|
Voie(s) d'administration : |
|
Forme(s) pharmaceutique(s) : |
|
Gel. |
Référence(s) bibliographique(s) : |
|
Excipient(s) |
|
Précision(s) composition : |
Un gramme de gel contient 3,3 mg de brimonidine, équivalent à 5 mg de tartrate de brimonidine. Excipients à effet notoire : Un gramme de gel contient 1 mg de parahydroxybenzoate de méthyle (E218) et 55 mg de propylèneglycol (E1520). * Liste des excipients Carbomère, parahydroxybenzoate de méthyle (E218), phénoxyéthanol, glycérol, dioxyde de titane, propylèneglycol (E1520), hydroxyde de sodium, eau purifiée. |
Référence(s) officielle(s) : Rectificatif AMM européenne 23/01/2023
|
|
Aucune DDD attribuée |
Classe pharmacothérapeutique : autres préparations dermatologiques, autres dermatologiques, Code ATC : D11AX21 * Mécanisme d'action La brimonidine est un agoniste des récepteurs alpha2-adrénergique hautement sélectif. La brimonidine est 1000 fois plus sélective pour les récepteurs alpha2-adrénergiques que pour les récepteurs alpha1-adrénergiques. * Effets pharmacodynamiques L'application cutanée sur le visage d'un agoniste des récepteurs alpha2-adrénergiques hautement sélectif réduit l'érythème par une vasoconstriction cutanée directe. * Efficacité et sécurité clinique L'efficacité de la brimonidine gel dans le traitement de l'érythème facial modéré à sévère associé à la rosacée a été démontrée dans deux essais cliniques de même méthodologie randomisés, en aveugle, versus le véhicule de ce médicament. L'érythème modéré à sévère a été défini par le grade 3 ou plus selon les 2 échelles suivantes : Evaluation de l'Erythème par le Clinicien (EEC) et Auto-Evaluation par le Patient (AEP). Ces essais ont été menés chez 553 sujets randomisés, âgés d'au moins 18 ans traités une fois par jour pendant 4 semaines par ce médicament ou par son véhicule. Parmi ces sujets, 539 ont complété les 29 jours de traitement. Leurs données disponibles ont été incluses dans l'analyse de l'efficacité au jour 29. La majorité de ces sujets était de phototype clair, et âgé de 18 à 65 ans. Le critère principal d'évaluation était un score composite de succès thérapeutique : le nombre de sujets présentant au jour 29 une réduction de 2 points des 2 scores EEC et AEP. Les résultats de ces deux études cliniques ont démontré que l'application de ce médicament une fois par jour pendant 29 jours était significativement plus efficace (p < 0,001) que le véhicule en termes de réduction de l'érythème facial associé à la rosacée (critère d'évaluation principal, voir ci-dessous). Dans le sous-groupe de patients présentant un érythème sévère au jour 1 (grade 4 d'EEC ou d'AEP) et représentant 26 % des sujets randomisés, ces résultats étaient similaires et statistiquement significatifs pour les deux études poolées (p = 0,003) (voir ci-dessous). De plus, une supériorité statistique a été démontrée pour ce médicament par rapport au véhicule (p < 0,001) chez l'ensemble des sujets en termes de rapidité d'apparition d'un effet cliniquement significatif (score composite de 1 point pour le succès thérapeutique pour l'EEC et l'AEP) 30 minutes après la première application au Jour 1 (critère d'évaluation secondaire 27,9 % vs 6,9 % dans l'Etude 1 ; 28,4 % vs 4,8 % dans l'Etude 2), et en termes d'obtention d'un effet cliniquement significatif (score composite de 1 point pour l'EEC et l'AEP) au jour 29 (critère d'évaluation tertiaire, voir ci-dessous). EEC et AEP étaient définis comme suivants : EEC : Evaluation de l'Erythème par le Clinicien : 0 = peau blanchie sans signes d'érythème, 1 = peau quasiment blanchie ; rougeur minime, 2 = érythème léger ; présence d'une rougeur, 3 = érythème modéré + rougeur marquée et 4 = érythème sévère + rougeur très prononcée AEP : Auto-Evaluation par le Patient : 0 = absence de rougeur, 1 = rougeur très légère, 2 = rougeur légère, 3 = rougeur modérée et 4 = rougeur sévère Pourcentage de sujets présentant une réduction de 2 points des 2 scores EEC et AEP Succès thérapeutique au Jour 29 n Etude 1 brimodinine gel : n = 127 Etude 1 véhicule gel : n = 128 Etude 2 brimodinine gel : n = 142 Etude 2 véhicule gel : n = 142 3 heures après l'application Etude 1 brimodinine gel : 31,5 % Etude 1 véhicule gel : 10,9 % Etude 2 brimodinine gel : 25,4 % Etude 2 véhicule gel : 9,2 % 6 heures après l'application Etude 1 brimodinine gel : 30,7 % Etude 1 véhicule gel : 9,4 % Etude 2 brimodinine gel : 25,4 % Etude 2 véhicule gel : 9,2 % 9 heures après l'application Etude 1 brimodinine gel : 26,0 % Etude 1 véhicule gel : 10,2 % Etude 2 brimodinine gel : 17,6 % Etude 2 véhicule gel : 10,6 % 12 heures après l'application Etude 1 brimodinine gel : 22,8 % Etude 1 véhicule gel : 8,6 % Etude 2 brimodinine gel : 21,1 % Etude 2 véhicule gel : 9,9 % Valeur de p au Jour 29 Etude 1 brimodinine gel : < 0,001 Etude 1 véhicule gel : - Etude 2 brimodinine