INTELENCE 200MG CPR
INTELENCE 200 MG, COMPRIME
Fiche(s) d'identité interopérable
Historique des références officielles
  Lien vers la monographie ansm

Cette monographie a été revue le : 22/03/2021
Forme(s) pharmaceutique(s)
Voie(s) d'administration :
  • ORALE (1)
Forme(s) pharmaceutique(s) :
  • COMPRIME

  • COMPRIME (1)(2)ORAL(E) NE PAS CROQUER NI ECRASER
  • BICONVEXE OBLONG(UE)
  • BLANC(HE) OU BLANC CASSE
  • GRAVE
  • AVEC SIGLE D'IDENTIFICATION AVEC VALEUR DU DOSAGE

Comprimé.

Comprimé biconvexe, oblong, blanc à blanc cassé, portant l'inscription "T200" gravée sur une face.

Référence(s) bibliographique(s) :
  • Référence(s) officielle(s) : Rectificatif AMM européenne 28/04/2020

  • (1) Standard Terms
  • (2) Pharmacopée Européenne 4ème édition 2002
Composition
Précision(s) composition :
Chaque comprimé contient 200 mg d'étravirine.

Excipient à effet notoire :
Chaque comprimé contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium, et est essentiellement sans sodium.

Référence(s) officielle(s) : Rectificatif AMM européenne 28/04/2020

Classifications
  • Classe(s) pharmacothérapeutique(s) :
  • ANTIRETROVIRAL
  • ANTIVIRAL ANALOGUE NON NUCLEOSIDE
  • ANTIVIRAL INHIB TRANSCRIPTASE INVERSE
  • ANTIVIRAL SYSTEMIQUE
  • Classe(s) ATC (source Thériaque d'après l'OMS) :
  • ANTIINFECTIEUX GENERAUX A USAGE SYSTEMIQUE : J
  • ANTIVIRAUX A USAGE SYSTEMIQUE : J05
  • ANTIVIRAUX A ACTION DIRECTE : J05A
  • INHIBITEURS DE LA TRANSCRIPTASE INVERSE NON NUCLEOSIDIQUES : J05AG
  • ETRAVIRINE : J05AG04
Aucune DDD attribuée
  • Classe(s) EphMRA (source Club InterPharmaceutique) :
  • ANTIINFECTIEUX GENERAUX SYSTEMIQUES : J
  • ANTIVIRAUX A USAGE SYSTEMIQUE : J05
  • ANTIVIRAUX VIH : J05C
  • INHIBITEURS DE LA TRANSCRIPTASE INVERSE NON NUCLEOSIDIQUES : J05C3

Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Antiviraux à usage systémique, inhibiteurs non-nucléosidique de la transcriptase inverse, Code ATC : J05AG04.


* Mécanisme d'action

L'étravirine est un INNTI du virus de l'immunodéficience humaine de type 1 (VIH-1). L'étravirine se fixe directement sur la transcriptase inverse (TI) et bloque les activités ARN-dépendantes et ADN-dépendantes de l'ADN-polymérase en perturbant le site catalytique de l'enzyme.


* Activité antivirale in vitro

L'étravirine est active contre le VIH-1 de type sauvage sur des lignées lymphocytaires T et des cellules primaires avec des concentrations efficaces à 50 % (CE50) médianes comprises entre 0,9 et 5,5 nM. L'étravirine a démontré une activité antivirale sur des isolats primaires du VIH-1 du groupe M (sous-type A, B, C, D, E, F, G) et du groupe O avec des valeurs de CE50 comprises respectivement entre 0,3 et 1,7 nM d'une part et 11,5 et 21,7 nM d'autre part. Même si l'étravirine démontre in vitro une activité sur le VIH-2 de type sauvage avec des valeurs médianes CE50 comprises entre 5,7 et 7,2 microM, en l'absence de données cliniques, il n'est pas recommandé de traiter l'infection par le VIH-2 avec l'étravirine. L'étravirine reste active contre les souches virales VIH-1 résistantes aux inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse et/ou aux inhibiteurs de la protéase. De plus, sur 60 % de 6171 isolats cliniques résistants aux INNTI, la valeur de la CE50 de l'étravirine a été multipliée d'un facteur < ou = 3.


* Résistance

L'efficacité de l'étravirine en fonction de la résistance aux INNTI présente à l'inclusion a été principalement analysée alors que l'étravirine était donnée en association avec darunavir/ritonavir (DUET-1 et -2). Les inhibiteurs de protéase boostés, tels que darunavir/ritonavir, présentent une plus haute barrière à la résistance que d'autres classes d'antirétroviraux. Les seuils de diminution de l'efficacité de l'étravirine (> 2 mutations parmi celles associées à une résistance à l'étravirine à l'inclusion, voir rubrique résultats cliniques) s'appliquent lorsque l'étravirine est associée à un inhibiteur de protéase boosté. Ce seuil pourrait s'abaisser dans le cas d'une association d'antirétroviraux n'incluant pas un inhibiteur de protéase boosté.

Dans les essais de phase III DUET-1 et DUET-2, les mutations les plus fréquemment développées chez les patients en échec virologique au traitement comportant de l'étravirine ont été : V108I, V179F, V179I, Y181C and Y181I, lesquelles sont généralement apparues dans un contexte de plusieurs autres mutations associées à une résistance aux INNTI. Dans tous les autres essais menés avec l'étravirine chez les patients infectés par le VIH-1, les mutations émergentes les plus fréquemment retrouvées ont été : L100I, E138G, V179F, V179I, Y181C et H221Y.


* Résistance croisée

Après échec virologique d'un traitement comportant l'étravirine il n'est pas recommandé de traiter les patients par l'efavirenz et/ou la névirapine.


* Expérience clinique

Patients adultes prétraités

Etudes pivots

La démonstration de l'efficacité de l'étravirine repose sur les données à 48 semaines des 2 essais de Phase III DUET-1 et DUET-2. Le schéma de ces essais était identique et une efficacité similaire de l'étravirine a été observée dans chacun des essais. Les résultats ci-dessous sont les données compilées issues des deux essais.

Caractéristiques de l'essai
- Schéma : randomisé (1:1), double aveugle, contrôlé versus placebo.
- Traitement : étravirine vs placebo, en plus d'un traitement de base incluant darunavir/ritonavir (DRV/rtv), des IN(t)TI sélectionnés par l'investigateur plus ou moins enfuvirtide (ENF).
- Principaux critères d'inclusion :
. Charge virale plamatique VIH-1 > 5000 copies/ml à la sélection des patients
. 1 mutation ou plus associée(s) à la résistance aux INNTI présente(s) à la sélection ou sur la base d'une analyse génotypique antérieure (résistance archivée)
. 3 mutations majeures ou plus aux IP présentes à la sélection
. Traitement antirétroviral stable depuis au moins 8 semaines.
- Stratification : la randomisation a été stratifiée selon l'intention de prise d'ENF dans le traitement de base optimisé (TBO), l'utilisation antérieure de darunavir et la charge virale à la sélection.
- La réponse virologique a été définie par l'obtention d'une charge virale indétectable confirmée (ARN du VIH-1 < 50 copies/ml).

Résumé des résultats d'efficacité

Données à 48 semaines Duet-1 et Duet-2 compilées

N
Etravirine + TBO : 599
Placebo + TBO : 604

Caractéristiques à l'inclusion

ARN du VIH-1 plasmatique (médiane)
Etravirine + TBO : 4,8 log10 copies/ml
Placebo + TBO : 4,8 log10 copies/ml
Différence entre les traitements (IC 95 %) : -

Taux de CD4 (médiane)
Etravirine + TBO : 99 x 10puissance6 cellules/litre
Placebo + TBO : 109 x 10puissance6 cellules/litre
Différence entre les traitements (IC 95 %) : -

Résultats

Charge virale indétectable confirmée (ARN du VIH-1 < 50 copies/ml) (a) n (%) - total
Etravirine + TBO : 363 (60,6 %)
Placebo + TBO : 240 (39,7 %)
Différence entre les traitements (IC 95 %) : 20,9 % (15,3 % ; 26,4 %) (d)

Charge virale indétectable confirmée (ARN du VIH-1 < 50 copies/ml) (a) n (%) - de novo ENF
Etravirine + TBO : 109 (71,2 %)
Placebo + TBO : 93 (58,5 %)
Différence entre les traitements (IC 95 %) : 12,8 % (2,3 % ; 23,2 %) (f)

Charge virale indétectable confirmée (ARN du VIH-1 < 50 copies/ml) (a) n (%) - non de novo ENF
Etravirine + TBO : 254 (57,0 %)
Placebo + TBO : 147 (33,0 %)
Différence entre les traitements (IC 95 %) : 23,9 % (17,6 % ; 30,3 %) (f)

ARN du VIH-1 < 400 copies/ml (a) n (%)
Etravirine + TBO : 428 (71,5 %)
Placebo + TBO : 286 (47,4 %)
Différence entre les traitements (IC 95 %) : 24,1 % (18,7 % ; 29,5 %) (d)

Variation moyenne de l'ARN du VIH-1 par rapport à l'inclusion (log10 copies/ml) (b)
Etravirine + TBO : -2,25
Placebo + TBO : -1,49
Différence entre les traitements (IC 95 %) : -0,6 (-0,8 ; -0,5) (c)

Variation moyenne du taux de CD4 par rapport à l'inclusion (x 10puissance6/L) (b)
Etravirine + TBO : +98,2
Placebo + TBO : +72,9
Différence entre les traitements (IC 95 %) : +24,4 (10,4 ; 38,5) (c)

Tout événement classant SIDA et/ou décès n (%)
Etravirine + TBO : 35 (5,8 %)
Placebo + TBO : 59 (9,8 %)
Différence entre les traitements (IC 95 %) : -3,9 % (-6,9 % ; -0,9 %) (e)

(a) Imputations selon l'algorithme du délai de perte de réponse virologique (TLOVR = Time to Loss of Virologic Response).
(b) Imputation selon laquelle les patients qui ne terminent pas l'étude sont considérés comme des échecs (NC = F)
(c) Les différences entre les traitements sont basées sur la méthode des moindres carrés (LSM) d'un modèle ANCOVA comprenant les facteurs de stratification. Diminution moyenne de l'ARN du VIH-1 : p < 0,0001; variation moyenne du taux de CD4 : p = 0,0006.
(d) Intervalle de confiance de la différence observée entre les taux de réponse ; p < 0,0001 issu d'un modèle de régression logistique, incluant les facteurs de stratification.
(e) Intervalle de confiance de la différence observée entre les taux de réponse ; p = 0,0408.
(f) Intervalle de confiance de la différence observée entre les taux de réponse ; p (issu du test CMH prenant en compte les facteurs de stratification) = 0,0199 pour les de novo, et < 0,0001 pour les non de novo.

En raison de l'effet significatif de l'ENF sur le traitement, l'analyse principale a été réalisée pour 2 sous- groupes d'ENF (patients réutilisant ou n'utilisant pas l'ENF versus patients utilisant l'ENF de novo). Les résultats à 48 semaines de l'analyse compilée DUET-1 et DUET-2 ont démontré que le groupe étravirine était supérieur au groupe placebo que l'ENF soit utilisé de novo (p = 0,0199) ou pas (P < 0,0001). Les résultats de cette analyse (données à 48 semaines) par sous-groupe d'ENF sont décrits dans les données suivantes.

Dans le groupe étravirine un nombre significativement moins important de patients ont atteint un critère de jugement clinique (évènement classant SIDA et/ou décès) comparé au groupe placebo (p = 0,0408).

Une analyse en sous-groupe de la réponse virologique (définie par une charge virale ARN du VIH-1 < 50 copies/ml) à 48 semaines en fonction de la charge virale à l'inclusion et du taux de CD4 à l'inclusion (données compilées DUET) est présentée dans les données suivantes.

Données compilées DUET-1 et DUET-2

Proportion de sujets avec ARN du VIH-1 < 50 copies/ml à 48 semaines

N
Etraviridine + TBO : 599
Placebo + TBO : 604

Sous-groupes : ARN du VIH-1 à l'inclusion < 30000 copies/ml
Etraviridine + TBO : 75,8 %
Placebo + TBO : 55,7 %

Sous-groupes : ARN du VIH-1 à l'inclusion > ou = 30000 et < 100000 copies/ml
Etraviridine + TBO : 61,2 %
Placebo + TBO : 38,5 %

Sous-groupes : ARN du VIH-1 à l'inclusion > ou = 100000 copies/ml
Etraviridine + TBO : 49,1 %
Placebo + TBO : 28,1 %

Sous-groupes : taux de CD4 (x 10puissance6/litre) à l'inclusion < 50
Etraviridine + TBO : 45,1 %
Placebo + TBO : 21,5 %

Sous-groupes : taux de CD4 (x 10puissance6/litre) à l'inclusion > ou = 50 et < 200
Etraviridine + TBO : 65,4 %
Placebo + TBO : 47,6 %

Sous-groupes : taux de CD4 (x 10puissance6/litre) à l'inclusion> ou = 200 et < 350
Etraviridine + TBO : 73,9 %
Placebo + TBO : 52,0 %

Sous-groupes : taux de CD4 (x 10puissance6/litre) à l'inclusion> ou = 350
Etraviridine + TBO : 72,4 %
Placebo + TBO : 50,8 %

Note
Imputations selon l'algorithme du délai de perte de réponse virologique (TLOVR = Time to Loss of Virologic Response).

Analyses génotypiques ou phénotypiques à l'inclusion et réponse virologique
Dans DUET-1 et DUET-2, la présence à l'inclusion de 3 mutations ou plus parmi les mutations suivantes : V90I, A98G, L100I, K101E, K101P, V106I, V179D, V179F, Y181C, Y181I, Y181V, G190A et G190S (mutations associées à une résistance à l'étravirine) a été associée à une diminution de la réponse virologique à l'étravirine (Cf. données ci-dessous). Ces mutations individuelles étaient présentes avec d'autres mutations associées à une résistance aux INNTI. La mutation V179F n'était jamais présente sans Y181C.

Les conclusions concernant la pertinence de certaines mutations ou profils de mutations sont susceptibles d'être modifiées en fonction des nouvelles données et il est recommandé de toujours consulter les systèmes d'interprétation en vigueur pour l'analyse des résultats des tests de résistance.

Proportion de sujets avec ARN du VIH-1 < 50 copies/ml à 48 semaines en fonction du nombre de mutations associées a une résistance à ce médicament présentés à l'inclusion dans la population de patients des essais DUET-1 et DUET-2 compilés (analyse excluant les échecs non virologiques)

Groupes étravirine N = 549

Nombre de mutations étravirine à l'inclusion (*) : réponse globale
Ayant réutilisé/n'ayant pas utilisé ENF : 63,3 % (254/401)
De novo ENF : 78,4 % (109/139)

Nombre de mutations étravirine à l'inclusion (*) : 0
Ayant réutilisé/n'ayant pas utilisé ENF : 74,1 % (117/158)
De novo ENF : 91,3 % (42/46)

Nombre de mutations étravirine à l'inclusion (*) : 1
Ayant réutilisé/n'ayant pas utilisé ENF : 61,3 % (73/119)
De novo ENF : 80,4 % (41/51)

Nombre de mutations étravirine à l'inclusion (*) : 2
Ayant réutilisé/n'ayant pas utilisé ENF : 64,1 % (41/64)
De novo ENF : 66,7 % (18/27)

Nombre de mutations étravirine à l'inclusion (*) : > ou = 3
Ayant réutilisé/n'ayant pas utilisé ENF : 38,3 % (23/60)
De novo ENF : 53,3 % (8/15)

Groupes placebo N = 569

Nombre de mutations étravirine à l'inclusion (*) : réponse globale
Ayant réutilisé/n'ayant pas utilisé ENF : 37,1 % (147/396)
De novo ENF : 64,1 % (99/145)

(*) Mutations associées à une résistance à ce médicament = V90I, A98G, L100I, K101E/P, V106I, V179D/F, Y181C/I/V, G190A/S.
Note : tous les patients dans les essais DUET ont reçu un traitement de base comprenant darunavir/rtv, des INTI sélectionnés par l'investigateur plus ou moins de l'ENF.

La mutation K103N, qui était la mutation aux INNTI la plus fréquente dans les essais DUET-1 et DUET-2 à l'inclusion, n'a pas été identifiée, lorsqu'elle était présente seule, comme étant une mutation associée à une résistance à l'étravirine. De plus, la présence de cette mutation seule n'affecte pas la réponse observée dans le groupe étravirine. Des données complémentaires sont nécessaires afin de conclure sur l'impact de la mutation K103N lorsqu'elle est associée à d'autres mutations aux INNTI.

Les données des essais DUET suggèrent que la valeur du facteur dont est multipliée la CE50 à l'inclusion de l étravirine, également appelé fold change (FC), était un facteur prédictif de la réponse virologique, avec des réponses graduellement décroissantes observées au dessus d'un FC = 3 et d'un FC = 13.
La détermination de ces FC repose sur la population de patients inclus dans les études DUET-1 et DUET-2 et ces FC ne peuvent être considérés comme les seuils définitifs de sensibilité clinique pour l'étravirine.

Comparaison exploratoire versus un inhibiteur de protéase chez des patients naïfs d'inhibiteur de protéase (essai TMC125-C227)
TMC125-C227 était un essai exploratoire, randomisé, contrôlé versus traitement actif, en ouvert, ayant investigué l'efficacité et la tolérance de l'étravirine au sein d'une association antirétrovirale qui ne correspond pas à son indication telle qu'actuellement approuvée. Dans l'étude TMC125-C227, l'étravirine (N = 59) a été administré avec deux INTI sélectionnés par les investigateurs (par conséquent, sans association à un IP boosté par le ritonavir) et comparé à une association comprenant un IP et 2 INTI sélectionnés par l'investigateur (N = 57). La population de l'essai incluait des patients naïfs d'IP et prétraités par des INNTI avec une preuve de résistance aux INNTI.

