JAKAVI 15MG CPR
JAKAVI 15 MG, COMPRIME
Fiche(s) d'identité interopérable
Historique des références officielles
  Lien vers la monographie ansm

Cette monographie a été revue le : 11/08/2023
Forme(s) pharmaceutique(s)
Voie(s) d'administration :
  • ORALE (1)
Forme(s) pharmaceutique(s) :
  • COMPRIME

  • COMPRIME (1)(2)ORAL(E)
  • OVALE
  • BLANC(HE)
  • DIMENSIONS 15 X 7 MM
  • GRAVE
  • AVEC LOGO DU LABORATOIRE AVEC VALEUR DU DOSAGE
  • BICONVEXE

Comprimé.

Comprimés ovales, à faces convexes, blancs à blanchâtres d'environ 15,0 x 7,0 mm portant l'inscription "NVR " gravée sur une face et "L15" sur l'autre face.

Référence(s) bibliographique(s) :
  • Référence(s) officielle(s) : Rectificatif AMM européenne 29/04/2022

  • (1) Standard Terms
  • (2) Pharmacopée Européenne 4ème édition 2002
Composition
  • Teneur en :  LACTOSE
Précision(s) composition :
Chaque comprimé contient 15 mg de ruxolitinib (sous forme de phosphate).

- Excipient à effet notoire : Chaque comprimé contient 214,35 mg de lactose monohydraté.

Référence(s) officielle(s) : Rectificatif AMM européenne 29/04/2022

Classifications
  • Classe(s) pharmacothérapeutique(s) :
  • INHIBITEUR TYROSINE KINASE
  • CYTOTOXIQUE
  • CYTOTOXIQUE DIVERS
  • ANTI JAK
  • Classe(s) ATC (source Thériaque d'après l'OMS) :
  • ANTINEOPLASIQUES ET IMMUNOMODULATEURS : L
  • ANTINEOPLASIQUES : L01
  • INHIBITEURS DES PROTEINES KINASES : L01E
  • INHIBITEURS DES JANUS KINASES (JAK) : L01EJ
  • RUXOLITINIB : L01EJ01
  • Dose journalière usuelle DDD (source Thériaque d'après l'OMS) :
  • Voie : ORALE - Dose : 30,0000 MG
  • Classe(s) EphMRA (source Club InterPharmaceutique) :
  • ANTINEOPLASIQUES ET IMMUNOMODULATEURS : L
  • ANTINEOPLASIQUES : L01
  • ANTINEOPLASIQUES INHIBITEURS DE PROTEINE KINASE : L01H

Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Antinéoplasiques, inhibiteurs de protéines kinases, Code ATC : L01EJ01


* Mécanisme d'action

Le ruxolitinib est un inhibiteur sélectif des Janus kinases (JAK) JAK1 et JAK2 (valeurs CI50 de 3,3 nM et 2,8 nM pour les enzymes JAK1 et JAK2 respectivement). Ces enzymes sont impliquées dans la signalisation de différents facteurs de croissance et cytokines importants dans l'hématopoïèse et la fonction immunitaire.

La MF et la PV sont des néoplasies myéloprolifératives connues pour être associées à une dérégulation de la signalisation JAK1 et JAK2. On pense que la base de cette dérégulation inclut des taux élevés de cytokines circulantes qui activent la voie JAK/STAT, des mutations activatrices telles que JAK2-V617F et l'inactivation de mécanismes régulateurs négatifs. Une dérégulation de la signalisation JAK est observée chez les patients atteints de MF, quel que soit le statut mutationnel JAK2-V617F. Des mutations activatrices de JAK2 (V617F ou exon 12) sont retrouvées chez plus de 95 % des patients atteints de PV.

Le ruxolitinib inhibe la signalisation JAK/STAT et la prolifération cellulaire de modèles de cellules d'hémopathies malignes dépendantes des cytokines, ainsi que des cellules Ba/F3 rendues indépendantes des cytokines en exprimant la protéine mutée JAK2V617F, avec des CI50 de 80 à 320 nM.

Les voies de signalisation JAK-STAT jouent un rôle dans la régulation du développement, de la prolifération, et de l'activation de plusieurs types de cellules immunitaires importantes pour la pathogenèse de la GvHD.


* Effets pharmacodynamiques

Le ruxolitinib inhibe la phosphorylation de STAT3 induite par les cytokines dans le sang total des volontaires sains, des patients atteints de MF et des patients atteints de PV. Chez des volontaires sains et des patients atteints de MF, l'inhibition de la phosphorylation de STAT3 par le ruxolitinib a été maximale 2 heures après l'administration et elle est revenue à des valeurs proches des valeurs initiales en 8 heures, ce qui indique l'absence d'accumulation de la molécule mère ou des métabolites actifs.

Chez les patients atteints de MF, les élévations initiales des marqueurs inflammatoires associés aux symptômes constitutionnels tels que le TNF?, l'IL-6 et la CRP ont diminué après le traitement par le ruxolitinib. Les patients atteints de MF ne sont pas devenus réfractaires aux effets pharmacodynamiques du ruxolitinib au cours du temps. De même, les patients atteints de PV présentaient des élévations initiales des marqueurs inflammatoires, qui ont diminué après le traitement par ruxolitinib.

Une étude approfondie de l'intervalle QT chez des volontaires sains, n'a pas montré de signes d'un effet sur l'allongement du QT/QTc par le ruxolitinib après administration de doses uniques allant jusqu'à la dose suprathérapeutique de 200 mg, ce qui indique que le ruxolitinib n'a pas d'effet sur la repolarisation cardiaque.


* Efficacité et sécurité cliniques

-> Myélofibrose

Deux études de phase III randomisées (COMFORT-I et COMFORT-II) ont été menées chez des patients atteints de MF (MF primitive,MF secondaire à une maladie de Vaquez ou MF secondaire à une thrombocythémie essentielle). Dans les deux études, les patients présentaient une splénomégalie palpable de plus de 5 cm en dessous du rebord costal et une classification pronostique de risque intermédiaire-2 ou élevé selon les critères de consensus de l'International Working Group (IWG). La dose initiale de ruxolitinib était basée sur la numération plaquettaire. Les patients dont les taux de plaquettes étaient < ou = 100 000/mm3 n'étaient pas éligibles pour le recrutement dans les études COMFORT mais 69 patients ont été recrutés dans l'étude EXPAND, une étude de Phase Ib, ouverte, de détermination de la dose chez les patients atteints de MF (MF primaire, MF secondaire à la maladie de Vaquez ou MF secondaire à la thrombocytémie essentielle) et des taux de plaquettes initiaux > ou = 50 000 et <100 000/mm3.

COMFORT-I était une étude randomisée en double aveugle, contrôlée versus placebo, menée chez 309 patients qui étaient réfractaires ou n'étaient pas candidats au traitement disponible. Le critère d'efficacité principal était le pourcentage de patients obtenant à la semaine 24 une réduction > ou = 35 % du volume de la rate, mesuré par Imagerie par Résonnance Magnétique (IRM) ou Tomodensitométrie (TDM), par rapport au début de l'étude.

Les critères secondaires étaient la durée du maintien d'une réduction > ou = 35 % du volume de la rate par rapport au début de l'étude, le pourcentage de patients présentant une réduction > ou = 50 % du score total de symptômes, les modifications des scores totaux de symptômes à la semaine 24 par rapport au score initial, évalué à l'aide du carnet patient Myelofibrosis Symptom Assessment Form (MFSAF) v2.0 modifié et la survie globale.

COMFORT-II était une étude randomisée en ouvert menée chez 219 patients. Les patients ont été randomisés selon un rapport 2/1 pour recevoir ruxolitinib ou le meilleur traitement disponible (BAT - Best available therapy). Dans le groupe BAT, 47 % des patients ont reçu de l'hydroxyurée et 16 % des corticoïdes. Le critère principal d'évaluation de l'efficacité était le pourcentage de patients obtenant à la semaine 48 une réduction > ou = 35 % du volume de la rate, mesuré par IRM ou TDM, par rapport au début de l'étude.

Les critères secondaires incluaient le pourcentage de patients obtenant une réduction > ou = 35 % du volume de la rate à la semaine 24 par rapport au début de l'étude et la durée du maintien d'une réduction > ou = 35 % par rapport au volume initiale de la rate.

Dans les études COMFORT-I et COMFORT-II, les caractéristiques démographiques et pathologiques initiales des patients étaient comparables entre les groupes de traitement.

Pourcentage de patients ayant obtenu une réduction > ou = 35 % du volume de la rate par rapport au début de l'étude à la semaine 24 dans l'étude COMFORT-I et à la semaine 48 dans l'étude COMFORT-II

-> COMFORT-I

- Ruxolitinib (N = 155)
. Temps d'évaluation : Semaine 24
. Nombre (%) de patients présentant une réduction > ou = 35 % du volume de la rate : 65 (41,9)
. Intervalles de confiance à 95 % : 34,1 , 50,1
. Valeur P : < 0,0001

- Placebo (N = 153)
. Temps d'évaluation : Semaine 24
. Nombre (%) de patients présentant une réduction > ou = 35 % du volume de la rate : 1 (0,7)
. Intervalles de confiance à 95 % :0 , 3,6
. Valeur P : < 0,0001

-> COMFORT-II

- Ruxolitinib (N = 144)
. Temps d'évaluation : Semaine 48
. Nombre (%) de patients présentant une réduction > ou = 35 % du volume de la rate : 41 (28,5)
. Intervalles de confiance à 95 % : 21,3 , 36,6
. Valeur P : < 0,0001

- Meilleur traitement disponible (N = 72)
. Temps d'évaluation : Semaine 48
. Nombre (%) de patients présentant une réduction > ou = 35 % du volume de la rate : 0
. Intervalles de confiance à 95 % :0,0 , 5,0
. Valeur P : < 0,0001


Un pourcentage significativement plus élevé de patients du groupe ruxolitinib a obtenu une réduction > ou = 35 % du volume de la rate par rapport au début de l'étude, quel que soit le statut mutationnel JAKV617F ou le sous-type de la maladie (MF primitive, myélofibrose secondaire à une maladie de Vaquez, MF secondaire à une thrombocythémie essentielle).

Pourcentage de patients ayant obtenu une réduction > ou = 35 % du volume de la rate par rapport au début de l'étude en fonction du statut mutationnel JAK (population évaluable pour la tolérance)

-> COMFORT-I

Ruxolitinib
- Statut mutationnel JAK : Positif (N = 113) n (%)
. Nombre (%) de patients présentant une réduction > ou = 35 % du volume de la rate : 54 (47,8)
. Temps d'évaluation : Après 24 semaines
- Statut mutationnel JAK : Négatif (N = 40) n (%)
. Nombre (%) de patients présentant une réduction > ou = 35 % du volume de la rate : 11 (27,5)
. Temps d'évaluation : Après 24 semaines

Placebo
- Statut mutationnel JAK : Positif (N = 121) n (%)
. Nombre (%) de patients présentant une réduction > ou = 35 % du volume de la rate : 1 (0,8)
. Temps d'évaluation : Après 24 semaines
- Statut mutationnel JAK : Négatif (N = 27) n (%)
. Nombre (%) de patients présentant une réduction > ou = 35 % du volume de la rate : 0
. Temps d'évaluation : Après 24 semaines

-> COMFORT-II

Ruxolitinib
- Statut mutationnel JAK : Positif (N = 110) n (%)
. Nombre (%) de patients présentant une réduction > ou = 35 % du volume de la rate : 36 (32,7)
. Temps d'évaluation : Après 48 semaines
- Statut mutationnel JAK : Négatif (N = 35) n (%)
. Nombre (%) de patients présentant une réduction > ou = 35 % du volume de la rate : 5 (14,3)
. Temps d'évaluation : Après 48 semaines

Meilleur traitement possible
- Statut mutationnel JAK : Positif (N = 49) n (%)
. Nombre (%) de patients présentant une réduction > ou = 35 % du volume de la rate : 0
. Temps d'évaluation : Après 48 semaines
- Statut mutationnel JAK : Négatif (N = 20) n (%)
. Nombre (%) de patients présentant une réduction > ou = 35 % du volume de la rate : 0
. Temps d'évaluation : Après 48 semaines

La probabilité de maintenir la réponse obtenue sur la rate (réduction > ou = 35 %) sous ruxolitinib pendant au moins 24 semaines a été de 89 % dans l'étude COMFORT-I et de 87 % dans l'étude COMFORT-II ; la probabilité de maintenir la réponse obtenue sur la rate pendant au moins 48 semaines a été de 52 % dans l'étude COMFORT-II.

Dans l'étude COMFORT-I, 45,9 % des sujets du groupe ruxolitinib ont obtenu une amélioration > ou = 50 % du score total de symptômes à la semaine 24 par rapport au début de l'étude (évalué à l'aide du carnet patient MFSAF v2.0), contre 5,3 % des sujets du groupe placebo (p<0,0001 en utilisant le test du Chi deux). La variation moyenne de l'état de santé général à la semaine 24, évalué au moyen du questionnaire EORTC QLQ C30, était de +12,3 pour ruxolitinib et de -3,4 pour le placebo (p<0,0001).

Dans l'étude COMFORT-I, après un suivi médian de 34,3 mois, le taux de mortalité chez les patients randomisés dans le bras ruxolitinib était de 27,1 % contre 35,1 % chez les patients randomisés dans le bras placebo ; HR 0,687; 95 % IC 0,459-1,029 ; p=0,0668.

Dans l'étude COMFORT-I, après un suivi médian de 61,7 mois, le taux de mortalité chez les patients randomisés dans le bras ruxolitinib était de 44,5 % (69 patients sur 155) versus 53,2 % (82 sur 154) chez les patients randomisés dans le groupe placebo. Une réduction de 31% du risque de décès a été observée dans le bras ruxolitinib comparé au bras placebo (HR 0,69; 95 % IC 0,50-0,96; p=0,025).

Dans l'étude COMFORT-II, après un suivi médian de 34,7 mois, le taux de mortalité chez les patients randomisés dans le bras ruxolitinib était de 19,9 % contre 30,1 % chez les patients randomisés dans le bras meilleur traitement disponible (BAT) ; HR 0,48; 95 % IC 0,28-0,85 ; p=0,009. Dans les deux études, les taux de mortalité moins élevés constatés dans le bras ruxolitinib étaient principalement liés aux résultats obtenus dans les sous-groupes myélofibrose secondaire à la maladie de Vaquez et myélofibrose secondaire à la thrombocytémie essentielle.

Dans l'étude COMFORT-II, après un suivi médian de 55,9 mois, le taux de mortalité chez les patients randomisés dans le bras ruxolitinib était de 40,4 % (59 patients sur 146) versus 47,9 % (35 patients sur 73) chez les patients randomisés dans le bras meilleur traitement disponible (BAT). Une réduction de 33 % du risque de décès a été observée dans le bras ruxolitinib comparé au bras BAT (HR 0,67; 95 % IC 0,44-1,02; p=0,062).

-> Maladie de Vaquez

Une étude de phase 3 (RESPONSE) randomisée, en ouvert, contrôlée versus traitement actif a été menée chez 222 patients atteints de PV résistants ou intolérants à l'hydroxyurée, définis sur la base des critères publiés par le groupe de travail international ELN (European LeukemiaNet). 110 patients ont été randomisés dans le bras ruxolitinib et 112 patients dans le bras BAT. La dose initiale de ruxolitinib était de 10 mg deux fois par jour. Les doses ont ensuite été adaptées pour chaque patient en fonction de la tolérance et de l'efficacité, avec une dose maximale de 25 mg deux fois par jour. Le meilleur traitement disponible était choisi par l'investigateur individuellement pour chaque patient et incluait : l'hydroxyurée (59,5 %), l'interféron/interféron pégylé (11,7 %), l'anagrélide (7,2 %), le pipobroman (1,8 %) et l'observation (15,3 %).

Les caractéristiques démographiques et pathologiques initiales des patients étaient comparables entre les deux bras de traitement. L'âge médian était de 60 ans (compris entre 33 et 90 ans). Les patients du bras ruxolitinib présentaient un diagnostic de PV depuis une durée médiane de 8,2 ans et avaient précédemment reçu de l'hydroxyurée pendant une durée médiane d'environ 3 ans. La plupart des patients (>80 %) avait subi au moins deux phlébotomies au cours des 24 semaines précédant la sélection. Les données comparatives concernant la survie à long terme et l'incidence des complications de la maladie ne sont pas disponibles.

Le critère d'évaluation principal composite était la proportion de patients obtenant à la fois une nonéligibilité à la phlébotomie (contrôle de l'hématocrite - HCT) et une réduction > ou = 35 % du volume de la rate entre le début de l'étude et la semaine 32. L'éligibilité à la phlébotomie était définie comme un HCT confirmé > 45 %, c'est-à-dire au moins 3 points de pourcentage plus élevée que l'HCT obtenu au début de l'étude ou un HCT confirmé > 48 %, selon la valeur la plus faible. Les principaux critères d'évaluation secondaires incluaient la proportion de patients obtenant le critère d'évaluation principal et ne présentant toujours pas de progression à la semaine 48, ainsi que la proportion de patients obtenant une rémission hématologique complète à la semaine 32.

L'étude a atteint son objectif principal et une proportion plus élevée de patients du groupe ruxolitinib a obtenu le critère d'évaluation principal composite et chacun de ses composants individuels. Un nombre significativement plus élevé de patients traités par ruxolitinib (20,9 %) a obtenu une réponse primaire (p<0,0001) comparativement au meilleur traitement disponible (0,9 %). Le contrôle de l'hématocrite a été obtenu chez 60 % des patients du bras ruxolitinib, contre 19,6 % du bras BAT, et une réduction > ou = 35 % du volume de la rate a été obtenue chez 38,2 % des patients du bras ruxolitinib contre 0,9 % des patients du bras BAT (Cf. Figure 1). 94 (83,9 %) patients randomisés dans le bras BAT ont été transférés sous ruxolitinib à la semaine 32 ou après, ce qui limite la comparaison entre les deux bras après la semaine 32.

Les deux principaux critères d'évaluation secondaires étaient également atteints. La proportion de patients obtenant une rémission hématologique complète était de 23,6 % sous ruxolitinib contre 8,9 % sous BAT (p = 0,0028) et la proportion de patients obtenant une réponse primaire durable à la semaine 48 était de 19,1 % sous ruxolitinib et 0,9 % sous le meilleur traitement disponible (p <0,0001).

Figure 1 : Patients atteignant le critère d'évaluation principal et les composants du critère d'évaluation principal à la semaine 32 (Cf. RCP)

Le poids des symptômes a été évalué en utilisant le carnet patient électronique du score total de symptômes MPN-SAF, qui consistait en 14 questions. À la semaine 32, 49 % et 64 % des patients traités par ruxolitinib ont respectivement obtenu une réduction > ou = 50 % de TSS-14 et de TSS-5, contre seulement 5 % et 11 % des patients sous le meilleur traitement disponible.

La perception du bénéfice du traitement a été mesurée en utilisant le questionnaire PGIC (Patient Global Impression of Change - impression globale de changement par le patient). 66 % des patients traités par ruxolitinib contre 19 % des patients traités par BAT ont indiqué une amélioration dès quatre semaines après le début du traitement. L'amélioration de la perception du bénéfice du traitement était également supérieure chez les patients traités par ruxolitinib à la semaine 32 (78 % versus 33 %).

Des analyses additionnelles de l'étude RESPONSE évaluant la durée de réponse ont été menées à la semaine 80 et à la semaine 256 après randomisation. Parmi les 25 patients ayant atteint une réponse primaire à la semaine 32, 3 patients avaient ensuite progressé à la semaine 80 et 6 patients à la semaine 256. La probabilité de maintien de la réponse de la semaine 32 jusqu'à la semaine 80 et 256 était respectivement de 92% et 74%.

Maintien de la réponse primaire dans l'étude RESPONSE

- Réponse primaire atteinte à la semaine 32 (*) n/N (%)
. Semaine 32 : 25/110 (23%)
. Semaine 80 : n/a
. Semaine 256 : n/a

- Patients ayant maintenu leur réponse primaire
. Semaine 32 : n/a
. Semaine 80 : 22/25
. Semaine 256 : 19/25

- Probabilité de maintien de la réponse primaire
. Semaine 32 : n/a
. Semaine 80 : 92%
. Semaine 256 : 74%

(*) Selon le critère de jugement composite de la réponse primaire: non éligibilité à la phlébotomie (contrôle de l'hématocrite) et réduction =35% du volume de la rate par rapport à la valeur initiale. n/a: non applicable

Une deuxième étude de phase 3b, randomisée, en ouvert, contrôlée versus traitement actif (RESPONSE 2) a été menée chez 149 patients atteints de PV qui étaient résistants ou intolérants à l'hydroxyurée mais ne présentant pas de splénomégalie palpable. Le critère primaire définit par la proportion de patients (non-éligibles à la phlébotomie) ayant obtenu un contrôle de l'HCT à la semaine 28 a été atteint (62,2% dans le bras ruxolitinib contre 18,7% dans le bras BAT). Le principal critère secondaire définit comme la proportion de patients ayant obtenu une rémission hématologique complète à la semaine 28 a lui aussi été atteint (23,0% dans le bras ruxolitinib contre 5,3% dans le bras BAT).