gel : < 0,001 Etude 2 véhicule gel : - Pourcentage des sujets avec un érythème sévère au jour 1 (EEC ou AEP grade 4) présentant une réduction de 2 points des 2 scores EEC et AEP) Succès thérapeutique au Jour 29 n Etude 1 + Etude 2 brimodinine gel : n = 79 Etude 1 + Etude 2 vehicule gel : n = 63 3 heures après application Etude 1 + Etude 2 brimodinine gel : 22,8 % Etude 1 + Etude 2 vehicule gel : 9,5 % 6 heures après application Etude 1 + Etude 2 brimodinine gel : 26,6 % Etude 1 + Etude 2 vehicule gel : 7,9 % 9 heures après application Etude 1 + Etude 2 brimodinine gel : 20,3 % Etude 1 + Etude 2 vehicule gel : 11,1 % 12 heures après application Etude 1 + Etude 2 brimodinine gel : 21,5 % Etude 1 + Etude 2 vehicule gel : 4,8 % Valeur de p-au Jour 29 Etude 1 + Etude 2 brimodinine gel : 0,003 Etude 1 + Etude 2 vehicule gel : - Pourcentage de sujets présentant une réduction de 1 point des 2 scores EEC et AEP Succès thérapeutique au Jour 29 n Etude 1 brimodinine gel : n = 127 Etude 1 véhicule gel : n = 128 Etude 2 brimodinine gel : n = 142 Etude 2 véhicule gel : n = 142 3 heures après l'application Etude 1 brimodinine gel : 70,9 % Etude 1 véhicule gel : 32,8 % Etude 2 brimodinine gel : 71,1 % Etude 2 véhicule gel : 40,1 % 6 heures après l'application Etude 1 brimodinine gel : 69,3 % Etude 1 véhicule gel : 32,0 % Etude 2 brimodinine gel : 64,8 % Etude 2 véhicule gel : 43,0 % 9 heures après l'application Etude 1 brimodinine gel : 63,8 % Etude 1 véhicule gel : 29,7 % Etude 2 brimodinine gel : 66,9 % Etude 2 véhicule gel : 39,4 % 12 heures après l'application Etude 1 brimodinine gel : 56,7 % Etude 1 véhicule gel : 30,5 % Etude 2 brimodinine gel : 53,5 % Etude 2 véhicule gel : 40,1 % Valeur de p au Jour 29 Etude 1 brimodinine gel : < 0,001 Etude 1 véhicule gel : - Etude 2 brimodinine gel : < 0,001 Etude 2 véhicule gel : - Aucune tendance significative sur le plan clinique n'a été observée en termes de tachyphylaxie et d'effet rebond (aggravation de l'érythème initial à l'arrêt du traitement) lors de l'utilisation de ce médicament pendant 29 jours. Les résultats d'une étude à long terme en ouvert chez 449 patients, traitement en continu jusqu'à un an, ont confirmé que l'utilisation chronique de ce médicament présente un intérêt en termes d'efficacité et de sécurité. Les diminutions quotidiennes de l'érythème durant le premier mois d'utilisation (mesurées avec les échelles EEC et AEP) ont été similaires à celles observées dans les essais cliniques contrôlés. Ces diminutions ont été atteintes jusqu'à 12 mois sans perte apparente d'effet dans le temps. Toutes les fréquences des effets indésirables de cette étude sont présentées dans la rubrique "Effets indésirables" (Cf. rubrique "Effets indésirables"), les fréquences les plus élevées apparaissaient dans les 29 premiers jours d'utilisation. La fréquence d'aucun effet indésirable n'a augmenté avec le temps, et il n'y avait aucune preuve d'augmentation du risque d'apparition d'effet indésirable spécifique avec l'utilisation à long terme de la brimonidine gel. L'utilisation concomitante de brimonidine gel avec d'autres médicaments pour le traitement des lésions inflammatoires de la rosacée n'a pas été évaluée systématiquement. Cependant, dans l'étude à long terme en ouvert décrite ci-dessus, l'efficacité et la sécurité de ce médicament n'ont pas été modifiées par l'utilisation concomitante de cosmétiques ou d'autres médicaments traitant les lésions inflammatoires associées à la rosacée (par exemple métronidazole topique, acide azélaïque topique, tétracyclines orales dont la doxycycline à faible dose) dans la sous-population concernée (131/449 patients de l'étude ont utilisé en association un traitement contre la rosacée). * Population pédiatrique L'Agence européenne des médicaments a accordé une dérogation à l'obligation de soumettre les résultats d'études réalisées avec la brimonidine gel dans le traitement de la rosacée dans tous les sous-groupes de la population pédiatrique (voir rubrique "Posologie et mode d'administration" pour les informations concernant l'usage pédiatrique). |
|
Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 23/01/2023 |