A la semaine 12, la réponse virologique a été plus élevée dans le groupe contrôle IP (-2,2 log10 copies/ml par rapport à l'inclusion ; n = 53) que dans le groupe étravirine (-1,4 log10 copies/ml, n = 40). Cette différence entre les groupes de traitement était statistiquement significative.

Sur la base des résultats de cette étude, il n'est pas recommandé d'associer l'étravirine avec uniquement des IN(t)TI chez les patients avec antécédent d'échec virologique sous traitement contenant des INNTI et des IN(t)TI.


* Population pédiatrique

- Patients pédiatriques pré-traités (âgés de 6 ans à moins de 18 ans)
PIANO est un essai de phase II avec un seul bras de traitement, évaluant la pharmacocinétique, la sécurité d'emploi, la tolérance et l'efficacité de l'étravirine chez 101 enfants et adolescents infectés par le VIH-1 et pré-traités par des antirétroviraux, âgés de 6 ans à moins de 18 ans et pesant au moins 16 kg. L'étude a inclus des patients ayant un traitement antirétroviral stable mais en échec virologique, avec une charge virale plasmatique confirmée > ou = 500 copies/ml d'ARN du VIH-1. Un test de sensibilité du virus à l'étravirine était nécessaire à l'inclusion.

A l'inclusion, le taux médian d'ARN du VIH-1 plasmatique était de 3,9 log10 copies/ml, et le taux médian de CD4 était de 385 x 10puissance6 cellules/litre.

Réponses virologiques (ITT - TLOVR), variation de la charge virale en log10 dépuis l'inclusion (NC = F) et variation du pourcentage et du taux de CD4 (NC = F) depuis l'inclusion, dans l'étude TMC125-C213 et les études DUET compilées à la semaine 24

Etude, Age à l'inclusion, Groupe de traitement

. Paramètres virologiques
Charge virale < 50 copies/ml à la semaine 24, n (%)
TMC125-C213, 6 à < 12 ans, ETR N = 41 : 24 (58,5)
TMC125-C213, 12 à < 18 ans, ETR N = 60 : 28 (46,7)
TMC125-C213, 6 à < 18 ans, ETR N = 101 : 52 (51,5)
Etudes DUET compilées, > ou = 18 ans, ETR N = 599 : 363 (60,6)

Charge virale < 400 copies/ml à la semaine 24, n (%)
TMC125-C213, 6 à < 12 ans, ETR N = 41 : 28 (68,3)
TMC125-C213, 12 à < 18 ans, ETR N = 60 : 38 (63,3)
TMC125-C213, 6 à < 18 ans, ETR N = 101 : 66 (65,3)
Etudes DUET compilées, > ou = 18 ans, ETR N = 599 : 445 (74,3)

Diminution > ou = 1 log10 par rapport à l'inclusion, à la semaine 24, n (%)
TMC125-C213, 6 à < 12 ans, ETR N = 41 : 26 (63,4)
TMC125-C213, 12 à < 18 ans, ETR N = 60 : 38 (63,3)
TMC125-C213, 6 à < 18 ans, ETR N = 101 : 64 (63,4)
Etudes DUET compilées, > ou = 18 ans, ETR N = 599 : 475 (79,3)

Variation de la charge virale (log10 copies/ml) par rapport à l'inclusion, à la semaine 24, moyenne (SE) et médiane (intervalle)
TMC125-C213, 6 à < 12 ans, ETR N = 41 : -1,62 (0,21) ; -1,68 (-4,3 ; 0,9)
TMC125-C213, 12 à < 18 ans, ETR N = 60 : -1,44 (0,17) ; -1,68 (-4,0 ; 0,7)
TMC125-C213, 6 à < 18 ans, ETR N = 101 : -1,51 (0,13) ; -1,68 (-4,3 ; 0,9)
Etudes DUET compilées, > ou = 18 ans, ETR N = 599 : -2,37 (0,05) ; -2,78 (-4,6 ; 1,4)

. Paramètres immunologiques

Variation du taux de CD4 (x 10puissance6 cellules/litre) par rapport à l'inclusion, moyenne (SE) et médiane (intervalle)
TMC125-C213, 6 à < 12 ans, ETR N = 41 : 125 (33,0) ; 124 (-410 ; 718)
TMC125-C213, 12 à < 18 ans, ETR N = 60 : 104 (17,5) ; 81 (-243 ; 472)
TMC125-C213, 6 à < 18 ans, ETR N = 101 : 112 (16,9) ; 108 (-410 ; 718)
Etudes DUET compilées, > ou = 18 ans, ETR N = 599 : 83,5 (3,64) ; 77,5 (-331 ; 517)

Variation du pourcentage de CD4 par rapport à l'inclusion, médiane (intervalle)
TMC125-C213, 6 à < 12 ans, ETR N = 41 : 4 % (-9 ; 20)
TMC125-C213, 12 à < 18 ans, ETR N = 60 : 3 % (-4 ; 14)
TMC125-C213, 6 à < 18 ans, ETR N = 101 : 4 % (-9 ; 20)
Etudes DUET compilées, > ou = 18 ans, ETR N = 599 : 3 % (-7 ; 23)

N = nombre de sujets avec des données; n = nombre d'observations.

A la semaine 48, 53,5 % des patients pédiatriques avaient une charge virale indétectable confirmée < 50 copies/ml d'ARN du VIH-1 selon l'algorithme TLOVR. La proportion de patients pédiatriques avec une charge virale < 400 copies/ml d'ARN du VIH-1 était de 63,4 %. La variation moyenne du taux d'ARN du VIH-1 plasmatique entre l'inclusion et la semaine 48 était de -1,53 log10 copies/ml, et l'augmentation moyenne du taux de CD4 par rapport à l'inclusion était de 156 x 10puissance6 cellules/litre.

L'Agence européenne des médicaments a différé l'obligation de soumettre les résultats d'études réalisées avec l'étravirine dans un ou plusieurs sous-groupes de la population pédiatrique dans le traitement de l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine, conformément à la décision du Plan d'investigation pédiatrique dans l'indication autorisée (Cf. rubrique "Posologie et mode d'administration" pour les informations concernant l'usage pédiatrique).

- Patients pédiatriques pré-traités(âgés de 1 an à moins de 6 ans)
TMC125 C234/IMPAACT P1090 est un essai de phase I/II évaluant la pharmacocinétique, la sécurité d'emploi, la tolérance et l'efficacité d'INTELENCE chez 20 patients pédiatriques âgés de 2 ans à moins de 6 ans (cohorte I) infectés par le VIH-1 et pré-traités par des antirétroviraux, et 6 patients pédiatriques âgés de 1 an à moins de 2 ans (cohorte II).infectés par le VIH-1 et pré-traités par des antirétroviraux. Aucun patient n'a été inclus dans la cohorte III (âge compris entre > ou = 2 mois et < 1 an).

L'étude a inclus des patients en échec virologique après un traitement antirétroviral pendant au moins 8 semaines ou en interruption de traitement depuis au moins 4 semaines avec des antécédents d'échec virologique pendant un traitement antirétroviral, avec une charge virale plasmatique confirmée supérieure à 1000 copies/ml d'ARN du VIH-1 et sans preuve de résistance phénotypique à l'étravirine lors de la sélection.

Les données suivantes résument les résultats de réponse virologique pour l'étude TMC125-C234/IMPAACT P1090.

Réponses virologiques (Snapshot ITT-FDA (*)) à la semaine 48 dans l'étude TMC125-C234/IMPAACT P1090

N
Cohorte I > ou = 2 ans à < 6 ans : N = 20
Cohorte II > ou = 1 an à < 2 ans : N = 6

. Inclusion

ARN du VIH-1 plasmatique
Cohorte I > ou = 2 ans à < 6 ans : 4,4 log10 copies/ml
Cohorte II > ou = 1 an à < 2 ans : 4,4 log10 copies/ml

Nombre médian de cellules CD4 + (Pourcentage médian de CD4 à l'inclusion)
Cohorte I > ou = 2 ans à < 6 ans : 817,5 x 10puissance6 cellules/litre (27,6 %)
Cohorte II > ou = 1 an à < 2 ans : 1491,5 x 10puissance6 cellules/litre (26,9 %)

. Semaine 48

Réponse virologique (charge virale plasmatique < 400 copies/ml d'ARN du VIH-1)
Cohorte I > ou = 2 ans à < 6 ans : 16/20 (80,0 %)
Cohorte II > ou = 1 an à < 2 ans : 1/6 (16,7 %)

Variation médiane de l'ARN du VIH 1 plasmatique entre l'inclusion et la semaine 48
Cohorte I > ou = 2 ans à < 6 ans : -2,31 log10 copies/ml
Cohorte II > ou = 1 an à < 2 ans : -0,665 log10 copies/ml

Variation médiane des CD4 + par rapport à l'inclusion
Cohorte I > ou = 2 ans à < 6 ans : 298,5 x 10puissance6 cellules/litre (5,15 %)
Cohorte II > ou = 1 an à < 2 ans : 0 x 10puissance6 cellules/litre (-2,2 %)

N = nombre de sujets par groupe de traitement.
(*) Approche en intention de traiter-FDA Snapshot..

Les analyses de sous-groupes ont montré que pour les sujets âgés de 2 ans à moins de 6 ans, la réponse virologique [ARN du VIH < 400 copies/ml] était de 100,0 % [6/6] pour les sujets ayant avalé les comprimés d'étravirine en entier, 100 % [4/4] pour les sujets ayant pris à la fois de l'étravirine dispersée dans du liquide et en comprimé entier, et de 60 % [6/10] pour les sujets ayant pris de l'étravirine dispersée dans un liquide. Sur les 4 sujets qui n'ont pas obtenu de réponse virologique et qui ont pris de l'étravirine dispersée dans du liquide, 3 ont présenté un échec virologique et ont eu des problèmes d'observance, et un a arrêté avant la semaine 48 pour des raisons de tolérance.

L'Agence européenne des médicaments a différé l'obligation de soumettre les résultats d'études réalisées avec l'étravirine dans un ou plusieurs sous-groupes de la population pédiatrique dans le traitement de l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine, conformément à la décision du Plan d'investigation pédiatrique dans l'indication autorisée (voir rubrique "Posologie et mode d'administration" pour les informations concernant l'usage pédiatrique).


* Grossesse et période post-partum

Dans une étude ayant évalué l'étravirine (200 mg deux fois par jour) en association avec d'autres médicaments antirétroviraux chez 15 femmes enceintes pendant les deuxième et troisième trimestres de grossesse et pendant la période post-partum, il a été démontré que l'exposition à l'étravirine totale était généralement plus élevée pendant la grossesse que pendant la période post-partum, et l'exposition à l'étravirine non-liée l'était moins (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques"). Aucune nouvelle donnée de tolérance cliniquement pertinente n'a été identifiée dans cet essai chez les mères ou chez les nouveaux-nés.
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 28/04/2020  

Agent étiologique / Spectre antiinfectieux
ETRAVIRINE :
Espèce(s) habituellement sensible(s)
VirusRésistance
VIH 1

Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 28/04/2020


Propriétés pharmacocinétiques
Les propriétés pharmacocinétiques de l'étravirine ont été évaluées chez des adultes volontaires sains ainsi que chez des patients adultes et pédiatriques infectés par le VIH-1 prétraités. L'exposition à l'étravirine a été plus faible (35 à 50 %) chez les patients infectés par le VIH-1 que chez les sujets sains.

Paramètres pharmacocinétiques de population de l'étravirine 200 mg deux fois par jour chez les sujets adultes infectés par le VIH-1 (intégralité des données provenant des essais de phase III à la semaine 48) (*)

Etravirine 200 mg deux fois par jour N = 575

. Paramètre : ASC 12 heures (ng x heure/ml)
Moyenne géométrique +/- déviation standard : 4,522 +/- 4,710
Médiane (intervalle) : 4,380 (458 - 59,084)

. Paramètre : C 0 heure (ng/ml)
Moyenne géométrique +/- déviation standard : 297 +/- 391
Médiane (intervalle) : 298 (2 - 4,852)

(*) Tous les sujets infectés par le VIH-1 inclus dans les essais cliniques de Phase III ont reçu darunavir/ritonavir 600/100 mg deux fois par jour dans le cadre de leur traitement de base. Par conséquent, les estimations des paramètres pharmacocinétiques présentées dans le tableau prennent en compte des réductions dans les paramètres pharmacocinétiques de l'étravirine dues à la co-administration d'étravirine avec darunavir/ritonavir. Remarque : La CE50 médiane, ajustée en tenant compte de la liaison aux protéines plasmatiques, pour les cellules MT4 infectées par le VIH-1/IIIB in vitro = 4 ng/ml.


* Absorption

Une forme intraveineuse de l'étravirine n'étant pas disponible, la biodisponibilité absolue de l'étravirine est inconnue. Après administration orale avec prise de nourriture, la concentration plasmatique maximale de l'étravirine est généralement atteinte dans les 4 heures.
Chez les sujets sains, l'absorption de l'étravirine n'est pas affectée par la co-administration de ranitidine ou d'oméprazole par voie orale, médicaments connus pour augmenter le pH gastrique.

- Effet de la nourriture sur l'absorption
L'exposition systémique (ASC) à l'étravirine a été diminuée d'environ 50 % lorsque ce médicament était pris à jeun, comparativement à l'administration après un repas. En conséquence, ce médicament doit être pris après un repas.


* Distribution

L'étravirine est liée à environ 99,9 % aux protéines plasmatiques, principalement à l'albumine (99,6 %) et à l'a1-glycoprotéine acide (97,66 % à 99,02 %) in vitro. La distribution de l'étravirine dans des compartiments autres que plasmatique (liquide céphalo-rachidien, sécrétions du système génital) n'a pas été évaluée chez l'Homme.


* Biotransformation

Les expériences menées in vitro sur des microsomes hépatiques humains (MHH) indiquent que l'étravirine subit principalement un métabolisme oxydatif par le système du cytochrome CYP450 (CYP3A) et, dans une moindre mesure, par la famille des CYP2C, suivi d'une glucuronoconjugaison.


* Elimination

Après administration d'une dose d'étravirine radiomarquée au carbone 14, respectivement 93,7 % et 1,2 % de la dose administrée d'étravirine marquée au carbone ont été éliminés dans les fécès et dans les urines. L'étravirine non modifiée représentait de 81,2 % à 86,4 % de la dose administrée retrouvée dans les fécès. L'étravirine non modifiée retrouvée dans les fécès est probablement de l'étravirine non absorbée. Aucune trace d'étravirine non modifiée n'a été retrouvée dans l'urine. La demi-vie d'élimination de l'étravirine a été d'environ 30 à 40 heures.


* Populations particulières

- Population pédiatrique (âgée de 1 an à moins de 18 ans)
La pharmacocinétique de l'étravirine chez 122 patients pédiatriques âgés de 1 an à moins de 18 ans, infectés par le VIH-1 et pré-traités, a montré que les doses administrées en fonction du poids corporel, ont entraîné une exposition à l'étravirine comparable à celle retrouvée chez des adultes recevant l'étravirine 200 mg deux fois par jour (Cf. rubriques "Posologie et mode d'administration" et "Propriétés pharmacodynamiques"). Les paramètres pharmacocinétiques de population de l'étravirine, ASC12heures et C0heure, sont résumés ci-dessous.

Paramètres pharmacocinétiques de l'étravirine chez des patients pédiatriques âgés de 1 an à moins de 18 ans, infectés par le VIH-1 et pré-traités (TMC125-C234/IMPAACT P1090 [analyse à la semaine 48 , PK intensive] et PIANO [analyse à la semaine 48, population PK])

Etravirine

Paramètre

N
Tranche d'âge (ans) > ou = 1 an à < 2 ans (Cohorte II) : N = 6
Tranche d'âge (ans) > ou = 2 ans à < 6 ans (Cohorte I) : N = 15
Tranche d'âge (ans) 6 ans à < 18 ans : N = 101

. ASC12heures (ng x heure/ml)

Moyenne géométrique +/- déviation standard
Tranche d'âge (ans) > ou = 1 an à < 2 ans (Cohorte II) : 3328 +/- 3138
Tranche d'âge (ans) > ou = 2 ans à < 6 ans (Cohorte I) : 3824 +/- 3613
Tranche d'âge (ans) 6 ans à < 18 ans : 3729 +/- 4305

Médiane (Intervalle)
Tranche d'âge (ans) > ou = 1 an à < 2 ans (Cohorte II) : 3390 (1148 - 9989)
Tranche d'âge (ans) > ou = 2 ans à < 6 ans (Cohorte I) : 3709 (1221 - 12999)
Tranche d'âge (ans) 6 ans à < 18 ans : 4560 (62 - 28865)

. C0heure (ng/ml)

Moyenne géométrique +/- déviation standard
Tranche d'âge (ans) > ou = 1 an à < 2 ans (Cohorte II) : 193 +/- 186
Tranche d'âge (ans) > ou = 2 ans à < 6 ans (Cohorte I) : 203 +/- 280
Tranche d'âge (ans) 6 ans à < 18 ans : 205 +/- 342

Médiane (Intervalle)
Tranche d'âge (ans) > ou = 1 an à < 2 ans (Cohorte II) : 147 (0 (a) - 503)
Tranche d'âge (ans) > ou = 2 ans à < 6 ans (Cohorte I) : 180 (54 - 908)
Tranche d'âge (ans) 6 ans à < 18 ans : 287 (2 - 2276)

(a) Un sujet de la cohorte II présentait des concentrations avant la prise d'étravirine inférieures à la limite de détection lors de la visite de PK intensive.

- Sujets âgés
L'analyse des données de pharmacocinétique populationnelle chez des patients infectés par le VIH ont montré que les propriétés pharmacocinétiques de l'étravirine ne varient pas de façon considérable dans la tranche d'âge étudiée (de 18 à 77 ans), avec 6 sujets âgés de 65 ans ou plus (Cf. rubriques "Posologie et mode d'administration" et "Mises en garde et précautions d'emploi").

- Sexe
Aucune différence pharmacocinétique significative n'a été observée entre les hommes et les femmes.
Un nombre limité de femmes ont été incluses dans les études.

