SIMEPREVIR JNS 150MG GELULE NSFP
SIMEPREVIR 150 MG, GELULE
Fiche(s) d'identité interopérable
Historique des références officielles
 

Cette monographie a été revue le : 12/06/2014
Forme(s) pharmaceutique(s)
Voie(s) d'administration :
  • ORALE (1)
Forme(s) pharmaceutique(s) :
  • GELULE

  • GELULE (1)(2)ORAL(E) NE PAS CROQUER NI ECRASER
  • BLANC(HE)
  • IMPRIME(E)
  • AVEC SIGLE D'IDENTIFICATION AVEC VALEUR DU DOSAGE

Gélule.

Gélule blanche d'une longueur d'environ 22 mm, portant l'inscription "TMC435 150" à l'encre noire.

Référence(s) bibliographique(s) :
  • Référence(s) officielle(s) : Rectificatif ATU 23/05/2014

  • (1) Standard Terms
  • (2) Pharmacopée Européenne 4ème édition 2002
Composition

    Excipient(s)
  • SODIUM LAURYLSULFATE  
    Excipient à effet notoire par voie CUTANEE sans dose seuil, par voie SYSTEMIQUE avec dose seuil
    Référence(s) officielle(s) : Décision ansm 06/02/2020
  • CROSCARMELLOSE SODIQUE  
    Excipient à effet notoire par voie SYSTEMIQUE avec dose seuil
    Référence(s) officielle(s) : Décision ansm 06/02/2020
  • LACTOSE MONOHYDRATE 78,4 MG
    Excipient à effet notoire par voie ORALE sans dose seuil
    Référence(s) officielle(s) : Décision ansm 06/02/2020
Précision(s) composition :
Chaque gélule contient du siméprévir sous forme de sel de sodium, équivalent à 150 mg de siméprévir.

Excipient à effet notoire : chaque gélule contient 78,4 mg de lactose monohydraté.

Référence(s) officielle(s) : Rectificatif ATU 23/05/2014

Classifications
  • Classe(s) pharmacothérapeutique(s) :
  • ANTIVIRAL SYSTEMIQUE
  • ANTIVIRAL INHIBITEUR DE PROTEASE
  • ANTIVIRAL VHC A ACTION DIRECTE (AAD)
  • ANTIVIRAL INHIBITEUR NS3/A4 DU VHC
  • Classe(s) ATC (source Thériaque d'après l'OMS) :
  • ANTIINFECTIEUX GENERAUX A USAGE SYSTEMIQUE : J
  • ANTIVIRAUX A USAGE SYSTEMIQUE : J05
  • ANTIVIRAUX A ACTION DIRECTE : J05A
  • ANTIVIRAUX POUR LE TRAITEMENT DES INFECTIONS VHC : J05AP
  • SIMEPREVIR : J05AP05
  • Dose journalière usuelle DDD (source Thériaque d'après l'OMS) :
  • Voie : ORALE - Dose : 00,1500 G
  • Classe(s) EphMRA (source Club InterPharmaceutique) :
  • ANTIINFECTIEUX GENERAUX SYSTEMIQUES : J
  • ANTIVIRAUX A USAGE SYSTEMIQUE : J05
  • ANTIVIRAUX CONTRE LES HEPATITES VIRALES : J05D
  • ANTIVIRAUX CONTRE L'HEPATITE C : J05D3

Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : ANTIVIRAUX A USAGE SYSTEMIQUE. ANTIVIRAUX A ACTION DIRECTE. Code ATC : J05AE14.


* Mécanisme d'action

Le siméprévir est un inhibiteur spécifique de la sérine protéase NS3/4A du VHC, qui est essentielle pour la réplication virale. Dans un essai biochimique, le siméprévir a inhibé l'activité protéolytique des protéases NS3/4A de VHC recombinantes de génotypes 1a et 1b, avec des valeurs Ki médianes de respectivement 0,5 nM et 1,4 nM.


* Activité antivirale in vitro

Les valeurs médianes de CE50 et CE90 du siméprévir contre un réplicon de VHC de génotype 1b étaient respectivement de 9,4 nM (7,05 ng/mL) et 19 nM (14,25 ng/mL). Les réplicons chimériques portant des séquences NS3 issues de patients naïfs de traitement par IP du VHC de génotype 1a et 1b , conduisaient à des modifications médianes des valeurs de CE50 du siméprévir d'un facteur (FC) respectivement de 1,4 (N = 78) et 0,4 (N = 59), en comparaison au réplicon de génotype 1b de référence. Les isolats de génotype 1a et 1b avec un polymorphisme Q80K à l'inclusion conduisaient à des FC médians des CE50 du siméprévir de respectivement 11 (N = 33) et 8,4 (N = 2). Les FC médians du siméprévir contre les isolats initiaux de génotype 2, 3 et 4 qui ont été évalués étaient respectivement de 25 (N = 4), 1 014 (N = 2), et 0,3 (N = 8). La présence de 50 % de sérum humain a diminué l'activité du siméprévir contre le réplicon d'un facteur 2,4. L'association in vitro du siméprévir avec interféron, ribavirine, inhibiteurs de NS5A ou NS5B a donné des effets additifs ou synergiques.


* Activité antivirale in vivo

Les données suivantes présentent des données issues des études C201 (génotype 1) et C202 (génotypes 2, 3, 4, 5 et 6) sur l'activité du siméprévir en monothérapie sur une courte période chez des patients ayant reçu 200 mg de siméprévir une fois par jour pendant 7 jours.

Activité antivirale du siméprévir 200 mg en monothérapie (études C201 et C202)

Variation moyenne (ET) de l'ARN du VHC au jour 7/8 (log10 UI/mL)

Génotype 1 (N = 9) : -4,18 (0,158)
Génotype 2 (N = 6) : -2,73 (0,71)
Génotype 3 (N = 8) : -0,04 (0,23)
Génotype 4 (N = 8) : -3,52 (0,43)
Génotype 5 (N = 7) : -2,19 (0,39)
Génotype 6 (N = 8) : -4,35 (0,29)


* Résistance

- Résistance dans les cultures cellulaires
La résistance au siméprévir a été caractérisée dans les cellules contenant des réplicons de VHC de génotype 1a et 1b. Quatre-vingt-seize pour cent des réplicons de génotype 1 sélectionnés par rapport au siméprévir portaient une ou plusieurs substitutions d'acides aminés aux positions 43, 80, 155, 156 et/ou 168 de la protéase NS3, les substitutions en position D168 de la protéase NS3 étant les plus fréquentes (78 %).
En outre, la résistance au siméprévir a été évaluée dans des essais sur réplicons du VHC de génotype 1a et 1b à l'aide de mutants ciblés et de réplicons chimériques porteurs de séquences NS3 issues des isolats cliniques. Les substitutions d'acides aminés aux positions 43, 80, 122, 155, 156 et 168 de la protéase NS3 ont diminué l'activité du siméprévir in vitro. Des substitutions telles que D168V ou A, et R155K ont été habituellement associées à de grandes réductions de la sensibilité au siméprévir in vitro (FC des CE50 > 50), alors que d'autres substitutions telles que Q80K ou R, S122R, et D168E présentaient un faible degré de résistance in vitro (FC des CE50 entre 2 et 50). D'autres substitutions telles que Q80G ou L, S122G, N ou T ne diminuaient pas l'activité du siméprévir (FC des CE50 < ou = 2). Les substitutions d'acides aminés aux positions 80, 122, 155 et/ou 168 de la protéase NS3, associées à un faible degré de résistance au siméprévir in vitro lorsqu'elles sont isolées, ont diminué l'activité du siméprévir de plus de 50 fois lorsqu'elles étaient associées.

- Résistance dans les études cliniques
Dans une analyse compilée des patients traités par 150 mg de siméprévir en association au peg-interféron alfa et à la ribavirine n'ayant pas atteint une RVS dans les études cliniques contrôlées de phase 2b et de phase 3, des substitutions émergentes d'acides aminés ont été observées aux positions 80, 122, 155 et/ou 168 de la protéase NS3 chez 180 patients sur 197 (91 %). Les substitutions D168V et R155K seules ou en association à d'autres mutations dans ces positions sont apparues plus fréquemment (c-dessous). On a montré que la plupart de ces substitutions émergentes réduisaient l'activité anti-VHC du siméprévir dans les essais sur réplicons en cultures cellulaires.

Des profils de substitutions d'acides aminés émergentes spécifiques aux sous-types de VHC de génotype 1 ont été observés sous traitement par siméprévir chez les patients n'ayant pas atteint une RVS. Les patients infectés par le VHC de génotype 1a présentaient principalement des substitutions émergentes R155K seules ou en association à des substitutions d'acides aminés aux positions 80, 122 et/ou 168 de la protéase NS3, alors que les patients infectés par le VHC de génotype 1b présentaient plus souvent une substitution émergente D168V (c-dessous). Chez les patients infectés par le VHC de génotype 1a avec une substitution d'acides aminés Q80K à l'inclusion, une substitution émergente R155K a été plus fréquemment observée au moment de l'échec.


Substitutions d'acides aminés émergentes sous traitement dans les études compilées de phase 2b et de phase 3 : patients n'ayant pas obtenu une RVS après un traitement par 150 mg de siméprévir en association au peg-interféron alfa et à la ribavirine (analyse en intention de traiter)

Substitutions émergentes d'acides aminés de la protéase NS3 : n'importe quelle substitution en position 43, 80, 122, 155, 156 ou 1682 de la protéase NS3
Tous les génotypes de VHC N = 197 % (n) : 91,4 % (180)
Génotype 1a (1) N = 116 % (n) : 94,8 % (110)
Génotype 1b N = 81 % (n) : 86,4 % (70)

Substitutions émergentes d'acides aminés de la protéase NS3 : D168E
Tous les génotypes de VHC N = 197 % (n) : 15,7 % (31)
Génotype 1a (1) N = 116 % (n) : 14,7 % (17)
Génotype 1b N = 81 % (n) : 17,3 % (14)

Substitutions émergentes d'acides aminés de la protéase NS3 : D168V
Tous les génotypes de VHC N = 197 % (n) : 31,0 % (61)
Génotype 1a (1) N = 116 % (n) : 10,3 % (12)
Génotype 1b N = 81 % (n) : 60,5 % (49)

Substitutions émergentes d'acides aminés de la protéase NS3 : Q80R3
Tous les génotypes de VHC N = 197 % (n) : 7,6 % (15)
Génotype 1a (1) N = 116 % (n) : 4,3 % (5)
Génotype 1b N = 81 % (n) : 12,3 % (10)

Substitutions émergentes d'acides aminés de la protéase NS3 : R155K
Tous les génotypes de VHC N = 197 % (n) : 45,2 % (89)
Génotype 1a (1) N = 116 % (n) : 76,7 % (89)
Génotype 1b N = 81 % (n) : 0 % (0)

Substitutions émergentes d'acides aminés de la protéase NS3 : Q80X+D168X4
Tous les génotypes de VHC N = 197 % (n) : 8,1 % (16)
Génotype 1a (1) N = 116 % (n) : 4,3 % (5)
Génotype 1b N = 81 % (n) : 13,6 % (11)

Substitutions émergentes d'acides aminés de la protéase NS3 : R155X+ D168X4
Tous les génotypes de VHC N = 197 % (n) : 9,1 % (18)
Génotype 1a (1) N = 116 % (n) : 12,9 % (15)
Génotype 1b N = 81 % (n) : 3,7 % (3)

Substitutions émergentes d'acides aminés de la protéase NS3 : Q80K3, S122A/G/I/T3, S122R, R155Q, D168A, D168F3, D168H, D168T, I170T5
Tous les génotypes de VHC N = 197 % (n) : moins de 10 %
Génotype 1a (1) N = 116 % (n) : moins de 10 %
Génotype 1b N = 81 % (n) : moins de 10 %

(1) Peut inclure quelques patients présentant une infection à VHC de génotype autre que 1a ou 1b.
(2) Seule ou en association à d'autres substitutions (y compris des mélanges).
(3) Substitutions uniquement observées en association à d'autres substitutions émergentes au niveau d'une ou plusieurs des positions 80, 122, 155 et/ou 168 de la protéase NS3.
(4) Les patients présentant ces associations sont également comptabilisés dans les lignes décrivant les substitutions individuelles. X représente plusieurs acides aminés. D'autres mutations doubles ou triples ont été observées à des fréquences plus faibles.
(5) Deux patients ont eu des substitutions émergentes isolées I170T.
Remarque : les substitutions aux positions 43 et 156 de la protéase NS3 associées à une diminution de l'activité du siméprévir in vitro n'ont pas été observées au moment de l'échec thérapeutique.

Dans l'étude HPC3011 chez les patients infectés par le génotype 4, 20 des 22 patients (91 %) qui n'ont pas obtenu une RVS présentaient des substitutions émergentes d'acides aminés aux positions 80, 122, 155 et/ou 168 de la protéase NS3 (principalement D168V), similaires aux substitutions émergentes d'acides aminés observées chez les patients infectés par le génotype 1.

Dans l'étude HPC2002 chez les patients infectés par le génotype 1 traités par le siméprévir en association au sofosbuvir avec ou sans ribavirine, 4 des 5 patients (80 %) ayant rechuté avaient des substitutions émergentes d'acides aminés R155K ou D168E. Aucune substitution émergente d'acide aminé associée à une résistance au sofosbuvir n'a été observée.

- Persistance de substitutions associées à une résistance
La persistance des substitutions d'acides aminés de la protéase NS3 associées à une résistance au siméprévir a été évaluée après un échec thérapeutique.

Dans l'analyse des données compilées des patients ayant reçu 150 mg de siméprévir en association au peg-interféron alfa et à la ribavirine au cours des études de phase 2b et de phase 3, les variants résistants au siméprévir apparus sous traitement n'étaient plus détectables chez 90 patients sur 180 (50 %) à la fin des études après un suivi médian de 28 semaines (entre 0 et 70 semaines). Chez 32 des 48 patients (67 %) ayant une substitution émergente unique D168V et chez 34 des 66 patients (52 %) ayant une substitution émergente unique R155K, les variants émergents respectifs n'étaient plus détectés à la fin des études.

Les données d'une étude de suivi à long terme en cours (étude HPC3002) réalisée chez des patients n'ayant pas obtenu une RVS après un traitement à base de siméprévir au cours d'une étude précédente de phase 2b, ont montré que chez 70 % de ces patients (16/23), les mutations émergentes n'étaient plus détectées après un suivi médian de 88 semaines (entre 47 et 147 semaines).

On ne connaît pas l'impact clinique à long terme de l'émergence ou de la persistance des substitutions associées à une résistance au siméprévir.

- Effet des polymorphismes du VHC à l'inclusion sur la réponse au traitement
Des analyses ont été menées pour évaluer le lien entre les substitutions initiales naturelles d'acides aminés de la protéase NS3/4A (polymorphismes) et l'issue du traitement.

Dans les études de phase 2b et 3 (études C208, C216, HPC3007, C206; n = 2007), les polymorphismes à l'inclusion en position 43, 80, 122, 155, 156 et/ou 168 de la protéase NS3 associés à une diminution de l'activité du siméprévir in vitro étaient peu fréquentes (1,3 %) chez les patients infectés par le VHC de génotype 1, à l'exception de la substitution Q80K chez les patients infectés par le VHC de génotype 1a. Dans la population générale étudiée dans les essais de phase 2b et de phase 3 la prévalence observée du polymorphisme Q80K à l'inclusion était de 14 % et de 30 % chez les patients infectés par le VHC de génotype 1a et 0,5 % chez les patients infectés par le VHC de génotype 1b. En Europe, la prévalence globale observée du polymorphisme Q80K dans le génotype 1 était de 6 % (76/1 254), 19 % (73/377) chez les patients infectés par le VHC de génotype 1a et 0,3 % (3/877) chez les patients infectés par le VHC de génotype 1b.

Le polymorphisme Q80K n'a pas été observé chez les patients infectés par le VHC de génotype 4 (étude HPC3011).

Dans l'analyse des données compilées des études de phase 3 C208 et C216, et dans l'étude HPC3007, la présence de Q80K à l'inclusion était associée à un taux de RVS plus faible chez les patients infectés par le VHC de génotype 1a traités par le siméprévir en association au peg-interféron alfa et à la ribavirine, comparativement aux patients infectés par le VHC de génotype 1a traités par le siméprévir en association au peg-interféron alfa et à la ribavirine sans Q80K (ci-dessous).

Taux de RVS121 par génotype/sous-type de VHC et présence ou absence de polymorphisme Q80K à l'inclusion chez les patients infectés par le VHC de génotype 1 traités par le siméprévir/placebo en association au peg-interféron alfa et à la ribavirine (analyse en intention de traiter)

. Patients mono-infectés par le VHC (études C208, C216, HPC3007 et C206)

Patients naïfs de traitement (études compilées C208 et C216) : siméprévir
Tous les patients infectés par le VHC de génotype 1a (2) : 75 % (191/254)
Patients infectés par le VHC de génotype 1a (2) - présence de polymorphisme Q80K à l'inclusion (3) : 58 % (49/84)
Patients infectés par le VHC de génotype 1a (2) - absence de polymorphisme Q80K à l'inclusion (3) : 84 % (138/165)
Tous les patients infectés par le VHC de génotype 1b : 85 % (228/267)

Patients naïfs de traitement (études compilées C208 et C216) : placebo
Tous les patients infectés par le VHC de génotype 1a (2) : 47 % (62/131)
Patients infectés par le VHC de génotype 1a (2) - présence de polymorphisme Q80K à l'inclusion (3) : 52 % (23/44)
Patients infectés par le VHC de génotype 1a (2) - absence de polymorphisme Q80K à l'inclusion (3) : 43 % (36/83)
Tous les patients infectés par le VHC de génotype 1b : 53 % (70/133)

Rechuteurs à un précédent traitement (étude HPC3007) : siméprévir
Tous les patients infectés par le VHC de génotype 1a (2) : 70 % (78/111)
Patients infectés par le VHC de génotype 1a (2) - présence de polymorphisme Q80K à l'inclusion (3) : 47 % (14/30)
Patients infectés par le VHC de génotype 1a (2) - absence de polymorphisme Q80K à l'inclusion (3) : 79 % (62/79)
Tous les patients infectés par le VHC de génotype 1b : 86 % (128/149)

Rechuteurs à un précédent traitement (étude HPC3007) : placebo
Tous les patients infectés par le VHC de génotype 1a (2) : 28 % (15/54)
Patients infectés par le VHC de génotype 1a (2) - présence de polymorphisme Q80K à l'inclusion (3) : 30 % (6/20)
Patients infectés par le VHC de génotype 1a (2) - absence de polymorphisme Q80K à l'inclusion (3) : 27 % (9/34)
Tous les patients infectés par le VHC de génotype 1b : 43 % (34/79)

Répondeurs partiels à un précédent traitement (étude C206) : siméprévir (4)
Tous les patients infectés par le VHC de génotype 1a (2) : 56 % (14/25)
Patients infectés par le VHC de génotype 1a (2) - présence de polymorphisme Q80K à l'inclusion (3) : 38 % (3/8)
Patients infectés par le VHC de génotype 1a (2) - absence de polymorphisme Q80K à l'inclusion (3) : 65 % (11/17)
Tous les patients infectés par le VHC de génotype 1b : 88 % (38/43)

Répondeurs partiels à un précédent traitement (étude C206) : placebo
Tous les patients infectés par le VHC de génotype 1a (2) : 13 % (1/8)
Patients infectés par le VHC de génotype 1a (2) - présence de polymorphisme Q80K à l'inclusion (3) : 0 % (0/2)
Patients infectés par le VHC de génotype 1a (2) - absence de polymorphisme Q80K à l'inclusion (3) : 17 % (1/6)
Tous les patients infectés par le VHC de génotype 1b : 7 % (1/15)

Répondeurs nuls à un précédent traitement (étude C206) : siméprévir (4)
Tous les patients infectés par le VHC de génotype 1a (2) : 42 % (11/26)
Patients infectés par le VHC de génotype 1a (2) - présence de polymorphisme Q80K à l'inclusion (3) : 75 % (3/4)
Patients infectés par le VHC de génotype 1a (2) - absence de polymorphisme Q80K à l'inclusion (3) : 38 % (8/21)
Tous les patients infectés par le VHC de génotype 1b : 58 % (14/24)

Répondeurs nuls à un précédent traitement (étude C206) : placebo
Tous les patients infectés par le VHC de génotype 1a (2) : 0 % (0/7)
Patients infectés par le VHC de génotype 1a (2) - présence de polymorphisme Q80K à l'inclusion (3) : 0 % (0/0)
Patients infectés par le VHC de génotype 1a (2) - absence de polymorphisme Q80K à l'inclusion (3) : 0 % (0/7)
Tous les patients infectés par le VHC de génotype 1b : 33 % (3/9)

. Patients co-infectés VHC/VIH-1 (étude C212)

Patients naïfs de traitement : siméprévir
Tous les patients infectés par le VHC de génotype 1a (2) : 77 % (33/43)
Patients infectés par le VHC de génotype 1a (2) - présence de polymorphisme Q80K à l'inclusion (3) : 86 % (12/14)
Patients infectés par le VHC de génotype 1a (2) - absence de polymorphisme Q80K à l'inclusion (3) : 72 % (21/29)
Tous les patients infectés par le VHC de génotype 1b : 90 % (9/10)

Patients rechuteurs à un précédent traitement : siméprévir
Tous les patients infectés par le VHC de génotype 1a (2) : 83 % (10/12)
Patients infectés par le VHC de génotype 1a (2) - présence de polymorphisme Q80K à l'inclusion (3) : 33 % (1/3)
Patients infectés par le VHC de génotype 1a (2) - absence de polymorphisme Q80K à l'inclusion (3) : 100 % (9/9)
Tous les patients infectés par le VHC de génotype 1b : 100 % (3/3)

Répondeurs partiels à un précédent traitement : siméprévir
Tous les patients infectés par le VHC de génotype 1a (2) : 67 % (6/9)
Patients infectés par le VHC de génotype 1a (2) - présence de polymorphisme Q80K à l'inclusion (3) : 100 % (1/1)
Patients infectés par le VHC de génotype 1a (2) - absence de polymorphisme Q80K à l'inclusion (3) : 62 % (5/8)
Tous les patients infectés par le VHC de génotype 1b : 100 % (1/1)

Répondeurs nuls à un précédent traitement : siméprévir
Tous les patients infectés par le VHC de génotype 1a (2) : 54 % (13/24)
Patients infectés par le VHC de génotype 1a (2) - présence de polymorphisme Q80K à l'inclusion (3) : 50 % (6/12)
Patients infectés par le VHC de génotype 1a (2) - absence de polymorphisme Q80K à l'inclusion (3) : 58 % (7/12)
Tous les patients infectés par le VHC de génotype 1b : 75 % (3/4)

(1) RVS24 pour l'étude C206.
(2) Peut inclure quelques patients infectés par le VHC de génotype autre que 1a ou 1b.
(3) Nombre de patients dans le groupe de traitement par le siméprévir : uniquement les patients dont des séquences sont disponibles.
(4) Données compilées du groupe de traitement par 150 mg de siméprévir.
Remarque : Dans les études C208, C216, HPC3007 et C206, trois patients infectés par le VHC de génotype 1b présentaient un polymorphisme Q80K à l'inclusion. Ces trois patients ont eu une RVS12. RVS12/24 : réponse virologique soutenue 12/24 semaines après la date prévue de fin de traitement (FT).

