|
Voie(s) d'administration : |
|
Forme(s) pharmaceutique(s) : |
|
Comprimé pelliculé. |
Référence(s) bibliographique(s) : |
|
Substance(s) active(s)
Excipient(s)
PELLICULAGE Excipient(s) |
Précision(s) composition : |
Chaque comprimé contient 400 mg de dronédarone (sous forme de chlorhydrate). Excipient à effet notoire : 41,65 mg de lactose monohydrate par comprimé. |
Référence(s) officielle(s) : Rectificatif AMM européenne 21/11/2022
|
|
|
|
Classe pharmacothérapeutique : ANTIARYTHMIQUES DE CLASSE III Code ATC : C01BD07. * Mécanisme d'action Chez les animaux, la dronédarone prévient la fibrillation auriculaire ou rétablit le rythme sinusal normal selon le modèle utilisé. Elle prévient également la survenue de tachycardie et de fibrillation ventriculaire dans plusieurs modèles animaux. Ces effets découlent certainement de ses propriétés électrophysiologiques appartenant aux quatre classes de Vaughan-Williams. La dronédarone est un inhibiteur multicanal inhibant les courants potassiques (incluant IK (Ach), IKur, IKr, IKs) et prolongeant ainsi le potentiel d'action cardiaque et les périodes réfractaires (Classe III). Elle inhibe aussi les courants sodiques (Classe Ib) et les courants calciques (Classe IV). C'est un antagoniste adrénergique non-compétitif (Classe II). * Propriétés pharmacodynamiques Dans des modèles animaux, la dronédarone réduit la fréquence cardiaque. Elle prolonge la longueur du cycle de Wenckebach et les intervalles AH, PQ, QT ; sans effet marqué ou avec une augmentation faible de l'intervalle QTc, et sans changement sur les intervalles HV et QRS. Elle augmente les périodes réfractaires effectives (PRE) de l'oreillette et du noeud auriculo-ventriculaire. Les PRE ventriculaires sont légèrement prolongées avec un degré minimal de relation inverse à la fréquence. La dronédarone diminue la pression artérielle et la contractilité myocardique (dP/dt max) sans modification de la fraction d'éjection ventriculaire gauche et réduit la consommation d'oxygène myocardique. La dronédarone a des propriétés vasodilatatrices au niveau des artères coronaires (liées à l'activation de la voie oxyde nitrique) et des artères périphériques. La dronédarone montre des effets antiadrénergiques indirects et un antagonisme partiel à la stimulation adrénergique. Sur la pression artérielle, elle réduit la réponse alpha-adrénergique à l'adrénaline et les réponses bêta1 et bêta2 à l'isoprénaline. * Efficacité et sécurité clinique - Réduction du risque d'hospitalisations liées à la FA L'efficacité de la dronédarone dans la réduction du risque d'hospitalisations liées à la FA a été démontrée chez des patients présentant une FA ou ayant un antécédent de FA et des facteurs de risque supplémentaires dans l'étude internationale ATHENA, multicentrique, randomisée, contrôlée, versus placebo en double aveugle. Les patients devaient avoir au moins un facteur de risque (incluant âge, hypertension, diabète, antécédent d'accident vasculaire cérébral, diamètre de l'oreillette gauche > ou =50 millimètres ou FEVG <0,40) associé à un épisode de FA/FLA avec retour en rythme sinusal, documenté dans les 6 derniers mois. Les patients ayant reçu de l'amiodarone dans les 4 semaines précédant la randomisation n'ont pas été inclus. Les patients pouvaient être en FA/FLA ou en rythme sinusal après cardioversion spontanée ou suivant n'importe quelle procédure. Quatre mille six cent vingt-huit (4628) patients ont été randomisés et traités pour un maximum de 30 mois (suivi médian : 22 mois) avec soit de la dronédarone 400 mg deux fois par jour (2301 patients) soit un placebo (2327 patients), en plus d'un traitement standard incluant les bêtabloquants (71%), IEC ou ARAII (69%), digitaliques (14%), inhibiteurs calciques (14%), statines (39%), anticoagulants oraux (60%), antiagrégants plaquettaires au long cours (6%) et/ou diurétiques (54%). Le critère primaire d'évaluation de l'étude était le délai avant une première hospitalisation pour des raisons cardiovasculaires ou un décès toute cause. L'âge des patients était compris entre 23 et 97 ans et 42% d'entre eux avaient plus de 75 ans. Quarante-sept pour cent (47%) des patients étaient de sexe féminin et une majorité était caucasienne (89%). La majorité présentait une hypertension (86 %) et une cardiopathie structurelle (60%) (incluant les cardiopathies ischémiques : 30% ; l'insuffisance cardiaque congestive (ICC) : 30% ; FEVG <45% : 12%). Vingt-cinq pour cent (25%) étaient en FA à l'inclusion. La dronédarone a réduit l'incidence de survenue d'une hospitalisation cardiovasculaire ou d'un décès toute cause de 24,2% (p<0,0001) comparée au placebo. La réduction des hospitalisations cardiovasculaires ou des décès toute cause était cohérente dans tous les sous-groupes, quels que soient les caractéristiques ou les traitements à l'inclusion (IEC ou ARAII, bêtabloquants, digitaliques, statines, inhibiteurs calciques, diurétiques) (voir la figure 1). Figure 1 - Risque relatif de première hospitalisation cardiovasculaire ou de décès de toute cause (dronédarone 400 mg deux fois par jour versus placebo) non reproduite ; voir RCP Des résultats équivalents ont été obtenus sur l'incidence des hospitalisations cardiovasculaires avec une réduction du risque de 25,5% (p<0,0001). Durant l'étude, le nombre de décès toute cause était comparable entre les groupes dronédarone (116/2301) et placebo (139/2327). - Maintien du rythme sinusal Dans EURIDIS et ADONIS, au total, 1237 patients ambulatoires présentant un antécédent de FA ou FLA ont été randomisés et traités par la dronédarone 400 mg deux fois par jour (n=828) ou placebo (n=409) en plus d'un traitement standard (incluant anticoagulants oraux, bêtabloquants, IEC ou ARAII, antiagrégants plaquettaires au long cours, diurétiques, statines, digitaliques et inhibiteurs calciques). Les patients avaient eu au moins un épisode de FA/FLA documenté par ECG dans les 3 derniers mois, étaient en rythme sinusal pendant au moins une heure et ont été suivis pendant 12 mois. Chez des patients qui prenaient de l'amiodarone, un ECG devait être réalisé 4 heures après la première administration pour vérifier la bonne tolérance. Les autres traitements antiarythmiques devaient être arrêtés au moins 5 demi-vies plasmatiques avant la première administration. L'âge des patients était compris entre 20 et 88 ans, la majorité était caucasienne (97%), de sexe masculin (69%). Les co-morbidités les plus fréquentes étaient l'hypertension (56,8%) et les cardiopathies structurelles (41,5%) incluant les cardiopathies ischémiques (21,8%). Dans l'analyse poolée des données d'EURIDIS et ADONIS comme dans les études prises individuellement, la dronédarone a systématiquement retardé le délai avant la première récidive de FA/FLA (critère primaire d'évaluation). Par rapport au placebo, la dronédarone a réduit de 25 % (p=0,00007) le risque de première récidive de FA/FLA pendant la durée de l'étude qui était de 12 mois. Le délai médian entre la randomisation et la première récidive de FA/FLA dans le groupe dronédarone a été de 116 jours, soit 2,2 fois plus long que dans le groupe placebo (53 jours). L'étude DIONYSOS a comparé l'efficacité et la tolérance de la dronédarone (400 mg deux fois par jour) versus amiodarone (600 mg par jour pendant 28 jours, puis 200 mg par jour ensuite) pendant au moins 6 mois. Un total de 504 patients avec une FA documentée a été randomisé, 249 ont reçu de la dronédarone et 255 de l'amiodarone. Les patients inclus étaient âgés de 28 à 90 ans. 49% des patients avaient plus de 65 ans. L'incidence du critère primaire d'évaluation d'efficacité défini comme la première récidive de FA ou l'arrêt prématuré du traitement à l'étude pour intolérance ou manque d'efficacité à 12 mois était de 75% dans le groupe dronédarone et de 59% dans le groupe amiodarone (hazard ratio=1,59, log-rank p <0,0001). La fréquence des récidives de FA était respectivement 63,5% versus 42%. Les récidives de FA (incluant l'absence de cardioversion) étaient plus fréquentes dans le groupe dronédarone, tandis que les