MEROPENEM ARW 500MG PDR INJ FL
MEROPENEM ARROW 500 MG, POUDRE POUR SOLUTION INJECTABLE / POUR PERFUSION
Fiche(s) d'identité interopérable
Historique des références officielles
    Lien vers la monographie ansm

Cette monographie a été revue le : 29/03/2024
Classifications
  • Classe(s) pharmacothérapeutique(s) :
  • ANTIBACTERIEN SYSTEMIQUE
  • ANTIBIOTIQUE ANTIBACTERIEN
  • Classe(s) ATC (source Thériaque d'après l'OMS) :
  • ANTIINFECTIEUX GENERAUX A USAGE SYSTEMIQUE : J
  • ANTIBACTERIENS A USAGE SYSTEMIQUE : J01
  • AUTRES BETALACTAMINES : J01D
  • CARBAPENEMES : J01DH
  • MEROPENEME : J01DH02
  • Dose journalière usuelle DDD (source Thériaque d'après l'OMS) :
  • Voie : PARENTERALE - Dose : 3,0000 G
  • Classe(s) EphMRA (source Club InterPharmaceutique) :
  • ANTIINFECTIEUX GENERAUX SYSTEMIQUES : J
  • ANTIBACTERIENS SYSTEMIQUES : J01
  • AUTRES BETA-LACTAMINES, PENICILLINES ET CEPHALOSPORINES EXCLUES : J01P
  • PENEMES ET CARBAPENEMS : J01P2

Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : antibactériens à usage systémique, carbapénèmes, code ATC : J01DH02


* Mécanisme d'action

Le méropénème exerce son activité bactéricide en inhibant la synthèse de la paroi cellulaire bactérienne des bactéries à Gram positif et à Gram négatif après fixation aux protéines de liaison aux pénicillines (PLP).


* Relation pharmacocinétique/pharmacodynamique (PK/PD)

Comme pour les autres antibiotiques de la famille des bêta-lactamines, le temps durant lequel les concentrations du méropénème dépasse la CMI (T > CMI) est le paramètre le mieux corrélé à l'efficacité. Dans les modèles précliniques, le méropénème a montré une activité lorsque les concentrations plasmatiques étaient supérieures à la CMI du méropénème sur les bactéries concernées pour approximativement 40 % de l'intervalle d'administration. Cet objectif n'a pas été démontré cliniquement.


* Mécanisme de résistance

La résistance bactérienne au méropénème peut résulter : (1) d'une diminution de la perméabilité de la membrane externe des bactéries à Gram négatif (en raison d'une diminution de la production de porines) (2) d'une diminution de l'affinité pour les PLP cibles (3) d'une augmentation de l'expression des composants de la pompe à efflux, et (4) d'une production de bêta-lactamases qui peuvent hydrolyser les carbapénèmes.

Des foyers localisés d'infections dues à des bactéries résistantes aux carbapénèmes ont été rapportés dans l'Union Européenne.

Il n'existe pas de résistance croisée entre le méropénème et les antibiotiques de la famille des quinolones, aminosides, macrolides et tétracyclines. Cependant, certaines bactéries peuvent présenter une résistance à plus d'une classe d'antibactériens lorsque le mécanisme impliqué inclut une imperméabilité et/ou une ou plusieurs pompes à efflux.


* Morve et mélioïdose

L'utilisation du méropénème chez l'homme est basée sur les données de sensibilité in vitro pour B. mallei et B. pseudomallei et sur des données limitées chez l'homme. Les médecins traitants devront se référer aux recommandations nationales et/ou internationales concernant le traitement de la morve et de la mélioïdose.
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM française 04/01/2024  

Agent étiologique / Spectre antiinfectieux
MEROPENEM TRIHYDRATE :

* Concentrations critiques

Les concentrations minimales inhibitrices (CMI) critiques établies par l'European Committee on Antimicrobial Susceptibility Testing (EUCAST) sont présentées ci-dessous.

