CYSTADROPS 0,55% COLLYRE FL 5ML NSFP
CYSTADROPS 0,55 %, COLLYRE EN SOLUTION
Fiche(s) d'identité interopérable
Historique des références officielles
 

Cette monographie a été revue le : 12/03/2015
Classifications
  • Classe(s) pharmacothérapeutique(s) :
  • APPORT ACIDE AMINE
  • Classe(s) ATC (source Thériaque d'après l'OMS) :
  • ORGANES SENSORIELS : S
  • MEDICAMENTS OPHTALMOLOGIQUES : S01
  • AUTRES MEDICAMENTS OPHTALMOLOGIQUES : S01X
  • AUTRES MEDICAMENTS OPHTALMOLOGIQUES : S01XA
  • MERCAPTAMINE : S01XA21
Aucune DDD attribuée
  • Classe(s) EphMRA (source Club InterPharmaceutique) :
  • PAS DE CODE EPHMRA ATTRIBUE : Z

Propriétés pharmacodynamiques
* Mécanisme d'action

Du fait de la faible vascularisation de la cornée, la cystéamine orale est peu efficace dans le traitement de la cystinose oculaire. En revanche des instillations locales de cystéamine permettent de diminuer le taux de cystine lysosomiale cornéen en favorisant la dissolution des cristaux de cystine. La cystéamine réagit avec la cystine pour former de la cystéine et un complexe cystéine-cystéamine. Le mélange comportant les disulfures est ensuite transporté hors des lysosomes par le système intact de transport de la lysine. La cystéamine est ainsi éliminée des cellules.
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif ATU 09/03/2015  

Propriétés pharmacocinétiques
La pharmacocinétique chez l'homme après l'administration ophtalmique de ce médicament n'a pas été évaluée.

Comme pour tout autre médicament ophtalmique administré localement, une absorption systémique est probable.
Toutefois, il doit être considéré que la posologie quotidienne recommandée de cystéamine administrée comme des gouttes oculaires ne dépasse pas approximativement 0,4 % de la posologie quotidienne recommandée par voie orale la plus élevée de cystéamine dans toute tranche d'âges.
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif ATU 09/03/2015  

Sécurité préclinique
Il est attendu une exposition systémique faible après administration ophtalmique. En cas de traitement concomitant par voie orale et ophtalmique par cystéamine, la part de tout effet toxique systémique résultant de l'administration ophtalmique est considérée comme étant négligeable.

Données précliniques sur la cystéamine administrée par voie orale :
Des études de génotoxicité ont été effectuées : l'induction d'aberrations chromosomiques dans des lignées cellulaires eucaryotes cultivées a été signalée (CHO) ; des études conventionnelles portant sur la cystéamine n'ont montré aucun effet mutagène dans le test d'Ames ni aucun effet clastogène dans le test du micronoyau chez les souris.

Les études sur la reproduction ont mis en évidence des effets embryo-fœtotoxiques (résorptions et avortements) chez des rates recevant une dose de cystéamine de 100 mg/kg/jour et chez des lapines recevant 50 mg/kg/jour. Des effets tératogènes ont été décrits chez le rat lorsque la cystéamine est administrée durant la période d'organogenèse à la dose de 100 mg/kg/jour.
Cette dose équivaut chez le rat à 0,6 g/m²/jour, soit moins de la moitié de la dose d'entretien clinique recommandée de la cystéamine, qui est de 1,30 g/m²/jour. On a observé une diminution de la fertilité chez les rats à la dose de 375 mg/kg/jour, dose à laquelle la prise de poids a été retardée. À cette dose, un retard de la prise de poids et une diminution de la survie de la progéniture pendant la période d'allaitement ont également été notés. La cystéamine à fortes doses perturbe l'allaitement des nouveau-nés par leur mère. Des doses uniques du médicament inhibent la sécrétion de prolactine chez les animaux.

L'administration de cystéamine à des rats nouveau-nés a entraîné l'apparition de cataractes.

L'administration de cystéamine à fortes doses, par voie orale ou parentérale, provoque des ulcères duodénaux chez le rat et la souris, mais pas chez le singe. L'administration expérimentale du médicament entraîne la diminution de la somatostatine chez plusieurs espèces animales. Les conséquences de ce phénomène pour l'usage clinique du médicament sont inconnues.

Aucune étude de cancérogénicité n'a été réalisée avec la cystéamine.
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif ATU 09/03/2015  

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