ZYTIGA 250MG CPR NSFP
ZYTIGA 250 MG, COMPRIME
Fiche(s) d'identité interopérable
Historique des références officielles
  Lien vers la monographie ansm

Cette monographie a été revue le : 25/01/2018
Forme(s) pharmaceutique(s)
Voie(s) d'administration :
  • ORALE (1)
Forme(s) pharmaceutique(s) :
  • COMPRIME

  • COMPRIME (1)(2)ORAL(E) NE PAS CROQUER NI ECRASER
  • OVALE
  • BLANC(HE) OU BLANC CASSE
  • GRAVE
  • AVEC SIGLE D'IDENTIFICATION AVEC VALEUR DU DOSAGE

Comprimé

Comprimés ovales, blancs à blanc cassé (15,9 mm de long x 9,5 mm de large), avec AA250 gravé sur une face.

Référence(s) bibliographique(s) :
  • Référence(s) officielle(s) : Rectificatif AMM européenne 15/11/2017

  • (1) Standard Terms
  • (2) Pharmacopée Européenne 4ème édition 2002
Composition
  • Teneur en :  LACTOSE 189 MG
  • SODIUM 6,8 MG
Précision(s) composition :
Chaque comprimé contient 250 mg d'acétate d'abiratérone.

- Excipients à effet notoire
Chaque comprimé contient 189 mg de lactose et 6,8 mg de sodium.

Référence(s) officielle(s) : Rectificatif AMM européenne 15/11/2017

Classifications
  • Classe(s) pharmacothérapeutique(s) :
  • CYTOTOXIQUE DIVERS
  • Classe(s) ATC (source Thériaque d'après l'OMS) :
  • ANTINEOPLASIQUES ET IMMUNOMODULATEURS : L
  • THERAPEUTIQUE ENDOCRINE : L02
  • ANTIHORMONES ET APPARENTES : L02B
  • AUTRES ANTIHORMONES ET APPARENTES : L02BX
  • ABIRATERONE : L02BX03
  • Dose journalière usuelle DDD (source Thériaque d'après l'OMS) :
  • Voie : ORALE - Dose : 1,0000 G
  • Classe(s) EphMRA (source Club InterPharmaceutique) :
  • ANTINEOPLASIQUES ET IMMUNOMODULATEURS : L
  • THERAPIE PAR HORMONE CYTOSTATIQUE : L02
  • ANTIHORMONES CYTOSTATIQUES : L02B
  • AUTRES ANTIHORMONES CYTOSTATIQUES : L02B9

Propriétés pharmacodynamiques
Groupe pharmacothérapeutique : Endocrinothérapie, autres antagonistes hormonaux et agents apparentés classe ATC : L02BX03


* Mécanisme d'action

L'acétate d'abiratérone est transformé in vivo en abiratérone, un inhibiteur de la biosynthèse des androgènes. Plus spécifiquement, l'abiratérone inhibe de manière sélective l'enzyme 17alpha-hydroxylase/C17,20-lyase (CYP17). Cette enzyme est exprimée et nécessaire lors de la biosynthèse des androgènes au niveau des testicules, des glandes surrénales et des tissus tumoraux prostatiques. Le CYP17 catalyse la conversion de la prégnénolone et de la progestérone en précurseurs de la testostérone, respectivement la DHEA et l'androstènedione, par 17alpha-hydroxylation et rupture de la liaison C17,20. L'inhibition du CYP17 entraîne également une augmentation de la production de minéralocorticoïdes par les glandes surrénales (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").

Le cancer de la prostate sensible aux androgènes répond aux traitements qui diminuent les taux d'androgènes. Les traitements suppresseurs des androgènes, tels que les agonistes de la LH-RH ou l'orchidectomie, réduisent la production d'androgènes dans les testicules mais n'affectent pas leur production par les glandes surrénales ni dans la tumeur. Administré en même temps que des agonistes de la LH-RH (ou que l'orchidectomie), le traitement par abiratérone abaisse le taux de testostérone sérique à un niveau indétectable (par les méthodes de dosage commercialisées).


* Effets pharmacodynamiques

Ce médicament diminue les taux sériques de testostérone et des autres androgènes à des niveaux inférieurs à ceux atteints par l'utilisation des agonistes de la LH-RH seuls ou par l'orchidectomie. Ceci est dû à l'inhibition sélective de l'enzyme CYP17 nécessaire à la biosynthèse des androgènes. L'antigène prostatique spécifique (PSA) sert de biomarqueur chez les patients atteints de cancer de la prostate. Lors d'une étude clinique de phase 3 chez des patients en échec de chimiothérapie contenant des taxanes, 38% des patients traités par abiratérone ont vu leur taux de PSA baisser d'au moins 50% par rapport à la valeur initiale, contre 10% pour le groupe placebo.


* Efficacité et sécurité clinique

L'efficacité a été établie au cours de trois études cliniques (études 3 011, 302 et 301) de phase 3, multicentriques, randomisées, contrôlées versus placebo, chez des patients atteints de mHSPC et de mCRPC. L'étude 3 011 incluait des patients atteints de mHSPC nouvellement diagnostiqué (au cours des 3 mois précédant la randomisation) et présentant des facteurs pronostiques de haut risque. Le pronostic à haut risque était défini par la présence d'au moins 2 des 3 facteurs de risque suivants : (1) score de Gleason > ou = 8 ; (2) présence d'au moins 3 lésions à la scintigraphie osseuse ; (3) présence de métastase viscérale mesurable (hors atteinte ganglionnaire). Dans le bras actif, ce médicament était administré à la dose de 1 000 mg par jour en association avec une faible dose de 5 mg de prednisone une fois par jour en complément d'un ADT (analogue de la LH-RH ou orchidectomie), qui était considéré comme le traitement de référence. Les patients du groupe contrôle ont reçu un ADT et des placebos à la place de ce médicament et de la prednisone. Les patients inclus dans l'étude 302 n'avaient pas eu de chimiothérapie antérieure par docétaxel ; alors que les patients inclus dans l'étude 301 avaient déjà reçu au préalable du docétaxel. Les patients étaient traités par un analogue de la LH-RH ou avaient précédemment été traités par orchidectomie. Dans le groupe recevant la substance active, ce médicament a été administré à une dose de 1 000 mg par jour en association avec la prednisone ou la prednisolone à une dose faible de 5 mg, deux fois par jour. Les patients du groupe témoin ont reçu un placebo et de la prednisone ou de la prednisolone à une dose faible de 5 mg, deux fois par jour.

Les modifications du PSA sérique pris isolément ne sont pas toujours prédictives du bénéfice clinique. Ainsi, dans toutes les études, il était recommandé que les patients poursuivent leurs traitements jusqu'à ce que les critères d'arrêt soient remplis pour chaque étude comme spécifié ci-après.

Dans toutes les études, l'utilisation de spironolactone n'était pas autorisée car la spironolactone se lie aux récepteurs des androgènes et peut augmenter le PSA.

- Étude 3 011 (patients atteints d'un mHSPC à haut risque nouvellement diagnostiqué)

Dans l'étude 3 011 (n = 1 199), l'âge médian des patients inclus était de 67 ans. Par origine ethnique, le nombre de patients traités par ce médicament était de 832 patients caucasiens (69,4%), 246 patients asiatiques (20,5%), 25 patients noirs ou afro-américains (2,1%), 80 patients d'origine autre (6,7%), 13 patients d'origine inconnue/non rapportée (1,1%) et 3 patients originaires d'Alaska ou amérindiens (0,3%). Chez 97 % des patients, le score de performance ECOG était de 0 ou 1. Les patients présentant des métastases cérébrales connues, une hypertension non contrôlée, une pathologie cardiaque significative ou une insuffisance cardiaque de classe NYHA II à IV étaient exclus. Les patients précédemment traités pour leur cancer métastatique de la prostate par un traitement pharmacologique, une radiothérapie ou une chirurgie étaient exclus, excepté ceux ayant reçu moins de 3 mois de traitement par ADT, ou une séance de radiothérapie palliative ou ayant subi une intervention chirurgicale visant à traiter les symptômes résultant de la maladie métastatique. Les cocritères principaux d'évaluation de l'efficacité étaient la survie globale (OS) et la survie sans progression radiologique (rPFS). Le score médian d'évaluation de la douleur à l'inclusion, mesuré à l'aide du questionnaire Brief Pain Inventory Short Form (BPI-SF), était de 2,0 dans le groupe de traitement comme dans le groupe placebo. Outre les co-critères principaux d'évaluation, les bénéfices du traitement ont également été évalués d'après le délai de survenue de complications osseuses (SRE), le délai jusqu'au traitement suivant pour le cancer de la prostate, le délai jusqu'à instauration d'une chimiothérapie, le délai jusqu'à progression de la douleur et le délai jusqu'à progression du PSA. Le traitement a été poursuivi jusqu'à progression de la maladie, retrait du consentement, survenue d'une toxicité inacceptable ou décès du patient.

La survie sans progression radiologique était définie comme le délai entre la randomisation et la survenue d'une progression radiologique ou le décès du patient, toutes causes confondues. La progression radiologique incluait la progression visible à l'imagerie par scintigraphie osseuse (selon les critères modifiés du PCWG2) ou la progression des lésions des tissus mous visible au scanner ou à l'IRM (selon les critères RECIST 1.1).

Une différence significative en termes de rPFS a été observée entre les groupes de traitement (Cf. Données 2 et Figure 1).

Données 2: Analyse stratifiée de la survie sans progression radiologique ; Population en Intention de Traiter (étude PCR 3 011)

- Sujets randomisés
. AA+P : 597
. Placebo : 602
- Evènements
. AA+P : 239 (40,0%)
. Placebo : 354 (58,8%)
- Censurés
. AA+P : 358 (60,0%)
. Placebo : 248 (41,2%)

Délai de survenue de l'évènement (mois)
- Médiane (IC à 95%)
. AA+P : 33,02 (29,57; NE)
. Placebo : 14,78 (14,69; 18,27)
- Intervalle
. AA+P : (0,0+; 41,0+)
. Placebo : (0,0+; 40,6+)
- p (a)
. AA+P : < 0,0001
. Placebo : -
- Hazard Ratio (IC à 95%) (b)
. AA+P : 0,466 (0,394; 0,550)
. Placebo : -

Note: (+) = observation censurée, NE = non évaluable. La progression radiologique et le décès sont pris en compte dans la definition de l'évènement “rPFS”. AA+P = sujets ayant reçu de l'acétate d'abiraterone et de la prednisone.
(a) La valeur de p est dérivée d'un test du log-rank ajusté sur le statut du score de performance ECOG (0/1 ou 2) et
l'atteinte viscérale (présence ou absence).
(b) Le Hazard Ratio est calculé à partir d'un modèle à risques proportionnels stratifié. Un Hazard Ratio < 1 est en faveur de AA+P.

Figure 1: Courbe de Kaplan-Meier de la survie sans progression radiologique; Population en Intention de Traiter (étude PCR3 011) (Cf. RCP)

Une amélioration statistiquement significative de l'OS a été observée en faveur du traitement AA+P plus ADT, avec une réduction de 38 % du risque de décès comparé au groupe placebo plus ADT (HR = 0,621 ; IC à 95 % : 0,509 à 0,756 ; p< 0,0001), dépassant la limite prédéfinie de 0,010 pour l'OS lors de l'analyse intermédiaire 1 (Cf. Données 3 et Figure 2).

Données 3: Analyse stratifiée de la Survie Globale ; Population en Intention de Traiter (étude PCR3 011)

- Sujets randomisés
. AA+P : 597
. Placebo : 602
- Evènements
. AA+P : 169 (28,3%)
. Placebo : 237 (39,4%)
- Censurés
. AA+P : 428 (71,7%)
. Placebo : 365 (60,6%)

Survie Globale (mois)
- Médiane (IC à 95%)
. AA+P : NE (NE; NE)
. Placebo : 34,73 (33,05; NE)
- Intervalle
. AA+P : (0,1; 43,5+) (1,4+; 43,5+)
. Placebo : (0,1; 43,5+) (1,4+; 43,5+)
- p (a)
. AA+P : < 0,0001
. Placebo : -
- Hazard Ratio (IC à 95%) (b)
. AA+P : 0,621 (0,509; 0,756)
. Placebo : -

Note:+= observation censurée, NE = non évaluable. AA+P= sujets ayant reçu de l'acétate d'abiraterone et de la prednisone
(a) La valeur de p est dérivée d'un test du log-rank ajusté sur le statut du score de performance ECOG (0/1 ou 2) et
l'atteinte viscérale (présence ou absence).
(b) Le Hazard Ratio est dérivé d'un modèle à risques proportionnels stratifié. Un Hazard Ratio < 1 est en faveur de AA+P.

Figure 2: Courbe de Kaplan-Meier de la Survie Globale ; Population en Intention de Traiter (étude PCR3 011) (Cf. RCP)

Les analyses en sous-groupes sont toutes favorables au traitement par ce médicament. Au sein des différents sous-groupes préspécifiés, l'effet du traitement par AA+P sur la rPFS et l'OS a été favorable et cohérent avec la population générale de l'étude, excepté pour le sous-groupe de score ECOG 2 pour lequel aucune tendance en termes de bénéfice n'a été observée. Cependant la faible taille d'échantillon (n=40) ne permet pas de tirer de tirer de conclusion valide de ce résultat.

Outre les améliorations observées au niveau de la survie globale et de la rPFS, le bénéfice d'un traitement par ce médicament vs placebo a été démontré sur tous les critères secondaires d'évaluation définis de façon prospective, comme détaillé ci-dessous :

Délai jusqu'à la survenue de complications osseuses (SRE) : le risque de survenue de complications osseuses a été réduit de 30 % (HR = 0,703 ; IC à 95 % : [0,539 à 0,916] ; p = 0,0086). Le délai médian de survenue de complications osseuses n'a été atteint ni dans le bras de ce médicament ni dans le bras placebo.