* Absorption L'absorption de la brimonidine de ce gel a été évaluée lors d'une étude clinique menée chez 24 sujets adultes présentant un érythème facial associé à une rosacée. Un collyre à 0,2 % de brimonidine a été administré dans l'oeil pendant un seul jour à tous les sujets recrutés, puis ce gel a été appliqué une fois par jour sur la peau pendant 29 jours (comparaison intra-individuelle de l'exposition systémique). Au Jour 1 de l'étude, tous les sujets ont reçu une goutte du collyre à 0,2 % dans chaque oeil, toutes les 8 heures sur une période de 24 heures (3 doses au total). Après des applications répétées de ce gel sur la peau du visage, aucune accumulation du médicament n'a été mise en évidence dans le plasma tout au long de la période de traitement : les moyennes (+/- écart type) les plus élevées de la concentration plasmatique maximale (Cmax) et de l'aire sous la courbe des concentrations entre 0 et 24 heures (ASC0-24 heures) étaient de 46 +/- 62 pg/ml et 417 +/- 264 pg x heure x mL-1, respectivement. Ces valeurs sont significativement plus basses (2 fois) que celles observées après un jour d'administration ophtalmique d'un collyre à 0,2 % de brimonidine. * Distribution La liaison de la brimonidine aux protéines n'a pas été étudiée. * Biotransformation La brimonidine est largement métabolisée par le foie. * Elimination La brimonidine et ses métabolites sont principalement excrétées dans les urines. |
|
Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 23/01/2023 |
Les données non cliniques issues des études conventionnelles de pharmacologie de sécurité, de toxicologie en administration répétée, de génotoxicité, de cancérogenèse et de toxicité de la reproduction et du développement n'ont pas révélé de risque particulier pour l'homme. |
|
Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 23/01/2023 |
Spécialité(s) génériques Thériaque | Type | Prix |
---|---|---|
MIRVASO 3MG/G GEL TB 30G | ||
MIRVASO 3MG/G GEL TPE 30G NSFP | ||
Comparer prix |
Groupe générique(s) : Néant |
Spécialité(s) générique(s) ansm et date(s) d'application : Néant |
MIRVASO (EPAR) 2014 |
|
|
* Conditions de prescription et de délivrance Liste I. |
|
Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 23/01/2023 | |
Code UCD13 : | 3400893997710 |
Code UCD7 : | 9399771 |
Code identifiant spécialité : | 6 829 361 3 |
Laboratoire(s) titulaire(s) AMM: |
|
Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 23/01/2023 | |
Laboratoire(s) exploitant(s) : |
|
Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 23/01/2023 | |
1 tube(s) polyéthylène aluminium avec fermeture de sécurité enfant de 2 g
Code CIP13 | 3400927796548 |
Code CIP7 | 2779654 |
Commercialisation | Supprimé le 31/12/2015 |
Agrément collectivités/date JO | Non |
Présentation réservée à l'hôpital | Non |
Dose totale contenue dans l'unité commune de dispensation (UCD) |
|
Conditionnement primaire | 1 TUBE(S) contenant 30 G (1) |
Matériau(x) |
|
Caractéristique(s) du conditionnement primaire |
|
* Nature et contenu de l'emballage extérieur |
|
Présentation unitaire | NON |
Référence(s) bibliographique(s) | |
|
|
Conditions de délivrance |
|
Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 23/01/2023 |
Statut de la présentation |
|
Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 23/01/2023 |
1. Prix en officine ville | |
Prix de cette présentation (CIP)/date JO | Prix libre |
Tarif forfaitaire de responsabilité/date JO (génériques) | Non concerné |
2. Prix à l'hôpital (Pharmacie à usage intérieur) | |
Prix de vente aux établissements de santé par UCD/date JO (rétrocession - vente au public) | Non concerné |
Tarif de responsabilité par UCD (tarification à l'activité) | Non concerné |
1. Ville | |
Taux de remboursement |
|
2. Hôpital (Rétrocession - vente au public) | |
Taux de remboursement |
|
Statut(s) du remboursement |
|
SMR spécifique de cette présentation | NON |
Modalité(s) de dispensation |
|
Durée(s) et condition(s) de conservation |
|
* Durée de conservation |
|
Référence(s) officielles(s) : Rectificatif AMM européenne 23/01/2023 |
ROSACEE
|
|
Ce médicament est indiqué dans le traitement symptomatique de l'érythème facial associé à la rosacée chez l'adulte. |
|
SMR de l'indication | Cf. Critères de choix : ASMR/SMR, RAPPE, EPAR, FIT, RMO, Recommandations |
Référence(s) officielle(s) | Rectificatif AMM européenne 23/01/2023 |
CIM10 |
|
Maladie rare | Non |
Voie(s) d'administration |
|
Terrain(s) physio-pathologique(s) |
|
Indication(s) |
|
Posologie USUELLE | |
Dose | 1 APPLICATION(S)/JOUR |
Fréquence maximale | 1 /JOUR |
Durée de traitement |
|
Posologie MAXIMALE | |
Dose | 1 G DE PRODUIT/JOUR |
Fréquence maximale | 1 /JOUR |
Durée de traitement |
|
* Posologie Une application par 24 heures, au moment qui convient le mieux pour le patient. La durée d'utilisation est fonction de la persistance de l'érythème facial. La dose quotidienne maximale recommandée est de 1 gramme de gel au total, divisé en 5 petits pois. Le traitement doit être initié avec une plus faible quantité de gel (inférieure à la dose maximale) pendant au moins une semaine. Ensuite, la quantité de gel peut être progressivement augmentée selon la tolérance et la réponse du patient. * Populations particulières - Personnes agées Les données d'utilisation de ce gel sont limitées chez les patients âgés de plus de 65 ans (voir aussi rubrique "Effets indésirables"). Aucun ajustement posologique n'est nécessaire. - Personnes souffrant d'insuffisance rénale ou hépatique Ce gel n'a pas été étudié chez les patients présentant une insuffisance rénale et hépatique. - Population pédiatrique La sécurité et l'efficacité de ce gel chez les enfants et adolescents âgés de moins de 18 ans n'ont pas été établies. Aucune donnée n'est disponible. Ce gel est contre-indiqué chez les enfants âgés de moins de 2 ans en raison d'un important risque d'effet systémique (Cf. rubrique "Contre-indications"). Des risques liés à l'absorption systémique de la brimonidine ont aussi été identifiés chez les enfants âgés de 2 à 12 ans (Cf. rubrique "Surdosage"). Ce gel ne doit pas être utilisé chez les enfants ou adolescents âgés de 2 à 18 ans. |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
