ABRAXANE 100MG (5MG/ML) PDR INJ FL
ABRAXANE 5 MG/ML, POUDRE POUR DISPERSION INJECTABLE POUR PERFUSION
Fiche(s) d'identité interopérable
Historique des références officielles
    Lien vers la monographie ansm

Cette monographie a été revue le : 27/06/2023
Forme(s) pharmaceutique(s)
Voie(s) d'administration :
  • PARENTERALE (1)
  • INTRAVEINEUSE (2)
Forme(s) pharmaceutique(s) :
  • POUDRE

  • POUDRE POUR DISPERSION POUR PERFUSION LYOPHILISE(E)
  • BLANC(HE) OU JAUNE
  • STERILE

Poudre pour dispersion injectable pour perfusion.

La dispersion reconstituée a un pH compris entre 6 et 7,5 et une osmolalité de 300 à 360 mOsm/kg. La poudre est de couleur blanche tirant sur le jaune.

Référence(s) bibliographique(s) :
  • Référence(s) officielle(s) : Rectificatif AMM européenne 15/04/2021

  • (1) RCP ansm ou EMA
  • (2) Standard Terms
Composition
pH de la spécialité : 6-7,5
  • Teneur en :  SODIUM 4,2 MG/ML ou 0,183 MMOL/ML
  • OSMOLALITE <= 360 mOsm/KG
Précision(s) composition :
Chaque flacon contient 100 mg de paclitaxel dans une formulation de nanoparticules liées à l'albumine.

Après reconstitution, chaque mL de dispersion contient 5 mg de paclitaxel dans une formulation de nanoparticules liées à l'albumine.

Référence(s) officielle(s) : Rectificatif AMM européenne 15/04/2021

Classifications
  • Classe(s) pharmacothérapeutique(s) :
  • CYTOTOXIQUE
  • CYTOTOXIQUE POISON FUSEAU TAXOIDE
  • Classe(s) ATC (source Thériaque d'après l'OMS) :
  • ANTINEOPLASIQUES ET IMMUNOMODULATEURS : L
  • ANTINEOPLASIQUES : L01
  • ALCALOIDES VEGETAUX ET AUTRES MEDICAMENTS D'ORIGINE NATURELLE : L01C
  • TAXANES : L01CD
  • PACLITAXEL : L01CD01
Aucune DDD attribuée
  • Classe(s) EphMRA (source Club InterPharmaceutique) :
  • ANTINEOPLASIQUES ET IMMUNOMODULATEURS : L
  • ANTINEOPLASIQUES : L01
  • ALCALOIDES DE LA PERVENCHE ET AUTRES PRODUITS VEGETAUX : L01C

Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Antinéoplasiques, alcaloïdes végétaux et autres médicaments d'origine naturelle, taxanes, code ATC : L01CD01


* Mécanisme d'action

Le paclitaxel est un agent antimicrotubule qui stimule l'assemblage des dimères de tubuline en microtubules et stabilise ces derniers en empêchant leur dépolymérisation. Cette stabilité inhibe la réorganisation dynamique normale du réseau de microtubules, un phénomène essentiel aux fonctions vitales des cellules au cours de l'interphase et de la mitose. De plus, le paclitaxel induit la formation anormale de groupements ou de faisceaux de microtubules pendant toute la durée du cycle cellulaire ainsi que la constitution de multiples asters de microtubules pendant la mitose.

Paclitaxel contient des nanoparticules de paclitaxel-albumine sérique humaine d'une taille d'environ 130 nm, le paclitaxel étant à l'état amorphe, non cristallin. Après administration intraveineuse, les nanoparticules se dissocient rapidement en complexes solubles de paclitaxel lié à l'albumine d'une taille d'environ 10 nm. L'albumine est connue pour faciliter la transcytose endothéliale par les cavéoles de composants plasmatiques et des études in vitro ont démontré que sa présence dans paclitaxel favorise le transport du paclitaxel à travers les cellules endothéliales. On suppose que ce transport transendothélial cavéolaire facilité fait intervenir le récepteur de l'albumine gp60, et que l'accumulation de paclitaxel est augmentée dans la zone tumorale grâce à la protéine SPARC (Secreted Protein Acidic and Rich in Cysteine) qui se lie à l'albumine.


* Efficacité et sécurité cliniques

-> Cancer du sein :

Des données provenant de 106 patientes ayant participé à deux études ouvertes simple bras, et de 454 patientes traitées au cours d'une étude comparative randomisée de phase III, sont disponibles pour soutenir l'utilisation de paclitaxel dans le traitement du cancer du sein métastatique. Ces informations sont présentées ci-dessous.


- Études ouvertes simple bras :
Dans une des deux études, paclitaxel a été administré par voie intraveineuse en perfusion de 30 minutes à la dose de 175 mg/m2 à 43 patientes atteintes d'un cancer du sein métastatique. Lors du second essai, une dose de 300 mg/m2 a été administrée par voie intraveineuse en perfusion de 30 minutes chez 63 patientes atteintes d'un cancer du sein métastatique. Les patientes n'avaient pas reçu de prémédication par corticoïdes ni de traitement par G-CSF. Les cycles étaient administrés à 3 semaines d'intervalle. Les taux de réponse observés chez les patientes étaient respectivement de 39,5 % (IC de 95 % : 24,9 % - 54,2 %) et de 47,6 % (IC de 95 % : 35,3 % - 60,0 %). Le temps médian jusqu'à progression de la maladie était de 5,3 mois (175 mg/m2 ; IC de 95 % : 4,6 - 6,2 mois) et de 6,1 mois (300 mg/m2 ; IC de 95 % : 4,2 - 9,8 mois).

- Étude comparative randomisée :
Cette étude multicentrique a été mené chez des patientes atteintes d'un cancer du sein métastatique traitées toutes les 3 semaines avec du paclitaxel en monothérapie, soit par paclitaxel à la dose de 175 mg/m2 administré en perfusion de 3 heures associée à une prémédication pour prévenir le risque d'hypersensibilité (N = 225), soit par paclitaxel à la dose de 260 mg/m2 administré en perfusion de 30 minutes sans prémédication (N = 229).

Soixante-quatre pour cent des patientes présentaient un indice de performance altéré (ECOG 1 ou 2) à l'entrée dans l'étude ; 79 % d'entre elles présentaient des métastases viscérales ; et 76 % présentaient plus de 3 sites métastatiques atteints. Quatorze pour cent des patientes n'avaient jamais été soumises à une chimiothérapie antérieure ; 27 % seulement avaient reçu une chimiothérapie en traitement adjuvant, 40 % uniquement en traitement métastatique et 19 % dans les deux situations (adjuvante et métastatique). Cinquante-neuf pour cent avaient reçu le médicament étudié au moins comme deuxième ligne de traitement. Soixante-dix-sept pour cent des patientes avaient été antérieurement exposées aux anthracyclines.

Les résultats du taux de réponse globale et du temps jusqu'à la progression de la maladie, et ceux de la survie sans progression de la maladie et de la survie globale pour les patientes ayant reçu au moins une première ligne de traitement, sont présentés ci-dessous.

Taux de réponse globale, temps médian jusqu'à la progression de la maladie et survie sans progression de la maladie estimés par l'investigateur

Critères d'efficacité

- Taux de réponse [IC de 95%] (%) au-delà de la 1ère ligne de chimiothérapie :
. Paclitaxel (260 mg/m2) : 26,5 [18,98, 34,05] (n = 132)
. Paclitaxel à base de solvant (175 mg/m2) : 13,2 [7,54, 18,93] (n = 136)
. Valeur p : 0,006 (a)

- (*) Temps médian jusqu'à progression de la maladie [IC de 95 %] (semaines) au-delà de la 1ère ligne de chimiothérapie :
. Paclitaxel (260 mg/m2) : 20,9 [15,7, 25,9] (n = 131)
. Paclitaxel à base de solvant (175 mg/m2) : 16,1 [15,0, 19,3] (n = 135)
. Valeur p : 0,011 (b)

- (*) Survie sans progression médiane [IC de 95 %] (semaines) au-delà de la 1ère ligne de chimiothérapie
. Paclitaxel (260 mg/m2) : 20,6 [15,6, 25,9] (n = 131)
. Paclitaxel à base de solvant (175 mg/m2) : 16,1 [15,0, 18,3] (n = 135)
. Valeur p : 0,010 (b)

- (*)Survie [IC de 95 %] (semaines) au-delà de la 1ère ligne de chimiothérapie
. Paclitaxel (260 mg/m2) : 56,4 [45,1, 76,9] (n = 131)
. Paclitaxel à base de solvant (175 mg/m2) : 46,7 [39,0, 55,3] (n = 136)
. Valeur p : 0,020 (b)

(*)Ces données sont basées sur le rapport d'étude clinique : CA012-0 Addendum Final daté du 23 mars 2005.
(a) Test du Khi-2
(b) Test du Log-rank

La toxicité de ce médicament a été évaluée chez 229 patientes ayant reçu le produit au cours de cette étude clinique randomisée et contrôlée. La neurotoxicité liée au paclitaxel a été évaluée par l'amélioration d'un grade chez les patientes souffrant d'une neuropathie périphérique de grade 3, et ce à tout moment au cours du traitement. L'évolution de la neuropathie périphérique due à une toxicité cumulative de ce médicament après plus de 6 cycles de traitement vers un retour à l'état initial n'a pas été évaluée et reste inconnue.