* Maladie du greffon contre l'hôte

Deux études randomisées de phase 3, ouvertes, multicentriques ont été menées pour étudier ce médicament chez des patients de 12 ans et plus présentant une GvHD aiguë (REACH2) et une GvHD chronique (REACH3) après une greffe de cellules souches hématopoïétiques allogéniques (allo-CSH) et une réponse insuffisante aux corticostéroïdes et/ou à d'autres traitements systémiques. La dose initiale de ce médicament était de 10 mg deux fois par jour.


* Maladie du greffon contre l'hôte aiguë

Dans l'étude REACH2, 309 patients de grade II à IV réfractaire aux corticostéroïdes, présentant une GvHD aiguë ont été randomisés selon un ratio de 1:1 pour recevoir ce médicament ou le meilleur traitement disponible. Les patients ont été stratifiés selon la sévérité de la GvHD aiguë au moment de la randomisation. Un état réfractaire aux corticostéroïdes a été défini comme une progression de la maladie après au moins 3 jours de traitement, l'absence de réponse après 7 jours de traitement ou l'impossibilité de réduire la dose de corticostéroïdes.

Le meilleur traitement disponible a été choisi par l'investigateur au cas par cas et incluait globuline anti-thymocyte (GAT), photophérèse extracorporelle (PEC), cellules stromales mésenchymateuses (CSM), méthotrexate (MTX) à faible dose, mycophénolate mofétil (MMF), inhibiteurs de mTOR (évérolimus ou sirolimus), étanercept, ou infliximab.

En plus de Jakavi ou du meilleur traitement disponible, les patients pouvaient avoir reçu un traitement de soutien standard pour greffe de cellules souches allogéniques incluant des médicaments anti-infectieux et une transfusion de soutien. Le ruxolitinib a été ajouté à l'utilisation continue de corticostéroïdes et/ou des inhibiteurs de la calcineurine (ICNs) comme la cyclosporine ou le tacrolimus et/ou des traitements par corticostéroïdes topiques ou par inhalation, conformément aux directives de l'établissement.

Les patients ayant reçu un traitement systémique antérieur autre que les corticostéroïdes et les ICN pour la GvHD aiguë pouvaient être éligibles à l'inclusion dans l'étude. En plus des corticostéroïdes et des ICN, les médicaments systémiques antérieurs pour la GvHD aiguë ne pouvaient être poursuivis que s'ils étaient utilisés pour la prophylaxie de la GvHD aiguë (c'est-à-dire commencé avant le diagnostic de GvHD aiguë) conformément à la pratique médicale courante.

Les patients sous le meilleur traitement disponible pouvaient passer au ruxolitinib après le jour 28 s'ils répondaient aux critères suivants :
- N'ont pas répondu à la définition du critère principal de réponse (réponse complète [RC] ou réponse partielle [RP]) au jour 28 ; OU
- Ont perdu la réponse par la suite et ont répondu aux critères de progression, de réponse mixte ou d'absence de réponse, nécessitant un nouveau traitement immunosuppresseur systémique supplémentaire pour la GvHD aiguë, ET
- N'a pas présenté de signes/symptômes de GvHD chronique.

Une diminution de la dose de ce médicament a été autorisée après la visite du jour 56 pour les patients répondant au traitement.

Les caractéristiques démographiques et pathologiques à l'état initial étaient équilibrées entre les deux bras de traitement. L'âge médian était de 54 ans (compris entre 12 et 73 ans). L'étude a inclus 2,9 % d'adolescents, 59,2 % de patients de sexe masculin et 68,9 % de patients caucasiens. La majorité des patients inclus présentaient une pathologie maligne sous-jacente.

La sévérité de la GvHD aiguë était de grade II chez 34 % et 34 %, de grade III chez 46 % et 47 %, et de grade IV chez 20 % et 19 % des bras de ce médicament et meilleur traitement disponible, respectivement.

Les causes de la réponse insuffisante des patients aux corticostéroïdes dans les bras de ce médicament et meilleur traitement disponible ont été i) échec à obtenir une réponse après 7 jours de traitement par corticostéroïdes (46,8 % et 40,6 %, respectivement), ii) échec de la diminution des corticostéroïdes (30,5 % et 31,6 %, respectivement) ou iii) progression de la pathologie après 3 jours de traitement (22,7 % et 27,7 %, respectivement).

Parmi tous les patients, les organes les plus fréquemment atteints par la GvHD aiguë étaient la peau (54,0 %) et la partie inférieure du tractus gastro-intestinal (68,3 %). Dans le bras de ce médicament, plus de patients ont présentés desatteintes de la peau (60,4 %) et du foie (23,4 %) dues à la GvHD aiguë que dans le bras meilleur traitement disponible (peau : 47,7 % et foie : 16,1 %).

Les traitements systémiques antérieurs de la GvHD aiguë les plus fréquemment utilisés étaient des corticostéroïdes + ICNs (49,4 % dans le bras de ce médicament et 49,0 % dans le bras meilleur traitement disponible).

Le critère d'évaluation principal était le taux de réponse global (TRG) au jour 28, défini comme étant la proportion de patients de chaque bras ayant une réponse complète (RC) ou une réponse partielle (RP) sans que des traitements systémiques supplémentaires soient nécessaires en raison d'une progression plus précoce, d'une réponse mixte ou d'une absence de réponse basée sur l'évaluation de l'investigateur, suivant les critères de Harris et al. (2016).

Le principal critère d'évaluation secondaire était la proportion de patients ayant atteint une RC ou une RP au jour 28 et ayant maintenu une RC ou une RP au jour 56.

REACH2 a atteint son objectif principal. Le TRG au jour 28 du traitement a été plus élevé dans le bras Jakavi (62,3 %) comparé au bras meilleur traitement disponible (39,4 %). Il y a eu une différence statistiquement significative entre les bras de traitement (test de Cochrane-Mantel-Haenszel stratifié p<0,0001, bilatéral, OR : 2,64 ; IC 95 % : 1,65, 4,22).

Il y a aussi eu une proportion plus élevée de répondeurs complets dans le bras de ce médicament (34,4 %) comparé au bras meilleur traitement disponible (19,4 %).

Le TRG au jour 28 était de 76 % pour la GvHD de grade II, 56 % pour la GvHD de grade III, et 53 % pour la GvHD de grade IV dans le bras de ce médicament, et de 51 % pour la GvHD de grade II, 38 % pour la GvHD de grade III, et 23 % pour la GvHD de grade IV dans le bras meilleur traitement disponible.

Parmi les patients non répondeurs au jour 28 dans les bras de ce médicament et meilleur traitement disponible, 2,6 % et 8,4 % présentaient une progression de la maladie, respectivement.

Les résultats globaux sont présentés ci-dessous.

Taux de réponse global au jour 28 dans REACH2

- Réponse globale
. Ruxolitinib (N=154) - n (%) : 96 (62,3)
. Ruxolitinib (N=154) - IC 95% : 54,2 - 70,0
. Meilleur traitement disponible (N=155) - n (%) : 61 (39,4)
. Meilleur traitement disponible (N=155) - IC 95% : 31,6 - 47,5

- OR (IC 95%) : 2,64 (1,65 - 4,22)

- Valeur p (bilatéral) : p < 0.0001

- Réponse complète
. Ruxolitinib (N=154) : 53 (34,4)
. Meilleur traitement disponible (N=155) : 30 (19,4)

- Réponse partielle
. Ruxolitinib (N=154) : 43 (27,9)
. Meilleur traitement disponible (N=155) : 31 (20,0)

L'étude a atteint son principal critère d'évaluation secondaire basé sur l'analyse des données primaires (date de clôture des données : 25-juillet-2019). Le TRG durable au jour 56 était de 39,6 % (IC 95 % : 31,8 - 47,8) dans le bras de ce médicament et de 21,9 % (IC 95 % : 15,7 - 29,3) dans le bras meilleur traitement disponible. Il y avait une différence statistiquement significative entre les deux bras de traitement (OR : 2,38 ; IC 95 % : 1,43 - 3,94 ; p=0,0007). La proportion de patients avec RC était de 26,6 % dans le bras Jakavi, contre 16,1 % dans le bras meilleur traitement disponible. Au total, 49 patients (31,6 %) à l'origine randomisés dans le bras meilleur traitement disponible sont passés dans le bras de ce médicament.


* Maladie du greffon contre l'hôte chronique

Dans REACH3, 329 patients présentant une GvHD chronique modérée ou sévère réfractaire aux corticostéroïdes ont été randomisés selon un ratio de 1:1 entre ce médicament ou le meilleur traitement disponible. Les patients ont été stratifiés selon la sévérité de la GvHD chronique au moment de la randomisation. Un état réfractaire aux corticostéroïdes a été déterminé lorsque les patients ne présentaient pas de réponse ou une progression de la maladie après 7 jours, ou une persistance de la maladie pendant 4 semaines ou un échec de réduction de la dose de corticostéroïde à deux reprises.

Le meilleur traitement disponible a été choisi par l'investigateur au cas par cas et incluait photophérèse extracorporelle (PEC), méthotrexate (MTX) à faible dose, mycophénolate mofétil (MMF), inhibiteurs de mTOR (évérolimus ou sirolimus), infliximab, rituximab, pentostatine, imatinib ou ibrutinib.

En plus de Jakavi ou du meilleur traitement disponible, les patients pouvaient avoir reçu un traitement de soutien standard pour la greffe de cellules souches allogéniques incluant des médicaments antiinfectieux et une transfusion de soutien. La poursuite de l'utilisation des corticostéroïdes et des ICNs comme la cyclosporine ou le tacrolimus et les traitements par corticostéroïdes topiques ou par inhalation était autorisée conformément aux directives de l'établissement.

Les patients ayant reçu un traitement systémique antérieur autre que les corticostéroïdes et/ou les ICN pour la GvHD chronique pouvaient être éligibles à l'inclusion dans l'étude. En plus des corticostéroïdes et des ICN, les médicaments systémiques antérieurs pour la GvHD chronique ne pouvaient être poursuivis que s'ils étaient utilisés pour la prophylaxie de la GvHD chronique (c'est-àdire commencé avant le diagnostic de GvHD chronique) conformément à la pratique médicale courante.

Les patients sous le meilleur traitement disponible peuvent passer au ruxolitinib au jour 1 du cycle 7 et par la suite en cas de progression de la maladie, de réponse mixte, ou de réponse inchangée, en raison de la toxicité du meilleur traitement disponible, ou en raison d'une poussée de GvHD chronique.

L'efficacité chez les patients qui passent d'une GvHD aiguë active à une GvHD chronique sans diminuer les corticostéroïdes et tout autre traitement systémique est inconnue. L'efficacité dans la GvHD aiguë ou chronique après une perfusion de lymphocytes du donneur (DLI) et chez les patients qui n'ont pas toléré le traitement par stéroïdes est inconnue.

Une diminution de la dose de ce médicament était autorisée après la visite du jour 1 du cycle 7.

Les caractéristiques démographiques et pathologiques à l'état initial étaient équilibrées entre les deux bras de traitement. L'âge médian était de 49 ans (compris entre 12 et 76 ans) L'étude a inclus 3,6 % d'adolescents, 61,1 % de patients de sexe masculin et 75,4 % de patients caucasiens. La majorité des patients inclus présentaient une pathologie maligne sous-jacente.

La sévérité de la GvHD chronique réfractaire aux corticostéroïdes lors du diagnostic était équilibrée entre les deux bras de traitement, avec 41 % et 45 % modérés, et 59 % et 55 % sévères dans les bras de ce médicament et meilleur traitement disponible, respectivement.

La réponse insuffisante des patients aux corticostéroïdes dans le bras de ce médicament et meilleur traitement disponible a été caractérisée par i) une absence de réponse ou une progression de la maladie après traitement par corticostéroïdes pendant au moins 7 jours à 1 mg/kg/jour d'équivalents de prednisone (37,6 % et 44,5 %, respectivement), ii) persistance de la maladie après 4 semaines à 0,5 mg/kg/jour (35,2 % et 25,6 %), ou iii) dépendance aux corticostéroïdes (27,3 % et 29,9 %, respectivement).

Sur l'ensemble des patients, 73 % et 45 % présentaient une atteinte cutanée et pulmonaire dans le bras de ce médicament, comparé à 69 % et 41 % dans le bras meilleur traitement disponible.

Les traitements antérieurs systémiques de la GvHD chronique les plus fréquemment utilisés étaient des corticostéroïdes seuls (43 % dans le bras de ce médicament et 49 % dans le bras meilleur traitement disponible) et des corticostéroïdes + ICN (41 % dans le bras de ce médicament et 42 % dans le bras meilleur traitement disponible).

Le critère d'évaluation principal était le TRG au jour 1 du cycle 7, défini comme étant la proportion de patients de chaque bras ayant une RC ou une RP sans que des traitements systémiques supplémentaires soient nécessaires en raison d'une progression plus précoce, d'une réponse mixte ou d'une absence de réponse basée sur l'évaluation de l'investigateur suivant les critères des National Institute of Health (NIH).

Un critère principal d'évaluation secondaire était la survie sans échec (SSEC), critère d'évaluation composite de temps jusqu'à l'événement défini comme le temps écoulé entre randomisation et : i) rechute ou récurrence de la pathologie sous-jacente ou décès dû à la pathologie sous-jacente, ii) mortalité sans rechute, ou iii) ajout ou instauration d'un autre traitement systémique de la GvHD chronique.

REACH3 a atteint son objectif principal. Au moment de l'analyse primaire (date de clôture des données : 08-Mai-2020), le TRG à la semaine 24 a été plus élevée dans le bras de ce médicament (49,7 %) comparé au bras meilleur traitement disponible (25,6 %). Il y a eu une différence statistiquement significative entre les bras de traitement (test de Cochrane-Mantel-Haenszel stratifié p<0,0001, bilatéral, OR : 2,99 ; IC 95 % : 1,86, 4,80). Les résultats sont présentés dans le Tableau 10.

Parmi les patients non répondeurs au jour 1 du cycle 7 dans les bras de ce médicament et meilleur traitement disponible, 2,4 % et 12,8 % présentaient une progression de la maladie, respectivement.

Taux de réponse globale au jour 1 du cycle 7 dans REACH3

- Réponse globale
. Ruxolitinib - N=165 - n (%) : 82 (49,7)
. Ruxolitinib - N=165 - IC 95% : 41,8 - 57,6
. Meilleur traitement disponible - N=164 - n (%) : 42 (25,6)
. Meilleur traitement disponible - N=164 - IC 95% : 19,1 - 33,0

- OR (IC95%) : 2,99 (1,86 - 4,80)

- Valeur p (bilatéral) : p < 0.0001

- Réponse complète
. Ruxolitinib - N=165 : 11 (6,7)
. Meilleur traitement disponible - N=164 : 5 (3,0)

- Réponse partielle
. Ruxolitinib - N=165 : 71 (43,0)
. Meilleur traitement disponible - N=164 : 37 (22,6)

Le critère d'évaluation secondaire clé, la SSEC, a démontré une réduction statistiquement significative de 63 % du risque de ce médicament versus le meilleur traitement disponible (HR : 0,370 ; IC 95 % : 0,268 - 0,510, p<0,0001). À 6 mois, la majorité des évènements de SSEC ont été "ajout ou instauration d'un autre traitement systémique de la cGvHD" (la probabilité de cet évènement était de 13,4 % versus 48,5 % pour les bras de ce médicament et meilleur traitement disponible, respectivement). Les résultats pour "la rechute de la pathologie sous-jacente" et la mortalité sans rechute (MSR) étaient de 2,46 % versus 2,57 % et 9,19 % versus 4,46 % dans les bras de ce médicament et meilleur traitement disponible, respectivement. Aucune différence d'incidences cumulées entre les bras de traitement n'a été observée en se concentrant seulement sur la MSR.


* Population pédiatrique

L'Agence Européenne des Médicaments a accordé une dérogation à l'obligation de soumettre les résultats d'études réalisées avec ce médicament dans tous les sous-groupes de la population pédiatrique dans le traitement de la MF et de la PV (Cf. rubrique "Posologie" pour les informations concernant l'usage pédiatrique). Chez les patients pédiatriques présentant une GvHD (12 ans et plus), la sécurité et l'efficacité de ce médicament sont soutenues par les preuves issues des études randomisées de phase 3 REACH2 et REACH3 (Cf. rubrique "Posologie" pour les informations concernant l'usage pédiatrique). Dans l'étude REACH2, des réponses ont été observées au jour 28 chez 4/5 des patients adolescents atteints de GvHD aiguë (3 avaient une RC et 1 avait une RP) dans le bras ruxolitinib et chez 3/4 des patients adolescents (3 avaient une RC) dans le bras meilleur traitement disponible. Dans l'étude REACH3, des réponses ont été observées au jour 1 du cycle 7 chez 3/4 des patients adolescents atteints de GvHD chronique (tous avaient une RP) dans le bras ruxolitinib et chez 2/8 des patients adolescents (les deux avaient une RP) dans le bras meilleur traitement disponible.
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 29/04/2022  

Propriétés pharmacocinétiques
* Absorption

Le ruxolitinib est une molécule de classe I selon le système de classification biopharmaceutique (BCS - Biopharmaceutical Classification System) qui possède des caractéristiques de haute perméabilité, de haute solubilité et de dissolution rapide. Dans les études cliniques, le ruxolitinib est absorbé rapidement après une administration orale, la concentration plasmatique maximale (Cmax) étant atteinte en 1 heure environ. Sur la base d'une étude de mass balance chez l'homme, l'absorption orale du ruxolitinib sous forme du ruxolitinib ou des métabolites formés au cours du premier passage est d'au moins 95 %. La Cmax moyenne du ruxolitinib et l'exposition totale (ASC) augmentent proportionnellement dans un intervalle de doses uniques allant de 5 à 200 mg. Il n'a pas été observé de modification cliniquement pertinente de la pharmacocinétique du ruxolitinib après administration avec un repas à haute teneur en graisses : La Cmax moyenne a diminué modérément (24 %) tandis que l'ASC moyenne a été pratiquement identique (augmentation de 4 %).


* Distribution

Le volume moyen de distribution à l'état d'équilibre est approximativement de 75 litres chez les patients atteints de MF et de PV. Aux concentrations cliniquement pertinentes de ruxolitinib, la liaison aux protéines plasmatiques, essentiellement à l'albumine, est d'environ 97 % in vitro. Une étude d'autoradiographie du corps entier chez le rat a montré que le ruxolitinib ne traverse pas la barrière hémato-encéphalique.


* Biotransformation

Le ruxolitinib est principalement métabolisé par le CYP3A4 (> 50 %), avec une contribution additionnelle du CYP2C9. La molécule mère est l'entité prédominante dans le plasma humain et représente environ 60 % des substances apparentées en circulation. Deux métabolites actifs majeurs, représentant 25 % et 11 % de l'ASC de la molécule mère, sont présents dans le plasma. L'activité pharmacologique de ces métabolites sur les JAK est inférieure de 50 % à 20 % à celle de la molécule mère. Le total de tous les métabolites actifs contribue à hauteur de 18 % à la pharmacodynamie globale du ruxolitinib. Aux concentrations cliniquement pertinentes, le ruxolitinib n'inhibe pas les CYPIA2, CYP2B6, CYP2C8, CYP2C9, CYP2C19, CYP2D6 ou CYP3A4 hépatique et n'est pas un inducteur puissant du CYP1A2, CYP2B6 ou CYP3A4 selon les études in vitro. Les données in vitro indiquent que le ruxolitinib peut inhiber le CYP3A4 intestinal, la P-gp et la BCRP.


* Elimination

Le ruxolitinib est principalement éliminé par métabolisme. La demi-vie d'élimination moyenne du ruxolitinib est d'environ 3 heures. Après administration d'une dose orale unique de ruxolitinib marqué au [14C] chez des volontaires sains adultes, le métabolisme a été la voie principale d'élimination, 74 % de la radioactivité étant excrétés dans les urines et 22 % dans les fèces. La molécule mère sous forme inchangée représente moins de 1 % de la radioactivité totale excrétée.


* Linéarité/non-linéarité

La proportionnalité à la dose a été démontrée dans les études d'administration de doses uniques et de doses répétées.