Recommandation(s) |
|
* Précautions particulières d'élimination Pas d'exigences particulières. * Incompatibilités Sans objet. |
Voie(s) d'administration |
|
Modalité(s) |
|
* Mode d'administration Uniquement voie cutanée. Ce gel doit être appliqué délicatement et uniformément en fine couche sur l'ensemble du visage (front, menton, nez et joues) en évitant les yeux, les paupières, la bouche et la muqueuse nasale. Ce gel ne doit être appliqué que sur le visage. Se laver les mains immédiatement après l'application du médicament. Ce gel peut être utilisé avec d'autres médicaments pour application locale destinés au traitement des lésions inflammatoires associées à la rosacée et avec des produits cosmétiques. Ces produits ne doivent pas être appliqués immédiatement avant l'application quotidienne de ce gel ; ils doivent être appliqués seulement après absorption de ce gel par la peau. * Comment utiliser ce gel ? (notice) Veillez à toujours utiliser ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute. Important : ce gel est réservé à l'application sur la peau du visage de l'adulte. Ne pas utiliser ce médicament sur d'autres parties de votre corps, surtout sur les muqueuses, par exemple vos yeux, bouche, nez ou vagin. Ne pas avaler. Tenir hors de la portée des enfants. - Comment utiliser ce gel La dose recommandée pour ce médicament est une application par jour sur la peau du visage. Pendant la première semaine de traitement, utilisez une petite quantité de gel (un petit pois) en suivant les instructions de votre médecin ou pharmacien. Si vos symptômes restent les mêmes ou s'améliorent légèrement, vous pouvez progressivement augmenter la quantité de gel utilisée. Etalez une fine couche de gel délicatement et de manière uniforme selon les instructions de votre médecin ou pharmacien. Il est important de ne pas dépasser la dose quotidienne maximale de 1 gramme (5 petits pois à appliquer sur l'ensemble du visage). Lavez-vous les mains immédiatement après avoir appliqué ce gel. Si vos symptômes s'aggravent pendant le traitement par ce gel (augmentation des rougeurs ou brûlures), arrêtez le traitement et consultez votre médecin. Vous devez éviter les yeux, les paupières, les lèvres, la bouche et l'intérieur du nez. En cas de contact accidentel sur ces zones, lavez-les immédiatement avec beaucoup d'eau. En cas d'aggravation des rougeurs ou brûlures, vous devez arrêter d'utiliser ce gel et consulter votre médecin si besoin. Ne pas appliquer d'autres médicaments pour la peau ou des produits cosmétiques immédiatement avant l'application de ce gel. Vous devez utiliser ces produits une fois que ce gel a été absorbé par la peau. Lors de la première ouverture du tube, faites attention à ne pas faire sortir une quantité de gel supérieure à celle dont vous avez besoin. Le cas échéant, éliminez l'excédent de gel afin d'appliquer uniquement la dose recommandée. Consultez la rubrique "Comment utiliser ce gel". - Comment ouvrir un tube muni d'un bouchon de sécurité enfants : Pour éviter de répandre accidentellement le gel, ne pas comprimer le tube à l'ouverture ou à la fermeture. Enfoncez le bouchon et faites-le tourner dans le sens contraire des aiguilles d'une montre (vers la gauche). Tirez ensuite le bouchon. - Comment fermer un tube muni d'un bouchon sécurité enfants : Enfoncez le bouchon et faites-le tourner dans le sens des aiguilles d'une montre (vers la droite). - Si vous avez utilisé plus de ce gel que vous n'auriez dû L'application d'une quantité qui dépasse la dose quotidienne maximale d'1 gramme sur une période de 24 heures est susceptible de causer une irritation cutanée ou d'autres effets indésirables au site d'application. Des applications répétées sur une même période de 24 heures pourraient entraîner des effets indésirables, comme baisse de la pression artérielle, somnolence ou torpeur. Veuillez contacter votre médecin, qui vous conseillera sur les mesures à prendre. - Si une personne, surtout un enfant, avale accidentellement ce gel, elle peut présenter des effets indésirables graves qui doivent être traités à l'hôpital. Contactez immédiatement votre médecin