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Classe pharmacothérapeutique : TRIMETHOPRIME et dérivés, code ATC : J01EA01. Le triméthoprime est un antibiotique de la famille des diaminopyrimidines. |
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Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM française 03/05/2022 |
Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes : |
Bactérie(s) | Résistance |
Bactérie(s) gram positif aérobie(s) : | |
STAPHYLOCOCCUS AUREUS | |
CORYNEBACTERIUM sp | |
Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes : S < ou = 4 mg/l et R > 8 mg/l La prévalence de la résistance peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement s'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique. Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans la liste ci-dessous : CATEGORIE D'ESPECE SENSIBLE et FREQUENCE DE RESISTANCE ACQUISE EN FRANCE (>10%) (valeurs extrêmes) - ESPECES SENSIBLES : . AEROBIES A GRAM POSITIF Streptococcus à coagulase négative 5-40% Streptococcus 5-20% . AEROBIES A GRAM NEGATIF Citrobacter freundii 10-40% Enterobacter 10-50% Escherichia coli 5-30% Klebsiella 10-50% Morganella 10-20% Proteus 20-60% |
Bactérie(s) | Résistance |
Bactérie(s) gram positif aérobie(s) : | |
STAPHYLOCOCCUS COAGULASE NEGAT. | |
STREPTOCOCCUS sp | |
ENTEROCOCCUS sp | |
Bactérie(s) gram négatif aérobie(s) : | |
ESCHERICHIA COLI | |
PROTEUS sp | |
MORGANELLA MORGANII | |
KLEBSIELLA sp | |
KLEBSIELLA (ENTEROBACTER) AEROGENES | (+) |
ENTEROBACTER CLOACAE | |
SERRATIA sp | |
CITROBACTER FREUNDII | |
(RESISTANCE ACQUISE > ou = 10 %) (+) La prévalence de la résistance bactérienne est > ou = 50 % en France. |
Bactérie(s) | Résistance |
Bactérie(s) gram négatif aérobie(s) : | |
ACINETOBACTER sp | |
PSEUDOMONAS AERUGINOSA | |
Bactérie(s) autre(s) : | |
CHLAMYDIA sp | |
MYCOPLASMA sp | |
ESPECES NATURELLEMENT RESISTANTES |
Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM française 03/05/2022
* Absorption Après administration per os, le triméthoprime est rapidement et presque totalement absorbé. La présence du bol alimentaire ne semble pas retarder l'absorption. * Distribution - Les concentrations sériques maximales sont atteintes en 1 à 4 heures et sont fonction de la dose administrée ; après une prise unique par voie orale de 300 mg, elles sont comprises entre 3 et 3,60 microgrammes/ml. - La demi-vie plasmatique est comprise entre 9 et 17 heures. Par rapport à l'adulte, la demi-vie est plus courte chez l'enfant. - Diffusion tissulaire et humorale : . Les concentrations tissulaires en triméthoprime sont généralement supérieures aux concentrations plasmatiques correspondantes, notamment, dans les poumons, reins et tissus prostatiques. . Les concentrations en triméthoprime sont également supérieures aux concentrations plasmatiques dans la bile, la salive, les expectorations, le liquide prostatique, l'urine et les sécrétions vaginales. Le triméthoprime diffuse dans le liquide céphalorachidien et le placenta. - Liaison aux protéines plasmatiques: environ 45-50 pour cent. * Biotransformation Les voies métaboliques consistent en une O-déméthylation, une N-oxydation, une alpha-hydroxylation. Cette biotransformation ne concerne que 10 pour cent à 20 pour cent du triméthoprime absorbé. Certains dérivés seraient biologiquement actifs. * Elimination L'élimination du triméthoprime est principalement urinaire (60 pour cent de la dose administrée en 24 heures) et se fait surtout sous forme non métabolisée (80 pour cent de la dose éliminée). Seule une faible fraction est éliminée dans les fécès. La concentration urinaire en triméthoprime après une prise unique par voie orale de 300 mg se maintient pendant 24 heures au-dessus des C.M.I. de la plupart des germes responsables d'infections urinaires (40,5 microgrammes/ml en moyenne entre la 16ème et la 24ème heure). |
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Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM française 03/05/2022 |
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