absence de changement
                        Ténofovir :
                        ASC : augmentation 98 %
                        Cmax : augmentation 79 %
                        Cmin : augmentation 163 %
                        Recommandation concernant la co-administration avec 245 mg de ténofovir disoproxil :
                        Aucune adaptation de la posologie n'est recommandée. L'exposition accrue au ténofovir pourrait potentialiser les effets indésirables associés au ténofovir disoproxil, y compris les troubles rénaux. La fonction rénale doit être étroitement surveillée (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").

                        + Lédipasvir/Sofosbuvir (90 mg/400 mg q.d.) + Emtricitabine/Rilpivirine/Ténofovir disoproxil (200 mg/25 mg/245 mg q.d.)
                        Effets sur les concentrations de médicament - pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin :
                        Lédipasvir :
                        ASC : absence de changement
                        Cmax : absence de changement
                        Cmin : absence de changement
                        Sofosbuvir :
                        ASC : absence de changement
                        Cmax : absence de changement
                        GS-331007 (2) :
                        ASC : absence de changement
                        Cmax : absence de changement
                        Cmin : absence de changement
                        Emtricitabine :
                        ASC : absence de changement
                        Cmax : absence de changement
                        Cmin : absence de changement
                        Rilpivirine :
                        ASC : absence de changement
                        Cmax : absence de changement
                        Cmin : absence de changement
                        Ténofovir :
                        ASC : augmentation 40 %
                        Cmax : absence de changement
                        Cmin : augmentation 91 %
                        Recommandation concernant la co-administration avec 245 mg de ténofovir disoproxil :
                        Aucune adaptation de la posologie n'est recommandée. L'exposition accrue au ténofovir pourrait potentialiser les effets indésirables associés au ténofovir disoproxil, y compris les troubles rénaux. La fonction rénale doit être étroitement surveillée (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").

                        + Lédipasvir/Sofosbuvir (90 mg/400 mg q.d.) + Dolutégravir (50 mg q.d.) + Emtricitabine/Ténofovir disoproxil (200 mg/245 mg q.d.)
                        Effets sur les concentrations de médicament - pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin :
                        Sofosbuvir :
                        ASC : absence de changement
                        Cmax : absence de changement
                        GS-331007 (2)
                        ASC : absence de changement
                        Cmax : absence de changement
                        Cmin : absence de changement
                        Lédipasvir :
                        ASC : absence de changement
                        Cmax : absence de changement
                        Cmin : absence de changement
                        Dolutégravir :
                        ASC : absence de changement
                        Cmax : absence de changement
                        Cmin : absence de changement
                        Emtricitabine :
                        ASC : absence de changement
                        Cmax : absence de changement
                        Cmin : absence de changement
                        Ténofovir :
                        ASC : augmentation 65 %
                        Cmax : augmentation 61 %
                        Cmin : augmentation 115 %
                        Recommandation concernant la co-administration avec 245 mg de ténofovir disoproxil :
                        Aucune adaptation de la posologie n'est recommandée. L'exposition accrue au ténofovir pourrait potentialiser les effets indésirables associés au ténofovir disoproxil, y compris les troubles rénaux. La fonction rénale doit être étroitement surveillée (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").

                        + Sofosbuvir/Velpatasvir (400 mg/100 mg q.d.) + Atazanavir/Ritonavir (300 mg q.d./100 mg q.d.) + Emtricitabine/Ténofovir disoproxil (200 mg/245 mg q.d.)
                        Effets sur les concentrations de médicament - pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin :
                        Sofosbuvir :
                        ASC : absence de changement
                        Cmax : absence de changement
                        GS-331007 (2) :
                        ASC : absence de changement
                        Cmax : absence de changement
                        Cmin : augmentation 42 %
                        Velpatasvir :
                        ASC : augmentation 142 %
                        Cmax : augmentation 55 %
                        Cmin : augmentation 301 %
                        Atazanavir :
                        ASC : absence de changement
                        Cmax : absence de changement
                        Cmin : augmentation 39 %
                        Ritonavir :
                        ASC : absence de changement
                        Cmax : absence de changement
                        Cmin : augmentation 29 %
                        Emtricitabine :
                        ASC : absence de changement
                        Cmax : absence de changement
                        Cmin : absence de changement
                        Ténofovir :
                        ASC : absence de changement
                        Cmax : augmentation 55 %
                        Cmin : augmentation 39 %
                        Recommandation concernant la co-administration avec 245 mg de ténofovir disoproxil :
                        L'augmentation des concentrations plasmatiques de ténofovir résultant de la co-administration de ténofovir disoproxil, de sofosbuvir/velpatasvir et d'atazanavir/ritonavir peut augmenter les effets indésirables associés au ténofovir disoproxil, y compris les troubles rénaux. La sécurité d'emploi du ténofovir disoproxil utilisé avec sofosbuvir/velpatasvir et un potentialisateur pharmacocinétique (p. ex., ritonavir ou cobicistat) n'a pas été établie.
                        Cette association doit être utilisée avec précaution, en assurant une surveillance fréquente de la fonction rénale (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").

