LUCENTIS 10MG/ML INJ FL 0,23ML NSFP
LUCENTIS 10 MG/ML, SOLUTION INJECTABLE
Fiche(s) d'identité interopérable
Historique des références officielles
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Cette monographie a été revue le : 23/11/2017
Forme(s) pharmaceutique(s)
Voie(s) d'administration :
  • INTRAVITREENNE (1)
Forme(s) pharmaceutique(s) :
  • SOLUTION

  • SOLUTION INJECTABLE (1)(2)
  • LIMPIDE INCOLORE OU JAUNE CLAIR
  • STERILE

Solution injectable.

Solution aqueuse stérile, limpide, incolore à jaune pâle.

Référence(s) bibliographique(s) :
  • Référence(s) officielle(s) : Rectificatif AMM européenne 20/07/2015

  • (1) Standard Terms
  • (2) Pharmacopée Européenne 4ème édition 2002
Composition
Précision(s) composition :
Un ml contient 10 mg de ranibizumab. Chaque flacon contient 2,3 mg de ranibizumab dans 0,23 ml de solution.
Le ranibizumab est un fragment d'anticorps monoclonal humanisé produit dans des cellules d'Escherichia coli par la technologie de l'ADN recombinant.

Référence(s) officielle(s) : Rectificatif AMM européenne 20/07/2015

Classifications
  • Classe(s) pharmacothérapeutique(s) :
  • ANTI VEGF
  • ANTICORPS MONOCLONAL
  • MEDICAMENT OPHTALMIQUE
  • Classe(s) ATC (source Thériaque d'après l'OMS) :
  • ORGANES SENSORIELS : S
  • MEDICAMENTS OPHTALMOLOGIQUES : S01
  • MEDICAMENTS POUR LES TROUBLES OCULAIRES VASCULAIRES : S01L
  • MEDICAMENTS ANTI NEOVASCULARISATION : S01LA
  • RANIBIZUMAB : S01LA04
Aucune DDD attribuée
Nomenclature du code des marchés publics :
  • 18.04
  • Classe(s) EphMRA (source Club InterPharmaceutique) :
  • ORGANES DES SENS : S
  • PRODUITS OPHTALMOLOGIQUES : S01
  • PRODUITS ANTINEOVASCULARISATION OCULAIRE : S01P

Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : MEDICAMENT CONTRE LA NEOVASCULARISATION, code ATC : S01LA04

Le ranibizumab est un fragment d'anticorps monoclonal humanisé recombinant dirigé contre le facteur de croissance de l'endothélium vasculaire humain de type A (VEGF-A). Il se lie avec une haute affinité aux isoformes du VEGF-A (p.ex. VEGF110, VEGF121 et VEGF165), empêchant dès lors la liaison du VEGF-A à ses récepteurs VEGFR-1 et VEGFR-2. La liaison du VEGF-A à ses récepteurs induit une prolifération des cellules endothéliales et une néovascularisation ainsi qu'une perméabilité vasculaire, tous ces facteurs étant considérés comme contribuant à la progression de la forme néovasculaire de la dégénérescence maculaire liée à l'âge, de la myopie forte ou à la baisse de vision due soit à un oedème maculaire diabétique soit à un oedème maculaire secondaire à l'OVR.


* Traitement de la DMLA néovasculaire

Dans la DMLA néovasculaire, la tolérance et l'efficacité cliniques de ce médicament ont été évaluées dans trois études randomisées d'une durée de 24 mois, en double insu, contrôlées, comparativement à une injection simulée ou un traitement actif chez des patients atteints de DMLA néovasculaire. Au total, 1323 patients (879 traités par un traitement actif et 444 par injection simulée) ont été inclus dans ces études.

Dans l'étude FVF2598g (MARINA), 716 patients atteints de DMLA au stade de néovascularisation choroïdienne (NVC) visible minoritaire (" minimally classic ") ou occulte pure ont reçu des injections intravitréennes mensuelles de Ranibizumab 0,3 mg (n=238) ou 0,5 mg (n=240) ou des injections simulées (n=238).

Dans l'étude FVF2587g (ANCHOR), 423 patients atteints de DMLA au stade de néovascularisation choroïdienne (NVC) à prédominance visible ont reçu soit : 1) des injections intravitréennes mensuelles de Ranibizumab 0,3 mg et une PDT simulée (n=140) ; 2) des injections intravitréennes mensuelles de Ranibizumab 0,5 mg et une PDT simulée (n=140) ; ou 3) des injections intravitréennes simulées et une PDT active par la vertéporfine (n=143). La PDT, simulée ou active par la vertéporfine, a été administrée avec l'injection initiale de ce médicament puis tous les 3 mois si l'angiographie à la fluorescéine montrait la persistance ou la réapparition d'une diffusion vasculaire.

Les résultats principaux sont résumés dans les Données (1), (2).

Données (1) Résultats à 12 mois et à 24 mois dans l'étude FVF2598g (MARINA) et FVF2587g (ANCHOR)

Mesure du résultat dans l'étude FVF2598g (MARINA)

Perte < 15 lettres d'acuité visuelle (%)(a) (conservation de la vision, critère principal)
- Mois : Mois 12
. Injection simulée (n = 238) : 62 %
. Ranibizumab 0,5 mg (n = 240) : 95 %
- Mois : Mois 24
. Injection simulée (n = 238) : 53 %
. Ranibizumab 0,5 mg (n = 240) : 90 %

Gain > ou = 15 lettres d'acuité visuelle (%)(a)
- Mois : Mois 12
. Injection simulée (n = 238) : 5 %
. Ranibizumab 0,5 mg (n = 240) : 34 %
- Mois : Mois 24
. Injection simulée (n = 238) : 4 %
. Ranibizumab 0,5 mg (n = 240) : 33 %

Variation moyenne de l'acuité visuelle (lettres) (ET)(a)
- Mois : Mois 12
- Injection simulée (n = 238) : -10,5 (16,6)
- Ranibizumab 0,5 mg (n = 240) : +7,2 (14,4)
- Mois : Mois 24
. Injection simulée (n = 238) : -14,9 (18,7)
. Ranibizumab 0,5 mg (n = 240) : +6,6 (16,5)

Mesure du résultat dans l'étude FVF2587g (ANCHOR)

Perte < 15 lettres d'acuité visuelle (%)(a) (conservation de la vision, critère principal)
- Mois : Mois 12
. PDT par la vertéporfine (n = 143) : 64 %
. Ranibizumab 0,5 mg (n = 140) : 96 %
- Mois : Mois 24
. PDT par la vertéporfine (n = 143) : 66 %
. Ranibizumab 0,5 mg (n = 140) : 90 %

Gain > ou = 15 lettres d'acuité visuelle (%)(a)
- Mois : Mois 12
. PDT par la vertéporfine (n = 143) : 6 %
. Ranibizumab 0,5 mg (n = 140) : 40 %
- Mois : Mois 24
. PDT par la vertéporfine (n = 143) : 6 %
. Ranibizumab 0,5 mg (n = 140) : 41 %

Variation moyenne de l'acuité visuelle (lettres) (ET)(a)
- Mois : Mois 12
. PDT par la vertéporfine (n = 143) : -9,5 (16,4)
. Ranibizumab 0,5 mg (n = 140) : +11,3 (14,6)
- Mois : Mois 24
. PDT par la vertéporfine (n = 143) : -9,8 (17,6)
. Ranibizumab 0,5 mg (n = 140) : +10,7 (16,5)

(a) p < 0,01

Les résultats des deux études montrent que la poursuite du traitement par ranibizumab peut également présenter un bénéfice chez les patients ayant perdu > ou = 15 lettres de meilleure acuité visuelle corrigée (MAVC) au cours de la première année de traitement.

L'étude FVF3192g (PIER) est une étude randomisée, en double insu, contrôlée contre des injections simulées, destinée à évaluer la tolérance et l'efficacité de ce médicament chez 184 patients présentant toutes les formes de DMLA néovasculaire. Les patients ont reçu des injections intravitréennes de Ranibizumab 0,3 mg (n=60) ou 0,5 mg (n=61) ou des injections simulées (n=63) une fois par mois à raison de 3 doses consécutives, suivies d'une dose administrée une fois tous les 3 mois. A partir du mois 14 de l'étude, les patients recevant des injections simulées avaient la possibilité de recevoir ce médicament, et à partir du mois 19, la fréquence des traitements pouvait être augmentée. Les patients traités par ce médicament dans l'étude PIER ont reçu en moyenne 10 traitements.

Le critère principal d'évaluation de l'efficacité était la variation moyenne de l'acuité visuelle à 12 mois par rapport à l'acuité visuelle initiale. Après une augmentation initiale (suivant l'administration de doses mensuelles), l'acuité visuelle des patients a diminué en moyenne avec des administrations trimestrielles, pour revenir à la valeur initiale au mois 12 et cet effet a été conservé à 24 mois chez la plupart des patients traités par le ranibizumab (82 %). Des données recueillies chez un nombre limité de patients ayant été traités par ce médicament après avoir reçu des injections simulées pendant plus d'un an suggèrent qu'une initiation précoce du traitement serait associée à une meilleure préservation de l'acuité visuelle.

Dans les deux études MARINA et ANCHOR, l'amélioration de l'acuité visuelle observée avec Ranibizumab 0,5 mg à 12 mois a été accompagnée de bénéfices rapportés par le patient. Ils ont été estimés grâce au questionnaire de la fonction visuelle (VFQ-25) du National Eye Institute. Les différences entre les groupes Ranibizumab 0,5 mg et les deux groupes contrôles ont été estimées avec des valeurs de p comprises entre 0,009 et < 0,0001.

L'efficacité de ce médicamet dans le traitement de la DMLA néovasculaire a été confirmée ultérieurement dans des études qui se sont achevées depuis l'autorisation de mise sur le marché. Les données de deux études (MONT BLANC, BPD952A2308 et DENALI, BPD952A2309) n'ont pas démontré d'effet additionnel de l'administration de vertéporfine (PDT par Visudyne) en association avec ce médicament comparativement à l'administration de ce médicament en monothérapie.


* Traitement de la baisse visuelle due à l'OMD

L'efficacité et la tolérance de ce médicament ont été évaluées au cours de deux études d'une durée de 12 mois, randomisées, en double insu, contrôlées comparativement à une injection simulée ou un traitement actif, conduites chez des patients présentant une baisse visuelle due à un oedème maculaire diabétique. Au total, 496 patients (336 patients recevant le traitement actif et 160 patients dans les groupes témoins) ont été inclus dans ces études. La majorité des patients inclus étaient des patients diabétiques de type 2 ; 28 patients traités par le ranibizumab étaient des patients diabétiques de type 1.

Dans l'étude de phase II D2201 (RESOLVE), 151 patients ont reçu des injections intravitréennes mensuelles de ranibizumab (6 mg/ml, n = 51, 10 mg/ml, n = 51) ou des injections simulées (n = 49) jusqu'à ce que les critères prédéfinis d'arrêt du traitement soient atteints. La dose initiale de ranibizumab (0,3 mg ou 0,5 mg) pouvait être doublée à tout moment au cours de l'étude après la première injection. Pendant l'étude, la photocoagulation au laser était autorisée comme traitement de secours à partir du troisième mois dans les deux groupes de traitement. L'étude comportait deux parties : une partie exploratoire (les 42 premiers patients évalués à 6 mois) et une partie de confirmation (les 109 autres patients évalués au douzième mois). Par rapport aux valeurs initiales, la variation moyenne de la MAVC du mois 1 au mois 12 (incluant les deux parties de l'étude), était de +7,8 (+/-7,72) lettres dans les groupes de patients traités par le ranibizumab (n=102) comparativement à -0,1 (+/-9,77) lettres dans le groupe de patients recevant une injection simulée (différence entre les traitements, p<0,0001).

Dans l'étude de phase III D2301 (RESTORE), 345 patients présentant une baisse visuelle due à un oedème maculaire ont été randomisés et ont reçu soit : une injection intravitréenne de ranibizumab 0,5 mg en monothérapie et une photocoagulation au laser simulée (n=116), soit un traitement combiné par ranibizumab 0,5 mg et une photocoagulation au laser (n=118), ou une injection simulée et une photocoagulation au laser (n=111). Le traitement par le ranibizumab a débuté avec des injections intravitréennes mensuelles et a été poursuivi jusqu'à ce que l'acuité visuelle soit stable au moins lors de trois évaluations mensuelles consécutives. Le traitement était réinstauré lorsqu'une diminution de la MAVC due à l'aggravation de l'OMD était observée. La photocoagulation au laser a été administrée au début de l'étude, le même jour et au moins 30 minutes avant l'injection de ranibizumab, puis selon les besoins conformément aux critères ETDRS.

