XARELTO 20MG CPR
XARELTO 20 MG, COMPRIME PELLICULE
Fiche(s) d'identité interopérable
Historique des références officielles
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Cette monographie a été revue le : 25/09/2023
Mises en garde et précautions d'emploi
- Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP)
Terrain N° 1 AUTRE TRAITEMENT EN COURS
  • TRT PAR AINS
  • TRT PAR ASPIRINE
  • TRT PAR ANTIAGREGANT PLAQUETTAIRE
  • TRT PAR ANTITHROMBOTIQUE
  • TRT PAR MED MODIFIANT HEMOSTASE
  • TRT PAR PHENYTOINE
  • TRT PAR CARBAMAZEPINE
  • TRT PAR PHENOBARBITAL
  • TRT PAR RIFAMPICINE
  • TRT PAR MILLEPERTUIS
Niveau(x)
  • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
  • UTILISER AVEC PRUDENCE
  • Cf. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 26/07/2023
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 2 INTERACTION D'ORIGINE ALIMENTAIRE
  • APPORT DE MILLEPERTUIS
Niveau(x)
  • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
  • UTILISER AVEC PRUDENCE
  • Cf. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
L'administration concomitante de rivaroxaban et de rifampicine, un puissant inducteur du CYP 3A4, a entraîné une diminution d'environ 50% de l'ASC moyenne du rivaroxaban, associée à une réduction de ses effets pharmacodynamiques. L'utilisation concomitante de rivaroxaban et d'autres inducteurs puissants du CYP 3A4 (phénytoïne, carbamazépine, phénobarbital ou millepertuis (Hypericum perforatum), par ex.) peut également entraîner une réduction des concentrations plasmatiques du rivaroxaban. En conséquence, les inducteurs puissants du CYP3A4 doivent être évités à moins que le patient ne bénéficie d'une surveillance étroite des signes et symptômes de thrombose.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 26/07/2023
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 3 INTERVENTION CHIRURGICALE
  • INTERVENTION CHIRURGICALE PROGRAMMEE
Niveau(x)
  • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
  • ARRETER TRAITEMENT AVANT INTERVENTION
  • SURVEILLANCE CLINIQUE
  • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
  • SURVEILLANCE HEMATOLOGIQUE
  • BILAN HEMATOLOGIQUE AVANT TRAITEMENT
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 26/07/2023
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 4 SUJET AGE
    Niveau(x)
    • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
    • RISQUE HEMORRAGIQUE / DE SAIGNEMENT
    • UTILISER AVEC PRUDENCE
    Référence(s) officielle(s)
    • Rectificatif AMM européenne 26/07/2023
    CIM 10
    • Non concerné .

    Terrain N° 5 INSUFFISANCE RENALE CHRONIQUE
    • INSUFFISANCE RENALE SEVERE
    Niveau(x)
    • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
    • RISQUE D'AUGMENTATION TAUX PLASMATIQUE
    • RISQUE HEMORRAGIQUE / DE SAIGNEMENT
    • UTILISER AVEC PRUDENCE
    • Cf. POSOLOGIE
    Référence(s) officielle(s)
    • Rectificatif AMM européenne 26/07/2023
    CIM 10
    • Maladie rénale chronique N18

    Terrain N° 6 PONCTION
    • PONCTION LOMBAIRE
    Niveau(x)
    • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
    • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
    • SURVEILLANCE NEUROLOGIQUE
    • RISQUE D'HEMATOME
    • SURVEILLANCE CLINIQUE
    • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
    • RESPECTER LES MODALITES D'ADMINISTRATION
    • Cf. PROPRIETES PHARMACOCINETIQUES
    • RISQUE HEMORRAGIQUE / DE SAIGNEMENT
    Référence(s) officielle(s)
    • Rectificatif AMM européenne 26/07/2023
    CIM 10
    • Non concerné .

    Terrain N° 7 ANESTHESIE
    • ANESTHESIE PERIDURALE
    • RACHIANESTHESIE
    Niveau(x)
    • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
    • RISQUE D'HEMATOME
    • SURVEILLANCE CLINIQUE
    • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
    • SURVEILLANCE NEUROLOGIQUE
    • RESPECTER LES MODALITES D'ADMINISTRATION
    • Cf. PROPRIETES PHARMACOCINETIQUES
    • RISQUE HEMORRAGIQUE / DE SAIGNEMENT
    Référence(s) officielle(s)
    • Rectificatif AMM européenne 26/07/2023
    CIM 10
    • Non concerné .

