OLYSIO 150MG GELULE NSFP
OLYSIO 150 MG, GELULE
Fiche(s) d'identité interopérable
Historique des références officielles
  Lien vers la monographie ansm

Cette monographie a été revue le : 12/09/2017
Forme(s) pharmaceutique(s)
Voie(s) d'administration :
  • ORALE (1)
Forme(s) pharmaceutique(s) :
  • GELULE

  • GELULE (1)(2)ORAL(E) NE PAS CROQUER NI ECRASER
  • BLANC(HE)
  • IMPRIME(E)
  • AVEC SIGLE D'IDENTIFICATION AVEC VALEUR DU DOSAGE

Gélule.

Gélule blanche en gélatine d'une longueur d'environ 22 mm, portant l'inscription "TMC435 150" à l'encre noire.

Référence(s) bibliographique(s) :
  • Référence(s) officielle(s) : Rectificatif AMM européenne 20/07/2017

  • (1) Standard Terms
  • (2) Pharmacopée Européenne 4ème édition 2002
Composition

    Excipient(s)
  • SODIUM LAURYLSULFATE  
    Excipient à effet notoire par voie CUTANEE sans dose seuil, par voie SYSTEMIQUE avec dose seuil
    Référence(s) officielle(s) : Décision ansm 06/02/2020
  • CROSCARMELLOSE SODIQUE  
    Excipient à effet notoire par voie SYSTEMIQUE avec dose seuil
    Référence(s) officielle(s) : Décision ansm 06/02/2020
  • LACTOSE MONOHYDRATE 78,4 MG
    Excipient à effet notoire par voie ORALE sans dose seuil
    Référence(s) officielle(s) : Décision ansm 06/02/2020
Précision(s) composition :
Chaque gélule contient du siméprévir sodique, équivalent à 150 mg de siméprévir.

Excipient à effet notoire : chaque gélule contient 78,4 mg de lactose (sous forme monohydraté).

Référence(s) officielle(s) : Rectificatif AMM européenne 20/07/2017

Classifications
  • Classe(s) pharmacothérapeutique(s) :
  • ANTIVIRAL SYSTEMIQUE
  • ANTIVIRAL INHIBITEUR DE PROTEASE
  • ANTIVIRAL VHC A ACTION DIRECTE (AAD)
  • ANTIVIRAL INHIBITEUR NS3/A4 DU VHC
  • Classe(s) ATC (source Thériaque d'après l'OMS) :
  • ANTIINFECTIEUX GENERAUX A USAGE SYSTEMIQUE : J
  • ANTIVIRAUX A USAGE SYSTEMIQUE : J05
  • ANTIVIRAUX A ACTION DIRECTE : J05A
  • ANTIVIRAUX POUR LE TRAITEMENT DES INFECTIONS VHC : J05AP
  • SIMEPREVIR : J05AP05
  • Dose journalière usuelle DDD (source Thériaque d'après l'OMS) :
  • Voie : ORALE - Dose : 00,1500 G
  • Classe(s) EphMRA (source Club InterPharmaceutique) :
  • ANTIINFECTIEUX GENERAUX SYSTEMIQUES : J
  • ANTIVIRAUX A USAGE SYSTEMIQUE : J05
  • ANTIVIRAUX CONTRE LES HEPATITES VIRALES : J05D
  • ANTIVIRAUX CONTRE L'HEPATITE C : J05D3

Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Antiviraux à usage systémique, Antiviraux à action directe, Code ATC : J05AE14.


* Mécanisme d'action

Le siméprévir est un inhibiteur spécifique de la sérine protéase NS3/4A du VHC, qui est essentielle pour la réplication virale. Dans un essai biochimique, le siméprévir a inhibé l'activité protéolytique des protéases NS3/4A de VHC recombinantes de génotypes 1a et 1b, avec des valeurs Ki médianes de respectivement 0,5 nM et 1,4 nM.


* Activité antivirale in vitro

Les valeurs médianes de CE50 et CE90 du siméprévir contre un réplicon de VHC de génotype 1b étaient respectivement de 9,4 nM (7,05 ng/mL) et 19 nM (14,25 ng/mL). Les réplicons chimériques portant des séquences NS3 issues de patients naïfs de traitement par IP du VHC de génotype 1a et 1b, conduisaient à des modifications médianes des valeurs de CE50 du siméprévir d'un facteur (FC) respectivement de 1,4 (N = 78) et 0,4 (N = 59), en comparaison au réplicon de génotype 1b de référence. Les isolats de génotype 1a et 1b avec un polymorphisme Q80K à l'inclusion conduisaient à des FC médians des CE50 du siméprévir de respectivement 11 (N = 33) et 8,4 (N = 2). Les FC médians du siméprévir sur les isolats initiaux de génotype 2 et de génotype 3 qui ont été évalués étaient respectivement de 25 (N = 4) et 1014 (N = 2). Les FC médians du siméprévir sur les isolats initiaux de génotype 4a, de génotype 4d et d'autres génotypes 4 étaient respectivement de 0,5 (N = 38), 0,4 (N = 24) et 0,8 (N = 29). La présence de 50 % de sérum humain a diminué l'activité du siméprévir contre le réplicon d'un facteur 2,4. L'association in vitro du siméprévir avec l'interféron, la ribavirine, les inhibiteurs de NS5A ou NS5B a donné des effets additifs ou synergiques.


* Activité antivirale in vivo

Les données suivantes présentent des données issues des études C201 (génotype 1) et C202 (génotypes 2, 3, 4, 5 et 6) sur l'activité du siméprévir en monothérapie sur une courte période chez des patients ayant reçu 200 mg de siméprévir une fois par jour pendant 7 jours.

Activité antivirale du siméprévir 200 mg en monothérapie (études C201 et C202)

Variation moyenne (ET) de l'ARN du VHC au jour 7/8 (log10 UI/mL)

Génotype 1 (N = 9) : -4,18 (0,158)
Génotype 2 (N = 6) : -2,73 (0,71)
Génotype 3 (N = 8) : -0,04 (0,23)
Génotype 4 (N = 8) : -3,52 (0,43)
Génotype 5 (N = 7) : -2,19 (0,39)
Génotype 6 (N = 8) : -4,35 (0,29)


* Résistance

- Résistance dans les cultures cellulaires
La résistance au siméprévir a été caractérisée dans les cellules contenant des réplicons de VHC de génotype 1a et 1b. Quatre-vingt-seize pour cent des réplicons de génotype 1 sélectionnés par rapport au siméprévir portaient une ou plusieurs substitutions d'acides aminés aux positions 43, 80, 155, 156 et/ou 168 de la protéase NS3, les substitutions en position D168 de la protéase NS3 étant les plus fréquentes (78 %).
En outre, la résistance au siméprévir a été évaluée dans des essais sur réplicons du VHC de génotype 1a et 1b à l'aide de mutants ciblés et de réplicons chimériques porteurs de séquences NS3 issues des isolats cliniques. Les substitutions d'acides aminés aux positions 43, 80, 122, 155, 156 et 168 de la protéase NS3 ont diminué l'activité du siméprévir in vitro. Des substitutions telles que D168V ou A, et R155K ont été habituellement associées à de grandes réductions de la sensibilité au siméprévir in vitro (FC des CE50 > 50), alors que d'autres substitutions telles que Q80K ou R, S122R, et D168E présentaient un faible degré de résistance in vitro (FC des CE50 entre 2 et 50). D'autres substitutions telles que Q80G ou L, S122G, N ou T ne diminuaient pas l'activité du siméprévir (FC des CE50 < ou = 2). Les substitutions d'acides aminés aux positions 80, 122, 155 et/ou 168 de la protéase NS3, associées à un faible degré de résistance au siméprévir in vitro lorsqu'elles sont isolées, ont diminué l'activité du siméprévir de plus de 50 fois lorsqu'elles étaient associées.

- Résistance dans les études cliniques
Dans une analyse compilée des patients traités par 150 mg de siméprévir en association au peginterféron alfa et à la ribavirine n'ayant pas atteint une RVS dans les études cliniques contrôlées de phase 2 et de phase 3 (études C205, C206, C208, C216, HPC3007), des substitutions émergentes d'acides aminés ont été observées aux positions 80, 122, 155 et/ou 168 de la protéase NS3 chez 180 patients sur 197 (91 %). Les substitutions D168V et R155K seules ou en association à d'autres mutations dans ces positions sont apparues plus fréquemment (ci-dessous). On a montré que la plupart de ces substitutions émergentes réduisaient l'activité anti-VHC du siméprévir dans les essais sur réplicons en cultures cellulaires.

Des profils de substitutions d'acides aminés émergentes spécifiques aux sous-types de VHC de génotype 1 ont été observés sous traitement par siméprévir chez les patients n'ayant pas atteint une RVS. Les patients infectés par le VHC de génotype 1a présentaient principalement des substitutions émergentes R155K seules ou en association à des substitutions d'acides aminés aux positions 80, 122 et/ou 168 de la protéase NS3, alors que les patients infectés par le VHC de génotype 1b présentaient plus souvent une substitution émergente D168V (c-dessous). Chez les patients infectés par le VHC de génotype 1a avec une substitution d'acides aminés Q80K à l'inclusion, une substitution émergente R155K a été plus fréquemment observée au moment de l'échec.


Substitutions d'acides aminés émergentes sous traitement dans les études compilées de phase 2b et de phase 3 : patients n'ayant pas obtenu une RVS après un traitement par 150 mg de siméprévir en association au peg-interféron alfa et à la ribavirine (analyse en intention de traiter)

Substitutions émergentes d'acides aminés de la protéase NS3 : n'importe quelle substitution en position 43, 80, 122, 155, 156 ou 1682 de la protéase NS3
Tous les génotypes de VHC N = 197 % (n) : 91,4 % (180)
Génotype 1a (1) N = 116 % (n) : 94,8 % (110)
Génotype 1b N = 81 % (n) : 86,4 % (70)

Substitutions émergentes d'acides aminés de la protéase NS3 : D168E
Tous les génotypes de VHC N = 197 % (n) : 15,7 % (31)
Génotype 1a (1) N = 116 % (n) : 14,7 % (17)
Génotype 1b N = 81 % (n) : 17,3 % (14)

Substitutions émergentes d'acides aminés de la protéase NS3 : D168V
Tous les génotypes de VHC N = 197 % (n) : 31,0 % (61)
Génotype 1a (1) N = 116 % (n) : 10,3 % (12)
Génotype 1b N = 81 % (n) : 60,5 % (49)

Substitutions émergentes d'acides aminés de la protéase NS3 : Q80R3
Tous les génotypes de VHC N = 197 % (n) : 7,6 % (15)
Génotype 1a (1) N = 116 % (n) : 4,3 % (5)
Génotype 1b N = 81 % (n) : 12,3 % (10)

Substitutions émergentes d'acides aminés de la protéase NS3 : R155K
Tous les génotypes de VHC N = 197 % (n) : 45,2 % (89)
Génotype 1a (1) N = 116 % (n) : 76,7 % (89)
Génotype 1b N = 81 % (n) : 0 % (0)

Substitutions émergentes d'acides aminés de la protéase NS3 : Q80X+D168X4
Tous les génotypes de VHC N = 197 % (n) : 8,1 % (16)
Génotype 1a (1) N = 116 % (n) : 4,3 % (5)
Génotype 1b N = 81 % (n) : 13,6 % (11)

Substitutions émergentes d'acides aminés de la protéase NS3 : R155X+ D168X4
Tous les génotypes de VHC N = 197 % (n) : 9,1 % (18)
Génotype 1a (1) N = 116 % (n) : 12,9 % (15)
Génotype 1b N = 81 % (n) : 3,7 % (3)

Substitutions émergentes d'acides aminés de la protéase NS3 : Q80K3, S122A/G/I/T3, S122R, R155Q, D168A, D168F3, D168H, D168T, I170T5
Tous les génotypes de VHC N = 197 % (n) : moins de 10 %
Génotype 1a (1) N = 116 % (n) : moins de 10 %
Génotype 1b N = 81 % (n) : moins de 10 %

(1) Peut inclure quelques patients présentant une infection à VHC de génotype autre que 1a ou 1b.
(2) Seule ou en association à d'autres substitutions (y compris des mélanges).
(3) Substitutions uniquement observées en association à d'autres substitutions émergentes au niveau d'une ou plusieurs des positions 80, 122, 155 et/ou 168 de la protéase NS3.
(4) Les patients présentant ces associations sont également comptabilisés dans les lignes décrivant les substitutions individuelles. X représente plusieurs acides aminés. D'autres mutations doubles ou triples ont été observées à des fréquences plus faibles.
(5) Deux patients ont eu des substitutions émergentes isolées I170T.
Remarque : les substitutions aux positions 43 et 156 de la protéase NS3 associées à une diminution de l'activité du siméprévir in vitro n'ont pas été observées au moment de l'échec thérapeutique.

Dans l'étude HPC3011 chez les patients infectés par un VHC de génotype 4, 28 des 32 patients (88 %) qui n'ont pas obtenu une RVS présentaient des substitutions émergentes d'acides aminés aux positions 80, 122, 155, 156 et/ou 168 de la protéase NS3 (principalement des substitutions à la position 168 ; 24 des 32 patients [75 %]), similaires aux substitutions émergentes d'acides aminés observées chez les patients infectés par le génotype 1.

La majorité des patients infectés par un VHC de génotype 1 traités par le siméprévir en association au sofosbuvir (avec ou sans ribavirine) pendant 12 ou 24 semaines qui n'ont pas atteint une RVS pour des raisons virologiques, et avec des données de séquençage disponibles, présentaient des substitutions émergentes d'acides aminés à la position 168 dans la NS3 et/ou une substitution émergente R155K : 5 des 6 patients dans l'étude HPC2002, 1 des 3 patients dans l'étude HPC3017 et 11 des 13 patients dans l'étude HPC3018. Les substitutions émergentes d'acides aminés dans la NS3 étaient similaires à celles observées chez les patients qui n'avaient pas atteint une RVS après traitement par siméprévir en association au peg-interféron alfa et à la ribavirine. Aucune substitution émergente d'acides aminés dans la NS5B associée à une résistance au sofosbuvir n'a été observée chez les patients qui n'avaient pas atteint une RVS après traitement par siméprévir en association au sofosbuvir (avec ou sans ribavirine) pendant 12 ou 24 semaines.

- Persistance de substitutions associées à une résistance
La persistance des substitutions d'acides aminés de la protéase NS3 associées à une résistance au siméprévir a été évaluée après un échec thérapeutique.

Dans l'analyse des données compilées des patients ayant reçu 150 mg de siméprévir en association au peg-interféron alfa et à la ribavirine au cours des études de phase 2b et de phase 3, les variants résistants au siméprévir apparus sous traitement n'étaient plus détectables chez 90 patients sur 180 (50 %) à la fin des études après un suivi médian de 28 semaines (entre 0 et 70 semaines). Chez 32 des 48 patients (67 %) ayant une substitution émergente unique D168V et chez 34 des 66 patients (52 %) ayant une substitution émergente unique R155K, les variants émergents respectifs n'étaient plus détectés à la fin des études.

Les données d'une étude de suivi de 3 ans réalisée chez des patients n'ayant pas obtenu une RVS avec le siméprévir en association au peg-interféron alfa et à la ribavirine au cours d'une étude précédente de phase 2 ou de phase 3, ont montré que chez 86 % de ces patients (37/43), les mutations émergentes au moment de l'échec dans l'étude précédente n'étaient plus détectées après un suivi médian de 180 semaines (entre 47 et 230 semaines) (étude HPC3002).

On ne connaît pas l'impact clinique à long terme de l'émergence ou de la persistance des substitutions associées à une résistance au siméprévir.

- Effet des polymorphismes du VHC à l'inclusion sur la réponse au traitement
Des analyses ont été menées pour évaluer le lien entre les substitutions initiales naturelles d'acides aminés de la protéase NS3/4A (polymorphismes) et l'issue du traitement.

Les polymorphismes à l'inclusion aux positions 43, 80, 122, 155, 156 et/ou 168 dans la NS3 associés à une diminution de l'activité du siméprévir in vitro étaient peu fréquentes (1,3 %) chez les patients infectés par un VHC de génotype 1 (n = 2007 ; études compilées de phase 2 et phase 3 avec le siméprévir en association au peg-interféron alfa et à la ribavirine), à l'exception de la substitution
Q80K chez les patients infectés par un VHC de génotype 1a qui a été observée chez 30 % des patients infectés par un VHC de génotype 1a et 0,5 % chez les patients infectés par un VHC de génotype 1b.
En Europe, la prévalence était plus faible, 19 % (73/377) chez les patients infectés par un VHC de génotype 1a et 0,3 % (3/877) chez les patients infectés par un VHC de génotype 1b.

Le polymorphisme Q80K n'a pas été observé chez les patients infectés par un VHC de génotype 4.

La présence du polymorphisme Q80K à l'inclusion était associée à un taux de RVS plus faible chez les patients infectés par un VHC de génotype 1a traités par le siméprévir en association au peginterféron alfa et à la ribavirine (ci-après).


* Résistance croisée

On a montré que certaines des substitutions d'acides aminés de la protéase NS3 émergeant sous traitement qui sont détectées chez les patients traités par le siméprévir n'ayant pas obtenu de RVS dans les études cliniques (par exemple, substitution R155K) diminuaient l'activité anti-VHC du télaprévir, du bocéprévir, et d'autres inhibiteurs des protéases NS3/4A. Chez les patients n'obtenant pas de RVS, l'impact d'une exposition antérieure au siméprévir sur l'efficacité des traitements ultérieurs à base d'IP des protéases NS3/4A du VHC n'a pas été établi. Il n'existe aucune donnée clinique sur l'efficacité du siméprévir chez les patients ayant des antécédents d'exposition aux inhibiteurs des protéases NS3/4A télaprévir ou bocéprévir.

Il n'est pas attendu de résistance croisée entre les agents antiviraux à action directe ayant différents mécanismes d'action. Les variants résistant au siméprévir qui ont été étudiés sont restés sensibles aux représentants de la classe des inhibiteurs nucléosidiques et non nucléosidiques de polymérase du VHC et des inhibiteurs de NS5A. Les variants porteurs de substitutions d'acides aminés conférant une sensibilité réduite aux inhibiteurs de NS5A (L31F/V, Y93C/H), aux inhibiteurs nucléosidiques de polymérase (S282T) et aux inhibiteurs non nucléosidiques de polymérase (C316N, M414I/L, P495A) sont restés sensibles au siméprévir in vitro.


* Efficacité et sécurité clinique

- Efficacité et sécurité clinique
La réponse virologique soutenue (RVS) était le critère principal dans l'ensemble des études et était définie comme un taux d'ARN du VHC détectable en dessous de la limite inférieure de quantification (LIDQ) ou indétectable 12 semaines (RVS12) ou 24 semaines (RVS24) après la date prévue de fin de traitement (études C206, C208, C212, C216, HPC2002, HPC3007 et HPC3011) ou après la date réelle de fin de traitement (études HPC2014, HPC3017, HPC3018 et HPC3021) (LIDQ de 25 UI/ml et limite de détection de 15 UI/ml, à l'exception des études HPC2014 et HPC3021 pour lesquelles LIDQ et limite de détection étaient de 15 UI/ml.

Les patients avaient une maladie hépatique compensée (incluant une cirrhose), un taux d'ARN du VHC d'au moins 10000 UI/mL, et une histopathologie hépatique compatible avec une HCC (le cas échéant).

. Siméprévir en association au sofosbuvir
L'efficacité du siméprévir (150 mg une fois par jour) dans le cadre d'un traitement sans interféron (sofosbuvir, 400 mg une fois par jour) a été évaluée chez des patients infectés par un VHC de génotype 1 ou 4, qui étaient des patients naïfs de traitement ou pré-traités (après un précédent traitement à base d'interféron) (ci-dessous).

Etudes conduites avec siméprévir + sofosbuvir : population et résumé du profil de l'étude

Etude (1) : HPC3017 (OPTIMIST-1; Phase 3)
Population : génotype 1, naïfs de traitement ou pré-traités (2), sans cirrhose
Nombre de patients inclus : 310
Résumé du profil de l' étude : 8 ou 12 semaines de SMV + sofosbuvir

Etude (1) : HPC3018 (OPTIMIST-2 ; Phase 3)
Population : génotype 1, naïfs de traitement ou pré-traités (2), avec cirrhose compensée
Nombre de patients inclus : 103
Résumé du profil de l' étude : 12 semaines de SMV + sofosbuvir

Etude (1) : HPC2002 (COSMOS ; Phase 2)
Population : génotype 1, naïfs de traitement ou répondeurs nuls (3), avec cirrhose compensée ou sans cirrhose
Nombre de patients inclus : 167
Résumé du profil de l' étude : 12 ou 24 semaines de SMV + sofosbuvir, avec ou sans ribavirine (4)

Etude (1) : HPC2014 (OSIRIS ; Phase 2)
Population : génotype 4, naïfs de traitement ou pré-traités (2), avec cirrhose compensée ou sans cirrhose
Nombre de patients inclus : 63
Résumé du profil de l' étude :
patients sans cirrhose : 8 ou 12 semaines de SMV + sofosbuvir ;
patients avec cirrhose : 12 semaines de SMV + sofosbuvir

Etude (1) : HPC3021 (PLUTO ; Phase 3)
Population : génotype 4, naïfs de traitement ou pré-traités (2), avec cirrhose compensée ou sans cirrhose
Nombre de patients inclus : 40
Résumé du profil de l' étude : 12 semaines de SMV + sofosbuvir

SMV = siméprévir.
(1) Etude en ouvert, randomisée sauf pour les études HPC3018 et HPC3021 qui étaient à un seul bras, et l'étude HPC2014 qui était partiellement randomisée.
(2) Inclut les rechuteurs, les répondeurs partiels et les répondeurs nuls à un précédent traitement par interféron (pégylé ou non-pégylé), avec ou sans ribavirine.
(3) A un précédent traitement par peg-interféron et ribavirine.
(4) La posologie de la ribavirine est en deux prises par jour et en fonction du poids, selon le Résumé des Caractéristiques du Produit de la ribavirine.

. Efficacité chez les patients infectés par un VHC de génotype 1
OPTIMIST-1 et OPTIMIST-2
Dans les études HPC3017 (OPTIMIST-1) et HPC3018 (OPTIMIST-2), les patients ont reçu du siméprévir + sofosbuvir pendant 8 semaines (HPC3017 seulement) ou 12 semaines (HPC3017 et HPC3018) (voir tableau 11). L'étude HPC3017 a inclus des patients sans cirrhose et l'étude HPC3018 a inclus des patients avec cirrhose (ci-dessous).

