|
Voie(s) d'administration : |
|
Forme(s) pharmaceutique(s) : |
|
Solution injectable. |
Référence(s) bibliographique(s) : |
|
Excipient(s) |
Précision(s) composition : |
Un ml contient 10 mg de ranibizumab. Chaque flacon contient 2,3 mg de ranibizumab dans 0,23 ml de solution. Le ranibizumab est un fragment d'anticorps monoclonal humanisé produit dans des cellules d'Escherichia coli par la technologie de l'ADN recombinant. |
Référence(s) officielle(s) : Rectificatif AMM européenne 20/07/2015
|
|
Aucune DDD attribuée |
Nomenclature du code des marchés publics :
|
|
Classe pharmacothérapeutique : MEDICAMENT CONTRE LA NEOVASCULARISATION, code ATC : S01LA04 Le ranibizumab est un fragment d'anticorps monoclonal humanisé recombinant dirigé contre le facteur de croissance de l'endothélium vasculaire humain de type A (VEGF-A). Il se lie avec une haute affinité aux isoformes du VEGF-A (p.ex. VEGF110, VEGF121 et VEGF165), empêchant dès lors la liaison du VEGF-A à ses récepteurs VEGFR-1 et VEGFR-2. La liaison du VEGF-A à ses récepteurs induit une prolifération des cellules endothéliales et une néovascularisation ainsi qu'une perméabilité vasculaire, tous ces facteurs étant considérés comme contribuant à la progression de la forme néovasculaire de la dégénérescence maculaire liée à l'âge, de la myopie forte ou à la baisse de vision due soit à un oedème maculaire diabétique soit à un oedème maculaire secondaire à l'OVR. * Traitement de la DMLA néovasculaire Dans la DMLA néovasculaire, la tolérance et l'efficacité cliniques de ce médicament ont été évaluées dans trois études randomisées d'une durée de 24 mois, en double insu, contrôlées, comparativement à une injection simulée ou un traitement actif chez des patients atteints de DMLA néovasculaire. Au total, 1323 patients (879 traités par un traitement actif et 444 par injection simulée) ont été inclus dans ces études. Dans l'étude FVF2598g (MARINA), 716 patients atteints de DMLA au stade de néovascularisation choroïdienne (NVC) visible minoritaire (" minimally classic ") ou occulte pure ont reçu des injections intravitréennes mensuelles de Ranibizumab 0,3 mg (n=238) ou 0,5 mg (n=240) ou des injections simulées (n=238). Dans l'étude FVF2587g (ANCHOR), 423 patients atteints de DMLA au stade de néovascularisation choroïdienne (NVC) à prédominance visible ont reçu soit : 1) des injections intravitréennes mensuelles de Ranibizumab 0,3 mg et une PDT simulée (n=140) ; 2) des injections intravitréennes mensuelles de Ranibizumab 0,5 mg et une PDT simulée (n=140) ; ou 3) des injections intravitréennes simulées et une PDT active par la vertéporfine (n=143). La PDT, simulée ou active par la vertéporfine, a été administrée avec l'injection initiale de ce médicament puis tous les 3 mois si l'angiographie à la fluorescéine montrait la persistance ou la réapparition d'une diffusion vasculaire. Les résultats principaux sont résumés dans les Données (1), (2). Données (1) Résultats à 12 mois et à 24 mois dans l'étude FVF2598g (MARINA) et FVF2587g (ANCHOR) Mesure du résultat dans l'étude FVF2598g (MARINA) Perte < 15 lettres d'acuité visuelle (%)(a) (conservation de la vision, critère principal) - Mois : Mois 12 . Injection simulée (n = 238) : 62 % . Ranibizumab 0,5 mg (n = 240) : 95 % - Mois : Mois 24 . Injection simulée (n = 238) : 53 % . Ranibizumab 0,5 mg (n = 240) : 90 % Gain > ou = 15 lettres d'acuité visuelle (%)(a) - Mois : Mois 12 . Injection simulée (n = 238) : 5 % . Ranibizumab 0,5 mg (n = 240) : 34 % - Mois : Mois 24 . Injection simulée (n = 238) : 4 % . Ranibizumab 0,5 mg (n = 240) : 33 % Variation moyenne de l'acuité visuelle (lettres) (ET)(a) - Mois : Mois 12 - Injection simulée (n = 238) : -10,5 (16,6) - Ranibizumab 0,5 mg (n = 240) : +7,2 (14,4) - Mois : Mois 24 . Injection simulée (n = 238) : -14,9 (18,7) . Ranibizumab 0,5 mg (n = 240) : +6,6 (16,5) Mesure du résultat dans l'étude FVF2587g (ANCHOR) Perte < 15 lettres d'acuité visuelle (%)(a) (conservation de la vision, critère principal) - Mois : Mois 12 . PDT par la vertéporfine (n = 143) : 64 % . Ranibizumab 0,5 mg (n = 140) : 96 % - Mois : Mois 24 . PDT par la vertéporfine (n = 143) : 66 % . Ranibizumab 0,5 mg (n = 140) : 90 % Gain > ou = 15 lettres d'acuité visuelle (%)(a) - Mois : Mois 12 . PDT par la vertéporfine (n = 143) : 6 % . Ranibizumab 0,5 mg (n = 140) : 40 % - Mois : Mois 24 . PDT par la vertéporfine (n = 143) : 6 % . Ranibizumab 0,5 mg (n = 140) : 41 % Variation moyenne de l'acuité visuelle (lettres) (ET)(a) - Mois : Mois 12 . PDT par la vertéporfine (n = 143) : -9,5 (16,4) . Ranibizumab 0,5 mg (n = 140) : +11,3 (14,6) - Mois : Mois 24 . PDT par la vertéporfine (n = 143) : -9,8 (17,6) . Ranibizumab 0,5 mg (n = 140) : +10,7 (16,5) (a) p < 0,01 Les résultats des deux études montrent que la poursuite du traitement par ranibizumab peut également présenter un bénéfice chez les patients ayant perdu > ou = 15 lettres de meilleure acuité visuelle corrigée (MAVC) au cours de la première année de traitement. L'étude FVF3192g (PIER) est une étude randomisée, en double insu, contrôlée contre des injections simulées, destinée à évaluer la tolérance et l'efficacité de ce médicament chez 184 patients présentant toutes les formes de DMLA néovasculaire. Les patients ont reçu des injections intravitréennes de Ranibizumab 0,3 mg (n=60) ou 0,5 mg (n=61) ou des injections simulées (n=63) une fois par mois à raison de 3 doses consécutives, suivies d'une dose administrée une fois tous les 3 mois. A partir du mois 14 de l'étude, les patients recevant des injections simulées avaient la possibilité de recevoir ce médicament, et à partir du mois 19, la fréquence des traitements pouvait être augmentée. Les patients traités par ce médicament dans l'étude PIER ont reçu en moyenne 10 traitements. Le critère principal d'évaluation de l'efficacité était la variation moyenne de l'acuité visuelle à 12 mois par rapport à l'acuité visuelle initiale. Après une augmentation initiale (suivant l'administration de doses mensuelles), l'acuité visuelle des patients a diminué en moyenne avec des administrations trimestrielles, pour revenir à la valeur initiale au mois 12 et cet effet a été conservé à 24 mois chez la plupart des patients traités par le ranibizumab (82 %). Des données recueillies chez un nombre limité de patients ayant été traités par ce médicament après avoir reçu des injections simulées pendant plus d'un an suggèrent qu'une initiation précoce du traitement serait associée à une meilleure préservation de l'acuité visuelle. Dans les deux études MARINA et ANCHOR, l'amélioration de l'acuité visuelle observée avec Ranibizumab 0,5 mg à 12 mois a été accompagnée de bénéfices rapportés par le patient. Ils ont été estimés grâce au questionnaire de la fonction visuelle (VFQ-25) du National Eye Institute. Les différences entre les groupes Ranibizumab 0,5 mg et les deux groupes contrôles ont été estimées avec des valeurs de p comprises entre 0,009 et < 0,0001. L'efficacité de ce médicamet dans le traitement de la DMLA néovasculaire a été confirmée ultérieurement dans des études qui se sont achevées depuis l'autorisation de mise sur le marché. Les données de deux études (MONT BLANC, BPD952A2308 et DENALI, BPD952A2309) n'ont pas démontré d'effet additionnel de l'administration de vertéporfine (PDT par Visudyne) en association avec ce médicament comparativement à l'administration de ce médicament en monothérapie. * Traitement de la baisse visuelle due à l'OMD L'efficacité et la tolérance de ce médicament ont été évaluées au cours de deux études d'une durée de 12 mois, randomisées, en double insu, contrôlées comparativement à une injection simulée ou un traitement actif, conduites chez des patients présentant une baisse visuelle due à un oedème maculaire diabétique. Au total, 496 patients (336 patients recevant le traitement actif et 160 patients dans les groupes témoins) ont été inclus dans ces études. La majorité des patients inclus étaient des patients diabétiques de type 2 ; 28 patients traités par le ranibizumab étaient des patients diabétiques de type 1. Dans l'étude de phase II D2201 (RESOLVE), 151 patients ont reçu des injections intravitréennes mensuelles de ranibizumab (6 mg/ml, n = 51, 10 mg/ml, n = 51) ou des injections simulées (n = 49) jusqu'à ce que les critères prédéfinis d'arrêt du traitement soient atteints. La dose initiale de ranibizumab (0,3 mg ou 0,5 mg) pouvait être doublée à tout moment au cours de l'étude après la première injection. Pendant l'étude, la photocoagulation au laser était autorisée comme traitement de secours à partir du troisième mois dans les deux groupes de traitement. L'étude comportait deux parties : une partie exploratoire (les 42 premiers patients évalués à 6 mois) et une partie de confirmation (les 109 