Les données rapportées chez l'homme après la commercialisation suggèrent que l'utilisation du fingolimod pendant la grossesse est associé à un risque de malformations congénitales deux fois plus élevé chez les nourrissons nés de mères exposées au fingolimod pendant la grossesse en comparaison au taux observé dans la population générale (2-3%; EUROCAT).
Les malformations majeures fréquemment rapportées étant les suivantes :
- Cardiopathies congénitales, telles que anomalies du septum auriculaire et ventriculaire, tétralogie de Fallot
- Anomalies rénales
- Anomalies musculo-squelettiques
Il n'existe pas de données sur les effets du fingolimod sur le travail et l'accouchement.
Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction incluant pertes foetales et malformations des organes, notamment persistance du canal artériel et malformation du septum interventriculaire (Cf. rubrique "Sécurité préclinique"). Il est de plus connu que le récepteur cible du fingolimod (récepteur à la sphingosine 1-phosphate) est impliqué dans la formation du système vasculaire au cours de l'embryogenèse.
Par conséquent, le fingolimod est contre-indiqué pendant la grossesse (Cf. rubrique "Contre-indications"). Le fingolimod doit être arrêté 2 mois avant un projet de grossesse (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions"). Si une femme débute une grossesse pendant le traitement, le fingolimod doit être arrêté. Un avis médical doit être pris concernant le risque d'effets nocifs pour le foetus associé au traitement, et des échographies doivent être effectuées.