arrêts prématurés du traitement à l'étude pour intolérance étaient plus fréquents dans le groupe amiodarone. L'incidence du critère principal d'évaluation de la tolérance défini comme la survenue d'évènements spécifiques thyroïdiens, hépatiques, pulmonaires, neurologiques, cutanés, oculaires ou gastrointestinaux ou l'arrêt prématuré du traitement à l'étude après n'importe quel évènement indésirable a été réduite de 20% dans le groupe dronédarone par rapport au groupe amiodarone (p=0,129). Cette réduction est principalement liée à la survenue d'un nombre significativement inférieur d'évènements thyroïdiens et neurologiques, une tendance à moins d'évènements cutanés ou oculaires et moins d'arrêts prématurés du traitement à l'étude, par rapport au groupe amiodarone. Dans le groupe dronédarone, il a été observé plus d'évènements indésirables gastrointestinaux, majoritairement des diarrhées (12,9% versus 5,1%). - Patients avec symptômes d'insuffisance cardiaque au repos ou lors d'efforts minimes durant le dernier mois, ou ayant été hospitalisés pour insuffisance cardiaque pendant le mois précédent L'étude ANDROMEDA a inclus 627 patients ayant une dysfonction ventriculaire gauche, hospitalisés pour découverte ou aggravation d'une insuffisance cardiaque et qui avaient présenté au moins un épisode d'essoufflement au repos ou lors d'efforts minimes (classe III NYHA ou classe IV NYHA) ou une dyspnée nocturne paroxystique dans le mois précédent l'inclusion. Les patients inclus étaient âgés de 27 à 96 ans. 68% des patients avaient plus de 65 ans. L'étude a été arrêtée prématurément en raison de l'observation d'un déséquilibre du nombre de décès dans le groupe dronédarone [n=25 versus 12 (placebo), p=0,027] (Cf. rubriques "Contre-indications" et "Mises en garde et précautions d'emploi"). - Patients en fibrillation auriculaire permanente L'étude PALLAS est une étude randomisée, contrôlée versus placebo qui avait pour objectif d'évaluer le bénéfice clinique de la dronédarone à la dose de 400 mg, deux fois par jour, en plus d'un traitement conventionnel, chez des patients en FA permanente et présentant des facteurs de risque cardiovasculaire additionnels (patients avec une insuffisance cardiaque congestive environ 69%, une coronaropathie environ 41%, un antécédent d'AVC ou d'AIT environ 27%, une FEVG < ou =40% environ 20,7% et patients âgés > ou =75 ans hypertendus et diabétiques environ 18%). L'étude a été prématurément interrompue après randomisation de 3149 patients (placebo=1577 ; dronédarone=1572) en raison d'une augmentation significative de la survenue d'insuffisance cardiaque [placebo = 33 ; dronédarone = 80 ; HR = 2,49 (1,66 - 3,74)] ; d'AVC [placebo = 8 ; dronédarone = 17 ; HR = 2,14 (0,92 - 4,96)] ; et de décès d'origine cardiovasculaire [placebo = 6 ; dronédarone = 15 ; HR = 2,53 (0,98 - 6,53)] (Cf. rubriques "Contre-indications" et "Mises en garde et précautions d'emploi"). |
|
Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 21/11/2022 |
* Absorption Après administration orale, en présence de nourriture, la dronédarone est bien absorbée (au moins 70%). Cependant, en raison d'un premier passage métabolique présystémique, la biodisponibilité absolue de la dronédarone (prise avec l'alimentation) est de 15%. Une prise de nourriture concomitante augmente la biodisponibilité de la dronédarone de 2 à 4 fois en moyenne. Après admistration orale en présence de nourriture, les concentrations plasmatiques maximales de la dronédarone et de son principal métabolite actif circulant (métabolite N-débutylé) sont atteintes en 3 à 6 heures. Après administration répétée de 400 mg deux fois par jour, l'état d'équilibre est atteint en 4 à 8 jours de traitement et le facteur d'accumulation de la dronédarone varie de 2,6 à 4,5. La concentration maximale (Cmax) moyenne à l'état d'équilibre de la dronédarone se situe entre 84 et 147 ng/ml et l'exposition au métabolite principal N-débutylé est semblable à celle du produit parent. Les paramètres pharmacocinétiques de la dronédarone et de son métabolite N-débutylé s'écartent modérément de la dose proportionalité : une augmentation de 2 fois la dose correspond approximativement à une augmentation de 2,5 et 3,0 fois pour la Cmax et l'AUC, respectivement. * Distribution La liaison in vitro aux protéines plasmatiques de la dronédarone et de son métabolite N-débutylé est respectivement de 99,7% et 98,5% et n'est pas saturable. Les deux produits se lient principalement à l'albumine. Après administration intraveineuse le volume de distribution à l'état d'équilibre (Vss) est compris entre 1200 et 1400 l. * Biotransformation La dronédarone est fortement métabolisée, principalement par le CYP 3A4 (Cf. rubrique "Interactions"). La voie métabolique principale inclut une N-débutylation formant le principal métabolite actif circulant suivi d'une oxydation et d'une désamination oxydative, formant le métabolite inactif, l'acide propanoïque, suivie d'une oxydation et enfin d'une oxydation directe. Les Monoamines Oxydases participent partiellement au métabolisme du métabolite actif de la dronédarone (Cf. rubrique "Interactions"). Le métabolite N-débutylé présente une activité pharmacodynamique mais 3 à 10 fois moins puissante que celle de la dronédarone. Ce métabolite contribue à l'activité pharmacologique de la dronédarone chez l'homme. * Elimination Après administration orale, environ 6% de la dose marquée est excrétée dans l'urine principalement sous forme de métabolites (aucun produit inchangé n'est excrété dans l'urine) et 84% sont excrétés dans les fécès principalement sous forme de métabolites. Après administration intra-veineuse, la clairance plasmatique de la dronédarone est comprise entre 130 et 150 l/h. La demi-vie d'élimination finale de la dronédarone est d'environ 25-30 heures et celle de son métabolite N-débutylé d'environ 20-25 heures. Chez les patients, la dronédarone et son métabolite sont complètement éliminés du plasma au cours des 2 semaines suivant l'arrêt du traitement à 400 mg deux fois par jour. * Populations spécifiques La pharmacocinétique de la dronédarone chez des patients ayant une fibrillation auriculaire est cohérente avec celle des sujets sains. Le sexe, l'âge et le poids sont des facteurs qui influencent la pharmacocinétique de la dronédarone. Chacun de ces facteurs a une influence limitée sur la dronédarone. - Sexe Chez la femme, l'exposition à la dronédarone et à son métabolite N-débutylé est en moyenne 1,3 à 1,9 fois plus élevée que chez l'homme. - Sujets âgés Sur l'ensemble des sujets inclus dans les études cliniques de la dronédarone, 73% avaient 65 ans et plus, et 34% avaient 75 ans et plus. Chez des patients âgés de 65 ans et plus, l'exposition à la dronédarone était plus élevée de 23% par rapport à celle des patients de moins de 65 ans. - Insuffisance hépatique Chez des sujets présentant une insuffisance hépatique modérée, l'exposition à la dronédarone libre est multipliée par deux. L'exposition moyenne au métabolite actif N-débutylé est diminuée de 47% (Cf. rubrique "Posologie"). L'effet de l'insuffisance hépatique sévère sur la pharmacocinétique de la dronédarone n'a pas été évalué (Cf. rubrique "Contre-indications"). - Insuffisance rénale L'effet de l'insuffisance rénale sur la pharmacocinétique de la dronédarone n'a pas été évalué par une étude spécifique. On ne s'attend pas à ce qu'une insuffisance rénale modifie la pharmacocinétique de la dronédarone du fait qu'il n'y a pas d'excrétion urinaire de produit inchangé et que seulement environ 6% de la dose sont excrétés dans l'urine sous forme de métabolites (Cf. rubrique "Posologie"). |
|
Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 21/11/2022 |
