AFINITOR 10MG CPR
AFINITOR 10 MG, COMPRIME
Fiche(s) d'identité interopérable
Historique des références officielles
  Lien vers la monographie ansm

Cette monographie a été revue le : 19/07/2022
Forme(s) pharmaceutique(s)
Voie(s) d'administration :
  • ORALE (1)
Forme(s) pharmaceutique(s) :
  • COMPRIME

  • COMPRIME (1)(2)ORAL(E) NE PAS CROQUER NI ECRASER
  • OVALE
  • BLANC(HE) OU JAUNE CLAIR
  • BISEAUTE GRAVE
  • AVEC SIGLE D'IDENTIFICATION

Comprimé.

Comprimé ovale de couleur blanche à légèrement jaunâtre d'approximativement 15,1 mm de longueur et 6,0 mm de largeur, à bords biseautés et sans barre de cassure, portant la mention "UHE" gravée sur une face et "NVR" sur l'autre face.

Référence(s) bibliographique(s) :
  • Référence(s) officielle(s) : Rectificatif AMM européenne 24/06/2022

  • (1) Standard Terms
  • (2) Pharmacopée Européenne 4ème édition 2002
Composition
  • Teneur en :  LACTOSE 297 MG
Précision(s) composition :
Un comprimé contient 10 mg d'évérolimus.

- Excipients à effet notoire : chaque comprimé contient 297 mg de lactose.

Référence(s) officielle(s) : Rectificatif AMM européenne 24/06/2022

Classifications
  • Classe(s) pharmacothérapeutique(s) :
  • IMMUNOSUPPRESSEUR
  • IMMUNOSUPPRESSEUR ANTILYMPHOCYTAIRE
  • Classe(s) ATC (source Thériaque d'après l'OMS) :
  • ANTINEOPLASIQUES ET IMMUNOMODULATEURS : L
  • ANTINEOPLASIQUES : L01
  • INHIBITEURS DES PROTEINES KINASES : L01E
  • INHIBITEURS KINASE CIBLE RAPAMYCINE MAMMIFERES (mTOR) : L01EG
  • EVEROLIMUS : L01EG02
  • Dose journalière usuelle DDD (source Thériaque d'après l'OMS) :
  • Voie : ORALE - Dose : 10,0000 MG
  • Classe(s) EphMRA (source Club InterPharmaceutique) :
  • ANTINEOPLASIQUES ET IMMUNOMODULATEURS : L
  • ANTINEOPLASIQUES : L01
  • ANTINEOPLASIQUES INHIBITEURS DE PROTEINE KINASE : L01H

Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Agents anti-néoplasiques, inhibiteurs de protéine kinase, Code ATC : L01EG02


* Mécanisme d'action

L'évérolimus est un inhibiteur sélectif de mTOR (mammalian target of rapamycin –cible de la rapamycine chez les mammifères). mTOR est une sérine-thréonine kinase dont l'activité est connue comme étant dérégulée dans de nombreux cas de cancers humains. L'évérolimus se lie à la protéine intracellulaire FKBP-12 formant un complexe qui inhibe l'activité du mTOR complex-1 (mTORC1). L'inhibition du mTORC1 dont la voie de signalisation interfère avec la traduction et la synthèse de protéines par réduction de l'activité de la protéine kinase ribosomale S6 (S6K1) et avec la protéine 4EBP-1 se liant au facteur d'élongation 4 (eucaryotic elongation factor) qui régule les protéines impliquées dans le cycle cellulaire, l'angiogénèse et la glycolyse. Un substrat de mTORC1, S6K1 phosphoryle le domaine fonctionnel du récepteur aux oestrogènes, responsable d'une activation du récepteur indépendante du ligand. L'évérolimus réduit les taux du facteur de croissance de l'endothélium vasculaire (VEGF) qui potentialise le processus d'angiogénèse tumoral. L'évérolimus est un inhibiteur puissant de la croissance et de la prolifération des cellules tumorales, des cellules endothéliales, des fibroblastes et des cellules musculaires lisses vasculaires et il a été montré qu'il réduisait la glycolyse des cellules tumorales in vitro et in vivo.


* Efficacité et sécurité clinique

-> Cancer du sein avancé avec récepteurs hormonaux positifs

BOLERO-2 (étude CRAD001Y2301), est une étude de phase III, multicentrique, randomisée, en double aveugle d'évérolimus + exémestane versus placebo + exémestane, conduite chez des femmes ménopausées atteintes d'un cancer du sein avancé, avec récepteurs aux oestrogènes positifs, HER2/neu négatif, présentant une récidive ou une progression de la maladie après un traitement antérieur par létrozole ou anastrozole. La randomisation a été stratifiée en fonction de la sensibilité documentée à l'hormonothérapie antérieure et en fonction de la présence de métastases viscérales. La sensibilité à l'hormonothérapie antérieure a été définie comme (1) un bénéfice clinique documenté (réponse complète [RC], réponse partielle [RP], stabilisation de la maladie > ou = 24 semaines) après au moins une hormonothérapie antérieure au stade avancé ou (2) au moins 24 mois d'hormonothérapie adjuvante avant la récidive.

Le critère principal d'évaluation de l'étude était la survie sans progression (SSP) évaluée selon les critères RECIST (Response Evaluation Criteria in Solid Tumors), sur la base de l'évaluation de l'investigateur (radiologie locale). Les analyses de confirmation de la SSP se sont basées sur une évaluation radiologique centralisée indépendante.

Les critères secondaires d'évaluation étaient la survie globale (SG), le taux de réponse objective, le taux de bénéfice clinique, la tolérance, la modification de la qualité de vie (QdV) et le délai de détérioration de l'indice de performance (PS, Performance Status) ECOG (Eastern Cooperative Oncology Group performance).

Au total, 724 patientes ont été randomisées selon un rapport de 2:1 pour recevoir l'association évérolimus (10 mg par jour) + exémestane (25 mg par jour) (n = 485) ou l'association placebo + exémestane (25 mg par jour) (n = 239). Au moment de l'analyse finale de la SG, la durée médiane du traitement par évérolimus était de 24,0 semaines (intervalle 1,0-199,1 semaines). La durée médiane du traitement par exémestane était plus longue dans le bras évérolimus + exémestane avec 29,5 semaines (1,0-199,1) comparée à 14,1 semaines (1,0-156,0) dans le bras placebo + exémestane.

Les résultats d'efficacité pour le critère principal d'évaluation ont été obtenus à partir de l'analyse finale de la SSP (Cf. Données ci-dessous). Il n'y a pas eu de cross over possible vers le groupe évérolimus + exémestane pour les patientes du groupe placebo + exémestane au moment de la progression de la maladie.

Résultats d'efficacité de BOLERO-2

Analyse

Evérolimus (a) n = 485
- Médiane de survie sans progression (mois) (IC à 95 %)
. Evaluation radiologique selon l'investigateur : 7,8 (6,9 à 8,5)
. Evaluation radiologique indépendante :11,0 (9,7 à 15,0)
- Médiane de survie globale (mois) (IC à 95 %)
. Médiane de survie globale : 31,0 (28,0 à 34,6)
- Meilleure réponse globale (%) (IC à 95 %)
. Taux de réponse objective (b) : 12,6 % (9,8 à 15,9)
. Taux de bénéfice clinique (c) : 51,3 % (46,8 à 55,9)

Placebo (a) n = 239
- Médiane de survie sans progression (mois) (IC à 95 %)
. Evaluation radiologique selon l'investigateur : 3,2 (2,8 à 4,1)
. Evaluation radiologique indépendante :4,1 (2,9 à 5,6)
- Médiane de survie globale (mois) (IC à 95 %)
. Médiane de survie globale : 26,6 (22,6 à 33,1)
- Meilleure réponse globale (%) (IC à 95 %)
. Taux de réponse objective (b) : 1,7 % (0,5 à 4,2)
. Taux de bénéfice clinique (c) : 26,4 % (20,9 à 32,4)

HR (rapport de risque)
- Médiane de survie sans progression (mois) (IC à 95 %)
. Evaluation radiologique selon l'investigateur : 0,45 (0,38 à 0,54)
. Evaluation radiologique indépendante :0,38 (0,31 à 0,48)
- Médiane de survie globale (mois) (IC à 95 %)
. Médiane de survie globale : 0,89 (0,73 à 1,10)
- Meilleure réponse globale (%) (IC à 95 %)
. Taux de réponse objective (b) : n/a (d)
. Taux de bénéfice clinique (c) : n/a (d)

Valeur de p
- Médiane de survie sans progression (mois) (IC à 95 %)
. Evaluation radiologique selon l'investigateur : < 0,0001
. Evaluation radiologique indépendante :< 0,0001
- Médiane de survie globale (mois) (IC à 95 %)
. Médiane de survie globale : 0,1426
- Meilleure réponse globale (%) (IC à 95 %)
. Taux de réponse objective (b) : < 0,0001 (e)
. Taux de bénéfice clinique (c) : < 0,0001 (e)

(a) Plus exémestane
(b) Taux de réponse objective = proportion de patientes avec une réponse complète ou partielle
(c) Taux de bénéfice clinique = proportion de patientes avec une réponse complète ou partielle ou une stabilisation de la maladie > ou = 24 semaines
(d) Sans objet
(e) La valeur de p est obtenue à partir du test exact de Cochran-Mantel-Haenszel en utilisant une version stratifiée du test de permutation de Cochran-Armitage.

BOLERO-2- Coubes de Kaplan-Meier de la Survie Sans Progression (évaluation radiologique de l'investigateur) (Cf.RCP)

L'effet estimé du traitement sur la SSP a été confirmé par une analyse en sous-groupes de la SSP, évaluée par l'investigateur. Pour tous les sous-groupes analysés (âge, sensibilité à un précédent traitement hormonal, nombre d'organes atteints, statut des lésions uniquement osseuses lors de l'inclusion et présence de métastases viscérales, et à travers les sous-groupes pronostics et démographiques majeurs), un bénéfice en faveur du traitement évérolimus + exémestane a été observé avec un risque relatif estimé compris entre 0,25 et 0,60 versus placebo + exémestane.

Aucune différence en terme de délai de détérioration des scores des domaines fonctionnels et globaux du QLQ-C30 > ou = 5 % n'a été observée entre les deux groupes de traitement

BOLERO-6 (Etude CRAD001Y2201), une étude de phase II ouverte, triple-bras, randomisée, d'évérolimus en association avec de l'exémestane versus évérolimus seul versus capécitabine dans le traitement des femmes ménopausées atteintes d'un cancer du sein localement avancé, récidivant, ou métastatique après récidive ou progression sous létrozole ou anastrozole, positifs aux récepteurs hormonaux et négatifs au HER2/neu.

L'objectif principal de l'étude était d'estimer le HR de la SSP pour le traitement évérolimus + exémestane versus évérolimus seul. L'objectif secondaire clé était d'estimer le HR de la SSP pour le traitement évérolimus + exémestane versus capécitabine.

Les autres critères secondaires incluaient l'évaluation de la SG, le taux de réponse objective, le taux de bénéfice clinique, la tolérance, le délai de détérioration de l'indice de performance ECOG, le délai de détérioration de la QdV, et la satisfaction au traitement (Treatment Satisfaction Questionnaire for Medication, TSQM). Aucune comparaison statistique formelle n'a été prévue.

Un total de 309 patients ont été randomisés suivant un ratio de 1 :1 :1 pour l'association d'évérolimus (10 mg par jour) + exémestane (25 mg par jour) (n=104), évérolimus seul (10 mg par jour) (n=103), ou capécitabine (une dose de 1 250 mg/m2 deux fois par jour pendant 2 semaines suivi d'une semaine de repos, par cycle de 3 semaines) (n=102). Au moment de la collecte des données, la durée moyenne du traitement était de 27,5 semaines (intervalle 2,0-165,7) dans le bras évérolimus + exémestane, 20 semaines (1,3-145,0) dans le bras évérolimus, et 26,7 semaines (1,4-177,1) dans le bras capécitabine.

Le résultat de l'analyse finale de la SSP avec 154 évènements de SSP observés, basé sur une évaluation locale par les investigateurs, a montré un HR estimé de 0,74 (IC à 90% : 0,57 ; 0,97) en faveur du bras évérolimus + exémestane par rapport au bras évérolimus. La SSP médiane était respectivement de 8,4 mois (IC à 90% : 6,6 ; 9,7) et de 6,8 mois (IC à 90% : 5,5 ; 7,2).

BOLERO-6 – Courbes de Kaplan-Meier de la Survie Sans Progression (évaluation radiologique de l'investigateur) (Cf. RCP)

Concernant le critère secondaire clé relatif à la SSP, basé sur un nombre total de 148 évènements de SSP observés, le HR estimé était de 1,26 (IC à 90% : 0,96 ; 1,66) en faveur de la capécitabine par rapport au bras évérolimus + exémestane en association.

Les résultats du critère secondaire de SG n'étaient pas cohérents avec les résultats observés sur le critère primaire de la SSP, avec une tendance observée en faveur du bras évérolimus seul. Le HR estimé était de 1,27 (IC à 90% : 0,95 ; 1,70) concernant la comparaison de la SG dans le bras évérolimus seul par rapport au bras évérolimus+exémestane. Le HR estimé pour la comparaison de la SG dans le bras évérolimus + exémestane en association par rapport au bras capécitabine était de 1,33 (IC à 90% : 0,99 ; 1,79).


-> Tumeurs neuroendocrines d'origine pancréatiques (pNET)

RADIANT-3 (étude CRAD001C2324), étude de phase III, multicentrique, randomisée, en double aveugle de ce médicament plus meilleur traitement de soutien (BSC - best supportive care) versus placebo plus BSC chez des patients atteints de pNET avancées, a démontré un bénéfice clinique statistiquement significatif de ce médicament versus placebo par un allongement de 2,4 fois de la survie sans progression (SSP) médiane (11,04 mois versus 4,6 mois), (HR 0,35; IC à 95 % : 0,27, 0,45; p < 0,0001) (voir Données 3 et figure Cf. RCP).

L'étude RADIANT-3 a été conduite chez des patients atteints de pNET avancées bien et moyennement différenciées dont la maladie avait progressé au cours des 12 mois précédents. Le traitement par analogues de la somatostatine était autorisé comme pouvant faire partie du meilleur traitement de soutien.

Le critère principal d'évaluation de l'étude était la SSP évaluée au moyen des critères RECIST (Response Evaluation Criteria in Solid Tumors). Après progression radiologique documentée, la levée de l'aveugle pour les patients concernés pouvait être faite par l'investigateur. Les patients randomisés dans le groupe placebo ont alors pu recevoir ce médicament en ouvert.

Les critères secondaires d'évaluation étaient la sécurité d'emploi, le taux de réponse objective, la durée de la réponse et la survie globale (SG).

Au total, 410 patients ont été randomisés en 1:1 pour recevoir soit ce médicament 10 mg/jour (n = 207) soit un placebo (n = 203). Les caractéristiques démographiques étaient bien équilibrées (âge médian 58 ans, hommes 55 %, Caucasiens 78,5 %). Cinquante-huit pour cent des patients des deux groupes avaient reçu un traitement systémique antérieur. La durée moyenne du traitement en aveugle était de 37,3 semaines (intervalle 1,1-129,9 semaines) pour les patients qui ont reçu l'évérolimus et 16,1 semaines (intervalle 0,4-146,0 semaines) pour ceux qui ont reçu un placebo.

Suite à une progression de la maladie ou après levée de l'aveugle, 172 des 203 patients (84,7%) initialement randomisés dans le bras placebo ont reçu Afinitor en ouvert. La durée médiane de traitement en ouvert était de 47,7 semaines pour l'ensemble des patients; 67,1 semaines chez les 53 patients randomisés dans le bras évérolimus qui ont reçu évérolimus en ouvert et 44,1 semaines chez les 172 patients randomisés dans le bras placebo qui ont reçu évérolimus en ouvert.