Dans l'analyse des données compilées des études C208 et C216, 69 % (58/84) des patients infectés par le VHC de génotype 1a traités par le siméprévir en association au peg-interféron alfa et à la ribavirine et présentant un polymorphisme Q80K à l'inclusion étaient éligibles à une durée totale de traitement de 24 semaines car répondant aux critères de TGR définis dans le protocole (taux d'ARN du VHC < 25 UI/mL, détectable ou indétectable à la semaine 4 et taux d'ARN du VHC indétectable à la semaine 12) ; chez ces patients, le taux de RVS12 était de 78 %. Soixante-trois pour cent (53/84) des patients infectés par le VHC de génotype 1a traités par le siméprévir en association au peg-interféron alfa et à la ribavirine et présentant un polymorphisme Q80K avaient des taux d'ARN du VHC indétectables à la semaine 4 (Réponse Virologique Rapide ; RVR) ; chez ces patients, le taux de RVS12 était de 79 %. Vingt pour cent (17/84) des patients infectés par le VHC de génotype 1a traités par le siméprévir en association au peg-interféron alfa et à la ribavirine et présentant un polymorphisme Q80K avaient un taux d'ARN du VHC > ou = 25 UI/ml à la semaine 4 ; chez ces patients, le taux de RVS12 était de 12 %.

Dans l'étude HPC3007, 80 % (24/30) des patients infectés par le VHC de génotype 1a traités par le siméprévir en association au peg-interféron alfa et à la ribavirine et présentant un polymorphisme Q80K à l'inclusion étaient éligibles à une durée totale de traitement de 24 semaines car répondant aux critères de TGR définis dans le protocole (taux d'ARN du VHC < 25 UI/mL, détectable ou indétectable à la semaine 4 et taux d'ARN du VHC indétectable à la semaine 12) ; chez ces patients, le taux de RVS12 était de 58 %.
Quarante-trois pour cent (13/30) des patients infectés par le VHC de génotype 1a traités par le siméprévir en association au peg-interféron alfa et à la ribavirine et présentant un polymorphisme Q80K à l'inclusion avaient des taux d'ARN du VHC indétectables à la semaine 4 (RVR) ; chez ces patients, le taux de RVS12 était de 77 %. Treize pour cent (4/30) des patients infectés par le VHC de génotype 1a traités par le siméprévir en association au peg-interféron alfa et à la ribavirine et présentant un polymorphisme Q80K avaient un taux d'ARN du VHC > ou = 25 UI/ml à la semaine 4; aucun de ces patients n'avait atteint une RVS12.


* Résistance croisée

Il a été observé que certaines des substitutions d'acides aminés de la protéase NS3 détectées chez les patients traités par le siméprévir n'ayant pas obtenu de RVS dans les études cliniques (par exemple, substitution R155K) diminuaient l'activité anti-VHC du télaprévir, du bocéprévir, et d'autres inhibiteurs des protéases NS3/4A. Chez les patients n'obtenant pas de RVS, l'impact d'une exposition antérieure au siméprévir sur l'efficacité des traitements ultérieurs à base d'Inhibiteur de protéase NS3/4A du VHC n'a pas été établi. Il n'existe aucune donnée clinique sur l'efficacité du siméprévir chez les patients ayant des antécédents d'exposition aux inhibiteurs des protéases NS3/4A télaprévir ou bocéprévir. Les variants résistant au siméprévir qui ont été étudiés sont restés sensibles aux représentants de la classe des inhibiteurs nucléosidiques et non nucléosidiques de la polymérase du VHC et des inhibiteurs de NS5A. Les variants porteurs de substitutions d'acides aminés conférant une sensibilité réduite aux inhibiteurs de NS5A (L31F/V, Y93C/H), aux inhibiteurs nucléosidiques (S96T, S282T) et aux inhibiteurs non nucléosidiques (C316N, M414I/L, P495A) sont restés sensibles au siméprévir in vitro.


* Efficacité et sécurité clinique

L'efficacité du siméprévir en association à peginterféron et ribavirine chez les patients infectés par le VHC de génotype 1 a été évaluée dans deux études de phase 3 chez des patients naïfs de traitement (études C208 et C216), une étude de phase 3 chez des patients en rechute après un précédent traitement à base d'interféron (étude HPC3007), une étude de phase 2b chez des patients en échec à un précédent traitement par peg-interféron et ribavirine (incluant les patients présentant une rechute, une réponse partielle ou une réponse nulle à un précédent traitement) (étude C206) et une étude de phase 3 chez des patients coinfectés par le VHC de génotype 1 et le VIH-1, naïfs de traitement contre le VHC ou en échec à un précédent traitement (étude C212). En outre, une étude de phase 3 en cours, menée chez des patients infectés par le VHC de génotype 4, naïfs de traitement ou ayant échoué à un traitement précédent (étude HPC3011) a fourni des données préliminaires sur la réponse pendant le traitement et la RVS. L'efficacité du siméprévir dans le cadre d'un traitement sans interféron avec ou sans ribavirine, a été évaluée dans une étude de phase 2a chez des patients infectés par le VHC de génotype 1, avec un score METAVIR de fibrose F0-F2, répondeurs nuls à un précédent traitement, et chez des patients avec une maladie hépatique compensée et un score METAVIR de fibrose F3-F4, naïfs de traitement ou répondeurs nuls à un précédent traitement (étude HPC2002).

Les patients en rechute après un précédent traitement étaient des patients ayant eu un taux indétectable d'ARN du VHC à la fin du précédent traitement à base d'interféron puis un taux détectable d'ARN du VHC pendant le suivi ; les répondeurs partiels au précédent traitement étaient des patients ayant présenté une diminution > ou = 2 log10 par rapport aux valeurs initiales du taux d'ARN du VHC à la semaine 12 du précédent traitement et un taux détectable d'ARN du VHC à la fin du précédent traitement par peg-interféron et ribavirine ; les patients ayant eu une réponse nulle à un précédent traitement étaient des patients ayant présenté une diminution < 2 log10 du taux d'ARN du VHC à la semaine 12 d'un précédent traitement par peginterféron et ribavirine. Dans ces études, les patients avaient une hépatopathie compensée (incluant une cirrhose), un taux d'ARN du VHC d'au moins 10000 UI/mL, et une histopathologie hépatique compatible avec une Hépatite C chronique (HCC).

Chez les patients naïfs de traitement ou en rechute après un précédent traitement, la durée globale du traitement par peg-interféron alfa et ribavirine dans les études de phase 3 était guidée par la réponse. Chez ces patients, la durée totale programmée du traitement contre le VHC était de 24 semaines si les critères suivants de traitement guidé par la réponse (TGR) sous traitement, définis par le protocole, étaient réunis : taux d'ARN du VHC indétectable ou < 25 UI/mL, détectables à la semaine 4 ET taux d'ARN du VHC indétectable à la semaine 12. Les taux plasmatiques d'ARN du VHC ont été mesurés à l'aide du dosage de VHC COBAS(R) TaqMan(R) (version 2.0), à utiliser avec le Système High Pure (LIQ de 25 UI/mL et limite de détection de 15 UI/mL). Des règles d'arrêt du traitement contre le VHC ont été utilisées pour garantir l'arrêt du traitement en temps opportun chez les patients ayant une réponse virologique insuffisante. Dans l'étude de phase 3 C212, la durée totale de traitement par peg-interféron alfa et ribavirine chez les patients cirrhotiques, naïfs de traitement ou rechuteurs, n'était pas guidée par la réponse ; ces patients ont reçu une durée totale fixe de 48 semaines de peg-interféron alfa et ribavirine incluant 12 semaines en association au siméprévir.

Dans l'étude de phase 2b, la RVS (guérison virologique) était définie comme la présence de taux indétectables d'ARN du VHC 24 semaines après la date prévue de fin de traitement. Dans les études de phase 3 et dans l'étude HPC2002, elle était définie comme un taux d'ARN du VHC indétectable ou détectable mais < 25 UI/mL 12 semaines après la date prévue de fin de traitement.

- Efficacité chez l'adulte infecté par le VHC de génotype 1 naïf de tout traitement
Etude C208 (QUEST 1) et étude C216 (QUEST 2)
L'efficacité du siméprévir chez des patients naïfs de traitement infectés par le VHC de génotype 1 a été démontrée dans deux études multicentriques de phase 3, randomisées, en double aveugle contrôlées versus placebo, à 2 bras (étude C208 et étude C216). Le schéma des deux études était similaire. Les patients recevaient 12 semaines de traitement consistant en une prise quotidienne de 150 mg de siméprévir ou de placebo associé à du peg-interféron alfa-2a (études C208 et C216) ou du peg-interféron alfa-2b (étude C216) et de la ribavirine, suivies de 12 ou 36 semaines de traitement par peg-interféron alfa et ribavirine conformément aux critères de TGR sous traitement définis dans le protocole. Les patients des groupes contrôle recevaient 48 semaines de peg-interféron alfa-2a ou -2b et de ribavirine.

Dans l'analyse des données compilées des études C208 et C216, l'âge médian des 785 patients inclus était de 47 ans (18 à 73 ans ; dont 2 % de plus de 65 ans) ; 56 % étaient des hommes ; 91 % étaient blancs, 7 % noirs ou afro-américains, 1 % asiatiques et 17 % hispaniques ; 23 % avaient un indice de masse corporelle (IMC) > ou = 30 kg/m2 ; 78 % avaient des taux d'ARN du VHC > 800000 UI/mL ; 74 % avaient un score de fibrose METAVIR F0, F1 ou F2, 16 % un score de fibrose METAVIR F3, et 10 % un score de fibrose METAVIR F4 (cirrhose) ; 48 % avaient une infection à VHC de génotype 1a, et 51 % une infection à VHC de génotype 1b ; 17% de la population totale et 34% des patients avec un génotype 1a présentaient un polymorphisme Q80K initial ; 29 % avaient un génotype IL28B CC, 56 % un génotype IL28B CT et 15 % un génotype IL28B TT.
Dans l'étude C208, tous les patients ont reçu du peg-interféron alfa-2a ; dans l'étude C216, 69 % des patients ont reçu du peg-interféron alfa-2a et 31 % du peg-interféron alfa-2b.

La proportion de patients ayant arrêté tout traitement en raison d'un événement indésirable était de 2 % dans le groupe siméprévir associé au peg-interféron alfa et à la ribavirine versus 1 % dans le groupe placebo associé au peg-interféron alfa et à la ribavirine. Le taux d'arrêt de siméprévir ou du placebo seuls en raison d'un événement indésirable était de 1 % dans les deux groupes de traitement.

Les données suivantes présentent les taux de réponse observés chez les adultes infectés par le VHC de génotype 1 naïfs de traitement.

Résultat du traitement chez les patients adultes naïfs de traitement infectés par le VHC de génotype 1 (données compilées des études C208 et C216 ; analyse en intention de traiter)

Résultat du traitement

RVS12 globale
Siméprévir N = 521 % (n/N) : 80 % (419/521) (1)
Placebo N = 264 % (n/N) : 50 % (132/264)

Résultat pour les patients sans RVS12 : échec sous traitement (2)
Siméprévir N = 521 % (n/N) : 8 % (42/521)
Placebo N = 264 % (n/N) : 33 % (87/264)

Résultat pour les patients sans RVS12 : rechute virologique (3)
Siméprévir N = 521 % (n/N) : 11 % (51/470)
Placebo N = 264 % (n/N) : 23 % (39/172)

Résultat pour les patients sans RVS12 : RVS12 manquante (4)
Siméprévir N = 521 % (n/N) : 3 % (13/521)
Placebo N = 264 % (n/N) : 2 % (6/264)

Siméprévir : 150 mg de siméprévir pendant 12 semaines en association au peg-interféron alfa-2a ou -2b et à la ribavirine pendant 24 ou 48 semaines ; Placebo : placebo pendant 12 semaines en association au peg-interféron alfa-2a ou -2b et à la ribavirine pendant 48 semaines. RVS12 : réponse virologique soutenue 12 semaines après la date prévue de fin de traitement (FT).

(1) p < 0,001
(2) L'échec sous traitement était défini comme la proportion de patients ayant un taux détectable confirmé d'ARN du VHC en fin de traitement (y compris, notamment, les patients répondant aux règles d'arrêt du traitement précisées dans le protocole et/ou présentant un échapement virologique).
(3) Les taux de récidive virale sont calculés avec comme dénominateur les patients ayant un taux d'ARN du VHC indétectable à la fin réelle du traitement. Inclut 4 patients traités par siméprévir ayant présenté une récidive après une RVS12.
(4) Patients dont les données sont manquantes au moment de l'évaluation de la RVS.

Quatre-vingt huit pourcent (459/521) des patients traités par siméprévir étaient éligibles à une durée totale de traitement de 24 semaines car répondant aux critères de TGR définis dans le protocole (taux d'ARN du VHC indétectable ou < 25 UI/mL, détectables à la semaine 4 et taux d'ARN du VHC indétectable à la semaine 12) ; chez ces patients, le taux de RVS12 était de 88 %.

Soixante-dix huit pourcent (404/521) des patients traités par siméprévir avaient un taux d'ARN du VHC indétectable à la semaine 4 (RVR) ; chez ces patients, le taux de RVS12 était de 90 %. La proportion de patients traités par siméprévir ayant un taux d'ARN du VHC < 25 UI/mL, détectable à la semaine 4 était de 13 % (70/521) ; 67 % ont atteint une RVS12. A la semaine 4, sept pourcent (35/521) des patients traités par siméprévir avaient un taux d'ARN du VHC > ou = 25 UI/mL ; chez ces patients, le taux de RVS12 était de 20 %.

Dans les études C208 et C216, l'ajout de siméprévir au peg-interféron alfa et à la ribavirine n'a pas entraîné d'augmentation de la sévérité des cas de fatigue, symptômes dépressifs et perturbations du travail ou des activités quotidiennes rapportés par les patients, comparé à ce qui a été observé chez les patients traités par peg-interféron alfa et ribavirine seuls. De plus, la durée (en semaines) de la fatigue et des perturbations du travail ou des activités quotidiennes était significativement plus faible chez les patients traités par siméprévir comparé à ceux traités par peg-interféron alfa et ribavirine seuls.

Les taux de RVS12 par sexe, âge, origine ethnique, IMC, sous-type de génotype du VHC, taux initial d'ARN du VHC (inférieur ou égal à 800000 UI/mL, supérieur à 800000 UI/mL), score de fibrose METAVIR et génotype IL28B étaient statistiquement significativement supérieurs dans le groupe siméprévir comparativement au groupe placebo. Les données suivantes présentent les taux de RVS par score de fibrose METAVIR et génotype IL28B.

Taux de RVS12 par score de fibrose METAVIR et génotype IL28B chez des patients adultes naïfs de traitement infectés par le VHC de génotype 1 (données compilées des études C208 et C216 - Analyse en Intention de Traiter)

Sous-groupe : score de fibrose METAVIR F0-2
Siméprévir % (n/N) : 84 % (317/378)
Placebo % (n/N) : 55 % (106/192)

Sous-groupe : score de fibrose METAVIR F3-4
Siméprévir % (n/N) : 68 % (89/130)
Placebo % (n/N) : 36 % (26/72)

Sous-groupe : score de fibrose METAVIR F4
Siméprévir % (n/N) : 60 % (29/48)
Placebo % (n/N) : 34 % (11/32)

Sous-groupe : génotype IL28B CC
Siméprévir % (n/N) : 95 % (144/152)
Placebo % (n/N) : 80 % (63/79)

Sous-groupe : génotype IL28B CT
Siméprévir % (n/N) : 78 % (228/292)
Placebo % (n/N) : 41 % (61/147)

Sous-groupe : génotype IL28B TT
Siméprévir % (n/N) : 61 % (47/77)
Placebo % (n/N) : 21 % (8/38)

Siméprévir : 150 mg de siméprévir pendant 12 semaines en association au peg-interféron alfa-2a ou -2b et à la ribavirine pendant 24 ou 48 semaines ; Placebo : placebo pendant 12 semaines en association au peg-interféron alfa-2a ou -2b et à la ribavirine pendant 48 semaines. RVS12 : réponse virologique soutenue12 semaines après la date prévue de fin de traitement.

Les taux de RVS12 étaient statistiquement significativement supérieurs chez les patients ayant reçu le siméprévir en association au peg-interféron alfa-2a ou au peg-interféron alfa-2b et à la ribavirine (respectivement 88 % et 78 %) comparativement aux patients ayant reçu le placebo en association au peginterféron alfa-2a ou au peg-interféron alfa-2b et à la ribavirine (respectivement 62 % et 42 %) (étude C216).

- Efficacité chez l'adulte infecté par le VHC de génotype 1 en échec à un précédent traitement
Etude HPC3007 (PROMISE)
Il s'agissait d'une étude de phase 3 multicentrique, randomisée, en double aveugle, contrôlée contre placebo, comportant 2 bras, menée chez des patients infectés par un VHC de génotype 1 rechuteurs à un traitement précédent à base d'interféron. Les patients ont reçu 12 semaines de traitement par une prise quotidienne de 150 mg de siméprévir ou de placebo, plus peg-interféron alfa-2a et ribavirine, suivies de 12 ou 36 semaines de traitement par peg-interféron alfa-2a et ribavirine conformément aux critères de TGR définis dans le protocole. Les patients du groupe contrôle ont reçu 48 semaines de peg-interféron alfa-2a et de ribavirine.

Les 393 patients recrutés dans l'étude HPC3007 avaient un âge médian de 52 ans (plage : 20 à 71 ans ; dont 3 % de plus de 65 ans) ; 66 % étaient des hommes ; 94 % étaient blancs, 3 % noirs ou afro-américains, 2 % asiatiques et 7 % hispaniques ; 26 % avaient un IMC > ou = 30 kg/m2 ; 84 % avaient un taux d'ARN du VHC > 800000 UI/mL ; 69 % avaient un score de fibrose METAVIR de F0, F1 ou F2, 15 % un score de fibrose METAVIR de F3, et 15 % un score de fibrose METAVIR de F4 (cirrhose) ; 42 % avaient une infection à VHC de génotype 1a, et 58 % une infection à VHC de génotype 1b ; 13 % de la population totale et 31 % des patients avec un génotype 1a présentaient un polymorphisme Q80K initial ; 24 % avaient un génotype IL28B CC, 64 % un génotype IL28B CT et 12 % un génotype IL28B TT. Le traitement précédent anti-VHC à base d'interféron était une association de peg-interféron alfa-2a/ribavirine (68 %) ou de peg-interféron alfa-2b/ribavirine (27 %).

La proportion de patients ayant arrêté tout traitement en raison d'un événement indésirable était de 0,4 % dans le groupe siméprévir associé au peg-interféron alfa et à la ribavirine, comparé à aucun patient dans le groupe placebo associé au peg-interféron alfa et à la ribavirine. Aucun patient n'a arrêté le siméprévir seul en raison d'un événement indésirable.

Les données suivantes présentent les taux de réponse dans les groupes traités par siméprévir et placebo chez les patients adultes infectés par le VHC de génotype 1 rechuteurs à un traitement précédent à base d'interféron.

Résultat du traitement chez les patients adultes infectés par le VHC de génotype 1 rechuteurs à un traitement précédent à base d'interféron (étude HPC3007 ; analyse en intention de traiter)

Résultat du traitement

RVS12 globale
Siméprévir N = 260 % (n/N) : 79 % (206/260) (1)
Placebo N = 133 % (n/N) : 37 % (49/133)

Résultat pour les patients sans RVS12 : échec sous traitement (2)
Siméprévir N = 260 % (n/N) : 3 % (8/260)
Placebo N = 133 % (n/N) : 27 % (36/133)

Résultat pour les patients sans RVS12 : rechute virologique (3)
Siméprévir N = 260 % (n/N) : 19 % (46/249)
Placebo N = 133 % (n/N) : 48 % (45/93)

Résultat pour les patients sans RVS12 : RVS12 manquante (4)
Siméprévir N = 260 % (n/N) : 2 % (5/260)
Placebo N = 133 % (n/N) : 4 % (5/133)

Siméprévir : 150 mg de siméprévir pendant 12 semaines en association au peg-interféron alfa-2a et à la ribavirine pendant 24 ou 48 semaines ; Placebo : placebo pendant 12 semaines en association au peg-interféron alfa-2a et à la ribavirine pendant 48 semaines. RVS12 : réponse virologique soutenue 12 semaines après la date prévue de fin de traitement.

(1) p < 0,001
(2) L'échec sous traitement était défini comme la proportion de patients ayant un taux détectable confirmé d'ARN du VHC en fin de traitement (y compris, notamment, les patients répondant aux règles d'arrêt du traitement précisées dans le protocole et/ou présentant un échappement virologique).
(3) Les taux de rechute virologique sont calculés avec comme dénominateur les patients ayant un taux d'ARN du VHC indétectable à la fin réelle du traitement, et ayant au moins une évaluation du taux d'ARN du VHC en suivi. Ceci inclut 5 patients traités par siméprévir ayant présenté une rechute après une RVS12.
(4) Patients pour lesquels des données sont manquantes au moment de l'évaluation de la RVS.

93 % (n = 241/260) des patients traités par siméprévir étaient éligibles à une durée totale de traitement de 24 semaines car répondant aux critères de TGR définis par le protocole (taux d'ARN du VHC < 25 UI/mL, détectable ou indétectable à la semaine 4 et taux d'ARN du VHC indétectable à la semaine 12) ; chez ces patients, le taux de RVS12 était de 83 %.

Soixante-dix-sept pour cent (n = 200/260) des patients traités par siméprévir avaient un taux d'ARN du VHC indétectable à la semaine 4 (RVR) ; chez ces patients, le taux de RVS12 était de 87 %. La proportion de patients traités par siméprévir ayant un taux d'ARN du VHC < 25 UI/mL, détectable à la semaine 4 était de 18 % (n = 47/260) ; 60 % ont présenté une RVS12. À la semaine 4, cinq pour cent (n = 12/260) des patients traités par siméprévir avaient un taux d'ARN du VHC > ou = 25 UI/mL ; chez ces patients, le taux de RVS12 était de 42 %.

Dans l'étude HPC3007, l'augmentation de la sévérité des cas de fatigue, symptômes dépressifs et perturbations du travail ou des activités quotidiennes était comparable dans les 2 groupes de traitement.

L'augmentation durait plus longtemps chez les patients traités par peg-interféron alfa et ribavirine seuls Les taux de RVS12 par sexe, âge, origine ethnique, IMC, sous-type de génotype du VHC, taux initial d'ARN du VHC (inférieur ou égal à 800000 UI/mL, supérieur à 800000 UI/mL), traitement anti-VHC antérieur, score de fibrose METAVIR et génotype IL28B étaient statistiquement significativement supérieurs dans le groupe siméprévir comparé au groupe placebo. Les données suivantes présentent les taux de RVP par score de fibrose METAVIR et génotype IL28B.

Taux de RVS12 par score de fibrose METAVIR et génotype IL28B chez les patients adultes infectés par le VHC de génotype 1 rechuteurs à un traitement précédent à base d'interféron (étude HPC3007 - Analyse en Intention de Traiter)

Sous-groupe : score de fibrose METAVIR F0-2
Siméprévir % (n/N) : 82 % (137/167)
Placebo % (n/N) : 41 % (40/98)

Sous-groupe : score de fibrose METAVIR F3-4
Siméprévir % (n/N) : 73 % (61/83)
Placebo % (n/N) : 24 % (8/34)

Sous-groupe : score de fibrose METAVIR F4
Siméprévir % (n/N) : 74 % (29/39)
Placebo % (n/N) : 26 % (5/19)

Sous-groupe : génotype IL28B CC
Siméprévir % (n/N) : 89 % (55/62)
Placebo % (n/N) : 53 % (18/34)

Sous-groupe : génotype IL28B CT
Siméprévir % (n/N) : 78 % (131/167)
Placebo % (n/N) : 34 % (28/83)

Sous-groupe : génotype IL28B TT
Siméprévir % (n/N) : 65 % (20/31)
Placebo % (n/N) : 19 % (3/16)

Siméprévir : 150 mg de siméprévir pendant 12 semaines en association au peg-interféron alfa-2a et à la ribavirine pendant 24 ou 48 semaines ; Placebo : placebo pendant 12 semaines en association au peg-interféron alfa-2a et à la ribavirine pendant 48 semaines. RVS12 : réponse virologique soutenue 12 semaines après la date prévue de fin de traitement.