Données démographiques et caractéristiques à l'inclusion (études HPC3017 et HPC3018)

Age (années) : médiane (intervalle) ; % de plus de 65 ans
HPC3017 N = 310 : 56 (19-70) ; 6 %
HPC3018 N = 103 : 58 (29-69) ; 6 %

Sexe masculin
HPC3017 N = 310 : 55 %
HPC3018 N = 103 : 81 %

Origine ethnique Caucasienne
HPC3017 N = 310 : 80 %
HPC3018 N = 103 : 81%

Origine ethnique Noire/Afro-américaine
HPC3017 N = 310 : 18 %
HPC3018 N = 103 : 19 %

Origine ethnique Hispaniques
HPC3017 N = 310 : 16 %
HPC3018 N = 103 : 16 %

IMC > ou = 30 kg/m2
HPC3017 N = 310 : 34 %
HPC3018 N = 103 : 40 %

Taux médian d'ARN du VHC à l'inclusion (log10 UI/ml)
HPC3017 N = 310 : 6,8
HPC3018 N = 103 : 6,8

Présence de cirrhose : sans cirrhose
HPC3017 N = 310 : 100 %
HPC3018 N = 103 : 0 %

Présence de cirrhose : avec cirrhose
HPC3017 N = 310 : 0 %
HPC3018 N = 103 : 100 %

Antécédents des traitements : naïfs de traitement
HPC3017 N = 310 : 70 %
HPC3018 N = 103 : 49 %

Antécédents des traitements : pré-traités (1)
HPC3017 N = 310 : 30 %
HPC3018 N = 103 : 51 %

Génotype IL28B : CC
HPC3017 N = 310 : 27 %
HPC3018 N = 103 : 28 %

Génotype IL28B : non CC
HPC3017 N = 310 : 73 %
HPC3018 N = 103 : 72 %

Génotype/sous-type du VHC et présence du polymorphisme Q80K dans le VHC de génotype 1a à l'inclusion : VHC de génotype 1a
HPC3017 N = 310 : 75 %
HPC3018 N = 103 : 70 %

Génotype/sous-type du VHC et présence du polymorphisme Q80K dans le VHC de génotype 1a à l'inclusion : VHC de génotype 1a avec polymorphisme Q80K
HPC3017 N = 310 : 41 %
HPC3018 N = 103 : 47 %

Génotype/sous-type du VHC et présence du polymorphisme Q80K dans le VHC de génotype 1a à l'inclusion : VHC de génotype 1b
HPC3017 N = 310 : 25 %
HPC3018 N = 103 : 30 %

(1) Inclut les rechuteurs, les répondeurs partiels et les répondeurs nuls à un précédent traitement par interféron (pégylé et non-pégylé), avec ou sans ribavirine, et les patients intolérants à l'interféron.

Le taux de RVS12 global chez les patients sans cirrhose ayant reçu 8 semaines de siméprévir + sofosbuvir était de 83 % (128/155) ; tous les patientsqui n'ont pas atteint une RVS12 ont présenté une rechute virologique (17 % ; 27/155). Les taux de réponse chez les patients avec ou sans cirrhose ayant reçu 12 semaines de siméprévir + sofosbuvir figurent ci-dessous.

Résultat du traitement chez les patients infectés par un VHC de génotype 1 ayant reçu 12 semaines de siméprévir + sofosbuvir (études HPC3017 et HPC3018)

Résultat du traitement

. RVS12
Patients sans cirrhose N = 155 % (n/N) : 97 % (150/155) (1)
Patients avec cirrhose N = 103 % (n/N) : 83 % (86/103) (1)

. Résultat chez les patients sans RVS12

Echec sous traitement (2)
Patients sans cirrhose N = 155 % (n/N) : 0 % (0/155)
Patients avec cirrhose N = 103 % (n/N) : 3 % (3/103)

Rechute virologique (3)
Patients sans cirrhose N = 155 % (n/N) : 3 % (4/154)
Patients avec cirrhose N = 103 % (n/N) : 13 % (13/99)

. Taux de RVS12 dans les sous-groupes sélectionnés

Antécédents des traitements : naïfs de traitement
Patients sans cirrhose N = 155 % (n/N) : 97 % (112/115)
Patients avec cirrhose N = 103 % (n/N) : 88 % (44/50)

Antécédents des traitements : pré-traités (4)
Patients sans cirrhose N = 155 % (n/N) : 95 % (38/40)
Patients avec cirrhose N = 103 % (n/N) : 79 % (42/53)

Génotype et sous-type du VHC et présence à l'inclusion du polymorphisme Q80K dans le VHC de génotype 1a : génotype 1a
Patients sans cirrhose N = 155 % (n/N) : 97 % (112/116)
Patients avec cirrhose N = 103 % (n/N) : 83 % (60/72)

Génotype et sous-type du VHC et présence à l'inclusion du polymorphisme Q80K dans le VHC de génotype 1a : génotype 1a avec Q80K
Patients sans cirrhose N = 155 % (n/N) : 96 % (44/46)
Patients avec cirrhose N = 103 % (n/N) : 74 % (25/34)

Génotype et sous-type du VHC et présence à l'inclusion du polymorphisme Q80K dans le VHC de génotype 1a : génotype 1a sans Q80K
Patients sans cirrhose N = 155 % (n/N) : 97 % (68/70)
Patients avec cirrhose N = 103 % (n/N) : 92 % (35/38)

Génotype et sous-type du VHC et présence à l'inclusion du polymorphisme Q80K dans le VHC de génotype 1a : génotype 1b
Patients sans cirrhose N = 155 % (n/N) : 97 % (38/39)
Patients avec cirrhose N = 103 % (n/N) : 84 % (26/31)

(1) Taux supérieur à celui du groupe contrôle historique (taux de RVS historiques des traitements approuvés associant des antiviraux à action directe avec peg-interféron alfa et ribavirine).
(2) Sur les 3 patients en échec sous traitement, 2 patients ont présenté un échappement virologique et un patient a arrêté le traitement précocemment en raison d'un événement indésirable.
(3) Les taux de rechute virologique sont calculés avec comme dénominateur les patients ayant un taux d'ARN du VHC indétectable (ou non confirmé détectable) à la fin du traitement.
(4) Inclut les rechuteurs, les répondeurs partiels et les répondeurs nuls à un précédent traitement par interféron (pégylé et non-pégylé), avec ou sans ribavirine.

COSMOS
Dans l'étude HPC2002 (COSMOS), les patients répondeurs nuls à un précédent traitement avec un score de fibrose METAVIR F0-F2, ou naïfs de traitement et répondeurs nuls à un précédent traitement avec un score de fibrose METAVIR F3-F4 et une maladie hépatique compensée, ont reçu du siméprévir + sofosbuvir, avec ou sans ribavirine, pendant 12 ou 24 semaines. Les 167 patients inclus avaient un âge médian de 57 ans (intervalle de 27 à 70 ans ; dont 5 % de plus de 65 ans) ; 64 % étaient de sexe masculin ; 81 % étaient Caucasiens, 19 % étaient noirs ou d'origine afro-américaine, et 21 % d'origine hispanique ; 37 % avait un IMC > ou = 30 kg/m2 ; le taux médian d'ARN du VHC était de 6,7 log10 UI/ml à l'inclusion ; 75% n'avaient pas de cirrhose (score de fibrose METAVIR F0-3) et 25% avaient une cirrhose (score de fibrose METAVIR F4) ; 78 % avaient un VHC de génotype 1a dont 45 % présentaient un polymorphisme Q80K à l'inclusion et 22 % avaient un VHC de génotype 1b ; 86 % avaient un génotype IL28B non-CC (CT ou TT); 76 % étaient répondeurs nuls à un précédent traitement par peg-interféron alfa et ribavirine et 24 % étaient naïfs de traitement.

Les données suivantes présentent les taux de réponse chez les patients sans cirrhose (score METAVIR F0-3) ayant reçu 12 semaines de siméprévir + sofosbuvir avec ou sans ribavirine ; une prolongation du traitement à 24 semaines n'a pas augmenté les taux de réponse en comparaison à 12 semaines de traitement. L'utilisation de la ribavirine et la réponse aux précédents traitements (patients naïfs de traitement et répondeurs nuls à un précédent traitement) n'ont pas impacté le résultat du traitement. Le taux global de RVS12 était similaire chez les patients ayant reçu siméprévir + sofosbuvir avec ou sans ribavirine. Les taux de réponse chez les patients avec cirrhose (score METAVIR F4) ayant reçu 12 ou 24 semaines de traitement par siméprévir + sofosbuvir sont présentés ci-après.

Résultat du traitement chez les patients infectés par unVHC de génotype 1 sans cirrhose ayant reçu 12 semaines de siméprévir + sofosbuvir, avec ou sans ribavirine (étude HPC2002)

Résultat du traitement

RVS12
siméprévir + sofosbuvir N = 21 % (n/N) : 95 % (20/21)
siméprévir + sofosbuvir + ribavirine N = 43 % (n/N) : 95 % (41/43)

Résultats chez les patients sans RVS12 : échec sous traitement
siméprévir + sofosbuvir N = 21 % (n/N) : 0 % (0/21)
siméprévir + sofosbuvir + ribavirine N = 43 % (n/N) : 0 % (0/43)

Résultats chez les patients sans RVS12 : rechute virologique (1)
siméprévir + sofosbuvir N = 21 % (n/N) : 5 % (1/21)
siméprévir + sofosbuvir + ribavirine N = 43 % (n/N) : 5 % (2/43)

(1) Les taux de rechute virologique sont calculés avec comme dénominateur les patients ayant un taux d'ARN du VHC indétectable à la fin du traitement et avec au moins une mesure de suivi du taux d'ARN du VHC.

Résultat du traitement chez les patients infectés parun VHC de génotype 1 avec cirrhose ayant reçu 12 ou 24 semaines de siméprévir + sofosbuvir, avec ou sans ribavirine (étude HPC2002)

Résultat du traitement

RVS12
12 semaines siméprévir + sofosbuvir N = 7 % (n/N) : 86 % (6/7)
12 semaines siméprévir + sofosbuvir + ribavirine N = 11 % (n/N) : 91 % (10/11)
24 semaines siméprévir + sofosbuvir N = 10 % (n/N) : 100 % (10/10)
24 semaines siméprévir + sofosbuvir + ribavirine N = 13 % (n/N) : 92 % (12/13)

Résultats chez les patients sans RVS12
Echec sous traitement (1)
12 semaines siméprévir + sofosbuvir N = 7 % (n/N) : 0 % (0/7)
12 semaines siméprévir + sofosbuvir + ribavirine N = 11 % (n/N) : 0 % (0/11)
24 semaines siméprévir + sofosbuvir N = 10 % (n/N) : 0 % (0/10)
24 semaines siméprévir + sofosbuvir + ribavirine N = 13 % (n/N) : 8 % (1/13)

Rechute virologique (2)
12 semaines siméprévir + sofosbuvir N = 7 % (n/N) : 14 % (1/7)
12 semaines siméprévir + sofosbuvir + ribavirine N = 11 % (n/N) : 9 % (1/11)
24 semaines siméprévir + sofosbuvir N = 10 % (n/N) : 0 % (0/10)
24 semaines siméprévir + sofosbuvir + ribavirine N = 13 % (n/N) : 0 % (0/12)

(1) Le seul patient en échec sous traitement a arrêté son traitement précocemment en raison d'un événement indésirable.
(2) Les taux de rechute virologique sont calculés avec comme dénominateur les patients ayant un taux d'ARN du VHC indétectable à la fin du traitement et avec au moins une mesure de suivi du taux d'ARN du VHC.

. Efficacité chez les adultes infectés par un VHC de génotype 4
Dans l'étude HPC2014 (OSIRIS), les patients ont reçu siméprévir + sofosbuvir pendant 8 semaines (patients sans cirrhose) ou 12 semaines (patients avec ou sans cirrhose). Les 63 patients inclus avaient un âge médian de 51 ans (intervalle de 24 à 68 ans ; dont 2 % de plus de 65 ans) ; 54 % étaient de sexe masculin ; 43 % avait un IMC = 30 kg/m2 ; le taux médian d'ARN du VHC était de 6,01 log10 UI/ml à l'inclusion ; 37 % avaient une cirrhose ; 30 % avaient un VHC de génotype 4a et 56 % avaient un VHC de génotype 4c ou 4d ; 79 % avaient un génotype IL28B non-CC (CT ou TT) ; 52 % étaient naïfs de traitement et 48 % avaient été traités antérieurement.

Dans l'étude HPC3021 (PLUTO), les patients ont reçu siméprévir + sofosbuvir pendant 12 semaines. Les 40 patients inclus avaient un âge médian de 51 ans (intervalle de 29 à 69 ans ; dont 5 % de plus de 65 ans) ; 73 % étaient de sexe masculin ; 18 % avait un IMC > ou = 30 kg/m2 ; le taux médian d'ARN du VHC était de 6,35 log10 UI/ml à l'inclusion ; 18 % avaient une cirrhose ; 25 % avaient un VHC de génotype 4a et 73 % avaient un VHC de génotype 4d ; 85 % avaient un génotype IL28B non-CC (CT ou TT) ; 33 % étaient naïfs de traitement et 68 % avaient été traités antérieurement.

Le taux global de RVS12 chez les patients sans cirrhose ayant reçu 8 semaines de siméprévir + sofosbuvir était de 75 % (15/20) ; tous les patients qui n'ont pas atteint une RVS12 ont présenté une rechute virologique (25 % ; 5/20). Tous les patients, avec ou sans cirrhose, ayant reçu 12 semaines de traitement par siméprévir + sofosbuvir ont atteint une RVS 12 (ci-dessous).

Résultat du traitement chez les patients infectés par un VHC de génotype 4 ayant reçu 12 semaines de siméprévir + sofosbuvir (études HPC2014 et HPC3021)

Résultat du traitement

RVS12
Etude HPC2014 N = 43 % (n/N) : 100 % (43/43)
Etude HPC3021 N = 40 % (n/N) : 100 % (40/40)

RVS12 sans cirrhose
Etude HPC2014 N = 43 % (n/N) : 100 % (20/20)
Etude HPC3021 N = 40 % (n/N) : 100 % (33/33)

RVS12 avec cirrhose
Etude HPC2014 N = 43 % (n/N) : 100 % (23/23)
Etude HPC3021 N = 40 % (n/N) : 100 %(7/7)

. Siméprévir en association au peg-interféron alfa et à la ribavirine
L'efficacité du siméprévir en association au peg-interféron alfa à la ribavirine a été évaluée chez les patients infectés par un VHC de génotype 1 ou 4, avec ou sans co-infection par le VIH-1, qui étaient naïfs de traitement oupré-traités (par un précédent traitement à base d'interféron) (ci-dessous).

Etudes conduites avec siméprévir + peg-interféron alfa + ribavirine : population et résumé du profil de l'étude

Etude (1) : C208 - C216 (QUEST-1 et QUEST-2 ; Phase 3)
Population : génotype 1, patients naïfs de traitement, avec cirrhose compensée ou sans cirrhose
Nombre de patients inclus : 785
Résumé du profil de l'étude : 12 semaines de SMV + peg-IFN-alfa + RBV, suivies de 12 ou 36 semaines de peg-IFN-alfa + RBV3 ; groupe contrôle : 48 semaines de placebo + peg-IFN-alfa + RBV

Etude (1) : HPC3007 (PROMISE ; Phase 3)
Population : génotype 1, rechuteurs (2), avec cirrhose compensée ou sans cirrhose
Nombre de patients inclus : 393
Résumé du profil de l'étude : 12 semaines de SMV + peg-IFN-alfa + RBV, suivies de 12 ou 36 semaines de peg-IFN-alfa + RBV3 ; groupe contrôle : 48 semaines de placebo + peg-IFN-alfa + RBV

Etude (1) : C206 (ASPIRE ;Phase 2)
Population : génotype 1, patients prétraités (4), avec cirrhose compensée ou sans cirrhose
Nombre de patients inclus : 462
Résumé du profil de l'étude : 12, 24 ou 48 semaines de SMV en association à 48 semaines de peg-IFN-alfa + RBV ; groupe contrôle : 48 semaines de placebo + peg-IFN-alfa + RBV

Etude (1) : C212 (Phase 3)
Population : génotype 1, patients naïfs de triatement ou pré-traités (4), co-infectés VHC/VIH-1, avec cirrhose compensée ou sans cirrhose
Nombre de patients inclus : 106
Résumé du profil de l'étude : patients naïfs de traitement ou rechuteurs sans cirrhose : 12 semaines de SMV + peg-IFN-alfa + RBV, suivies de 12 ou 36 semaines de peg-IFN-alfa + RBV3 ; patients non-répondeurs à un précédent traitement (répondeurs partiels et nuls) sans cirrhose et tous les patients naïfs de traitement et prétraités avec cirrhose : 12 semaines de SMV + peg-IFN-alfa + RBV, suivies de 36 semaines de peg-IFN-alfa + RBV

Etude (1) : HPC3011 (RESTORE ; Phase 3)
Population : génotype 4, patients naïfs de traitement ou pré-traités (4), avec cirrhose compensée ou sans cirrhose
Nombre de patients inclus : 107
Résumé du profil de l'étude : patients naïfs de traitement ou rechuteurs : 12 semaines de SMV + peg-IFN-alfa + RBV, suivies de 12 ou 36 semaines de peg-IFN-alfa + RBV3 ; patients non-répondeurs à un précédent traitement (répondeurs partiels et nuls) : 12 semaines de SMV + peg-IFN-alfa + RBV, suivies de 36 semaines de peg-IFN-alfa + RBV

peg-IFN-alfa = peg-interféron alfa ; RBV = ribavirine (la posologie de la ribavirine est en deux prises par jour et en fonction du poids, selon le Résumé des Caractéristiques du Produit de la ribavirine) ; SMV = siméprévir.
(1) Double aveugle, randomisée, contrôlée versus placebo, sauf pour les études C212 et HPC3011 qui étaient en ouvert, à un seul bras.
(2) Rechuteurs à un précédent traitement à base d'interféron.
(3) La durée globale du traitement par peg-IFN-alfa et RBV était guidée par la réponse. La durée totale prévue du traitement contre le VHC était de 24 semaines si les critères suivants de traitement guidé par la réponse sous traitement, définis par le protocole, étaient réunis : taux d'ARN du VHC < 25 UI/ml détectable ou indétectable à la semaine 4 ET ARN du VHC indétectable à la semaine 12. Des règles d'arrêt du traitement contre le VHC ont été utilisées pour garantir l'arrêt du traitement en temps opportun chez les patients ayant une réponse virologique insuffisante.
(4) Inclut les rechuteurs, les répondeurs partiels et nuls à un précédent traitement par peg-interféron et ribavirine.

Etudes conduites avec siméprévir + peg-interféron alfa + ribavirine : données démographiques et caractéristiques à l'inclusion

Age (années) : médiane (intervalle) ; % de plus de 65 ans
C208 et C216 compilées N = 785 : 47 (18-73) ; 2 %
HPC3007 N = 393 : 52 (20-71) ; 3 %
C206 N = 462 : 50 (20-69) ; 3 %
C2121 N = 106 : 48 (27-67) ; 2 %
HPC3011 N = 107 : 49 (27-69) ; 5 %

Sexe masculin
C208 et C216 compilées N = 785 : 56 %
HPC3007 N = 393 : 66 %
C206 N = 462 : 67 %
C2121 N = 106 : 85 %
HPC3011 N = 107 : 79 %

Origine ethnique : Caucasienne
C208 et C216 compilées N = 785 : 91%
HPC3007 N = 393 : 94 %
C206 N = 462 : 93 %
C2121 N = 106 : 82 %
HPC3011 N = 107 : 72 %

Origine ethnique : Noire/Afro-américaine
C208 et C216 compilées N = 785 : 7 %
HPC3007 N = 393 : 3 %
C206 N = 462 : 5 %
C2121 N = 106 : 14 %
HPC3011 N = 107 : 28 %

Origine ethnique : Asiatique
C208 et C216 compilées N = 785 : 1 %
HPC3007 N = 393 : 2 %
C206 N = 462 : 2 %
C2121 N = 106 : 1 %
HPC3011 N = 107 : -

Origine ethnique : Hispaniques
C208 et C216 compilées N = 785 : 17 %
HPC3007 N = 393 : 7 %
C206 N = 462 : -
C2121 N = 106 : 6 %
HPC3011 N = 107 : 7 %

IMC > ou = 30 kg/m2
C208 et C216 compilées N = 785 : 23 %
HPC3007 N = 393 : 26 %
C206 N = 462 : 25 %
C2121 N = 106 : 12 %
HPC3011 N = 107 : 14 %

Taux médians d'ARN du VHC à l'inclusion > 800000 UI/ml
C208 et C216 compilées N = 785 : 78 %
HPC3007 N = 393 : 84 %
C206 N = 462 : 86 %
C2121 N = 106 : 86 %
HPC3011 N = 107 : 60 %

Score de fibrose METAVIR : F0-2
C208 et C216 compilées N = 785 : 74 %
HPC3007 N = 393 : 69 %
C206 N = 462 : 63 %
C2121 N = 106 : 67 %
HPC3011 N = 107 : 57 %

Score de fibrose METAVIR : F3
C208 et C216 compilées N = 785 : 16 %
HPC3007 N = 393 : 15 %
C206 N = 462 : 19 %
C2121 N = 106 : 19 %
HPC3011 N = 107 : 14 %

Score de fibrose METAVIR : F4
C208 et C216 compilées N = 785 : 10 %
HPC3007 N = 393 : 15 %
C206 N = 462 : 18 %
C2121 N = 106 : 13 %
HPC3011 N = 107 : 29 %

Génotype IL28B : CC
C208 et C216 compilées N = 785 : 29 %
HPC3007 N = 393 : 24 %
C206 N = 462 : 18 %
C2121 N = 106 : 27 %
HPC3011 N = 107 : 8 %

Génotype IL28B : CT
C208 et C216 compilées N = 785 : 56 %
HPC3007 N = 393 : 64 %
C206 N = 462 : 65 %
C2121 N = 106 : 56 %
HPC3011 N = 107 : 58 %

Génotype IL28B : TT
C208 et C216 compilées N = 785 : 15 %
HPC3007 N = 393 : 12 %
C206 N = 462 : 18 %
C2121 N = 106 : 17 %
HPC3011 N = 107 : 35 %

Génotype/sous-type du VHC et présence à l'inclusion du polymorphisme Q80K dans le VHC de génotype 1a : VHC de génotype 1a
C208 et C216 compilées N = 785 : 48 %
HPC3007 N = 393 : 42 %
C206 N = 462 : 41 %
C2121 N = 106 : 82 %
HPC3011 N = 107 : -

Génotype/sous-type du VHC et présence à l'inclusion du polymorphisme Q80K dans le VHC de génotype 1a : VHC de génotype 1a avec Q80K
C208 et C216 compilées N = 785 : 34 %
HPC3007 N = 393 : 31 %
C206 N = 462 : 27 %
C2121 N = 106 : 34 %
HPC3011 N = 107 : -

Génotype/sous-type du VHC et présence à l'inclusion du polymorphisme Q80K dans le VHC de génotype 1a : VHC de génotype 1b
C208 et C216 compilées N = 785 : 51 %
HPC3007 N = 393 : 58 %
C206 N = 462 : 58 %
C2121 N = 106 : 17 %
HPC3011 N = 107 : -

Génotype/sous-type du VHC et présence à l'inclusion du polymorphisme Q80K dans le VHC de génotype 1a : VHC de génotype 4a - 4d
C208 et C216 compilées N = 785 : -
HPC3007 N = 393 : -
C206 N = 462 : -
C2121 N = 106 : -
HPC3011 N = 107 : 42 % - 24 %

Antécédents des traitements : naïfs de traitement
C208 et C216 compilées N = 785 : 100 %
HPC3007 N = 393 : -
C206 N = 462 : -
C2121 N = 106 : 50 %
HPC3011 N = 107 : 33 %

Antécédents des traitements : pré-traités (2) rechuteurs
C208 et C216 compilées N = 785 : -
HPC3007 N = 393 : 100 %
C206 N = 462 : 40 %
C2121 N = 106 : 14 %
HPC3011 N = 107 : 21 %

Antécédents des traitements : pré-traités (2) répondeurs partiels
C208 et C216 compilées N = 785 : -
HPC3007 N = 393 : -
C206 N = 462 : 35 %
C2121 N = 106 : 9 %
HPC3011 N = 107 : 9 %

Antécédents des traitements : pré-traités (2) répondeurs nuls
C208 et C216 compilées N = 785 : -
HPC3007 N = 393 : -
C206 N = 462 : 25 %
C2121 N = 106 : 26 %
HPC3011 N = 107 : 37 %

(1) Patients co-infectés VHC/VIH-1.
(2) Pré-traités par un précédent traitement de peg-interféron et de ribavirine.

. Efficacité chez les patients infectés par un VHC de génotype 1 naïfs de traitement
Dans les études C208 (QUEST-1) et C216 (QUEST-2), des patients naïfs de traitement ont reçu du siméprévir (150 mg une fois par jour) + peg-interféron alfa + ribavirine pendant 12 semaines, suivies de 12 ou 36 semaines supplémentaires de peg-interféron alfa + ribavirine (ci-dessous).