Concentrations critiques cliniques établies par l'EUCAST pour le méropénème (2013-02-11, v 3.1)

Organisme : Enterobacteriaceae
Sensible (S) (mg/litre) : < ou = 2
Résistant (R) (mg/litre) : > 8

Organisme : Pseudomonas spp
Sensible (S) (mg/litre) : < ou = 2
Résistant (R) (mg/litre) : > 8

Organisme : Acinetobacter spp
Sensible (S) (mg/litre) : < ou = 2
Résistant (R) (mg/litre) : > 8

Streptococcus, groupes A, B, C, G
Sensible (S) (mg/litre) : note 6
Résistant (R) (mg/litre) : note 6

Organisme : Streptococcus pneumoniae (1)
Sensible (S) (mg/litre) : < ou = 2
Résistant (R) (mg/litre) : > 2

Organisme : Streptococci groupe Viridans (2)
Sensible (S) (mg/litre) : < ou = 2
Résistant (R) (mg/litre) : > 2

Organisme : Enterococcus spp
Sensible (S) (mg/litre) : --
Résistant (R) (mg/litre) : --

Organisme : Staphylococcus spp
Sensible (S) (mg/litre) : note 3
Résistant (R) (mg/litre) : note 3

Organisme : Haemophilus influenzae (1, 2) et Moraxella catarrhalis (2)
Sensible (S) (mg/litre) : < ou = 2
Résistant (R) (mg/litre) : > 2

Organisme : Neisseria meningitidis (2, 4)
Sensible (S) (mg/litre) : < ou = 0,25
Résistant (R) (mg/litre) : > 0,25

Organisme : anaérobies à Gram positif excepté Clostridium difficile
Sensible (S) (mg/litre) : < ou = 2
Résistant (R) (mg/litre) : > 8

Organisme : anaérobies à Gram négatif
Sensible (S) (mg/litre) : < ou = 2
Résistant (R) (mg/litre) : > 8

Organisme : Listeria monocytogenes
Sensible (S) (mg/litre) : < ou = 0,25
Résistant (R) (mg/litre) : > 0,25

Concentrations critiques non liées à l'espèce (5)
Sensible (S) (mg/litre) : < ou = 2
Résistant (R) (mg/litre) : > 8

(1) Les concentrations critiques de méropénème pour Streptococcus pneumoniae et Haemophilus influenzae en cas de méningite sont de 0,25 mg/litre (Sensible) et 1 mg/litre (Résistant).

(2) Les isolats ayant des valeurs de CMI supérieures à la concentration critique sensible sont très rares ou n'ont pas été signalés à ce jour. Les tests d'identification et de sensibilité à l'antimicrobien sur ces isolats doivent être répétés et, si le résultat est confirmé, l'isolat doit être envoyé à un laboratoire de référence. En l'absence de réponse clinique pour les isolats confirmés ayant des valeurs de CMI supérieures à la concentration critique résistante actuelle, ces isolats doivent être considérés résistants.

(3) La sensibilité des staphylocoques aux carbapénèmes est déduite de leur sensibilité à la céfoxitine.

(4) Les concentrations critiques s'appliquent uniquement à la méningite.

(5) Les concentrations critiques non liées à l'espèce ont été déterminées sur la base des données pharmacocinétiques/pharmacodynamiques et sont indépendantes des distributions des CMI d'espèces spécifiques. Elles s'appliquent uniquement aux espèces pour lesquelles aucune concentration critique propre à l'espèce n'a été définie.
Les concentrations critiques non liées à l'espèce sont basées sur les doses suivantes: les concentrations critiques établies par l'EUCAST s'appliquent au méropénème administré par voie intraveineuse sur une période de 30 minutes à la dose de 1 gramme 3 fois par jour, dose considérée comme la plus faible. L'administration de 2 grammes 3 fois par jour a été prise en considération pour des infections sévères et dans la détermination des concentrations critiques I/R.