Etude C206 (ASPIRE)
Il s'agissait d'une étude de phase 2b randomisée, en double aveugle, contrôlée versus placebo, comportant 7 bras, menée chez des patients infectés par le VHC de génotype 1, en échec de traitement antérieur par peg-interféron alfa et ribavirine (y compris les patients rechuteurs, répondeurs partiels ou répondeurs nuls à un traitement précédent). Les patients ont reçu pendant 12, 24 ou 48 semaines une dose de 100 mg ou 150 mg de siméprévir ainsi que 48 semaines de peg-interféron alfa-2a et de ribavirine, ou 48 semaines de placebo en association à 48 semaines de peg-interféron alfa-2a et de ribavirine.

L'âge médian des 462 patients inclus dans l'étude C206 était de 50 ans (20 à 69 ans ; dont 3 % de plus de 65 ans) ; 67 % étaient des hommes ; 93 % étaient blancs, 5 % noirs ou afro-américains et 2 % asiatiques ; 25 % avaient un IMC > ou = 30 kg/m2 ; 86 % avaient un taux d'ARN du VHC > 800000 UI/mL ; 63 % avaient un score de fibrose METAVIR F0, F1 ou F2, 19 % un score de fibrose METAVIR F3, et 18 % un score de fibrose METAVIR F4 (cirrhose) ; 41 % avaient une infection à VHC de génotype 1a, et 58 % une infection à VHC de génotype 1b ; 12 % de la population totale et 27 % des patients avec un génotype 1a présentaient un polymorphisme Q80K initial ; 18 % avaient un génotype IL28B CC, 65 % un génotype IL28B CT et 18 % un génotype IL28B TT (informations disponibles pour 328 patients). Quarante pour cent des patients présentaient une rechute, 35 % une réponse partielle, et 25 % une réponse nulle à un traitement précédent par peg-interféron alfa et ribavirine. Cent quatre-vingt-dix-neuf patients ont reçu 150 mg de siméprévir une fois par jour (analyse des données compilées), parmi lesquels 66 patients ont reçu du siméprévir pendant 12 semaines et 66 patients ont reçu un placebo en association au peg-interféron alfa et à la ribavirine.

La proportion de patients ayant arrêté la totalité du traitement en raison d'un événement indésirable était de 5 % dans le groupe traité par le siméprévir à 150 mg pendant 12 semaines comme dans le groupe placebo ; aucun patient n'a arrêté le siméprévir ou le placebo seuls. Les données suivantes présentent les taux de réponse dans les groupes siméprévir et placebo chez les patients répondeurs partiels ou nuls à un traitement précédent.

Résultat du traitement chez les patients adultes infectés par le VHC de génotype 1 en échec à un précédent traitement par peg-interféron alfa et ribavirine (étude C206 ; patients répondeurs partiels ou nuls)

Résultat du traitement

. RVS24

Répondeurs partiels à un traitement précédent
Siméprévir 150 mg 12 semaines N = 66 % (n/N) : 65 % (15/23)
Siméprévir 150 mg (données compilées) N = 199 % (n/N) : 75 % (52/69) (1)
Placebo N = 66 % (n/N) : 9 % (2/23)

Répondeurs nuls à un traitement précédent
Siméprévir 150 mg 12 semaines N = 66 % (n/N) : 53 % (9/17)
Siméprévir 150 mg (données compilées) N = 199 % (n/N) : 51 % (26/51) (2)
Placebo N = 66 % (n/N) : 19 % (3/16)

. Résultat pour les patients sans RVS24

Echec virologique sous traitement (3) : répondeurs partiels à un traitement précédent
Siméprévir 150 mg 12 semaines N = 66 % (n/N) : 22 % (5/23)
Siméprévir 150 mg (données compilées) N = 199 % (n/N) : 16 % (11/69)
Placebo N = 66 % (n/N) : 78 % (18/23)

Echec virologique sous traitement (3) : répondeurs nuls à un traitement précédent
Siméprévir 150 mg 12 semaines N = 66 % (n/N) : 35 % (6/17)
Siméprévir 150 mg (données compilées) N = 199 % (n/N) : 29 % (15/51)
Placebo N = 66 % (n/N) : 75 % (12/16)

Rechute virologique (4) : répondeurs partiels à un traitement précédent
Siméprévir 150 mg 12 semaines N = 66 % (n/N) : 6 % (1/17)
Siméprévir 150 mg (données compilées) N = 199 % (n/N) : 5 % (3/56)
Placebo N = 66 % (n/N) : 50 % (2/4)

Rechute virologique (4) : répondeurs nuls à un traitement précédent
Siméprévir 150 mg 12 semaines N = 66 % (n/N) : 18 % (2/11)
Siméprévir 150 mg (données compilées) N = 199 % (n/N) : 28 % (10/36)
Placebo N = 66 % (n/N) : 25 % (1/4)

Siméprévir 150 mg : 150 mg de siméprévir pendant 12 semaines en association au peg-interféron alfa-2a et à la ribavirine pendant 48 semaines ; siméprévir 150 mg (données compilées) : 150 mg de siméprévir pendant 12, 24 ou 48 semaines en association au peg-interféron alfa-2a et à la ribavirine pendant 48 semaines ; Placebo : placebo en association au peg-interféron alfa-2a et à la ribavirine pendant 48 semaines. RVS24 : réponse virologique soutenue 24 semaines après la date prévue de fin de traitement.

(1) p < 0,001
(2) p = 0,001
(3) L'échec virologique sous traitement était défini comme la proportion de patients ayant répondu aux règles d'arrêt du traitement précisées dans le protocole (incluant les règles d'arrêt pour échappement virologique) ou ayant un taux détectable d'ARN du VHC en fin de traitement (pour les patients ayant terminé le traitement).
(4) Les taux de rechute virologique sont calculés avec comme dénominateur les patients ayant un taux d'ARN du VHC indétectable à la fin du traitement, et ayant au moins une évaluation du taux d'ARN du VHC lors du suivi.

Chez les patients répondeurs partiels ou répondeurs nuls à un précédent traitement traités par le siméprévir, respectivement 13 % (9/69) et 26 % (13/51) des patients avaient un taux d'ARN du VHC > ou = 25 UI/mL à la semaine 4 ; chez ces patients, les taux de RVS24 étaient de 11 % et 8 % respectivement (données compilées avec 150 mg de siméprévir).

Dans l'étude C206, aucune différence liée au traitement n'a été observée en ce qui concerne la sévérité de la fatigue rapportée par le patient. Dans tous les groupes de traitement, la fatigue a augmenté de la même manière et a retrouvé son niveau initial après 48 semaines.

Les taux de RVS24 étaient supérieurs chez les patients traités par siméprévir comparé aux patients sous placebo en association au peg-interféron alfa et à la ribavirine, indépendamment du génotype/sous-type de VHC, du score de fibrose METAVIR et du génotype IL28B. Les données suivantes présentent les taux de RVS par score de fibrose METAVIR.

Taux de RVS24 par score de fibrose METAVIR chez les patients adultes infectés par le VHC de génotype 1 en échec à un précédent traitement par peg-interféron alfa et ribavirine (étude C206 ; patients répondeurs partiels ou nuls)

Score de fibrose METAVIR : F0-2
Patients répondeurs partiels à un traitement précédent : siméprévir 150 mg (données compilées) % (n/N) : 79 % (38/48)
Patients répondeurs partiels à un traitement précédent : placebo % (n/N) : 8 % (1/12)
Patients répondeurs nuls à un traitement précédent : siméprévir 150 mg (données compilées) % (n/N) : 66 % (19/29)
Patients répondeurs nuls à un traitement précédent : placebo % (n/N) : 23 % (3/13)

Score de fibrose METAVIR : F3-4
Patients répondeurs partiels à un traitement précédent : siméprévir 150 mg (données compilées) % (n/N) : 67 % (14/21)
Patients répondeurs partiels à un traitement précédent : placebo % (n/N) : 10 % (1/10)
Patients répondeurs nuls à un traitement précédent : siméprévir 150 mg (données compilées) % (n/N) : 33 % (7/21)
Patients répondeurs nuls à un traitement précédent : placebo % (n/N) : 0 % (0/3)

Score de fibrose METAVIR : F4
Patients répondeurs partiels à un traitement précédent : siméprévir 150 mg (données compilées) % (n/N) : 82 % (9/11)
Patients répondeurs partiels à un traitement précédent : placebo % (n/N) : 0 % (0/2)
Patients répondeurs nuls à un traitement précédent : siméprévir 150 mg (données compilées) % (n/N) : 31 % (4/13)
Patients répondeurs nuls à un traitement précédent : placebo % (n/N) : 0 % (0/2)

Siméprévir 150 mg (données compilées) 150 mg de siméprévir pendant 12, 24 ou 48 semaines en association au peg-interféron alfa-2a et à la ribavirine pendant 48 semaines ; Placebo : placebo pendant 12 semaines en association au peg-interféron alfa-2a et à la ribavirine pendant 48 semaines. RVS24 : réponse virologique soutenue 24 semaines après la date prévue de fin de traitement.

- Efficacité chez l'adulte présentant une co-infection par le VHC de génotype 1 et le VIH
Etude C212
Il s'agit d'une étude de phase 3, en ouvert, à un seul groupe, menée chez des patients co-infectés par le VIH-1 et le VHC de génotype 1, n'ayant jamais été traités ou en échec de traitement antérieur contre le VHC par peg-interféron alfa et ribavirine (y compris les patients rechuteurs, répondeurs partiels ou répondeurs nuls à un traitement précédent). Les patients non cirrhotiques naïfs de traitement ou en rechute après un précédent traitement ont reçu 12 semaines de traitement par une prise quotidienne de 150 mg de siméprévir, plus peg-interféron alfa-2a et ribavirine, suivies de 12 ou 36 semaines de traitement par peginterféron alfa-2a et ribavirine conformément aux critères de TGR définis dans le protocole. Les patients n'ayant pas répondu au traitement précédent (réponse partielle ou nulle) et tous les patients cirrhotiques (score de fibrose METAVIR F4) ont reçu 36 semaines de peg-interféron alfa-2a et ribavirine après les 12 semaines initiales de traitement par siméprévir en association au peg-interféron alfa-2a et à la ribavirine.

L'âge médian des 106 patients inclus dans l'étude C212 était de 48 ans (27 à 67 ans ; dont 2% de plus de 65 ans) ; 85 % étaient des hommes ; 82 % étaient blancs, 14 % noirs ou afro-américains, 1 % asiatiques et 6 % hispaniques ; 12 % avaient un IMC > ou = 30 kg/m2 ; 86 % avaient un taux d'ARN du VHC > 800000 UI/mL ; 68 % avaient un score de fibrose METAVIR F0, F1 ou F2, 19 % un score de fibrose METAVIR F3, et 13 % un score de fibrose METAVIR F4 ; 82 % avaient une infection à VHC de génotype 1a, et 17 % une infection à VHC de génotype 1b ; 28 % de la population totale et 34 % des patients avec un génotype 1a présentaient un polymorphisme Q80K initial 27 % avaient un génotype IL28B CC, 56 % un génotype IL28B CT et 17 % un génotype IL28B TT ; 50 % (n = 53) étaient des patients naïfs de tout traitement contre le VHC, 14 % (n = 15) des patients en rechute après un précédent traitement, 9 % (n = 10) des patients répondeurs partiels à un précédent traitement, et 26 % (n = 28) des patients répondeurs nuls à un précédent traitement. Quatre-vingt-huit pour cent (n = 93) des patients étaient sous traitement antirétroviral hautement actif ((HAART, highly active antiretroviral therapy), les antirétroviraux anti-VIH les plus utilisés étant les inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse et l'inhibiteur de l'intégrase raltégravir. Lors de l'inclusion, les taux médians d'ARN du VIH-1 et le nombre médian de CD4+ chez les patients qui n'étaient pas sous HAART étaient respectivement de 4,18 log10 copies/mL (1,3 à 4,9 log10 copies/mL) et 677 x 10puissance6 cellules/litre (489 à 1076 x 10puissance6 cellules/litre). Chez les patients sous HAART, le taux médian de CD4+ à l'inclusion était de 561 x 10puissance6 cellules/mL (275 à 1 407 x 10puissance6 cellules/mL).

La proportion de patients ayant arrêté l'ensemble du traitement en raison d'un effet indésirable était de 5 %. La proportion de patients ayant arrêté le traitement par siméprévir en raison d'un effet indésirable était de 4 %. Les données suivantes montrent les taux de réponse au traitement chez les patients naïfs, les rechuteurs, les répondeurs partiels et les répondeurs nuls à un précédent traitement.

Résultat du traitement chez les patients adultes co-infectés par le VHC de génotype 1 et le VIH-1 (étude C212 ; patients naïfs de traitement, rechuteurs, répondeurs partiels et répondeurs nuls à un précédent traitement; analyse en Intention de Traiter)

Résultat du traitement (1)

RVS12
Patients naïfs de traitement N = 53 % (n/N) : 79 % (42/53) (2)
Rechuteurs à un précédent traitement N = 15 % (n/N) : 87 % (13/15)
Répondeurs partiels à un précédent traitement N = 10 % (n/N) : 70 % (7/10)
Répondeurs nuls à un précédent traitement N = 28 % (n/N) : 57 % (16/28) (2)

Résultats chez les patients ne présentant pas de RVS12 : échec sous traitement (3)
Patients naïfs de traitement N = 53 % (n/N) : 9 % (5/53)
Rechuteurs à un précédent traitement N = 15 % (n/N) : 0 % (0/15)
Répondeurs partiels à un précédent traitement N = 10 % (n/N) : 20 % (2/10)
Répondeurs nuls à un précédent traitement N = 28 % (n/N) : 39 % (11/28)

Résultats chez les patients ne présentant pas de RVS12 : rechute virologique (4)
Patients naïfs de traitement N = 53 % (n/N) : 10 % (5/48)
Rechuteurs à un précédent traitement N = 15 % (n/N) : 13 % (2/15)
Répondeurs partiels à un précédent traitement N = 10 % (n/N) : 0 % (0/10)
Répondeurs nuls à un précédent traitement N = 28 % (n/N) : 12 % (2/17)

Résultats chez les patients ne présentant pas de RVS12 : RVS12 manquant (5)
Patients naïfs de traitement N = 53 % (n/N) : 2 % (1/53)
Rechuteurs à un précédent traitement N = 15 % (n/N) : 0 % (0/15)
Répondeurs partiels à un précédent traitement N = 10 % (n/N) : 10 % (1/10)
Répondeurs nuls à un précédent traitement N = 28 % (n/N) : 0 % (0/28)

(1) Siméprévir 150 mg pendant 12 semaines associé au peg-interféron alfa-2a et à la ribavirine pendant 24 ou 48 semaines.
(2) p < 0,001 comparé au contrôle historique peg-interféron alfa et ribavirine.
(3) L'échec sous traitement était défini comme la proportion de patients ayant un taux détectable confirmé d'ARN du VHC en fin de traitement (y compris, notamment, les patients répondant aux règles d'arrêt du traitement précisées dans le protocole et/ou présentant un échappement virologique).
(4) Les taux de récidive virale sont calculés avec comme dénominateur les patients ayant un taux d'ARN du VHC indétectable à la date réelle de fin du traitement et avec au moins une mesure de suivi du taux d'ARN du VHC.
(5) Patients dont les données sont manquantes au moment de l'évaluation de la RVS.

Quatre-vingt-neuf pour cent (54/61) des patients non cirrhotiques naïfs de traitement ou rechuteurs à un précédent traitement, traités par le siméprévir étaient éligibles à 24 semaines de traitement car répondant aux critères de TGR définis dans le protocole (taux d'ARN du VHC < 25 UI/mL, détectable ou indétectable à la semaine 4 et taux d'ARN du VHC indétectable à la semaine 12) ; chez ces patients, le taux de RVS12 était de 87 %.

Soixante-dix pour cent (37/53), 93 % (14/15), 80 % (8/10) et 36 % (10/28) des patients naïfs de traitement, rechuteurs, répondeurs partiels ou répondeurs nuls à un précédent traitement, traités par le siméprévir, avaient un ARN du VHC indétectable à la semaine 4 (RVR). Chez ces patients, les taux de RVS12 étaient de 89 %, 93 %, 75 % et 90 % respectivement.

Respectivement six pour cent (3/53), 0 % (0/15), 20 % (2/10) et 25 % (7/28) des patients naïfs de traitement, rechuteurs, répondeurs partiels ou répondeurs nuls à un précédent traitement, traités par le siméprévir, avaient un taux d'ARN du VHC > ou = 25 UI/ml à la semaine 4. Les taux de RVS12 étaient de 0 % chez les patients naïfs de traitement, rechuteurs ou répondeurs nuls à un précédent traitement et de 50 % (1/2) chez les patients répondeurs partiels à un précédent traitement.

Les données suivantes présentent les taux de RVS en fonction des scores de fibrose METAVIR

Taux de RVS12 par score de fibrose METAVIR et génotype IL28B chez les patients adultes présentant une co-infection par le VHC de génotype 1 et le VIH-1 (étude C212 ; patients naïfs de traitement, rechuteurs, répondeurs partiels et répondeurs nuls à un précédent traitement ; analyse en Intention de Traiter)

Sous-groupe : score de fibrose METAVIR F0-2
Patients naïfs de traitement % (n/N) : 89 % (24/27)
Rechuteurs à un précédent traitement % (n/N) : 78 % (7/9)
Répondeurs partiels à un précédent traitement % (n/N) : 50 % (1/2)
Répondeurs nuls à un précédent traitement % (n/N) : 57 % (4/7)

Sous-groupe : score de fibrose METAVIR F3-4
Patients naïfs de traitement % (n/N) : 57 % (4/7)
Rechuteurs à un précédent traitement % (n/N) : 100 % (2/2)
Répondeurs partiels à un précédent traitement % (n/N) : 67 % (2/3)
Répondeurs nuls à un précédent traitement % (n/N) : 60 % (6/10)

Sous-groupe : score de fibrose METAVIR F4
Patients naïfs de traitement % (n/N) : 100 % (2/2)
Rechuteurs à un précédent traitement % (n/N) : 100 % (1/1)
Répondeurs partiels à un précédent traitement % (n/N) : 100 % (1/1)
Répondeurs nuls à un précédent traitement % (n/N) : 60 % (3/5)

Sous-groupe : génotype IL28B CC
Patients naïfs de traitement % (n/N) : 100 % (15/15)
Rechuteurs à un précédent traitement % (n/N) : 100 % (7/7)
Répondeurs partiels à un précédent traitement % (n/N) : 100 % (1/1)
Répondeurs nuls à un précédent traitement % (n/N) : 80 % (4/5)

Sous-groupe : génotype IL28B CT
Patients naïfs de traitement % (n/N) : 70 % (19/27)
Rechuteurs à un précédent traitement % (n/N) : 100 % (6/6)
Répondeurs partiels à un précédent traitement % (n/N) : 71 % (5/7)
Répondeurs nuls à un précédent traitement % (n/N) : 53 % (10/19)

Sous-groupe : génotype IL28B TT
Patients naïfs de traitement % (n/N) : 80 % (8/10)
Rechuteurs à un précédent traitement % (n/N) : 0 % (0/2)
Répondeurs partiels à un précédent traitement % (n/N) : 50 % (1/2)
Répondeurs nuls à un précédent traitement % (n/N) : 50 % (2/4)

Deux patients ont présenté un échec virologique au VIH, défini comme un taux confirmé d'ARN du VIH-1 > ou = 200 copies/mL après un taux antérieur < 50 copies/mL ; ces échecs sont survenus 36 et 48 semaines après la fin du traitement par le siméprévir.

- Efficacité chez l'adulte infecté par le VHC de génotype 1 traité par une association sans interferon : Etude HPC2002 (COSMOS)
Il s'agit d'une étude de Phase 2a, randomisée, en ouvert, étudiant l'efficacité et la sécurité d'un traitement de 12 ou 24 semaines par siméprévir (150 mg une fois par jour) en association au sofosbuvir (400 mg une fois par jour) avec ou sans ribavirine, chez les patients infectés par le VHC de génotype 1 répondeurs nuls à un précédent traitement, avec un score de fibrose METAVIR F0-F2 (Cohorte 1), et chez les patients infectés par le VHC de génotype 1 naïfs ou répondeurs nuls à un précédent traitement, avec un score de fibrose METAVIR F3-F4 et une maladie hépatique compensée (Cohorte 2).

Chez les 80 patients ne présentant pas de fibrose hépatique avancée, inclus dans la cohorte 1, l'âge moyen était de 56 ans (intervalle de 27 à 70 ans ; dont 8 % de plus de 65 ans) ; 61 % des patients étaient de sexe masculin ; 71 % étaient blancs, 29 % étaient noirs ou afro-américains ; 30 % avait un IMC > ou = 30 kg/m2 ; 98 % avaient un taux d'ARN du VHC > 800000 UI/ml ; 41 % avaient un score de fibrose METAVIR F0 ou F1 et 59 % un score de fibrose METAVIR F2 ; 78 % avaient un VHC de génotype 1a et les autres patients avaient un un VHC de génotype 1b ; 39 % de la population totale et 50 % des patients avec un VHC de génotype 1a présentaient un polymorphisme Q80K initial ; 6 % avaient un génotype IL28B CC, 70 % un génotype IL28B CT et 24 % un génotype IL28B TT. Tous les patients étaient répondeurs nuls à un précédent traitement par peginterféron alfa et ribavirine.

Chez les 87 patients présentant une fibrose hépatique avancée, inclus dans la cohorte 2, l'âge moyen était de 58 ans (intervalle de 28 à 70 ans ; dont 3 % de plus de 65 ans) ; 67 % des patients étaient de sexe masculin ; 91 % étaient blancs, 9 % étaient noirs ou afro-américains ; 44 % avait un IMC > ou = 30 kg/m2 ; 84 % avaient un taux d'ARN du VHC > 800000 UI/ml ; 53 % avaient un score de fibrose METAVIR F3 et 47 % un score de fibrose METAVIR F4 (cirrhose) ; 78 % avaient un VHC de génotype 1a et 22 % un VHC de génotype 1b ; 31 % de la population totale et 40 % des patients avec un VHC de génotype 1a présentaient un polymorphisme Q80K initial ; 21 % avaient un génotype IL28B CC, 56 % un génotype IL28B CT et 23 % un génotype IL28B TT.
Cinquante-quatre pour cent des patients étaient répondeurs nuls à un précédent traitement par peg-interféron alfa et ribavirine et 46 % étaient naïfs de traitement.

Dans les deux cohortes, aucun des patients des groupes de traitement de 12 semaines n'a interrompu le traitement en raison d'un évènement indésirable. Dans les groupes de traitement de 24 semaines, la proportion de patients qui ont interrompu le traitement en raison d'un évènement indésirable était respectivement de 3 % et 2 % dans les Cohortes 1 et 2.

Les données suivantes présentent les taux de réponse chez les répondeurs nuls à un précédent traitement de la Cohorte 1 et chez les patients naïfs de traitement et répondeurs nuls à un précédent traitement de la Cohorte 2.