Dans l'étude C208, tous les patients ont reçu du peg-interféron alfa-2a ; dans l'étude C216, 69% des patients ont reçu du peg-interféron alfa-2a et 31% du peg-interféron alfa-2b.

Les données suivantes présentent les taux de réponse chez les patients naïfs de traitement infectés par un VHC de génotype 1.

Résultat du traitement chez les patients naïfs de traitement infectés par un VHC de génotype 1 (données compilées des études C208 et C216)

Résultat du traitement

. RVS12 globale
siméprévir+ peg-interféron + ribavirine N = 521 % (n/N) : 80 % (419/521) (1)
placebo+ peg-interféron + ribavirine N = 264 % (n/N) : 50 % (132/264)

. Résultat chez les patients sans RVS12

Echec sous traitement
siméprévir+ peg-interféron + ribavirine N = 521 % (n/N) : 8 % (42/521)
placebo+ peg-interféron + ribavirine N = 264 % (n/N) : 33 % (87/264)

Rechute virologique (2)
siméprévir+ peg-interféron + ribavirine N = 521 % (n/N) : 11 % (51/470)
placebo+ peg-interféron + ribavirine N = 264 % (n/N) : 23 % (39/172)

. Taux de RVS12 dans les sous-groupes sélectionnés

Score de fibrose METAVIR F0-2
siméprévir+ peg-interféron + ribavirine N = 521 % (n/N) : 84 % (317/378)
placebo+ peg-interféron + ribavirine N = 264 % (n/N) : 55 % (106/192)

Score de fibrose METAVIR F3-4
siméprévir+ peg-interféron + ribavirine N = 521 % (n/N) : 68 % (89/130)
placebo+ peg-interféron + ribavirine N = 264 % (n/N) : 36 % (26/72)

Score de fibrose METAVIR F4
siméprévir+ peg-interféron + ribavirine N = 521 % (n/N) : 60 % (29/48)
placebo+ peg-interféron + ribavirine N = 264 % (n/N) : 34 % (11/32)

Génotype IL28B CC
siméprévir+ peg-interféron + ribavirine N = 521 % (n/N) : 95 % (144/152)
placebo+ peg-interféron + ribavirine N = 264 % (n/N) : 80 % (63/79)

Génotype IL28B CT
siméprévir+ peg-interféron + ribavirine N = 521 % (n/N) : 78 % (228/292)
placebo+ peg-interféron + ribavirine N = 264 % (n/N) : 41 % (61/147)

Génotype IL28B TT
siméprévir+ peg-interféron + ribavirine N = 521 % (n/N) : 61 % (47/77)
placebo+ peg-interféron + ribavirine N = 264 % (n/N) : 21 % (8/38)

Génotype/sous-type du VHC et présence du polymorphisme Q80K dans le VHC de génotype 1a : génotype 1a
siméprévir+ peg-interféron + ribavirine N = 521 % (n/N) : 75 % (191/254)
placebo+ peg-interféron + ribavirine N = 264 % (n/N) : 47 % (62/131)

Génotype/sous-type du VHC et présence du polymorphisme Q80K dans le VHC de génotype 1a : génotype 1 a avec Q80K
siméprévir+ peg-interféron + ribavirine N = 521 % (n/N) : 58 % (49/84)
placebo+ peg-interféron + ribavirine N = 264 % (n/N) : 52 % (23/44)

Génotype/sous-type du VHC et présence du polymorphisme Q80K dans le VHC de génotype 1a : génotype 1a sans Q80K
siméprévir+ peg-interféron + ribavirine N = 521 % (n/N) : 84 % (138/165)
placebo+ peg-interféron + ribavirine N = 264 % (n/N) : 43 % (36/83)

Génotype/sous-type du VHC et présence du polymorphisme Q80K dans le VHC de génotype 1a : génotype 1b
siméprévir+ peg-interféron + ribavirine N = 521 % (n/N) : 85 % (228/267)
placebo+ peg-interféron + ribavirine N = 264 % (n/N) : 53 % (70/133)

(1) p < 0,001.
(2) Les taux de rechute virologique sont calculés avec comme dénominateur les patients ayant un taux d'ARN du VHC indétectable à la fin réelle du traitement. Inclut 4 patients traités par le siméprévir ayant rechuté après une RVS12.

Quatre-vingt huit pour cent (459/521) des patients traités par siméprévir étaient éligibles à une durée totale de traitement de 24 semaines ; chez ces patients, le taux de RVS12 était de 88 %. Soixante-dix neuf pour cent (404/509) des patients traités par le siméprévir avaient un taux d'ARN du VHC indétectable à la semaine 4 ; chez ces patients, le taux de RVS12 était de 90 %. La proportion de patients traités par le siméprévir ayant un taux d'ARN du VHC < 25 UI/mL détectable à la semaine 4 était de 14 % (70/509) ; 67 % ont atteint une RVS12.

Dans l'analyse compilée des études C208 et C216, 69 % (58/84) des patients infectés par un VHC de génotype 1a, avec un polymorphisme Q80K à l'inclusion, traités par siméprévir étaient éligibles pour une durée totale de traitement de 24 semaines ; chez ces patients, le taux de RVS12 était de 78 %.
Soixante-cinq pour cent (53/81) des patients infectés par un VHC de génotype 1a, avec un polymorphisme Q80K à l'inclusion, traités par siméprévir avaient un taux d'ARN du VHC indétectable à la semaine 4 ; chez ces patients, le taux de RVS12 était de 79 %.

Les taux de RVS12 étaient statistiquement significativement supérieurs chez les patients ayant reçu le siméprévir en association au peg-interféron alfa-2a ou au peg-interféron alfa-2b et à la ribavirine (respectivement 88 % et 78 %) comparativement aux patients ayant reçu le placebo en association au peg-interféron alfa-2a ou au peg-interféron alfa-2b et à la ribavirine (respectivement 62 % et 42 %) (étude C216).

. Efficacité chez les patients infectés par un VHC de génotype 1 pré-traités
Dans l'étude HPGénotype IL28B C3007 (PROMISE), des patients ayant rechuté après un précédent traitement à base d'interféron ont reçu du siméprévir (150 mg une fois par jour) + peg-interféron alfa-2a + ribavirine pendant 12 semaines, suivies de 12 ou 36 semaines supplémentaires de traitement par peg-interféron alfa-2a + ribavirine.

Dans l'étude C206 (ASPIRE), des patients en échec d'un précédent traitement par peg-IFN/RBV ont reçu pendant 12, 24 ou 48 semaines une dose quotidienne de 100 mg ou 150 mg de siméprévir en association à 48 semaines de peg-interféron alfa-2a + ribavirine

Les données suivantes présentent les taux de réponse chez des patients infectés par un VHC de génotype 1 pré-traités puis les taux de RVS dans les sous-groupes sélectionnés pour l'étude HPC3007.

Résultat du traitement chez des patients infectés par un VHC de génotype 1 pré-traités (1) (études HPC3007 et C206)

Résultat du traitement

. RVS (2)
Rechuteurs à un précédent traitement
Etude HPC3007 siméprévir % (n/N) : 79 % (206/260) (3)
Etude HPC3007 placebo % (n/N) : 37 % (49/133)
Etude C206 150 mg de siméprévir 12 semaines % (n/N) : 77 % (20/26)
Etude C206 placebo % (n/N) : 37 % (10/27)

Répondeurs partiels à un précédent traitement
Etude HPC3007 siméprévir % (n/N) : -
Etude HPC3007 placebo % (n/N) : -
Etude C206 150 mg de siméprévir 12 semaines % (n/N) : 65 % (15/23)
Etude C206 placebo % (n/N) : 9 % (2/23)

Répondeurs nuls à un précédent traitement
Etude HPC3007 siméprévir % (n/N) : -
Etude HPC3007 placebo % (n/N) : -
Etude C206 150 mg de siméprévir 12 semaines % (n/N) : 53 % (9/17)
Etude C206 placebo % (n/N) : 19 % (3/16)

. Résultat chez des patients sans RVS

.. Echec sous traitement

Rechuteurs à un précédent traitement
Etude HPC3007 siméprévir % (n/N) : 3 % (8/260)
Etude HPC3007 placebo % (n/N) : 27 % (36/133)
Etude C206 150 mg de siméprévir 12 semaines % (n/N) : 8 % (2/26)
Etude C206 placebo % (n/N) : 22 % (6/27)

Répondeurs partiels à un précédent traitement
Etude HPC3007 siméprévir % (n/N) : -
Etude HPC3007 placebo % (n/N) : -
Etude C206 150 mg de siméprévir 12 semaines % (n/N) : 22 % (5/23)
Etude C206 placebo % (n/N) : 78 % (18/23)

Répondeurs nuls à un précédent traitement
Etude HPC3007 siméprévir % (n/N) : -
Etude HPC3007 placebo % (n/N) : -
Etude C206 150 mg de siméprévir 12 semaines % (n/N) : 35 % (6/17)
Etude C206 placebo % (n/N) : 75 % (12/16)

.. Rechute virologique (4)

Rechuteurs à un précédent traitement
Etude HPC3007 siméprévir % (n/N) : 19 % (46/249)
Etude HPC3007 placebo % (n/N) : 48 % (45/93)
Etude C206 150 mg de siméprévir 12 semaines % (n/N) : 13 % (3/23)
Etude C206 placebo % (n/N) : 47 % (9/19)

Répondeurs partiels à un précédent traitement
Etude HPC3007 siméprévir % (n/N) : -
Etude HPC3007 placebo % (n/N) : -
Etude C206 150 mg de siméprévir 12 semaines % (n/N) : 6 % (1/17)
Etude C206 placebo % (n/N) : 50 % (2/4)

Répondeurs nuls à un précédent traitement
Etude HPC3007 siméprévir % (n/N) : -
Etude HPC3007 placebo % (n/N) : -
Etude C206 150 mg de siméprévir 12 semaines % (n/N) : 18 % (2/11)
Etude C206 placebo % (n/N) : 25 % (1/4)

(1) Pré-traités par un précédent traitement de peg-interféron et de ribavirine.
(2) RVS : RVS12 pour l'étude HPC3007 et RVS24 pour l'étude C206.
(3) p < 0,001.
(4) Les taux de rechute virologique sont calculés avec comme dénominateur les patients ayant un taux d'ARN du VHC indétectable à la fin du traitement et avec au moins une évaluation de suivi du taux d'ARN du VHC. Etude HPC3007 : inclut 5 patients traités par siméprévir ayant présenté une rechute après une RVS12.

Taux de RVS12 dans les sous-groupes sélectionnés (étude HPC3007)

Sous-groupe

siméprévir + peg-interféron + ribavirine % (n/N) :
placebo + peg-interféron + ribavirine % (n/N) :

Score de fibrose METAVIR F0-2
82 % (137/167)
41 % (40/98)

Score de fibrose METAVIR F3-4
73 % (61/83)
24 % (8/34)

Score de fibrose METAVIR F4
74 % (29/39)
26 % (5/19)

Génotype IL28B CC
89 % (55/62)
53 % (18/34)

Génotype IL28B CT
78 % (131/167)
34 % (28/83)

Génotype IL28B TT
65 % (20/31)
19 % (3/16)

Génotype/sous-type du VHC et présence du polymorphisme Q80K dans le VHC de génotype 1a : génotype 1a
70 % (78/111)
28 % (15/54)

Génotype/sous-type du VHC et présence du polymorphisme Q80K dans le VHC de génotype 1a : génotype 1a avec Q80K
47 % (14/30)
30 % (6/20)

Génotype/sous-type du VHC et présence du polymorphisme Q80K dans le VHC de génotype 1a : génotype 1a sans Q80K
79 % (62/79)
26 % (9/34)

Génotype/sous-type du VHC et présence du polymorphisme Q80K dans le VHC de génotype 1a : génotype 1b
86 % (128/149)
43 % (34/79)

Dans l'étude HPC3007, 93 % (241/260) des patients traités par le siméprévir étaient éligibles à une durée totale de traitement de 24 semaines ; chez ces patients, le taux de RVS12 était de 83 %.
Soixante-dix-sept pour cent (200/259) des patients traités par le siméprévir avaient un taux d'ARN du VHC indétectable à la semaine 4 ; chez ces patients, le taux de RVS12 était de 87 %. La proportion de patients traités par le siméprévir ayant un taux d'ARN du VHC < 25 UI/mL détectable à la semaine 4 était de 18 % (47/259) ; 60 % ont présenté une RVS12.

Dans l'étude HPC3007, 80 % (24/30) des patients infectés par un VHC de génotype 1a, avec un polymorphisme Q80K à l'inclusion, traités par le siméprévir étaient éligibles à une durée totale de traitement de 24 semaines ; chez ces patients, le taux de RVS12 était de 58 %. Quarante-cinq pour cent (13/29) des patients infectés par un VHC de génotype 1a, avec un polymorphisme Q80K, traités par le siméprévir avaient un taux d'ARN du VHC indétectable à la semaine 4 ; chez ces patients le taux de RVS12 était de 77 %.

. Efficacité chez les patients présentant une co-infection par le VHC de génotype 1 et le VIH-1
Dans l'étude C212, des patients co-infectés par le VIH-1 qui étaient naïfs de traitement ou en échec d'un précédent traitement par peg-IFN/RBV ont reçu du siméprévir (150 mg une fois par jour) + peg-interféron alfa-2a + ribavirine pendant 12 semaines, suivies de 12 ou 36 semaines supplémentaires de peg-interféron alfa-2a + ribavirine. Quatre-vingt-huit pour cent (n = 93) des patients étaient sous traitement anti-VIH associant le plus souvent 2 INTI + raltégravir. Le taux médian de CD4+ à l'inclusion des patients sous traitement antirétroviral hautement actif (HAART) était de 561 x 10puissance6 cellules/mL (275 à 1407 x 10puissance6 cellules/mL).

Les données suivantes présentent les taux de réponse chez des patients co-infectés par le VHC de génotype 1 et le VIH-1.

Résultat du traitement chez des patients co-infectés par un VHC de génotype 1 et le VIH-1 (étude C212)

Résultat du traitement

. RVS12
Patients naïfs de traitement N = 53 % (n/N) : 79 % (42/53) (1)
Rechuteurs à un précédent traitement N = 15 % (n/N) : 87 % (13/15)
Répondeurs partiels à un précédent traitement N = 10 % (n/N) : 70 % (7/10)
Répondeurs nuls à un précédent traitement N = 28 % (n/N) : 57 % (16/28) (1)

. Résultats chez les patients sans RVS12

Echec sous traitement
Patients naïfs de traitement N = 53 % (n/N) : 9 % (5/53)
Rechuteurs à un précédent traitement N = 15 % (n/N) : 0 % (0/15)
Répondeurs partiels à un précédent traitement N = 10 % (n/N) : 20 % (2/10)
Répondeurs nuls à un précédent traitement N = 28 % (n/N) : 39 % (11/28)

Rechute virologique (2)
Patients naïfs de traitement N = 53 % (n/N) : 10 % (5/48)
Rechuteurs à un précédent traitement N = 15 % (n/N) : 13 % (2/15)
Répondeurs partiels à un précédent traitement N = 10 % (n/N) : 0 % (0/7)
Répondeurs nuls à un précédent traitement N = 28 % (n/N) : 12 % (2/17)

. Taux de RVS12 dans les sous-groupes sélectionnés

Score de fibrose METAVIR F0-2
Patients naïfs de traitement N = 53 % (n/N) : 89 % (24/27)
Rechuteurs à un précédent traitement N = 15 % (n/N) : 78 % (7/9)
Répondeurs partiels à un précédent traitement N = 10 % (n/N) : 50 % (1/2)
Répondeurs nuls à un précédent traitement N = 28 % (n/N) : 57 % (4/7)

Score de fibrose METAVIR F3-4
Patients naïfs de traitement N = 53 % (n/N) : 57 % (4/7)
Rechuteurs à un précédent traitement N = 15 % (n/N) : 100 % (2/2)
Répondeurs partiels à un précédent traitement N = 10 % (n/N) : 67 % (2/3)
Répondeurs nuls à un précédent traitement N = 28 % (n/N) : 60 % (6/10)

Score de fibrose METAVIR F4
Patients naïfs de traitement N = 53 % (n/N) : 100 % (2/2)
Rechuteurs à un précédent traitement N = 15 % (n/N) : 100 % (1/1)
Répondeurs partiels à un précédent traitement N = 10 % (n/N) : 100 % (1/1)
Répondeurs nuls à un précédent traitement N = 28 % (n/N) : 60 % (3/5)

Génotype IL28B CC
Patients naïfs de traitement N = 53 % (n/N) : 100 % (15/15)
Rechuteurs à un précédent traitement N = 15 % (n/N) : 100 % (7/7)
Répondeurs partiels à un précédent traitement N = 10 % (n/N) : 100 % (1/1)
Répondeurs nuls à un précédent traitement N = 28 % (n/N) : 80 % (4/5)

Génotype IL28B CT
Patients naïfs de traitement N = 53 % (n/N) : 70 % (19/27)
Rechuteurs à un précédent traitement N = 15 % (n/N) : 100 % (6/6)
Répondeurs partiels à un précédent traitement N = 10 % (n/N) : 71 % (5/7)
Répondeurs nuls à un précédent traitement N = 28 % (n/N) : 53 % (10/19)

Génotype IL28B TT
Patients naïfs de traitement N = 53 % (n/N) : 80 % (8/10)
Rechuteurs à un précédent traitement N = 15 % (n/N) : 0 % (0/2)
Répondeurs partiels à un précédent traitement N = 10 % (n/N) : 50 % (1/2)
Répondeurs nuls à un précédent traitement N = 28 % (n/N) : 50 % (2/4)

Génotype/sous-type du VHC et présence du polymorphisme Q80K dans le VHC de génotype 1a : génotype 1a
Patients naïfs de traitement N = 53 % (n/N) : 77 % (33/43)
Rechuteurs à un précédent traitement N = 15 % (n/N) : 83 % (10/12)
Répondeurs partiels à un précédent traitement N = 10 % (n/N) : 67 % (6/9)
Répondeurs nuls à un précédent traitement N = 28 % (n/N) : 54 % (13/24)

Génotype/sous-type du VHC et présence du polymorphisme Q80K dans le VHC de génotype 1a : génotype 1a avec Q80K
Patients naïfs de traitement N = 53 % (n/N) : 86 % (12/14)
Rechuteurs à un précédent traitement N = 15 % (n/N) : 33 % (1/3)
Répondeurs partiels à un précédent traitement N = 10 % (n/N) : 100 % (1/1)
Répondeurs nuls à un précédent traitement N = 28 % (n/N) : 50 % (6/12)

Génotype/sous-type du VHC et présence du polymorphisme Q80K dans le VHC de génotype 1a : génotype 1a sans Q80K
Patients naïfs de traitement N = 53 % (n/N) : 72 % (21/29)
Rechuteurs à un précédent traitement N = 15 % (n/N) : 100 % (9/9)
Répondeurs partiels à un précédent traitement N = 10 % (n/N) : 63 % (5/8)
Répondeurs nuls à un précédent traitement N = 28 % (n/N) : 58 % (7/12)

Génotype/sous-type du VHC et présence du polymorphisme Q80K dans le VHC de génotype 1a : génotype 1b
Patients naïfs de traitement N = 53 % (n/N) : 90 % (9/10)
Rechuteurs à un précédent traitement N = 15 % (n/N) : 100 % (3/3
Répondeurs partiels à un précédent traitement N = 10 % (n/N) : 100 % (1/1)
Répondeurs nuls à un précédent traitement N = 28 % (n/N) : 75 % (3/4)

(1) p < 0,001 comparé au contrôle historique peg-interféron alfa et ribavirine.
(2) Les taux de rechute virologique sont calculés avec comme dénominateur les patients ayant un taux d'ARN du VHC indétectable à la date réelle de fin du traitement et avec au moins une mesure de suivi du taux d'ARN du VHC. Cela inclut un patient répondeur nul à un précédent traitement ayant présenté une rechute après la RVS12, qui était considéré comme ayant été ré-infecté par le VHC (d'après des analyses phylogénétiques).

Quatre-vingt-neuf pour cent (54/61) des patients non cirrhotiques naïfs de traitement ou rechuteurs à un précédent traitement, traités par le siméprévir, étaient éligibles à 24 semaines de traitement ; chez ces patients, le taux de RVS12 était de 87 %. Soixante-et-onze pour cent (37/52), 93 % (14/15), 80 % (8/10) et 36 % (10/28) des patients naïfs de traitement, rechuteurs, répondeurs partiels ou répondeurs nuls à un précédent traitement, traités par le siméprévir, avaient un ARN du VHC indétectable à la semaine 4. Chez ces patients, les taux de RVS12 étaient de 89 %, 93 %, 75 % et 90 % respectivement.

Deux patients étaient en échec virologique pour le VIH, défini comme un taux confirmé d'ARN du VIH-1 > ou = 200 copies/mL après un taux antérieur < 50 copies/mL; ces échecs sont survenus 36 et 48 semaines après la fin du traitement par siméprévir.

. Efficacité chez les patients infectés par un VHC de génotype 4
Dans l'étude HPC3011 (RESTORE), des patients qui étaient naïfs de traitement ou en échec d'un précédent traitement par peg-IFN/RBV ont reçu du siméprévir (150 mg une fois par jour) + peg-interféron alfa-2a + ribavirine pendant 12 semaines, suivies de 12 ou 36 semaines supplémentaires de peg-interféron alfa-2a + ribavirine

Les données suivantes présentent les taux de réponse chez les patients infectés par un VHC de génotype 4.

Résultat du traitement chez des patients infectés par un VHC de génotype 4 (étude HPC3011)

Résultat du traitement

. RVS12
Patients naïfs de traitement N = 35 % (n/N) : 83 % (29/35)
Rechuteurs à un précédent traitement N = 22 % (n/N) : 86 % (19/22)
Répondeurs partiels à un précédent traitement N = 10 % (n/N) : 60 % (6/10)
Répondeurs nuls à un précédent traitement N = 40 % (n/N) : 40 % (16/40)

. Résultats chez les patients sans RVS12

Echec sous traitement
Patients naïfs de traitement N = 35 % (n/N) : 9 % (3/35)
Rechuteurs à un précédent traitement N = 22 % (n/N) : 9 % (2/22)
Répondeurs partiels à un précédent traitement N = 10 % (n/N) : 20 % (2/10)
Répondeurs nuls à un précédent traitement N = 40 % (n/N) : 45 % (18/40)

Rechute virologique (1)
Patients naïfs de traitement N = 35 % (n/N) : 9 % (3/35)
Rechuteurs à un précédent traitement N = 22 % (n/N) : 5 % (1/22)
Répondeurs partiels à un précédent traitement N = 10 % (n/N) : 20 % (2/10)
Répondeurs nuls à un précédent traitement N = 40 % (n/N) : 15 % (6/40)

. Taux de RVS12 dans les sous-groupes sélectionnés

Score de fibrose METAVIR F0-2
Patients naïfs de traitement N = 35 % (n/N) : 85 % (22/26)
Rechuteurs à un précédent traitement N = 22 % (n/N) : 91 % (10/11)
Répondeurs partiels à un précédent traitement N = 10 % (n/N) : 100 % (5/5)
Répondeurs nuls à un précédent traitement N = 40 % (n/N) : 47 % (8/17)

Score de fibrose METAVIR F3-4
Patients naïfs de traitement N = 35 % (n/N) : 78 % (7/9)
Rechuteurs à un précédent traitement N = 22 % (n/N) : 82 % (9/11)
Répondeurs partiels à un précédent traitement N = 10 % (n/N) : 20 % (1/5)
Répondeurs nuls à un précédent traitement N = 40 % (n/N) : 35 % (7/20)

Score de fibrose METAVIR F4
Patients naïfs de traitement N = 35 % (n/N) : 50 % (1/2)
Rechuteurs à un précédent traitement N = 22 % (n/N) : 78 % (7/9)
Répondeurs partiels à un précédent traitement N = 10 % (n/N) : 20 % (1/5)
Répondeurs nuls à un précédent traitement N = 40 % (n/N) : 36 % (5/14)

Génotype IL28B CC
Patients naïfs de traitement N = 35 % (n/N) : 100 % (7/7)
Rechuteurs à un précédent traitement N = 22 % (n/N) : 100 % (1/1)
Répondeurs partiels à un précédent traitement N = 10 % (n/N) : -
Répondeurs nuls à un précédent traitement N = 40 % (n/N) : -

Génotype IL28B CT
Patients naïfs de traitement N = 35 % (n/N) : 82 % (14/17)
Rechuteurs à un précédent traitement N = 22 % (n/N) : 82 % (14/17)
Répondeurs partiels à un précédent traitement N = 10 % (n/N) : 60 % (3/5)
Répondeurs nuls à un précédent traitement N = 40 % (n/N) : 41 % (9/22)

Génotype IL28B TT
Patients naïfs de traitement N = 35 % (n/N) : 80 % (8/10)
Rechuteurs à un précédent traitement N = 22 % (n/N) : 100 % (4/4)
Répondeurs partiels à un précédent traitement N = 10 % (n/N) : 60 % (3/5)
Répondeurs nuls à un précédent traitement N = 40 % (n/N) : 39 % (7/18)

(1) Les taux de rechute virologique sont calculés avec comme dénominateur les patients ayant un taux d'ARN du VHC indétectable (ou non confirmé détectable) à la fin réelle du traitement.