autres patients évalués au douzième mois). Par rapport aux valeurs initiales, la variation moyenne de la MAVC du mois 1 au mois 12 (incluant les deux parties de l'étude), était de +7,8 (+/-7,72) lettres dans les groupes de patients traités par le ranibizumab (n=102) comparativement à -0,1 (+/-9,77) lettres dans le groupe de patients recevant une injection simulée (différence entre les traitements, p<0,0001). Dans l'étude de phase III D2301 (RESTORE), 345 patients présentant une baisse visuelle due à un oedème maculaire ont été randomisés et ont reçu soit : une injection intravitréenne de ranibizumab 0,5 mg en monothérapie et une photocoagulation au laser simulée (n=116), soit un traitement combiné par ranibizumab 0,5 mg et une photocoagulation au laser (n=118), ou une injection simulée et une photocoagulation au laser (n=111). Le traitement par le ranibizumab a débuté avec des injections intravitréennes mensuelles et a été poursuivi jusqu'à ce que l'acuité visuelle soit stable au moins lors de trois évaluations mensuelles consécutives. Le traitement était réinstauré lorsqu'une diminution de la MAVC due à l'aggravation de l'OMD était observée. La photocoagulation au laser a été administrée au début de l'étude, le même jour et au moins 30 minutes avant l'injection de ranibizumab, puis selon les besoins conformément aux critères ETDRS. 240 patients, qui avaient précédemment terminé l'étude RESTORE à 12 mois, ont été inclus dans l'étude d'extension de 24 mois multicentrique en ouvert (RESTORE Extension). Les patients ont été traités par le ranibizumab 0,5 mg pro re nata (PRN) dans le même oeil que celui sélectionné comme oeil d'étude dans l'étude D2301 (RESTORE). Le traitement était réinstauré mensuellement après diminution de la MAVC due à l'OMD et poursuivi jusqu'à ce qu'une stabilisation de la MAVC soit atteinte. De plus, un traitement par laser était administré si l'investigateur le jugeait nécessaire, conformément aux critères ETDRS. Les principaux résultats sont résumés dans les données 2 (RESTORE et Extension) et dans la figure 2 du RCP (RESTORE). ET = erreur type de la moyenne L'effet à 12 mois a été retrouvé dans la plupart des sous-groupes. Cependant, les patients présentant une MAVC relativement bonne au début de l'étude (> 73 lettres) associée à un oedème maculaire avec une épaisseur centrale de la rétine inférieure à 300 µm n'ont pas semblé tirer de bénéfice du traitement par le ranibizumab comparativement à la photocoagulation au laser. Données (2) Résultats à 12 mois dans l'étude D2301 (RESTORE) et à 36 mois dans l'étude D2301-E1 (RESTORE Extension) * Résultats au mois 12 exprimés par rapport aux valeurs initiales dans l'étude D2301 (RESTORE) - Variation moyenne de la MAVC du mois 1 au mois 12(a) (+/- ET) . Ranibizumab 0,5 mg n = 115 : 6,1 (6,4) . Ranibizumab 0,5 mg + photocoagulation au laser n = 118 : 5,9 (7,9) . Photocoagulation au laser n = 110 : 0,8 (8,6) - Variation moyenne de la MAVC au mois 12 (+/-?ET) . Ranibizumab 0,5 mg n = 115 : 6,8 (8,3)(a) . Ranibizumab 0,5 mg + photocoagulation au laser n = 118 : 6,4 (11,8)(a) . Photocoagulation au laser n = 110 : 0,9 (11,4) - Gain > ou = 10 lettres ou MAVC > ou = 84 (a) (%) . Ranibizumab 0,5 mg n = 115 : 37,4 . Ranibizumab 0,5 mg + photocoagulation au laser n = 118 : 43,2 . Photocoagulation au laser n = 110 : 15,5 - Gain > ou = 15 lettres ou MAVC > ou = 84 (%) . Ranibizumab 0,5 mg n = 115 : 22,6 . Ranibizumab 0,5 mg + photocoagulation au laser n = 118 : 22,9 . Photocoagulation au laser n = 110 : 8,2 * Résultats au mois 36 dans l'étude D2301-E1 (RESTORE Extension) exprimés par rapport aux valeurs initiales de l'étude D2301 (RESTORE) - Variation moyenne de la MAVC au mois 24 ( ET) . Traités préalablement par ranibizumab 0,5 mg n = 83 : 7,9 (9,0) . Traités préalablement par Ranibizumab 0,5 mg + Photocoagulation au laser n = 83 : 6,7 (7,9) . Traités préalablement par photocoagulation au laser n = 74(*) : 5,4 (9,0) - Variation moyenne de la MAVC au mois 36 ( ET) . Traités préalablement par ranibizumab 0,5 mg n = 83 : 8,0 (10,1) . Traités préalablement par Ranibizumab 0,5 mg + Photocoagulation au laser n = 83 : 6,7 (9,6) . Traités préalablement par photocoagulation au laser n = 74(*) : 6,0 (9,4) - Gain > ou = 10 lettres ou MAVC > ou = 84 lettres au mois 36 (%) . Traités préalablement par ranibizumab 0,5 mg n = 83 : 47,0 . Traités préalablement par Ranibizumab 0,5 mg + Photocoagulation au laser n = 83 : 44,6 . Traités préalablement par photocoagulation au laser n = 74(*) : 41,9 - Gain > ou = 15 lettres ou MAVC > ou = 84 lettres au mois 36 (%) . Traités préalablement par ranibizumab 0,5 mg n = 83 : 27,7 . Traités préalablement par Ranibizumab 0,5 mg + Photocoagulation au laser n = 83 : 30,1 . Traités préalablement par photocoagulation au laser n = 74(*) : 21,6 p < 0,0001 pour les comparaisons des bras ranibizumab vs bras photocoagulation au laser. n dans l'étude D2301-E1 (RESTORE Extension) est le nombre de patients avec une valeur au début de l'étude D2301 (RESTORE) (mois 0) et à la visite du mois 36. (*) parmi les 74 patients traités préalablement par photocoagulation au laser, 59 (79%) ont reçu du ranibizumab dans l'extension d'étude. L'amélioration de l'acuité visuelle observée avec Ranibizumab 0,5 mg à 12 mois s'est traduite par des bénéfices rapportés par le patient au regard de la plupart des fonctions liées à la vision, mesurés par les scores du questionnaire de la fonction visuelle (VFQ-25) du National Eye Institute. Aucune différence entre les traitements n'a pu être établie pour les autres domaines de ce questionnaire. La différence entre Ranibizumab 0,5 mg et le groupe témoin a été objectivée par des valeurs de p de 0,0137 (ranibizumab monothérapie) et 0,0041 (ranibizumab+laser) pour le score composite VFQ-25. Le nombre moyen d'injections administrées dans l'étude de 12 mois RESTORE a été de 7,0 dans le groupe ranibizumab 0,5 mg, de 6,8 dans le groupe ranibizumab plus laser et de 7,3 injections simulées dans le groupe photocoagulation au laser en monothérapie. En moyenne, 6,4 injections de ranibizumab ont été administrées par patient pendant la période d'extension de 24 mois chez les patients traités par le ranibizumab dans l'étude D2301 (RESTORE). Parmi les 74 patients du bras traité par laser de l'étude D2301 (RESTORE), 59 (79%) ont reçu le ranibizumab à un moment donné dans la phase d'extension. En moyenne, ces 59 patients ont reçu 8,1 injections de ranibizumab pendant la période d'extension de 24 mois. La proportion de patients qui n'a pas eu besoin d'un traitement par le ranibizumab durant la phase d'extension a été respectivement de 19%, 25% et 20% pour le groupe préalablement traité par ranibizumab, le groupe préalablement traité par ranibizumab + laser, et le groupe préalablement traité par laser. Le profil de sécurité à long terme du ranibizumab observé dans l'étude d'extension de 24 mois est en accord avec le profil de sécurité connu de ce médicament. Dans l'étude de phase IIIb D2304 (RETAIN), 372 patients présentant une baisse visuelle due à un OMD ont été randomisés pour recevoir des injections intravitréennes : - de ranibizumab 0,5 mg avec une photocoagulation au laser concomitante selon un protocole " treat-and-extend " (TE) (n = 121), - de ranibizumab 0,5 mg en monothérapie selon un protocole TE (n = 128), - de ranibizumab 0,5 mg en monothérapie selon un protocole PRN (n = 123). Dans tous les groupes, le traitement par le ranibizumab a été initié par des injections mensuelles intravitréennes et poursuivi jusqu'à ce que la MAVC soit stable lors d'au moins trois évaluations mensuelles consécutives. La photocoagulation au laser a été administrée au début de l'étude, le même jour que la première injection de ranibizumab, puis selon les besoins conformément aux critères ETDRS. Dans le protocole TE, le ranibizumab était ensuite administré à des intervalles prévus de 2- 3 mois. Dans le protocole PRN, la MAVC était évaluée mensuellement et le ranibizumab était alors administré au cours de la même visite, si besoin. Dans tous les groupes, le traitement mensuel était réinstauré après une diminution de la MAVC due à la progression de l'OMD et poursuivi jusqu'à ce qu'une stabilisation de la MAVC soit de nouveau atteinte. La durée de l'étude a été de 24 mois. Dans l'étude RETAIN, après les trois premières visites mensuelles de traitement, le nombre de visites de traitement nécessaires dans le protocole TE était de 13 par rapport aux 20 requises dans le protocole PRN. Avec ces deux protocoles, plus de 70% des patients ont pu maintenir leur MAVC avec une fréquence de visite > ou = 2 mois. Après 24 mois, le nombre moyen (médian) d'injections était de 12,4 (12,0) dans le groupe ranibizumab TE + laser, de 12,8 (12,0) dans le groupe ranibizumab