RADIANT-3 – Résultats en termes d'efficacité

- Evérolimus (n = 207)
. Médiane de survie sans progression (mois) (IC à 95 %)
.. Evaluation radiologique de l'investigateur : 11,04 (8,41, 13,86)
.. Evaluation radiologique indépendante : 13,67 (11,17, 18,79)
. Médiane de survie globale (mois) (IC à 95 %)
.. Médiane de survie globale : 44,02 (35,61, 51,75)

- Placebo (n = 203)
. Médiane de survie sans progression (mois) (IC à 95 %)
.. Evaluation radiologique de l'investigateur : 4,60 (3,06, 5,39)
.. Evaluation radiologique indépendante : 5,68 (5,39, 8,31)
. Médiane de survie globale (mois) (IC à 95 %)
.. Médiane de survie globale : 37,68 (29,14, 45,77)

- HR (rapport de risque) (IC à 95 %)
. Médiane de survie sans progression (mois) (IC à 95 %)
.. Evaluation radiologique de l'investigateur : 0,35 (0,27, 0,45)
.. Evaluation radiologique indépendante : 0,38 (0,28, 0,51)
. Médiane de survie globale (mois) (IC à 95 %)
.. Médiane de survie globale : 0,94 (0,73, 1,20)

- Valeur de p
. Médiane de survie sans progression (mois) (IC à 95 %)
.. Evaluation radiologique de l'investigateur : < 0,0001
.. Evaluation radiologique indépendante : < 0,0001
. Médiane de survie globale (mois) (IC à 95 %)
.. Médiane de survie globale : 0,300

RADIANT-3 – Courbes de Kaplan-Meier de la Survie Sans Progression (cf. RCP)

-> Tumeurs neuroendocrines avancées d'origine gastro-intestinale ou pulmonaire

RADIANT-4 (étude CRAD001T2302), étude de phase III multicentrique randomisée en double aveugle évaluant Afinitor plus meilleur traitement de soutien (BSC - best supportive care) versus placebo plus BSC a été conduite chez des patients atteints de tumeurs neuroendocrines avancées d'origine gastro-intestinale ou pulmonaire, bien différenciées (Grade 1 ou Grade 2), non fonctionnelles, sans syndrome carcinoïde antérieur ou en cours.

Le critère principal de l'étude était la survie sans progression (SSP) sur la base d'une évaluation radiologique indépendante selon les Critères d'Evaluation de la Réponse tumorale dans les Tumeurs Solides (RECIST). Une analyse complémentaire de la SSP était basée sur l'évaluation locale par les investigateurs. Les critères secondaires comprenaient la survie globale, le taux de réponse global, le taux de contrôle de la maladie, la sécurité d'emploi, la modification de la qualité de vie (FACT-G) et le délai de détérioration de l'indice de performance de l'Organisation Mondiale de la Santé (IP OMS).

Au total, 302 patients ont été randomisés selon un rapport 2:1 pour recevoir soit évérolimus (10 mg par jour) (n = 205) soit le placebo (n = 97). Les caractéristiques démographiques et les caractéristiques de la maladie étaient dans l'ensemble équilibrées (âge médian de 63 ans [intervalle 22 à 86], 76 % de caucasiens, utilisation antérieure d'analogues de la somastostatine [ASS]). La durée médiane du traitement en aveugle était de 40,4 semaines pour les patients ayant reçu ce médicament et de 19,6 semaines pour ceux ayant reçu le placebo. Après l'analyse principale de la SSP, 6 patients du bras placebo ont bénéficié d'un cross over vers le groupe en ouvert évérolimus.
Les résultats d'efficacité pour le critère principal d'évaluation ont été obtenus à partir de l'analyse finale de la SSP (Cf. données ci-dessous).

Les résultats d'efficacité pour le critère principal d'évaluation SSP (évaluation indépendante radiologique) ont été obtenus à partir de l'analyse finale de la SSP (Cf. données ci-dessous). Les résultats d'efficacité pour la SSP (évaluation radiologique par l'investigateur) ont été obtenus à partir de l'analyse finale de la SG (Cf. données ci-dessous).

RADIANT-4 – Résultats en termes de Survie Sans Progression

Médiane de survie sans progression (mois) (IC 95 %)
- Evaluation indépendante radiologique
. Evérolimus (n = 205) : 11,01 (9,2-13,3)
. Placebo (n = 97) : 3,91 (3,6-7,4)
. Hazard ratio (IC 95%) : 0,48 (0,35-0,67)
. p (a) : < 0,001

- Evaluation radiologique par l'investigateur
. Evérolimus (n = 205) : 14,39 (11,24-17,97)
. Placebo (n = 97) : 5,45 (3,71-7,39)
. Hazard ratio (IC 95%) : 0,40 (0,29-0,55)
. p (a) : < 0,001

(a) Valeur du p d'après un test du log-rank stratifié unilatéral

Figure : RADIANT-4 – Courbes de survie sans progression Kaplan-Meier (revue radiologique indépendante) (Cf. RCP)

Dans les analyses complémentaires, l'effet positif du traitement a été observé dans tous les sousgroupes à l'exception du sous-groupe de patients chez lesquels le site tumoral primitif était l'iléon (Iléon : HR = 1,22 [IC à 95 % : 0,56 à 2,65] ; Hors iléon : HR = 0,34 [IC à 95 % : 0,22 à 0,54] ; Poumon : HR = 0,43 [IC à 95 % : 0,24 à 0,79]).

Figure : RADIANT-4 – Résultats en termes de Survie Sans Progression par sous-groupes de patients prédéfinis (independent radiological review) (Cf. RCP)

L'analyse intermédiaire planifiée de la survie globale après 101 décès (sur 191 requis pour l'analyse finale) et après 33 mois de suivi est en faveur du bras évérolimus ; néanmoins, aucune différence statistiquement significative de la survie globale n'a été observée (HR = 0,73 [IC à 95 % : 0,48 à 1,11 ; p = 0,071]).

Aucune différence du délai de détérioration définitive de l'indice de performance de l'OMS (> ou = 1 point) ni du délai de détérioration définitive de la qualité de vie (score FACT-G total > ou = 7 points) n'a été observée entre les deux bras.

-> Cancer du rein avancé

RECORD-1 (étude CRAD001C2240), une étude de phase III multicentrique internationale randomisée en double aveugle a été menée comparant Evérolimus 10 mg/jour au placebo, administrés tous les deux en association avec un traitement symptomatique optimal (BSC - best supportive care) chez des patients ayant un cancer du rein métastatique dont la maladie avait progressé sous ou après un traitement par un VEGFR-TKI (inhibiteur de la tyrosine kinase du récepteur du facteur de croissance de l'endothélium vasculaire (sunitinib, sorafénib ou sunitinib plus sorafénib). Un traitement antérieur par le bévacizumab et l'interféron-alpha était également autorisé. Les patients ont été stratifiés en fonction du score pronostique du Memorial Sloan-Kettering Cancer Center (MSKCC) (groupes à risque faible versus intermédiaire versus élevé) et du traitement anticancéreux antérieur (1 versus 2 VEGFR-TKI).

Le critère principal était la survie sans progression, documentée selon les critères RECIST (Response Evaluation Criteria in Solid Tumors) et évaluée en aveugle par un comité d'évaluation centralisé indépendant. Les critères secondaires étaient la sécurité d'emploi, le taux de réponse tumorale objective, la survie globale, les symptômes liés à la maladie et la qualité de vie. Après documentation d'une progression radiologique, l'aveugle pouvait être levé par l'investigateur : les patients randomisés dans le groupe placebo ont pu alors recevoir de l'évérolimus 10 mg/jour en ouvert. Le Comité indépendant de surveillance a recommandé d'arrêter cette étude au moment de la deuxième analyse intermédiaire car le critère principal avait été atteint.

Au total, 416 patients ont été randomisés selon un rapport 2:1 pour recevoir de l'évérolimus (n = 277) ou le placebo (n = 139). Les caractéristiques démographiques étaient équilibrées (âge médian 61 ans ; [intervalle 27-85 ans], hommes 78 %, caucasiens 88 %, nombre de traitements antérieurs par un VEGFR-TKI [1 -74 %, 2 -26 %]). La durée moyenne du traitement en aveugle était de 141 jours (intervalle19-451 jours) pour les patients recevant l'évérolimus et de 60 jours (intervalle 21-295 jours) pour ceux ayant reçu le placebo.

L'évérolimus était supérieur au placebo sur le critère principal de survie sans progression, avec une réduction statistiquement significative de 67 % du risque de progression ou décès (Cf. Données 4 et figure RCP).

RECORD -1-Résultats en termes de survie sans progression

-> Analyse principale

- Tous patients (évaluation centrale indépendante en aveugle)
. n = 416
. Médiane de survie sans progression (mois) (IC à 95 %)
Evérolimus (n = 277) : 4,9 (4,0-5,5)
Placebo (n = 139) : 1,9 (1,8-1,9)
. Hazard ratio (IC à 95 %) : 0,33 (0,25-0,43)
. Valeur P (test log-rank stratifié) : < 0,0001

-> Analyses de confirmation/de sensibilité

- Tous patients (évaluation locale par l'investigateur)
. n = 416
. Médiane de survie sans progression (mois) (IC à 95 %)
Evérolimus (n = 277) : 5,5 (4,6-5,8)
Placebo (n = 139) : 1,9 (1,8-2,2)
. Hazard ratio (IC à 95 %) : 0,32 (0,25-0,41)
. Valeur P (test log-rank stratifié) : < 0,0001

-> Score pronostique MSKCC (revue centralisée indépendante en aveugle)

- Faible risque
. n = 120
. Médiane de survie sans progression (mois) (IC à 95 %)
Evérolimus (n = 277) : 5,8 (4,0-7,4)
Placebo (n = 139) : 1,9 (1,9-2,8)
. Hazard ratio (IC à 95 %) : 0,31 (0,19-0,50)
. Valeur P (test log-rank stratifié) : < 0,0001

- Risque intermédiaire
. n = 235
. Médiane de survie sans progression (mois) (IC à 95 %)
Evérolimus (n = 277) : 4,5 (3,8-5,5)
Placebo (n = 139) : 1,8 (1,8-1,9)
. Hazard ratio (IC à 95 %) : 0,32 (0,22-0,44)
. Valeur P (test log-rank stratifié) : < 0,0001

- Haut risque
. n = 61
. Médiane de survie sans progression (mois) (IC à 95 %)
Evérolimus (n = 277) : 3,6 (1,9-4,6)
Placebo (n = 139) : 1,8 (1,8-3,6)
. Hazard ratio (IC à 95 %) : 0,44 (0,22-0,85)
. Valeur P (test log-rank stratifié) : 0,007

RECORD-1 – Courbes de survie sans progression Kaplan-Meier (Cf. RCP)

Les taux de survie sans progression à 6 mois étaient de 36 % dans le groupe évérolimus comparé à 9 % dans le groupe placebo.

Des réponses tumorales objectives confirmées ont été observées chez 5 patients (2 %) traités par évérolimus et chez aucun patient recevant le placebo. Ainsi, le bénéfice en termes de survie sans progression concerne essentiellement la population présentant une stabilisation de la maladie (correspondant à 67 % du groupe de traitement par évérolimus).

Aucune différence statistiquement significative entre les traitements n'a été observée sur la survie globale (Hazard ratio 0,87 intervalle de confiance [0,65-1,17] ; P = 0,177). Le traitement par évérolimus en ouvert après progression chez les patients qui avaient reçu préalablement au placebo (cross over) ne permettait pas la mise en évidence d'une différence pour le critère de survie globale entre les deux bras.


* Autres études

La stomatite est l'effet indésirable le plus fréquemment rapporté chez les patients traités par ce médicament (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Effets indésirables"). Dans une étude post-autorisation en simple bras chez les femmes ménopausées atteintes d'un cancer du sein avancé (N = 92), un traitement local avec une solution orale de dexaméthasone 0,5 mg/5 ml sans alcool a été administré en bain de bouche (4 fois par jour pendant les 8 premières semaines de traitement) à partir de l'initiation du traitement par ce médicament (10 mg/jour) plus exémestane (25 mg/jour) pour réduire l'incidence et la gravité des stomatites. L'incidence des stomatites de Grade > ou = 2 après 8 semaines de traitement était de 2,4 % (n = 2/85 patients évaluables) ce qui était inférieur à l'incidence historiquement rapportée. L'incidence des stomatites de Grade 1 était de 18,8 % (n = 16/85) et aucun cas de stomatite de Grade 3 ou 4 n'a été rapporté. Le profil de sécurité global était cohérent avec celui qui avait été établi pour évérolimus en oncologie et dans la sclérose tubéreuse de Bourneville (STB), à l'exception d'une légère augmentation de la fréquence des candidoses buccales rapportées chez 2,2 % (n = 2/92) des patients.


* Population pédiatrique

L'Agence européenne des médicaments a accordé une dérogation à l'obligation de soumettre les résultats d'études réalisées avec ce médicament dans tous les sous-groupes de la population pédiatrique atteints de tumeurs neuroendocrines d'origine pancréatique, de tumeurs neuroendocrines d'origine thoracique et de cancers du rein (Cf. rubrique "Posologie" pour les informations concernant l'usage pédiatrique).
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 24/06/2022  

Propriétés pharmacocinétiques
* Absorption

Chez les patients ayant des tumeurs solides avancées, les concentrations maximales d'évérolimus sont atteintes à une durée médiane d'une heure après l'administration quotidienne d'une dose orale de 5 à 10 mg à jeun ou avec un repas léger sans matières grasses. La Cmax est proportionnelle à la dose entre 5 mg et 10 mg. L'évérolimus est un substrat et un inhibiteur modéré de la PgP.


* Effet des aliments

Chez les volontaires, l'exposition systémique avec l'évérolimus 10 mg (mesurée par l'ASC) est diminuée de 22 % et le pic plasmatique de la Cmax est dimuné de 54 % lorsque le médicament est pris avec un repas riche en graisses. Avec un repas léger, l'ASC est diminuée de 32 % et la Cmax est diminuée de 42 %. Les aliments n'ont toutefois pas eu d'effet sur la concentration en fonction du temps au cours de la phase post-absorption.


* Distribution

Le rapport sang-plasma de l'évérolimus est dépendant de la concentration (de 17 % à 73 % sur l'intervalle de 5 à 5 000 ng/ml). Environ 20 % de la concentration de l'évérolimus dans le sang total est retrouvée dans le compartiment plasmatique chez les patients cancéreux recevant de l'évérolimus 10 mg par jour. La liaison aux protéines plasmatiques est d'environ 74 % chez les sujets sains et chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée. Chez les patients ayant des tumeurs solides à un stade avancé, le volume de distribution Vd était de 191 l dans le compartiment central apparent et de 517 l dans le compartiment périphérique apparent.


* Biotransformation

L'évérolimus est un substrat du CYP3A4 et de la PgP. Après administration orale, l'évérolimus est le composé principal circulant dans le sang chez l'homme. Six métabolites principaux de l'évérolimus ont été identifiés dans le sang chez l'homme, incluant trois métabolites monohydroxylés, deux produits à cycle ouvert formés par hydrolyse et un conjugué phosphatidylcholine de l'évérolimus. Ces métabolites ont également été identifiés chez les espèces animales utilisées dans les études de toxicité et ils ont présenté une activité 100 fois plus faible environ que celle de l'évérolimus lui-même. Par conséquent, l'évérolimus est considéré comme responsable de la majorité de l'activité pharmacologique globale.


* Élimination

La valeur moyenne de la clairance orale (CL/F) de l'évérolimus chez des patients ayant des tumeurs solides recevant 10 mg par jour était de 24,5 l/h. La valeur moyenne de la demi-vie d'élimination était approximativement de 30 heures.

Il n'a pas été mené d'études d'excrétion spécifiques chez les patients cancéreux, mais des données sont disponibles chez les patients transplantés. Après administration d'une dose unique d'évérolimus radiomarqué en association avec la ciclosporine, 80 % de la radioactivité ont été retrouvés dans les fèces et 5 % ont été excrétés dans les urines. La molécule mère n'a pas été détectée dans les urines ou dans les fèces.


* Pharmacocinétique à l'état d'équilibre

Après l'administration d'évérolimus chez des patients ayant des tumeurs solides à un stade avancé, l'ASC0-t a été dose-proportionnelle dans l'intervalle de dose quotidienne de 5 mg à 10 mg. L'état d'équilibre a été atteint en deux semaines. La Cmax est proportionnelle à la dose entre 5 mg et 10 mg. Le tmax est atteint 1 à 2 heures après l'administration. Il a été observé une corrélation significative entre l'ASC 0-tau et la concentration résiduelle pré-dose à l'état d'équilibre.


* Populations particulières

- Insuffisance hépatique
La sécurité, la tolérance et la pharmacocinétique de l'évérolimus ont été évaluées dans deux études avec administration de ce médicament comprimés en dose unique par voie orale chez 8 et 34 sujets présentant une insuffisance hépatique comparés à des sujets ayant une fonction hépatique normale.

Dans la première étude, l'ASC moyenne de l'évérolimus chez 8 sujets présentant une insuffisance hépatique modérée (Child-Pugh B) était deux fois plus importante que celle retrouvée chez les 8 sujets présentant une fonction hépatique normale.

Dans la seconde étude réalisée chez 34 sujets présentant différents degrés d'insuffisance hépatique, une augmentation de l'exposition (c.a.d ASC0-inf) de 1,6 fois, 3,3 fois et 3,6 fois a été observée chez les sujets ayant une insuffisance hépatique respectivement légère (classe A de Child-Pugh), modérée (classe B de Child-Pugh) et sévère (classe C de Child-Pugh) par rapport aux sujets normaux.

Les simulations de pharmacocinétiques en dose multiples viennent à l'appui des recommandations de doses chez les sujets présentant une insuffisance hépatique déterminée selon leur statut Child-Pugh.

A partir des résultats de ces deux études, une adaptation de la posologie est recommandée chez les patients présentant une insuffisance hépatique (Cf. rubriques "Posologie" et "Mises en garde et précauitons d'emploi").