Quatre-vingt-neuf pour cent (51/57) des patients traités par le siméprévir, naïfs de traitement et rechuteurs à un précédent traitement, étaient éligibles à une durée totale de traitement de 24 semaines ; chez ces patients, le taux de RVS12 était de 94 %. Respectivement 80 % (28/35), 90 % (18/20), 40 % (4/10) et 49 % (19/39) des patients traités par le siméprévir, naïfs de traitement, rechuteurs, répondeurs partiels et répondeurs nuls à un précédent traitement, avaient un taux d'ARN du VHC indétectable à la semaine 4. Chez ces patients, les taux de RVS12 étaient respectivement de 96 %, 94 %, 100 % et 68 %.

Les taux d'échappement virologique étaient respectivement de 24 % (11/45), 20 % (5/25) et 11 % (4/36) chez les patients infectés par un VHC de génotype 4a, 4d et par un autre sous-type du génotype 4. La pertinence clinique de cette différence dans les taux d'échappement virologique n'est pas connue.


* Etude clinique évaluant l'intervalle QT

L'effet du siméprévir à la dose de 150 mg une fois par jour et 350 mg une fois par jour pendant 7 jours sur l'intervalle QT a été évalué dans une étude croisée à 4 bras, randomisée, en double aveugle, contrôlée versus placebo et témoin positif (moxifloxacine 400 mg une fois par jour) chez 60 sujets sains. Aucune modification significative de l'intervalle QTc n'a été observée à la dose recommandée de 150 mg une fois par jour ou à la dose suprathérapeutique de 350 mg une fois par jour.


* Population pédiatrique

L'Agence européenne des médicaments a différé l'obligation de soumettre les résultats d'études réalisées avec le siméprévir dans un ou plusieurs sous-groupes de la population pédiatrique âgés de 3 ans à moins de 18 ans dans le traitement de l'hépatite virale C chronique (voir rubrique "Posologie et mode d'administration" pour les informations concernant l'usage pédiatrique).
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 20/07/2017  

Agent étiologique / Spectre antiinfectieux
SIMEPREVIR SODIQUE NSFP :
Espèce(s) habituellement sensible(s)
VirusRésistance
VIRUS HEPATITE C

Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 20/07/2017


Propriétés pharmacocinétiques
Les propriétés pharmacocinétiques du siméprévir ont été évaluées chez des sujets adultes sains et chez des patients adultes infectés par le VHC. L'exposition plasmatique au siméprévir (ASC) chez les patients infectés par le VHC était environ 2 à 3 fois plus élevée que celle observée chez les sujets sains. La Cmax plasmatique et l'ASC du siméprévir en association au peg-interféron alfa et à la ribavirine étaient similaires à celles observées suite à l'administration du siméprévir seul.


* Absorption

La biodisponibilité moyenne absolue du siméprévir après une dose orale unique de 150 mg de siméprévir prise avec un repas est de 62 %. Les concentrations plasmatiques maximales (Cmax) sont généralement atteintes entre 4 et 6 heures après la prise.

Les expériences in vitro réalisées sur des cellules humaines Caco-2 ont indiqué que le siméprévir est un substrat de la P-gp.

Effet de la nourriture sur l'absorption
Comparé à une prise sans nourriture, l'administration du siméprévir avec des aliments chez des sujets sains a augmenté l'ASC de 61 % après un petit-déjeuner riche en lipides, hautement calorique (928 kcal) et de 69 % après un petit-déjeuner normocalorique (533 kcal) et a retardé l'absorption de respectivement 1 heure et 1,5 heure.

Le siméprévir doit être pris avec de la nourriture (voir rubrique 4.2). Le type d'aliments n'a pas d'influence sur l'exposition au siméprévir.


* Distribution

Le siméprévir est fortement lié aux protéines plasmatiques (> 99,9 %), principalement à l'albumine et, à un degré moindre, à l'alfa-1-glycoprotéine acide. La fixation aux protéines plasmatiques n'est pas significativement modifiée chez les patients insuffisants rénaux ou hépatiques.


* Biotransformation

Le siméprévir est métabolisé par le foie. Les expériences in vitro avec des microsomes hépatiques humains ont indiqué que le siméprévir est principalement soumis au métabolisme oxydatif du système CYP3A4 hépatique. L'implication des CYP2C8 et CYP2C19 ne peut être exclue. Les inhibiteurs modérés ou puissants du CYP3A4 augmentent significativement l'exposition plasmatique au siméprévir, et les inducteurs modérés ou puissants du CYP3A4 diminuent significativement l'exposition plasmatique au siméprévir. Siméprévir n'induit pas les CYP1A2 ou CYP3A4 in vitro. Sur le plan clinique, siméprévir n'a pas un effet inhibiteur significatif sur l'activité enzymatique de la cathepsine A.

Les expériences in vitro montrent que le siméprévir est un substrat pour les glycoprotéines P (P-gp) transporteurs de médicaments, MRP2, OATP1B1/3 et OATP2B1. Le siméprévir inhibe les transporteurs de capture OATP1B1/3 et NTCP, ainsi que les transporteurs d'efflux P-gp/MDR1, MRP2, BCRP et BSEP. Les transporteurs OATP1B1/3 et MRP2 sont impliqués dans le transport de la bilirubine dans et hors des hépatocytes. Le siméprévir n'inhibe pas l'OCT2 in vitro.

Après une administration orale unique de 200 mg de siméprévir marqué au carbone 14 chez des sujets sains, la majorité de la radioactivité retrouvée dans le plasma (jusqu'à 98 %) était due au médicament inchangé et une faible part était due à ses métabolites (aucun des métabolites principaux). Les métabolites identifiés dans les fèces étaient formés par oxydation des groupements macrocyclique et/ou aromatique et par O-déméthylation suivie d'une oxydation.


* Elimination

Le siméprévir est éliminé par excrétion biliaire. La clairance rénale ne joue pas un rôle significatif dans son élimination. Après une administration orale d'une dose unique de 200 mg de siméprévir marqué au carbone 14 chez des sujets adultes sains, en moyenne 91 % de la radioactivité totale a été retrouvée dans les fèces.
Moins de 1 % de la dose administrée a été retrouvée dans l'urine. Le siméprévir retrouvé sous forme inchangée dans les fèces représentait en moyenne 31 % de la dose administrée.

La demi-vie d'élimination terminale du siméprévir était de 10 à 13 heures chez les sujets sains et de 41 heures chez les patients infectés par le VHC recevant 200 mg de siméprévir.


* Linéarité/non linéarité

La Cmax plasmatique et l'aire sous la courbe de concentrations plasmatiques en fonction du temps (ASC) ont augmenté plus que proportionnellement à la dose après l'administration de doses multiples comprises entre 75 mg et 200 mg une fois par jour, avec apparition d'une accumulation après des doses répétées. L'état d'équilibre a été atteint après 7 jours d'administration en une prise par jour.


* Populations particulières

- Patients âgés (plus de 65 ans)
Les données sur l'utilisation du siméprévir chez les patients de plus de 65 ans sont limitées. L'âge (18-73 ans) n'a eu aucun effet cliniquement significatif sur la pharmacocinétique du siméprévir, d'après une analyse pharmacocinétique de population (n = 21, âge supérieur à 65 ans) menée chez des patients infectés par le VHC traités par le siméprévir. Aucune adaptation posologique du siméprévir n'est nécessaire chez les patients âgés (Cf. rubrique "Posologie et mode d'administration").

- Insuffisance rénale
L'élimination rénale du siméprévir est négligeable. L'insuffisance rénale ne devrait donc pas avoir d'effet cliniquement significatif sur l'exposition au siméprévir.

Comparativement aux sujets sains ayant une fonction rénale normale (classification à l'aide de la formule MDRD [Modification of Diet in Renal Disease] de calcul du DFGe ; DFGe > ou = 80 mL/min), chez les sujets ayant une insuffisance rénale sévère (DFGe inférieur à 30 mL/min), l'ASC moyenne à l'équilibre du siméprévir était supérieure de 62 % avec un intervalle de confiance à 90 % allant de 27 % inférieure à 3,6 fois supérieure. Comme l'exposition peut être augmentée chez les patients infectés par le VHC présentant une insuffisance rénale sévère, la prudence est recommandée lorsque le siméprévir est prescrit chez ces patients (Cf. rubrique "Posologie et mode d'administration").

Le siméprévir étant fortement lié aux protéines plasmatiques, il est peu probable qu'il soit éliminé de manière significative par dialyse.

Pour l'utilisation des médicaments associés au siméprévir chez les patients insuffisants rénaux, se reporter à leurs Résumés des Caractéristiques du Produit respectifs.

- Insuffisance hépatique
Le siméprévir est principalement métabolisé par le foie.
L'exposition plasmatique au siméprévir chez les patients infectés par le VHC était 2 à 3 fois supérieure à celle observée chez les sujets sains.

Comparativement aux sujets sains ayant une fonction hépatique normale, l'ASC moyenne à l'équilibre du siméprévir était 2,4 fois plus élevée chez les sujets non infectés par le VHC ayant une insuffisance hépatique modérée (Child-Pugh classe B) et 5,2 fois plus élevée chez les sujets non infectés par le VHC ayant une insuffisance hépatique sévère (Child-Pugh classe C).

Aucune adaptation posologique du siméprévir n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère. La sécurité et l'efficacité du siméprévir n'ont pas été établies chez les patients infectés par le VHC présentant une insuffisance hépatique modérée ou sévère (Child-Pugh de classe B ou C). Le siméprévir n'est pas recommandé chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée ou sévère (Child-Pugh de classe B ou C) (Cf. rubriques "Posologie et mode d'administration" et "Mises en garde et précautions d'emploi").

Pour l'utilisation des médicaments associés au siméprévir chez les patients insuffisants hépatiques, se reporter à leurs Résumés des Caractéristiques du Produit respectifs.

- Sexe
Il n'est pas nécessaire d'adapter la posologie en fonction du sexe. D'après une analyse pharmacocinétique de population menée chez des patients infectés par le VHC et traités par le siméprévir en association au peg-interféron alfa et à la ribavirine, le sexe n'a eu aucun effet cliniquement significatif sur la pharmacocinétique du siméprévir.

- Poids corporel
Il n'est pas nécessaire d'adapter la posologie en fonction du poids corporel ou de l'indice de masse corporelle. D'après une analyse pharmacocinétique de population menée chez des patients infectés par le VHC traités par le siméprévir en association au peg-interféron alfa et à la ribavirine, ces caractéristiques n'ont eu aucun effet cliniquement significatif sur la pharmacocinétique du siméprévir.

- Origine ethnique
Les estimations de pharmacocinétique de population relatives à l'exposition au siméprévir ont été comparables entre les patients d'origine caucasienne ou noire/afro-américaine infectés par le VHC traités par le siméprévir en association au peg-interféron alfa et à la ribavirine.

Dans une étude de phase 3 menée en Chine et en Corée du Sud, l'exposition plasmatique moyenne du siméprévir chez les patients asiatiques infectés par le VHC était 2,1 fois plus élevée par rapport aux patients non asiatiques infectés par le VHC issus de la population des études compilées internationales de phase 3.

Il n'est pas nécessaire d'adapter la posologie en fonction de l'origine ethnique.

- Patients co-infectés par le VIH-1
Les paramètres pharmacocinétiques du siméprévir étaient comparables chez les patients infectés par le VHC de génotype 1 avec et sans co-infection par le VIH-1.

- Population pédiatrique
La pharmacocinétique du siméprévir chez les enfants âgés de moins de 18 ans n'a pas été étudiée.
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 20/07/2017  

Sécurité préclinique
Chez le rongeur, le siméprévir a entrainé des effets toxiques sur le foie, le pancréas et le tractus gastro-intestinal. L'administration chez l'animal a donné des expositions similaires (chez le chien) ou plus faibles (chez le rat) que celles observées chez l'Homme à la dose recommandée de 150 mg une fois par jour. Chez le chien, le siméprévir a été associé à une nécrose hépatocellulaire multifocale réversible associée à une augmentation des taux d'ALAT, ASAT, phosphatases alcalines et/ou bilirubine. Cet effet a été observé à des expositions systémiques 11 fois plus importantes que celles obtenues chez l'Homme à la dose recommandée de 150 mg une fois par jour.

Le siméprévir in vitro a été très légèrement irritant pour les yeux. In vitro, le siméprévir a induit une réponse phototoxique sur les fibroblastes BALB/c 3T3 après exposition aux UVA, en présence et en l'absence de suppléments protéiques. Le siméprévir n'a pas provoqué d'irritation cutanée chez le lapin et il est peu probable qu'il provoque une sensibilisation de la peau.

Chez l'animal, le siméprévir n'a entrainé aucun effet indésirable sur les fonctions vitales (cardiaques, respiratoires et du système nerveux central).


* Carcinogénicité et mutagénicité

Dans une série d'études in vitro et in vivo, le siméprévir n'a pas été génotoxique. Aucune étude de carcinogénicité n'a été effectuée avec le siméprévir.


* Toxicologie de la reproduction

Les études menées chez le rat n'ont pas révélé d'effet significatif sur la fertilité, le développement embryo-foetal ou le développement pré- et postnatal, à aucune des doses testées (correspondant à une exposition systémique chez le rat similaire ou inférieure à celle observée chez l'Homme à la dose recommandée de 150 mg une fois par jour). Chez la souris, à des expositions 4 fois supérieures à celles observées chez l'Homme à la dose recommandée de 150 mg une fois par jour, une augmentation du nombre de côtes et un retard à l'ossification ont été observés.

Chez les rates gestantes, les concentrations de siméprévir dans le placenta, le foie foetal et le foetus étaient inférieures à celles observées dans le sang. Après administration à des rates allaitantes, le siméprévir a été détecté dans le plasma des rats allaités, probablement en raison de l'excrétion du siméprévir dans le lait maternel.


* Evaluation du risque environnemental (ERE)

Le siméprévir est une substance classée comme PBT (persistante, bioaccumulable et toxique) (Cf. rubrique "Précautions particulières d'élimination").
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 20/07/2017  
Médicament virtuel Thériaque
~ Siméprévir 150 mg gélule nsfp

Attention : il n'existe plus de médicament commercialisé correspondant à ce médicament virtuel.

Spécialité(s) génériques Thériaque Type Prix
OLYSIO 150MG GELULE NSFP  
     
    Comparer prix

Génériques
Groupe générique(s) : Néant
Spécialité(s) générique(s) ansm et date(s) d'application : Néant


Recommandations
Avis de la Commission de la Transparence de la HAS
      • SMR : NIVEAU IMPORTANT


        Rapport(s) public(s) d'évaluation ansm (RAPPE) et EMEA (EPAR)
        OLYSIO (EPAR) 2016


        Recommandations et protocoles thérapeutiques ansm, HAS, INCa
        MEDICAMENT SOUS SURVEILLANCE RENFORCEE
        ANTIVIRAUX AAD VHC ET REACTIVATION VHB
        OLYSIO SYNTHESE D'AVIS 2014
        PRISE EN CHARGE DE L'HEPATITE C 2014


        Renseignements administratifs
        • Conditions de prescription et de délivrance :
        •  
        • LISTE I
        • PRESCR RESTREINTE/CSP R.5121-77 A -96
        • PRESCR HOSPITALIERE/CSP R.5121-84 A -86
        • PRESCR SPECIALISTES/CSP R.5121-90 A -92
        • RESERVE HEPATO-GASTRO-ENTEROLOGIE
        • RESERVE MEDECINE INTERNE
        • RESERVE INFECTIOLOGIE
        • RENOUVELLEMENT PRESCRIPTION RESTREINT
        • RETROCESSION/VENTE PUBLIC PUI LISTE L5126-6 CSP (ANCIENNEMENT 5126-4)
        • MEDICAMENT SOUS SURVEILLANCE RENFORCEE
        * Conditions de prescription et de délivrance

        Liste I.

        Prescription hospitalière réservée aux spécialistes en gastro-entérologie et hépatologie, en médecine interne ou en infectiologie.


        * Rétrocession

        - Arrêté du 29 avril 2015 modifiant l'arrêté du 17 décembre 2004 modifié fixant la liste prévue à l'article L. 5126-4 du code de la santé publique (JO du 06/05/2015).
        Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 20/07/2017
         
        Code UCD13 : 3400894011088
        Code UCD7 : 9401108
        Code identifiant spécialité : 6 414 621 7
        Laboratoire(s) titulaire(s) AMM:
        • JANSSEN CILAG INTERNATIONAL NV
        Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 20/07/2017
        Laboratoire(s) exploitant(s) :
        • JANSSEN CILAG
        Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 20/07/2017
           
        Présentation (S) :

        Code CIP13 3400927885648
        Code CIP7 2788564
        Commercialisation Supprimé le 30/04/2018
        Agrément collectivités/date JO Oui le 06/05/2015
        Présentation réservée à l'hôpital Oui
           
        Conditionnement
        Dose totale contenue dans l'unité commune de dispensation (UCD)
        • 150 MG exprimé(e) en SIMEPREVIR
        Conditionnement primaire 4 PLAQUETTE(S) THERMOFORMEE(S) (1)
        Nb unités de prise par conditionnement primaire 7 GELULE(S) par PLAQUETTE(S) THERMOFORMEE(S)
        Matériau(x)
        • PVC
        • POLYETHYLENE (PE)
        • PVDC
        • ALUMINIUM

        * Nature et contenu de l'emballage extérieur

        Plaquettes opaques de polychlorure de vinyle/polyéthylène/chlorure de polyvinylidène (PVC/PE/PVDC) aluminium contenant 7 gélules.

        Boîte de 28 gélules.

        Présentation unitaire PAS DE RENSEIGNEMENT
        Référence(s) bibliographique(s)
        • Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 20/07/2017

        • (1) Standard Terms
           
        Conditions de délivrance
        • LISTE I
        Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 20/07/2017
        Statut de la présentation
        • AMM ABROGEE à la date du 30/04/2018
        • AMM EUROPEENNE EU/1/14/924/002

        AMM 14/05/2014
        ABROGATION AMM 30/04/2018

        Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 20/07/2017
        Prix
        1. Prix en officine ville
        Prix de cette présentation (CIP)/date JO non concerné
        Tarif forfaitaire de responsabilité/date JO (génériques) Non concerné
        2. Prix à l'hôpital (Pharmacie à usage intérieur)
        Prix de vente aux établissements de santé par UCD/date JO (rétrocession - vente au public) 186,25 euros HT le 01/11/2016
        Tarif de responsabilité par UCD (tarification à l'activité) Non concerné
        Remboursement
        1. Ville
        Taux de remboursement
        • Non concerné

        2. Hôpital (Rétrocession - vente au public)
        Taux de remboursement/date JO
        • 100 % le 17/03/2017. Date d'application : le 18/03/2017

        - Arrêté du 14 mars 2017 relatif aux conditions de prise en charge de spécialités pharmaceutiques disposant d'une autorisation de mise sur le marché inscrites sur la liste visée à l'article L. 5126-4 du code de la santé publique (JO du 17 mars 2017).

        Au vu des exigences de qualité et de sécurité des soins, la prise en charge de la spécialité pharmaceutique qui figure dans la présente annexe est subordonnée au respect de la condition relative à l'organisation des soins suivante : l'initiation du traitement est subordonnée à la tenue d'une réunion de concertation pluridisciplinaire et ce uniquement pour les patients :
        . en échec d'un premier traitement par antiviraux d'action directe ;
        . insuffisants rénaux (si le débit de filtration glomérulaire est inférieur à 30 mL/min) ;
        . hémodialysés chroniques ou transplantés rénaux ;
        . ayant une cirrhose grave, compliquée MELD > 18 ou avec facteurs d'aggravation ou ayant des antécédents de cirrhose grave
        . en pré ou post-transplantation hépatique ;
        . ayant un carcinome hépatocellulaire ou un antécédent de carcinome hépatocellulaire ;
        . co-infectés par le VIH, le VHB ou un autre virus à tropisme hépatique ;
        . dont l'état de santé ou le traitement peuvent interférer avec la prise en charge de l'hépatite C.
        La spécialité pharmaceutique est inscrite sur la liste mentionnée à l'article L. 162-17, deuxième alinéa, du code de la sécurité sociale.
        Les seules indications thérapeutiques ouvrant droit à la prise en charge ou au remboursement par l'assurance maladie et à la suppression de la participation de l'assuré sont celles qui figurent dans l'autorisation de mise sur le marché à la date de la publication du présent arrêté.

        Statut(s) du remboursement
        • ALD MALADIE CORONAIRE : SANS RAPPORT
        • ALD INS RESP C GRAVE : SANS RAPPORT
        • ALD DIABETE : SANS RAPPORT
        • ALD ARTERIOPATHIES : SANS RAPPORT
        • ALD CARDIOPATHIES : SANS RAPPORT
        • ALD HTA : (SANS RAPPORT) SUPPRESSION ALD 26/06/11
        • ANCIEN MEDICAMENT ONEREUX SMR/SSR
        • AGREMENT COLLECTIVITES RESTREINT INDICATION(S)
        • ANCIEN MEDICAMENT ONEREUX HAD
        - Arrêté du 14 mars 2017 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques agréées à l'usage des collectivités et divers services publics (JO 17 mars 2017).

        Au vu des exigences de qualité et de sécurité des soins, la prise en charge de la spécialité pharmaceutique qui figure dans la présente annexe est subordonnée au respect de la condition relative à l'organisation des soins suivante : l'initiation du traitement est subordonnée à la tenue d'une réunion de concertation pluridisciplinaire et ce uniquement pour les patients :
        . en échec d'un premier traitement par antiviraux d'action directe,
        . insuffisants rénaux (si le débit de filtration glomérulaire est inférieur à 30 mL/min), hémodialysés chroniques ou transplantés rénaux,
        . ayant une cirrhose grave, compliquée MELD > 18 ou avec facteurs d'aggravation ou ayant des antécédents de cirrhose grave,
        . en pré ou post-transplantation hépatique,
        . ayant un carcinome hépatocellulaire ou un antécédent de carcinome hépatocellulaire,
        . co-infectés par le VIH, le VHB ou un autre virus à tropisme hépatique ;
        . dont l'état de santé ou le traitement peuvent interférer avec la prise en charge de l'hépatite C.
        La spécialité pharmaceutique est inscrite sur la liste des médicaments agréés à l'usage des collectivités et divers services publics.
        Les seules indications thérapeutiques ouvrant droit à la prise en charge par l'assurance maladie sont [...] celles qui figurent à l'autorisation de mise sur le marché à la date de publication du présent arrêté.
        SMR spécifique de cette présentation NON
        Modalité(s) de dispensation
        • PHARMACIE A USAGE INTERIEUR
        • ETABLISSEMENT DE SANTE
        • DISPENSATION A USAGE INTERIEUR
        • DISPENSATION ARRETEE PRESENTATION NSFP
        • RETROCESSION AMBULATOIRE PUI

        * Rétrocession

        - Arrêté du 29 avril 2015 modifiant l'arrêté du 17 décembre 2004 modifié fixant la liste prévue à l'article L. 5126-4 du code de la santé publique (JO du 06/05/2015).