* Populations particulières

- Effets de la surface corporelle, de l'âge, du sexe ou du groupe ethnique
Sur la base des études menées chez le volontaire sain, aucune différence notable de la
pharmacocinétique du ruxolitinib en fonction du sexe ou du groupe ethnique n'a été observée. Sur la base d'une analyse pharmacocinétique de population chez des patients atteints de MF, aucune relation entre la clairance orale et l'âge ou le groupe ethnique du patient n'a été apparente. La clairance orale prédite a été de 17,7 l/h chez les femmes et de 22,1 l/h chez les hommes, avec une variabilité interindividuelle de 39 % chez les patients atteints de MF. La clairance a été de 12,7 l/h chez les patients atteints de PV, avec une variabilité interindividuelle de 42 %, et aucune relation apparente dans cette population entre la clairance orale et le sexe, l'âge ou le groupe ethnique du patient, sur la base d'une évaluation pharmacocinétique de population chez les patients atteints de PV. La clairance était de 10,4 l/h chez les patients atteints de GvHD aiguë et de 7,8 l/h chez les patients atteints de GvHD chronique, avec une variabilité inter-sujet de 49 %. Aucune relation n'était apparente entre la clairance orale et le sexe, l'âge du patient ou la race, d'après une évaluation pharmacocinétique de population chez les patients atteints de GvHD. L'exposition était augmentée chez les patients atteints de GvHD ayant une surface corporelle (SC) faible. Chez les sujets ayant une SC de 1 m2, 1,25 m2 et 1,5 m2, l'exposition moyenne prévue (ASC) était respectivement supérieure de 31 %, 22 % et 12 % par rapport à un adulte normal (1,79 m2).


- Population pédiatrique
La pharmacocinétique de Jakavi chez les patients pédiatriques âgés de < 18 ans atteints de MF et de
PV n'a pas été établie. Le profil pharmacocinétique observé chez les patients adolescents atteints de GvHD aiguë ou chronique était comparable à celui de la population générale de patients (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques", "Population pédiatrique"). Le ruxolitinib n'a pas encore été évalué chez les patients pédiatriques atteints de GvHD aiguë ou chronique âgés de moins de 12 ans.

- Insuffisance rénale
La fonction rénale a été déterminée en utilisant à la fois l'équation MDRD et la créatinine urinaire. Après administration d'une dose unique de 25 mg de ruxolitinib, l'exposition du ruxolitinib a été similaire chez les sujets présentant différents degrés d'insuffisance rénale et chez ceux ayant une fonction rénale normale. Cependant, les valeurs de l'ASC plasmatique des métabolites du ruxolitinib ont eu tendance à augmenter avec la sévérité de l'insuffisance rénale et l'augmentation a été la plus importante chez les sujets présentant une insuffisance rénale sévère. On ne sait pas si une augmentation de l'exposition au métabolite constitue un problème de sécurité. Une modification de la dose est recommandée chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère et une insuffisance rénale terminale (Cf. rubrique "Posologie"). La prise uniquement les jours de dialyse réduit l'exposition au métabolite, mais également l'effet pharmacodynamique, en particulier sur les jours entre les dialyses.

- Insuffisance hépatique
Après administration d'une dose unique de 25 mg de ruxolitinib chez des patients présentant différents degrés d'insuffisance hépatique, l'ASC moyenne du ruxolitinib est augmentée d'environ 87 %, 28 % et 65 % respectivement chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère, modérée et sévère par rapport aux patients ayant une fonction hépatique normale. Aucune relation nette entre l'ASC et le degré d'insuffisance hépatique évalué par les scores de Child-Pugh n'a été mise en évidence. La demi-vie d'élimination terminale est prolongée chez les patients atteints d'insuffisance hépatique par rapport aux témoins sains (4,1-5,0 heures versus 2,8 heures). Une réduction de la dose d'environ 50 % est recommandée chez les patients atteints de MF et de PV présentant une insuffisance hépatique (Cf. rubrique "Posologie").

Chez les patients atteints de GvHD et présentant une insuffisance hépatique non liée à la GvHD, la dose initiale de ruxolitinib doit être réduite de 50 %.
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 29/04/2022  

Sécurité préclinique
Le ruxolitinib a été évalué dans des études pharmacologiques de tolérance, de toxicologie à dose répétée, dans des études de génotoxicité et de toxicité de la reproduction, et dans une étude de cancérogenèse. Les organes cibles associés à l'action pharmacologique du ruxolitinib dans les études de doses répétées sont la moelle osseuse, le sang périphérique et les tissus lymphoïdes. Des infections généralement associées à une immunosuppression ont été observées chez le chien. Des diminutions délétères de la pression artérielle accompagnées d'augmentations de la fréquence cardiaque ont été observées dans une étude de télémétrie chez le chien et une diminution délétère du volume par minute a été constatée dans une étude de la fonction respiratoire chez le rat. Dans les études chez le chien et le rat, les marges (basées sur la Cmax du médicament non lié) de la DSEO ont été respectivement 15,7 et 10,4 fois supérieures à la dose maximale recommandée chez l'homme de 25 mg deux fois par jour. Aucun effet n'a été observé dans une évaluation des effets neuropharmacologiques du ruxolitinib.

Dans les études chez les rats juvéniles, l'administration de ruxolitinib a entraîné des effets sur la mesure de la croissance et de l'os. Une croissance osseuse diminuée a été observée à des doses > ou = 5 mg/kg/jour lorsque le traitement a commencé le 7ème jour après la naissance (comparable à celui du nouveau-né humain) et > ou = 15 mg/kg/jour lorsque le traitement a commencé le 14ème ou le 21ème jour après la naissance (comparable à celui de l'enfant humain en bas-âge, de 1 à 3 ans). Des fractures et une mort précoce chez le rat ont été observées à des doses > ou = 30 mg/kg/jour lorsque le traitement a commencé le 7ème jour après la naissance. D'après l'ASC non liée, l'exposition à la NOAEL (dose sans effet indésirable observé) chez les rats juvéniles traités dès le 7ème jour après la naissance était de 0,3 fois celle des adultes à 25 mg deux fois par jour, tandis qu'une croissance osseuse diminuée et des fractures étaient respectivement de 1,5 et 13 fois celles des patients adultes à 25 mg deux fois par jour. Les effets étaient généralement plus graves lorsque l'administration avait débuté plus tôt dans la période post-natale. Hormis le développement osseux, les effets du ruxolitinib chez les rats juvéniles étaient similaires à ceux observés chez les rats adultes. Les rats juvéniles sont plus sensibles que les rats adultes à la toxicité du ruxolitinib.
Le ruxolitinib a diminué le poids des foetus et augmenté les pertes post-implantation dans les études chez l'animal. Aucun effet tératogène n'a été mis en évidence chez le rat ou le lapin. Toutefois, les marges d'exposition comparées à la dose clinique la plus forte ont été faibles et les résultats ont donc une pertinence limitée chez l'homme. Aucun effet sur la fertilité n'a été mis en évidence. Dans une étude du développement prénatal et postnatal, un léger allongement de la période de gestation, une réduction du nombre de sites d'implantation et une réduction du nombre de petits mis bas ont été observés. Chez les petits, un poids corporel initial moyen plus faible et une courte période de diminution du gain pondéral moyen ont été observés. Chez les rates allaitantes, le ruxolitinib et/ou ses métabolites ont été excrétés dans le lait à une concentration 13 fois supérieure à la concentration plasmatique maternelle. Le ruxolitinib n'a pas été mutagène ou clastogène. Le ruxolitinib n'a pas été cancérogène chez le modèle de souris transgénique Tg.rasH2.
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 29/04/2022  
Médicament virtuel Thériaque
Ruxolitinib 15 mg comprimé

Spécialité(s) génériques Thériaque Type Prix
JAKAVI 15MG CPR  
     
    Comparer prix

Génériques
Groupe générique(s) : Néant
Spécialité(s) générique(s) ansm et date(s) d'application : Néant


Recommandations
Avis de la Commission de la Transparence de la HAS
  • SMR : NIVEAU IMPORTANT
    • SMR : NIVEAU IMPORTANT
    • SMR : NIVEAU IMPORTANT
    • SMR : NIVEAU IMPORTANT


    Rapport(s) public(s) d'évaluation ansm (RAPPE) et EMEA (EPAR)
    JAKAVI (EPAR) 2022


    Recommandations et protocoles thérapeutiques ansm, HAS, INCa
    MOLECULES ONEREUSES HAD 2024
    JAKAVI SYNTHESE D'AVIS 2022
    JAKAVI SYNTHESE D'AVIS 2016
    JAKAVI SYNTHESE D'AVIS 2015
    JAKAVI SYNTHESE D'AVIS 2013


    Renseignements administratifs
    • Conditions de prescription et de délivrance :
    •  
    • LISTE I
    • PRESCR RESTREINTE/CSP R.5121-77 A -96
    • PRESCR HOSPITALIERE/CSP R.5121-84 A -86
    • RENOUVELLEMENT PRESCRIPTION RESTREINT
    • PRESCR SPECIALISTES/CSP R.5121-90 A -92
    • RESERVE HEMATOLOGIE
    • SURVEILLANCE PARTICUL/CSP R.5121-93 A -95
    * Conditions de prescription et de délivrance

    Liste I
    Médicament nécessitant une surveillance particulière pendant le traitement.
    Prescription hospitalière réservée aux spécialistes et services d'Hématologie et aux médecins compétents en maladie du sang
    Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 29/04/2022
     
    Code UCD13 : 3400893880005
    Code UCD7 : 9388000
    Code identifiant spécialité : 6 067 297 4
    Laboratoire(s) titulaire(s) AMM:
    • NOVARTIS EUROPHARM LTD
    Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 29/04/2022
    Laboratoire(s) exploitant(s) :
    • NOVARTIS PHARMA SAS
    Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 29/04/2022
       
    Présentation N° 1 : plaquette(s) thermoformée(s) PVC polychlortrifluoroéthylène aluminium de 56 comprimé(s)
    Code CIP13 3400927326066
    Code CIP7 2732606
    Commercialisation Disponible : OUI depuis le 06/05/2014
    Agrément collectivités/date JO Oui le 30/04/2014
    Radiation collectivités/date JO Non
    Présentation réservée à l'hôpital Non
    Conditionnement
    Dose totale contenue dans l'unité commune de dispensation (UCD)
    • 15 MG exprimé(e) en RUXOLITINIB
    Conditionnement primaire PLAQUETTE(S) THERMOFORMEE(S) (1)
    Nb unités de prise par conditionnement primaire 56 COMPRIME(S) par PLAQUETTE(S) THERMOFORMEE(S)
    Matériau(x)
    • PVC
    • POLYCHLOROTRIFLUOROETHYLENE (PCTFE)
    • ALUMINIUM

    * Nature et contenu de l'emballage extérieur

    Boîtes de plaquettes thermoformées PVC/PCTFE/Aluminium contenant 56 comprimés

    Présentation unitaire NON
    Référence(s) bibliographique(s)
    • Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 29/04/2022

    • (1) Standard Terms
       
    Conditions de délivrance
    • LISTE I
    Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 29/04/2022
    Statut de la présentation
    • AMM à la date du 23/08/2012
    • AMM EUROPEENNE EU/1/12/773/008
    • ANCIEN MEDICAMENT ORPHELIN EU/3/08/572
    • ANCIEN MEDICAMENT ORPHELIN EU/3/09/620
    Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 29/04/2022
    Prix
    1. Prix en officine ville
    Prix de cette présentation (CIP)/date JO 3121,45 euros TTC le 01/02/2021
    Tarif forfaitaire de responsabilité/date JO (génériques) Non concerné
    2. Prix à l'hôpital (Pharmacie à usage intérieur)
    Prix de vente aux établissements de santé par UCD/date JO (rétrocession - vente au public) Non concerné
    Tarif de responsabilité par UCD (tarification à l'activité) Non concerné
    Remboursement
    1. Ville
    Taux de remboursement/date JO
    • 0 % le 27/09/2016. Date d'application le 28/09/2016
    • Maladie de Vaquez / Myélofibrose

    • 100 % le 27/09/2016. Date d'application le 28/09/2016
    • Maladie de Vaquez / Myélofibrose

    2. Hôpital (Rétrocession - vente au public)
    Taux de remboursement
    • Non concerné

    Statut(s) du remboursement
    • ALD MALADIE CORONAIRE : SANS RAPPORT
    • ALD INS RESP C GRAVE : SANS RAPPORT
    • ALD DIABETE : SANS RAPPORT
    • ALD ARTERIOPATHIES : SANS RAPPORT
    • ALD CARDIOPATHIES : SANS RAPPORT
    • ALD HTA : (SANS RAPPORT) SUPPRESSION ALD 26/06/11
    • AGREMENT COLLECTIVITES RESTREINT INDICATION(S)
    • MEDICAMENT ONEREUX HAD
    • ANCIEN MEDICAMENT ONEREUX SMR/SSR
    SMR spécifique de cette présentation NON
    Modalité(s) de dispensation
    • PHARMACIE D'OFFICINE
    • DISPENSATION EN OFFICINE
    • PHARMACIE A USAGE INTERIEUR
    • ETABLISSEMENT DE SANTE
    • DISPENSATION A USAGE INTERIEUR
    • MEDICAMENT SERIALISABLE
    Présentation N° 2 (NSFP) :

    flacon(s) polyéthylène haute densité (PEHD) avec fermeture de sécurité enfant de 60 comprimé(s)

    Code CIP13 3400922462318
    Code CIP7 2246231
    Commercialisation Supprimé le 06/05/2014
    Agrément collectivités/date JO Oui le 04/06/2013
    Présentation réservée à l'hôpital Non
       
    Conditionnement
    Dose totale contenue dans l'unité commune de dispensation (UCD)
    • 15 MG exprimé(e) en RUXOLITINIB
    Conditionnement primaire 1 FLACON(S) (1)
    Nb unités de prise par conditionnement primaire 60 COMPRIME(S) par FLACON(S)
    Matériau(x)
    • POLYETHYLENE HAUTE DENSITE (PEHD)
    Caractéristique(s) du conditionnement primaire
    • AVEC FERMETURE DE SECURITE ENFANT

    * Nature et contenu de l'emballage extérieur

    60 comprimés en flacon (PEHD) avec opercule thermoscellé par induction et fermeture de sécurité enfant.

    Présentation unitaire NON
    Référence(s) bibliographique(s)
    • Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 29/04/2022

    • (1) Standard Terms
    Conditions de délivrance
    • LISTE I
    Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 29/04/2022
    Statut de la présentation
    • AMM à la date du 23/08/2012
    • AMM EUROPEENNE EU/1/12/773/002
    • ANCIEN MEDICAMENT ORPHELIN EU/3/08/572
    • ANCIEN MEDICAMENT ORPHELIN EU/3/09/620
    Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 29/04/2022
    Prix
    1. Prix en officine ville
    Prix de cette présentation (CIP)/date JO 4065,13 euros TTC le 01/01/2020
    Tarif forfaitaire de responsabilité/date JO (génériques) Non concerné
    2. Prix à l'hôpital (Pharmacie à usage intérieur)
    Prix de vente aux établissements de santé par UCD/date JO (rétrocession - vente au public) Non concerné
    Tarif de responsabilité par UCD (tarification à l'activité) Non concerné
    Remboursement
    1. Ville
    Taux de remboursement
    • 100 % le 04/06/2013. Date d'application le 05/06/2013

    2. Hôpital (Rétrocession - vente au public)
    Taux de remboursement
    • Non concerné

    Statut(s) du remboursement
    • ALD MALADIE CORONAIRE : SANS RAPPORT
    • ALD INS RESP C GRAVE : SANS RAPPORT
    • ALD DIABETE : SANS RAPPORT
    • ALD ARTERIOPATHIES : SANS RAPPORT
    • ALD CARDIOPATHIES : SANS RAPPORT
    • ALD HTA : (SANS RAPPORT) SUPPRESSION ALD 26/06/11
    • MEDICAMENT ONEREUX HAD
    • ANCIEN MEDICAMENT ONEREUX SMR/SSR
    SMR spécifique de cette présentation NON
    Modalité(s) de dispensation
    • PHARMACIE D'OFFICINE
    • DISPENSATION EN OFFICINE
    • PHARMACIE A USAGE INTERIEUR
    • ETABLISSEMENT DE SANTE
    • DISPENSATION A USAGE INTERIEUR
    • DISPENSATION ARRETEE PRESENTATION NSFP
    Conservation
    Présentation N° 1 : plaquette(s) thermoformée(s) PVC polychlortrifluoroéthylène aluminium de 56 comprimé(s)
    Durée(s) et condition(s) de conservation
    • 36 MOIS
    • A TEMPERATURE AMBIANTE
    • NE PAS DEPASSER 30 DEGRES

    * Durée de conservation

    3 ans


    * Précautions particulières de conservation

    A conserver à une température ne dépassant pas 30 °C.

    Référence(s) officielles(s) :  Rectificatif AMM européenne 29/04/2022
    Présentation N° 2 (NSFP) :

    flacon(s) polyéthylène haute densité (PEHD) avec fermeture de sécurité enfant de 60 comprimé(s)

    Durée(s) et condition(s) de conservation
    • 24 MOIS
    • A TEMPERATURE AMBIANTE
    • NE PAS DEPASSER 30 DEGRES

    * Durée de conservation

    2 ans


    * Précautions particulières de conservation

    A conserver à une température ne dépassant pas 30 °C.

    Conditions de conservation après reconstitution, dilution ou ouverture

    * Durée de conservation

    - Après première ouverture : 1 mois

    Référence(s) officielles(s) :  Rectificatif AMM européenne 29/04/2022
    Indications
    SPLENOMEGALIE MYELOIDE    
    • CHEZ L'ADULTE
    • TRAITEMENT SYMPTOMATIQUE
    Ruxolitinib est indiqué dans le traitement de la splénomégalie ou des symptômes liés à la maladie chez l'adulte atteint de myélofibrose primitive (appelée également myélofibrose chronique idiopathique).
    Taux remboursement pour cette indication/date JO 100 % le 27/09/2016 (Code CIP 2732606)
    SMR de l'indication NIVEAU IMPORTANT 06/07/2016
    Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 29/04/2022
    CIM10
    • Ostéomyélofibrose D474
    Maladie rare Oui - Lien Orphanet : Splénomégalie myéloïde
    Myélofibrose idiopathique ; Myélofibrose primitive ; Myélosclérose avec métaplasie myéloïde ; Osteomyélofibrose

    MYELOFIBROSE SECONDAIRE    
    • EN CAS DE POLYGLOBULIE ESSENTIELLE DE VAQUEZ
    • EN CAS DE THROMBOCYTEMIE ESSENTIELLE
    • CHEZ L'ADULTE
    • TRAITEMENT SYMPTOMATIQUE
    Ruxolitinib est indiqué dans le traitement de la splénomégalie ou des symptômes liés à la maladie chez l'adulte atteint de myélofibrose secondaire à la maladie de Vaquez (polycythémie vraie) ou de myélofibrose secondaire à la thrombocytémie essentielle.
    Taux remboursement pour cette indication/date JO 100 % le 27/09/2016 (Code CIP 2732606)
    SMR de l'indication NIVEAU IMPORTANT 06/07/2016
    Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 29/04/2022
    CIM10
    • Ostéomyélofibrose D474
    • Thrombocytémie essentielle (hémorragique) D473
    • Polyglobulie essentielle D45
    Maladie rare Non

    MALADIE DE VAQUEZ    
    • CHEZ L'ADULTE
    • EN CAS DE RESISTANCE A UN AUTRE TRT
    • OU
    • EN CAS D'INTOLERANCE A UN AUTRE TRT
    Ruxolitinib est indiqué dans le traitement des adultes atteints de la maladie de Vaquez qui sont résistants ou intolérants à l'hydroxyurée.
    Taux remboursement pour cette indication/date JO 100 % le 27/09/2016 (Code CIP 2732606)
    SMR de l'indication NIVEAU IMPORTANT 06/07/2016
    Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 29/04/2022
    CIM10
    • Polyglobulie essentielle D45
    Maladie rare Oui - Lien Orphanet : Polyglobulie de Vaquez

    REACTION GREFFON CONTRE HOTE    
    • CHEZ L'ENFANT A PARTIR DE 12 ANS
    • CHEZ L'ADULTE
    • DANS LES FORMES AIGUES
    • OU
    • DANS LES FORMES CHRONIQUES
    • EN CAS D'ECHEC A UNE AUTRE THERAPEUTIQUE
    • Cf. PROPRIETES PHARMACODYNAMIQUES
    Ce médicament est indiqué dans le traitement des patients âgés de 12 ans et plus atteints de la maladie du greffon contre l'hôte aiguë ou de la maladie du greffon contre l'hôte chronique qui ont une réponse inadéquate aux corticostéroïdes ou à d'autres traitements systémiques (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques").
    Taux remboursement pour cette indication/date JO 0 % le 27/09/2016 (Code CIP 2732606)
    SMR de l'indication NIVEAU IMPORTANT 14/11/2022
    Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 29/04/2022
    CIM10
    • Rejet d'une greffe de moelle osseuse T860
    Maladie rare Oui - Lien Orphanet : Greffon contre l'hôte, maladie du
    Non indications
    Aucune information recensée.
    Posologie(s)
    Schéma posologique n° 1
    Voie(s) d'administration
    • ORALE
    Terrain(s) physio-pathologique(s)
    • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS
    • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS INSUFFISANT RENAL LEGER
    • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS INSUFFISANT RENAL MODERE
    • SUJET AGE
    • SUJET AGE INSUFFISANT RENAL LEGER
    • SUJET AGE INSUFFISANT RENAL MODERE
    Indication(s)
    • MYELOFIBROSE SECONDAIRE
    • SPLENOMEGALIE MYELOIDE
    Posologie INITIALE  
    • SI PLAQUETTES ENTRE 50000 ET MOINS DE 75000/MM3
    Dose 5 MG/PRISE
    Fréquence maximale 2 /JOUR
    Durée de traitement min 4 SEMAINE(S)
    ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
    Posologie INITIALE  
    • SI PLAQUETTES ENTRE 75000 ET MOINS DE 100000/MM3
    Dose 10 MG/PRISE
    Fréquence maximale 2 /JOUR
    Durée de traitement min 4 SEMAINE(S)
    ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
    Posologie INITIALE  
    • SI PLAQUETTES ENTRE 100000 ET 200000/MM3
    Dose 15 MG/PRISE
    Fréquence maximale 2 /JOUR
    Durée de traitement min 4 SEMAINE(S)
    ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
    Posologie INITIALE  
    • SI PLAQUETTES SUPERIEURES A 200000/MM3
    Dose 20 MG/PRISE
    Fréquence maximale 2 /JOUR
    Durée de traitement min 4 SEMAINE(S)
    ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
    Posologie ENTRETIEN  
    Dose ADAPTER MG/PRISE
    Fréquence maximale ADAPTER
    Durée de traitement
    • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
    Posologie MAXIMALE  
    Dose 25 MG/PRISE
    Fréquence maximale 2 /JOUR
    Durée de traitement
    • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
    Posologie USUELLE  
    • EN ASSOCIATION AVEC INHIBITEUR PUISSANT CYP3A4
    • EN ASSOCIATION AVEC FLUCONAZOLE
    Dose ADAPTER MG/PRISE
    Fréquence maximale 2 /JOUR
    Durée de traitement
    • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
    Adaptation posologique
    • ADAPTER EN FCT TOLERANCE
    • ADAPTER EN FCT REPONSE CLINIQUE
    • ADAPTER EN FCT BILAN HEMATOLOGIQUE
    • RESPECTER DES PALIERS
    Surveillance
    • SURVEILLANCE CLINIQUE
    • SURVEILLANCE HEMATOLOGIQUE
    Recommandation(s)
    • UTILISER DOSAGE LE MIEUX ADAPTE
    • Cf. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
    • Cf. PROPRIETES PHARMACODYNAMIQUES
    • Cf. MISES EN GARDE/PRECAUTIONS D'EMPLOI

    Le traitement par ruxolitinib ne doit être instauré que par un médecin ayant l'expérience de l'administration d'agents anticancéreux.