- Race
L'analyse des données de pharmacocinétique populationnelle de l'étravirine chez des patients infectés par le VIH n'a montré aucune différence en termes d'exposition à l'étravirine entre les sujets caucasiens, hispaniques et noirs. La pharmacocinétique chez d'autres races n'a pas été suffisamment étudiée.

- Insuffisance hépatique
L'étravirine est principalement métabolisée et éliminée par le foie. Dans une étude comparant d'une part 8 patients présentant une insuffisance hépatique légère (Child-Pugh classe A) à 8 sujets contrôles appariés et d'autre part, 8 patients présentant une insuffisance hépatique modérée (Child-Pugh classe B) à 8 sujets contrôles appariés, la pharmacocinétique de l'étravirine après des doses répétées n'a pas été modifiée chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère à modérée. Cependant, les concentrations d'étravirine libre n'ont pas été évaluées. On pourrait s'attendre à une augmentation de l'exposition d'étravirine libre. Aucune adaptation posologique n'est recommandée mais la prudence est conseillée chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée. L'étravirine n'a pas été étudiée chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (Child- Pugh classe C) et n'est, par conséquent, pas recommandée (Cf. rubriques "Posologie et mode d'administration" et "Mises en garde et précautions d'emploi").

- Co-infection par le virus de l'hépatite B et/ou par celui de l'hépatite C
Les analyses pharmacocinétiques de population des essais DUET-1 et DUET-2 ont montré une diminution de la clairance de l'étravirine chez les patients infectés par le VIH-1 et co-infectés par le virus de l'hépatite B et/ou de l'hépatite C (pouvant conduire à une augmentation de l'exposition et une modification du profil de tolérance). Compte tenu des données disponibles limitées chez les patients co-infectés par le virus de l'hépatite B et/ou C, des précautions particulières doivent être prises lorsque l'étravirine est utilisé chez ces patients (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Effets indésirables").

- Insuffisance rénale
Les propriétés pharmacocinétiques de l'étravirine n'ont pas été étudiées chez les patients présentant une insuffisance rénale. Les résultats d'une étude de bilan massique menée avec de l'étravirine radiomarquée au carbone 14 ont montré que moins de 1,2 % de la dose d'étravirine administrée était éliminée dans les urines. Aucune trace d'étravirine non modifiée n'a été détectée dans les urines, par conséquent, l'impact attendu de l'insuffisance rénale sur l'élimination de l'étravirine est minimal.
L'étravirine étant fortement liée aux protéines plasmatiques, il est peu probable qu'elle soit éliminée de façon significative par hémodialyse ou dialyse péritonéale (Cf. rubrique "Posologie et mode d'administration").

- Grossesse et période post-partum
L'étude TMC114HIV3015 a évalué l'étravirine 200 mg deux fois par jour en association avec d'autres médicaments antirétroviraux chez 15 femmes enceintes pendant les deuxième et troisième trimestres de grossesse et pendant la période post-partum. L'exposition à l'étravirine totale après la prise d'étravirine 200 mg deux fois par jour dans le cadre d'un traitement antirétroviral, était généralement plus élevée pendant la grossesse que pendant la période post-partum (voir ci-dessous). Les différences étaient moins prononcées pour l'exposition à l'étravirine non-liée.
Chez les femmes recevant de l'étravirine 200 mg deux fois par jour, des valeurs moyennes plus élevées pour la Cmax, l'ASC12heures et la Cmin ont été observées pendant la grossesse par rapport à la période post-partum. Pendant les 2ème et 3ème trimestres de grossesse, les valeurs moyennes de ces paramètres étaient comparables.

Résultats pharmacocinétiques de l'étravirine totale après une administration d'étravirine 200 mg deux fois par jour dans le cadre d'un traitement antirétroviral, pendant le 2ème trimestre de grossesse, le 3ème trimestre de grossesse et la période post-partum.

Pharmacocinétique de l'étravirine Moyenne +/- ET (médiane)

N
Etravirine 200 mg deux fois par jour post-partum : N = 10
Etravirine 200 mg deux fois par jour 2ème trimestre : N = 13
Etravirine 200 mg deux fois par jour 3ème trimestre : N = 10 (a)

Cmin, ng/mL
Etravirine 200 mg deux fois par jour post-partum : 269 +/- 182 (284)
Etravirine 200 mg deux fois par jour 2ème trimestre : 383 +/- 210 (346)
Etravirine 200 mg deux fois par jour 3ème trimestre : 349 +/- 103 (371)

Cmax, ng/mL
Etravirine 200 mg deux fois par jour post-partum : 569 +/- 261 (528)
Etravirine 200 mg deux fois par jour 2ème trimestre : 774 +/- 300 (828)
Etravirine 200 mg deux fois par jour 3ème trimestre : 785 +/- 238 (694)

ASC12heures, heure x ng/mL
Etravirine 200 mg deux fois par jour post-partum : 5004 +/- 2521 (5246)
Etravirine 200 mg deux fois par jour 2ème trimestre : 6617 +/- 2766 (6836)
Etravirine 200 mg deux fois par jour 3ème trimestre : 6846 +/- 1482 (6028)

(a) n = 9 pour l'ASC12heures

Chaque sujet était son propre témoin, et avec une comparaison intra-individuelle, les valeurs pour la Cmin, la Cmax et l'ASC12heuresde l'étravirine totale étaient respectivement 1,2, 1,4 et 1,4 fois plus élevées pendant le 2ème trimestre de grossesse par rapport à la période post-partum, et respectivement 1,1, 1,4 et 1,2 fois plus élevées pendant le 3ème trimestre de grossesse par rapport à la période post-partum.
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 28/04/2020  

Sécurité préclinique
Des études de toxicologie chez l'animal ont été conduites avec l'étravirine chez la souris, le rat, le lapin et le chien. Chez la souris, les organes cibles clés identifiés ont été le foie et le système de coagulation. Une cardiomyopathie hémorragique n'a été observée que chez la souris mâle et a été considérée comme secondaire à une coagulopathie sévère liée à la voie de la vitamine K. Chez le rat, les organes cibles clés identifiés ont été le foie, la thyroïde et le système de coagulation. L'exposition chez la souris a été équivalente à l'exposition chez l'Homme, tandis que chez le rat, elle était inférieure à celle observée à la dose recommandée chez l'Homme. Chez le chien, des modifications au niveau du foie et de la vésicule biliaire ont été observées à des expositions environ 8 fois supérieures à l'exposition observée chez l'Homme à la dose recommandée (200 mg deux fois par jour).

Dans une étude menée chez le rat, aucun effet n'a été observé sur l'accouplement ou la fertilité à des niveaux d'exposition équivalents à ceux observés chez l'Homme à la dose recommandée. Aucune tératogénicité n'a été observée avec l'étravirine chez le rat et le lapin à des expositions équivalentes à celles observées chez l'Homme à la dose recommandée. L'étravirine n'a eu aucun effet sur le développement de la progéniture pendant l'allaitement ou après le sevrage lorsque les niveaux d'exposition maternelle étaient équivalents à ceux observés à la dose recommandée chez l'Homme.

L'étravirine ne s'est pas révélée carcinogène chez le rat et la souris mâle. Une augmentation de l'incidence des adénomes et des carcinomes hépatocellulaires a été observée chez la souris femelle.
Les manifestations hépatocellulaires observées chez la souris femelle sont généralement considérées comme spécifiques aux rongeurs, associées à une induction enzymatique hépatique et d'une pertinence limitée pour l'Homme. Aux doses testées les plus élevées, les expositions systémiques (basées sur l'ASC) à l'étravirine ont été 0,6 fois (chez la souris) et entre 0,2 et 0,7 fois (chez le rat) celles observées chez l'Homme à la dose thérapeutique recommandée (200 mg deux fois par jour).
Les études in vitro et in vivo avec l'étravirine n'ont pas mis en évidence de risque mutagène.
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 28/04/2020  
Médicament virtuel Thériaque
Etravirine 200 mg comprimé

Spécialité(s) génériques Thériaque Type Prix
INTELENCE 200MG CPR  
     
    Comparer prix

Génériques
Groupe générique(s) : Néant
Spécialité(s) générique(s) ansm et date(s) d'application : Néant


Recommandations
Avis de la Commission de la Transparence de la HAS
  • SMR : NIVEAU IMPORTANT
  • SMR : NIVEAU IMPORTANT
  • SMR : NIVEAU IMPORTANT
  • SMR : NIVEAU IMPORTANT
  • SMR : NIVEAU IMPORTANT


Rapport(s) public(s) d'évaluation ansm (RAPPE) et EMEA (EPAR)
INTELENCE (EPAR) 2020


Recommandations et protocoles thérapeutiques ansm, HAS, INCa
INTELENCE SYNTHESE D'AVIS 2020
ETRAVIRINE ET TOXICITE CUTANEE
INTELENCE (ANCIEN PGR) 2009


Renseignements administratifs
  • Conditions de prescription et de délivrance :
  •  
  • LISTE I
  • PRESCR RESTREINTE/CSP R.5121-77 A -96
  • PRESCR INITIALE HOSP/CSP R.5121-87 A -89
  • RENOUVELLEMENT PRESCRIP NON RESTREINT
  • RETROCESSION/VENTE PUBLIC PUI LISTE L5126-6 CSP (ANCIENNEMENT 5126-4)
* Conditions de prescription et de délivrance

Liste I.
Prescription initiale hospitalière.


* Rétrocession

- Arrêté du 11 janvier 2021 relatif aux conditions de prise en charge de spécialités pharmaceutiques disposant d'une autorisation de mise sur le marché inscrites sur la liste visée à l'article L. 5126-6 du code de la santé publique (JO du 11/03/2021)

- Arrêté du 23 janvier 2012 modifiant l'arrêté du 17 décembre 2004 modifié fixant la liste prévue à l'article L. 5126-4 du code de la santé publique (JO du 27/01/2012).


* Modalités de prescription et de dispensation des antirétroviraux

Les antirétroviraux sont des médicaments à prescription initiale hospitalière annuelle.
La prescription est obligatoire dans un établissement de santé public ou privé :
. pour l'initiation d'un traitement,
. pour toute modification de celui-ci,
. au moins 1 fois par an.
Le renouvellement est possible par tout médecin "non hospitalier" au cours des 12 mois suivants.

La dispensation en officine se fait, avec une phase transitoire de dispensation toujours possible par la pharmacie hospitalière sur présentation d'une ordonnance hospitalière, ou d'une ordonnance de renouvellement accompagnée de la dernière ordonnance hospitalière datant de moins d'un an.

Réf. : Circulaire cadre DGS/DSS/DH/DAS nº97/166 relative au nouveau dispositif de dispensation et de prise en charge des antirétroviraux.
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 28/04/2020
 
Code UCD13 : 3400893804704
Code UCD7 : 9380470
Code identifiant spécialité : 6 404 423 7
Laboratoire(s) titulaire(s) AMM:
  • JANSSEN CILAG INTERNATIONAL NV
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 28/04/2020
Laboratoire(s) exploitant(s) :
  • JANSSEN CILAG
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 28/04/2020
   
Présentation : 1 flacon(s) polyéthylène haute densité (PEHD) avec fermeture de sécurité enfant de 60 comprimé(s)
Code CIP13 3400921946697
Code CIP7 2194669
Commercialisation Disponible : OUI depuis le 23/07/2012
Agrément collectivités/date JO Oui le 19/07/2012
Radiation collectivités/date JO Non
Présentation réservée à l'hôpital Non
Conditionnement
Dose totale contenue dans l'unité commune de dispensation (UCD)
  • 200 MG ETRAVIRINE
Conditionnement primaire 1 FLACON(S) (1)
Nb unités de prise par conditionnement primaire 60 COMPRIME(S) par FLACON(S)
Matériau(x)
  • POLYETHYLENE HAUTE DENSITE (PEHD)
Caractéristique(s) du conditionnement primaire
  • AVEC DESHYDRATANT / DESSICANT
  • AVEC BOUCHON SECURITE ENFANT
  • AVEC BOUCHON EN POLYPROPYLENE

* Nature et contenu de l'emballage extérieur

Le flacon est un flacon en plastique en polyéthylène haute densité (PEHD) contenant 60 comprimés et 3 sachets dessicants, avec une fermeture de sécurité pour les enfants en polypropylène (PP).

Chaque boîte contient un flacon.

Présentation unitaire NON
Référence(s) bibliographique(s)
  • Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 28/04/2020

  • (1) Standard Terms
Conditions de délivrance
  • LISTE I
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 28/04/2020
Statut de la présentation
  • AMM à la date du 28/08/2008
  • AMM EUROPEENNE EU/1/08/468/002
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 28/04/2020
Prix
1. Prix en officine ville
Prix de cette présentation (CIP)/date JO 234,72 euros TTC le 02/01/2024
Tarif forfaitaire de responsabilité/date JO (génériques) Non concerné
2. Prix à l'hôpital (Pharmacie à usage intérieur)
Prix de vente aux établissements de santé par UCD/date JO (rétrocession - vente au public) 3,406 euros HT le 10/07/2023
Tarif de responsabilité par UCD (tarification à l'activité) Non concerné
Remboursement
1. Ville
Taux de remboursement/date JO
  • 100 % le 11/03/2021. Date d'application le 11/03/2021
  • Extension de remboursement.

2. Hôpital (Rétrocession - vente au public)
Taux de remboursement/date JO
  • 100 % le 11/03/2021. Date d'application : le 11/03/2021
  • Extension de remboursement.

- Arrêté du 5 mars 2021 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques remboursables aux assurés sociaux (JO du 11 mars 2021).
La prise en charge est étendue à l'indication suivante :
. en association avec un inhibiteur de protéase boosté et d'autres médicaments antirétroviraux, dans le traitement de l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine de type 1 (VIH-1) chez les enfants de 2 à 6 ans prétraités par des antirétroviraux.

- Arrêté du 11 janvier 2021 relatif aux conditions de prise en charge de spécialités pharmaceutiques disposant d'une autorisation de mise sur le marché inscrites sur la liste visée à l'article L. 5126-6 du code de la santé publique (JO du 11 mars 2021).
La prise en charge est étendue dans l'indication suivante :
. traitement de l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine de type 1 (VIH-1) chez les enfants de 2 à 6 ans prétraités par des antirétroviraux.

- Arrêté du 30 janvier 2014 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques remboursables aux assurés sociaux (JO du 07 février 2014).
La prise en charge est étendue à l'indication suivante :
. traitement de l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine de type 1 (VIH 1) chez les adultes pré-traités par des antirétroviraux et chez les enfants et adolescents à partir de l'âge de 6 ans en association avec un inhibiteur de la protéase boosté et d'autres médicaments antirétroviraux.

- Arrêté du 31 juillet 2012 relatif aux conditions de prise en charge de spécialités pharmaceutiques disposant d'une autorisation de mise sur le marché inscrites sur la liste visée à l'article L. 5126-4 du code de la santé publique (JO du 8 août 2012).

Statut(s) du remboursement
  • ALD MALADIE CORONAIRE : SANS RAPPORT
  • ALD INS RESP C GRAVE : SANS RAPPORT
  • ALD DIABETE : SANS RAPPORT
  • ALD ARTERIOPATHIES : SANS RAPPORT
  • ALD CARDIOPATHIES : SANS RAPPORT
  • ALD HTA : (SANS RAPPORT) SUPPRESSION ALD 26/06/11
  • ANCIEN MEDICAMENT ONEREUX SMR/SSR
- Arrêté du 5 mars 2021 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques agréées à l'usage des collectivités et divers services publics (JO du 11 mars 2021).
La prise en charge est étendue à l'indication suivante :
. en association avec un inhibiteur de protéase boosté et d'autres médicaments antirétroviraux, dans le traitement de l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine de type 1 (VIH-1) chez les enfants de 2 à 6 ans prétraités par des antirétroviraux.
SMR spécifique de cette présentation NON
Modalité(s) de dispensation
  • PHARMACIE D'OFFICINE
  • DISPENSATION EN OFFICINE
  • PHARMACIE A USAGE INTERIEUR
  • ETABLISSEMENT DE SANTE
  • DISPENSATION A USAGE INTERIEUR
  • RETROCESSION AMBULATOIRE PUI
  • DOUBLE CIRCUIT VILLE HÔPITAL
  • MEDICAMENT SERIALISABLE

* Rétrocession

- Arrêté du 11 janvier 2021 relatif aux conditions de prise en charge de spécialités pharmaceutiques disposant d'une autorisation de mise sur le marché inscrites sur la liste visée à l'article L. 5126-6 du code de la santé publique (JO du 11/03/2021)

- Arrêté du 23 janvier 2012 modifiant l'arrêté du 17 décembre 2004 modifié fixant la liste prévue à l'article L. 5126-4 du code de la santé publique (JO du 27/01/2012).


* Modalités de prescription et de dispensation des antirétroviraux

Les antirétroviraux sont des médicaments à prescription initiale hospitalière annuelle.
La prescription est obligatoire dans un établissement de santé public ou privé :
. pour l'initiation d'un traitement,
. pour toute modification de celui-ci,
. au moins 1 fois par an.
Le renouvellement est possible par tout médecin "non hospitalier" au cours des 12 mois suivants.

La dispensation en officine se fait, avec une phase transitoire de dispensation toujours possible par la pharmacie hospitalière sur présentation d'une ordonnance hospitalière, ou d'une ordonnance de renouvellement accompagnée de la dernière ordonnance hospitalière datant de moins d'un an.

Réf. : Circulaire cadre DGS/DSS/DH/DAS nº97/166 relative au nouveau dispositif de dispensation et de prise en charge des antirétroviraux.

Conservation
Présentation : 1 flacon(s) polyéthylène haute densité (PEHD) avec fermeture de sécurité enfant de 60 comprimé(s)
Durée(s) et condition(s) de conservation
  • 24 MOIS
  • A TEMPERATURE AMBIANTE
  • DANS CONDITIONNEMENT PRIMAIRE D'ORIGINE
  • SOIGNEUSEMENT FERME
  • A L'ABRI DE L'HUMIDITE

* Durée de conservation

2 ans.