Résultat du traitement chez les patients adultes infectés par le VHC de génotype 1 répondeurs nuls à un précédent traitement par peg-interféron alfa et ribavirine ou naïfs de traitement et ayant reçu 12 semaines de traitement par siméprévir en association au sofosbuvir avec ou sans ribavirine (étude HPC2002 ; analyse en Intention De Traiter)

Résultat du traitement

RVS12
Cohorte 1 (répondeurs nuls à un précédent traitement ; score de fibrose METAVIR F0-F2) siméprévir + sofosbuvir + ribavirine 12 semaines % (n/N) : 96 % (26/27)
Cohorte 1 (répondeurs nuls à un précédent traitement ; score de fibrose METAVIR F0-F2) siméprévir + sofosbuvir 12 semaines % (n/N) : 93 % (13/14)
Cohorte 2 (patients naïfs de traitement et répondeurs nuls à un précédent traitement ; score de fibrose METAVIR F3-F4) siméprévir + sofosbuvir + ribavirine 12 semaines % (n/N) : 93 % (25/27 )
Cohorte 2 (patients naïfs de traitement et répondeurs nuls à un précédent traitement ; score de fibrose METAVIR F3-F4) siméprévir + sofosbuvir 12 semaines % (n/N) : 93 % (13/14)

Résultats chez les patients ne présentant pas de RVS12 : échec sous traitement (1)
Cohorte 1 (répondeurs nuls à un précédent traitement ; score de fibrose METAVIR F0-F2) siméprévir + sofosbuvir + ribavirine 12 semaines % (n/N) : 0 % (0/27)
Cohorte 1 (répondeurs nuls à un précédent traitement ; score de fibrose METAVIR F0-F2) siméprévir + sofosbuvir 12 semaines % (n/N) : 0 % (0/14)
Cohorte 2 (patients naïfs de traitement et répondeurs nuls à un précédent traitement ; score de fibrose METAVIR F3-F4) siméprévir + sofosbuvir + ribavirine 12 semaines % (n/N) : 0 % (0/27)
Cohorte 2 (patients naïfs de traitement et répondeurs nuls à un précédent traitement ; score de fibrose METAVIR F3-F4) siméprévir + sofosbuvir 12 semaines % (n/N) : 0 % (0/14)

Résultats chez les patients ne présentant pas de RVS12 : rechute virologique (2)
Cohorte 1 (répondeurs nuls à un précédent traitement ; score de fibrose METAVIR F0-F2) siméprévir + sofosbuvir + ribavirine 12 semaines % (n/N) : 4 % (1/27)
Cohorte 1 (répondeurs nuls à un précédent traitement ; score de fibrose METAVIR F0-F2) siméprévir + sofosbuvir 12 semaines % (n/N) : 7 % (1/14)
Cohorte 2 (patients naïfs de traitement et répondeurs nuls à un précédent traitement ; score de fibrose METAVIR F3-F4) siméprévir + sofosbuvir + ribavirine 12 semaines % (n/N) : 7 % (2/27)
Cohorte 2 (patients naïfs de traitement et répondeurs nuls à un précédent traitement ; score de fibrose METAVIR F3-F4) siméprévir + sofosbuvir 12 semaines % (n/N) : 7 % (1/14)

Résultats chez les patients ne présentant pas de RVS12 : RVS12 manquant (3)
Cohorte 1 (répondeurs nuls à un précédent traitement ; score de fibrose METAVIR F0-F2) siméprévir + sofosbuvir + ribavirine 12 semaines % (n/N) : 0 % (0/27)
Cohorte 1 (répondeurs nuls à un précédent traitement ; score de fibrose METAVIR F0-F2) siméprévir + sofosbuvir 12 semaines % (n/N) : 0 % (0/14)
Cohorte 2 (patients naïfs de traitement et répondeurs nuls à un précédent traitement ; score de fibrose METAVIR F3-F4) siméprévir + sofosbuvir + ribavirine 12 semaines % (n/N) : 0 % (0/27)
Cohorte 2 (patients naïfs de traitement et répondeurs nuls à un précédent traitement ; score de fibrose METAVIR F3-F4) siméprévir + sofosbuvir 12 semaines % (n/N) : 0 % (0/14)

Siméprévir à la dose de 150 mg une fois par jour pendant 12 semaines associé au sofosbuvir à la dose de 400 mg par jour avec ou sans ribavirine. RVS12 : réponse virologique soutenue 12 semaines après la date prévue de fin de traitement.

(1) L'échec sous traitement était défini comme la proportion de patients ayant un taux détectable confirmé d'ARN du VHC en fin de traitement (y compris, notamment, les patients répondant aux règles d'arrêt du traitement précisées dans le protocole).
(2) Les taux de récidive virale sont calculés avec comme dénominateur les patients ayant un taux d'ARN du VHC indétectable à la date réelle de fin du traitement et avec au moins une mesure de suivi du taux d'ARN du VHC.
(3) Patients dont les données sont manquantes au moment de l'évaluation de la RVS.

Les taux globaux de RVS12 chez les patients recevant du siméprévir en association au sofosbuvir, avec ou sans ribavirine, pendant 12 semaines, étaient de 95 % (39/41) et 93 % (38/41) respectivement dans les Cohortes 1 et 2, et de 94 % (77/82) pour les deux cohortes. L'historique des traitements antérieurs et l'utilisation de la ribavirine n'ont pas impacté le résultat du traitement.

Dans la Cohorte 1, les taux de RVS12 dans les groupes recevant 24 semaines de traitement étaient de 79 % (19/24) dans le groupe traité par siméprévir et sofosbuvir avec ribavirine, et de 93 %(14/15) dans le groupe traité par siméprévir et sofosbuvir sans ribavirine. Dans la Cohorte 2, les taux de RVS12 dans les groupes recevant 24 semaines de traitement étaient de 93 % (28/30) dans le groupe traité par siméprévir et sofosbuvir avec ribavirine et de 100 % (16/16) dans le groupe traité par siméprévir et sofosbuvir sans ribavirine. Six patients ont présenté une rechute virologique (6/162, 4 %) : 4 sont survenues chez des patients infectés par le VHC de génotype 1a avec un polymorphisme Q80K à l'inclusion (3 dans la Cohorte 1 et 1 dans la Cohorte 2) et 2 sont survenues chez des patients infectés par le VHC de génotype 1a sans polymorphisme Q80K.

Les données suivantes présentent les taux de RSV12 en fonction du génotype/sous-type de VHC et du polymorphisme Q80K initial.

Taux de RVS12 chez les patients adultes infectés par le VHC de génotype 1 qui étaient répondeurs nuls à un précédent traitement par peg-interféron alfa et ribavirine ou naïfs de traitement en fonction du génotype/sous-type et du polymorphisme Q80K initial (étude HPC2002; analyse en Intention De Traiter)

Sous-groupe : génotype 1a
Cohorte 1 (répondeurs nuls à un précédent traitement ; score de fibrose METAVIR F0-F2) siméprévir + sofosbuvir + ribavirine 12 semaines % (n/N) : 95 % (20/21)
Cohorte 1 (répondeurs nuls à un précédent traitement ; score de fibrose METAVIR F0-F2) siméprévir + sofosbuvir 12 semaines % (n/N) : 90 % (9/10)
Cohorte 2 (patients naïfs de traitement et répondeurs nuls à un précédent traitement; score de fibrose METAVIR F3-F4) siméprévir + sofosbuvir + ribavirine 12 semaines % (n/N) : 91 % (20/22)
Cohorte 2 (patients naïfs de traitement et répondeurs nuls à un précédent traitement; score de fibrose METAVIR F3-F4) siméprévir + sofosbuvir 12 semaines % (n/N) : 91 % (10/11)

Sous-groupe : génotype 1a : Q80K
Cohorte 1 (répondeurs nuls à un précédent traitement ; score de fibrose METAVIR F0-F2) siméprévir + sofosbuvir + ribavirine 12 semaines % (n/N) : 89 % (8/9)
Cohorte 1 (répondeurs nuls à un précédent traitement ; score de fibrose METAVIR F0-F2) siméprévir + sofosbuvir 12 semaines % (n/N) : 83 % (5/6)
Cohorte 2 (patients naïfs de traitement et répondeurs nuls à un précédent traitement; score de fibrose METAVIR F3-F4) siméprévir + sofosbuvir + ribavirine 12 semaines % (n/N) : 88 % (7/8)
Cohorte 2 (patients naïfs de traitement et répondeurs nuls à un précédent traitement; score de fibrose METAVIR F3-F4) siméprévir + sofosbuvir 12 semaines % (n/N) : 100 % (3/3)

Sous-groupe : génotype 1a : absence de Q80K
Cohorte 1 (répondeurs nuls à un précédent traitement ; score de fibrose METAVIR F0-F2) siméprévir + sofosbuvir + ribavirine 12 semaines % (n/N) : 100 % (12/12)
Cohorte 1 (répondeurs nuls à un précédent traitement ; score de fibrose METAVIR F0-F2) siméprévir + sofosbuvir 12 semaines % (n/N) : 100 % (4/4)
Cohorte 2 (patients naïfs de traitement et répondeurs nuls à un précédent traitement; score de fibrose METAVIR F3-F4) siméprévir + sofosbuvir + ribavirine 12 semaines % (n/N) : 93 % (13/14)
Cohorte 2 (patients naïfs de traitement et répondeurs nuls à un précédent traitement; score de fibrose METAVIR F3-F4) siméprévir + sofosbuvir 12 semaines % (n/N) : 100 % (7/7)

Sous-groupe : génotype 1b
Cohorte 1 (répondeurs nuls à un précédent traitement ; score de fibrose METAVIR F0-F2) siméprévir + sofosbuvir + ribavirine 12 semaines % (n/N) : 100 % (6/6)
Cohorte 1 (répondeurs nuls à un précédent traitement ; score de fibrose METAVIR F0-F2) siméprévir + sofosbuvir 12 semaines % (n/N) : 100 % (4/4)
Cohorte 2 (patients naïfs de traitement et répondeurs nuls à un précédent traitement; score de fibrose METAVIR F3-F4) siméprévir + sofosbuvir + ribavirine 12 semaines % (n/N) : 100 % (5/5)
Cohorte 2 (patients naïfs de traitement et répondeurs nuls à un précédent traitement; score de fibrose METAVIR F3-F4) siméprévir + sofosbuvir 12 semaines % (n/N) : 100 % (3/3)

Siméprévir à la dose de 150 mg une fois par jour pendant 12 semaines associé au sofosbuvir à la dose de 400 mg par jour avec ou sans ribavirine. RVS12 : réponse virologique soutenue 12 semaines après la date prévue de fin de traitement.

- Efficacité chez l'adulte infecté par le VHC de génotype 4
Etude HPC3011 (RESTORE)
Il s'agit d'une étude en cours de phase 3, en ouvert, à un seul bras, menée chez des patients infectés par le VHC de génotype 4, naïfs de traitement ou présentant un échec de traitement antérieur par peg-interféron alfa et ribavirine (y compris les patients rechuteurs, répondeurs partiels ou répondeurs nuls à un précédent traitement). Les patients naïfs de traitement ou rechuteurs après un précédent traitement ont reçu une dose quotidienne de 150 mg de siméprévir associée au peg-interféron alfa-2a et à la ribavirine pendant 12 semaines, suivies de 12 ou 36 semaines de traitement par peg-interféron alfa-2a et ribavirine conformément aux critères de TGR définis dans le protocole. Les patients n'ayant pas répondu à un précédent traitement (réponse partielle ou nulle) ont reçu une dose quotidienne de 150 mg de siméprévir associée au peg-interféron alfa-2a et à la ribavirine pendant 12 semaines, suivie de 36 semaines de traitement par peg-interféron alfa-2a et ribavirine.

L'âge médian des 107 patients inclus infectés par le VHC de génotype 4 était de 49 ans (27 à 69 ans, dont 5 % de plus de 65 ans) ; 79 % étaient des hommes ; 72 % étaient blancs, 28 % noirs ou afro-américains, et 7 % hispaniques ; 14 % avaient un IMC > ou = 30 kg/m2 ; 60 % avaient un taux d'ARN du VHC > 800000 UI/mL ; 57 % avaient un score de fibrose METAVIR F0, F1 ou F2, 14 % un score de fibrose METAVIR F3, et 29 % un score de fibrose METAVIR F4 ; 8 % avaient un génotype IL28B CC, 58 % un génotype IL28B CT et 35 % un génotype IL28B TT ; 42 % avaient un VHC de génotype 4a et 24 % avaient un VHC de génotype 4d ; aucun des patients ne présentait un polymorphisme Q80K initial ; 33 % (n = 35) étaient naïfs de traitement contre le VHC, 21 % (n = 22) des rechuteurs après un précédent traitement, 9 % (n = 10) des répondeurs partiels au traitement précédent, et 37 % (n = 40) des répondeurs nuls au traitement précédent.

Au moment de l'analyse de cette étude en cours, 92 % des patients (n = 98) avaient terminé le traitement par siméprévir et 62 % des patients (31 patients naïfs de traitement, 20 patients rechuteurs après un précédent traitement, 5 patients répondeurs partiels et 10 patients répondeurs nuls à un précédent traitement) avaient terminé l'ensemble du traitement. Trois patients répondeurs partiels (30 %) et 12 patients répondeurs nuls (30 %) sont encore sous traitement. Parmi les patients dont le RVS12 était évaluable, le taux global de RVS12 était de 85 % (52/61) ; les taux de RVS12 étaient de 88 % (28/32) chez les patients naïfs de traitement, 91 % (19/21) chez les patients rechuteurs après un précédent traitement, 33 % (1/3) chez les patients répondeurs partiels à un précédent traitement et 80 % (4/5) chez les patients répondeurs nuls à un précédent traitement. Chez les patients naïfs de traitement ou rechuteurs après un précédent traitement répondant aux TGR définis dans le protocole et ayant reçu 24 semaines de traitement au total, les taux de RVS4 et RVS12 étaient respectivement de 96 % (49/51) et 92 % (47/51). Les taux d'échappement virologiques étaient de 24 % (11/45), 20 % (5/25) et 11 % (4/36) chez les patients infectés par un VHC de génotype 4a, 4d et par un autre sous-type de génotype 4. La pertinence clinique de la différence numérique des taux d'échappement virologique est inconnue.


* Etude clinique évaluant l'intervalle QT

L'effet du siméprévir à la dose de 150 mg une fois par jour et 350 mg une fois par jour pendant 7 jours sur l'intervalle QT a été évalué dans une étude croisée à 4 bras, randomisée, en double aveugle, contrôlée versus placebo et comparateur positif (moxifloxacine 400 mg une fois par jour) chez 60 sujets en bonne santé. Aucune modification significative de l'intervalle QTc n'a été observée à la dose recommandée de 150 mg une fois par jour ou à la dose suprathérapeutique de 350 mg une fois par jour.
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif ATU 23/05/2014  

Agent étiologique / Spectre antiinfectieux
SIMEPREVIR SODIQUE NSFP :
Espèce(s) habituellement sensible(s)
VirusRésistance
VIRUS HEPATITE C

Référence(s) officielle(s):   Rectificatif ATU 23/05/2014


Propriétés pharmacocinétiques
Les propriétés pharmacocinétiques du siméprévir ont été évaluées chez des sujets adultes sains et chez des patients adultes infectés par le VHC. L'exposition plasmatique au siméprévir (ASC) chez les patients infectés par le VHC était environ 2 à 3 fois plus élevée que celle observée chez les sujets sains. La Cmax plasmatique et l'ASC du siméprévir en association au peg-interféron alfa et à la ribavirine étaient similaires à celles observées suite à l'administration du siméprévir seul.


* Absorption

La biodisponibilité moyenne absolue du siméprévir après une dose orale unique de 150 mg de siméprévir prise avec un repas est de 62 %. Les concentrations plasmatiques maximales (Cmax) sont généralement atteintes entre 4 et 6 heures après la prise.

Les expériences in vitro réalisées sur des cellules humaines Caco-2 ont indiqué que le siméprévir est un substrat de la P-gp.

Effet de la nourriture sur l'absorption
Comparé à une prise sans nourriture, l'administration du siméprévir avec des aliments chez des sujets sains a augmenté l'ASC de 61 % après un petit-déjeuner riche en lipides, hautement calorique (928 kcal) et de 69 % après un petit-déjeuner normocalorique (533 kcal) et a retardé l'absorption de respectivement 1 heure et 1,5 heure.

Le siméprévir doit être pris avec de la nourriture (voir rubrique 4.2). Le type d'aliments n'a pas d'influence sur l'exposition au siméprévir.


* Distribution

Le siméprévir est fortement lié aux protéines plasmatiques (> 99,9 %), principalement à l'albumine et, à un degré moindre, à l'alfa-1-glycoprotéine acide. La fixation aux protéines plasmatiques n'est pas significativement modifiée chez les patients insuffisants rénaux ou hépatiques.


* Biotransformation

Le siméprévir est métabolisé par le foie. Les expériences in vitro avec des microsomes hépatiques humains ont indiqué que le siméprévir est principalement soumis au métabolisme oxydatif du système CYP3A4 hépatique. L'implication des CYP2C8 et CYP2C19 ne peut être exclue. Les inhibiteurs modérés ou puissants du CYP3A4 augmentent significativement l'exposition plasmatique au siméprévir, et les inducteurs modérés ou puissants du CYP3A4 diminuent significativement l'exposition plasmatique au siméprévir. Siméprévir n'induit pas les CYP1A2 ou CYP3A4 in vitro. Sur le plan clinique, siméprévir n'a pas un effet inhibiteur significatif sur l'activité enzymatique de la cathepsine A.

Les expériences in vitro montrent que le siméprévir est un substrat pour les glycoprotéines P (P-gp) transporteurs de médicaments, MRP2, OATP1B1/3 et OATP2B1. Le siméprévir inhibe les transporteurs de capture OATP1B1/3 et NTCP, ainsi que les transporteurs d'efflux P-gp/MDR1, MRP2, BCRP et BSEP. Les transporteurs OATP1B1/3 et MRP2 sont impliqués dans le transport de la bilirubine dans et hors des hépatocytes. Le siméprévir n'inhibe pas l'OCT2 in vitro.

Après une administration orale unique de 200 mg de siméprévir marqué au carbone 14 chez des sujets sains, la majorité de la radioactivité retrouvée dans le plasma (jusqu'à 98 %) était due au médicament inchangé et une faible part était due à ses métabolites (aucun des métabolites principaux). Les métabolites identifiés dans les fèces étaient formés par oxydation des groupements macrocyclique et/ou aromatique et par O-déméthylation suivie d'une oxydation.


* Elimination

Le siméprévir est éliminé par excrétion biliaire. La clairance rénale ne joue pas un rôle significatif dans son élimination. Après une administration orale d'une dose unique de 200 mg de siméprévir marqué au carbone 14 chez des sujets adultes sains, en moyenne 91 % de la radioactivité totale a été retrouvée dans les fèces.
Moins de 1 % de la dose administrée a été retrouvée dans l'urine. Le siméprévir retrouvé sous forme inchangée dans les fèces représentait en moyenne 31 % de la dose administrée.

La demi-vie d'élimination terminale du siméprévir était de 10 à 13 heures chez les sujets sains et de 41 heures chez les patients infectés par le VHC recevant 200 mg de siméprévir.


* Linéarité/non linéarité

La Cmax plasmatique et l'aire sous la courbe de concentrations plasmatiques en fonction du temps (ASC) ont augmenté plus que proportionnellement à la dose après l'administration de doses multiples comprises entre 75 mg et 200 mg une fois par jour, avec apparition d'une accumulation après des doses répétées. L'état d'équilibre a été atteint après 7 jours d'administration en une prise par jour.


* Populations particulières

- Patients âgés (plus de 65 ans)
Les données sur l'utilisation du siméprévir chez les patients de plus de 65 ans sont limitées. L'âge (18-73 ans) n'a eu aucun effet cliniquement significatif sur la pharmacocinétique du siméprévir, d'après une analyse pharmacocinétique de population (n = 21, âge supérieur à 65 ans) menée chez des patients infectés par le VHC traités par le siméprévir. Aucune adaptation posologique du siméprévir n'est nécessaire chez les patients âgés (Cf. rubrique "Posologie et mode d'administration").

- Insuffisance rénale
L'élimination rénale du siméprévir est négligeable. L'insuffisance rénale ne devrait donc pas avoir d'effet cliniquement significatif sur l'exposition au siméprévir.

Comparativement aux sujets sains ayant une fonction rénale normale (classification à l'aide de la formule MDRD [Modification of Diet in Renal Disease] de calcul du DFGe ; DFGe > ou = 80 mL/min), chez les sujets ayant une insuffisance rénale sévère (DFGe inférieur à 30 mL/min), l'ASC moyenne à l'équilibre du siméprévir était supérieure de 62 % avec un intervalle de confiance à 90 % allant de 27 % inférieure à 3,6 fois supérieure. Comme l'exposition peut être augmentée chez les patients infectés par le VHC présentant une insuffisance rénale sévère, la prudence est recommandée lorsque le siméprévir est prescrit chez ces patients (Cf. rubrique "Posologie et mode d'administration").

Le siméprévir étant fortement lié aux protéines plasmatiques, il est peu probable qu'il soit éliminé de manière significative par dialyse.

Pour l'utilisation des médicaments associés au siméprévir chez les patients insuffisants rénaux, se reporter à leurs Résumés des Caractéristiques du Produit respectifs.

- Insuffisance hépatique
Le siméprévir est principalement métabolisé par le foie.
L'exposition plasmatique au siméprévir chez les patients infectés par le VHC était 2 à 3 fois supérieure à celle observée chez les sujets sains.

Comparativement aux sujets sains ayant une fonction hépatique normale, l'ASC moyenne à l'équilibre du siméprévir était 2,4 fois plus élevée chez les sujets non infectés par le VHC ayant une insuffisance hépatique modérée (Child-Pugh classe B) et 5,2 fois plus élevée chez les sujets non infectés par le VHC ayant une insuffisance hépatique sévère (Child-Pugh classe C).

Aucune adaptation posologique du siméprévir n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère. La sécurité et l'efficacité du siméprévir n'ont pas été établies chez les patients infectés par le VHC présentant une insuffisance hépatique modérée ou sévère (Child-Pugh de classe B ou C). Le siméprévir n'est pas recommandé chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée ou sévère (Child-Pugh de classe B ou C) (Cf. rubriques "Posologie et mode d'administration" et "Mises en garde et précautions d'emploi").

Pour l'utilisation des médicaments associés au siméprévir chez les patients insuffisants hépatiques, se reporter à leurs Résumés des Caractéristiques du Produit respectifs.

- Sexe
Il n'est pas nécessaire d'adapter la posologie en fonction du sexe. D'après une analyse pharmacocinétique de population menée chez des patients infectés par le VHC et traités par le siméprévir en association au peg-interféron alfa et à la ribavirine, le sexe n'a eu aucun effet cliniquement significatif sur la pharmacocinétique du siméprévir.

- Poids corporel
Il n'est pas nécessaire d'adapter la posologie en fonction du poids corporel ou de l'indice de masse corporelle. D'après une analyse pharmacocinétique de population menée chez des patients infectés par le VHC traités par le siméprévir en association au peg-interféron alfa et à la ribavirine, ces caractéristiques n'ont eu aucun effet cliniquement significatif sur la pharmacocinétique du siméprévir.

- Origine ethnique
Les estimations de pharmacocinétique de population relatives à l'exposition au siméprévir ont été comparables entre les patients d'origine caucasienne ou noire/afro-américaine infectés par le VHC traités par le siméprévir en association au peg-interféron alfa et à la ribavirine.

Dans une étude de phase 3 menée en Chine et en Corée du Sud, l'exposition plasmatique moyenne du siméprévir chez les patients asiatiques infectés par le VHC était 2,1 fois plus élevée par rapport aux patients non asiatiques infectés par le VHC issus de la population des études compilées internationales de phase 3.

Il n'est pas nécessaire d'adapter la posologie en fonction de l'origine ethnique.

- Patients co-infectés par le VIH-1
Les paramètres pharmacocinétiques du siméprévir étaient comparables chez les patients infectés par le VHC de génotype 1 avec et sans co-infection par le VIH-1.

