|
Voie(s) d'administration : |
|
Forme(s) pharmaceutique(s) : |
|
Comprimé pelliculé (comprimé). |
Référence(s) bibliographique(s) : |
|
Excipient(s) |
Précision(s) composition : |
Chaque comprimé contient 100 mg d'hydroxycarbamide. |
Référence(s) officielle(s) : Rectificatif AMM européenne 16/12/2021
|
|
Aucune DDD attribuée |
|
Classe pharmacothérapeutique : Antinéoplasique, Autres antinéoplasiques, code ATC : L01XX05. * Mécanisme d'action Tous les mécanismes d'action de l'hydroxycarbamide ne sont pas parfaitement compris. Un des mécanismes d'action est l'augmentation des concentrations d'hémoglobine fœtale (HbF) chez les patients atteints de drépanocytose. L'hémoglobine foetale (HbF) interfère avec la polymérisation de l'HbS et empêche ainsi la falciformation du globule rouge, ce qui diminue alors la vaso-occlusion et l'hémolyse. Dans toutes les études cliniques, il existait, après traitement par hydroxycarbamide, une augmentation significative de l'HbF par rapport à la valeur initiale. L'élévation de HbF augmente également la survie des globules rouges et le taux d'hémoglobine totale et réduit ainsi l'anémie chez ces patients. Il a été montré que l'hydroxycarbamide s'accompagnait de la formation de monoxyde d'azote. Ceci suggère que le monoxyde d'azote stimule la production de guanosine monophosphatase cyclique (GMPc) qui active alors une protéine kinase et augmente la production d'HbF. Parmi les autres effets pharmacologiques de l'hydroxycarbamide susceptibles de contribuer à ses effets bénéfiques dans la drépanocytose, on compte une diminution des neutrophiles, une augmentation de la teneur en eau des hématies, une augmentation de la déformabilité des drépanocytes et une altération de l'adhésion des globules rouges à l'endothélium. En outre, l'hydroxycarbamide entraîne une inhibition immédiate de la synthèse de l'ADN en agissant en tant qu'inhibiteur de la ribonucléotide réductase, sans interférer avec la synthèse de l'acide ribonucléique ou celle des protéines. * Effets pharmacodynamiques Outre la corrélation inconstante entre la réduction de la fréquence des crises et l'augmentation de l'HbF, l'effet cytoréducteur de l'hydroxycarbamide, en particulier la diminution des neutrophiles, représentait le facteur ayant la plus forte corrélation avec la réduction de la fréquence des crises. * Efficacité et sécurité cliniques Dans presque toutes les études cliniques portant sur la drépanocytose, l'hydroxycarbamide a réduit de 66 à 80 % la fréquence des épisodes vaso-occlusifs chez l'enfant et l'adulte. La même diminution a été observée pour le nombre d'admissions à l'hôpital et le nombre de jours d'hospitalisation dans les groupes traités. La fréquence annuelle des syndromes thoraciques aigus a également été réduite de 25 à 33% sous hydroxycarbamide dans plusieurs études. Dans la drépanocytose, le syndrome thoracique aigu est une complication fréquente qui menace le pronostic vital et qui se caractérise par une douleur thoracique ou une fièvre ou une dyspnée qui s'accompagne d'un infiltrat récent sur les radiographies du thorax. Un bénéfice clinique prolongé a été démontré chez les patients restant sous traitement par hydroxycarbamide pendant plus de 8 ans. Dans l'anémie chronique sévère, les données d'une cohorte sélectionnée de l'étude non contrôlée ESCORT HU ont été collectées dans un sous-ensemble de 27 patients pédiatriques traités par ce médicament pendant 12 mois qui avaient des taux d'hémoglobine initiaux inférieurs à 7 g/dL. Parmi ceux-ci, seulement 6 (22 %) patients avaient des taux inférieurs à 7 g/dL au mois 12. Bien qu'une majorité de patients (56 %) aient présenté un changement par rapport à la valeur initiale supérieur ou égal à 1 g/dL, en raison de la forte proportion de données manquantes, du potentiel de régression vers la moyenne et parce qu'un effet des transfusions ne pouvait pas être exclu, aucune conclusion robuste sur l'efficacité ne peut être tirée de cette étude non contrôlée. |
|
Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 16/12/2021 |
* Absorption Après administration orale à une dose de 20 mg/kg, l'hydroxycarbamide est rapidement absorbé et atteint des pics de concentration plasmatiques de 30 mg/L environ respectivement après 0,75 h et 1,2 h chez les enfants et les adultes atteints de drépanocytose. L'exposition totale jusqu'à 24 h après l'administration est de 124 mg x h/L chez les enfants et les adolescents et de 135 mg x h/L chez les adultes. La biodisponibilité orale de l'hydroxycarbamide est quasi-totale d'après des analyses effectuées dans des indications autres que la drépanocytose. * Distribution L'hydroxycarbamide se distribue rapidement dans l'organisme humain, passe dans le liquide céphalo-rachidien, apparaît dans le liquide péritonéal et les ascites et se concentre dans les leucocytes et les hématies. Le volume de distribution estimé de l'hydroxycarbamide se rapproche du volume du compartiment hydrique corporel total. Le volume de distribution à l'état d'équilibre, après ajustement en fonction de la biodisponibilité, est de 0,57 L/kg chez les patients atteints de drépanocytose (soit approximativement 72 L chez l'enfant et 90 L chez l'adulte). L'importance de la liaison de l'hydroxycarbamide aux protéines est inconnue. * Biotransformation Les voies de biotransformation ainsi que les métabolites ne sont pas totalement identifiés. L'urée représente un métabolite de l'hydroxycarbamide. L'hydroxycarbamide à 30, 100 et 300 microM n'est pas métabolisé in vitro par le cytochrome P450s des microsomes hépatiques humains. Aux concentrations comprises entre 10 et 300 microM, l'hydroxycarbamide ne stimule pas l'activité ATPase in vitro de la glycoprotéine P recombinante humaine (GPP), ce qui indique que l'hydroxycarbamide n'est pas un substrat de la GPP. Aucune interaction n'est donc attendue en cas d'administration concomitante avec des substances qui sont des substrats des cytochromes P450 ou de la glycoprotéine P. * Elimination Une étude d''administration répétée menée chez des adultes atteints de drépanocytose a permis de détecter environ 60% de la dose d'hydroxycarbamide dans les urines à l'état d'équilibre. Chez l'adulte, la clairance totale ajustée en fonction de la biodisponibilité était de 9,89 L/h (0,16 L/h/kg) dont respectivement 5,64 et 4,25 L/h pour la clairance rénale et non-rénale. Chez l'enfant, la valeur correspondante de la clairance était de 