240 patients, qui avaient précédemment terminé l'étude RESTORE à 12 mois, ont été inclus dans l'étude d'extension de 24 mois multicentrique en ouvert (RESTORE Extension). Les patients ont été traités par le ranibizumab 0,5 mg pro re nata (PRN) dans le même oeil que celui sélectionné comme oeil d'étude dans l'étude D2301 (RESTORE). Le traitement était réinstauré mensuellement après diminution de la MAVC due à l'OMD et poursuivi jusqu'à ce qu'une stabilisation de la MAVC soit atteinte. De plus, un traitement par laser était administré si l'investigateur le jugeait nécessaire, conformément aux critères ETDRS.

Les principaux résultats sont résumés dans les données 2 (RESTORE et Extension) et dans la figure 2 du RCP
(RESTORE).

ET = erreur type de la moyenne

L'effet à 12 mois a été retrouvé dans la plupart des sous-groupes. Cependant, les patients présentant une MAVC relativement bonne au début de l'étude (> 73 lettres) associée à un oedème maculaire avec une épaisseur centrale de la rétine inférieure à 300 µm n'ont pas semblé tirer de bénéfice du traitement par le ranibizumab comparativement à la photocoagulation au laser.

Données (2) Résultats à 12 mois dans l'étude D2301 (RESTORE) et à 36 mois dans l'étude D2301-E1 (RESTORE Extension)

* Résultats au mois 12 exprimés par rapport aux valeurs initiales dans l'étude D2301 (RESTORE)

- Variation moyenne de la MAVC du mois 1 au mois 12(a) (+/- ET)
. Ranibizumab 0,5 mg n = 115 : 6,1 (6,4)
. Ranibizumab 0,5 mg + photocoagulation au laser n = 118 : 5,9 (7,9)
. Photocoagulation au laser n = 110 : 0,8 (8,6)

- Variation moyenne de la MAVC au mois 12 (+/-?ET)
. Ranibizumab 0,5 mg n = 115 : 6,8 (8,3)(a)
. Ranibizumab 0,5 mg + photocoagulation au laser n = 118 : 6,4 (11,8)(a)
. Photocoagulation au laser n = 110 : 0,9 (11,4)

- Gain > ou = 10 lettres ou MAVC > ou = 84 (a) (%)
. Ranibizumab 0,5 mg n = 115 : 37,4
. Ranibizumab 0,5 mg + photocoagulation au laser n = 118 : 43,2
. Photocoagulation au laser n = 110 : 15,5

- Gain > ou = 15 lettres ou MAVC > ou = 84 (%)
. Ranibizumab 0,5 mg n = 115 : 22,6
. Ranibizumab 0,5 mg + photocoagulation au laser n = 118 : 22,9
. Photocoagulation au laser n = 110 : 8,2


* Résultats au mois 36 dans l'étude D2301-E1 (RESTORE Extension) exprimés par rapport aux valeurs initiales de l'étude D2301 (RESTORE)

- Variation moyenne de la MAVC au mois 24 ( ET)
. Traités préalablement par ranibizumab 0,5 mg n = 83 : 7,9 (9,0)
. Traités préalablement par Ranibizumab 0,5 mg + Photocoagulation au laser n = 83 : 6,7 (7,9)
. Traités préalablement par photocoagulation au laser n = 74(*) : 5,4 (9,0)

- Variation moyenne de la MAVC au mois 36 ( ET)
. Traités préalablement par ranibizumab 0,5 mg n = 83 : 8,0 (10,1)
. Traités préalablement par Ranibizumab 0,5 mg + Photocoagulation au laser n = 83 : 6,7 (9,6)
. Traités préalablement par photocoagulation au laser n = 74(*) : 6,0 (9,4)

- Gain > ou = 10 lettres ou MAVC > ou = 84 lettres au mois 36 (%)
. Traités préalablement par ranibizumab 0,5 mg n = 83 : 47,0
. Traités préalablement par Ranibizumab 0,5 mg + Photocoagulation au laser n = 83 : 44,6
. Traités préalablement par photocoagulation au laser n = 74(*) : 41,9

- Gain > ou = 15 lettres ou MAVC > ou = 84 lettres au mois 36 (%)
. Traités préalablement par ranibizumab 0,5 mg n = 83 : 27,7
. Traités préalablement par Ranibizumab 0,5 mg + Photocoagulation au laser n = 83 : 30,1
. Traités préalablement par photocoagulation au laser n = 74(*) : 21,6

p < 0,0001 pour les comparaisons des bras ranibizumab vs bras photocoagulation au laser.
n dans l'étude D2301-E1 (RESTORE Extension) est le nombre de patients avec une valeur au début de l'étude D2301 (RESTORE) (mois 0) et à la visite du mois 36.
(*) parmi les 74 patients traités préalablement par photocoagulation au laser, 59 (79%) ont reçu du ranibizumab dans l'extension d'étude.

L'amélioration de l'acuité visuelle observée avec Ranibizumab 0,5 mg à 12 mois s'est traduite par des bénéfices rapportés par le patient au regard de la plupart des fonctions liées à la vision, mesurés par les scores du questionnaire de la fonction visuelle (VFQ-25) du National Eye Institute. Aucune différence entre les traitements n'a pu être établie pour les autres domaines de ce questionnaire. La différence entre Ranibizumab 0,5 mg et le groupe témoin a été objectivée par des valeurs de p de 0,0137 (ranibizumab monothérapie) et 0,0041 (ranibizumab+laser) pour le score composite VFQ-25.

Le nombre moyen d'injections administrées dans l'étude de 12 mois RESTORE a été de 7,0 dans le groupe ranibizumab 0,5 mg, de 6,8 dans le groupe ranibizumab plus laser et de 7,3 injections simulées dans le groupe photocoagulation au laser en monothérapie. En moyenne, 6,4 injections de ranibizumab ont été administrées par patient pendant la période d'extension de 24 mois chez les patients traités par le ranibizumab dans l'étude D2301 (RESTORE). Parmi les 74 patients du bras traité par laser de l'étude D2301 (RESTORE), 59 (79%) ont reçu le ranibizumab à un moment donné dans la phase d'extension. En moyenne, ces 59 patients ont reçu 8,1 injections de ranibizumab pendant la période d'extension de 24 mois. La proportion de patients qui n'a pas eu besoin d'un traitement par le ranibizumab durant la phase d'extension a été respectivement de 19%, 25% et 20% pour le groupe préalablement traité par ranibizumab, le groupe préalablement traité par ranibizumab + laser, et le groupe préalablement traité par laser.

Le profil de sécurité à long terme du ranibizumab observé dans l'étude d'extension de 24 mois est en accord avec le profil de sécurité connu de ce médicament.

Dans l'étude de phase IIIb D2304 (RETAIN), 372 patients présentant une baisse visuelle due à un OMD ont été randomisés pour recevoir des injections intravitréennes :
- de ranibizumab 0,5 mg avec une photocoagulation au laser concomitante selon un protocole " treat-and-extend " (TE) (n = 121),
- de ranibizumab 0,5 mg en monothérapie selon un protocole TE (n = 128),
- de ranibizumab 0,5 mg en monothérapie selon un protocole PRN (n = 123).

Dans tous les groupes, le traitement par le ranibizumab a été initié par des injections mensuelles intravitréennes et poursuivi jusqu'à ce que la MAVC soit stable lors d'au moins trois évaluations mensuelles consécutives. La photocoagulation au laser a été administrée au début de l'étude, le même jour que la première injection de ranibizumab, puis selon les besoins conformément aux critères ETDRS. Dans le protocole TE, le ranibizumab était ensuite administré à des intervalles prévus de 2- 3 mois. Dans le protocole PRN, la MAVC était évaluée mensuellement et le ranibizumab était alors administré au cours de la même visite, si besoin. Dans tous les groupes, le traitement mensuel était réinstauré après une diminution de la MAVC due à la progression de l'OMD et poursuivi jusqu'à ce qu'une stabilisation de la MAVC soit de nouveau atteinte. La durée de l'étude a été de 24 mois.

Dans l'étude RETAIN, après les trois premières visites mensuelles de traitement, le nombre de visites de traitement nécessaires dans le protocole TE était de 13 par rapport aux 20 requises dans le protocole PRN. Avec ces deux protocoles, plus de 70% des patients ont pu maintenir leur MAVC avec une fréquence de visite > ou = 2 mois. Après 24 mois, le nombre moyen (médian) d'injections était de 12,4 (12,0) dans le groupe ranibizumab TE + laser, de 12,8 (12,0) dans le groupe ranibizumab TE seul, et de 10,7 (10,0) dans le groupe ranibizumab PRN. L'association du laser n'a pas diminué le nombre moyen d'injections de ranibizumab dans le protocole TE.


Les principaux résultats sont résumés dans les données suivante.

Données 3 Résultats de l'étude D2304 (RETAIN)

Résultat exprimé par rapport aux valeurs initiales

- Variation moyenne de la MAVC du mois 1 au mois 12 (ET)
. Ranibizumab 0.5 mg TE + laser n = 117 : 5,9 (5,5)(a)
. Ranibizumab 0.5 mg TE seul n = 125 : 6,1 (5,7)(a)
. Ranibizumab 0.5 mg PRN n = 117 : 6,2 (6,0)

- Variation moyenne de la MAVC du mois 1 au mois 24 (ET)
. Ranibizumab 0.5 mg TE + laser n = 117 : 6,8 (6,0)
. Ranibizumab 0.5 mg TE seul n = 125 : 6,6 (7,1)
. Ranibizumab 0.5 mg PRN n = 117 : 7,0 (6,4)

- Variation de la MAVC au mois 24 (ET)
. Ranibizumab 0.5 mg TE + laser n = 117 : 8,3 (8,1)
. Ranibizumab 0.5 mg TE seul n = 125 : 6,5 (10,9)
. Ranibizumab 0.5 mg PRN n = 117 : 8,1 (8,5)

- Gain > ou = 10 lettres ou MAVC > ou = 84 lettres au mois 24 (%)
. Ranibizumab 0.5 mg TE + laser n = 117 : 43,6
. Ranibizumab 0.5 mg TE seul n = 125 : 40,8
. Ranibizumab 0.5 mg PRN n = 117 : 45,3

- Gain > ou = 15 lettres ou MAVC > ou = 84 lettres au mois 24(%)
. Ranibizumab 0.5 mg TE + laser n = 117 : 25,6
. Ranibizumab 0.5 mg TE seul n = 125 : 28,0
. Ranibizumab 0.5 mg PRN n = 117 : 30,8

(a) p < 0,0001 pour l'évaluation de la non infériorité du PRN.

Dans les études dans l'OMD, l'amélioration de la MAVC était accompagnée d'une réduction de la valeur moyenne de l'ECR au cours du temps dans tous les groupes de traitement.


* Traitement de la baisse visuelle due à l'oedème maculaire secondaire à l'OVR

La sécurité et l'efficacité cliniques de ce médicament chez les patients présentant une baisse visuelle due à un oedème maculaire secondaire à l'OVR ont été évaluées au cours des études BRAVO et CRUISE, études randomisées, contrôlées, en double insu, ayant inclus respectivement des patients présentant une OBVR (n = 397) et une OVCR (n = 392). Dans les deux études, les patients ont reçu soit des injections intravitréennes de 0,3 mg ou 0,5 mg de ranibizumab soit des injections simulées. Après 6 mois, les patients du groupe témoin ayant reçu des injections simulées ont été traités par du ranibizumab 0,5 mg. Dans l'étude BRAVO, la photocoagulation au laser était autorisée comme traitement de secours à partir du troisième mois dans tous les groupes de traitement.