    Un hémogramme complet, avec numération et formule leucocytaire, doit être pratiquée avant l'instauration du traitement par ruxolitinib.

    L'hémogramme complet, avec numération et formule leucocytaire, doit être contrôlée toutes les 2 à 4 semaines jusqu'à la stabilisation de la dose de ruxolitinib, puis lorsque cela est cliniquement indiqué (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").


    * Posologie

    - Dose initiale
    La dose initiale recommandée de ce médicament dans la myélofibrose (MF) est basée sur les taux de plaquettes :

    Doses initiales dans la myélofibrose

    - Taux de plaquettes : Supérieur à 200 000/mm3
    . Dose initiale : 20 mg par voie orale deux fois par jour

    - Taux de plaquettes : 100 000 à 200 000/mm3
    . Dose initiale : 15 mg par voie orale deux fois par jour

    - Taux de plaquettes : De 75 000 à moins de 100 000/mm3
    . Dose initiale : 10 mg par voie orale deux fois par jour

    - Taux de plaquettes : De 50 000 à moins de 75 000/mm3
    . Dose initiale : 5 mg par voie orale deux fois par jour

    - Modifications de la dose

    La dose peut être modifiée en fonction de l'efficacité et de la tolérance.

    Si l'efficacité est considérée comme insuffisante et que les numérations sanguines sont adéquates, la dose peut être augmentée par paliers de 5 mg deux fois par jour au maximum, jusqu'à la dose maximale de 25 mg deux fois par jour.

    La dose initiale ne doit pas être augmentée durant les quatre premières semaines de traitement et par la suite, les augmentations de doses doivent se faire à intervalles de temps d'au moins 2 semaines

    Le traitement doit être interrompu lorsque le taux de plaquettes est inférieur à 50 000/mm3 ou le nombre absolu de neutrophiles inférieur à 500/mm3. Après récupération des numérations sanguines au-dessus de ces seuils, le traitement peut être repris à la dose de 5 mg deux fois par jour, et la dose augmentée progressivement en surveillant étroitement l'hémogramme complet, avec numération et formule leucocytaire.

    Des diminutions de la dose doivent être envisagées si le taux de plaquettes diminue en dessous de 100 000/mm3, afin d'éviter des interruptions du traitement en raison d'une thrombopénie.

    Dosage recommandé pour les patients atteints de MF présentant une thrombocytopénie

    Taux de plaquettes / Nouvelle dose

    - 100 000 à <125 000/mm3
    . Dose au moment de la diminution des plaquettes - 25 mg deux fois par jour : 20 mg deux fois par jour
    . Dose au moment de la diminution des plaquettes - 20 mg deux fois par jour : 15 mg deux fois par jour
    . Dose au moment de la diminution des plaquettes - 15 mg deux fois par jour : Aucun changement
    . Dose au moment de la diminution des plaquettes - 10 mg deux fois par jour : Aucun changement
    . Dose au moment de la diminution des plaquettes - 5 mg deux fois par jour : Aucun changement

    - 75 000 à <100 000/mm3
    . Dose au moment de la diminution des plaquettes - 25 mg deux fois par jour : 10 mg deux fois par jour
    . Dose au moment de la diminution des plaquettes - 20 mg deux fois par jour : 10 mg deux fois par jour
    . Dose au moment de la diminution des plaquettes - 15 mg deux fois par jour : 10 mg deux fois par jour
    . Dose au moment de la diminution des plaquettes - 10 mg deux fois par jour : Aucun changement
    . Dose au moment de la diminution des plaquettes - 5 mg deux fois par jour : Aucun changement

    - 50 000 à <75 000/mm3
    . Dose au moment de la diminution des plaquettes - 25 mg deux fois par jour : 5 mg deux fois par jour
    . Dose au moment de la diminution des plaquettes - 20 mg deux fois par jour : 5 mg deux fois par jour
    . Dose au moment de la diminution des plaquettes - 15 mg deux fois par jour : 5 mg deux fois par jour
    . Dose au moment de la diminution des plaquettes - 10 mg deux fois par jour : 5 mg deux fois par jour
    . Dose au moment de la diminution des plaquettes - 5 mg deux fois par jour : Aucun changement

    - Moins de 50 000/mm3
    . Dose au moment de la diminution des plaquettes - 25 mg deux fois par jour : Interrompre
    . Dose au moment de la diminution des plaquettes - 20 mg deux fois par jour : Interrompre
    . Dose au moment de la diminution des plaquettes - 15 mg deux fois par jour : Interrompre
    . Dose au moment de la diminution des plaquettes - 10 mg deux fois par jour : Interrompre
    . Dose au moment de la diminution des plaquettes - 5 mg deux fois par jour : Interrompre

    - Adaptation de la dose en cas d'administration concomitante d'inhibiteurs puissants du CYP3A4 ou de doubles inhibiteurs des CYP2C9/3A4
    En cas d'administration concomitante avec des inhibiteurs puissants du CYP3A4 ou des doubles inhibiteurs des enzymes du CYP2C9 et du CYP3A4 (par exemple le fluconazole), la dose unitaire de ruxolitinib doit être diminuée d'environ 50 %, à administrer deux fois par jour (Cf. rubrique "Interactions"). L'utilisation concomitante de ruxolitinib avec des doses de fluconazole supérieures à 200 mg par jour doit être évitée.

    Il est recommandé de surveiller plus fréquemment (par exemple deux fois par semaine) les paramètres hématologiques et les signes et symptômes cliniques d'effets indésirables liés à ruxolitinib au cours du traitement par des inhibiteurs puissants du CYP3A4 ou par des doubles inhibiteurs des enzymes du CYP2C9 et du CYP3A4.


    * Populations particulières

    - Insuffisance rénale
    Aucune adaptation spécifique de la dose n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance rénale légère ou modérée.

    - Patients âgés (> ou = 65 ans)
    Aucune adaptation posologique supplémentaire n'est recommandée chez les patients âgés.

    - Population pédiatrique
    La sécurité et l'efficacité de ruxolitinib chez les enfants et adolescents de moins de 18 ans atteints de MF n'ont pas été établies. Aucune donnée n'est disponible (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques").


    * Arrêt du traitement

    Le traitement peut être poursuivi aussi longtemps que le rapport bénéfice/risque reste positif. En revanche, le traitement doit être arrêté après 6 mois en l'absence de réduction de la taille de la rate ou d'amélioration des symptômes depuis l'instauration du traitement.

    Il est recommandé que, pour les patients ayant démontré un certain degré d'amélioration clinique, le traitement par ruxolitinib soit interrompu s'ils conservent une taille de rate supérieure à 40 % par rapport à la taille initiale (à peu près équivalent à une augmentation de 25 % du volume de la rate) et s'ils n'ont plus d'amélioration tangible des symptômes liés à la maladie.
    Référence(s) officielle(s)
    • Rectificatif AMM européenne 29/04/2022

    Schéma posologique n° 2
    Voie(s) d'administration
    • ORALE
    Terrain(s) physio-pathologique(s)
    • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS INSUFFISANT RENAL SEVERE
    • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS INSUFFISANT HEPATIQUE
    • SUJET AGE INSUFFISANT RENAL SEVERE
    • SUJET AGE INSUFFISANT HEPATIQUE
    Indication(s)
    • MYELOFIBROSE SECONDAIRE
    • SPLENOMEGALIE MYELOIDE
    Posologie INITIALE  
    • SI PLAQUETTES ENTRE 50000 ET MOINS DE 75000/MM3
    Dose 2,5 MG/PRISE
    Fréquence maximale 2 /JOUR
    Durée de traitement min 4 SEMAINE(S)
    ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
    Posologie INITIALE  
    • SI PLAQUETTES ENTRE 75000 ET MOINS DE 100000/MM3
    Dose 5 MG/PRISE
    Fréquence maximale 2 /JOUR
    Durée de traitement min 4 SEMAINE(S)
    ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
    Posologie INITIALE  
    • SI PLAQUETTES ENTRE 100000 ET 200000/MM3
    Dose 7,5 MG/PRISE
    Fréquence maximale 2 /JOUR
    Durée de traitement
    • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
    Posologie INITIALE  
    • SI PLAQUETTES SUPERIEURES A 200000/MM3
    Dose 10 MG/PRISE
    Fréquence maximale 2 /JOUR
    Durée de traitement
    • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
    Posologie ENTRETIEN  
    Dose ADAPTER MG/PRISE
    Fréquence maximale ADAPTER
    Durée de traitement
    • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
    Posologie MAXIMALE  
    Dose 25 MG/PRISE
    Fréquence maximale 2 /JOUR
    Durée de traitement
    • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
    Adaptation posologique
    • ADAPTER EN FCT TOLERANCE
    • ADAPTER EN FCT REPONSE CLINIQUE
    • ADAPTER EN FCT BILAN HEMATOLOGIQUE
    • RESPECTER DES PALIERS
    Surveillance
    • SURVEILLANCE CLINIQUE
    • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
    • SURVEILLANCE HEMATOLOGIQUE
    • SURVEILLANCE RENALE
    • SURVEILLANCE HEPATIQUE
    Recommandation(s)
    • UTILISER DOSAGE LE MIEUX ADAPTE
    • Cf. MISES EN GARDE/PRECAUTIONS D'EMPLOI
    • Cf. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
    • Cf. PROPRIETES PHARMACODYNAMIQUES

    Le traitement par ruxolitinib ne doit être instauré que par un médecin ayant l'expérience de l'administration d'agents anticancéreux.

    Un hémogramme complet, avec numération et formule leucocytaire, doit être pratiquée avant l'instauration du traitement par ruxolitinib.

    L'hémogramme complet, avec numération et formule leucocytaire, doit être contrôlée toutes les 2 à 4 semaines jusqu'à la stabilisation de la dose de ruxolitinib, puis lorsque cela est cliniquement indiqué (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").


    * Posologie

    - Dose initiale
    La dose initiale recommandée de ce médicament dans la myélofibrose (MF) est basée sur les taux de plaquettes :

    Doses initiales dans la myélofibrose

    - Taux de plaquettes : Supérieur à 200 000/mm3
    . Dose initiale : 20 mg par voie orale deux fois par jour

    - Taux de plaquettes : 100 000 à 200 000/mm3
    . Dose initiale : 15 mg par voie orale deux fois par jour

    - Taux de plaquettes : De 75 000 à moins de 100 000/mm3
    . Dose initiale : 10 mg par voie orale deux fois par jour

    - Taux de plaquettes : De 50 000 à moins de 75 000/mm3
    . Dose initiale : 5 mg par voie orale deux fois par jour

    - Modifications de la dose

    La dose peut être modifiée en fonction de l'efficacité et de la tolérance.

    Si l'efficacité est considérée comme insuffisante et que les numérations sanguines sont adéquates, la dose peut être augmentée par paliers de 5 mg deux fois par jour au maximum, jusqu'à la dose maximale de 25 mg deux fois par jour.

    La dose initiale ne doit pas être augmentée durant les quatre premières semaines de traitement et par la suite, les augmentations de doses doivent se faire à intervalles de temps d'au moins 2 semaines

    Le traitement doit être interrompu lorsque le taux de plaquettes est inférieur à 50 000/mm3 ou le nombre absolu de neutrophiles inférieur à 500/mm3. Après récupération des numérations sanguines au-dessus de ces seuils, le traitement peut être repris à la dose de 5 mg deux fois par jour, et la dose augmentée progressivement en surveillant étroitement l'hémogramme complet, avec numération et formule leucocytaire.

    Des diminutions de la dose doivent être envisagées si le taux de plaquettes diminue en dessous de 100 000/mm3, afin d'éviter des interruptions du traitement en raison d'une thrombopénie.

    Dosage recommandé pour les patients atteints de MF présentant une thrombocytopénie

    Taux de plaquettes / Nouvelle dose

    - 100 000 à <125 000/mm3
    . Dose au moment de la diminution des plaquettes - 25 mg deux fois par jour : 20 mg deux fois par jour
    . Dose au moment de la diminution des plaquettes - 20 mg deux fois par jour : 15 mg deux fois par jour
    . Dose au moment de la diminution des plaquettes - 15 mg deux fois par jour : Aucun changement
    . Dose au moment de la diminution des plaquettes - 10 mg deux fois par jour : Aucun changement
    . Dose au moment de la diminution des plaquettes - 5 mg deux fois par jour : Aucun changement

    - 75 000 à <100 000/mm3
    . Dose au moment de la diminution des plaquettes - 25 mg deux fois par jour : 10 mg deux fois par jour
    . Dose au moment de la diminution des plaquettes - 20 mg deux fois par jour : 10 mg deux fois par jour
    . Dose au moment de la diminution des plaquettes - 15 mg deux fois par jour : 10 mg deux fois par jour
    . Dose au moment de la diminution des plaquettes - 10 mg deux fois par jour : Aucun changement
    . Dose au moment de la diminution des plaquettes - 5 mg deux fois par jour : Aucun changement

    - 50 000 à <75 000/mm3
    . Dose au moment de la diminution des plaquettes - 25 mg deux fois par jour : 5 mg deux fois par jour
    . Dose au moment de la diminution des plaquettes - 20 mg deux fois par jour : 5 mg deux fois par jour
    . Dose au moment de la diminution des plaquettes - 15 mg deux fois par jour : 5 mg deux fois par jour
    . Dose au moment de la diminution des plaquettes - 10 mg deux fois par jour : 5 mg deux fois par jour
    . Dose au moment de la diminution des plaquettes - 5 mg deux fois par jour : Aucun changement

    - Moins de 50 000/mm3
    . Dose au moment de la diminution des plaquettes - 25 mg deux fois par jour : Interrompre
    . Dose au moment de la diminution des plaquettes - 20 mg deux fois par jour : Interrompre
    . Dose au moment de la diminution des plaquettes - 15 mg deux fois par jour : Interrompre
    . Dose au moment de la diminution des plaquettes - 10 mg deux fois par jour : Interrompre
    . Dose au moment de la diminution des plaquettes - 5 mg deux fois par jour : Interrompre

    - Adaptation de la dose en cas d'administration concomitante d'inhibiteurs puissants du CYP3A4 ou de doubles inhibiteurs des CYP2C9/3A4
    En cas d'administration concomitante avec des inhibiteurs puissants du CYP3A4 ou des doubles inhibiteurs des enzymes du CYP2C9 et du CYP3A4 (par exemple le fluconazole), la dose unitaire de ruxolitinib doit être diminuée d'environ 50 %, à administrer deux fois par jour (Cf. rubrique "Interactions"). L'utilisation concomitante de ruxolitinib avec des doses de fluconazole supérieures à 200 mg par jour doit être évitée.

    Il est recommandé de surveiller plus fréquemment (par exemple deux fois par semaine) les paramètres hématologiques et les signes et symptômes cliniques d'effets indésirables liés à ruxolitinib au cours du traitement par des inhibiteurs puissants du CYP3A4 ou par des doubles inhibiteurs des enzymes du CYP2C9 et du CYP3A4.


    * Populations particulières

    - Insuffisance rénale
    Chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine inférieure à 30 ml/min), la dose initiale recommandée basée sur le taux de plaquettes chez les patients atteints de MF doit être réduite d'environ 50 %, à administrer deux fois par jour. Le patient doit être surveillé étroitement au regard de la tolérance et de l'efficacité pendant le traitement par ruxolitinib.

    Les données permettant de déterminer les meilleures options posologiques chez les patients atteints d'insuffisance rénale terminale (IRT) sous hémodialyse sont limitées. Les simulations pharmacocinétiques/pharmacodynamiques reposant sur les données disponibles dans cette population semblent indiquer que la dose initiale chez les patients présentant une MF et atteints d'IRT sous hémodialyse est une dose unique de 15-20 mg ou deux doses de 10 mg à 12 heures d'intervalle, à administrer après la dialyse, mais uniquement les jours d'hémodialyse. Une dose unique de 15 mg est recommandée chez les patients présentant une MF lorsque le taux de plaquettes est compris entre 100 000/mm3 et 200 000/mm3. Une dose unique de 20 mg ou deux doses de 10 mg à 12 heures d'intervalle, est recommandée chez les patients présentant une MF lorsque le taux de plaquettes est supérieur à 200 000/mm3. Les doses ultérieures (en une seule administration ou en deux doses de 10 mg à 12 heures d'intervalle) doivent être administrées uniquement les jours d'hémodialyse, après chaque séance de dialyse.

    Ces recommandations posologiques sont basées sur des simulations et toute modification de dose chez l'IRT doit être suivie d'une surveillance étroite de la tolérance et de l'efficacité chez chaque patient. Aucune donnée n'est disponible chez les patients sous dialyse péritonéale ou sous hémofiltration veino-veineuse continue (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques").

    - Insuffisance hépatique
    Chez les patients atteints de MF présentant une insuffisance hépatique, la dose initiale recommandée basée sur le taux de plaquettes doit être diminuée d'environ 50 %, à administrer deux fois par jour. Les doses ultérieures doivent être adaptées sur la base d'une surveillance étroite de la tolérance et de l'efficacité. Si une insuffisance hépatique est diagnostiquée pendant le traitement par ruxolitinib, le patient doit bénéficier d'une surveillance de l'hémogramme complet, avec numération et formule leucocytaire, au moins toutes les 1 à 2 semaines au cours des 6 premières semaines de traitement par ruxolitinib, puis lorsque cela est cliniquement indiqué après stabilisation de la fonction hépatique et de l'hémogramme. La dose de ruxolitinib peut être adaptée afin de réduire le risque de cytopénie.

    Chez les patients présentant un insuffisance hépatique légère, modérée ou sévère non liée à la GvHD, la dose initiale de ruxolitinib doit être diminuée de 50 % (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques").

    - Patients âgés (> ou = 65 ans)
    Aucune adaptation posologique supplémentaire n'est recommandée chez les patients âgés.

    - Population pédiatrique
    La sécurité et l'efficacité de ruxolitinib chez les enfants et adolescents de moins de 18 ans atteints de MF n'ont pas été établies. Aucune donnée n'est disponible (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques").


    * Arrêt du traitement

    Le traitement peut être poursuivi aussi longtemps que le rapport bénéfice/risque reste positif. En revanche, le traitement doit être arrêté après 6 mois en l'absence de réduction de la taille de la rate ou d'amélioration des symptômes depuis l'instauration du traitement.