- Population pédiatrique
La pharmacocinétique du siméprévir chez les enfants âgés de moins de 18 ans n'a pas été étudiée.
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif ATU 23/05/2014  

Sécurité préclinique
Chez le rongeur, le siméprévir a entrainé des effets toxiques sur le foie, le pancréas et le tractus gastro-intestinal. L'administration chez l'animal a donné des expositions similaires (chez le chien) ou plus faibles (chez le rat) que celles observées chez l'Homme à la dose recommandée de 150 mg une fois par jour. Chez le chien, le siméprévir a été associé à une nécrose hépatocellulaire multifocale réversible associée à une augmentation des taux d'ALAT, ASAT, phosphatases alcalines et/ou bilirubine. Cet effet a été observé à des expositions systémiques 11 fois plus importantes que celles obtenues chez l'Homme à la dose recommandée de 150 mg une fois par jour.

Le siméprévir in vitro a été très légèrement irritant pour les yeux. In vitro, le siméprévir a induit une réponse phototoxique sur les fibroblastes BALB/c 3T3 après exposition aux UVA, en présence et en l'absence de suppléments protéiques. Le siméprévir n'a pas provoqué d'irritation cutanée chez le lapin et il est peu probable qu'il provoque une sensibilisation de la peau.

Chez l'animal, le siméprévir n'a entrainé aucun effet indésirable sur les fonctions vitales (cardiaques, respiratoires et du système nerveux central).


* Carcinogénicité et mutagénicité

Dans une série d'études in vitro et in vivo, le siméprévir n'a pas été génotoxique. Aucune étude de carcinogénicité n'a été effectuée avec le siméprévir.


* Toxicologie de la reproduction

Les études menées chez le rat n'ont pas révélé d'effet significatif sur la fertilité, le développement embryo-foetal ou le développement pré- et postnatal, à aucune des doses testées (correspondant à une exposition systémique chez le rat similaire ou inférieure à celle observée chez l'Homme à la dose recommandée de 150 mg une fois par jour). Chez la souris, à des expositions 4 fois supérieures à celles observées chez l'Homme à la dose recommandée de 150 mg une fois par jour, une augmentation du nombre de côtes et un retard à l'ossification ont été observés.

Chez les rates gestantes, les concentrations de siméprévir dans le placenta, le foie foetal et le foetus étaient inférieures à celles observées dans le sang. Après administration à des rates allaitantes, le siméprévir a été détecté dans le plasma des rats allaités, probablement en raison de l'excrétion du siméprévir dans le lait maternel.


* Evaluation du risque environnemental (ERE)

Le siméprévir est une substance classée comme PBT (persistante, bioaccumulable et toxique) (Cf. rubrique "Précautions particulières d'élimination").
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif ATU 23/05/2014  
Médicament virtuel Thériaque

Génériques
Groupe générique(s) : Néant
Spécialité(s) générique(s) ansm et date(s) d'application : Néant


Recommandations
Recommandations et protocoles thérapeutiques ansm, HAS, INCa
ANTIVIRAUX AAD VHC ET REACTIVATION VHB
AUTORISATION TEMPORAIRE D'UTILISATION
PRISE EN CHARGE DE L'HEPATITE C 2014
SIMEPREVIR PUT 2014


Renseignements administratifs
  • Conditions de prescription et de délivrance :
  •  
  • LISTE I
  • PRESCR RESTREINTE/CSP R.5121-77 A -96
  • PRESCR HOSPITALIERE/CSP R.5121-84 A -86
  • RENOUVELLEMENT PRESCRIPTION RESTREINT
  • ANCIEN MEDICAMENT AUTORISE RETROCESSION
* Conditions de prescription et de délivrance

Médicament soumis à prescription hospitalière.


* Rétrocession

- Radiation : Arrêté du 29 avril 2015 modifiant l'arrêté du 17 décembre 2004 modifié fixant la liste prévue à l'article L. 5126-4 du code de la santé publique (JO du 06/05/2015)

- Arrêté du 12 décembre 2013 modifiant l'arrêté du 17 décembre 2004 fixant la liste prévue à l'article L. 5126-4 du code de la santé publique (JO du 19/12/2013).


* ATU

Sont soumises à ATU, toutes les utilisations réalisées en dehors du cadre des essais cliniques, de spécialité pharmaceutique sans AMM en France, qu'ils bénéficient ou non d'une AMM à l'étranger.

Les poursuites de traitement en fin d'essai clinique doivent faire l'objet d'un amendement au protocole initial et ne relèvent généralement pas d'ATU.

L'utilisation d'un médicament dans une indication autre que celle de son AMM relève de la responsabilité du prescripteur et ne peut faire l'objet d'ATU.

En raison de leur statut sans AMM, les médicaments bénéficiant d'ATU ne sont pas disponibles en officine et ne peuvent être dispensés que par les pharmacies d'établissement de santé. Leur prescription peut être restreinte à une catégorie de prescripteurs.
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif ATU 23/05/2014
 
Code UCD13 : 3400893977729
Code UCD7 : 9397772
Code identifiant spécialité : Non renseigné
Laboratoire(s) titulaire(s) ATU:
  • JANSSEN CILAG
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif ATU 23/05/2014
Laboratoire(s) exploitant(s) :
  • JANSSEN CILAG
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif ATU 23/05/2014
   
Présentation (S) :

Code CIP13 3400958933622
Code CIP7 5893362
Commercialisation Supprimé le 06/06/2014
Agrément collectivités/date JO En cours
Présentation réservée à l'hôpital Oui
   
Conditionnement
Dose totale contenue dans l'unité commune de dispensation (UCD)
  • 150 MG exprimé(e) en SIMEPREVIR
Conditionnement primaire 4 PLAQUETTE(S) THERMOFORMEE(S) (1)
Nb unités de prise par conditionnement primaire 7 GELULE(S) par PLAQUETTE(S) THERMOFORMEE(S)
Matériau(x)
  • PVC
  • POLYETHYLENE (PE)
  • PVDC
  • ALUMINIUM

* Nature et contenu de l'emballage extérieur

Plaquettes thermoformées opaques de polychlorure de vinyle/polyéthylène/chlorure de polyvinylidène (PVC/PE/PVDC)/aluminium contenant 7 gélules.
Boîtes de 28 gélules.

Présentation unitaire PAS DE RENSEIGNEMENT
Référence(s) bibliographique(s)
  • Référence(s) officielle(s): Rectificatif ATU 23/05/2014

  • (1) Standard Terms
   
Conditions de délivrance
  • LISTE I
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif ATU 23/05/2014
Statut de la présentation
  • ATU à la date du 21/11/2013
  • ATU DE COHORTE
  • ATU NOMINATIVE LISTE ANSM 2013 .
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif ATU 23/05/2014
Prix
1. Prix en officine ville
Prix de cette présentation (CIP)/date JO non concerné
Tarif forfaitaire de responsabilité/date JO (génériques) Non concerné
2. Prix à l'hôpital (Pharmacie à usage intérieur)
Prix de vente aux établissements de santé par UCD/date JO (rétrocession - vente au public) Non concerné
Tarif de responsabilité par UCD (tarification à l'activité) Non concerné
Remboursement
1. Ville
Taux de remboursement
  • Non concerné

2. Hôpital (Rétrocession - vente au public)
Taux de remboursement
  • Non concerné

Statut(s) du remboursement
  • ALD MALADIE CORONAIRE : SANS RAPPORT
  • ALD INS RESP C GRAVE : SANS RAPPORT
  • ALD DIABETE : SANS RAPPORT
  • ALD ARTERIOPATHIES : SANS RAPPORT
  • ALD CARDIOPATHIES : SANS RAPPORT
  • ALD HTA : (SANS RAPPORT) SUPPRESSION ALD 26/06/11
SMR spécifique de cette présentation NON
Modalité(s) de dispensation
  • PHARMACIE A USAGE INTERIEUR
  • ETABLISSEMENT DE SANTE
  • DISPENSATION A USAGE INTERIEUR
  • DISPENSATION ARRETEE PRESENTATION NSFP
  • MEDICAMENT ANCIENNEMENT RETROCEDABLE

* Rétrocession

- Radiation : Arrêté du 29 avril 2015 modifiant l'arrêté du 17 décembre 2004 modifié fixant la liste prévue à l'article L. 5126-4 du code de la santé publique (JO du 06/05/2015)

- Arrêté du 12 décembre 2013 modifiant l'arrêté du 17 décembre 2004 fixant la liste prévue à l'article L. 5126-4 du code de la santé publique (JO du 19/12/2013).

Conservation
Présentation (NSFP) ) :

Durée(s) et condition(s) de conservation
  • 24 MOIS
  • A TEMPERATURE AMBIANTE
  • DANS L'EMBALLAGE D'ORIGINE
  • A L'ABRI DE LA LUMIERE

* Durée de conservation

2 ans.


* Précautions particulières de conservation

A conserver dans l'emballage extérieur d'origine à l'abri de la lumière.
Ce médicament ne nécéssite pas de précautions particulières de conservation concernant la température.

Référence(s) officielles(s) :  Rectificatif ATU 23/05/2014
Indications
HEPATITE VIRALE CHRONIQUE C    
  • DANS LES FORMES DE TYPE 1
  • OU
  • DANS LES FORMES DE TYPE 4
  • CHEZ L'ADULTE
  • EN CAS D'ATTEINTE HEPATIQUE
  • EN CAS DE FIBROSE HEPATIQUE
  • EN CAS DE MANIFESTATION VHC EXTRAHEPATIQUE
  • ASSOCIER A D'AUTRES THERAPEUTIQUES
  • EN ALTERNATIVE A UNE AUTRE THERAPEUTIQUE
ATU DE COHORTE/INDIQUE
Le siméprévir, utilisé dans le cadre de l'ATU de Cohorte, est indiqué dans le traitement de l'hépatite C chronique (HCC) due au virus de génotype 1 ou 4, en association avec d'autres médicaments, chez les patients adultes ayant une maladie à un stade avancé (avec fibrose hépatique F3/F4 ou présentant des manifestations extrahépatiques du VHC) et pour lesquels il n'existe pas d'alternatives therapeutiques appropriées (Cf. rubriques "Posologie et mode d'administration", "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Propriétés pharmacodynamiques").

Pour l'activité en fonction de la population de patients, voir rubriques "Posologie et mode d'administration", "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Propriétés pharmacodynamiques".
Référence(s) officielle(s) Rectificatif ATU 23/05/2014
CIM10
  • Hépatite virale chronique C B182
  • Maladies du foie K70-K77
  • Fibrose hépatique K740
  • Non attribuable ..
Maladie rare Non
Non indications
Aucune information recensée.
Posologie(s)
Schéma posologique n° 1
Voie(s) d'administration
  • ORALE
Terrain(s) physio-pathologique(s)
  • ADULTE
  • ADULTE INSUFFISANT RENAL LEGER
  • ADULTE INSUFFISANT RENAL MODERE
  • ADULTE INSUFFISANT HEPATIQUE LEGER
  • ADULTE INSUFFISANT HEPATIQUE MODERE
  • SUJET AGE
  • SUJET AGE INSUFFISANT RENAL LEGER
  • SUJET AGE INSUFFISANT RENAL MODERE
  • SUJET AGE INSUFFISANT HEPATIQUE LEGER
  • SUJET AGE INSUFFISANT HEPATIQUE MODERE
Indication(s)
  • HEPATITE VIRALE CHRONIQUE C

  • ASSOCIER A D'AUTRES THERAPEUTIQUES

Posologie USUELLE  
Dose 150 MG/PRISE
Fréquence maximale 1 /JOUR
Durée de traitement max 12 SEMAINE(S)
Le traitement par le siméprévir doit être initié et surveillé par un médecin expérimenté dans la prise en charge des patients atteints d'HCC.


* Posologie

La dose recommandée du siméprévir est de 150 mg une fois par jour pendant 12 semaines, pris avec de la nourriture.

Le siméprévir doit être utilisé en association avec d'autres médicaments destinés au traitement de l'hépatite C chronique. Le siméprévir n'est pas recommandé en monothérapie ou en association simple avec la ribavirine (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").


* Durées du traitement

Le(s) médicament(s) co-administré(s) et la durée du traitement recommandés pour le traitement associé avec le siméprévir sont indiqués ci-dessous.

Médicament(s) co-administré(s) et durée du traitement recommandés pour le traitement associé avec le siméprévir

Population de patients : patients naïfs ou rechuteurs atteints d'une HCC de génotype 4 (1)
Traitement : siméprévir 150 mg, gélule + peg-interféron alfa + ribavirine
Durée totale de traitement : 24 semaines (2)
Le traitement par siméprévir doit être instauré en association au peg-interféron alfa et à la ribavirine pendant une durée de 12 semaines puis le patient doit recevoir 12 semaines supplémentaires de peg-interféron alfa et ribavirine seuls.

Population de patients : patients non-répondeurs (incluant les répondeurs nuls et partiels) atteints d'une HCC de génotype 4 (1)
Traitement : siméprévir 150 mg, gélule + peg-interféron alfa + ribavirine
Durée totale de traitement : 48 semaines
Le traitement par siméprévir doit être instauré en association au peg-interféron alfa et à la ribavirine pendant une durée de 12 semaines puis le patient doit recevoir 36 semaines supplémentaires de peg-interféron alfa et ribavirine seuls.

Population de patients : patients atteints d'une HCC de génotype 1 ou 4 inéligibles ou intolérants à l'interféron et devant être traités de façon urgente (3)
Traitement : siméprévir 150 mg, gélule + sofosbuvir 400 mg (+/- ribavirine) (4)
Durée totale de traitement : 12 semaines
(voir rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi", "Effets indésirables" et "Propriétés pharmacodynamiques")

(1) Inclut les patients avec et sans cirrhose ainsi que ceux co-infectés par le VIH. La rechute ou l'absence de réponse se définit par une rechute ou l'absence de réponse après un précédent traitement par interféron (pégylé ou non pégylé), avec ou sans ribavirine.
(2) Les patients cirrhotiques, naïfs ou rechuteurs après un précédent traitement, et qui sont co-infectés par le VIH, doivent recevoir une durée totale de traitement de 48 semaines. Le siméprévir doit être instauré en association au peg-interféron alfa et à la ribavirine pendant une durée de 12 semaines puis le patient doit recevoir 36 semaines supplémentaires de peg-interféron alfa et ribavirine. Voir "Population particulières de patients" - co infection VHC/VIH
(3) Inclu les patients naifs ou en echec d'un traitement par (peg)interferon +/- ribavirine avec et sans cirrhose
(4) Le siméprévir en association au sofosbuvir doit uniquement être utilisé chez les patients inéligibles ou intolérants à l'interféron et devant être traités de façon urgente. La ribavirine peut être ajoutée sur la base d'une évaluation clinique individuelle pour chaque patient. La durée de traitement recommandée est de 12 semaines. Une prolongation de la durée de traitement (jusqu'à 24 semaines) de siméprévir en association à sofosbuvir (avec ou sans ribavirine) pourrait être considérée en fonction des caractéristiques individuelles des patients (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi", "Effets indésirables" et "Propriétés pharmacodynamiques").

Se reporter aux données ci-dessous pour les règles d'arrêt de traitement en fonction des taux d'ARN du VHC aux semaines 4, 12 et 24 chez les patients traités par siméprévir, peg-interféron et ribavirine.

L'efficacité du siméprévir n'a pas été étudiée chez les patients infectés par un VHC de génotype 2, 3, 5 ou 6. Le siméprévir ne doit donc pas être utilisé chez ces patients (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Propriétés pharmacodynamiques").


* Arrêt du traitement chez les patients ayant une réponse virologique insuffisante sous traitement par trithérapie siméprévir, peg-interféron et ribavirine

Comme il est peu probable que les patients présentant une réponse virologique insuffisante sous traitement parviennent à une réponse virologique soutenue (RVS), l'arrêt du traitement est recommandé chez ces patients. Les règles d'arrêt du traitement sont présentées ci-dessous.

Règles d'arrêt du traitement chez les patients recevant du siméprévir en association au peg-interféron alfa et à la ribavirine ayant une réponse virologique insuffisante sous traitement

Taux d'ARN du VHC : semaine 4 du traitement : > ou = 25 UI/mL
Action : arrêter le traitement par siméprévir, peg-interféron alfa et ribavirine

Taux d'ARN du VHC : semaine 12 du traitement : détectable (1)
Action : arrêter le traitement par peg-interféron alfa et ribavirine (le traitement par siméprévir est terminé à la semaine 12)

Taux d'ARN du VHC : semaine 24 du traitement : détectable (1)
Action : arrêter le traitement par peg-interféron alfa et ribavirine

(1) Une réévaluation du taux d'ARN du VHC est recommandée en cas de taux détectable après un taux précédemment indétectable, pour confirmer les valeurs du taux d'ARN du VHC avant l'arrêt du traitement contre le VHC.

Il n'existe aucune règle d'arrêt de traitement liée à la réponse virologique s'appliquant au traitement par siméprévir associé au sofosbuvir.


* Adaptation posologique ou interruption du traitement par siméprévir

Afin d'éviter un échec thérapeutique, il ne faut pas réduire la dose de siméprévir ni interrompre le traitement. Si le traitement par siméprévir est arrêté en raison d'effets indésirables ou d'une réponse virologique insuffisante sous traitement, il ne doit pas être réintroduit.


* Adaptation posologique ou interruption des autres médicaments utilisés en association au siméprévir dans le traitement de l'hépatite C chronique

Si des effets indésirables, potentiellement liés aux traitements associés, nécessitent une adaptation posologique ou une interruption de l'un ou l'autre médicament, il convient de se reporter aux instructions présentées dans les Résumés des Caractéristiques du Produit de ces médicaments.
En cas d'arrêt définitif des autres médicaments utilisés dans le traitement de l'hépatite C chronique en association au siméprévir, quelle qu'en soit la raison, le traitement par le siméprévir doit également être arrêté.


* Oubli de dose

Si un patient oublie une dose de siméprévir et s'en rappelle dans les 12 heures suivant l'heure de prise habituelle, il doit prendre la dose oubliée de siméprévir avec de la nourriture dès que possible. Il devra ensuite prendre la dose suivante à l'heure habituelle.

Si une dose de siméprévir est oubliée plus de 12 heures après l'heure de prise habituelle, le patient ne devra pas prendre la dose oubliée de siméprévir mais reprendra le traitement par siméprévir avec des aliments à l'heure programmée habituelle.


* Populations particulières de patients

- Patients âgés (plus de 65 ans)
Les données sur la sécurité et l'efficacité de siméprévir chez les patients de plus de 65 ans sont limitées. Il n'y a aucune donnée sur la sécurité et l'efficacité du siméprévir chez les patients de plus de 75 ans.
Aucune adaptation posologique du siméprévir ne semble nécessaire chez les patients âgés (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques").

- Insuffisance rénale
Aucune adaptation posologique du siméprévir n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance rénale légère ou modérée. Une augmentation de l'exposition au siméprévir a été observée chez les sujets présentant une insuffisance rénale sévère. Le siméprévir n'a pas été étudié chez les patients infectés par le VHC présentant une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine inférieure à 30 mL/min) ou une insuffisance rénale terminale, incluant les patients nécessitant une dialyse. L'exposition pouvant être augmentée chez les patients infectés par le VHC présentant une insuffisance rénale sévère, la prudence est recommandée chez ces patients (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques").

Pour l'utilisation des médicaments associés au siméprévir chez les patients insuffisants rénaux, se reporter aux Résumés des Caractéristiques du Produit respectifs.

- Insuffisance hépatique
Aucune adaptation posologique du siméprévir n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère ou modérée (Child-Pugh de classe A ou B). L'exposition au siméprévir augmente significativement chez les sujets présentant une insuffisance hépatique sévère (Child-Pugh de classe C) et aucune recommandation posologique ne peut être faite chez ces patients (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques"). La sécurité et l'efficacité du siméprévir n'ont pas été étudiées chez les patients infectés par le VHC présentant une insuffisance hépatique modérée ou sévère (Child-Pugh de classe B ou C) ; une prudence particulière est donc recommandée lorsque le siméprévir est prescrit à des patients infectés par le VHC présentant une insuffisance hépatique modérée ou sévère.
Se reporter aux Résumés des Caractéristiques du Produit des médicaments associés au siméprévir concernant l'utilisation chez les patients présentant une cirrhose décompensée (Child-Pugh de classe B ou C).

- Origine ethnique
Les données étant limitées, les bénéfices et risques potentiels associés au siméprévir doivent être évalués avec attention avant toute utilisation chez les patients est-asiatiques (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques").

- Co-infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH)
Aucune adaptation posologique du siméprévir n'est nécessaire chez les patients présentant une coinfection par le VHC et le VIH (Cf. rubriques "Effets indésirables", "Propriétés pharmacodynamiques" et "Propriétés pharmacocinétiques").
Association siméprévir, peg-interféron alfa et ribavirine : les patients co-infectés par le VHC et le VIH, quel que soit l'historique de leur traitement anti-VHC, doivent être traités selon le même schéma que les patients infectés uniquement par le VHC, à l'exception des patients co-infectés présentant une cirrhose qui doivent recevoir 36 semaines de traitement par peg-interféron alfa et ribavirine après avoir terminé les 12 semaines de traitement par siméprévir, peg-interféron alfa et ribavirine (durée totale de traitement de 48 semaines).
Pour les interactions relatives aux agents antirétroviraux, se reporter aux rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Interactions".
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif ATU 23/05/2014


Utilisation/Manipulation/Elimination/Incompatibilités
Recommandation(s)
 
  • ELIMINER DECHETS SELON REGLEMENTATION
* Précautions particulières d'élimination et de manipulation

Ce médicament peut poser un risque pour l'environnement (Cf. rubrique "Sécurité préclinique").

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.


* Incompatibilités

Sans objet.

Mode d’administration
Voie(s) d'administration
  • ORALE
Modalité(s)
  • AVALER AVEC UN ALIMENT
  • ADMINISTRER AU COURS D'UN REPAS
  • AVALER INTACT(E)/TEL(LE) QUEL(LE)
  • NE PAS CROQUER
  • NE PAS ECRASER
  • NE PAS MACHER
  • ADMINISTRER A HEURE FIXE
* Mode d'administration

Le siméprévir doit être pris par voie orale une fois par jour avec de la nourriture (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques"). La gélule doit être avalée en entier.


* Oubli de dose

Si un patient oublie une dose de siméprévir et s'en rappelle dans les 12 heures suivant l'heure de prise habituelle, il doit prendre la dose oubliée de siméprévir avec de la nourriture dès que possible. Il devra ensuite prendre la dose suivante à l'heure habituelle.

Si une dose de siméprévir est oubliée plus de 12 heures après l'heure de prise habituelle, le patient ne devra pas prendre la dose oubliée de siméprévir mais reprendra le traitement par siméprévir avec des aliments à l'heure programmée habituelle.


* Comment prendre ce médicament ?

Veillez à toujours prendre le siméprévir en suivant exactement les indications de votre médecin ou de votre pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.
Vous devez obligatoirement prendre le siméprévir en association aux autres médicaments destinés au traitement de l'hépatite C que votre médecin vous a prescrit. Le traitement par siméprévir dure 12 semaines mais il peut être nécessaire de prendre les autres médicaments plus longtemps, conformément aux instructions de votre médecin.
Veuillez lire les instructions relatives aux doses et aux modalités de prise dans les notices de ces médicaments.

- Modalités de prise
. La dose recommandée de siméprévir est d'une gélule (150 milligrammes) une fois par jour.
. Les jours de la semaine sont imprimés sur la plaquette thermoformée - cela vous aidera à penser à prendre votre gélule.
. Essayez de prendre le siméprévir à la même heure chaque jour.
. Prenez toujours le siméprévir avec des aliments. Le type d'aliments n'est pas important.
. Prenez ce médicament par voie orale.
. Avalez la gélule en entier.