Données (5) Résultats à 6 et 12 mois (BRAVO)

- Variation moyenne de l'acuité visuelle à 6 mois(a) (lettres) (ET) (critère principal)
. Injections simulées/Ranibizumab 0,5 mg (n = 132) : 7,3 (13,0)
. Ranibizumab 0,5 mg (n = 131) : 18,3 (13,2)

- Variation moyenne de la MAVC à 12 mois (lettres) (ET)
. Injections simulées/Ranibizumab 0,5 mg (n = 132) : 12,1 (14,4)
. Ranibizumab 0,5 mg (n = 131) : 18,3 (14,6)

- Gain > ou = 15 lettres d'acuité visuelle à 6 mois (a) (%)
. Injections simulées/Ranibizumab 0,5 mg (n = 132) : 28,8
. Ranibizumab 0,5 mg (n = 131) : 61,1

- Gain > ou = 15 lettres d'acuité visuelle à 12 mois (%)
. Injections simulées/Ranibizumab 0,5 mg (n = 132) : 43,9
. Ranibizumab 0,5 mg (n = 131) : 60,3

- Pourcentage de patients ayant reçu le traitement de secours laser au cours des 12 mois
. Injections simulées/Ranibizumab 0,5 mg (n = 132) : 61,4
. Ranibizumab 0,5 mg (n = 131) : 34,4

(a) p < 0,0001


Données (6) Résultats à 6 et 12 mois (CRUISE)

- Variation moyenne d'acuité visuelle à 6 mois(a) (lettres) (ET) (critère principal)
. Injections simulées/Ranibizumab 0,5 mg (n = 130) : 0,8 (16,2)
. Ranibizumab 0,5 mg (n = 130) : 14,9 (13,2)

- Variation moyenne de la MAVC à 12 mois (lettres) (ET)
. Injections simulées/Ranibizumab 0,5 mg (n = 130) : 7,3 (15,9)
. Ranibizumab 0,5 mg (n = 130) : 13,9 (14,2)

- Gain > ou = 15 lettres d'acuité visuelle à 6 mois(a) (%)
. Injections simulées/Ranibizumab 0,5 mg (n = 130) : 16,9
. Ranibizumab 0,5 mg (n = 130) : 47,7

- Gain > ou = 15 lettres d'acuité visuelle à 12 mois (%)
. Injections simulées/Ranibizumab 0,5 mg (n = 130) : 33,1
. Ranibizumab 0,5 mg (n = 130) : 50,8

(a) p < 0,0001

Dans les deux études, l'amélioration de la vision a été accompagnée d'une réduction continue et significative de l'oedème maculaire, objectivée par la mesure de l'épaisseur rétinienne centrale.

Patients présentant une OBVR (étude BRAVO et étude d'extension HORIZON) : Après 2 ans, les patients ayant été traités par des injections simulées au cours des 6 premiers mois puis passés au traitement par ranibizumab ont atteint un gain d'acuité visuelle (environ15 lettres) comparable à celui des patients ayant été traités par ranibizumab dès le début de l'étude (environ16 lettres). Cependant, le nombre de patients ayant complété les 2 ans est limité et dans l'étude HORIZON, seules des visites de suivi trimestrielles étaient planifiées. Par conséquent, les données sont actuellement insuffisantes pour établir des recommandations quant à l'initiation du traitement par ranibizumab chez les patients atteints d'OBVR.

Patients présentant une OVCR (étude CRUISE et étude d'extension HORIZON) : Après 2 ans, les patients ayant été traités par des injections simulées au cours des 6 premiers mois puis passés au traitement par ranibizumab n'ont pas atteint un gain d'acuité visuelle (environ6 lettres) comparable à celui des patients ayant été traités par ranibizumab dès le début de l'étude (environ12 lettres).

L'amélioration de l'acuité visuelle observée avec le traitement par le ranibizumab à 6 et 12 mois s'est traduite par des bénéfices rapportés par le patient relatifs aux activités liées à la vision de près et à la vision de loin, mesurés à l'aide des sous-échelles du questionnaire de la fonction visuelle (VFQ-25) du National Eye Institute. La différence entre Ranibizumab 0,5 mg et le groupe témoin a été objectivée au mois 6 avec des valeurs de p allant de 0,02 à 0,0002.


* Traitement de la baisse visuelle due à une NVC secondaire à une MF

La sécurité et l'efficacité cliniques de ce médicament chez les patients présentant une baisse visuelle due à une NVC secondaire à une MF ont été évaluées sur la base des résultats à 12 mois de l'étude pivot F2301 (RADIANCE), étude randomisée, contrôlée, en double insu. Cette étude a été conçue afin d'évaluer deux schémas thérapeutiques différents d'administration intravitréenne de ranibizumab 0,5 mg en comparaison à la PDT par la vertéporfine (vPDT, thérapie photodynamique par Visudyne). Les 277 patients étaient randomisés dans l'un des bras suivants :
- Groupe I (ranibizumab 0,5 mg, avec un schéma de retraitement basé sur un critère de " stabilisation " défini comme une stabilisation de la MAVC par rapport aux deux évaluations mensuelles précédentes).
- Groupe II (ranibizumab 0,5 mg, avec un schéma de retraitement basé sur un critère " d'activité de la maladie " défini par un trouble de la vision attribuable à la présence de liquide intra ou sous-rétinien ou à une fuite active secondaire à des lésions liées à une NVC évalué par OCT et/ou AF).
- Groupe III (vPDT – Les patients étaient autorisés à recevoir un traitement par ranibizumab à partir du 3ème mois).
Au cours des 12 mois de l'étude, les patients ont reçu une moyenne de 4,6 injections (entre 1 et 11) dans le groupe I et 3,5 injections (entre 1 et 12) dans le groupe II. Dans le groupe II, qui correspond à la posologie recommandée (voir rubrique 4.2), 50,9 % des patients ont nécessité 1 ou 2 injections, 34,5 % ont nécessité 3 à 5 injections et 14,7 % ont nécessité 6 à 12 injections au cours des 12 mois de l'étude. 62,9 % patients du groupe II n'ont pas nécessité d'injections au cours du second semestre de l'étude.
Les principaux résultats de l'étude RADIANCE sont résumés dans les données 7

Données 7 Résultats à 3 et 12 mois (RADIANCE)

Mois 3
- Variation moyenne de la MAVC du mois 1 au mois 3 par rapport aux valeurs initiales(a) (lettres)
. Groupe I - Ranibizumab 0,5 mg " stabilisation de la vision " (n=105) : +10,5
. Groupe II - Ranibizumab 0,5 mg " activité de la maladie "(n=116) : +10,6
. Groupe III - vPDT(b) (n=55) : +2,2
- Pourcentage de patients ayant gagné > ou = 10 lettres, ou ayant atteint > ou = 84 lettres de la MAVC
. Groupe I - Ranibizumab 0,5 mg " stabilisation de la vision " (n=105) : 61,9 %
. Groupe II - Ranibizumab 0,5 mg " activité de la maladie "(n=116) : 65,5 %
. Groupe III - vPDT(b) (n=55) : 27,3 %
- Pourcentage de patients ayant gagné > ou = 15 lettres, ou ayant atteint > ou = 84 lettres de la MAVC
. Groupe I - Ranibizumab 0,5 mg " stabilisation de la vision " (n=105) : 38,1 %
. Groupe II - Ranibizumab 0,5 mg " activité de la maladie "(n=116) : 43,1 %
. Groupe III - vPDT(b) (n=55) : 14,5 %

Mois 12
- Nombre d'injections jusqu'au mois 12:
Moyenne
. Groupe I - Ranibizumab 0,5 mg " stabilisation de la vision " (n=105) : 4,6
. Groupe II - Ranibizumab 0,5 mg " activité de la maladie "(n=116) : 3,5
. Groupe III - vPDT(b) (n=55) : N/A
Médiane
. Groupe I - Ranibizumab 0,5 mg " stabilisation de la vision " (n=105) : 4
. Groupe II - Ranibizumab 0,5 mg " activité de la maladie "(n=116) : 2,0
. Groupe III - vPDT(b) (n=55) : N/A

- Variation moyenne de la MAVC du mois 1 au mois 12 par rapport aux valeurs initiales (lettres)
. Groupe I - Ranibizumab 0,5 mg " stabilisation de la vision " (n=105) : +12,8
. Groupe II - Ranibizumab 0,5 mg " activité de la maladie "(n=116) : +12,5
. Groupe III - vPDT(b) (n=55) : N/A

- Pourcentage de patients ayant gagné > ou = 10 lettres, ou ayant atteint > ou = 84 lettres de la MAVC
. Groupe I - Ranibizumab 0,5 mg " stabilisation de la vision " (n=105) : 69,5 %
. Groupe II - Ranibizumab 0,5 mg " activité de la maladie "(n=116) : 69,0 %
. Groupe III - vPDT(b) (n=55) : N/A
> ou = 15 lettres, ou ayant atteint > ou = 84 lettres de la MAVC
. Groupe I - Ranibizumab 0,5 mg " stabilisation de la vision " (n=105) : 53,3 %
. Groupe II - Ranibizumab 0,5 mg " activité de la maladie "(n=116) : 51,7 %
. Groupe III - vPDT(b) (n=55) : N/A

(a) p < 0,00001 comparaison avec le groupe contrôle vPDT
(b) Groupe contrôle jusqu'au mois 3. Les patients randomisés dans le groupe vPDT étaient autorisés à recevoir un traitement par ranibizumab à partir du mois 3 (dans le groupe III, 38 patients ont reçu du ranibizumab à partir du mois 3)

Données 5 Variation moyenne de la MAVC au cours du temps jusqu'à 12 mois (RADIANCE)

L'amélioration de la vision a été accompagnée d'une réduction de l'épaisseur centrale de la rétine.

Dans les bras recevant le traitement par ranibizumab, des bénéfices rapportés par le patient ont été observés par rapport au bras vPDT (valeur de p < 0,05) en termes d'amélioration du score composite et de plusieurs sous-échelles (vision générale, vision de près, santé mentale et dépendance) du NEI VFQ-25.


* Population pédiatrique
La sécurité d'emploi et l'efficacité du ranibizumab n'ont pas encore été étudiées dans ce groupe de patients.

L'Agence Européenne du Médicament a accordé une dérogation à l'obligation de soumettre les résultats d'études réalisées avec ce médicament dans tous les sous-groupes de la population pédiatrique pour le traitement de la DMLA néovasculaire, de la baisse visuelle due à l'œdème maculaire diabétique et de la baisse visuelle due à l'oedème maculaire secondaire à l'occlusion veineuse rétinienne (voir rubrique "Mises en gardes et précautions d'emploi" pour les informations concernant l'usage pédiatrique).
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 20/07/2015  

Propriétés pharmacocinétiques
Après une administration intravitréenne mensuelle de ce médicament à des patients atteints de DMLA néovasculaire, les concentrations sériques de ranibizumab ont été généralement faibles, les concentrations maximales (Cmax) étant généralement inférieures à la concentration de ranibizumab nécessaire pour inhiber de 50 % l'activité biologique du VEGF (11-27 ng/ml, évaluée par un essai de prolifération cellulaire in vitro). La Cmax a été proportionnelle à la dose sur l'intervalle de doses allant de 0,05 à 1,0 mg/oeil. Les concentrations sériques mesurées chez un nombre limité de patients atteints d'OMD montrent qu'une exposition systémique légèrement supérieure à celle observée chez les patients atteints de DMLA néovasculaire ne peut être exclue. Les concentrations sériques mesurées chez les patients atteints d'OVR ont été similaires ou légèrement supérieures à celles observées chez les patients atteints de DMLA néovasculaire.

Sur la base d'une analyse pharmacocinétique de population et de la disparition du ranibizumab du sérum chez les patients atteints de DMLA néovasculaire traités à la dose de 0,5 mg, la demi-vie d'élimination vitréenne moyenne du ranibizumab est d'environ 9 jours. Après une administration intravitréenne mensuelle de Ranibizumab 0,5 mg/oeil, la Cmax sérique du ranibizumab, atteinte environ 1 jour après l'administration, devrait généralement être comprise entre 0,79 et 2,90 ng/ml et la Cmin comprise entre 0,07 et 0,49 ng/ml. Les concentrations sériques de ranibizumab devraient être environ 90 000 fois plus faible que les concentrations vitréennes de ranibizumab.

Patients insuffisants rénaux : aucune étude spécifique n'a été conduite pour évaluer la pharmacocinétique de ce médicament chez les patients présentant une insuffisance rénale. Lors d'une analyse pharmacocinétique de population chez les patients atteints de DMLA néovasculaire, 68 % des patients (136/200) présentaient une insuffisance rénale (46,5 % légère [50-80 ml/min], 20 % modérée [30-50 ml/min] et 1,5 % sévère [< 30 ml/min]). Chez les patients atteints d'OVR, 48,2 % (253/525) présentaient une insuffisance rénale (36,4 % légère, 9,5 % modérée et 2,3 % sévère). La clairance systémique a été légèrement plus faible, mais cette différence n'a pas été cliniquement significative.