7,25 L/h (0,20 L/h/kg) avec des valeurs égales à 2,91 et 4,34 L/h pour les voies rénale et non rénale. Chez les adultes atteints de drépanocytose, l'excrétion urinaire moyenne cumulée de l'hydroxycarbamide représentait, après 8 heures, 62% de la dose administrée et était supérieure à celle de patients atteints de cancer (35 - 40%). Chez les patients atteints de drépanocytose, l'hydroxycarbamide avait une demi-vie d'élimination d'environ six à sept heures, ce qui est supérieure aux demi-vies rapportées dans d'autres indications. * Patients âgés, sexe et race Aucune information n'est disponible sur les différences pharmacocinétiques dues à l'âge (sauf pour les enfants), le sexe et la race. * Patients pédiatriques Chez les enfants et adultes atteints de drépanocytose, l'exposition systémique à l'hydroxycarbamide à l'état d'équilibre était similaire d'après les moyennes des aires sous la courbe temps-concentration. Les concentrations plasmatiques maximales et le volume de distribution apparent en fonction du poids corporel étaient comparables entre les groupes d'âge différent. Le temps nécessaire pour atteindre la concentration plasmatique maximale et le pourcentage de la dose excrétée dans les urines étaient augmentés chez les enfants par rapport aux adultes. Chez les enfants, la demi-vie était légèrement plus longue et la clairance totale en fonction du poids corporel légèrement plus élevée que chez les adultes (Cf. rubrique "Posologie"). * Insuffisance rénale Comme l'excrétion rénale est une voie d'élimination, il faut envisager une diminution de la dose de ce médicament chez les patients atteints d'insuffisance rénale. Une étude ouverte portant sur une administration unique d'hydroxycarbamide chez des patients adultes atteints de drépanocytose (Yan JH et al, 2005) a évalué l'influence de la fonction rénale sur la pharmacocinétique de l'hydroxycarbamide. Des patients présentant une fonction rénale normale (clairance de la créatinine CrCl > 80 ml/min), une insuffisance rénale légère (CrCl 60 - 80 ml/min), modérée (CrCl 30 - < 60 ml/min) ou sévère (< 30 ml/min) ont reçu une administration unique d'hydroxycarbamide, à une dose de 15 mg/kg de poids corporel en utilisant des gélules de 200 mg, 300 mg ou 400 mg. Chez les patients ayant une CrCl inférieure à 60 ml/min ou ceux présentant une néphropathie au stade terminal, l'exposition moyenne à l'hydroxycarbamide était supérieure de 64 % environ à celle des patients présentant une fonction rénale normale. Une autre étude a montré que les patients présentant une CrCl < 60 ml/min avaient une surface sous la courbe supérieure d'environ 51% à celle des patients ayant une CrCl > oui = 60 ml/min. Ceci suggère qu'une réduction de 50% de la dose d'hydroxycarbamide peut se révéler appropriée chez les patients ayant une CrCl < 60 ml/min. Une hémodialyse a réduit de 33% l'exposition à l'hydroxycarbamide (Cf. rubriques "Posologie" et "Mises en garde et précautions d'emploi"). Une étroite surveillance des paramètres hématologiques est recommandée chez ces patients. * Insuffisance hépatique Il n'existe aucune donnée justifiant des recommandations spécifiques d'ajustement posologique chez les patients atteints d'insuffisance hépatique. Néanmoins, pour des raisons de sécurité, ce médicament est contre-indiqué chez les patients atteints d'insuffisance hépatique sévère (Cf. rubrique "Contre-indications"). Une étroite surveillance des paramètres hématologiques est recommandée chez les patients atteints d'insuffisance hépatique. |
|
Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 16/12/2021 |
Dans les études de toxicité préclinique, les effets les plus fréquemment constatés étaient une dépression médullaire, une atrophie lymphoïde et des lésions dégénératives de l'épithélium du colon et de l'intestin grêle. Des effets cardiovasculaires et des anomalies hématologiques ont été observés chez certaines espèces. Chez le rat, il est également apparu une atrophie testiculaire accompagnée d'une diminution de la spermatogenèse alors qu'une azoospermie réversible a été notée chez le chien. L'hydroxycarbamide est incontestablement génotoxique sur une large gamme de tests. Même si des études conventionnelles à long terme destinées à évaluer le potentiel carcinogène de l'hydroxycarbamide n'ont pas été réalisées, l'hydroxycarbamide est supposé être carcinogène pour différentes espèces. L'hydroxycarbamide traverse la barrière placentaire et s'est révélé avoir un puissant effet tératogène et embryotoxique dans une grande variété de modèles animaux à des doses inférieures ou égales à la dose thérapeutique humaine. La tératogénicité se caractérisait par une ossification partielle des os crâniens, une absence d'orbites, une hydrocéphalie, des sternèbres bipartites, une absence de vertèbres lombaires. L'embryotoxicité se caractérisait par une diminution de la viabilité foetale, une réduction de la taille de la portée vivante et un retard de développement. L'hydroxycarbamide administré à des rats mâles à une dose de 60 mg/kg de poids corporel par jour (environ le double de la dose maximale recommandée chez l'homme) a entraîné une atrophie testiculaire, une diminution de la spermatogenèse et une réduction significative de leur capacité de fécondation. |
|
Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 16/12/2021 |
Spécialité(s) génériques Thériaque | Type | Prix |
---|---|---|
SIKLOS 100MG CPR | ||
Comparer prix |
Groupe générique(s) : Néant |
Spécialité(s) générique(s) ansm et date(s) d'application : Néant |
|
|
|
SIKLOS (EPAR) 2014 |
HYDROXYCARBAMIDE BON USAGE 2022 | |
SIKLOS GUIDE PRESCRIPTEUR 2021 | |
SIKLOS GUIDE PATIENT 2021 | |
SIKLOS AIDE A LA PRESCRIPTION 2021 | |
SIKLOS RISQUE REMISE A DISPO 2020 | |
HYDROXYCARBAMIDE RISQUE CONFUSION 2019 | |
SIKLOS SYNTHESE D'AVIS 2011 |
|
|
|
|
* Conditions de prescription et de délivrance Liste I Médicament nécessitant une surveillance particulière pendant le traitement Prescription initiale hospitalière annuelle Prescription réservée aux spécialistes et services Hématologie, Médecine interne et Pédiatrie |
|
Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 16/12/2021 | |
Code UCD13 : | 3400893561706 |
Code UCD7 : | 9356170 |
Code identifiant spécialité : | 6 638 491 1 |
Laboratoire(s) titulaire(s) AMM: |
|
Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 16/12/2021 | |
Laboratoire(s) exploitant(s) : |
|
Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 16/12/2021 | |
Code CIP13 | 3400941580574 |
Code CIP7 | 4158057 |
Commercialisation | Disponible : OUI depuis le 20/06/2011 |
Agrément collectivités/date JO | Oui le 25/09/2012 |
Radiation collectivités/date JO | Non |
Présentation réservée à l'hôpital | Non |
Dose totale contenue dans l'unité commune de dispensation (UCD) |
|
Conditionnement primaire | 2 FLACON(S) (1) |
Nb unités de prise par conditionnement primaire | 30 COMPRIME(S) par FLACON(S) |
Matériau(x) |
|
Caractéristique(s) du conditionnement primaire |
|
* Nature et contenu de l'emballage extérieur |
|
Présentation unitaire | NON |
Référence(s) bibliographique(s) | |
|
Conditions de délivrance |
|
Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 16/12/2021 |
Statut de la présentation |
|
Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 16/12/2021 |
1. Prix en officine ville | |
Prix de cette présentation (CIP)/date JO | 63,57 euros TTC le 01/02/2021 |
Tarif forfaitaire de responsabilité/date JO (génériques) | Non concerné |
2. Prix à l'hôpital (Pharmacie à usage intérieur) | |
Prix de vente aux établissements de santé par UCD/date JO (rétrocession - vente au public) | Non concerné |
Tarif de responsabilité par UCD (tarification à l'activité) | Non concerné |
1. Ville | |
Taux de remboursement |
|
2. Hôpital (Rétrocession - vente au public) | |
Taux de remboursement |
|
Statut(s) du remboursement |
|
SMR spécifique de cette présentation | NON |
Modalité(s) de dispensation |
|
Code CIP13 | 3400959078803 |
Code CIP7 | 5907880 |
Commercialisation | Supprimé le 20/06/2011 |
Agrément collectivités/date JO | Non |
Présentation réservée à l'hôpital | Oui |
Dose totale contenue dans l'unité commune de dispensation (UCD) |
|
Conditionnement primaire | 1 BOITE (1) |
Nb unités de prise par conditionnement primaire | 60 COMPRIME(S) par BOITE |
Présentation unitaire | PAS DE RENSEIGNEMENT |
Référence(s) bibliographique(s) | |
|
|
Conditions de délivrance |
|
Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 16/12/2021 |
Statut de la présentation |
|
Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 16/12/2021 |
1. Prix en officine ville | |
Prix de cette présentation (CIP)/date JO | non concerné |
Tarif forfaitaire de responsabilité/date JO (génériques) | Non concerné |
2. Prix à l'hôpital (Pharmacie à usage intérieur) | |
Prix de vente aux établissements de santé par UCD/date JO (rétrocession - vente au public) | Non concerné |
Tarif de responsabilité par UCD (tarification à l'activité) | Non concerné |
1. Ville | |
Taux de remboursement |
|
2. Hôpital (Rétrocession - vente au public) | |
Taux de remboursement |
|
Statut(s) du remboursement |
|
SMR spécifique de cette présentation | NON |
Modalité(s) de dispensation |
|
Durée(s) et condition(s) de conservation |
|
* Durée de conservation |
|
Conditions de conservation après reconstitution, dilution ou ouverture
* Durée de conservation |
|
Référence(s) officielles(s) : Rectificatif AMM européenne 16/12/2021 |
Durée(s) et condition(s) de conservation |
|
Référence(s) officielles(s) : Rectificatif AMM européenne 16/12/2021 |
ANEMIE A HEMATIES FALCIFORMES
|
|
Ce médicament est indiqué dans la prévention des crises vaso-occlusives douloureuses récurrentes y compris celle du syndrome thoracique aigu chez l'adulte, l'adolescent et l'enfant âgé de plus de 2 ans souffrant de drépanocytose symptomatique (Cf. rubrique "Propriétes pharmacodynamiques"). |
|
SMR de l'indication | NIVEAU IMPORTANT 30/05/2018 |
Référence(s) officielle(s) | Rectificatif AMM européenne 16/12/2021 |
CIM10 |
|
Maladie rare | Oui - Lien Orphanet : Drépanocytose |
Drépanocytose / Anémie à hématies falciformes |
Voie(s) d'administration |
|
Terrain(s) physio-pathologique(s) |
|
Indication(s) |
|
Posologie INITIALE | |
Dose | 15 MG/KG/JOUR |
Fréquence maximale | 1 /JOUR |
Durée de traitement |
|
Posologie USUELLE | |
|
|
Dose | de 15 MG/KG/JOUR à 30 MG/KG/JOUR |
Fréquence maximale | 1 /JOUR |
Durée de traitement |
|
Posologie USUELLE | |
|
|
Dose | ADAPTER MG/KG/JOUR |
Fréquence maximale | 1 /JOUR |
Durée de traitement |
|
Posologie MAXIMALE | |
|
|
Dose | 35 MG/KG/JOUR |
Fréquence maximale | 1 /JOUR |
Durée de traitement min | 3 MOIS ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE |
Adaptation posologique |
|
Surveillance |
|
Recommandation(s) |
|
Le traitement par ce médicament doit être instauré par un médecin expérimenté dans la prise en charge des patients atteints de drépanocytose. * Posologie - Adulte, adolescent et enfant de plus de 2 ans : La posologie doit être basée sur le poids corporel du patient. La dose initiale d'hydroxycarbamide est de 15 mg/kg et la dose habituelle est comprise entre 15 et 30 mg/kg par jour. La dose d'hydroxycarbamide doit être maintenue aussi longtemps que le patient présente une réponse, clinique ou hématologique, au traitement (par ex. augmentation de l'hémoglobine F (HbF), du volume globulaire moyen (VGM), diminution de la numération des neutrophiles). En cas de non-réponse (réapparition des crises ou absence de réduction de la fréquence des crises), la dose quotidienne peut être augmentée par palier de 2,5 à 5 mg/kg par jour en utilisant la formulation la mieux adaptée. Dans des circonstances exceptionnelles, une dose maximale de 35 mg/kg par jour peut être justifiée sous étroite surveillance hématologique (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi"). Si le patient ne présente pas de réponse à la dose maximale d'hydroxycarbamide (35 mg/kg/jour) reçue pendant trois à six mois, un arrêt définitif du traitement par hydroxycarbamide devrait être envisagé. Si les numérations globulaires atteignent des valeurs traduisant un effet toxique, le traitement par hydroxycarbamide doit être temporairement arrêté jusqu'à la normalisation des numérations sanguines. Une normalisation hématologique apparaît habituellement en deux semaines. Le traitement peut alors être réintroduit à dose réduite. La dose d'hydroxycarbamide peut ensuite être à nouveau augmentée sous étroite surveillance hématologique. Un traitement à une dose entraînant une toxicité hématologique ne doit pas être re-tenté plus de deux fois. Une toxicité peut se caractériser par les résultats suivants aux analyses sanguines : . Neutrophiles < 1 500 /mm3 . Plaquettes < 80 000/mm3 . Hémoglobine < 4,5 g/dl . Réticulocytes < 80 000/mm3 si la concentration en hémoglobine est < 9 g/dl Il