ISOPEDIA SOL INJ FL 250ML
ISOPEDIA, SOLUTION POUR PERFUSION
Fiche(s) d'identité interopérable
Historique des références officielles
    Lien vers la monographie ansm

Cette monographie a été revue le : 17/10/2017
Classifications
  • Classe(s) pharmacothérapeutique(s) :
  • ASSOCIATION
  • MEDICAMENT DE REMPLISSAGE VASCULAIRE
  • APPORT HYDROELECTROLYTIQUE
  • APPORT GLUCIDIQUE
  • APPORT GLUCOSE
  • VEHICULE / SOLUTE DE PERFUSION
  • Classe(s) ATC (source Thériaque d'après l'OMS) :
  • SANG ET ORGANES HEMATOPOIETIQUES : B
  • SUBSTITUTS DU SANG ET SOLUTIONS DE PERFUSION : B05
  • SOLUTIONS INTRAVEINEUSES : B05B
  • SOLUTIONS MODIFIANT LE BILAN ELECTROLYTIQUE : B05BB
  • ELECTROLYTES AVEC HYDRATES DE CARBONE : B05BB02
Aucune DDD attribuée
  • Classe(s) EphMRA (source Club InterPharmaceutique) :
  • SOLUTIONS HOSPITALIERES : K
  • SOLUTIONS INTRAVEINEUSES : K01
  • SOLUTIONS D'ELECTROLYTES (> = 100ML) : K01A
  • SOLUTIONS D'ELECTROLYTES PEDIATRIQUES : K01A6

Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Solutions modifiant le bilan électrolytique/ électrolytes avec hydrates de carbone, Code ATC : B05BB02.


* Effets pharmacodynamiques

Ce médicament est une solution électrolytique adaptée aux patients pédiatriques, dont la composition en cations les plus importants a été ajustée par rapport à leur concentration plasmatique, et qui est utilisée pour la correction des déséquilibres hydro-électrolytiques. La composition de la solution a été adaptée par rapport aux changements métaboliques classiques survenant chez l'enfant pendant une intervention chirurgicale et une anesthésie. L'apport d'électrolytes restaure ou maintient des conditions osmotiques normales dans les compartiments extracellulaires et intracellulaires. En outre, la solution contient 10 mg/ml de glucides sous forme de glucose.

L'acétate est oxydé et a un effet alcalescent. L'administration de ce médicament conduit initialement au remplissage de l'espace interstitiel représentant environ deux tiers du compartiment extracellulaire. Environ un tiers seulement du volume fourni reste dans l'espace intravasculaire. La solution n'a donc qu'un effet hémodynamique à court terme.
Référence(s) officielle(s):   Ampliation AMM française 06/03/2017  

Propriétés pharmacocinétiques
* Distribution

Lors de la perfusion, le glucose est d'abord distribué dans le compartiment intravasculaire puis il est absorbé dans le compartiment intracellulaire.


* Biotransformation

Le glucose, substrat naturel des cellules de l'organisme, est métabolisé de façon ubiquitaire. En conditions physiologiques, il représente le glucide le plus important fournissant de l'énergie, avec une valeur calorique d'environ 17 kJ/gramme ou 4 kcal/gramme. Les tissus du système nerveux central, les érythrocytes et les médullaires rénales font partie des utilisateurs obligatoires de glucose. La concentration normale à jeun de glucose sanguin est comprise entre 50 et 95 mg/100 ml ou entre 2,8 et 5,3 mmol/litre.

Le glucose participe à la formation du glycogène, qui constitue la réserve glucidique de l'organisme et se transforme lors de la glycolyse en pyruvate ou lactate pour la production d'énergie dans les cellules. Le glucose permet également le maintien de la glycémie et la synthèse de composants importants de l'organisme. La régulation hormonale de la glycémie repose principalement sur l'insuline, les glucocorticoïdes et les catécholamines.