TE seul, et de 10,7 (10,0) dans le groupe ranibizumab PRN. L'association du laser n'a pas diminué le nombre moyen d'injections de ranibizumab dans le protocole TE. Les principaux résultats sont résumés dans les données suivante. Données 3 Résultats de l'étude D2304 (RETAIN) Résultat exprimé par rapport aux valeurs initiales - Variation moyenne de la MAVC du mois 1 au mois 12 (ET) . Ranibizumab 0.5 mg TE + laser n = 117 : 5,9 (5,5)(a) . Ranibizumab 0.5 mg TE seul n = 125 : 6,1 (5,7)(a) . Ranibizumab 0.5 mg PRN n = 117 : 6,2 (6,0) - Variation moyenne de la MAVC du mois 1 au mois 24 (ET) . Ranibizumab 0.5 mg TE + laser n = 117 : 6,8 (6,0) . Ranibizumab 0.5 mg TE seul n = 125 : 6,6 (7,1) . Ranibizumab 0.5 mg PRN n = 117 : 7,0 (6,4) - Variation de la MAVC au mois 24 (ET) . Ranibizumab 0.5 mg TE + laser n = 117 : 8,3 (8,1) . Ranibizumab 0.5 mg TE seul n = 125 : 6,5 (10,9) . Ranibizumab 0.5 mg PRN n = 117 : 8,1 (8,5) - Gain > ou = 10 lettres ou MAVC > ou = 84 lettres au mois 24 (%) . Ranibizumab 0.5 mg TE + laser n = 117 : 43,6 . Ranibizumab 0.5 mg TE seul n = 125 : 40,8 . Ranibizumab 0.5 mg PRN n = 117 : 45,3 - Gain > ou = 15 lettres ou MAVC > ou = 84 lettres au mois 24(%) . Ranibizumab 0.5 mg TE + laser n = 117 : 25,6 . Ranibizumab 0.5 mg TE seul n = 125 : 28,0 . Ranibizumab 0.5 mg PRN n = 117 : 30,8 (a) p < 0,0001 pour l'évaluation de la non infériorité du PRN. Dans les études dans l'OMD, l'amélioration de la MAVC était accompagnée d'une réduction de la valeur moyenne de l'ECR au cours du temps dans tous les groupes de traitement. * Traitement de la baisse visuelle due à l'oedème maculaire secondaire à l'OVR La sécurité et l'efficacité cliniques de ce médicament chez les patients présentant une baisse visuelle due à un oedème maculaire secondaire à l'OVR ont été évaluées au cours des études BRAVO et CRUISE, études randomisées, contrôlées, en double insu, ayant inclus respectivement des patients présentant une OBVR (n = 397) et une OVCR (n = 392). Dans les deux études, les patients ont reçu soit des injections intravitréennes de 0,3 mg ou 0,5 mg de ranibizumab soit des injections simulées. Après 6 mois, les patients du groupe témoin ayant reçu des injections simulées ont été traités par du ranibizumab 0,5 mg. Dans l'étude BRAVO, la photocoagulation au laser était autorisée comme traitement de secours à partir du troisième mois dans tous les groupes de traitement. Données (5) Résultats à 6 et 12 mois (BRAVO) - Variation moyenne de l'acuité visuelle à 6 mois(a) (lettres) (ET) (critère principal) . Injections simulées/Ranibizumab 0,5 mg (n = 132) : 7,3 (13,0) . Ranibizumab 0,5 mg (n = 131) : 18,3 (13,2) - Variation moyenne de la MAVC à 12 mois (lettres) (ET) . Injections simulées/Ranibizumab 0,5 mg (n = 132) : 12,1 (14,4) . Ranibizumab 0,5 mg (n = 131) : 18,3 (14,6) - Gain > ou = 15 lettres d'acuité visuelle à 6 mois (a) (%) . Injections simulées/Ranibizumab 0,5 mg (n = 132) : 28,8 . Ranibizumab 0,5 mg (n = 131) : 61,1 - Gain > ou = 15 lettres d'acuité visuelle à 12 mois (%) . Injections simulées/Ranibizumab 0,5 mg (n = 132) : 43,9 . Ranibizumab 0,5 mg (n = 131) : 60,3 - Pourcentage de patients ayant reçu le traitement de secours laser au cours des 12 mois . Injections simulées/Ranibizumab 0,5 mg (n = 132) : 61,4 . Ranibizumab 0,5 mg (n = 131) : 34,4 (a) p < 0,0001 Données (6) Résultats à 6 et 12 mois (CRUISE) - Variation moyenne d'acuité visuelle à 6 mois(a) (lettres) (ET) (critère principal) . Injections simulées/Ranibizumab 0,5 mg (n = 130) : 0,8 (16,2) . Ranibizumab 0,5 mg (n = 130) : 14,9 (13,2) - Variation moyenne de la MAVC à 12 mois (lettres) (ET) . Injections simulées/Ranibizumab 0,5 mg (n = 130) : 7,3 (15,9) . Ranibizumab 0,5 mg (n = 130) : 13,9 (14,2) - Gain > ou = 15 lettres d'acuité visuelle à 6 mois(a) (%) . Injections simulées/Ranibizumab 0,5 mg (n = 130) : 16,9 . Ranibizumab 0,5 mg (n = 130) : 47,7 - Gain > ou = 15 lettres d'acuité visuelle à 12 mois (%) . Injections simulées/Ranibizumab 0,5 mg (n = 130) : 33,1 . Ranibizumab 0,5 mg (n = 130) : 50,8 (a) p < 0,0001 Dans les deux études, l'amélioration de la vision a été accompagnée d'une réduction continue et significative de l'oedème maculaire, objectivée par la mesure de l'épaisseur rétinienne centrale. Patients présentant une OBVR (étude BRAVO et étude d'extension HORIZON) : Après 2 ans, les patients ayant été traités par des injections simulées au cours des 6 premiers mois puis passés au traitement par ranibizumab ont atteint un gain d'acuité visuelle (environ15 lettres) comparable à celui des patients ayant été traités par ranibizumab dès le début de l'étude (environ16 lettres). Cependant, le nombre de patients ayant complété les 2 ans est limité et dans l'étude HORIZON, seules des visites de suivi trimestrielles étaient planifiées. Par conséquent, les données sont actuellement insuffisantes pour établir des recommandations quant à l'initiation du traitement par ranibizumab chez les patients atteints d'OBVR. Patients présentant une OVCR (étude CRUISE et étude d'extension HORIZON) : Après 2 ans, les patients ayant été traités par des injections simulées au cours des 6 premiers mois puis passés au traitement par ranibizumab n'ont pas atteint un gain d'acuité visuelle (environ6 lettres) comparable à celui des patients ayant été traités par ranibizumab dès le début de l'étude (environ12 lettres). L'amélioration de l'acuité visuelle observée avec le traitement par le ranibizumab à 6 et 12 mois s'est traduite par des bénéfices rapportés par le patient relatifs aux activités liées à la vision de près et à la vision de loin, mesurés à l'aide des sous-échelles du questionnaire de la fonction visuelle (VFQ-25) du National Eye Institute. La différence entre Ranibizumab 0,5 mg et le groupe témoin a été objectivée au mois 6 avec des valeurs de p allant de 0,02 à 0,0002. * Traitement de la baisse visuelle due à une NVC secondaire à une MF La sécurité et l'efficacité cliniques de ce médicament chez les patients présentant une baisse visuelle due à une NVC secondaire à une MF ont été évaluées sur la base des résultats à 12 mois de l'étude pivot F2301 (RADIANCE), étude randomisée, contrôlée, en double insu. Cette étude a été conçue afin d'évaluer deux schémas thérapeutiques différents d'administration intravitréenne de ranibizumab 0,5 mg en comparaison à la PDT par la vertéporfine (vPDT, thérapie photodynamique par Visudyne). Les 277 patients étaient randomisés dans l'un des bras suivants : - Groupe I (ranibizumab 0,5 mg, avec un schéma de retraitement basé sur un critère de " stabilisation " défini comme une stabilisation de la MAVC par rapport aux deux évaluations mensuelles précédentes). - Groupe II (ranibizumab 0,5 mg, avec un schéma de retraitement basé sur un critère " d'activité de la maladie " défini par un trouble de la vision attribuable à la présence de liquide intra ou sous-rétinien ou à une fuite active secondaire à des lésions liées à une NVC évalué par OCT et/ou AF). - Groupe III (vPDT – Les patients étaient autorisés à recevoir un traitement par ranibizumab à partir du 3ème mois). Au cours des 12 mois de l'étude, les patients ont reçu une moyenne de 4,6 injections (entre 1 et 11) dans le groupe I et 3,5 injections (entre 1 et 12) dans le groupe II. Dans le groupe II, qui correspond à la posologie recommandée (voir rubrique 4.2), 50,9 % des patients ont nécessité 1 ou 2 injections, 34,5 % ont nécessité 3 à 5 injections et 14,7 % ont nécessité 6 à 12 injections au cours des 12 mois de l'étude. 