- Délai jusqu'à progression du PSA selon les critères PCWG2 : le délai médian jusqu'à progression du PSA a été de 33,2 mois chez les patients traités par ce médicament et de 7,4 mois chez les patients ayant reçu le placebo (HR = 0,299 ; IC à 95 % : [0,255 à 0,352] ; p < 0,0001).

- Délai jusqu'à l'instauration du traitement suivant : lors de l'analyse intermédiaire, le délai médian jusqu'à l'instauration du traitement suivant n'avait pas été atteint chez les patients traités par ce médicament et était de 21,6 mois chez les patients ayant reçu le placebo (HR = 0,415 ; IC à 95 % : [0,346 à 0,497] ; p < 0,0001).

- Délai jusqu'à l'instauration d'une chimiothérapie : le délai médian jusqu'à l'instauration d'une chimiothérapie n'a pas été atteint chez les patients traités par ce médicament et était de 38,9 mois chez les patients ayant reçu le placebo (HR = 0,443 ; IC à 95 % : [0,349 à 0,561] ; p < 0,0001).

Délai jusqu'à progression de la douleur : le délai médian jusqu'à progression de la douleur n'a pas été atteint chez les patients traités par ce médicament et était de 16,6 mois chez les patients ayant reçu le placebo (HR = 0,695 ; IC à 95 % : [0,583 à 0,829] ; p = < 0,0001).

La majorité des critères d'évaluation exploratoires étaient en faveur du traitement par acétate d'abiratérone et prednisone (AA+P) comparé au placebo.

- Étude 302 (patients n'ayant pas eu de chimiothérapie antérieure)

Cette étude a inclus des patients n'ayant pas eu de chimiothérapie antérieure qui étaient asymptomatiques ou peu symptomatiques et pour lesquels la chimiothérapie n'était pas encore cliniquement indiquée. Un score ne dépassant pas 0-1 sur l'échelle BPI-SF (Brief Pain Inventory-Short Form) au cours des dernières 24 heures était considéré comme asymptomatique, et un score de 2-3 était considéré comme peu symptomatique.

Dans l'étude 302, (n=1088) l'âge médian des patients inclus était de 71 ans pour les patients traités par abiratérone plus prednisone ou prednisolone et de 70 ans pour les patients traités par placebo plus prednisone ou prednisolone. Le nombre de patients traités par abiratérone par groupe ethnique était de 520 sujets de race blanche (95,4%), 15 sujets de race noire (2,8%), 4 sujets asiatiques (0,7%) et 6 sujets d'autres groupes ethniques (1,1%). Dans chacun des deux bras, l'indice de performance à l'échelle ECOG (Eastern Cooperative Oncology Group) était de 0 pour 76% des patients et de 1 pour 24% des patients. Cinquante pourcent des patients n'avaient que des métastases osseuses, 31% des patients avaient des métastases osseuses et des tissus mous ou des ganglions lymphatiques et 19% des patients avaient seulement des métastases des tissus mous ou des ganglions lymphatiques. Les patients présentant des métastases viscérales étaient exclus. Les co-critères primaires d'efficacité étaient la survie globale et la survie sans progression radiologique (rPFS). En plus de ces co-critères primaires, le bénéfice a également été évalué par le délai jusqu'à l'utilisation des opiacés pour les douleurs cancéreuses, le délai jusqu'à l'instauration d'une chimiothérapie, le délai jusqu'à la détérioration de l'indice de performance à l'échelle ECOG > ou = 1 point et le délai jusqu'à l'augmentation du PSA sur la base des critères PCWG2 (Prostate Cancer Working Group-2). Les traitements à l'étude ont été arrêtés à l'apparition d'une progression clinique sans équivoque. Les traitements pouvaient aussi être arrêtés au moment de la confirmation de la progression radiologique, laissée à la discrétion de l'investigateur.

La survie sans progression radiologique a été évaluée à l'aide d'études d'imagerie séquentielle comme défini par les critères PCWG2 (pour les lésions osseuses) et par les critères RECIST (Response Evaluation Criteria In Solid Tumors) modifiés (pour les lésions des tissus mous). L'analyse de la rPFS était basée sur une évaluation centralisée de la progression radiologique.

Lors de l'analyse planifiée de la rPFS il y avait 401 événements ; soit 150 (28%) patients traités par abiratérone et 251 (46%) patients traités par placebo ayant progressé radiologiquement ou étant décédés. Une différence significative de rPFS entre les groupes de traitement a été observée (voir données ci-dessous).

Étude 302 : Survie sans progression radiologique des patients traités par abiratérone ou par placebo en association avec la prednisone ou la prednisolone et des analogues de la LH-RH ou une orchidectomie préalable

- Abiratérone (N=546)
Survie sans progression radiologique (rPFS)
. Progression ou décès (%) : 150 (28%)
. rPFS médiane en mois (IC à 95%) : Non atteint (11,66 - NE)
. p (*) : < 0,0001
. Risque relatif (**) (IC à 95%) : 0,425 (0,34 - 0,522)

PLACEBO (N=542)
Survie sans progression radiologique (rPFS)
. Progression ou décès (%) : 251 (46%)
. rPFS médiane en mois (IC à 95%) : 8,3 (8,12 - 8,54)
. p (*) : < 0,0001
. Risque relatif (**) (IC à 95%) : 0,425 (0,34 - 0,522)

NE= Non Évaluable
(*) La valeur de p est dérivée d'un test du log-rank ajusté sur le statut du score de performance ECOG (0 ou 1)
(**) Un risque relatif < 1 est en faveur d'abiratérone

Figure : Courbe de Kaplan Meier de survie sans progression radiologique pour les patients traités par abiratérone ou placebo en association avec la prednisone ou la prednisolone, et des analogues de la LH-RH ou une orchidectomie préalable (Cf. RCP).

Cependant, des données continuent d'être collectées dans le cadre de la seconde analyse intermédiaire de la survie globale (OS). L'analyse radiologique de la rPFS par l'investigateur, réalisée dans le cadre de l'analyse de suivi de sensibilité, sont présentée ci-dessous.

Six cent sept (607) sujets ont eu une progression radiologique ou sont décédés : 271 (50%) dans le groupe acétate d'abiratérone et 336 (62%) dans le groupe placebo. Le traitement par acétate d'abiratérone a diminué le risque de progression radiologique ou de décès de 47% par rapport au placebo (RR = 0,530 ; IC à 95% : [0,451 - 0,623] ; p < 0,0001). La rPFS médiane était de 16,5 mois dans le groupe acétate d'abiratérone et de 8,3 mois dans le groupe placebo.

Étude 302 : Survie sans progression radiologique des patients traités par abiratérone ou par placebo en association avec la prednisone ou la prednisolone et des analogues de la LH-RH ou une orchidectomie préalable (à la seconde analyse intermédiaire de l'OS, évaluation par l'investigateur)

- Abiratérone (N=546)
Survie sans progression radiologique (rPFS)
. Progression ou décès (%) : 271 (50%)
. rPFS médiane en mois (IC à 95%) : 16,5 (13,80 - 16,79)
. p (*) : < 0,0001
. Risque relatif (**) (IC à 95%) : 0,530 (0,451 - 0,623)

PLACEBO (N=542)
Survie sans progression radiologique (rPFS)
. Progression ou décès (%) : 336 (62%)
. rPFS médiane en mois (IC à 95%) : 8,3 (8,05 - 9,43)
. p (*) : < 0,0001
. Risque relatif (**) (IC à 95%) : 0,530 (0,451 - 0,623)

(*) La valeur de p est dérivée d'un test du log-rank ajusté sur le statut du score de performance ECOG (0 ou 1)
(**) Un risque relatif < 1 est en faveur d'abiratérone

Courbe de Kaplan Meier de survie sans progression radiologique pour les patients traités par abiratérone ou placebo en association avec la prednisone ou la prednisolone et des analogues de la LH-RH ou une orchidectomie préalable (à la seconde analyse intermédiaire, évaluation par l'investigateur) (Cf. RCP)

Une analyse intermédiaire (AI) planifiée de la survie globale (OS) a été menée après l'observation de 333 décès. La levée d'aveugle s'est basée sur l'amplitude du bénéfice clinique observé et un traitement par abiratérone a été proposé aux patients du groupe placebo. La survie globale était plus longue pour le groupe traité par abiratérone que pour celui traité par placebo avec une réduction de 25% du risque de décès (RR = 0,752 ; IC à 95% : [0,606 - 0,934], p=0,0097), mais les données de survie globale n'étaient pas matures et les résultats intermédiaires n'atteignaient pas le seuil d'arrêt statistiquement significatif pré-défini (Cf. données ci-dessous). La survie a continué à être suivie après cette AI.

L'analyse finale planifiée de la survie globale a été menée après l'observation de 741 décès (durée médiane de suivi de 49 mois). 65% des patients traités par ce médicament sont décédés (354 sur 546), comparé à 71% des patients traités par placebo (387 sur 542). Un bénéfice statistiquement significatif en termes de survie globale a été démontré dans le groupe traité par ce médicament avec une réduction du risque de décès de 19,4% (RR=0,806 ; IC à 95% : [0,697 - 0,931], p=0,0033) et une amélioration dans la médiane de survie globale de 4,4 mois (abiratérone : 34,7 mois, placebo : 30,3 mois) (Cf. données ci-dessous). Cette amélioration a été démontrée alors que 44 % des patients du groupe placebo avaient reçu un traitement ultérieur par ce médiacment.

Étude 302 : Survie globale des patients traités par abiratérone ou par placebo en association avec la prednisone ou la prednisolone et des analogues de la LH-RH ou une orchidectomie préalable

-> Abiratérone (N=546)

- Analyse intermédiaire de la survie
. Décès (%) : 147 (27%)
. Survie médiane (mois) (IC à 95%) : Non atteint (NE - NE)
. p (*) : 0,0097
. Risque relatif (**) (IC à 95%) : 0,752 (0,606 - 0,934)

- Analyse finale de la survie
. Décès (%) : 354 (65%)
. Survie médiane (mois) (IC à 95%) : 34,7 (32,7-36,8)
. p (*) : 0,0033
. Risque relatif (**) (IC à 95%) : 0,806 (0,697 - 0,931)

-> PLACEBO (N=542)

- Analyse intermédiaire de la survie
. Décès (%) : 186 (34%)
. Survie médiane (mois) (IC à 95%) : 27,2 (25,95 - NE)
. p (*) : 0,0097
. Risque relatif (**) (IC à 95%) : 0,752 (0,606 - 0,934)

- Analyse finale de la survie
. Décès (%) : 387 (71%)
. Survie médiane (mois) (IC à 95%) : 30,3 (28,7-33,3)
. p (*) : 0,0033
. Risque relatif (**) (IC à 95%) : 0,806 (0,697 - 0,931)

NE= Non Évaluable
(*) La valeur de p est dérivée d'un test du log-rank ajusté sur le statut du score de performance ECOG (0 ou 1)
(**) Un risque relatif < 1 est en faveur de abiratérone

Figure : Courbe de Kaplan Meier de survie pour les patients traités par abiratérone ou placebo en association avec la prednisone ou la prednisolone et des analogues de la LH-RH ou une orchidectomie préalable, analyse finale (Cf. RCP)

Outre l'observation de l'amélioration de la survie globale et de la rPFS, l'ensemble des critères secondaires était en faveur d'abiratérone comme suit :

Le délai médian jusqu'à progression du PSA, basé sur les critères PCWG2, était de 11,1 mois pour les patients recevant abiratérone et de 5,6 mois pour les patients recevant le placebo (RR = 0,488 ; IC à 95% : [0,420 - 0,568], p < 0,0001). Le délai jusqu'à progression du PSA était approximativement doublé avec le traitement par abiratérone (RR = 0,488). La proportion de patients avec une réponse confirmée sur le taux de PSA était plus grande dans le groupe abiratérone que dans le groupe placebo (62% versus 24% ; p < 0,0001). Une augmentation significative du nombre de réponses tumorales complètes et partielles a été observée chez les patients atteints de lésions des tissus mous mesurables et traités par abiratérone.

Délai jusqu'à l'utilisation des opiacés pour les douleurs cancéreuses : lors de l'analyse finale, le délai médian jusqu'à l'utilisation des opiacés pour les douleurs liées au cancer de la prostate était de 33,4 mois pour les patients recevant abiratérone et de 23,4 mois pour les patients recevant le placebo (HR = 0,721 ; IC à 95% : [0,614 - 0,846], p < 0,0001).

Délai jusqu'à l'instauration d'une chimiothérapie par agent cytotoxique : le délai médian était de 25,2 mois pour les patients recevant abiratérone et de 16,8 mois pour les patients recevant le placebo (HR = 0,580 ; IC à 95% : [0,487 - 0,691], p < 0,0001)

Délai jusqu'à la détérioration de l'indice de performance à l'échelle ECOG > ou = 1 point : le délai médian était de 12,3 mois pour les patients recevant abiratérone et de 10,9 mois pour les patients recevant le placebo (HR = 0,821 ; IC à 95% : [0,714 - 0,943], p = 0,0053).

Les critères suivants d'évaluation de cette étude démontrent un avantage statistiquement significatif en faveur du traitement par abiratérone :

- La réponse objective : Une réponse objective a été définie comme la proportion de patients avec une maladie mesurable parvenant à une réponse complète ou partielle selon les critères RECIST (la taille initiale des ganglions lymphatiques devait être > ou = 2 cm pour être considérée comme une lésion-cible). La proportion des patients avec une maladie mesurable initiale ayant une réponse objective était de 36% pour le groupe abiratérone et de 16% dans le groupe placebo (p < 0,0001).