- Si vous avez pris plus de siméprévir que vous n'auriez dû
Si vous avez pris plus de siméprévir que vous n'auriez dû, adressez-vous immédiatement à votre médecin ou à votre pharmacien.

- Si vous oubliez de prendre le siméprévir
. S'il reste plus de 12 heures avant la dose suivante, prenez la dose oubliée dès que possible avec des aliments. Continuez ensuite de prendre le siméprévir à l'heure programmée habituelle.
. S'il reste moins de 12 heures avant la prochaine dose, ne prenez pas la dose oubliée. Prenez la dose suivante de siméprévir à l'heure programmée habituelle.
. Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose oubliée.
Si vous avez un doute sur l'attitude à adopter, contactez votre médecin ou votre pharmacien.

- N'arrêtez pas le traitement par siméprévir
Afin de garantir l'efficacité du traitement contre le virus, n'arrêtez pas le siméprévir, sauf si votre médecin vous le demande.

Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d'informations à votre médecin ou à votre pharmacien.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif ATU 23/05/2014

Contre indications
- Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP)
Terrain N° 1 HYPERSENSIBILITE
  • HYPERSENSIBILITE SIMEPREVIR
  • HYPERSENSIBILITE A L'UN DES EXCIPIENTS
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif ATU 23/05/2014
CIM 10
  • Allergie, sans précision T784
  • Effet indésirable d'un médicament, sans précision T887
  • Antécédents personnels d'allergie à d'autres agents anti-infectieux Z883
  • Antécédents personnels d'allergie à d'autres médicaments et substances biologiques Z888
  • Effets indésirables des antiviraux au cours de leur usage thérapeutique Y415
  • Effets indésirables des excipients pharmaceutiques au cours de leur usage thérapeutique Y574

Terrain N° 2 FEMME EN AGE DE PROCREER
  • EN L'ABSENCE DE CONTRACEPTION EFFICACE
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • Cf. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
Le siméprévir ne doit être utilisé pendant la grossesse ou chez les femmes en âge de procréer que si le bénéfice justifie le risque. Les patientes en âge de procréer doivent utiliser une méthode de contraception efficace (Cf. rubrique "Grossesse et allaitement").

Les contre-indications et mises en garde relatives à la grossesse et à la contraception relatives aux médicaments co-administrés s'appliquent également lorsqu'ils sont utilisés en association avec le siméprévir.

La ribavirine peut provoquer des malformations congénitales et/ou un décès chez le foetus exposé. Par conséquent, il convient de prendre toutes les précautions nécessaires afin d'éviter une grossesse chez les patientes et les partenaires féminines des patients (Cf. rubrique "Grossesse et allaitement").

Des effets tératogènes et/ou embryocides significatifs ont été observés chez toutes les espèces animales exposées à la ribavirine. Il convient de prendre toutes les précautions nécessaires afin d'éviter une grossesse chez les patientes et les partenaires féminines des patients. Les patientes en âge de procréer et les patients de sexe masculin ayant une partenaire en âge de procréer doivent utiliser une méthode de contraception efficace pendant le traitement par la ribavirine et après la fin du traitement par la ribavirine, selon la durée recommandée dans le Résumé des Caractéristiques du Produit de la ribavirine.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif ATU 23/05/2014
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 3 PARTENAIRE : FEMME EN AGE DE PROCREER
  • EN L'ABSENCE DE CONTRACEPTION EFFICACE
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • UTILISER UNE CONTRACEPTION EFFICACE
  • Cf. MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
  • Cf. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
Le siméprévir ne doit être utilisé pendant la grossesse ou chez les femmes en âge de procréer que si le bénéfice justifie le risque. Les patientes en âge de procréer doivent utiliser une méthode de contraception efficace (Cf. rubrique "Grossesse et allaitement").

Les contre-indications et mises en garde relatives à la grossesse et à la contraception relatives aux médicaments co-administrés s'appliquent également lorsqu'ils sont utilisés en association avec le siméprévir.

La ribavirine peut provoquer des malformations congénitales et/ou un décès chez le foetus exposé. Par conséquent, il convient de prendre toutes les précautions nécessaires afin d'éviter une grossesse chez les patientes et les partenaires féminines des patients (Cf. rubrique "Grossesse et allaitement").

Des effets tératogènes et/ou embryocides significatifs ont été observés chez toutes les espèces animales exposées à la ribavirine. Il convient de prendre toutes les précautions nécessaires afin d'éviter une grossesse chez les patientes et les partenaires féminines des patients. Les patientes en âge de procréer et les patients de sexe masculin ayant une partenaire en âge de procréer doivent utiliser une méthode de contraception efficace pendant le traitement par la ribavirine et après la fin du traitement par la ribavirine, selon la durée recommandée dans le Résumé des Caractéristiques du Produit de la ribavirine.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif ATU 23/05/2014
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 4 AUTRE TRAITEMENT EN COURS
  • TRT PAR INDUCTEUR ENZYMATIQUE
  • TRT PAR CARBAMAZEPINE
  • TRT PAR DABRAFENIB
  • TRT PAR EFAVIRENZ
  • TRT PAR ENZALUTAMIDE
  • TRT PAR ESLICARBAZEPINE
  • TRT PAR FOSPHENYTOINE
  • TRT PAR NEVIRAPINE
  • TRT PAR OXCARBAZEPINE
  • TRT PAR PHENOBARBITAL
  • TRT PAR PHENYTOINE
  • TRT PAR PRIMIDONE
  • TRT PAR RIFABUTINE
  • TRT PAR RIFAMPICINE
  • TRT PAR MILLEPERTUIS
  • TRT PAR DEXAMETHASONE
  • TRT PAR INHIBITEUR PUISSANT DU CYP3A4
  • TRT PAR BOCEPREVIR
  • TRT PAR CLARITHROMYCINE
  • TRT PAR COBICISTAT
  • TRT PAR ERYTHROMYCINE
  • TRT PAR ITRACONAZOLE
  • TRT PAR KETOCONAZOLE
  • TRT PAR NELFINAVIR
  • TRT PAR POSACONAZOLE
  • TRT PAR RITONAVIR
  • TRT PAR TELAPREVIR
  • TRT PAR TELITHROMYCINE
  • TRT PAR VORICONAZOLE
Niveau(x)
  • UTILISATION DECONSEILLEE
  • Cf. MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
  • Cf. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
Le siméprévir doit être co-administré avec d'autres médicaments antiviraux à action directe uniquement s'il est estimé que, d'après les données disponibles, les bénéfices sont supérieurs aux risques. Il n'existe pas de données étayant l'administration concomitante du siméprévir et du télaprevir ou du bocéprevir.
Une résistance croisée avec ces inhibiteurs de la protéase du VHC est attendue et donc leur co-administration est déconseillée (voir aussi rubrique "Interactions").


Cf. aussi "Thesaurus interactions ansm".
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif ATU 23/05/2014
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 5 INTERACTION D'ORIGINE ALIMENTAIRE
  • APPORT DE MILLEPERTUIS
Niveau(x)
  • UTILISATION DECONSEILLEE
  • Cf. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif ATU 23/05/2014
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 6 INSUFFISANCE HEPATIQUE
  • INSUFFISANCE HEPATIQUE MODEREE MALADIE
  • INSUFFISANCE HEPATIQUE SEVERE MALADIE
  • INSUFFISANCE HEPATIQUE DECOMPENSEE
Niveau(x)
  • UTILISATION DECONSEILLEE
  • UTILISATION NON RECOMMANDEE
  • Cf. POSOLOGIE
  • Cf. MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
Le siméprévir n'est pas recommandé chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée ou sévère (Child-Pugh de classe B ou C) (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Propriétés pharmacocinétiques").
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif ATU 23/05/2014
CIM 10
  • Insuffisance hépatique, non classée ailleurs K72

Terrain N° 7 ALLAITEMENT
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • Cf. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif ATU 23/05/2014
CIM 10
  • Soins et examens de l'allaitement maternel Z391

Terrain N° 8 ADULTE JEUNE (15-17 ANS)
  • ADULTE JEUNE DE MOINS DE 18 ANS
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • Cf. INDICATIONS
  • Cf. POSOLOGIE
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif ATU 23/05/2014
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 9 ENFANT
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • Cf. INDICATIONS
  • Cf. POSOLOGIE
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif ATU 23/05/2014
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 10 NOURRISSON
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • Cf. INDICATIONS
  • Cf. POSOLOGIE
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif ATU 23/05/2014
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 11 NOUVEAU-NE
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • Cf. INDICATIONS
  • Cf. POSOLOGIE
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif ATU 23/05/2014
CIM 10
  • Non concerné .





Commentaires du RCP
Hypersensibilité au principe actif ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique "Composition".
Référence(s) officielle(s) Rectificatif ATU 23/05/2014




Autres sources d'information
Terrain N° 12 ANOMALIE METABOLISME GALACTOSE
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • TENIR COMPTE PRESENCE LACTOSE
  • EXCIPIENT A EFFET NOTOIRE LISTE ANSM/EMA
Ce médicament contient du lactose comme excipient.

- Voie d'administration : Orale

- Seuil : Zéro

- Informations
Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.

- Commentaires
Proposition de RCP : Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un
syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce
médicament

Réf. : ansm/EMA liste EEN 06/02/2020
CIM 10
  • Anomalies du métabolisme du galactose E742

Terrain N° 13 DEFICIT EN LACTASE
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • TENIR COMPTE PRESENCE LACTOSE
  • EXCIPIENT A EFFET NOTOIRE LISTE ANSM/EMA
Ce médicament contient du lactose comme excipient.

- Voie d'administration : Orale

- Seuil : Zéro

- Informations
Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.

- Commentaires
Proposition de RCP : Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un
syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce
médicament

Réf. : ansm/EMA liste EEN 06/02/2020
CIM 10
  • Déficit congénital en lactase E730
  • Déficit secondaire en lactase E731

Terrain N° 14 SYNDROME DE MALABSORPTION / INTOLERANCE DIGESTIVE
  • SYNDROME MALABSORPTION GLUCOSE/GALACTOSE
  • HYPERSENSIBILITE GALACTOSE (INTOLERANCE)
  • HYPERSENSIBILITE GLUCOSE (INTOLERANCE)
  • HYPERSENSIBILITE LACTOSE (INTOLERANCE)
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • TENIR COMPTE PRESENCE LACTOSE
  • EXCIPIENT A EFFET NOTOIRE LISTE ANSM/EMA
Ce médicament contient du lactose comme excipient.

- Voie d'administration : Orale

- Seuil : Zéro

- Informations
Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.

- Commentaires
Proposition de RCP : Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un
syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce
médicament

Réf. : ansm/EMA liste EEN 06/02/2020
CIM 10
  • Malabsorption intestinale K90
  • Anomalie du métabolisme des hydrates de carbone, sans précision E749
  • Anomalies du métabolisme du galactose E742
  • Anomalies du métabolisme du pyruvate et de la gluconéogenèse E744
  • Antécédents personnels d'allergie à d'autres médicaments et substances biologiques Z888
  • Autres anomalies de l'absorption intestinale des hydrates de carbone E743
  • Autres anomalies précisées du métabolisme des hydrates de carbone E748
  • Autres intolérances au lactose E738
  • Autres réactions d'intolérance alimentaire, non classées ailleurs T781
  • Choc anaphylactique dû à une intolérance alimentaire T780
  • Déficit congénital en lactase E730
  • Déficit secondaire en lactase E731
  • Effets indésirables des excipients pharmaceutiques au cours de leur usage thérapeutique Y574
  • Intolérance au lactose E73
  • Intolérance au lactose, sans précision E739
  • Malabsorption due à une intolérance, non classée ailleurs K904

Terrain N° 15 REGIME SANS GALACTOSE
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • TENIR COMPTE PRESENCE LACTOSE
  • EXCIPIENT A EFFET NOTOIRE LISTE ANSM/EMA
Ce médicament contient du lactose comme excipient.

- Voie d'administration : Orale

- Seuil : Zéro

- Informations
Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.

- Commentaires
Proposition de RCP : Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un
syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce
médicament

Réf. : ansm/EMA liste EEN 06/02/2020
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 16 HYPERSENSIBILITE
  • HYPERSENSIBILITE GALACTOSE (INTOLERANCE)
  • HYPERSENSIBILITE GLUCOSE (INTOLERANCE)
  • HYPERSENSIBILITE LACTOSE (INTOLERANCE)
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • TENIR COMPTE PRESENCE LACTOSE
  • EXCIPIENT A EFFET NOTOIRE LISTE ANSM/EMA
Ce médicament contient du lactose comme excipient.

- Voie d'administration : Orale

- Seuil : Zéro

- Informations
Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.

- Commentaires
Proposition de RCP : Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un
syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce
médicament

Réf. : ansm/EMA liste EEN 06/02/2020
CIM 10
  • Allergie, sans précision T784
  • Effet indésirable d'un médicament, sans précision T887
  • Anomalie du métabolisme des hydrates de carbone, sans précision E749
  • Anomalies du métabolisme du galactose E742
  • Anomalies du métabolisme du pyruvate et de la gluconéogenèse E744
  • Antécédents personnels d'allergie à d'autres médicaments et substances biologiques Z888
  • Autres anomalies de l'absorption intestinale des hydrates de carbone E743
  • Autres anomalies précisées du métabolisme des hydrates de carbone E748
  • Autres intolérances au lactose E738
  • Autres réactions d'intolérance alimentaire, non classées ailleurs T781
  • Choc anaphylactique dû à une intolérance alimentaire T780
  • Déficit congénital en lactase E730
  • Déficit secondaire en lactase E731
  • Effets indésirables des excipients pharmaceutiques au cours de leur usage thérapeutique Y574
  • Intolérance au lactose E73
  • Intolérance au lactose, sans précision E739
  • Malabsorption due à une intolérance, non classée ailleurs K904

Terrain N° 17 AUTRE TRAITEMENT EN COURS
  • TRT PAR COLCHICINE
Niveau(x)
  • UTILISATION DECONSEILLEE
  • RISQUE DE SURDOSAGE
30/04/2011 - [MED] - Points d'information sur les dossiers discutés en commission d'AMM Séance du jeudi 28 avril 2011 - Communiqué

Colchicine / Antirétroviraux inhibiteurs de protéases

La colchicine est un médicament utilisé dans le traitement de la crise de goutte. La prise concomitante de colchicine et d'antirétroviraux inhibiteurs de protéases conduit à un surdosage en colchicine. La commission d'AMM a donc décidé de déconseiller l'association de ces médicaments.
Référence(s) officielle(s)
CIM 10
  • Non concerné .

Mises en garde et précautions d'emploi
- Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP)
Terrain N° 1 INSUFFISANCE HEPATIQUE
  • INSUFFISANCE HEPATIQUE LEGERE MALADIE
Niveau(x)
  • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
  • RISQUE D'AGGRAVATION DE LA PATHOLOGIE
  • SURVEILLANCE HEPATIQUE
  • SURVEILLANCE CLINIQUE
  • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
  • Cf. POSOLOGIE
  • Cf. CONTRE INDICATIONS
Des cas de décompensation hépatique et d'insuffisance hépatique, dont des cas mortels, ont été rapportés après la commercialisation chez des patients traités par le siméprévir en association au peginterféron alfa et à la ribavirine et en association avec le sofosbuvir. Bien qu'il soit difficile d'établir une causalité du fait de la maladie hépatique avancée sous-jacente, un risque potentiel ne peut pas être exclu.
Par conséquent, chez les patients à haut risque de décompensation hépatique ou d'insuffisance hépatique, la fonction hépatique doit être surveillée avant et, dès que cliniquement approprié, pendant le traitement par siméprévir en association.

L'exposition plasmatique au siméprévir augmente significativement chez les sujets présentant une insuffisance hépatique sévère (Child-Pugh de classe C). La sécurité et l'efficacité du siméprévir n'ont pas été étudiées chez les patients infectés par le VHC présentant une insuffisance hépatique modérée ou sévère (Child-Pugh de classe B ou C) ou chez les patients présentant une décompensation ; par conséquent, une précaution particulière est recommandée lors de la prescription du siméprévir chez ces patients (Cf. rubriques "Posologie et mode d'administration" et "Propriétés pharmacocinétiques").
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif ATU 23/05/2014
CIM 10
  • Insuffisance hépatique, non classée ailleurs K72

Terrain N° 2 AUTRE TRAITEMENT EN COURS
  • TRT PAR AMIODARONE
  • TRT PAR INDUCTEUR ENZYMATIQUE CYP3A4
Niveau(x)
  • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
  • Cf. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
  • Cf. CONTRE INDICATIONS
Des cas de bradycardie ont été observés avec le siméprévir en association avec le sofosbuvir lors de la co-administration avec l'amiodarone. Le mécanisme n'est pas établi.
Certains cas ont entraîné une mise en jeu du pronostic vital, par conséquent l'amiodarone ne doit être utilisée chez les patients traités par siméprévir en association avec le sofosbuvir qu'en cas d'intolérance ou de contre-indication aux autres traitements anti-arythmiques.
Si l'utilisation concomitante de l'amiodarone est jugée nécessaire, il est recommandé de surveiller étroitement les patients lors de l'initiation du traitement par le siméprévir en association avec le sofosbuvir.
Les patients identifiés comme étant à risque élevé de bradyarythmie doivent faire l'objet d'une surveillance continue pendant 48 heures en milieu hospitalier adapté.
Compte tenu de la longue demi-vie d'élimination de l'amiodarone, une surveillance appropriée doit également être effectuée chez les patients qui ont arrêté l'amiodarone au cours des derniers mois et qui doivent débuter un traitement par le siméprévir en association avec le sofosbuvir.
Tous les patients traités par le siméprévir en association avec le sofosbuvir et recevant de l'amiodarone avec ou sans autres médicaments bradycardisants doivent également être avertis des symptômes de bradycardie et de troubles de la conduction, et ils doivent être informés de la nécessité de consulter un médecin en urgence s'ils ressentent ces symptômes.

La co-administration de siméprévir avec des inducteurs ou inhibiteurs modérés ou puissants du cytochrome P450 3A (CYP3A4) n'est pas recommandée car elle peut conduire respectivement à une diminution ou à une augmentation significative de l'exposition au siméprévir.
Se reporter à la rubrique "Interactions" pour les informations sur les interactions avec d'autres médicaments.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif ATU 23/05/2014
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 3 FEMME EN AGE DE PROCREER
  • EN CAS DE CONTRACEPTION
Niveau(x)
  • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
  • UTILISER UNE CONTRACEPTION EFFICACE
  • Cf. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
  • Cf. CONTRE INDICATIONS
Le siméprévir ne doit être utilisé pendant la grossesse ou chez les femmes en âge de procréer que si le bénéfice justifie le risque. Les patientes en âge de procréer doivent utiliser une méthode de contraception efficace (Cf. rubrique "Grossesse et allaitement").

Les contre-indications et mises en garde relatives à la grossesse et à la contraception relatives aux médicaments co-administrés s'appliquent également lorsqu'ils sont utilisés en association avec le siméprévir.

La ribavirine peut provoquer des malformations congénitales et/ou un décès chez le foetus exposé. Par conséquent, il convient de prendre toutes les précautions nécessaires afin d'éviter une grossesse chez les patientes et les partenaires féminines des patients (Cf. rubrique "Grossesse et allaitement").

Des effets tératogènes et/ou embryocides significatifs ont été observés chez toutes les espèces animales exposées à la ribavirine. Il convient de prendre toutes les précautions nécessaires afin d'éviter une grossesse chez les patientes et les partenaires féminines des patients. Les patientes en âge de procréer et les patients de sexe masculin ayant une partenaire en âge de procréer doivent utiliser une méthode de contraception efficace pendant le traitement par la ribavirine et après la fin du traitement par la ribavirine, selon la durée recommandée dans le Résumé des Caractéristiques du Produit de la ribavirine.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif ATU 23/05/2014
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 4 PARTENAIRE : FEMME EN AGE DE PROCREER
  • EN CAS DE CONTRACEPTION
Niveau(x)
  • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
  • UTILISER UNE CONTRACEPTION EFFICACE
  • Cf. CONTRE INDICATIONS
  • Cf. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
Le siméprévir ne doit être utilisé pendant la grossesse ou chez les femmes en âge de procréer que si le bénéfice justifie le risque. Les patientes en âge de procréer doivent utiliser une méthode de contraception efficace (Cf. rubrique "Grossesse et allaitement").

Les contre-indications et mises en garde relatives à la grossesse et à la contraception relatives aux médicaments co-administrés s'appliquent également lorsqu'ils sont utilisés en association avec le siméprévir.

La ribavirine peut provoquer des malformations congénitales et/ou un décès chez le foetus exposé. Par conséquent, il convient de prendre toutes les précautions nécessaires afin d'éviter une grossesse chez les patientes et les partenaires féminines des patients (Cf. rubrique "Grossesse et allaitement").