* Adénocarcinome du pancréas

Une étude multicentrique internationale, randomisée en ouvert, a été menée chez 861 patients pour comparer l'association paclitaxel/gemcitabine versus gemcitabine en monothérapie en traitement de première ligne de l'adénocarcinome du pancréas métastatique. Les patients (N = 431) ont reçu paclitaxel en perfusion intraveineuse de 30 à 40 minutes à la dose de 125 mg/m2, suivi de la gemcitabine en perfusion intraveineuse de 30 à 40 minutes à la dose de 1 000 mg/m2, administrés les jours 1, 8 et 15 de chaque cycle de 28 jours. Dans le groupe de traitement comparateur, les patients (N = 430) ont reçu la gemcitabine en monothérapie conformément à la dose et au schéma posologique recommandés. Le traitement était administré jusqu'à la progression de la maladie ou jusqu'au développement d'une toxicité inacceptable. Chez les 431 patients présentant un adénocarcinome du pancréas ayant été randomisés pour recevoir paclitaxel en association avec la gemcitabine, les patients étaient en majorité blancs (93 %), 4 % étaient noirs et 2 % étaient asiatiques. L'indice de Karnofsky (KPS) était de 100 chez 16 % des patients, de 90 chez 42 %, de 80 chez 35 %, de 70 chez 7 % et inférieur à 70 chez moins de 1 % des patients. Les patients ayant un risque cardiovasculaire élevé, des antécédents d'artériopathie périphérique et/ou de collagénose et/ou de pneumopathie interstitielle étaient exclus de l'étude.

La durée de traitement médiane a été de 3,9 mois dans le bras paclitaxel/gemcitabine et de 2,8 mois dans le bras gemcitabine ; 32 % des patients du bras paclitaxel/gemcitabine versus 15 % des patients du bras gemcitabine ont reçu au moins 6 cycles de traitement. Dans la population traitée, la dose-intensité relative médiane de la gemcitabine a été de 75 % dans le bras paclitaxel/gemcitabine et de 85 % dans le bras gemcitabine. La dose-intensité relative médiane de paclitaxel a été de 81 %. La dose cumulée médiane administrée a été plus élevée dans le bras paclitaxel/gemcitabine (11 400 mg/m2) que dans le bras gemcitabine (9000 mg/m2).

Le critère principal d'évaluation de l'efficacité était la survie globale (SG). Les principaux critères secondaires étaient la survie sans progression (SSP) et le taux de réponse globale (TRG), évalués tous les deux par une analyse radiologique indépendante centralisée en aveugle selon les critères RECIST (version 1.0).

Résultats d'efficacité de l'étude randomisée chez des patients présentant un adénocarcinome du pancréas (population en intention de traiter).

-> Paclitaxel(125 mg/m2)/gemcitabine (N = 431)

- Survie globale
. Décès, n (%) : 333 (77)
. Médiane de survie globale, mois (IC à 95 %) : 8,5 (7,89 ; 9,53)
. RRA+G/G (IC à 95 %) (a) : 0,72 (0,617 ; 0,835)
. Valeur P (b) : < 0,0001
. Taux de survie, % (IC à 95 %) à 1 an : 35 % (29,7 ; 39,5)
. Taux de survie, % (IC à 95 %) à 2 ans : 9 % (6.2 ; 13,1)
. 75e percentile de survie globale (mois) : 14,8
- Survie sans progression
. Décès ou progression, n (%) : 277 (64)
. Médiane de survie sans progression, mois (IC à 95 %) : 5,5 (4,47 ; 5,95)
. RRA+G/G (IC à 95 %) (a) : 0,69 (0,581 ; 0,821)
. Valeur P (b) : < 0,0001
- Taux de réponse globale
. Réponse complète ou partielle confirmée, n (%) : 99 (23)
. IC à 95 % : 19,1 ; 27,2
. pA+G/pG (IC à 95 %) : 3,19 (2,178 ; 4,662)
. Valeur P (test du Chi2) : < 0,0001

-> Gemcitabine (N = 430)

- Survie globale
. Décès, n (%) : 359 (83)
. Médiane de survie globale, mois (IC à 95 %) : 6,7 (6,01 ; 7,23)
. RRA+G/G (IC à 95 %) (a) : 0,72 (0,617 ; 0,835)
. Valeur P (b) : < 0,0001
. Taux de survie, % (IC à 95 %) à 1 an : 22 % (18,1 ; 26,7)
. Taux de survie, % (IC à 95 %) à 2 ans : 4 % (2,3 ; 7,2)
. 75e percentile de survie globale (mois) : 11,4
- Survie sans progression
. Décès ou progression, n (%) : 265 (62)
. Médiane de survie sans progression, mois (IC à 95 %) : 3,7 (3,61 ; 4,04)
. RRA+G/G (IC à 95 %) (a) : 0,69 (0,581 ; 0,821)
. Valeur P (b) : < 0,0001
- Taux de réponse globale
. Réponse complète ou partielle confirmée, n (%) : 31 (7)
. IC à 95 % : 5,0 ; 10,1
. pA+G/pG (IC à 95 %) : 3,19 (2,178 ; 4,662)
. Valeur P (test du Chi2) : < 0,0001

IC = intervalle de confiance, RRA+G/G = rapport de risque paclitaxel+gemcitabine/gemcitabine, pA+G/pG = rapport des taux de réponse paclitaxel+gemcitabine/gemcitabine
(a) Modèle de risques proportionnels de Cox stratifié.
(b) Test du log-rank stratifié par région géographique (Amérique du Nord versus autres régions), KPS (70 à 80 versus 90 à 100) et présence de métastases hépatiques (oui versus non).

Une amélioration statistiquement significative de la SG a été observée chez les patients traités par paclitaxel plus gemcitabine par rapport à la gemcitabine en monothérapie, avec une augmentation de 1,8 mois de la SG médiane, une réduction globale de 28 % du risque de décès, une augmentation de 59 % du taux de survie à 1 an et de 125 % du taux de survie à 2 ans.

Figure : Courbe de Kaplan-Meier de la survie globale (population en intention de traiter) (Cf. RCP)

Les effets du traitement sur la survie globale ont été en faveur du bras paclitaxel/gemcitabine dans la majorité des sous-groupes prédéfinis (sexe, KPS, région géographique, siège primaire du cancer du pancréas, stade au moment du diagnostic, présence de métastases hépatiques, présence d'une carcinose péritonéale, antécédents de duodénopancréatectomie céphalique (intervention de Whipple), présence d'un stent biliaire lors de l'inclusion, présence de métastases pulmonaires et nombre de sites métastatiques). Chez les patients âgés de 75 ans et plus des bras paclitaxel/gemcitabine et gemcitabine, le rapport de risque (RR) de survie a été de 1,08 (IC à 95 % 0,653 ; 1,797). Chez les patients ayant un taux de CA 19-9 normal lors de l'inclusion, le RR de survie a été de 1,07 (IC à 95 % 0,692 ; 1,661).

Une amélioration statistiquement significative de la SSP a été observée chez les patients traités par paclitaxel/gemcitabine par rapport à la gemcitabine en monothérapie, avec une augmentation de 1,8 mois de la SSP médiane.


* Cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC)

Une étude multicentrique randomisée en ouvert a été menée chez 1 052 patients présentant un cancer bronchique non à petites cellules de stade IIIb ou IV naïfs de chimiothérapie. L'étude visait à comparer paclitaxel en association avec le carboplatine versus paclitaxel avec solvant en association avec le carboplatine en traitement de première ligne chez des patients présentant un CBNPCavancé. Plus de 99 % des patients avaient un indice de performance ECOG (Eastern Cooperative Oncology Group) de 0 ou 1. Les patients présentant une neuropathie préexistante de grade > ou = 2 ou des facteurs de risque médicaux graves impliquant un des systèmes d'organes majeurs étaient exclus. Les patients (N = 521) ont reçu paclitaxel en perfusion intraveineuse de 30 minutes à la dose de 100 mg/m2 les jours 1, 8 et 15 de chaque cycle de 21 jours, sans prémédication par corticoïdes et sans traitement prophylactique par G-CSF. Immédiatement après la fin de la perfusion de paclitaxel, le carboplatine était administré par voie intraveineuse à la dose AUC = 6 mg x min/ml le jour 1 seulement de chaque cycle de 21 jours. Les patients (N = 531) ont reçu le paclitaxel avec solvant en perfusion intraveineuse de 3 heures à la dose de 200 mg/m2 avec la prémédication habituelle, suivi immédiatement du carboplatine administré par voie intraveineuse à la dose AUC = 6 mg x min/ml. Chaque médicament était administré le jour 1 de chaque cycle de 21 jours. Dans les deux bras de l'étude, le traitement était administré jusqu'à la progression de la maladie ou survenue d'une toxicité inacceptable. Dans les deux bras de l'étude, les patients ont reçu un nombre médian de 6 cycles de traitement.

Le critère principal d'évaluation de l'efficacité était le taux de réponse globale, défini comme le pourcentage de patients ayant obtenu une réponse objective, complète ou partielle confirmées par l'analyse radiologique en aveugle indépendante et centralisée selon les critères RECIST (version 1.0). Une différence significative a été observée sur le taux de réponse globale chez les patients du bras paclitaxel plus carboplatine que chez les patients du bras comparateur : 33 % versus 25 %, p = 0,005 (Cf. données ci-dessous). Il a été observé une différence significative du taux de réponse globale dans le bras paclitaxel plus carboplatine par rapport au bras comparateur chez les patients présentant un cancer bronchique non à petites cellules d'histologie épidermoïde (N = 450, 41 % versus 24 %, p < 0,001) ; cependant, cette différence ne s'est pas traduite en différence de survie sans progression ou de survie globale. Il n'a pas été observé de différence dans le taux de réponse globale entre les bras de traitement chez les patients présentant un cancer bronchique non à petites cellules d'histologie non épidermoïde (N = 602, 26 % versus 25 %, p = 0,808).

Taux de réponse globale dans l'étude randomisée menée dans le cancer bronchique non à petites cellules (population en intention de traiter) (analyse indépendante)

- Réponse complète ou partielle confirmée, n (%)
. Paclitaxel (100 mg/m2/semaine) + carboplatine (N = 521) : 170 (33 %)
. Paclitaxel avec solvant (200 mg/m2 toutes les 3 semaines) + carboplatine (N = 531) : 132 (25 %)

- IC à 95 %(%)
. Paclitaxel (100 mg/m2/semaine) + carboplatine (N = 521) : 28,6 ; 36,7
. Paclitaxel avec solvant (200 mg/m2 toutes les 3 semaines) + carboplatine (N = 531) : 21,2 ; 28,5

- Réponse complète ou partielle confirmée, n (%)
. Paclitaxel (100 mg/m2/semaine) + carboplatine (N = 521) : 170 (33 %)
. Paclitaxel avec solvant (200 mg/m2 toutes les 3 semaines) + carboplatine (N = 531) : 132 (25 %)

- pA/pT (IC à 95,1%)
. Paclitaxel (100 mg/m2/semaine) + carboplatine (N = 521) : 1,313 (1,082 ;1,593)
. Paclitaxel avec solvant (200 mg/m2 toutes les 3 semaines) + carboplatine (N = 531) : 1,313 (1,082 ;1,593)

- Valeur p (a)
. Paclitaxel (100 mg/m2/semaine) + carboplatine (N = 521) : 0,005
. Paclitaxel avec solvant (200 mg/m2 toutes les 3 semaines) + carboplatine (N = 531) : 0,005

IC = intervalle de confiance ; HRA/T = Hazard Ratio paclitaxel + carboplatine/paclitaxel avec solvant + carboplatine ; pA/pT = rapport des taux de réponse paclitaxel + carboplatine/paclitaxel avec solvant + carboplatine.
(a) Valeur p basée sur un test du Chi2.

Il n'a pas été observé de différence statistiquement significative entre les deux bras en termes de survie sans progression (selon l'évaluation radiologique en aveugle) et de survie globale. Conformément à la ligne directrice de l'EMA relative aux aspects méthodologiques pour l'utilisation du critère de SSP, une analyse de non-infériorité ultérieure a été effectuée pour la SSP et la SG avec une marge de non-infériorité prédéfinie de 15 %. Le critère de non-infériorité a été atteint pour la SSP et la SG, la limite supérieure de l'intervalle de confiance à 95 % des Hazard Ratio associés étant inférieure à 1,176 (Cf. données ci-dessous).

Analyses de non-infériorité de la survie sans progression et de la survie globale dans l'étude randomisée menée dans le cancer bronchique non à petites cellules (population en intention de traiter)

-> Survie sans progression (a) (analyse indépendante)

- Décès ou progression, n (%)
. Paclitaxel (100 mg/m2/semaine) + carboplatine (N= 521) : 429 (82 %)
. Paclitaxel avec solvant (200 mg/m2 toutes les 3 semaines) + carboplatine (N = 531) : 442 (83 %)
- SSP médiane (IC à 95 %) (mois)
. Paclitaxel (100 mg/m2/semaine) + carboplatine (N= 521) : 6,8 (5,7 ; 7,7)
. Paclitaxel avec solvant (200 mg/m2 toutes les 3 semaines) + carboplatine (N = 531) : 6,5 (5,7 ; 6,9)
- HRA/T (IC à 95 %)
. Paclitaxel (100 mg/m2/semaine) + carboplatine (N= 521) : 0,949 (0,830 ; 1,086)
. Paclitaxel avec solvant (200 mg/m2 toutes les 3 semaines) + carboplatine (N = 531) : 0,949 (0,830 ; 1,086)

-> Survie globale

- Nombre de décès, n (%)
. Paclitaxel (100 mg/m2/semaine) + carboplatine (N= 521) : 360 (69 %)
. Paclitaxel avec solvant (200 mg/m2 toutes les 3 semaines) + carboplatine (N = 531) : 384 (72 %)

- SG médiane (IC à 95 %) (mois)
. Paclitaxel (100 mg/m2/semaine) + carboplatine (N= 521) : 12,1 (10,8 ; 12,9)
. Paclitaxel avec solvant (200 mg/m2 toutes les 3 semaines) + carboplatine (N = 531) : 11,2 (10,3 ; 12,6)

- RRA/T (IC à 95,1%)
. Paclitaxel (100 mg/m2/semaine) + carboplatine (N= 521) : 0,922 (0,797 ; 1,066)
. Paclitaxel avec solvant (200 mg/m2 toutes les 3 semaines) + carboplatine (N = 531) : 0,922 (0,797 ; 1,066)

IC = intervalle de confiance ; HRA/T = Hazard Ratio paclitaxel + carboplatine/paclitaxel avec solvant + carboplatine ; pA/pT = rapport des taux de réponse paclitaxel + carboplatine/paclitaxel avec solvant + carboplatine.
(a) Conformément à la ligne directrice de l'EMEA relative aux aspects méthodologiques pour l'utilisation du critère de SSP, les observations manquantes ou l'instauration d'un nouveau traitement ultérieur n'ont pas été censurées.


* Population pédiatrique

La sécurité et l'efficacité chez les patients pédiatriques n'ont pas été établies (Cf. rubrique "Posologie").

L'étude ABI-007-PST-001, une étude de détermination de la dose de phase I/II, multicentrique et en ouvert, visant à évaluer la sécurité d'emploi, la tolérance et l'efficacité préliminaire de ce médicament administré une fois par semaine chez des patients pédiatriques atteints de tumeurs solides en rechute ou réfractaires, comprenait un total de 106 patients âgés de > ou = 6 mois à < ou = 24 ans.

La phase I de l'étude comprenait un total de 64 patients âgés de 6 mois à moins de 18 ans et a permis de déterminer la dose maximale tolérée (DMT) de 240 mg/m2, administrée par perfusion intraveineuse de 30 minutes, les jours 1, 8 et 15 de chaque cycle de 28 jours.