Le test du micronoyau in vivo chez la souris et quatre tests in vitro ont montré l'absence d'effet génotoxique de la dronédarone. Dans des études de cancérogénèse par voie orale pendant 2 ans, la plus forte dose de dronédarone administrée pendant 24 mois était de 70 mg/kg/jour chez le rat et de 300 mg/kg/jour chez la souris. On a observé une incidence accrue de tumeurs de la glande mammaire chez la souris femelle, des sarcomes histiocytaires chez la souris et des hémangiomes au niveau des ganglions mésentériques chez le rat, toutes à la dose la plus forte uniquement (correspondant à une exposition 5 à 10 fois supérieure à celle de la dose thérapeutique humaine). Les hémangiomes ne sont pas des lésions précancéreuses et n'évoluent pas en angiosarcomes malins que ce soit chez l'animal ou chez l'homme. Aucune de ces observations n'est considérée pertinente pour l'homme. Dans les études de toxicité chronique, une phospholipidose légère et réversible (accumulation de macrophages spumeux) a été observée dans des ganglions mésentériques principalement chez le rat. Cet effet est considéré comme spécifique à cette espèce et non pertinent pour l'homme. A des doses élevées chez le rat, la dronédarone a induit des effets marqués sur le développement embryofoetal comme une augmentation des pertes post-implantatoires, une réduction des poids foetaux et placentaires ainsi que des malformations externes, viscérales et squelettiques. |
|
Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 21/11/2022 |
Spécialité(s) génériques Thériaque | Type | Prix |
---|---|---|
MULTAQ 400MG CPR | ||
Comparer prix |
Groupe générique(s) : Néant |
Spécialité(s) générique(s) ansm et date(s) d'application : Néant |
|
|
|
MULTAQ (EPAR) 2016 |
MULTAQ GUIDE PRESCRIPTION 2024 | |
MULTAQ GUIDE PRESCRIPTION 2024 | |
MULTAQ 2020 | |
DABIGATRAN + DRONEDARONE CI 2012 | |
DRONEDARONE PRESCRIPTION UTILISATION | |
DRONEDARONE MOTIFS MODIFICATION RCP 2011 | |
MULTAQ RESTRICTIONS UTILISATION 2011 | |
DRONEDARONE ACCIDENT CARDIOVASCULAIRE 2 | |
DRONEDARONE ET ACCIDENT CARDIOVASCULAIRE | |
DRONEDARONE ET ATTEINTE HEPATIQUE | |
MULTAQ (ANCIEN PGR) 2010 | |
MULTAQ SYNTHESE D'AVIS 2010 |
|
|
|
|
* Conditions de prescription et de délivrance Liste I. Prescription réservée aux spécialistes en cardiologie. |
|
Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 21/11/2022 | |
Code UCD13 : | 3400893428481 |
Code UCD7 : | 9342848 |
Code identifiant spécialité : | 6 921 301 1 |
Laboratoire(s) titulaire(s) AMM: |
|
Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 21/11/2022 | |
Laboratoire(s) exploitant(s) : |
|
Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 21/11/2022 | |
Code CIP13 | 3400939901671 |
Code CIP7 | 3990167 |
Commercialisation | Disponible : OUI depuis le 23/10/2010 |
Agrément collectivités/date JO | Oui le 19/10/2010 |
Radiation collectivités/date JO | le 15/11/2011. Date d'application : le 01/12/2011 |
Présentation réservée à l'hôpital | Non |
Dose totale contenue dans l'unité commune de dispensation (UCD) |
|
Conditionnement primaire | PLAQUETTE(S) |
Nb unités de prise par conditionnement primaire | 60 COMPRIME(S) par PLAQUETTE(S) |
Matériau(x) |
|
* Nature et contenu de l'emballage extérieur |
|
Présentation unitaire | PAS DE RENSEIGNEMENT |
Référence(s) bibliographique(s) | |
|
|
Conditions de délivrance |
|
Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 21/11/2022 |
Statut de la présentation |
|
Arrêt ATU nominative : 03/05/2010. |
|
Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 21/11/2022 |
1. Prix en officine ville | |
Prix de cette présentation (CIP)/date JO | Prix libre |
Tarif forfaitaire de responsabilité/date JO (génériques) | Non concerné |
2. Prix à l'hôpital (Pharmacie à usage intérieur) | |
Prix de vente aux établissements de santé par UCD/date JO (rétrocession - vente au public) | Non concerné |
Tarif de responsabilité par UCD (tarification à l'activité) | Non concerné |
1. Ville | |
Taux de remboursement/date JO |
|
2. Hôpital (Rétrocession - vente au public) | |
Taux de remboursement |
|
Statut(s) du remboursement |
|
SMR spécifique de cette présentation | NON |
Modalité(s) de dispensation |
|
100 plaquette(s) thermoformée(s) PVC-Aluminium de 1 comprimé(s)
Code CIP13 | 3400957644239 |
Code CIP7 | 5764423 |
Commercialisation | Supprimé le 01/12/2011 |
Agrément collectivités/date JO | Oui le 19/10/2010 |
Présentation réservée à l'hôpital | Oui |
Dose totale contenue dans l'unité commune de dispensation (UCD) |
|
Conditionnement primaire | 100 PLAQUETTE(S) THERMOFORMEE(S) (1) |
Nb unités de prise par conditionnement primaire | 1 COMPRIME(S) par PLAQUETTE(S) THERMOFORMEE(S) |
Matériau(x) |
|
* Nature et contenu de l'emballage extérieur |
|
Présentation unitaire | OUI |
Référence(s) bibliographique(s) | |
|
|
Conditions de délivrance |
|
Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 21/11/2022 |
Statut de la présentation |
|
Arrêt ATU nominative : 03/05/2010. |
|
Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 21/11/2022 |
1. Prix en officine ville | |
Prix de cette présentation (CIP)/date JO | non concerné |
Tarif forfaitaire de responsabilité/date JO (génériques) | Non concerné |
2. Prix à l'hôpital (Pharmacie à usage intérieur) | |
Prix de vente aux établissements de santé par UCD/date JO (rétrocession - vente au public) | Non concerné |
Tarif de responsabilité par UCD (tarification à l'activité) | Non concerné |
1. Ville | |
Taux de remboursement |
|
2. Hôpital (Rétrocession - vente au public) | |
Taux de remboursement |
|
Statut(s) du remboursement |
|
SMR spécifique de cette présentation | NON |
Modalité(s) de dispensation |
|
Durée(s) et condition(s) de conservation |
|
* Durée de conservation |
|
Référence(s) officielles(s) : Rectificatif AMM européenne 21/11/2022 |
Durée(s) et condition(s) de conservation |
|
* Durée de conservation |
|
Référence(s) officielles(s) : Rectificatif AMM européenne 21/11/2022 |
FIBRILLATION AURICULAIRE
|
|
Ce médicament est indiqué pour le maintien du rythme sinusal après une cardioversion réussie chez les patients adultes cliniquement stables atteints de fibrillation auriculaire (FA) paroxystique ou persistante. En raison de son profil de tolérance (Cf. rubriques "Contre-indications" et "Mises en garde et précautions d'emploi"), ce médicament ne doit être prescrit qu'après avoir envisagé les alternatives thérapeutiques. Ce médicament ne doit pas être administré aux patients ayant une dysfonction systolique du ventricule gauche, ou aux patients avec un antécédent ou présentant un épisode d'insuffisance cardiaque. |
|
SMR de l'indication | NIVEAU INSUFFISANT 22/06/2011 |
Référence(s) officielle(s) | Rectificatif AMM européenne 21/11/2022 Conditions/restrictions concernant la sécurité d'emploi MULTAQ RESTRICTIONS UTILISATION 2011 |
CIM10 |
|
Maladie rare | Non |
Voie(s) d'administration |
|
Terrain(s) physio-pathologique(s) |
|
Indication(s) |
|
Posologie USUELLE | |
Dose | 400 MG/PRISE |
Fréquence maximale | 2 /JOUR |
|
|
Durée de traitement |
|
Surveillance |
|
Le traitement par ce médicament ne doit être initié et surveillé que sous le contrôle d'un spécialiste (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi"). Le traitement par ce médicament peut être initié en ambulatoire. Le traitement par antiarythmique de classe I ou III (tels que la flécaïnide, la propafénone, la quinidine, le disopyramide, le dofétilide, le sotalol, l'amiodarone) doit être arrêté avant l'initiation de ce médicament. Il existe des données limitées sur le délai optimal pour le relais de l'amiodarone par ce médicament. Il doit être pris en compte que l'amiodarone conserve une longue durée d'action après son arrêt, en raison de sa demi-vie longue. Le relais de l'amiodarone par ce médicament ne doit être réalisé que sous le contrôle d'un spécialiste (Cf. rubriques "Contre-indications" et "Propriétés pharmacodynamiques"). La posologie recommandée est de 400 mg deux fois par jour chez l'adulte au moment des repas : . un comprimé le matin . un comprimé le soir. Le jus de pamplemousse ne doit pas être pris lors d'un traitement par ce médicament (Cf. rubrique "Interactions"). En cas d'oubli d'une dose, la dose suivante sera prise à l'heure habituelle et ne devra pas être doublée. * Populations spécifiques - Sujets âgés L'efficacité et la tolérance ont été similaires entre les patients âgés ne souffrant pas d'autres