    Il est recommandé que, pour les patients ayant démontré un certain degré d'amélioration clinique, le traitement par ruxolitinib soit interrompu s'ils conservent une taille de rate supérieure à 40 % par rapport à la taille initiale (à peu près équivalent à une augmentation de 25 % du volume de la rate) et s'ils n'ont plus d'amélioration tangible des symptômes liés à la maladie.
    Référence(s) officielle(s)
    • Rectificatif AMM européenne 29/04/2022

    Schéma posologique n° 3
    Voie(s) d'administration
    • ORALE
    Terrain(s) physio-pathologique(s)
    • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS
    • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS INSUFFISANT RENAL LEGER
    • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS INSUFFISANT RENAL MODERE
    • SUJET AGE
    • SUJET AGE INSUFFISANT RENAL LEGER
    • SUJET AGE INSUFFISANT RENAL MODERE
    Indication(s)
    • MALADIE DE VAQUEZ

    • EN CAS D'INTOLERANCE A UN AUTRE TRT
    • OU
    • EN CAS DE RESISTANCE A UN AUTRE TRT

    Posologie INITIALE  
    Dose 10 MG/PRISE
    Fréquence maximale 2 /JOUR
    Durée de traitement min 4 SEMAINE(S)
    ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
    Posologie ENTRETIEN  
    Dose ADAPTER MG/PRISE
    Fréquence maximale ADAPTER
    Durée de traitement
    • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
    Posologie MAXIMALE  
    Dose 25 MG/PRISE
    Fréquence maximale 2 /JOUR
    Durée de traitement
    • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
    Posologie USUELLE  
    • EN ASSOCIATION AVEC INHIBITEUR PUISSANT CYP3A4
    • EN ASSOCIATION AVEC FLUCONAZOLE
    Dose ADAPTER MG/PRISE
    Fréquence maximale 2 /JOUR
    Durée de traitement
    • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
    Adaptation posologique
    • ADAPTER EN FCT TOLERANCE
    • ADAPTER EN FCT REPONSE CLINIQUE
    • ADAPTER EN FCT BILAN HEMATOLOGIQUE
    • RESPECTER DES PALIERS
    Surveillance
    • SURVEILLANCE CLINIQUE
    • SURVEILLANCE HEMATOLOGIQUE
    Recommandation(s)
    • UTILISER DOSAGE LE MIEUX ADAPTE
    • Cf. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
    • Cf. PROPRIETES PHARMACODYNAMIQUES
    • Cf. MISES EN GARDE/PRECAUTIONS D'EMPLOI

    Le traitement par ruxolitinib ne doit être instauré que par un médecin ayant l'expérience de l'administration d'agents anticancéreux.

    Un hémogramme complet, avec numération et formule leucocytaire, doit être pratiquée avant l'instauration du traitement par ruxolitinib.

    L'hémogramme complet, avec numération et formule leucocytaire, doit être contrôlée toutes les 2 à 4 semaines jusqu'à la stabilisation de la dose de ruxolitinib, puis lorsque cela est cliniquement indiqué (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").


    * Posologie

    - Dose initiale
    La dose initiale recommandée de ce médicament dans la polycythémie vraie (PV) est de 10 mg deux fois par jour, administrés par voie orale.

    - Modifications de la dose

    La dose peut être modifiée en fonction de l'efficacité et de la tolérance.

    Si l'efficacité est considérée comme insuffisante et que les numérations sanguines sont adéquates, la dose peut être augmentée par paliers de 5 mg deux fois par jour au maximum, jusqu'à la dose maximale de 25 mg deux fois par jour.

    La dose initiale ne doit pas être augmentée durant les quatre premières semaines de traitement et par la suite, les augmentations de doses doivent se faire à intervalles de temps d'au moins 2 semaines

    Le traitement doit être interrompu lorsque le taux de plaquettes est inférieur à 50 000/mm3 ou le nombre absolu de neutrophiles inférieur à 500/mm3. Après récupération des numérations sanguines au-dessus de ces seuils, le traitement peut être repris à la dose de 5 mg deux fois par jour, et la dose augmentée progressivement en surveillant étroitement l'hémogramme complet, avec numération et formule leucocytaire.

    Des diminutions de la dose doivent être envisagées si le taux de plaquettes diminue en dessous de 100 000/mm3, afin d'éviter des interruptions du traitement en raison d'une thrombopénie.

    Dosage recommandé pour la thrombocytopénie

    Taux de plaquettes / Nouvelle dose

    - 100 000 à <125 000/mm3
    . Dose au moment de la diminution des plaquettes - 25 mg deux fois par jour : 20 mg deux fois par jour
    . Dose au moment de la diminution des plaquettes - 20 mg deux fois par jour : 15 mg deux fois par jour
    . Dose au moment de la diminution des plaquettes - 15 mg deux fois par jour : Aucun changement
    . Dose au moment de la diminution des plaquettes - 10 mg deux fois par jour : Aucun changement
    . Dose au moment de la diminution des plaquettes - 5 mg deux fois par jour : Aucun changement

    - 75 000 à <100 000/mm3
    . Dose au moment de la diminution des plaquettes - 25 mg deux fois par jour : 10 mg deux fois par jour
    . Dose au moment de la diminution des plaquettes - 20 mg deux fois par jour : 10 mg deux fois par jour
    . Dose au moment de la diminution des plaquettes - 15 mg deux fois par jour : 10 mg deux fois par jour
    . Dose au moment de la diminution des plaquettes - 10 mg deux fois par jour : Aucun changement
    . Dose au moment de la diminution des plaquettes - 5 mg deux fois par jour : Aucun changement

    - 50 000 à <75 000/mm3
    . Dose au moment de la diminution des plaquettes - 25 mg deux fois par jour : 5 mg deux fois par jour
    . Dose au moment de la diminution des plaquettes - 20 mg deux fois par jour : 5 mg deux fois par jour
    . Dose au moment de la diminution des plaquettes - 15 mg deux fois par jour : 5 mg deux fois par jour
    . Dose au moment de la diminution des plaquettes - 10 mg deux fois par jour : 5 mg deux fois par jour
    . Dose au moment de la diminution des plaquettes - 5 mg deux fois par jour : Aucun changement

    - Moins de 50 000/mm3
    . Dose au moment de la diminution des plaquettes - 25 mg deux fois par jour : Interrompre
    . Dose au moment de la diminution des plaquettes - 20 mg deux fois par jour : Interrompre
    . Dose au moment de la diminution des plaquettes - 15 mg deux fois par jour : Interrompre
    . Dose au moment de la diminution des plaquettes - 10 mg deux fois par jour : Interrompre
    . Dose au moment de la diminution des plaquettes - 5 mg deux fois par jour : Interrompre

    - Adaptation de la dose en cas d'administration concomitante d'inhibiteurs puissants du CYP3A4 ou de doubles inhibiteurs des CYP2C9/3A4
    En cas d'administration concomitante avec des inhibiteurs puissants du CYP3A4 ou des doubles inhibiteurs des enzymes du CYP2C9 et du CYP3A4 (par exemple le fluconazole), la dose unitaire de ruxolitinib doit être diminuée d'environ 50 %, à administrer deux fois par jour (Cf. rubrique "Interactions"). L'utilisation concomitante de ruxolitinib avec des doses de fluconazole supérieures à 200 mg par jour doit être évitée.

    Il est recommandé de surveiller plus fréquemment (par exemple deux fois par semaine) les paramètres hématologiques et les signes et symptômes cliniques d'effets indésirables liés à ruxolitinib au cours du traitement par des inhibiteurs puissants du CYP3A4 ou par des doubles inhibiteurs des enzymes du CYP2C9 et du CYP3A4.

    Dans la PV, des diminutions de la dose doivent également être envisagées si le taux d'hémoglobine diminue en dessous de 12 g/dl et elles sont recommandées en cas de diminution en dessous de 10 g/dl.


    * Populations particulières

    - Insuffisance rénale
    Aucune adaptation spécifique de la dose n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance rénale légère ou modérée.

    - Patients âgés (> ou = 65 ans)
    Aucune adaptation posologique supplémentaire n'est recommandée chez les patients âgés.

    - Population pédiatrique
    La sécurité et l'efficacité de ruxolitinib chez les enfants et adolescents de moins de 18 ans atteints de de PV n'ont pas été établies. Aucune donnée n'est disponible (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques").


    * Arrêt du traitement

    Le traitement peut être poursuivi aussi longtemps que le rapport bénéfice/risque reste positif. En revanche, le traitement doit être arrêté après 6 mois en l'absence de réduction de la taille de la rate ou d'amélioration des symptômes depuis l'instauration du traitement.

    Il est recommandé que, pour les patients ayant démontré un certain degré d'amélioration clinique, le traitement par ruxolitinib soit interrompu s'ils conservent une taille de rate supérieure à 40 % par rapport à la taille initiale (à peu près équivalent à une augmentation de 25 % du volume de la rate) et s'ils n'ont plus d'amélioration tangible des symptômes liés à la maladie.
    Référence(s) officielle(s)
    • Rectificatif AMM européenne 29/04/2022

    Schéma posologique n° 4
    Voie(s) d'administration
    • ORALE
    Terrain(s) physio-pathologique(s)
    • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS INSUFFISANT RENAL SEVERE
    • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS INSUFFISANT HEPATIQUE
    • SUJET AGE INSUFFISANT RENAL SEVERE
    • SUJET AGE INSUFFISANT HEPATIQUE
    Indication(s)
    • MALADIE DE VAQUEZ

    • EN CAS DE RESISTANCE A UN AUTRE TRT
    • OU
    • EN CAS D'INTOLERANCE A UN AUTRE TRT

    Posologie INITIALE  
    Dose 5 MG/PRISE
    Fréquence maximale 2 /JOUR
    Durée de traitement min 4 SEMAINE(S)
    ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
    Posologie USUELLE  
    Dose ADAPTER MG/PRISE
    Fréquence maximale ADAPTER
    Durée de traitement
    • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
    Posologie MAXIMALE  
    Dose 25 MG/PRISE
    Fréquence maximale 2 /JOUR
    Durée de traitement
    • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
    Adaptation posologique
    • ADAPTER EN FCT TOLERANCE
    • ADAPTER EN FCT REPONSE CLINIQUE
    • ADAPTER EN FCT BILAN HEMATOLOGIQUE
    • RESPECTER DES PALIERS
    Surveillance
    • SURVEILLANCE CLINIQUE
    • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
    • SURVEILLANCE HEMATOLOGIQUE
    • SURVEILLANCE RENALE
    • SURVEILLANCE HEPATIQUE
    Recommandation(s)
    • UTILISER DOSAGE LE MIEUX ADAPTE
    • Cf. MISES EN GARDE/PRECAUTIONS D'EMPLOI
    • Cf. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
    • Cf. PROPRIETES PHARMACODYNAMIQUES

    Le traitement par ruxolitinib ne doit être instauré que par un médecin ayant l'expérience de l'administration d'agents anticancéreux.

    Un hémogramme complet, avec numération et formule leucocytaire, doit être pratiquée avant l'instauration du traitement par ruxolitinib.

    L'hémogramme complet, avec numération et formule leucocytaire, doit être contrôlée toutes les 2 à 4 semaines jusqu'à la stabilisation de la dose de ruxolitinib, puis lorsque cela est cliniquement indiqué (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").


    * Posologie

    - Dose initiale
    La dose initiale recommandée de ce médicament dans la polycythémie vraie (PV) est de 10 mg deux fois par jour, administrés par voie orale.

    - Modifications de la dose

    La dose peut être modifiée en fonction de l'efficacité et de la tolérance.

    Si l'efficacité est considérée comme insuffisante et que les numérations sanguines sont adéquates, la dose peut être augmentée par paliers de 5 mg deux fois par jour au maximum, jusqu'à la dose maximale de 25 mg deux fois par jour.

    La dose initiale ne doit pas être augmentée durant les quatre premières semaines de traitement et par la suite, les augmentations de doses doivent se faire à intervalles de temps d'au moins 2 semaines

    Le traitement doit être interrompu lorsque le taux de plaquettes est inférieur à 50 000/mm3 ou le nombre absolu de neutrophiles inférieur à 500/mm3. Après récupération des numérations sanguines au-dessus de ces seuils, le traitement peut être repris à la dose de 5 mg deux fois par jour, et la dose augmentée progressivement en surveillant étroitement l'hémogramme complet, avec numération et formule leucocytaire.

    Des diminutions de la dose doivent être envisagées si le taux de plaquettes diminue en dessous de 100 000/mm3, afin d'éviter des interruptions du traitement en raison d'une thrombopénie.

    Dosage recommandé pour la thrombocytopénie

    Taux de plaquettes / Nouvelle dose

    - 100 000 à <125 000/mm3
    . Dose au moment de la diminution des plaquettes - 25 mg deux fois par jour : 20 mg deux fois par jour
    . Dose au moment de la diminution des plaquettes - 20 mg deux fois par jour : 15 mg deux fois par jour
    . Dose au moment de la diminution des plaquettes - 15 mg deux fois par jour : Aucun changement
    . Dose au moment de la diminution des plaquettes - 10 mg deux fois par jour : Aucun changement
    . Dose au moment de la diminution des plaquettes - 5 mg deux fois par jour : Aucun changement

    - 75 000 à <100 000/mm3
    . Dose au moment de la diminution des plaquettes - 25 mg deux fois par jour : 10 mg deux fois par jour
    . Dose au moment de la diminution des plaquettes - 20 mg deux fois par jour : 10 mg deux fois par jour
    . Dose au moment de la diminution des plaquettes - 15 mg deux fois par jour : 10 mg deux fois par jour
    . Dose au moment de la diminution des plaquettes - 10 mg deux fois par jour : Aucun changement
    . Dose au moment de la diminution des plaquettes - 5 mg deux fois par jour : Aucun changement

    - 50 000 à <75 000/mm3
    . Dose au moment de la diminution des plaquettes - 25 mg deux fois par jour : 5 mg deux fois par jour
    . Dose au moment de la diminution des plaquettes - 20 mg deux fois par jour : 5 mg deux fois par jour
    . Dose au moment de la diminution des plaquettes - 15 mg deux fois par jour : 5 mg deux fois par jour
    . Dose au moment de la diminution des plaquettes - 10 mg deux fois par jour : 5 mg deux fois par jour
    . Dose au moment de la diminution des plaquettes - 5 mg deux fois par jour : Aucun changement

    - Moins de 50 000/mm3
    . Dose au moment de la diminution des plaquettes - 25 mg deux fois par jour : Interrompre
    . Dose au moment de la diminution des plaquettes - 20 mg deux fois par jour : Interrompre
    . Dose au moment de la diminution des plaquettes - 15 mg deux fois par jour : Interrompre
    . Dose au moment de la diminution des plaquettes - 10 mg deux fois par jour : Interrompre
    . Dose au moment de la diminution des plaquettes - 5 mg deux fois par jour : Interrompre

    - Adaptation de la dose en cas d'administration concomitante d'inhibiteurs puissants du CYP3A4 ou de doubles inhibiteurs des CYP2C9/3A4
    En cas d'administration concomitante avec des inhibiteurs puissants du CYP3A4 ou des doubles inhibiteurs des enzymes du CYP2C9 et du CYP3A4 (par exemple le fluconazole), la dose unitaire de ruxolitinib doit être diminuée d'environ 50 %, à administrer deux fois par jour (Cf. rubrique "Interactions"). L'utilisation concomitante de ruxolitinib avec des doses de fluconazole supérieures à 200 mg par jour doit être évitée.

    Il est recommandé de surveiller plus fréquemment (par exemple deux fois par semaine) les paramètres hématologiques et les signes et symptômes cliniques d'effets indésirables liés à ruxolitinib au cours du traitement par des inhibiteurs puissants du CYP3A4 ou par des doubles inhibiteurs des enzymes du CYP2C9 et du CYP3A4.

    Dans la PV, des diminutions de la dose doivent également être envisagées si le taux d'hémoglobine diminue en dessous de 12 g/dl et elles sont recommandées en cas de diminution en dessous de 10 g/dl.

    - Adaptation de la dose en cas d'administration concomitante d'inhibiteurs puissants du CYP3A4 ou de doubles inhibiteurs des CYP2C9/3A4
    En cas d'administration concomitante avec des inhibiteurs puissants du CYP3A4 ou des doubles inhibiteurs des enzymes du CYP2C9 et du CYP3A4 (par exemple le fluconazole), la dose unitaire de ruxolitinib doit être diminuée d'environ 50 %, à administrer deux fois par jour (Cf. rubrique "Interactions"). L'utilisation concomitante de ruxolitinib avec des doses de fluconazole supérieures à 200 mg par jour doit être évitée.

    Il est recommandé de surveiller plus fréquemment (par exemple deux fois par semaine) les paramètres hématologiques et les signes et symptômes cliniques d'effets indésirables liés à ruxolitinib au cours du traitement par des inhibiteurs puissants du CYP3A4 ou par des doubles inhibiteurs des enzymes du CYP2C9 et du CYP3A4.


    * Populations particulières

    - Insuffisance rénale
    La dose initiale recommandée chez les patients atteints de PV présentant une insuffisance rénale sévère est de 5 mg deux fois par jour. Le patient doit être surveillé étroitement au regard de la tolérance et de l'efficacité pendant le traitement par ruxolitinib.

    La dose initiale recommandée chez les patients présentant une PV et atteints d'IRT sous hémodialyse est une dose unique de 10 mg ou deux doses de 5 mg à 12 heures d'intervalle, à administrer après la dialyse, mais uniquement les jours d'hémodialyse. Ces recommandations posologiques sont basées sur des simulations et toute modification de dose chez l'IRT doit être suivie d'une surveillance étroite de la tolérance et de l'efficacité chez chaque patient. Aucune donnée n'est disponible chez les patients sous dialyse péritonéale ou sous hémofiltration veino-veineuse continue (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques").

    - Insuffisance hépatique
    La dose initiale recommandée est de 5 mg deux fois par jour pour les patients atteints de PV. Si une insuffisance hépatique est diagnostiquée pendant le traitement par ruxolitinib, le patient doit bénéficier d'une surveillance de l'hémogramme complet, avec numération et formule leucocytaire, au moins toutes les 1 à 2 semaines au cours des 6 premières semaines de traitement par ruxolitinib, puis lorsque cela est cliniquement indiqué après stabilisation de la fonction hépatique et de l'hémogramme. La dose de ruxolitinib peut être adaptée afin de réduire le risque de cytopénie.

    Chez les patients présentant un insuffisance hépatique légère, modérée ou sévère non liée à la GvHD, la dose initiale de ruxolitinib doit être diminuée de 50 % (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques").

    - Patients âgés (> ou = 65 ans)
    Aucune adaptation posologique supplémentaire n'est recommandée chez les patients âgés.

    La sécurité et l'efficacité de ruxolitinib chez les enfants et adolescents de moins de 18 ans atteints de de PV n'ont pas été établies. Aucune donnée n'est disponible (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques").


    * Arrêt du traitement

    Le traitement peut être poursuivi aussi longtemps que le rapport bénéfice/risque reste positif. En revanche, le traitement doit être arrêté après 6 mois en l'absence de réduction de la taille de la rate ou d'amélioration des symptômes depuis l'instauration du traitement.

    Il est recommandé que, pour les patients ayant démontré un certain degré d'amélioration clinique, le traitement par ruxolitinib soit interrompu s'ils conservent une taille de rate supérieure à 40 % par rapport à la taille initiale (à peu près équivalent à une augmentation de 25 % du volume de la rate) et s'ils n'ont plus d'amélioration tangible des symptômes liés à la maladie.
    Référence(s) officielle(s)
    • Rectificatif AMM européenne 29/04/2022

    Schéma posologique n° 5
    Voie(s) d'administration
    • ORALE
    Terrain(s) physio-pathologique(s)
    • ADULTE
    • ADULTE INSUFFISANT RENAL LEGER
    • ADULTE INSUFFISANT RENAL MODERE
    • SUJET AGE
    • SUJET AGE INSUFFISANT RENAL LEGER
    • SUJET AGE INSUFFISANT RENAL MODERE
    • ENFANT A PARTIR DE 12 ANS
    • ENFANT A PARTIR DE 12 ANS INSUFFISANT RENAL LEGER
    • ENFANT A PARTIR DE 12 ANS INSUFFISANT RENAL MODERE
    Indication(s)
    • REACTION GREFFON CONTRE HOTE
    Posologie INITIALE  
    Dose 10 MG/PRISE
    Fréquence maximale 2 /JOUR
    Durée de traitement
    • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
    Posologie ENTRETIEN  
    Dose ADAPTER MG/PRISE
    Fréquence maximale ADAPTER
    Durée de traitement
    • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
    Posologie USUELLE  
    • EN ASSOCIATION AVEC FLUCONAZOLE
    • EN ASSOCIATION AVEC INHIBITEUR PUISSANT CYP3A4
    Dose ADAPTER MG/PRISE
    Fréquence maximale 2 /JOUR
    Durée de traitement
    • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
    Adaptation posologique
    • ADAPTER EN FCT TOLERANCE
    • ADAPTER EN FCT REPONSE CLINIQUE
    • ADAPTER EN FCT BILAN HEMATOLOGIQUE
    • RESPECTER DES PALIERS
    Surveillance
    • SURVEILLANCE CLINIQUE
    • SURVEILLANCE HEMATOLOGIQUE
    Recommandation(s)
    • UTILISER DOSAGE LE MIEUX ADAPTE
    • Cf. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
    • Cf. PROPRIETES PHARMACODYNAMIQUES
    • Cf. MISES EN GARDE/PRECAUTIONS D'EMPLOI

    Le traitement par ruxolitinib ne doit être instauré que par un médecin ayant l'expérience de l'administration d'agents anticancéreux.