    Terrain N° 8 TUMEUR
      Niveau(x)
      • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
      • RISQUE HEMORRAGIQUE / DE SAIGNEMENT
      • UTILISER AVEC PRUDENCE
      • Cf. CONTRE INDICATIONS
      Référence(s) officielle(s)
      • Rectificatif AMM européenne 26/07/2023
      CIM 10
      • Tumeurs malignes C00-C97
      • Tumeurs bénignes D10-D36

      Terrain N° 9 AFFECTION MALIGNE
        Niveau(x)
        • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
        • RISQUE HEMORRAGIQUE / DE SAIGNEMENT
        • UTILISER AVEC PRUDENCE
        • Cf. CONTRE INDICATIONS
        Référence(s) officielle(s)
        • Rectificatif AMM européenne 26/07/2023
        CIM 10
        • Tumeurs malignes C00-C97

        Terrain N° 10 FEMME EN AGE DE PROCREER
          Niveau(x)
          • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
          • UTILISER UNE CONTRACEPTION EFFICACE
          Les femmes en âge de procréer doivent éviter toute grossesse au cours du traitement par le rivaroxaban.
          Référence(s) officielle(s)
          • Rectificatif AMM européenne 26/07/2023
          CIM 10
          • Non concerné .

          Terrain N° 11 PRESENCE ANTICORPS ANTI PHOSPHOLIPIDES
            Niveau(x)
            • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
            • UTILISATION NON RECOMMANDEE
            • RISQUE DE THROMBOSE
            • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
            • PREFERER UNE AUTRE THERAPEUTIQUE
            * Décision ansm (24/05/2019)

            Une augmentation du risque de récidive d'évènements thrombotiques a été observée chez des patients traités par rivaroxaban dans le cadre d'un syndrome des antiphospholipides (SAPL). Les autres AODs (apixaban, edoxaban et dabigatran etexilate) pourraient également augmenter ce risque par rapport aux antivitamines K (AVK) tels que la warfarine.

            Les AODs ne sont donc pas recommandés chez les patients présentant un SAPL, et plus particulièrement les patients à haut risque d'évènements thrombotiques (patients positifs aux 3 tests antiphospholipides : anticoagulant lupique, anticorps anticardiolipine et anticorps anti-bêta 2 glycoprotéine I).

            La poursuite d'un traitement par AOD pour prévenir les récidives thromboemboliques chez des patients présentant un SAPL doit être réévaluée, en particulier chez les patients à haut risque thrombotique, et un traitement de relai avec un AVK doit être envisagé.
            Référence(s) officielle(s)
            CIM 10
            • Autres anomalies précisées de la coagulation D688
            Terrain N° 12 QUEL QUE SOIT LE TERRAIN
              Niveau(x)
              • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
              • RISQUE HEMORRAGIQUE / DE SAIGNEMENT
              • PRESENCE D'EXCIPIENT(S) A EFFET NOTOIRE
              • TENIR COMPTE PRESENCE LACTOSE
              • SURVEILLANCE CLINIQUE
              • ARRETER TRT EN CAS DE RISQUE AVERE
              Référence(s) officielle(s)
              • Rectificatif AMM européenne 26/07/2023
              CIM 10
              • Non concerné .




              - Commentaires du RCP :
              Comme pour tout traitement anticoagulant, une surveillance clinique est recommandée pendant toute la durée du traitement.

              - Risque hémorragique
              Comme avec les autres anticoagulants, les patients traités par ce médicament doivent être surveillés étroitement à la recherche de tout signe de saignement. Ce médicament doit être utilisé avec prudence dans les situations présentant un risque hémorragique accru. Le traitement par ce médicament doit être interrompu en cas d'hémorragie sévère (Cf. rubrique "surdosage").