62,9 % patients du groupe II n'ont pas nécessité d'injections au cours du second semestre de l'étude. Les principaux résultats de l'étude RADIANCE sont résumés dans les données 7 Données 7 Résultats à 3 et 12 mois (RADIANCE) Mois 3 - Variation moyenne de la MAVC du mois 1 au mois 3 par rapport aux valeurs initiales(a) (lettres) . Groupe I - Ranibizumab 0,5 mg " stabilisation de la vision " (n=105) : +10,5 . Groupe II - Ranibizumab 0,5 mg " activité de la maladie "(n=116) : +10,6 . Groupe III - vPDT(b) (n=55) : +2,2 - Pourcentage de patients ayant gagné > ou = 10 lettres, ou ayant atteint > ou = 84 lettres de la MAVC . Groupe I - Ranibizumab 0,5 mg " stabilisation de la vision " (n=105) : 61,9 % . Groupe II - Ranibizumab 0,5 mg " activité de la maladie "(n=116) : 65,5 % . Groupe III - vPDT(b) (n=55) : 27,3 % - Pourcentage de patients ayant gagné > ou = 15 lettres, ou ayant atteint > ou = 84 lettres de la MAVC . Groupe I - Ranibizumab 0,5 mg " stabilisation de la vision " (n=105) : 38,1 % . Groupe II - Ranibizumab 0,5 mg " activité de la maladie "(n=116) : 43,1 % . Groupe III - vPDT(b) (n=55) : 14,5 % Mois 12 - Nombre d'injections jusqu'au mois 12: Moyenne . Groupe I - Ranibizumab 0,5 mg " stabilisation de la vision " (n=105) : 4,6 . Groupe II - Ranibizumab 0,5 mg " activité de la maladie "(n=116) : 3,5 . Groupe III - vPDT(b) (n=55) : N/A Médiane . Groupe I - Ranibizumab 0,5 mg " stabilisation de la vision " (n=105) : 4 . Groupe II - Ranibizumab 0,5 mg " activité de la maladie "(n=116) : 2,0 . Groupe III - vPDT(b) (n=55) : N/A - Variation moyenne de la MAVC du mois 1 au mois 12 par rapport aux valeurs initiales (lettres) . Groupe I - Ranibizumab 0,5 mg " stabilisation de la vision " (n=105) : +12,8 . Groupe II - Ranibizumab 0,5 mg " activité de la maladie "(n=116) : +12,5 . Groupe III - vPDT(b) (n=55) : N/A - Pourcentage de patients ayant gagné > ou = 10 lettres, ou ayant atteint > ou = 84 lettres de la MAVC . Groupe I - Ranibizumab 0,5 mg " stabilisation de la vision " (n=105) : 69,5 % . Groupe II - Ranibizumab 0,5 mg " activité de la maladie "(n=116) : 69,0 % . Groupe III - vPDT(b) (n=55) : N/A > ou = 15 lettres, ou ayant atteint > ou = 84 lettres de la MAVC . Groupe I - Ranibizumab 0,5 mg " stabilisation de la vision " (n=105) : 53,3 % . Groupe II - Ranibizumab 0,5 mg " activité de la maladie "(n=116) : 51,7 % . Groupe III - vPDT(b) (n=55) : N/A (a) p < 0,00001 comparaison avec le groupe contrôle vPDT (b) Groupe contrôle jusqu'au mois 3. Les patients randomisés dans le groupe vPDT étaient autorisés à recevoir un traitement par ranibizumab à partir du mois 3 (dans le groupe III, 38 patients ont reçu du ranibizumab à partir du mois 3) Données 5 Variation moyenne de la MAVC au cours du temps jusqu'à 12 mois (RADIANCE) L'amélioration de la vision a été accompagnée d'une réduction de l'épaisseur centrale de la rétine. Dans les bras recevant le traitement par ranibizumab, des bénéfices rapportés par le patient ont été observés par rapport au bras vPDT (valeur de p < 0,05) en termes d'amélioration du score composite et de plusieurs sous-échelles (vision générale, vision de près, santé mentale et dépendance) du NEI VFQ-25. * Population pédiatrique La sécurité d'emploi et l'efficacité du ranibizumab n'ont pas encore été étudiées dans ce groupe de patients. L'Agence Européenne du Médicament a accordé une dérogation à l'obligation de soumettre les résultats d'études réalisées avec ce médicament dans tous les sous-groupes de la population pédiatrique pour le traitement de la DMLA néovasculaire, de la baisse visuelle due à l'œdème maculaire diabétique et de la baisse visuelle due à l'oedème maculaire secondaire à l'occlusion veineuse rétinienne (voir rubrique "Mises en gardes et précautions d'emploi" pour les informations concernant l'usage pédiatrique). |
|
Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 20/07/2015 |
Après une administration intravitréenne mensuelle de ce médicament à des patients atteints de DMLA néovasculaire, les concentrations sériques de ranibizumab ont été généralement faibles, les concentrations maximales (Cmax) étant généralement inférieures à la concentration de ranibizumab nécessaire pour inhiber de 50 % l'activité biologique du VEGF (11-27 ng/ml, évaluée par un essai de prolifération cellulaire in vitro). La Cmax a été proportionnelle à la dose sur l'intervalle de doses allant de 0,05 à 1,0 mg/oeil. Les concentrations sériques mesurées chez un nombre limité de patients atteints d'OMD montrent qu'une exposition systémique légèrement supérieure à celle observée chez les patients atteints de DMLA néovasculaire ne peut être exclue. Les concentrations sériques mesurées chez les patients atteints d'OVR ont été similaires ou légèrement supérieures à celles observées chez les patients atteints de DMLA néovasculaire. Sur la base d'une analyse pharmacocinétique de population et de la disparition du ranibizumab du sérum chez les patients atteints de DMLA néovasculaire traités à la dose de 0,5 mg, la demi-vie d'élimination vitréenne moyenne du ranibizumab est d'environ 9 jours. Après une administration intravitréenne mensuelle de Ranibizumab 0,5 mg/oeil, la Cmax sérique du ranibizumab, atteinte environ 1 jour après l'administration, devrait généralement être comprise entre 0,79 et 2,90 ng/ml et la Cmin comprise entre 0,07 et 0,49 ng/ml. Les concentrations sériques de ranibizumab devraient être environ 90 000 fois plus faible que les concentrations vitréennes de ranibizumab. Patients insuffisants rénaux : aucune étude spécifique n'a été conduite pour évaluer la pharmacocinétique de ce médicament chez les patients présentant une insuffisance rénale. Lors d'une analyse pharmacocinétique de population chez les patients atteints de DMLA néovasculaire, 68 % des patients (136/200) présentaient une insuffisance rénale (46,5 % légère [50-80 ml/min], 20 % modérée [30-50 ml/min] et 1,5 % sévère [< 30 ml/min]). Chez les patients atteints d'OVR, 48,2 % (253/525) présentaient une insuffisance rénale (36,4 % légère, 9,5 % modérée et 2,3 % sévère). La clairance systémique a été légèrement plus faible, mais cette différence n'a pas été cliniquement significative. Insuffisance hépatique : aucune étude spécifique n'a été conduite pour évaluer la pharmacocinétique de ce médicament chez les patients présentant une insuffisance hépatique. |
|
Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 20/07/2015 |
Après administration intravitréenne bilatérale de ranibizumab à des singes Cynomolgus à des doses comprises entre 0,25 mg/oeil et 2,0 mg/oeil, une fois toutes les 2 semaines pendant 26 semaines, des effets oculaires dose-dépendants ont été observés. Au niveau intraoculaire, des augmentations dose-dépendantes de l'effet Tyndall protéique et cellulaire ont été observées dans la chambre antérieure, avec un pic 2 jours après l'injection. La sévérité de la réponse inflammatoire a généralement diminué lors des injections ultérieures ou pendant la période de récupération. Dans le segment postérieur, une infiltration cellulaire et des corps flottants ont été observés dans le vitré, qui ont également eu tendance à être dose-dépendants et qui ont généralement persisté jusqu'à la fin de la période de traitement. Dans l'étude de 26 semaines, la sévérité de l'inflammation vitréenne a augmenté avec le nombre d'injections. Toutefois, des signes de réversibilité ont été observés après la période de récupération. La nature et la chronologie de l'inflammation du segment postérieur sont évocatrices d'une réponse anticorps à médiation immunitaire, qui peut être cliniquement non pertinente. La formation de cataractes a été observée chez certains animaux après une période relativement longue d'inflammation intense, suggérant que les modifications du cristallin ont été secondaires à une inflammation sévère. Une élévation transitoire de la pression intraoculaire post-dose a été observée après les injections intravitréennes, quelle que soit la dose. Les modifications oculaires microscopiques ont été considérées comme liées à l'inflammation et non à un processus dégénératif. Des modifications inflammatoires granulomateuses ont été observées dans la papille optique de certains yeux. Ces modifications du segment postérieur ont diminué et, dans certains cas, ont disparu, pendant la période de récupération. Après une administration intravitréenne, aucun signe de toxicité systémique n'a été détecté. Des anticorps sériques et vitréens anti-ranibizumab ont été retrouvés chez un sous-groupe d'animaux traités. Aucune donnée de carcinogénicité ou mutagénicité n'est disponible. Chez le singe, l'administration intravitréenne de ranibizumab à des femelles gestantes, ayant conduit à une exposition systémique maximale de 0,9 à 7 fois l'exposition observée en clinique, n'a pas induit de toxicité sur le développement ni de tératogénicité et n'a pas eu d'effet sur le poids ou la structure du placenta, bien qu'en raison de son effet pharmacologique, le ranibizumab puisse être considéré comme potentiellement tératogène et embryo/foetotoxique. L'absence d'effets induits par le ranibizumab sur le développement embryonnaire et foetal est probablement due à l'incapacité du fragment Fab à traverser le placenta. Un cas avec des concentrations sériques élevées de ranibizumab chez la mère et la présence de ranibizumab dans le sérum foetal a toutefois été décrit, ce qui semble indiquer que les anticorps anti-ranibizumab (contenant la région Fc) ont agit comme une protéine de transport pour le ranibizumab, en diminuant ainsi son élimination du sérum maternel et en permettant son transfert placentaire. Etant donné que les études de développement embryo-foetal ont été menées chez des femelles gestantes saines et que des états pathologiques (tels que le diabète) peuvent modifier la perméabilité du placenta pour le fragment Fab, les résultats de cette étude doivent être interprétés avec prudence. |
|
Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 20/07/2015 |
Médicament d'origine biologique, non prescriptible en DC.