        Conservation
        Présentation (NSFP) ) :

        Durée(s) et condition(s) de conservation
        • 36 MOIS
        • A TEMPERATURE AMBIANTE
        • DANS L'EMBALLAGE D'ORIGINE
        • A L'ABRI DE LA LUMIERE

        * Durée de conservation

        3 ans.


        * Précautions particulières de conservation

        A conserver dans l'emballage d'origine à l'abri de la lumière.
        Ce médicament ne nécéssite pas de précautions particulières de conservation concernant la température.

        Référence(s) officielles(s) :  Rectificatif AMM européenne 20/07/2017
        Indications
        HEPATITE VIRALE CHRONIQUE C    
        • DANS LES FORMES DE TYPE 1
        • OU
        • DANS LES FORMES DE TYPE 4
        • CHEZ L'ADULTE A PARTIR DE 18 ANS
        • ASSOCIER A D'AUTRES THERAPEUTIQUES
        Ce médicament est indiqué en association avec d'autres médicaments dans le traitement de l'hépatite C chronique (HCC) chez l'adulte (Cf. rubriques "Posologie et mode d'administration", "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Propriétés pharmacodynamiques").

        Pour l'activité en fonction du génotype du virus de l'hépatite C (VHC), voir rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Propriétés pharmacodynamiques".
        SMR de l'indication NIVEAU IMPORTANT 17/12/2014
        Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 20/07/2017
        CIM10
        • Hépatite virale chronique C B182
        Maladie rare Non
        Non indications
        Aucune information recensée.
        Posologie(s)
        Schéma posologique n° 1
        Voie(s) d'administration
        • ORALE
        Terrain(s) physio-pathologique(s)
        • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS
        • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS INSUFFISANT RENAL LEGER
        • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS INSUFFISANT RENAL MODERE
        • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS INSUFFISANT HEPATIQUE LEGER
        • SUJET AGE
        • SUJET AGE INSUFFISANT RENAL LEGER
        • SUJET AGE INSUFFISANT RENAL MODERE
        • SUJET AGE INSUFFISANT HEPATIQUE LEGER
        Indication(s)
        • HEPATITE VIRALE CHRONIQUE C

        • ASSOCIER A D'AUTRES THERAPEUTIQUES

        Posologie USUELLE  
        Dose 150 MG/PRISE
        Fréquence maximale 1 /JOUR
        Durée de traitement max 12 SEMAINE(S)
        Le traitement par siméprévir doit être initié et surveillé par un médecin expérimenté dans la prise en charge de l'HCC.


        * Posologie

        La dose recommandée de siméprévir est d'une gélule de 150 mg une fois par jour pendant 12 semaines, à prendre avec de la nourriture.

        Le siméprévir doit être utilisé en association avec d'autres médicaments pour le traitement de l'HCC (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques"). Lorsqu'un traitement par siméprévir en association au peg-interféron alfa et à la ribavirine est envisagé chez les patients infectés par un VHC de génotype 1a, les patients doivent être testés à la recherche du polymorphisme NS3 Q80K avant l'instauration du traitement (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").
        Se référer aux Résumés des Caractéristiques du Produit des autres médicaments qui sont utilisés en association avec le siméprévir.

        Se référer aux Résumés des Caractéristiques du Produit des autres médicaments qui sont utilisés en association avec le siméprévir.

        Le(s) médicament(s) co-administré(s) et la durée du traitement recommandés pour les associations thérapeutiques avec le siméprévir sont indiqués ci-dessous.

        Durée de traitement recommandée pour l'association thérapeutique du siméprévir avec le sofosbuvir avec ou sans ribavirine chez les patients infectés par un VHC de génotype 1 ou 4

        . Population de patients : patients sans cirrhose
        Durée de traitement : 12 semaines de siméprévir + sofosbuvir

        . Population de patients : patients avec cirrhose (1)
        Durée de traitement :
        24 semaines de siméprévir + sofosbuvir
        ou
        12 semaines de siméprévir + sofosbuvir + ribavirine (2)
        12 semaines de siméprévir + sofosbuvir (sans ribavirine) peuvent être envisagées chez les patients pour lesquels le risque de progression clinique de la maladie est considéré comme faible et pour lesquels des options de re-traitement ultérieur existent (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Propriétés pharmacodynamiques").

        (1) Chez les patients infectés par le VHC de génotype 1a avec cirrhose, la recherche du polymorphisme Q80K peut être envisagée avant l'initiation du traitement par le siméprévir en association au sofosbuvir (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi").
        (2) La dose journalière de ribavirine est fonction du poids (< 75 kg = 1000 mg et > ou = 75 kg = 1200 mg) et administrée en deux prises séparées par voie orale avec de la nourriture ; se référer également au Résumé des Caractéristiques du Produit de la ribavirine.

        Durée de traitement recommandée pour l'association thérapeutique de siméprévir avec le peg-interféron alfa et la ribavirine (1) chez les patients infectés par un VHC de génotype 1 ou 4

        . Population de patients : patients naïfs de traitement et rechuteurs à un précédent traitement (2) avec ou sans cirrhose, qui ne sont pas co-infectés par le VIH
        Durée de traitement :
        24 semaines (3)
        Le traitement par siméprévir doit être instauré en association au peg-interféron alfa + ribavirine et administré pendant 12 semaines suivies de 12 semaines supplémentaires de peginterféron alfa + ribavirine

        . Population de patients : patients naïfs de traitement et rechuteurs à un précédent traitement (2) sans cirrhose, qui sont co-infectés par le VIH
        Durée de traitement :
        24 semaines (3)
        Le traitement par siméprévir doit être instauré en association au peg-interféron alfa + ribavirine et administré pendant 12 semaines suivies de 12 semaines supplémentaires de peginterféron alfa + ribavirine

        . Population de patients : patients naïfs de traitement et rechuteurs à un précédent traitement (2) avec cirrhose, qui sont co-infectés par le VIH
        Durée de traitement :
        48 semaines (3)
        Le traitement par siméprévir doit être instauré en association au peg-interféron alfa + ribavirine et administré pendant 12 semaines suivies de 36 semaines supplémentaires de peginterféron alfa + ribavirine

        . Population de patients : patients non-répondeurs à un précédent traitement (dont répondeurs partiels et nuls) (2) avec ou sans cirrhose, avec ou sans co-infection par le VIH
        Durée de traitement :
        48 semaines (3)
        Le traitement par siméprévir doit être instauré en association au peg-interféron alfa + ribavirine et administré pendant 12 semaines suivies de 36 semaines supplémentaires de peginterféron alfa + ribavirine

        (1) Lorsqu'un traitement par siméprévir en association au peg-interféron alfa et à la ribavirine est envisagé chez les patients infectés par un VHC de génotype 1a, la recherche du polymorphisme NS3 Q80K doit être réalisée avant l'instauration du traitement (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi").
        (2) Après un précédent traitement par interféron (pégylé ou non pégylé), avec ou sans ribavirine (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques").
        (3) Durée de traitement recommandée sous réserve que le patient ne correspond pas aux règles d'arrêt (voir ci-dessous).

        Se reporter aux données ci-dessous concernant les règles d'arrêt de traitement en fonction des taux d'ARN du VHC aux semaines 4, 12 et 24 pour les patients traités par siméprévir, peg-interféron alfa et ribavirine.

        - Arrêt du traitement chez les patients ayant une réponse virologique insuffisante.

        . Utilisation avec le sofosbuvir
        Il n'y a pas de règle d'arrêt de traitement en fonction de la réponse virologique pour l'association du siméprévir avec le sofosbuvir.

        . Utilisation avec peg-interféron alfa et ribavirine
        Comme il est peu probable que les patients présentant une réponse virologique insuffisante sous traitement parviennent à une réponse virologique soutenue (RVS), l'arrêt du traitement est recommandé chez ces patients. Les seuils des taux d'ARN du VHC qui conduisent à l'arrêt du traitement (c'est-à-dire les règles d'arrêt du traitement) sont présentés ci-dessous.

        Règles d'arrêt du traitement chez les patients recevant du siméprévir en association au peginterféron alfa et à la ribavirine ayant une réponse virologique insuffisante sous traitement

        Taux d'ARN du VHC : semaine 4 du traitement : > ou = 25 UI/mL
        Action : arrêter le traitement par siméprévir, peg-interféron alfa et ribavirine.

        Taux d'ARN du VHC : semaine 12 du traitement : > ou = 25 UI/mL (1)
        Action : arrêter le traitement par peg-interféron alfa et ribavirine (le traitement par siméprévir est terminé à la semaine 12).

        Taux d'ARN du VHC : semaine 24 du traitement : > ou = 25 UI/mL (1)
        Action : arrêter le traitement par peg-interféron alfa et ribavirine.

        (1) Une réévaluation du taux d'ARN du VHC est recommandée en cas de taux > ou = 25 UI/mL après un taux précédemment indétectable afin de confirmer les valeurs du taux d'ARN du VHC avant l'arrêt du traitement contre le VHC.

        - Adaptation posologique ou interruption du traitement par le siméprévir
        Afin d'éviter un échec thérapeutique, il ne faut pas réduire la dose de siméprévir ni interrompre le traitement. Si le traitement par le siméprévir est arrêté en raison d'effets indésirables ou d'une réponse virologique insuffisante sous traitement, il ne doit pas être réintroduit.

        - Adaptation posologique ou interruption des médicaments utilisés en association avec le siméprévir dans le traitement de l'HCC
        Si des effets indésirables, potentiellement liés aux médicaments associés au siméprévir pour le traitement de l'HCC, nécessitent une adaptation posologique ou une interruption du (des) médicament(s), il convient de se reporter aux instructions présentées dans les Résumés des Caractéristiques du Produit de ces médicaments.
        En cas d'arrêt définitif des autres médicaments utilisés en association avec le siméprévir dans le traitement de l'HCC, quelle qu'en soit la raison, le siméprévir doit également être arrêté. Lorsque la ribavirine a été ajoutée à l'association siméprévir et sofosbuvir et que la ribavirine doit être arrêtée, la poursuite du traitement par le siméprévir avec le sofosbuvir seul doit être évaluée (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques").

        - Oubli de dose
        Si un patient oublie une dose de siméprévir et s'en rend compte dans les 12 heures suivant l'heure de prise habituelle, il doit prendre la dose oubliée de siméprévir avec de la nourriture dès que possible. Il devra ensuite prendre la dose suivante à l'heure habituelle prévue.

        Si une dose de siméprévir est oubliée plus de 12 heures après l'heure de prise habituelle, le patient ne devra pas prendre la dose oubliée de siméprévir mais devra reprendre le traitement par siméprévir avec de la nourriture à l'heure habituelle prévue.


        * Populations particulières

        - Patients âgés (plus de 65 ans)
        Les données sur la sécurité et l'efficacité du siméprévir chez les patients âgés de plus de 65 ans sont limitées. Il n'y a aucune donnée sur la sécurité et l'efficacité du siméprévir chez les patients de plus de 75 ans. Aucune adaptation posologique du siméprévir n'est nécessaire chez les patients âgés (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques").

        - Insuffisance rénale
        Aucune adaptation posologique du siméprévir n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance rénale légère ou modérée. Une augmentation de l'exposition au siméprévir a été observée chez les individus présentant une insuffisance rénale sévère. Le siméprévir n'a pas été étudié chez les patients infectés par le VHC présentant une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine inférieure à 30 mL/min) ou une insuffisance rénale terminale, y compris les patients nécessitant une hémodialyse. Comme l'exposition peut être augmentée chez les patients infectés par le VHC présentant une insuffisance rénale sévère, la prudence est recommandée lors de la prescription de siméprévir chez ces patients (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques").
        Pour l'utilisation des médicaments associés au siméprévir chez les patients insuffisants rénaux, se reporter à leurs Résumés des Caractéristiques du Produit respectifs.

        - Insuffisance hépatique
        Aucune adaptation posologique du siméprévir n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère (Child-Pugh de classe A).
        Le siméprévir n'est pas recommandé chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée ou sévère (Child-Pugh de classe B ou C) (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Propriétés pharmacocinétiques").

        - Origine ethnique
        Il n'est pas nécessaire d'adapter la posologie en fonction de l'origine ethnique (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques").

        - Population pédiatrique
        La sécurité et l'efficacité du siméprévir chez les enfants âgés de moins de 18 ans n'ont pas encore été établies. Aucune donnée n'est disponible.

        - Co-infection VHC/Virus de l'immunodéficience humaine de type 1 (VIH-1)
        Aucune adaptation posologique du siméprévir n'est nécessaire chez les patients présentant une co-infection VHC/VIH-1 (Cf. rubriques "Effets indésirables", "Propriétés pharmacodynamiques" et "Propriétés pharmacocinétiques").

        Siméprévir en association au sofosbuvir : les patients co-infectés par le VHC et le VIH-1 doivent être traités pendant la même durée que les patients infectés par le VHC seul.

        Siméprévir en association au peg-interféron alfa et à la ribavirine : les patients co-infectés par le VHC et le VIH-1 doivent être traités pendant la même durée que les patients infectés par le VHC seul, à l'exception des patients co-infectés cirrhotiques qui doivent recevoir 12 semaines de traitement par siméprévir associé au peg-interféron alfa et à la ribavirine suivies de 36 semaines de traitement par peginterféron alfa et ribavirine (durée totale de traitement de 48 semaines).

        Pour les interactions avec les agents antirétroviraux, se reporter aux rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Interactions".
        Référence(s) officielle(s)
        • Rectificatif AMM européenne 20/07/2017


        Utilisation/Manipulation/Elimination/Incompatibilités
        Recommandation(s)
         
        • ELIMINER DECHETS SELON REGLEMENTATION
        * Précautions particulières d'élimination et de manipulation

        Ce médicament peut présenter un risque pour l'environnement (Cf. rubrique "Sécurité préclinique"). Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.


        * Incompatibilités

        Sans objet.

        Mode d’administration
        Voie(s) d'administration
        • ORALE
        Modalité(s)
        • AVALER AVEC UN ALIMENT
        • ADMINISTRER AU COURS D'UN REPAS
        • AVALER INTACT(E)/TEL(LE) QUEL(LE)
        • NE PAS CROQUER
        • NE PAS ECRASER
        • NE PAS MACHER
        • ADMINISTRER A HEURE FIXE
        * Mode d'administration

        Ce médicament doit être pris par voie orale une fois par jour avec de la nourriture (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques"). La gélule doit être avalée en entier.


        * Oubli de dose

        Si un patient oublie une dose de siméprévir et s'en rend compte dans les 12 heures suivant l'heure de prise habituelle, il doit prendre la dose oubliée de siméprévir avec de la nourriture dès que possible. Il devra ensuite prendre la dose suivante à l'heure habituelle prévue.

        Si une dose de siméprévir est oubliée plus de 12 heures après l'heure de prise habituelle, le patient ne devra pas prendre la dose oubliée de siméprévir mais devra reprendre le traitement par siméprévir avec de la nourriture à l'heure habituelle prévue.


        * Comment prendre ce médicament ?

        Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin ou de votre pharmacien. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.
        Vous devez obligatoirement prendre ce médicament en association avec d'autres médicaments destinés au traitement de votre hépatite C chronique. Le traitement par ce médicament dure soit 12 soit 24 semaines mais vous pouvez avoir besoin de prendre les autres médicaments plus longtemps, suivant les instructions de votre médecin. Veuillez lire les instructions relatives aux posologies et aux instructions concernant la prise dans les notices de ces médicaments.

        - Instructions concernant la prise
        . La dose recommandée de ce médicament est d'une gélule (150 milligrammes) une fois par jour.
        . Les jours de la semaine sont imprimés sur la plaquette - cela vous aidera à vous souvenir de prendre votre gélule.
        . Essayez de prendre ce médicament à la même heure chaque jour.
        . Prenez toujours ce médicament avec de la nourriture. Le type d'aliments n'est pas important.
        . Prenez ce médicament par voie orale (par la bouche).
        . Avalez la gélule en entier.

        - Comment retirer la gélule
        Appuyer sur l'un des bords de l'alvéole afin de pousser la gélule à travers l'opercule, comme indiqué.
        Ne pas appuyer sur la gélule à partir du milieu de l'alvéole. La gélule pourrait être endommagée ou s'ouvrir.

        Si l'enveloppe de la gélule estcassée ou ouverte, une partie du médicament peut être perdue et vous devrez alors prendre une autre gélule. Si l'enveloppe de la gélule est découpée ou courbée, sans toutefois être cassée ou ouverte, la gélule peut encore être administrée.

        - Si vous avez pris plus de ce médicament que vous n'auriez dû
        Si vous avez pris plus de ce médicament que vous n'auriez dû, adressez-vous immédiatement à votre médecin ou à votre pharmacien.

        - Si vous oubliez de prendre ce médicament
        . S'il reste plus de 12 heures avant la dose suivante, prenez la dose oubliée dès que possible avec de la nourriture. Continuez ensuite de prendre ce médicament à l'heure habituelle prévue.
        . S'il reste moins de 12 heures avant la prochaine dose, ne prenez pas la dose oubliée. Prenez la dose suivante de ce médicament à l'heure habituelle prévue.
        . Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oublié de prendre.
        Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.

        - N'arrêtez pas le traitement par ce médicament
        N'arrêtez pas le traitement par ce médicament, sauf si votre médecin vous le demande. Si vous arrêtez, votre médicament peut ne pas agir correctement.

        Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d'informations à votre médecin ou à votre pharmacien.
        Référence(s) officielle(s)
        • Rectificatif AMM européenne 20/07/2017

        Contre indications
        - Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP)
        Terrain N° 1 HYPERSENSIBILITE
        • HYPERSENSIBILITE SIMEPREVIR
        • HYPERSENSIBILITE A L'UN DES EXCIPIENTS
        Niveau(x)
        • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
        Référence(s) officielle(s)
        • Rectificatif AMM européenne 20/07/2017
        CIM 10
        • Allergie, sans précision T784
        • Effet indésirable d'un médicament, sans précision T887
        • Antécédents personnels d'allergie à d'autres agents anti-infectieux Z883
        • Antécédents personnels d'allergie à d'autres médicaments et substances biologiques Z888
        • Effets indésirables des antiviraux au cours de leur usage thérapeutique Y415
        • Effets indésirables des excipients pharmaceutiques au cours de leur usage thérapeutique Y574

        Terrain N° 2 FEMME EN AGE DE PROCREER
        • EN L'ABSENCE DE CONTRACEPTION EFFICACE
        Niveau(x)
        • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
        • Cf. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
        Le siméprévir ne doit être utilisé pendant la grossesse ou chez les femmes en âge de procréer que si le bénéfice justifie le risque. Les patientes en âge de procréer doivent utiliser une méthode de contraception efficace (Cf. rubrique "Grossesse et allaitement").

        Les contre-indications et mises en garde relatives à la grossesse et à la contraception relatives aux médicaments co-administrés s'appliquent également lorsqu'ils sont utilisés en association avec le siméprévir.

        La ribavirine peut provoquer des malformations congénitales et/ou un décès chez le foetus exposé. Par conséquent, il convient de prendre toutes les précautions nécessaires afin d'éviter une grossesse chez les patientes et les partenaires féminines des patients (Cf. rubrique "Grossesse et allaitement").

        Des effets tératogènes et/ou embryocides significatifs ont été observés chez toutes les espèces animales exposées à la ribavirine. Il convient de prendre toutes les précautions nécessaires afin d'éviter une grossesse chez les patientes et les partenaires féminines des patients. Les patientes en âge de procréer et les patients de sexe masculin ayant une partenaire en âge de procréer doivent utiliser une méthode de contraception efficace pendant le traitement par la ribavirine et après la fin du traitement par la ribavirine, selon la durée recommandée dans le Résumé des Caractéristiques du Produit de la ribavirine.
        Référence(s) officielle(s)
        • Rectificatif AMM européenne 20/07/2017
        CIM 10
        • Non concerné .

        Terrain N° 3 PARTENAIRE : FEMME EN AGE DE PROCREER
        • EN L'ABSENCE DE CONTRACEPTION EFFICACE
        Niveau(x)
        • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
        • UTILISER UNE CONTRACEPTION EFFICACE
        • Cf. MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
        • Cf. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
        Le siméprévir ne doit être utilisé pendant la grossesse ou chez les femmes en âge de procréer que si le bénéfice justifie le risque. Les patientes en âge de procréer doivent utiliser une méthode de contraception efficace (Cf. rubrique "Grossesse et allaitement").

        Les contre-indications et mises en garde relatives à la grossesse et à la contraception relatives aux médicaments co-administrés s'appliquent également lorsqu'ils sont utilisés en association avec le siméprévir.

        La ribavirine peut provoquer des malformations congénitales et/ou un décès chez le foetus exposé. Par conséquent, il convient de prendre toutes les précautions nécessaires afin d'éviter une grossesse chez les patientes et les partenaires féminines des patients (Cf. rubrique "Grossesse et allaitement").

        Des effets tératogènes et/ou embryocides significatifs ont été observés chez toutes les espèces animales exposées à la ribavirine. Il convient de prendre toutes les précautions nécessaires afin d'éviter une grossesse chez les patientes et les partenaires féminines des patients. Les patientes en âge de procréer et les patients de sexe masculin ayant une partenaire en âge de procréer doivent utiliser une méthode de contraception efficace pendant le traitement par la ribavirine et après la fin du traitement par la ribavirine, selon la durée recommandée dans le Résumé des Caractéristiques du Produit de la ribavirine.
        Référence(s) officielle(s)
        • Rectificatif AMM européenne 20/07/2017
        CIM 10
        • Non concerné .

        Terrain N° 4 AUTRE TRAITEMENT EN COURS
        • TRT PAR INDUCTEUR ENZYMATIQUE
        • TRT PAR CARBAMAZEPINE
        • TRT PAR DABRAFENIB
        • TRT PAR EFAVIRENZ
        • TRT PAR ENZALUTAMIDE
        • TRT PAR ESLICARBAZEPINE
        • TRT PAR FOSPHENYTOINE
        • TRT PAR NEVIRAPINE
        • TRT PAR OXCARBAZEPINE
        • TRT PAR PHENOBARBITAL
        • TRT PAR PHENYTOINE
        • TRT PAR PRIMIDONE
        • TRT PAR RIFABUTINE
        • TRT PAR RIFAMPICINE
        • TRT PAR MILLEPERTUIS
        • TRT PAR DEXAMETHASONE
        • TRT PAR INHIBITEUR PUISSANT DU CYP3A4
        • TRT PAR BOCEPREVIR
        • TRT PAR CLARITHROMYCINE
        • TRT PAR COBICISTAT
        • TRT PAR ERYTHROMYCINE
        • TRT PAR ITRACONAZOLE
        • TRT PAR KETOCONAZOLE
        • TRT PAR NELFINAVIR
        • TRT PAR POSACONAZOLE
        • TRT PAR RITONAVIR
        • TRT PAR TELAPREVIR
        • TRT PAR TELITHROMYCINE
        • TRT PAR VORICONAZOLE
        Niveau(x)
        • UTILISATION DECONSEILLEE
        • Cf. MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
        • Cf. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
        Le siméprévir doit être co-administré avec d'autres médicaments antiviraux à action directe uniquement s'il est estimé que, d'après les données disponibles, les bénéfices sont supérieurs aux risques. Il n'existe pas de données étayant l'administration concomitante du siméprévir et du télaprevir ou du bocéprevir.
        Une résistance croisée avec ces inhibiteurs de la protéase du VHC est attendue et donc leur co-administration est déconseillée (voir aussi rubrique "Interactions").