* Précautions particulières de conservation

A conserver dans le flacon d'origine. Conserver le flacon soigneusement fermé à l'abri de l'humidité.
Ne pas enlever les sachets dessicants.

Conditions de conservation après reconstitution, dilution ou ouverture

* Durée de conservation

6 semaines après ouverture du flacon.

Référence(s) officielles(s) :  Rectificatif AMM européenne 28/04/2020
Indications
INFECTION VIH    
  • CHEZ L'ADULTE
  • CHEZ L'ENFANT
  • CHEZ LE NOURRISSON A PARTIR DE 24 MOIS
  • ASSOCIER A D'AUTRES THERAPEUTIQUES
  • EN CAS D'ECHEC A UNE AUTRE THERAPEUTIQUE
  • EN CAS D'INTOLERANCE A UN AUTRE TRT
Ce médicament, en association avec un inhibiteur de protéase boosté et d'autres médicaments antirétroviraux, est indiqué dans le traitement de l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine de type 1 (VIH-1) chez les adultes pré-traités par des antirétroviraux et chez les enfants et adolescents à partir de l'âge de 2 ans pré-traités par des antirétroviraux (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi", "Interactions" et "Propriétés pharmacodynamiques")
Agent(s) étiologique(s)
  • VIH 1
SMR de l'indication NIVEAU IMPORTANT 04/11/2020
Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 28/04/2020
CIM10
  • Immunodéficience humaine virale [VIH], sans précision B24
Maladie rare Non
Non indications
Aucune information recensée.
Posologie(s)
Schéma posologique n° 1
Voie(s) d'administration
  • ORALE
Terrain(s) physio-pathologique(s)
  • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS
  • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS INSUFFISANT HEPATIQUE LEGER
  • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS INSUFFISANT HEPATIQUE MODERE
  • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS INSUFFISANT RENAL
Indication(s)
  • INFECTION VIH

  • ASSOCIER A D'AUTRES THERAPEUTIQUES

Posologie USUELLE  
Dose 200 MG/PRISE
Fréquence maximale 2 /JOUR
Durée de traitement
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Recommandation(s)
  • UTILISER DOSAGE LE MIEUX ADAPTE

Le traitement doit être initié par un médecin expérimenté dans la prise en charge de l'infection par le VIH.

L'étravirine doit toujours être utilisée en association avec d'autres médicaments antirétroviraux.


Posologie

* Adultes

La dose recommandée d'étravirine chez les adultes est de 200 mg (un comprimé à 200 mg ou deux comprimés à 100 mg) à prendre par voie orale, deux fois par jour, après un repas (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques").


Oubli d'une dose
Si le patient oublie une dose d'étravirine dans les 6 heures qui suivent l'horaire de la prise habituelle, il doit prendre la dose oubliée dès que possible après un repas et prendre ensuite la dose suivante à l'heure habituelle. Si le patient oublie une dose plus de 6 heures après l'horaire de la prise habituelle, il ne doit pas prendre la dose oubliée et simplement poursuivre le schéma posologique habituel.

Si un patient vomit dans les 4 heures après avoir pris le médicament, une autre dose d'étravirine doit être prise le plus tôt possible après un repas. Si un patient vomit plus de 4 heures après avoir pris le médicament, il n'a pas besoin de prendre une autre dose avant la prochaine prise prévue.


* Sujets âgés

L'information disponible concernant l'utilisation de l'étravirine chez les patients de plus de 65 ans est limitée (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques"), en conséquence des précautions doivent être prises dans cette population.


* Insuffisance hépatique

Aucune adaptation posologique n'est recommandée chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère ou modérée (Child-Pugh classe A ou B). Ce médicament doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée. Les paramètres pharmacocinétiques de l'étravirine n'ont pas été étudiés chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (Child-Pugh classe C). En conséquence, ce médicament n'est pas recommandé chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Propriétés pharmacocinétiques").


* Insuffisance rénale

Aucune adaptation posologique n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance rénale (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques").


* Grossesse et période post-partum

Sur la base des données disponibles qui sont limitées, aucune adaptation posologique n'est nécessaire pendant la grossesse et la période post-partum (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques").
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 28/04/2020

Schéma posologique n° 2
Voie(s) d'administration
  • ORALE
Terrain(s) physio-pathologique(s)
  • ENFANT A PARTIR DE 10 KG DE MOINS DE 20 KG
  • ENFANT A PARTIR DE 10 KG DE MOINS DE 20 KG INSUFFISANT HEPATIQUE LEGER
  • ENFANT A PARTIR DE 10 KG DE MOINS DE 20 KG INSUFFISANT HEPATIQUE MODERE
  • ENFANT A PARTIR DE 10 KG DE MOINS DE 20 KG INSUFFISANT RENAL
  • ADULTE JUSQU'A 18 ANS A PARTIR DE 10 KG DE MOINS DE 20 KG
  • ADULTE JUSQU'A 18 ANS A PARTIR DE 10 KG DE MOINS DE 20 KG INSUFFISANT HEPATIQUE LEGER
  • ADULTE JUSQU'A 18 ANS A PARTIR DE 10 KG DE MOINS DE 20 KG INSUFFISANT HEPATIQUE MODERE
  • ADULTE JUSQU'A 18 ANS A PARTIR DE 10 KG DE MOINS DE 20 KG INSUFFISANT RENAL
  • NOURRISSON A PARTIR DE 2 ANS A PARTIR DE 10 KG DE MOINS DE 20 KG
  • NOURRISSON A PARTIR DE 2 ANS A PARTIR DE 10 KG DE MOINS DE 20 KG INSUFFISANT HEPATIQUE LEGER
  • NOURRISSON A PARTIR DE 2 ANS A PARTIR DE 10 KG DE MOINS DE 20 KG INSUFFISANT HEPATIQUE MODERE
  • NOURRISSON A PARTIR DE 2 ANS A PARTIR DE 10 KG DE MOINS DE 20 KG INSUFFISANT RENAL LEGER
Indication(s)
  • INFECTION VIH

  • ASSOCIER A D'AUTRES THERAPEUTIQUES

Posologie USUELLE  
Dose 100 MG/PRISE
Fréquence maximale 2 /JOUR
Durée de traitement
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Adaptation posologique
  • ADAPTER EN FCT POIDS DU PATIENT
Recommandation(s)
  • UTILISER DOSAGE LE MIEUX ADAPTE

Le traitement doit être initié par un médecin expérimenté dans la prise en charge de l'infection par le VIH.

L'étravirine doit toujours être utilisée en association avec d'autres médicaments antirétroviraux.


Posologie

* Population pédiatrique (âgée de 2 ans à moins de 18 ans)

La dose d'étravirine recommandée chez les enfants et adolescents (âgés de 2 ans à moins de 18 ans et pesant au moins 16 kg) est fonction du poids corporel (voir ci-dessous). Les comprimés d'étravirine doivent être pris par voie orale, après un repas (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques").

Dose d'étravirine recommandée chez les patients pédiatriques âgés de 2 ans à moins de 18 ans

Poids : > ou = 10 à < 20 kg
Dose : 100 mg deux fois par jour.
Comprimés : quatre comprimés de 25 mg deux fois par jour ou un comprimé de 100 mg deux fois par jour


Oubli d'une dose
Si le patient oublie une dose d'étravirine dans les 6 heures qui suivent l'horaire de la prise habituelle, il doit prendre la dose oubliée dès que possible après un repas et prendre ensuite la dose suivante à l'heure habituelle. Si le patient oublie une dose plus de 6 heures après l'horaire de la prise habituelle, il ne doit pas prendre la dose oubliée et simplement poursuivre le schéma posologique habituel.

Si un patient vomit dans les 4 heures après avoir pris le médicament, une autre dose d'étravirine doit être prise le plus tôt possible après un repas. Si un patient vomit plus de 4 heures après avoir pris le médicament, il n'a pas besoin de prendre une autre dose avant la prochaine prise prévue.


* Insuffisance hépatique

Aucune adaptation posologique n'est recommandée chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère ou modérée (Child-Pugh classe A ou B). Ce médicament doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée. Les paramètres pharmacocinétiques de l'étravirine n'ont pas été étudiés chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (Child-Pugh classe C). En conséquence, ce médicament n'est pas recommandé chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Propriétés pharmacocinétiques").


* Insuffisance rénale

Aucune adaptation posologique n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance rénale (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques").


* Population pédiatrique (agée de moins de 2 ans)

L'étravirine ne doit pas être utilisée chez les enfants âgés de moins de 2 ans. Les données actuellement disponibles pour les enfants âgés de 1 à 2 ans sont décrites dans les rubriques "Effets indésirables", "Propriétés pharmacodynamiques" et "Propriétés pharmacocinétiques" et suggèrent que, dans cette tranche d'âge, les bénéfices ne l'emportent pas sur les risques. Aucune donnée n'est disponible pour les enfants âgés de moins de 1 an.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 28/04/2020

Schéma posologique n° 3
Voie(s) d'administration
  • ORALE
Terrain(s) physio-pathologique(s)
  • ENFANT A PARTIR DE 20 KG DE MOINS DE 25 KG
  • ENFANT A PARTIR DE 20 KG DE MOINS DE 25 KG INSUFFISANT HEPATIQUE LEGER
  • ENFANT A PARTIR DE 20 KG DE MOINS DE 25 KG INSUFFISANT HEPATIQUE MODERE
  • ENFANT A PARTIR DE 20 KG DE MOINS DE 25 KG INSUFFISANT RENAL
  • ADULTE JUSQU'A 18 ANS A PARTIR DE 20 KG DE MOINS DE 25 KG
  • ADULTE JUSQU'A 18 ANS A PARTIR DE 20 KG DE MOINS DE 25 KG INSUFFISANT HEPATIQUE LEGER
  • ADULTE JUSQU'A 18 ANS A PARTIR DE 20 KG DE MOINS DE 25 KG INSUFFISANT HEPATIQUE MODERE
  • ADULTE JUSQU'A 18 ANS A PARTIR DE 20 KG DE MOINS DE 25 KG INSUFFISANT RENAL
Indication(s)
  • INFECTION VIH

  • ASSOCIER A D'AUTRES THERAPEUTIQUES

Posologie USUELLE  
Dose 125 MG/PRISE
Fréquence maximale 2 /JOUR
Durée de traitement
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Adaptation posologique
  • ADAPTER EN FCT POIDS DU PATIENT
Recommandation(s)
  • UTILISER DOSAGE LE MIEUX ADAPTE

Le traitement doit être initié par un médecin expérimenté dans la prise en charge de l'infection par le VIH.

L'étravirine doit toujours être utilisée en association avec d'autres médicaments antirétroviraux.


Posologie

* Population pédiatrique (âgée de 2 ans à moins de 18 ans)

La dose d'étravirine recommandée chez les enfants et adolescents (âgés de 2 ans à moins de 18 ans et pesant au moins 16 kg) est fonction du poids corporel (voir ci-dessous). Les comprimés d'étravirine doivent être pris par voie orale, après un repas (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques").

Dose d'étravirine recommandée chez les patients pédiatriques âgés de 2 ans à moins de 18 ans

Poids : > ou = 20 à < 25 kg
Dose : 125 mg deux fois par jour
Comprimés : cinq comprimés de 25 mg deux fois par jour ou un comprimé de 100 mg et un comprimé de 25 mg deux fois par jour


Oubli d'une dose
Si le patient oublie une dose d'étravirine dans les 6 heures qui suivent l'horaire de la prise habituelle, il doit prendre la dose oubliée dès que possible après un repas et prendre ensuite la dose suivante à l'heure habituelle. Si le patient oublie une dose plus de 6 heures après l'horaire de la prise habituelle, il ne doit pas prendre la dose oubliée et simplement poursuivre le schéma posologique habituel.

Si un patient vomit dans les 4 heures après avoir pris le médicament, une autre dose d'étravirine doit être prise le plus tôt possible après un repas. Si un patient vomit plus de 4 heures après avoir pris le médicament, il n'a pas besoin de prendre une autre dose avant la prochaine prise prévue.


* Insuffisance hépatique

Aucune adaptation posologique n'est recommandée chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère ou modérée (Child-Pugh classe A ou B). Ce médicament doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée. Les paramètres pharmacocinétiques de l'étravirine n'ont pas été étudiés chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (Child-Pugh classe C). En conséquence, ce médicament n'est pas recommandé chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Propriétés pharmacocinétiques").


* Insuffisance rénale

Aucune adaptation posologique n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance rénale (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques").


* Population pédiatrique (agée de moins de 2 ans)

L'étravirine ne doit pas être utilisée chez les enfants âgés de moins de 2 ans. Les données actuellement disponibles pour les enfants âgés de 1 à 2 ans sont décrites dans les rubriques "Effets indésirables", "Propriétés pharmacodynamiques" et "Propriétés pharmacocinétiques" et suggèrent que, dans cette tranche d'âge, les bénéfices ne l'emportent pas sur les risques. Aucune donnée n'est disponible pour les enfants âgés de moins de 1 an.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 28/04/2020

Schéma posologique n° 4
Voie(s) d'administration
  • ORALE
Terrain(s) physio-pathologique(s)
  • ENFANT A PARTIR DE 25 KG DE MOINS DE 30 KG
  • ENFANT A PARTIR DE 25 KG DE MOINS DE 30 KG INSUFFISANT HEPATIQUE LEGER
  • ENFANT A PARTIR DE 25 KG DE MOINS DE 30 KG INSUFFISANT HEPATIQUE MODERE
  • ENFANT A PARTIR DE 25 KG DE MOINS DE 30 KG INSUFFISANT RENAL
  • ADULTE JUSQU'A 18 ANS A PARTIR DE 25 KG DE MOINS DE 30 KG
  • ADULTE JUSQU'A 18 ANS A PARTIR DE 25 KG DE MOINS DE 30 KG INSUFFISANT HEPATIQUE LEGER
  • ADULTE JUSQU'A 18 ANS A PARTIR DE 25 KG DE MOINS DE 30 KG INSUFFISANT HEPATIQUE MODERE
  • ADULTE JUSQU'A 18 ANS A PARTIR DE 25 KG DE MOINS DE 30 KG INSUFFISANT RENAL
Indication(s)
  • INFECTION VIH

  • ASSOCIER A D'AUTRES THERAPEUTIQUES

Posologie USUELLE  
Dose 150 MG/PRISE
Fréquence maximale 2 /JOUR
Durée de traitement
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Adaptation posologique
  • ADAPTER EN FCT POIDS DU PATIENT
Recommandation(s)
  • UTILISER DOSAGE LE MIEUX ADAPTE

Le traitement doit être initié par un médecin expérimenté dans la prise en charge de l'infection par le VIH.

L'étravirine doit toujours être utilisée en association avec d'autres médicaments antirétroviraux.


Posologie

* Population pédiatrique (âgée de 2 ans à moins de 18 ans)

La dose d'étravirine recommandée chez les enfants et adolescents (âgés de 2 ans à moins de 18 ans et pesant au moins 16 kg) est fonction du poids corporel (voir ci-dessous). Les comprimés d'étravirine doivent être pris par voie orale, après un repas (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques").

Dose d'étravirine recommandée chez les patients pédiatriques âgés de 2 ans à moins de 18 ans

Poids : > ou = 25 à < 30 kg
Dose : 150 mg deux fois par jour
Comprimés : six comprimés de 25 mg deux fois par jour ou un comprimé de 100 mg et deux comprimés de 25 mg deux fois par jour


Oubli d'une dose
Si le patient oublie une dose d'étravirine dans les 6 heures qui suivent l'horaire de la prise habituelle, il doit prendre la dose oubliée dès que possible après un repas et prendre ensuite la dose suivante à l'heure habituelle. Si le patient oublie une dose plus de 6 heures après l'horaire de la prise habituelle, il ne doit pas prendre la dose oubliée et simplement poursuivre le schéma posologique habituel.

Si un patient vomit dans les 4 heures après avoir pris le médicament, une autre dose d'étravirine doit être prise le plus tôt possible après un repas. Si un patient vomit plus de 4 heures après avoir pris le médicament, il n'a pas besoin de prendre une autre dose avant la prochaine prise prévue.


* Insuffisance hépatique

Aucune adaptation posologique n'est recommandée chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère ou modérée (Child-Pugh classe A ou B). Ce médicament doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée. Les paramètres pharmacocinétiques de l'étravirine n'ont pas été étudiés chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (Child-Pugh classe C). En conséquence, ce médicament n'est pas recommandé chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Propriétés pharmacocinétiques").


* Insuffisance rénale

Aucune adaptation posologique n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance rénale (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques").


* Population pédiatrique (agée de moins de 2 ans)

L'étravirine ne doit pas être utilisée chez les enfants âgés de moins de 2 ans. Les données actuellement disponibles pour les enfants âgés de 1 à 2 ans sont décrites dans les rubriques "Effets indésirables", "Propriétés pharmacodynamiques" et "Propriétés pharmacocinétiques" et suggèrent que, dans cette tranche d'âge, les bénéfices ne l'emportent pas sur les risques. Aucune donnée n'est disponible pour les enfants âgés de moins de 1 an.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 28/04/2020

Schéma posologique n° 5
Voie(s) d'administration
  • ORALE
Terrain(s) physio-pathologique(s)
  • ENFANT A PARTIR DE 30 KG
  • ENFANT A PARTIR DE 30 KG INSUFFISANT HEPATIQUE LEGER
  • ENFANT A PARTIR DE 30 KG INSUFFISANT HEPATIQUE MODERE
  • ENFANT A PARTIR DE 30 KG INSUFFISANT RENAL
  • ADULTE JUSQU'A 18 ANS A PARTIR DE 30 KG
  • ADULTE JUSQU'A 18 ANS A PARTIR DE 30 KG INSUFFISANT HEPATIQUE LEGER
  • ADULTE JUSQU'A 18 ANS A PARTIR DE 30 KG INSUFFISANT HEPATIQUE MODERE
  • ADULTE JUSQU'A 18 ANS A PARTIR DE 30 KG INSUFFISANT RENAL
Indication(s)
  • INFECTION VIH

  • ASSOCIER A D'AUTRES THERAPEUTIQUES

Posologie USUELLE  
Dose 200 MG/PRISE
Fréquence maximale 2 /JOUR
Durée de traitement
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Adaptation posologique
  • ADAPTER EN FCT POIDS DU PATIENT
Recommandation(s)
  • UTILISER DOSAGE LE MIEUX ADAPTE

Le traitement doit être initié par un médecin expérimenté dans la prise en charge de l'infection par le VIH.