Les spécialités correspondant à ce médicament virtuel peuvent être des biosimilaires.
Spécialité(s) génériques Thériaque | Type | Prix |
---|---|---|
LUCENTIS 10MG/ML INJ FL 0,23ML NSFP | ||
LUCENTIS 10MG/ML SOL INJ SER 0,165ML | ||
Comparer prix |
Groupe générique(s) : Néant |
Spécialité(s) générique(s) ansm et date(s) d'application : Néant |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
LUCENTIS (EPAR) 2018 |
LUCENTIS SYNTHESE D'AVIS 2021 | |
MEDICAMENT SOUS SURVEILLANCE RENFORCEE | |
LUCENTIS LETTRE INFO 2019 | |
LUCENTIS SYNTHESE D'AVIS 2013 | |
LUCENTIS SYNTHESE D'AVIS 2012 | |
LUCENTIS SYNTHESE D'AVIS 2011 | |
RANIBIZUMAB PRISE EN CHARGE DEROGATOIRE | |
LUCENTIS (INFO SEC SANITAIRE) 2011 | |
BP D'INJECTION INTRA-VITREENNE 2011 | |
LUCENTIS (ANCIEN PGR) 2007 |
|
|
|
|
* Conditions de prescription et de délivrance Liste I. Médicament à prescription réservée aux spécialistes en ophtalmologie. * Rétrocession - Retiré de la liste de rétrocession depuis le 01/07/2007. - Arrêté du 26 décembre 2006 modifiant l'arrêté du 17 décembre 2004 fixant la liste prévue à l'article L.5126-4 du code de la santé publique (JO du 16/01/2007). - Arrêté du 04 août 2008 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques remboursables aux assurés sociaux (JO du 08/08/2008). |
|
Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 20/07/2015 | |
Code UCD13 : | 3400892955407 |
Code UCD7 : | 9295540 |
Code identifiant spécialité : | 6 362 949 0 |
Laboratoire(s) titulaire(s) AMM: |
|
Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 20/07/2015 | |
Laboratoire(s) exploitant(s) : |
|
Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 20/07/2015 | |
1 flacon(s) en verre de 0,23 ml avec aiguille(s) avec seringue(s) polypropylène
Code CIP13 | 3400937810159 |
Code CIP7 | 3781015 |
Commercialisation | Supprimé le 23/02/2018 |
Agrément collectivités/date JO | Oui le 30/06/2007 |
Présentation réservée à l'hôpital | Non |
Dose totale contenue dans l'unité commune de dispensation (UCD) |
|
Conditionnement primaire | 1 FLACON(S) contenant 0,23 ML (1) |
Matériau(x) |
|
Caractéristique(s) du conditionnement primaire |
|
Caractéristique(s) de l'emballage |
|
* Nature et contenu de l'emballage extérieur |
|
Présentation unitaire | OUI |
Référence(s) bibliographique(s) | |
|
Conditions de délivrance |
|
Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 20/07/2015 |
Statut de la présentation |
|
Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 20/07/2015 |
1. Prix en officine ville | |
Prix de cette présentation (CIP)/date JO | 433,55 euros TTC le 01/05/2023 |
Tarif forfaitaire de responsabilité/date JO (génériques) | Non concerné |
2. Prix à l'hôpital (Pharmacie à usage intérieur) | |
Prix de vente aux établissements de santé par UCD/date JO (rétrocession - vente au public) | Non concerné |
Tarif de responsabilité par UCD (tarification à l'activité) | Non concerné |
1. Ville | |
Taux de remboursement/date JO |
|
2. Hôpital (Rétrocession - vente au public) | |
Taux de remboursement |
|
* Indication de prise en charge (Cf. Fiche d'information thérapeutique (JO du 07/05/2014)) |
|
Statut(s) du remboursement |
|
* Médicament d'exception La prescription doit être rédigée sur une ordonnance de médicament d'exception, dans le respect des indications thérapeutiques ouvrant droit au remboursement mentionnées dans la fiche d'information thérapeutique. *Arrêté du 30 avril 2014 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques agréées à l'usage des collectivités et divers services publics La prise en charge du médicament est étendue à l'indication suivante : Traitement de la baisse visuelle due à une néovascularisation choroïdienne (NVC) secondaire à une myopie forte. (JO du 7/05/14) * Prise en charge/remboursement en dehors du périmètre des biens et services remboursables - Arrêté du 30 septembre 2011 portant inscription de spécialités pharmaceutiques pour les patients atteints de pseudoxanthome élastique, sur la liste prise en application de l'article L. 162-17-2-1 du code de la sécurité sociale (JO du 07/10/2011) . Dénomination et caractéristiques des produits : LUCENTIS 10 mg/ml (ranibizumab), solution injectable . Population concernée : Patients atteints de pseudoxanthome élastique . Indications : Pseudoxanthome élastique avec présence de stries angioïdes compliquées de néovascularisation sous rétinienne rétro-fovéolaire ou juxta-fovéolaire, responsables d'une baisse d'acuité visuelle . Montant annuel en euros par patient du forfait remboursé par l'assurance maladie (art L. 162-17-2-1, alinéa 4, du code de la sécurité sociale) : Sans objet (prise en charge dans les conditions de droit commun) L'entreprise exploitant la spécialité pharmaceutique figurant à l'annexe ci-dessus est tenue de mettre en place un suivi des patients, en lien avec l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé. |
SMR spécifique de cette présentation | NON |
Modalité(s) de dispensation |
|
* Rétrocession |
Durée(s) et condition(s) de conservation |
|
* Durée de conservation |
|
Référence(s) officielles(s) : Rectificatif AMM européenne 20/07/2015 |
NEOVASCULARISATION CHOROIDIENNE RETROFOVEOLAIRE
|
|
Ce médicament est indiqué dans le traitement de la forme néovasculaire (humide) de la dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA) (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques"). |
|
SMR de l'indication | NIVEAU IMPORTANT 21/11/2012 |
Référence(s) officielle(s) | Rectificatif AMM européenne 20/07/2015 |
CIM10 |
|
Maladie rare | Oui - Lien Orphanet : Diabète insipide néphrogénique - calcification intracrâniale |
OEDEME MACULAIRE
|
|
Ce médicament est indiqué dans le traitement de la baisse visuelle due à l'oedème maculaire diabétique (OMD) (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques"). |
|
SMR de l'indication | NIVEAU IMPORTANT 07/07/2021 NIVEAU INSUFFISANT 07/07/2021 |
Référence(s) officielle(s) | Rectificatif AMM européenne 20/07/2015 |
CIM10 |
|
Maladie rare | Non |
OEDEME MACULAIRE
|
|
Ce médicament est indiqué dans le traitement de la baisse visuelle due à l'oedème maculaire secondaire à une occlusion de branche veineuse rétinienne (OBVR) ou de la veine centrale de la rétine (OVCR) (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques"). |
|
SMR de l'indication | NIVEAU IMPORTANT 21/01/2015 |
Référence(s) officielle(s) | Rectificatif AMM européenne 20/07/2015 |
CIM10 |
|
Maladie rare | Non |
NEOVASCULARISATION CHOROIDIENNE RETROFOVEOLAIRE
|
|
Ce médicament est indiqué chez les adultes dans le traitement de la baisse visuelle due à une néovascularisation choroïdienne (NVC). |
|
SMR de l'indication | Cf. Critères de choix : ASMR/SMR, RAPPE, EPAR, FIT, RMO, Recommandations |
Référence(s) officielle(s) | Rectificatif AMM européenne 20/07/2015 |
CIM10 |
|
Maladie rare | Oui - Lien Orphanet : Diabète insipide néphrogénique - calcification intracrâniale |
RETINOPATHIE DIABETIQUE PROLIFERANTE
|
|
Ce médicament est indiqué chez les adultes dans le traitement de la rétinopathie diabétique proliférante (RDP). |
|
SMR de l'indication | Cf. Critères de choix : ASMR/SMR, RAPPE, EPAR, FIT, RMO, Recommandations |
Référence(s) officielle(s) | Rectificatif AMM européenne 20/07/2015 |
CIM10 |
|
Maladie rare | Non |
Voie(s) d'administration |
|
Terrain(s) physio-pathologique(s) |
|
Indication(s) |
|
Posologie USUELLE | |
Dose | 0,5 MG/ADMINISTRATION |
Fréquence maximale | 1 /MOIS |
|
|
Durée de traitement min | 3 MOIS |
Posologie INITIALE | |
Dose | 0,5 MG/ADMINISTRATION |
Fréquence | de 1 /MOIS à 3 /MOIS |
|
|
Durée de traitement | |
Adaptation posologique |
|
Ce médicament doit être administré par un ophtalmologiste qualifié ayant l'expérience des injections intravitréennes. La dose recommandée de ce médicament est de 0,5 mg, administrée en une injection intravitréenne unique. Cette dose correspond à un volume d'injection de 0,05 ml. L'intervalle entre deux doses injectées dans le même oeil doit être d'au moins quatre semaines. Le traitement sera initié avec une injection par mois jusqu'à ce que l'acuité visuelle maximale soit atteinte et/ou jusqu'à l'absence de signe d'activité de la maladie, c'est-à-dire pas de changement de l'acuité visuelle ni des autres signes et symptômes de la maladie sous traitement continu. A l'initiation, chez les patients atteints de DMLA, au moins trois injections mensuelles consécutives peuvent être nécessaires. Ensuite, les intervalles de suivi et de traitement doivent être déterminés par le médecin et être basés sur l'activité de la maladie, évaluée par la mesure de l'acuité visuelle et/ou des critères anatomiques. Si, selon l'avis du médecin, les critères visuels et anatomiques indiquent que le traitement continu n'est pas bénéfique pour le patient, ce médicament devra être arrêté. Le suivi de l'activité de la maladie peut inclure des examens cliniques, des tests fonctionnels ou des techniques d'imagerie, comme la tomographie à cohérence optique ou l'angiographie à la fluoréscéine. Si les patients sont traités selon un protocole " treat-and-extend ", une fois l'acuité visuelle maximale atteinte et/ou qu'il n'y a plus de signe d'activité de la maladie, les intervalles de traitement peuvent être étendus progressivement jusqu'à réapparition de signes d'activité de la maladie et/ou de baisse visuelle. L'intervalle de traitement ne doit pas être prolongé de plus de deux semaines à la fois dans les cas de DMLA. * Groupes de patients particuliers : - Insuffisance hépatique : Ce médicament n'a pas été étudié chez les patients présentant une insuffisance hépatique. Cependant, aucune précaution particulière n'est nécessaire pour cette population. - Insuffisance rénale : Aucune adaptation de la dose n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance rénale (cf. rubrique "propriétés pharmacocinétiques"). - Patients âgés : Aucune adaptation de la dose n'est nécessaire chez les patients âgés. - Population pédiatrique : La sécurité et l'efficacité de ce médicament chez les enfants et les adolescents de moins de 18 ans n'ont pas été établies. Les données disponibles chez les patients adolescents âgés de 12 à 17 ans ayant une baisse visuelle due à une NVC sont décrites en rubrique "Propriétés pharmacodynamiques". |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