ou allez sans attendre aux urgences d'un hôpital si vous, un enfant ou quelqu'un d'autre a avalé ce médicament et présente l'un des symptômes suivants : sensation de vertiges due à une baisse de la pression artérielle, des vomissements, une fatigue ou somnolence, un ralentissement ou des irrégularités des battements du coeur, un rétrécissement des pupilles (contraction des pupilles), une difficulté ou un ralentissement de la fréquence respiratoire, une faiblesse généralisée, une baisse de la température corporelle et des convulsions (crises). Prenez le tube de gel avec vous afin que le médecin sache ce que vous avez avalé. - Si vous oubliez d'utiliser ce gel Ce gel agit au jour le jour dès le premier jour de traitement. Si vous oubliez une dose quotidienne, vos rougeurs ne seront donc pas réduites le jour en question. Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre et continuer votre traitement comme prescrit. - Si vous arrêtez d'utiliser ce gel Une conséquence potentielle de l'arrêt du traitement avant la fin de celui-ci est le retour de la maladie à son état initial. Adressez-vous à votre médecin avant d'arrêter votre traitement, afin qu'il puisse vous conseiller un traitement de remplacement, le cas échéant. Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d'informations à votre médecin ou à votre pharmacien.ou à votre pharmacien. |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
Terrain N° 1 | HYPERSENSIBILITE
|
Niveau(x) |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 2 | ADULTE JEUNE (15-17 ANS)
|
Niveau(x) |
|
La sécurité et l'efficacité de ce gel chez les enfants et adolescents âgés de moins de 18 ans n'ont pas été établies. Aucune donnée n'est disponible. Ce gel est contre-indiqué chez les enfants âgés de moins de 2 ans en raison d'un important risque d'effet systémique (Cf. rubrique "Contre-indications"). Des risques liés à l'absorption systémique de la brimonidine ont aussi été identifiés chez les enfants âgés de 2 à 12 ans (Cf. rubrique "Surdosage"). Ce gel ne doit pas être utilisé chez les enfants ou adolescents âgés de 2 à 18 ans. |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 3 | ENFANT |
Niveau(x) |
|
La sécurité et l'efficacité de ce gel chez les enfants et adolescents âgés de moins de 18 ans n'ont pas été établies. Aucune donnée n'est disponible. Ce gel est contre-indiqué chez les enfants âgés de moins de 2 ans en raison d'un important risque d'effet systémique (Cf. rubrique "Contre-indications"). Des risques liés à l'absorption systémique de la brimonidine ont aussi été identifiés chez les enfants âgés de 2 à 12 ans (Cf. rubrique "Surdosage"). Ce gel ne doit pas être utilisé chez les enfants ou adolescents âgés de 2 à 18 ans. |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 4 | NOURRISSON |
Niveau(x) |
|
La sécurité et l'efficacité de ce gel chez les enfants et adolescents âgés de moins de 18 ans n'ont pas été établies. Aucune donnée n'est disponible. Ce gel est contre-indiqué chez les enfants âgés de moins de 2 ans en raison d'un important risque d'effet systémique (Cf. rubrique "Contre-indications"). Des risques liés à l'absorption systémique de la brimonidine ont aussi été identifiés chez les enfants âgés de 2 à 12 ans (Cf. rubrique "Surdosage"). Ce gel ne doit pas être utilisé chez les enfants ou adolescents âgés de 2 à 18 ans. |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 5 | NOUVEAU-NE |
Niveau(x) |
|
La sécurité et l'efficacité de ce gel chez les enfants et adolescents âgés de moins de 18 ans n'ont pas été établies. Aucune donnée n'est disponible. Ce gel est contre-indiqué chez les enfants âgés de moins de 2 ans en raison d'un important risque d'effet systémique (Cf. rubrique "Contre-indications"). Des risques liés à l'absorption systémique de la brimonidine ont aussi été identifiés chez les enfants âgés de 2 à 12 ans (Cf. rubrique "Surdosage"). Ce gel ne doit pas être utilisé chez les enfants ou adolescents âgés de 2 à 18 ans. |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 6 | AUTRE TRAITEMENT EN COURS
|
Niveau(x) |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 7 | LESION CUTANEE |
Niveau(x) |
|
Ce gel ne doit pas être appliqué sur une peau irritée (y compris à la suite d'une thérapie au laser) ou sur des plaies ouvertes. En cas d'irritation sévère ou d'allergie de contact, le patient devra interrompre le traitement par le médicament. |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 8 | PLAIE OUVERTE OU PROFONDE |
Niveau(x) |
|
Ce gel ne doit pas être appliqué sur une peau irritée (y compris à la suite d'une thérapie au laser) ou sur des plaies ouvertes. En cas d'irritation sévère ou d'allergie de contact, le patient devra interrompre le traitement par le médicament. |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 9 | ALLAITEMENT |
Niveau(x) |