L'étravirine doit toujours être utilisée en association avec d'autres médicaments antirétroviraux.


Posologie

* Population pédiatrique (âgée de 2 ans à moins de 18 ans)

La dose d'étravirine recommandée chez les enfants et adolescents (âgés de 2 ans à moins de 18 ans et pesant au moins 16 kg) est fonction du poids corporel (voir ci-dessous). Les comprimés d'étravirine doivent être pris par voie orale, après un repas (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques").

Dose d'étravirine recommandée chez les patients pédiatriques âgés de 2 ans à moins de 18 ans

Poids : > ou = 30 kg
Dose : 200 mg deux fois par jour
Comprimés : huit comprimés de 25 mg deux fois par jour ou deux comprimés de 100 mg deux fois par jour ou un comprimé de 200 mg deux fois par jour


Oubli d'une dose
Si le patient oublie une dose d'étravirine dans les 6 heures qui suivent l'horaire de la prise habituelle, il doit prendre la dose oubliée dès que possible après un repas et prendre ensuite la dose suivante à l'heure habituelle. Si le patient oublie une dose plus de 6 heures après l'horaire de la prise habituelle, il ne doit pas prendre la dose oubliée et simplement poursuivre le schéma posologique habituel.

Si un patient vomit dans les 4 heures après avoir pris le médicament, une autre dose d'étravirine doit être prise le plus tôt possible après un repas. Si un patient vomit plus de 4 heures après avoir pris le médicament, il n'a pas besoin de prendre une autre dose avant la prochaine prise prévue.


* Insuffisance hépatique

Aucune adaptation posologique n'est recommandée chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère ou modérée (Child-Pugh classe A ou B). Ce médicament doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée. Les paramètres pharmacocinétiques de l'étravirine n'ont pas été étudiés chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (Child-Pugh classe C). En conséquence, ce médicament n'est pas recommandé chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Propriétés pharmacocinétiques").


* Insuffisance rénale

Aucune adaptation posologique n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance rénale (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques").


* Population pédiatrique (agée de moins de 2 ans)

L'étravirine ne doit pas être utilisée chez les enfants âgés de moins de 2 ans. Les données actuellement disponibles pour les enfants âgés de 1 à 2 ans sont décrites dans les rubriques "Effets indésirables", "Propriétés pharmacodynamiques" et "Propriétés pharmacocinétiques" et suggèrent que, dans cette tranche d'âge, les bénéfices ne l'emportent pas sur les risques. Aucune donnée n'est disponible pour les enfants âgés de moins de 1 an.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 28/04/2020


Utilisation/Manipulation/Elimination/Incompatibilités
Recommandation(s)
 
  • ELIMINER DECHETS SELON REGLEMENTATION
* Précautions particulières d'élimination et de manipulation

Les patients qui ne peuvent pas avaler le(s) comprimé(s) en entier peuvent disperser le(s) comprimé(s) dans un verre d'eau. Les patients doivent être informés de procéder ainsi :
. mettre le(s) comprimé(s) dans 5 ml (1 cuillère à café) d'eau ou dans au moins assez d'eau pour recouvrir le médicament,
. bien mélanger jusqu'à ce que l'eau soit d'aspect laiteux ;
. si besoin, ajouter plus d'eau ou du jus d'orange ou du lait (les patients ne doivent pas mettre les comprimés dans du jus d'orange ou du lait sans avoir préalablement ajouté de l'eau) ;
. boire immédiatement ;
. rincez plusieurs fois le verre avec de l'eau, du jus d'orange ou du lait et avalez à chaque fois complètement la boisson de rinçage pour être sûr de prendre la totalité de la dose.

Lorsqu'ils sont dispersés dans du liquide, les comprimés d'étravirine doivent être pris avant les autres antirétroviraux sous forme liquide qui peuvent devoir être pris en association.

Le patient et son soignant doivent être informés de contacter le médecin prescripteur si le patient n'est pas en mesure d''avaler la totalité de la dose lorsqu'elle est dispersée dans du liquide (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").

L'utilisation de boissons chaudes (> 40°C) ou gazeuses doit être évitée.

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.


* Incompatibilités

Sans objet.

Mode d’administration
Voie(s) d'administration
  • ORALE
Modalité(s)
  • ADMINISTRER APRES UN REPAS
  • AVALER INTACT(E)/TEL(LE) QUEL(LE)
  • OU
  • DISSOUDRE DANS DE L'EAU
  • AVALER AVEC DE L'EAU
  • NE PAS MACHER
  • NE PAS CROQUER
  • NE PAS ECRASER
  • NE PAS ADMINISTRER AVEC BOISSON CHAUDE
  • NE PAS ADMINISTRER AVEC BOISSON GAZEUZE
* Mode d'administration

La dose recommandée de ce médicament est à prendre par voie orale, deux fois par jour, après un repas (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques").

Oubli d'une dose
Si le patient oublie une dose d'étravirine dans les 6 heures qui suivent l'horaire de la prise habituelle, il doit prendre la dose oubliée dès que possible après un repas et prendre ensuite la dose suivante à l'heure habituelle. Si le patient oublie une dose plus de 6 heures après l'horaire de la prise habituelle, il ne doit pas prendre la dose oubliée et simplement poursuivre le schéma posologique habituel.

Si un patient vomit dans les 4 heures après avoir pris le médicament, une autre dose d'étravirine doit être prise le plus tôt possible après un repas. Si un patient vomit plus de 4 heures après avoir pris le médicament, il n'a pas besoin de prendre une autre dose avant la prochaine prise prévue.

Voie orale.
Les patients doivent être informés qu'ils doivent avaler le(s) comprimé(s) en entier avec une boisson telle que de l'eau. Les patients qui ne peuvent pas avaler le(s) comprimé(s) en entier peuvent disperser le(s) comprimé(s) dans un verre d'eau.

Pour les instructions concernant la dispersion du médicament avant administration, voir rubrique "Précautions particulières d'élimination et de manipulation".
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 28/04/2020

Contre indications
- Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP)
Terrain N° 1 HYPERSENSIBILITE
  • HYPERSENSIBILITE ETRAVIRINE
  • HYPERSENSIBILITE A L'UN DES EXCIPIENTS
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • ARRETER LE TRAITEMENT
  • Cf. MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 28/04/2020
CIM 10
  • Allergie, sans précision T784
  • Effet indésirable d'un médicament, sans précision T887
  • Antécédents personnels d'allergie à d'autres agents anti-infectieux Z883
  • Antécédents personnels d'allergie à d'autres médicaments et substances biologiques Z888
  • Effets indésirables des antiviraux au cours de leur usage thérapeutique Y415
  • Effets indésirables des excipients pharmaceutiques au cours de leur usage thérapeutique Y574

Terrain N° 2 INSUFFISANCE HEPATIQUE
  • INSUFFISANCE HEPATIQUE SEVERE MALADIE
Niveau(x)
  • UTILISATION DECONSEILLEE
  • UTILISATION NON RECOMMANDEE
L'étravirine n'a pas été étudiée chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (Child-Pugh classe C) et par conséquent son utilisation chez ce groupe de patients n'est pas recommandée (Cf. rubriques "Posologie et mode d'administration" et "Propriétés pharmacocinétiques").
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 28/04/2020
CIM 10
  • Insuffisance hépatique, non classée ailleurs K72

Terrain N° 3 ENFANT
  • ENFANT DE MOINS DE 10 KG
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • Cf. POSOLOGIE
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 28/04/2020
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 4 NOURRISSON
  • NOURRISSON DE MOINS DE 24 MOIS
  • NOURRISSON DE MOINS DE 10 KG
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • Cf. INDICATIONS
  • Cf. POSOLOGIE
L'étravirine ne doit pas être utilisée chez les enfants âgés de moins de 2 ans. Les données actuellement disponibles pour les enfants âgés de 1 à 2 ans sont décrites dans les rubriques "Effets indésirables", "Propriétés pharmacodynamiques" et "Propriétés pharmacocinétiques" et suggèrent que, dans cette tranche d'âge, les bénéfices ne l'emportent pas sur les risques. Aucune donnée n'est disponible pour les enfants âgés de moins de 1 an.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 28/04/2020
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 5 NOUVEAU-NE
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • Cf. INDICATIONS
  • Cf. POSOLOGIE
L'étravirine ne doit pas être utilisée chez les enfants âgés de moins de 2 ans. Les données actuellement disponibles pour les enfants âgés de 1 à 2 ans sont décrites dans les rubriques "Effets indésirables", "Propriétés pharmacodynamiques" et "Propriétés pharmacocinétiques" et suggèrent que, dans cette tranche d'âge, les bénéfices ne l'emportent pas sur les risques. Aucune donnée n'est disponible pour les enfants âgés de moins de 1 an.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 28/04/2020
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 6 AUTRE TRAITEMENT EN COURS
  • TRT PAR GRAZOPREVIR
  • TRT PAR ELBASVIR
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • Cf. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
Cf. aussi "Thesaurus interactions ansm".
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 28/04/2020
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 7 AUTRE TRAITEMENT EN COURS
  • TRT PAR SIMEPREVIR
  • TRT PAR ATAZANAVIR
  • TRT PAR COBICISTAT
  • TRT PAR DACLATASVIR
  • TRT PAR DARUNAVIR
Niveau(x)
  • UTILISATION DECONSEILLEE
  • UTILISATION NON RECOMMANDEE
  • Cf. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
L'association de l'étravirine avec le siméprévir, le daclatasvir, l'atazanavir/cobicistat ou le darunavir/cobicistat n'est pas recommandée (Cf. rubrique "Interactions").

Cf. aussi "Thesaurus interactions ansm".
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 28/04/2020
CIM 10
  • Non concerné .
Terrain N° 8 DRESS SYNDROME
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • ARRETER LE TRAITEMENT
  • Cf. MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
Des cas sévères de syndromes d'hypersensibilité, dont des syndromes DRESS (Drug Rash with Eosinophilia and Systemic Symptoms) et de Lyell (nécrolyse épidermique toxique), d'évolution parfois fatale, ont été rapportés avec l'utilisation d'étravirine (Cf. rubrique "Effets indésirables). Les manifestations cliniques du syndrome DRESS se caractérisent par la survenue d'une éruption cutanée, de la fièvre, une éosinophilie et une atteinte systémique (incluant, mais non limitée à, une éruption cutanée sévère, ou une éruption cutanée accompagnée de : fièvre, malaise général, fatigue, douleurs musculaires ou articulaires, bulles, lésions buccales, conjonctivite, hépatite et éosinophilie). Le délai d'apparition est généralement de 3 à 6 semaines et l'évolution est, dans la plupart des cas, favorable après arrêt du traitement et instauration d'une corticothérapie.

En cas de survenue d'une éruption cutanée sévère ou d'une réaction d'hypersensibilité sévère, les patients doivent être informés de la nécessité de consulter leur médecin. Le traitement par étravirine doit être arrêté immédiatement en cas de diagnostic d'hypersensibilité.
Référence(s) officielle(s)
CIM 10
  • Effet indésirable d'un médicament, sans précision T887




Commentaires du RCP
Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique "Composition".

Co-administration avec elbasvir/grazoprevir (Cf. rubrique "Interactions").
Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 28/04/2020
Mises en garde et précautions d'emploi
- Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP)
Terrain N° 1 AUTRE TRAITEMENT EN COURS
  • TRT PAR RALTEGRAVIR
  • TRT PAR MARAVIROC
  • TRT PAR CORTICOIDE
  • TRT PAR TIPRANAVIR
  • TRT PAR RITONAVIR
Niveau(x)
  • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
  • Cf. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 28/04/2020
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 2 ENFANT
  • ENFANT DE PLUS DE 10 KG
Niveau(x)
  • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
  • RESPECTER LES MODALITES D'ADMINISTRATION
  • Cf. RECONSTITUTION/ADMINISTRATION
  • Cf. CONTRE INDICATIONS
Pour les enfants qui ne peuvent pas avaler le ou les comprimés en entier, les comprimés peuvent être dispersés dans un liquide. Cela ne doit être envisagé que si l'enfant peut prendre la totalité de la dose du ou des comprimés dispersés dans un liquide (Cf. rubriques "Posologie et mode d'administration" et "Précautions particulières d'élimination et manipulation"). L'importance de consommer la totalité de la dose doit être soulignée auprès de l'enfant et de son soignant pour éviter une exposition trop faible et un manque de réponse virologique. En cas de doute sur la capacité de l'enfant à prendre la totalité de la dose du ou des comprimés dispersés dans un liquide, un traitement par un autre médicament antirétroviral doit être envisagé.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 28/04/2020
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 3 NOURRISSON
  • NOURRISSON DE PLUS DE 24 MOIS
  • NOURRISSON DE PLUS DE 10 KG
Niveau(x)
  • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
  • RESPECTER LES MODALITES D'ADMINISTRATION
  • Cf. RECONSTITUTION/ADMINISTRATION
  • Cf. CONTRE INDICATIONS
Pour les enfants qui ne peuvent pas avaler le ou les comprimés en entier, les comprimés peuvent être dispersés dans un liquide. Cela ne doit être envisagé que si l'enfant peut prendre la totalité de la dose du ou des comprimés dispersés dans un liquide (Cf. rubriques "Posologie et mode d'administration" et "Précautions particulières d'élimination et manipulation"). L'importance de consommer la totalité de la dose doit être soulignée auprès de l'enfant et de son soignant pour éviter une exposition trop faible et un manque de réponse virologique. En cas de doute sur la capacité de l'enfant à prendre la totalité de la dose du ou des comprimés dispersés dans un liquide, un traitement par un autre médicament antirétroviral doit être envisagé.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 28/04/2020
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 4 SUJET AGE
    Niveau(x)
    • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
    • UTILISER AVEC PRUDENCE
    • Cf. POSOLOGIE
    Référence(s) officielle(s)
    • Rectificatif AMM européenne 28/04/2020
    CIM 10
    • Non concerné .

    Terrain N° 5 GROSSESSE
      Niveau(x)
      • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
      • UTILISER AVEC PRUDENCE
      • Cf. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
      Référence(s) officielle(s)
      • Rectificatif AMM européenne 28/04/2020
      CIM 10
      • Grossesse confirmée Z321

      Terrain N° 6 INSUFFISANCE HEPATIQUE
      • INSUFFISANCE HEPATIQUE MODEREE MALADIE
      Niveau(x)
      • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
      • UTILISER AVEC PRUDENCE
      Référence(s) officielle(s)
      • Rectificatif AMM européenne 28/04/2020
      CIM 10
      • Insuffisance hépatique, non classée ailleurs K72

      Terrain N° 7 HEPATITE
      • HEPATITE C CHRONIQUE
      • HEPATITE B CHRONIQUE ACTIVE
      • HEPATITE CHRONIQUE ACTIVE
      Niveau(x)
      • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
      • UTILISER AVEC PRUDENCE
      • RISQUE D'ATTEINTE HEPATIQUE
      Référence(s) officielle(s)
      • Rectificatif AMM européenne 28/04/2020
      CIM 10
      • Hépatite virale B15-B19
      • Maladie alcoolique du foie K70
      • Maladie toxique du foie K71
      • Hépatite chronique, non classée ailleurs K73
      • Atteintes hépatiques au cours de maladies infectieuses et parasitaires classées ailleurs K770
      • Hépatite chronique active, non classée ailleurs K732
      • Hépatite virale chronique B avec agent delta B180
      • Hépatite virale chronique B sans agent delta B181
      • Hépatite virale chronique C B182

      Terrain N° 8 DYSLIPIDEMIE / ANOMALIE METAB LIPIDE
        Niveau(x)
        • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
        • SURVEILLANCE BILAN LIPIDIQUE
        • SURVEILLANCE BILAN GLUCIDIQUE
        • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
        • SURVEILLANCE CLINIQUE
        Référence(s) officielle(s)
        • Rectificatif AMM européenne 28/04/2020
        CIM 10
        • Anomalies du métabolisme des lipoprotéines et autres lipidémies E78

        Terrain N° 9 HYPERLIPIDEMIE
          Niveau(x)
          • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
          • SURVEILLANCE BILAN LIPIDIQUE
          • SURVEILLANCE BILAN GLUCIDIQUE
          • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
          • SURVEILLANCE CLINIQUE
          Référence(s) officielle(s)
          • Rectificatif AMM européenne 28/04/2020
          CIM 10
          • Anomalies du métabolisme des lipoprotéines et autres lipidémies E78

          Terrain N° 10 INFECTION VIRALE
          • HEPATITE VIRALE
          • HEPATITE B CHRONIQUE ACTIVE
          • HEPATITE C CHRONIQUE
          Niveau(x)
          • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
          • UTILISER AVEC PRUDENCE
          • RISQUE D'ATTEINTE HEPATIQUE
          Référence(s) officielle(s)
          • Rectificatif AMM européenne 28/04/2020
          CIM 10
          • Infections virales caractérisées par des lésions cutanéomuqueuses B00-B09
          • Hépatite virale B15-B19
          • Maladies dues au virus de l'immunodéficience humaine [VIH] B20-B24
          • Autres maladies virales B25-B34
          • Virus, cause de maladies classées dans d'autres chapitres B97
          • Hépatite virale chronique B avec agent delta B180
          • Hépatite virale chronique B sans agent delta B181
          • Hépatite virale chronique C B182

          Terrain N° 11 DEFICIT IMMUNITAIRE
          • DEFICIT IMMUNITAIRE SEVERE
          Niveau(x)
          • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
          • RISQUE DE REACTION INFLAMMATOIRE
          • RISQUE D'INFECTION OPPORTUNISTE
          • RISQUE D'AGGRAVATION DES SYMPTOMES
          • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
          • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE
          • RISQUE D'OSTEONECROSE
          Référence(s) officielle(s)
          • Rectificatif AMM européenne 28/04/2020
          CIM 10
          • Certaines anomalies du système immunitaire D80-D89

          Terrain N° 12 ATTEINTE CUTANEE
          • ATTEINTE CUTANEE SEVERE
          Niveau(x)
          • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
          • SUSPENDRE LE TRAITEMENT
          • Cf. CONTRE INDICATIONS
          Référence(s) officielle(s)
          CIM 10
          • Affections de la peau et du tissu cellulaire souscutané liées à une irradiation L55-L59

          Terrain N° 13 ATTEINTE CUTANEE
          • ATTEINTE CUTANEE SEVERE ATCD PERSONNEL
          Niveau(x)
          • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
          • UTILISER AVEC PRUDENCE
          Référence(s) officielle(s)
          CIM 10
          • Affections de la peau et du tissu cellulaire souscutané liées à une irradiation L55-L59

          Terrain N° 14 FEMME
            Niveau(x)
            • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
            • UTILISER AVEC PRUDENCE
            Lors de la prescription d'étravirine chez une femme, les prescripteurs doivent être informés que l'incidence des éruptions cutanées a été plus élevée chez les femmes (Cf. rubrique "Effets indésirables").
            Référence(s) officielle(s)
            CIM 10
            • Non concerné .
            Terrain N° 15 QUEL QUE SOIT LE TERRAIN
              Niveau(x)
              • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
              • ASSOCIER A D'AUTRES THERAPEUTIQUES
              • RISQUE D'EMERGENCE DE RESISTANCE
              • RISQUE DE REACTION CUTANEE
              • RISQUE DE REACTION ALLERGIQUE
              • RISQUE DE REACTION ANAPHYLACTIQUE
              • RISQUE DE DRESS SYNDROME
              • RISQUE DE SYNDROME DE LYELL (NET)
              • RISQUE DE PRISE DE POIDS
              • RISQUE D'HYPERTRIGLYCERIDEMIE/HYPERCHOLESTEROLEMIE
              • RISQUE D'HYPERGLYCEMIE
              • RISQUE DE REACTION INFLAMMATOIRE
              • RISQUE DE REACTION IMMUNITAIRE
              • RISQUE D'OSTEONECROSE
              • Cf. EFFETS INDESIRABLES
              • SURVEILLANCE CLINIQUE
              Référence(s) officielle(s)
              • Rectificatif AMM européenne 28/04/2020
              CIM 10
              • Non concerné .