Voie(s) d'administration |
|
Terrain(s) physio-pathologique(s) |
|
Indication(s) |
|
Posologie USUELLE | |
Dose | 0,5 MG/ADMINISTRATION |
Fréquence maximale | 1 /MOIS |
|
|
Durée de traitement | |
Posologie INITIALE | |
Dose | 0,5 MG/ADMINISTRATION |
Fréquence | de 1 /MOIS à 3 /MOIS |
|
|
Durée de traitement | |
Adaptation posologique |
|
Ce médicament doit être administré par un ophtalmologiste qualifié ayant l'expérience des injections intravitréennes. La dose recommandée de ce médicament est de 0,5 mg, administrée en une injection intravitréenne unique. Cette dose correspond à un volume d'injection de 0,05 ml. L'intervalle entre deux doses injectées dans le même oeil doit être d'au moins quatre semaines. Le traitement sera initié avec une injection par mois jusqu'à ce que l'acuité visuelle maximale soit atteinte et/ou jusqu'à l'absence de signe d'activité de la maladie, c'est-à-dire pas de changement de l'acuité visuelle ni des autres signes et symptômes de la maladie sous traitement continu. A l'initiation, chez les patients atteints d'OMD, d'OBVR ou d'OVCR, au moins trois injections mensuelles consécutives peuvent être nécessaires. Ensuite, les intervalles de suivi et de traitement doivent être déterminés par le médecin et être basés sur l'activité de la maladie, évaluée par la mesure de l'acuité visuelle et/ou des critères anatomiques. Si, selon l'avis du médecin, les critères visuels et anatomiques indiquent que le traitement continu n'est pas bénéfique pour le patient, ce médicament devra être arrêté. Le suivi de l'activité de la maladie peut inclure des examens cliniques, des tests fonctionnels ou des techniques d'imagerie, comme la tomographie à cohérence optique ou l'angiographie à la fluoréscéine. Si les patients sont traités selon un protocole "treat-and-extend", une fois l'acuité visuelle maximale atteinte et/ou qu'il n'y a plus de signe d'activité de la maladie, les intervalles de traitement peuvent être étendus progressivement jusqu'à réapparition de signes d'activité de la maladie et/ou de baisse visuelle. L'intervalle de traitement pourra être prolongé d'un mois à la fois dans les cas d'OMD. Dans les cas d'OBVR ou d'OVCR, les intervalles de traitement peuvent également être allongés graduellement, cependant les données sont insuffisantes pour conclure sur la durée de ces intervalles. Si des signes d'activité de la maladie réapparaissent, l'intervalle de traitement doit être réduit en conséquence. Ce médicament et photocoagulation au laser dans l'OMD et dans l'oedème maculaire secondaire à l'OBVR Des données concernant l'administration concomitante de ce médicament et d'une photocoagulation au laser sont disponibles (voir rubrique " Propriétés pharmacothérapeutiques "). Si les deux traitements sont réalisés le même jour, ce médicament doit être administré au moins 30 minutes après la photocoagulation au laser. Ce médicament peut être administré aux patients ayant été traités précédemment par photocoagulation au laser. * Groupes de patients particuliers : - Insuffisance hépatique : Ce médicament n'a pas été étudié chez les patients présentant une insuffisance hépatique. Cependant, aucune précaution particulière n'est nécessaire pour cette population. - Insuffisance rénale : Aucune adaptation de la dose n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance rénale (cf. rubrique "propriétés pharmacocinétiques"). - Patients âgés : Aucune adaptation de la dose n'est nécessaire chez les patients âgés. L'expérience chez les patients âgés de plus de75 ans présentant un OMD est limitée. - Population pédiatrique La sécurité et l'efficacité de ce médicamen chez les enfants et les adolescents de moins de 18 ans n'ont pas été établies. Les données disponibles chez les patients adolescents âgés de 12 à 17 ans ayant une baisse visuelle due à une NVC sont décrites en rubrique "Propriétés pharmacodynamiques". |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
Voie(s) d'administration |
|
Terrain(s) physio-pathologique(s) |
|
Indication(s) |
|
Posologie USUELLE | |
Dose | 0,5 MG/ADMINISTRATION |
Fréquence | de 1 /AN à 2 /AN |
|
|
Durée de traitement | |
Ce médicament doit être administré par un ophtalmologiste qualifié ayant l'expérience des injections intravitréennes. La dose recommandée de ce médicament est de 0,5 mg, administrée en une injection intravitréenne unique. Cette dose correspond à un volume d'injection de 0,05 ml. L'intervalle entre deux doses injectées dans le même oeil doit être d'au moins quatre semaines. Le traitement de la baisse visuelle due à une NVC doit être déterminé de façon individualisée pour chaque patient en se basant sur l'activité de la maladie. Certains patients pourront ne nécessiter qu'une injection au cours des 12 premiers mois, d'autres pourront nécessiter un traitement plus fréquent, y compris des injections mensuelles. Dans les NVC secondaires à une myopie forte (MF), seulement une ou deux injections pourront être nécessaires pour de nombreux patients au cours de la première année (voir rubrique " Propriétés pharmacothérapeutiques "). Ce médicament et thérapie photodynamique par la Vertéporfine dans la NVC secondaire à une MF Il n'existe pas de données concernant l'administration concomitante de ce médiament et de la Vertéporfine. * Groupes de patients particuliers : - Insuffisance hépatique : Ce médicament n'a pas été étudié chez les patients présentant une insuffisance hépatique. Cependant, aucune précaution particulière n'est nécessaire pour cette population. - Insuffisance rénale : Aucune adaptation de la dose n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance rénale (cf. rubrique "propriétés pharmacocinétiques"). - Patients âgés : Aucune adaptation de la dose n'est nécessaire chez les patients âgés. - Population pédiatrique La sécurité et l'efficacité de ce médicamen chez les enfants et les adolescents de moins de 18 ans n'ont pas été établies. Les données disponibles chez les patients adolescents âgés de 12 à 17 ans ayant une baisse visuelle due à une NVC sont décrites en rubrique "Propriétés pharmacodynamiques". |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
Voie(s) d'administration |
|
Terrain(s) physio-pathologique(s) |
|
Indication(s) |
|
Posologie USUELLE | |
Dose | 0,5 MG/ADMINISTRATION |
Fréquence maximale | 1 /MOIS |
|
|
Durée de traitement | |
Posologie INITIALE | |
Dose | 0,5 MG/ADMINISTRATION |
Fréquence | de 1 /MOIS à 3 /MOIS |
|
|
Durée de traitement | |
Ce médicament doit être administré par un ophtalmologiste qualifié ayant l'expérience des injections intravitréennes. La dose recommandée de ce médicament est de 0,5 mg, administrée en une injection intravitréenne unique. Cette dose correspond à un volume d'injection de 0,05 ml. L'intervalle entre deux doses injectées dans le même oeil doit être d'au moins quatre semaines. Le traitement sera initié avec une injection par mois jusqu'à ce que l'acuité visuelle maximale soit atteinte et/ou jusqu'à l'absence de signe d'activité de la maladie, c'est-à-dire pas de changement de l'acuité visuelle ni des autres signes et symptômes de la maladie sous traitement continu. A l'initiation, chez les patients atteints de RDP, au moins trois injections mensuelles consécutives peuvent être nécessaires. Ensuite, les intervalles de suivi et de traitement doivent être déterminés par le médecin et être basés sur l'activité de la maladie, évaluée par la mesure de l'acuité visuelle et/ou des critères anatomiques. Si, selon l'avis du médecin, les critères visuels et anatomiques indiquent que le traitement continu n'est pas bénéfique pour le patient, ce médicament devra être arrêté. Le suivi de l'activité de la maladie peut inclure des examens cliniques, des tests fonctionnels ou des techniques d'imagerie, comme la tomographie à cohérence optique ou l'angiographie à la fluoréscéine. Si les patients sont traités selon un protocole " treat-and-extend ", une fois l'acuité visuelle maximale atteinte et/ou qu'il n'y a plus de signe d'activité de la maladie, les intervalles de traitement peuvent être étendus progressivement jusqu'à réapparition de signes d'activité de la maladie et/ou de baisse visuelle. Dans le cas de RDP, les intervalles de traitement peuvent également être allongés graduellement, cependant les données sont insuffisantes pour conclure sur la durée de ces intervalles. Si des signes d'activité de la maladie réapparaissent, l'intervalle de traitement doit être réduit en conséquence. * Groupes de patients particuliers : - Insuffisance hépatique : Ce médicament n'a pas été étudié chez les patients présentant une insuffisance hépatique. Cependant, aucune précaution particulière n'est nécessaire pour cette population. - Insuffisance rénale : Aucune adaptation de la dose n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance rénale (cf. rubrique "propriétés pharmacocinétiques"). - Patients âgés : Aucune adaptation de la dose n'est nécessaire chez les patients âgés. - Population pédiatrique La sécurité et l'efficacité de ce médicamen chez les enfants et les adolescents de moins de 18 ans n'ont pas été établies. Les données disponibles chez les patients adolescents âgés de 12 à 17 ans ayant une baisse visuelle due à une NVC sont décrites en rubrique "Propriétés pharmacodynamiques". |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