pathologies cardiovasculaires et les patients plus jeunes. Chez les patients de 75 ans ou plus, souffrant de comorbidités, les signes cliniques d'insuffisance cardiaque et l'ECG doivent être surveillés à intervalles réguliers (Cf. rubriques "Contre-indications", "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Propriétés pharmacodynamiques"). Bien que l'exposition plasmatique chez les femmes âgées ait été augmentée dans une étude de pharmacocinétique réalisée chez des sujets sains, un ajustement posologique n'est pas considéré nécessaire (Cf. rubriques "Propriétés pharmacodynamiques" et "Propriétés pharmacocinétiques"). - Insuffisance hépatique En l'absence de données, ce médicament est contre-indiqué chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (Cf. rubriques "Contre-indications" et "Mises en garde et précautions d'emploi"). Aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère ou modérée (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques"). - Insuffisance rénale Ce médicament est contre-indiqué chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine (ClCr) < 30 ml/min) (Cf. rubrique "Contre-indications"). Aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez les autres patients présentant une insuffisance rénale (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Propriétés pharmacocinétiques"). - Population pédiatrique La tolérance et l'efficacité de ce médicament chez les enfants âgés de moins de 18 ans n'ont pas été établies. Aucune donnée n'est disponible. |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
Recommandation(s) |
|
|
|
* Précautions particulières d'élimination Tout produit non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur. * Incompatibilités Sans objet. |
Voie(s) d'administration |
|
Modalité(s) |
|
* Mode d'administration Au moment des repas : le matin et le soir. Le jus de pamplemousse ne doit pas être pris lors d'un traitement par dronédarone (Cf. rubrique "Interactions"). En cas d'oubli d'une dose, la dose suivante sera prise à l'heure habituelle et ne devra pas être doublée. Voie orale. Il est recommandé d'avaler le comprimé en entier avec un verre d'eau pendant le repas. Le comprimé ne doit pas être coupé en deux. |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
Terrain N° 1 | HYPERSENSIBILITE
|
Niveau(x) |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 2 | BLOC AURICULO-VENTRICULAIRE HAUT DEGRE |
Niveau(x) |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 3 | BLOC DE BRANCHE
|
Niveau(x) |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 4 | BLOC DISTAL |
Niveau(x) |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 5 | DYSFONCTIONNEMENT SINUSAL |
Niveau(x) |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 6 | BRADYCARDIE SINUSALE |
Niveau(x) |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 7 | TACHYCARDIE SINUSALE |
Niveau(x) |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 8 | BLOC SINO-AURICULAIRE |
Niveau(x) |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 9 | TROUBLE DE LA CONDUCTION
|
Niveau(x) |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 10 | BRADYCARDIE
|
Niveau(x) |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 11 | FIBRILLATION AURICULAIRE
|
Niveau(x) |
|
FA permanente d'une durée > ou = 6 mois (ou inconnue), et tentatives pour restaurer un rythme sinusal ne sont plus envisagées par le praticien. |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 12 | ATTEINTE CARDIOVASCULAIRE
|
Niveau(x) |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 13 | HYPOTENSION ARTERIELLE |
Niveau(x) |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 14 | HYPERTENSION ARTERIELLE |
Niveau(x) |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 15 | COLLAPSUS CARDIOVASCULAIRE |
Niveau(x) |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 16 | CHOC CARDIOGENIQUE |
Niveau(x) |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 17 | INSUFFISANCE CARDIAQUE
|
Niveau(x) |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 18 | INSUFFISANCE CARDIAQUE GAUCHE |
Niveau(x) |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 19 | DYSFONCTIONNEMENT VENTRICULAIRE
|
Niveau(x) |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 20 | HYPERSENSIBILITE
|
Niveau(x) |
|
Patients ayant présenté une toxicité hépatique ou pulmonaire liée à une utilisation antérieure d'amiodarone. |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 21 | ATTEINTE HEPATIQUE
|
Niveau(x) |
|
Patients ayant présenté une toxicité hépatique ou pulmonaire liée à une utilisation antérieure d'amiodarone. |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 22 | ATTEINTE RESPIRATOIRE
|
Niveau(x) |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 23 | PNEUMOPATHIE
|
Niveau(x) |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 24 | FIBROSE
|
Niveau(x) |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 25 | AUTRE TRAITEMENT EN COURS
|
Niveau(x) |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 26 | AUTRE TRAITEMENT EN COURS
|
Niveau(x) |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 27 | INTERACTION D'ORIGINE ALIMENTAIRE
|
Niveau(x) |
|
- Inducteurs puissants du CYP3A4 Les médicaments puissants inducteurs du CYP3A4 tels que le millepertuis sont déconseillés. - Jus de pamplemousse Les patients traités par la dronédarone doivent être prévenus que la prise de jus de pamplemousse doit être évitée. (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi") |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 28 | ARYTHMIE CARDIAQUE
|
Niveau(x) |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 29 | INSUFFISANCE HEPATIQUE
|
Niveau(x) |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 30 | INSUFFISANCE RENALE CHRONIQUE
|
Niveau(x) |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 31 | HYPERUREMIE / HYPERAZOTEMIE |
Niveau(x) |
|
Des cas d'augmentation de l'urée sanguine ont également été rapportés, possiblement dus à une hypoperfusion secondaire au développement d'une insuffisance cardiaque (azotémie pré-rénale). Dans ce cas, la dronédarone doit être arrêtée. Il est recommandé de surveiller la fonction rénale régulièrement et d'envisager de plus amples investigations si besoin. (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi") |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 32 | HYPOKALIEMIE |
Niveau(x) |
|
Comme les médicaments antiarythmiques peuvent être inefficaces ou arythmogènes chez les patients en hypokaliémie, tout déficit potassique doit être corrigé avant l'initiation et pendant le traitement par la dronédarone (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi"). |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 33 | HYPOMAGNESEMIE |
Niveau(x) |
|
Comme les médicaments antiarythmiques peuvent être inefficaces ou arythmogènes chez les patients en hypokaliémie, tout déficit magnésique doit être corrigé avant l'initiation et pendant le traitement par la dronédarone (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi"). |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 34 | ADULTE JEUNE (15-17 ANS)
|
Niveau(x) |
|
- Population pédiatrique La tolérance et l'efficacité de ce médicament chez les enfants âgés de moins de 18 ans n'ont pas été établies. Aucune donnée n'est disponible. (Cf. rubrique "Posologie") |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 35 | ENFANT |
Niveau(x) |
|
- Population pédiatrique La tolérance et l'efficacité de ce médicament chez les enfants âgés de moins de 18 ans n'ont pas été établies. Aucune donnée n'est disponible. (Cf. rubrique "Posologie") |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 36 | NOURRISSON |
Niveau(x) |
|
- Population pédiatrique La tolérance et l'efficacité de ce médicament chez les enfants âgés de moins de 18 ans n'ont pas été établies. Aucune donnée n'est disponible. (Cf. rubrique "Posologie") |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 37 | NOUVEAU-NE |
Niveau(x) |
|