              Au cours des études cliniques, des saignements des muqueuses (c.-à-d. épistaxis, saignement gingival, gastro-intestinal, génito-urinaire, dont des saignements vaginaux anormaux ou une augmentation des saignements menstruels) et des anémies ont été observés de manière plus fréquente durant le traitement au long cours par ce médicament comparé au traitement par AVK. Si nécessaire, des dosages de l'hémoglobine/des mesures de l'hématocrite pourraient permettre de détecter un saignement occulte et d'évaluer la pertinence clinique d'un saignement manifeste, en complément d'une surveillance clinique appropriée.

              Plusieurs sous-groupes de patients, comme détaillés ci-dessous, présentent un risque majoré de saignement.
              Ces patients doivent être surveillés attentivement à la recherche de signes et de symptômes de complications hémorragiques et d'anémie après l'instauration du traitement (Cf. rubrique "Effets indésirables").

              Toute chute inexpliquée du taux d'hémoglobine ou de la pression artérielle doit amener à rechercher la présence de saignement.

              Bien que le traitement par rivaroxaban ne nécessite pas de surveillance biologique de routine, la mesure des concentrations plasmatiques de rivaroxaban à l'aide de tests quantitatifs anti-facteur Xa étalonnés peut être utile dans des situations exceptionnelles pour lesquelles la connaissance de l'exposition au rivaroxaban peut aider à la décision clinique, comme dans le cas d'un surdosage ou d'une intervention chirurgicale en urgence (Cf. rubriques "Propriétés pharmacodynamiques" et "Propriétés pharmacocinétiques")

              - Population pédiatrique
              Il y a peu de données chez les enfants avec des thromboses des veines et des sinus cérébraux ayant une infection du SNC (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques"). Le risque de saignement doit être évalué attentivement avant et pendant le traitement par le rivaroxaban.

              - Insuffisance rénale
              En cas d'insuffisance rénale sévère chez les patients adultes (clairance de la créatinine < 30 ml/min), les concentrations plasmatiques du rivaroxaban peuvent être significativement augmentées (d'un facteur 1,6 en moyenne), ce qui peut majorer le risque de saignement. Ce médicament doit être utilisé avec prudence chez les patients dont la clairance de la créatinine est comprise entre 15 et 29 ml/min. L'utilisation n'est pas recommandée chez les patients dont la clairance de la créatinine est < 15 ml/min (Cf. rubriques "Posologie" et "Propriétés pharmacocinétiques" ).

              Chez les patients insuffisants rénaux recevant de façon concomitante d'autres médicaments augmentant les concentrations plasmatiques du rivaroxaban, ce médicament doit être utilisé avec prudence (Cf. rubrique "Interactions").

              Le rivaroxaban n'est pas recommandé chez les enfants et les adolescents atteints d'insuffisance rénale modérée ou sévère (taux de filtration glomérulaire < 50 mL/min/1,73 m2) car aucune donnée clinique n'est disponible.

              - Interaction avec d'autres médicaments
              L'utilisation de ce médicament n'est pas recommandée chez les patients recevant simultanément un traitement systémique par un antifongique azolé (tel que le kétoconazole, l'itraconazole, le voriconazole et le posaconazole) ou un inhibiteur de la protéase du VIH (tel que le ritonavir). Ces substances actives sont de puissants inhibiteurs du CYP3A4 et de la glycoprotéine P (P-gp) et peuvent donc augmenter les concentrations plasmatiques du rivaroxaban à un niveau cliniquement significatif (d'un facteur 2,6 en moyenne), ce qui peut majorer le risque de saignement.
              Aucune donnée clinique n'est disponible chez les enfants recevant de façon concomitante un traitement systémique par de puissants inhibiteurs du CYP 3A4 et de la P-gp (Cf. rubrique "Interactions").

              Une attention particulière est nécessaire chez les patients traités simultanément par des médicaments modifiant l'hémostase, tels que les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS), l'acide acétylsalicylique et les anti-agrégants plaquettaires ou les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) et les inhibiteurs de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (IRSN). Chez les patients à risque de maladie ulcéreuse gastro-intestinale, un traitement prophylactique approprié peut être envisagé (Cf. rubrique "Interactions").