Dans la phase II, un total de 42 patients âgés de 6 mois à 24 ans et atteints d'un sarcome d'Ewing, d'un neuroblastome ou d'un rhabdomyosarcome en rechute ou réfractaire ont été inclus selon un plan minimax en deux étapes de Simon afin d'évaluer l'activité antitumorale en fonction du taux de réponse globale (TRG). Sur ces 42 patients, un patient était âgé de < 2 ans, 27 patients étaient âgés de > ou = 2 à < 12 ans, 12 patients étaient âgés de > ou = 12 à < 18 ans et 2 patients adultes étaient âgés de > ou = 18 à 24 ans.

Les patients ont reçu un traitement à la DMT d'une durée médiane de deux cycles. Sur les 41 patients admissibles à une évaluation de l'efficacité à la phase I, un patient du groupe rhabdomyosarcome (N = 14) a présenté une réponse partielle (RP) confirmée, se traduisant par un TRG de 7,1 % (IC à 95 % : 0,2, 33,9). Aucune réponse complète (RC) confirmée ni aucune RP n'ont été observée ni dans le groupe sarcome d'Ewing (N = 13) ni dans le groupe neuroblastome (N = 14). Aucun des bras de traitement n'est passé à la phase II, car le protocole définissait une exigence de > ou = 2 patients présentant une réponse confirmée, et cette exigence n'a pas été satisfaite.

La médiane de survie globale, qui tient compte de la période de suivi à un an, était de 32,1 semaines pour le groupe sarcome d'Ewing (IC à 95 % de 21,4 à 72,9), de 32,0 semaines pour le groupe neuroblastome (IC à 95 % de 12 à non établi) et de 19,6 semaines pour le groupe rhabdomyosarcome (IC à 95 % de 4 à 25,7).

Le profil de sécurité global de ce médicament chez les patients pédiatriques était conforme avec le profil de sécurité connu de ce médicament chez l'adulte (Cf. rubrique "Effets indésirables"). Ces résultats ont conduit à la conclusion que ce médicament en monothérapie n'apporte pas un bénéfice significatif en termes d'activité clinique ou de survie qui justifierait la poursuite de son développement pour la population pédiatrique.
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 15/04/2021  

Propriétés pharmacocinétiques
La pharmacocinétique du paclitaxel total suite à des perfusions de 30 et de 180 minutes d'Abraxane à des doses allant de 80 à 375 mg/m2 a été mesurée au cours d'études cliniques. L'exposition au paclitaxel (ASC) augmentait linéairement de 2 653 à 16 736 ng.h/ml après l'administration de doses allant de 80 à 300 mg/m2.

Lors d'une étude menée chez des patients atteints de tumeurs solides à un stade avancé, les caractéristiques pharmacocinétiques du paclitaxel suite à l'administration de paclitaxel par voie intraveineuse à la dose de 260 mg/m2 en perfusion de 30 minutes ont été comparées avec celles obtenues suite à la perfusion de 175 mg/m2 de paclitaxel avec solvant administrée en 3 heures. Selon une analyse pharmacocinétique non compartimentale, la clairance plasmatique du paclitaxel mesurée sous paclitaxel était plus importante (43 %) que celle suivant l'injection de paclitaxel avec solvant et son volume de distribution était également plus élevé (53 %). Aucune différence n'a été observée dans les demi-vies d'élimination terminale.

Lors d'une étude à doses répétées chez 12 patients recevant paclitaxel par voie intraveineuse à la dose de 260 mg/m2, la variabilité intra-patient de l'ASC était de 19 % (de 3,21 % à 27,70 %). Aucun signe d'accumulation du paclitaxel n'a été observé lors des multiples cures de traitement.


* Distribution

Après administration de paclitaxel chez des patients présentant des tumeurs solides, le paclitaxel est distribué de façon égale dans les érythrocytes et dans le plasma et est fortement lié aux protéines plasmatiques (94 %).

La liaison aux protéines du paclitaxel après administration de paclitaxel a été évaluée par ultrafiltration dans une étude de comparaison intra-patient. La fraction de paclitaxel libre était significativement plus élevée avec paclitaxel (6,2 %) qu'avec la formulation paclitaxel-solvant (2,3 %). Par conséquent, l'exposition au paclitaxel non lié a été plus importante avec paclitaxel qu'avec la formulation paclitaxel-solvant, malgré une exposition totale comparable. Cela pourrait s'expliquer par le fait que le paclitaxel n'est pas piégé dans les micelles de Cremophor EL comme avec la formulation paclitaxel-solvant. Selon la littérature, les études effectuées in vitro sur des protéines sériques humaines (utilisant des concentrations de paclitaxel allant de 0,1 à 50 microgrammes/ml) indiquent que le taux de liaison protéique du paclitaxel n'est pas modifié en présence de cimétidine, de ranitidine, de dexaméthasone ou de diphénhydramine.

Selon l'analyse pharmacocinétique de population, le volume de distribution total est d'environ 1 741 litres ; le grand volume de distribution indique une distribution extravasculaire et/ou une fixation tissulaire importantes du paclitaxel.


* Biotransformation et élimination

Selon l'analyse de la littérature, les études menées in vitro sur des microsomes de foie humain et différentes coupes de tissu indiquent que le paclitaxel est principalement métabolisé en 6 alpha-hydroxypaclitaxel et en deux métabolites mineurs, 3'-p-hydroxypaclitaxel et 6 alpha-3'-p-dihydroxypaclitaxel. La formation de ces métabolites hydroxylés est catalysée respectivement par le CYP2C8, le CYP3A4 et de façon concomitante par les CYP2C8 et CYP3A4.

Chez des patients atteints d'un cancer du sein métastatique, après une perfusion de 30 minutes d'Abraxane à la dose de 260 mg/m2, la valeur moyenne de l'excrétion urinaire cumulée de substance active sous forme inchangée s'élevait à 4 % de la dose totale administrée, avec moins de 1 % sous forme de métabolites 6 alpha-hydroxypaclitaxel et 3'-p-hydroxypaclitaxel, ce qui indique l'importance de la clairance non rénale. Le paclitaxel est éliminé principalement par métabolisme hépatique et excrétion biliaire.

Dans l'éventail de doses cliniques allant de 80 à 300 mg/m2, la clairance plasmatique moyenne du paclitaxel est de 13 à 30 l/h/m2 et la demi-vie terminale moyenne de 13 à 27 heures.


* Insuffisance hépatique

L'effet de l'insuffisance hépatique sur la pharmacocinétique de population de paclitaxel a été étudié chez des patients atteints de tumeurs solides à un stade avancé. Cette analyse incluait des patients ayant une fonction hépatique normale (n = 130) et des patients présentant une insuffisance hépatique préexistante légère (n = 8), modérée (n = 7) ou sévère (n = 5) (selon les critères du Organ Dysfunction Working Group du NCI). Les résultats montrent que l'insuffisance hépatique légère (bilirubine totale > 1 et = 1,5 x LNS) n'a pas d'effet cliniquement important sur la pharmacocinétique du paclitaxel. Chez les patients atteints d'insuffisance hépatique modérée (bilirubine totale > 1,5 et = 3 x LNS) ou sévère (bilirubine totale > 3 et = 5 x LNS), la vitesse d'élimination maximale du paclitaxel est diminuée de 22 % à 26 % et l'ASC moyenne augmentée d'environ 20 % par rapport aux patients ayant une fonction hépatique normale. L'insuffisance hépatique n'a pas d'effet sur la Cmax moyenne du paclitaxel. De plus, l'élimination du paclitaxel présente une corrélation inverse avec la bilirubine totale et une corrélation positive avec l'albuminémie.

La modélisation pharmacocinétique/pharmacodynamique indique qu'il n'y a pas de corrélation entre la fonction hépatique (indiquée par le taux initial d'albumine ou de bilirubine totale) et la neutropénie après ajustement pour l'exposition à paclitaxel.

Il n'existe pas de données pharmacocinétiques chez les patients ayant un taux de bilirubine totale > 5 x LNS ni chez les patients atteints d'un adénocarcinome du pancréas métastatique (Cf. rubrique "Posologie").


* Insuffisance rénale

L'analyse pharmacocinétique de population incluait des patients ayant une fonction rénale normale (n = 65) et des patients présentant une insuffisance rénale préexistante légère (n = 61), modérée (n = 23) ou sévère (n = 1) (conformément aux critères 2010 du projet de ligne directrice [Draft guidance] de la FDA). L'insuffisance rénale légère à modérée (clairance de la créatinine = 30 et < 90 ml/min) n'a pas d'effet cliniquement important sur la vitesse d'élimination maximale et l'exposition systémique (ASC et Cmax) du paclitaxel. Les données pharmacocinétiques ne sont pas suffisantes chez les patients atteints d'insuffisance rénale sévère et il n'existe pas de données chez les patients présentant une insuffisance rénale terminale.