Par glycolyse, le glucose est métabolisé en pyruvate ou en lactate. Le lactate peut être partiellement réintroduit dans le cycle du métabolisme du glucose (cycle de Cori). En conditions aérobies, le pyruvate est complètement oxydé en dioxyde de carbone et en eau. Les produits finaux de cette oxydation complète du glucose sont éliminés par l'intermédiaire des poumons (dioxyde de carbone) et des reins (eau).

Une précondition pour l'utilisation optimale du glucose fourni est un équilibre hydro-électrolytique et acido-basique normal. En particulier, l'acidose peut être un signe de trouble du métabolisme oxydatif.

Il existe une forte corrélation entre le métabolisme des glucides et des électrolytes, qui touche particulièrement le potassium. L'utilisation du glucose est associée à une augmentation des besoins en potassium. Si cette relation n'est pas prise en considération, des perturbations considérables du métabolisme du potassium peuvent se produire, qui peuvent notamment conduire à des arythmies cardiaques massives.

En conditions métaboliques pathologiques, l'utilisation du glucose peut être perturbée (intolérance au glucose). Ces situations incluent essentiellement le diabète de type II, ainsi que la diminution de la tolérance au glucose d'origine hormonale résultant du stress métabolique (par exemple, situations peropératoires et post-chirurgicales, maladie grave, blessures), pouvant provoquer une hyperglycémie même sans apport de substrat exogène. L'hyperglycémie - selon sa sévérité - peut aboutir à une perte de liquide d'origine osmotique par l'intermédiaire des reins, ce qui peut provoquer une déshydratation hypertonique, des troubles hyperosmolaires, voire un coma hyperosmolaire.

Des apports excessifs de glucose, en particulier dans le cadre d'un syndrome post-traumatique, peuvent considérablement augmenter les troubles d'utilisation du glucose et contribuer à augmenter la transformation du glucose en lipides comme conséquence du trouble du métabolisme oxydatif du glucose. Ces effets peuvent être associés à une augmentation de la charge en dioxyde de carbone de l'organisme (problèmes de sevrage d'une ventilation artificielle) et à une entrée supplémentaire des lipides dans les tissus, spécifiquement dans le foie. Les patients ayant une lésion intracrânienne et un œdème cérébral présentent un risque particulier de troubles de l'homéostasie du glucose. Chez ces patients, des troubles, même légers, de la concentration en glucose et l'augmentation associée de l'osmolalité plasmatique (sérique) peuvent contribuer à une augmentation significative des lésions cérébrales.

Lors de la perfusion, l'acétate est d'abord distribué dans le compartiment intravasculaire puis est absorbé dans le compartiment interstitiel. En conditions physiologiques, l'acétate est transformé en bicarbonates et en dioxyde de carbone. Les concentrations plasmatiques de bicarbonate et d'acétate sont régulées par les reins ; la concentration plasmatique de dioxyde de carbone par les poumons.


* Elimination

Chez le sujet sain, il n'y a pratiquement pas d'élimination rénale du glucose. En situations métaboliques pathologiques (par exemple, diabète, syndrome post-traumatique) associées à une hyperglycémie (concentrations sanguines de glucose supérieures à 120 mg/100 ml ou 6,7 mmol/litre), le glucose est également éliminé par l'intermédiaire des reins (glycosurie) lorsque la capacité de transport tubulaire maximale (180 mg/100 ml ou 10 mmol/litre) est dépassée.
Référence(s) officielle(s):   Ampliation AMM française 06/03/2017  

Sécurité préclinique
Les données non cliniques ne révèlent aucun risque particulier pour l'homme autre que ceux mentionnés dans les autres rubriques de ce résumé des caractéristiques du produit. Les électrolytes et le glucose contenus dans ce médicament sont des composants physiologiques du plasma animal et humain. L'apparition d'effets toxiques est improbable aux doses thérapeutiques.
Référence(s) officielle(s):   Ampliation AMM française 06/03/2017  

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