              - Autres facteurs de risque hémorragique
              Comme les autres médicaments antithrombotiques, le rivaroxaban n'est pas recommandé chez les patients présentant un risque accru de saignement, notamment dans les cas suivants :
              . syndromes hémorragiques congénitaux ou acquis,
              . hypertension artérielle sévère non contrôlée,
              . maladie gastro-intestinale sans ulcération active pouvant potentiellement entraîner des complications hémorragiques (par ex. maladie inflammatoire chronique des intestins, oesophagite, gastrite et reflux gastro-oesophagien),
              . rétinopathie vasculaire,
              . bronchectasie ou antécédents de saignement pulmonaire.

              - Patients atteints de cancer
              Les patients atteints d'une maladie maligne peuvent présenter simultanément un risque plus élevé de saignements et de thrombose. Le bénéfice individuel du traitement antithrombotique doit être évalué par rapport au risque de saignement chez les patients atteints d'un cancer actif, en fonction de la localisation de la tumeur, du traitement antinéoplasique et du stade de la maladie. Les tumeurs localisées dans les voies gastrointestinales ou génito-urinaires ont été associées à un risque accru de saignements pendant le traitement par le rivaroxaban.
              Chez les patients atteints de néoplasmes malins à haut risque de saignements, l'utilisation du rivaroxaban est contre-indiquée (Cf. rubrique "Contre-indications").

              - Patients porteurs de valves artificielles
              Le rivaroxaban ne doit pas être utilisé dans le cadre d'une thromboprophylaxie chez les patients ayant subi récemment un remplacement de valve aortique par voie transcathéter (RVAT). La sécurité et l'efficacité de ce médicament n'ont pas été étudiées chez les patients porteurs de prothèses valvulaires cardiaques ; aucune donnée ne permet donc d'établir que ce médicament puisse maintenir une anticoagulation appropriée dans cette population de patients. L'utilisation de ce médicament n'est pas recommandée chez ces patients.

              - Patients présentant un syndrome des antiphospholipides
              Les anticoagulants oraux à action directe (AOD) incluant le rivaroxaban ne sont pas recommandés chez les patients présentant des antécédents de thrombose chez lesquels a été diagnostiqué un syndrome des antiphospholipides. En particulier pour les patients positifs aux trois tests antiphospholipides (anticoagulant circulant lupique, anticorps anticardiolipine et anticorps anti-bêta 2-glycoprotéine I), le traitement par AOD pourrait être associé à des taux plus élevés de récidives d'événements thrombotiques que ceux observés en cas de traitement par un antagoniste de la vitamine K.

              - Patients atteints de fibrillation atriale non valvulaire qui bénéficient d'une ICP avec pose de stent
              Les données cliniques disponibles sont issues d'une étude interventionnelle dont l'objectif principal était d'évaluer la sécurité chez des patients atteints de fibrillation atriale non valvulaire ayant bénéficié d'une ICP avec pose de stent. Les données d'efficacité dans cette population sont limitées (Cf. rubriques "Posologie" et "Propriétés pharmacocinétiques"). Aucune donnée n'est disponible chez ce type de patient avec un antécédent d'accident vasculaire cérébral (AVC)/accident ischémique transitoire (AIT).

              - Patients présentant une EP hémodynamiquement instable ou patients nécessitant une thrombolyse ou une embolectomie pulmonaire
              Ce médicament n'est pas recommandé comme alternative à l'héparine non fractionnée chez les patients présentant une embolie pulmonaire hémodynamiquement instable ou susceptibles de bénéficier d'une thrombolyse ou d'une embolectomie pulmonaire dans la mesure où la tolérance et l'efficacité de ce médicament n'ont pas été établies dans ces situations cliniques.

              - Anesthésie péridurale/rachidienne ou ponction péridurale/lombaire
              La réalisation d'anesthésie rachidienne/péridurale ou de ponction lombaire/péridurale chez les patients traités par des médicaments antithrombotiques en prévention de complications thrombo-emboliques entraîne un risque d'apparition d'un hématome péridural ou rachidien pouvant provoquer une paralysie prolongée ou permanente. Ce risque peut être majoré par l'utilisation postopératoire de cathéters périduraux à demeure ou par l'utilisation concomitante de médicaments modifiant l'hémostase. Le risque peut également être augmenté en cas de ponction lombaire ou péridurale répétée ou traumatique. Les patients doivent faire l'objet d'une surveillance fréquente avec recherche de signes et symptômes d'atteinte neurologique (par ex., engourdissement ou faiblesse des jambes, dysfonctionnement des intestins ou de la vessie). Si des troubles neurologiques apparaissent, il est nécessaire de réaliser un diagnostic et un traitement de toute urgence.