Insuffisance hépatique : aucune étude spécifique n'a été conduite pour évaluer la pharmacocinétique de ce médicament chez les patients présentant une insuffisance hépatique.
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 20/07/2015  

Sécurité préclinique
Après administration intravitréenne bilatérale de ranibizumab à des singes Cynomolgus à des doses comprises entre 0,25 mg/oeil et 2,0 mg/oeil, une fois toutes les 2 semaines pendant 26 semaines, des effets oculaires dose-dépendants ont été observés.

Au niveau intraoculaire, des augmentations dose-dépendantes de l'effet Tyndall protéique et cellulaire ont été observées dans la chambre antérieure, avec un pic 2 jours après l'injection. La sévérité de la réponse inflammatoire a généralement diminué lors des injections ultérieures ou pendant la période de récupération. Dans le segment postérieur, une infiltration cellulaire et des corps flottants ont été observés dans le vitré, qui ont également eu tendance à être dose-dépendants et qui ont généralement persisté jusqu'à la fin de la période de traitement. Dans l'étude de 26 semaines, la sévérité de l'inflammation vitréenne a augmenté avec le nombre d'injections. Toutefois, des signes de réversibilité ont été observés après la période de récupération. La nature et la chronologie de l'inflammation du segment postérieur sont évocatrices d'une réponse anticorps à médiation immunitaire, qui peut être cliniquement non pertinente. La formation de cataractes a été observée chez certains animaux après une période relativement longue d'inflammation intense, suggérant que les modifications du cristallin ont été secondaires à une inflammation sévère. Une élévation transitoire de la pression intraoculaire post-dose a été observée après les injections intravitréennes, quelle que soit la dose.

Les modifications oculaires microscopiques ont été considérées comme liées à l'inflammation et non à un processus dégénératif. Des modifications inflammatoires granulomateuses ont été observées dans la papille optique de certains yeux. Ces modifications du segment postérieur ont diminué et, dans certains cas, ont disparu, pendant la période de récupération.

Après une administration intravitréenne, aucun signe de toxicité systémique n'a été détecté. Des anticorps sériques et vitréens anti-ranibizumab ont été retrouvés chez un sous-groupe d'animaux traités.

Aucune donnée de carcinogénicité ou mutagénicité n'est disponible.

Chez le singe, l'administration intravitréenne de ranibizumab à des femelles gestantes, ayant conduit à une exposition systémique maximale de 0,9 à 7 fois l'exposition observée en clinique, n'a pas induit de toxicité sur le développement ni de tératogénicité et n'a pas eu d'effet sur le poids ou la structure du placenta, bien qu'en raison de son effet pharmacologique, le ranibizumab puisse être considéré comme potentiellement tératogène et embryo/foetotoxique.

L'absence d'effets induits par le ranibizumab sur le développement embryonnaire et foetal est probablement due à l'incapacité du fragment Fab à traverser le placenta. Un cas avec des concentrations sériques élevées de ranibizumab chez la mère et la présence de ranibizumab dans le sérum foetal a toutefois été décrit, ce qui semble indiquer que les anticorps anti-ranibizumab (contenant la région Fc) ont agit comme une protéine de transport pour le ranibizumab, en diminuant ainsi son élimination du sérum maternel et en permettant son transfert placentaire. Etant donné que les études de développement embryo-foetal ont été menées chez des femelles gestantes saines et que des états pathologiques (tels que le diabète) peuvent modifier la perméabilité du placenta pour le fragment Fab, les résultats de cette étude doivent être interprétés avec prudence.
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 20/07/2015  
Médicament virtuel Thériaque
Ranibizumab 10 mg/ml solution injectable en seringue

Médicament d'origine biologique, non prescriptible en DC.

Les spécialités correspondant à ce médicament virtuel peuvent être des biosimilaires.

Spécialité(s) génériques Thériaque Type Prix
LUCENTIS 10MG/ML INJ FL 0,23ML NSFP  
LUCENTIS 10MG/ML SOL INJ SER 0,165ML  
     
    Comparer prix

Génériques
Groupe générique(s) : Néant
Spécialité(s) générique(s) ansm et date(s) d'application : Néant


Recommandations
Avis de la Commission de la Transparence de la HAS
  • SMR : NIVEAU INSUFFISANT
  • SMR : NIVEAU IMPORTANT
    • SMR : NIVEAU INSUFFISANT
    • SMR : NIVEAU IMPORTANT
      • SMR : NIVEAU IMPORTANT
      • SMR : NIVEAU IMPORTANT
      • SMR : NIVEAU INSUFFISANT
      • SMR : NIVEAU IMPORTANT
      • SMR : NIVEAU IMPORTANT
      • SMR : NIVEAU IMPORTANT
      • SMR : NIVEAU INSUFFISANT
      • SMR : NIVEAU IMPORTANT


      Rapport(s) public(s) d'évaluation ansm (RAPPE) et EMEA (EPAR)
      LUCENTIS (EPAR) 2018


      Fiche(s) d'Information Thérapeutique


      Recommandations et protocoles thérapeutiques ansm, HAS, INCa
      LUCENTIS SYNTHESE D'AVIS 2021
      MEDICAMENT SOUS SURVEILLANCE RENFORCEE
      LUCENTIS LETTRE INFO 2019
      LUCENTIS SYNTHESE D'AVIS 2013
      LUCENTIS SYNTHESE D'AVIS 2012
      LUCENTIS SYNTHESE D'AVIS 2011
      RANIBIZUMAB PRISE EN CHARGE DEROGATOIRE
      LUCENTIS (INFO SEC SANITAIRE) 2011
      BP D'INJECTION INTRA-VITREENNE 2011
      LUCENTIS (ANCIEN PGR) 2007


      Renseignements administratifs
      • Conditions de prescription et de délivrance :
      •  
      • LISTE I
      • PRESCR RESTREINTE/CSP R.5121-77 A -96
      • PRESCR SPECIALISTES/CSP R.5121-90 A -92
      • RESERVE OPHTALMOLOGIE
      • RENOUVELLEMENT PRESCRIPTION RESTREINT
      • ANCIEN MEDICAMENT AUTORISE RETROCESSION
      • MEDICAMENT SOUS SURVEILLANCE RENFORCEE
      * Conditions de prescription et de délivrance

      Liste I.

      Médicament à prescription réservée aux spécialistes en ophtalmologie.


      * Rétrocession

      - Retiré de la liste de rétrocession depuis le 01/07/2007.

      - Arrêté du 26 décembre 2006 modifiant l'arrêté du 17 décembre 2004 fixant la liste prévue à l'article L.5126-4 du code de la santé publique (JO du 16/01/2007).

      - Arrêté du 04 août 2008 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques remboursables aux assurés sociaux (JO du 08/08/2008).
      Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 20/07/2015
       
      Code UCD13 : 3400892955407
      Code UCD7 : 9295540
      Code identifiant spécialité : 6 362 949 0
      Laboratoire(s) titulaire(s) AMM:
      • NOVARTIS EUROPHARM LTD
      Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 20/07/2015
      Laboratoire(s) exploitant(s) :
      • NOVARTIS PHARMA SAS
      Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 20/07/2015
         
      Présentation (S) :

      1 flacon(s) en verre de 0,23 ml avec aiguille(s) avec seringue(s) polypropylène

      Code CIP13 3400937810159
      Code CIP7 3781015
      Commercialisation Supprimé le 23/02/2018
      Agrément collectivités/date JO Oui le 30/06/2007
      Présentation réservée à l'hôpital Non
         
      Conditionnement
      Dose totale contenue dans l'unité commune de dispensation (UCD)
      • 2,3 MG RANIBIZUMAB
      Conditionnement primaire 1 FLACON(S) contenant 0,23 ML (1)
      Matériau(x)
      • VERRE TYPE I
      Caractéristique(s) du conditionnement primaire
      • AVEC BOUCHON EN CAOUTCHOUC CHLOROBUTYL
      • AVEC AIGUILLE FILTRE
      • AVEC SERINGUE(S)
      Caractéristique(s) de l'emballage
      • AVEC AIGUILLE FILTRE
      • AVEC AIGUILLE(S)
      • AVEC SERINGUE(S)

      * Nature et contenu de l'emballage extérieur

      Solution de 0,23 ml dans un flacon (en verre de type I) muni d'un bouchon (en caoutchouc chlorobutyl), avec 1 aiguille-filtre, 1 aiguille pour injection et 1 seringue (en polypropylène). Etui contenant 1 flacon.

      Présentation unitaire OUI
      Référence(s) bibliographique(s)
      • Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 20/07/2015

      • (1) Standard Terms
      Conditions de délivrance
      • LISTE I
      Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 20/07/2015
      Statut de la présentation
      • AMM à la date du 22/01/2007
      • AMM EUROPEENNE EU/1/06/374/001
      Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 20/07/2015
      Prix
      1. Prix en officine ville
      Prix de cette présentation (CIP)/date JO 433,55 euros TTC le 01/05/2023
      Tarif forfaitaire de responsabilité/date JO (génériques) Non concerné
      2. Prix à l'hôpital (Pharmacie à usage intérieur)
      Prix de vente aux établissements de santé par UCD/date JO (rétrocession - vente au public) Non concerné
      Tarif de responsabilité par UCD (tarification à l'activité) Non concerné
      Remboursement
      1. Ville
      Taux de remboursement/date JO
      • 100 % le 07/05/2014. Date d'application le 08/05/2014
      • Cf. Texte Remboursement SS

      2. Hôpital (Rétrocession - vente au public)
      Taux de remboursement
      • Non concerné

      * Indication de prise en charge (Cf. Fiche d'information thérapeutique (JO du 07/05/2014))

      - Traitement de la dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA) exsudative avec une néovascularisation choroïdienne rétrofovéolaire.
      - Traitement de la baisse visuelle due à l'œdème maculaire diabétique (OMD) chez les patients ayant une baisse d'acuité visuelle inférieure ou égale à 5/10 consécutive à un œdème maculaire diabétique en cas de forme diffuse ou de fuites proches du centre de la macula et chez lesquels la prise en charge du diabète a été optimisée.
      - Traitement de la baisse visuelle due à l'œdème maculaire secondaire à une occlusion de branche veineuse rétinienne (OBVR) ou de la veine centrale de la rétine (OVCR).
      - Traitement de la baisse visuelle due à une néovascularisation choroïdienne (NVC) secondaire à une myopie forte (MF).

      Le traitement par ce médicament doit être exclusivement administré par injection intravitréenne et par des
      ophtalmologistes expérimentés dans ce type d'injections.

      - Médicament d'exception.
      - Taux de remboursement : 100 %.

      Statut(s) du remboursement
      • ANCIEN MEDICAMENT ONEREUX SMR/SSR
      • ALD MALADIE CORONAIRE : SANS RAPPORT
      • ALD INS RESP C GRAVE : SANS RAPPORT
      • ALD DIABETE : RAPPORT INDIRECT
      • ALD ARTERIOPATHIES : SANS RAPPORT
      • ALD CARDIOPATHIES : SANS RAPPORT
      • ALD HTA : (RAP. INDIRECT) SUPPRESSION ALD 26/06/11
      • MEDICAMENT EXCEPTION/CSS R163-2 ALINEA 3
      • PRISE EN CHARGE DEROGATOIRE
      • AGREMENT COLLECTIVITES RESTREINT INDICATION(S)
      * Médicament d'exception

      La prescription doit être rédigée sur une ordonnance de médicament d'exception, dans le respect des indications thérapeutiques ouvrant droit au remboursement mentionnées dans la fiche d'information thérapeutique.

      *Arrêté du 30 avril 2014 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques agréées à l'usage des collectivités et divers services publics
      La prise en charge du médicament est étendue à l'indication suivante :
      Traitement de la baisse visuelle due à une néovascularisation choroïdienne (NVC) secondaire à une myopie forte.
      (JO du 7/05/14)

      * Prise en charge/remboursement en dehors du périmètre des biens et services remboursables

      - Arrêté du 30 septembre 2011 portant inscription de spécialités pharmaceutiques pour les patients atteints de pseudoxanthome élastique, sur la liste prise en application de l'article L. 162-17-2-1 du code de la sécurité sociale (JO du 07/10/2011)

      . Dénomination et caractéristiques des produits : LUCENTIS 10 mg/ml (ranibizumab), solution injectable
      . Population concernée : Patients atteints de pseudoxanthome élastique
      . Indications : Pseudoxanthome élastique avec présence de stries angioïdes compliquées de néovascularisation sous rétinienne rétro-fovéolaire ou juxta-fovéolaire, responsables d'une baisse d'acuité visuelle
      . Montant annuel en euros par patient du forfait remboursé par l'assurance maladie (art L. 162-17-2-1, alinéa 4, du code de la sécurité sociale) : Sans objet (prise en charge dans les conditions de droit commun)

      L'entreprise exploitant la spécialité pharmaceutique figurant à l'annexe ci-dessus est tenue de mettre en place
      un suivi des patients, en lien avec l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé.
      SMR spécifique de cette présentation NON
      Modalité(s) de dispensation
      • PHARMACIE D'OFFICINE
      • DISPENSATION EN OFFICINE
      • PHARMACIE A USAGE INTERIEUR
      • ETABLISSEMENT DE SANTE
      • DISPENSATION A USAGE INTERIEUR
      • DISPENSATION ARRETEE PRESENTATION NSFP
      • MEDICAMENT ANCIENNEMENT RETROCEDABLE

      * Rétrocession

      - Retiré de la liste de rétrocession depuis le 01/07/2007.