- Population pédiatrique La tolérance et l'efficacité de ce médicament chez les enfants âgés de moins de 18 ans n'ont pas été établies. Aucune donnée n'est disponible. (Cf. rubrique "Posologie") |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 38 | GROSSESSE |
Niveau(x) |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 39 | FEMME EN AGE DE PROCREER
|
Niveau(x) |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 40 | ALLAITEMENT |
Niveau(x) |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
- Hypersensibilité à la substance active, ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique "Composition" - Blocs auriculo-ventriculaires des 2ème et 3ème degrés, bloc de branche complet, bloc distal, dysfonction sinusale, troubles de la conduction auriculaire, ou maladie du sinus (à l'exception des patients appareillés avec un stimulateur cardiaque en activité) - Bradycardie <50 battements par minute (bpm) - FA permanente d'une durée > ou = 6 mois (ou inconnue), et tentatives pour restaurer un rythme sinusal ne sont plus envisagées par le praticien - Patients présentant des conditions hémodynamiques instables - Insuffisance cardiaque ou antécédents d'insuffisance cardiaque, ou présence d'une dysfonction systolique du ventricule gauche - Patients ayant présenté une toxicité hépatique ou pulmonaire liée à une utilisation antérieure d'amiodarone - Utilisation simultanée avec des inhibiteurs puissants du cytochrome P450 (CYP) 3A4, tels que le kétoconazole, l'itraconazole, le voriconazole, le posaconazole, la télithromycine, la clarithromycine, la néfazodone, le ritonavir (Cf. rubrique "Interactions") - Médicaments induisant des torsades de pointes tels que les phénothiazines, le cisapride, le bépridil, les antidépresseurs tricycliques, la terfénadine et certains macrolides oraux (tels que l'érythromycine), les antiarythmiques de classe I et III (Cf. rubrique "Interactions") - Intervalle QTc Bazett > ou =500 millisecondes - Insuffisance hépatique sévère - Insuffisance rénale sévère (ClCr <30 ml/min) - Traitement concomitant avec le dabigatran |
|
Référence(s) officielle(s) | Rectificatif AMM européenne 21/11/2022 |
Terrain N° 41 | ANOMALIE METABOLISME GALACTOSE |
Niveau(x) |
|
Ce médicament contient du lactose comme excipient. - Voie d'administration : Orale - Seuil : Zéro - Informations Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament. - Commentaires Proposition de RCP : Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament Réf. : ansm/EMA liste EEN 06/02/2020 |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 42 | DEFICIT EN LACTASE |
Niveau(x) |
|
Ce médicament contient du lactose comme excipient. - Voie d'administration : Orale - Seuil : Zéro - Informations Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament. - Commentaires Proposition de RCP : Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament Réf. : ansm/EMA liste EEN 06/02/2020 |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 43 | SYNDROME DE MALABSORPTION / INTOLERANCE DIGESTIVE
|
Niveau(x) |
|
Ce médicament contient du lactose comme excipient. - Voie d'administration : Orale - Seuil : Zéro - Informations Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament. - Commentaires Proposition de RCP : Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament Réf. : ansm/EMA liste EEN 06/02/2020 |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 44 | REGIME SANS GALACTOSE |
Niveau(x) |
|
Ce médicament contient du lactose comme excipient. - Voie d'administration : Orale - Seuil : Zéro - Informations Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament. - Commentaires Proposition de RCP : Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament Réf. : ansm/EMA liste EEN 06/02/2020 |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 45 | HYPERSENSIBILITE
|
Niveau(x) |
|
Ce médicament contient du lactose comme excipient. - Voie d'administration : Orale - Seuil : Zéro - Informations Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament. - Commentaires Proposition de RCP : Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament Réf. : ansm/EMA liste EEN 06/02/2020 |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 1 | AUTRE TRAITEMENT EN COURS
|
Niveau(x) |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 2 | PATHOLOGIE CORONARIENNE |
Niveau(x) |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 3 | INSUFFISANCE CORONARIENNE |
Niveau(x) |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 4 | ANGOR |
Niveau(x) |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 5 | CARDIOPATHIE ISCHEMIQUE |
Niveau(x) |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 6 | SUJET AGE
|
Niveau(x) |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 7 | PATIENT DEBILITE |
Niveau(x) |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 8 | PATIENT A RISQUE/FRAGILISE |
Niveau(x) |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 9 | ATTEINTE HEPATIQUE |
Niveau(x) |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 10 | INSUFFISANCE HEPATIQUE
|
Niveau(x) |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 11 | ATTEINTE RENALE |
Niveau(x) |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 12 | INSUFFISANCE RENALE CHRONIQUE
|
Niveau(x) |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 13 | TROUBLE HYDROELECTROLYTIQUE |
Niveau(x) |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 14 | DYSPNEE |
Niveau(x) |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 15 | TOUX |
Niveau(x) |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 16 | TRAITEMENT ANTERIEUR
|
Niveau(x) |
|
Il existe des données limitées sur le délai optimal pour le relais de l'amiodarone par ce médicament. Il doit être pris en compte que l'amiodarone conserve une longue durée d'action après son arrêt, en raison de sa demi-vie longue. Le relais de l'amiodarone par ce médicament ne doit être réalisé que sous le contrôle d'un spécialiste (Cf. rubriques "Contre-indications" et "Propriétés pharmacodynamiques"). |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 17 | QUEL QUE SOIT LE TERRAIN |
Niveau(x) |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Une surveillance étroite et régulière des fonctions cardiaque, hépatique et pulmonaire doit être effectuée au cours du traitement par dronédarone (voir ci-dessous). En cas de récidive de fibrillation auriculaire, l'arrêt de la dronédarone doit être envisagé. Le traitement par dronédarone devra être interrompu si un patient développe une des situations pouvant conduire à une contre-indication, telle que mentionnée dans la rubrique "Contre-indications". Une surveillance est nécessaire en cas de co-administration avec des médicaments tels que la digoxine et les anticoagulants. - Patients évoluant vers une fibrillation auriculaire permanente au cours du traitement : Une étude clinique ayant inclus des patients en fibrillation auriculaire permanente (durée > ou = 6 mois ou inconnue) et présentant des facteurs de risque cardiovasculaires a été prématurément interrompue en raison d'une augmentation significative des décès d'origine cardiovasculaire, d'accidents vasculaires cérébraux et d'insuffisance cardiaque, dans le groupe recevant de la dronédarone (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques"). Il est recommandé de réaliser des ECG périodiquement, au moins tous les 6 mois. En cas d'évolution vers une fibrillation auriculaire permanente, l'arrêt de la dronédarone doit être envisagé. - Patients ayant une insuffisance cardiaque ou un antécédent d'insuffisance cardiaque, ou présentant une dysfonction systolique du ventricule gauche : Dronédarone est contre-indiqué chez les patients présentant des conditions hémodynamiques instables, ou souffrant d'insuffisance cardiaque, ou ayant un antécédent d'insuffisance cardiaque, ou présentant une dysfonction systolique du ventricule gauche (Cf. rubrique "Contre-indications"). Les patients doivent être étroitement surveillés pour détecter tout symptôme d'insuffisance cardiaque. Des cas spontanés d'insuffisance cardiaque récente ou s'aggravant pendant le traitement avec dronédarone ont été rapportés. Les