- Douleur : Le traitement par abiratérone a réduit significativement le risque de progression du score moyen de la douleur de 18% par rapport au traitement par placebo (p = 0,0490). Le délai médian jusqu'à la progression était de 26,7 mois dans le groupe abiratérone et de 18,4 mois dans le groupe placebo.

Délai jusqu'à la dégradation du FACT-P (score total) : le traitement par abiratérone a réduit le risque de dégradation du FACT-P (score total) de 22% par rapport au placebo (p = 0,0028). Le délai médian jusqu'à la dégradation du FACT-P (score total) était de 12,7 mois dans le groupe abiratérone et de 8,3 mois dans le groupe placebo.


Étude 301 (patients ayant eu une chimiothérapie antérieure)

Les patients inclus dans l'étude 301 avaient déjà été traités par docétaxel. Il n'était pas nécessaire que les patients présentent une progression de la maladie sous docétaxel, étant donné que le traitement avait pu être arrêté suite à la toxicité de la chimiothérapie. Les patients ont été maintenus sous traitement à l'étude jusqu'à l'observation d'une progression du PSA (confirmée par une augmentation de 25% par rapport à l'état initial/nadir) ainsi que jusqu'à progression radiologique telle que définie au protocole et progression symptomatique ou clinique. Les patients ayant antérieurement reçu un traitement par le kétoconazole pour un cancer de la prostate ont été exclus de cette étude. Le critère primaire d'efficacité était la survie globale.

L'âge médian des patients inclus était de 69 ans (intervalle [39 – 95]). Le nombre de patients traités par abiratérone par groupe ethnique comportait 737 (93,2%) sujets de race blanche, 28 (3,5%) sujets de race noire, 11 (1,4%) sujets asiatiques et 14 (1,8%) sujets d'autres groupes ethniques. Onze pourcent des patients inclus présentaient un indice de performance de 2 à l'échelle ECOG, 70% présentaient des signes radiologiques de progression de la maladie, avec ou sans progression du taux de PSA, 70% avaient déjà reçu une chimiothérapie par un agent cytotoxique et 30% en avaient reçu deux. Onze pourcent des patients traités par abiratérone présentaient des métastases hépatiques.

Une analyse programmée, réalisée après observation de 552 décès, a montré que 42% (333 sur 797) des patients traités par abiratérone contre 55% (219 sur 398) des patients sous placebo sont décédés. Une amélioration statistiquement significative de la médiane de survie globale a été observée chez les patients traités par abiratérone (Cf. données ci-dessous).

Survie globale des patients traités par abiratérone ou par placebo en association avec la prednisone ou la prednisolone et des agonistes de la LH-RH ou une orchidectomie préalable

-> Analyse primaire de survie

- Décès (%)
. Abiratérone (N=797) : 333 (42%)
. Placebo (N=398) : 219 (55%)
- Survie médiane (mois) (IC à 95%)
. Abiratérone (N=797) : 14,8 (14,1 ; 15,4)
. Placebo (N=398) : 10,9 (10,2 ; 12,0)
- p (a) < 0,0001
- Risque relatif (IC à 95%) (b) : 0,646 (0,543 ; 0,768)

-> Analyse de survie mise à jour

- Décès (%)
. Abiratérone (N=797) : 501 (63%)
. Placebo (N=398) : 274 (69%)
- Survie médiane (mois) (IC à 95%)
. Abiratérone (N=797) : 15,8 (14,8 ; 17,0)
. Placebo (N=398) : 11,2 (10,4 ; 13,1)
- Risque relatif (IC à 95%) (b) : 0,740 (0,638 ; 0,859)

(a) La valeur de p est dérivée d'un test du log-rank ajusté sur le statut du score de performance ECOG (0-1 vs 2), le score de douleur (absent vs présent), le nombre de cures de chimiothérapies antérieures (1 vs. 2), et le type de progression de la pathologie (PSA uniquement vs. radiographique)
(b) Le risque relatif est dérivé d'un modèle à risques proportionnels stratifié. Un risque relatif < 1 est en faveur de ce médicament.

A chaque évaluation après les premiers mois de traitement, une plus forte proportion de patients traités par ce médicament était encore en vie par rapport à la proportion de patients sous placebo.

Courbes de survie de Kaplan Meier pour les patients traités par abiratérone ou placebo en association avec la prednisone ou la prednisolone, et des agonistes de la LH-RH ou une orchidectomie préalable (Cf. RCP)

Les analyses de survie par sous-groupe révèlent un bénéfice de survie constant pour le traitement par abiratérone.

Survie globale par sous-groupe: risque relatif et intervalle de confiance à 95% (Cf. RCP)

Outre l'observation de l'amélioration de la survie globale, l'ensemble des critères secondaires étaient en faveur de ce médicament et étaient statistiquement significatifs, après ajustements en analyse multivariée, comme suit :

Les patients traités par abiratérone présentaient un taux de réponse sur le PSA total (défini comme une baisse > ou = 50% par rapport à la valeur initiale) significativement plus élevé que ceux sous placebo, 38% contre 10%, p < 0,0001.

Le temps médian jusqu'à progression du taux de PSA était de 10,2 mois pour les patients traités par abiratérone et de 6,6 mois pour les patients sous placebo (RR= 0,580 ; IC à 95% : [0,462 ; 0,728], p < 0,0001).

La survie médiane sans progression radiographique était de 5,6 mois pour les patients traités par abiratérone et de 3,6 mois pour les patients sous placebo (RR= 0,673 ; IC à 95% : [0,585 ; 0,776], p < 0,0001).


* Douleur

La proportion de patients ayant ressenti un soulagement de la douleur était, d'un point de vue statistique, significativement plus élevée pour le groupe traité par ce médicament que pour le groupe placebo (44% contre 27%, p=0,0002). Un patient répondant au soulagement de la douleur était défini comme un patient ayant ressenti une diminution d'au moins 30% par rapport à la valeur initiale du score de la pire douleur sur l'échelle BPI-SF, au cours des dernières 24 heures sans augmentation du score d'utilisation des antalgiques, observée lors de deux évaluations consécutives, à quatre semaines d'intervalle. Le soulagement de la douleur a été évalué uniquement chez les patients présentant un score initial de douleur > ou = 4 et avec au moins un score de soulagement de la douleur évalué en cours de traitement (N=512).

Une plus faible proportion de patients traités par abiratérone a ressenti une augmentation de la douleur comparativement aux patients sous placebo à 6 mois (22% versus 28%), 12 mois (30% versus 38%) et 18 mois (35% versus 46%). L'augmentation de la douleur a été définie comme une augmentation > ou = 30%, par rapport à la valeur initiale, du score de la pire douleur sur l'échelle BPI-SF au cours des 24 heures précédentes, sans baisse du score d'utilisation des analgésiques observée lors de deux visites consécutives ou une augmentation > ou = 30% du score d'utilisation des analgésiques observée lors de deux visites consécutives. Le temps avant progression de la douleur au 25e percentile était de 7,4 mois pour le groupe traité par abiratérone contre 4,7 mois pour le groupe placebo.


* Complications osseuses

Une plus faible proportion de patients dans le groupe abiratérone a présenté des complications osseuses par rapport au groupe placebo à 6 mois (18% versus 28%), 12 mois (30% versus 40%) et 18 mois (35% versus 40%). Le temps avant la survenue d'une complication osseuse au 25e percentile a été deux fois plus élevé dans le groupe abiratérone que celui du groupe contrôle : 9,9 mois versus 4,9 mois. Une complication osseuse est définie comme une fracture spontanée, une compression médullaire, une irradiation palliative des os ou une intervention chirurgicale sur des os.


* Population pédiatrique

L'Agence Européenne du Médicament a accordé une dérogation à l'obligation de soumettre les résultats d'études réalisées avec ce médicament dans tous les sous-groupes de la population pédiatrique dans le cancer avancé de la prostate (Cf. rubrique "Posologie" pour des informations concernant l'usage pédiatrique).
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 15/11/2017  

Propriétés pharmacocinétiques
Suite à l'administration d'acétate d'abiratérone, la pharmacocinétique de l'abiratérone a été étudiée chez des sujets sains, des patients atteints de cancer métastatique de la prostate à un stade avancé et des sujets non atteints de cancer et présentant une insuffisance hépatique ou rénale. L'acétate d'abiratérone est rapidement transformé in vivo en abiratérone, un inhibiteur de la biosynthèse des androgènes (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques").


* Absorption

Après administration orale d'acétate d'abiratérone à jeun, la concentration plasmatique maximale d'abiratérone est atteinte après environ 2 heures.

Comparé à une administration à jeun, l'administration d'acétate d'abiratérone avec la nourriture entraîne une augmentation de l'exposition systémique moyenne à l'abiratérone jusqu'à 10 fois (pour l'ASC) et jusqu'à 17 fois (pour la Cmax), en fonction de la teneur en graisses des aliments. En raison de la variabilité normale du contenu et de la composition des repas, la prise de l'acétate d'abiratérone avec les repas peut entraîner des degrés d'exposition très variables. Ainsi, l'acétate d'abiratérone ne doit pas être pris avec de la nourriture. Les comprimés de l'acétate d'abiratéron sont à prendre à jeun, en une prise quotidienne unique. L'acétate d'abiratérone doit être pris au moins deux heures après avoir mangé et aucune nourriture ne doit être consommée pendant au moins une heure suivant la prise de l'acétate d'abiratérone. Les comprimés doivent être avalés en entier avec de l'eau. (Cf. rubrique "Mode d'administration").


* Distribution

Dans le plasma humain, la fixation protéique de la 14C-abiratérone est de 99,8%. Le volume de distribution apparent est d'environ 5630 L, ce qui suggère une large distribution de l'abiratérone vers les tissus périphériques.


* Biotransformation

Après administration orale de gélules de 14C-acétate d'abiratérone, l'acétate d'abiratérone est hydrolysé en abiratérone, elle-même éliminée par plusieurs mécanismes dont la sulfatation, l'hydroxylation et l'oxydation, principalement au niveau du foie. La majorité de la radioactivité circulante (environ 92%) se trouve sous forme de métabolites de l'abiratérone. Sur 15 métabolites détectables, deux métabolites principaux, le sulfate d'abiratérone et le sulfate de N-oxyde-abiratérone, représentent chacun environ 43% de la radioactivité totale.


* Elimination

D'après les données recueillies chez les sujets sains, la demi-vie plasmatique moyenne de l'abiratérone est d'environ 15 heures. Après administration orale de 1000 mg de 14C-acétate d'abiratérone, environ 88% de la dose radioactive est retrouvée dans les selles et environ 5% dans l'urine. Les principaux composés présents dans les selles sont l'acétate d'abiratérone et l'abiratérone sous forme inchangée (respectivement environ 55% et 22% de la dose administrée).


* Insuffisance hépatique

La pharmacocinétique de l'acétate d'abiratérone a été étudiée chez des sujets atteints d'insuffisance hépatique préexistante légère ou modérée (respectivement Classes A et B de Child-Pugh) et chez des sujets contrôles sains. L'exposition systémique à l'abiratérone après administration d'une dose unique de 1 000 mg par voie orale a augmenté d'environ 11% et 260% respectivement chez les sujets atteints d'insuffisance hépatique préexistante légère et modérée. La demi-vie moyenne de l'abiratérone est prolongée jusqu'à environ 18 heures chez les sujets atteints d'insuffisance hépatique légère et jusqu'à environ 19 heures chez les sujets atteints d'insuffisance hépatique modérée.

Dans une autre étude, la pharmacocinétique de l'abiratérone a été étudiée chez des sujets atteints d'insuffisance hépatique sévère (Classe C de Child-Pugh) préexistante (n=8) et chez 8 sujets contrôles sains ayant une fonction hépatique normale. L'exposition systémique (ASC) à l'abiratérone a augmenté d'environ 600% et la fraction libre de médicament a augmenté d'environ 80% chez les sujets atteints d'insuffisance hépatique sévère comparés aux sujets ayant une fonction hépatique normale.

Aucun ajustement de la dose n'est nécessaire chez les patients atteints d'insuffisance hépatique préexistante légère.
L'utilisation d'acétate d'abiratérone doit être évaluée avec précaution chez les patients atteints d'insuffisance hépatique modérée chez lesquels le bénéfice doit être nettement supérieur au risque potentiel (Cf. rubriques "Posologie" et "Mises en garde et précautions d'emploi"). L'acétate d'abiratérone ne doit pas être utilisé chez les
patients atteints d'une insuffisance hépatique sévère (Cf. rubriques "Posologie", "Contre-indications" et "Mises en garde et précautions d'emploi").

Pour les patients qui développent une hépatotoxicité en cours de traitement, un arrêt du traitement et une adaptation de la dose peuvent être nécessaires (Cf. rubriques "Posologie" et "Mises en garde et précautions d'emploi").


* Insuffisance rénale

La pharmacocinétique de l'acétate d'abiratérone a été comparée chez des patients atteints d'insuffisance rénale terminale sous hémodialyse stable versus des patients contrôles appariés ayant une fonction rénale normale. L'exposition systémique à l'abiratérone après administration d'une dose unique de 1000 mg par voie orale n'a pas augmenté chez les sujets atteints d'insuffisance rénale terminale sous dialyse. L'administration chez des patients présentant une insuffisance rénale, incluant une insuffisance rénale sévère ne nécessite pas de réduction de la dose (Cf. rubrique "Posologie"). Cependant, il n'existe pas d'expérience clinique chez les patients présentant à la fois un cancer de la prostate et une insuffisance rénale sévère. La prudence est recommandée chez ces patients.
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 15/11/2017  

Sécurité préclinique
Dans toutes les études de toxicité chez l'animal, une baisse significative du taux de testostérone circulante a été observée. En conséquence, une diminution de la masse des organes ainsi que des modifications morphologiques et/ou histopathologiques des organes génitaux, des glandes surrénales, de l'hypophyse et des glandes mammaires ont été observées. Toutes ces modifications se sont révélées entièrement ou partiellement réversibles. Les modifications des organes génitaux et des organes sensibles aux androgènes sont conformes à la pharmacologie de l'acétate d'abiratérone. Toutes les modifications hormonales liées au traitement ont été réversibles ou résolutives après une période de récupération de quatre semaines.