      - Arrêté du 26 décembre 2006 modifiant l'arrêté du 17 décembre 2004 fixant la liste prévue à l'article L.5126-4 du code de la santé publique (JO du 16/01/2007).

      - Arrêté du 04 août 2008 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques remboursables aux assurés sociaux (JO du 08/08/2008).

      Conservation
      Présentation (NSFP) ) :

      1 flacon(s) en verre de 0,23 ml avec aiguille(s) avec seringue(s) polypropylène

      Durée(s) et condition(s) de conservation
      • 36 MOIS
      • AU REFRIGERATEUR (2 A 8 DEGRES)
      • NE PAS CONGELER
      • DANS CONDITIONNEMENT PRIMAIRE D'ORIGINE
      • A L'ABRI DE LA LUMIERE

      * Durée de conservation

      3 ans.


      * Précautions particulières de conservation

      A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C).
      Ne pas congeler.
      Conserver le flacon dans l'emballage extérieur à l'abri de la lumière.

      Référence(s) officielles(s) :  Rectificatif AMM européenne 20/07/2015
      Indications
      NEOVASCULARISATION CHOROIDIENNE RETROFOVEOLAIRE    
      • SI DEGENERESCENCE MACULAIRE LIEE A L'AGE
      • CHEZ L'ADULTE
      Ce médicament est indiqué dans le traitement de la forme néovasculaire (humide) de la dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA) (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques").
      SMR de l'indication NIVEAU IMPORTANT 21/11/2012
      Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 20/07/2015
      CIM10
      • Autres rétinopathies et altérations vasculaires rétiniennes H350
      • Dégénérescence de la macula et du pôle postérieur H353
      Maladie rare Oui - Lien Orphanet : Diabète insipide néphrogénique - calcification intracrâniale

      OEDEME MACULAIRE    
      • EN CAS D'OEDEME MACULAIRE DIABETIQUE (OMD)
      • CHEZ L'ADULTE
      Ce médicament est indiqué dans le traitement de la baisse visuelle due à l'oedème maculaire diabétique (OMD) (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques").
      SMR de l'indication NIVEAU IMPORTANT 07/07/2021
      NIVEAU INSUFFISANT 07/07/2021
      Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 20/07/2015
      CIM10
      • Autres affections rétiniennes précisées H358
      Maladie rare Non

      OEDEME MACULAIRE    
      • OCCLUSION DE LA BRANCHE VEINEUSE RETINIENNE (OBVR)
      • OU
      • OCCLUSION DE LA VEINE CENTRALE DE LA RETINE (OVCR)
      • CHEZ L'ADULTE
      Ce médicament est indiqué dans le traitement de la baisse visuelle due à l'oedème maculaire secondaire à une occlusion de branche veineuse rétinienne (OBVR) ou de la veine centrale de la rétine (OVCR) (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques").
      SMR de l'indication NIVEAU IMPORTANT 21/01/2015
      Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 20/07/2015
      CIM10
      • Autres affections rétiniennes précisées H358
      • Autres occlusions vasculaires rétiniennes H348
      Maladie rare Non

      NEOVASCULARISATION CHOROIDIENNE RETROFOVEOLAIRE    
      • EN CAS DE NEOVASCULARISATION CHOROIDIENNE MYOPIQUE
      • CHEZ L'ADULTE
      Ce médicament est indiqué chez les adultes dans le traitement de la baisse visuelle due à une néovascularisation choroïdienne (NVC).
      SMR de l'indication Cf. Critères de choix : ASMR/SMR, RAPPE, EPAR, FIT, RMO, Recommandations
      Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 20/07/2015
      CIM10
      • Autres rétinopathies et altérations vasculaires rétiniennes H350
      Maladie rare Oui - Lien Orphanet : Diabète insipide néphrogénique - calcification intracrâniale

      RETINOPATHIE DIABETIQUE PROLIFERANTE    
      • CHEZ L'ADULTE
      Ce médicament est indiqué chez les adultes dans le traitement de la rétinopathie diabétique proliférante (RDP).
      SMR de l'indication Cf. Critères de choix : ASMR/SMR, RAPPE, EPAR, FIT, RMO, Recommandations
      Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 20/07/2015
      CIM10
      • Rétinopathie diabétique (E10-E14 avec la quatrième chiffre .3) H360
      Maladie rare Non
      Non indications
      Aucune information recensée.
      Posologie(s)
      Schéma posologique n° 1
      Voie(s) d'administration
      • INTRAVITREENNE
      Terrain(s) physio-pathologique(s)
      • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS
      • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS INSUFFISANT HEPATIQUE
      • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS INSUFFISANT RENAL
      • SUJET AGE
      • SUJET AGE INSUFFISANT HEPATIQUE
      • SUJET AGE INSUFFISANT RENAL
      Indication(s)
      • NEOVASCULARISATION CHOROIDIENNE RETROFOVEOLAIRE

      • SI DEGENERESCENCE MACULAIRE LIEE A L'AGE

      Posologie USUELLE  
      Dose 0,5 MG/ADMINISTRATION
      Fréquence maximale 1 /MOIS
       
      • ESPACER ADMINIST D'AU MOINS 4 SEMAINES
      Durée de traitement min 3 MOIS
      Posologie INITIALE  
      Dose 0,5 MG/ADMINISTRATION
      Fréquence de 1 /MOIS à 3 /MOIS
       
      • ESPACER ADMINIST D'AU MOINS 4 SEMAINES
      Durée de traitement  
      Adaptation posologique
      • ADAPTER EN FCT REPONSE CLINIQUE
      Ce médicament doit être administré par un ophtalmologiste qualifié ayant l'expérience des injections intravitréennes.

      La dose recommandée de ce médicament est de 0,5 mg, administrée en une injection intravitréenne unique.
      Cette dose correspond à un volume d'injection de 0,05 ml. L'intervalle entre deux doses injectées dans le même oeil doit être d'au moins quatre semaines.

      Le traitement sera initié avec une injection par mois jusqu'à ce que l'acuité visuelle maximale soit atteinte et/ou jusqu'à l'absence de signe d'activité de la maladie, c'est-à-dire pas de changement de l'acuité visuelle ni des autres signes et symptômes de la maladie sous traitement continu. A l'initiation, chez les patients atteints de DMLA, au moins trois injections mensuelles consécutives peuvent être nécessaires.

      Ensuite, les intervalles de suivi et de traitement doivent être déterminés par le médecin et être basés sur l'activité de la maladie, évaluée par la mesure de l'acuité visuelle et/ou des critères anatomiques.

      Si, selon l'avis du médecin, les critères visuels et anatomiques indiquent que le traitement continu n'est pas bénéfique pour le patient, ce médicament devra être arrêté.

      Le suivi de l'activité de la maladie peut inclure des examens cliniques, des tests fonctionnels ou des techniques d'imagerie, comme la tomographie à cohérence optique ou l'angiographie à la fluoréscéine.

      Si les patients sont traités selon un protocole " treat-and-extend ", une fois l'acuité visuelle maximale atteinte et/ou qu'il n'y a plus de signe d'activité de la maladie, les intervalles de traitement peuvent être étendus progressivement jusqu'à réapparition de signes d'activité de la maladie et/ou de baisse visuelle. L'intervalle de traitement ne doit pas être prolongé de plus de deux semaines à la fois dans les cas de DMLA.


      * Groupes de patients particuliers :

      - Insuffisance hépatique :
      Ce médicament n'a pas été étudié chez les patients présentant une insuffisance hépatique. Cependant, aucune précaution particulière n'est nécessaire pour cette population.

      - Insuffisance rénale :
      Aucune adaptation de la dose n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance rénale (cf. rubrique "propriétés pharmacocinétiques").

      - Patients âgés :
      Aucune adaptation de la dose n'est nécessaire chez les patients âgés.

      - Population pédiatrique :
      La sécurité et l'efficacité de ce médicament chez les enfants et les adolescents de moins de 18 ans n'ont pas été établies. Les données disponibles chez les patients adolescents âgés de 12 à 17 ans ayant une baisse visuelle due à une NVC sont décrites en rubrique "Propriétés pharmacodynamiques".
      Référence(s) officielle(s)
      • Rectificatif AMM européenne 20/07/2015

      Schéma posologique n° 2
      Voie(s) d'administration
      • INTRAVITREENNE
      Terrain(s) physio-pathologique(s)
      • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS
      • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS INSUFFISANT HEPATIQUE
      • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS INSUFFISANT RENAL
      • SUJET AGE
      • SUJET AGE INSUFFISANT HEPATIQUE
      • SUJET AGE INSUFFISANT RENAL
      Indication(s)
      • OEDEME MACULAIRE

      • EN CAS D'OEDEME MACULAIRE DIABETIQUE (OMD)
      • EN CAS D'OEDEME MACULAIRE SECONDAIRE A UNE OBVR
      • EN CAS D'OEDEME MACULAIRE SECONDAIRE A UNE OVCR

      Posologie USUELLE  
      Dose 0,5 MG/ADMINISTRATION
      Fréquence maximale 1 /MOIS
       
      • A RENOUVELER SI BESOIN
      • ESPACER ADMINIST D'AU MOINS 4 SEMAINES
      Durée de traitement  
      Posologie INITIALE  
      Dose 0,5 MG/ADMINISTRATION
      Fréquence de 1 /MOIS à 3 /MOIS
       
      • ESPACER ADMINIST D'AU MOINS 4 SEMAINES
      Durée de traitement  
      Adaptation posologique
      • ADAPTER EN FCT REPONSE CLINIQUE
      Ce médicament doit être administré par un ophtalmologiste qualifié ayant l'expérience des injections intravitréennes.

      La dose recommandée de ce médicament est de 0,5 mg, administrée en une injection intravitréenne unique.
      Cette dose correspond à un volume d'injection de 0,05 ml. L'intervalle entre deux doses injectées dans le même oeil doit être d'au moins quatre semaines.

      Le traitement sera initié avec une injection par mois jusqu'à ce que l'acuité visuelle maximale soit atteinte et/ou jusqu'à l'absence de signe d'activité de la maladie, c'est-à-dire pas de changement de l'acuité visuelle ni des autres signes et symptômes de la maladie sous traitement continu. A l'initiation, chez les patients atteints d'OMD, d'OBVR ou d'OVCR, au moins trois injections mensuelles consécutives peuvent être nécessaires.

      Ensuite, les intervalles de suivi et de traitement doivent être déterminés par le médecin et être basés sur l'activité de la maladie, évaluée par la mesure de l'acuité visuelle et/ou des critères anatomiques.

      Si, selon l'avis du médecin, les critères visuels et anatomiques indiquent que le traitement continu n'est pas bénéfique pour le patient, ce médicament devra être arrêté.

      Le suivi de l'activité de la maladie peut inclure des examens cliniques, des tests fonctionnels ou des techniques d'imagerie, comme la tomographie à cohérence optique ou l'angiographie à la fluoréscéine.

      Si les patients sont traités selon un protocole "treat-and-extend", une fois l'acuité visuelle maximale atteinte et/ou qu'il n'y a plus de signe d'activité de la maladie, les intervalles de traitement peuvent être étendus progressivement jusqu'à réapparition de signes d'activité de la maladie et/ou de baisse visuelle. L'intervalle de traitement pourra être prolongé d'un mois à la fois dans les cas d'OMD. Dans les cas d'OBVR ou d'OVCR, les intervalles de traitement peuvent également être allongés graduellement, cependant les données sont insuffisantes pour conclure sur la durée de ces intervalles. Si des signes d'activité de la maladie réapparaissent, l'intervalle de traitement doit être réduit en conséquence.