    Un hémogramme complet, avec numération et formule leucocytaire, doit être pratiquée avant l'instauration du traitement par ruxolitinib.

    L'hémogramme complet, avec numération et formule leucocytaire, doit être contrôlée toutes les 2 à 4 semaines jusqu'à la stabilisation de la dose de ruxolitinib, puis lorsque cela est cliniquement indiqué (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").


    * Posologie

    - Dose initiale
    La dose initiale recommandée de ce médicament dans la maladie du greffon contre l'hôte (GvHD) aiguë et chronique est de 10 mg deux fois par jour, administrés par voie orale. Ce médicament peut être ajouté à l'utilisation continue de corticostéroïdes et/ou d'inhibiteurs de la calcineurine (ICNs).

    - Modifications de la dose

    La dose peut être modifiée en fonction de l'efficacité et de la tolérance.

    Des diminutions de la dose et des interruptions temporaires du traitement peuvent être nécessaires chez les patients présentant une GvHD avec thrombopénie, neutropénie ou élévation de la bilirubine totale après traitement de soutien standard incluant facteurs de croissance, traitements anti-infectieux et transfusions. Une diminution d'un niveau de dose est recommandée (de 10 mg deux fois par jour à 5 mg deux fois par jour ou de 5 mg deux fois par jour à 5 mg une fois par jour). Chez les patients qui ne tolèrent pas ce médicament à une dose de 5 mg une fois par jour, le traitement doit être interrompu. Les recommandations posologiques détaillées sont présentées ci-dessous.

    Recommandations posologiques pendant le traitement par ruxolitinib pour les patients atteints de GvHD présentant une thrombopénie, une neutropénie ou une élévation de la bilirubine totale

    - Paramètre biologique : Nombre de plaquettes < 20 000/mm3
    . Recommandation posologique : Réduire ce médicament d'un niveau de dose. Si le nombre de plaquettes est > ou = 20 000/mm3 dans les sept jours, la dose peut être augmentée au niveau de dose initiale ; sinon maintenir la dose réduite.

    - Paramètre biologique : Nombre de plaquettes < 15 000/mm3
    . Recommandation posologique : Suspendre ce médicament jusqu'à ce que le nombre de plaquettes soit > ou = 20 000/mm3, puis reprendre à un niveau de dose inférieur.

    - Paramètre biologique : Nombre absolu des neutrophiles (NAN) > ou = 500/mm3 à < 750/mm3
    . Recommandation posologique : Réduire ce médicament d'un niveau de dose. Reprendre au niveau de dose initial si le NAN est > 1 000/mm3.

    - Paramètre biologique : Nombre absolu des neutrophiles < 500/mm3
    . Recommandation posologique : Suspendre ce médicament jusqu'à ce que le NAN soit > 500/mm3, puis reprendre à un niveau de dose inférieur. Si le NAN est > 1 000/mm3, la posologie peut reprendre au niveau de dose initial.

    - Paramètre biologique : Elévation de la bilirubine totale, non provoquée par une GvHD (pas de GvHD hépatique)
    . Recommandation posologique : > 3,0 à 5,0 x limite supérieure de la normale (LSN) : Continuer ce médicament à un niveau de dose inférieur jusqu'à < ou = 3,0 x LSN. > 5,0 à 10,0 x LSN : Suspendre ce médicament pendant 14 jours jusqu'à ce que la bilirubine totale soit < ou = 3,0 x LSN. Si la bilirubine totale est < ou = 3,0 x LSN le traitement peut reprendre à la dose actuelle. Si elle n'est pas < ou = 3 x LSN après 14 jours, reprendre le traitement à un niveau de dose inférieur. > 10,0 x LSN : Suspendre ce médicament jusqu'à ce que la bilirubine totale soit < ou = 3,0 x LSN, puis reprendre à un niveau de dose inférieur.

    - Paramètre biologique : Elévation de la bilirubine totale, provoquée par une GvHD (GvHD hépatique)
    . Recommandation posologique : > 3,0 x LSN : Continuer ce médicament à un niveau de dose inférieur jusqu'à ce que la bilirubine totale soit < ou = 3,0 x LSN.

    - Adaptation de la dose en cas d'administration concomitante d'inhibiteurs puissants du CYP3A4 ou de doubles inhibiteurs des CYP2C9/3A4
    En cas d'administration concomitante avec des inhibiteurs puissants du CYP3A4 ou des doubles inhibiteurs des enzymes du CYP2C9 et du CYP3A4 (par exemple le fluconazole), la dose unitaire de ruxolitinib doit être diminuée d'environ 50 %, à administrer deux fois par jour (Cf. rubrique "Interactions"). L'utilisation concomitante de ruxolitinib avec des doses de fluconazole supérieures à 200 mg par jour doit être évitée.

    Il est recommandé de surveiller plus fréquemment (par exemple deux fois par semaine) les paramètres hématologiques et les signes et symptômes cliniques d'effets indésirables liés à ruxolitinib au cours du traitement par des inhibiteurs puissants du CYP3A4 ou par des doubles inhibiteurs des enzymes du CYP2C9 et du CYP3A4.

    Dans la PV, des diminutions de la dose doivent également être envisagées si le taux d'hémoglobine diminue en dessous de 12 g/dl et elles sont recommandées en cas de diminution en dessous de 10 g/dl.


    * Populations particulières

    - Insuffisance rénale
    Aucune adaptation spécifique de la dose n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance rénale légère ou modérée.

    - Patients âgés (> ou = 65 ans)
    Aucune adaptation posologique supplémentaire n'est recommandée chez les patients âgés.

    - Population pédiatrique
    Chez les patients pédiatriques (âgés de 12 ans et plus) présentant une GvHD, la sécurité et l'efficacité de Jakavi sont soutenues par des preuves issues des études de phase 3 randomisées REACH2 et REACH3. La dose de ce médicament chez les patients pédiatriques âgés de 12 ans et plus présentant une GvHD est la même que chez les adultes. La sécurité et l'efficacité de ce médicament n'ont pas encore été établies chez les patients âgés de moins de 12 ans.


    * Arrêt du traitement

    En cas de GvHD, une diminution de la dose de ce médicament peut être envisagée chez les patients présentant une réponse et après avoir arrêté les corticostéroïdes. Une diminution de 50 % de la dose de ce médicament tous les deux mois est recommandée. Si les signes ou les symptômes de GvHD réapparaissent pendant ou après la diminution de la dose de ce médicament, une ré-augmentation de la dose doit être envisagée.
    Référence(s) officielle(s)
    • Rectificatif AMM européenne 29/04/2022

    Schéma posologique n° 6
    Voie(s) d'administration
    • ORALE
    Terrain(s) physio-pathologique(s)
    • ADULTE INSUFFISANT RENAL SEVERE
    • ADULTE INSUFFISANT HEPATIQUE
    • SUJET AGE INSUFFISANT RENAL SEVERE
    • SUJET AGE INSUFFISANT HEPATIQUE
    • ENFANT A PARTIR DE 12 ANS
    • ENFANT A PARTIR DE 12 ANS INSUFFISANT RENAL SEVERE
    • ENFANT A PARTIR DE 12 ANS INSUFFISANT HEPATIQUE
    Indication(s)
    • REACTION GREFFON CONTRE HOTE
    Posologie INITIALE  
    Dose 5 MG/PRISE
    Fréquence maximale 2 /JOUR
    Durée de traitement
    • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
    Posologie USUELLE  
    Dose ADAPTER MG/PRISE
    Fréquence maximale ADAPTER
    Durée de traitement
    • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
    Adaptation posologique
    • ADAPTER EN FCT TOLERANCE
    • ADAPTER EN FCT REPONSE CLINIQUE
    • ADAPTER EN FCT BILAN HEMATOLOGIQUE
    • RESPECTER DES PALIERS
    Surveillance
    • SURVEILLANCE CLINIQUE
    • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
    • SURVEILLANCE HEMATOLOGIQUE
    • SURVEILLANCE RENALE
    • SURVEILLANCE HEPATIQUE
    Recommandation(s)
    • UTILISER DOSAGE LE MIEUX ADAPTE
    • Cf. MISES EN GARDE/PRECAUTIONS D'EMPLOI
    • Cf. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
    • Cf. PROPRIETES PHARMACODYNAMIQUES

    Le traitement par ruxolitinib ne doit être instauré que par un médecin ayant l'expérience de l'administration d'agents anticancéreux.

    Un hémogramme complet, avec numération et formule leucocytaire, doit être pratiquée avant l'instauration du traitement par ruxolitinib.

    L'hémogramme complet, avec numération et formule leucocytaire, doit être contrôlée toutes les 2 à 4 semaines jusqu'à la stabilisation de la dose de ruxolitinib, puis lorsque cela est cliniquement indiqué (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").


    * Posologie

    - Dose initiale
    La dose initiale recommandée de ce médicament dans la maladie du greffon contre l'hôte (GvHD) aiguë et chronique est de 10 mg deux fois par jour, administrés par voie orale. Ce médicament peut être ajouté à l'utilisation continue de corticostéroïdes et/ou d'inhibiteurs de la calcineurine (ICNs).

    - Modifications de la dose

    La dose peut être modifiée en fonction de l'efficacité et de la tolérance.

    Des diminutions de la dose et des interruptions temporaires du traitement peuvent être nécessaires chez les patients présentant une GvHD avec thrombopénie, neutropénie ou élévation de la bilirubine totale après traitement de soutien standard incluant facteurs de croissance, traitements anti-infectieux et transfusions. Une diminution d'un niveau de dose est recommandée (de 10 mg deux fois par jour à 5 mg deux fois par jour ou de 5 mg deux fois par jour à 5 mg une fois par jour). Chez les patients qui ne tolèrent pas ce médicament à une dose de 5 mg une fois par jour, le traitement doit être interrompu. Les recommandations posologiques détaillées sont présentées ci-dessous.

    Recommandations posologiques pendant le traitement par ruxolitinib pour les patients atteints de GvHD présentant une thrombopénie, une neutropénie ou une élévation de la bilirubine totale

    - Paramètre biologique : Nombre de plaquettes < 20 000/mm3
    . Recommandation posologique : Réduire ce médicament d'un niveau de dose. Si le nombre de plaquettes est > ou = 20 000/mm3 dans les sept jours, la dose peut être augmentée au niveau de dose initiale ; sinon maintenir la dose réduite.

    - Paramètre biologique : Nombre de plaquettes < 15 000/mm3
    . Recommandation posologique : Suspendre ce médicament jusqu'à ce que le nombre de plaquettes soit > ou = 20 000/mm3, puis reprendre à un niveau de dose inférieur.

    - Paramètre biologique : Nombre absolu des neutrophiles (NAN) > ou = 500/mm3 à < 750/mm3
    . Recommandation posologique : Réduire ce médicament d'un niveau de dose. Reprendre au niveau de dose initial si le NAN est > 1 000/mm3.

    - Paramètre biologique : Nombre absolu des neutrophiles < 500/mm3
    . Recommandation posologique : Suspendre ce médicament jusqu'à ce que le NAN soit > 500/mm3, puis reprendre à un niveau de dose inférieur. Si le NAN est > 1 000/mm3, la posologie peut reprendre au niveau de dose initial.

    - Paramètre biologique : Elévation de la bilirubine totale, non provoquée par une GvHD (pas de GvHD hépatique)
    . Recommandation posologique : > 3,0 à 5,0 x limite supérieure de la normale (LSN) : Continuer ce médicament à un niveau de dose inférieur jusqu'à < ou = 3,0 x LSN. > 5,0 à 10,0 x LSN : Suspendre ce médicament pendant 14 jours jusqu'à ce que la bilirubine totale soit < ou = 3,0 x LSN. Si la bilirubine totale est < ou = 3,0 x LSN le traitement peut reprendre à la dose actuelle. Si elle n'est pas < ou = 3 x LSN après 14 jours, reprendre le traitement à un niveau de dose inférieur. > 10,0 x LSN : Suspendre ce médicament jusqu'à ce que la bilirubine totale soit < ou = 3,0 x LSN, puis reprendre à un niveau de dose inférieur.

    - Paramètre biologique : Elévation de la bilirubine totale, provoquée par une GvHD (GvHD hépatique)
    . Recommandation posologique : > 3,0 x LSN : Continuer ce médicament à un niveau de dose inférieur jusqu'à ce que la bilirubine totale soit < ou = 3,0 x LSN.

    - Adaptation de la dose en cas d'administration concomitante d'inhibiteurs puissants du CYP3A4 ou de doubles inhibiteurs des CYP2C9/3A4
    En cas d'administration concomitante avec des inhibiteurs puissants du CYP3A4 ou des doubles inhibiteurs des enzymes du CYP2C9 et du CYP3A4 (par exemple le fluconazole), la dose unitaire de ruxolitinib doit être diminuée d'environ 50 %, à administrer deux fois par jour (Cf. rubrique "Interactions"). L'utilisation concomitante de ruxolitinib avec des doses de fluconazole supérieures à 200 mg par jour doit être évitée.

    Il est recommandé de surveiller plus fréquemment (par exemple deux fois par semaine) les paramètres hématologiques et les signes et symptômes cliniques d'effets indésirables liés à ruxolitinib au cours du traitement par des inhibiteurs puissants du CYP3A4 ou par des doubles inhibiteurs des enzymes du CYP2C9 et du CYP3A4.

    Dans la PV, des diminutions de la dose doivent également être envisagées si le taux d'hémoglobine diminue en dessous de 12 g/dl et elles sont recommandées en cas de diminution en dessous de 10 g/dl.

    - Adaptation de la dose en cas d'administration concomitante d'inhibiteurs puissants du CYP3A4 ou de fluconazole
    En cas d'administration concomitante avec des inhibiteurs puissants du CYP3A4 ou des doubles inhibiteurs des enzymes du CYP2C9 et du CYP3A4 (par exemple le fluconazole), la dose unitaire de ruxolitinib doit être diminuée d'environ 50 %, à administrer deux fois par jour (Cf. rubrique "Interactions"). L'utilisation concomitante de ruxolitinib avec des doses de fluconazole supérieures à 200 mg par jour doit être évité

    Il est recommandé de surveiller plus fréquemment (par exemple deux fois par semaine) les paramètres hématologiques et les signes et symptômes cliniques d'effets indésirables liés à ruxolitinib au cours du traitement par des inhibiteurs puissants du CYP3A4 ou par des doubles inhibiteurs des enzymes du CYP2C9 et du CYP3A4.


    * Populations particulières

    - Insuffisance rénale
    La dose initiale recommandée chez les patients atteints de GvHD présentant une insuffisance rénale sévère est de 5 mg deux fois par jour. Le patient doit être surveillé étroitement au regard de la tolérance et de l'efficacité pendant le traitement par ruxolitinib.

    Il n'y a pas de données chez les patients atteints de GvHD présentant une IRT.

    - Insuffisance hépatique
    Chez les patients présentant un insuffisance hépatique légère, modérée ou sévère non liée à la GvHD, la dose initiale de ruxolitinib doit être diminuée de 50 % (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques").

    Chez les patients présentant une GvHD hépatique et une élévation de la bilirubine totale > 3 x LSN, les numérations sanguines doivent être surveillées plus fréquemment afin de détecter une toxicité, et une diminution de la dose d'un niveau de dose est recommandée.

    - Patients âgés (> ou = 65 ans)
    Aucune adaptation posologique supplémentaire n'est recommandée chez les patients âgés.

    - Population pédiatrique
    Chez les patients pédiatriques (âgés de 12 ans et plus) présentant une GvHD, la sécurité et l'efficacité de Jakavi sont soutenues par des preuves issues des études de phase 3 randomisées REACH2 et REACH3. La dose de ce médicament chez les patients pédiatriques âgés de 12 ans et plus présentant une GvHD est la même que chez les adultes. La sécurité et l'efficacité de ce médicament n'ont pas encore été établies chez les patients âgés de moins de 12 ans.


    * Arrêt du traitement

    En cas de GvHD, une diminution de la dose de ce médicament peut être envisagée chez les patients présentant une réponse et après avoir arrêté les corticostéroïdes. Une diminution de 50 % de la dose de ce médicament tous les deux mois est recommandée. Si les signes ou les symptômes de GvHD réapparaissent pendant ou après la diminution de la dose de ce médicament, une ré-augmentation de la dose doit être envisagée.
    Référence(s) officielle(s)
    • Rectificatif AMM européenne 29/04/2022


    Utilisation/Manipulation/Elimination/Incompatibilités
    Recommandation(s)
     
    • ELIMINER DECHETS SELON REGLEMENTATION
    * Précautions particulières d'élimination

    Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.


    * Incompatibilités

    Sans objet.

    Mode d’administration
    Voie(s) d'administration
    • ORALE
    Modalité(s)
    • ADMINISTRER PAR VOIE ORALE
    • ADMINISTRER EN DEHORS D'UN REPAS
    • OU
    • ADMINISTRER AU COURS D'UN REPAS
    * Mode d'administration

    Ruxolitinib doit être pris par voie orale, au cours ou en dehors des repas.

    En cas d'omission d'une dose, le patient ne doit pas prendre une nouvelle dose, mais doit attendre la prochaine dose selon la prescription habituelle.


    * Si vous arrêtez de prendre ce médicament (Cf. Notice)

    Si vous interrompez votre traitement par ruxolitinib, les symptômes de la myélofibrose peuvent réapparaître. Par conséquent, vous ne devez pas arrêter de prendre ce médicament sans en parler avec votre médecin.
    Référence(s) officielle(s)
    • Rectificatif AMM européenne 29/04/2022

    Contre indications
    - Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP)
    Terrain N° 1 HYPERSENSIBILITE
    • HYPERSENSIBILITE RUXOLITINIB
    • HYPERSENSIBILITE A L'UN DES EXCIPIENTS
    Niveau(x)
    • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
    Référence(s) officielle(s)
    • Rectificatif AMM européenne 29/04/2022
    CIM 10
    • Allergie, sans précision T784
    • Effet indésirable d'un médicament, sans précision T887
    • Antécédents personnels d'allergie à d'autres médicaments et substances biologiques Z888
    • Effets indésirables d'autres médicaments antitumoraux au cours de leur usage thérapeutique Y433
    • Effets indésirables des excipients pharmaceutiques au cours de leur usage thérapeutique Y574

    Terrain N° 2 GROSSESSE
    Niveau(x)
    • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
    Référence(s) officielle(s)
    • Rectificatif AMM européenne 29/04/2022
    CIM 10
    • Grossesse confirmée Z321

    Terrain N° 3 ALLAITEMENT
    Niveau(x)
    • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
    Référence(s) officielle(s)
    • Rectificatif AMM européenne 29/04/2022
    CIM 10
    • Soins et examens de l'allaitement maternel Z391

    Terrain N° 4 THROMBOPENIE
    • THROMBOPENIE SEVERE
    Niveau(x)
    • UTILISATION DECONSEILLEE
    • Cf. MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
    • Cf. POSOLOGIE
    • SUSPENDRE LE TRAITEMENT
    Le traitement doit être interrompu lorsque le taux de plaquettes est inférieur à 50 000/mm3.
    Référence(s) officielle(s)
    • Rectificatif AMM européenne 29/04/2022
    CIM 10
    • Purpura thrombopénique idiopathique D693
    • Autres thrombopénies primaires D694
    • Thrombopénie secondaire D695
    • Thrombopénie, sans précision D696

    Terrain N° 5 NEUTROPENIE
    • NEUTROPENIE SEVERE
    Niveau(x)
    • UTILISATION DECONSEILLEE
    • Cf. POSOLOGIE
    • Cf. MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
    • SUSPENDRE LE TRAITEMENT
    Le traitement doit être interrompu lorsque le nombre absolu de neutrophiles inférieur à 500/mm3.
    Référence(s) officielle(s)
    • Rectificatif AMM européenne 29/04/2022
    CIM 10
    • Agranulocytose D70

    Terrain N° 6 AGRANULOCYTOSE
    Niveau(x)
    • UTILISATION DECONSEILLEE
    • Cf. POSOLOGIE
    • Cf. MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
    • SUSPENDRE LE TRAITEMENT
    Le traitement doit être interrompu lorsque le nombre absolu de neutrophiles inférieur à 500/mm3.
    Référence(s) officielle(s)
    • Rectificatif AMM européenne 29/04/2022
    CIM 10
    • Agranulocytose D70

    Terrain N° 7 APLASIE MEDULLAIRE
    Niveau(x)
    • UTILISATION DECONSEILLEE
    • Cf. POSOLOGIE
    • Cf. MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
    • SUSPENDRE LE TRAITEMENT
    Le traitement doit être interrompu lorsque le nombre absolu de neutrophiles inférieur à 500/mm3.
    Référence(s) officielle(s)
    • Rectificatif AMM européenne 29/04/2022
    CIM 10
    • Aplasie médullaire acquise pure des globules rouges [érythroblastopénie] D60
    • Autres aplasies médullaires D61
    • Agranulocytose D70

    Terrain N° 8 NOUVEAU-NE
    Niveau(x)
    • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
    • Cf. INDICATIONS
    • Cf. POSOLOGIE
    Référence(s) officielle(s)
    • Rectificatif AMM européenne 29/04/2022
    CIM 10
    • Non concerné .