              - Commentaires du RCP :
              Bien qu'il ait été démontré que l'efficacité virologique d'un traitement antirétroviral réduise sensiblement le risque de transmission du VIH par voie sexuelle, un risque de transmission ne peut être exclu. Des précautions doivent être prises conformément aux recommandations nationales afin de prévenir toute transmission.

              L'étravirine doit être associée de façon optimale à d'autres antirétroviraux qui sont actifs sur le virus du patient (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques").

              Une diminution de la réponse virologique à l'étravirine a été observée chez les patients porteurs de souches virales présentant 3 mutations ou plus parmi les mutations suivantes V90I, A98G, L100I, K101E/P, V106I, V179D/F, Y181C/I/V et G190A/S (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques").

              Les conclusions concernant la pertinence de certaines mutations ou profils de mutations sont susceptibles d'être modifiées en fonction de nouvelles données et il est recommandé de toujours consulter les systèmes d'interprétation en vigueur pour l'analyse des résultats des tests de résistance.

              Hormis les données d'interaction médicamenteuse (Cf. rubrique "Interactions") aucune donnée n'est disponible sur l'association de l'étravirine avec le raltégravir ou le maraviroc.

              - Réactions cutanées et d'hypersensibilité sévères
              Des réactions cutanées sévères ont été rapportées avec l'étravirine. Dans les essais cliniques, la survenue de syndrome de Stevens-Johnson et d'érythème polymorphe a rarement été rapportée (< 0,1 %). Le traitement avec l'étravirine doit être interrompu en cas de survenue de réaction cutanée sévère.

              Les données cliniques sont limitées et une augmentation du risque de réactions cutanées chez les patients ayant des antécédents de réactions cutanées sous INNTI ne peut être exclue. La prudence est requise chez ces patients, spécialement en cas d'antécédent de réaction cutanée sévère.

              Des cas sévères de syndromes d'hypersensibilité, dont des syndromes DRESS (Drug Rash with Eosinophilia and Systemic Symptoms) et de Lyell (nécrolyse épidermique toxique), d'évolution parfois fatale, ont été rapportés avec l'utilisation d'étravirine (Cf. rubrique "Effets indésirables). Les manifestations cliniques du syndrome DRESS se caractérisent par la survenue d'une éruption cutanée, de la fièvre, une éosinophilie et une atteinte systémique (incluant, mais non limitée à, une éruption cutanée sévère, ou une éruption cutanée accompagnée de : fièvre, malaise général, fatigue, douleurs musculaires ou articulaires, bulles, lésions buccales, conjonctivite, hépatite et éosinophilie). Le délai d'apparition est généralement de 3 à 6 semaines et l'évolution est, dans la plupart des cas, favorable après arrêt du traitement et instauration d'une corticothérapie.

              En cas de survenue d'une éruption cutanée sévère ou d'une réaction d'hypersensibilité sévère, les patients doivent être informés de la nécessité de consulter leur médecin. Le traitement par étravirine doit être arrêté immédiatement en cas de diagnostic d'hypersensibilité.

              Un retard dans l'arrêt du traitement par étravirine après l'apparition d'une éruption cutanée sévère peut mettre en jeu le pronostic vital.

              Chez les patients dont le traitement a été arrêté en raison de réactions d'hypersensibilité, le traitement par étravirine ne doit pas être réintroduit.

              - Eruptions cutanées
              Des éruptions cutanées ont été rapportées avec l'étravirine. Le plus souvent, les éruptions cutanées ont été légères à modérées, apparaissant au cours de la deuxième semaine de traitement et ont été peu fréquentes après la quatrième semaine. Dans la plupart des cas, les éruptions cutanées régressaient spontanément et disparaissaient généralement en 1 à 2 semaines avec la poursuite du traitement. Lors de la prescription d'étravirine chez une femme, les prescripteurs doivent être informés que l'incidence des éruptions cutanées a été plus élevée chez les femmes (Cf. rubrique "Effets indésirables").

              - Population pédiatrique
              Pour les enfants qui ne peuvent pas avaler le ou les comprimés en entier, les comprimés peuvent être dispersés dans un liquide. Cela ne doit être envisagé que si l'enfant peut prendre la totalité de la dose du ou des comprimés dispersés dans un liquide (Cf. rubriques "Posologie et mode d'administration" et "Précautions particulières d'élimination et manipulation"). L'importance de consommer la totalité de la dose doit être soulignée auprès de l'enfant et de son soignant pour éviter une exposition trop faible et un manque de réponse virologique. En cas de doute sur la capacité de l'enfant à prendre la totalité de la dose du ou des comprimés dispersés dans un liquide, un traitement par un autre médicament antirétroviral doit être envisagé.

              - Sujets âgés
              L'expérience chez les patients âgés est limitée : dans les essais de phase III, 6 patients âgés de 65 ans ou plus et 53 patients âgés de 56 à 64 ans ont reçu de l'étravirine. Le type et l'incidence des effets indésirables chez les patients de plus de 55 ans ont été similaires à ceux des patients plus jeunes (Cf. rubriques "Posologie et mode d'administration" et "Propriétés pharmacocinétiques").

              - Grossesse
              Etant donné l'augmentation de l'exposition à l'étravirine pendant la grossesse, des précautions doivent être prises chez les patientes enceintes qui doivent prendre des traitements associés ou qui ont des comorbidités pouvant augmenter davantage l'exposition à l'étravirine.

              - Patients présentant des pathologies associées

              . Insuffisance hépatique
              L'étravirine est principalement métabolisée et éliminée par le foie et fortement liée aux protéines plasmatiques. Des effets liés à l'exposition à la fraction libre peuvent être attendus (ils n'ont pas été étudiés), en conséquence, la prudence est conseillée chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée. L'étravirine n'a pas été étudiée chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (Child-Pugh classe C) et par conséquent son utilisation chez ce groupe de patients n'est pas recommandée (Cf. rubriques "Posologie et mode d'administration" et "Propriétés pharmacocinétiques").

              . Co-infection par le virus de l'hépatite B (VHB) ou le virus de l'hépatite C (VHC)
              La prudence est requise chez les patients co-infectés par les virus de l'hépatite B ou C car les données disponibles sont limitées. Une possible augmentation du risque d'élévation des enzymes hépatiques ne peut être exclue.

              - Poids corporel et paramètres métaboliques
              Une augmentation du poids corporel ainsi que des taux de lipides et de glucose sanguins peuvent survenir au cours d'un traitement antirétroviral. De telles modifications peuvent en partie être liées au contrôle de la maladie et au mode de vie. Si pour les augmentations des taux de lipides, il est bien établi dans certains cas qu'il existe un effet du traitement, aucun lien n'est clairement établi entre une prise de poids et un quelconque traitement antirétroviral. Le contrôle des taux de lipides et de glucose sanguins devra tenir compte des recommandations en vigueur encadrant les traitements contre le VIH.
              Les troubles lipidiques devront être pris en charge en fonction du tableau clinique.

              - Syndrome de restauration immunitaire
              Chez les patients infectés par le VIH et présentant un déficit immunitaire sévère au moment de l'instauration du traitement par association d'antirétroviraux, une réaction inflammatoire à des agents pathogènes opportunistes asymptomatiques ou résiduels peut survenir et entraîner des manifestations cliniques graves ou une aggravation des symptômes. De telles réactions ont été observées classiquement au cours des premières semaines ou mois suivant l'instauration du traitement par association d'antirétroviraux. Des exemples pertinents sont les rétinites à cytomégalovirus, les infections mycobactériennes généralisées et/ou localisées et les pneumopathies dues à Pneumocystis jiroveci. Tout symptôme inflammatoire doit être évalué et un traitement doit être instauré si nécessaire.

              Des maladies auto-immunes (comme la maladie de Basedow et l'hépatite auto-immune) ont également été rapportées dans le cadre d'une restauration immunitaire ; cependant, le délai d'apparition décrit est plus variable et ces événements peuvent survenir plusieurs mois après l'instauration du traitement (Cf. rubrique "Effets indésirables").

              - Ostéonécrose
              Bien que l'étiologie soit considérée comme multifactorielle (incluant l'utilisation de corticoïdes, la consommation d'alcool, une immunosuppression sévère, un indice de masse corporelle élevé), des cas d'ostéonécrose ont été rapportés en particulier chez des patients à un stade avancé de la maladie liée au VIH et/ou ayant un traitement par association d'antirétroviraux au long cours. Il est conseillé aux patients de solliciter un avis médical s'ils éprouvent des douleurs et des arthralgies, une raideur articulaire ou des difficultés pour se mouvoir.

              - Interactions avec d'autres médicaments
              Il n'est pas recommandé d'associer l'étravirine et le tipranavir/ritonavir, en raison d'une forte interaction pharmacocinétique (diminution de l'ASC de l'étravirine de 76 %) qui pourrait diminuer de façon significative la réponse virologique à l'étravirine.
              Pour plus d'informations sur les interactions avec d'autres médicaments voir rubrique "Interactions".

              L'association de l'étravirine avec le siméprévir, le daclatasvir, l'atazanavir/cobicistat ou le darunavir/cobicistat n'est pas recommandée (Cf. rubrique "Interactions").

              - Intolérance au lactose et déficience en lactase

              Comprimés dosés à 25 mg
              Chaque comprimé contient 40 mg de lactose monohydraté. Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.

              Comprimés dosés à 100 mg
              Chaque comprimé contient 160 mg de lactose monohydraté. Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.
              Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 28/04/2020
              Non contre-indications
              Aucune information recensée.
              Interactions médicamenteuses
              - Médicaments qui modifient l'exposition à l'étravirine
              L'étravirine est métabolisée par CYP3A4, CYP2C9 et CYP2C19 suivi par une glucuronoconjugaison des métabolites par l'uridine diphosphate glucuronosyl-transferase (UDPGT). Les médicaments inducteurs du CYP3A4, du CYP2C9 ou du CYP2C19 peuvent augmenter la clairance de l'étravirine, ce qui conduit à une diminution des concentrations plasmatiques de l'étravirine.
              La co-administration d'étravirine avec des médicaments inhibiteurs du CYP3A4, du CYP2C9 ou du CYP2C19 peut diminuer la clairance de l'étravirine et peut entraîner une augmentation des concentrations plasmatiques de l'étravirine.

              - Médicaments dont l'exposition est modifiée par l'utilisation de l'étravirine
              L'étravirine est un faible inducteur du CYP3A4. La co-administration d'étravirine avec des médicaments principalement métabolisés par le CYP3A4 peut entraîner une diminution des concentrations plasmatiques de ces médicaments, ce qui peut diminuer ou raccourcir leurs effets thérapeutiques.
              L'étravirine est un faible inhibiteur du CYP2C9 et du CYP2C19. L'étravirine est aussi un faible inhibiteur de la glycoprotéine P. Sa co-administration avec des médicaments principalement métabolisés par le CYP2C9 ou le CYP2C19, ou transportés par la glycoprotéine P, peut entraîner une augmentation des concentrations plasmatiques de ces médicaments, ce qui peut augmenter ou prolonger leur effet thérapeutique ou modifier leur profil d'effets indésirables.

              Les interactions connues et théoriques avec une sélection de médicaments anti-rétroviraux et non antirétroviraux sont décrites ci-dessous. Les données ci-dessous ne sont pas exhaustives.

              Interactions
              Les interactions entre l'étravirine et les médicaments co-administrés sont décrites ci-dessous (augmentation, diminution et aucune modification, non réalisé : NR, intervalle de confiance : IC).

              Interactions et recommandations de dose avec les autres médicaments

              Médicaments par classe thérapeutique


              * ANTI-INFECTIEUX

              - Antirétroviraux

              . INTI

              + Didanosine 400 mg une fois par jour
              Effets sur les concentrations médicamenteuses - Méthode des moindres carrés - Ratio moyen (IC 90 % ; 1,00 = pas d'effet) :
              didanosine
              ASC aucune modification 0,99 (0,79-1,25)
              Cmin NR
              Cmax aucune modification 0,91 (0,58-1,42)
              étravirine
              ASC aucune modification 1,11 (0,99-1,25)
              Cmin aucune modification 1,05 (0,93-1,18)
              Cmax aucune modification 1,16 (1,02-1,32)
              Recommandations concernant la co-administration :
              Pas d'effet significatif sur les paramètres PK de la didanosine et de l'étravirine. L'étravirine et la didanosine peuvent être utilisés sans adaptation posologique.

              + Ténofovir disoproxil 245 mg une fois par jour (b)
              Effets sur les concentrations médicamenteuses - Méthode des moindres carrés - Ratio moyen (IC 90 % ; 1,00 = pas d'effet) :
              ténofovir
              ASC aucune modification 1,15 (1,09-1,21)
              Cmin augmentation 1,19 (1,13-1,26)
              Cmax augmentation 1,15 (1,04-1,27)
              étravirine
              ASC diminution 0,81 (0,75-0,88)
              Cmin diminution 0,82 (0,73-0,91)
              Cmax diminution 0,81 (0,75-0,88)
              Recommandations concernant la co-administration :
              Pas d'effet significatif sur les paramètres PK du ténofovir et de l'étravirine.
              L'étravirine et le ténofovir peuvent être utilisés sans adaptation posologique.

              + Autres INTI
              Effets sur les concentrations médicamenteuses - Méthode des moindres carrés - Ratio moyen (IC 90 % ; 1,00 = pas d'effet) :
              Non étudié, mais aucune interaction n'est attendue compte tenu de la voie d'élimination principalement rénale pour les autres INTI (ex abacavir, emtricitabine, lamivudine, stavudine et zidovudine).
              Recommandations concernant la co-administration :
              L'étravirine peut être utilisée avec ces INTI sans adaptation posologique.

              . INNTI

              + Efavirenz
              + Névirapine
              + Rilpivirine
              Effets sur les concentrations médicamenteuses - Méthode des moindres carrés - Ratio moyen (IC 90 % ; 1,00 = pas d'effet) :
              Il n'a été montré aucun bénéfice à associer deux INNTI. L'association de l'étravirine avec l'éfavirenz ou la névirapine peut entraîner une diminution significative de la concentration plasmatique de l'étravirine et la perte d'effet thérapeutique de l'étravirine.
              L'association de l'étravirine avec la rilpivirine peut entraîner une diminution de la concentration plasmatique de la rilpivirine et la perte d'effet thérapeutique de la rilpivirine.
              Recommandations concernant la co-administration :
              Il n'est pas recommandé de co-administrer l'étravirine avec d'autres INNTI.

              . Inhibiteurs de la Protéase (IP) du VIH - Non boostés (sans co-administration de ritonavir à faible dose)

              + Indinavir
              Effets sur les concentrations médicamenteuses - Méthode des moindres carrés - Ratio moyen (IC 90 % ; 1,00 = pas d'effet) :
              L'association de l'étravirine avec l'indinavir peut entraîner une diminution significative des concentrations plasmatiques d'indinavir et une perte d'effet thérapeutique de l'indinavir.
              Recommandations concernant la co-administration :
              Il n'est pas recommandé de co-administrer l'étravirine avec l'indinavir.

              . IP du VIH - Boostés avec une faible dose de ritonavir

              + Atazanavir/ritonavir 300/100 mg une fois par jour
              Effets sur les concentrations médicamenteuses - Méthode des moindres carrés - Ratio moyen (IC 90 % ; 1,00 = pas d'effet) :
              atazanavir
              ASC diminution 0,86 (0,79-0,93)
              Cmin diminution 0,62 (0,55-0,71)
              Cmax aucune modification 0,97 (0,89-1,05)
              étravirine
              ASC augmentation 1,30 (1,18-1,44)
              Cmin augmentation 1,26 (1,12-1,42)
              Cmax augmentation 1,30 (1,17-1,44)
              Recommandations concernant la co-administration :
              Etravirine et atazanavir/ritonavir peuvent être utilisés sans adaptation posologique.