- Insuffisance rénale
Dans une analyse de pharmacocinétique de population chez 170 patients ayant des tumeurs solides à un stade avancé, aucun effet significatif de la clairance de la créatinine (25-178 ml/mn) n'a été observé sur la clairance orale (Cl/F) de l'évérolimus. Une insuffisance rénale post-transplantation (clairance de la créatinine comprise entre 11 ml/mn et 107 ml/mn) n'a pas eu d'effet sur la pharmacocinétique de l'évérolimus chez des patients transplantés.

- Patients âgés
Dans une analyse pharmacocinétique de population chez des patients cancéreux, aucun effet significatif de l'âge (27 à 85 ans) sur la clairance orale de l'évérolimus n'a été observé.

- Groupe ethnique
La clairance orale (Cl/F) est similaire chez les patients cancéreux japonais et caucasiens ayant une fonction hépatique comparable. Selon une analyse de pharmacocinétique de population, Cl/F est supérieure de 20 % en moyenne chez les patients transplantés de race noire.
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 24/06/2022  

Sécurité préclinique
Le profil de sécurité préclinique de l'évérolimus a été évalué chez la souris, le rat, le cochon nain, le singe et le lapin. Les principaux organes cibles ont été les systèmes de reproduction mâle et femelle (dégénérescence tubulaire testiculaire, diminution de la quantité de sperme dans les épididymes et atrophie utérine) chez plusieurs espèces, les poumons (prolifération des macrophages alvéolaires) chez le rat et la souris ; le pancréas (dégranulation et apparition de vacuoles dans les cellules exocrines chez les singes et cochons nains, dégénération des cellules des ilôts de Langerhans chez les singes), et les yeux (opacités des fibres antérieures du cristallin) chez les rats seulement. Des modifications rénales mineures ont été observées chez le rat (exacerbation liée à l'âge de la lipofuscine dans l'épithélium tubulaire, augmentations de l'hydronéphrose) et la souris (aggravation de lésions préexistantes). Aucun signe de néphrotoxicité n'a été observé chez le singe et le cochon nain.

L'évérolimus a semblé exacerber spontanément des pathologies préexistantes (myocardite chronique chez le rat, infection du plasma et du coeur par le virus Coxsackie chez le singe, infestation coccidienne du tractus gastro-intestinal chez le cochon nain, lésions cutanées chez la souris et le singe). Ces effets ont été généralement observés à des niveaux d'exposition systémique équivalents ou supérieurs aux niveaux d'exposition thérapeutique, à l'exception des effets observés chez le rat, qui se sont produits à des niveaux inférieurs à l'exposition thérapeutique en raison d'une distribution tissulaire élevée.

Au cours d'une étude de fertilité chez le rat mâle, la morphologie testiculaire a été affectée à des doses de 0,5 mg/kg et plus et la motilité et le nombre de spermatozoïdes et le taux plasmatique de testostérone ont été diminués à la dose de 5 mg/kg, ce qui a entraîné une diminution de la fertilité des mâles. Ces altérations ont été réversibles.

Au cours des études portant sur la fonction de reproduction réalisées chez l'animal, la fertilité des femelles n'a pas été affectée. Cependant, chez le rat femelle, les doses orales d'évérolimus >0,1 mg/kg (environ 4 % de l'ASC0-24h des patients recevant 10 mg par jour) ont entrainé une augmentation des pertes pré-implantatoires.

L'évérolimus a traversé la barrière placentaire et s'est avéré toxique pour le foetus. Chez le rat, l'évérolimus a provoqué une embryo/foetotoxicité se manifestant par une mortalité et une réduction du poids foetal à un niveau d'exposition systémique inférieur au niveau thérapeutique. L'incidence de modifications et de malformations du squelette (fente sternale par exemple) a été augmentée aux doses de 0,3 mg/kg et 0,9 mg/kg. Chez le lapin, l'embryotoxicité s'est manifestée par une augmentation des résorptions tardives.

Les études de génotoxicité évaluant les critères pertinents n'ont pas mis en évidence d'activité clastogène ou mutagène. L'administration d'évérolimus pendant des durées allant jusqu'à 2 ans n'a pas indiqué de potentiel oncogène chez la souris et le rat jusqu'aux doses les plus élevées, correspondant respectivement à 3,9 et 0,2 fois l'exposition clinique estimée.
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 24/06/2022  
Médicament virtuel Thériaque
Evérolimus 10 mg comprimé (cancéro)

Spécialité(s) génériques Thériaque Type Prix
AFINITOR 10MG CPR Référence
EVEROLIMUS ARW 10MG CPR Générique
EVEROLIMUS BGA 10MG CPR Générique
EVEROLIMUS EG 10MG CPR Générique
EVEROLIMUS HCS 10MG CPR Générique
EVEROLIMUS RYP 10MG CPR NSFP Générique
EVEROLIMUS SDZ 10MG CPR Générique
EVEROLIMUS TVC 10MG CPR Générique
EVEROLIMUS VIA 10MG CPR Générique
EVEROLIMUS ZEN 10MG CPR Générique
     
    Comparer prix

Génériques
Dénomination(s) commune(s) : EVEROLIMUS
Voie(s) : ORALE
Groupe générique(s) : EVEROLIMUS 10 MG - AFINITOR 10MG CPR
  • Date d'application en cours : 17/04/2024

  • Date d'application / Création du groupe 29/03/2018

  • Tarif forfaitaire de responsabilité : OUI
Spécialité(s) de référence ansm Code(s) CIP Excipient(s) à effet notoire
AFINITOR 10MG CPR
    Laboratoire titulaire AMM :
  • NOVARTIS EUROPHARM LTD

Spécialité(s) générique(s) ansm Code(s) CIP Excipient(s) à effet notoire
EVEROLIMUS ARW 10MG CPR
Laboratoire titulaire AMM : EUGIA PHARMA (MALTA) LTD
EVEROLIMUS BGA 10MG CPR
Laboratoire titulaire AMM : BIOGARAN
EVEROLIMUS EG 10MG CPR
Laboratoire titulaire AMM : EG LABO-LABORATOIRES EUROGENERICS
EVEROLIMUS HCS 10MG CPR
Laboratoire titulaire AMM : HCS BV
EVEROLIMUS SDZ 10MG CPR
Laboratoire titulaire AMM : SANDOZ
EVEROLIMUS TVC 10MG CPR
Laboratoire titulaire AMM : TEVA SANTE
EVEROLIMUS VIA 10MG CPR
Laboratoire titulaire AMM : VIATRIS SANTE (LYON)
EVEROLIMUS ZEN 10MG CPR
Laboratoire titulaire AMM : ZENTIVA FRANCE

 Historique du groupe générique

Recommandations
Avis de la Commission de la Transparence de la HAS
  • SMR : NIVEAU MODERE
  • SMR : NIVEAU IMPORTANT
  • SMR : NIVEAU IMPORTANT
  • SMR : NIVEAU MODERE
  • SMR : NIVEAU MODERE
  • SMR : NIVEAU FAIBLE
  • SMR : NIVEAU FAIBLE
  • SMR : NIVEAU IMPORTANT
  • SMR : NIVEAU IMPORTANT


Rapport(s) public(s) d'évaluation ansm (RAPPE) et EMEA (EPAR)
AFINITOR (EPAR) 2018


Recommandations et protocoles thérapeutiques ansm, HAS, INCa
MOLECULES ONEREUSES HAD 2024
EXCLUSION SUBSTITUTION Gé - PHCIEN
EXCLUSION SUBSTITUTION Gé POSSIBLE
AFINITOR SYNTHESE D'AVIS 2019
AFINITOR SYNTHESE D'AVIS 2017
AFINITOR SYNTHESE D'AVIS 2015
AFINITOR SYNTHESE D'AVIS 2013
AFINITOR SYNTHESE D'AVIS 2012
CANCER DU REIN - GUIDE PATIENT
CANCER DU POUMON - GUIDE PATIENT
CANCER DU REIN ADULTE - GUIDE MEDECIN
AFINITOR SYNTHESE D'AVIS 2010
CANC POUMON ET MESOTHELIOM-GUIDE MEDECIN


Renseignements administratifs
  • Conditions de prescription et de délivrance :
  •  
  • LISTE I
  • PRESCR RESTREINTE/CSP R.5121-77 A -96
  • PRESCR HOSPITALIERE/CSP R.5121-84 A -86
  • PRESCR SPECIALISTES/CSP R.5121-90 A -92
  • RESERVE ONCOLOGIE/CANCEROLOGIE
  • RESERVE HEMATOLOGIE
  • SURVEILLANCE PARTICUL/CSP R.5121-93 A -95
  • RENOUVELLEMENT PRESCRIPTION RESTREINT
  • ANCIEN MEDICAMENT AUTORISE RETROCESSION
  • EXCLUSION SUBSTITUTION GENERIQUE POSSIBLE L5125-23 CSP MTE
* Conditions de prescription et de délivrance

Liste I.
Médicament nécessitant une surveillance particulière pendant le traitement.
Médicament soumis à prescription hospitalière.
Prescription réservée aux spécialistes et services de cancérologie, d'hématologie ou d'oncologie médicale.


* Ancien médicament rétrocédable

- Arrêté du 7 juin 2011 modifiant l'arrêté du 17 décembre 2004 modifié fixant la liste prévue à l'article L. 5126-4 du code de la santé publique : radiation.

- Arrêté du 21 septembre 2009 modifiant l'arrêté du 17 décembre 2004 modifié fixant la liste prévue à l'article L. 5126-4 du code de la santé publique (JO du 24/09/2009).
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 24/06/2022
 
Code UCD13 : 3400893393260
Code UCD7 : 9339326
Code identifiant spécialité : 6 420 136 8
Laboratoire(s) titulaire(s) AMM:
  • NOVARTIS EUROPHARM LTD
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 24/06/2022
Laboratoire(s) exploitant(s) :
  • NOVARTIS PHARMA SAS
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 24/06/2022
   
Présentation : plaquette(s) thermoformée(s) aluminium polyamide PVC-Aluminium de 30 comprimé(s)
Code CIP13 3400939628288
Code CIP7 3962828
Commercialisation Disponible : OUI depuis le 21/09/2009
Agrément collectivités/date JO Oui le 16/03/2010
Radiation collectivités/date JO Non
Présentation réservée à l'hôpital Non
Conditionnement
Dose totale contenue dans l'unité commune de dispensation (UCD)
  • 10 MG EVEROLIMUS
Conditionnement primaire 3 PLAQUETTE(S)
Nb unités de prise par conditionnement primaire 10 COMPRIME(S) par PLAQUETTE(S)
Matériau(x)
  • ALUMINIUM
  • POLYAMIDE
  • PVC

* Nature et contenu de l’emballage extérieur

Plaquettes en aluminium/polyamide/aluminium/PVC contenant 10 comprimés.

Boîtes de 30 comprimés.

Présentation unitaire PAS DE RENSEIGNEMENT
Référence(s) bibliographique(s)
  • Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 24/06/2022
   
Conditions de délivrance
  • LISTE I
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 24/06/2022
Statut de la présentation
  • AMM à la date du 03/08/2009
  • AMM EUROPEENNE EU/1/09/538/004
  • ANCIEN MEDICAMENT ORPHELIN EU/3/07/449
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 24/06/2022
Prix
1. Prix en officine ville
Prix de cette présentation (CIP)/date JO 1226,2 euros TTC le 01/12/2021
Tarif forfaitaire de responsabilité/date JO (génériques) 1226,2 euros TTC le 01/12/2021
2. Prix à l'hôpital (Pharmacie à usage intérieur)
Prix de vente aux établissements de santé par UCD/date JO (rétrocession - vente au public) Non concerné
Tarif de responsabilité par UCD (tarification à l'activité) Non concerné
Remboursement
1. Ville
Taux de remboursement/date JO
  • 100 % le 23/01/2019. Date d'application le 23/01/2019
  • Extension du remboursement : voir ci-dessous.

2. Hôpital (Rétrocession - vente au public)
Taux de remboursement
  • Non concerné

Tarif forfaitaire de remboursement 1226,20 01/12/2021

- Arrêté du 17 janvier 2019 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques remboursables aux assurés sociaux (JO du 23 janvier 2019).
La prise en charge est étendue à l'indication suivante :
Tumeurs neuroendocrines d'origine gastro-intestinale ou pulmonaire non résécables ou métastatiques, bien différenciées (Grade 1 ou Grade 2), non fonctionnelles, en progression chez l'adulte.

- Arrêté du 29 octobre 2014 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques remboursables aux assurés sociaux (JO du 5 novembre 2014).
La prise en charge est étendue à l'indication suivante :
Traitement du cancer du sein avancé avec récepteurs hormonaux positifs, HER2/neu négatif, en association avec l'exémestane, chez les femmes ménopausées sans atteinte viscérale symptomatique dès récidive ou progression de la maladie et précédemment traitées par un inhibiteur non stéroïdien de l'aromatase.

- Arrêté du 18 décembre 2012 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques remboursables aux assurés sociaux (JO du 21 décembre 2012).
La prise en charge est étendue à l'indication suivante :
Traitement de tumeurs neuroendocrines d'origine pancréatique, non résécables ou métastatiques bien ou moyennement différenciées avec progression de la maladie chez l'adulte.

Remboursement en fonction de l'indication (JO du 16/03/2010, du 24/12/2010, du 21/12/2012) :
Les seules indications thérapeutiques ouvrant droit à la prise en charge ou au remboursement par l'assurance maladie sont celles qui figurent à l'autorisation de mise sur le marché à l'exception du traitement du cancer du sein avancé avec récepteurs hormonaux positifs, HER2/neu négatif, en association avec l'exémestane, chez les femmes ménopausées sans atteinte viscérale symptomatique dès récidive ou progression de la maladie et précédemment traitées par un inhibiteur non-stéroïdien de l'aromatase.

Statut(s) du remboursement
  • ALD MALADIE CORONAIRE : SANS RAPPORT
  • ALD INS RESP C GRAVE : RAPPORT INDIRECT
  • ALD DIABETE : SANS RAPPORT
  • ALD ARTERIOPATHIES : SANS RAPPORT
  • ALD CARDIOPATHIES : SANS RAPPORT
  • ALD HTA : (SANS RAPPORT) SUPPRESSION ALD 26/06/11
  • MEDICAMENT ONEREUX HAD
  • ANCIEN MEDICAMENT ONEREUX SMR/SSR
- Arrêté du 17 janvier 2019 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques agréées à l'usage des collectivités et divers services publics (JO du 23 janvier 2019).
La prise en charge est étendue à l'indication suivante :
Tumeurs neuroendocrines d'origine gastro-intestinale ou pulmonaire non résécables ou métastatiques, bien différenciées (Grade 1 ou Grade 2), non fonctionnelles, en progression chez l'adulte.

- Arrêté du 29 octobre 2014 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques agréées à l'usage des collectivités et divers services publics (JO du 5 novembre 2014).
La prise en charge est étendue à l'indication suivante :
Traitement du cancer du sein avancé avec récepteurs hormonaux positifs, HER2/neu négatif, en association avec l'exémestane, chez les femmes ménopausées sans atteinte viscérale symptomatique dès récidive ou progression de la maladie et précédemment traitées par un inhibiteur non stéroïdien de l'aromatase.
SMR spécifique de cette présentation NON
Modalité(s) de dispensation
  • PHARMACIE D'OFFICINE
  • DISPENSATION EN OFFICINE
  • PHARMACIE A USAGE INTERIEUR
  • ETABLISSEMENT DE SANTE
  • DISPENSATION A USAGE INTERIEUR
  • MEDICAMENT ANCIENNEMENT RETROCEDABLE
  • MEDICAMENT SERIALISABLE

* Ancien médicament rétrocédable

- Arrêté du 7 juin 2011 modifiant l'arrêté du 17 décembre 2004 modifié fixant la liste prévue à l'article L. 5126-4 du code de la santé publique : radiation.

- Arrêté du 21 septembre 2009 modifiant l'arrêté du 17 décembre 2004 modifié fixant la liste prévue à l'article L. 5126-4 du code de la santé publique (JO du 24/09/2009).

Conservation
Présentation : plaquette(s) thermoformée(s) aluminium polyamide PVC-Aluminium de 30 comprimé(s)
Durée(s) et condition(s) de conservation
  • 36 MOIS
  • A TEMPERATURE AMBIANTE
  • DANS L'EMBALLAGE D'ORIGINE
  • A L'ABRI DE LA LUMIERE
  • A L'ABRI DE L'HUMIDITE

* Durée de conservation

3 ans.


* Précautions particulières de conservation

A conserver dans l'emballage extérieur d'origine à l'abri de la lumière et de l'humidité.