existe des données sur le traitement continu à long terme par hydroxycarbamide chez des enfants et des adolescents atteints de drépanocytose; la durée du suivi était de 12 ans chez les enfants et les adolescents et, de plus de 13 ans chez l'adulte. Actuellement, on ignore pendant combien de temps il faut traiter les patients par hydroxycarbamide. La durée du traitement est sous la responsabilité du médecin prescripteur et doit reposer sur l'état clinique et hématologique de chaque patient. * Populations spéciales - Enfants de moins de 2 ans La sécurité et l'efficacité de l'hydroxycarbamide chez les enfants de la naissance à 2 ans n'ont pas encore été établies. Des données limitées suggèrent que 20 mg/kg/jour réduisent les épisodes douloureux et sont sans danger chez les enfants de moins de 2 ans, mais la sécurité d'un traitement à long terme reste a établir. Par conséquent, aucune recommandation sur la posologie ne peut être donnée. - Insuffisance rénale Hydroxycarbamide ne doit pas être administré chez des patients présentant une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min) (Cf. rubriques "Contre-indications" , "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Propriétés pharmacocintéiques"). - Insuffisance hépatique Il n'existe aucune donnée justifiant le recours à des ajustements posologiques spécifiques chez les patients atteints d'insuffisance hépatique. Une étroite surveillance hématologique est néanmoins conseillée chez ces patients. Pour des raisons de sécurité, hydroxycarbamide est contre-indiqué chez les patients atteints d'insuffisance hépatique sévère (Cf. rubriques "Contre-indications" et "Mises en garde et précautions d'emploi"). |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
Voie(s) d'administration |
|
Terrain(s) physio-pathologique(s) |
|
Indication(s) |
|
Posologie USUELLE | |
Dose | ADAPTER MG/KG/JOUR |
Fréquence maximale | 1 /JOUR |
Durée de traitement |
|
Adaptation posologique |
|
Surveillance |
|
Recommandation(s) |
|
Le traitement par ce médicament doit être instauré par un médecin expérimenté dans la prise en charge des patients atteints de drépanocytose. * Posologie - Adulte, adolescent et enfant de plus de 2 ans : La posologie doit être basée sur le poids corporel du patient. La dose initiale d'hydroxycarbamide est de 15 mg/kg et la dose habituelle est comprise entre 15 et 30 mg/kg par jour. La dose d'hydroxycarbamide doit être maintenue aussi longtemps que le patient présente une réponse, clinique ou hématologique, au traitement (par ex. augmentation de l'hémoglobine F (HbF), du volume globulaire moyen (VGM), diminution de la numération des neutrophiles). En cas de non-réponse (réapparition des crises ou absence de réduction de la fréquence des crises), la dose quotidienne peut être augmentée par palier de 2,5 à 5 mg/kg par jour en utilisant la formulation la mieux adaptée. Dans des circonstances exceptionnelles, une dose maximale de 35 mg/kg par jour peut être justifiée sous étroite surveillance hématologique (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi"). Si le patient ne présente pas de réponse à la dose maximale d'hydroxycarbamide (35 mg/kg/jour) reçue pendant trois à six mois, un arrêt définitif du traitement par ce médicament devrait être envisagé. Si les numérations globulaires atteignent des valeurs traduisant un effet toxique, le traitement par hydroxycarbamide doit être temporairement arrêté jusqu'à la normalisation des numérations sanguines. Une normalisation hématologique apparaît habituellement en deux semaines. Le traitement peut alors être réintroduit à dose réduite. La dose d'hydroxycarbamide peut ensuite être à nouveau augmentée sous étroite surveillance hématologique. Un traitement à une dose entraînant une toxicité hématologique ne doit pas être re-tenté plus de deux fois. Une toxicité peut se caractériser par les résultats suivants aux analyses sanguines : . Neutrophiles < 2 000 /mm3 . Plaquettes < 80 000/mm3 . Hémoglobine < 4,5 g/dl . Réticulocytes < 80 000/mm3 si la concentration en hémoglobine est < 9 g/dl Il existe des données sur le traitement continu à long terme par hydroxycarbamide chez des enfants et des adolescents atteints de drépanocytose; la durée du suivi était de 12 ans chez les enfants et les adolescents et, de plus de 13 ans chez l'adulte. Actuellement, on ignore pendant combien de temps il faut traiter les patients par hydroxycarbamide. La durée du traitement est sous la responsabilité du médecin prescripteur et doit reposer sur l'état clinique et hématologique de chaque patient. * Populations spéciales - Enfants de moins de 2 ans La sécurité et l'efficacité de l'hydroxycarbamide chez les enfants de la naissance à 2 ans n'ont pas encore été établies. Des données limitées suggèrent que 20 mg/kg/jour réduisent les épisodes douloureux et sont sans danger chez les enfants de moins de 2 ans, mais la sécurité d'un traitement à long terme reste a établir. Par conséquent, aucune recommandation sur la posologie ne peut être donnée. - Insuffisance rénale Comme l'excrétion rénale est la principale voie d'élimination, une réduction de la dose d'hydroxycarbamide doit être envisagée chez les patients présentant une insuffisance rénale. Hydroxycarbamide ne doit pas être administré chez des patients présentant une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min) (Cf. rubriques "Contre-indications" , "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Propriétés pharmacocintéiques"). |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
Voie(s) d'administration |
|
Terrain(s) physio-pathologique(s) |
|
Indication(s) |
|
Posologie INITIALE | |
Dose | 7,5 MG/KG/JOUR |
Fréquence maximale | 1 /JOUR |
Durée de traitement |
|
Posologie USUELLE | |
Dose | ADAPTER MG/KG/JOUR |
Fréquence maximale | 1 /JOUR |
Durée de traitement |
|
Adaptation posologique |
|
Surveillance |
|
Recommandation(s) |
|