              + Darunavir/ritonavir 600/100 mg deux fois par jour
              Effets sur les concentrations médicamenteuses - Méthode des moindres carrés - Ratio moyen (IC 90 % ; 1,00 = pas d'effet) :
              darunavir
              ASC aucune modification 1,15 (1,05-1,26)
              Cmin aucune modification 1,02 (0,90-1,17)
              Cmax aucune modification 1,11 (1,01-1,22)
              étravirine
              ASC diminution 0,63 (0,54-0,73)
              Cmin diminution 0,51 (0,44-0,61)
              Cmax diminution 0,68 (0,57-0,82)
              Recommandations concernant la co-administration :
              Etravirine et darunavir/ritonavir peuvent être utilisés sans adaptation posologique (voir aussi rubrique "Propriétés pharmacodynamiques").

              + Fosamprénavir/ritonavir 700/100 mg deux fois par jour
              Effets sur les concentrations médicamenteuses - Méthode des moindres carrés - Ratio moyen (IC 90 % ; 1,00 = pas d'effet) :
              amprénavir
              ASC augmentation 1,69 (1,53-1,86)
              Cmin augmentation 1,77 (1,39-2,25)
              Cmax augmentation 1,62 (1,47-1,79)
              étravirine
              ASC aucune modification (a)
              Cmin aucune modification (a)
              Cmax aucune modification (a)
              Recommandations concernant la co-administration :
              Il peut être nécessaire de réduire la dose d'amprénavir/ritonavir et de fosamprénavir/ritonavir en cas d'association avec l'étravirine. La solution orale peut être utilisée pour la réduction de la dose.

              + Lopinavir/ritonavir (comprimé) 400/100 mg deux fois par jour
              Effets sur les concentrations médicamenteuses - Méthode des moindres carrés - Ratio moyen (IC 90 % ; 1,00 = pas d'effet) :
              lopinavir
              ASC aucune modification 0,87 (0,83-0,92)
              Cmin diminution 0,80 (0,73-0,88)
              Cmax aucune modification 0,89 (0,82-0,96)
              étravirine
              ASC diminution 0,65 (0,59-0,71)
              Cmin diminution 0,55 (0,49-0,62)
              Cmax diminution 0,70 (0,64-0,78)
              Recommandations concernant la co-administration :
              Etravirine et lopinavir/ritonavir peuvent être utilisés sans adaptation posologique.

              + Saquinavir/ritonavir 1000/100 mg deux fois par jour
              Effets sur les concentrations médicamenteuses - Méthode des moindres carrés - Ratio moyen (IC 90 % ; 1,00 = pas d'effet) :
              saquinavir
              ASC aucune modification 0,95 (0,64-1,42)
              Cmin diminution 0,80 (0,46-1,38)
              Cmax aucune modification 1,00 (0,70-1,42)
              étravirine
              ASC diminution 0,67 (0,56-0,80)
              Cmin diminution 0,71 (0,58-0,87)
              Cmax diminution 0,63 (0,53-0,75)
              Recommandations concernant la co-administration :
              Etravirine et saquinavir/ritonavir peuvent être utilisés sans adaptation posologique.

              + Tipranavir/ritonavir 500/200 mg deux fois par jour
              Effets sur les concentrations médicamenteuses - Méthode des moindres carrés - Ratio moyen (IC 90 % ; 1,00 = pas d'effet) :
              tipranavir
              ASC augmentation 1,18 (1,03-1,36)
              Cmin augmentation 1,24 (0,96-1,59)
              Cmax augmentation 1,14 (1,02-1,27)
              étravirine
              ASC diminution 0,24 (0,18-0,33)
              Cmin diminution 0,18 (0,13-0,25)
              Cmax diminution 0,29 (0,22-0,40)
              Recommandations concernant la co-administration :
              Il n'est pas recommandé de co-administrer le tipranavir/ritonavir et l'étravirine (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").

              . IP du VIH - Boostés avec cobicistat

              + Atazanavir/cobicistat
              + Darunavir/cobicistat
              Effets sur les concentrations médicamenteuses - Méthode des moindres carrés - Ratio moyen (IC 90 % ; 1,00 = pas d'effet) :
              Non étudiés. La co-administration d'étravirine avec atazanavir/cobicistat ou darunavir/cobicistat peut diminuer les concentrations plasmatiques des IP et/ou du cobicistat, ce qui peut entraîner une perte de l'effet thérapeutique et le développement de résistance.
              Recommandations concernant la co-administration :
              La co-administration d'étravirine avec atazanavir/cobicistat ou darunavir/cobicistat n'est pas recommandée.

              . Antagonistes du CCR5

              + Maraviroc 300 mg deux fois par jour
              + Maraviroc/darunavir/ritonavir 150/600/100 mg deux fois par jour
              Effets sur les concentrations médicamenteuses - Méthode des moindres carrés - Ratio moyen (IC 90 % ; 1,00 = pas d'effet) :
              maraviroc
              ASC diminution 0,47 (0,38-0,58)
              Cmin diminution 0,61 (0,53-0,71)
              Cmax diminution 0,40 (0,28-0,57)
              étravirine
              ASC aucune modification 1,06 (0,99-1,14)
              Cmin aucune modification 1,08 (0,98-1,19)
              Cmax aucune modification 1,05 (0,95-1,17)
              maraviroc (*)
              ASC augmentation 3,10 (2,57-3,74)
              Cmin augmentation 5,27 (4,51-6,15)
              Cmax augmentation 1,77 (1,20-2,60)
              (*) comparé au maraviroc 150 mg deux fois par jour
              Recommandations concernant la co-administration :
              Lorsque le maraviroc est associé à l'étravirine en présence d'inhibiteurs puissants du CYP3A (ex IP boostés) la dose recommandée de maraviroc est de 150 mg deux fois par jour à l'exception de l'association avec fosamprenavir/ritonavir (dose de maraviroc de 300 mg deux fois par jour).
              Aucune adaptation posologique n'est requise pour l'étravirine.
              Voir aussi rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi".

              . Inhibiteurs de fusion

              + Enfuvirtide 90 mg deux fois par jour
              Effets sur les concentrations médicamenteuses - Méthode des moindres carrés - Ratio moyen (IC 90 % ; 1,00 = pas d'effet) :
              etravirine (*)
              ASC aucune modification (a)
              C0h aucune modification (a)
              Concentrations d'enfuvirtide non étudiées et aucun effet n'est attendu.
              (*) sur la base d'analyses de pharmacocinétique de population
              Recommandations concernant la co-administration :
              Aucune interaction n'est attendue pour l'étravirine ou pour l'enfuvirtide lorsqu'ils sont co-administrés.

              . Inhibiteurs de l'intégrase (inhibiteur de transfert de brins)

              + Dolutégravir 50 mg une fois par jour
              + Dolutégravir + darunavir/ritonavir 50 mg une fois par jour + 600/100 mg deux fois par jour
              + Dolutégravir + Lopinavir/ritonavir 50 mg une fois par jour + 400/100 mg deux fois par jour
              Effets sur les concentrations médicamenteuses - Méthode des moindres carrés - Ratio moyen (IC 90 % ; 1,00 = pas d'effet) :
              dolutégravir
              ASC diminution 0,29 (0,26-0,34)
              Cmin diminution 0,12 (0,09-0,16)
              Cmax diminution 0,48 (0,43-0,54)
              étravirine
              ASC aucune modification (a)
              Cmin aucune modification (a)
              Cmax aucune modification (a)
              dolutégravir
              ASCdiminution 0,75 (0,69-0,81)
              Cmin diminution 0,63 (0,52-0,77)
              Cmax diminution 0,88 (0,78-1,00)
              étravirine
              ASC aucune modification (a)
              Cmin aucune modification (a)
              Cmax aucune modification (a)
              dolutégravir
              ASCaucune modification 1,11 (1,02-1,20)
              Cmin augmentation 1,28 (1,13-1,45)
              Cmax aucune modification 1,07 (1,02-1,13)
              étravirine
              ASC aucune modification (a)
              Cmin aucune modification (a)
              Cmax aucune modification (a)
              Recommandations concernant la co-administration :
              L'étravirine réduit significativement les concentrations plasmatiques du dolutégravir. L'effet de l'étravirine sur les concentrations plasmatiques du dolutégravir est atténué par la co-administration avec darunavir/ritonavir ou avec lopinavir/ritonavir, et devrait être atténué avec atazanavir/ritonavir.
              L'étravirine doit être utilisé avec le dolutégravir uniquement en association avec atazanavir/ritonavir, darunavir/ritonavir ou lopinavir/ritonavir. Cette association peut être utilisée sans adaptation posologique.

              + Raltégravir 400 mg deux fois par jour
              Effets sur les concentrations médicamenteuses - Méthode des moindres carrés - Ratio moyen (IC 90 % ; 1,00 = pas d'effet) :
              raltégravir
              ASC diminution 0,90 (0,68-1,18)
              Cmin diminution 0,66 (0,34-1,26)
              Cmax diminution 0,89 (0,68-1,15)
              étravirine
              ASC aucune modification 1,10 (1,03-1,16)
              Cmin aucune modification 1,17 (1,10-1,26)
              Cmax aucune modification 1,04 (0,97-1,12)
              Recommandations concernant la co-administration :
              Etravirine et raltégravir peuvent être utilisés sans adaptation posologique.


              * ANTI-ARYTHMIQUES

              + Digoxine 0,5 mg dose unique
              Effets sur les concentrations médicamenteuses - Méthode des moindres carrés - Ratio moyen (IC 90 % ; 1,00 = pas d'effet) :
              digoxine
              ASC augmentation 1,18 (0,90-1,56)
              Cmin NR
              Cmax augmentation 1,19 (0,96-1,49)
              Recommandations concernant la co-administration :
              L'étravirine et la digoxine peuvent être utilisés sans adaptation posologique. Il est recommandé de surveiller les concentrations de digoxine en cas d'association à l'étravirine.

              + Amiodarone
              + Bépridil
              + Disopyramide
              + Flécaïnide
              + Lidocaïne (systémique)
              + Mexilétine
              + Propafénone
              + Quinidine
              Effets sur les concentrations médicamenteuses - Méthode des moindres carrés - Ratio moyen (IC 90 % ; 1,00 = pas d'effet) :
              Non étudiés. Il est attendu une diminution des concentrations plasmatiques de ces antiarythmiques avec l'étravirine.
              Recommandations concernant la co-administration :
              La prudence est recommandée, ainsi que le suivi de la concentration thérapeutique, si disponible, des anti-arythmiques co-administrés avec l'étravirine.


              * ANTIBIOTIQUES

              + Azithromycine
              Effets sur les concentrations médicamenteuses - Méthode des moindres carrés - Ratio moyen (IC 90 % ; 1,00 = pas d'effet) :
              Non étudié. Compte tenu de la voie d'élimination biliaire de l'azithromycine, aucune interaction médicamenteuse n'est attendue entre l'azithromycine et l'étravirine.
              Recommandations concernant la co-administration :
              L'étravirine et l'azithromycine peuvent être utilisés sans adaptation posologique.

              + Clarithromycine 500 mg deux fois par jour
              Effets sur les concentrations médicamenteuses - Méthode des moindres carrés - Ratio moyen (IC 90 % ; 1,00 = pas d'effet) :
              clarithromycine
              ASC diminution 0,61 (0,53-0,69)
              Cmin diminution 0,47 (0,38-0,57)
              Cmax diminution 0,66 (0,57-0,77)
              14-OH-clarithromycine
              ASC augmentation 1,21 (1,05-1,39)
              Cmin aucune modification 1,05 (0,90-1,22)
              Cmax augmentation 1,33 (1,13-1,56)
              étravirine
              ASC augmentation 1,42 (1,34-1,50)
              Cmin augmentation 1,46 (1,36-1,58)
              Cmax augmentation 1,46 (1,38-1,56)
              Recommandations concernant la co-administration :
              L'exposition à la clarithromycine a été diminuée par l'étravirine ; cependant, les concentrations du métabolite actif, 14-OH-clarithromycine, ont été augmentées. La 14-OH-clarithromycine ayant une activité réduite sur le complexe Mycobacterium avium (MAC), l'activité globale vis-à-vis de ce pathogène peut en être altérée. Par conséquent, des alternatives à la clarithromycine doivent être envisagées pour le traitement des MAC.


              * ANTICOAGULANTS

              + Warfarine
              Effets sur les concentrations médicamenteuses - Méthode des moindres carrés - Ratio moyen (IC 90 % ; 1,00 = pas d'effet) :
              Non étudié. Il est attendu une augmentation des concentrations plasmatiques de la warfarine avec l'étravirine.
              Recommandations concernant la co-administration :
              Il est recommandé de surveiller l'INR (international normalised ratio) lorsque la warfarine est associée à l'étravirine.


              * ANTIEPILEPTIQUES

              + Carbamazépine
              + Phénobarbital
              + Phénytoïne
              Effets sur les concentrations médicamenteuses - Méthode des moindres carrés - Ratio moyen (IC 90 % ; 1,00 = pas d'effet) :
              Non étudiés. Il est attendu une diminution des concentrations plasmatiques de l'étravirine avec la carbamazépine, le phénobarbital et la phénytoïne.
              Recommandations concernant la co-administration :
              L'association n'est pas recommandée.


              * ANTIFONGIQUES

              + Fluconazole 200 mg une prise le matin
              Effets sur les concentrations médicamenteuses - Méthode des moindres carrés - Ratio moyen (IC 90 % ; 1,00 = pas d'effet) :
              fluconazole
              ASC aucune modification 0,94 (0,88-1,01)
              Cmin aucune modification 0,91 (0,84-0,98)
              Cmax aucune modification 0,92 (0,85-1,00)
              étravirine
              ASC augmentation 1,86 (1,73-2,00)
              Cmin augmentation 2,09 (1,90-2,31)
              Cmax augmentation 1,75 (1,60-1,91)
              Recommandations concernant la co-administration :
              Etravirine et fluconazole peuvent être utilisés sans adaptation posologique.

              + Itraconazole
              + Kétoconazole
              + Posaconazole
              Effets sur les concentrations médicamenteuses - Méthode des moindres carrés - Ratio moyen (IC 90 % ; 1,00 = pas d'effet) :
              Non étudiés. Le posaconazole, un inhibiteur puissant du CYP3A4, peut augmenter les concentrations plasmatiques de l'étravirine.
              L'itraconazole et le kétoconazole sont des inhibiteurs puissants ainsi que des substrats du CYP3A4. L'utilisation concomitante d'itraconazole ou de kétoconazole par voie systémique et d'étravirine pourrait augmenter les concentrations plasmatiques d'étravirine.
              Simultanément, les concentrations plasmatiques d'itraconazole ou de kétoconazole pourraient être diminuées par l'étravirine.
              Recommandations concernant la co-administration :
              L'étravirine et ces antifongiques peuvent être utilisés sans adaptation posologique.

              + Voriconazole 200 mg deux fois par jour
              Effets sur les concentrations médicamenteuses - Méthode des moindres carrés - Ratio moyen (IC 90 % ; 1,00 = pas d'effet) :
              voriconazole
              ASC augmentation 1,14 (0,88-1,47)
              Cmin augmentation 1,23 (0,87-1,75)
              Cmax diminution 0,95 (0,75-1,21)
              étravirine
              ASC augmentation 1,36 (1,25-1,47)
              Cmin augmentation 1,52 (1,41-1,64)
              Cmax augmentation 1,26 (1,16-1,38)
              Recommandations concernant la co-administration :
              L'étravirine et le voriconazole peuvent être utilisés sans adaptation posologique.


              * ANTIPALUDIQUES

              + Artéméther/Luméfantrine 80/480 mg, 6 doses à 0, 8, 24, 36, 48 et 60 heures
              Effets sur les concentrations médicamenteuses - Méthode des moindres carrés - Ratio moyen (IC 90 % ; 1,00 = pas d'effet) :
              artéméther
              ASC diminution 0,62 (0,48-0,80)
              Cmin diminution 0,82 (0,67-1,01)
              Cmax diminution 0,72 (0,55-0,94)
              dihydroartémisinine
              ASC diminution 0,85 (0,75-0,97)
              Cmin diminution 0,83 (0,71-0,97)
              Cmax diminution 0,84 (0,71-0,99)
              luméfantrine
              ASC diminution 0,87 (0,77-0,98)
              Cmin aucune modification 0,97 (0,83-1,15)
              Cmax aucune modification 1,07 (0,94-1,23)
              étravirine
              ASC aucune modification 1,10 (1,06-1,15)
              Cmin aucune modification 1,08 (1,04-1,14)
              Cmax aucune modification 1,11 (1,06-1,17)
              Recommandations concernant la co-administration :
              Une surveillance étroite de la réponse aux antipaludiques est recommandée lors de la co- administration d'étravirine avec artéméther/luméfantrine car une diminution significative de l'exposition à l'artéméter et à son métabolite actif, la dihydroartémisinine, peut entraîner une diminution de l'efficacité des antipaludiques. Aucun ajustement posologique n'est nécessaire pour l'étravirine.


              * ANTI-MYCOBACTERIENS

              + Rifampicine
              + Rifapentine
              Effets sur les concentrations médicamenteuses - Méthode des moindres carrés - Ratio moyen (IC 90 % ; 1,00 = pas d'effet) :
              Non étudiés. Il est attendu que la rifampicine et la rifapentine diminuent les concentrations plasmatiques de l'étravirine.
              L'étravirine doit être utilisé en association avec un IP boosté. La rifampicine est contre-indiquée en association avec des IP boostés.
              Recommandations concernant la co-administration :
              Association non recommandée.