Recommandation(s) |
|
|
|
* Précautions particulières d'élimination Le flacon, l'aiguille pour injection, l'aiguille-filtre et la seringue sont seulement à usage unique. Une réutilisation peut conduire à une infection ou à une autre maladie/blessure. Tous les composants sont stériles. Tout composant dont l'emballage présente des signes de dommage ou d'altération ne doit pas être utilisé. La stérilité ne peut être garantie que si le système de fermeture de l'emballage du composant reste intact. Pour la préparation de ce médicament pour administration intravitréenne, veuillez respecter les instructions suivantes : 1. Avant de prélever le contenu du flacon, la partie extérieure du bouchon en caoutchouc du flacon doit être désinfectée. 2. Fixer l'aiguille-filtre de 5 micromètres (18G x 1 et 1/2, 1,2 mm x 40 mm, fournie dans la boîte) sur la seringue de 1 ml (fournie dans la boîte) en utilisant une technique aseptique. Enfoncer la pointe de l'aiguille-filtre au centre du bouchon, jusqu'à ce que l'aiguille touche le fond du flacon. 3. Prélever la totalité du liquide en maintenant le flacon en position droite, légèrement inclinée pour faciliter le prélèvement complet. 4. Lors du prélèvement, veiller à tirer suffisamment sur la tige du piston pour vider complètement l'aiguille-filtre. 5. Laisser la pointe de l'aiguille-filtre dans le flacon et séparer la seringue de l'aiguille-filtre. L'aiguille-filtre doit être jetée après le prélèvement du contenu du flacon et ne doit pas être utilisée pour l'injection intravitréenne. 6. Fixer fermement, de manière aseptique, l'aiguille pour injection (30G x 1/2?, 0,3 mm x 13 mm, fournie dans la boîte) sur la seringue. 7. Retirer avec précaution le capuchon de l'aiguille pour injection sans séparer l'aiguille de la seringue. Note : Tenir l'aiguille pour injection par le raccord jaune lors du retait du capuchon. 8. Expulser avec précaution l'air de la seringue et ajuster la dose au repère 0,05 ml sur la seringue. La seringue est prête pour l'injection. Note : Ne pas essuyer l'aiguille pour injection. Ne pas tirer à nouveau sur le piston. Après l'injection, ne pas remettre le capuchon de l'aiguille ni détacher l'aiguille de la seringue. Jeter la seringue utilisée avec l'aiguille dans un containeur pour objets piquants ou conformément à la réglementation en vigueur. * Incompatibilités En l'absence d'études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments. |
Voie(s) d'administration |
|
Modalité(s) |
|
* Mode d'administration Le traitement par ranibizumab doit être exclusivement administré par injection intravitréenne. Ce médicament doit être administré par un ophtalmologiste qualifié ayant l'expérience des injections intravitréennes. Comme pour tous les médicaments à usage parentéral, ce médicament doit être contrôlé visuellement avant l'administration pour vérifier l'absence de particules et de changement de coloration. La procédure d'injection doit être réalisée en conditions d'asepsie, incluant la désinfection chirurgicale des mains, le port de gants stériles, l'utilisation d'un champ stérile et d'un spéculum à paupières stérile (ou équivalent) et la possibilité d'effectuer une paracentèse stérile (si nécessaire). Les antécédents médicaux du patient relatifs aux réactions d'hypersensibilité doivent être attentivement évalués avant de procéder à l'administration intravitréenne (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi"). Une anesthésie appropriée et un antibactérien local à large spectre pour désinfecter la peau autour de l'oeil, la paupière et la surface oculaire doivent être administrés avant l'injection, conformément à la pratique locale. Pour toute information concernant la préparation de ce médicament, voir rubrique "Précautions particulières d'élimination et de manipulation". L'aiguille pour injection doit être introduite 3,5-4,0 mm en arrière du limbe dans la cavité vitréenne, en évitant le méridien horizontal et en visant le milieu du globe oculaire. Le volume de 0,05 ml peut alors être injecté ; un point d'injection scléral différent doit être utilisé lors des injections ultérieures. * Instructions en cas d'omission d'une ou de plusieurs doses Contacter le médecin ou l'établissement de santé dès que possible afin de prendre un nouveau rendez-vous. |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
Terrain N° 1 | HYPERSENSIBILITE
|
Niveau(x) |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 2 | INFECTION OCULAIRE
|
Niveau(x) |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 3 | ATTEINTE OCULAIRE
|
Niveau(x) |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 4 | AUTRE TRAITEMENT EN COURS
|
Niveau(x) |
|
Ce médicament ne doit pas être administré simultanément à d'autres traitements anti-VEGF systémiques ou oculaires. |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 5 | ADULTE JEUNE (15-17 ANS) |
Niveau(x) |
|
La sécurité et l'efficacité de ce médicament chez les enfants et les adolescents de moins de 18 ans n'ont pas été établies. Aucune donnée n'est disponible. |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 6 | ENFANT |
Niveau(x) |
|
La sécurité et l'efficacité de ce médicament chez les enfants et les adolescents de moins de 18 ans n'ont pas été établies. Aucune donnée n'est disponible. |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 7 | NOURRISSON |
Niveau(x) |
|
La sécurité et l'efficacité de ce médicament chez les enfants et les adolescents de moins de 18 ans n'ont pas été établies. Aucune donnée n'est disponible. |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 8 | NOUVEAU-NE |
Niveau(x) |
|
La sécurité et l'efficacité de ce médicament chez les enfants et les adolescents de moins de 18 ans n'ont pas été établies. Aucune donnée n'est disponible. |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 9 | GROSSESSE |
Niveau(x) |
|
Le ranibizumab ne doit pas être utilisé pendant la grossesse à moins que le bénéfice prévisible pour la mère ne l'emporte sur le risque potentiel pour le foetus. |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 10 | ALLAITEMENT |
Niveau(x) |
|
Par mesure de précaution, l'allaitement n'est pas recommandé durant l'utilisation du ranibizumab. |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Ce médicament est contre-indiqué dans les situations suivantes : - Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients. - Patients présentant une infection oculaire ou péri-oculaire active ou suspectée. - Patients présentant une inflammation intra-oculaire active sévère. |
|
Référence(s) officielle(s) | Rectificatif AMM européenne 20/07/2015 |
Terrain N° 1 | QUEL QUE SOIT LE TERRAIN |
Niveau(x) |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 2 | DIABETE TYPE I |
Niveau(x) |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 3 | MODE D'ADMINISTRATION PARTICULIER
|
Niveau(x) |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 4 | INFECTION
|
Niveau(x) |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 5 | RETINOPATHIE
|
Niveau(x) |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 6 | ATTEINTE OCULAIRE |
Niveau(x) |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 7 | HYPERTENSION ARTERIELLE
|
Niveau(x) |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 8 | ACCIDENT VASCULAIRE CEREBRAL
|
Niveau(x) |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 9 | TROUBLE DE LA VISION |
Niveau(x) |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 10 | CHAMP VISUEL ANOMALIE |
Niveau(x) |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 11 | PATIENT A RISQUE/FRAGILISE
|
Niveau(x) |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 12 | MYOPIE |
Niveau(x) |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 13 | FEMME EN AGE DE PROCREER |
Niveau(x) |
|
Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une contraception efficace pendant le traitement. |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