Dans les études de fécondité chez le rat mâle et femelle, l'acétate d'abiratérone a réduit la fécondité ; ceci était complètement réversible en 4 à 16 semaines après l'arrêt de l'acétate d'abiratérone.

Dans une étude de toxicité chez le rat, l'acétate d'abiratérone a affecté la grossesse, incluant une diminution de la survie et du poids du foetus. Des effets sur les organes génitaux externes ont été observés bien que l'acétate d'abiratérone n'ait pas été tératogène.

Dans ces études de fécondité et de toxicité réalisées chez le rat, tous les effets ont été rapportés à l'activité pharmacologique de l'acétate d'abiratérone.

Outre les modifications des organes génitaux observées lors de toutes les études de toxicité chez l'animal, les données non cliniques issues des études classiques de sécurité pharmacologique, de toxicité à doses répétées, de génotoxicité et de potentiel carcinogène n'ont pas révélé de risque particulier pour l'homme. Dans une étude de 6 mois chez la souris transgénique (Tg.rasH2), l'acétate d'abiratérone n'était pas carcinogène. Dans une étude de carcinogénicité de 24 mois chez le rat, l'acétate d'abiratérone a augmenté l'incidence des néoplasmes des cellules interstitielles au niveau des testicules. Ce résultat est considéré comme lié à l'action pharmacologique de l'abiratérone et spécifique au rat. L'acétate d'abiratérone n'était pas carcinogène chez la rate.


* Évaluation du risque environnemental

La substance active, l'abiratérone, présente un risque environnemental pour l'environnement aquatique, notamment pour les poissons.
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 15/11/2017  
Médicament virtuel Thériaque
~ Abiratérone acétate 250 mg comprimé nsfp

Attention : il n'existe plus de médicament commercialisé correspondant à ce médicament virtuel.

Spécialité(s) génériques Thériaque Type Prix
ZYTIGA 250MG CPR NSFP Référence
     
    Comparer prix

Génériques
Dénomination(s) commune(s) : ABIRATERONE ACETATE
Voie(s) : ORALE
Groupe générique(s) : ABIRATERONE ACETATE 250 MG - ZYTIGA 250MG CPR NSFP
  • Date d'application en cours : 17/04/2024

  • Date d'application / Création du groupe 12/05/2021

  • Tarif forfaitaire de responsabilité : NON
Spécialité(s) de référence ansm Code(s) CIP Excipient(s) à effet notoire
ZYTIGA 250MG CPR NSFP
    Laboratoire titulaire AMM :
  • JANSSEN CILAG INTERNATIONAL NV

 Historique du groupe générique

Recommandations
Avis de la Commission de la Transparence de la HAS
  • SMR : NIVEAU IMPORTANT
  • SMR : NIVEAU IMPORTANT
  • SMR : NIVEAU IMPORTANT
  • SMR : NIVEAU IMPORTANT
  • SMR : NIVEAU IMPORTANT


Rapport(s) public(s) d'évaluation ansm (RAPPE) et EMEA (EPAR)
ZYTIGA (EPAR) 2017


Recommandations et protocoles thérapeutiques ansm, HAS, INCa
ZYTIGA SYTHESE D'AVIS 2018
CABAZITAX/ENZALUTAM/ABIRATER (BON USAGE)
ZYTIGA SYNTHESE D'AVIS 2013
CABAZITAXEL/ABIRATERONE (BON USAGE)
ZYTIGA SYNTHESE D'AVIS 2012
CANCER DE LA PROSTATE - GUIDE MEDECIN
CANCER DE LA PROSTATE - GUIDE PATIENT


Renseignements administratifs
  • Conditions de prescription et de délivrance :
  •  
  • LISTE I
  • PRESCR RESTREINTE/CSP R.5121-77 A -96
  • PRESCR INITIALE HOSP/CSP R.5121-87 A -89
  • ANNUELLE
  • PRESCR SPECIALISTES/CSP R.5121-90 A -92
  • RESERVE ONCOLOGIE/CANCEROLOGIE
  • RENOUVELLEMENT PRESCRIP NON RESTREINT
  • ANCIEN MEDICAMENT AUTORISE RETROCESSION
* Conditions de prescription et de délivrance

Liste I.

Prescription initiale hospitalière annuelle, réservée aux spécialistes en oncologie ou aux médecins compétents en cancérologie.


* Ancien médicament rétrocédable

- Radiation : Arrêté du 7 novembre 2013 modifiant l'arrêté du 17 décembre 2004 fixant la liste prévue à l'article L. 5126-4 du code de la santé publique (JO du 12/12/2013)

- Arrêté du 24 août 2011 modifiant l'arrêté du 17 décembre 2004 modifié fixant la liste prévue à l'article L. 5126-4 du code de la santé publique (JO du 30/08/2011).

- Arrêté du 1er août 2011 modifiant l'arrêté du 17 décembre 2004 modifié fixant la liste prévue à l'article L. 5126-4 du code de la santé publique (JO du 05/08/2011).
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 15/11/2017
 
Code UCD13 : 3400893730041
Code UCD7 : 9373004
Code identifiant spécialité : 6 642 561 4
Laboratoire(s) titulaire(s) AMM:
  • JANSSEN CILAG INTERNATIONAL NV
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 15/11/2017
Laboratoire(s) exploitant(s) :
  • JANSSEN CILAG
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 15/11/2017
   
Présentation (S) :

flacon(s) polyéthylène haute densité (PEHD) de 120 comprimé(s)

Code CIP13 3400921749748
Code CIP7 2174974
Commercialisation Supprimé le 01/06/2019
Agrément collectivités/date JO Oui le 20/06/2012
Présentation réservée à l'hôpital Non
   
Conditionnement
Dose totale contenue dans l'unité commune de dispensation (UCD)
  • 250 MG ABIRATERONE ACETATE
Conditionnement primaire 1 FLACON(S) (1)
Nb unités de prise par conditionnement primaire 120 COMPRIME(S) par FLACON(S)
Matériau(x)
  • POLYETHYLENE HAUTE DENSITE (PEHD)
Caractéristique(s) du conditionnement primaire
  • AVEC BOUCHON EN POLYPROPYLENE
  • AVEC BOUCHON SECURITE ENFANT

* Nature et contenu de l'emballage extérieur

Flacons ronds blancs en PEHD munis d'un bouchon sécurité-enfant en polypropylène contenant 120 comprimés. Chaque boîte contient un flacon.

Présentation unitaire NON
Référence(s) bibliographique(s)
  • Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 15/11/2017

  • (1) Standard Terms
Conditions de délivrance
  • LISTE I
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 15/11/2017
Statut de la présentation
  • AMM à la date du 05/09/2011
  • AMM EUROPEENNE EU/1/11/714/001
  • ATU NOMINATIVE LISTE ANSM 2011 .
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 15/11/2017
Prix
1. Prix en officine ville
Prix de cette présentation (CIP)/date JO 2188,5 euros TTC le 01/07/2022
Tarif forfaitaire de responsabilité/date JO (génériques) Non concerné
2. Prix à l'hôpital (Pharmacie à usage intérieur)
Prix de vente aux établissements de santé par UCD/date JO (rétrocession - vente au public) Prix libre
Tarif de responsabilité par UCD (tarification à l'activité) Non concerné
Remboursement
1. Ville
Taux de remboursement/date JO
  • 0 % le 05/08/2022. Date d'application le 20/08/2022

2. Hôpital (Rétrocession - vente au public)
Taux de remboursement
  • Non concerné

- Arrêté du 27 février 2019 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques remboursables aux assurés sociaux (JO du 5 mars 2019).
La prise en charge est étendue à l'indication suivante :
. traitement du cancer métastatique de la prostate hormono-sensible (mHSPC) à haut risque nouvellement diagnostiqué chez les hommes adultes, en association avec la prednisone ou la prednisolone et un traitement par suppression androgénique (ADT).

- La prise en charge est étendue à l'indication suivante (JO du 07/03/2014) :
En association avec la prednisone ou la prednisolone :
. traitement du cancer métastatique de la prostate résistant à la castration chez les hommes adultes asymptomatiques ou peu symptomatiques, après échec d'un traitement par suppression androgénique et pour lesquels la chimiothérapie n'est pas encore cliniquement indiquée.

Statut(s) du remboursement
  • ALD MALADIE CORONAIRE : SANS RAPPORT
  • ALD INS RESP C GRAVE : SANS RAPPORT
  • ALD DIABETE : SANS RAPPORT
  • ALD ARTERIOPATHIES : SANS RAPPORT
  • ALD CARDIOPATHIES : SANS RAPPORT
  • ALD HTA : (SANS RAPPORT) SUPPRESSION ALD 26/06/11
  • ANCIEN MEDICAMENT ONEREUX HAD
  • ANCIEN MEDICAMENT ONEREUX SMR/SSR
- Arrêté du 27 février 2019 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques agréées à l'usage des collectivités et divers services publics (JO du 5 mars 2019).
La prise en charge est étendue à l'indication suivante :
. traitement du cancer métastatique de la prostate hormono-sensible (mHSPC) à haut risque nouvellement diagnostiqué chez les hommes adultes, en association avec la prednisone ou la prednisolone et un traitement par suppression androgénique (ADT).
SMR spécifique de cette présentation NON
Modalité(s) de dispensation
  • PHARMACIE D'OFFICINE
  • DISPENSATION EN OFFICINE
  • PHARMACIE A USAGE INTERIEUR
  • ETABLISSEMENT DE SANTE
  • DISPENSATION A USAGE INTERIEUR
  • DISPENSATION ARRETEE PRESENTATION NSFP
  • MEDICAMENT ANCIENNEMENT RETROCEDABLE
  • MEDICAMENT SERIALISABLE

* Ancien médicament rétrocédable

- Radiation : Arrêté du 7 novembre 2013 modifiant l'arrêté du 17 décembre 2004 fixant la liste prévue à l'article L. 5126-4 du code de la santé publique (JO du 12/12/2013)

- Arrêté du 24 août 2011 modifiant l'arrêté du 17 décembre 2004 modifié fixant la liste prévue à l'article L. 5126-4 du code de la santé publique (JO du 30/08/2011).

- Arrêté du 1er août 2011 modifiant l'arrêté du 17 décembre 2004 modifié fixant la liste prévue à l'article L. 5126-4 du code de la santé publique (JO du 05/08/2011).

Conservation
Présentation (NSFP) ) :

flacon(s) polyéthylène haute densité (PEHD) de 120 comprimé(s)

Durée(s) et condition(s) de conservation
  • 24 MOIS
  • A TEMPERATURE AMBIANTE
  • PAS DE PRECAUTION PARTICULIERE

* Durée de conservation

2 ans.


* Précautions particulières de conservation

Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.

Référence(s) officielles(s) :  Rectificatif AMM européenne 15/11/2017
Indications
CANCER PROSTATE    
  • DANS LES FORMES METASTATIQUES
  • DANS LES FORMES AVANCEES
  • CHEZ L'ADULTE
  • CHEZ L'HOMME
  • TRAITEMENT DE DEUXIEME INTENTION
  • EN CAS DE RESISTANCE A UN AUTRE TRT
  • EN CAS D'ECHEC A UNE AUTRE THERAPEUTIQUE
  • ASSOCIER A LA PREDNISONE
  • OU
  • ASSOCIER A LA PREDNISOLONE
Ce médicament est indiqué en association avec la prednisone ou la prednisolone dans le traitement du cancer métastatique de la prostate résistant à la castration (mCRPC) chez les hommes adultes dont la maladie a progressé pendant ou après une chimiothérapie à base de docétaxel.
SMR de l'indication NIVEAU IMPORTANT 22/03/2017
Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 15/11/2017

Guide affection longue durée (ALD) Médecin CANCER DE LA PROSTATE - GUIDE MEDECIN
Guide affection longue durée (ALD) Patient CANCER DE LA PROSTATE - GUIDE PATIENT
CIM10
  • Tumeur maligne de la prostate C61
Maladie rare Non

CANCER PROSTATE    
  • DANS LES FORMES METASTATIQUES
  • CHEZ L'ADULTE
  • CHEZ L'HOMME
  • DANS LES FORMES ASYMPTOMATIQUES
  • TRAITEMENT DE DEUXIEME INTENTION
  • EN ALTERNATIVE A UNE AUTRE THERAPEUTIQUE
  • EN CAS D'ECHEC A UNE AUTRE THERAPEUTIQUE
  • ASSOCIER A LA PREDNISONE
  • OU
  • ASSOCIER A LA PREDNISOLONE
  • Cf. PROPRIETES PHARMACODYNAMIQUES
Ce médicament est indiqué en association avec la prednisone ou la prednisolone dans le traitement du cancer métastatique de la prostate résistant à la castration (mCRPC) chez les hommes adultes asymptomatiques ou peu symptomatiques, après échec d'un traitement par suppression androgénique et pour lesquels la chimiothérapie n'est pas encore cliniquement indiquée (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques").
SMR de l'indication NIVEAU IMPORTANT 22/03/2017
Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 15/11/2017

Guide affection longue durée (ALD) Médecin CANCER DE LA PROSTATE - GUIDE MEDECIN
Guide affection longue durée (ALD) Patient CANCER DE LA PROSTATE - GUIDE PATIENT
CIM10
  • Tumeur maligne de la prostate C61
Maladie rare Non