        Cf. aussi "Thesaurus interactions ansm".
        Référence(s) officielle(s)
        • Rectificatif AMM européenne 20/07/2017
        CIM 10
        • Non concerné .

        Terrain N° 5 INTERACTION D'ORIGINE ALIMENTAIRE
        • APPORT DE MILLEPERTUIS
        Niveau(x)
        • UTILISATION DECONSEILLEE
        • Cf. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
        Référence(s) officielle(s)
        • Rectificatif AMM européenne 20/07/2017
        CIM 10
        • Non concerné .

        Terrain N° 6 INSUFFISANCE HEPATIQUE
        • INSUFFISANCE HEPATIQUE MODEREE MALADIE
        • INSUFFISANCE HEPATIQUE SEVERE MALADIE
        • INSUFFISANCE HEPATIQUE DECOMPENSEE
        Niveau(x)
        • UTILISATION DECONSEILLEE
        • UTILISATION NON RECOMMANDEE
        • Cf. POSOLOGIE
        • Cf. MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
        Le siméprévir n'est pas recommandé chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée ou sévère (Child-Pugh de classe B ou C) (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Propriétés pharmacocinétiques").
        Référence(s) officielle(s)
        • Rectificatif AMM européenne 20/07/2017
        CIM 10
        • Insuffisance hépatique, non classée ailleurs K72

        Terrain N° 7 ALLAITEMENT
        Niveau(x)
        • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
        • Cf. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
        Référence(s) officielle(s)
        • Rectificatif AMM européenne 20/07/2017
        CIM 10
        • Soins et examens de l'allaitement maternel Z391

        Terrain N° 8 ADULTE JEUNE (15-17 ANS)
        • ADULTE JEUNE DE MOINS DE 18 ANS
        Niveau(x)
        • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
        • Cf. INDICATIONS
        • Cf. POSOLOGIE
        Référence(s) officielle(s)
        • Rectificatif AMM européenne 20/07/2017
        CIM 10
        • Non concerné .

        Terrain N° 9 ENFANT
        Niveau(x)
        • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
        • Cf. INDICATIONS
        • Cf. POSOLOGIE
        Référence(s) officielle(s)
        • Rectificatif AMM européenne 20/07/2017
        CIM 10
        • Non concerné .

        Terrain N° 10 NOURRISSON
        Niveau(x)
        • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
        • Cf. INDICATIONS
        • Cf. POSOLOGIE
        Référence(s) officielle(s)
        • Rectificatif AMM européenne 20/07/2017
        CIM 10
        • Non concerné .

        Terrain N° 11 NOUVEAU-NE
        Niveau(x)
        • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
        • Cf. INDICATIONS
        • Cf. POSOLOGIE
        Référence(s) officielle(s)
        • Rectificatif AMM européenne 20/07/2017
        CIM 10
        • Non concerné .





        Commentaires du RCP
        Hypersensibilité au principe actif ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique "Composition".
        Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 20/07/2017




        Autres sources d'information
        Terrain N° 12 ANOMALIE METABOLISME GALACTOSE
        Niveau(x)
        • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
        • TENIR COMPTE PRESENCE LACTOSE
        • EXCIPIENT A EFFET NOTOIRE LISTE ANSM/EMA
        Ce médicament contient du lactose comme excipient.

        - Voie d'administration : Orale

        - Seuil : Zéro

        - Informations
        Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.

        - Commentaires
        Proposition de RCP : Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un
        syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce
        médicament

        Réf. : ansm/EMA liste EEN 06/02/2020
        CIM 10
        • Anomalies du métabolisme du galactose E742

        Terrain N° 13 DEFICIT EN LACTASE
        Niveau(x)
        • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
        • TENIR COMPTE PRESENCE LACTOSE
        • EXCIPIENT A EFFET NOTOIRE LISTE ANSM/EMA
        Ce médicament contient du lactose comme excipient.

        - Voie d'administration : Orale

        - Seuil : Zéro

        - Informations
        Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.

        - Commentaires
        Proposition de RCP : Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un
        syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce
        médicament

        Réf. : ansm/EMA liste EEN 06/02/2020
        CIM 10
        • Déficit congénital en lactase E730
        • Déficit secondaire en lactase E731

        Terrain N° 14 SYNDROME DE MALABSORPTION / INTOLERANCE DIGESTIVE
        • SYNDROME MALABSORPTION GLUCOSE/GALACTOSE
        • HYPERSENSIBILITE GALACTOSE (INTOLERANCE)
        • HYPERSENSIBILITE GLUCOSE (INTOLERANCE)
        • HYPERSENSIBILITE LACTOSE (INTOLERANCE)
        Niveau(x)
        • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
        • TENIR COMPTE PRESENCE LACTOSE
        • EXCIPIENT A EFFET NOTOIRE LISTE ANSM/EMA
        Ce médicament contient du lactose comme excipient.

        - Voie d'administration : Orale

        - Seuil : Zéro

        - Informations
        Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.

        - Commentaires
        Proposition de RCP : Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un
        syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce
        médicament

        Réf. : ansm/EMA liste EEN 06/02/2020
        CIM 10
        • Malabsorption intestinale K90
        • Anomalie du métabolisme des hydrates de carbone, sans précision E749
        • Anomalies du métabolisme du galactose E742
        • Anomalies du métabolisme du pyruvate et de la gluconéogenèse E744
        • Antécédents personnels d'allergie à d'autres médicaments et substances biologiques Z888
        • Autres anomalies de l'absorption intestinale des hydrates de carbone E743
        • Autres anomalies précisées du métabolisme des hydrates de carbone E748
        • Autres intolérances au lactose E738
        • Autres réactions d'intolérance alimentaire, non classées ailleurs T781
        • Choc anaphylactique dû à une intolérance alimentaire T780
        • Déficit congénital en lactase E730
        • Déficit secondaire en lactase E731
        • Effets indésirables des excipients pharmaceutiques au cours de leur usage thérapeutique Y574
        • Intolérance au lactose E73
        • Intolérance au lactose, sans précision E739
        • Malabsorption due à une intolérance, non classée ailleurs K904

        Terrain N° 15 REGIME SANS GALACTOSE
        Niveau(x)
        • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
        • TENIR COMPTE PRESENCE LACTOSE
        • EXCIPIENT A EFFET NOTOIRE LISTE ANSM/EMA
        Ce médicament contient du lactose comme excipient.

        - Voie d'administration : Orale

        - Seuil : Zéro

        - Informations
        Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.

        - Commentaires
        Proposition de RCP : Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un
        syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce
        médicament

        Réf. : ansm/EMA liste EEN 06/02/2020
        CIM 10
        • Non concerné .

        Terrain N° 16 HYPERSENSIBILITE
        • HYPERSENSIBILITE GALACTOSE (INTOLERANCE)
        • HYPERSENSIBILITE GLUCOSE (INTOLERANCE)
        • HYPERSENSIBILITE LACTOSE (INTOLERANCE)
        Niveau(x)
        • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
        • TENIR COMPTE PRESENCE LACTOSE
        • EXCIPIENT A EFFET NOTOIRE LISTE ANSM/EMA
        Ce médicament contient du lactose comme excipient.

        - Voie d'administration : Orale

        - Seuil : Zéro

        - Informations
        Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.

        - Commentaires
        Proposition de RCP : Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un
        syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce
        médicament

        Réf. : ansm/EMA liste EEN 06/02/2020
        CIM 10
        • Allergie, sans précision T784
        • Effet indésirable d'un médicament, sans précision T887
        • Anomalie du métabolisme des hydrates de carbone, sans précision E749
        • Anomalies du métabolisme du galactose E742
        • Anomalies du métabolisme du pyruvate et de la gluconéogenèse E744
        • Antécédents personnels d'allergie à d'autres médicaments et substances biologiques Z888
        • Autres anomalies de l'absorption intestinale des hydrates de carbone E743
        • Autres anomalies précisées du métabolisme des hydrates de carbone E748
        • Autres intolérances au lactose E738
        • Autres réactions d'intolérance alimentaire, non classées ailleurs T781
        • Choc anaphylactique dû à une intolérance alimentaire T780
        • Déficit congénital en lactase E730
        • Déficit secondaire en lactase E731
        • Effets indésirables des excipients pharmaceutiques au cours de leur usage thérapeutique Y574
        • Intolérance au lactose E73
        • Intolérance au lactose, sans précision E739
        • Malabsorption due à une intolérance, non classée ailleurs K904

        Terrain N° 17 AUTRE TRAITEMENT EN COURS
        • TRT PAR COLCHICINE
        Niveau(x)
        • UTILISATION DECONSEILLEE
        • RISQUE DE SURDOSAGE
        30/04/2011 - [MED] - Points d'information sur les dossiers discutés en commission d'AMM Séance du jeudi 28 avril 2011 - Communiqué

        Colchicine / Antirétroviraux inhibiteurs de protéases

        La colchicine est un médicament utilisé dans le traitement de la crise de goutte. La prise concomitante de colchicine et d'antirétroviraux inhibiteurs de protéases conduit à un surdosage en colchicine. La commission d'AMM a donc décidé de déconseiller l'association de ces médicaments.
        Référence(s) officielle(s)
        CIM 10
        • Non concerné .

        Mises en garde et précautions d'emploi
        - Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP)
        Terrain N° 1 INSUFFISANCE HEPATIQUE
        • INSUFFISANCE HEPATIQUE LEGERE MALADIE
        Niveau(x)
        • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
        • RISQUE D'AGGRAVATION DE LA PATHOLOGIE
        • SURVEILLANCE HEPATIQUE
        • SURVEILLANCE CLINIQUE
        • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
        • Cf. POSOLOGIE
        • Cf. CONTRE INDICATIONS
        Des cas de décompensation hépatique et d'insuffisance hépatique, dont des cas mortels, ont été rapportés après la commercialisation chez des patients traités par le siméprévir en association au peginterféron alfa et à la ribavirine et en association avec le sofosbuvir. Bien qu'il soit difficile d'établir une causalité du fait de la maladie hépatique avancée sous-jacente, un risque potentiel ne peut pas être exclu.
        Par conséquent, chez les patients à haut risque de décompensation hépatique ou d'insuffisance hépatique, la fonction hépatique doit être surveillée avant et, dès que cliniquement approprié, pendant le traitement par siméprévir en association.

        L'exposition plasmatique au siméprévir augmente significativement chez les sujets présentant une insuffisance hépatique sévère (Child-Pugh de classe C). La sécurité et l'efficacité du siméprévir n'ont pas été étudiées chez les patients infectés par le VHC présentant une insuffisance hépatique modérée ou sévère (Child-Pugh de classe B ou C) ou chez les patients présentant une décompensation ; par conséquent, une précaution particulière est recommandée lors de la prescription du siméprévir chez ces patients (Cf. rubriques "Posologie et mode d'administration" et "Propriétés pharmacocinétiques").
        Référence(s) officielle(s)
        • Rectificatif AMM européenne 20/07/2017
        CIM 10
        • Insuffisance hépatique, non classée ailleurs K72

        Terrain N° 2 AUTRE TRAITEMENT EN COURS
        • TRT PAR AMIODARONE
        • TRT PAR INDUCTEUR ENZYMATIQUE CYP3A4
        Niveau(x)
        • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
        • Cf. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
        • Cf. CONTRE INDICATIONS
        Des cas de bradycardie ont été observés avec le siméprévir en association avec le sofosbuvir lors de la co-administration avec l'amiodarone. Le mécanisme n'est pas établi.
        Certains cas ont entraîné une mise en jeu du pronostic vital, par conséquent l'amiodarone ne doit être utilisée chez les patients traités par siméprévir en association avec le sofosbuvir qu'en cas d'intolérance ou de contre-indication aux autres traitements anti-arythmiques.
        Si l'utilisation concomitante de l'amiodarone est jugée nécessaire, il est recommandé de surveiller étroitement les patients lors de l'initiation du traitement par le siméprévir en association avec le sofosbuvir.
        Les patients identifiés comme étant à risque élevé de bradyarythmie doivent faire l'objet d'une surveillance continue pendant 48 heures en milieu hospitalier adapté.
        Compte tenu de la longue demi-vie d'élimination de l'amiodarone, une surveillance appropriée doit également être effectuée chez les patients qui ont arrêté l'amiodarone au cours des derniers mois et qui doivent débuter un traitement par le siméprévir en association avec le sofosbuvir.
        Tous les patients traités par le siméprévir en association avec le sofosbuvir et recevant de l'amiodarone avec ou sans autres médicaments bradycardisants doivent également être avertis des symptômes de bradycardie et de troubles de la conduction, et ils doivent être informés de la nécessité de consulter un médecin en urgence s'ils ressentent ces symptômes.

        La co-administration de siméprévir avec des inducteurs ou inhibiteurs modérés ou puissants du cytochrome P450 3A (CYP3A4) n'est pas recommandée car elle peut conduire respectivement à une diminution ou à une augmentation significative de l'exposition au siméprévir.
        Se reporter à la rubrique "Interactions" pour les informations sur les interactions avec d'autres médicaments.
        Référence(s) officielle(s)
        • Rectificatif AMM européenne 20/07/2017
        CIM 10
        • Non concerné .

        Terrain N° 3 FEMME EN AGE DE PROCREER
        • EN CAS DE CONTRACEPTION
        Niveau(x)
        • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
        • UTILISER UNE CONTRACEPTION EFFICACE
        • Cf. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
        • Cf. CONTRE INDICATIONS
        Le siméprévir ne doit être utilisé pendant la grossesse ou chez les femmes en âge de procréer que si le bénéfice justifie le risque. Les patientes en âge de procréer doivent utiliser une méthode de contraception efficace (Cf. rubrique "Grossesse et allaitement").

        Les contre-indications et mises en garde relatives à la grossesse et à la contraception relatives aux médicaments co-administrés s'appliquent également lorsqu'ils sont utilisés en association avec le siméprévir.

        La ribavirine peut provoquer des malformations congénitales et/ou un décès chez le foetus exposé. Par conséquent, il convient de prendre toutes les précautions nécessaires afin d'éviter une grossesse chez les patientes et les partenaires féminines des patients (Cf. rubrique "Grossesse et allaitement").

        Des effets tératogènes et/ou embryocides significatifs ont été observés chez toutes les espèces animales exposées à la ribavirine. Il convient de prendre toutes les précautions nécessaires afin d'éviter une grossesse chez les patientes et les partenaires féminines des patients. Les patientes en âge de procréer et les patients de sexe masculin ayant une partenaire en âge de procréer doivent utiliser une méthode de contraception efficace pendant le traitement par la ribavirine et après la fin du traitement par la ribavirine, selon la durée recommandée dans le Résumé des Caractéristiques du Produit de la ribavirine.
        Référence(s) officielle(s)
        • Rectificatif AMM européenne 20/07/2017
        CIM 10
        • Non concerné .

        Terrain N° 4 PARTENAIRE : FEMME EN AGE DE PROCREER
        • EN CAS DE CONTRACEPTION
        Niveau(x)
        • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
        • UTILISER UNE CONTRACEPTION EFFICACE
        • Cf. CONTRE INDICATIONS
        • Cf. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
        Le siméprévir ne doit être utilisé pendant la grossesse ou chez les femmes en âge de procréer que si le bénéfice justifie le risque. Les patientes en âge de procréer doivent utiliser une méthode de contraception efficace (Cf. rubrique "Grossesse et allaitement").

        Les contre-indications et mises en garde relatives à la grossesse et à la contraception relatives aux médicaments co-administrés s'appliquent également lorsqu'ils sont utilisés en association avec le siméprévir.

        La ribavirine peut provoquer des malformations congénitales et/ou un décès chez le foetus exposé. Par conséquent, il convient de prendre toutes les précautions nécessaires afin d'éviter une grossesse chez les patientes et les partenaires féminines des patients (Cf. rubrique "Grossesse et allaitement").

        Des effets tératogènes et/ou embryocides significatifs ont été observés chez toutes les espèces animales exposées à la ribavirine. Il convient de prendre toutes les précautions nécessaires afin d'éviter une grossesse chez les patientes et les partenaires féminines des patients. Les patientes en âge de procréer et les patients de sexe masculin ayant une partenaire en âge de procréer doivent utiliser une méthode de contraception efficace pendant le traitement par la ribavirine et après la fin du traitement par la ribavirine, selon la durée recommandée dans le Résumé des Caractéristiques du Produit de la ribavirine.
        Référence(s) officielle(s)
        • Rectificatif AMM européenne 20/07/2017
        CIM 10
        • Non concerné .

        Terrain N° 5 EXPOSITION SOLAIRE / ULTRA-VIOLETS
          Niveau(x)
          • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
          • EVITER EXPOSITION SOLAIRE OU RAYONS UV
          • RISQUE DE PHOTOSENSIBILISATION
          Référence(s) officielle(s)
          • Rectificatif AMM européenne 20/07/2017
          CIM 10
          • Exposition à une source lumineuse artificielle visible et aux ultraviolets W89
          • Exposition à la lumière solaire X32

          Terrain N° 6 ATTEINTE CUTANEE
            Niveau(x)
            • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
            • SURVEILLANCE CLINIQUE
            • SUSPENDRE LE TRAITEMENT
            Référence(s) officielle(s)
            • Rectificatif AMM européenne 20/07/2017
            CIM 10
            • Affections de la peau et du tissu cellulaire souscutané liées à une irradiation L55-L59

            Terrain N° 7 HEPATITE
            • HEPATITE B CHRONIQUE ACTIVE
            • HEPATITE B CHRONIQUE LATENTE
            • HEPATITE VIRALE B AIGUE
            Niveau(x)
            • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
            • BILAN HEPATIQUE AVANT TRAITEMENT
            • SURVEILLANCE HEPATIQUE
            • SURVEILLANCE VIROLOGIQUE
            • SURVEILLANCE CLINIQUE
            • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
            • UTILISER AVEC PRUDENCE
            Des cas de réactivation du virus de l'hépatite B (VHB), dont certains avec issue fatale, ont été signalés pendant ou après le traitement par des agents antiviraux à action directe. Le dépistage du VHB doit être effectué chez tous les patients avant le début du traitement. Les patients co-infectés par le VHB/VHC sont à risque de réactivation du VHB et doivent donc être surveillés et pris en charge conformément aux recommandations cliniques en vigueur.
            Référence(s) officielle(s)
            • Rectificatif AMM européenne 20/07/2017
            CIM 10
            • Hépatite virale B15-B19
            • Maladie alcoolique du foie K70
            • Maladie toxique du foie K71
            • Hépatite chronique, non classée ailleurs K73
            • Atteintes hépatiques au cours de maladies infectieuses et parasitaires classées ailleurs K770
            • Hépatite aiguë B B16
            • Hépatite virale chronique B avec agent delta B180
            • Hépatite virale chronique B sans agent delta B181

            Terrain N° 8 TRANSPLANTATION
            • TRANSPLANTATION HEPATIQUE
            • TRT PAR CICLOSPORINE
            Niveau(x)
            • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
            • UTILISATION NON RECOMMANDEE
            Patients transplantés
            La co-administration de siméprévir avec la ciclosporine n'est pas recommandée car elle conduit à une augmentation significative de l'exposition au siméprévir (Cf. rubrique "Interactions").
            Référence(s) officielle(s)
            • Rectificatif AMM européenne 20/07/2017
            CIM 10
            • Greffe d'organe et de tissu Z94
            • Greffe de foie Z944

            Terrain N° 9 INSUFFISANCE RENALE CHRONIQUE
            • INSUFFISANCE RENALE SEVERE
            • INSUFFISANCE RENALE AU STADE TERMINAL
            Niveau(x)
            • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
            • PAS DE DONNEES POUR CE TERRAIN
            • Cf. POSOLOGIE
            Aucune adaptation posologique du siméprévir n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance rénale légère ou modérée. Une augmentation de l'exposition au siméprévir a été observée chez les individus présentant une insuffisance rénale sévère. Le siméprévir n'a pas été étudié chez les patients infectés par le VHC présentant une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine inférieure à 30 mL/min) ou une insuffisance rénale terminale, y compris les patients nécessitant une hémodialyse. Comme l'exposition peut être augmentée chez les patients infectés par le VHC présentant une insuffisance rénale sévère, la prudence est recommandée lors de la prescription du siméprévir chez ces patients (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques").
            Pour l'utilisation des médicaments associés au siméprévir chez les patients insuffisants rénaux, se reporter à leurs Résumés des Caractéristiques du Produit respectifs.
            Référence(s) officielle(s)
            • Rectificatif AMM européenne 20/07/2017
            CIM 10
            • Maladie rénale chronique N18

            Terrain N° 10 DIALYSE
              Niveau(x)
              • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
              • PAS DE DONNEES POUR CE TERRAIN
              • Cf. POSOLOGIE
              Aucune adaptation posologique du siméprévir n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance rénale légère ou modérée. Une augmentation de l'exposition au siméprévir a été observée chez les individus présentant une insuffisance rénale sévère. Le siméprévir n'a pas été étudié chez les patients infectés par le VHC présentant une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine inférieure à 30 mL/min) ou une insuffisance rénale terminale, y compris les patients nécessitant une hémodialyse. Comme l'exposition peut être augmentée chez les patients infectés par le VHC présentant une insuffisance rénale sévère, la prudence est recommandée lors de la prescription du siméprévir chez ces patients (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques").
              Pour l'utilisation des médicaments associés au siméprévir chez les patients insuffisants rénaux, se reporter à leurs Résumés des Caractéristiques du Produit respectifs.
              Référence(s) officielle(s)
              • Rectificatif AMM européenne 20/07/2017
              CIM 10
              • Surveillance d'une dialyse Z49
              • Dépendance envers une dialyse rénale Z992
              Terrain N° 11 QUEL QUE SOIT LE TERRAIN
                Niveau(x)
                • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                • RISQUE D'ATTEINTE HEPATIQUE
                • RISQUE D'INSUFFISANCE HEPATIQUE
                • ASSOCIER A D'AUTRES THERAPEUTIQUES
                • RISQUE DE PHOTOSENSIBILISATION
                • RISQUE DE REACTION CUTANEE
                • BILAN HEPATIQUE AVANT TRAITEMENT
                • SURVEILLANCE HEPATIQUE
                • SURVEILLANCE VIROLOGIQUE
                • SURVEILLANCE PROTEINES SANGUINES
                • SURVEILLANCE TEMPS PROTHROMBINE
                • SURVEILLANCE HEMATOLOGIQUE
                • SURVEILLANCE DE LA COAGULATION
                • SURVEILLANCE TAUX CREATININE
                • SURVEILLANCE DE LA KALIEMIE
                • BILAN THYROIDIEN AVANT TRAITEMENT
                • SURVEILLANCE THYROIDIENNE
                • SURVEILLANCE CLINIQUE
                • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
                • PRESENCE D'EXCIPIENT(S) A EFFET NOTOIRE
                • TENIR COMPTE PRESENCE LACTOSE
                Référence(s) officielle(s)
                • Rectificatif AMM européenne 20/07/2017
                CIM 10
                • Non concerné .




                - Commentaires du RCP :
                - En général
                L'efficacité du siméprévir n'a pas été étudiée chez les patients avec un VHC de génotype 2, 3, 5 ou 6 ; par conséquent, le siméprévir ne doit pas être utilisé chez ces patients (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques").

                Le siméprévir ne doit pas être administré en monothérapie mais doit être prescrit en association avec d'autres médicaments pour le traitement de l'HCC.

                Consulter les Résumés des Caractéristiques du Produit des médicaments co-prescrits avant l'instauration d'un traitement par siméprévir. Les mises en garde et précautions d'emploi relatives à ces médicaments sont également applicables lorsqu'ils sont utilisés en association avec le siméprévir.