patients doivent être informés qu'ils doivent consulter un médecin en cas d'apparition de symptomes d'insuffisance cardiaque tels qu'une prise de poids, des oedèmes, ou une dyspnée croissante. En cas d'apparition d'insuffisance cardiaque, le traitement par dronédarone doit être interrompu. Les patients doivent être étroitement surveillés afin de détecter l'apparition d'une dysfonction systolique du ventricule gauche. Si une dysfonction systolique du ventricule gauche est détectée, le traitement par dronédarone doit être interrompu. - Patients présentant une coronaropathie : Chez les patients présentant une coronaropathie, il conviendra de surveiller régulièrement les signes cliniques d'insuffisance cardiaque et l'ECG afin de détecter précocement les premiers signes d'insuffisance cardiaque. D'après les recommandations de l'ESC (Société Européènne de Cardiologie) et de l'ACC/AHA/HRS (American College of Cardiology/American Heart Association/Heart Rhythm Society), la dronédarone a une recommandation de classe IA chez les patients atteints de FA paroxystique/persistante et de coronaropathie. - Sujets âgés : Chez les patients âgés > ou = 75 ans et souffrant de multiples comorbidités, les signes cliniques d'insuffisance cardiaque et l'ECG doivent être surveillés à intervalles réguliers. (Cf. rubriques "Posologie" et "Propriétés pharmacodynamiques"). - Insuffisance hépatique Des atteintes hépatocellulaires incluant des insuffisances hépatiques aiguës mettant en jeu le pronostic vital ont été rapportées chez des patients traités par dronédarone au cours du suivi après sa commercialisation. Des tests de la fonction hépatique doivent être réalisés avant le début du traitement par la dronédarone, après une semaine et après un mois après l'initiation du traitement, puis renouvelés tous les mois pendant 6 mois, puis à 9 mois et à 12 mois, puis régulièrement par la suite. Si les ALAT (alanine aminotransférases) sont > ou = 3 fois la limite supérieure de la normale (LSN), les taux doivent être contrôlés dans les 48 à 72 heures. Si ces taux sont confirmés comme étant > ou = 3 x LSN après contrôle, le traitement par la dronédarone doit être interrompu. Un suivi clinique rapproché des patients et des explorations appropriées doivent être poursuivis jusqu'à normalisation des ALAT. Les patients doivent signaler immédiatement à leur médecin tout symptôme d'atteinte hépatique potentielle (tel que survenue d'une douleur abdominale prolongée, anorexie, nausées, vomissements, fièvre, malaise, fatigue, ictère, urines foncées ou démangeaisons). - Conduite à tenir en cas d'augmentation de la créatinine plasmatique Une augmentation de la créatinine plasmatique (en moyenne de 10 micromol/l) a été observée chez les sujets sains et les patients traités par la dronédarone 400 mg deux fois par jour. Chez la majorité des patients, cette augmentation apparaît précocément après le début du traitement et atteint un plateau après 7 jours. Il est recommandé de mesurer les valeurs de créatinine plasmatique avant l'initiation et 7 jours après l'initiation de la dronédarone. En cas d'augmentation de la créatininémie, la créatinine plasmatique doit être à nouveau contrôlée 7 jours plus tard. Si aucune nouvelle augmentation de la créatinine plasmatique n'est observée, cette valeur doit être utilisée comme nouvelle valeur de référence, sachant que cette augmentation peut être observée sous dronédarone. En revanche, si la créatinine plasmatique a continué d'augmenter, l'arrêt du traitement et des examens complémentaires doivent être envisagés. Une augmentation de la créatininémie ne doit pas nécessairement entraîner l'arrêt d'un traitement par un inhibiteur de l'enzyme de conversion (IEC) ou un inhibiteur des récepteurs à l'angiotensine II (ARA II). Selon les données de suivi après commercialisation, des augmentations plus importantes de la créatinine plasmatique ont été observées, après l'initiation de la dronédarone. Des cas d'augmentation de l'urée sanguine ont également été rapportés, possiblement dus à une hypoperfusion secondaire au développement d'une insuffisance cardiaque (azotémie pré-rénale). Dans ce cas, la dronédarone doit être arrêtée (Cf. rubriques "Contre-indications" et "Mises en garde et précautions d'emploi"). Il est recommandé de surveiller la fonction rénale régulièrement et d'envisager de plus amples investigations si besoin. - Perturbations électrolytiques Comme les médicaments antiarythmiques peuvent être inefficaces ou arythmogènes chez les patients en hypokaliémie, tout déficit potassique ou magnésique doit être corrigé avant l'initiation et pendant le traitement par la dronédarone. - Allongement de l'intervalle QT L'activité pharmacologique de la dronédarone peut entraîner un allongement modéré de l'intervalle QTc Bazett (environ 10 msec), liée à une prolongation de la repolarisation. Ces modifications sont liées à l'effet thérapeutique de la dronédarone et non le reflet d'une toxicité. Un suivi, comprenant un ECG (électrocardiogramme), est recommandé pendant le traitement. Si l'intervalle QTc Bazett est > ou =500 millisecondes, la dronédarone doit être arrêtée (Cf. rubrique "Contre-indications"). Sur la base de l'expérience clinique, la dronédarone présente un faible effet arythmogène et a démontré une diminution de la mortalité d'origine arythmique dans l'étude ATHENA (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques"). Néanmoins, des effets arythmogènes peuvent apparaître dans des situations particulières telles qu'une administration simultanée de médicaments favorisant une arythmie et/ou des perturbations électrolytiques (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Interactions"). - Troubles respiratoires, thoraciques, et médiastinaux Des cas d'affections pulmonaires interstitielles incluant des pneumopathies et des fibroses pulmonaires ont été rapportés après commercialisation. L'apparition d'une dyspnée ou d'une toux non productive pourrait être liée à une atteinte pulmonaire, ainsi une surveillance clinique étroite des patients doit être réalisée. Le traitement doit être arrêté si l'atteinte pulmonaire est confirmée. - Interactions (Cf. rubrique "Interactions") . Digoxine L'administration concomitante de la dronédarone chez les patients recevant de la digoxine entraîne une augmentation de la digoxinémie plasmatique et accroît ainsi les signes et symptômes liés à une toxicité de la digoxine. Un suivi clinique, électrocardiographique, et biologique est recommandé et la dose de digoxine doit être réduite de moitié. Un effet synergique sur la fréquence cardiaque et la conduction auriculo-ventriculaire est également possible. . Bêta-bloquants et antagonistes calciques L'administration concomitante de bêta-bloquants ou d'antagonistes calciques ayant un effet ralentisseur sur le noeud sinusal et le noeud auriculo-ventriculaire doit être réalisée avec prudence. Ces médicaments doivent être initiés à faible dose et la titration doit être réalisée uniquement après contrôle ECG. Chez les patients recevant déjà un antagoniste calcique ou un bêta-bloquant au moment de l'initiation de la dronédarone, un ECG doit être réalisé, et leur dose doit être ajustée si nécessaire. . Anti-vitamines K Les patients doivent être correctement anticoagulés selon les recommandations cliniques de prise en charge de la FA. L'INR (International Normalized Ratio) doit être étroitement surveillé après l'initiation de la dronédarone chez les patients sous AVK, conformément à leur RCP (Résumé des Caractéristiques Produit). . Inducteurs puissants du CYP3A4 Les médicaments puissants inducteurs du CYP3A4 tels que la rifampicine, le phénobarbital, la carbamazépine, la phénytoïne ou le millepertuis sont déconseillés. . Statines Les statines doivent être utilisées avec précaution. Une posologie initiale et d'entretien plus faible doit être considérée avec une surveillance de l'apparition de signes cliniques de toxicité musculaire. . Jus de pamplemousse Les patients traités par la dronédarone doivent être prévenus que la prise de jus de pamplemousse doit être évitée. - Lactose Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une galactosémie congénitale, un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose ou un déficit en lactase. |