CANCER PROSTATE HORMONODEPENDANT    
  • DANS FORMES NOUVELLEMENT DIAGNOSTIQUEES
  • CHEZ L'ADULTE
  • DANS LES FORMES METASTATIQUES
  • CHEZ L'HOMME
  • ASSOCIER A LA PREDNISONE
  • OU
  • ASSOCIER A LA PREDNISOLONE
  • ASSOCIER A D'AUTRES THERAPEUTIQUES
  • Cf. PROPRIETES PHARMACODYNAMIQUES
Ce médicament est indiqué en association avec la prednisone ou la prednisolone dans le traitement du cancer métastatique de la prostate hormono-sensible (mHSPC) à haut risque nouvellement diagnostiqué chez les hommes adultes, en association avec un traitement par suppression androgénique (ADT) (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques")
SMR de l'indication Cf. Critères de choix : ASMR/SMR, RAPPE, EPAR, FIT, RMO, Recommandations
Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 15/11/2017

Guide affection longue durée (ALD) Médecin CANCER DE LA PROSTATE - GUIDE MEDECIN
Guide affection longue durée (ALD) Patient CANCER DE LA PROSTATE - GUIDE PATIENT
CIM10
  • Tumeur maligne de la prostate C61
Maladie rare Non
Non indications
Terrain N° 1 ENFANT
Niveau(x)
  • NON INDICATION
  • Cf. POSOLOGIE
L'utilisation de ce médicament dans la population pédiatrique n'est pas justifiée en raison de l'absence de cancer de la prostate chez les enfants et les adolescents.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 15/11/2017
CIM 10
  • Non concerné

Terrain N° 2 NOURRISSON
Niveau(x)
  • NON INDICATION
  • Cf. POSOLOGIE
L'utilisation de ce médicament dans la population pédiatrique n'est pas justifiée en raison de l'absence de cancer de la prostate chez les enfants et les adolescents.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 15/11/2017
CIM 10
  • Non concerné

Terrain N° 3 NOUVEAU-NE
Niveau(x)
  • NON INDICATION
  • Cf. POSOLOGIE
L'utilisation de ce médicament dans la population pédiatrique n'est pas justifiée en raison de l'absence de cancer de la prostate chez les enfants et les adolescents.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 15/11/2017
CIM 10
  • Non concerné
Posologie(s)
Schéma posologique n° 1
Voie(s) d'administration
  • ORALE
Terrain(s) physio-pathologique(s)
  • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS
  • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS INSUFFISANT HEPATIQUE LEGER
  • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS INSUFFISANT RENAL LEGER
  • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS INSUFFISANT RENAL MODERE
Indication(s)
  • CANCER PROSTATE
  • CANCER PROSTATE HORMONODEPENDANT

  • ASSOCIER A D'AUTRES THERAPEUTIQUES

Posologie USUELLE  
Dose de 500 MG/PRISE à 1000 MG/PRISE
Fréquence maximale 1 /JOUR
Durée de traitement
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Adaptation posologique
  • ADAPTER EN FCT TOLERANCE
  • ADAPTER EN FCT BILAN HEPATIQUE
Surveillance
  • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
  • SURVEILLANCE HEPATIQUE
Recommandation(s)
  • Cf. MISES EN GARDE/PRECAUTIONS D'EMPLOI
  • Cf. PROPRIETES PHARMACOCINETIQUES
  • Cf. CONTRE INDICATIONS

Ce médicament doit être prescrit par un professionnel de santé habilité.


* Posologie

La dose recommandée est de 1000 mg en une seule prise quotidienne et ne doit pas être administrée avec de la nourriture (Cf. rubrique "Mode d'administration").La prise des comprimés avec la nourriture augmente l'exposition systèmique à l'abiratérone (Cf. rubriques "Interactions" et "Propriétés pharmacocinétiques").

- Dose de prednisone ou de prednisolone
Dans le mHSPC, ce médicament est utilisé en association avec 5 mg de prednisone ou de prednisolone par jour.
Dans le mCRPC, ce médicament est utilisé en association avec 10 mg de prednisone ou de prednisolone par jour.

- Surveillance recommandée
Les taux de transaminases sériques doivent êtres dosés avant le début du traitement , toutes les deux semaines pendant les trois premiers mois de traitement puis tous les mois ensuite. La tension artérielle, le taux de potassium sérique et la rétention hydrique doivent être surveillés mensuellement (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").

La castration médicale par analogue de l'hormone de libération des gonadotrophines hypophysaires (LH-RH) doit être maintenue pendant la durée du traitement pour les patients n'ayant pas subi de castration chirurgicale.

Les taux de transaminases sériques doivent êtres dosés avant le début du traitement, toutes les deux semaines pendant les trois premiers mois de traitement et ensuite tous les mois. La tension artérielle, le taux de potassium sérique et la rétention hydrique doivent être surveillés mensuellement. Cependant, les patients ayant un risque significatif d'insuffisance cardiaque congestive doivent être surveillés toutes les 2 semaines pendant les 3 premiers mois du traitement et ensuite tous les mois (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").

Chez les patients ayant une hypokaliémie pré-existante ou ayant développé une hypokaliémie au cours du traitement par abiratérone, le maintien de la kaliémie à un taux > ou = 4,0 mM doit être envisagé.

Chez les patients qui développent des toxicités de Grade > ou = 3 incluant hypertension artérielle, hypokaliémie, oedème et autres troubles d'origine non minéralocorticoïde, le traitement doit être interrompu et une prise en charge médicale appropriée instaurée. Le traitement par abiratérone ne doit pas être réintroduit tant que les symptômes de toxicité n'ont pas régressé au Grade 1 ou à l'état initial.

- Hépatotoxicité

Chez les patients développant une hépatotoxicité au cours du traitement (augmentation de l'alanine aminotransférase [ALAT] de plus de 5 fois la limite supérieure de la normale [LSN]), le traitement doit être interrompu immédiatement (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi"). Après le retour des tests fonctionnels hépatiques à leurs valeurs initiales, la reprise du traitement, peut être effectuée à une dose réduite de 500 mg une fois par jour. Chez les patients pour qui le traitement a été réintroduit, les taux de transaminases sériques doivent être surveillés au minimum toutes les 2 semaines pendant les trois premiers mois puis tous les mois ensuite. Si l'hépatotoxicité réapparait à la dose réduite de 500 mg par jour, le traitement doit être arrêté.

Si les patients développent une hépatotoxicité sévère (ALAT ou ASAT 20 fois supérieurs à la LSN) à un moment quelconque au cours du traitement, celui-ci doit être arrêté et ne doit pas être réintroduit chez ces patients.

- Insuffisance hépatique

Aucune adaptation posologique n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère préexistante, Classe A de Child-Pugh.

En cas d'insuffisance hépatique modérée (Classe B de Child-Pugh), on observe une augmentation de l'exposition systémique à l'abiratérone d'environ quatre fois suite à l'administration de 1 000 mg en dose unique d'acétate d'abiratérone (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétique"). Il n'existe pas de données sur la sécurité et l'efficacité clinique suite à l'administration de doses répétées d'acétate d'abiratérone chez des patients ayant une insuffisance hépatique modérée ou sévère (Child-Pugh Classe B ou C). Aucun ajustement posologique ne peut être prévu. L'utilisation d'abiratérone doit être évaluée avec précaution chez les patients atteints d'une insuffisance hépatique modérée, chez lesquels le bénéfice doit être nettement supérieur au risque potentiel (Cf. les rubriques "Posologie" et "Propriétés pharmacocinétiques"). Abiratérone ne doit pas être utilisé chez les patients atteints d'une insuffisance hépatique sévère (Cf. les rubriques "Contre-indications", "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Propriétés pharmacocinétiques").

- Insuffisance rénale

Aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez les patients insuffisants rénaux (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques"). Cependant, il n'existe pas d'expérience clinique chez les patients présentant à la fois un cancer de la prostate et une insuffisance rénale sévère. La prudence est recommandée chez ces patients (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").

- Population pédiatrique

L'utilisation de ce médicament dans la population pédiatrique n'est pas justifiée.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 15/11/2017


Utilisation/Manipulation/Elimination/Incompatibilités
Recommandation(s)
 
  • MEDICAMENT A MANIPULER AVEC PRECAUTION
  • ELIMINER DECHETS SELON REGLEMENTATION
* Précautions particulières d'élimination et de manipulation

Etant donné son mécanisme d'action, ce médicament peut nuire au développement du fœtus ; ainsi, les femmes enceintes ou susceptibles de l'être ne doivent pas le manipuler sans protection, comme par exemple des gants.

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur (Cf. rubrique "Sécurité préclinique").


* Incompatibilités

Sans objet.

Mode d’administration
Voie(s) d'administration
  • ORALE
Modalité(s)
  • ADMINISTRER A JEUN
  • AVALER INTACT(E)/TEL(LE) QUEL(LE)
  • AVALER AVEC DE L'EAU
  • RESPECTER LES MODALITES D'ADMINISTRATION
  • ADMINISTRER PAR VOIE ORALE
  • ADMINISTRER 1 HEURE AVANT REPAS
  • ADMINISTRER 2 HEURES APRES REPAS
  • NE PAS ECRASER
  • NE PAS CROQUER
* Mode d'administration

Ce médicament est à usage oral.

Les comprimés sont à prendre à jeun, en une prise quotidienne unique. Ce médicament doit être pris au moins deux heures après avoir mangé et aucune nourriture ne doit être consommée pendant au moins une heure suivant la prise de ce médicament . Les comprimés de ce médicament doivent être avalés en entier avec de l'eau


* Prise du médicament (Cf. Notice)

- Prenez ce médicament par la bouche.
- Ne prenez pas ce médicament avec de la nourriture. La prise de ce médicament avec de la nourriture peut entraîner une absorption plus importante du médicament par l'organisme que nécessaire, ce qui peut entraîner des effets secondaires.
- Prenez les comprimés de ce médicament à jeun, en une prise quotidienne unique.Ce médicament doit être pris au moins deux heures après avoir mangé et aucune nourriture ne doit être consommée pendant au moins une heure suivant la prise de ce médicament.
- Avalez les comprimés en entier avec de l'eau.
- Ne cassez pas les comprimés.
- La dose de prednisone ou de prednisolone que vous prenez peut devoir être modifiée en cas de survenue d'une urgence médicale. Votre médecin vous préviendra si vous devez changer la dose de prednisone ou de prednisolone que vous prenez. N'arrêtez pas de prendre la prednisone ou la prednisolone à moins que votre médecin ne vous le demande.

Votre médecin peut également vous prescrire d'autres médicaments pendant votre traitement par ce médicament et la prednisone ou la prednisolone.


* Si vous avez pris plus de ce médicament que vous n'auriez dû (Cf. Notice)

Si vous avez pris plus que vous n'auriez dû, prévenez immédiatement votre médecin ou allez immédiatement à l'hôpital.


* Si vous oubliez de prendre ce médicament (Cf. Notice)

- Si vous oubliez de prendre ce médicament ou la prednisone ou la prednisolone, prenez votre dose habituelle le jour suivant.
- Si vous oubliez de prendre ce médicament ou la prednisone ou la prednisolone durant plus d'un jour, contactez votre médecin sans délai.


* Si vous arrêtez de prendre ce médicament (Cf. Notice)

N'arrêtez pas de prendre ce médicament ou la prednisone ou la prednisolone, à moins que votre médecin ne vous l'ait dit.

Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d'informations à votre médecin ou à votre pharmacien.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 15/11/2017

Contre indications
- Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP)
Terrain N° 1 HYPERSENSIBILITE
  • HYPERSENSIBILITE ABIRATERONE
  • HYPERSENSIBILITE A L'UN DES EXCIPIENTS
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • Cf. COMPOSITION
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 15/11/2017
CIM 10
  • Allergie, sans précision T784
  • Effet indésirable d'un médicament, sans précision T887
  • Antécédents personnels d'allergie à d'autres médicaments et substances biologiques Z888
  • Effets indésirables des excipients pharmaceutiques au cours de leur usage thérapeutique Y574

Terrain N° 2 GROSSESSE
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • Cf. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 15/11/2017
CIM 10
  • Grossesse confirmée Z321

Terrain N° 3 FEMME EN AGE DE PROCREER
  • EN L'ABSENCE DE CONTRACEPTION EFFICACE
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • Cf. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 15/11/2017
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 4 INSUFFISANCE HEPATIQUE
  • INSUFFISANCE HEPATIQUE SEVERE MALADIE
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • Cf. POSOLOGIE
  • Cf. MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
  • Cf. PROPRIETES PHARMACOCINETIQUES
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 15/11/2017
CIM 10
  • Insuffisance hépatique, non classée ailleurs K72

Terrain N° 5 AUTRE TRAITEMENT EN COURS
  • TRT PAR RADIUM 223
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • Cf. MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 15/11/2017
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 6 ALLAITEMENT
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • Cf. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
Ce médicament ne doit pas être utilisé chez la femme.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 15/11/2017
CIM 10
  • Soins et examens de l'allaitement maternel Z391

Terrain N° 7 NOUVEAU-NE
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • Cf. POSOLOGIE
  • Cf. INDICATIONS
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 15/11/2017
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 8 NOURRISSON
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • Cf. POSOLOGIE
  • Cf. INDICATIONS
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 15/11/2017
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 9 ENFANT
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • Cf. POSOLOGIE
  • Cf. INDICATIONS
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 15/11/2017
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 10 ADULTE JEUNE (15-17 ANS)
  • ADULTE JEUNE DE MOINS DE 18 ANS
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • Cf. POSOLOGIE
  • Cf. INDICATIONS
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 15/11/2017
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 11 HOMME
  • EN L'ABSENCE DE CONTRACEPTION EFFICACE
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • Cf. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 15/11/2017
CIM 10
  • Non concerné .