Référence(s) officielles(s) :  Rectificatif AMM européenne 24/06/2022
Indications
ADENOCARCINOME RENAL    
  • DANS LES FORMES AVANCEES
  • EN ALTERNATIVE A UNE AUTRE THERAPEUTIQUE
Ce médicament est indiqué dans le traitement du cancer du rein avancé chez les patients ayant progressé sous ou après une thérapie ciblée anti-VEGF.
SMR de l'indication NIVEAU IMPORTANT 06/01/2016
Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 24/06/2022

Guide affection longue durée (ALD) Patient CANCER DU REIN - GUIDE PATIENT
Guide affection longue durée (ALD) Médecin CANCER DU REIN ADULTE - GUIDE MEDECIN
CIM10
  • Carcinome in situ d'organes urinaires, autres et non précisés D091
  • Tumeur à évolution imprévisible ou inconnue du rein D410
Maladie rare Oui - Lien Orphanet : Carcinome rénal papillaire
Carcinome rénal

CANCER PANCREAS ENDOCRINE    
  • DANS LES FORMES NEUROENDOCRINES
  • DANS LES FORMES NON RESECABLES
  • OU
  • DANS LES FORMES NON METASTATIQUES
  • CHEZ L'ADULTE
  • DANS LES FORMES PROGRESSIVES
Ce médicament est indiqué dans le traitement de tumeurs neuroendocrines d'origine pancréatique non résécables ou métastatiques bien ou moyennement différenciées avec progression de la maladie chez l'adulte.
SMR de l'indication NIVEAU IMPORTANT 06/01/2016
Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 24/06/2022

Guide affection longue durée (ALD) Patient CANCER DU PANCREAS - GUIDE PATIENT
Guide affection longue durée (ALD) Médecin CANCER DU PANCREAS - GUIDE MEDECIN
CIM10
  • Tumeur maligne du pancréas endocrine C254
Maladie rare Oui - Lien Orphanet : Tumeur endocrine pancréatique
Tumeur endocrine pancréatique

CANCER DU SEIN    
  • DANS LES FORMES AVANCEES
  • AVEC RECEPTEUR HORMONAL POSITIF
  • CHEZ LA FEMME MENOPAUSEE
  • DANS LES FORMES RECIDIVANTES
  • OU
  • DANS LES FORMES PROGRESSIVES
  • TRAITEMENT DE DEUXIEME INTENTION
  • ASSOCIER A D'AUTRES THERAPEUTIQUES
  • EN ALTERNATIVE A UNE AUTRE THERAPEUTIQUE
Ce médicament est indiqué dans le traitement du cancer du sein avancé avec récepteurs hormonaux positifs, HER2/neu négatif, en association avec l'exémestane, chez les femmes ménopausées sans atteinte viscérale symptomatique dès récidive ou progression de la maladie et précédemment traitées par un inhibiteur non-stéroïdien de l'aromatase.
SMR de l'indication NIVEAU MODERE 10/07/2019
Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 24/06/2022

Guide affection longue durée (ALD) Patient CANCER DU SEIN - GUIDE PATIENT
Guide affection longue durée (ALD) Médecin CANCER DU SEIN - GUIDE MEDECIN
CIM10
  • Tumeur maligne du sein C50
Maladie rare Non

CANCER GASTRO-INTESTINALE ENDOCRINE    
  • DANS LES FORMES NEUROENDOCRINES
  • DANS LES FORMES NON RESECABLES
  • OU
  • DANS LES FORMES METASTATIQUES
  • DANS LES FORMES DIFFERENCIEES
  • DANS LES FORMES PROGRESSIVES
  • CHEZ L'ADULTE
  • Cf. MISES EN GARDE/PRECAUTIONS D'EMPLOI
  • Cf. PROPRIETES PHARMACODYNAMIQUES
Ce médicament est indiqué dans le traitement de tumeurs neuroendocrines d'origine gastro-intestinale non résécables ou métastatiques, bien différenciées (Grade 1 ou Grade 2), non fonctionnelles, en progression chez l'adulte (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Propriétés pharmacodynamiques").
SMR de l'indication NIVEAU IMPORTANT 05/07/2017
Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 24/06/2022
CIM10
  • Tumeur maligne d'une glande endocrine, sans précision C759
Maladie rare Non

CANCER PULMONAIRE ENDOCRINE    
  • DANS LES FORMES NEUROENDOCRINES
  • DANS LES FORMES NON RESECABLES
  • OU
  • DANS LES FORMES METASTATIQUES
  • DANS LES FORMES DIFFERENCIEES
  • DANS LES FORMES PROGRESSIVES
  • CHEZ L'ADULTE
  • Cf. MISES EN GARDE/PRECAUTIONS D'EMPLOI
  • Cf. PROPRIETES PHARMACODYNAMIQUES
Ce médicament est indiqué dans le traitement de tumeurs neuroendocrines d'origine pulmonaire non résécables ou métastatiques, bien différenciées (Grade 1 ou Grade 2), non fonctionnelles, en progression chez l'adulte (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Propriétés pharmacodynamiques").
SMR de l'indication NIVEAU IMPORTANT 05/07/2017
Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 24/06/2022

Guide affection longue durée (ALD) Patient CANCER DU POUMON - GUIDE PATIENT
Guide affection longue durée (ALD) Médecin CANC POUMON ET MESOTHELIOM-GUIDE MEDECIN
CIM10
  • Tumeur maligne d'une glande endocrine, sans précision C759
Maladie rare Non
Non indications
Aucune information recensée.
Posologie(s)
Schéma posologique n° 1
Voie(s) d'administration
  • ORALE
Terrain(s) physio-pathologique(s)
  • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS
  • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS INSUFFISANT RENAL
  • SUJET AGE
  • SUJET AGE INSUFFISANT RENAL
Indication(s)
  • ADENOCARCINOME RENAL
  • CANCER DU SEIN
  • CANCER GASTRO-INTESTINALE ENDOCRINE
  • CANCER PANCREAS ENDOCRINE
  • CANCER PULMONAIRE ENDOCRINE
Posologie USUELLE  
  • EN CAS DE BONNE TOLERANCE
Dose 10 MG/PRISE
Fréquence maximale 1 /JOUR
Durée de traitement
  • JUSQU'A AMELIORATION CLINIQUE
  • OU
  • JUSQU'A APPARITION TOXICITE INACCEPTABLE
Posologie USUELLE  
  • EN CAS D'INTOLERANCE
Dose 5 MG/PRISE
Fréquence maximale 1 /JOUR
Durée de traitement
  • JUSQU'A AMELIORATION CLINIQUE
  • OU
  • JUSQU'A APPARITION TOXICITE INACCEPTABLE
Adaptation posologique
  • ADAPTER EN FCT TOLERANCE
Surveillance
  • SURVEILLANCE CLINIQUE
  • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
  • SURVEILLANCE RENALE
  • SURVEILLANCE BILAN GLUCIDIQUE
  • SURVEILLANCE HEMATOLOGIQUE
Recommandation(s)
  • UTILISER DOSAGE LE MIEUX ADAPTE
  • Cf. MISES EN GARDE/PRECAUTIONS D'EMPLOI

Le traitement par ce médicament doit être instauré et suivi par un médecin ayant l'expérience des traitements anticancéreux.

Pour les différentes posologies, ce médicament est disponible en comprimés de 5 mg et 10 mg.


* Posologie

La dose recommandée d'évérolimus est de 10 mg une fois par jour. Le traitement doit être poursuivi aussi longtemps qu'un bénéfice clinique est observé ou jusqu'à la survenue d'une toxicité inacceptable.

- Ajustement de la posologie en cas d'effets indésirables

La prise en charge d'effets indésirables graves et/ou mal tolérés suspectés d'être liés au traitement peut nécessiter une réduction de dose et/ou une interruption temporaire du traitement par évérolimus. Pour les effets indésirables de Grade 1, une adaptation de la dose n'est généralement pas nécessaire. S'il est nécessaire de diminuer la posologie, la dose recommandée est de 5 mg par jour et elle ne doit pas être inférieure à 5 mg par jour.

Les données ci-dessous résument les recommandations pour l'adaptation de la posologie en cas d'effets indésirables spécifiques (Cf. également rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").

Recommandations pour l'adaptation de la posologie d'évérolimus

Effet indésirable : Pneumopathie non infectieuse

- Sévérité (1) : Grade 2
. Adaptation de la posologie d'évérolimus : Envisager l'interruption du traitement jusqu'à l'amélioration des symptômes à un Grade < ou = 1. Ré-introduire évérolimus à 5 mg par jour. Arrêter le traitement en l'absence de récupération dans un délai de 4 semaines.
- Sévérité (1) : Grade 3
. Adaptation de la posologie d'évérolimus : Interrompre évérolimus jusqu'à la résolution des symptômes à un Grade < ou =1. Envisager la reprise d'évérolimus à 5 mg par jour. Si une toxicité de Grade 3 réapparait, envisager l'arrêt du traitement..
- Sévérité (1) : Grade 4
. Adaptation de la posologie d'évérolimus : Arrêter évérolimus

Effet indésirable : Stomatite

- Sévérité (1) : Grade 2
. Adaptation de la posologie d'évérolimus : Interrompre temporairement le traitement jusqu'à rétablissement à un Grade < ou =1. Ré-introduire évérolimus à la même dose.
En cas de récidive de la stomatite à un Grade 2, interrompre le traitement jusqu'à rétablissement à un Grade < ou = 1. Ré-introduire évérolimus à 5 mg par jour.
- Sévérité (1) : Grade 3
. Adaptation de la posologie d'évérolimus : Interrompre temporairement le traitement jusqu'à rétablissement à un Grade < ou = 1. Ré-introduire évérolimus à 5 mg par jour.
- Sévérité (1) : Grade 4
. Adaptation de la posologie d'évérolimus : Arrêter évérolimus

Effet indésirable : Autres toxicités non hématologiques (sauf événements métaboliques)

- Sévérité (1) : Grade 2
. Adaptation de la posologie d'évérolimus : Si la toxicité est acceptable, aucune adaptation de la posologie n'est nécessaire. Si la toxicité devient inacceptable, interrompre temporairement le traitement jusqu'à rétablissement à un Grade < ou = 1. Ré-introduire évérolimus à la même dose. En cas de récidive de la toxicité à un Grade 2, interrompre évérolimus jusqu'à rétablissement à un Grade < ou = 1. Ré-introduire évérolimus à 5 mg par jour.
- Sévérité (1) : Grade 3
. Adaptation de la posologie d'évérolimus : Interrompre temporairement le traitement jusqu'à rétablissement à un Grade < ou = 1. Envisager de ré-introduire évérolimus à 5 mg par jour. Si une toxicité de Grade 3 réapparait, envisager l'arrêt du traitement.
- Sévérité (1) : Grade 4
. Adaptation de la posologie d'évérolimus : Arrêter évérolimus

Effet indésirable : Evénements métaboliques (par exemple hyperglycémie, dyslipidémie)

- Sévérité (1) : Grade 2
. Adaptation de la posologie d'évérolimus : Aucune adaptation de la posologie n'est nécessaire.
- Sévérité (1) : Grade 3
Interrompre temporairement le traitement. Ré-introduire évérolimus à 5 mg par jour.
- Sévérité (1) : Grade 4
. Adaptation de la posologie d'évérolimus : Arrêter évérolimus

Effet indésirable : Thrombopénie

- Sévérité (1) : Grade 2 (< 75, > ou = 50 x 10 puissance 9/litres)
. Adaptation de la posologie d'évérolimus : Interrompre temporairement le traitement jusqu'à rétablissement à un Grade < ou = 1 (> ou = 75x10 puissance 9/litres). Ré-introduire évérolimus à la même dose.
- Sévérité (1) : Grade 3 et 4 (< 50 x 10 puissance 9/litres)
. Adaptation de la posologie d'évérolimus :Interrompre temporairement le traitement. Interrompre temporairement le traitement jusqu'à rétablissement à un Grade < ou = 1 (> ou = 75 x 10 puissance 9/litres). Ré-introduire évérolimus à 5 mg par jour.

Effet indésirable : Neutropénie

- Sévérité (1) : Grade 2 (> ou = 1x10 puissance 9/litres)
. Adaptation de la posologie d'évérolimus : Aucune adaptation de la posologie n'est nécessaire.
- Sévérité (1) : Grade 3 (< 1, > ou = 0,5x10 puissance 9/litres)
. Adaptation de la posologie d'évérolimus :Interrompre temporairement le traitement jusqu'à rétablissement à un Grade < ou = 2 (> ou = 1x10 puissance 9/litres). Ré-introduire évérolimus à la même dose.
- Sévérité (1) : Grade 4 (< 0,5x10 puissance 9/litres)
. Adaptation de la posologie d'évérolimus :Interrompre temporairement le traitement jusqu'à rétablissement à un Grade < ou = 2 (> ou = 1x10 puissance 9/litres). Ré-introduire évérolimus à 5 mg par jour.

Effet indésirable : Neutropénie fébrile

- Sévérité (1) : Grade 3
. Adaptation de la posologie d'évérolimus : Interrompre temporairement le traitement jusqu'à rétablissement à un Grade < ou = 2 (> ou = 1,25x10 puissance 9/litres) et absence de fièvre.
Ré-introduire Afinitor à 5 mg par jour.
- Sévérité (1) : Grade 4
. Adaptation de la posologie d'évérolimus : Arrêter évérolimus.

(1) Grades évalués selon l'échelle de classification clinique internationale CTCAE (Common Terminology Criteria for Adverse Events) v3.0 de l'Institut National du Cancer (NCI)

- Populations particulières

. Population pédiatrique
La sécurité et l'efficacité et l'efficacité de ce médicament chez les enfants âgés de 0 à 18 ans n'ont pas encore été établies. Aucune donnée n'est disponible.

. Patients âgés (> ou = 65 ans)
Aucune adaptation de la posologie n'est nécessaire (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques").

. Insuffisance rénale
Aucune adaptation de la posologie n'est nécessaire (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques").
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 24/06/2022

Schéma posologique n° 2
Voie(s) d'administration
  • ORALE
Terrain(s) physio-pathologique(s)
  • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS INSUFFISANT HEPATIQUE LEGER
  • SUJET AGE INSUFFISANT HEPATIQUE LEGER
Indication(s)
  • ADENOCARCINOME RENAL
  • CANCER DU SEIN
  • CANCER GASTRO-INTESTINALE ENDOCRINE
  • CANCER PANCREAS ENDOCRINE
  • CANCER PULMONAIRE ENDOCRINE
Posologie USUELLE  
Dose 7,5 MG/PRISE
Fréquence maximale 1 /JOUR
Durée de traitement
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
  • JUSQU'A AMELIORATION CLINIQUE
  • OU
  • JUSQU'A APPARITION TOXICITE INACCEPTABLE
Adaptation posologique
  • ADAPTER EN FCT TOLERANCE
  • ADAPTER EN FCT BILAN HEPATIQUE
Surveillance
  • SURVEILLANCE CLINIQUE
  • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
  • SURVEILLANCE RENALE
  • SURVEILLANCE BILAN GLUCIDIQUE
  • SURVEILLANCE HEMATOLOGIQUE
Recommandation(s)
  • UTILISER DOSAGE LE MIEUX ADAPTE

Le traitement par ce médicament doit être instauré et suivi par un médecin ayant l'expérience des traitements anticancéreux.

Pour les différentes posologies, ce médicament est disponible en comprimés de 5 mg et 10 mg.


* Posologie

- Populations particulières

. Patients âgés (> ou = 65 ans)
Aucune adaptation de la posologie n'est nécessaire (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques").

. Insuffisance rénale
Aucune adaptation de la posologie n'est nécessaire (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques").

. Insuffisance hépatique : Insuffisance hépatique légère (classe A de Child-Pugh) - la dose quotidienne recommandée est de 7,5 mg.

Une adaptation posologique devra être faite si la fonction hépatique du patient (Child-Pugh) change au cours du traitement.

. Population pédiatrique
La sécurité et l'efficacité d'évérolimus chez les enfants âgés de 0 à 18 ans n'ont pas été établies. Aucune donnée n'est disponible.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 24/06/2022

Schéma posologique n° 3
Voie(s) d'administration
  • ORALE
Terrain(s) physio-pathologique(s)
  • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS INSUFFISANT HEPATIQUE MODERE
  • SUJET AGE INSUFFISANT HEPATIQUE MODERE
Indication(s)
  • ADENOCARCINOME RENAL
  • CANCER DU SEIN
  • CANCER GASTRO-INTESTINALE ENDOCRINE
  • CANCER PANCREAS ENDOCRINE
  • CANCER PULMONAIRE ENDOCRINE
Posologie USUELLE  
Dose 5 MG/PRISE
Fréquence maximale 1 /JOUR
Durée de traitement
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
  • JUSQU'A AMELIORATION CLINIQUE
  • OU
  • JUSQU'A APPARITION TOXICITE INACCEPTABLE
Adaptation posologique
  • ADAPTER EN FCT TOLERANCE
  • ADAPTER EN FCT BILAN HEPATIQUE
Surveillance
  • SURVEILLANCE CLINIQUE
  • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
  • SURVEILLANCE RENALE
  • SURVEILLANCE BILAN GLUCIDIQUE
  • SURVEILLANCE HEMATOLOGIQUE
Recommandation(s)
  • UTILISER DOSAGE LE MIEUX ADAPTE

Le traitement par ce médicament doit être instauré et suivi par un médecin ayant l'expérience des traitements anticancéreux.