    Terrain N° 9 NOURRISSON
    Niveau(x)
    • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
    • Cf. INDICATIONS
    • Cf. POSOLOGIE
    Référence(s) officielle(s)
    • Rectificatif AMM européenne 29/04/2022
    CIM 10
    • Non concerné .

    Terrain N° 10 ENFANT
    • ENFANT DE MOINS DE 12 ANS
    Niveau(x)
    • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
    • Cf. INDICATIONS
    • Cf. POSOLOGIE
    Référence(s) officielle(s)
    • Rectificatif AMM européenne 29/04/2022
    CIM 10
    • Non concerné .





    Commentaires du RCP
    - Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients
    - Grossesse et allaitement.
    Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 29/04/2022




    Autres sources d'information
    Terrain N° 11 ANOMALIE METABOLISME GALACTOSE
    Niveau(x)
    • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
    • TENIR COMPTE PRESENCE LACTOSE
    • EXCIPIENT A EFFET NOTOIRE LISTE ANSM/EMA
    Ce médicament contient du lactose comme excipient.

    - Voie d'administration : Orale

    - Seuil : Zéro

    - Informations
    Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.

    - Commentaires
    Proposition de RCP : Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un
    syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce
    médicament

    Réf. : ansm/EMA liste EEN 06/02/2020
    CIM 10
    • Anomalies du métabolisme du galactose E742

    Terrain N° 12 DEFICIT EN LACTASE
    Niveau(x)
    • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
    • TENIR COMPTE PRESENCE LACTOSE
    • EXCIPIENT A EFFET NOTOIRE LISTE ANSM/EMA
    Ce médicament contient du lactose comme excipient.

    - Voie d'administration : Orale

    - Seuil : Zéro

    - Informations
    Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.

    - Commentaires
    Proposition de RCP : Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un
    syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce
    médicament

    Réf. : ansm/EMA liste EEN 06/02/2020
    CIM 10
    • Déficit congénital en lactase E730
    • Déficit secondaire en lactase E731

    Terrain N° 13 SYNDROME DE MALABSORPTION / INTOLERANCE DIGESTIVE
    • SYNDROME MALABSORPTION GLUCOSE/GALACTOSE
    • HYPERSENSIBILITE GALACTOSE (INTOLERANCE)
    • HYPERSENSIBILITE GLUCOSE (INTOLERANCE)
    • HYPERSENSIBILITE LACTOSE (INTOLERANCE)
    Niveau(x)
    • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
    • TENIR COMPTE PRESENCE LACTOSE
    • EXCIPIENT A EFFET NOTOIRE LISTE ANSM/EMA
    Ce médicament contient du lactose comme excipient.

    - Voie d'administration : Orale

    - Seuil : Zéro

    - Informations
    Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.

    - Commentaires
    Proposition de RCP : Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un
    syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce
    médicament

    Réf. : ansm/EMA liste EEN 06/02/2020
    CIM 10
    • Malabsorption intestinale K90
    • Anomalie du métabolisme des hydrates de carbone, sans précision E749
    • Anomalies du métabolisme du galactose E742
    • Anomalies du métabolisme du pyruvate et de la gluconéogenèse E744
    • Antécédents personnels d'allergie à d'autres médicaments et substances biologiques Z888
    • Autres anomalies de l'absorption intestinale des hydrates de carbone E743
    • Autres anomalies précisées du métabolisme des hydrates de carbone E748
    • Autres intolérances au lactose E738
    • Autres réactions d'intolérance alimentaire, non classées ailleurs T781
    • Choc anaphylactique dû à une intolérance alimentaire T780
    • Déficit congénital en lactase E730
    • Déficit secondaire en lactase E731
    • Effets indésirables des excipients pharmaceutiques au cours de leur usage thérapeutique Y574
    • Intolérance au lactose E73
    • Intolérance au lactose, sans précision E739
    • Malabsorption due à une intolérance, non classée ailleurs K904

    Terrain N° 14 REGIME SANS GALACTOSE
    Niveau(x)
    • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
    • TENIR COMPTE PRESENCE LACTOSE
    • EXCIPIENT A EFFET NOTOIRE LISTE ANSM/EMA
    Ce médicament contient du lactose comme excipient.

    - Voie d'administration : Orale

    - Seuil : Zéro

    - Informations
    Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.

    - Commentaires
    Proposition de RCP : Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un
    syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce
    médicament

    Réf. : ansm/EMA liste EEN 06/02/2020
    CIM 10
    • Non concerné .

    Terrain N° 15 HYPERSENSIBILITE
    • HYPERSENSIBILITE GALACTOSE (INTOLERANCE)
    • HYPERSENSIBILITE GLUCOSE (INTOLERANCE)
    • HYPERSENSIBILITE LACTOSE (INTOLERANCE)
    Niveau(x)
    • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
    Ce médicament contient du lactose comme excipient.

    - Voie d'administration : Orale

    - Seuil : Zéro

    - Informations
    Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.

    - Commentaires
    Proposition de RCP : Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un
    syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce
    médicament

    Réf. : ansm/EMA liste EEN 06/02/2020
    CIM 10
    • Allergie, sans précision T784
    • Effet indésirable d'un médicament, sans précision T887
    • Anomalie du métabolisme des hydrates de carbone, sans précision E749
    • Anomalies du métabolisme du galactose E742
    • Anomalies du métabolisme du pyruvate et de la gluconéogenèse E744
    • Antécédents personnels d'allergie à d'autres médicaments et substances biologiques Z888
    • Autres anomalies de l'absorption intestinale des hydrates de carbone E743
    • Autres anomalies précisées du métabolisme des hydrates de carbone E748
    • Autres intolérances au lactose E738
    • Autres réactions d'intolérance alimentaire, non classées ailleurs T781
    • Choc anaphylactique dû à une intolérance alimentaire T780
    • Déficit congénital en lactase E730
    • Déficit secondaire en lactase E731
    • Effets indésirables des excipients pharmaceutiques au cours de leur usage thérapeutique Y574
    • Intolérance au lactose E73
    • Intolérance au lactose, sans précision E739
    • Malabsorption due à une intolérance, non classée ailleurs K904

    Mises en garde et précautions d'emploi
    - Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP)
    Terrain N° 1 THROMBOPENIE
    • THROMBOPENIE MODEREE
    Niveau(x)
    • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
    • ADAPTER LA POSOLOGIE
    • SURVEILLANCE CLINIQUE
    • SURVEILLANCE HEMATOLOGIQUE
    • Cf. POSOLOGIE
    • Cf. EFFETS INDESIRABLES
    • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE
    • ARRETER TRT EN CAS DE RISQUE AVERE
    • BILAN HEMATOLOGIQUE AVANT TRAITEMENT
    Référence(s) officielle(s)
    • Rectificatif AMM européenne 29/04/2022
    CIM 10
    • Purpura thrombopénique idiopathique D693
    • Autres thrombopénies primaires D694
    • Thrombopénie secondaire D695
    • Thrombopénie, sans précision D696

    Terrain N° 2 NEUTROPENIE
    • NEUTROPENIE MODEREE
    Niveau(x)
    • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
    • ADAPTER LA POSOLOGIE
    • SURVEILLANCE CLINIQUE
    • SURVEILLANCE HEMATOLOGIQUE
    • Cf. EFFETS INDESIRABLES
    • Cf. POSOLOGIE
    • ARRETER TRT EN CAS DE RISQUE AVERE
    • BILAN HEMATOLOGIQUE AVANT TRAITEMENT
    Référence(s) officielle(s)
    • Rectificatif AMM européenne 29/04/2022
    CIM 10
    • Agranulocytose D70

    Terrain N° 3 ANEMIE
      Niveau(x)
      • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
      • ADAPTER LA POSOLOGIE
      • SURVEILLANCE CLINIQUE
      • SURVEILLANCE HEMATOLOGIQUE
      • Cf. EFFETS INDESIRABLES
      • Cf. POSOLOGIE
      • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE
      • ARRETER TRT EN CAS DE RISQUE AVERE
      • BILAN HEMATOLOGIQUE AVANT TRAITEMENT
      Référence(s) officielle(s)
      • Rectificatif AMM européenne 29/04/2022
      CIM 10
      • Anémies nutritionnelles D50-D53
      • Anémies hémolytiques D55-D59
      • Aplasies médullaires et autres anémies D60-D64

      Terrain N° 4 TROUBLE DE LA COAGULATION
        Niveau(x)
        • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
        • ADAPTER LA POSOLOGIE
        • SURVEILLANCE CLINIQUE
        • SURVEILLANCE HEMATOLOGIQUE
        • Cf. POSOLOGIE
        • Cf. EFFETS INDESIRABLES
        • BILAN HEMATOLOGIQUE AVANT TRAITEMENT
        • ARRETER TRT EN CAS DE RISQUE AVERE
        Référence(s) officielle(s)
        • Rectificatif AMM européenne 29/04/2022
        CIM 10
        • Anomalies de la coagulation, purpura et autres affections hémorragiques D65-D69

        Terrain N° 5 HEMOPHILIE
          Niveau(x)
          • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
          • ADAPTER LA POSOLOGIE
          • SURVEILLANCE CLINIQUE
          • SURVEILLANCE HEMATOLOGIQUE
          • Cf. POSOLOGIE
          • Cf. EFFETS INDESIRABLES
          • BILAN HEMATOLOGIQUE AVANT TRAITEMENT
          • ARRETER TRT EN CAS DE RISQUE AVERE
          Référence(s) officielle(s)
          • Rectificatif AMM européenne 29/04/2022
          CIM 10
          • Carence héréditaire en facteur VIII D66
          • Carence héréditaire en facteur IX D67

          Terrain N° 6 VON WILLEBRAND MALADIE
            Niveau(x)
            • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
            • ADAPTER LA POSOLOGIE
            • SURVEILLANCE CLINIQUE
            • SURVEILLANCE HEMATOLOGIQUE
            • Cf. POSOLOGIE
            • Cf. EFFETS INDESIRABLES
            • BILAN HEMATOLOGIQUE AVANT TRAITEMENT
            • ARRETER TRT EN CAS DE RISQUE AVERE
            Référence(s) officielle(s)
            • Rectificatif AMM européenne 29/04/2022
            CIM 10
            • Maladie de von Willebrand D680

            Terrain N° 7 TROUBLE DE L'HEMOSTASE
              Niveau(x)
              • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
              • ADAPTER LA POSOLOGIE
              • SURVEILLANCE CLINIQUE
              • SURVEILLANCE HEMATOLOGIQUE
              • Cf. POSOLOGIE
              • Cf. EFFETS INDESIRABLES
              • BILAN HEMATOLOGIQUE AVANT TRAITEMENT
              • ARRETER TRT EN CAS DE RISQUE AVERE
              Référence(s) officielle(s)
              • Rectificatif AMM européenne 29/04/2022
              CIM 10
              • Anomalies de la coagulation, purpura et autres affections hémorragiques D65-D69

              Terrain N° 8 INFECTION
                Niveau(x)
                • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE
                • Cf. EFFETS INDESIRABLES
                Référence(s) officielle(s)
                • Rectificatif AMM européenne 29/04/2022
                CIM 10
                • Infection bactérienne, siège non précisé A49
                • Maladies infectieuses, autres et non précisées B99

                Terrain N° 9 TUBERCULOSE
                • TUBERCULOSE ACTIVE
                Niveau(x)
                • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE AVANT ADMINIST
                • Cf. EFFETS INDESIRABLES
                Référence(s) officielle(s)
                • Rectificatif AMM européenne 29/04/2022
                CIM 10
                • Tuberculose A15-A19

                Terrain N° 10 TUBERCULOSE
                • TUBERCULOSE LATENTE
                Niveau(x)
                • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                • RISQUE D'AGGRAVATION DE LA PATHOLOGIE
                • SURVEILLANCE CLINIQUE
                • Cf. EFFETS INDESIRABLES
                Référence(s) officielle(s)
                • Rectificatif AMM européenne 29/04/2022
                CIM 10
                • Tuberculose A15-A19

                Terrain N° 11 HEPATITE
                • HEPATITE B CHRONIQUE ACTIVE
                • HEPATITE B CHRONIQUE LATENTE
                Niveau(x)
                • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                • SURVEILLANCE CLINIQUE
                • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE
                • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
                • RECHERCHE SEROLOGIQUE
                Référence(s) officielle(s)
                • Rectificatif AMM européenne 29/04/2022
                CIM 10
                • Hépatite virale B15-B19
                • Maladie alcoolique du foie K70
                • Maladie toxique du foie K71
                • Hépatite chronique, non classée ailleurs K73
                • Atteintes hépatiques au cours de maladies infectieuses et parasitaires classées ailleurs K770
                • Hépatite virale chronique B avec agent delta B180
                • Hépatite virale chronique B sans agent delta B181

                Terrain N° 12 ZONA
                  Niveau(x)
                  • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                  • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE
                  • PREVENIR LE MALADE
                  Référence(s) officielle(s)
                  • Rectificatif AMM européenne 29/04/2022
                  CIM 10
                  • Zona [herpes zoster] B02

                  Terrain N° 13 TROUBLE COGNITIF
                    Niveau(x)
                    • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                    • RISQUE DE LEUCOENCEPHALOPATHIE (LEMP)
                    • SURVEILLANCE NEUROLOGIQUE
                    • RECHERCHER LA CAUSE DU SYMPTOME
                    • PREVENIR LE MEDECIN
                    Référence(s) officielle(s)
                    • Rectificatif AMM européenne 29/04/2022
                    CIM 10
                    • Autres troubles mentaux dus à une lésion cérébrale et un dysfonctionnement cérébral, et à une affection somatique F06
                    • Autres symptômes et signes relatifs aux fonctions cognitives et à la conscience R41

                    Terrain N° 14 TROUBLE NEUROLOGIQUE
                      Niveau(x)
                      • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                      • RISQUE DE LEUCOENCEPHALOPATHIE (LEMP)
                      • SURVEILLANCE NEUROLOGIQUE
                      • RECHERCHER LA CAUSE DU SYMPTOME
                      • PREVENIR LE MEDECIN
                      Référence(s) officielle(s)
                      • Rectificatif AMM européenne 29/04/2022
                      CIM 10
                      • Maladies du système nerveux 06

                      Terrain N° 15 TROUBLE PSYCHIATRIQUE
                        Niveau(x)
                        • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                        • RISQUE DE LEUCOENCEPHALOPATHIE (LEMP)
                        • SURVEILLANCE NEUROLOGIQUE
                        • RECHERCHER LA CAUSE DU SYMPTOME
                        • PREVENIR LE MEDECIN
                        Référence(s) officielle(s)
                        • Rectificatif AMM européenne 29/04/2022
                        CIM 10
                        • Troubles mentaux et du comportement 05

                        Terrain N° 16 TROUBLE PSYCHIQUE
                          Niveau(x)
                          • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                          • RISQUE DE LEUCOENCEPHALOPATHIE (LEMP)
                          • SURVEILLANCE NEUROLOGIQUE
                          • RECHERCHER LA CAUSE DU SYMPTOME
                          • PREVENIR LE MEDECIN
                          Référence(s) officielle(s)
                          • Rectificatif AMM européenne 29/04/2022
                          CIM 10
                          • Troubles mentaux et du comportement 05

                          Terrain N° 17 TROUBLE PSYCHOTIQUE / PSYCHOSE
                            Niveau(x)
                            • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                            • RISQUE DE LEUCOENCEPHALOPATHIE (LEMP)
                            • SURVEILLANCE NEUROLOGIQUE
                            • RECHERCHER LA CAUSE DU SYMPTOME
                            • PREVENIR LE MEDECIN
                            Référence(s) officielle(s)
                            • Rectificatif AMM européenne 29/04/2022
                            CIM 10
                            • Trouble mental organique ou symptomatique, sans précision F09
                            • Troubles psychotiques aigus et transitoires F23
                            • Autres troubles psychotiques non organiques F28
                            • Psychose non organique, sans précision F29

                            Terrain N° 18 LEUCOENCEPHALOPATHIE MULTIFOCALE (LEMP)
                              Niveau(x)
                              • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                              • SUSPENDRE LE TRAITEMENT
                              • CONFIRMER LE DIAGNOSTIC
                              Référence(s) officielle(s)
                              • Rectificatif AMM européenne 29/04/2022
                              CIM 10
                              • Leucoencéphalopathie multifocale (progressive) A812

                              Terrain N° 19 CANCER DE LA PEAU
                              • CANCER ANTECEDENT PERSONNEL
                              Niveau(x)
                              • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                              • SURVEILLANCE CLINIQUE
                              Référence(s) officielle(s)
                              • Rectificatif AMM européenne 29/04/2022
                              CIM 10
                              • Mélanome malin de la peau C43
                              • Mélanome malin et autres tumeurs malignes de la peau C43-C44
                              • Autres tumeurs malignes de la peau C44
                              • Antécédents personnels de tumeur maligne Z85
                              • Tumeurs malignes C00-C97

                              Terrain N° 20 DYSLIPIDEMIE / ANOMALIE METAB LIPIDE
                                Niveau(x)
                                • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE
                                Référence(s) officielle(s)
                                • Rectificatif AMM européenne 29/04/2022
                                CIM 10
                                • Anomalies du métabolisme des lipoprotéines et autres lipidémies E78

                                Terrain N° 21 INSUFFISANCE RENALE CHRONIQUE
                                • INSUFFISANCE RENALE SEVERE
                                Niveau(x)
                                • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                • ADAPTER LA POSOLOGIE
                                • Cf. POSOLOGIE
                                • Cf. PROPRIETES PHARMACOCINETIQUES
                                • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
                                • SURVEILLANCE CLINIQUE
                                Référence(s) officielle(s)
                                • Rectificatif AMM européenne 29/04/2022
                                CIM 10
                                • Maladie rénale chronique N18

                                Terrain N° 22 DIALYSE
                                  Niveau(x)
                                  • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                  • Cf. POSOLOGIE
                                  • RESPECTER LES MODALITES D'ADMINISTRATION
                                  • SURVEILLANCE CLINIQUE
                                  • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
                                  • ADAPTER LA POSOLOGIE
                                  Référence(s) officielle(s)
                                  • Rectificatif AMM européenne 29/04/2022
                                  CIM 10
                                  • Surveillance d'une dialyse Z49
                                  • Dépendance envers une dialyse rénale Z992

                                  Terrain N° 23 INSUFFISANCE RENALE CHRONIQUE
                                  • INSUFFISANCE RENALE AU STADE TERMINAL
                                  Niveau(x)
                                  • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                  • ADAPTER LA POSOLOGIE
                                  • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
                                  • SURVEILLANCE CLINIQUE
                                  • RESPECTER LES MODALITES D'ADMINISTRATION
                                  • Cf. POSOLOGIE
                                  Chez les patients atteints d'insuffisance rénale terminale sous hémodialyse, la dose initiale doit être basée sur le taux de plaquettes.
                                  Référence(s) officielle(s)
                                  • Rectificatif AMM européenne 29/04/2022
                                  CIM 10
                                  • Maladie rénale chronique N18

                                  Terrain N° 24 INSUFFISANCE HEPATIQUE
                                    Niveau(x)
                                    • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                    • ADAPTER LA POSOLOGIE
                                    • Cf. POSOLOGIE
                                    • Cf. PROPRIETES PHARMACOCINETIQUES
                                    Référence(s) officielle(s)
                                    • Rectificatif AMM européenne 29/04/2022
                                    CIM 10
                                    • Insuffisance hépatique, non classée ailleurs K72

                                    Terrain N° 25 AUTRE TRAITEMENT EN COURS
                                    • TRT PAR INHIBITEUR PUISSANT DU CYP3A4
                                    • TRT PAR INHIBITEUR ENZYMATIQUE CYP3A4
                                    • TRT PAR INHIBITEUR ENZYMATIQUE CYP2C9
                                    • TRT PAR BOCEPREVIR
                                    • TRT PAR CLARITHROMYCINE
                                    • TRT PAR INDINAVIR
                                    • TRT PAR ITRACONAZOLE
                                    • TRT PAR KETOCONAZOLE
                                    • TRT PAR LOPINAVIR
                                    • TRT PAR RITONAVIR
                                    • TRT PAR NEFAZODONE
                                    • TRT PAR NELFINAVIR
                                    • TRT PAR POSACONAZOLE
                                    • TRT PAR SAQUINAVIR
                                    • TRT PAR TELAPREVIR
                                    • TRT PAR TELITHROMYCINE
                                    • TRT PAR VORICONAZOLE
                                    • TRT PAR FLUCONAZOLE
                                    • TRT PAR CARBAMAZEPINE
                                    • TRT PAR PHENOBARBITAL
                                    • TRT PAR PHENYTOINE
                                    • TRT PAR RIFABUTINE
                                    • TRT PAR RIFAMPICINE
                                    • TRT PAR MILLEPERTUIS
                                    • TRT PAR AVASIMIBE
                                    • TRT PAR MIBEFRADIL
                                    Niveau(x)
                                    • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                    • ADAPTER LA POSOLOGIE
                                    • Cf. POSOLOGIE
                                    • Cf. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
                                    Référence(s) officielle(s)
                                    • Rectificatif AMM européenne 29/04/2022
                                    CIM 10
                                    • Non concerné .