|
On ne sait pas si la brimonidine et ses métabolites sont excrétés dans le lait maternel. Un risque pour les nouveaux-nés et les nourrissons ne peut être exclu. Ce gel ne doit pas être utilisé pendant l'allaitement. |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
- Hypersensibilité au principe actif ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique "Composition". - Enfants âgés de moins de 2 ans. - Patients traités par un inhibiteur de la monoamine oxydase (IMAO) (par exemple la sélégiline ou la moclobémide) ou par un antidépresseur tricyclique (comme l'imipramine) ou tétracyclique (comme la maprotiline, la miansérine ou la mirtazapine) affectant la transmission noradrénergique. |
|
Référence(s) officielle(s) | Rectificatif AMM européenne 23/01/2023 |
Terrain N° 10 | HYPERSENSIBILITE
|
Niveau(x) |
|
Ce médicament contient des parahydroxybenzoates (Parahydroxy-benzoates et leurs esters. Par exemple : p-hydroxybenzoate d'éthyle (E 214), Dérivé sodique de l'ester éthylique de l'acide phydroxybenzoïque (E 215), p-hydroxybenzoate de propyle, Dérivé sodique de l'ester, propylique de l'acide phydroxybenzoïque, p-hydroxybenzoate de méthyle (E 218), Dérivé sodique de l'ester méthylique de l'acide phydroxybenzoïque (E 219)) comme excipient. * Voie d'administration : Orale, oculaire et topique - Seuil : Zéro - Informations pour la notice Peut provoquer des réactions allergiques (éventuellement retardées). * Voie d'administration : Parentérale et respiratoire - Seuil : Zéro - Informations pour la notice Peut provoquer des réactions allergiques (éventuellement retardées), et exceptionnellement, des bronchospasmes. Réf. : ansm/EMA liste EEN 06/02/2020 |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 11 | HYPERSENSIBILITE
|
Niveau(x) |
|
Ce médicament contient du propylène glycol, il est donc contre-indiqué en cas d'hypersensibilité à la classe des dérivés du propylène glycol. | |
CIM 10 |
|
Terrain N° 1 | ATTEINTE CARDIOVASCULAIRE
|
Niveau(x) |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 2 | INSUFFISANCE CARDIAQUE
|
Niveau(x) |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 3 | DEPRESSION |
Niveau(x) |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 4 | INSUFFISANCE CIRCULATOIRE CEREBRALE |
Niveau(x) |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 5 | INSUFFISANCE CORONARIENNE |
Niveau(x) |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 6 | PATHOLOGIE CORONARIENNE |
Niveau(x) |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 7 | ANGOR |
Niveau(x) |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 8 | RAYNAUD SYNDROME |
Niveau(x) |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 9 | HYPOTENSION ARTERIELLE
|
Niveau(x) |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 10 | THROMBOANGEITE OBLITERANTE |
Niveau(x) |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 11 | SCLERODERMIE |
Niveau(x) |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 12 | GOUGEROT SJOGREN SYNDROME |
Niveau(x) |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 13 | INSUFFISANCE RENALE CHRONIQUE |
Niveau(x) |
|
Ce gel n'a pas été étudié chez les patients présentant une insuffisance rénale et hépatique. |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 14 | ATTEINTE RENALE |
Niveau(x) |
|
Ce gel n'a pas été étudié chez les patients présentant une insuffisance rénale et hépatique. |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 15 | INSUFFISANCE HEPATIQUE |
Niveau(x) |
|
Ce gel n'a pas été étudié chez les patients présentant une insuffisance rénale et hépatique. |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 16 | ATTEINTE HEPATIQUE |
Niveau(x) |
|
Ce gel n'a pas été étudié chez les patients présentant une insuffisance rénale et hépatique. |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 17 | QUEL QUE SOIT LE TERRAIN |
Niveau(x) |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Ce gel ne doit pas être appliqué sur une peau irritée (y compris à la suite d'une thérapie au laser) ou sur des plaies ouvertes. En cas d'irritation sévère ou d'allergie de contact, le patient devra interrompre le traitement par le médicament. L'exacerbation des symptômes de la rosacée est très fréquente chez les patients traités par ce gel. Au cours de toutes les études cliniques, 16 % des patients traités par ce gel ont présenté une exacerbation des symptômes. Au début du traitement, une petite quantité de gel doit être utilisée. Ensuite, la dose peut être progressivement augmentée selon la tolérance du patient et sa réponse au traitement (Cf. rubrique "Posologie et mode d'administration"). - Erythème et Flush (bouffée congestive) L'effet de ce gel topique commence à se dissiper quelques heures après l'application. Chez certains patients, l'érythème et les flushs (bouffées congestives) peuvent