(6) La sensibilité aux bêta-lactamines des streptocoques des groupes A, B, C et G est déduite de la sensibilité à la pénicilline.

-- = Test de sensibilité non recommandé car l'espèce n'est pas une cible de ce médicament.

Des isolats peuvent être rapportés comme R sans test préalable.

La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces ; il est donc utile de disposer d'information sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Si nécessaire, il est souhaitable d'obtenir un avis spécialisé lorsque l'intérêt du médicament dans certains types d'infections peut être mis en cause du fait du niveau de la prévalence de la résistance locale.

Les données suivantes listant les pathogènes ont été établies à partir de l'expérience clinique et des recommandations thérapeutiques.



Espèce(s) habituellement sensible(s)
Bactérie(s)Résistance
Bactérie(s) gram positif aérobie(s) :
STAPHYLOCOCCUS EPIDERMIDIS
STAPHYLOCOCCUS METI-S
STAPHYLOCOCCUS AUREUS METI-S(**)
STREPTOCOCCUS PNEUMONIAE
ENTEROCOCCUS FAECALIS(*)
STREPTOCOCCUS PYOGENES
STREPTOCOCCUS AGALACTIAE
STREPTOCOCCUS MILLERI
STREPTOCOCCUS ANGINOSUS
STREPTOCOCCUS INTERMEDIUS
STREPTOCOCCUS CONSTELLATUS
Bactérie(s) gram négatif aérobie(s) :
NEISSERIA MENINGITIDIS
ESCHERICHIA COLI
PROTEUS MIRABILIS
PROTEUS VULGARIS
MORGANELLA MORGANII
KLEBSIELLA OXYTOCA
KLEBSIELLA PNEUMONIAE
KLEBSIELLA (ENTEROBACTER) AEROGENES
ENTEROBACTER CLOACAE
SERRATIA MARCESCENS
CITROBACTER FREUNDII
CITROBACTER KOSERI
HAEMOPHILUS INFLUENZAE
Bactérie(s) gram positif anaérobie(s) :
PEPTOSTREPTOCOCCUS sp
PEPTOSTREPTOCOCCUS ANAEROBIUS
PEPTOSTREPTOCOCCUS MAGNUS
PEPTOSTREPTOCOCCUS MICROS
PEPTONIPHILUS ASACCHAROLYTICUS
CLOSTRIDIUM PERFRINGENS
Bactérie(s) gram négatif anaérobie(s) :
BACTEROIDES FRAGILIS
BACTEROIDES CACCAE
PREVOTELLA BIVIA
PREVOTELLA DISIENS
(*) Espèces présentant une sensibilité naturellement intermédiaire.
(**) Tous les staphylocoques résistants à la méticilline sont résistants au méropénème.
Espèce(s) inconstamment sensible(s)
Bactérie(s)Résistance
Bactérie(s) gram positif aérobie(s) :
ENTEROCOCCUS FAECIUM(*) (***)
Bactérie(s) gram négatif aérobie(s) :
ACINETOBACTER sp
PSEUDOMONAS AERUGINOSA
BURKHOLDERIA CEPACIA
Espèces inconstamment sensibles

(Résistance acquise > ou = 10 %)

(*) Espèces présentant une sensibilité naturellement intermédiaire.
(***) Taux de résistance > ou = 50 % dans un ou plusieurs pays de l'UE.
Espèce(s) résistante(s)
Bactérie(s)Résistance
Bactérie(s) gram négatif aérobie(s) :
STENOTROPHOMONAS MALTOPHILIA
LEGIONELLA sp
COXIELLA BURNETII
Bactérie(s) autre(s) :
CHLAMYDOPHILA PNEUMONIAE
CHLAMYDOPHILA PSITTACI
MYCOPLASMA PNEUMONIAE

Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM française 04/01/2024


Propriétés pharmacocinétiques
Chez les sujets sains, la demi-vie plasmatique moyenne est d'environ 1 heure ; le volume moyen de distribution est d'environ 0,25 litre/kg (11-27 litres) et la clairance moyenne est de 287 ml/min à 250 mg, diminuant à 205 ml/min à 2 grammes. Des doses de 500, 1000 et 2000 mg perfusées en 30 minutes donnent des valeurs de Cmax moyennes d'environ 23, 49 et 115 microgrammes/ml respectivement ; les valeurs d'ASC correspondantes ont été de 39,3 ; 62,3 et 153 microgrammes x heure/ml. Après perfusion pendant 5 minutes, les valeurs de Cmax sont de 52 et 112 microgrammes/ml après administration de doses de 500 et 1000 mg, respectivement. Lorsque plusieurs doses sont administrées à 8 heures d'intervalle à des sujets dont la fonction rénale est normale, il n'y a pas d'accumulation du méropénème.

Une étude portant sur 12 patients auxquels ont été administrés 1000 mg de méropénème toutes les 8 heures après une intervention chirurgicale pour infections intra-abdominales a montré que la Cmax et la demi-vie étaient comparables à celles observées chez les sujets normaux, mais que le volume de distribution était plus important (27 litres).


* Distribution

La liaison moyenne du méropénème aux protéines plasmatiques a été d'environ 2 % et était indépendante de la concentration. Après administration rapide (5 minutes ou moins), la pharmacocinétique est bi-exponentielle mais ceci est moins net après une perfusion de 30 minutes. Il a été montré que le méropénème pénètre bien dans plusieurs liquides et tissus de l'organisme, notamment les poumons, les sécrétions bronchiques, la bile, le liquide céphalorachidien, les tissus gynécologiques, la peau, les fascia, les muscles et les exsudats péritonéaux.


* Biotransformation

Le méropénème est métabolisé par hydrolyse du noyau bêta-lactame générant un métabolite inactif sur le plan microbiologique. In vitro, le méropénème est moins sensible à l'hydrolyse par la déshydropeptidase-I (DHP-I) humaine comparé à l'imipénème et il n'est donc pas nécessaire de co-administrer un inhibiteur de la DHP-I.


* Elimination

Le méropénème est principalement excrété sous forme inchangée par les reins ; environ 70 % (50 - 75 %) de la dose est excrété sous forme inchangée en 12 heures. Vingt huit pour cent (28 %) supplémentaires ont été retrouvés sous la forme du métabolite microbiologiquement inactif. L'élimination fécale représente seulement environ 2 % de la dose. La clairance rénale mesurée et l'effet du probénécide montrent que le méropénème subit une filtration et une sécrétion tubulaire.


* Insuffisance rénale

L'insuffisance rénale aboutit à une élévation de l'ASC plasmatique et un allongement de la demi-vie du méropénème. L'ASC augmente de 2,4 chez les patients avec une insuffisance modérée (ClCr 33-74 ml/min), de 5 chez les patients avec une insuffisance sévère (ClCr 4-23 ml/min) et de 10 chez les patients sous hémodialyse (ClCr < 2 ml/min) comparativement aux sujets sains (ClCr > 80 ml/min). L'ASC du métabolite à noyau ouvert microbiologiquement inactif a aussi été considérablement augmentée chez les patients présentant une insuffisance rénale. Une adaptation de la posologie est recommandée chez les patients présentant une insuffisance rénale modérée et sévère (Cf. rubrique "Posologie et mode d'administration").

Le méropénème est éliminé par hémodialyse avec une clairance durant la séance d'hémodialyse d'environ 4 fois supérieure à celle des patients anuriques.


* Insuffisance hépatique

Une étude chez des patients présentant une cirrhose alcoolique ne montre aucun effet de la pathologie hépatique sur la pharmacocinétique du méropénème après administration de doses répétées.