Le traitement par ce médicament doit être instauré par un médecin expérimenté dans la prise en charge des patients atteints de drépanocytose. * Posologie - Adulte, adolescent et enfant de plus de 2 ans : La posologie doit être basée sur le poids corporel du patient. La dose initiale d'hydroxycarbamide est de 15 mg/kg et la dose habituelle est comprise entre 15 et 30 mg/kg par jour. La dose d'hydroxycarbamide doit être maintenue aussi longtemps que le patient présente une réponse, clinique ou hématologique, au traitement (par ex. augmentation de l'hémoglobine F (HbF), du volume globulaire moyen (VGM), diminution de la numération des neutrophiles). En cas de non-réponse (réapparition des crises ou absence de réduction de la fréquence des crises), la dose quotidienne peut être augmentée par palier de 2,5 à 5 mg/kg par jour en utilisant la formulation la mieux adaptée. Dans des circonstances exceptionnelles, une dose maximale de 35 mg/kg par jour peut être justifiée sous étroite surveillance hématologique (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi"). Si le patient ne présente pas de réponse à la dose maximale d'hydroxycarbamide (35 mg/kg/jour) reçue pendant trois à six mois, un arrêt définitif du traitement par ce médicament devrait être envisagé. Si les numérations globulaires atteignent des valeurs traduisant un effet toxique, le traitement par hydroxycarbamide doit être temporairement arrêté jusqu'à la normalisation des numérations sanguines. Une normalisation hématologique apparaît habituellement en deux semaines. Le traitement peut alors être repris à dose réduite. La dose d'hydroxycarbamide peut ensuite être à nouveau augmentée sous étroite surveillance hématologique. Un traitement à une dose entraînant une toxicité hématologique ne doit pas être re-tenté plus de deux fois. Une toxicité peut se caractériser par les résultats suivants aux analyses sanguines : . Neutrophiles < 1 500 /mm3 . Plaquettes < 80 000/mm3 . Hémoglobine < 4,5 g/dl . Réticulocytes < 80 000/mm3 si la concentration en hémoglobine est < 9 g/dl Il existe des données sur le traitement continu à long terme par hydroxycarbamide chez des enfants et des adolescents atteints de drépanocytose; la durée du suivi était de 12 ans chez les enfants et les adolescents et, de plus de 13 ans chez l'adulte. Actuellement, on ignore pendant combien de temps il faut traiter les patients par hydroxycarbamide. La durée du traitement est sous la responsabilité du médecin traitant et doit reposer sur l'état clinique et hématologique de chaque patient. - Enfants de moins de 2 ans Des schémas posologiques n'ont pas été établis chez les enfants de moins de 2 ans en raison de la rareté des données sur le traitement par hydroxycarbamide ; le traitement n'est donc pas recommandé dans cette population. - Enfants et adolescents (2 - 18 ans) Chez l'enfant et l'adolescent atteint de drépanocytose, l'exposition à l'hydroxycarbamide est similaire à celle des patients adultes. Par conséquent, aucun ajustement de la dose n'est nécessaire chez les plus jeunes patients. - Insuffisance rénale Le traitement par hydroxycarbamide doit être instauré par un médecin ayant une bonne expérience de la prise en charge de la drépanocytose. * Posologie - Adulte, adolescent et enfant de plus de 2 ans : La posologie doit être basée sur le poids corporel du patient. La dose initiale d'hydroxycarbamide est de 15 mg/kg par jour et la dose habituelle est comprise entre 15 et 30 mg/kg par jour. La dose d'hydroxycarbamide doit être maintenue aussi longtemps que le patient présente une réponse, clinique ou hématologique, au traitement (par ex. augmentation de l'hémoglobine F (HbF), du volume globulaire moyen (VGM), de la numération des neutrophiles). En cas de non-réponse (réapparition des crises ou absence de diminution de la fréquence des crises), la dose quotidienne peut être augmentée par palier de 2,5 à 5 mg/kg par jour en utilisant la formulation la mieux adaptée. Dans des circonstances exceptionnelles, une dose maximale de 35 mg/kg par jour peut être justifiée sous étroite surveillance hématologique (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi"). Si un patient ne présente toujours pas de réponse lorsqu'il est traité à la dose maximale d'hydroxycarbamide (35 mg/kg /jour) pendant trois à six mois, un arrêt définitif du traitement par hydroxycarbamide peut être envisagé. Si les numérations globulaires atteignent des valeurs traduisant un effet toxique, le traitement par hydroxycarbamide doit être temporairement arrêté jusqu'à la normalisation des numérations sanguines. Une normalisation hématologique apparaît habituellement en deux semaines. Le traitement peut alors être réintroduit à dose réduite. La dose d'hydroxycarbamide peut ensuite être à nouveau augmentée sous étroite surveillance hématologique. Un traitement à une dose entraînant une toxicité hématologique ne doit pas être re-tenté plus de deux fois. Une toxicité peut se caractériser par les résultats suivants aux analyses sanguines : . Neutrophiles < 2 000 /mm3 . Plaquettes < 80 000/mm3 . Hémoglobine < 4,5 g/dl . Réticulocytes < 80 000/mm3 si la concentration en hémoglobine est < 9 g/dl Il existe des données sur le traitement continu à long terme par hydroxycarbamide chez des enfants et des adolescents atteints de drépanocytose; la durée du suivi était de 12 ans chez les enfants et les adolescents et, de plus de 13 ans chez l'adulte. Actuellement, on ignore pendant combien de temps il faut traiter les patients par hydroxycarbamide. La durée du traitement est sous la responsabilité du médecin prescripteur et doit reposer sur l'état clinique et hématologique de chaque patient. * Populations spéciales - Enfants de moins de 2 ans La sécurité et l'efficacité de l'hydroxycarbamide chez les enfants de la naissance à 2 ans n'ont pas encore été établies. Des données limitées suggèrent que 20 mg/kg/jour réduisent les épisodes douloureux et sont sans danger chez les enfants de moins de 2 ans, mais la sécurité d'un traitement à long terme reste a établir. Par conséquent, aucune recommandation sur la posologie ne peut être donnée. - Insuffisance rénale Chez les patients présentant une clairance de la créatinine < ou = 60 ml/min, la dose initiale d'hydroxycarbamide doit être diminuée de 50%. Une étroite surveillance hématologique est conseillée chez ces patients. Hydroxycarbamide ne doit pas être administré chez des patients présentant une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 ml/min) (Cf. rubriques "Contre-indications" , "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Propriétés pharmacocintéiques"). |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
Recommandation(s) |
|
|
|