              Avant toute intervention cérébrospinale, le médecin doit évaluer les bénéfices potentiels ainsi que le risque encouru chez les patients sous anticoagulants ou chez les patients devant être placés sous anticoagulants en vue d'une prévention antithrombotique. Il n'y a pas d'expérience clinique de l'utilisation du rivaroxaban 15 mg dans ces situations.

              Afin de réduire le risque potentiel de saignement lors de la réalisation d'une anesthésie rachidienne/péridurale ou d'une ponction lombaire chez des patients recevant un traitement par rivaroxaban, le profil pharmacocinétique de ce dernier doit être pris en compte. Il est préférable de réaliser la pose ou le retrait d'un cathéter péridural ou une ponction lombaire lorsque l'effet anticoagulant du rivaroxaban est estimé faible. Cependant, le délai précis pour atteindre un effet anticoagulant suffisamment faible chez chaque patient n'est pas connu et il convient d'évaluer ce délai par rapport à l'urgence d'une procédure diagnostique.
              Sur la base des caractéristiques pharmacocinétiques générales, avant le retrait d'un cathéter péridural, il doit s'écouler au moins 2 fois la demi-vie du produit, c.-à-d. chez les patients adultes jeunes, au moins 18 heures et, chez les patients âgés, au moins 26 heures depuis la dernière prise de rivaroxaban (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques").
              Après le retrait du cathéter, au moins 6 heures doivent s'écouler avant l'administration de la dose suivante de rivaroxaban.
              En cas de ponction traumatique, la prise de rivaroxaban doit être retardée de 24 heures.
              Aucune donnée n'est disponible concernant la synchronisation du placement ou retrait du cathéter neuraxial chez les enfants qui sont sous rivaroxaban. Dans ce cas, il convient d'arrêter le rivaroxaban et d'envisager une anticoagulation parentérale à courte durée d'action.

              - Recommandations posologiques avant et après des gestes invasifs et interventions chirurgicales
              Si un geste invasif ou une intervention chirurgicale est requise, le traitement par ce médicament doit être interrompu au moins 24 heures avant l'intervention si possible, et repose sur l'évaluation clinique du médecin. Si le geste ne peut être différé, la majoration du risque hémorragique doit être évaluée au regard de l'urgence de l'intervention.

              Le traitement par ce médicament doit être réinstauré dès que possible après le geste invasif ou l'intervention chirurgicale, à condition que la situation clinique le permette et qu'une hémostase adéquate ait pu être obtenue, telle que déterminée par le médecin (Cf. rubrique "Interactions").

              - Personnes âgées
              Le risque hémorragique peut augmenter avec l'âge (Cf. rubrique " Propriétés pharmacocinétiques ").

              - Réactions cutanées
              Pendant la période de surveillance post-commercialisation du rivaroxaban, des réactions cutanées graves, incluant des syndromes de Stevens-Johnson / nécrolyse épidermique toxique et des syndromes de réaction d'hypersensibilité médicamenteuse avec éruptions cutanées généralisées, fièvre élevée, éosinophilie et atteintes systémiques (syndrome DRESS), ont été signalées lors de l'utilisation du rivaroxaban (Cf. rubrique "Effets indésirables"). Le risque d'apparition de ces réactions chez les patients semble être plus élevé en début de traitement : dans la majorité des cas, la réaction survient dans les premières semaines de traitement. Le rivaroxaban doit être arrêté dès la première apparition d'une éruption cutanée sévère (par ex : une éruption diffuse, intense et/ou bulleuse) ou de tout autre signe d'hypersensibilité accompagné de lésions des muqueuses.

              - Informations concernant les excipients
              Ce médicament contient du lactose. Les patients présentant une pathologie héréditaire rare telle qu'une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ne doivent pas prendre ce médicament.

              Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c.-à-d. qu'il est essentiellement "sans sodium".
              Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 26/07/2023

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