|
Référence(s) officielle(s) | Rectificatif AMM européenne 21/11/2022 |
La dronédarone est principalement métabolisée par le CYP3A4 (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques"). En conséquence, les inhibiteurs et les inducteurs du CYP3A4 peuvent potentiellement agir sur la dronédarone. La dronédarone est un inhibiteur modéré du CYP3A4, un inhibiteur faible du CYP2D6 et un inhibiteur puissant de la glycoprotéine P (P-gp). La dronédarone peut donc potentiellement interagir sur les médicaments substrats des glycoprotéines P, du CYP3A4 ou du CYP2D6. La dronédarone et/ou ses métabolites peuvent également inhiber in vitro les familles de protéines de transport d'anions organiques (OAT), de polypeptides transporteurs d'anions organiques (OATP) et de transporteurs de cations organiques (OCT). La dronédarone n'est pas un inhibiteur potentiellement significatif des CYP1A2, CYP2C9, CYP2C19, CYP2C8 and CYP2B6. Une interaction pharmacodynamique potentielle peut aussi être observée avec les bêtabloquants, les inhibiteurs calciques et les digitaliques. + Médicaments induisant des torsades de pointes Les médicaments induisant des torsades de pointes tels que les phénothiazines, le cisapride, le bépridil, les antidépresseurs tricycliques, certains macrolides oraux (tels que l'érythromycine), la terfénadine et les antiarythmiques de classe I et III, sont contre-indiqués en raison du risque arythmogène potentiel (Cf. rubrique "Contre-indications"). Chez les patients déjà traités par bêta-bloquants au moment de l'initiation du traitement par dronédarone, un ECG devra être effectué et la dose de bêta-bloquant devra être ajustée si nécessaire (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi"). Un contrôle de l'ECG et une surveillance clinique et biologique sont recommandés. La dose de digoxine devrait être diminuée de moitié (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi"). * Effets d'autres médicaments sur dronédarone + Inhibiteurs puissants du CYP3A4 L'administration de doses répétées de 200 mg par jour de kétoconazole a entrainé une exposition à la dronédarone augmentée de 17 fois. En conséquence, l'utilisation concomitante du kétoconazole, ainsi que d'autres inhibiteurs puissants du CYP3A4 tels que l'itraconazole, le voriconazole, le posaconazole, le ritonavir, la télithromycine, la clarithromycine ou la néfazodone, est contre-indiquée (Cf. rubrique "Contre-indications"). - Inhibiteurs modérés/faibles du CYP3A4 + Erythromycine L'érythromycine, un macrolide oral, peut induire des torsades de pointes et, par conséquent, est contre-indiqué (Cf. rubrique "Contre-indications"). Des doses répétées d'érythromycine (500 mg trois fois par jour pendant 10 jours) ont entrainé une augmentation de 3,8 fois l'exposition à la dronédarone. + Inhibiteurs calciques Les inhibiteurs calciques, le diltiazem et le vérapamil sont des substrats et/ou des inhibiteurs modérés du CYP3A4. De plus, en raison de leurs propriétés bradycardisantes, le vérapamil et le diltiazem peuvent potentiellement interagir avec la dronédarone sur un plan pharmacodynamique. Des doses répétées de diltiazem (240 mg deux fois par jour), de vérapamil (240 mg une fois par jour) et de nifédipine (20 mg deux fois par jour) ont entrainé une augmentation de l'exposition à la dronédarone respectivement de 1,7 ; 1,4 et 1,2 fois. La dronédarone (400 mg deux fois par jour) a également augmenté l'exposition aux inhibiteurs calciques (1,4 fois pour le vérapamil et 1,5 fois pour la nisoldipine). Dans les études cliniques, 13% des patients ont reçu des inhibiteurs calciques en association avec la dronédarone. Il n'y a pas eu d'augmentation du risque d'hypotension, de bradycardie et d'insuffisance cardiaque. En général, en raison du risque d'interaction pharmacocinétique et d'une possible interaction pharmacodynamique, les inhibiteurs calciques avec effets dépresseurs sur le noeud sinusal et le noeud auriculo-ventriculaire tels que le vérapamil et le diltiazem, doivent être utilisés avec prudence en cas d'association avec la dronédarone. Ces traitements doivent être débutés à faible dose et toute augmentation doit être réalisée uniquement après évaluation de l'ECG. Chez les patients déjà sous inhibiteurs calciques au moment de l'introduction de la dronédarone, un ECG doit être réalisé et la posologie de l'inhibiteur calcique doit être adaptée, si besoin (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi"). + Autres inhibiteurs modérés/faibles du CYP3A4 D'autres inhibiteurs modérés du CYP3A4 sont aussi susceptibles d'augmenter l'exposition à la dronédarone. + Inducteurs du CYP3A4 La rifampicine (600 mg une fois par jour) diminue l'exposition à la dronédarone de 80% sans modifications majeures sur son métabolite actif. En conséquence, la co-administration de la rifampicine et d'autres inducteurs puissants du CYP3A4 tels que le phénobarbital, la carbamazépine, la phénytoïne ou le millepertuis, est déconseillée car ils diminuent l'exposition à la dronédarone. + Inhibiteurs de la MAO Dans une étude in vitro la MAO a été impliquée dans le métabolisme du métabolite actif de la dronédarone. La pertinence clinique de cette observation n'est pas connue (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Propriétés pharmacocinétiques"). * Effets de dronédarone sur d'autres médicaments - Interactions avec les médicaments métabolisés par le CYP3A4 + Dabigatran Lors de l'administration de 150 mg de dabigatran etexilate en une prise par jour, en association à 400 mg de dronédarone 2 fois par jour, l'AUC de 0 à 24 heures et la Cmax du dabigatran sont augmentées de 100% et 70%, respectivement. Aucune donnée clinique relative à l'association de ces 2 médicaments chez les patients présentant une fibrillation auriculaire n'est disponible. Cette association est contre-indiquée (Cf. rubrique "Contre-indications"). + Statines La dronédarone peut augmenter l'exposition aux statines qui sont des substrats du CYP3A4 et/ou de la P-gp. La dronédarone (400 mg deux fois par jour) a augmenté respectivement par 4 et 2 fois l'exposition à la simvastatine et à la simvastatine acide. On peut s'attendre à ce que la dronédarone augmente également l'exposition à la lovastatine et l'atorvastatine dans la même proportion que la simvastatine. Il a été observé une faible interaction entre la dronédarone et l'atorvastatine (ayant entrainé une augmentation moyenne de 1,7 fois l'exposition de l'atorvastatine). Il a été observé une faible interaction entre la dronédarone et les statines transportées par l'OATP, telles que la rosuvastatine (ayant entrainé une augmentation moyenne de 1,4 fois l'exposition de la rosuvastatine). Dans les essais cliniques, il n'y a pas de signal suggérant un problème de tolérance lors de la coadministration de la dronédarone avec des statines métabolisées par le CYP3A4.Cependant des cas spontanés de rhabdomyolyse ont été rapportés en association avec une statine (en particulier simvastatine) et de ce fait l'administration concomittante avec les statines doit être réalisée avec précaution. Une posologie initiale et d'entretien plus faible doit être considérée en fonction du résumé des caractéristiques du produit en vigueur des statines avec une surveillance pour détecter l'apparition éventuelle de signes cliniques de toxicité musculaire (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi"). + Inhibiteurs calciques L'interaction de la dronédarone avec les inhibiteurs calciques est décrite ci-dessus (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi"). + Immunosuppresseurs La dronédarone pourrait augmenter les concentrations plasmatiques des immunosuppresseurs (tacrolimus, sirolimus, évérolimus et ciclosporine). La surveillance de leurs concentrations plasmatiques et un ajustement approprié de leur posologie est recommandée en cas de coadministration