Pour les différentes posologies, ce médicament est disponible en comprimés de 5 mg et 10 mg.


* Posologie

- Populations particulières

. Patients âgés (> ou = 65 ans)
Aucune adaptation de la posologie n'est nécessaire (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques").

. Insuffisance rénale
Aucune adaptation de la posologie n'est nécessaire (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques").

. Insuffisance hépatique : Insuffisance hépatique modérée (classe B de Child-Pugh) - la dose quotidienne recommandée est de 5 mg.

Une adaptation posologique devra être faite si la fonction hépatique du patient (Child-Pugh) change au cours du traitement.

. Population pédiatrique
La sécurité et l'efficacité d'évérolimus chez les enfants âgés de 0 à 18 ans n'ont pas été établies. Aucune donnée n'est disponible.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 24/06/2022

Schéma posologique n° 4
Voie(s) d'administration
  • ORALE
Terrain(s) physio-pathologique(s)
  • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS INSUFFISANT HEPATIQUE SEVERE
  • SUJET AGE INSUFFISANT HEPATIQUE SEVERE
Indication(s)
  • ADENOCARCINOME RENAL
  • CANCER DU SEIN
  • CANCER GASTRO-INTESTINALE ENDOCRINE
  • CANCER PANCREAS ENDOCRINE
  • CANCER PULMONAIRE ENDOCRINE
Posologie USUELLE  
Dose 2,5 MG/PRISE
Fréquence maximale 1 /JOUR
Durée de traitement
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
  • JUSQU'A AMELIORATION CLINIQUE
  • OU
  • JUSQU'A APPARITION TOXICITE INACCEPTABLE
Adaptation posologique
  • ADAPTER EN FCT TOLERANCE
  • ADAPTER EN FCT BILAN HEPATIQUE
Surveillance
  • SURVEILLANCE CLINIQUE
  • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
  • SURVEILLANCE RENALE
  • SURVEILLANCE BILAN GLUCIDIQUE
  • SURVEILLANCE HEMATOLOGIQUE
Recommandation(s)
  • UTILISER DOSAGE LE MIEUX ADAPTE

Le traitement par ce médicament doit être instauré et suivi par un médecin ayant l'expérience des traitements anticancéreux.

Pour les différentes posologies, ce médicament est disponible en comprimés de 5 mg et 10 mg.


* Posologie

- Populations particulières

. Patients âgés (> ou = 65 ans)
Aucune adaptation de la posologie n'est nécessaire (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques").

. Insuffisance rénale
Aucune adaptation de la posologie n'est nécessaire (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques").

. Insuffisance hépatique sévère (classe C de Child-Pugh) - Ce médicament n'est recommandé que si le bénéfice attendu est supérieur au risque. Dans ce cas, la dose quotidienne ne devra pas dépasser 2,5 mg.

Une adaptation posologique devra être faite si la fonction hépatique du patient (Child-Pugh) change au cours du traitement.

. Population pédiatrique
La sécurité et l'efficacité d'évérolimus chez les enfants âgés de 0 à 18 ans n'ont pas été établies. Aucune donnée n'est disponible.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 24/06/2022


Utilisation/Manipulation/Elimination/Incompatibilités
Recommandation(s)
 
  • ELIMINER DECHETS SELON REGLEMENTATION
* Précautions particulières d'élimination

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.


* Incompatibilités

Sans objet.

Mode d’administration
Voie(s) d'administration
  • ORALE
Modalité(s)
  • ADMINISTRER PAR VOIE ORALE
  • ADMINISTRER A HEURE FIXE
  • ADMINISTRER AU COURS D'UN REPAS
  • OU
  • ADMINISTRER EN DEHORS D'UN REPAS
  • AVALER INTACT(E)/TEL(LE) QUEL(LE)
  • NE PAS MACHER
  • NE PAS ECRASER
* Mode d'administration

Ce médicament doit être pris par voie orale une fois par jour à la même heure chaque jour, avec ou sans aliments de façon constante (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques"). Les comprimés doivent être avalés entiers avec un verre d'eau. Les comprimés ne doivent pas être mâchés ou écrasés.

Si une dose est oubliée, le patient ne doit pas prendre une dose supplémentaire, mais prendre la prochaine dose normale prescrite comme d'habitude.


* Si vous avez pris plus de ce médicament que vous n'auriez dû (Cf. Notice)

- Si vous avez pris trop d'évérolimus, ou si une autre personne a pris accidentellement vos comprimés, consultez immédiatement votre médecin ou un hôpital. Un traitement médical d'urgence pourra être nécessaire.
- Montrez la boîte de comprimés et cette notice pour que le médecin sache ce que vous avez pris.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 24/06/2022

Contre indications
- Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP)
Terrain N° 1 HYPERSENSIBILITE
  • HYPERSENSIBILITE EVEROLIMUS
  • HYPERSENSIBILITE SIROLIMUS
  • HYPERSENSIBILITE TEMSIROLIMUS
  • HYPERSENSIBILITE A L'UN DES EXCIPIENTS
  • HYPERSENSIBILITE SIROLIMUS DERIVES
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 24/06/2022
CIM 10
  • Allergie, sans précision T784
  • Effet indésirable d'un médicament, sans précision T887
  • Antécédents personnels d'allergie à d'autres médicaments et substances biologiques Z888
  • Effets indésirables d'autres médicaments antitumoraux au cours de leur usage thérapeutique Y433
  • Effets indésirables des agents immunosuppresseurs au cours de leur usage thérapeutique Y434
  • Effets indésirables des excipients pharmaceutiques au cours de leur usage thérapeutique Y574

Terrain N° 2 INFECTION FONGIQUE
  • INFECTION FONGIQUE INVASIVE
Niveau(x)
  • UTILISATION DECONSEILLEE
  • Cf. MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
  • ARRETER LE TRAITEMENT
  • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE
Si le diagnostic d'une infection fongique systémique invasive est fait, le traitement par ce médicament doit être arrêté immédiatement et définitivement, et le patient doit être traité par un traitement antifongique approprié.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 24/06/2022
CIM 10
  • Mycoses B35-B49

Terrain N° 3 AUTRE TRAITEMENT EN COURS
  • TRT PAR INHIBITEUR PUISSANT DU CYP3A4
Niveau(x)
  • UTILISATION DECONSEILLEE
  • Cf. MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
  • Cf. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
  • PAS DE DONNEES POUR CE TERRAIN
  • UTILISATION NON RECOMMANDEE
Ainsi, le traitement concomitant par ce médicament avec des inhibiteurs puissants n'est pas recommandé.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 24/06/2022
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 4 GROSSESSE
Niveau(x)
  • UTILISATION DECONSEILLEE
  • Cf. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
  • UTILISATION NON RECOMMANDEE
L'évérolimus n'est pas recommandé chez la femme enceinte
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 24/06/2022
CIM 10
  • Grossesse confirmée Z321

Terrain N° 5 ALLAITEMENT
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • Cf. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
Par conséquent, les femmes traitées par l'évérolimus ne doivent pas allaiter.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 24/06/2022
CIM 10
  • Soins et examens de l'allaitement maternel Z391

Terrain N° 6 NOUVEAU-NE
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • FORME GALENIQUE INADAPTEE A CE TERRAIN
  • RISQUE DE FAUSSE ROUTE
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 24/06/2022
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 7 NOURRISSON
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • FORME GALENIQUE INADAPTEE A CE TERRAIN
  • RISQUE DE FAUSSE ROUTE
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 24/06/2022
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 8 ENFANT
  • ENFANT DE MOINS DE 6 ANS
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • FORME GALENIQUE INADAPTEE A CE TERRAIN
  • RISQUE DE FAUSSE ROUTE
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 24/06/2022
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 9 FEMME EN AGE DE PROCREER
  • EN L'ABSENCE DE CONTRACEPTION EFFICACE
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • Cf. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
Les femmes en âge d'avoir des enfants doivent utiliser une méthode contraceptive hautement efficace (par exemple : méthode de contrôle des naissances hormonale ne contenant pas d'oestrogène administrée par voie orale, injectable ou implantable, contraceptifs à base de progestérone, hystérectomie, ligature des trompes, abstinence complète, méthode de contraception barrière, dispositif intra-utérin [DIU], et/ou stérilisation de la femme/de l'homme) pendant le traitement par l'évérolimus et jusqu'à 8 semaines après l'arrêt du traitement. Il n'y a pas lieu d'interdire aux patients masculins de procréer.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 24/06/2022
CIM 10
  • Non concerné .





Commentaires du RCP
Hypersensibilité à la substance active, aux autres dérivés de la rapamycine ou à l'un des excipients
Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 24/06/2022




Autres sources d'information
Terrain N° 10 ANOMALIE METABOLISME GALACTOSE
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • TENIR COMPTE PRESENCE LACTOSE
  • EXCIPIENT A EFFET NOTOIRE LISTE ANSM/EMA
Ce médicament contient du lactose comme excipient.

- Voie d'administration : Orale

- Seuil : Zéro

- Informations
Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.

- Commentaires
Proposition de RCP : Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un
syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce
médicament

Réf. : ansm/EMA liste EEN 06/02/2020
CIM 10
  • Anomalies du métabolisme du galactose E742

Terrain N° 11 DEFICIT EN LACTASE
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • TENIR COMPTE PRESENCE LACTOSE
  • EXCIPIENT A EFFET NOTOIRE LISTE ANSM/EMA
Ce médicament contient du lactose comme excipient.

- Voie d'administration : Orale

- Seuil : Zéro

- Informations
Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.

- Commentaires
Proposition de RCP : Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un
syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce
médicament

Réf. : ansm/EMA liste EEN 06/02/2020
CIM 10
  • Déficit congénital en lactase E730
  • Déficit secondaire en lactase E731

Terrain N° 12 SYNDROME DE MALABSORPTION / INTOLERANCE DIGESTIVE
  • SYNDROME MALABSORPTION GLUCOSE/GALACTOSE
  • HYPERSENSIBILITE GALACTOSE (INTOLERANCE)
  • HYPERSENSIBILITE GLUCOSE (INTOLERANCE)
  • HYPERSENSIBILITE LACTOSE (INTOLERANCE)
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • TENIR COMPTE PRESENCE LACTOSE
  • EXCIPIENT A EFFET NOTOIRE LISTE ANSM/EMA
Ce médicament contient du lactose comme excipient.

- Voie d'administration : Orale

- Seuil : Zéro

- Informations
Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.

- Commentaires
Proposition de RCP : Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un
syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce
médicament

Réf. : ansm/EMA liste EEN 06/02/2020
CIM 10
  • Malabsorption intestinale K90
  • Anomalie du métabolisme des hydrates de carbone, sans précision E749
  • Anomalies du métabolisme du galactose E742
  • Anomalies du métabolisme du pyruvate et de la gluconéogenèse E744
  • Antécédents personnels d'allergie à d'autres médicaments et substances biologiques Z888
  • Autres anomalies de l'absorption intestinale des hydrates de carbone E743
  • Autres anomalies précisées du métabolisme des hydrates de carbone E748
  • Autres intolérances au lactose E738
  • Autres réactions d'intolérance alimentaire, non classées ailleurs T781
  • Choc anaphylactique dû à une intolérance alimentaire T780
  • Déficit congénital en lactase E730
  • Déficit secondaire en lactase E731
  • Effets indésirables des excipients pharmaceutiques au cours de leur usage thérapeutique Y574
  • Intolérance au lactose E73
  • Intolérance au lactose, sans précision E739
  • Malabsorption due à une intolérance, non classée ailleurs K904

Terrain N° 13 REGIME SANS GALACTOSE
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • TENIR COMPTE PRESENCE LACTOSE
  • EXCIPIENT A EFFET NOTOIRE LISTE ANSM/EMA
Ce médicament contient du lactose comme excipient.

- Voie d'administration : Orale

- Seuil : Zéro

- Informations
Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.

- Commentaires
Proposition de RCP : Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un
syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce
médicament

Réf. : ansm/EMA liste EEN 06/02/2020
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 14 HYPERSENSIBILITE
  • HYPERSENSIBILITE GALACTOSE (INTOLERANCE)
  • HYPERSENSIBILITE GLUCOSE (INTOLERANCE)
  • HYPERSENSIBILITE LACTOSE (INTOLERANCE)
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • EXCIPIENT A EFFET NOTOIRE LISTE ANSM/EMA
  • TENIR COMPTE PRESENCE LACTOSE
Ce médicament contient du lactose comme excipient.

- Voie d'administration : Orale

- Seuil : Zéro

- Informations
Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.

- Commentaires
Proposition de RCP : Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un
syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce
médicament

Réf. : ansm/EMA liste EEN 06/02/2020
CIM 10
  • Allergie, sans précision T784
  • Effet indésirable d'un médicament, sans précision T887
  • Anomalie du métabolisme des hydrates de carbone, sans précision E749
  • Anomalies du métabolisme du galactose E742
  • Anomalies du métabolisme du pyruvate et de la gluconéogenèse E744
  • Antécédents personnels d'allergie à d'autres médicaments et substances biologiques Z888
  • Autres anomalies de l'absorption intestinale des hydrates de carbone E743
  • Autres anomalies précisées du métabolisme des hydrates de carbone E748
  • Autres intolérances au lactose E738
  • Autres réactions d'intolérance alimentaire, non classées ailleurs T781
  • Choc anaphylactique dû à une intolérance alimentaire T780
  • Déficit congénital en lactase E730
  • Déficit secondaire en lactase E731
  • Effets indésirables des excipients pharmaceutiques au cours de leur usage thérapeutique Y574
  • Intolérance au lactose E73
  • Intolérance au lactose, sans précision E739
  • Malabsorption due à une intolérance, non classée ailleurs K904

Terrain N° 15 HYPERSENSIBILITE
  • HYPERSENSIBILITE MACROLIDES
  • HYPERSENSIBILITE AZITHROMYCINE
  • HYPERSENSIBILITE CLARITHROMYCINE
  • HYPERSENSIBILITE DIRITHROMYCINE
  • HYPERSENSIBILITE ERYTHROMYCINE
  • HYPERSENSIBILITE EVEROLIMUS
  • HYPERSENSIBILITE JOSAMYCINE
  • HYPERSENSIBILITE MIDECAMYCINE DIACETATE
  • HYPERSENSIBILITE PIMECROLIMUS
  • HYPERSENSIBILITE ROXITHROMYCINE
  • HYPERSENSIBILITE SIROLIMUS
  • HYPERSENSIBILITE SPIRAMYCINE
  • HYPERSENSIBILITE TACROLIMUS
  • HYPERSENSIBILITE TELITHROMYCINE
  • HYPERSENSIBILITE TEMSIROLIMUS
  • HYPERSENSIBILITE FIDAXOMICINE
  • HYPERSENSIBILITE CROISEE
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
Ce médicament est contre-indiqué en cas d'hypersensibilité à un produit de la famille des macrolides (hypersensibilité de classe).
CIM 10
  • Allergie, sans précision T784
  • Effet indésirable d'un médicament, sans précision T887
  • Antécédents personnels d'allergie à d'autres antibiotiques Z881
  • Antécédents personnels d'allergie à d'autres médicaments et substances biologiques Z888
  • Effets indésirables d'autres médicaments antitumoraux au cours de leur usage thérapeutique Y433
  • Effets indésirables des agents immunosuppresseurs au cours de leur usage thérapeutique Y434
  • Effets indésirables des macrolides au cours de leur usage thérapeutique Y403

Terrain N° 16 INTERACTION D'ORIGINE ALIMENTAIRE
  • APPORT DE (JUS DE) PAMPLEMOUSSE
Niveau(x)
  • UTILISATION DECONSEILLEE
1. Thesaurus : référentiel national des interactions médicamenteuses ansm

IMMUNOSUPPRESSEURS (ciclosporine, évérolimus, sirolimus, tacrolimus)
+ JUS DE PAMPLEMOUSSE

- Nature du risque et mécanisme d'action :
augmentation de la biodisponibilité de l'immunosuppresseur et par conséquent de ses effets indésirables.

- Niveau de contrainte :
association déconseillée.

- Conduite à tenir :
aucune information recensée.


2. Informations Thériaque

Le jus de pamplemousse peut augmenter la quantité absorbée de quelques médicaments, notamment certaines dihydropyridines, certaines statines, la ciclosporine et le tacrolimus, ou le cisapride. Les conséquences cliniques de ces interactions sont variables et dépendent de nombreux facteurs comme la susceptibilité individuelle du patient, la nature ainsi que la quantité de jus de pamplemousse consommé, la simultanéité des prises, qui agit comme un facteur favorisant, et la marge thérapeutique du médicament associé. En conséquence, il est recommandé de déconseiller au patient la consommation de jus de pamplemousse en cas de traitements par ces médicaments.