Commentaires du RCP
- Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients (Cf. rubrique "Composition").
- Femmes enceintes ou susceptibles de l'être (Cf. rubrique "Grossesse et allaitement").
- Insuffisance hépatique sévère [Classe C de Child-Pugh (Cf. les rubriques "Posologie", "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Propriétés pharmacocinétique")].
Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 15/11/2017




Autres sources d'information
Terrain N° 12 ANOMALIE METABOLISME GALACTOSE
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • TENIR COMPTE PRESENCE LACTOSE
  • EXCIPIENT A EFFET NOTOIRE LISTE ANSM/EMA
Ce médicament contient du lactose comme excipient.

- Voie d'administration : Orale

- Seuil : Zéro

- Informations
Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.

- Commentaires
Proposition de RCP : Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un
syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce
médicament

Réf. : ansm/EMA liste EEN 06/02/2020
CIM 10
  • Anomalies du métabolisme du galactose E742

Terrain N° 13 DEFICIT EN LACTASE
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • TENIR COMPTE PRESENCE LACTOSE
  • EXCIPIENT A EFFET NOTOIRE LISTE ANSM/EMA
Ce médicament contient du lactose comme excipient.

- Voie d'administration : Orale

- Seuil : Zéro

- Informations
Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.

- Commentaires
Proposition de RCP : Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un
syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce
médicament

Réf. : ansm/EMA liste EEN 06/02/2020
CIM 10
  • Déficit congénital en lactase E730
  • Déficit secondaire en lactase E731

Terrain N° 14 SYNDROME DE MALABSORPTION / INTOLERANCE DIGESTIVE
  • SYNDROME MALABSORPTION GLUCOSE/GALACTOSE
  • HYPERSENSIBILITE GALACTOSE (INTOLERANCE)
  • HYPERSENSIBILITE GLUCOSE (INTOLERANCE)
  • HYPERSENSIBILITE LACTOSE (INTOLERANCE)
  • HYPERSENSIBILITE FRUCTOSE (INTOLERANCE)
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • TENIR COMPTE PRESENCE LACTOSE
  • EXCIPIENT A EFFET NOTOIRE LISTE ANSM/EMA
Ce médicament contient du lactose comme excipient.

- Voie d'administration : Orale

- Seuil : Zéro

- Informations
Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.

- Commentaires
Proposition de RCP : Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un
syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce
médicament

Réf. : ansm/EMA liste EEN 06/02/2020
CIM 10
  • Malabsorption intestinale K90
  • Anomalie du métabolisme des hydrates de carbone, sans précision E749
  • Anomalies du métabolisme du fructose E741
  • Anomalies du métabolisme du galactose E742
  • Anomalies du métabolisme du pyruvate et de la gluconéogenèse E744
  • Antécédents personnels d'allergie à d'autres médicaments et substances biologiques Z888
  • Autres anomalies de l'absorption intestinale des hydrates de carbone E743
  • Autres anomalies précisées du métabolisme des hydrates de carbone E748
  • Autres intolérances au lactose E738
  • Autres réactions d'intolérance alimentaire, non classées ailleurs T781
  • Choc anaphylactique dû à une intolérance alimentaire T780
  • Déficit congénital en lactase E730
  • Déficit secondaire en lactase E731
  • Effets indésirables des excipients pharmaceutiques au cours de leur usage thérapeutique Y574
  • Intolérance au lactose E73
  • Intolérance au lactose, sans précision E739
  • Malabsorption due à une intolérance, non classée ailleurs K904

Terrain N° 15 REGIME SANS GALACTOSE
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • TENIR COMPTE PRESENCE LACTOSE
  • EXCIPIENT A EFFET NOTOIRE LISTE ANSM/EMA
Ce médicament contient du lactose comme excipient.

- Voie d'administration : Orale

- Seuil : Zéro

- Informations
Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.

- Commentaires
Proposition de RCP : Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un
syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce
médicament

Réf. : ansm/EMA liste EEN 06/02/2020
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 16 HYPERSENSIBILITE
  • HYPERSENSIBILITE GALACTOSE (INTOLERANCE)
  • HYPERSENSIBILITE GLUCOSE (INTOLERANCE)
  • HYPERSENSIBILITE LACTOSE (INTOLERANCE)
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • TENIR COMPTE PRESENCE LACTOSE
  • EXCIPIENT A EFFET NOTOIRE LISTE ANSM/EMA
Ce médicament contient du lactose comme excipient.

- Voie d'administration : Orale

- Seuil : Zéro

- Informations
Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.

- Commentaires
Proposition de RCP : Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un
syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce
médicament

Réf. : ansm/EMA liste EEN 06/02/2020
CIM 10
  • Allergie, sans précision T784
  • Effet indésirable d'un médicament, sans précision T887
  • Anomalie du métabolisme des hydrates de carbone, sans précision E749
  • Anomalies du métabolisme du galactose E742
  • Anomalies du métabolisme du pyruvate et de la gluconéogenèse E744
  • Antécédents personnels d'allergie à d'autres médicaments et substances biologiques Z888
  • Autres anomalies de l'absorption intestinale des hydrates de carbone E743
  • Autres anomalies précisées du métabolisme des hydrates de carbone E748
  • Autres intolérances au lactose E738
  • Autres réactions d'intolérance alimentaire, non classées ailleurs T781
  • Choc anaphylactique dû à une intolérance alimentaire T780
  • Déficit congénital en lactase E730
  • Déficit secondaire en lactase E731
  • Effets indésirables des excipients pharmaceutiques au cours de leur usage thérapeutique Y574
  • Intolérance au lactose E73
  • Intolérance au lactose, sans précision E739
  • Malabsorption due à une intolérance, non classée ailleurs K904

Mises en garde et précautions d'emploi
- Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP)
Terrain N° 1 QUEL QUE SOIT LE TERRAIN
    Niveau(x)
    • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
    • RISQUE D'HYPERTENSION
    • RISQUE D'HYPOKALIEMIE
    • RISQUE DE RETENTION LIQUIDIENNE
    • BILAN CARDIOVASCULAIRE AVANT TRAITEMENT
    • SURVEILLANCE CLINIQUE
    • SURVEILLANCE TENSIONNELLE
    • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
    • SURVEILLANCE DE LA KALIEMIE
    • SURVEILLANCE HYDROELECTROLYTIQUE
    • RISQUE D'ATTEINTE HEPATIQUE
    • BILAN HEPATIQUE AVANT TRAITEMENT
    • SURVEILLANCE HEPATIQUE
    • RISQUE DE TOXICITE OSSEUSE
    • PRESENCE D'EXCIPIENT(S) A EFFET NOTOIRE
    • TENIR COMPTE PRESENCE LACTOSE
    • RISQUE DE RHABDOMYOLYSE
    • RISQUE DE TROUBLE MUSCULAIRE
    • RISQUE DE MYALGIE
    • RISQUE D'ANEMIE
    • RISQUE D'INSUFFISANCE HEPATIQUE
    • RISQUE D'HYPOGLYCEMIE
    Référence(s) officielle(s)
    • Rectificatif AMM européenne 15/11/2017
    CIM 10
    • Non concerné .

    Terrain N° 2 AUTRE TRAITEMENT EN COURS
    • TRT PAR GLUCOSIDE CARDIOTONIQUE
    Niveau(x)
    • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
    • UTILISER AVEC PRUDENCE
    • RISQUE D'HYPOKALIEMIE
    • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
    • SURVEILLANCE DE LA KALIEMIE
    • SURVEILLANCE CARDIAQUE
    • SURVEILLANCE CLINIQUE
    Référence(s) officielle(s)
    • Rectificatif AMM européenne 15/11/2017
    CIM 10
    • Non concerné .

    Terrain N° 3 ATTEINTE CARDIOVASCULAIRE
      Niveau(x)
      • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
      • UTILISER AVEC PRUDENCE
      • SURVEILLANCE CARDIAQUE
      • SURVEILLANCE CLINIQUE
      Référence(s) officielle(s)
      • Rectificatif AMM européenne 15/11/2017
      CIM 10
      • Maladies de l'appareil circulatoire 09

      Terrain N° 4 HYPERTENSION ARTERIELLE
      • HYPERTENSION ARTERIELLE NON CONTROLEE
      Niveau(x)
      • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
      • UTILISER AVEC PRUDENCE
      • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE AVANT ADMINIST
      • SURVEILLANCE CLINIQUE
      • SURVEILLANCE CARDIAQUE
      • BILAN CARDIOVASCULAIRE AVANT TRAITEMENT
      • RISQUE D'INSUFFISANCE CARDIAQUE
      Référence(s) officielle(s)
      • Rectificatif AMM européenne 15/11/2017
      CIM 10
      • Maladies hypertensives I10-I15

      Terrain N° 5 INFARCTUS DU MYOCARDE
      • INFARCTUS DU MYOCARDE RECENT
      • INFARCTUS DU MYOCARDE ANTECEDENT PERSO
      Niveau(x)
      • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
      • UTILISER AVEC PRUDENCE
      • SURVEILLANCE CARDIAQUE
      • SURVEILLANCE CLINIQUE
      Référence(s) officielle(s)
      • Rectificatif AMM européenne 15/11/2017
      CIM 10
      • Infarctus aigu du myocarde I21
      • Infarctus du myocarde à répétition I22
      • Infarctus du myocarde, ancien I252

      Terrain N° 6 THROMBOSE
      • THROMBOSE ARTERIELLE ATCD PERSONNEL
      Niveau(x)
      • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
      • UTILISER AVEC PRUDENCE
      • SURVEILLANCE CARDIAQUE
      • SURVEILLANCE CLINIQUE
      Référence(s) officielle(s)
      • Rectificatif AMM européenne 15/11/2017
      CIM 10
      • Embolie et thrombose artérielles I74
      • Thrombose de la veine porte I81
      • Autres embolies et thromboses veineuses I82
      • Antécédents personnels de maladies de l'appareil circulatoire Z867

      Terrain N° 7 ANGOR
      • ANGOR SEVERE
      • ANGOR INSTABLE
      Niveau(x)
      • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
      • UTILISER AVEC PRUDENCE
      • SURVEILLANCE CARDIAQUE
      • SURVEILLANCE CLINIQUE
      Référence(s) officielle(s)
      • Rectificatif AMM européenne 15/11/2017
      CIM 10
      • Angine de poitrine I20
      • Angine de poitrine instable I200

      Terrain N° 8 INSUFFISANCE CARDIAQUE
      • INSUFF CARDIAQUE MODEREE CLASSE III
      • INSUFF CARDIAQUE SEVERE CLASSE IV
      • INSUFF CARDIAQUE LEGERE CLASSE II
      Niveau(x)
      • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
      • TOLERANCE NON ETABLIE
      • UTILISER AVEC PRUDENCE
      • SURVEILLANCE CARDIAQUE
      • SURVEILLANCE CLINIQUE
      • RISQUE DE RETENTION LIQUIDIENNE
      • SURVEILLANCE HYDROELECTROLYTIQUE
      Référence(s) officielle(s)
      • Rectificatif AMM européenne 15/11/2017
      CIM 10
      • Insuffisance cardiaque I50

      Terrain N° 9 OBSTACLE AU REMPLISSAGE OU A L'EJECTION
        Niveau(x)
        • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
        • UTILISER AVEC PRUDENCE
        • SURVEILLANCE CARDIAQUE
        • SURVEILLANCE CLINIQUE
        • TOLERANCE NON ETABLIE
        Référence(s) officielle(s)
        • Rectificatif AMM européenne 15/11/2017
        CIM 10
        • Non attribuable ..

        Terrain N° 10 HYPOKALIEMIE
          Niveau(x)
          • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
          • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE AVANT ADMINIST
          • RISQUE CARDIOVASCULAIRE
          • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
          • SURVEILLANCE HYDROELECTROLYTIQUE
          • BILAN CARDIOVASCULAIRE AVANT TRAITEMENT
          • RISQUE D'INSUFFISANCE CARDIAQUE
          • RISQUE D'ALLONGEMENT INTERVALLE QT
          Référence(s) officielle(s)
          • Rectificatif AMM européenne 15/11/2017
          CIM 10
          • Hypokaliémie E876

          Terrain N° 11 ARYTHMIE VENTRICULAIRE
            Niveau(x)
            • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
            • UTILISER AVEC PRUDENCE
            Référence(s) officielle(s)
            • Rectificatif AMM européenne 15/11/2017
            CIM 10
            • Tachycardie ventriculaire I472
            • Autres arythmies cardiaques précisées I498

            Terrain N° 12 INSUFFISANCE CARDIAQUE
            • INSUFF CARDIAQUE ATCD PERSONNEL
            Niveau(x)
            • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
            • BILAN CARDIOVASCULAIRE AVANT TRAITEMENT
            • UTILISER AVEC PRUDENCE
            • SURVEILLANCE CLINIQUE
            • SURVEILLANCE CARDIAQUE
            • RISQUE D'INSUFFISANCE CARDIAQUE
            Référence(s) officielle(s)
            • Rectificatif AMM européenne 15/11/2017
            CIM 10
            • Insuffisance cardiaque I50
            • Antécédents personnels de maladies de l'appareil circulatoire Z867

            Terrain N° 13 CARDIOPATHIE ISCHEMIQUE
              Niveau(x)
              • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
              • RISQUE D'INSUFFISANCE CARDIAQUE
              • SURVEILLANCE CARDIAQUE
              • SURVEILLANCE CLINIQUE
              • UTILISER AVEC PRUDENCE
              • BILAN CARDIOVASCULAIRE AVANT TRAITEMENT
              Référence(s) officielle(s)
              • Rectificatif AMM européenne 15/11/2017
              CIM 10
              • Cardiopathies ischémiques I20-I25

              Terrain N° 14 RETENTION HYDRIQUE
                Niveau(x)
                • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE AVANT ADMINIST
                Référence(s) officielle(s)
                • Rectificatif AMM européenne 15/11/2017
                CIM 10
                • Surcharge liquidienne E877
                • Oedème, sans précision R609