Des effets tératogènes et/ou embryocides significatifs ont été observés chez toutes les espèces animales exposées à la ribavirine. Il convient de prendre toutes les précautions nécessaires afin d'éviter une grossesse chez les patientes et les partenaires féminines des patients. Les patientes en âge de procréer et les patients de sexe masculin ayant une partenaire en âge de procréer doivent utiliser une méthode de contraception efficace pendant le traitement par la ribavirine et après la fin du traitement par la ribavirine, selon la durée recommandée dans le Résumé des Caractéristiques du Produit de la ribavirine.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif ATU 23/05/2014
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 5 EXPOSITION SOLAIRE / ULTRA-VIOLETS
    Niveau(x)
    • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
    • EVITER EXPOSITION SOLAIRE OU RAYONS UV
    • RISQUE DE PHOTOSENSIBILISATION
    Référence(s) officielle(s)
    • Rectificatif ATU 23/05/2014
    CIM 10
    • Exposition à une source lumineuse artificielle visible et aux ultraviolets W89
    • Exposition à la lumière solaire X32

    Terrain N° 6 ATTEINTE CUTANEE
      Niveau(x)
      • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
      • SURVEILLANCE CLINIQUE
      • SUSPENDRE LE TRAITEMENT
      Référence(s) officielle(s)
      • Rectificatif ATU 23/05/2014
      CIM 10
      • Affections de la peau et du tissu cellulaire souscutané liées à une irradiation L55-L59

      Terrain N° 7 HEPATITE
      • HEPATITE B CHRONIQUE ACTIVE
      • HEPATITE B CHRONIQUE LATENTE
      • HEPATITE VIRALE B AIGUE
      Niveau(x)
      • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
      • BILAN HEPATIQUE AVANT TRAITEMENT
      • SURVEILLANCE HEPATIQUE
      • SURVEILLANCE VIROLOGIQUE
      • SURVEILLANCE CLINIQUE
      • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
      • UTILISER AVEC PRUDENCE
      Des cas de réactivation du virus de l'hépatite B (VHB), dont certains avec issue fatale, ont été signalés pendant ou après le traitement par des agents antiviraux à action directe. Le dépistage du VHB doit être effectué chez tous les patients avant le début du traitement. Les patients co-infectés par le VHB/VHC sont à risque de réactivation du VHB et doivent donc être surveillés et pris en charge conformément aux recommandations cliniques en vigueur.
      Référence(s) officielle(s)
      • Rectificatif ATU 23/05/2014
      CIM 10
      • Hépatite virale B15-B19
      • Maladie alcoolique du foie K70
      • Maladie toxique du foie K71
      • Hépatite chronique, non classée ailleurs K73
      • Atteintes hépatiques au cours de maladies infectieuses et parasitaires classées ailleurs K770
      • Hépatite aiguë B B16
      • Hépatite virale chronique B avec agent delta B180
      • Hépatite virale chronique B sans agent delta B181

      Terrain N° 8 TRANSPLANTATION
      • TRANSPLANTATION HEPATIQUE
      • TRT PAR CICLOSPORINE
      Niveau(x)
      • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
      • UTILISATION NON RECOMMANDEE
      Patients transplantés
      La co-administration de siméprévir avec la ciclosporine n'est pas recommandée car elle conduit à une augmentation significative de l'exposition au siméprévir (Cf. rubrique "Interactions").
      Référence(s) officielle(s)
      • Rectificatif ATU 23/05/2014
      CIM 10
      • Greffe d'organe et de tissu Z94
      • Greffe de foie Z944

      Terrain N° 9 INSUFFISANCE RENALE CHRONIQUE
      • INSUFFISANCE RENALE SEVERE
      • INSUFFISANCE RENALE AU STADE TERMINAL
      Niveau(x)
      • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
      • PAS DE DONNEES POUR CE TERRAIN
      • Cf. POSOLOGIE
      Aucune adaptation posologique du siméprévir n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance rénale légère ou modérée. Une augmentation de l'exposition au siméprévir a été observée chez les individus présentant une insuffisance rénale sévère. Le siméprévir n'a pas été étudié chez les patients infectés par le VHC présentant une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine inférieure à 30 mL/min) ou une insuffisance rénale terminale, y compris les patients nécessitant une hémodialyse. Comme l'exposition peut être augmentée chez les patients infectés par le VHC présentant une insuffisance rénale sévère, la prudence est recommandée lors de la prescription du siméprévir chez ces patients (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques").
      Pour l'utilisation des médicaments associés au siméprévir chez les patients insuffisants rénaux, se reporter à leurs Résumés des Caractéristiques du Produit respectifs.
      Référence(s) officielle(s)
      • Rectificatif ATU 23/05/2014
      CIM 10
      • Maladie rénale chronique N18

      Terrain N° 10 DIALYSE
        Niveau(x)
        • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
        • PAS DE DONNEES POUR CE TERRAIN
        • Cf. POSOLOGIE
        Aucune adaptation posologique du siméprévir n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance rénale légère ou modérée. Une augmentation de l'exposition au siméprévir a été observée chez les individus présentant une insuffisance rénale sévère. Le siméprévir n'a pas été étudié chez les patients infectés par le VHC présentant une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine inférieure à 30 mL/min) ou une insuffisance rénale terminale, y compris les patients nécessitant une hémodialyse. Comme l'exposition peut être augmentée chez les patients infectés par le VHC présentant une insuffisance rénale sévère, la prudence est recommandée lors de la prescription du siméprévir chez ces patients (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques").
        Pour l'utilisation des médicaments associés au siméprévir chez les patients insuffisants rénaux, se reporter à leurs Résumés des Caractéristiques du Produit respectifs.
        Référence(s) officielle(s)
        • Rectificatif ATU 23/05/2014
        CIM 10
        • Surveillance d'une dialyse Z49
        • Dépendance envers une dialyse rénale Z992
        Terrain N° 11 QUEL QUE SOIT LE TERRAIN
          Niveau(x)
          • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
          • RISQUE D'ATTEINTE HEPATIQUE
          • RISQUE D'INSUFFISANCE HEPATIQUE
          • ASSOCIER A D'AUTRES THERAPEUTIQUES
          • RISQUE DE PHOTOSENSIBILISATION
          • RISQUE DE REACTION CUTANEE
          • BILAN HEPATIQUE AVANT TRAITEMENT
          • SURVEILLANCE HEPATIQUE
          • SURVEILLANCE VIROLOGIQUE
          • SURVEILLANCE PROTEINES SANGUINES
          • SURVEILLANCE TEMPS PROTHROMBINE
          • SURVEILLANCE HEMATOLOGIQUE
          • SURVEILLANCE DE LA COAGULATION
          • SURVEILLANCE TAUX CREATININE
          • SURVEILLANCE DE LA KALIEMIE
          • BILAN THYROIDIEN AVANT TRAITEMENT
          • SURVEILLANCE THYROIDIENNE
          • SURVEILLANCE CLINIQUE
          • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
          • PRESENCE D'EXCIPIENT(S) A EFFET NOTOIRE
          • TENIR COMPTE PRESENCE LACTOSE
          Référence(s) officielle(s)
          • Rectificatif ATU 23/05/2014
          CIM 10
          • Non concerné .




          - Commentaires du RCP :
          - Généralités
          L'efficacité du siméprévir n'a pas été étudiée chez les patients infectés par le VHC de génotype 2, 3, 5 ou 6. Le siméprévir ne doit donc pas être utilisé chez ces patients (Cf. rubriques "Posologie et mode d'administration" et "Propriétés pharmacodynamiques").

          Le siméprévir ne doit pas être utilisé en monothérapie mais doit être prescrit en association avec d'autres médicaments pour le traitement de l'hépatite C.

          - Utilisation du siméprévir chez les patients infectés par le VHC de génotype 1a
          L'efficacité du siméprévir en association au peg-interféron et à la ribavirine est réduite de façon importante chez les patients infectés par le VHC de génotype 1a présentant un polymorphisme NS3 Q80K à l'état initial (i.e. avant la mise sous traitement) comparée à l'efficacité chez les patients infectés par le VHC de génotype 1a ne présentant pas de polymorphisme NS3 Q80K à l'état initial.Les données sont trop limitées pour évaluer si la présence d'un polymorphisme Q80K chez les patients infectés par le VHC de génotype 1a réduit l'efficacité du siméprévir lorsque le siméprévir est utilisé en association aux autres antiviraux à action directe contre le VHC (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques"). Dans l'attente de données de confirmation, la recherche de la présence d'un polymorphisme Q80K doit être envisagée avant l'instauration du siméprévir en association au sofosbuvir chez les patients infectés par le VHC de génotype 1a.

          Il n'y a pas de données cliniques sur l'utilisation du siméprévir chez les patients en échec d'un précédent traitement à base d'inhibiteur de la protéase NS3-4A (Cf. rubriques "Propriétés pharmacodynamiques" et "Sécurité préclinique").

          - Traitement sans interféron
          Les traitements à base de siméprévir sans interféron n'ont pas fait l'objet d'études de phase 3 (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques"). Le schéma thérapeutique et la durée de traitement optimaux n'ont pas été établis. Ce type de traitement ne devra être utilisé que pour les patients intolérants ou inéligibles au traitement par interféron et devant être traités de façon urgente.

          - Co-administration avec d'autres agents antiviraux à action directe anti-VHC
          Le siméprévir doit être co-administré avec d'autres médicaments antiviraux à action directe uniquement s'il est estimé que, d'après les données disponibles, le bénéfice est supérieur aux risques. Il n'existe pas de données étayant l'administration concomitante du siméprévir et du télaprevir ou du bocéprevir. Des résistances croisées sont attendues entre ces inhibiteurs de la protéase du VHC et il est déconseillé de les associer (voir également rubrique "Interactions").

          - Siméprévir en association au peg-interféron alfa-2b
          Dans les études cliniques, les patients randomisés dans le bras siméprévir en association au peginterféron alfa-2b et à la ribavirine ont obtenu des taux de RVS 12 inférieurs et ont présenté plus fréquemment des échappements ou des rechutes virologiques en comparaison aux patients traités par siméprévir en association au peg-interféron alfa-2a et à la ribavirine (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques").

          - Grossesse et contraception
          Le siméprévir ne doit être utilisé chez la femme enceinte ou en âge de procréer que si le bénéfice attendu justifie le risque encouru. Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une méthode de contraception efficace (Cf. rubrique "Grossesse et allaitement").

          Le siméprévir devant être utilisé en association à d'autres médicaments, les contre-indications et mises en garde applicables à ces médicaments doivent également être appliquées.

          Lorsque le siméprévir est utilisé en association avec la ribavirine, toutes les précautions doivent être prises afin d'éviter une grossesse chez les patientes et les partenaires féminines des patients (voir RCP de la ribavirine).

          - Photosensibilité
          Des cas de réactions de photosensibilité ont été rapportés chez les patients recevant du siméprévir en association à d'autres médicaments (Cf. rubrique "Effets indésirables").
          Les patients traités par siméprévir doivent être informés du risque de réaction de photosensibilité et de l'importance d'utiliser des mesures de protection solaire appropriées durant leur traitement par siméprévir.
          L'exposition excessive au soleil et l'utilisation d'appareils de bronzage doivent être évités durant le traitement par siméprévir. En cas de survenue de réactions de photosensibilité, l'arrêt du traitement par siméprévir doit être envisagé et les patients doivent être surveillés jusqu'à résolution de la réaction.

          - Eruption cutanée
          Des éruptions cutanées ont été observées chez les patients recevant du siméprévir en association à d'autres médicaments (Cf. rubrique "Effets indésirables"). Chez les patients présentant une éruption cutanée légère ou modérée, la progression de l'éruption cutanée doit être surveillée, notamment quant à l'apparition de signes muqueux ou de symptômes systémiques. En cas d'éruption cutanée sévère, le siméprévir et les autres médicaments utilisés en association dans l'HCC doivent être interrompus et le patient doit être surveillé jusqu'à la résolution des symptômes.

          - Insuffisance hépatique
          L'exposition plasmatique au siméprévir est significativement augmentée chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (Child-Pugh de classe C).
          La sécurité et l'efficacité du siméprévir n'ont pas été étudiées chez les patients infectés par le VHC présentant une insuffisance hépatique modérée ou sévère (Child-Pugh de classe B ou C) ni chez les patients présentant une cirrhose décompensée ; une prudence particulière est donc recommandée lorsque le siméprévir est prescrit chez ces patients (Cf. rubriques "Posologie et mode d'administration" et "Propriétés pharmacocinétiques").

          - Examens de suivi à réaliser avant, pendant et après le traitement pour les patients traités par le siméprévir
          Les taux d'ARN du VHC doivent être surveillés au minimum aux semaines 4 et 12, et 12 semaines après l'arrêt du traitement (voir les recommandations relatives à la durée du traitement et aux règles d'arrêt du traitement chez les patients recevant du siméprévir en association au peg-interféron et à la ribavirine ; rubrique "Posologie et mode d'administration"). L'utilisation d'une méthode de dosage quantitative sensible pour suivre les taux d'ARN du VHC pendant le traitement est recommandée.

          Les examens biologiques suivants doivent être réalisés aux semaines 2, 4, 8, 12, 16, 20, 24, 36, 48, et 3 et 6 mois après l'arrêt de tous les traitements :
          . Bilan hépatique comprenant : ASAT, ALAT, bilirubine totale, gammaglutamyl-transférase et phosphatase alcaline
          . Albumine, Taux de prothrombine
          . Numération de formule sanguine : hémoglobine, neutrophiles, plaquettes
          . Créatininémie, kaliémie, bilan thyroïdien (TSH)

          - Interactions avec d'autres médicaments
          La co-administration de siméprévir avec des substances modérément ou fortement inductrices ou inhibitrices des enzymes du cytochrome P450 3A (CYP3A4) peut conduire respectivement à une diminution ou à une augmentation significative de l'exposition au siméprévir.

          Se reporter à la rubrique "Interactions" pour les informations sur les interactions avec d'autres médicaments.

          - Co-infection avec le virus de l'hépatite B (VHB)
          La sécurité et l'efficacité du siméprévir les patients co-infectés par le VHB n'ont pas été étudiées.

          - Patients transplantés
          La sécurité et l'efficacité du siméprévir n'ont pas été étudiées chez les patients transplantés.

          - Excipient des gélules de siméprévir
          Les gélules de siméprévir contiennent du lactose monohydraté. L'utilisation de ce médicament est déconseillée chez les patients atteints de troubles héréditaires rares tels qu'une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou une malabsorption du glucose et du galactose.
          Référence(s) officielle(s) Rectificatif ATU 23/05/2014
          Non contre-indications
          Aucune information recensée.
          Interactions médicamenteuses
          -> Médicaments affectant l'exposition du siméprévir

          La principale enzyme impliquée dans la biotransformation du siméprévir est le CYP3A4 (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques") et d'autres médicaments peuvent avoir des effets cliniquement significatifs sur la pharmacocinétique du siméprevir par l'intermédiaire du CYP3A4. La co-administration de siméprévir avec des inhibiteurs modérés ou puissants du CYP3A4 peut augmenter significativement l'exposition plasmatique du siméprévir, alors que la co-administration avec des inducteurs modérés ou puissants du CYP3A4 peut diminuer significativement l'exposition plasmatique du siméprévir et aboutir à une perte d'efficacité (voir ci-dessous). Par conséquent, la co-administration de siméprévir avec des inhibiteurs ou inducteurs modérés ou puissants du CYP3A4 n'est pas recommandée.
          Le transport hépatique du siméprévir est médié par l'OATP1B1. Les inhibiteurs de l'OATP1B1 tels que l'eltrombopag ou le gemfibrozil peuvent augmenter légèrement les concentrations plasmatiques de siméprévir.


          -> Médicaments affectés par l'utilisation du siméprévir

          Le siméprévir inhibe légèrement l'activité du CYP1A2 et l'activité du CYP3A4 intestinal, alors qu'il n'affecte pas l'activité du CYP3A4 hépatique. La co-administration de siméprévir avec des médicaments principalement métabolisés par le CYP3A4 peut être à l'origine d'une augmentation des concentrations plasmatiques de ces médicaments (voir ci-dessous). Le siméprévir n'a pas d'effet sur les CYP2C9, CYP2C19 ou CYP2D6 in vivo. Le siméprévir inhibe les transporteurs OATP1B1 et P-gp. La co-administration de siméprévir avec des médicaments qui sont des substrats des transporteurs OATP1B1 et P-gp peut être à l'origine d'une augmentation des concentrations plasmatiques de ces médicaments (voir ci-dessous).


          -> Interactions

          Les interactions établies et théoriques entre le siméprévir et certains médicaments sont répertoriées ci-dessous (les rapports des moyennes des moindres carrés avec intervalles de confiance à 90 % (IC 90 %) sont présentés (augmentation, diminution, absence de changement). Les études d'interactions ont été effectuées chez des adultes en bonne santé à la posologie recommandée de 150 mg de siméprévir une fois par jour sauf mention contraire.

          Se reporter aux Résumés des Caractéristiques du Produit des médicaments prescrits en association au siméprévir dans le traitement de l'hépatite C pour la liste de leurs interactions médicamenteuses.

          Interactions et recommandations posologiques avec d'autres médicaments

          Médicaments par aire thérapeutique


          * ANALEPTIQUE

          + Caféine 150 mg
          Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
          caféine ASC 1,26 (1,21-1,32) augmentation
          caféine Cmax 1,12 (1,06-1,19) absence de changement
          caféine Cmin non étudiée
          Recommandation pour la co-administration :
          Aucune adaptation posologique n'est nécessaire.


          * ANTIARYTHMIQUES

          + Digoxine 0,25 mg
          Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
          digoxine ASC 1,39 (1,16-1,67) augmentation
          digoxine Cmax 1,31 (1,14-1,51) augmentation
          digoxine Cmin non étudiée
          (inhibition du transporteur P-gp)
          Recommandation pour la co-administration :
          Les concentrations de digoxine doivent être surveillées et utilisées pour l'adaptation de la dose de digoxine jusqu'à l'obtention de l'effet clinique recherché.

          + Amiodarone
          + Disopyramide
          + Flécaïnide
          + Mexilétine
          + Propafénone
          + Quinidine
          Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
          Non étudié. De faibles augmentations des concentrations de ces antiarythmiques peuvent être attendues lorsqu'ils sont administrés par voie orale.
          (inhibition des enzymes du CYP3A4 intestinales)
          L'inhibition du CYP3A4 par l'amiodarone peut entraîner de faibles augmentations des concentrations en siméprévir.
          Recommandation pour la co-administration :
          Des précautions sont nécessaires et une surveillance des concentrations sanguines et/ou clinique (ECG...) sont recommandées lors d'une administration par voie orale.


          * ANTICOAGULANTS

          + Warfarine 10 mg
          Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
          S-warfarine ASC 1,04 (1,00-1,07) absence de changement
          S-warfarine Cmax 1,00 (0,94-1,06) absence de changement
          S-warfarine Cmin non étudiée
          Recommandation pour la co-administration :
          Aucune adaptation posologique n'est nécessaire. Il est toutefois recommandé de surveiller l'INR (rapport international normalisé).


          * ANTIEPILEPTIQUES

          + Carbamazépine
          + Oxcarbazépine
          + Phénobarbital
          + Phénytoïne
          Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
          Non étudié.
          En raison d'une forte induction du CYP3A4, des diminutions significatives des concentrations plasmatiques du siméprévir sont attendues.
          Recommandation pour la co-administration :
          Il n'est pas recommandé de co-administrer le siméprévir avec ces antiépileptiques car la co-administration peut conduire à une perte de l'effet thérapeutique du siméprévir.


          * ANTIDEPRESSEURS

          + Escitalopram 10 mg une fois par jour
          Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
          escitalopram ASC 1,00 (0,97-1,03) absence de changement
          escitalopram Cmax 1,03 (0,99-1,07) absence de changement
          escitalopram Cmin 1,00 (0,95-1,05) absence de changement
          siméprévir ASC 0,75 (0,68-0,83) diminution
          siméprévir Cmax 0,80 (0,71-0,89) diminution
          siméprévir Cmin 0,68 (0,59-0,79) diminution
          Recommandation pour la co-administration :
          Aucune adaptation posologique n'est nécessaire.


          * ANTIHISTAMINIQUES

          + Astémizole
          + Terfénadine
          Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
          Non étudié.
          En raison de l'inhibition des enzymes du CYP3A4, l'astémizole et la terfénadine peuvent provoquer une arythmie cardiaque. De faibles augmentations des concentrations de ces antihistaminiques sont attendues.
          Recommandation pour la co-administration :
          La co-administration de siméprévir et de l'astémizole ou de la terfénadine n'est pas recommandée.


          * ANTI-INFECTIEUX

          - Antibiotiques (administrés par voie systémique)

          + Azithromycine
          Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
          Non étudié. D'après les modalités d'élimination de l'azithromycine, aucune interaction n'est attendue entre le siméprévir et l'azithromycine.
          Recommandation pour la co-administration :
          Aucune adaptation posologique n'est nécessaire.

          + Erythromycine 500 mg trois fois par jour
          Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
          érythromycine ASC 1,90 (1,53-2,36) augmentation
          érythromycine Cmax 1,59 (1,23-2,05) augmentation
          érythromycine Cmin 3,08 (2,54-3,73) augmentation
          siméprévir ASC 7,47 (6,41-8,70) augmentation
          siméprévir Cmax 4,53 (3,91-5,25) augmentation
          siméprévir Cmin 12,74 (10,19-15,93) augmentation
          (inhibition des enzymes du CYP3A4 et du transporteur P-gp à la fois par l'érythromycine et le siméprévir)
          Recommandation pour la co-administration :
          La co-administration de siméprévir et de l'érythromycine n'est pas recommandée.

          + Clarithromycine
          + Télithromycine
          Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
          En raison de l'inhibition des enzymes du CYP3A4, des augmentations des concentrations plasmatiques du siméprévir sont attendues.
          Recommandation pour la co-administration :
          La co-administration de siméprévir et de la clarithromycine ou de la télithromycine n'est pas recommandée.

          - Antifongiques (administration orale)

          + Itraconazole
          + Kétoconazole (*)
          + Posaconazole
          Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
          Non étudié.
          En raison de la forte inhibition des enzymes du CYP3A4, des augmentations significatives des concentrations plasmatiques du siméprévir sont attendues.
          Recommandation pour la co-administration :
          La co-administration de siméprévir et de l'itraconazole, du kétoconazole ou du posaconazole par voie systémique n'est pas recommandée.

          + Fluconazole
          + Voriconazole
          Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
          Non étudié.
          En raison de l'inhibition légère à modérée des enzymes du CYP3A4, des augmentations significatives des concentrations plasmatiques du siméprévir sont attendues.
          Recommandation pour la co-administration :
          La co-administration de siméprévir et du voriconazole n'est pas recommandée.

          - Antimycobactériens

          + Bédaquiline
          Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
          Non étudié. Aucune interaction médicamenteuse cliniquement significative n'est attendue.
          Recommandation pour la co-administration :
          Aucune adaptation posologique n'est nécessaire.

          + Rifampicine (1) 600 mg une fois par jour
          Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
          rifampicine ASC 1,00 (0,93-1,08) absence de changement
          rifampicine Cmax 0,92 (0,80-1,07) absence de changement
          rifampicine Cmin non étudiée
          25-désacétyl-rifampicine ASC 1,24 (1,13-1,36) augmentation
          25-désacétyl-rifampicine Cmax 1,08 (0,98-1,19) absence de changement
          25-désacétyl-rifampicine Cmin non étudiée
          siméprévir ASC 0,52 (0,41-0,67) diminution
          siméprévir Cmax 1,31 (1,03-1,66) augmentation
          siméprévir Cmin 0,08 (0,06-0,11) diminution
          (induction des enzymes du CYP3A4)
          Recommandation pour la co-administration :
          Il n'est pas recommandé de co-administrer le siméprévir avec la rifampicine car la co-administration peut conduire à une perte de l'effet thérapeutique du siméprévir.

          + Rifabutine
          + Rifapentine
          Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
          Non étudié.
          En raison de l'induction des enzymes du CYP3A4, des diminutions significatives des concentrations plasmatiques du siméprévir sont attendues.
          Recommandation pour la co-administration :
          Il n'est pas recommandé de co-administrer le siméprévir avec la rifabutine et la rifapentine car la co-administration peut conduire à une perte de l'effet thérapeutique du siméprévir.


          * ANTITUSSIFS

          + Dextrométhorphane (DXM) 30 mg
          Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
          DXM ASC 1,08 (0,87-1,35) augmentation
          DXM Cmax 1,21 (0,93-1,57) augmentation
          DXM Cmin non étudiée
          dextrorphane ASC 1,09 (1,03-1,15) absence de changement
          dextrorphane Cmax 1,03 (0,93-1,15) absence de changement
          dextrorphane Cmin non étudiée
          Recommandation pour la co-administration :
          Aucune adaptation posologique n'est nécessaire.


          * INHIBITEURS CALCIQUES (administrés par voie orale)

          + Amlodipine
          + Bépridil
          + Diltiazem
          + Félodipine
          + Nicardipine
          + Nifédipine
          + Nisoldipine
          + Vérapamil
          Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
          Non étudié.
          En raison de l'inhibition des enzymes du CYP3A4 et du transporteur P-gp intestinaux, des augmentations des concentrations plasmatiques des inhibiteurs calciques sont attendues lorsqu'ils sont administrés par voie orale.
          L'inhibition légère du CYP3A4 par l'amlodipine et l'inhibition modérée du CYP3A4 par le diltiazem et le vérapamil peut entraîner une augmentation des concentrations en siméprévir.
          Recommandation pour la co-administration :
          Des précautions sont nécessaires et une surveillance clinique des patients est recommandée lorsque les inhibiteurs calciques sont administrés par voie orale.


          * GLUCOCORTICOIDES

          + Dexaméthasone (systémique)
          Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
          Non étudié.
          En raison de l'induction modérée des enzymes du CYP3A4, des diminutions des concentrations plasmatiques du siméprévir sont attendues.
          Recommandation pour la co-administration :
          Il n'est pas recommandé de co-administrer le siméprévir avec la dexaméthasone systémique car la co-administration peut conduire à une perte de l'effet thérapeutique du siméprévir.

          + Budésonide
          + Fluticasone
          + Méthylprednisolone
          + Prednisone
          Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
          Non étudié. Aucune interaction médicamenteuse cliniquement significative n'est attendue.
          Recommandation pour la co-administration :
          Aucune adaptation posologique n'est nécessaire.