      Ce médicament et photocoagulation au laser dans l'OMD et dans l'oedème maculaire secondaire à l'OBVR Des données concernant l'administration concomitante de ce médicament et d'une photocoagulation au laser sont disponibles (voir rubrique " Propriétés pharmacothérapeutiques "). Si les deux traitements sont réalisés le même jour, ce médicament doit être administré au moins 30 minutes après la photocoagulation au laser. Ce médicament peut être administré aux patients ayant été traités précédemment par photocoagulation au laser.


      * Groupes de patients particuliers :

      - Insuffisance hépatique :
      Ce médicament n'a pas été étudié chez les patients présentant une insuffisance hépatique. Cependant, aucune précaution particulière n'est nécessaire pour cette population.

      - Insuffisance rénale :
      Aucune adaptation de la dose n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance rénale (cf. rubrique "propriétés pharmacocinétiques").

      - Patients âgés :
      Aucune adaptation de la dose n'est nécessaire chez les patients âgés. L'expérience chez les patients âgés de plus de75 ans présentant un OMD est limitée.

      - Population pédiatrique
      La sécurité et l'efficacité de ce médicamen chez les enfants et les adolescents de moins de 18 ans n'ont pas été établies. Les données disponibles chez les patients adolescents âgés de 12 à 17 ans ayant une baisse visuelle due à une NVC sont décrites en rubrique "Propriétés pharmacodynamiques".
      Référence(s) officielle(s)
      • Rectificatif AMM européenne 20/07/2015

      Schéma posologique n° 3
      Voie(s) d'administration
      • INTRAVITREENNE
      Terrain(s) physio-pathologique(s)
      • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS
      • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS INSUFFISANT HEPATIQUE
      • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS INSUFFISANT RENAL
      • SUJET AGE
      • SUJET AGE INSUFFISANT HEPATIQUE
      • SUJET AGE INSUFFISANT RENAL
      Indication(s)
      • NEOVASCULARISATION CHOROIDIENNE RETROFOVEOLAIRE
      Posologie USUELLE  
      Dose 0,5 MG/ADMINISTRATION
      Fréquence de 1 /AN à 2 /AN
       
      • A RENOUVELER SI BESOIN
      • ESPACER ADMINIST D'AU MOINS 4 SEMAINES
      Durée de traitement  
      Ce médicament doit être administré par un ophtalmologiste qualifié ayant l'expérience des injections intravitréennes.

      La dose recommandée de ce médicament est de 0,5 mg, administrée en une injection intravitréenne unique.
      Cette dose correspond à un volume d'injection de 0,05 ml. L'intervalle entre deux doses injectées dans le même oeil doit être d'au moins quatre semaines.

      Le traitement de la baisse visuelle due à une NVC doit être déterminé de façon individualisée pour chaque patient en se basant sur l'activité de la maladie. Certains patients pourront ne nécessiter qu'une injection au cours des 12 premiers mois, d'autres pourront nécessiter un traitement plus fréquent, y compris des injections mensuelles. Dans les NVC secondaires à une myopie forte (MF), seulement une ou deux injections pourront être nécessaires pour de nombreux patients au cours de la première année (voir rubrique " Propriétés pharmacothérapeutiques ").

      Ce médicament et thérapie photodynamique par la Vertéporfine dans la NVC secondaire à une MF Il n'existe pas de données concernant l'administration concomitante de ce médiament et de la Vertéporfine.


      * Groupes de patients particuliers :

      - Insuffisance hépatique :
      Ce médicament n'a pas été étudié chez les patients présentant une insuffisance hépatique. Cependant, aucune précaution particulière n'est nécessaire pour cette population.

      - Insuffisance rénale :
      Aucune adaptation de la dose n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance rénale (cf. rubrique "propriétés pharmacocinétiques").

      - Patients âgés :
      Aucune adaptation de la dose n'est nécessaire chez les patients âgés.

      - Population pédiatrique
      La sécurité et l'efficacité de ce médicamen chez les enfants et les adolescents de moins de 18 ans n'ont pas été établies. Les données disponibles chez les patients adolescents âgés de 12 à 17 ans ayant une baisse visuelle due à une NVC sont décrites en rubrique "Propriétés pharmacodynamiques".
      Référence(s) officielle(s)
      • Rectificatif AMM européenne 20/07/2015

      Schéma posologique n° 4
      Voie(s) d'administration
      • INTRAVITREENNE
      Terrain(s) physio-pathologique(s)
      • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS
      • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS INSUFFISANT HEPATIQUE
      • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS INSUFFISANT RENAL
      • SUJET AGE
      • SUJET AGE INSUFFISANT HEPATIQUE
      • SUJET AGE INSUFFISANT RENAL
      Indication(s)
      • RETINOPATHIE DIABETIQUE PROLIFERANTE
      Posologie USUELLE  
      Dose 0,5 MG/ADMINISTRATION
      Fréquence maximale 1 /MOIS
       
      • A RENOUVELER SI BESOIN
      • ESPACER ADMINIST DE 4 SEMAINES
      Durée de traitement  
      Posologie INITIALE  
      Dose 0,5 MG/ADMINISTRATION
      Fréquence de 1 /MOIS à 3 /MOIS
       
      • ESPACER ADMINIST D'AU MOINS 4 SEMAINES
      Durée de traitement  
      Ce médicament doit être administré par un ophtalmologiste qualifié ayant l'expérience des injections intravitréennes.

      La dose recommandée de ce médicament est de 0,5 mg, administrée en une injection intravitréenne unique.
      Cette dose correspond à un volume d'injection de 0,05 ml. L'intervalle entre deux doses injectées dans le même oeil doit être d'au moins quatre semaines.

      Le traitement sera initié avec une injection par mois jusqu'à ce que l'acuité visuelle maximale soit atteinte et/ou jusqu'à l'absence de signe d'activité de la maladie, c'est-à-dire pas de changement de l'acuité visuelle ni des autres signes et symptômes de la maladie sous traitement continu. A l'initiation, chez les patients atteints de RDP, au moins trois injections mensuelles consécutives peuvent être nécessaires.

      Ensuite, les intervalles de suivi et de traitement doivent être déterminés par le médecin et être basés sur l'activité de la maladie, évaluée par la mesure de l'acuité visuelle et/ou des critères anatomiques.

      Si, selon l'avis du médecin, les critères visuels et anatomiques indiquent que le traitement continu n'est pas bénéfique pour le patient, ce médicament devra être arrêté.

      Le suivi de l'activité de la maladie peut inclure des examens cliniques, des tests fonctionnels ou des techniques d'imagerie, comme la tomographie à cohérence optique ou l'angiographie à la fluoréscéine.

      Si les patients sont traités selon un protocole " treat-and-extend ", une fois l'acuité visuelle maximale atteinte et/ou qu'il n'y a plus de signe d'activité de la maladie, les intervalles de traitement peuvent être étendus progressivement jusqu'à réapparition de signes d'activité de la maladie et/ou de baisse visuelle. Dans le cas de RDP, les intervalles de traitement peuvent également être allongés graduellement, cependant les données sont insuffisantes pour conclure sur la durée de ces intervalles. Si des signes d'activité de la maladie réapparaissent, l'intervalle de traitement doit être réduit en conséquence.


      * Groupes de patients particuliers :

      - Insuffisance hépatique :
      Ce médicament n'a pas été étudié chez les patients présentant une insuffisance hépatique. Cependant, aucune précaution particulière n'est nécessaire pour cette population.

      - Insuffisance rénale :
      Aucune adaptation de la dose n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance rénale (cf. rubrique "propriétés pharmacocinétiques").

      - Patients âgés :
      Aucune adaptation de la dose n'est nécessaire chez les patients âgés.

      - Population pédiatrique
      La sécurité et l'efficacité de ce médicamen chez les enfants et les adolescents de moins de 18 ans n'ont pas été établies. Les données disponibles chez les patients adolescents âgés de 12 à 17 ans ayant une baisse visuelle due à une NVC sont décrites en rubrique "Propriétés pharmacodynamiques".
      Référence(s) officielle(s)
      • Rectificatif AMM européenne 20/07/2015


      Utilisation/Manipulation/Elimination/Incompatibilités
      Recommandation(s)
       
      • NE PAS MELANGER AVEC AUTRES MEDICAMENTS
      • ELIMINER DECHETS SELON REGLEMENTATION
      * Précautions particulières d'élimination

      Le flacon, l'aiguille pour injection, l'aiguille-filtre et la seringue sont seulement à usage unique. Une réutilisation peut conduire à une infection ou à une autre maladie/blessure. Tous les composants sont stériles. Tout composant dont l'emballage présente des signes de dommage ou d'altération ne doit pas être utilisé. La stérilité ne peut être garantie que si le système de fermeture de l'emballage du composant reste intact.

      Pour la préparation de ce médicament pour administration intravitréenne, veuillez respecter les instructions suivantes :

      1. Avant de prélever le contenu du flacon, la partie extérieure du bouchon en caoutchouc du flacon doit être désinfectée.
      2. Fixer l'aiguille-filtre de 5 micromètres (18G x 1 et 1/2, 1,2 mm x 40 mm, fournie dans la boîte) sur la seringue de 1 ml (fournie dans la boîte) en utilisant une technique aseptique. Enfoncer la pointe de l'aiguille-filtre au centre du bouchon, jusqu'à ce que l'aiguille touche le fond du flacon.
      3. Prélever la totalité du liquide en maintenant le flacon en position droite, légèrement inclinée pour faciliter le prélèvement complet.
      4. Lors du prélèvement, veiller à tirer suffisamment sur la tige du piston pour vider complètement l'aiguille-filtre.
      5. Laisser la pointe de l'aiguille-filtre dans le flacon et séparer la seringue de l'aiguille-filtre. L'aiguille-filtre doit être jetée après le prélèvement du contenu du flacon et ne doit pas être utilisée pour l'injection intravitréenne.
      6. Fixer fermement, de manière aseptique, l'aiguille pour injection (30G x 1/2?, 0,3 mm x 13 mm, fournie dans la boîte) sur la seringue.
      7. Retirer avec précaution le capuchon de l'aiguille pour injection sans séparer l'aiguille de la seringue.
      Note : Tenir l'aiguille pour injection par le raccord jaune lors du retait du capuchon.
      8. Expulser avec précaution l'air de la seringue et ajuster la dose au repère 0,05 ml sur la seringue. La seringue est prête pour l'injection.

      Note : Ne pas essuyer l'aiguille pour injection. Ne pas tirer à nouveau sur le piston.

      Après l'injection, ne pas remettre le capuchon de l'aiguille ni détacher l'aiguille de la seringue. Jeter la seringue utilisée avec l'aiguille dans un containeur pour objets piquants ou conformément à la réglementation en vigueur.


      * Incompatibilités

      En l'absence d'études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments.

      Mode d’administration
      Voie(s) d'administration
      • INTRAVITREENNE
      Modalité(s)
      • ADMINISTRER DANS L'OEIL MALADE
      • RESPECTER LES MODALITES DE MANIPULATION
      • RESPECTER LES MODALITES D'ADMINISTRATION
      • CHANGER DE SITE A CHAQUE INJECTION
      * Mode d'administration

      Le traitement par ranibizumab doit être exclusivement administré par injection intravitréenne.

      Ce médicament doit être administré par un ophtalmologiste qualifié ayant l'expérience des injections intravitréennes.

      Comme pour tous les médicaments à usage parentéral, ce médicament doit être contrôlé visuellement avant l'administration pour vérifier l'absence de particules et de changement de coloration.

      La procédure d'injection doit être réalisée en conditions d'asepsie, incluant la désinfection chirurgicale des mains, le port de gants stériles, l'utilisation d'un champ stérile et d'un spéculum à paupières stérile (ou équivalent) et la possibilité d'effectuer une paracentèse stérile (si nécessaire). Les antécédents médicaux du patient relatifs aux réactions d'hypersensibilité doivent être attentivement évalués avant de procéder à l'administration intravitréenne (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi"). Une anesthésie appropriée et un antibactérien local à large spectre pour désinfecter la peau autour de l'oeil, la paupière et la surface oculaire doivent être administrés avant l'injection, conformément à la pratique locale.

      Pour toute information concernant la préparation de ce médicament, voir rubrique "Précautions particulières d'élimination et de manipulation".