                        + Sofosbuvir/Velpatasvir (400 mg/100 mg q.d.) + Darunavir/Ritonavir (800 mg q.d./100 mg q.d.) + Emtricitabine/Ténofovir disoproxil (200 mg/245 mg q.d.)
                        Effets sur les concentrations de médicament - pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin :
                        Sofosbuvir :
                        ASC: diminution 28 %
                        Cmax : diminution 38 %
                        GS-331007 (2) :
                        ASC : absence de changement
                        Cmax : absence de changement
                        Cmin : absence de changement
                        Velpatasvir :
                        ASC : absence de changement
                        Cmax : diminution 24 %
                        Cmin : absence de changement
                        Darunavir :
                        ASC : absence de changement
                        Cmax : absence de changement
                        Cmin : absence de changement
                        Ritonavir :
                        ASC : absence de changement
                        Cmax : absence de changement
                        Cmin : absence de changement
                        Emtricitabine :
                        ASC : absence de changement
                        Cmax : absence de changement
                        Cmin : absence de changement
                        Ténofovir :
                        ASC : augmentation 39 %
                        Cmax : augmentation 55 %
                        Cmin : augmentation 52 %
                        Recommandation concernant la co-administration avec 245 mg de ténofovir disoproxil :
                        L'augmentation des concentrations plasmatiques de ténofovir résultant de la co-administration de ténofovir disoproxil, de sofosbuvir/velpatasvir et de darunavir/ritonavir peut augmenter les effets indésirables associés au ténofovir disoproxil, y compris les troubles rénaux. La sécurité d'emploi du ténofovir disoproxil utilisé avec sofosbuvir/velpatasvir et un potentialisateur pharmacocinétique (p. ex., ritonavir ou cobicistat) n'a pas été établie.
                        Cette association doit être utilisée avec précaution, en assurant une surveillance fréquente de la fonction rénale (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").

                        + Sofosbuvir/Velpatasvir (400 mg/100 mg q.d.) + Lopinavir/Ritonavir (800 mg/200 mg q.d.) + Emtricitabine/Ténofovir disoproxil (200 mg/245 mg q.d.)
                        Effets sur les concentrations de médicament - pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin :
                        Sofosbuvir :
                        ASC : diminution 29 %
                        Cmax : diminution 41 %
                        GS-331007 (2) :
                        ASC : absence de changement
                        Cmax : absence de changement
                        Cmin : absence de changement
                        Velpatasvir :
                        ASC : absence de changement
                        Cmax : diminution 30 %
                        Cmin : augmentation 63 %
                        Lopinavir :
                        ASC : absence de changement
                        Cmax : absence de changement
                        Cmin : absence de changement
                        Ritonavir :
                        ASC : absence de changement
                        Cmax : absence de changement
                        Cmin : absence de changement
                        Emtricitabine :
                        ASC : absence de changement
                        Cmax : absence de changement
                        Cmin : absence de changement
                        Ténofovir :
                        ASC : absence de changement
                        Cmax : augmentation 42 %
                        Cmin : absence de changement
                        Recommandation concernant la co-administration avec 245 mg de ténofovir disoproxil :
                        L'augmentation des concentrations plasmatiques de ténofovir résultant de la co-administration de ténofovir disoproxil, de sofosbuvir/velpatasvir et de lopinavir/ritonavir peut augmenter les effets indésirables associés au ténofovir disoproxil, y compris les troubles rénaux. La sécurité d'emploi du ténofovir disoproxil utilisé avec sofosbuvir/velpatasvir et un potentialisateur pharmacocinétique (p. ex., ritonavir ou cobicistat) n'a pas été établie.
                        Cette association doit être utilisée avec précaution, en assurant une surveillance fréquente de la fonction rénale (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").