              + Rifabutine 300 mg une fois par jour
              Effets sur les concentrations médicamenteuses - Méthode des moindres carrés - Ratio moyen (IC 90 % ; 1,00 = pas d'effet) :
              En association avec un IP boosté :
              Aucune étude d'interaction n'a été réalisée. Sur la base de données historiques, une diminution de l'exposition à l'étravirine et une augmentation de l'exposition à la rifabutine et plus particulièrement au 25-O-désacetyl-rifabutine peuvent être attendues.
              En l'absence d'association avec un IP boosté (en dehors de l'indication recommandée pour l'étravirine) :
              rifabutine
              ASC diminution 0,83 (0,75-0,94)
              Cmin diminution 0,76 (0,66-0,87)
              Cmax diminution 0,90 (0,78-1,03)
              25-O-désacetyl-rifabutine
              ASC diminution 0,83 (0,74-0,92)
              Cmin diminution 0,78 (0,70-0,87)
              Cmax diminution 0,85 (0,72-1,00)
              étravirine
              ASC diminution 0,63 (0,54-0,74)
              Cmin diminution 0,65 (0,56-0,74)
              Cmax diminution 0,63 (0,53-0,74)
              Recommandations concernant la co-administration :
              L'association d'étravirine avec un IP boosté et de la rifabutine doit être utilisée avec précaution en raison du risque de diminution de l'exposition à l'étravirine et du risque d'augmentation des expositions à la rifabutine et au 25-O-désacetyl-rifabutine.
              Une surveillance étroite de la réponse virologique et des effets indésirables liés à la rifabutine est recommandée. Il est conseillé de consulter l'information produit de l'IP boosté associé pour connaître l'adaptation posologique nécessaire pour la rifabutine.


              * BENZODIAZEPINES

              + Diazepam
              Effets sur les concentrations médicamenteuses - Méthode des moindres carrés - Ratio moyen (IC 90 % ; 1,00 = pas d'effet) :
              Non étudié. Il est attendu que l'étravirine augmente les concentrations plasmatiques du diazepam.
              Recommandations concernant la co-administration :
              Des alternatives au diazepam doivent être envisagées.


              * CORTICOSTEROIDES

              + Dexaméthasone (voie systémique)
              Effets sur les concentrations médicamenteuses - Méthode des moindres carrés - Ratio moyen (IC 90 % ; 1,00 = pas d'effet) :
              Non étudié. Il est attendu que la dexaméthasone diminue les concentrations plasmatiques de l'étravirine Recommandations concernant la co-administration :
              La dexaméthasone par voie systémique doit être utilisée avec précaution ou des alternatives doivent être envisagées, en particulier en cas d'utilisation à long terme.


              * CONTRACEPTIFS A BASE D'ESTROGENES

              + Ethinylestradiol 0,035 mg une fois par jour
              + Noréthindrone 1 mg une fois par jour
              Effets sur les concentrations médicamenteuses - Méthode des moindres carrés - Ratio moyen (IC 90 % ; 1,00 = pas d'effet) :
              éthinylestradiol
              ASC augmentation 1,22 (1,13-1,31)
              Cmin aucune modification 1,09 (1,01-1,18)
              Cmax augmentation 1,33 (1,21-1,46)
              noréthindrone
              ASC aucune modification 0,95 (0,90-0,99)
              Cmin diminution 0,78 (0,68-0,90)
              Cmax aucune modification 1,05 (0,98-1,12)
              étravirine
              ASC aucune modification (a)
              Cmin aucune modification (a)
              Cmax aucune modification (a)
              Recommandations concernant la co-administration :
              L'association de contraceptifs à base d'estrogènes et/ou de progestérone et d'étravirine peut être utilisée sans adaptation posologique.


              * ANTIVIRAUX A ACTION DIRECTE SUR LE VIRUS DE L'HEPATITE C (VHC)

              + Ribavirine
              Effets sur les concentrations médicamenteuses - Méthode des moindres carrés - Ratio moyen (IC 90 % ; 1,00 = pas d'effet) :
              Non étudié, mais aucune interaction n'est attendue compte tenu de la voie d'élimination rénale de la ribavirine.
              Recommandations concernant la co-administration :
              L'association d'étravirine et de la ribavirine peut être utilisée sans adaptation posologique.

              + Daclatasvir
              Effets sur les concentrations médicamenteuses - Méthode des moindres carrés - Ratio moyen (IC 90 % ; 1,00 = pas d'effet) :
              Non étudié. La co-administration d'étravirine avec le daclatasvir peut diminuer les concentrations de daclatasvir.
              Recommandations concernant la co-administration :
              La co-administration d'étravirine et de daclatasvir n'est pas recommandée.

              + Elbasvir/grazoprevir
              Effets sur les concentrations médicamenteuses - Méthode des moindres carrés - Ratio moyen (IC 90 % ; 1,00 = pas d'effet) :
              Non étudié. La co-administration d'étravirine avec elbasvir/grazoprevir peut diminuer les concentrations d'elbasvir et de grazoprevir, entraînant une diminution de l'effet thérapeutique d'elbasvir/grazoprevir.
              Recommandations concernant la co-administration :
              La co-administration est contre-indiquée (Cf. rubrique "Contre-indications").


              * PRODUITS A BASE DE PLANTES

              + Millepertuis (Hypericum perforatum)
              Effets sur les concentrations médicamenteuses - Méthode des moindres carrés - Ratio moyen (IC 90 % ; 1,00 = pas d'effet) :
              Non étudié. Il est attendu que le millepertuis diminue les concentrations plasmatiques de l'étravirine.
              Recommandations concernant la co-administration :
              Association non recommandée.


              * INHIBITEURS DE LA HMG CO-A REDUCTASE

              + Atorvastatine 40 mg une fois par jour
              Effets sur les concentrations médicamenteuses - Méthode des moindres carrés - Ratio moyen (IC 90 % ; 1,00 = pas d'effet) :
              atorvastatine
              ASC diminution 0,63 (0,58-0,68)
              Cmin NR
              Cmax augmentation 1,04 (0,84-1,30)
              2-OH-atorvastatine
              ASC augmentation 1,27 (1,19-1,36)
              Cmin NR
              Cmax augmentation 1,76 (1,60-1,94)
              étravirine
              ASC aucune modification 1,02 (0,97-1,07)
              Cmin aucune modification 1,10 (1,02-1,19)
              Cmax aucune modification 0,97 (0,93-1,02)
              Recommandations concernant la co-administration :
              L'association d'étravirine et d'atorvastatine peut être administrée sans adaptation posologique, cependant, la dose d'atorvastatine devra éventuellement être modifiée en fonction de la réponse clinique.

              + Fluvastatine
              + Lovastatine
              + Pravastatine
              + Rosuvastatine
              + Simvastatine
              Effets sur les concentrations médicamenteuses - Méthode des moindres carrés - Ratio moyen (IC 90 % ; 1,00 = pas d'effet) :
              Non étudiés. Il n'est pas attendu d'interaction entre la pravastatine et l'étravirine.
              La lovastatine, la rosuvastatine et la simvastatine sont des substrats du CYP3A4 et leur co-administration avec l'étravirine pourrait diminuer les concentrations plasmatiques de l'inhibiteur de la HMG Co-A réductase. La fluvastatine et la rosuvastatine sont métabolisées par le CYP2C9 et la co-administration avec l'étravirine pourrait augmenter les concentrations plasmatiques de l'inhibiteur de la HMG Co-A réductase.
              Recommandations concernant la co-administration :
              Il peut être nécessaire d'adapter la dose de ces inhibiteurs de la HMG Co-A réductase.


              * ANTAGONISTES DES RECEPTEURS H2

              + Ranitidine 150 mg deux fois par jour
              Effets sur les concentrations médicamenteuses - Méthode des moindres carrés - Ratio moyen (IC 90 % ; 1,00 = pas d'effet) :
              étravirine
              ASC diminution 0,86 (0,76-0,97)
              Cmin NR
              Cmax diminution 0,94 (0,75-1,17)
              Recommandations concernant la co-administration :
              L'étravirine peut être coadministré avec les antagonistes des récepteurs H2 sans adaptation posologique.


              * IMMUNOSUPPRESSEURS

              + Ciclosporine
              + Sirolimus
              + Tacrolimus
              Effets sur les concentrations médicamenteuses - Méthode des moindres carrés - Ratio moyen (IC 90 % ; 1,00 = pas d'effet) :
              Non étudiés. Il est attendu que l'étravirine diminue les concentrations plasmatiques de la ciclosporine, du sirolimus et du tacrolimus.
              Recommandations concernant la co-administration :
              La co-administration avec des immunosuppresseurs administrés par voie systémique doit se faire avec précaution car les concentrations plasmatiques de la ciclosporine, du sirolimus et du tacrolimus peuvent être modifiées lorsqu'ils sont coadministrés avec l'étravirine.


              * ANALGESIQUES NARCOTIQUES

              + Méthadone Dose individuelle allant de 60 mg à 130 mg une fois par jour
              Effets sur les concentrations médicamenteuses - Méthode des moindres carrés - Ratio moyen (IC 90 % ; 1,00 = pas d'effet) :
              R(-) méthadone
              ASC aucune modification 1,06 (0,99-1,13)
              Cmin aucune modification 1,10 (1,02-1,19)
              Cmax aucune modification 1,02 (0,96-1,09)
              S(+) méthadone
              ASC aucune modification 0,89 (0,82-0,96)
              Cmin aucune modification 0,89 (0,81-0,98)
              Cmax aucune modification 0,89 (0,83-0,97)
              étravirine
              ASC aucune modification (a)
              Cmin aucune modification (a)
              Cmax aucune modification (a)
              Recommandations concernant la co-administration :
              Il n'a pas été nécessaire, sur la base de l'état clinique, de modifier la dose de méthadone pendant ou après la période de coadministration avec l'étravirine.


              * INHIBITEURS DE LA PHOSPHODIESTERASE DE TYPE 5 (PDE-5)

              + Sildénafil 50 mg dose unique
              + Tadalafil
              + Vardénafil
              Effets sur les concentrations médicamenteuses - Méthode des moindres carrés - Ratio moyen (IC 90 % ; 1,00 = pas d'effet) :
              sildénafil
              ASC diminution 0,43 (0,36-0,51)
              Cmin NR
              Cmax diminution 0,55 (0,40-0,75)
              N-déméthyl-sildénafil
              ASC diminution 0,59 (0,52-0,68)
              Cmin NR
              Cmax diminution 0,75 (0,59-0,96)
              Recommandations concernant la co-administration :
              L'utilisation concomitante d'inhibiteurs de la PDE-5 et d'étravirine peut nécessiter une adaptation posologique de l'inhibiteur de la PDE-5 pour obtenir l'effet clinique désiré.


              * INHIBITEURS DE L'AGREGATION PLAQUETTAIRE

              + Clopidogrel
              Effets sur les concentrations médicamenteuses - Méthode des moindres carrés - Ratio moyen (IC 90 % ; 1,00 = pas d'effet) :
              Des données in vitro montrent que l'étravirine possède des propriétés inhibitrices sur le CYP2C19. Par conséquent, il est possible que l'étravirine, par une telle inhibition du CYP2C19 in vivo, inhibe le métabolisme du clopidogrel en son métabolite actif. La pertinence clinique de cette interaction n'a pas été établie.
              Recommandations concernant la co-administration :
              Par précaution, l'utilisation concomitante de l'étravirine et du clopidogrel doit être déconseillée.


              * INHIBITEURS DE LA POMPE A PROTONS

              + Oméprazole 40 mg une fois par jour
              Effets sur les concentrations médicamenteuses - Méthode des moindres carrés - Ratio moyen (IC 90 % ; 1,00 = pas d'effet) :
              étravirine
              ASC augmentation 1,41 (1,22-1,62)
              Cmin NR
              Cmax augmentation 1,17 (0,96-1,43)
              Recommandations concernant la co-administration :
              L'étravirine peut être coadministré avec des inhibiteurs de la pompe à protons sans adaptation posologique.


              * INHIBITEURS SELECTIFS DE LA RECAPTURE DE LA SEROTONINE (ISRS)

              + Paroxétine 20 mg une fois par jour
              Effets sur les concentrations médicamenteuses - Méthode des moindres carrés - Ratio moyen (IC 90 % ; 1,00 = pas d'effet) :
              paroxétine
              ASC aucune modification 1,03 (0,90-1,18)
              Cmin diminution 0,87 (0,75-1,02)
              Cmax aucune modification 1,06 (0,95-1,20)
              étravirine
              ASC aucune modification 1,01 (0,93-1,10)
              Cmin aucune modification 1,07 (0,98-1,17)
              Cmax aucune modification 1,05 (0,96-1,15)
              Recommandations concernant la co-administration :
              L'étravirine peut être coadministrée avec la paroxétine sans adaptation posologique.

              (a) Comparaison basée sur des données historiques.
              (b) L'étude a été conduite avec 300 mg de fumarate de ténofovir disoproxil une fois par jour.
              Note : Au cours des études d'interactions, les différentes formulations et/ou doses d'étravirine utilisées ont conduit à des expositions similaires et, par conséquent, les données d'interactions applicables à une formulation le sont également aux autres.


              Population pédiatrique
              Les études d'intéractions n'ont été réalisées que chez l'adulte.
               
              Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 28/04/2020
              Grossesse
              Recommandations et conduites à tenir
               
              Effet spécialité
              Niveau(x) de risque
              • ADMINIST. POSSIBLE QUE SI NECESSAIRE
              • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES

              * Grossesse

              En règle générale, l'utilisation des antirétroviraux pour traiter l'infection par le VIH chez les femmes enceintes et par conséquent réduire le risque de transmission verticale du VIH chez le nourrisson, nécessite de prendre en compte les données obtenues chez l'animal ainsi que l'expérience clinique acquise chez les femmes enceintes afin de déterminer la sécurité d'emploi pour le foetus.

              Un passage transplacentaire a été observé chez des rates gravides, mais on ne sait pas s'il existe également un passage transplacentaire de l'étravirine chez la femme enceinte. Les études effectuées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effets délétères directs ou indirects sur la gestation, le développement embryonnaire/foetal, l'accouchement ou le développement post-natal (Cf. rubrique "Sécurité préclinique"). Sur la base des données chez l'animal, le risque de malformations chez l'homme est peu probable. Les données cliniques ne soulèvent pas de problème de sécurité mais elles sont très limitées.
              Référence(s) officielle(s) : Rectificatif AMM européenne 28/04/2020

              Femme en âge de procréer
              Recommandations et conduites à tenir
              Recommandations
              • AUCUNE INFORMATION RECENSEE
              * Fertilité

              Il n'y a pas de donnée disponible chez l'Homme concernant l'effet de l'étravirine sur la fertilité. Chez le rat, aucun effet sur l'accouplement ou la fertilité n'a été observé avec le traitement par l'étravirine (Cf. rubrique "Sécurité préclinique").
              Référence(s) officielle(s) : Rectificatif AMM européenne 28/04/2020
              Allaitement
              Données sur le passage dans le lait maternel
              Passage dans le lait Pas d'information
              Fixation protéique Pas d'information
              Rapport concentration lait/plasma maternels Pas d'information
              Concentration dans 100 ml de lait maternel Pas d'information
              Recommandations et conduites à tenir
              Recommandations
              • ALLAITEMENT CONTRE-INDIQUE PENDANT TRT
              • EN RAISON DE LA GRAVITE DE LA MALADIE

              * Allaitement

              Le passage éventuel de l'étravirine dans le lait maternel humain n'est pas connu. En règle générale, quelles que soient les circonstances, il est recommandé aux mères infectées par le VIH de ne pas allaiter leur nourrisson, afin d'éviter la transmission du VIH.
              Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 28/04/2020
              Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
              Recommandations
              • OUI
              • MODIFICATION COMPORTEMENT (CONDUCTEUR)
              • RISQUE DE SOMNOLENCE
              • RISQUE DE VERTIGE/ETOURDISSEMENT
              • Cf. EFFETS INDESIRABLES
              L'étravirine a une influence mineure sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Aucune étude sur les effets d'étravirine sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines n'a été réalisée. Des effets indésirables tels que somnolence et vertiges ont été rapportés chez les patients traités par l'étravirine et doivent être pris en considération lors de l'évaluation de l'aptitude d'un patient à conduire des véhicules et à utiliser des machines (Cf. rubrique "Effets indésirables").
              Référence(s) officielle(s):    Rectificatif AMM européenne 28/04/2020
              Les effets indésirables de la base Theriaque incluent d'une part les effets indésirables du RCP de la spécialité consultée, d'autre part une compilation bibliographique des effets indésirables des médicaments appartenant à la même classe thérapeutique.
              Déclaration des effets indésirables suspectés

              La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration: Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance.
              Site internet: www.ansm.sante.fr.

              Effets indésirables à dose thérapeutique   Cliquer ici pour obtenir tous les effets indésirables
              - Effets indésirables cliniques
              TROUBLES DE L'ETAT GENERAL
              TROUBLES MENTAUX ET DU COMPORTEMENT
              TROUBLES DU SYSTEME NERVEUX
              TROUBLES DE LA PEAU ET DES APPENDICES
              TROUBLES DU SYSTEME IMMUNITAIRE(2 fiches)
              TROUBLES DES ORGANES DES SENS(2 fiches)
              TROUBLES MUSCULO-SQUELETTIQUES
              TROUBLES GASTRO-INTESTINAUX
              TROUBLES HEPATO-BILIAIRES
              TROUBLES PANCREATIQUES
              TROUBLES METABOLISME ET NUTRITION(2 fiches)
              TROUBLES RENAUX ET GENITO-URINAIRES(2 fiches)
              TROUBLES CARDIO-VASCULAIRES(2 fiches)
              TROUBLES RESPIRATOIRES


              - Effets indésirables paracliniques
              TROUBLES DU SYSTEME IMMUNITAIRE
              TROUBLES SYSTEMES SANGUIN ET LYMPHATIQUE
              TROUBLES HEPATO-BILIAIRES
              TROUBLES PANCREATIQUES
              TROUBLES METABOLISME ET NUTRITION (2 fiches)
              TROUBLES RENAUX ET GENITO-URINAIRES

              Effets indésirables en cas de surdosage   Cliquer ici pour obtenir tous les effets indésirables
              - Effets indésirables cliniques

              Page générée en 0.1397 seconde(s)