                Il n'y a pas de données cliniques sur l'utilisation du siméprévir pour le retraitement des patients ayant échoué à un traitement à base d'inhibiteur de la protéase NS3-4A du VHC (Cf. rubriques "Propriétés pharmacodynamiques" et "Sécurité préclinique").

                - Décompensation hépatique et insuffisance hépatique
                Des cas de décompensation hépatique et d'insuffisance hépatique, dont des cas mortels, ont été rapportés après la commercialisation chez des patients traités par le siméprévir en association au peginterféron alfa et à la ribavirine et en association avec le sofosbuvir. Bien qu'il soit difficile d'établir une causalité du fait de la maladie hépatique avancée sous-jacente, un risque potentiel ne peut pas être exclu.
                Par conséquent, chez les patients à haut risque de décompensation hépatique ou d'insuffisance hépatique, la fonction hépatique doit être surveillée avant et, dès que cliniquement approprié, pendant le traitement par siméprévir en association.

                - Insuffisance hépatique
                Le siméprévir n'est pas recommandé chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée ou sévère (Child-Pugh de classe B ou C) (Cf. rubriques "Posologie et mode d'administration", "Effets indésirables" et "Propriétés pharmacocinétiques").

                - Bradycardie sévère et troubles de la conduction
                Des cas de bradycardie ont été observés avec le siméprévir en association avec le sofosbuvir lors de la co-administration avec l'amiodarone. Le mécanisme n'est pas établi.
                Certains cas ont entraîné une mise en jeu du pronostic vital, par conséquent l'amiodarone ne doit être utilisée chez les patients traités par siméprévir en association avec le sofosbuvir qu'en cas d'intolérance ou de contre-indication aux autres traitements anti-arythmiques.
                Si l'utilisation concomitante de l'amiodarone est jugée nécessaire, il est recommandé de surveiller étroitement les patients lors de l'initiation du traitement par le siméprévir en association avec le sofosbuvir.
                Les patients identifiés comme étant à risque élevé de bradyarythmie doivent faire l'objet d'une surveillance continue pendant 48 heures en milieu hospitalier adapté.
                Compte tenu de la longue demi-vie d'élimination de l'amiodarone, une surveillance appropriée doit également être effectuée chez les patients qui ont arrêté l'amiodarone au cours des derniers mois et qui doivent débuter un traitement par le siméprévir en association avec le sofosbuvir.
                Tous les patients traités par le siméprévir en association avec le sofosbuvir et recevant de l'amiodarone avec ou sans autres médicaments bradycardisants doivent également être avertis des symptômes de bradycardie et de troubles de la conduction, et ils doivent être informés de la nécessité de consulter un médecin en urgence s'ils ressentent ces symptômes.

                - Recherche d'un polymorphisme NS3 Q80K avant traitement chez les patients infectés par le VHC de génotype 1a

                . Siméprévir en association au sofosbuvir
                Chez les patients infectés par un VHC de génotype 1a avec cirrhose, la recherche de la présence d'un polymorphisme NS3 Q80K peut être envisagée avant l'initiation du traitement par siméprévir en association au sofosbuvir (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques").
                Chez les patients infectés par un VHC de génotype 1a sans cirrhose, l'efficacité du siméprévir en association au sofosbuvir, à la durée de traitement recommandée de 12 semaines, n'a pas été impactée par la présence du polymorphisme NS3 Q80K (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques").

                . Siméprévir en association au peg-interféron alfa et à la ribavirine
                L'efficacité du siméprévir en association au peg-interféron et à la ribavirine est réduite de façon importante chez les patients infectés par un VHC de génotype 1a présentant un polymorphisme NS3 Q80K avant traitement comparée à l'efficacité chez les patients infectés par un VHC de génotype 1a sans polymorphisme Q80K (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques").
                La recherche de la présence d'un polymorphisme Q80K chez les patients infectés par le VHC de génotype 1a est fortement recommandée lorsqu'un traitement par siméprévir en association au peginterféron alfa et à la ribavirine est envisagé. Une alternative thérapeutique doit être envisagée chez les patients infectés par le VHC de génotype 1a présentant un polymorphisme Q80K ou lorsque le test n'est pas disponible.

                - Co-administration avec d'autres antiviraux à action directe contre le VHC
                Le siméprévir doit être co-administré avec d'autres médicaments antiviraux à action directe uniquement s'il est estimé que, d'après les données disponibles, les bénéfices sont supérieurs aux risques. Il n'existe pas de données étayant l'administration concomitante du siméprévir et du télaprevir ou du bocéprevir.
                Une résistance croisée avec ces inhibiteurs de la protéase du VHC est attendue et donc leur coadministration est déconseillée (voir aussi rubrique "Interactions").

                - Siméprévir en association au peg-interféron alfa-2b
                Dans les études cliniques, les patients randomisés dans le groupe siméprévir en association au peginterféron alfa-2b et à la ribavirine ont obtenu des taux de RVS12 plus faibles et ont également présenté plus fréquemment un échappement virologique et une rechute virologique comparativement aux patients traités par siméprévir en association au peg-interféron alfa-2a et à la ribavirine (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques").

                - Grossesse et contraception
                Le siméprévir ne doit être utilisé pendant la grossesse ou chez les femmes en âge de procréer que si le bénéfice justifie le risque. Les patientes en âge de procréer doivent utiliser une méthode de contraception efficace (Cf. rubrique "Grossesse et allaitement").

                Les contre-indications et mises en garde relatives à la grossesse et à la contraception relatives aux médicaments co-administrés s'appliquent également lorsqu'ils sont utilisés en association avec le siméprévir.

                La ribavirine peut provoquer des malformations congénitales et/ou un décès chez le foetus exposé. Par conséquent, il convient de prendre toutes les précautions nécessaires afin d'éviter une grossesse chez les patientes et les partenaires féminines des patients (Cf. rubrique "Grossesse et allaitement").

                - Photosensibilité
                Des réactions de photosensibilité ont été observées avec le siméprévir en association à d'autres médicaments (Cf. rubrique "Effets indésirables"). Les patients doivent être informés du risque de réactions de photosensibilité et de l'importance d'utiliser des mesures de protection solaire appropriées au cours du traitement par le siméprévir. L'exposition excessive au soleil et l'utilisation d'appareils de bronzage doivent être évitées durant le traitement par le siméprévir. En cas de survenue de réactions de photosensibilité, l'arrêt du traitement par le siméprévir doit être envisagé et les patients doivent être surveillés jusqu'à disparition des symptômes.

                - Eruption cutanée
                Des éruptions cutanées ont été observées avec le siméprévir en association à d'autres médicaments (Cf. rubrique "Effets indésirables"). Les patients présentant des éruptions cutanées légères à modérées doivent être surveillés à la recherche d'une possible aggravation de l'éruption cutanée, incluant l'apparition de signes muqueux ou de symptômes systémiques. En cas d'éruption cutanée sévère, le siméprévir et les autres médicaments utilisés en association dans le traitement de l'HCC doivent être arrêtés et le patient doit être surveillé jusqu'à la disparition des symptômes.

                - Examens biologiques pendant le traitement par siméprévir, peg-interféron alfa et ribavirine
                Les taux d'ARN du VHC doivent être controlés aux semaines 4 et 12 et dès que cliniquement approprié (voir également les recommandations relatives à la durée du traitement et aux règles d'arrêt du traitement ; rubrique "Posologie et mode d'administration"). Il est recommandé d'utiliser une méthode quantitative sensible pour le suivi des taux d'ARN du VHC au cours du traitement.
                Concernant les analyses biologiques à effectuer avant, pendant et après le traitement, se reporter aux Résumés des Caractéristiques du Produit du peg-interféron alfa et de la ribavirine. Ceci inclut des bilans hématologique et biochimique (notamment un dosage des enzymes hépatiques et de la bilirubine) ainsi que des tests de grossesse.

                - Interactions avec d'autres médicaments
                La co-administration de siméprévir avec des inducteurs ou inhibiteurs modérés ou puissants du cytochrome P450 3A (CYP3A4) n'est pas recommandée car elle peut conduire respectivement à une diminution ou à une augmentation significative de l'exposition au siméprévir.
                Se reporter à la rubrique "Interactions" pour les informations sur les interactions avec d'autres médicaments.

                - Co-infection avec le virus de l'hépatite B (VHB)
                Des cas de réactivation du virus de l'hépatite B (VHB), dont certains avec issue fatale, ont été signalés pendant ou après le traitement par des agents antiviraux à action directe. Le dépistage du VHB doit être effectué chez tous les patients avant le début du traitement. Les patients co-infectés par le VHB/VHC sont à risque de réactivation du VHB et doivent donc être surveillés et pris en charge conformément aux recommandations cliniques en vigueur.

                - Patients transplantés
                La co-administration de siméprévir avec la ciclosporine n'est pas recommandée car elle conduit à une augmentation significative de l'exposition au siméprévir (Cf. rubrique "Interactions").

                - Excipient des gélules de ce médicament
                Les gélules de ce médicament contiennent du lactose monohydraté. L'utilisation de ce médicament est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares).
                Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 20/07/2017
                Non contre-indications
                Aucune information recensée.
                Interactions médicamenteuses
                -> Médicaments affectant l'exposition au siméprévir

                La principale enzyme impliquée dans la biotransformation du siméprévir est le CYP3A4 (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques") et d'autres médicaments peuvent avoir des effets cliniquement significatifs sur la pharmacocinétique du siméprevir par l'intermédiaire du CYP3A4. La co-administration de siméprévir avec des inhibiteurs modérés ou puissants du CYP3A4 peut augmenter significativement l'exposition plasmatique au siméprévir, alors que la co-administration avec des inducteurs modérés ou puissants du CYP3A4 peut diminuer significativement l'exposition plasmatique au siméprévir et conduire à une perte d'efficacité (voir ci-dessous). Par conséquent, la co-administration de siméprévir avec des inhibiteurs ou inducteurs modérés ou puissants du CYP3A4 n'est pas recommandée.
                Le transport hépatique du siméprévir s'effectue par l'intermédiaire de l'OATP1B1/3. Les inhibiteurs de l'OATP1B1/3 tels que l'eltrombopag ou le gemfibrozil peuvent augmenter les concentrations plasmatiques du siméprévir.


                -> Médicaments affectés par l'utilisation du siméprévir

                Le siméprévir inhibe légèrement l'activité du CYP1A2 et l'activité du CYP3A4 intestinal, alors qu'il ne modifie pas l'activité du CYP3A4 hépatique. La co-administration de siméprévir avec des médicaments principalement métabolisés par le CYP3A4 peut entraîner une augmentation des concentrations plasmatiques de ces médicaments (voir ci-dessous). Le siméprévir n'a pas d'effet sur les CYP2C9, CYP2C19 ou CYP2D6 in vivo.
                Le siméprévir inhibe les transporteurs OATP1B1/3, P-gp et BCRP. La co-administration de siméprévir avec des médicaments qui sont des substrats des transporteurs OATP1B1/3, P-gp et BCRP peut entraîner une augmentation des concentrations plasmatiques de ces médicaments (voir ci-dessous).


                -> Patients traités par antivitamine K

                Etant donné que la fonction hépatique peut changer pendant le traitement avec le siméprévir, une surveillance étroite de l'INR (International Normalized Ratio) est recommandée.


                -> Interactions

                Les interactions établies et théoriques entre le siméprévir et certains médicaments sont répertoriées ci-dessous (les rapports des moyennes des moindres carrés avec intervalles de confiance à 90 % (IC 90 %) sont présentés (augmentation, diminution, absence de changement). Sauf mention contraire, les études d'interactions ont été effectuées chez des adultes sains à la posologie recommandée de 150 mg de siméprévir une fois par jour.


                Interactions et recommandations posologiques avec d'autres médicaments

                Médicaments par aire thérapeutique


                * ANALEPTIQUE

                + Caféine 150 mg
                Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
                caféine ASC 1,26 (1,21-1,32) augmentation
                caféine Cmax 1,12 (1,06-1,19) absence de changement
                caféine Cmin non étudiée
                Recommandation pour la co-administration :
                Aucune adaptation posologique n'est nécessaire.


                * ANTIARYTHMIQUES

                + Digoxine 0,25 mg
                Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
                digoxine ASC 1,39 (1,16-1,67) augmentation
                digoxine Cmax 1,31 (1,14-1,51) augmentation
                digoxine Cmin non étudiée
                (inhibition du transporteur P-gp)
                Recommandation pour la co-administration :
                Les concentrations de digoxine doivent être surveillées et utilisées pour l'adaptation de la dose de digoxine jusqu'à l'obtention de l'effet clinique recherché.

                + Amiodarone
                Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
                Non étudié. De faibles augmentations des concentrations d'amiodarone peuvent être attendues lorsque l'amiodarone est administrée par voie orale.
                (inhibition du CYP3A4 intestinal)
                L'inhibition du CYP3A4 par l'amiodarone peut entraîner de faibles augmentations des concentrations du siméprévir.
                Recommandation pour la co-administration :
                Traitement ne contenant pas de sofosbuvir :
                Des précautions sont nécessaires et un suivi des concentrations de l'amiodarone et/ou une surveillance clinique (ECG etc...) sont recommandés lors d'une administration par voie orale.
                Traitement contenant du sofosbuvir :
                N'utiliser que si aucun traitement alternatif n'est disponible. Une surveillance étroite est recommandée en cas de co-administration de ce médicament avec le siméprévir en association avec le sofosbuvir (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").

                + Disopyramide
                + Flécaïnide
                + Mexilétine
                + Propafénone
                + Quinidine
                Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
                Non étudié. De faibles augmentations des concentrations de ces antiarythmiques peuvent être attendues lorsqu'ils sont administrés par voie orale.
                (inhibition CYP3A4 intestinal)
                Recommandation pour la co-administration :
                Des précautions sont nécessaires et un dosage du médicament et/ou une surveillance clinique (ECG) sont recommandés lors d'une administration par voie orale.


                * ANTICOAGULANTS

                + Warfarine et autres antivitamines K
                Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
                Warfarine 10 mg
                S-warfarine ASC 1,04 (1,00-1,07) absence de changement
                S-warfarine Cmax 1,00 (0,94-1,06) absence de changement
                S-warfarine Cmin non étudiée
                Recommandation pour la co-administration :
                Bien qu'aucune modification de la pharmacocinétique de la warfarine ne soit attendue, une surveillance étroite de l'INR est recommandée avec tous les antivitamines K.
                Ceci est lié aux modifications potentielles de la fonction hépatique pendant le traitement avec le siméprévir.


                * ANTIEPILEPTIQUES

                + Carbamazépine
                + Oxcarbazépine
                + Phénobarbital
                + Phénytoïne
                Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
                Non étudié.
                Des diminutions significatives des concentrations plasmatiques du siméprévir sont attendues.
                (forte induction du CYP3A4)
                Recommandation pour la co-administration :
                Il n'est pas recommandé de co-administrer le siméprévir avec ces antiépileptiques car la co-administration peut conduire à une perte de l'effet thérapeutique du siméprévir.


                * ANTIDEPRESSEURS

                + Escitalopram 10 mg une fois par jour
                Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
                escitalopram ASC 1,00 (0,97-1,03) absence de changement
                escitalopram Cmax 1,03 (0,99-1,07) absence de changement
                escitalopram Cmin 1,00 (0,95-1,05) absence de changement
                siméprévir ASC 0,75 (0,68-0,83) diminution
                siméprévir Cmax 0,80 (0,71-0,89) diminution
                siméprévir Cmin 0,68 (0,59-0,79) diminution
                Recommandation pour la co-administration :
                Aucune adaptation posologique n'est nécessaire.


                * ANTIHISTAMINIQUES

                + Astémizole
                + Terfénadine
                Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
                Non étudié.
                L'astémizole et la terfénadine peuvent provoquer une arythmie cardiaque. De faibles augmentations des concentrations de ces antihistaminiques peuvent survenir.
                (inhibition du CYP3A4 intestinal)
                Recommandation pour la co-administration :
                La co-administration de siméprévir et de l'astémizole ou de la terfénadine n'est pas recommandée.


                * ANTI-INFECTIEUX

                - Antibiotiques - macrolides (administrés par voie systémique)

                + Azithromycine
                Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
                Non étudié. Compte-tenu des modalités d'élimination de l'azithromycine, aucune interaction n'est attendue entre l'azithromycine et le siméprévir.
                Recommandation pour la co-administration :
                Aucune adaptation posologique n'est nécessaire.

                + Erythromycine 500 mg trois fois par jour
                Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
                érythromycine ASC 1,90 (1,53-2,36) augmentation
                érythromycine Cmax 1,59 (1,23-2,05) augmentation
                érythromycine Cmin 3,08 (2,54-3,73) augmentation
                siméprévir ASC 7,47 (6,41-8,70) augmentation
                siméprévir Cmax 4,53 (3,91-5,25) augmentation
                siméprévir Cmin 12,74 (10,19-15,93) augmentation
                (inhibition du CYP3A4 et du transporteur P-gp à la fois par l'érythromycine et le siméprévir)
                Recommandation pour la co-administration :
                La co-administration de siméprévir et de l'érythromycine par voie systémique n'est pas recommandée.

                + Clarithromycine
                + Télithromycine
                Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
                Des augmentations des concentrations plasmatiques du siméprévir sont attendues.
                (forte inhibition du CYP3A4)
                Recommandation pour la co-administration :
                La co-administration de siméprévir et de la clarithromycine ou de la télithromycine n'est pas recommandée.

                - Antifongiques (administration orale)

                + Itraconazole
                + Kétoconazole (*)
                + Posaconazole
                Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
                Non étudié.
                Des augmentations significatives des concentrations plasmatiques du siméprévir sont attendues.
                (forte inhibition du CYP3A4)
                Recommandation pour la co-administration :
                La co-administration de siméprévir et de l'itraconazole, du kétoconazole ou du posaconazole par voie systémique n'est pas recommandée.

                + Fluconazole
                + Voriconazole
                Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
                Non étudié.
                Des augmentations significatives des concentrations plasmatiques du siméprévir sont attendues.
                (inhibition légère à modérée du CYP3A4)
                Recommandation pour la co-administration :
                La co-administration de siméprévir et du fluconazole ou du voriconazole par voie systémique n'est pas recommandée.

                - Antimycobactériens

                + Bédaquiline
                Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
                Non étudié. Aucune interaction médicamenteuse cliniquement significative n'est attendue.
                Recommandation pour la co-administration :
                Aucune adaptation posologique n'est nécessaire.

                + Rifampicine (1) 600 mg une fois par jour
                Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
                rifampicine ASC 1,00 (0,93-1,08) absence de changement
                rifampicine Cmax 0,92 (0,80-1,07) absence de changement
                rifampicine Cmin non étudiée
                25-désacétyl-rifampicine ASC 1,24 (1,13-1,36) augmentation
                25-désacétyl-rifampicine Cmax 1,08 (0,98-1,19) absence de changement
                25-désacétyl-rifampicine Cmin non étudiée
                siméprévir ASC 0,52 (0,41-0,67) diminution
                siméprévir Cmax 1,31 (1,03-1,66) augmentation
                siméprévir Cmin 0,08 (0,06-0,11) diminution
                (induction du CYP3A4)
                Recommandation pour la co-administration :
                Il n'est pas recommandé de co-administrer le siméprévir avec la rifampicine car la co-administration peut conduire à une perte de l'effet thérapeutique du siméprévir.

                + Rifabutine
                + Rifapentine
                Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
                Non étudié.
                Des diminutions significatives des concentrations plasmatiques du siméprévir sont attendues.
                (induction du CYP3A4)
                Recommandation pour la co-administration :
                Il n'est pas recommandé de co-administrer le siméprévir avec la rifabutine ou la rifapentine car la co-administration peut conduire à une perte de l'effet thérapeutique du siméprévir.


                * ANTITUSSIFS

                + Dextrométhorphane (DXM) 30 mg
                Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
                DXM ASC 1,08 (0,87-1,35) augmentation
                DXM Cmax 1,21 (0,93-1,57) augmentation
                DXM Cmin non étudiée
                dextrorphane ASC 1,09 (1,03-1,15) absence de changement
                dextrorphane Cmax 1,03 (0,93-1,15) absence de changement
                dextrorphane Cmin non étudiée
                Recommandation pour la co-administration :
                Aucune adaptation posologique n'est nécessaire.


                * INHIBITEURS CALCIQUES (administrés par voie orale)

                + Amlodipine
                + Bépridil
                + Diltiazem
                + Félodipine
                + Nicardipine
                + Nifédipine
                + Nisoldipine
                + Vérapamil
                Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
                Non étudié.
                Des augmentations des concentrations plasmatiques des inhibiteurs calciques peuvent survenir lorsqu'ils sont administrés par voie orale.
                (inhibition du CYP3A4 intestinal et du transporteur P-gp)
                L'inhibition légère du CYP3A4 par l'amlodipine et l'inhibition modérée du CYP3A4 par le diltiazem et le vérapamil peuvent entraîner une augmentation des concentrations du siméprévir.
                Recommandation pour la co-administration :
                Des précautions sont nécessaires et une surveillance clinique des patients est recommandée lorsque les inhibiteurs calciques sont administrés par voie orale.


                * GLUCOCORTICOIDES

                + Dexaméthasone (systémique)
                Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
                Non étudié.
                Des diminutions des concentrations plasmatiques du siméprévir sont attendues.
                (induction modérée du CYP3A4)
                Recommandation pour la co-administration :
                Il n'est pas recommandé de co-administrer le siméprévir avec la dexaméthasone systémique car la co-administration peut conduire à une perte de l'effet thérapeutique du siméprévir.

                + Budésonide
                + Fluticasone
                + Méthylprednisolone
                + Prednisone
                Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
                Non étudié. Aucune interaction médicamenteuse cliniquement significative n'est attendue.
                Recommandation pour la co-administration :
                Aucune adaptation posologique n'est nécessaire.


                * MEDICAMENTS GASTRO-INTESTINAUX

                - Anti-acides

                + Par exemple, hydroxyde d'aluminium ou de magnésium, carbonate de calcium
                Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
                Non étudié. Aucune interaction médicamenteuse cliniquement significative n'est attendue.
                Recommandation pour la co-administration :
                Aucune adaptation posologique n'est nécessaire.

                - Antagonistes des récepteurs H2

                + Par exemple, cimétidine, nizatidine, ranitidine
                Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
                Non étudié. Aucune interaction médicamenteuse cliniquement significative n'est attendue.
                Recommandation pour la co-administration :
                Aucune adaptation posologique n'est nécessaire.

                - Agents propulsifs

                + Cisapride
                Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
                Non étudié. Le cisapride peut causer des arythmies cardiaques. Une augmentation des concentrations de cisapride est possible.
                (inhibition du CYP3A4 intestinal)
                Recommandation pour la co-administration :
                Il n'est pas recommandé de co-administrer le siméprévir avec le cisapride.

                - Inhibiteurs de la pompe à protons

                + Oméprazole 40 mg
                Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
                oméprazole ASC 1,21 (1,00-1,46) augmentation
                oméprazole Cmax 1,14 (0,93-1,39) augmentation
                oméprazole Cmin non étudiée
                Recommandation pour la co-administration :
                Aucune adaptation posologique n'est nécessaire.

                + Dexlansoprazole
                + Esoméprazole
                + Lansoprazole
                + Pantoprazole
                + Rabéprazole
                Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
                Non étudié. Aucune interaction médicamenteuse cliniquement significative n'est attendue.
                Recommandation pour la co-administration :
                Aucune adaptation posologique n'est nécessaire.


                * MEDICAMENTS DU VHC

                - Antiviraux

                + Daclatasvir 60 mg une fois par jour
                Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
                daclatasvir ASC 1,96 (1,84-2,10) augmentation
                daclatasvir Cmax 1,50 (1,39-1,62) augmentation
                daclatasvir Cmin 2,68 (2,42-2,98) augmentation
                siméprévir ASC 1,44 (1,32-1,56) augmentation
                siméprévir Cmax 1,39 (1,27-1,52) augmentation
                siméprévir Cmin 1,49 (1,33-1,67) augmentation
                Recommandation pour la co-administration :
                Aucune adaptation posologique du daclatasvir ou du siméprévir n'est nécessaire.