réapparaitre de façon plus sévère qu'au départ. La plupart des cas ont été observés pendant les 2 premières semaines de traitement (Cf. rubrique "Effets indésirables"). Les flushs (bouffées congestives) apparaissent entre 30 minutes et plusieurs heures après l'application de ce gel topique (Cf. rubrique "Effets indésirables"). Dans la plupart de ces cas, l'érythème et les flushs (bouffées congestives) disparaissent après l'arrêt de ce gel topique. En cas d'aggravation de l'érythème, le gel topique doit être arrêté. Des mesures symptomatiques, telles que l'application de froid, des AINS et des antihistaminiques, peuvent contribuer à soulager les symptômes. Les réapparitions d'érythème aggravés et de flush (bouffée congestive) ont été rapportées après une ré administration de ce gel topique. Dans ce cas, avant de reprendre le traitement, il convient de tester l'application sur une petite zone du visage pendant au moins un jour avant de reprendre l'application sur tout le visage. Il est important d'informer le patient de ne pas dépasser la dose maximale (5 petits pois) et la fréquence d'application (une fois par jour) recommandées. Ce gel ne doit pas être appliqué près des yeux. L'utilisation concomitante avec d'autres agonistes des récepteurs alpha-adrénergiques systémiques peut potentialiser les effets indésirables de cette classe de médicament chez les patients atteints des pathologies suivantes : . maladie cardio-vasculaire sévère, instable ou non contrôlée ; . dépression, insuffisance circulatoire cérébrale ou coronarienne, phénomène de Raynaud, hypotension orthostatique, thromboangéite oblitérante (maladie de Buerger), sclérodermie, syndrome de Sjögren. - Autre La tolérance de dose quotidienne élevée ou d'application quotidienne répétée n'ayant pas été évaluée, toute augmentation de la quantité (plus de 5 petits pois) et/ou de la fréquence d'application quotidienne doit être évitée. Un gramme de gel contient 1 mg de parahydroxybenzoate de méthyle (E218) qui peut provoquer des réactions allergiques (éventuellement retardées). Ce médicament contient également 55 mg de propylène glycol (E1520) dans chaque gramme, ce qui équivaut à 5,5 % w/w et peut induire une irritation cutanée. |
|
Référence(s) officielle(s) | Rectificatif AMM européenne 23/01/2023 |
Terrain N° 1 |
|
Niveau(x) |
|
La prise de certains médicaments peut déclencher une crise de porphyrie aigüe ou une éruption cutanée de bulles. Chez les porteurs de porphyries aigüe ou cutanée, la maladie demeure quiescente la plupart du temps. Les symptômes ne se manifestent généralement que lorsque plusieurs facteurs interagissent pour abaisser le seuil d'activation. L'âge, le sexe, de même que l'activité enzymatique résiduelle, déterminent la sensibilité aux agents qui peuvent précipiter la survenue des signes cliniques. La vulnérabilité du patient à l'action des agents porphyrinogènes augmente si certains facteurs entrent en jeu, notamment un équilibre calorique négatif, une infection en cours, un stress physique ou psychologique, la consommation d'alcool, l'exposition à un solvant organique ou un traitement avec un médicament ou des hormones sexuelles potentiellement porphyrinogènes. Chez les femmes, la sensibilité augmente également durant les périodes de bouleversement hormonal, par exemple durant la période prémenstruelle, au cours du premier mois de grossesse et dans la période précédant ou suivant l'accouchement. Les médicaments sont classés en trois catégories distinctes selon leur compatibilité avec les porphyries : ils sont autorisés, interdits ou non-classés. Cette classification constitue une forme de conseil qui repose sur une évaluation précise de l'expérience clinique internationale, des cas cliniques publiés, de la liste des médicaments publiée antérieurement et des considérations théoriques. Cependant, la qualité des comptes-rendus de patients utilisés dans ces évaluations est souvent insatisfaisante. Les évidences cliniques disponibles pour la plupart des évaluations sont également insuffisantes. De plus, les modèles théoriques sur les mécanismes d'actions des médicaments utilisées dans les porphyries sont encore incomplets. Le médicament de première intention pour un porteur de porphyrie hépatique aigüe est toujours celui classé comme autorisé. En cas de doute, contactez le Centre Français des Porphyries. |
|
CIM10 |
|
Terrain N° 2 |
|
Niveau(x) |
|