                        + Sofosbuvir/Velpatasvir (400 mg/100 mg q.d.) + Raltégravir (400 mg b.i.d) + Emtricitabine/Ténofovir disoproxil (200 mg/245 mg q.d.)
                        Effets sur les concentrations de médicament - pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin :
                        Sofosbuvir :
                        ASC : absence de changement
                        Cmax : absence de changement
                        GS-331007 (2) :
                        ASC : absence de changement
                        Cmax : absence de changement
                        Cmin : absence de changement
                        Velpatasvir :
                        ASC : absence de changement
                        Cmax : absence de changement
                        Cmin : absence de changement
                        Raltégravir :
                        ASC : absence de changement
                        Cmax : absence de changement
                        Cmin : diminution 21 %
                        Emtricitabine :
                        ASC : absence de changement
                        Cmax : absence de changement
                        Cmin : absence de changement
                        Ténofovir :
                        ASC : augmentation 40 %
                        Cmax : augmentation 46 %
                        Cmin : augmentation 70 %
                        Recommandation concernant la co-administration avec 245 mg de ténofovir disoproxil :
                        Aucune adaptation de la posologie n'est recommandée. L'exposition accrue au ténofovir pourrait potentialiser les effets indésirables associés au ténofovir disoproxil, y compris les troubles rénaux. La fonction rénale doit être étroitement surveillée (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").

                        + Sofosbuvir/Velpatasvir (400 mg/100 mg q.d.) + Efavirenz/Emtricitabine/Ténofovir disoproxil (600 mg/200 mg/245 mg q.d.)
                        Effets sur les concentrations de médicament - pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin :
                        Sofosbuvir :
                        ASC : absence de changement
                        Cmax : augmentation 38 %
                        GS-331007 (2) :
                        ASC : absence de changement
                        Cmax : absence de changement
                        Cmin : absence de changement
                        Velpatasvir :
                        ASC : diminution 53 %
                        Cmax : diminution 47 %
                        Cmin : diminution 57 %
                        Efavirenz :
                        ASC : absence de changement
                        Cmax : absence de changement
                        Cmin : absence de changement
                        Emtricitabine :
                        ASC : absence de changement
                        Cmax : absence de changement
                        Cmin : absence de changement
                        Ténofovir :
                        ASC : augmentation 81 %
                        Cmax : augmentation 77 %
                        Cmin : augmentation 121 %
                        Recommandation concernant la co-administration avec 245 mg de ténofovir disoproxil :
                        L'administration concomitante de sofosbuvir/velpatasvir et d'éfavirenz pourrait diminuer la concentration plasmatique de velpatasvir.
                        La co-administration de sofosbuvir/velpatasvir avec des associations de traitement contenant de l'éfavirenz n'est pas recommandée.

                        + Sofosbuvir/Velpatasvir (400 mg/100 mg q.d.) + Emtricitabine/Rilpivirine/Ténofovir disoproxil (200 mg/25 mg/245 mg q.d.)
                        Effets sur les concentrations de médicament - pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin :
                        Sofosbuvir :
                        ASC : absence de changement
                        Cmax : absence de changement
                        GS-331007 (2) :
                        ASC : absence de changement
                        Cmax : absence de changement
                        Cmin : absence de changement
                        Velpatasvir :
                        ASC : absence de changement
                        Cmax : absence de changement
                        Cmin : absence de changement
                        Emtricitabine :
                        ASC : absence de changement
                        Cmax : absence de changement
                        Cmin : absence de changement
                        Rilpivirine :
                        ASC : absence de changement
                        Cmax : absence de changement
                        Cmin : absence de changement
                        Ténofovir :
                        ASC : augmentation 40 %
                        Cmax : augmentation 44 %
                        Cmin : augmentation 84 %
                        Recommandation concernant la co-administration avec 245 mg de ténofovir disoproxil :
                        Aucune adaptation de la posologie n'est recommandée. L'exposition accrue au ténofovir pourrait potentialiser les effets indésirables associés au ténofovir disoproxil, y compris les troubles rénaux. La fonction rénale doit être étroitement surveillée (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").