avec la dronédarone. + Contraceptifs oraux Aucune diminution de l'éthinylestradiol et de lévonorgestrel n'a été observée chez les sujets sains recevant de la dronédarone (800 mg deux fois par jour) et sous contraceptif oral. - Interaction avec les médicaments métabolisés par le CYYP2D6 + Bêtabloquants Le sotalol doit être arrêté avant l'initiation de dronédarone (Cf. rubriques "Posologie" et "Contre-indications"). La dronédarone peut augmenter l'exposition aux bêtabloquants métabolisés par le CYP2D6. De plus, les bêtabloquants peuvent interagir avec la dronédarone sur un plan pharmacodynamique. La dronédarone à la posologie de 800 mg par jour a augmenté l'exposition du métoprolol de 1,6 fois et celle du propranolol de 1,3 fois (soit un niveau bien inférieur que la différence de 6 fois observée entre les patients métaboliseurs lents et rapides du CYP2D6). Dans les études cliniques, il a été observé une fréquence des bradycardies plus élevée lors de la co-administration de la dronédarone avec des bêtabloquants. En raison de l'interaction pharmacocinétique et d'une possible interaction pharmacodynamique, les bêtabloquants doivent être utilisés avec précaution lors de la co-administration avec la dronédarone. Ces médicaments doivent être instaurés à faible dose et une augmentation posologique doit être réalisée seulement après une évaluation de l'ECG. Chez les patients déjà sous bêtabloquants au moment de l'initation de la dronédarone, un ECG doit être réalisé et la posologie de bêtabloquant doit être ajustée si nécessaire (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi"). + Antidépresseurs La dronédarone étant un faible inhibiteur du CYP2D6 chez l'homme, une interaction limitée sur les antidépresseurs métabolisés par le CYP2D6 est attendue. - Interaction avec les substrats de la P-gp + Digoxine La dronédarone (400 mg deux fois par jour) a augmenté l'exposition à la digoxine de 2,5 fois par inhibition du transporteur gp-P. De plus, les digitaliques peuvent potentiellement interagir avec la dronédarone sur un plan pharmacodynamique. Un effet synergique sur la fréquence cardiaque et la conduction auriculo-ventriculaire est possible. Dans les études cliniques, une élévation des taux de digitaliques et/ou des troubles gastro-intestinaux, indiquant une toxicité des digitaliques ont été observés lors de la co-administration de la dronédarone avec les digitaliques. La dose de digoxine doit être diminuée d'environ 50%, la digoxinémie doit être étroitement surveillée, un suivi clinique et électrocardiographique est recommandé. - Interaction avec les substrats du CYP 3A4 et de la P-gp + Rivaroxaban La dronédarone est susceptible d'augmenter l'exposition au rivaroxaban (un substrat du CYP3A4 et de la P-gp) et, par conséquent, une utilisation simultanée peut augmenter le risque de saignements. La co-administration de rivaroxaban et de dronédarone n'est pas recommandée. + Apixaban La dronédarone peut augmenter l'exposition à l'apixaban (un substrat du CYP3A4 et de la P-gp). Cependant, en cas de co-administration avec des agents qui ne sont pas des inhibiteurs puissants du CYP3A4 et de la P-gp, tels que la dronédarone, un ajustement posologique de l'apixaban n'est pas nécessaire. + Edoxaban Dans les études in vivo, l'exposition à l'édoxaban (un substrat du CYP3A4 et de la P-gp) a augmenté lorsqu'il a été co-administrée avec de la dronédarone. La dose d'édoxaban doit être réduite conformément aux recommandations du résumé des caractéristiques du produit de l'édoxaban. - Interaction avec la warfarine et losartan (substrats du CYP2C9) + Warfarine et autres antivitamines K La dronédarone (600 mg deux fois par jour) a augmenté de 1,2 fois la S-warfarine sans changement sur la R-warfarine avec seulement une augmentation de l'INR d'un facteur 1,07. Cependant, des élévations cliniquement significatives de l'INR (> ou =5) ont été généralement rapportées au cours de la première semaine de traitement par la dronédarone chez des patients recevant un traitement anticoagulant. En conséquence, l'INR doit être étroitement surveillé après l'initiation de la dronédarone chez les patients recevant un traitement par antivitamines K conformément à leur RCP (Résumé des Caractéristiques Produit). + Losartan et autres inhibiteurs des récepteurs à l'angiotensine II (ARAII) Aucune interaction n'a été observée entre la dronédarone et le losartan et une interaction entre la dronédarone et les autres ARAII n'est pas attendue. + Interaction avec la théophylline (substrat du CYP1A2) La dronédarone 400 mg deux fois par jour n'augmente pas la concentration à l'équilibre de la théophylline. + Interaction avec la metformine (substrat de l'OCT1 et de l'OCT2) Aucune interaction n'a été observée entre la dronédarone et la metformine, substrat de l'OCT1 et de l'OCT2. + Interaction avec l'oméprazole (substrat du CYP2C19) La dronédarone n'a pas d'impact sur la pharmacocinétique de l'oméprazole, substrat du CYP2C19. + Interaction avec le clopidogrel La dronédarone n'a pas d'impact sur la pharmacocinétique du clopidogrel et de son métabolite actif. - Autre information Le pantoprazole (40 mg une fois par jour), un médicament augmentant le pH gastrique sans aucun effet sur le cytochrome P450, n'a pas modifié de façon significative la pharmacocinétique de la dronédarone. + Jus de pamplemousse (inhibiteur du CYP3A4) Des doses répétées de 300 ml de jus de pamplemousse trois fois par jour ont augmenté de 3 fois l'exposition à la dronédarone. En conséquence, les patients traités par la dronédarone devront être informés d'éviter de prendre des boissons à base de jus de pamplemousse (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi"). |
|
Référence(s) officielle(s):  Rectificatif AMM européenne 21/11/2022 |
Effet spécialité |
|
Niveau(x) de risque |
|
Il n'existe pas de données ou il existe des données limitées sur l'utilisation de la dronédarone chez la femme enceinte. Les études chez l'animal ont montré une toxicité sur la reproduction (Cf. rubrique "Sécurité préclinique"). Ce médicament n'est pas recommandé pendant la grossesse et chez les femmes en âge de procréer n'utilisant pas de contraception. |
|
Référence(s) officielle(s) : | Rectificatif AMM européenne 21/11/2022 |
Recommandations |
|
Ce médicament n'est pas recommandé chez les femmes en âge de procréer n'utilisant pas de contraception. - Fertilité Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'altération de la fertilité avec dronédarone. |
|
Référence(s) officielle(s) : | Rectificatif AMM européenne 21/11/2022 |
Passage dans le lait | Pas d'information |
Fixation protéique | Pas d'information |
Rapport concentration lait/plasma maternels | Pas d'information |
Concentration dans 100 ml de lait maternel | Pas d'information |
Recommandations |
|
On ne sait pas si la dronédarone et ses métabolites sont excrétés dans le lait maternel. Les données pharmacodynamiques et toxicologiques disponibles chez l'animal ont mis en évidence l'excrétion de la dronédarone et de ses métabolites dans le lait. Un risque pour les nouveau-nés et les nourrissons ne peut être exclu. Une décision doit être prise soit d'interrompre l'allaitement soit d'interrompre/de s'abstenir du traitement avec la dronédarone en prenant en compte le bénéfice de l'allaitement pour l'enfant au regard du bénéfice du traitement pour la femme. |
|
Référence(s) officielle(s): | Rectificatif AMM européenne 21/11/2022 |
Recommandations |
|
Ce médicament n'a aucun effet ou qu'un effet négligeable sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Cependant, l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines peut être affectée par des effets indésirables tels que la fatigue. |
|
Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 21/11/2022 |
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration: Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance.
Site internet: www.ansm.sante.fr.
TROUBLES HEPATO-BILIAIRES |
TROUBLES RENAUX ET GENITO-URINAIRES |
TROUBLES CARDIO-VASCULAIRES |
Page générée en 0.3019 seconde(s)