Il est conseillé d'éviter de prendre un jus de pamplemousse dans les deux heures qui précèdent la prise de ces médicament et de limiter la consommation à moins d'un quart de litre par jour.

Le mécanisme de cette interaction est une inhibition enzymatique du métabolisme hépatique de l'immunosuppresseur - ciclosporine, sirolimus ou tacrolimus - (à marge thérapeutique étroite et métabolisé par l'isoenzyme CYP3A4 (1) du cytochrome P450) par le jus de pamplemousse (inhibiteur enzymatique de l'isoenzyme CYP3A4 (2) du cytochrome P450).

(1) Les principales substances actives connues à marge thérapeutique étroite et métabolisées par l'isoenzyme CYP3A4 sont : alcaloïdes de l'ergot de seigle (ergotamine, dihydroergotamine), antiarythmiques (amiodarone, disopyramide), benzodiazépines (midazolam, triazolam, zolpidem), cisapride, ifosfamide, immunosuppresseurs (ciclosporine, sirolimus, tacrolimus), morphiniques (alfentanyl, fentanyl, méthadone), pimozide, inhibiteurs de la phosphodiestérase de type 5 (sildénafil, tadalafil, vardénafil), statines (simvastatine, atorvastatine, cérivastatine).

(2) Les principaux inhibiteurs de l'isoenzyme CYP3A4 connus (diminution de l'activité des CYP) sont : jus de pamplemousse, amiodarone, antagonistes des canaux calciques (diltiazem, vérapamil), antifongiques azolés (kétoconazole, itraconazole, fluconazole, miconazole, voriconazole), inhibiteurs de protéases (ritonavir, nelfinavir, amprénavir, indinavir, atazanavir, delavirdine), macrolides (érythromycine, clarithromycine, josamycine, télithromycine), association quinupristine + dalfopristine, cimétidine, imatinib, stiripentol.

L'inhibition, à l'inverse de l'induction, s'exerce le plus souvent au niveau d'un seul CYP.
L'inhibition, à l'inverse de l'induction, est rapide et répond schématiquement à deux mécanismes :
- une réelle inactivation du CYP par l'inhibiteur ;
- une compétition au niveau d'un même CYP entre deux substances administrées simultanément, fixées et métabolisées par le même CYP.
Ce deuxième mécanisme, plus fréquemment impliqué, résulte d'une affinité de la substance inhibitrice pour le CYP considéré, qui est supérieure à celle de la substance inhibée. En fonction de leur degré d'affinité pour un CYP donné, certains médicaments peuvent, dans ces conditions, se comporter comme des inhibiteurs du métabolisme de médicaments moins affines, mais aussi voir leur métabolisme inhibé par d'autres médicaments plus affines.

Une synthèse sur les interactions médicamenteuses et les cytochromes ainsi qu'une liste non exhaustive de médicaments (principes actifs) métabolisés préférentiellement par un CYP, et donnant lieu à des interactions cliniquement significatives, établie par l'ansm (http://ansm.sante.fr/) est présentée dans la rubrique informations utiles sur www.theriaque.org.
CIM 10
  • Non concerné .

Mises en garde et précautions d'emploi
- Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP)
Terrain N° 1 HYPOXIE
    Niveau(x)
    • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
    • RISQUE DE PNEUMOPATHIE
    • PREVENIR LE MEDECIN
    • CONFIRMER LE DIAGNOSTIC
    Référence(s) officielle(s)
    • Rectificatif AMM européenne 24/06/2022
    CIM 10
    • Lésion cérébrale anoxique, non classée ailleurs G931
    • Autres affections du système nerveux après un acte à visée diagnostique et thérapeutique G978

    Terrain N° 2 EPANCHEMENT PLEURAL
      Niveau(x)
      • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
      • PREVENIR LE MEDECIN
      • CONFIRMER LE DIAGNOSTIC
      • RISQUE DE PNEUMOPATHIE
      Référence(s) officielle(s)
      • Rectificatif AMM européenne 24/06/2022
      CIM 10
      • Épanchement pleural, non classé ailleurs J90
      • Épanchement pleural au cours de maladies classées ailleurs J91

      Terrain N° 3 TOUX
        Niveau(x)
        • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
        • PREVENIR LE MEDECIN
        • CONFIRMER LE DIAGNOSTIC
        • RISQUE DE PNEUMOPATHIE
        Référence(s) officielle(s)
        • Rectificatif AMM européenne 24/06/2022
        CIM 10
        • Toux R05

        Terrain N° 4 DYSPNEE
          Niveau(x)
          • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
          • PREVENIR LE MEDECIN
          • CONFIRMER LE DIAGNOSTIC
          • RISQUE DE PNEUMOPATHIE
          Référence(s) officielle(s)
          • Rectificatif AMM européenne 24/06/2022
          CIM 10
          • Dyspnée R060

          Terrain N° 5 AUTRE TRAITEMENT EN COURS
          • TRT PAR CORTICOIDE
          • TRT PAR IMMUNOSUPPRESSEUR
          Niveau(x)
          • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
          • ASSOCIER A TRAITEMENT PROPHYLACTIQUE
          Chez les patients qui nécessitent l'utilisation de corticostéroïdes pour le traitement d'une pneumopathie non infectieuse, une prophylaxie de la pneumonie à pneumocystis jirovecii (carinii) (PPJ, PPC) doit être envisagée.

          La PPJ/PPC peut être associée à l'utilisation concomitante de corticostéroïdes ou d'autres agents immunosuppresseurs. Une prophylaxie des PPJ/PPC doit être envisagée lorsque l'utilisation concomitante de corticostéroïdes ou d'autres agents immunosuppresseurs est nécessaire.
          Référence(s) officielle(s)
          • Rectificatif AMM européenne 24/06/2022
          CIM 10
          • Non concerné .

          Terrain N° 6 ATTEINTE RESPIRATOIRE
            Niveau(x)
            • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
            • PREVENIR LE MEDECIN
            • RECHERCHER LA CAUSE DU SYMPTOME
            • RISQUE DE PNEUMOPATHIE
            Référence(s) officielle(s)
            • Rectificatif AMM européenne 24/06/2022
            CIM 10
            • Maladies de l'appareil respiratoire 10

            Terrain N° 7 PNEUMOPATHIE
            • PNEUMOPATHIE AIGUE
            Niveau(x)
            • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
            • ARRETER LE TRAITEMENT
            • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE
            Référence(s) officielle(s)
            • Rectificatif AMM européenne 24/06/2022
            CIM 10
            • Pneumopathies virales, non classées ailleurs J12
            • Pneumonie due à Streptococcus pneumoniae J13
            • Pneumopathie due à Haemophilus influenzae J14
            • Pneumopathies bactériennes, non classées ailleurs J15
            • Pneumopathie due à d'autres micro-organismes infectieux, non classée ailleurs J16
            • Pneumopathie à micro-organisme non précisé J18
            • Autres maladies pulmonaires obstructives chroniques J44
            • Maladies du poumon dues à des agents externes J60-J70
            • Pneumopathie, sans précision J189

            Terrain N° 8 INFECTION BACTERIENNE
              Niveau(x)
              • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
              • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE AVANT ADMINIST
              • ARRETER TRT EN CAS DE RISQUE AVERE
              Référence(s) officielle(s)
              • Rectificatif AMM européenne 24/06/2022
              CIM 10
              • Infection bactérienne, siège non précisé A49

              Terrain N° 9 INFECTION VIRALE
                Niveau(x)
                • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE AVANT ADMINIST
                • ARRETER TRT EN CAS DE RISQUE AVERE
                Référence(s) officielle(s)
                • Rectificatif AMM européenne 24/06/2022
                CIM 10
                • Infections virales caractérisées par des lésions cutanéomuqueuses B00-B09
                • Hépatite virale B15-B19
                • Maladies dues au virus de l'immunodéficience humaine [VIH] B20-B24
                • Autres maladies virales B25-B34
                • Virus, cause de maladies classées dans d'autres chapitres B97

                Terrain N° 10 INFECTION FONGIQUE
                • INFECTION FONGIQUE PRIMITIVE
                Niveau(x)
                • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE AVANT ADMINIST
                • ARRETER TRT EN CAS DE RISQUE AVERE
                • SURVEILLANCE CLINIQUE
                Référence(s) officielle(s)
                • Rectificatif AMM européenne 24/06/2022
                CIM 10
                • Mycoses B35-B49

                Terrain N° 11 INFECTION PARASITAIRE / PARASITOSE
                  Niveau(x)
                  • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                  • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE AVANT ADMINIST
                  • ARRETER TRT EN CAS DE RISQUE AVERE
                  Référence(s) officielle(s)
                  • Rectificatif AMM européenne 24/06/2022
                  CIM 10
                  • Maladies dues à des protozoaires B50-B64
                  • Helminthiases B65-B83
                  • Pédiculose, acariase et autres infestations B85-B89

                  Terrain N° 12 AUTRE TRAITEMENT EN COURS
                  • TRT PAR INHIBITEUR ENZYME CONVERSION
                  • TRT PAR RAMIPRIL
                  Niveau(x)
                  • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                  • RISQUE D'OEDEME
                  • RISQUE DE REACTION ALLERGIQUE
                  • Cf. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
                  • RISQUE DE TROUBLE RESPIRATOIRE
                  Référence(s) officielle(s)
                  • Rectificatif AMM européenne 24/06/2022
                  CIM 10
                  • Non concerné .

                  Terrain N° 13 INFLAMMATION BUCCALE / PHARYNGEE
                    Niveau(x)
                    • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                    • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE
                    Référence(s) officielle(s)
                    • Rectificatif AMM européenne 24/06/2022
                    CIM 10
                    • Pharyngite (aiguë), sans précision J029
                    • Stomatites et affections apparentées K12
                    • Autres maladies des lèvres et de la muqueuse buccale K13

                    Terrain N° 14 STOMATITE
                      Niveau(x)
                      • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                      • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE
                      Référence(s) officielle(s)
                      • Rectificatif AMM européenne 24/06/2022
                      CIM 10
                      • Stomatites et affections apparentées K12

                      Terrain N° 15 MUCITE
                        Niveau(x)
                        • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                        • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE
                        Référence(s) officielle(s)
                        • Rectificatif AMM européenne 24/06/2022
                        CIM 10
                        • Mucite buccale (ulcéreuse) K123

                        Terrain N° 16 AUTRE TRAITEMENT EN COURS
                        • TRT PAR MED CONTENANT DE L'ALCOOL
                        • TRT PAR IODE A DOSE THERAPEUTIQUE
                        Niveau(x)
                        • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                        • RISQUE DE MAJORATION DE TOXICITE
                        • RISQUE D'ULCERATION BUCCALE
                        • UTILISATION A EVITER
                        Référence(s) officielle(s)
                        • Rectificatif AMM européenne 24/06/2022
                        CIM 10
                        • Non concerné .

                        Terrain N° 17 AUTRE TRAITEMENT EN COURS
                        • TRT PAR STEROIDE
                        Niveau(x)
                        • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                        • SURVEILLANCE CLINIQUE
                        • RISQUE DE MAJORATION DE TOXICITE
                        • RISQUE D'INFECTION
                        Référence(s) officielle(s)
                        • Rectificatif AMM européenne 24/06/2022
                        CIM 10
                        • Non concerné .

                        Terrain N° 18 AUTRE TRAITEMENT EN COURS
                        • TRT PAR ANTIFONGIQUE
                        Niveau(x)
                        • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                        • CONFIRMER LE DIAGNOSTIC
                        • PREFERER UNE AUTRE THERAPEUTIQUE
                        • Cf. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
                        Référence(s) officielle(s)
                        • Rectificatif AMM européenne 24/06/2022
                        CIM 10
                        • Non concerné .

                        Terrain N° 19 TUMEUR
                          Niveau(x)
                          • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                          • TOLERANCE NON ETABLIE
                          • EFFICACITE NON ETABLIE
                          • PAS DE DONNEES POUR CE TERRAIN
                          En conséquence, la sécurité et l'efficacité de ce médicament chez les patients atteints de tumeur carcinoïde n'ont pas été démontrées.
                          Référence(s) officielle(s)
                          • Rectificatif AMM européenne 24/06/2022
                          CIM 10
                          • Tumeurs malignes C00-C97
                          • Tumeurs bénignes D10-D36

                          Terrain N° 20 AFFECTION MALIGNE
                            Niveau(x)
                            • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                            • TOLERANCE NON ETABLIE
                            • EFFICACITE NON ETABLIE
                            • PAS DE DONNEES POUR CE TERRAIN
                            Référence(s) officielle(s)
                            • Rectificatif AMM européenne 24/06/2022
                            CIM 10
                            • Tumeurs malignes C00-C97

                            Terrain N° 21 INSUFFISANCE RENALE CHRONIQUE
                              Niveau(x)
                              • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                              • RISQUE D'INSUFFISANCE RENALE AIGUE
                              • RISQUE D'INSUFFISANCE RENALE
                              • SURVEILLANCE CLINIQUE
                              • SURVEILLANCE RENALE
                              • UTILISER AVEC PRUDENCE
                              • SURVEILLANCE TAUX CREATININE
                              • SURVEILLANCE PROTEINURIE / ALBUMINURIE
                              Référence(s) officielle(s)
                              • Rectificatif AMM européenne 24/06/2022
                              CIM 10
                              • Maladie rénale chronique N18

                              Terrain N° 22 ATTEINTE RENALE
                                Niveau(x)
                                • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                • RISQUE D'INSUFFISANCE RENALE
                                • RISQUE D'INSUFFISANCE RENALE AIGUE
                                • SURVEILLANCE CLINIQUE
                                • SURVEILLANCE RENALE
                                Référence(s) officielle(s)
                                • Rectificatif AMM européenne 24/06/2022
                                CIM 10
                                • Glomérulopathies N00-N08
                                • Maladies rénales tubulo-interstitielles N10-N16
                                • Insuffisance rénale N17-N19
                                • Lithiases urinaires N20-N23
                                • Autres affections du rein et de l'uretère N25-N29
                                • Autres maladies de l'appareil urinaire N30-N39

                                Terrain N° 23 DIABETE TYPE I
                                  Niveau(x)
                                  • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                  • RISQUE D'HYPERGLYCEMIE
                                  • Cf. EFFETS INDESIRABLES
                                  • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE AVANT ADMINIST
                                  • SURVEILLANCE BILAN GLUCIDIQUE
                                  Référence(s) officielle(s)
                                  • Rectificatif AMM européenne 24/06/2022
                                  CIM 10
                                  • Diabète sucré de type 1 E10

                                  Terrain N° 24 DYSLIPIDEMIE / ANOMALIE METAB LIPIDE
                                  • HYPERCHOLESTEROLEMIE
                                  • HYPERTRIGLYCERIDEMIE
                                  Niveau(x)
                                  • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                  • RISQUE D'AGGRAVATION DE LA PATHOLOGIE
                                  • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE AVANT ADMINIST
                                  • SURVEILLANCE BILAN LIPIDIQUE
                                  • RISQUE D'HYPERTRIGLYCERIDEMIE/HYPERCHOLESTEROLEMIE
                                  Référence(s) officielle(s)
                                  • Rectificatif AMM européenne 24/06/2022
                                  CIM 10
                                  • Anomalies du métabolisme des lipoprotéines et autres lipidémies E78
                                  • Autres hyperlipidémies E784
                                  • Hypercholestérolémie essentielle E780
                                  • Hyperchylomicronémie E783
                                  • Hyperglycéridémie essentielle E781
                                  • Hyperlipidémie mixte E782

                                  Terrain N° 25 SYNDROME CARCINOIDE
                                    Niveau(x)
                                    • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                    • TOLERANCE NON ETABLIE
                                    • EFFICACITE NON ETABLIE
                                    En conséquence, la sécurité et l'efficacité de ce médicament chez les patients atteints de tumeurs carcinoïdes fonctionelles n'ont pas été démontrées.
                                    Référence(s) officielle(s)
                                    • Rectificatif AMM européenne 24/06/2022
                                    CIM 10
                                    • Syndrome carcinoïde E340

                                    Terrain N° 26 INSUFFISANCE HEPATIQUE
                                    • INSUFFISANCE HEPATIQUE SEVERE MALADIE
                                    Niveau(x)
                                    • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                    • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
                                    • ADAPTER LA POSOLOGIE
                                    • Cf. POSOLOGIE
                                    • Cf. PROPRIETES PHARMACOCINETIQUES
                                    • SURVEILLANCE HEPATIQUE
                                    Référence(s) officielle(s)
                                    • Rectificatif AMM européenne 24/06/2022
                                    CIM 10
                                    • Insuffisance hépatique, non classée ailleurs K72

                                    Terrain N° 27 INSUFFISANCE HEPATIQUE
                                    • INSUFFISANCE HEPATIQUE LEGERE MALADIE
                                    • INSUFFISANCE HEPATIQUE MODEREE MALADIE
                                    Niveau(x)
                                    • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                    • Cf. PROPRIETES PHARMACOCINETIQUES
                                    • UTILISER AVEC PRUDENCE
                                    • ADAPTER LA POSOLOGIE
                                    • Cf. POSOLOGIE
                                    • SURVEILLANCE CLINIQUE
                                    • SURVEILLANCE HEPATIQUE
                                    Référence(s) officielle(s)
                                    • Rectificatif AMM européenne 24/06/2022
                                    CIM 10
                                    • Insuffisance hépatique, non classée ailleurs K72

                                    Terrain N° 28 VACCINATION
                                    • VACCINATION PAR VACCINS VIVANTS
                                    Niveau(x)
                                    • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                    • UTILISATION A EVITER
                                    • Cf. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
                                    Référence(s) officielle(s)
                                    • Rectificatif AMM européenne 24/06/2022
                                    CIM 10
                                    • Non concerné .
                                    • Effets indésirables d'autres vaccins et substances biologiques précisés Y598
                                    • Effets indésirables de vaccin ou substance biologique, sans précision Y599

                                    Terrain N° 29 INTERVENTION CHIRURGICALE
                                    • PERIODE PRE-OPERATOIRE
                                    • PERIODE POST-OPERATOIRE
                                    Niveau(x)
                                    • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                    • UTILISER AVEC PRUDENCE
                                    • RISQUE DE RETARD DE CICATRISATION
                                    Référence(s) officielle(s)
                                    • Rectificatif AMM européenne 24/06/2022
                                    CIM 10
                                    • Non concerné .