                        + Sofosbuvir/Velpatasvir/Voxilaprévir (400 mg/100 mg/100 mg+100 mg q.d.) (3) + Darunavir (800 mg q.d.) + Ritonavir (100 mg q.d.) + Emtricitabine/Ténofovir disoproxil (200 mg/245 mg q.d.)
                        Effets sur les concentrations de médicament - pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin :
                        Sofosbuvir :
                        ASC : absence de changement
                        Cmax : diminution 30 %
                        Cmin : NA
                        GS-3310072 :
                        ASC : absence de changement
                        Cmax : absence de changement
                        Cmin : NA
                        Velpatasvir :
                        ASC : absence de changement
                        Cmax : absence de changement
                        Cmin : absence de changement
                        Voxilaprévir :
                        ASC : augmentation 143 %
                        Cmax : augmentation 72 %
                        Cmin : augmentation 300 %
                        Darunavir :
                        ASC : absence de changement
                        Cmax : absence de changement
                        Cmin : diminution 34 %
                        Ritonavir :
                        ASC : augmentation 45 %
                        Cmax : augmentation 60 %
                        Cmin : absence de changement
                        Emtricitabine :
                        ASC : absence de changement
                        Cmax : absence de changement
                        Cmin : absence de changement
                        Ténofovir :
                        ASC : augmentation 39 %
                        Cmax : augmentation 48 %
                        Cmin : augmentation 47 %
                        Recommandation concernant la co-administration avec 245 mg de ténofovir disoproxil :
                        L'augmentation des concentrations plasmatiques de ténofovir résultant de la co-administration de ténofovir disoproxil, de sofosbuvir/velpatasvir/voxilaprévir et de darunavir/ritonavir peut augmenter les effets indésirables associés au ténofovir disoproxil, y compris les troubles rénaux.
                        La sécurité d'emploi du ténofovir disoproxil utilisé avec sofosbuvir/velpatasvir/voxilaprévir et un potentialisateur pharmacocinétique (p. ex., ritonavir ou cobicistat) n'a pas été établie.
                        Cette association doit être utilisée avec précaution, en assurant une surveillance fréquente de la fonction rénale (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").

                        + Sofosbuvir (400 mg q.d.) + Efavirenz/Emtricitabine/Ténofovir disoproxil (600 mg/200 mg/245 mg q.d.)
                        Effets sur les concentrations de médicament - pourcentage moyen de variation de l'ASC, la Cmax, la Cmin :
                        Sofosbuvir :
                        ASC : absence de changement
                        Cmax : diminution 19 %
                        GS-331007 (2) :
                        ASC : absence de changement
                        Cmax : diminution 23 %
                        Efavirenz :
                        ASC : absence de changement
                        Cmax : absence de changement
                        Cmin : absence de changement
                        Emtricitabine :
                        ASC : absence de changement
                        Cmax : absence de changement
                        Cmin : absence de changement
                        Ténofovir :
                        ASC : absence de changement
                        Cmax : augmentation 25 %
                        Cmin : absence de changement
                        Recommandation concernant la co-administration avec 245 mg de ténofovir disoproxil :
                        Aucune adaptation de la posologie n'est nécessaire.

                        (1) Données obtenues après co-administration avec lédipasvir/sofosbuvir. Une administration espacée (12 heures d'intervalle) a donné des résultats similaires.
                        (2) Principal métabolite circulant du sofosbuvir.
                        (3) Etude menée avec 100 mg de voxilaprévir supplémentaires afin d'obtenir des expositions au voxilaprévir attendues chez les patients infectés par le VHC.


                        Etudes menées avec d'autres médicaments
                        Aucune interaction pharmacocinétique cliniquement significative n'a été observée lors de la co-administration du ténofovir disoproxil avec emtricitabine, lamivudine, indinavir, éfavirenz, nelfinavir, saquinavir (potentialisé par ritonavir), méthadone, ribavirine, rifampicine, tacrolimus ou l'association contraceptive hormonale norgestimate/éthinylestradiol.

                        Le ténofovir disoproxil doit être administré avec de la nourriture, pour augmenter la biodisponibilité du ténofovir (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques").


                        Etudes menées avec d'autres médicaments
                        Aucune interaction pharmacocinétique cliniquement significative n'a été observée lors de la co-administration du ténofovir disoproxil avec emtricitabine, lamivudine, indinavir, éfavirenz, nelfinavir, saquinavir (potentialisé par ritonavir), méthadone, ribavirine, rifampicine, tacrolimus ou l'association contraceptive hormonale norgestimate/éthinylestradiol.

                        Le ténofovir disoproxil doit être administré avec un repas, pour augmenter la biodisponibilité du ténofovir (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques").
                         
                        Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 20/12/2022
                        Grossesse
                        Recommandations et conduites à tenir
                         
                        Effet spécialité
                        Niveau(x) de risque
                        • ADMINIST. POSSIBLE QUE SI NECESSAIRE
                        • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES

                        * Grossesse

                        Un grand nombre de données chez la femme enceinte (plus de 1000 grossesses) n'a mis en évidence aucune malformation ni effet toxique pour le foetus ou le nouveau-né associé au ténofovir disoproxil. Les études effectuées chez l'animal n'ont pas mis en évidence de toxicité sur la reproduction (Cf. rubrique "Sécurité préclinique"). La prescription de ténofovir disoproxil peut être envisagée pendant la grossesse si nécessaire.