                + Lédipasvir (2) 90 mg une fois par jour
                Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
                lédipasvir ASC 1,75 (1,56-1,96) augmentation
                lédipasvir Cmax 1,64 (1,45-1,86) augmentation
                lédipasvir Cmin 1,74 (1,55-1,97) augmentation
                siméprévir ASC 3,05 (2,43-3,84) augmentation
                siméprévir Cmax 2,34 (1,95-2,81) augmentation
                siméprévir Cmin 4,69 (3,40-6,47) augmentation
                Recommandation pour la co-administration :
                Il n'est pas recommandé de co-administrer le siméprévir avec un médicament contenant du lédipasvir.

                + Sofosbuvir (3) 400 mg une fois par jour
                Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
                sofosbuvir ASC 3,16 (2,25-4,44) augmentation
                sofosbuvir Cmax 1,91 (1,26-2,90) augmentation
                sofosbuvir Cmin non étudiée
                GS-331007 ASC 1,09 (0,87-1,37) absence de changement
                GS-331007 Cmax 0,69 (0,52-0,93) diminution
                GS-331007 Cmin non étudiée
                siméprévir ASC 0,94 (0,67-1,33) absence de changement
                siméprévir Cmax 0,96 (0,71-1,30) absence de changement
                siméprévir Cmin non étudiée
                Recommandation pour la co-administration :
                L'augmentation de l'exposition au sofosbuvir observée dans la sous-étude pharmacocinétique préliminaire n'est pas cliniquement significative.


                * PRODUITS DE PHYTOTHERAPIE

                + Chardon-Marie (Silybum marianum)
                Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
                Non étudié. Des augmentations des concentrations plasmatiques du siméprévir sont attendues.
                (inhibition du CYP3A4)
                Recommandation pour la co-administration :
                La co-administration de siméprévir et du chardon-Marie n'est pas recommandée.

                + Millepertuis (Hypericum perforatum)
                Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
                Des diminutions significatives des concentrations plasmatiques du siméprévir sont attendues.
                (induction du CYP3A4)
                Recommandation pour la co-administration :
                Il n'est pas recommandé de co-administrer du siméprévir avec des produits contenant du millepertuis car la co-administration peut conduire à une perte de l'effet thérapeutique du siméprévir.


                * MEDICAMENTS DU VIH

                - Antirétroviraux - Antagoniste du CCR5

                + Maraviroc
                Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
                Non étudié. Aucune interaction médicamenteuse cliniquement significative n'est attendue.
                Recommandation pour la co-administration :
                Aucune adaptation posologique n'est nécessaire pour l'un ou l'autre médicament en cas de co-administration de siméprévir et de maraviroc.

                - Antirétroviraux - inhibiteur de l'intégrase

                + Raltégravir 400 mg deux fois par jour
                Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
                raltégravir ASC 1,08 (0,85-1,38) augmentation
                raltégravir Cmax 1,03 (0,78-1,36) absence de changement
                raltégravir Cmin 1,14 (0,97-1,36) augmentation
                siméprévir ASC 0,89 (0,81-0,98) absence de changement
                siméprévir Cmax 0,93 (0,85-1,02) absence de changement
                siméprévir Cmin 0,86 (0,75-0,98) diminution
                Recommandation pour la co-administration :
                Aucune adaptation posologique n'est nécessaire.

                - Antirétroviraux - inhibiteurs non-nucléosidiques de la transcriptase inverse (INNTI)

                + Efavirenz 600 mg une fois par jour
                Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
                éfavirenz ASC 0,90 (0,85-0,95) absence de changement
                éfavirenz Cmax 0,97 (0,89-1,06) absence de changement
                éfavirenz Cmin 0,87 (0,81-0,93) absence de changement
                siméprévir ASC 0,29 (0,26-0,33) diminution
                siméprévir Cmax 0,49 (0,44-0,54) diminution
                siméprévir Cmin 0,09 (0,08-0,12) diminution
                (induction du CYP3A4)
                Recommandation pour la co-administration :
                Il n'est pas recommandé de co-administrer le siméprévir avec l'éfavirenz car la co-administration peut conduire à une perte de l'effet thérapeutique du siméprévir.

                + Rilpivirine 25 mg une fois par jour
                Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
                rilpivirine ASC 1,12 (1,05-1,19) absence de changement
                rilpivirine Cmax 1,04 (0,95-1,13) absence de changement
                rilpivirine Cmin 1,25 (1,16-1,35) augmentation
                siméprévir ASC 1,06 (0,94-1,19) absence de changement
                siméprévir Cmax 1,10 (0,97-1,26) augmentation
                siméprévir Cmin 0,96 (0,83-1,11) absence de changement
                Recommandation pour la co-administration :
                Aucune adaptation posologique n'est nécessaire.

                + Autres INNTI (Delavirdine, Etravirine, Névirapine)
                Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
                Non étudié. Des modifications des concentrations plasmatiques du siméprévir sont attendues.
                (induction [étravirine ou névirapine] ou inhibition [delavirdine] du CYP3A4)
                Recommandation pour la co-administration :
                La co-administration de siméprévir et de la delavirdine, de l'étravirine ou de la névirapine n'est pas recommandée.

                - Antirétroviraux - inhibiteurs nucléosidiques ou nucléotidiques de la transcriptase inverse (IN(t)TI)

                + Fumarate de ténofovir disoproxil 300 mg une fois par jour
                Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
                ténofovir ASC 1,18 (1,13-1,24) absence de changement
                ténofovir Cmax 1,19 (1,10-1,30) augmentation
                ténofovir Cmin 1,24 (1,15-1,33) augmentation
                siméprévir ASC 0,86 (0,76-0,98) diminution
                siméprévir Cmax 0,85 (0,73-0,99) diminution
                siméprévir Cmin 0,93 (0,78-1,11) diminution
                Recommandation pour la co-administration :
                Aucune adaptation posologique n'est nécessaire.

                + Autres INTI (Abacavir, Didanosine, Emtricitabine, Lamivudine, Stavudine, Zidovudine)
                Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
                Non étudié. Aucune interaction médicamenteuse cliniquement significative n'est attendue.
                Recommandation pour la co-administration :
                Aucune adaptation posologique n'est nécessaire.

                - Antirétroviraux - inhibiteurs de protéase (IP)

                + Darunavir/ritonavir (4) 800/100 mg une fois par jour
                Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
                darunavir ASC 1,18 (1,11-1,25) augmentation
                darunavir Cmax 1,04 (0,99-1,10) absence de changement
                darunavir Cmin 1,31 (1,13-1,52) augmentation
                ritonavir ASC 1,32 (1,25-1,40) augmentation
                ritonavir Cmax 1,23 (1,14-1,32) augmentation
                ritonavir Cmin 1,44 (1,30-1,61) augmentation
                siméprévir ASC 2,59 (2,15-3,11) augmentation (*)
                siméprévir Cmax 1,79 (1,55-2,06) augmentation (*)
                siméprévir Cmin 4,58 (3,54-5,92) augmentation (*)
                (*) darunavir/ritonavir + siméprévir 50 mg comparé au siméprévir 150 mg seul
                (forte inhibition du CYP3A4)
                Recommandation pour la co-administration :
                La co-administration de siméprévir et du darunavir/ritonavir n'est pas recommandée.

                + Ritonavir (1) 100 mg deux fois par jour
                Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
                siméprévir ASC 7,18 (5,63-9,15) augmentation
                siméprévir Cmax 4,70 (3,84-5,76) augmentation
                siméprévir Cmin 14,35 (10,29-20,01) augmentation
                (forte inhibition du CYP3A4)
                Recommandation pour la co-administration :
                La co-administration de siméprévir et du ritonavir n'est pas recommandée.

                + Autres IP du VIH boostés ou non par le ritonavir (par exemple, Atazanavir, (Fos)amprénavir, Lopinavir, Indinavir, Nelfinavir, Saquinavir, Tipranavir)
                Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
                Des modifications des concentrations plasmatiques du siméprévir sont attendues.
                (induction ou inhibition du CYP3A4)
                Recommandation pour la co-administration :
                La co-administration de siméprévir et d'un IP du VIH, avec ou sans ritonavir, n'est pas recommandée.

                + Médicaments contenant du cobicistat
                Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
                Non étudié. Des augmentations significatives des concentrations plasmatiques du siméprévir sont attendues.
                (forte inhibition du CYP3A4)
                Recommandation pour la co-administration :
                La co-administration de siméprévir et de médicaments contenant du cobicistat n'est pas recommandée.


                * INHIBITEURS DE L'HMG Co-A REDUCTASE

                + Rosuvastatine 10 mg
                Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
                rosuvastatine ASC 2,81 (2,34-3,37) augmentation
                rosuvastatine Cmax 3,17 (2,57-3,91) augmentation
                rosuvastatine Cmin non étudiée
                (inhibition du transporteur OATP1B1/3, BCPR)
                Recommandation pour la co-administration :
                Lors de la co-administration avec le siméprévir, adapter avec précaution la posologie de la rosuvastatine, et utiliser la dose la plus faible nécessaire tout en surveillant la tolérance.

                + Pitavastatine
                + Pravastatine
                Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
                Non étudié.
                Des augmentations des concentrations plasmatiques de la pitavastatine et de la pravastatine sont attendues.
                (inhibition du transporteur OATP1B1/3)
                Recommandation pour la co-administration :
                Lors de la co-administration avec le siméprévir, adapter avec précaution la posologie de la pitavastatine et de la pravastatine, et utiliser la dose la plus faible nécessaire tout en surveillant la tolérance.

                + Atorvastatine 40 mg
                Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
                atorvastatine ASC 2,12 (1,72-2,62) augmentation
                atorvastatine Cmax 1,70 (1,42-2,04) augmentation
                atorvastatine Cmin non étudiée
                2-OH-atorvastatine ASC 2,29 (2,08-2,52) augmentation
                2-OH-atorvastatine Cmax 1,98 (1,70-2,31) augmentation
                2-OH-atorvastatine Cmin non étudié
                (inhibition du transporteur OATP1B1/3 et/ou du CYP3A4)
                L'inhibition de l'OATP1B1 par l'atorvastatine peut entraîner une augmentation des concentrations du siméprévir.
                Recommandation pour la co-administration :
                Lors de la co-administration avec le siméprévir, adapter avec précaution la posologie de l'atorvastatine, et utiliser la dose la plus faible nécessaire tout en surveillant la tolérance.

                + Simvastatine 40 mg
                Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
                simvastatine ASC 1,51 (1,32-1,73) augmentation
                simvastatine Cmax 1,46 (1,17-1,82) augmentation
                simvastatine Cmin non étudiée
                simvastatine acide ASC 1,88 (1,63-2,17) augmentation
                simvastatine acide Cmax 3,03 (2,49-3,69) augmentation
                simvastatine acide Cmin non étudiée
                (inhibition du transporteur OATP1B1 et/ou du CYP3A4)
                Recommandation pour la co-administration :
                Lors de la co-administration avec le siméprévir, adapter avec précaution la posologie de la simvastatine, et utiliser la dose la plus faible nécessaire tout en surveillant la tolérance.

                + Lovastatine
                Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
                Non étudié.
                Des augmentations des concentrations plasmatiques de la lovastatine sont attendues.
                (inhibition du transporteur OATP1B1 et/ou du CYP3A4)
                Recommandation pour la co-administration :
                Lors de la co-administration avec le siméprévir, adapter avec précaution la posologie de la lovastatine, et utiliser la dose la plus faible nécessaire tout en surveillant la tolérance.

                + Fluvastatine
                Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
                Non étudié. Aucune interaction médicamenteuse cliniquement significative n'est attendue.
                Recommandation pour la co-administration :
                Aucune adaptation posologique n'est nécessaire.


                * CONTRACEPTIFS HORMONAUX

                + Ethinylestradiol et noréthindrone 0,035 mg une fois par jour / 1 mg une fois par jour
                Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
                éthinylestradiol ASC 1,12 (1,05-1,20) absence de changement
                éthinylestradiol Cmax 1,18 (1,09-1,27) augmentation
                éthinylestradiol Cmin 1,00 (0,89-1,13) absence de changement
                noréthindrone ASC 1,15 (1,08-1,22) absence de changement
                noréthindrone Cmax 1,06 (0,99-1,14) absence de changement
                noréthindrone Cmin 1,24 (1,13-1,35) augmentation
                Recommandation pour la co-administration :
                Aucune adaptation posologique n'est nécessaire.


                * IMMUNOSUPPRESSEURS

                + Ciclosporine 100 mg
                Dose adaptée à chaque patient (5)
                Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
                ciclosporine ASC 1,19 (1,13-1,26) augmentation
                ciclosporine Cmax 1,16 (1,07-1,26) augmentation
                ciclosporine Cmin non étudiée
                siméprévir ASC 5,81 (3,56-9,48) augmentation (6)
                siméprévir Cmax 4,74 (3,12-7,18) augmentation (6)
                siméprévir Cmin non étudié (6)
                (inhibition de l'OATP1B1/3, de la P-gp et du CYP3A par la ciclosporine)
                Recommandation pour la co-administration :
                La co-administration de siméprévir avec la ciclosporine n'est pas recommandée.

                + Tacrolimus 2 mg
                Dose adaptée à chaque patient (5)
                Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
                tacrolimus ASC 0,83 (0,59-1,16) diminution
                tacrolimus Cmax 0,76 (0,65-0,90) diminution
                tacrolimus Cmin non étudiée
                siméprévir ASC 1,85 (1,18-2,91) augmentation (7)
                siméprévir Cmax 1,79 (1,22-2,62) augmentation (7)
                siméprévir Cmin non étudié (7)
                (inhibition de l'OATP1B1 par le tacrolimus)
                Recommandation pour la co-administration :
                Aucune adaptation posologique n'est nécessaire pour l'un ou l'autre médicament en cas de co-administration avec le siméprévir. Une surveillance des concentrations sanguines de tacrolimus est recommandée.

                + Sirolimus
                Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
                Non étudié. Une légère augmentation ou diminution des concentrations plasmatiques du sirolimus peut se produire.
                Recommandation pour la co-administration :
                Une surveillance des concentrations sanguines de sirolimus est recommandée.


                * ANALGESIQUES OPIOIDES

                + Méthadone (8) 30-150 mg une fois par jour, dose personnalisée
                Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
                R(-) méthadone ASC 0,99 (0,91-1,09) absence de changement
                R(-) méthadone Cmax 1,03 (0,97-1,09) absence de changement
                R(-) méthadone Cmin 1,02 (0,93-1,12) absence de changement
                Recommandation pour la co-administration :
                Aucune adaptation posologique n'est nécessaire.

                + Buprénorphine
                + Naloxone
                Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
                Non étudié. Aucune interaction médicamenteuse cliniquement significative n'est attendue.
                Recommandation pour la co-administration :
                Aucune adaptation posologique n'est nécessaire.


                * INHIBITEURS DE LA PHOSPHODIESTERASE DE TYPE 5

                + Sildénafil
                + Tadalafil
                + Vardénafil
                Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
                Non étudié.
                De faibles augmentations des concentrations des inhibiteurs de la PDE-5 sont attendues.
                (inhibition du CYP3A4 intestinal)
                L'inhibition légère de l'OATP1B1 par le sildénafil peut entrainer une légère augmentation des concentrations du siméprévir.
                Recommandation pour la co-administration :
                Aucune adaptation posologique n'est nécessaire en cas de co-administration de siméprévir avec des doses de sildénafil, vardénafil, ou tadalafil indiquées pour le traitement des troubles de l'érection.
                Une adaptation posologique de l'inhibiteur de la PDE-5 peut être nécessaire en cas de co-administration de siméprévir et de sildénafil ou tadalafil administré de façon chronique aux doses utilisées pour le traitement de l'hypertension artérielle pulmonaire. Il convient d'envisager de débuter l'inhibiteur de PDE-5 à la dose la plus faible possible et d'augmenter si nécessaire la posologie en instaurant une surveillance clinique appropriée.


                * SEDATIFS/ANXIOLYTIQUES

                + Midazolam
                Oral : 0,075 mg/kg
                Intraveineux : 0,025 mg/kg
                Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
                Oral :
                midazolam ASC 1,45 (1,35-1,57) augmentation
                midazolam Cmax 1,31 (1,19-1,45) augmentation
                midazolam Cmin non étudiée
                Intraveineux :
                midazolam ASC 1,10 (0,95-1,26) augmentation
                midazolam Cmax 0,78 (0,52-1,17) diminution
                midazolam Cmin non étudiée
                (inhibition légère du CYP3A4 intestinal)
                Recommandation pour la co-administration :
                Les concentrations plasmatiques du midazolam après une administration intraveineuse sont restées inchangées puisque le siméprévir n'inhibe pas les enzymes du CYP3A4 hépatique.
                Des précautions sont nécessaires en cas de co-administration de ce médicament à indice thérapeutique étroit et de siméprévir par voie orale.

                + Triazolam (oral)
                Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
                Non étudié.
                En raison de l'inhibition des enzymes du CYP3A4 intestinal, de faibles augmentations des concentrations en triazolam sont attendues.
                Recommandation pour la co-administration :
                Des précautions sont nécessaires en cas de co-administration de ce médicament à indice thérapeutique étroit et de siméprévir par voie orale.


                * STIMULANTS

                + Méthylphénidate
                Effets sur les concentrations médicamenteuses - rapports des moyennes des moindres carrés (IC 90 %) :
                Non étudié. Aucune interaction médicamenteuse cliniquement significative n'est attendue.
                Recommandation pour la co-administration :
                Aucune adaptation posologique n'est nécessaire.

                Le sens des variations (augmentation, diminution, pas de changement) pour chaque paramètre pharmacocinétique est fondé sur l'intervalle de confiance à 90 % du rapport des moyennes géométriques, qui est, soit "compris dans" (pas de changement), soit inférieur à (diminution), soit supérieur à (augmentation) l'intervalle 0,80-1,25.

                (1) Cette étude d'interaction a été effectuée à une dose supérieure à la dose recommandée pour le siméprévir évaluant l'effet maximal sur le médicament co-administré. La recommandation posologique est applicable à la dose recommandée de 150 mg de siméprévir une fois par jour.
                (2) L'interaction entre le siméprévir et le médicament a été évaluée au cours d'une étude de phase 2 de pharmacocinétique chez 20 patients infectés par le VHC.
                (3) Comparaison fondée sur les témoins historiques. L'interaction entre le siméprévir et le médicament a été évaluée lors d'une sous-étude pharmacocinétique d'une étude de phase 2 menée chez 22 patients infectés par le VHC.
                (4) La dose du siméprévir dans cette étude d'interaction était de 50 mg en co-administration avec le darunavir/ritonavir, comparativement à 150 mg dans le groupe de traitement par siméprévir seul.
                (5) Dose adaptée à chaque patient à la libre appréciation du médecin, selon la pratique clinique locale.
                (6) Comparaison basée sur des témoins historiques. Données issues d'une étude de phase 2 chez 9 patients après transplantation hépatique infectés par le VHC.
                (7) Comparaison basée sur des témoins historiques. Données issues d'une étude de phase 2 chez 11 patients après transplantation hépatique infectés par le VHC.
                (8) L'interaction entre le siméprévir et le médicament a été évaluée dans une étude pharmacocinétique chez des adultes présentant une dépendance aux opioïdes sous traitement d'entretien stable par méthadone.
                (*) Kétoconazole : en attente d'une prochaine classification ATC.
                 
                Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 20/07/2017
                Grossesse
                Recommandations et conduites à tenir
                 
                Effet spécialité
                Niveau(x) de risque
                • ADMINIST. POSSIBLE QUE SI NECESSAIRE
                • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES

                * Grossesse

                Il n'existe pas d'étude appropriée et bien contrôlée sur l'utilisation du siméprévir chez la femme enceinte. Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence des effets sur la reproduction (Cf. rubrique "Sécurité préclinique").
                Le siméprévir ne doit être utilisée chez la femme enceinte ou en âge de procréer que si le bénéfice justifie le risque. Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une méthode de contraception efficace.

                Comme le siméprévir doit être co-administré avec d'autres médicaments pour le traitement de l'HCC, les contre-indications et les mises en garde applicables à ces médicaments s'appliquent également lorsqu'ils sont utilisés en association avec le siméprévir (Cf. rubrique "Contre-indications").

                Des effets tératogènes et/ou embryocides significatifs ont été observés chez toutes les espèces animales exposées à la ribavirine. Il convient de prendre toutes les précautions nécessaires afin d'éviter une grossesse chez les patientes et les partenaires féminines des patients. Les patientes en âge de procréer et les patients de sexe masculin ayant une partenaire en âge de procréer doivent utiliser une méthode de contraception efficace pendant le traitement par la ribavirine et après la fin du traitement par la ribavirine, selon la durée recommandée dans le Résumé des Caractéristiques du Produit de la ribavirine.
                Référence(s) officielle(s) : Rectificatif AMM européenne 20/07/2017

                Femme en âge de procréer
                Recommandations et conduites à tenir
                Recommandations
                • UTILISER UNE CONTRACEPTION EFFICACE
                * Femme en âge de procréer

                Des effets tératogènes et/ou embryocides significatifs ont été observés chez toutes les espèces animales exposées à la ribavirine. Il convient de prendre toutes les précautions nécessaires afin d'éviter une grossesse chez les patientes et les partenaires féminines des patients. Les patientes en âge de procréer et les patients de sexe masculin ayant une partenaire en âge de procréer doivent utiliser une méthode de contraception efficace pendant le traitement par la ribavirine et après la fin du traitement par la ribavirine, selon la durée recommandée dans le Résumé des Caractéristiques du Produit de la ribavirine.


                * Fertilité

                Il n'existe pas de données sur l'effet du siméprévir sur la fertilité chez l'Homme. Aucun effet sur la fertilité n'a été observé au cours des études chez l'animal (Cf. rubrique "Sécurité préclinique").
                Référence(s) officielle(s) : Rectificatif AMM européenne 20/07/2017
                Allaitement
                Données sur le passage dans le lait maternel
                Passage dans le lait Pas d'information
                Fixation protéique Pas d'information
                Rapport concentration lait/plasma maternels Pas d'information
                Concentration dans 100 ml de lait maternel Pas d'information
                Recommandations et conduites à tenir
                Recommandations
                • ALLAITEMENT CONTRE-INDIQUE PENDANT TRT
                • ADMINISTRATION CONTRE-INDIQUEE

                * Allaitement

                On ne sait pas si le siméprévir ou ses métabolites sont excrétés dans le lait maternel. Après administration à des rates allaitantes, le siméprévir a été détecté dans le plasma des rats allaités, probablement en raison de l'excrétion du siméprévir dans le lait maternel (Cf. rubrique "Sécurité préclinique"). Un risque pour les nouveau-nés/nourrissons ne peut être exclu. Une décision doit être prise soit d'interrompre l'allaitement, soit d'interrompre/de s'abstenir du traitement avec le siméprévir, en prenant en compte le bénéfice de l'allaitement pour l'enfant au regard du bénéfice du traitement pour la mère.
                Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 20/07/2017
                Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
                Recommandations
                • OUI
                • MODIFICATION COMPORTEMENT (CONDUCTEUR)
                Le siméprévir n'a aucun effet ou qu'un effet négligeable sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. L'association du siméprévir avec d'autres médicaments dans le traitement de l'HCC peut affecter l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Se reporter aux Résumés des Caractéristiques du Produit des médicaments co-administrés pour leur effet potentiel sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines.
                Référence(s) officielle(s):    Rectificatif AMM européenne 20/07/2017
                Les effets indésirables de la base Theriaque incluent d'une part les effets indésirables du RCP de la spécialité consultée, d'autre part une compilation bibliographique des effets indésirables des médicaments appartenant à la même classe thérapeutique.
                Déclaration des effets indésirables suspectés

                La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration: Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance.
                Site internet: www.ansm.sante.fr.


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                - Effets indésirables cliniques

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