* Sujets âgés

L'analyse pharmacocinétique de population de paclitaxel incluait des patients âgés de 24 à 85 ans ; elle montre que l'âge n'a pas d'influence significative sur la vitesse d'élimination maximale et l'exposition systémique (ASC et Cmax) du paclitaxel.

Une modélisation pharmacocinétique/pharmacodynamique utilisant les données de 125 patients présentant des tumeurs solides avancées indiquent que les patients âgés de = 65 ans peuvent être plus susceptibles de développer une neutropénie pendant le premier cycle de traitement, bien que l'âge n'ait pas d'effet sur l'exposition plasmatique au paclitaxel.


* Population pédiatrique

La pharmacocinétique du paclitaxel après une administration intraveineuse de 30 minutes à des doses de 120 mg/m2 à 270 mg/m2 a été déterminée chez 64 patients (2 à < ou = 18 ans) dans la phase I d'une étude de phase I/II menée chez des patients pédiatriques atteints de tumeurs solides en rechute ou réfractaires. Après une augmentation de la dose de 120 à 270 mg/m2, l'AUC(0-inf) et la Cmax moyennes du paclitaxel variaient respectivement de 8 867 à 14 361 ng.h/ml et de 3 488 à 8 078 ng/ml.

Les valeurs d'exposition au médicament maximales normalisées en fonction de la dose étaient comparables dans la gamme de doses étudiées ; cependant, les valeurs d'exposition au médicament totales normalisées en fonction de la dose étaient comparables uniquement entre 120 mg/m2 et 240 mg/m2, avec l'AUC infini normalisée en fonction de la dose la plus basse pour le niveau de dose de 270 mg/m2. À la DMT de 240 mg/m2, la clairance moyenne était de 19,1 l/h et la demi-vie terminale moyenne était de 13,5 heures.

Chez les enfants et les adolescents, l'exposition au paclitaxel augmentait avec l'administration de doses plus élevées et les expositions hebdomadaires au médicament étaient plus élevées que chez les patients adultes.


* Autres facteurs intrinsèques

Les analyses pharmacocinétiques de population de paclitaxel indiquent que le sexe, la race (Asiatiques versus Blancs) et le type de tumeur solide n'ont pas d'effet cliniquement important sur l'exposition systémique (ASC et Cmax) du paclitaxel. L'ASC du paclitaxel est diminuée d'environ 25 % chez les patients pesant 50 kg par rapport aux patients pesant 75 kg. La pertinence clinique de cette observation n'est pas claire.
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 15/04/2021  

Sécurité préclinique
Le potentiel cancérogène du paclitaxel n'a pas été étudié. Cependant, selon les données publiées dans la littérature, le paclitaxel est un agent potentiellement cancérogène et génotoxique aux doses utilisées en clinique en raison de son mécanisme d'action pharmacodynamique. Le paclitaxel s'est révélé clastogène in vitro (aberrations chromosomiques dans les lymphocytes humains) et in vivo (test du micronucleus chez les souris). Le paclitaxel s'est révélé génotoxique in vivo (test du micronucleus chez les souris) mais ne s'est pas révélé mutagène dans le test d'Ames ni dans celui de mutation génique directe dans des cellules d'ovaire de hamster chinois/hypoxanthine guanine phosphoribosyl-transférase (CHO/HGPRT).

Le paclitaxel administré à des doses inférieures à la dose thérapeutique humaine est associé à une baisse de la fertilité lorsqu'il est administré avant et pendant la période d'accouplement chez des rats mâles et femelles et à une foetotoxicité chez le rat. Les études effectuées chez l'animal ont montré des effets toxiques, non réversibles sur les organes reproductifs mâles à des niveaux d'exposition similaires à ceux observés en clinique.

Le paclitaxel et/ou ses métabolites sont excrétés dans le lait de rates allaitantes. Après administration intraveineuse de paclitaxel radiomarqué à des rates aux jours 9 et 10 du postpartum, les concentrations de radioactivité dans le lait étaient plus élevées que dans le plasma et ont diminué parallèlement aux concentrations plasmatiques.
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 15/04/2021  
Médicament virtuel Thériaque
Paclitaxel albumine (exprimé en paclitaxel) 5 mg/ml poudre pour dispersion injectable

Spécialité(s) génériques Thériaque Type Prix
ABRAXANE 100MG (5MG/ML) PDR INJ FL Référence
ABRAXANE 250MG (5MG/ML) PDR INJ FL Référence
PAZENIR 100MG (5MG/ML) PDR INJ FL Gé Générique
     
    Comparer prix

Génériques
Dénomination(s) commune(s) : PACLITAXEL ALBUMINE
Voie(s) : INTRAVEINEUSE et PARENTERALE
Groupe générique(s) : PACLITAXEL ALBUMINE 0NON RENSEIGNE MG soit 100 MG exprimé(e) en PACLITAXEL - ABRAXANE 100MG (5MG/ML) PDR INJ FL
  • Date d'application en cours : 17/04/2024

  • Date d'application / Création du groupe 24/09/2019

  • Tarif forfaitaire de responsabilité : NON
Spécialité(s) de référence ansm Code(s) CIP Excipient(s) à effet notoire
ABRAXANE 100MG (5MG/ML) PDR INJ FL
    Laboratoire titulaire AMM :
  • BRISTOL MYERS SQUIBB PHARMA EEIG
 
ABRAXANE 250MG (5MG/ML) PDR INJ FL
    Laboratoire titulaire AMM :
  • BRISTOL MYERS SQUIBB PHARMA EEIG
 

Spécialité(s) générique(s) ansm Code(s) CIP Excipient(s) à effet notoire
PAZENIR 100MG (5MG/ML) PDR INJ FL Gé
Laboratoire titulaire AMM : RATIOPHARM GMBH
 

 Historique du groupe générique

Recommandations
Avis de la Commission de la Transparence de la HAS
    • SMR : NIVEAU IMPORTANT
    • SMR : NIVEAU IMPORTANT


    Rapport(s) public(s) d'évaluation ansm (RAPPE) et EMEA (EPAR)
    ABRAXANE (EPAR) 2015


    Recommandations et protocoles thérapeutiques ansm, HAS, INCa
    ABRAXANE RUPTURE STOCK 2023
    FUSION BMS CELGENE 2022
    REDUCT RISQ ASSOCIES AUX TAXANES 2017
    ABRAXANE SYNTHESE D'AVIS 2014
    PACLITAXEL ALBUMINE - ADMINISTRATION
    CANCER DU POUMON - GUIDE PATIENT
    CANCER DU SEIN - GUIDE PATIENT
    ABRAXANE SYNTHESE D'AVIS 2010
    CANCER DU SEIN - GUIDE MEDECIN
    CANC POUMON ET MESOTHELIOM-GUIDE MEDECIN


    Renseignements administratifs
    • Conditions de prescription et de délivrance :
    •  
    • LISTE I
    • PRESCR RESTREINTE/CSP R.5121-77 A -96
    • PRESCR HOSPITALIERE/CSP R.5121-84 A -86
    • RESERVE ONCOLOGIE/CANCEROLOGIE
    • RESERVE HEMATOLOGIE
    • SURVEILLANCE PARTICUL/CSP R.5121-93 A -95
    • PRESCR SPECIALISTES/CSP R.5121-90 A -92
    • RENOUVELLEMENT PRESCRIPTION RESTREINT
    * Conditions de prescription et de délivrance

    Liste I.
    Médicament soumis à prescription hospitalière.
    Prescription réservée aux spécialistes et service d'hématologie, cancérologie et oncologie médicale.
    Médicament nécessitant une surveillance particulière pendant le traitement.
    Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 15/04/2021
     
    Code UCD13 : 3400893480649
    Code UCD7 : 9348064
    Code identifiant spécialité : 6 873 901 9
    Laboratoire(s) titulaire(s) AMM:
    • BRISTOL MYERS SQUIBB PHARMA EEIG
    Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 15/04/2021
    Laboratoire(s) exploitant(s) :
    • BRISTOL MYERS SQUIBB
    Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 15/04/2021
       