      L'aiguille pour injection doit être introduite 3,5-4,0 mm en arrière du limbe dans la cavité vitréenne, en évitant le méridien horizontal et en visant le milieu du globe oculaire. Le volume de 0,05 ml peut alors être injecté ; un point d'injection scléral différent doit être utilisé lors des injections ultérieures.


      * Instructions en cas d'omission d'une ou de plusieurs doses

      Contacter le médecin ou l'établissement de santé dès que possible afin de prendre un nouveau rendez-vous.
      Référence(s) officielle(s)

      Contre indications
      - Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP)
      Terrain N° 1 HYPERSENSIBILITE
      • HYPERSENSIBILITE RANIBIZUMAB
      • HYPERSENSIBILITE A L'UN DES EXCIPIENTS
      Niveau(x)
      • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
      Référence(s) officielle(s)
      • Rectificatif AMM européenne 20/07/2015
      CIM 10
      • Allergie, sans précision T784
      • Effet indésirable d'un médicament, sans précision T887
      • Antécédents personnels d'allergie à d'autres médicaments et substances biologiques Z888
      • Effets indésirables des excipients pharmaceutiques au cours de leur usage thérapeutique Y574

      Terrain N° 2 INFECTION OCULAIRE
      • INFECTION OCULAIRE ACTIVE
      • INFECTION PERIOCULAIRE
      • INFECTION SUSPECTEE
      Niveau(x)
      • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
      Référence(s) officielle(s)
      • Rectificatif AMM européenne 20/07/2015
      CIM 10
      • Autres affections de l'oeil et de ses annexes H57
      • Autres affections de l'oeil et de ses annexes au cours de maladies classées ailleurs H58
      • Affections de l'oeil et de ses annexes après un acte à visée diagnostique et thérapeutique, non classées ailleurs H59
      • Blépharite H010
      • Infection bactérienne, siège non précisé A49
      • Maladies infectieuses, autres et non précisées B99
      • Mise en observation et examen médical pour suspicion de maladies, non confirmées Z03
      • Orgelet et chalazion H00

      Terrain N° 3 ATTEINTE OCULAIRE
      • INFLAMMATION OCULAIRE
      Niveau(x)
      • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
      Référence(s) officielle(s)
      • Rectificatif AMM européenne 20/07/2015
      CIM 10
      • Maladies de l'œil et de ses annexes 07
      • Non attribuable ..

      Terrain N° 4 AUTRE TRAITEMENT EN COURS
      • TRT PAR ANTI-VGEF
      Niveau(x)
      • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
      • Cf. MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
      Ce médicament ne doit pas être administré simultanément à d'autres traitements anti-VEGF systémiques ou oculaires.
      Référence(s) officielle(s)
      • Rectificatif AMM européenne 20/07/2015
      CIM 10
      • Non concerné .

      Terrain N° 5 ADULTE JEUNE (15-17 ANS)
      Niveau(x)
      • UTILISATION DECONSEILLEE
      • TOLERANCE NON ETABLIE
      • EFFICACITE NON ETABLIE
      • UTILISATION NON RECOMMANDEE
      La sécurité et l'efficacité de ce médicament chez les enfants et les adolescents de moins de 18 ans n'ont pas été établies. Aucune donnée n'est disponible.
      Référence(s) officielle(s)
      • Rectificatif AMM européenne 20/07/2015
      CIM 10
      • Non concerné .

      Terrain N° 6 ENFANT
      Niveau(x)
      • UTILISATION DECONSEILLEE
      • TOLERANCE NON ETABLIE
      • EFFICACITE NON ETABLIE
      • UTILISATION NON RECOMMANDEE
      La sécurité et l'efficacité de ce médicament chez les enfants et les adolescents de moins de 18 ans n'ont pas été établies. Aucune donnée n'est disponible.
      Référence(s) officielle(s)
      • Rectificatif AMM européenne 20/07/2015
      CIM 10
      • Non concerné .

      Terrain N° 7 NOURRISSON
      Niveau(x)
      • UTILISATION DECONSEILLEE
      • TOLERANCE NON ETABLIE
      • EFFICACITE NON ETABLIE
      • UTILISATION NON RECOMMANDEE
      La sécurité et l'efficacité de ce médicament chez les enfants et les adolescents de moins de 18 ans n'ont pas été établies. Aucune donnée n'est disponible.
      Référence(s) officielle(s)
      • Rectificatif AMM européenne 20/07/2015
      CIM 10
      • Non concerné .

      Terrain N° 8 NOUVEAU-NE
      Niveau(x)
      • UTILISATION DECONSEILLEE
      • TOLERANCE NON ETABLIE
      • EFFICACITE NON ETABLIE
      • UTILISATION NON RECOMMANDEE
      La sécurité et l'efficacité de ce médicament chez les enfants et les adolescents de moins de 18 ans n'ont pas été établies. Aucune donnée n'est disponible.
      Référence(s) officielle(s)
      • Rectificatif AMM européenne 20/07/2015
      CIM 10
      • Non concerné .

      Terrain N° 9 GROSSESSE
      Niveau(x)
      • UTILISATION DECONSEILLEE
      • UTILISATION NON RECOMMANDEE
      • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
      • Cf. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
      Le ranibizumab ne doit pas être utilisé pendant la grossesse à moins que le bénéfice prévisible pour la mère ne l'emporte sur le risque potentiel pour le foetus.
      Référence(s) officielle(s)
      • Rectificatif AMM européenne 20/07/2015
      CIM 10
      • Grossesse confirmée Z321
      Terrain N° 10 ALLAITEMENT
      Niveau(x)
      • UTILISATION DECONSEILLEE
      • UTILISATION NON RECOMMANDEE
      • Cf. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
      Par mesure de précaution, l'allaitement n'est pas recommandé durant l'utilisation du ranibizumab.
      Référence(s) officielle(s)
      • Rectificatif AMM européenne 20/07/2015
      CIM 10
      • Soins et examens de l'allaitement maternel Z391




      Commentaires du RCP
      Ce médicament est contre-indiqué dans les situations suivantes :
      - Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients.
      - Patients présentant une infection oculaire ou péri-oculaire active ou suspectée.
      - Patients présentant une inflammation intra-oculaire active sévère.
      Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 20/07/2015
      Mises en garde et précautions d'emploi
      - Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP)
      Terrain N° 1 QUEL QUE SOIT LE TERRAIN
        Niveau(x)
        • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
        • RISQUE D'ATTEINTE OCULAIRE
        • RISQUE HYPERTENSION/HYPERTONIE OCULAIRE
        • RISQUE THROMBO-EMBOLIQUE ARTERIEL
        • Cf. EFFETS INDESIRABLES
        • SURVEILLANCE CLINIQUE
        • SURVEILLANCE OPHTALMOLOGIQUE
        • RESPECTER LES MODALITES DE MANIPULATION
        • RESPECTER LES MODALITES D'ADMINISTRATION
        • PASSAGE SYSTEMIQUE POSSIBLE
        • UTILISER AVEC PRUDENCE
        • RISQUE HEMORRAGIQUE / DE SAIGNEMENT
        • RISQUE D'ENDOPHTALMIE
        • RISQUE DE REACTION INFLAMMATOIRE
        • RISQUE DE DECOLLEMENT DE RETINE
        • RISQUE DE RETINOPATHIE
        • RISQUE DE REACTION IMMUNITAIRE
        • RISQUE DE CATARACTE
        Référence(s) officielle(s)
        • Rectificatif AMM européenne 20/07/2015
        CIM 10
        • Non concerné .

        Terrain N° 2 DIABETE TYPE I
          Niveau(x)
          • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
          • PAS DE DONNEES POUR CE TERRAIN
          • UTILISER AVEC PRUDENCE
          Référence(s) officielle(s)
          • Rectificatif AMM européenne 20/07/2015
          CIM 10
          • Diabète sucré de type 1 E10

          Terrain N° 3 MODE D'ADMINISTRATION PARTICULIER
          • ADMINISTRATION INTRAVITREENNE ATCD PERSONNEL
          Niveau(x)
          • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
          • PAS DE DONNEES POUR CE TERRAIN
          • UTILISER AVEC PRUDENCE
          Référence(s) officielle(s)
          • Rectificatif AMM européenne 20/07/2015
          CIM 10
          • Non concerné .

          Terrain N° 4 INFECTION
          • INFECTION GENERALE
          Niveau(x)
          • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
          • PAS DE DONNEES POUR CE TERRAIN
          • UTILISER AVEC PRUDENCE
          • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE
          Référence(s) officielle(s)
          • Rectificatif AMM européenne 20/07/2015
          CIM 10
          • Infection bactérienne, siège non précisé A49
          • Maladies infectieuses, autres et non précisées B99
          • Autres sepsis A41

          Terrain N° 5 RETINOPATHIE
          • RETINOPATHIE DIABETIQUE
          • NEUROPATHIE OPTIQUE ISCHEMIQUE
          Niveau(x)
          • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
          • PAS DE DONNEES POUR CE TERRAIN
          • UTILISER AVEC PRUDENCE
          Référence(s) officielle(s)
          • Rectificatif AMM européenne 20/07/2015
          CIM 10
          • Décollement et déchirure de la rétine H33
          • Occlusions vasculaires rétiniennes H34
          • Autres affections rétiniennes H35
          • Affections rétiniennes au cours de maladies classées ailleurs H36
          • Atrophie optique au cours de maladies classées ailleurs H480
          • Autres diabètes sucrés précisés, avec complications oculaires E133
          • Diabète sucré de malnutrition, avec complications oculaires E123
          • Diabète sucré de type 1, avec complications oculaires E103
          • Diabète sucré de type 2, avec complications oculaires E113
          • Diabète sucré, sans précision, avec complications oculaires E143
          • Rétinopathie diabétique (E10-E14 avec la quatrième chiffre .3) H360

          Terrain N° 6 ATTEINTE OCULAIRE
            Niveau(x)
            • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
            • PAS DE DONNEES POUR CE TERRAIN
            • UTILISER AVEC PRUDENCE
            • PREVENIR LE MEDECIN
            Référence(s) officielle(s)
            • Rectificatif AMM européenne 20/07/2015
            CIM 10
            • Maladies de l'œil et de ses annexes 07

            Terrain N° 7 HYPERTENSION ARTERIELLE
            • HYPERTENSION ARTERIELLE NON CONTROLEE
            Niveau(x)
            • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
            • PAS DE DONNEES POUR CE TERRAIN
            Référence(s) officielle(s)
            • Rectificatif AMM européenne 20/07/2015
            CIM 10
            • Maladies hypertensives I10-I15

            Terrain N° 8 ACCIDENT VASCULAIRE CEREBRAL
            • ACCIDENT VASCUL CEREBRAL ATCD PERSONNEL
            Niveau(x)
            • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
            • PAS DE DONNEES POUR CE TERRAIN
            • UTILISER AVEC PRUDENCE
            Référence(s) officielle(s)
            • Rectificatif AMM européenne 20/07/2015
            CIM 10
            • Accident vasculaire cérébral, non précisé comme étant hémorragique ou par infarctus I64
            • Antécédents personnels de maladies de l'appareil circulatoire Z867

            Terrain N° 9 TROUBLE DE LA VISION
              Niveau(x)
              • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
              • PREVENIR LE MEDECIN
              Référence(s) officielle(s)
              • Rectificatif AMM européenne 20/07/2015
              CIM 10
              • Troubles de la vision et cécité H53-H54

              Terrain N° 10 CHAMP VISUEL ANOMALIE
                Niveau(x)
                • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                • PREVENIR LE MEDECIN
                Référence(s) officielle(s)
                • Rectificatif AMM européenne 20/07/2015
                CIM 10
                • Anomalies du champ visuel H534

                Terrain N° 11 PATIENT A RISQUE/FRAGILISE
                • RETINOPATHIE DIABETIQUE
                • RETINOPATHIE HEMORRAGIQUE
                • RETINOPATHIE HYPERTENSIVE
                • RETINOPATHIE DIABETIQUE PROLIFERANTE
                • RETINOPATHIE STABLE
                Niveau(x)
                • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                • UTILISER AVEC PRUDENCE
                Référence(s) officielle(s)
                • Rectificatif AMM européenne 20/07/2015
                CIM 10
                • Non concerné .
                • Affections rétiniennes au cours de maladies classées ailleurs H36
                • Autres affections rétiniennes H35
                • Autres diabètes sucrés précisés, avec complications oculaires E133
                • Autres rétinopathies et altérations vasculaires rétiniennes H350
                • Décollement et déchirure de la rétine H33
                • Diabète sucré de malnutrition, avec complications oculaires E123
                • Diabète sucré de type 1, avec complications oculaires E103
                • Diabète sucré de type 2, avec complications oculaires E113
                • Diabète sucré, sans précision, avec complications oculaires E143
                • Hémorragie rétinienne H356
                • Occlusions vasculaires rétiniennes H34
                • Rétinopathie diabétique (E10-E14 avec la quatrième chiffre .3) H360

                Terrain N° 12 MYOPIE
                  Niveau(x)
                  • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                  • EFFICACITE NON ETABLIE
                  Référence(s) officielle(s)
                  • Rectificatif AMM européenne 20/07/2015
                  CIM 10
                  • Myopie H521
                  Terrain N° 13 FEMME EN AGE DE PROCREER
                    Niveau(x)
                    • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                    • UTILISER UNE CONTRACEPTION EFFICACE
                    • Cf. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
                    Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une contraception efficace pendant le traitement.
                    Référence(s) officielle(s)
                    • Rectificatif AMM européenne 20/07/2015
                    CIM 10
                    • Non concerné .