          * MEDICAMENTS GASTRO-INTESTINAUX

          - Anti-acides

          + Par exemple, hydroxyde d'aluminium ou de magnésium, carbonate de calcium
          Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
          Non étudié. Aucune interaction médicamenteuse cliniquement significative n'est attendue.
          Recommandation pour la co-administration :
          Aucune adaptation posologique n'est nécessaire.

          - Antagonistes des récepteurs H2

          + Par exemple, cimétidine, nizatidine, ranitidine
          Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
          Non étudié. Aucune interaction médicamenteuse cliniquement significative n'est attendue.
          Recommandation pour la co-administration :
          Aucune adaptation posologique n'est nécessaire.

          - Inhibiteurs de la pompe à protons

          + Oméprazole 40 mg
          Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
          oméprazole ASC 1,21 (1,00-1,46) augmentation
          oméprazole Cmax 1,14 (0,93-1,39) augmentation
          oméprazole Cmin non étudiée
          Recommandation pour la co-administration :
          Aucune adaptation posologique n'est nécessaire.

          + Dexlansoprazole
          + Esoméprazole
          + Lansoprazole
          + Pantoprazole
          + Rabéprazole
          Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
          Non étudié. Aucune interaction médicamenteuse cliniquement significative n'est attendue.
          Recommandation pour la co-administration :
          Aucune adaptation posologique n'est nécessaire.


          * MEDICAMENTS DU VHC

          - Antiviraux

          + Sofosbuvir (2) 400 mg une fois par jour
          Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
          sofosbuvir ASC 3,16 (2,25-4,44) augmentation
          sofosbuvir Cmax 1,91 (1,26-2,90) augmentation
          sofosbuvir Cmin non étudiée
          GS-331007 ASC 1,09 (0,87-1,37) absence de changement
          GS-331007 Cmax 0,69 (0,52-0,93) diminution
          GS-331007 Cmin non étudiée
          siméprévir ASC 0,94 (0,67-1,33) absence de changement
          siméprévir Cmax 0,96 (0,71-1,30) absence de changement
          siméprévir Cmin non étudiée
          Recommandation pour la co-administration :
          L'augmentation de l'exposition au sofosbuvir observée dans la sous-étude pharmacocinétique préliminaire n'est pas cliniquement significative.


          * PRODUITS DE PHYTOTHERAPIE

          + Chardon-Marie (Silybum marianum)
          Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
          Non étudié. Des augmentations des concentrations plasmatiques du siméprévir sont attendues.
          (inhibition du CYP3A4)
          Recommandation pour la co-administration :
          La co-administration de siméprévir et du chardon-Marie n'est pas recommandée.

          + Millepertuis (Hypericum perforatum)
          Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
          En raison de l'induction des enzymes du CYP3A4, des diminutions significatives des concentrations plasmatiques du siméprévir sont attendues.
          Recommandation pour la co-administration :
          Il n'est pas recommandé de co-administrer du siméprévir avec des produits contenant du millepertuis car la co-administration peut conduire à une perte de l'effet thérapeutique du siméprévir.


          * MEDICAMENTS DU VIH

          - Antirétroviraux - Antagoniste du CCR5

          + Maraviroc
          Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
          Non étudié. Aucune interaction médicamenteuse cliniquement significative n'est attendue.
          Recommandation pour la co-administration :
          Aucune adaptation posologique n'est nécessaire pour l'un ou l'autre médicament en cas de co-administration de siméprévir et de maraviroc.

          - Antirétroviraux - inhibiteur de l'intégrase

          + Raltégravir 400 mg deux fois par jour
          Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
          raltégravir ASC 1,08 (0,85-1,38) augmentation
          raltégravir Cmax 1,03 (0,78-1,36) absence de changement
          raltégravir Cmin 1,14 (0,97-1,36) augmentation
          siméprévir ASC 0,89 (0,81-0,98) absence de changement
          siméprévir Cmax 0,93 (0,85-1,02) absence de changement
          siméprévir Cmin 0,86 (0,75-0,98) diminution
          Recommandation pour la co-administration :
          Aucune adaptation posologique n'est nécessaire.

          - Antirétroviraux - inhibiteurs non-nucléosidiques de la transcriptase inverse (INNTI)

          + Efavirenz 600 mg une fois par jour
          Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
          éfavirenz ASC 0,90 (0,85-0,95) absence de changement
          éfavirenz Cmax 0,97 (0,89-1,06) absence de changement
          éfavirenz Cmin 0,87 (0,81-0,93) absence de changement
          siméprévir ASC 0,29 (0,26-0,33) diminution
          siméprévir Cmax 0,49 (0,44-0,54) diminution
          siméprévir Cmin 0,09 (0,08-0,12) diminution
          (induction des enzymes du CYP3A4)
          Recommandation pour la co-administration :
          Il n'est pas recommandé de co-administrer le siméprévir avec l'éfavirenz car la co-administration peut conduire à une perte de l'effet thérapeutique du siméprévir.

          + Rilpivirine 25 mg une fois par jour
          Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
          rilpivirine ASC 1,12 (1,05-1,19) absence de changement
          rilpivirine Cmax 1,04 (0,95-1,13) absence de changement
          rilpivirine Cmin 1,25 (1,16-1,35) augmentation
          siméprévir ASC 1,06 (0,94-1,19) absence de changement
          siméprévir Cmax 1,10 (0,97-1,26) augmentation
          siméprévir Cmin 0,96 (0,83-1,11) absence de changement
          Recommandation pour la co-administration :
          Aucune adaptation posologique n'est nécessaire.

          + Autres INNTI (Delavirdine, Etravirine, Névirapine)
          Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
          En raison de l'induction des enzymes du CYP3A4 [étravirine ou névirapine] ou inhibition [delavirdine], des modifications des concentrations plasmatiques du siméprévir sont attendues.
          Recommandation pour la co-administration :
          La co-administration de siméprévir et de la delavirdine, de l'étravirine ou de la névirapine n'est pas recommandée.

          - Antirétroviraux - inhibiteurs nucléosidiques ou nucléotidiques de la transcriptase inverse (IN(t)TI)

          + Fumarate de ténofovir disoproxil 300 mg une fois par jour
          Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
          ténofovir ASC 1,18 (1,13-1,24) absence de changement
          ténofovir Cmax 1,19 (1,10-1,30) augmentation
          ténofovir Cmin 1,24 (1,15-1,33) augmentation
          siméprévir ASC 0,86 (0,76-0,98) diminution
          siméprévir Cmax 0,85 (0,73-0,99) diminution
          siméprévir Cmin 0,93 (0,78-1,11) diminution
          Recommandation pour la co-administration :
          Aucune adaptation posologique n'est nécessaire.

          + Autres INTI (Abacavir, Didanosine, Emtricitabine, Lamivudine, Stavudine, Zidovudine)
          Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
          Non étudié. Aucune interaction médicamenteuse cliniquement significative n'est attendue.
          Recommandation pour la co-administration :
          Aucune adaptation posologique n'est nécessaire.

          - Antirétroviraux - inhibiteurs de protéase (IP)

          + Darunavir/ritonavir (3) 800/100 mg une fois par jour
          Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
          darunavir ASC 1,18 (1,11-1,25) augmentation
          darunavir Cmax 1,04 (0,99-1,10) absence de changement
          darunavir Cmin 1,31 (1,13-1,52) augmentation
          ritonavir ASC 1,32 (1,25-1,40) augmentation
          ritonavir Cmax 1,23 (1,14-1,32) augmentation
          ritonavir Cmin 1,44 (1,30-1,61) augmentation
          siméprévir ASC 2,59 (2,15-3,11) augmentation
          siméprévir Cmax 1,79 (1,55-2,06) augmentation
          siméprévir Cmin 4,58 (3,54-5,92) augmentation
          (*) darunavir/ritonavir + siméprévir 50 mg comparé au siméprévir 150 mg seul
          (forte inhibition des enzymes du CYP3A4)
          Recommandation pour la co-administration :
          La co-administration de siméprévir et du darunavir/ritonavir n'est pas recommandée.

          + Ritonavir (1) 100 mg deux fois par jour
          Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
          siméprévir ASC 7,18 (5,63-9,15) augmentation
          siméprévir Cmax 4,70 (3,84-5,76) augmentation
          siméprévir Cmin 14,35 (10,29-20,01) augmentation
          (forte inhibition des enzymes du CYP3A4)
          Recommandation pour la co-administration :
          La co-administration de siméprévir et du ritonavir n'est pas recommandée.

          + Autres IP du VIH boostés ou non par le ritonavir (par exemple, Atazanavir, (Fos)amprénavir, Lopinavir, Indinavir, Nelfinavir, Saquinavir, Tipranavir)
          Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
          En raison de l'induction ou de l'inhibition des enzymes du CYP3A4, des modifications des concentrations plasmatiques du siméprévir sont attendues.
          Recommandation pour la co-administration :
          La co-administration de siméprévir et d'un IP du VIH, avec ou sans ritonavir, n'est pas recommandée.

          + Médicaments contenant du cobicistat
          Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
          En raison de la forte inhibition des enzymes du CYP3A4, des augmentations significatives des concentrations plasmatiques du siméprévir sont attendues.
          Recommandation pour la co-administration :
          La co-administration de siméprévir et de médicaments contenant du cobicistat n'est pas recommandée.


          * INHIBITEURS DE L'HMG Co-A REDUCTASE

          + Rosuvastatine 10 mg
          Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
          rosuvastatine ASC 2,81 (2,34-3,37) augmentation
          rosuvastatine Cmax 3,17 (2,57-3,91) augmentation
          rosuvastatine Cmin non étudiée
          (inhibition du transporteur OATP1B1)
          Recommandation pour la co-administration :
          Lors de la co-administration avec le siméprévir, adapter soigneusement la posologie de la rosuvastatine, et utiliser la dose la plus faible nécessaire tout en surveillant la tolérance.

          + Pitavastatine
          + Pravastatine
          Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
          Non étudié.
          En raison de l'inhibition du transporteur OATP1B1, des augmentations des concentrations plasmatiques de la pitavastatine et de la pravastatine sont attendues.
          Recommandation pour la co-administration :
          Lors de la co-administration avec le siméprévir, adapter soigneusement la posologie de la pitavastatine et de la pravastatine, et utiliser la dose la plus faible nécessaire tout en surveillant la tolérance.

          + Atorvastatine 40 mg
          Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
          atorvastatine ASC 2,12 (1,72-2,62) augmentation
          atorvastatine Cmax 1,70 (1,42-2,04) augmentation
          atorvastatine Cmin non étudiée
          2-OH-atorvastatine ASC 2,29 (2,08-2,52) augmentation
          2-OH-atorvastatine Cmax 1,98 (1,70-2,31) augmentation
          2-OH-atorvastatine Cmin non étudié
          (inhibition du transporteur OATP1B1 et/ou des enzymes du CYP3A4)
          L'inhibition du transporteur OATP1B1 par l'atorvastatine peut entraîner une augmentation des concentrations en siméprévir.
          Recommandation pour la co-administration :
          Lors de la co-administration avec le siméprévir, adapter soigneusement la posologie de l'atorvastatine, et utiliser la dose la plus faible nécessaire tout en surveillant la tolérance.

          + Simvastatine 40 mg
          Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
          simvastatine ASC 1,51 (1,32-1,73) augmentation
          simvastatine Cmax 1,46 (1,17-1,82) augmentation
          simvastatine Cmin non étudiée
          simvastatine acide ASC 1,88 (1,63-2,17) augmentation
          simvastatine acide Cmax 3,03 (2,49-3,69) augmentation
          simvastatine acide Cmin non étudiée
          (inhibition du transporteur OATP1B1 et/ou des enzymes du CYP3A4)
          Recommandation pour la co-administration :
          Lors de la co-administration avec le siméprévir, adapter soigneusement la posologie de la simvastatine, et utiliser la dose la plus faible nécessaire tout en surveillant la tolérance.

          + Lovastatine
          Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
          Non étudié.
          En raison de l'inhibition du transporteur OATP1B1 et/ou des enzymes du CYP3A4, des augmentations des concentrations plasmatiques de la lovastatine sont attendues.
          Recommandation pour la co-administration :
          Lors de la co-administration avec le siméprévir, adapter soigneusement la posologie de la lovastatine, et utiliser la dose la plus faible nécessaire tout en surveillant la tolérance.

          + Fluvastatine
          Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
          Non étudié. Aucune interaction médicamenteuse cliniquement significative n'est attendue.
          Recommandation pour la co-administration :
          Aucune adaptation posologique n'est nécessaire.


          * CONTRACEPTIFS HORMONAUX

          + Ethinylestradiol et noréthindrone 0,035 mg une fois par jour / 1 mg une fois par jour
          Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
          éthinylestradiol ASC 1,12 (1,05-1,20) absence de changement
          éthinylestradiol Cmax 1,18 (1,09-1,27) augmentation
          éthinylestradiol Cmin 1,00 (0,89-1,13) absence de changement
          noréthindrone ASC 1,15 (1,08-1,22) absence de changement
          noréthindrone Cmax 1,06 (0,99-1,14) absence de changement
          noréthindrone Cmin 1,24 (1,13-1,35) augmentation
          Recommandation pour la co-administration :
          Aucune adaptation posologique n'est nécessaire.


          * IMMUNOSUPPRESSEURS

          + Ciclosporine 100 mg
          Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
          ciclosporine ASC 1,19 (1,13-1,26) augmentation
          ciclosporine Cmax 1,16 (1,07-1,26) augmentation
          ciclosporine Cmin non étudiée
          L'inhibition du transporteur OATP1B1 par la ciclosporine peut entrainer une augmentation des concentrations en siméprévir.
          Recommandation pour la co-administration :
          Aucune adaptation posologique n'est nécessaire en cas de co-administration avec le siméprévir.
          Une surveillance des concentrations sanguines de ciclosporine est recommandée.

          + Tacrolimus 2 mg
          Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
          tacrolimus ASC 0,83 (0,59-1,16) diminution
          tacrolimus Cmax 0,76 (0,65-0,90) diminution
          tacrolimus Cmin non étudiée
          L'inhibition du transporteur OATP1B1 par le tacrolimus peut entraîner une augmentation des concentrations en siméprévir.
          Recommandation pour la co-administration :
          Aucune adaptation posologique n'est nécessaire en cas de co-administration avec le siméprévir.
          Une surveillance des concentrations sanguines de tacrolimus est recommandée.

          + Sirolimus
          Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
          Non étudié. Une légère augmentation ou diminution des concentrations plasmatiques du sirolimus peut se produire.
          Recommandation pour la co-administration :
          Une surveillance des concentrations sanguines de sirolimus est recommandée.


          * ANALGESIQUES OPIOIDES

          + Méthadone (4) 30-150 mg une fois par jour, dose personnalisée
          Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
          R(-) méthadone ASC 0,99 (0,91-1,09) absence de changement
          R(-) méthadone Cmax 1,03 (0,97-1,09) absence de changement
          R(-) méthadone Cmin 1,02 (0,93-1,12) absence de changement
          Recommandation pour la co-administration :
          Aucune adaptation posologique n'est nécessaire.

          + Buprénorphine
          + Naloxone
          Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
          Non étudié. Aucune interaction médicamenteuse cliniquement significative n'est attendue.
          Recommandation pour la co-administration :
          Aucune adaptation posologique n'est nécessaire.


          * INHIBITEURS DE LA PHOSPHODIESTERASE DE TYPE 5

          + Sildénafil
          + Tadalafil
          + Vardénafil
          Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
          Non étudié.
          En raison de l'inhibition des enzymes du CYP3A4 intestinal, de faibles augmentations des concentrations des inhibiteurs de la PDE-5 sont attendues.
          L'inhibition légère du transporteur OATP1B1 par le sildénafil peut entrainer une légère augmentation des concentrations en siméprévir.
          Recommandation pour la co-administration :
          Aucune adaptation posologique n'est nécessaire en cas de co-administration de siméprévir avec des doses de sildénafil, vardénafil, ou tadalafil indiquées pour le traitement des troubles de l'érection.
          Une adaptation posologique de l'inhibiteur de la PDE-5 peut être nécessaire en cas de co-administration de siméprévir et de sildénafil ou tadalafil administré de façon chronique aux doses utilisées pour le traitement de l'hypertension artérielle pulmonaire. Il convient d'envisager de débuter l'inhibiteur de PDE-5 à la dose la plus faible possible et d'augmenter si nécessaire la posologie en instaurant une surveillance clinique appropriée.


          * SEDATIFS/ANXIOLYTIQUES

          + Midazolam
          Oral : 0,075 mg/kg
          Intraveineux : 0,025 mg/kg
          Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
          Oral :
          midazolam ASC 1,45 (1,35-1,57) augmentation
          midazolam Cmax 1,31 (1,19-1,45) augmentation
          midazolam Cmin non étudiée
          Intraveineux :
          midazolam ASC 1,10 (0,95-1,26) augmentation
          midazolam Cmax 0,78 (0,52-1,17) diminution
          midazolam Cmin non étudiée
          (inhibition légère des enzymes du CYP3A4 intestinal)
          Recommandation pour la co-administration :
          Les concentrations plasmatiques du midazolam après une administration intraveineuse sont restées inchangées puisque le siméprévir n'inhibe pas les enzymes du CYP3A4 hépatique.
          Des précautions sont nécessaires en cas de co-administration de ce médicament à indice thérapeutique étroit et de siméprévir par voie orale.

          + Triazolam (oral)
          Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
          Non étudié.
          En raison de l'inhibition des enzymes du CYP3A4 intestinal, de faibles augmentations des concentrations en triazolam sont attendues.
          Recommandation pour la co-administration :
          Des précautions sont nécessaires en cas de co-administration de ce médicament à indice thérapeutique étroit et de siméprévir par voie orale.


          * STIMULANTS

          + Méthylphénidate
          Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
          Non étudié. Aucune interaction médicamenteuse cliniquement significative n'est attendue.
          Recommandation pour la co-administration :
          Aucune adaptation posologique n'est nécessaire.

          Le sens des variations (augmentation, diminution, pas de changement) pour chaque paramètre pharmacocinétique est fondé sur l'intervalle de confiance à 90 % du rapport des moyennes géométriques, qui est, soit "compris dans" (pas de changement), soit inférieur à (diminution), soit supérieur à (augmentation) l'intervalle 0,80-1,25.

          (1) Cette étude d'interaction a été effectuée à une dose supérieure à la dose recommandée pour le siméprévir évaluant l'effet maximal sur le médicament co-administré. La recommandation posologique est applicable à la dose recommandée de siméprévir à 150 mg une fois par jour.
          (2) Comparaison fondée sur les témoins historiques. L'interaction entre le siméprévir et le médicament a été évaluée lors d'une sous-étude pharmacocinétique préliminaire d'une étude de phase 2 menée chez 22 patients infectés par le VHC. La sécurité et l'efficacité de siméprévir en association au sofosbuvir n'ont pas été établies dans une étude de phase 3.
          (3) La dose de siméprévir dans cette étude d'interaction était de 50 mg en co-administration avec le darunavir/ritonavir, comparativement à 150 mg dans le groupe de traitement par le siméprévir seul.
          (4) L'interaction entre le siméprévir et le médicament a été évaluée dans une étude pharmacocinétique chez des adultes présentant une dépendance aux opioïdes sous traitement d'entretien stable par méthadone.

          (*) Kétoconazole : en attente d'une nouvelle classification ATC.
           
          Référence(s) officielle(s):   Rectificatif ATU 23/05/2014
          Grossesse
          Recommandations et conduites à tenir
           
          Effet spécialité
          Niveau(x) de risque
          • ADMINIST. POSSIBLE QUE SI NECESSAIRE
          • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES

          * Grossesse

          Il n'y a pas d'étude appropriée et bien contrôlée avec le siméprévir chez la femme enceinte. Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence des effets sur la reproduction (Cf. rubrique "Sécurité préclinique"). Le siméprévir ne doit être utilisé chez la femme enceinte ou en âge de procréer que si le bénéfice attendu justifie le risque encouru. Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une méthode de contraception efficace.

          Le siméprévir devant être utilisé en association à d'autres médicaments, les contre-indications et mises en garde applicables à ces médicaments doivent également être appliquées.

          Des effets tératogènes et/ou embryocides significatifs ont été observés chez toutes les espèces animales exposées à la ribavirine. La ribavirine est contre-indiquée pendant la grossesse. Toutes les précautions doivent être prises afin d'éviter la survenue d'une grossesse chez les patientes ainsi que chez les partenaires des patients traités par ribavirine. Les patientes et les partenaires féminines des patients susceptibles de procréer doivent être informées de l'obligation d'utiliser une contraception efficace pendant le traitement par une association médicamenteuse avec le siméprévir incluant la ribavirine, et après la fin du traitement, pour une durée précisée dans le Résumé des Caractéristiques du Produit de la ribavirine.
          Référence(s) officielle(s) : Rectificatif ATU 23/05/2014

          Femme en âge de procréer
          Recommandations et conduites à tenir
          Recommandations
          • UTILISER UNE CONTRACEPTION EFFICACE
          * Femme en âge de procréer

          Des effets tératogènes et/ou embryocides significatifs ont été observés chez toutes les espèces animales exposées à la ribavirine. La ribavirine est contre-indiquée pendant la grossesse. Toutes les précautions doivent être prises afin d'éviter la survenue d'une grossesse chez les patientes ainsi que chez les partenaires des patients traités par ribavirine. Les patientes et les partenaires féminines des patients susceptibles de procréer doivent être informées de l'obligation d'utiliser une contraception efficace pendant le traitement par une association médicamenteuse avec le siméprévir incluant la ribavirine, et après la fin du traitement, pour une durée précisée dans le Résumé des Caractéristiques du Produit de la ribavirine.


          * Fertilité

          Il n'existe pas de données sur l'effet du siméprévir sur la fertilité chez l'Homme. Aucun effet sur la fertilité n'a été observé au cours des études chez l'animal (Cf. rubrique "Sécurité préclinique").
          Référence(s) officielle(s) : Rectificatif ATU 23/05/2014
          Allaitement
          Données sur le passage dans le lait maternel
          Passage dans le lait Pas d'information
          Fixation protéique Pas d'information
          Rapport concentration lait/plasma maternels Pas d'information
          Concentration dans 100 ml de lait maternel Pas d'information
          Recommandations et conduites à tenir
          Recommandations
          • ALLAITEMENT CONTRE-INDIQUE PENDANT TRT
          • ADMINISTRATION CONTRE-INDIQUEE

          * Allaitement

          On ne sait pas si le siméprévir ou ses métabolites sont excrétés dans le lait maternel. Après administration à des rates allaitantes, le siméprévir a été détecté dans le plasma des rats allaités, probablement en raison de l'excrétion du siméprévir dans le lait maternel (Cf. rubrique "Sécurité préclinique"). Un risque pour les nouveau-nés/nourrissons ne peut être exclu. Une décision doit être prise soit d'interrompre l'allaitement, soit d'interrompre/de s'abstenir du traitement avec le siméprévir, en prenant en compte le bénéfice de l'allaitement pour l'enfant au regard du bénéfice du traitement pour la mère.
          Référence(s) officielle(s): Rectificatif ATU 23/05/2014
          Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
          Recommandations
          • OUI
          • MODIFICATION COMPORTEMENT (CONDUCTEUR)
          Le siméprévir n'a aucun effet ou qu'un effet négligeable sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. L'association du siméprévir avec d'autres médicaments dans le traitement de l'HCC peut affecter l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Se reporter aux Résumés des Caractéristiques du Produit des médicaments co-administrés pour leur effet potentiel sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.
          Référence(s) officielle(s):    Rectificatif ATU 23/05/2014
          Les effets indésirables de la base Theriaque incluent d'une part les effets indésirables du RCP de la spécialité consultée, d'autre part une compilation bibliographique des effets indésirables des médicaments appartenant à la même classe thérapeutique.
          Déclaration des effets indésirables suspectés

          La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration: Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance.
          Site internet: www.ansm.sante.fr.


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