    Présentation : 1 flacon(s) en verre de 100 mg
    Code CIP13 3400938441871
    Code CIP7 3844187
    Commercialisation Disponible : OUI depuis le 10/02/2011
    Agrément collectivités/date JO Oui le 16/07/2010
    Radiation collectivités/date JO Non
    Présentation réservée à l'hôpital Oui
    Conditionnement
    Dose totale contenue dans l'unité commune de dispensation (UCD)
    • 100 MG exprimé(e) en PACLITAXEL
    Conditionnement primaire 1 FLACON(S) de 50 ML (1)
    Matériau(x)
    • VERRE
    • VERRE TYPE I
    Caractéristique(s) du conditionnement primaire
    • AVEC BOUCHON EN CAOUTCHOUC BUTYL
    • AVEC CAPSULE EN ALUMINIUM
    • AVEC CAPSULE FLIP OFF
    Caractéristique(s) de l'emballage
    • AVEC PICTOGRAMME CONDUCTEUR
    • PICTOGRAMME CONDUCTEUR : JO 03/10/2008
    • NIV 2 : TRIANGLE NOIR FOND ORANGE

    * Nature et contenu de l'emballage extérieur

    Flacon de 50 ml (verre de type 1) avec bouchon en caoutchouc (butyle), muni d'une capsule de type flip-off (aluminium) et contenant 100 mg de paclitaxel dans une formulation de nanoparticules liées à l'albumine.

    Boîte d'un flacon.


    * Pictogramme conducteur

    Pictogramme devant figurer sur l'emballage extérieur ou, en l'absence d'emballage extérieur, sur le conditionnement primaire

    - Pictogramme niveau 2 :
    Le pictogramme doit être conforme à l'arrêté du 8 août 2008 pris en application de l'article R 5121-139 du code de la santé publique et relatif à l'apposition d'un pictogramme sur le conditionnement extérieur de certains médicaments et produits.

    Celui-ci précise que le pictogramme a la forme d'un triangle équilatéral noir sur fond orange dans lequel se trouve une voiture noire et "Niveau 2" est mentionné en dessous. Il est accompagné du libellé suivant : "Soyez très prudent. Ne pas conduire sans l'avis d'un professionnel de santé." Ses dimensions sont adaptées à la taille du conditionnement extérieur.

    Présentation unitaire OUI
    Référence(s) bibliographique(s)
    • Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 15/04/2021

    • (1) Standard Terms
    Conditions de délivrance
    • LISTE I
    Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 15/04/2021
    Statut de la présentation
    • AMM à la date du 14/01/2008
    • AMM EUROPEENNE EU/1/07/428/001
    Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 15/04/2021
    Prix
    1. Prix en officine ville
    Prix de cette présentation (CIP)/date JO non concerné
    Tarif forfaitaire de responsabilité/date JO (génériques) Non concerné
    2. Prix à l'hôpital (Pharmacie à usage intérieur)
    Prix de vente aux établissements de santé par UCD/date JO (rétrocession - vente au public) Non concerné
    Tarif de responsabilité par UCD (tarification à l'activité) Non concerné
    Remboursement
    1. Ville
    Taux de remboursement
    • Non concerné

    2. Hôpital (Rétrocession - vente au public)
    Taux de remboursement
    • Non concerné

    Statut(s) du remboursement
    • ALD MALADIE CORONAIRE : SANS RAPPORT
    • ALD INS RESP C GRAVE : SANS RAPPORT
    • ALD DIABETE : SANS RAPPORT
    • ALD ARTERIOPATHIES : SANS RAPPORT
    • ALD CARDIOPATHIES : SANS RAPPORT
    • ALD HTA : (SANS RAPPORT) SUPPRESSION ALD 26/06/11
    • AGREMENT COLLECTIVITES RESTREINT INDICATION(S)
    * Arrêté du 15 septembre 2015 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques agréées à l'usage des collectivités et divers services publics

    La prise en charge étendue dans l'indication suivante :
    - traitement de première ligne de l'adénocarcinome du pancréas métastique chez les patients adultes.

    (JO du 22/09/2015)
    SMR spécifique de cette présentation NON
    Modalité(s) de dispensation
    • PHARMACIE A USAGE INTERIEUR
    • ETABLISSEMENT DE SANTE
    • DISPENSATION A USAGE INTERIEUR
    • MEDICAMENT SERIALISABLE
    Conservation
    Présentation : 1 flacon(s) en verre de 100 mg
    Durée(s) et condition(s) de conservation
    • 36 MOIS
    • A TEMPERATURE AMBIANTE
    • DANS L'EMBALLAGE D'ORIGINE
    • A L'ABRI DE LA LUMIERE

    * Durée de conservation

    - Flacons non ouverts : 3 ans


    * Précautions particulières de conservation

    - Flacons non ouverts :
    Conserver le flacon dans l'emballage d'origine, à l'abri de la lumière. Ni la congélation, ni la réfrigération n'affectent de manière indésirable la stabilité du produit. Pas de précautions particulières de conservation concernant la température.

    Conditions de conservation après reconstitution, dilution ou ouverture

    * Durée de conservation

    - Stabilité de la dispersion reconstituée dans le flacon
    La stabilité physico-chimique du produit reconstitué a été démontrée pendant 24 heures à une température comprise entre 2 °C et 8 °C dans l'emballage d'origine, à l'abri de la lumière.

    - Stabilité de la dispersion reconstituée dans la poche pour perfusion
    La stabilité physico-chimique du produit a été démontrée pour une période allant jusqu'à 24 heures à une température comprise entre 2 °C et 8 °C, suivie d'une période de 4 heures à 25 °C, à l'abri de la lumière.

    Cependant, du point de vue microbiologique, à moins que la méthode de reconstitution et de remplissage des poches pour perfusion n'exclue les risques de contamination microbienne, le produit doit être utilisé immédiatement après la reconstitution et le remplissage des poches pour perfusion.

    S'il n'est pas utilisé immédiatement, la durée et les conditions de conservation du produit reconstitué relèvent de la responsabilité de l'utilisateur.

    La durée totale de conservation combinée du médicament reconstitué dans le flacon et dans la poche pour perfusion, lorsqu'il est réfrigéré et à l'abri de la lumière est de 24 heures. Ensuite, le médicament peut être conservé dans la poche pour perfusion pendant 4 heures à une température inférieure à 25 °C.

    Référence(s) officielles(s) :  Rectificatif AMM européenne 15/04/2021
    Indications
    CANCER DU SEIN    
    • DANS LES FORMES METASTATIQUES
    • CHEZ L'ADULTE
    • MONOCHIMIOTHERAPIE
    • TRAITEMENT DE DEUXIEME INTENTION
    • EN CAS D'ECHEC A UNE AUTRE THERAPEUTIQUE
    • EN ALTERNATIVE A UNE AUTRE THERAPEUTIQUE
    • Cf. MISES EN GARDE/PRECAUTIONS D'EMPLOI
    Ce médicament est indiqué en monothérapie dans le traitement du cancer du sein métastatique, chez les patients adultes en échec du traitement de première ligne du cancer métastasé, et pour qui le traitement standard incluant une anthracycline n'est pas indiqué (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").
    SMR de l'indication NIVEAU IMPORTANT 27/01/2010
    Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 15/04/2021

    Guide affection longue durée (ALD) Patient CANCER DU SEIN - GUIDE PATIENT
    Guide affection longue durée (ALD) Médecin CANCER DU SEIN - GUIDE MEDECIN
    CIM10
    • Tumeur maligne du sein C50
    Maladie rare Non

    ADENOCARCINOME PANCREAS    
    • DANS LES FORMES METASTATIQUES
    • CHEZ L'ADULTE
    • TRAITEMENT DE PREMIERE INTENTION
    • POLYCHIMIOTHERAPIE
    • ASSOCIER A LA GEMCITABINE
    Paclitaxel en association avec la gemcitabine est indiqué dans le traitement de première ligne de l'adénocarcinome du pancréas métastatique chez les patients adultes.
    SMR de l'indication NIVEAU IMPORTANT 15/10/2014
    Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 15/04/2021

    Guide affection longue durée (ALD) Patient CANCER DU PANCREAS - GUIDE PATIENT
    Guide affection longue durée (ALD) Médecin CANCER DU PANCREAS - GUIDE MEDECIN
    CIM10
    • Tumeur maligne du pancréas C25
    Maladie rare Non