* Patients adultes

A fonction rénale équivalente, les études de pharmacocinétique réalisées chez des patients n'ont montré aucune différence pharmacocinétique significative par rapport aux sujets sains. Un modèle de population développé à partir des données obtenues chez 79 patients atteints d'infection intra-abdominale ou de pneumonie a montré une dépendance du volume central vis-à-vis du poids et de la clairance vis-à-vis de la clairance de la créatinine et de l'âge.


* Population pédiatrique

La pharmacocinétique, chez les nourrissons et les enfants atteints d'infection, à des doses de 10, 20 et 40 mg/kg, a montré des valeurs de Cmax proches des celles observées chez les adultes après administration de doses de 500, 1000 et 2000 mg respectivement. La comparaison a montré une pharmacocinétique cohérente entre les doses et les demi-vies similaires à celles observées chez les adultes, chez tous les enfants sauf les sujets les plus jeunes (< 6 mois : t1/2 = 1,6 heures). Les valeurs moyennes de clairance du méropénème ont été de 5,8 ml/min/kg (6-12 ans), 6,2 ml/min/kg (2-5 ans), 5,3 ml/min/kg (6-23 mois) et 4,3 ml/min/kg (2-5 mois). Environ 60 % de la dose est excrété dans l'urine en 12 heures, sous forme de méropénème et 12 % est excrété sous forme du métabolite. Les concentrations de méropénème dans le LCR d'enfants atteints de méningite correspondent à environ 20 % des concentrations plasmatiques, mais on observe une variabilité interindividuelle significative.

La pharmacocinétique du méropénème chez les nouveau-nés nécessitant un traitement anti-infectieux a mis en évidence une clairance plus élevée chez les nouveau-nés plus âgés ou d'un âge gestationnel plus élevé, avec une demi-vie moyenne globale de 2,9 heures. Une simulation de Monte Carlo basée sur un modèle de pharmacocinétique de population a montré qu'un schéma de doses de 20 mg/kg toutes les 8 heures entraînait un T > CMI de 60 % pour P. aeruginosa chez 95 % des nouveau-nés prématurés et chez 91 % des nouveau-nés à terme.


* Sujets âgés

Les études de pharmacocinétique réalisées chez des sujets âgés en bonne santé (65-80 ans) ont montré une diminution de la clairance plasmatique corrélée à une diminution de la clairance de la créatinine liée à l'âge et une diminution moins importante de la clairance non rénale. Aucune adaptation posologique n'est nécessaire chez les patients âgés, sauf en cas d'insuffisance rénale modérée à sévère (Cf. rubrique "Posologie et mode d'administration").
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM française 04/01/2024  

Sécurité préclinique
La DL50 du méropénème en IV chez les rongeurs est supérieure à 2000 mg/kg.

Les études réalisées sur l'animal montrent que les reins tolèrent bien le méropénème. Des études réalisées chez la souris et chez le chien montrent des lésions des tubules rénaux aux doses de 2000 mg/kg et plus après une administration unique, et chez les singes à une dose de 500 mg/kg dans une étude de 7 jours.

Le méropénème est généralement bien toléré par le système nerveux central. Des effets ont été observés dans des études de toxicité aiguë chez les rongeurs à des doses supérieures à 1000 mg/kg.

Au cours d'études de doses répétées de 6 mois, les effets observés sont mineurs, incluant une diminution des paramètres érythrocytaires chez les chiens.

Aucun potentiel mutagène n'a été mis en évidence dans les tests conventionnels de génotoxicité, les études de reprotoxicité n'ont montré aucun effet sur la reproduction et sur le développement du fœtus (tératogénicité) chez les rats jusqu'à une dose de 750 mg/kg et chez les singes jusqu'à 360 mg/kg.

Des études de toxicité juvénile ont montré un profil de tolérance similaire à celui des études conduites chez l'adulte. La formulation intraveineuse du méropénème est bien tolérée chez l'animal.

Le métabolite du méropénème a montré le même profil de toxicité que celui de la molécule mère au cours des études menées sur l'animal.
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM française 04/01/2024  

Page générée en 0.0350 seconde(s)