                        Dans la littérature, il a été montré que l'exposition au ténofovir disoproxil pendant le troisième trimestre de la grossesse réduisait le risque de transmission du VHB de la mère au nourrisson si le ténofovir disoproxil était administré aux mères, en plus de l'immunoglobuline de l'hépatite B et du vaccin contre l'hépatite B chez les nourrissons.

                        Dans trois études cliniques contrôlées, un total de 327 femmes enceintes présentant une infection chronique au VHB ont reçu du ténofovir disoproxil (245 mg) une fois par jour à partir des semaines 28 à 32 de gestation jusqu'à 1 à 2 mois postpartum ; les femmes et leurs nourrissons ont été suivis jusqu'à 12 mois après l'accouchement. Aucun signal de sécurité n'est ressorti de ces données.
                        Référence(s) officielle(s) : Rectificatif AMM européenne 20/12/2022

                        Femme en âge de procréer
                        Recommandations et conduites à tenir
                        Recommandations
                        • AUCUNE INFORMATION RECENSEE
                        * Fertilté

                        On dispose de données cliniques limitées relatives à l'effet du ténofovir disoproxil sur la fertilité. Les études effectuées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effets délétères du ténofovir disoproxil sur la fertilité.
                        Référence(s) officielle(s) : Rectificatif AMM européenne 20/12/2022
                        Allaitement
                        Données sur le passage dans le lait maternel
                        Passage dans le lait Pas d'information
                        Fixation protéique Pas d'information
                        Rapport concentration lait/plasma maternels Pas d'information
                        Concentration dans 100 ml de lait maternel Pas d'information
                        Recommandations et conduites à tenir
                        Recommandations
                        • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
                        • EN RAISON DE LA GRAVITE DE LA MALADIE
                        • ADMINISTRATION DECONSEILLEE

                        * Allaitement

                        De manière générale, si un nouveau-né est pris en charge de façon adéquate pour la prévention de l'hépatite B à la naissance, une mère infectée par l'hépatite B peut allaiter son nourrisson.

                        Le ténofovir est excrété dans le lait maternel en très faible quantité et l'exposition des nourrissons via le lait maternel est considérée comme négligeable. Bien que les données à long terme soient limitées, aucun effet indésirable n'a été rapporté chez les nourrissons allaités, et les mères infectées par le VHB utilisant le ténofovir disoproxil peuvent allaiter.

                        Afin d'éviter la transmission du virus au nourrisson, il est déconseillé aux mères vivant avec le VIH d'allaiter leur nourrisson.
                        Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 20/12/2022
                        Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
                        Recommandations
                        • OUI
                        • MODIFICATION COMPORTEMENT (CONDUCTEUR)
                        • RISQUE DE VERTIGE/ETOURDISSEMENT
                        Les effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n'ont pas été étudiés.
                        Cependant, les patients devront être informés que des vertiges ont été observés au cours du traitement par le ténofovir disoproxil.
                        Référence(s) officielle(s):    Rectificatif AMM européenne 20/12/2022
                        Les effets indésirables de la base Theriaque incluent d'une part les effets indésirables du RCP de la spécialité consultée, d'autre part une compilation bibliographique des effets indésirables des médicaments appartenant à la même classe thérapeutique.
                        Déclaration des effets indésirables suspectés

                        La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration: Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance.
                        Site internet: www.ansm.sante.fr.

                        Effets indésirables à dose thérapeutique   Cliquer ici pour obtenir tous les effets indésirables
                        - Effets indésirables cliniques
                        TROUBLES DU SYSTEME NERVEUX
                        TROUBLES DE LA PEAU ET DES APPENDICES
                        TROUBLES DU SYSTEME IMMUNITAIRE
                        TROUBLES MUSCULO-SQUELETTIQUES(2 fiches)
                        TROUBLES GASTRO-INTESTINAUX(2 fiches)
                        TROUBLES HEPATO-BILIAIRES(2 fiches)
                        TROUBLES PANCREATIQUES
                        TROUBLES METABOLISME ET NUTRITION(2 fiches)
                        TROUBLES RENAUX ET GENITO-URINAIRES


                        - Effets indésirables paracliniques
                        TROUBLES DU SYSTEME IMMUNITAIRE
                        TROUBLES MUSCULO-SQUELETTIQUES
                        TROUBLES HEPATO-BILIAIRES
                        TROUBLES PANCREATIQUES
                        TROUBLES METABOLISME ET NUTRITION (3 fiches)
                        TROUBLES RENAUX ET GENITO-URINAIRES

                        Effets indésirables en cas de surdosage   Cliquer ici pour obtenir tous les effets indésirables
                        - Effets indésirables cliniques

                        Page générée en 0.2046 seconde(s)