    CANCER POUMON NON A PETITE CELLULE    
    • CHEZ L'ADULTE
    • TRAITEMENT DE PREMIERE INTENTION
    • POLYCHIMIOTHERAPIE
    • ASSOCIER AU CARBOPLATINE
    • EN ALTERNATIVE A UNE AUTRE THERAPEUTIQUE
    Ce médicament en association avec le carboplatine est indiqué dans le traitement de première ligne du cancer bronchique non à petites cellules chez les patients adultes qui ne sont pas candidats à une chirurgie potentiellement curative et/ou une radiothérapie.
    SMR de l'indication Cf. Critères de choix : ASMR/SMR, RAPPE, EPAR, FIT, RMO, Recommandations
    Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 15/04/2021

    Guide affection longue durée (ALD) Patient CANCER DU POUMON - GUIDE PATIENT
    Guide affection longue durée (ALD) Médecin CANC POUMON ET MESOTHELIOM-GUIDE MEDECIN
    CIM10
    • Tumeur maligne des bronches et du poumon C34
    • Tumeur maligne secondaire du poumon C780
    Maladie rare Non
    Non indications
    Aucune information recensée.
    Posologie(s)
    Schéma posologique n° 1
    Voie(s) d'administration
    • INTRAVEINEUSE
    Terrain(s) physio-pathologique(s)
    • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS
    • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS INSUFFISANT RENAL LEGER
    • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS INSUFFISANT RENAL MODERE
    • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS INSUFFISANT HEPATIQUE LEGER
    • SUJET AGE
    • SUJET AGE INSUFFISANT RENAL LEGER
    • SUJET AGE INSUFFISANT RENAL MODERE
    • SUJET AGE INSUFFISANT HEPATIQUE LEGER
    Indication(s)
    • CANCER DU SEIN

    • EN MONOTHERAPIE

    Posologie USUELLE  
    • EN ADMINISTRATION INTRAVEINEUSE
    • EN CAS DE BONNE TOLERANCE
    Dose 260 MG/M2/PRISE
    Fréquence maximale 1 /3 SEMAINES
    Durée de traitement
    • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
    Posologie USUELLE  
    • EN CAS D'INTOLERANCE
    • EN ADMINISTRATION INTRAVEINEUSE
    Dose de 180 MG/M2/PRISE à 260 MG/M2/PRISE
    Fréquence maximale 1 /3 SEMAINES
    Durée de traitement
    • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
    Adaptation posologique
    • ADAPTER EN FCT SURFACE CORPORELLE
    • ADAPTER EN FCT TOLERANCE
    • ADAPTER EN FCT BILAN HEMATOLOGIQUE
    • RESPECTER DES PALIERS
    Surveillance
    • SURVEILLANCE HEMATOLOGIQUE
    • SURVEILLANCE CLINIQUE
    Recommandation(s)
    • Cf. MISES EN GARDE/PRECAUTIONS D'EMPLOI
    • Cf. PROPRIETES PHARMACOCINETIQUES

    * Posologie

    La dose recommandée de ce médicament est de 260 mg/m2 administrée en perfusion intraveineuse de 30 minutes toutes les 3 semaines.


    * Adaptations de la dose au cours du traitement :

    Les patients présentant une neutropénie sévère (taux de neutrophiles < 500/mm3 pendant au moins une semaine) ou d'une neuropathie sensitive sévère au cours du traitement par paclitaxel devront recevoir une dose réduite à 220 mg/m2 pour la suite du traitement. Suite à la récidive d'une neutropénie sévère ou d'une neuropathie sensitive sévère, la dose sera à nouveau réduite à 180 mg/m2. Ce médicament ne doit pas être administré avant que le taux de neutrophiles ne redevienne >1500/mm3. Pour les neuropathies sensitives de grade 3, le traitement sera suspendu jusqu'à ce que la neuropathie régresse au grade 1 ou 2, et la dose administrée sera réduite pour l'ensemble des cures suivantes.


    * Population particulière

    - Insuffisance hépatique :
    Aucune adaptation de la dose n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère (bilirubine totale > 1 et < ou = 1,5 x LNS et aspartate aminotransférase [ASAT] < ou = 10 x LNS), quelle que soit l'indication. Ces patients doivent être traités aux mêmes doses que ceux ayant une fonction hépatique normale.

    - Insuffisance rénale :
    Il n'est pas nécessaire d'adapter la dose initiale de ce médicament chez les patients présentant une insuffisance rénale légère à modérée (clairance de la créatinine estimée > ou = 30 et < 90 ml/min). Il n'existe pas de données suffisantes pour recommander une adaptation de la dose de ce médicament chez les patients atteints d'insuffisance rénale sévère ou terminale (clairance de la créatinine estimée < 30 ml/min) (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques").

    - Sujets âgés :
    Aucune réduction de dose supplémentaire, autre que les réductions indiquées pour tous les patients, n'est recommandée chez les patients âgés de 65 ans et plus.

    Chez les 229 patients ayant reçu ce médicament en monothérapie dans le traitement d'un cancer du sein dans l'étude randomisée, 13 % étaient âgés d'au moins 65 ans et < 2 % étaient âgés de 75 ans et plus. Aucune toxicité n'a été observée plus fréquemment chez les patients âgées d'au moins 65 ans ayant reçu ce médicament. Cependant, une analyse ultérieure portant sur 981 patients recevant ce médicament en monothérapie pour un cancer du sein métastatique, dont 15 % étaient âgés de > ou = 65 ans et 2 % de > ou = 75 ans, a montré une incidence plus élevée d'épistaxis, de diarrhée, de déshydratation, de fatigue et d'oedème périphérique chez les patients âgés de > ou = 65 ans.

    Une modélisation pharmacocinétique/pharmacodynamique utilisant les données de 125 patients présentant des tumeurs solides avancées indiquent que les patients âgés de = 65 ans peuvent être plus susceptibles de développer une neutropénie pendant le premier cycle de traitement.

    - Population pédiatrique :
    La sécurité et l'efficacité de ce médicament chez les enfants et adolescents âgés de 0 à moins de 18 ans n'ont pas été établies. Les données actuellement disponibles sont décrites aux rubriques "Effets indésirables", "Propriétés pharmacodynamiques" et "Propriétés pharmacocinétiques" mais aucune recommandation sur la posologie ne peut être donnée. Il n'existe pas d'utilisation justifiée de ce médicament dans la population pédiatrique pour l'indication du cancer du sein métastatique, de l'adénocarcinome du pancréas métastatique ou du cancer bronchique non à petites cellules.
    Référence(s) officielle(s)
    • Rectificatif AMM européenne 15/04/2021

    Schéma posologique n° 2
    Voie(s) d'administration
    • INTRAVEINEUSE
    Terrain(s) physio-pathologique(s)
    • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS
    • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS INSUFFISANT RENAL LEGER
    • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS INSUFFISANT RENAL MODERE
    • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS INSUFFISANT HEPATIQUE LEGER
    • SUJET AGE
    • SUJET AGE INSUFFISANT RENAL LEGER
    • SUJET AGE INSUFFISANT RENAL MODERE
    • SUJET AGE INSUFFISANT HEPATIQUE LEGER
    Indication(s)
    • ADENOCARCINOME PANCREAS

    • DANS LES FORMES METASTATIQUES
    • ASSOCIER A D'AUTRES THERAPEUTIQUES

    Posologie USUELLE  
    • EN CAS DE BONNE TOLERANCE
    Dose 125 MG/M2/ADMINISTRATION
    Fréquence maximale 1 /JOUR
    Durée de traitement max 28 JOUR(S)
    LE 1ER JOUR DU TRAITEMENT
    LE 15EME JOUR DU TRAITEMENT
    LE 8EME JOUR DU TRAITEMENT
    Posologie USUELLE  
    • EN CAS D'INTOLERANCE
    Dose de 75 MG/M2/ADMINISTRATION à 125 MG/M2/ADMINISTRATION
    Fréquence maximale 1 /JOUR
    Durée de traitement max 28 JOUR(S)
    LE 1ER JOUR DU TRAITEMENT
    LE 15EME JOUR DU TRAITEMENT
    LE 8EME JOUR DU TRAITEMENT
    Adaptation posologique
    • ADAPTER EN FCT TOLERANCE
    • ADAPTER EN FCT BILAN HEMATOLOGIQUE
    • RESPECTER DES PALIERS
    Surveillance
    • SURVEILLANCE CLINIQUE
    • SURVEILLANCE HEMATOLOGIQUE
    Recommandation(s)
    • Cf. PROPRIETES PHARMACOCINETIQUES
    • Cf. MISES EN GARDE/PRECAUTIONS D'EMPLOI

    Paclitaxel ne doit être administré que sous la responsabilité d'un oncologue qualifié au sein d'une unité spécialisée dans l'administration d'agents cytotoxiques. Il ne doit ni remplacer ni être substitué par d'autres formulations de paclitaxel.