                                    Terrain N° 26 INTERACTION D'ORIGINE ALIMENTAIRE
                                    • APPORT DE MILLEPERTUIS
                                    Niveau(x)
                                    • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                    • Cf. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
                                    Référence(s) officielle(s)
                                    • Rectificatif AMM européenne 29/04/2022
                                    CIM 10
                                    • Non concerné .

                                    Terrain N° 27 AUTRE TRAITEMENT EN COURS
                                    • TRT PAR MEDICAMENT CYTOREDUCTEUR
                                    Niveau(x)
                                    • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                    • Cf. POSOLOGIE
                                    • ADAPTER LA POSOLOGIE
                                    • RISQUE DE THROMBOPENIE
                                    • RISQUE DE NEUTROPENIE
                                    Référence(s) officielle(s)
                                    • Rectificatif AMM européenne 29/04/2022
                                    CIM 10
                                    • Non concerné .

                                    Terrain N° 28 QUEL QUE SOIT LE TERRAIN
                                      Niveau(x)
                                      • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                      • SURVEILLANCE CLINIQUE
                                      • SURVEILLANCE HEMATOLOGIQUE
                                      • BILAN HEMATOLOGIQUE AVANT TRAITEMENT
                                      • RISQUE DE THROMBOPENIE
                                      • RISQUE DE NEUTROPENIE
                                      • RISQUE D'ANEMIE
                                      • RISQUE D'INFECTION
                                      • RISQUE DE PHENOMENE DE REBOND
                                      • PRESENCE D'EXCIPIENT(S) A EFFET NOTOIRE
                                      • TENIR COMPTE PRESENCE LACTOSE
                                      • RESPECTER LES MODALITES D'ADMINISTRATION
                                      • ADAPTER LA POSOLOGIE
                                      • ARRETER TRT EN CAS DE RISQUE AVERE
                                      • RISQUE DE LEUCOENCEPHALOPATHIE (LEMP)
                                      • SURVEILLANCE NEUROLOGIQUE
                                      • RECHERCHE TUBERCULOSE AVANT TRT
                                      • RISQUE DE NEOPLASIE / TUMEUR
                                      • RISQUE D'HYPERTRIGLYCERIDEMIE/HYPERCHOLESTEROLEMIE
                                      • SURVEILLANCE BILAN LIPIDIQUE
                                      • RECHERCHE SEROLOGIQUE
                                      Référence(s) officielle(s)
                                      • Rectificatif AMM européenne 29/04/2022
                                      CIM 10
                                      • Non concerné .
                                      Terrain N° 29 FEMME EN AGE DE PROCREER
                                        Niveau(x)
                                        • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                        • UTILISER UNE CONTRACEPTION EFFICACE
                                        • Cf. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
                                        De ce fait, Ruxolitinib ne doit pas être utilisé pendant la grossesse et les femmes susceptibles de procréer doivent utiliser une méthode efficace de contraception pendant toute la durée du traitement.
                                        Référence(s) officielle(s)
                                        • Rectificatif AMM européenne 29/04/2022
                                        CIM 10
                                        • Non concerné .




                                        - Commentaires du RCP :
                                        * Myélosuppression

                                        Le traitement par ruxolitinib peut provoquer des effets indésirables hématologiques, incluant thrombopénie, anémie et neutropénie. Un hémogramme complet, avec numération et formule leucocytaire, doit être pratiquée avant l'instauration du traitement par ruxolitinib. Le traitement doit être interrompu chez les patients atteints de MF lorsque le taux de plaquettes est inférieur à 50 000/mm3 ou le nombre absolu de neutrophiles inférieur à 500/mm3 (Cf. rubrique "Posologie").

                                        Il a été observé que les patients atteints de MF qui ont un taux de plaquettes bas (< 200 000/mm3) lors de l'instauration du traitement sont plus susceptibles de développer une thrombopénie pendant le traitement.

                                        La thrombopénie est généralement réversible et gérée en réduisant la dose ou en interrompant temporairement le traitement par ruxolitinib (Cf. rubriques "Posologie" et "Effets indésirables"). Cependant, des transfusions de plaquettes peuvent s'avérer nécessaires si elles sont cliniquement justifiées.

                                        Des transfusions sanguines peuvent être nécessaires chez les patients qui développent une anémie. Des modifications de la dose ou une interruption du traitement peuvent également devoir être envisagées chez ces patients.

                                        Les patients avec un taux d'hémoglobine inférieur à 10,0 g/dl au début du traitement présentent un risque plus élevé de développer un taux d'hémoglobine inférieur à 8,0 g/dl au cours du traitement comparé aux patients avec un taux initial d'hémoglobine plus élevé (79,3 % versus 30,1 %). Il est recommandé de surveiller plus fréquemment les paramètres hématologiques et les signes et symptômes cliniques d'effets indésirables liés à ruxolitinib chez les patients avec un taux initial d'hémoglobine inférieur à 10,0 g/dl.

                                        La neutropénie (nombre absolu de neutrophiles < 500) a été généralement réversible et gérée en interrompant temporairement le traitement par ruxolitinib (Cf. rubriques "Posologie" et "Effets indésirables").

                                        L'hémogramme doit être surveillé en fonction de la clinique et la posologie adaptée si nécessaire (Cf. rubriques "Posologie" et "Effets indésirables").


                                        * Infections

                                        Des infections bactériennes, mycobactériennes, fongiques, virales ou d'autres infections opportunistes graves sont survenues chez des patients traités par ruxolitinib. Le risque de développer des infections graves doit être évalué pour chaque patient. Les médecins doivent surveiller étroitement les signes et symptômes d'infection chez les patients recevant ruxolitinib et instaurer rapidement un traitement approprié. Le traitement par ruxolitinib ne doit être instauré qu'après résolution des infections actives graves.

                                        Des cas de tuberculose ont été rapportés chez des patients traités par ruxolitinib. Avant de commencer le traitement, les patients doivent être évalués selon les recommandations locales, afin de rechercher la présence d'une tuberculose active ou inactive ("latente"). Cela peut inclure la recherche d'antécédents médicaux, d'éventuels contacts antérieurs avec la tuberculose, et/ou la réalisation des tests de dépistage appropriés tels que la radiographie pulmonaire, le test tuberculinique et/ou le test de détection de la production d'interféron gamma, le cas échéant. Il est rappelé aux prescripteurs qu'il existe un risque de résultat faussement négatif au test cutané à la tuberculine, particulièrement chez les patients gravement malades ou immunodéprimés.

                                        Des augmentations de la charge virale de l'hépatite B (titre d'ADN du VHB), avec et sans élévations associées de l'alanine aminotransférase et de l'aspartate aminotransférase, ont été rapportées chez des patients présentant des infections chroniques au VHB et prenant ce médicament. Il est recommandé de réaliser un dépistage d'une infection par le VHB avant l'instauration du traitement par ce médicament. Les patients présentant une infection chronique à VHB doivent être traités et surveillés conformément aux directives cliniques.


                                        * Zona

                                        Les médecins doivent informer les patients des signes et symptômes précoces de zona et les informer qu'un traitement doit être envisagé dès que possible.


                                        * Leucoencéphalopathie multifocale progressive

                                        Une leucoencéphalopathie multifocale progressive (LEMP) a été rapportée lors du traitement par ce médicament. Les médecins doivent être particulièrement attentifs aux symptômes évocateurs de LEMP que les patients pourraient ne pas remarquer (ex. les symptômes ou signes cognitifs, neurologiques ou psychiatriques). Les patients doivent être surveillés quant à l'apparition ou l'aggravation de l'un de ces symptômes ou signes, et si de tels symptômes/signes surviennent, l'orientation vers un neurologue et des moyens diagnostiques appropriés pour la LEMP doivent être envisagés. Si une LEMP est suspectée, le traitement devra être suspendu jusqu'à ce que la LEMP soit écartée.


                                        * Cancer cutané non-mélanomateux

                                        Des cancers cutanés non-mélanomateux (CCNM), dont le carcinome basocellulaire, épidermoïde et le carcinome à cellules de Merkel, ont été rapportés chez des patients traités par ruxolitinib. La plupart des patients atteints de MF et de PV avaient précédemment reçu un traitement prolongé par hydroxyurée et avaient déjà eu des lésions cutanées prémalignes ou des CCNM. Un lien de causalité avec ruxolitinib n'a pas été établi. Des examens périodiques de la peau sont recommandés chez les patients présentant un risque accru de cancer cutané.


                                        * Anomalies lipidiques / élévation des lipides

                                        Le traitement par ruxolitinib a été associé à des élévations des paramètres lipidiques dont le cholestérol total, le HDL-cholestérol, le LDL-cholestérol et les triglycérides. Il est recommandé de surveiller le bilan lipidique et de traiter les dyslipidémies selon les recommandations locales.


                                        * Populations particulières

                                        - Insuffisance rénale
                                        La dose initiale de ruxolitinib doit être réduite chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère. Chez les patients présentant une insuffisance rénale terminale sous hémodialyse, la dose initiale doit être basée sur le taux de plaquettes pour les patients atteints de MF, alors que la dose initiale recommandée est une dose unique de 10 mg pour les patients atteints de PV (Cf. rubrique "Posologie"). Les doses ultérieures (dose unique de 20 mg ou deux doses de 10 mg à 12 heures d'intervalle chez les patients présentant une MF ; dose unique de 10 mg ou deux doses de 5 mg à 12 heures d'intervalle chez les patients présentant une PV) doivent être administrées uniquement les jours d'hémodialyse, après chaque séance de dialyse. Les autres modifications posologiques doivent être basées sur une surveillance étroite de la tolérance et de l'efficacité du médicament (Cf. rubriques "Posologie" et "Propriétés pharmacocinétiques").

                                        - Insuffisance hépatique
                                        La dose initiale de ruxolitinib doit être réduite d'environ 50 % chez les patients atteints de MF et de PV présentant une insuffisance hépatique. Les autres modifications posologiques doivent être basées sur la tolérance et l'efficacité du médicament. Chez les patients atteints de GvHD présentant une insuffisance hépatique non liée à la GvHD, la dose initiale de ruxolitinib doit être diminuée d'environ 50 % (Cf. rubriques "Posologie" et "Propriétés pharmacocinétiques").


                                        * Interactions

                                        Si ruxolitinib doit être administré avec des inhibiteurs puissants du CYP3A4 ou des doubles inhibiteurs des enzymes du CYP2C9 et du CYP3A4 (par exemple le fluconazole), la dose unitaire doit être réduite d'environ 50 %, à administrer deux fois par jour (pour la fréquence de surveillance, Cf. rubriques "Posologie" et "Interactions").

                                        L'utilisation concomitante de traitements cytoréducteurs avec ce médicament a été associée à des cytopénies maitrisables (Cf. rubrique "Posologie" pour les modifications de posologie en cas de cytopénies)


                                        * Effet rebond

                                        Après interruption ou arrêt de ce médicament, les symptômes de la MF peuvent réapparaître sur une période d'environ 1 semaine. Des patients ayant arrêté le traitement par ce médicament ont présenté des événements indésirables sévères, en particulier en présence d'une comorbidité aiguë. On ne sait pas si l'arrêt brutal du traitement par ce médicament a contribué à ces événements. A moins que l'arrêt brutal du traitement soit nécessaire, une diminution progressive de la dose de ce médicament peut être envisagée, même si l'utilité de la diminution progressive de la dose n'est pas prouvée.


                                        * Excipients

                                        Ce médicament contient du lactose. Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.

                                        Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c'est-à-dire qu'il est essentiellement "sans sodium".
                                        Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 29/04/2022
                                        Non contre-indications
                                        Aucune information recensée.
                                        Interactions médicamenteuses
                                        Les études d'interaction n'ont été réalisées que chez l'adulte.

                                        Ruxolitinib est éliminé par un métabolisme catalysé par les CYP3A4 et CYP2C9. Aussi, les médicaments inhibant ces enzymes peuvent entraîner une augmentation de l'exposition au ruxolitinib.


                                        * Interactions nécessitant une réduction de la dose de ruxolitinib

                                        + Inhibiteurs du CYP3A4

                                        - Inhibiteurs puissants du CYP3A4 (tels que, entre autres, bocéprévir, clarithromycine, indinavir, itraconazole, kétoconazole, lopinavir/ritonavir, mibéfradil, néfazodone, nelfinavir, posaconazole, saquinavir, telaprévir, télithromycine, voriconazole)

                                        Chez des volontaires sains, l'administration concomitante de Jakavi (dose unique de 10 mg) et d'un inhibiteur puissant du CYP3A4, le kétoconazole, a entraîné une augmentation de la Cmax et de l'ASC du ruxolitinib de respectivement 33 % et 91 % par rapport à l'administration de ruxolitinib seul. La demi-vie a été prolongée de 3,7 à 6,0 heures en cas d'administration concomitante de kétoconazole.

                                        En cas d'administration de ruxolitinib avec des inhibiteurs puissants du CYP3A4, la dose unitaire de ruxolitinib doit être diminuée d'environ 50 %, à administrer deux fois par jour. Il est nécessaire de surveiller étroitement (par exemple, deux fois par semaine) les cytopénies et d'adapter la dose en fonction de la tolérance et de l'efficacité (Cf. rubrique "Posologie").

                                        - Doubles inhibiteurs du CYP2C9 et du CYP3A4
                                        Chez des volontaires sains, l'administration concomitante de ruxolitinib (dose unique de 10 mg) et d'un double inhibiteur des enzymes CYP2C9 et CYP3A4, le fluconazole, a entraîné une augmentation de la Cmax et de l'ASC du ruxolitinib de respectivement 47 % et 232 % par rapport à l'administration du ruxolitinib seul.

                                        Une réduction de 50 % de la dose peut être envisagée en cas d'utilisation de médicaments qui sont des doubles inhibiteurs des enzymes du CYP2C9 et du CYP3A4 (par exemple le fluconazole). Eviter l'utilisation concomitante de ce médicament avec des doses de fluconazole supérieures à 200 mg par jour.


                                        * Inducteurs enzymatiques

                                        + Inducteurs du CYP3A4 (tels que, entre autres, avasimibe, carbamazépine, phénobarbital, phénytoïne, rifabutine, rifampicine, extrait de millepertuis (Hypericum perforatum))

                                        Il est nécessaire de surveiller étroitement les patients et d'adapter la dose en fonction de la tolérance et de l'efficacité (Cf. rubrique "Posologie").

                                        Chez des volontaires sains recevant du ruxolitinib (dose unique de 50 mg) après la rifampicine un inducteur puissant du CYP3A4 (dose quotidienne de 600 mg pendant 10 jours), l'ASC du ruxolitinib a été inférieure de 70 % par rapport à celle observée suite à l'administration de ruxolitinib seul. L'exposition aux métabolites actifs du ruxolitinib a été inchangée. Dans l'ensemble, l'activité pharmacodynamique du ruxolitinib a été similaire, semblant indiquer que l'induction du CYP3A4 a eu un effet pharmacodynamique minime. Toutefois cela pourrait être lié à la dose élevée de ruxolitinib entrainant des effets pharmacodynamiques proches de Emax. Il est possible que chez le patient, une augmentation de la dose de ruxolitinib soit nécessaire lorsque le traitement est initié avec un inducteur enzymatique fort.


                                        * Autres interactions affectant ruxolitinib à prendre en compte

                                        + Inhibiteurs faibles ou modérés du CYP3A4 (tels que, entre autres, ciprofloxacine, érythromycine, amprénavir, atazanavir, diltiazem, cimétidine)

                                        Chez des volontaires sains, l'administration concomitante de ruxolitinib (dose unique de 10 mg) et d'érythromycine 500 mg deux fois par jour pendant 4 jours a entraîné une augmentation de la Cmax et de l'ASC du ruxolitinib de respectivement 8 % et 27 % par rapport à l'administration de ruxolitinib seul.

                                        Aucune adaptation posologique n'est recommandée en cas d'administration concomitante de ruxolitinib avec des inhibiteurs faibles ou modérés du CYP3A4 (par exemple érythromycine). Toutefois, les cytopénies doivent être surveillées étroitement en cas d'instauration d'un inhibiteur modéré du CYP3A4.


                                        * Effets du ruxolitinib sur les autres médicaments

                                        + Substances transportées par la glycoprotéine P ou d'autres transporteurs

                                        Le ruxolitinib peut inhiber la P-glycoprotéine et la protéine de résistance au cancer du sein (BCRP) dans l'intestin. Cela peut conduire à une augmentation de l'exposition systémique aux substrats de ces transporteurs, tels que le dabigatran étexilate, la ciclosporine, la rosuvastatine et potentiellement la digoxine. La surveillance des concentrations médicamenteuses (TDM) ou la surveillance clinique de la substance affectée est conseillée.

                                        Il est possible que l'inhibition potentielle de la P-gp et de la BCRP dans l'intestin puisse être minimisée si le délai entre les administrations est le plus long possible.

                                        Une étude chez le volontaire sain a montré que le ruxolitinib n'inhibait pas le métabolisme du midazolam par voie orale, qui est un substrat du CYP3A4. Par conséquent, une augmentation de l'exposition des substrats du CYP3A4 n'est pas attendue lorsque ceux-ci sont associés à ruxolitinib. Une autre étude chez le volontaire sain a montré que ruxolitinib ne modifiait pas la pharmacocinétique d'un contraceptif oral contenant de l'éthinylestradiol et du levonorgestrel. Par conséquent, il n'est pas prévu que l'efficacité contraceptive de cette combinaison soit compromise par la co-administration de ruxolitinib.
                                         
                                        Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 29/04/2022
                                        Grossesse
                                        Recommandations et conduites à tenir
                                         
                                        Effet spécialité
                                        Niveau(x) de risque
                                        • ADMINISTRATION CONTRE-INDIQUEE

                                        Il n'existe pas de données sur l'utilisation de ruxolitinib chez la femme enceinte.

                                        Les études effectuées chez l'animal ont montré que le ruxolitinib est embryotoxique et foetotoxique. Aucun effet tératogène n'a été mis en évidence chez le rat ou le lapin. Toutefois, les marges d'exposition comparées à la dose clinique la plus forte ont été faibles et les résultats ont donc une pertinence limitée chez l'homme (Cf. rubrique "Sécurité préclinique"). Le risque potentiel chez l'homme n'est pas connu. Par mesure de précaution, l'utilisation de ruxolitinib pendant la grossesse est contre-indiquée (Cf. rubrique "Contre-indications").
                                        Référence(s) officielle(s) : Rectificatif AMM européenne 29/04/2022

                                        Femme en âge de procréer
                                        Recommandations et conduites à tenir
                                        Recommandations
                                        • UTILISER UNE CONTRACEPTION EFFICACE
                                        Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une contraception efficace pendant le traitement par ruxolitinib. Si une patiente débute une grossesse pendant le traitement par ruxolitinib, le rapport bénéfice/risque doit être évalué de façon individuelle en conseillant soigneusement la patiente sur les risques potentiels pour le foetus (Cf. rubrique "Sécurité préclinique").
                                        Référence(s) officielle(s) : Rectificatif AMM européenne 29/04/2022
                                        Allaitement
                                        Données sur le passage dans le lait maternel
                                        Passage dans le lait Pas d'information
                                        Fixation protéique Pas d'information
                                        Rapport concentration lait/plasma maternels Pas d'information
                                        Concentration dans 100 ml de lait maternel Pas d'information
                                        Recommandations et conduites à tenir
                                        Recommandations
                                        • ALLAITEMENT CONTRE-INDIQUE PENDANT TRT

                                        Ce médicament ne doit pas être utilisé pendant l'allaitement (Cf. rubrique "Contre-indications") et l'allaitement doit donc être arrêté lors de l'instauration du traitement. On ne sait pas si le ruxolitinib et/ou ses métabolites sont excrétés dans le lait maternel. Un risque pour le nourrisson allaité ne peut être exclu. Les données pharmacodynamiques/toxicologiques disponibles chez l'animal ont mis en évidence une excrétion du ruxolitinib et de ses métabolites dans le lait (Cf. rubrique "Sécurité préclinique").
                                        Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 29/04/2022
                                        Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
                                        Recommandations
                                        • OUI
                                        • RISQUE DE VERTIGE/ETOURDISSEMENT
                                        Ruxolitinib a un effet sédatif nul ou négligeable. Les patients qui présentent des étourdissements après la prise de ruxolitinib doivent toutefois éviter de conduire des véhicules ou utiliser des machines.
                                        Référence(s) officielle(s):    Rectificatif AMM européenne 29/04/2022
                                        Les effets indésirables de la base Theriaque incluent d'une part les effets indésirables du RCP de la spécialité consultée, d'autre part une compilation bibliographique des effets indésirables des médicaments appartenant à la même classe thérapeutique.
                                        Déclaration des effets indésirables suspectés

                                        La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration: Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance.
                                        Site internet: www.ansm.sante.fr.


                                        Effets indésirables en cas de surdosage   Cliquer ici pour obtenir tous les effets indésirables
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