* Précautions particulières d'élimination et manipulation Hydroxycarbamide est un médicament qui doit être manipulé avec prudence. Les personnes ne prenant pas hydroxycarbamide et en particulier les femmes enceintes doivent éviter tout contact avec l'hydroxycarbamide. Toute personne manipulant hydroxycarbamide doit se laver les mains avant et après avoir manipulé les comprimés. Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur. * Incompatibilités Sans objet. |
Voie(s) d'administration |
|
Modalité(s) |
|
* Mode d'administration En fonction de la dose individuelle prescrite, le comprimé entier ou la moitié ou le quart de comprimé doit être pris une fois par jour, de préférence le matin avant le petit-déjeuner, si nécessaire avec un verre d'eau ou une très petite quantité d'aliments. Pour les patients n'étant pas en mesure d'avaler les comprimés, il est possible de les désagréger immédiatement avant leur prise, dans une petite cuillère contenant un peu d'eau. On pourra y ajouter du sirop ou mélanger le tout à de la nourriture pour masquer une éventuelle amertume. * Si vous avez pris plus de ce médicament que ce qui vous a été prescrit (Cf. Notice) Si vous avez pris plus de ce médicament que ce qui vous a été prescrit, ou si un enfant l'a fait, contactez immédiatement votre médecin ou l'hôpital le plus proche car vous pouvez avoir besoin d'un traitement médical d'urgence. Les symptômes les plus fréquents de surdosage avec hydroxycarbamide sont : - Rougeur de la peau - Douleur (douleur au toucher) et gonflement des paumes des mains et de la plante des pieds qui, ensuite, pèlent - Forte pigmentation de la peau (changements de coloration) - Irritation ou enflure de la bouche. * Si vous avez oublié de prendre ce médicament (Cf. Notice) Ne prenez pas une double dose pour compenser le comprimé oublié. Continuez normalement lorsque vous devez prendre la dose suivante, comme prescrit par votre médecin. * Si vous arrêtez ce médicament (Cf. Notice) N'arrêtez pas votre traitement sans demander conseil à votre médecin. Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, interrogez votre médecin ou votre pharmacien. |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
Terrain N° 1 | HYPERSENSIBILITE
|
Niveau(x) |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 2 | INSUFFISANCE HEPATIQUE
|
Niveau(x) |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 3 | INSUFFISANCE RENALE CHRONIQUE
|
Niveau(x) |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 4 | NEUTROPENIE |
Niveau(x) |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 5 | THROMBOPENIE
|
Niveau(x) |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 6 | ANEMIE
|
Niveau(x) |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 7 | ERYTHROBLASTOPENIE |
Niveau(x) |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 8 | APLASIE MEDULLAIRE |
Niveau(x) |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 9 | AGRANULOCYTOSE |
Niveau(x) |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 10 | ALLAITEMENT |
Niveau(x) |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 11 | NOUVEAU-NE |
Niveau(x) |
|
La sécurité et l'efficacité de l'hydroxycarbamide chez les enfants de la naissance à 2 ans n'ont pas encore été établies. Des données limitées suggèrent que 20 mg/kg/jour réduisent les épisodes douloureux et sont sans danger chez les enfants de moins de 2 ans, mais la sécurité d'un traitement à long terme reste a établir. Par conséquent, aucune recommandation sur la posologie ne peut être donnée. |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 12 | NOURRISSON
|
Niveau(x) |
|
La sécurité et l'efficacité de l'hydroxycarbamide chez les enfants de la naissance à 2 ans n'ont pas encore été établies. Des données limitées suggèrent que 20 mg/kg/jour réduisent les épisodes douloureux et sont sans danger chez les enfants de moins de 2 ans, mais la sécurité d'un traitement à long terme reste a établir. Par conséquent, aucune recommandation sur la posologie ne peut être donnée. |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 13 | FEMME EN AGE DE PROCREER
|
Niveau(x) |
|
L'utilisation d'une contraception efficace est fortement recommandée chez les femmes en âge de procréer. Les patients hommes et femmes traités par hydroxycarbamide souhaitant avoir un enfant doivent, dans la mesure du possible, arrêter le traitement 3 à 6 mois avant la grossesse. Le rapport bénéfice-risque doit être évalué au cas par cas en tenant compte du risque du traitement par hydroxycarbamide par rapport au passage à un programme de transfusions sanguines. |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
- Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients du médicament. - Insuffisance hépatique sévère (classification de Child-Pugh C) - Insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine < 30ml/min). - Signes toxiques de myélosuppression décrits dans la rubrique "Posologie". - Allaitement (Cf. rubrique "Grossesse et allaitement"). |
|
Référence(s) officielle(s) | Rectificatif AMM européenne 16/12/2021 |
Terrain N° 1 | QUEL QUE SOIT LE TERRAIN |
Niveau(x) |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 2 | INSUFFISANCE RENALE CHRONIQUE
|
Niveau(x) |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 3 | INSUFFISANCE HEPATIQUE
|
Niveau(x) |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 4 | ULCERE DE JAMBE |
Niveau(x) |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 5 | VASCULARITE
|
Niveau(x) |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 6 | AUTRE TRAITEMENT EN COURS
|
Niveau(x) |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 7 | TRAITEMENT ANTERIEUR
|
Niveau(x) |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 8 | FEMME EN AGE DE PROCREER
|
Niveau(x) |
|
Les femmes en âge de procréer doivent être informées qu'il est déconseillé d'être enceinte pendant le traitement par hydroxycarbamide et qu'il faut prévenir immédiatement le médecin traitant en cas de survenue d'une grossesse. L'utilisation d'une contraception efficace est fortement recommandée. |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 9 | HOMME |
Niveau(x) |
|
La fertilité des hommes peut être affectée pendant le traitement Des cas très fréquents d'oligospermie et d'azoospermie réversibles ont été observés chez l'homme même si ces anomalies peuvent être également liées à la maladie sous-jacente |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 10 | GROSSESSE |
Niveau(x) |
|