* Traçabilité Afin d'améliorer la traçabilité des médicaments biologiques, le nom et le numéro de lot du produit administré doivent être clairement enregistrés. * Réactions liées aux injections intravitréennes Les injections intravitréennes, y compris celles de ce médicament, ont été associées à des endophtalmies, des inflammations intraoculaires, des décollements rhegmatogènes de la rétine, des déchirures de la rétine et des cataractes traumatiques iatrogènes (Cf. rubrique "Effets indésirables"). Des techniques d'injection aseptiques appropriées doivent toujours être utilisées lors de l'administration de ce médicament. De plus, les patients doivent être surveillés au cours de la semaine suivant l'injection pour permettre un traitement précoce en cas d'infection. Les patients doivent être informés que tout symptôme évocateur d'une endophtalmie ou de l'un des événements mentionnés ci-dessus doit être signalé sans délai. * Elévations de la pression intraoculaire Des élévations transitoires de la pression intraoculaire (PIO) ont été observées dans les 60 minutes suivant l'injection de ce médicament. Des élévations prolongées de la PIO ont également été observées (Cf. rubrique "Effets indésirables"). La pression intraoculaire ainsi que la perfusion de la tête du nerf optique doivent être surveillées et prises en charge de manière appropriée. Les patients doivent être informés des symptômes de ces effets indésirables potentiels et doivent être alertés sur le fait qu'ils doivent informer leur médecin s'ils développent des signes tels que des douleurs oculaires ou une gêne accrue, une rougeur de l'oeil s'aggravant, une vision trouble ou diminuée, une augmentation du nombre de petites taches dans leur champ visuel ou une augmentation de la sensibilité à la lumière (voir rubrique "Effets indésirables"). * Traitement bilatéral Les données limitées sur l'utilisation de ce médicament en traitement bilatéral (y compris des injections le même jour) ne suggèrent pas une augmentation du risque d'événements indésirables systémiques par rapport à un traitement unilatéral. * Immunogénicité Avec ce médicament, comme avec toutes les protéines thérapeutiques, il existe un risque d'immunogénicité. Compte tenu du risque potentiel d'exposition systémique accrue chez les sujets ayant un OMD, une augmentation du risque de développer une hypersensibilité ne peut être exclue dans cette population de patients. En cas d'aggravation d'une inflammation intraoculaire, les patients doivent également être informés de la nécessité de signaler cette aggravation dans la mesure où elle peut être un signe clinique de la formation d'anticorps intraoculaires. * Utilisation simultanée avec d'autres médicaments anti-VEGF (facteur de croissance de l'endothélium vasculaire) Ce médicament ne doit pas être administré simultanément à d'autres agents anti-VEGF (facteur de croissance de l'endothélium vasculaire) systémiques ou oculaires. * Interruption du traitement par ce médicament Le traitement doit être interrompu et ne doit pas être réitéré avant le prochain traitement prévu dans les cas suivants : - diminution de la meilleure acuité visuelle corrigée (MAVC) d'au moins 30 lettres par rapport à la dernière évaluation de l'acuité visuelle ; - pression intraoculaire > ou = 30 mmHg ; - déchirure rétinienne ; - hémorragie sous-rétinienne impliquant le centre de la fovéa ou lorsque la taille de l'hémorragie est supérieure ou égale à 50 % de la surface totale de la lésion ; - chirurgie intraoculaire effectuée au cours des 28 jours précédents ou prévue au cours des 28 jours à venir. * Déchirure de l'épithélium pigmentaire rétinien Les facteurs de risque associés au développement d'une déchirure de l'épithélium pigmentaire rétinien lors du traitement par un agent anti-VEGF de la DMLA néovasculaire et potentiellement des autres formes de NVC incluent un décollement étendu et/ou profond de l'épithélium pigmentaire rétinien. La prudence est de rigueur lors de l'instauration d'un traitement par ce médicament chez des patients présentant ces facteurs de risque de déchirure de l'épithélium pigmentaire rétinien. * Décollement rhegmatogène de la rétine ou trous maculaires Le traitement doit être arrêté chez les sujets présentant un décollement rhegmatogène de la rétine ou des trous maculaires de stade 3 ou 4. * Populations chez lesquelles les données sont limitées Les données concernant le traitement de patients présentant un OMD dû au diabète de type 1 sont limitées. Ce médicament n'a pas été étudié chez les patients ayant précédemment reçu des injections intravitréennes, ni chez les patients présentant des infections systémiques actives, une rétinopathie diabétique proliférante ou des pathologies oculaires concomitantes telles que décollement de la rétine ou trou maculaire. Les données sont limitées concernant le traitement par ce médicament chez les patients diabétiques dont le taux d'HbA1c est supérieur à 108 mmol/mol (12%) et il n'existe pas de données chez les patients présentant une hypertension non contrôlée. Ce manque de données doit être pris en considération par le médecin au moment de traiter ces patients. Il n'y a pas de données suffisantes permettant de conclure à un effet de ce médicament chez les patients présentant une OVR associée à une ischémie ayant entraîné une perte irréversible de la vision. Chez les patients présentant une MF, les données sont limitées concernant l'effet de ce médicament chez les patients en échec de traitement par la thérapie photodynamique par la vertéporfine (vPDT). De plus, bien qu'un effet conséquent ait été observé chez les patients présentant des lésions rétrofovéolaires ou juxtafovéolaires, les données sont insuffisantes pour conclure à un effet de ce médicament chez les patients présentant une MF avec des lésions extrafovéolaires. * Effets systémiques suite à une utilisation intravitréenne Des événements systémiques dont des hémorragies non-oculaires et des événements thromboemboliques artériels ont été rapportés après l'administration intravitréenne d'inhibiteurs du VEGF. Les données concernant la tolérance du traitement chez les patients atteints d'OMD, chez les patients atteints d'oedème maculaire dû à l'OVR et chez les patients atteints de NVC secondaire à une MF et ayant des antécédents d'accident vasculaire cérébral ou d'accident ischémique transitoire sont limitées. La prudence s'impose lors du traitement de ces patients (voir rubrique "Effets indésirables"). |
|
Référence(s) officielle(s) | Rectificatif AMM européenne 20/07/2015 |
Aucune étude spécifique d'interaction n'a été réalisée. Pour l'utilisation de Ranibizuma dans la DMLA néovasculaire et dans la MF en association à la thérapie photodynamique (PDT) par la vertéporfine, voir rubrique "Propriétés pharmacoynamiques". Pour le traitement concomitant par photocoagulation au laser et ce médicament dans l'OMD et dans l'OBVR, (Cf. rubrique "Posologie et mode d'administration" et "Propriétés pharmacodynamiques"). Dans les études cliniques portant sur le traitement de la baisse visuelle due à l'OMD, l'évolution de l'acuité visuelle ou de l'épaisseur centrale de la rétine (ECR) chez les patients traités par ce médicament, n'était pas impacté par un traitement concomitant par thiazolidinediones. |
|
Référence(s) officielle(s):  Rectificatif AMM européenne 20/07/2015 |
Effet spécialité |
|
Niveau(x) de risque |
|
Il n'existe pas de données cliniques sur l'utilisation du ranibizumab chez la femme enceinte. Les études chez le singe cynomolgus n'ont pas montré d'effets délétères directs ou indirects sur la gestation ou le développement embryonnaire ou foetal (Cf. rubrique "Sécurité préclinique"). L'exposition systémique au ranibizumab est attendue comme très faible après une administration oculaire, mais compte tenu de son mécanisme d'action, le ranibizumab doit être considéré comme potentiellement tératogène et embryo-/foetotoxique. Par conséquent, le ranibizumab ne doit pas être utilisé pendant la grossesse à moins que le bénéfice prévisible pour la mère ne l'emporte sur le risque potentiel pour le foetus. Chez les femmes traitées par le ranibizumab qui envisagent une grossesse, il est recommandé d'attendre au moins 3 mois après la dernière administration de ranibizumab. |
|
Référence(s) officielle(s) : | Rectificatif AMM européenne 20/07/2015 |
Recommandations |
|
Aucune donnée sur la fécondité n'est disponible. Chez les femmes traitées par le ranibizumab qui envisagent une grossesse, il est recommandé d'attendre au moins 3 mois après la dernière administration de ranibizumab. Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une contraception efficace pendant le traitement. |
|
Référence(s) officielle(s) : | Rectificatif AMM européenne 20/07/2015 |
Passage dans le lait | Oui |
Fixation protéique | Pas d'information |
Rapport concentration lait/plasma maternels | Pas d'information |
Concentration dans 100 ml de lait maternel | Pas d'information |
Basé sur des données très limitées, ranibizumab peut être excrété dans le lait maternel à des taux bas. |
Recommandations |
|
Basé sur des données très limitées, ranibizumab peut être excrété dans le lait maternel à des taux bas. Les effets du ranibizumab sur le nourrisson allaité/nouveau-né ne sont pas connus. Par mesure de précaution, l'allaitement n'est pas recommandé durant l'utilisation de ce médicament. |
|
Référence(s) officielle(s): | Rectificatif AMM européenne 20/07/2015 |
Recommandations |
|
Le traitement par ce médicament peut entraîner des troubles visuels temporaires pouvant affecter l'aptitude à conduire ou à utiliser des machines (Cf. rubrique "Effets indésirables"). Les patients qui présentent de tels signes ne doivent pas conduire ni utiliser de machines jusqu'à la disparition de ces troubles visuels temporaires. |
|
Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 20/07/2015 |
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration: Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance.
Site internet: www.ansm.sante.fr.
TROUBLES SYSTEMES SANGUIN ET LYMPHATIQUE |
Page générée en 0.3232 seconde(s)