EPIPEN 0,3MG/0,3ML SOL INJ STYLO
EPIPEN 0,30 MG/0,3 ML, SOLUTION INJECTABLE EN STYLO PRE-REMPLI
Fiche(s) d'identité interopérable
Historique des références officielles
    Lien vers la monographie ansm

Cette monographie a été revue le : 21/02/2024
Classifications
  • Classe(s) pharmacothérapeutique(s) :
  • STIMULANT/ANALEPTIQUE CARDIAQUE
  • SYMPATHOMIMETIQUE MIXTE
  • Classe(s) ATC (source Thériaque d'après l'OMS) :
  • SYSTEME CARDIOVASCULAIRE : C
  • MEDICAMENTS EN CARDIOLOGIE : C01
  • STIMULANTS CARDIAQUES, GLUCOSIDES CARDIOTONIQUES EXCLUS : C01C
  • ADRENERGIQUES ET DOPAMINERGIQUES : C01CA
  • EPINEPHRINE : C01CA24
  • Dose journalière usuelle DDD (source Thériaque d'après l'OMS) :
  • Voie : PARENTERALE - Dose : 00,5000 MG
  • Classe(s) EphMRA (source Club InterPharmaceutique) :
  • SYSTEME CARDIOVASCULAIRE : C
  • MEDICAMENTS CARDIAQUES : C01
  • STIMULANTS CARDIAQUES, GLUCOSIDES CARDIOTONIQUES EXCLUS : C01C
  • STIMULANTS CARDIAQUES, MEDICAMENTS DOPAMINERGIQUES EXCLUS : C01C1

Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : AGENTS ADRENERGIQUES ET DOPAMINERGIQUES
Code ATC : C01CA24.

L'adrénaline est une catécholamine qui stimule le système nerveux sympathique (récepteurs alpha et bêta), ce qui augmente la fréquence cardiaque, le débit cardiaque et la circulation coronarienne. L'adrénaline, par son action sur les récepteurs bêta des muscles lisses bronchiques, provoque une bronchodilatation, ce qui réduit le sifflement respiratoire et la dyspnée.

L'adrénaline est rapidement inactivée et la majorité de la dose d'adrénaline est excrétée sous forme de métabolites par voie urinaire.
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM française 05/12/2022  

Propriétés pharmacocinétiques
L'adrénaline est une substance naturellement produite par la médulo-surrénale en réponse à l'épuisement ou au stress. Elle est rapidement inactivée dans l'organisme, principalement par les enzymes COMT et MAO. Le foie est un organe riche en ces enzymes ; c'est donc un organe important du processus de dégradation, bien que non indispensable. Une grande partie de la dose d'adrénaline est excrétée sous forme de métabolites par voie urinaire.

La demi-vie plasmatique de l'adrénaline est d'environ 2,5 minutes. Cependant, après administration d'adrénaline par voie sous-cutanée ou intramusculaire, la vasoconstriction locale retarde l'absorption, de sorte que les effets peuvent durer bien plus longtemps que ne le suggère la demi-vie plasmatique. Il est conseillé de masser la zone d'injection.

Dans une étude pharmacocinétique portant sur 35 sujets sains, regroupés selon des degrés variables d'épaisseur de la couche de graisse sous-cutanée de la cuisse et stratifiés selon le sexe, une injection unique de 0,3 mg/0,3 ml a été réalisée sur la face antérolatérale à mi-cuisse avec un auto-injecteur de ce médicament et a été comparée de façon croisée à une dose délivrée manuellement avec une seringue avec des aiguilles individuelles pour injection dans la couche musculaire. Les résultats indiquent que les sujets de sexe féminin ayant une épaisse couche de graisse sous-cutanée (> 20 mm de distance de la peau aux muscles sous compression maximale) avaient une vitesse d'absorption de l'adrénaline plus lente, exprimée par une tendance à la diminution de l'exposition plasmatique chez ces sujets durant les 10 premières minutes après l'injection (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi")). Cependant, l'exposition globale à l'adrénaline de 0 à 30 min (ASC0-30 min) pour tous les groupes de sujets recevant ce médicament dépassait l'exposition suite à l'administration avec une seringue. Surtout, la tendance des concentrations d'adrénaline à être supérieures avec ce médicament qu'après une injection intramusculaire manuelle chez des sujets sains avec un tissu sous-cutané bien perfusé ne peut pas être extrapolée obligatoirement aux patients en état de choc anaphylactique chez qui il peut y avoir un détournement du sang de la peau aux muscles des jambes. Il convient donc de prendre en considération la possibilité d'une vasoconstriction cutanée existante au moment de l'injection. La variabilité inter-sujet et intra-sujet était toutefois élevée dans cette étude et il est donc impossible de tirer des conclusions solides.
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM française 05/12/2022  

Sécurité préclinique
Il n'existe pas de donnée préclinique utile au prescripteur.
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM française 05/12/2022  

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