                Terrain N° 15 HYPERVOLEMIE
                  Niveau(x)
                  • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                  • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE AVANT ADMINIST
                  Référence(s) officielle(s)
                  • Rectificatif AMM européenne 15/11/2017
                  CIM 10
                  • Surcharge liquidienne E877

                  Terrain N° 16 HYPERHYDRATATION
                    Niveau(x)
                    • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                    • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE AVANT ADMINIST
                    Référence(s) officielle(s)
                    • Rectificatif AMM européenne 15/11/2017
                    CIM 10
                    • Surcharge liquidienne E877
                    • Oedème, non classé ailleurs R60

                    Terrain N° 17 OEDEME
                    • OEDEME PERIPHERIQUE
                    Niveau(x)
                    • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                    • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE
                    • RISQUE CARDIOVASCULAIRE
                    Référence(s) officielle(s)
                    • Rectificatif AMM européenne 15/11/2017
                    CIM 10
                    • Oedème, non classé ailleurs R60
                    • Oedème localisé R600

                    Terrain N° 18 PRISE PONDERALE
                      Niveau(x)
                      • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                      • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE
                      • RISQUE CARDIOVASCULAIRE
                      Référence(s) officielle(s)
                      • Rectificatif AMM européenne 15/11/2017
                      CIM 10
                      • Prise de poids anormale R635

                      Terrain N° 19 ATTEINTE HEPATIQUE
                        Niveau(x)
                        • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                        • ARRETER TRT EN CAS DE RISQUE AVERE
                        • SURVEILLANCE CLINIQUE
                        • SURVEILLANCE HEPATIQUE
                        • RISQUE D'ATTEINTE HEPATIQUE
                        • SURVEILLANCE TAUX TRANSAMINASES
                        Référence(s) officielle(s)
                        • Rectificatif AMM européenne 15/11/2017
                        CIM 10
                        • Maladies du foie K70-K77

                        Terrain N° 20 HEPATITE
                        • HEPATITE VIRALE
                        Niveau(x)
                        • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                        • PAS DE DONNEES POUR CE TERRAIN
                        Référence(s) officielle(s)
                        • Rectificatif AMM européenne 15/11/2017
                        CIM 10
                        • Hépatite virale B15-B19
                        • Maladie alcoolique du foie K70
                        • Maladie toxique du foie K71
                        • Hépatite chronique, non classée ailleurs K73
                        • Atteintes hépatiques au cours de maladies infectieuses et parasitaires classées ailleurs K770

                        Terrain N° 21 INSUFFISANCE HEPATIQUE
                        • INSUFFISANCE HEPATIQUE MODEREE MALADIE
                        Niveau(x)
                        • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                        • ARRETER TRT EN CAS DE RISQUE AVERE
                        • SURVEILLANCE CLINIQUE
                        • SURVEILLANCE HEPATIQUE
                        • RISQUE D'ATTEINTE HEPATIQUE
                        • TOLERANCE NON ETABLIE
                        • EFFICACITE NON ETABLIE
                        • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
                        • Cf. POSOLOGIE
                        • Cf. PROPRIETES PHARMACOCINETIQUES
                        • HEPATOTOXICITE
                        Référence(s) officielle(s)
                        • Rectificatif AMM européenne 15/11/2017
                        CIM 10
                        • Insuffisance hépatique, non classée ailleurs K72

                        Terrain N° 22 STRESS
                          Niveau(x)
                          • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                          • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE
                          Référence(s) officielle(s)
                          • Rectificatif AMM européenne 15/11/2017
                          CIM 10
                          • Stress, non classé ailleurs Z733

                          Terrain N° 23 AUTRE TRAITEMENT EN COURS
                          • TRT PAR CORTICOIDE
                          Niveau(x)
                          • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                          • SURVEILLANCE DE LA DENSITE OSSEUSE
                          Référence(s) officielle(s)
                          • Rectificatif AMM européenne 15/11/2017
                          CIM 10
                          • Non concerné .

                          Terrain N° 24 TRAITEMENT ANTERIEUR
                          • TRT PAR KETOCONAZOLE
                          Niveau(x)
                          • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                          • RISQUE D'INEFFICACITE
                          Référence(s) officielle(s)
                          • Rectificatif AMM européenne 15/11/2017
                          CIM 10
                          • Non concerné .

                          Terrain N° 25 DIABETE TYPE II
                            Niveau(x)
                            • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                            • SURVEILLANCE BILAN GLUCIDIQUE
                            • RISQUE D'HYPOGLYCEMIE
                            Référence(s) officielle(s)
                            • Rectificatif AMM européenne 15/11/2017
                            CIM 10
                            • Diabète sucré de type 2 E11

                            Terrain N° 26 AUTRE TRAITEMENT EN COURS
                            • TRT PAR PIOGLITAZONE
                            • TRT PAR REPAGLINIDE
                            Niveau(x)
                            • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                            • SURVEILLANCE BILAN GLUCIDIQUE
                            • RISQUE D'HYPOGLYCEMIE
                            Référence(s) officielle(s)
                            • Rectificatif AMM européenne 15/11/2017
                            CIM 10
                            • Non concerné .

                            Terrain N° 27 AUTRE TRAITEMENT EN COURS
                            • TRT PAR MEDICAMENT CYTOTOXIQUE
                            Niveau(x)
                            • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                            • Cf. PROPRIETES PHARMACODYNAMIQUES
                            • TOLERANCE NON ETABLIE
                            • EFFICACITE NON ETABLIE
                            Référence(s) officielle(s)
                            • Rectificatif AMM européenne 15/11/2017
                            CIM 10
                            • Non concerné .

                            Terrain N° 28 AUTRE TRAITEMENT EN COURS
                            • TRT PAR INDUCTEUR ENZYMATIQUE PUISSANT DU CYP3A4
                            Niveau(x)
                            • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                            • UTILISATION A EVITER
                            • PREFERER UNE AUTRE THERAPEUTIQUE
                            • Cf. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
                            • RISQUE DE DIMINUTION DE L'EFFICACITE
                            Référence(s) officielle(s)
                            • Rectificatif AMM européenne 15/11/2017
                            CIM 10
                            • Non concerné .

                            Terrain N° 29 FEMME EN AGE DE PROCREER
                            • EN CAS DE CONTRACEPTION
                            Niveau(x)
                            • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                            • UTILISER UNE CONTRACEPTION MECANIQUE
                            • Cf. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
                            L'utilisation d'un préservatif associée à une autre méthode de contraception efficace est nécessaire en cas de rapport sexuel avec une femme en âge de procréer.
                            Référence(s) officielle(s)
                            • Rectificatif AMM européenne 15/11/2017
                            CIM 10
                            • Non concerné .

                            Terrain N° 30 HOMME
                            • EN CAS DE CONTRACEPTION
                            Niveau(x)
                            • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                            • UTILISER UNE CONTRACEPTION MECANIQUE
                            • Cf. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
                            • UTILISER UNE CONTRACEPTION EFFICACE
                            L'utilisation d'un préservatif associée à une autre méthode de contraception efficace est nécessaire en cas de rapport sexuel avec une femme en âge de procréer.
                            Référence(s) officielle(s)
                            • Rectificatif AMM européenne 15/11/2017
                            CIM 10
                            • Non concerné .

                            Terrain N° 31 INSUFFISANCE RENALE CHRONIQUE
                            • INSUFFISANCE RENALE SEVERE
                            Niveau(x)
                            • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                            • UTILISER AVEC PRUDENCE
                            • Cf. POSOLOGIE
                            Cependant, il n'existe pas d'expérience clinique chez les patients présentant à la fois un cancer de la prostate et une insuffisance rénale sévère. La prudence est recommandée chez ces patients
                            Référence(s) officielle(s)
                            • Rectificatif AMM européenne 15/11/2017
                            CIM 10
                            • Maladie rénale chronique N18




                            - Commentaires du RCP :
                            * Hypertension artérielle, hypokaliémie, rétention hydrique et insuffisance cardiaque dues à un excès de minéralocorticoïdes

                            Abiratérone peut entraîner une hypertension artérielle, une hypokaliémie et une rétention hydrique (Cf. rubrique "Effets indésirables") en raison de l'augmentation du taux de minéralocorticoïdes secondaire à l'inhibition du CYP17 (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques"). L'administration concomitante d'un corticoïde réduit la stimulation de l'hormone adrénocorticotrope (ACTH), entraînant une baisse de l'incidence et de la gravité de ces effets indésirables. La prudence est recommandée lors du traitement des patients présentant des pathologies sous-jacentes pouvant être aggravées par une augmentation de la pression artérielle, par une hypokaliémie (par exemple, ceux traités par des glucosides cardiotoniques), ou par une rétention hydrique (par exemple, ceux présentant une insuffisance cardiaque), un angor sévère ou instable, un infarctus récent ou une arythmie ventriculaire et ceux avec une insuffisance rénale sévère.

                            Abiratérone doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant des antécédents de maladie cardiovasculaire. Les patients atteints d'hypertension artérielle non contrôlée, d'une maladie cardiaque cliniquement significative, telle qu'un infarctus du myocarde ou des événements thrombotiques artériels dans les 6 mois précédents, un angor sévère ou instable, une insuffisance cardiaque de classe III ou IV (étude 301) selon la New York Heart Association (NYHA) ou une insuffisance cardiaque de classe II à IV (études 3 011 et 302) ou avec une mesure de la fraction d'éjection cardiaque (FEVG) < 50 % ont été exclus des études de phase 3 menées avec ce médicament. Dans les études 3 011 et 302, les patients présentant une fibrillation auriculaire ou d'autres arythmies cardiaques nécessitant un traitement médical ont été exclus. La sécurité d'emploi chez les patients présentant une fraction d'éjection ventriculaire gauche (FEVG) < 50% ou atteints d'insuffisance cardiaque de classe III ou IV selon la NYHA (dans l'étude 301) ou d'insuffisance cardiaque de classe II à IV selon la NYHA (dans les études 3 011 et 302) n'a pas été établie (Cf. rubriques "Effets indésirables" et "Propriétés pharmacodynamiques").

                            Avant de traiter les patients ayant un risque significatif d'insuffisance cardiaque congestive (par exemple antécédent d'insuffisance cardiaque, hypertension artérielle non contrôlée, ou troubles cardiaques comme une cardioapathie ischémique), il faut envisager la réalisation d'un bilan cardiaque (par exemple une échographie cardiaque). Avant le traitement par abiratérone, l'insuffisance cardiaque doit être traitée et la fonction cardiaque optimisée. Toute hypertension artérielle, hypokaliémie et rétention hydrique doit être corrigée et contrôlée. Pendant le traitement, la pression artérielle, la kaliémie, la rétention hydrique (prise de poids, oedèmes périphériques), et autres signes et symptômes d'insuffisance cardiaque congestive doivent être surveillés toutes les 2 semaines pendant 3 mois et
                            ensuite tous les mois et les anomalies doivent être corrigées. Evaluez la fonction cardiaque, instaurez une prise en charge appropriée et envisagez l'arrêt du traitement par abiratérone en cas de détérioration cliniquement significative de la fonction cardiaque (Cf. rubrique "Posologie").


                            * Hépatotoxicité et insuffisance hépatique

                            Des élévations marquées du taux d'enzymes hépatiques entraînant l'arrêt du traitement ou une modification de la dose sont survenues lors des études cliniques contrôlées (Cf. rubrique "Effets indésirables"). Les taux de transaminases sériques doivent êtres dosés avant le début du traitement, toutes les deux semaines pendant les trois premiers mois de traitement puis tous les mois. En cas d'apparition de symptômes cliniques ou de signes révélant le développement d'une hépatotoxicité, les transaminases sériques doivent être dosées immédiatement. Si au cours du traitement les ALAT ou ASAT augmentent de plus de 5 fois par rapport à la LSN, le traitement doit être immédiatement interrompu et les fonctions hépatiques étroitement surveillées.

                            La reprise du traitement pourra se faire uniquement après le retour des tests fonctionnels hépatiques à leurs valeurs initiales et à doses réduites (Cf. rubrique "Posologie").

                            Si les patients développent une hépatotoxicité sévère, (ALAT ou ASAT 20 fois supérieurs à la LSN) à un moment quelconque au cours du traitement, celui-ci devra être arrêté et ne sera pas réintroduit chez ces patients.

                            Les patients présentant une hépatite virale active ou symptomatique ont été exclus des essais cliniques ; il n'y a donc pas de données relatives à l'utilisation de ce médicament dans cette population.

                            Il n'y a aucune donnée clinique de sécurité et d'efficacité concernant l'administration de doses multiples d'acétate d'abiratérone chez les patients atteints d'une insuffisance hépatique modérée ou sévère (Classe B ou C de Child-Pugh). L'utilisation d'abiratérone doit être évaluée avec précaution chez les patients atteints d'une insuffisance hépatique modérée, chez lesquels le bénéfice doit être nettement supérieur au risque potentiel (Cf. les rubriques "Posologie" et "Propriétés pharmacocinétiques"). Abiratérone ne doit pas être utilisé chez les patients atteints d'une insuffisance hépatique sévère (Cf. les rubriques "Contre-indications", "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Propriétés pharmacocinétiques").

                            De rares cas d'insuffisance hépatique aigüe et d'hépatite fulminante, dont certains d'issue fatale, ont été rapportés après commercialisation (Cf. rubrique "Effets indésirables").


                            * Sevrage des corticoïdes et prise en charge des situations de stress

                            La prudence est recommandée et une surveillance de l'insuffisance corticosurrénale doit être mise en place en cas d'arrêt de l'administration de la prednisone ou de la prednisolone. En cas de poursuite de l'administration de ce médicament après sevrage des corticoïdes, les patients doivent faire l'objet d'une surveillance afin de déceler les symptômes d'un surdosage en minéralocorticoïdes (voir les informations ci-dessus).