                                    Terrain N° 30 RADIOTHERAPIE
                                    • RADIOTHERAPIE ANTERIEURE
                                    Niveau(x)
                                    • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                    • UTILISER AVEC PRUDENCE
                                    • RISQUE DE MAJORATION DE TOXICITE
                                    Référence(s) officielle(s)
                                    • Rectificatif AMM européenne 24/06/2022
                                    CIM 10
                                    • Séance de radiothérapie Z510

                                    Terrain N° 31 QUEL QUE SOIT LE TERRAIN
                                      Niveau(x)
                                      • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                      • RISQUE DE PNEUMOPATHIE
                                      • RISQUE D'INFECTION OPPORTUNISTE
                                      • RISQUE DE REACTION ANAPHYLACTIQUE
                                      • RISQUE D'ULCERATION BUCCALE
                                      • RISQUE D'INSUFFISANCE RENALE
                                      • BILAN RENAL AVANT TRAITEMENT
                                      • BILAN HEMATOLOGIQUE AVANT TRAITEMENT
                                      • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
                                      • SURVEILLANCE RENALE
                                      • SURVEILLANCE UREMIE
                                      • SURVEILLANCE TAUX CREATININE
                                      • SURVEILLANCE BILAN GLUCIDIQUE
                                      • SURVEILLANCE HEMATOLOGIQUE
                                      • PRESENCE D'EXCIPIENT(S) A EFFET NOTOIRE
                                      • TENIR COMPTE PRESENCE LACTOSE
                                      • RISQUE D'INSUFFISANCE RENALE AIGUE
                                      • RISQUE D'HYPERGLYCEMIE
                                      • RISQUE D'HYPERTRIGLYCERIDEMIE/HYPERCHOLESTEROLEMIE
                                      • RISQUE D'INFECTION
                                      • UTILISER DOSAGE LE MIEUX ADAPTE
                                      • RISQUE DE PROTEINURIE / ALBUMINURIE
                                      • RISQUE DE RETARD DE CICATRISATION
                                      • RISQUE DE RADIOSENSIBILISATION
                                      Référence(s) officielle(s)
                                      • Rectificatif AMM européenne 24/06/2022
                                      CIM 10
                                      • Non concerné .

                                      Terrain N° 32 FEMME EN AGE DE PROCREER
                                      • EN CAS DE CONTRACEPTION
                                      Niveau(x)
                                      • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                      • UTILISER UNE CONTRACEPTION EFFICACE
                                      • Cf. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
                                      Les femmes en âge d'avoir des enfants doivent utiliser une méthode contraceptive hautement efficace.
                                      Référence(s) officielle(s)
                                      • Rectificatif AMM européenne 24/06/2022
                                      CIM 10
                                      • Non concerné .

                                      Terrain N° 33 AUTRE TRAITEMENT EN COURS
                                      • TRT PAR INHIBITEUR ENZYMATIQUE CYP3A4
                                      • TRT PAR INDUCTEUR ENZYMATIQUE CYP3A4
                                      • TRT PAR INDUCTEUR P-GLYCOPROTEINE
                                      • TRT PAR INHIBITEUR MODERE GLYCOPROTEINE P
                                      Niveau(x)
                                      • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                      • Cf. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
                                      • ADAPTER LA POSOLOGIE
                                      • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
                                      • UTILISATION A EVITER
                                      Référence(s) officielle(s)
                                      • Rectificatif AMM européenne 24/06/2022
                                      CIM 10
                                      • Non concerné .

                                      Terrain N° 34 AUTRE TRAITEMENT EN COURS
                                      • TRT PAR MED AVEC MARGE THERA ETROITE
                                      • TRT PAR PIMOZIDE
                                      • TRT PAR TERFENADINE
                                      • TRT PAR ASTEMIZOLE
                                      • TRT PAR CISAPRIDE
                                      • TRT PAR QUINIDINE
                                      • TRT PAR ALCALOIDE ERGOT DE SEIGLE
                                      Niveau(x)
                                      • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                      • SURVEILLANCE CLINIQUE
                                      • UTILISER AVEC PRUDENCE
                                      • Cf. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
                                      Référence(s) officielle(s)
                                      • Rectificatif AMM européenne 24/06/2022
                                      CIM 10
                                      • Non concerné .

                                      Terrain N° 35 ENFANT
                                      • ENFANT DE PLUS DE 6 ANS
                                      Niveau(x)
                                      • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                      • Cf. POSOLOGIE
                                      • PAS DE DONNEES POUR CE TERRAIN
                                      • EFFICACITE NON ETABLIE
                                      • TOLERANCE NON ETABLIE
                                      Référence(s) officielle(s)
                                      • Rectificatif AMM européenne 24/06/2022
                                      CIM 10
                                      • Non concerné .

                                      Terrain N° 36 ADULTE JEUNE (15-17 ANS)
                                      • ADULTE JEUNE DE MOINS DE 18 ANS
                                      Niveau(x)
                                      • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                      • Cf. POSOLOGIE
                                      • EFFICACITE NON ETABLIE
                                      • TOLERANCE NON ETABLIE
                                      • PAS DE DONNEES POUR CE TERRAIN
                                      La sécurité et l'efficacité d'évérolimus chez les enfants âgés de 0 à 18 ans n'ont pas encore été établies. Aucune donnée n'est disponible.
                                      Référence(s) officielle(s)
                                      • Rectificatif AMM européenne 24/06/2022
                                      CIM 10
                                      • Non concerné .
                                      Terrain N° 37 HOMME
                                        Niveau(x)
                                        • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                        • RISQUE D'INFERTILITE
                                        • Cf. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
                                        • Cf. SECURITE PRECLINIQUE
                                        Les observations précliniques indiquent que le traitement par ce médicament peut diminuer la fertilité masculine
                                        Référence(s) officielle(s)
                                        • Rectificatif AMM européenne 24/06/2022
                                        CIM 10
                                        • Non concerné .




                                        - Commentaires du RCP :
                                        * Pneumopathie non infectieuse

                                        La pneumopathie non infectieuse est un effet de classe des dérivés de la rapamycine, y compris l'évérolimus. Des pneumopathies non infectieuses (y compris maladie pulmonaire interstitielle) ont été fréquemment rapportées chez des patients traités par évérolimus (Cf. rubrique "Effets indésirables"). Certains cas ont été sévères et en de rares occasions, une issue fatale a été observée. Le diagnostic de pneumopathie non infectieuse doit être envisagé chez les patients présentant des signes et symptômes respiratoires non spécifiques tels qu'hypoxie, épanchement pleural, toux ou dyspnée et lorsqu'une étiologie infectieuse, néoplasique ou toutes autres causes non médicamenteuses ont été exclues par les investigations appropriées. Les infections opportunistes telles que la pneumonie à pneumocystis jirovecii (carinii) (PPJ, PPC) devraient être exclues dans le cadre du diagnostic différentiel de pneumopathie non infectieuse (Cf. rubrique "Infections" ci-dessous). Il convient de recommander aux patients de signaler sans attendre tout symptôme respiratoire nouveau ou qui s'aggrave.

                                        Chez les patients qui développent des modifications radiologiques évoquant une pneumopathie non infectieuse sans symptôme ou accompagnées de symptômes mineurs, le traitement par évérolimus peut être poursuivi sans modification de la posologie. En présence d'une symptomatologie modérée (Grade 2) ou sévère (Grade 3) l'administration de corticoïdes peut être indiquée jusqu'à résolution des symptômes cliniques.

                                        Chez les patients qui nécessitent l'utilisation de corticostéroïdes pour le traitement d'une pneumopathie non infectieuse, une prophylaxie de la pneumonie à pneumocystis jirovecii (carinii) (PPJ, PPC) doit être envisagée.


                                        * Infections

                                        L'évérolimus possède des propriétés immunosuppressives et il peut prédisposer les patients aux infections bactériennes, fongiques, virales ou parasitaires, comprenant les infections par des agents pathogènes opportunistes (Cf. rubrique "Effets indésirables"). Des infections localisées et systémiques, incluant des pneumonies, d'autres infections bactériennes, des infections fongiques invasives telles qu'aspergillose, candidose ou PPJ/PPC et les infections virales notamment des cas de réactivation d'hépatite virale B, ont été décrites chez des patients traités par ce médicament. Certaines de ces infections ont été sévères (conduisant par exemple à une septicémie, une insuffisance respiratoire ou hépatique) et parfois d'issue fatale.

                                        Les médecins et les patients doivent être conscients du risque accru d'infection avec ce médicament. Les infections préexistantes doivent être traitées de manière appropriée et la guérison complète doit être obtenue avant l'instauration d'un traitement par ce médicament. Au cours d'un traitement par ce médicament il convient d'être vigilant aux signes et symptômes d'infection : si une infection est diagnostiquée, un traitement approprié doit être instauré dans les plus brefs délais et l'arrêt temporaire ou définitif de ce médicament doit être envisagé.

                                        Si le diagnostic d'une infection fongique systémique invasive est fait, le traitement par ce médicament doit être arrêté immédiatement et définitivement, et le patient doit être traité par un traitement antifongique approprié.

                                        Des cas de PPJ/PPC, dont certains avec une issue fatale, ont été rapportés chez des patients qui recevaient évérolimus. La PPJ/PPC peut être associée à l'utilisation concomitante de corticostéroïdes ou d'autres agents immunosuppresseurs. Une prophylaxie des PPJ/PPC doit être envisagée lorsque l'utilisation concomitante de corticostéroïdes ou d'autres agents immunosuppresseurs est nécessaire.


                                        * Réactions d'hypersensibilité

                                        Des réactions d'hypersensibilité se manifestent par les symptômes comprenant de façon non exhaustive, anaphylaxie, dyspnée, érythème, douleur thoracique et oedème de Quincke (par exemple gonflement des voies respiratoires et de la langue avec ou sans altération de la respiration) ont été observés avec l'évérolimus (Cf. rubrique "Contre-indications").


                                        * Utilisation concomitante avec des inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine (ECA)

                                        Les patients traités de manière concomitante par des inhibiteurs de l'ECA (par exemple ramipril) peuvent être plus à risque de développer un oedème de Quincke (par exemple gonflement des voies respiratoires ou de la langue, avec ou sans altération de la respiration) (Cf. rubrique "Interactions").


                                        * Stomatite

                                        La stomatite, incluant ulcérations buccales et mucite, est l'effet indésirable le plus fréquemment rapporté chez des patients traités par ce médicament (Cf. rubrique "Effets indésirables"). La stomatite apparait le plus souvent au cours des 8 premières semaines de traitement. Une étude en simple bras chez des patientes ménopausées atteintes d'un cancer du sein traitées par ce médicament et exémestane a montré qu'une solution orale de corticoïdes sans alcool, administrée en bain de bouche pendant les 8 premières semaines de traitement, peut diminuer l'incidence et la gravité des stomatites (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques"). La prise en charge des stomatites peut ainsi inclure l'utilisation prophylactique et/ou thérapeutique de traitements topiques, comme une solution orale de corticoïdes sans alcool utilisée en bain de bouche. Cependant les produits à base d'alcool, d'eau oxygénée, d'iode ou de dérivés du thym doivent être évités car ils peuvent exacerber l'affection. La surveillance et le traitement des infections fongiques sont recommandés, particulièrement chez les patients ayant été traités par des médicaments à base de stéroïdes. Les agents antifongiques ne doivent pas être utilisés, sauf si une infection fongique a été diagnostiquée(Cf. rubrique "Interactions").


                                        * Insuffisance rénale

                                        Des cas d'insuffisance rénale (incluant des insuffisances rénales aigues) dont certains avec une issue fatale, ont été observés chez des patients traités par évérolimus (Cf. rubrique "Effets indésirables"). La fonction rénale doit être surveillée particulièrement lorsque les patients présentent des facteurs de risques associés qui pourraient davantage altérer leur fonction rénale.


                                        * Analyses biologiques et surveillance

                                        - Fonction rénale
                                        Des augmentations de la créatininémie, généralement légères, et des protéinuries ont été rapportées (Cf. rubrique "Effets indésirables"). Il est recommandé de surveiller la fonction rénale, notamment l'urémie, la protéinurie ou la créatininémie avant le début du traitement par évérolimus et régulièrement ensuite.

                                        - Glycémie
                                        Des cas d'hyperglycémie ont été rapportés (Cf. rubrique "Effets indésirables"). La glycémie à jeun doit être contrôlée avant le début du traitement par évérolimus et régulièrement ensuite. Une surveillance plus fréquente est recommandée quand évérolimus est co-administré avec des médicaments pouvant induire une hyperglycémie. Dans la mesure du possible, la glycémie doit être équilibrée de façon optimale avant l'instauration du traitement par évérolimus.

                                        - Lipémie
                                        Des cas de dyslipidémie (incluant des cas d'hypercholestérolémie et d'hypertriglycéridémie) ont été rapportés. Il est recommandé de surveiller la cholestérolémie et la triglycéridémie avant le début du traitement par évérolimus et de manière régulière par la suite, et de les prendre en charge avec un traitement approprié.

                                        - Paramètres hématologiques
                                        Des diminutions de l'hémoglobine, des lymphocytes, des neutrophiles et des plaquettes ont été observées (Cf. rubrique "Effets indésirables"). La numération formule sanguine doit être contrôlée avant l'instauration du traitement par évérolimus et régulièrement ensuite.


                                        * Tumeurs carcinoïdes fonctionnelles

                                        Dans un essai randomisé, en double-aveugle et multicentrique, réalisé chez des patients avec des tumeurs carcinoïdes fonctionnelles, évérolimus en association à l'octréotide retard a été comparé au placebo associé à l'octréotide retard. L'étude n'a pas montré de différence statistiquement significative entre les 2 groupes sur le critère principal d'efficacité (survie sans progression [SSP]) et l'analyse intermédiaire de la survie globale (SG) était numériquement en faveur du bras placebo associé à l'octréotide. En conséquence, la sécurité et l'efficacité d'évérolimus chez les patients atteints de tumeurs carcinoïdes fonctionelles n'ont pas été démontrées.


                                        * Facteurs pronostiques des tumeurs neuroendocrines d'origine gastro-intestinale ou pulmonaire

                                        Chez les patients atteints de tumeurs neuroendocrines d'origine gastro-intestinale ou pulmonaire non fonctionnelles et présentant des facteurs de bon pronostic au diagnostic, (par exemple site tumoral primitif localisé à l'iléon et des valeurs normales de la chromogranine A ou absence d'atteinte osseuse) une évaluation individuelle du rapport bénéfice risque doit être réalisée avant de débuter le traitement par évérolimus. Des preuves limitées de bénéfice en termes de SSP ont été rapportées dans le sous-groupe de patients chez lesquels le site tumoral primitif était l'iléon (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques").


                                        * Interactions

                                        L'administration concomitante avec des inhibiteurs et des inducteurs du CYP3A4 ou de la glycoprotéine P (PgP) pompe à efflux de nombreux médicaments, doit être évitée (Cf. rubrique "Interactions"). Si l'administration concomitante avec un inhibiteur ou un inducteur modéré du CYP3A4 et/ou de la PgP ne peut être évitée, l'état clinique du patient doit être étroitement surveillé. Des ajustements de dose peuvent être envisagés basés sur l'AUC prévisible (Cf. rubrique "Interactions").