Les patientes traitées par hydroxycarbamide doivent être informées des risques pour le foetus. Il existe des données limitées sur l'utilisation de l'hydroxycarbamide chez la femme enceinte. Ce médicament n'est pas recommandé pendant la grossesse. La patiente doit être informée qu'elle doit immédiatement contacter un médecin en cas de suspicion de grossesse. |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 11 | ANEMIE
|
Niveau(x) |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
* Myélosuppression Le traitement par hydroxycarbamide nécessite une étroite surveillance clinique. L'état hématologique du patient ainsi que les fonctions rénale et hépatique doivent être évaluées avant le traitement et régulièrement pendant le traitement. Pendant le traitement par hydroxycarbamide, les numérations sanguines doivent être réalisées une fois par mois au début du traitement (par exemple pendant les deux premiers mois) et en cas de dose quotidienne d'hydroxycarbamide allant jusqu'à 35 mg/kg de poids corporel. Les patients stables aux plus faibles doses doivent être surveillés tous les 2 mois. Le traitement par hydroxycarbamide doit être arrêté en cas d'effet myélosuppressif marqué. Une neutropénie est généralement la première et la plus fréquente de ces manifestations hématologiques. Une thrombopénie et une anémie sont moins fréquentes et sont rarement observées en l'absence de neutropénie antérieure. La récupération de la myélosuppression est habituellement rapide en cas d'interruption du traitement. Le traitement par hydroxycarbamide peut ensuite être réintroduit à une dose plus faible (Cf. rubrique "Posologie"). * Insuffisance rénale et hépatique L'hydroxycarbamide doit être utilisé avec prudence chez les patients atteints d'insuffisance rénale légère à modérée (Cf. rubrique "Posologie"). L'hydroxycarbamide doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère ou modérée en raison de données encore peu nombreuses dans ces populations (Cf. rubrique "Posologie"). * Ulcères de jambe et vascularites cutanées toxiques Chez les patients présentant des ulcères de jambe, l'hydroxycarbamide doit être utilisé avec prudence. Les ulcères de jambe sont une complication fréquente de la drépanocytose, mais ont également été rapportés chez les patients traités par hydroxycarbamide. Des vascularites cutanées toxiques, y compris ulcérations et gangrène d'origine vascularitique, sont apparues chez des patients atteints d'affections myéloprolifératives au cours de leur traitement par hydroxycarbamide. Ces vascularites toxiques ont été rapportées le plus souvent chez des patients ayant bénéficié d'un traitement par interféron dans le passé ou en cours de traitement par ce médicament .Comme des conséquences cliniques potentiellement sévères des ulcères ayant pour origine une vascularite cutanée ont été rapportées chez les patients atteints d'une affection myéloproliférative, le traitement par hydroxycarbamide doit être arrêté et/ou sa dose réduite si des ulcères secondaires à une vascularite cutanée se développent. Dans de rares cas, les ulcères sont dus à une vascularite leucocytoclastique. * Macrocytose L'hydroxycarbamide entraîne une macrocytose, qui peut masquer le développement fortuit d'un déficit en acide folique et en vitamine B12. Une administration prophylactique d'acide folique est recommandée. * Carcinogénicité L'hydroxycarbamide est incontestablement génotoxique sur une large gamme de systèmes testés. L'hydroxycarbamide est supposé être carcinogène pour les différentes espèces. Une leucémie secondaire a été rapportée chez les patients recevant de l'hydroxycarbamide à long terme pour des affections myéloprolifératives. On ignore si cet effet leucémogène est secondaire à l'hydroxycarbamide ou associé à la maladie du patient. Un cancer de la peau a également été rapporté chez les patients recevant de l'hydroxycarbamide à long terme. * Administration et surveillance Les patients et/ou les parents ou la personne légalement responsable doivent être capables de suivre les instructions relatives à l'administration de ce médicament, à la surveillance et aux soins. |
|
Référence(s) officielle(s) | Rectificatif AMM européenne 16/12/2021 |
Terrain N° 12 | PORPHYRIE HEPATIQUE
|
Niveau(x) |
|
La prise de certains médicaments peut déclencher une crise de porphyrie aigüe ou une éruption cutanée de bulles. Chez les porteurs de porphyries aigüe ou cutanée, la maladie demeure quiescente la plupart du temps. Les symptômes ne se manifestent généralement que lorsque plusieurs facteurs interagissent pour abaisser le seuil d'activation. L'âge, le sexe, de même que l'activité enzymatique résiduelle, déterminent la sensibilité aux agents qui peuvent précipiter la survenue des signes cliniques. La vulnérabilité du patient à l'action des agents porphyrinogènes augmente si certains facteurs entrent en jeu, notamment un équilibre calorique négatif, une infection en cours, un stress physique ou psychologique, la consommation d'alcool, l'exposition à un solvant organique ou un traitement avec un médicament ou des hormones sexuelles potentiellement porphyrinogènes. Chez les femmes, la sensibilité augmente également durant les périodes de bouleversement hormonal, par exemple durant la période prémenstruelle, au cours du premier mois de grossesse et dans la période précédant ou suivant l'accouchement. Les médicaments sont classés en trois catégories distinctes selon leur compatibilité avec les porphyries : ils sont autorisés, interdits ou non-classés. Cette classification constitue une forme de conseil qui repose sur une évaluation précise de l'expérience clinique internationale, des cas cliniques publiés, de la liste des médicaments publiée antérieurement et des considérations théoriques. Cependant, la qualité des comptes-rendus de patients utilisés dans ces évaluations est souvent insatisfaisante. Les évidences cliniques disponibles pour la plupart des évaluations sont également insuffisantes. De plus, les modèles théoriques sur les mécanismes d'actions des médicaments utilisées dans les porphyries sont encore incomplets. Le médicament de première intention pour un porteur de porphyrie hépatique aigüe est toujours celui classé comme autorisé. Si l'on ne peut obtenir un médicament autorisé, il faut donner un médicament non classé. En cas de doute, contactez le Centre Français des Porphyries. |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 13 | PORPHYRIE CUTANEE |
Niveau(x) |
|