                            Chez les patients sous prednisone ou prednisolone sujets à un stress inhabituel, une augmentation de la dose de corticoïdes avant, pendant et après la période de stress peut être indiquée.


                            * Densité osseuse

                            Une diminution de la densité osseuse peut survenir chez les hommes avec un cancer métastatique avancé de la prostate (cancer de la prostate résistant à la castration). L'utilisation de ce médicament en association avec un glucocorticoïde peut augmenter cet effet.


                            * Utilisation précédente de kétoconazole

                            Des taux de réponse plus faibles peuvent être attendus chez les patients qui ont été traités précédemment par du kétoconazole pour leur cancer de la prostate.


                            * Hyperglycémie

                            L'utilisation de glucocorticoïdes pouvant augmenter l'hyperglycémie, la glycémie doit être fréquemment contrôlée chez les patients diabétiques.


                            * Utilisation avec une chimiothérapie

                            La sécurité et l'efficacité de l'utilisation concomittante d'abiratérone avec une chimiothérapie par agent cytotoxique n'a pas été établie (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamques").


                            * Intolérance aux excipients

                            Ce médicament contient du lactose. Les patients atteints d'affections héréditaires rares telles que l'intolérance au galactose, le déficit en lactase de Lapp ou la malabsorption du glucose et du galactose ne doivent pas prendre ce médicament. Ce médicament contient notamment plus de 1 mmol (soit 27,2 mg) de sodium par dose de quatre comprimés. Cela doit être pris en compte chez les patients suivant un régime hyposodé.


                            * Risques potentiels

                            Une anémie et un dysfonctionnement sexuel peuvent apparaitre chez les hommes souffrant d'un cancer métastatique de la prostate résistant à la castration, y compris ceux traités par abiratérone.


                            * Effets musculo-squelettiques

                            Des cas de myopathies ont été rapportés chez des patients traités par l'acétate d'abiratérone. Certains patients avaient une rhabdomyolyse avec une insuffisance rénale. La plupart des cas se sont développés au cours du premier mois de traitement ; les patients se sont rétablis après l'arrêt de l'acétate d'abiratérone. La prudence est recommandée chez les patients traités simultanément avec des médicaments connus pour être associés à une myopathie/rhabdomyolyse.


                            * Interactions avec d'autres médicaments

                            En raison du risque de diminution de l'exposition à l'acétate d'abiratérone, les inducteurs puissants du CYP3A4
                            doivent être évités au cours du traitement, à moins qu'il n'y ait pas d'alternative thérapeutique (Cf. rubrique "Interactions").
                            Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 15/11/2017




                            Autres sources d'information
                            Terrain N° 32 REGIME HYPOSODE STRICT
                              Niveau(x)
                              • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                              • TENIR COMPTE PRESENCE SODIUM
                              • EXCIPIENT A EFFET NOTOIRE LISTE ANSM/EMA
                              Ce médicament contient du sodium comme excipient.

                              * Voie d'administration : Orale et parentérale

                              - Seuil : > ou = 1 mmol (23 mg) par "dose administrée"

                              - Information pour la notice
                              Ce médicament contient x mg de sodium (composant principal du sel de cuisine/table) par <dose><volume unitaire>. Cela équivaut à y% de l'apport alimentaire quotidien maximal recommandé de sodium pour un adulte.

                              - Commentaires
                              En cas d'administration parentérale à dosage variable (par exemple, en fonction du poids), la teneur en sodium
                              peut être exprimée en mg par flacon.
                              Libellé proposé pour le RCP : "Ce médicament contient x mg de sodium par <dose>, ce qui équivaut à y% de l'apport alimentaire quotidien maximal recommandé par l'OMS de 2 g de sodium par adulte."


                              * Voie d'administration : Orale et parentérale

                              - Seuil : 17 mmol (391 mg) à la dose quotidienne maximale

                              - Information pour la notice
                              Parlez-en à votre médecin ou votre pharmacien si vous avez besoin de <Z> ou de plus de <dose> quotidiennement pendant une période prolongée, surtout si vous devez suivre un régime à faible teneur en sel (sodium).

                              - Commentaires
                              Ceci s'applique uniquement aux produits pour lesquels la posologie indiquée permet une prise quotidienne pendant
                              plus d'un mois ou une utilisation répétée de plus de deux jours par semaine.
                              17 mmol (391 mg) représente environ 20% de l'apport alimentaire quotidien maximal adulte recommandé par
                              l'OMS de 2 g de sodium et est considéré comme un dosage "élevé". Ceci vaut également pour les enfants, pour lesquels l'apport quotidien maximal est censé être proportionnel à celui des adultes et calculé selon les besoins
                              énergétiques.
                              <Doses Z> reflète le nombre minimum de doses pour lesquelles le seuil de 17 mmol (391 mg) de sodium est
                              atteint/dépassé. Arrondir au nombre entier le plus proche.
                              Pour le libellé du RCP, veuillez vous reporter à la recommandation du PRAC: "1.3. Sodium-containing effervescent, dispersible and soluble medicines – Cardiovascular events" (EMA/PRAC/234960/2015).

                              Réf. : ansm/EMA liste EEN 06/02/2020
                              CIM 10
                              • Non concerné .

                              Non contre-indications
                              Aucune information recensée.
                              Interactions médicamenteuses
                              * Effets de la nourriture sur l'abiratérone

                              L'administration avec la nourriture augmente de façon significative l'absorption de l'abiratérone. L'efficacité et la sécurité d'emploi lorsqu'il est administré avec de la nourriture n'ayant pas été établies, ce médicament ne doit pas être pris avec de la nourriture (Cf. rubriques "Mode d'administration" et "Propriétés pharmacocinétiques").


                              * Interactions avec d'autres médicaments

                              - Effet potentiel d'autres médicaments sur l'exposition à l'abiratérone
                              Dans une étude pharmacocinétique clinique d'interaction chez des sujets sains pré-traités avec de la rifampicine, un inducteur puissant du CYP3A4, à la dose de 600 mg par jour pendant 6 jours, suivie d'une dose unique de 1000 mg d'acétate d'abiratérone, l'ASC infini plasmatique moyenne de l'abiratérone était diminuée de 55%.

                              Les inducteurs puissants du CYP3A4 (comme par exemple la phénytoïne, la carbamazépine, la rifampicine, la rifabutine, la rifapentine, le phénobarbital, le millepertuis [Hypericum perforatum]) sont à éviter au cours du traitement, à moins qu'il n'y ait pas d'alternative thérapeutique.

                              Dans une autre étude pharmacocinétique clinique d'interaction chez des sujets sains, l'administration concomitante de kétoconazole, un inhibiteur puissant du CYP3A4, n'a pas eu d'effet cliniquement significatif sur la pharmacocinétique de l'abiratérone.


                              * Effet potentiel sur l'exposition d'autres médicaments

                              L'abiratérone est un inhibiteur des enzymes hépatiques CYP2D6 et CYP2C8 métabolisant les médicaments. Dans une étude visant à déterminer les effets de l'acétate d'abiratérone (plus prednisone) sur une dose unique de dextrométhorphane comme substrat du CYP2D6, l'exposition systémique (ASC) du dextrométhorphane a été augmentée d'environ 2,9 fois. Une augmentation de l'ASC24 du dextrorphane, métabolite actif du dextrométhorphane, d'environ 33% a été observée.

                              La prudence est recommandée lors de l'administration avec des médicaments activés ou métabolisés par le CYP2D6, en particulier ceux ayant une marge thérapeutique étroite. Une diminution de la dose des médicaments à marge thérapeutique étroite métabolisés par le CYP2D6 doit être envisagée. Des exemples de médicaments métabolisés par le CYP2D6 incluent métoprolol, propanolol, désipramine, venlaflaxine, halopéridol, rispéridone, propafénone, flécaïnide, codéine, oxycodone et tramadol (les trois derniers médicaments nécessitant le CYP2D6 pour la formation de leurs métabolites actifs analgésiques).

                              Dans une étude d'interaction médicamenteuse avec le CYP2C8 chez des sujets sains, l'ASC de la pioglitazone a été augmentée de 46% et les ASC de M-III et M-IV, les métabolites actifs de la pioglitazone, ont chacune diminué de 10% lorsque la pioglitazone était associée avec une dose unique de 1 000 mg d'acétate d'abiratérone. Les patients doivent être surveillés pour des signes de toxicité liés à un substrat du CYP2C8 à index thérapeutique étroit, s'ils sont utilisés de façon concomitante. Des exemples de médicaments métabolisés par le CYP2C8 incluent la pioglitazone et le répaglinide (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").

                              In vitro, les métabolites principaux, le sulfate d'abiratérone et le sulfate de N-oxyde-abiratérone, inhibent l'absorption par le transporteur hépatique OATP1B1 ; en conséquence, cela peut augmenter les concentrations des médicaments éliminés par OATP1B1. Il n'existe pas de données cliniques disponibles pour confirmer l'interaction avec le transporteur.


                              * Utilisation avec les médicaments allongeant l'intervalle QT

                              Le traitement par suppression androgénique étant susceptible d'allonger l'intervalle QT, la prudence est conseillée lorsque ce médicament est administré avec des médicaments connus pour allonger l'intervalle QT, ou des médicaments capables d'induire des torsades de pointes tels que les antiarythmiques de classe IA (par exemple quinidine, disopyramide) ou de classe III (par exemple amiodarone, sotalol, dofetilide, ibutilide), la méthadone, la moxifloxacine, les antipsychotiques, etc.


                              * Utilisation avec la spironolactone

                              La spironolactone se lie aux récepteurs des androgènes et peut augmenter le taux d'antigène prostatique spécifique (PSA). L'utilisation avec ce médicament n'est pas recommandée (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques").
                               
                              Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 15/11/2017
                              Grossesse
                              Recommandations et conduites à tenir
                               
                              Effet spécialité
                              Niveau(x) de risque
                              • ADMINISTRATION CONTRE-INDIQUEE

                              Ce médicament ne doit pas être utilisé chez la femme. L'acétate d'abiratérone est contre-indiqué chez la femme enceinte ou susceptible de l'être (Cf. rubriques "Contre-indications" et "Sécurité préclinique").
                              Référence(s) officielle(s) : Rectificatif AMM européenne 15/11/2017

                              Femme en âge de procréer
                              Recommandations et conduites à tenir
                              Recommandations
                              • UTILISER UNE CONTRACEPTION EFFICACE
                              • ADMINISTRATION CONTRE-INDIQUEE
                              * Femmes en âge de procréer

                              Il n'y a pas de donnée chez l'Homme sur l'utilisation de ce médicament lors de la grossesse et ce médicament ne doit pas être utilisé chez la femme en âge de procréer.


                              * Contraception chez les hommes et les femmes

                              La présence de l'abiratérone ou de ses métabolites dans le sperme n'est pas connue. L'utilisation d'un préservatif est nécessaire en cas de rapport sexuel avec une femme enceinte. L'utilisation d'un préservatif associée à une autre méthode de contraception efficace est nécessaire en cas de rapport sexuel avec une femme en âge de procréer. Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction (Cf. rubrique "Sécurité préclinique").


                              * Fécondité

                              L'acétate d'abiratérone a perturbé la fécondité des rats mâles et femelles, mais ces effets ont été entièrement réversibles (Cf. rubrique "Sécurité préclinique").
                              Référence(s) officielle(s) : Rectificatif AMM européenne 15/11/2017
                              Allaitement
                              Données sur le passage dans le lait maternel
                              Passage dans le lait Pas d'information
                              Fixation protéique Pas d'information
                              Rapport concentration lait/plasma maternels Pas d'information
                              Concentration dans 100 ml de lait maternel Pas d'information
                              Recommandations et conduites à tenir
                              Recommandations
                              • ADMINISTRATION CONTRE-INDIQUEE

                              Ce médicament ne doit pas être utilisé chez la femme.
                              Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 15/11/2017
                              Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
                              Recommandations
                              • NON
                              • AUCUN EFFET CHEZ CONDUCTEUR/UTIL MACHINE
                              Ce médicament n'a aucun effet ou qu' un effet négligeable sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.
                              Référence(s) officielle(s):    Rectificatif AMM européenne 15/11/2017
                              Les effets indésirables de la base Theriaque incluent d'une part les effets indésirables du RCP de la spécialité consultée, d'autre part une compilation bibliographique des effets indésirables des médicaments appartenant à la même classe thérapeutique.
                              Déclaration des effets indésirables suspectés

                              La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration: Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance.
                              Site internet: www.ansm.sante.fr.

                              Effets indésirables à dose thérapeutique   Cliquer ici pour obtenir tous les effets indésirables
                              - Effets indésirables cliniques
                              TROUBLES DE LA PEAU ET DES APPENDICES
                              TROUBLES DU SYSTEME IMMUNITAIRE(2 fiches)
                              TROUBLES MUSCULO-SQUELETTIQUES
                              TROUBLES GASTRO-INTESTINAUX
                              TROUBLES HEPATO-BILIAIRES
                              TROUBLES METABOLISME ET NUTRITION
                              TROUBLES CARDIO-VASCULAIRES
                              TROUBLES RESPIRATOIRES


                              - Effets indésirables paracliniques
                              TROUBLES MUSCULO-SQUELETTIQUES
                              TROUBLES HEPATO-BILIAIRES
                              TROUBLES METABOLISME ET NUTRITION
                              TROUBLES RENAUX ET GENITO-URINAIRES
                              TROUBLES CARDIO-VASCULAIRES

                              Effets indésirables en cas de surdosage   Cliquer ici pour obtenir tous les effets indésirables
                              - Effets indésirables cliniques
                              - Effets indésirables paracliniques

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