BARITEKAL 20MG/ML SOL INJ AMP 5ML
BARITEKAL 20 MG/ML, SOLUTION INJECTABLE
Fiche(s) d'identité interopérable
Historique des références officielles
    Lien vers la monographie ansm

Cette monographie a été revue le : 19/06/2019
Classifications
  • Classe(s) pharmacothérapeutique(s) :
  • ANESTHESIQUE LOCAL CONDUCTION
  • ANESTHESIQUE LOCAL INFILTRATION
  • ANESTHESIQUE LOCAL
  • Classe(s) ATC (source Thériaque d'après l'OMS) :
  • SYSTEME NERVEUX : N
  • ANESTHESIQUES : N01
  • ANESTHESIQUES LOCAUX : N01B
  • AMIDES : N01BB
  • PRILOCAINE : N01BB04
Aucune DDD attribuée
  • Classe(s) EphMRA (source Club InterPharmaceutique) :
  • SYSTEME NERVEUX : N
  • ANESTHESIQUES : N01
  • ANESTHESIQUES LOCAUX : N01B
  • ANESTHESIQUES LOCAUX INJECTABLES A USAGE MEDICAL : N01B1

Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : anesthésiques locaux - amides, code ATC : N01BB04

- Mécanisme d'action
La prilocaïne est un anesthésique local de type amide. La prilocaïne inhibe les structures excitables (par exemple tous les types de fibres nerveuses [fibres nerveuses sensorielle, motrice, autonome]).

- Effets pharmacodynamiques
La prilocaïne bloque l'excitabilité des récepteurs sensoriels à la douleur et la conduction des fibres nerveuses sensorielles, à un niveau local et de manière réversible, en réduisant la perception de la douleur, et donc par conséquent, celle du froid, de la chaleur, du toucher et de la pression.

- Efficacité et sécurité clinique
La prilocaïne réduit la perméabilité membranaire au sodium. Cela entraine une réduction de l'excitabilité des fibres nerveuses, en fonction de la dose administrée, en réduisant le pic de perméabilité au sodium, nécessaire à la formation des potentiels d'action. L'effet dépend du pH de la substance et du pH de l'environnement. L'effet de l'anesthésique local est dû à la forme protonée. Dans les tissus enflammés, l'effet des anesthésiques locaux est inférieur à cause du faible pH de l'environnement.
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM française 18/02/2019  

Propriétés pharmacocinétiques
- Absorption et Distribution

La concentration plasmatique est généralement négligeable après administration intrathécale.

- Biotransformation et Elimination

La prilocaïne se lie aux protéines plasmatiques à hauteur de 55 % environ.

La biodisponibilité de la prilocaïne au site d'injection est de 100 %.

Les métabolites principaux de la prilocaïne sont l'o-Toluidine et la N-n-propylalanine, tous les deux produits dans le foie et les reins par des amidases. L'o-Toluidine subit un important métabolisme hydrolytique in vivo, la majeure partie de la dose étant excrétée dans les urines dans les 24 heures. Comme les autres amines aromatiques, il est structuré pour subir une activation métabolique initiale via une N-hydroxylation, conduisant à une liaison covalente aux macromolécules tissulaires. L'o-Toluidine est un oxydant puissant du fer ferrique de l'hémoglobine.

La demi-vie d'élimination de la prilocaïne est de 1,6 heure.
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM française 18/02/2019  

Sécurité préclinique
La dose thérapeutique utilisée localement chez l'homme est proche de la dose toxique pour les animaux après administration par voie intraveineuse. Chez l'animal, des signes de toxicité aiguë sont les suivants : activité réduite, des convulsions, dyspnée, cyanose et décès suite à une insuffisance cardiaque.

L'injection sous-cutanée de 3 ml/kg de masse corporelle de chlorhydrate de prilocaïne induit une nécrose locale réversible chez le rat. À la même posologie, aucun effet néfaste n'a été observé chez le singe.

L'administration de 60 mg/kg de masse corporelle de prilocaïne pendant 5 jours par semaine, et ce, pendant 7 semaines induit une légère perte de poids chez le rat.

Durant les tests de mutagenèse, la prilocaïne n'a pas démontré d'effet mutagène. Les indices d'un potentiel mutagène sont basés sur les connaissances relatives au métabolite o-toluidine, qui a entrainé des dommages génétiques et une prolifération cellulaire (mutations chromosomiques, aneuploïdie, réparation de l'ADN, conversion cellulaire) dans différents tests in vitro.

Lors des études de carcinogénicité réalisées chez le rat et la souris avec des doses élevées du métabolite o-toluidine, a été observée une augmentation de la fréquence des tumeurs de la rate et la vessie.

Les résultats ne semblent pas significatifs pour l'Homme dans le cas d'une utilisation thérapeutique à court terme de la prilocaïne, néanmoins, pour des raisons de sécurité, il est recommandé d'éviter l'administration de doses élevées durant de longues périodes.

La prilocaïne n'a aucun effet sur la fertilité des rats mâles et femelles. Cependant, la survie postnatale de la descendance des femelles traitées a été réduite. Dans une étude d'embryotoxicité chez le rat, il a été observé des effets létaux sur les foetus, et une hydronéphrose dose-dépendante s'est produite chez les foetus.
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM française 18/02/2019  

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