La prise de certains médicaments peut déclencher une crise de porphyrie aigüe ou une éruption cutanée de bulles. Chez les porteurs de porphyries aigüe ou cutanée, la maladie demeure quiescente la plupart du temps. Les symptômes ne se manifestent généralement que lorsque plusieurs facteurs interagissent pour abaisser le seuil d'activation. L'âge, le sexe, de même que l'activité enzymatique résiduelle, déterminent la sensibilité aux agents qui peuvent précipiter la survenue des signes cliniques. La vulnérabilité du patient à l'action des agents porphyrinogènes augmente si certains facteurs entrent en jeu, notamment un équilibre calorique négatif, une infection en cours, un stress physique ou psychologique, la consommation d'alcool, l'exposition à un solvant organique ou un traitement avec un médicament ou des hormones sexuelles potentiellement porphyrinogènes. Chez les femmes, la sensibilité augmente également durant les périodes de bouleversement hormonal, par exemple durant la période prémenstruelle, au cours du premier mois de grossesse et dans la période précédant ou suivant l'accouchement. Les médicaments sont classés en trois catégories distinctes selon leur compatibilité avec les porphyries : ils sont autorisés, interdits ou non-classés. Cette classification constitue une forme de conseil qui repose sur une évaluation précise de l'expérience clinique internationale, des cas cliniques publiés, de la liste des médicaments publiée antérieurement et des considérations théoriques. Cependant, la qualité des comptes-rendus de patients utilisés dans ces évaluations est souvent insatisfaisante. Les évidences cliniques disponibles pour la plupart des évaluations sont également insuffisantes. De plus, les modèles théoriques sur les mécanismes d'actions des médicaments utilisées dans les porphyries sont encore incomplets. Le médicament de première intention pour un porteur de porphyrie hépatique aigüe est toujours celui classé comme autorisé. Si l'on ne peut obtenir un médicament autorisé, il faut donner un médicament non classé. En cas de doute, contactez le Centre Français des Porphyries. |
|
CIM 10 |
|
Aucune étude d'interaction particulière n'a été réalisée avec l'hydroxycarbamide. Une hépatotoxicité et une pancréatite potentiellement fatales ainsi qu'une neuropathie périphérique sévère ont été rapportées chez des patients infectés par le virus VIH ayant reçu de l'hydroxycarbamide en association avec des antirétroviraux de première génération, en particulier la didanosine associée à la stavudine. Les patients traités par hydroxycarbamide en association avec la didanosine, la stavudine et de l'indinavir ont présenté une diminution médiane des cellules CD4 d'environ 100/mm3. L'utilisation concomitante d'hydroxycarbamide avec d'autres médicaments myélosuppresseurs ou une radiothérapie peut majorer la dépression médullaire, les troubles gastro-intestinaux ou une mucite. Un érythème secondaire à une radiothérapie peut être aggravé par l'hydroxycarbamide. L'utilisation concomitante d'hydroxycarbamide avec un vaccin à virus vivant peut potentialiser la réplication du virus vaccinal et/ou augmenter la réaction indésirable au virus vaccinal car les mécanismes de défense normaux peuvent être supprimés par le traitement par hydroxycarbamide. Une vaccination avec un vaccin vivant chez un patient traité par hydroxycarbamide peut entraîner des infections sévères. En général, la réponse vaccinale du patient en terme d'anticorps développés peut être diminuée. Le traitement par hydroxycarbamide et l'immunisation concomitante aux vaccins à virus vivant ne doivent être réalisés que si les bénéfices sont nettement supérieurs aux risques potentiels. |
|
Référence(s) officielle(s):  Rectificatif AMM européenne 16/12/2021 |
Effet spécialité |
|
Niveau(x) de risque |
|
Des études chez l'animal ont montré une toxicité sur les fonctions de reproduction (Cf. rubrique "Sécurité préclinique"). Les patientes traitées par hydroxycarbamide doivent être informées des risques pour le foetus. Il existe des données limitées sur l'utilisation de l'hydroxycarbamide chez la femme enceinte. Ce médicament n'est pas recommandé pendant la grossesse. La patiente doit être informée qu'elle doit immédiatement contacter un médecin en cas de suspicion de grossesse. |
|
Conduite à tenir chez la femme enceinte |
|
Référence(s) officielle(s) : | Rectificatif AMM européenne 16/12/2021 |
Recommandations |
|
Les femmes en âge de procréer doivent être informées qu'il est déconseillé d'être enceinte pendant le traitement par hydroxycarbamide et qu'il faut prévenir immédiatement le médecin traitant en cas de survenue d'une grossesse. L'utilisation d'une contraception efficace est fortement recommandée chez les femmes en âge de procréer. Les patients hommes et femmes traités par hydroxycarbamide souhaitant avoir un enfant doivent, dans la mesure du possible, arrêter le traitement 3 à 6 mois avant la grossesse. Le rapport bénéfice-risque doit être évalué au cas par cas en tenant compte du risque du traitement par hydroxycarbamide par rapport au passage à un programme de transfusions sanguines. La fertilité des hommes peut être affectée pendant le traitement Des cas très fréquents d'oligospermie et d'azoospermie réversibles ont été observés chez l'homme même si ces anomalies peuvent être également liées à la maladie sous-jacente. Une altération de la fertilité a été observée chez les rats males (Cf. rubrique "Sécurité préclinique"). |
|
Référence(s) officielle(s) : | Rectificatif AMM européenne 16/12/2021 |
Passage dans le lait | Oui |
Fixation protéique | Pas d'information |
Rapport concentration lait/plasma maternels | Pas d'information |
Concentration dans 100 ml de lait maternel | Pas d'information |
Recommandations |
|
L'hydroxycarbamide est excrété dans le lait maternel. En raison du risque de réactions indésirables sévères pour le nourrisson, l'allaitement doit être arrêté pendant la prise de ce médicament. |
|
Référence(s) officielle(s): | Rectificatif AMM européenne 16/12/2021 |
Recommandations |
|
Ce médicament a une influence mineure sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Il est conseillé aux patients de ne pas conduire et de ne pas utiliser de machines s'ils ressentent des vertiges lorsqu'ils prennent ce médicament. |
|
Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 16/12/2021 |
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration: Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance.
Site internet: www.ansm.sante.fr.
Page générée en 0.3085 seconde(s)