                                        Le traitement concomitant avec des inhibiteurs puissants du CYP3A4/PgP entraîne, de façon considérable, une augmentation de la concentration plasmatique de l'évérolimus (Cf. rubrique "Interactions"). Il n'y a pas actuellement de données suffisantes pour permettre une recommandation des doses dans cette situation. Ainsi, le traitement concomitant par évérolimus avec des inhibiteurs puissants n'est pas recommandé.

                                        La prudence est requise lorsqu'évérolimus est pris en association avec des substrats du CYP3A4 à marge thérapeutique étroite administrés par voie orale, en raison du risque d'interactions médicamenteuses. Si évérolimus est administré en association à des substrats du CYP3A4 à marge thérapeutique étroite administrés par voie orale (par exemple : pimozide, terfénadine, astémizole, cisapride, quinidine ou dérivés de l'ergot de seigle), le patient doit être surveillé à la recherche des effets indésirables associés aux substrats du CYP3A4 administrés par voie orale et décrits dans le RCP (Cf. rubrique "Interactions").


                                        * Insuffisance hépatique

                                        L'exposition à l'évérolimus a été augmentée chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère (classe A de Child-Pugh), modérée (classe B de Child-Pugh) et sévère (classe C de Child-Pugh) (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques").

                                        L'utilisation d'évérolimus est uniquement recommandée chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (classe C de Child-Pugh) si le bénéfice potentiel est supérieur au risque (Cf. rubriques "Posologie" et "Propriétés pharmacocinétiques").

                                        Aucune donnée clinique d'efficacité ou de tolérance n'est actuellement disponible pour appuyer des recommandations d'adaptation de posologie pour la prise en charge des effets indésirables chez les patients souffrant d'une insuffisance hépatique.


                                        * Vaccinations

                                        L'utilisation de vaccins vivants doit être évitée au cours du traitement par ce médicament (Cf. rubrique "Interactions").


                                        * Lactose

                                        Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament.


                                        * Complications de la cicatrisation des plaies

                                        Une altération de la cicatrisation des plaies est un effet de la classe des dérivés de la rapamycine, y compris l'évérolimus. La prudence est donc requise avec l'utilisation de ce médicament dans la phase péri-opératoire.


                                        * Complications de la radiothérapie

                                        Des réactions graves et sévères aux radiations (telles que œsophagite radique, pneumopathie radique et lésion cutanée radique), y compris des cas mortels, ont été rapportés lorsque l'évérolimus était pris pendant, ou peu après, une radiothérapie. La prudence est donc requise quant à la potentialisation des toxicités radio-induites chez les patients prenant de l'évérolimus peu de temps après une radiothérapie.

                                        De plus, un phénomène de rappel (PR) a été rapporté chez des patients prenant de l'évérolimus qui avaient préalablement reçu une radiothérapie. Dans le cas d'un PR, l'interruption ou l'arrêt du traitement par évérolimus doit être considéré.
                                        Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 24/06/2022
                                        Non contre-indications
                                        Aucune information recensée.
                                        Interactions médicamenteuses
                                        L'évérolimus est un substrat du CYP3A4 et un substrat et un inhibiteur modéré de la glycoprotéine P (PgP). Par conséquent, l'absorption puis l'élimination de l'évérolimus peuvent être influencées par les médicaments qui agissent sur le CYP3A4 et/ou la PgP. In vitro, l'évérolimus est un inhibiteur compétitif du CYP3A4 et un inhibiteur mixte du CYP2D6.

                                        Les interactions connues et théoriques avec des inhibiteurs et des inducteurs sélectifs du CYP3A4 et de la PgP sont décrites ci-dessous.

                                        - Inhibiteurs du CYP3A4 et de la PgP susceptibles d'augmenter les concentrations d'évérolimus

                                        Les inhibiteurs du CYP3A4 ou de la PgP peuvent augmenter les concentrations sanguines de l'évérolimus en diminuant le métabolisme ou l'efflux de l'évérolimus des cellules intestinales.

                                        - Inducteurs du CYP3A4 et de la PgP susceptibles de diminuer les concentrations d'évérolimus

                                        Les substances qui sont des inducteurs du CYP3A4 et de la PgP peuvent diminuer les concentrations sanguines de l'évérolimus en augmentant le métabolisme de l'évérolimus ou l'fflux de l'évérolimus des cellules intestinales.


                                        * Effets des autres substances actives sur l'évérolimus

                                        -> Inhibiteurs puissants DE CYP3A4/PgP

                                        - Kétoconazole
                                        . AUC augmentée 15,3 fois (intervalle 11,2-22,5)
                                        . Cmax augmentée 4,1 fois (intervalle 2,6-7,0)
                                        - Itraconazole, posaconazole, voriconazole, télithromycine, clarithromycine, néfazodone, ritonavir, atazanavir, saquinavir, darunavir, indinavir, nelfinavir
                                        . Non étudiée, une augmentation importante des concentrations de l'évérolimus est attendue.
                                        - L'administration concomitante de ce médicament avec des inhibiteurs puissants n'est pas recommandée.

                                        -> Inhibiteurs modérés DE CYP3A4/PgP

                                        - Erythromycine
                                        . AUC augmentée 4,4 fois (intervalle 2,0-12,6)
                                        . Cmax augmentée 2,0 fois (intervalle 0,9-3,5)
                                        - Imatinib
                                        . ASC augmentée 3,7 fois
                                        . Cmax augmentée 2,2 fois
                                        - Vérapamil
                                        . AUC augmentée 3,5 fois (intervalle 2,2-6,3)
                                        . Cmax augmentée 2,3 fois (intervalle 1,3-3,8)
                                        - Ciclosporine orale
                                        . AUC augmentée 2,7-fois (intervalle 1,5-4,7)
                                        . Cmax augmentée 1,8 fois(intervalle 1,3-2,6)
                                        - Fluconazole, diltiazem, dronadérone, amprenavir, fosamprenavir
                                        . Non étudiée. Exposition accrue attendue.
                                        - Utilisation avec précaution quand l'administration concomitante avec des inhibiteurs modérés du CYP3A4 ou de la PgP ne peut être évitée. Si l'administration concomitante avec un inhibiteur modéré du CYP3A4 ou de la PgP est requise, une réduction de dose à 5 mg par jour ou 2,5 mg par jour peut être envisagée. Toutefois, il n'y a pas de données cliniques suffisantes sur l'ajustement de dose. En raison de la variabilité entre les sujets, les ajustements de dose recommandés ne peuvent être optimaux pour tous les individus, une surveillance étroite des effets indésirables est donc recommandée. Si l'inhibiteur modéré est arrêté, envisager une période d'élimination d'au moins 2 à 3 jours (temps moyen d'élimination des inhibiteurs modérés les plus utilisés) avant de reprendre la dose d'évérolimus utilisée avant l'instauration de l'administration concomitante.
                                        - Jus de pamplemousse ou autres aliments ayant un effet sur les CYP3A4/PgP
                                        . Non étudiée. Exposition accrue attendue (variation élevée des effets). L'association doit être évitée.

                                        -> Inducteurs puissants DE CYP3A4/PgP

                                        - Rifampicine
                                        . AUC diminuée de 63% (intervalle 0-80%)
                                        . Cmax diminuée de 58% (intervalle 10-70%)
                                        - Dexaméthasone
                                        . Non étudiée. Diminution de l'exposition attendue.
                                        - Carbamazépine, phénobarbital, phénytoine, efavirenz, nevirapine
                                        . Non étudiée. Diminution de l'exposition attendue.
                                        - Eviter l'utilisation concomitante avec les inducteurs puissants du CYP3A4. Si une administration concomitante avec un inducteur puissant du CYP3A4 est requise, une augmentation de la dose d'évérolimus de 10 mg par jour jusqu'à 20 mg par jour en utilisant une augmentation par pallier de 5 mg ou moins est appliquée le 4iéme jour et 8ième jour après l'initiation du traitement par l'inducteur. Cette dose d'évérolimus est établie pour ajuster l'AUC à l'intervalle de valeurs observées sans inducteur. Toutefois il n'existe aucune donnée clinique disponible avec cet ajustement de dose. Lorsque le traitement par l'inducteur puissant est arrêté, envisager une période d'élimination d'au moins 3 à 5 jours (temps raisonnable pour une levée significative de l'induction enzymatique), avant de reprendre la dose d'évérolimus utilisée avant l'instauration de l'administration concomitante.
                                        - Millepertuis (Hypericum Perforatum)
                                        . Non étudiée. Diminution importante de l'exposition attendue. Les préparations contenant du millepertuis ne doivent pas être utilisées pendant un traitement par évérolimus.


                                        * Produits dont la concentration plasmatique peut être altérée par l'évérolimus

                                        En fonction des résultats des études in vitro, au vu des concentrations systémiques obtenues avec des doses par voie orale de 10 mg, l'inhibition de la PgP, du CYP3A4 et du CYP2D6 est peu vraisemblable. Toutefois, l'inhibition du CYP3A4 et de la PgP dans l'intestin ne peut être exclue. Une étude d'interaction chez des sujets sains a montré que l'administration concomitante d'une dose orale de midazolam, un substrat sensible du CYP3A, avec l'évérolimus entraînait une augmentation de 25 % de la Cmax du midazolam et une augmentation de 30 % de l'AUC (0-inf) du midazolam. Cet effet est susceptible d'être dû à l'inhibition du CYP3A4 intestinal par l'évérolimus. L'évérolimus peut donc modifier la biodisponibilité des substrats du CYP3A4 administrés en association par voie orale. Toutefois, un effet cliniquement pertinent sur l'exposition aux substrats du CYP3A4 administrés par voie systémique n'est pas attendu (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").

                                        L'administration concomitante d'évérolimus et d'octréotide à libération prolongée a augmenté la Cmin de l'octréotide avec un rapport des moyennes géométriques (évérolimus/placebo) de 1,47. Un effet cliniquement significatif sur l'efficacité de l'évérolimus chez les patients atteints de tumeurs neuroendocrines avancées n'a pas pu être établi.

                                        L'administration concomitante d'évérolimus et d'exémestane a augmenté la Cmin et la C2h de l'exémestane de 45 % et 64 % respectivement. En revanche, les taux correspondants d'oestradiol à l'état d'équilibre (4 semaines) n'ont pas été différents entre les deux groupes de traitement. Aucune augmentation des effets indésirables liés à l'exémestane n'a été observée chez les patientes atteintes d'un cancer du sein avancé avec récepteurs hormonaux positifs recevant l'association. L'augmentation des taux d'exémestane ne devrait pas avoir d'impact sur l'efficacité ou la tolérance.


                                        * Utilisation concomitante avec des inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine (ECA)

                                        Les patients traités de manière concomitante par des inhibiteurs de l'ECA (par exemple ramipril) peuvent être plus à risque de développer un oedème de Quincke (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").


                                        * Vaccinations

                                        La réponse immunitaire à la vaccination peut être affectée. Ainsi, la vaccination au cours d'un traitement par ce médicament peut-elle être moins efficace. L'utilisation de vaccins vivants doit être évitée pendant le traitement par ce médicament (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi"). Exemples de vaccins vivants : vaccin antigrippal intranasal, vaccins anti-rougeoleux, contre les oreillons,anti-rubéolique, vaccin antipoliomyélitique oral, BCG (Bacillus Calmette-Guérin), vaccins antiamarile, contre la varicelle et vaccin typhoïde Ty21a.


                                        * Radiothérapie

                                        Des cas de potentialisation des toxicités radio-induites ont été rapportés chez des patients recevant l'évérolimus (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Effets indésirables").
                                         
                                        Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 24/06/2022
                                        Grossesse
                                        Recommandations et conduites à tenir
                                         
                                        Effet spécialité
                                        Niveau(x) de risque
                                        • ADMINISTRATION A EVITER

                                        Il n'existe pas de données suffisamment pertinentes concernant l'utilisation de l'évérolimus chez la femme enceinte. Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction, incluant une toxicité embryonnaire et foetale (Cf. rubrique "Sécurité préclinique"). Le risque potentiel en clinique n'est pas connu.

                                        L'évérolimus n'est pas recommandé chez la femme enceinte sans méthode contraceptive.
                                        Référence(s) officielle(s) : Rectificatif AMM européenne 24/06/2022

                                        Femme en âge de procréer
                                        Recommandations et conduites à tenir
                                        Recommandations
                                        • UTILISER UNE CONTRACEPTION EFFICACE
                                        • PRENDRE EN COMPTE RISQUE SUR FERTILITE
                                        * Femmes en âge d'avoir des enfants/Contraception chez les hommes et les femmes

                                        Les femmes en âge d'avoir des enfants doivent utiliser une méthode contraceptive hautement efficace (par exemple : méthode de contrôle des naissances hormonale ne contenant pas d'oestrogène administrée par voie orale, injectable ou implantable, contraceptifs à base de progestérone, hystérectomie, ligature des trompes, abstinence complète, méthode de contraception barrière, dispositif intra-utérin [DIU], et/ou stérilisation de la femme/de l'homme) pendant le traitement par l'évérolimus et jusqu'à 8 semaines après l'arrêt du traitement. Il n'y a pas lieu d'interdire aux patients masculins de procréer.


                                        * Fécondité

                                        La possibilité que l'évérolimus provoque une stérilité chez les patients hommes et femmes est inconnue, néanmoins on a observé une aménorrhée secondaire et un déséquilibre du rapport hormones lutéinisantes (LH)/hormones folliculo-stimulantes (FSH) chez les patientes femmes. Les observations précliniques indiquent que le traitement par ce médicament peut diminuer la fertilité masculine et féminine (Cf. rubrique "Sécurité préclinique").
                                        Référence(s) officielle(s) : Rectificatif AMM européenne 24/06/2022
                                        Allaitement
                                        Données sur le passage dans le lait maternel
                                        Passage dans le lait Pas d'information
                                        Fixation protéique Pas d'information
                                        Rapport concentration lait/plasma maternels Pas d'information
                                        Concentration dans 100 ml de lait maternel Pas d'information
                                        Recommandations et conduites à tenir
                                        Recommandations
                                        • ALLAITEMENT CONTRE-INDIQUE PENDANT TRT
                                        • ALLAITEMENT CONTRE-INDIQUE APRES TRT

                                        On ne sait pas si l'évérolimus est excrété dans le lait maternel humain. Cependant, les études chez le rat ont montré que l'évérolimus et/ou ses métabolites passaient facilement dans le lait (Cf. rubrique "Sécurité préclinique"). Par conséquent, les femmes traitées par l'évérolimus ne doivent pas allaiter pendant le traitement et pendant les 2 semaines qui suivent la prise de la dernière dose.
                                        Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 24/06/2022
                                        Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
                                        Recommandations
                                        • OUI
                                        • RISQUE D'ASTHENIE
                                        • MODIFICATION COMPORTEMENT (CONDUCTEUR)
                                        Ce médicament a une influence mineure ou modérée sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Les patients devront être informés d'être prudents lorsqu'ils conduisent ou utilisent des machines s'ils ont présenté de la fatigue au cours d'un traitement par ce médicament.
                                        Référence(s) officielle(s):    Rectificatif AMM européenne 24/06/2022
                                        Les effets indésirables de la base Theriaque incluent d'une part les effets indésirables du RCP de la spécialité consultée, d'autre part une compilation bibliographique des effets indésirables des médicaments appartenant à la même classe thérapeutique.
                                        Déclaration des effets indésirables suspectés

                                        La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration: Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance.
                                        Site internet: www.ansm.sante.fr.

                                        Effets indésirables à dose thérapeutique   Cliquer ici pour obtenir tous les effets indésirables
                                        - Effets indésirables cliniques
                                        TROUBLES DE L'ETAT GENERAL
                                        TROUBLES DU SYSTEME NERVEUX
                                        TROUBLES DE LA PEAU ET DES APPENDICES
                                        TROUBLES DU SYSTEME IMMUNITAIRE(3 fiches)
                                        TROUBLES SYSTEMES SANGUIN ET LYMPHATIQUE
                                        TROUBLES DES ORGANES DES SENS
                                        TROUBLES MUSCULO-SQUELETTIQUES
                                        TROUBLES GASTRO-INTESTINAUX
                                        TROUBLES HEPATO-BILIAIRES
                                        TROUBLES PANCREATIQUES
                                        TROUBLES METABOLISME ET NUTRITION
                                        TROUBLES RENAUX ET GENITO-URINAIRES
                                        TROUBLES CARDIO-VASCULAIRES
                                        TROUBLES RESPIRATOIRES


                                        - Effets indésirables paracliniques
                                        TROUBLES DU SYSTEME IMMUNITAIRE
                                        TROUBLES SYSTEMES SANGUIN ET LYMPHATIQUE
                                        TROUBLES HEPATO-BILIAIRES
                                        TROUBLES PANCREATIQUES
                                        TROUBLES METABOLISME ET NUTRITION
                                        TROUBLES RENAUX ET GENITO-URINAIRES

                                        Effets indésirables en cas de surdosage   Cliquer ici pour obtenir tous les effets indésirables
                                        - Effets indésirables cliniques

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