                    - Commentaires du RCP :
                    * Traçabilité

                    Afin d'améliorer la traçabilité des médicaments biologiques, le nom et le numéro de lot du produit administré doivent être clairement enregistrés.


                    * Réactions liées aux injections intravitréennes

                    Les injections intravitréennes, y compris celles de ce médicament, ont été associées à des endophtalmies, des inflammations intraoculaires, des décollements rhegmatogènes de la rétine, des déchirures de la rétine et des cataractes traumatiques iatrogènes (Cf. rubrique "Effets indésirables"). Des techniques d'injection aseptiques appropriées doivent toujours être utilisées lors de l'administration de ce médicament. De plus, les patients doivent être surveillés au cours de la semaine suivant l'injection pour permettre un traitement précoce en cas d'infection. Les patients doivent être informés que tout symptôme évocateur d'une endophtalmie ou de l'un des événements mentionnés ci-dessus doit être signalé sans délai.


                    * Elévations de la pression intraoculaire

                    Des élévations transitoires de la pression intraoculaire (PIO) ont été observées dans les 60 minutes suivant l'injection de ce médicament. Des élévations prolongées de la PIO ont également été observées (Cf. rubrique "Effets indésirables"). La pression intraoculaire ainsi que la perfusion de la tête du nerf optique doivent être surveillées et prises en charge de manière appropriée.

                    Les patients doivent être informés des symptômes de ces effets indésirables potentiels et doivent être alertés sur le fait qu'ils doivent informer leur médecin s'ils développent des signes tels que des douleurs oculaires ou une gêne accrue, une rougeur de l'oeil s'aggravant, une vision trouble ou diminuée, une augmentation du nombre de petites taches dans leur champ visuel ou une augmentation de la sensibilité à la lumière (voir rubrique "Effets indésirables").


                    * Traitement bilatéral

                    Les données limitées sur l'utilisation de ce médicament en traitement bilatéral (y compris des injections le même jour) ne suggèrent pas une augmentation du risque d'événements indésirables systémiques par rapport à un traitement unilatéral.


                    * Immunogénicité

                    Avec ce médicament, comme avec toutes les protéines thérapeutiques, il existe un risque d'immunogénicité. Compte tenu du risque potentiel d'exposition systémique accrue chez les sujets ayant un OMD, une augmentation du risque de développer une hypersensibilité ne peut être exclue dans cette population de patients. En cas d'aggravation d'une inflammation intraoculaire, les patients doivent également être informés de la nécessité de signaler cette aggravation dans la mesure où elle peut être un signe clinique de la formation d'anticorps intraoculaires.


                    * Utilisation simultanée avec d'autres médicaments anti-VEGF (facteur de croissance de l'endothélium vasculaire)

                    Ce médicament ne doit pas être administré simultanément à d'autres agents anti-VEGF (facteur de croissance de l'endothélium vasculaire) systémiques ou oculaires.


                    * Interruption du traitement par ce médicament

                    Le traitement doit être interrompu et ne doit pas être réitéré avant le prochain traitement prévu dans les cas suivants :
                    - diminution de la meilleure acuité visuelle corrigée (MAVC) d'au moins 30 lettres par rapport à la dernière évaluation de l'acuité visuelle ;
                    - pression intraoculaire > ou = 30 mmHg ;
                    - déchirure rétinienne ;
                    - hémorragie sous-rétinienne impliquant le centre de la fovéa ou lorsque la taille de l'hémorragie est supérieure ou égale à 50 % de la surface totale de la lésion ;
                    - chirurgie intraoculaire effectuée au cours des 28 jours précédents ou prévue au cours des 28 jours à venir.


                    * Déchirure de l'épithélium pigmentaire rétinien

                    Les facteurs de risque associés au développement d'une déchirure de l'épithélium pigmentaire rétinien lors du traitement par un agent anti-VEGF de la DMLA néovasculaire et potentiellement des autres formes de NVC incluent un décollement étendu et/ou profond de l'épithélium pigmentaire rétinien. La prudence est de rigueur lors de l'instauration d'un traitement par ce médicament chez des patients présentant ces facteurs de risque de déchirure de l'épithélium pigmentaire rétinien.


                    * Décollement rhegmatogène de la rétine ou trous maculaires

                    Le traitement doit être arrêté chez les sujets présentant un décollement rhegmatogène de la rétine ou des trous maculaires de stade 3 ou 4.


                    * Populations chez lesquelles les données sont limitées

                    Les données concernant le traitement de patients présentant un OMD dû au diabète de type 1 sont limitées. Ce médicament n'a pas été étudié chez les patients ayant précédemment reçu des injections intravitréennes, ni chez les patients présentant des infections systémiques actives, une rétinopathie diabétique proliférante ou des pathologies oculaires concomitantes telles que décollement de la rétine ou trou maculaire. Les données sont limitées concernant le traitement par ce médicament chez les patients diabétiques dont le taux d'HbA1c est supérieur à 108 mmol/mol (12%) et il n'existe pas de données chez les patients présentant une hypertension non contrôlée. Ce manque de données doit être pris en considération par le médecin au moment de traiter ces patients.

                    Il n'y a pas de données suffisantes permettant de conclure à un effet de ce médicament chez les patients présentant une OVR associée à une ischémie ayant entraîné une perte irréversible de la vision.

                    Chez les patients présentant une MF, les données sont limitées concernant l'effet de ce médicament chez les patients en échec de traitement par la thérapie photodynamique par la vertéporfine (vPDT). De plus, bien qu'un effet conséquent ait été observé chez les patients présentant des lésions rétrofovéolaires ou juxtafovéolaires, les données sont insuffisantes pour conclure à un effet de ce médicament chez les patients présentant une MF avec des lésions extrafovéolaires.


                    * Effets systémiques suite à une utilisation intravitréenne

                    Des événements systémiques dont des hémorragies non-oculaires et des événements thromboemboliques artériels ont été rapportés après l'administration intravitréenne d'inhibiteurs du VEGF.

                    Les données concernant la tolérance du traitement chez les patients atteints d'OMD, chez les patients atteints d'oedème maculaire dû à l'OVR et chez les patients atteints de NVC secondaire à une MF et ayant des antécédents d'accident vasculaire cérébral ou d'accident ischémique transitoire sont limitées. La prudence s'impose lors du traitement de ces patients (voir rubrique "Effets indésirables").
                    Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 20/07/2015
                    Non contre-indications
                    Aucune information recensée.
                    Interactions médicamenteuses
                    Aucune étude spécifique d'interaction n'a été réalisée.

                    Pour l'utilisation de Ranibizuma dans la DMLA néovasculaire et dans la MF en association à la thérapie photodynamique (PDT) par la vertéporfine, voir rubrique "Propriétés pharmacoynamiques".

                    Pour le traitement concomitant par photocoagulation au laser et ce médicament dans l'OMD et dans l'OBVR, (Cf. rubrique "Posologie et mode d'administration" et "Propriétés pharmacodynamiques").

                    Dans les études cliniques portant sur le traitement de la baisse visuelle due à l'OMD, l'évolution de l'acuité visuelle ou de l'épaisseur centrale de la rétine (ECR) chez les patients traités par ce médicament, n'était pas impacté par un traitement concomitant par thiazolidinediones.
                     
                    Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 20/07/2015
                    Grossesse
                    Recommandations et conduites à tenir
                     
                    Effet spécialité
                    Niveau(x) de risque
                    • ADMINISTRATION DECONSEILLEE
                    • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES

                    Il n'existe pas de données cliniques sur l'utilisation du ranibizumab chez la femme enceinte. Les études chez le singe cynomolgus n'ont pas montré d'effets délétères directs ou indirects sur la gestation ou le développement embryonnaire ou foetal (Cf. rubrique "Sécurité préclinique"). L'exposition systémique au ranibizumab est attendue comme très faible après une administration oculaire, mais compte tenu de son mécanisme d'action, le ranibizumab doit être considéré comme potentiellement tératogène et embryo-/foetotoxique. Par conséquent, le ranibizumab ne doit pas être utilisé pendant la grossesse à moins que le bénéfice prévisible pour la mère ne l'emporte sur le risque potentiel pour le foetus. Chez les femmes traitées par le ranibizumab qui envisagent une grossesse, il est recommandé d'attendre au moins 3 mois après la dernière administration de ranibizumab.
                    Référence(s) officielle(s) : Rectificatif AMM européenne 20/07/2015

                    Femme en âge de procréer
                    Recommandations et conduites à tenir
                    Recommandations
                    • EVITER GROSSESSE
                    • UTILISER UNE CONTRACEPTION EFFICACE
                    Aucune donnée sur la fécondité n'est disponible.
                    Chez les femmes traitées par le ranibizumab qui envisagent une grossesse, il est recommandé d'attendre au moins 3 mois après la dernière administration de ranibizumab.
                    Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une contraception efficace pendant le traitement.
                    Référence(s) officielle(s) : Rectificatif AMM européenne 20/07/2015
                    Allaitement
                    Données sur le passage dans le lait maternel
                    Passage dans le lait Oui
                    Fixation protéique Pas d'information
                    Rapport concentration lait/plasma maternels Pas d'information
                    Concentration dans 100 ml de lait maternel Pas d'information
                    Données cliniques
                    Basé sur des données très limitées, ranibizumab peut être excrété dans le lait maternel à des taux bas.
                    Recommandations et conduites à tenir
                    Recommandations
                    • ALLAITEMENT A EVITER PENDANT TRT

                    Basé sur des données très limitées, ranibizumab peut être excrété dans le lait maternel à des taux bas. Les effets du ranibizumab sur le nourrisson allaité/nouveau-né ne sont pas connus. Par mesure de précaution, l'allaitement n'est pas recommandé durant l'utilisation de ce médicament.
                    Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 20/07/2015
                    Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
                    Recommandations
                    • OUI
                    • NIVEAU : NON DEFINI
                    • RISQUE DE TROUBLE VISUEL
                    Le traitement par ce médicament peut entraîner des troubles visuels temporaires pouvant affecter l'aptitude à conduire ou à utiliser des machines (Cf. rubrique "Effets indésirables"). Les patients qui présentent de tels signes ne doivent pas conduire ni utiliser de machines jusqu'à la disparition de ces troubles visuels temporaires.
                    Référence(s) officielle(s):    Rectificatif AMM européenne 20/07/2015
                    Les effets indésirables de la base Theriaque incluent d'une part les effets indésirables du RCP de la spécialité consultée, d'autre part une compilation bibliographique des effets indésirables des médicaments appartenant à la même classe thérapeutique.
                    Déclaration des effets indésirables suspectés

                    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration: Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance.
                    Site internet: www.ansm.sante.fr.

                    Effets indésirables à dose thérapeutique   Cliquer ici pour obtenir tous les effets indésirables
                    - Effets indésirables cliniques
                    TROUBLES DU SYSTEME NERVEUX
                    TROUBLES DE LA PEAU ET DES APPENDICES
                    TROUBLES SYSTEMES SANGUIN ET LYMPHATIQUE(2 fiches)
                    TROUBLES DES ORGANES DES SENS
                    TROUBLES MUSCULO-SQUELETTIQUES
                    TROUBLES GASTRO-INTESTINAUX
                    TROUBLES RESPIRATOIRES


                    - Effets indésirables paracliniques
                    TROUBLES SYSTEMES SANGUIN ET LYMPHATIQUE

                    Effets indésirables en cas de surdosage   Cliquer ici pour obtenir tous les effets indésirables
                    - Effets indésirables cliniques

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