La prise de certains médicaments peut déclencher une crise de porphyrie aigüe ou une éruption cutanée de bulles. Chez les porteurs de porphyries aigüe ou cutanée, la maladie demeure quiescente la plupart du temps. Les symptômes ne se manifestent généralement que lorsque plusieurs facteurs interagissent pour abaisser le seuil d'activation. L'âge, le sexe, de même que l'activité enzymatique résiduelle, déterminent la sensibilité aux agents qui peuvent précipiter la survenue des signes cliniques. La vulnérabilité du patient à l'action des agents porphyrinogènes augmente si certains facteurs entrent en jeu, notamment un équilibre calorique négatif, une infection en cours, un stress physique ou psychologique, la consommation d'alcool, l'exposition à un solvant organique ou un traitement avec un médicament ou des hormones sexuelles potentiellement porphyrinogènes. Chez les femmes, la sensibilité augmente également durant les périodes de bouleversement hormonal, par exemple durant la période prémenstruelle, au cours du premier mois de grossesse et dans la période précédant ou suivant l'accouchement. Les médicaments sont classés en trois catégories distinctes selon leur compatibilité avec les porphyries : ils sont autorisés, interdits ou non-classés. Cette classification constitue une forme de conseil qui repose sur une évaluation précise de l'expérience clinique internationale, des cas cliniques publiés, de la liste des médicaments publiée antérieurement et des considérations théoriques. Cependant, la qualité des comptes-rendus de patients utilisés dans ces évaluations est souvent insatisfaisante. Les évidences cliniques disponibles pour la plupart des évaluations sont également insuffisantes. De plus, les modèles théoriques sur les mécanismes d'actions des médicaments utilisées dans les porphyries sont encore incomplets. Le médicament de première intention pour un porteur de porphyrie hépatique aigüe est toujours celui classé comme autorisé. En cas de doute, contactez le Centre Français des Porphyries. |
|
CIM10 |
|
Aucune étude d'interaction n'a été réalisée. Ce gel est contre-indiqué chez les patients traités par un inhibiteur de la monoamine oxydase (IMAO) ou par un antidépresseur tricyclique ou tétracyclique affectant la transmission noradrénergique (Cf. rubrique "Contre-indications"). La possibilité d'un effet additif ou une potentialisation doit être envisagé avec les dépresseurs du système nerveux central (alcool, barbituriques, opiacés, sédatifs ou anesthésiques). Aucune donnée n'est disponible sur les taux de catécholamines circulantes après administration de ce gel. Toutefois, la prudence est recommandée chez les patients prenant des substances susceptibles d'affecter le métabolisme et la recapture des amines circulantes, comme la chlorpromazine, le méthylphénidate et la réserpine. La prudence est conseillée à l'instauration (ou à la modification de la posologie) d'une substance systémique concomitante (quelle que soit sa forme pharmaceutique) susceptible d'interagir avec les agonistes des récepteurs alpha-adrénergiques ou d'interférer avec leur activité, soit les agonistes ou les antagonistes des récepteurs adrénergiques (par exemple isoprénaline, prazosine). Chez certains patients, la brimonidine peut provoquer une baisse de la pression artérielle sans retentissement clinique. L'utilisation concomitante de la brimonidine avec des médicaments comme les antihypertenseurs et/ou les glucosides cardiotoniques doit être faite avec précaution. |
|
Référence(s) officielle(s):  Rectificatif AMM européenne 23/01/2023 |
Effet spécialité |
|
Niveau(x) de risque |
|
* Grossesse Il n'existe pas de données ou il existe des données limitées sur l'utilisation de la brimonidine chez la femme enceinte. Les études effectuées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effets délétères directs ou indirects sur la reproduction (Cf. rubrique "Sécurité préclinique"). Par mesure de précaution, il est préférable d'éviter l'utilisation de ce gel pendant la grossesse. |
|
Référence(s) officielle(s) : | Rectificatif AMM européenne 23/01/2023 |
Recommandations |
|
* Fertilité Les études animales menées avec la brimonidine n'ont mis en évidence aucun risque particulier sur la reproduction ou le développement. |
|
Référence(s) officielle(s) : | Rectificatif AMM européenne 23/01/2023 |
Passage dans le lait | Pas d'information |
Fixation protéique | Pas d'information |
Rapport concentration lait/plasma maternels | Pas d'information |
Concentration dans 100 ml de lait maternel | Pas d'information |
Recommandations |
|
* Allaitement On ne sait pas si la brimonidine et ses métabolites sont excrétés dans le lait maternel. Un risque pour les nouveaux-nés et les nourrissons ne peut être exclu. Ce gel ne doit pas être utilisé pendant l'allaitement. |
|
Référence(s) officielle(s): | Rectificatif AMM européenne 23/01/2023 |
Recommandations |
|
Ce gel n'a aucun effet ou qu'un effet négligeable sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. |
|
Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 23/01/2023 |
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration: Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance.
Site internet: www.ansm.sante.fr.
Page générée en 0.2354 seconde(s)