    La dose recommandée de paclitaxel en association avec la gemcitabine est de 125 mg/m2 administrée en perfusion intraveineuse de 30 minutes les jours 1, 8 et 15 de chaque cycle de 28 jours. La dose concomitante recommandée de gemcitabine est de 1000 mg/m2 administrée en perfusion intraveineuse de 30 minutes immédiatement après la fin de l'administration de paclitaxel les jours 1, 8 et 15 de chaque cycle de 28 jours.

    Adaptations de la dose au cours du traitement de l'adénocarcinome du pancréas

    -> Réductions de doses chez les patients présentant un adénocarcinome du pancréas

    - Palier de dose : Pleine dose
    . Dose de paclitaxel (mg/m2) : 100
    . Dose de gemcitabine (mg/m2): 1000
    - Palier de dose : 1ère réduction de dose
    . Dose de paclitaxel (mg/m2) : 100
    . Dose de gemcitabine (mg/m2): 800
    - Palier de dose : 2ème réduction de dose
    . Dose de paclitaxel (mg/m2) : 75
    . Dose de gemcitabine (mg/m2): 600
    - Palier de dose : Si une réduction supplémentaire de la dose est nécessaire
    . Dose de paclitaxel (mg/m2) : Arrêter le traitement
    . Dose de gemcitabine (mg/m2): Arrêter le traitement

    -> Modifications de doses en cas de neutropénie et/ou de thrombopénie au début d'un cycle ou pendant un cycle chez les patients présentant un adénocarcinome du pancréas

    - Jour du cycle : Jour 1
    . Taux de PNN (cellules/mm3) : < 1500
    OU
    . Taux de plaquettes (cellules/mm3) : < 100 000
    . Dose de paclitaxel : Différer le traitement jusqu'à la récupération
    . Dose de gemcitabine : Différer le traitement jusqu'à la récupération

    - Jour du cycle : Jour 8
    . Taux de PNN (cellules/mm3) : > ou =500 mais < 1000
    OU
    . Taux de plaquettes (cellules/mm3) : > ou = 50 000 mais < 75 000
    . Dose de paclitaxel : Réduire les doses d'un palier
    . Dose de gemcitabine : Réduire les doses d'un palier

    . Taux de PNN (cellules/mm3) : < 500
    OU
    . Taux de plaquettes (cellules/mm3) : > ou = 50 000 mais < 75 000
    . Dose de paclitaxel : < 50 000
    . Dose de gemcitabine : Interrompre le traitement

    Jour 15 : SI les doses du jour 8 ont été administrées sans modification :

    - Jour du cycle : Jour 15
    . Taux de PNN (cellules/mm3) : > ou = 500 mais < 1000
    OU
    . Taux de plaquettes (cellules/mm3) : > ou = 50 000 mais < 75 000
    . Dose de paclitaxel : Traiter aux doses du jour 8 puis administrer des facteurs de croissance leucocytaire OU
    Réduire les doses du jour 8 d'un palier
    . Dose de gemcitabine : Traiter aux doses du jour 8 puis administrer des facteurs de croissance leucocytaire OU
    Réduire les doses du jour 8 d'un palier

    . Taux de PNN (cellules/mm3) : < 500
    OU
    . Taux de plaquettes (cellules/mm3) : < 50 000
    . Dose de paclitaxel : < 50 000
    . Dose de gemcitabine : Interrompre le traitement

    Jour 15 : SI les doses du jour 8 ont été réduites :

    - Jour du cycle : Jour 15
    . Taux de PNN (cellules/mm3) : > ou = 1000
    ET
    . Taux de plaquettes (cellules/mm3) : > ou = 75 000
    . Dose de paclitaxel : Revenir aux doses du jour 1 puis administrer des facteurs de croissance leucocytaire OU Traiter aux doses du jour 8
    . Dose de gemcitabine : Revenir aux doses du jour 1 puis administrer des facteurs de croissance leucocytaire OU Traiter aux doses du jour 8

    . Taux de PNN (cellules/mm3) : > ou = 500 mais < 1000
    OU
    . Taux de plaquettes (cellules/mm3) : > ou = 50 000 mais < 75 000
    . Dose de paclitaxel : Traiter aux doses du jour 8 puis administrer des facteurs de croissance leucocytaire OU Réduire les doses du jour 8 d'un palier
    . Dose de gemcitabine : Traiter aux doses du jour 8 puis administrer des facteurs de croissance leucocytaire OU Réduire les doses du jour 8 d'un palier

    . Taux de PNN (cellules/mm3) : < 500
    OU
    . Taux de plaquettes (cellules/mm3) : < 50 000
    . Dose de paclitaxel : Interrompre le traitement
    . Dose de gemcitabine : Interrompre le traitement

    Jour 15 : SI l'administration du traitement a été suspendue le jour 8 :

    - Jour du cycle : Jour 15
    . Taux de PNN (cellules/mm3) : > ou = 1000
    ET
    . Taux de plaquettes (cellules/mm3) : > ou = 75 000
    . Dose de paclitaxel : Revenir aux doses du jour 1 puis administrer des facteurs de croissance leucocytaire OU Réduire les doses du jour 1 d'un palier
    . Dose de gemcitabine : Revenir aux doses du jour 1 puis administrer des facteurs de croissance leucocytaire OU Réduire les doses du jour 1 d'un palier

    . Taux de PNN (cellules/mm3) : > ou = 500 mais < 1000
    ET
    . Taux de plaquettes (cellules/mm3) : > ou = 50 000 mais < 75 000
    . Dose de paclitaxel : Réduire d'un palier de dose puis administrer des facteurs de croissance leucocytaire OU Réduire les doses du jour 1 de deux paliers
    . Dose de gemcitabine : Réduire d'un palier de dose puis administrer des facteurs de croissance leucocytaire OU Réduire les doses du jour 1 de deux paliers

    . Taux de PNN (cellules/mm3) : < 500
    OU
    . Taux de plaquettes (cellules/mm3) : < 50 000
    . Dose de paclitaxel : Interrompre le traitement
    . Dose de gemcitabine : Interrompre le traitement

    Modifications de doses en cas d'autres effets indésirables chez les patients présentant un adénocarcinome du pancréas

    - Effet indésirable (EI) : Neutropénie fébrile : Grade 3 ou 4
    . Dose de paclitaxel : Interrompre le traitement jusqu'à résolution de la fièvre et taux de PNN > ou = 1500 ; reprendre le traitement au palier de dose immédiatement inférieur (a)
    . Dose de gemcitabine : Interrompre le traitement jusqu'à résolution de la fièvre et taux de PNN > ou = 1500 ; reprendre le traitement au palier de dose immédiatement inférieur (a)

    - Effet indésirable (EI) : Neuropathie périphérique : Grade 3 ou 4
    . Dose de paclitaxel :Interrompre le traitement jusqu'à résolution au grade < ou = 1 ; reprendre le traitement au palier de dose immédiatement inférieur (a)
    . Dose de gemcitabine : Traiter à la même dose

    - Effet indésirable (EI) : Toxicité cutanée : Grade 2 ou 3
    . Dose de paclitaxel : Diminuer au palier de dose immédiatement inférieur (a ; si l'EI persiste, arrêter le traitement
    . Dose de gemcitabine : Diminuer au palier de dose immédiatement inférieur (a ; si l'EI persiste, arrêter le traitement

    - Effet indésirable (EI) : Toxicité gastro-intestinale : Mucite ou diarrhée de grade 3
    . Dose de paclitaxel : Interrompre le traitement jusqu'à résolution au grade < ou = 1 ; reprendre le traitement au palier de dose immédiatement inférieur (a)
    . Dose de gemcitabine : Interrompre le traitement jusqu'à résolution au grade < ou = 1 ; reprendre le traitement au palier de dose immédiatement inférieur (a)

    (a) Voir données ci-dessus pour les réductions de doses.


    * Populations particulières

    - Insuffisance hépatique
    Aucune adaptation de la dose n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère (bilirubine totale > 1 et > ou = 1,5 x LNS et aspartate aminotransférase [ASA] < ou = 10 x LNS), quelle que soit l'indication. Ces patients doivent être traités aux mêmes doses que ceux ayant une fonction hépatique normale.

    Chez les patients présentant un adénocarcinome du pancréas métastatique atteints d'insuffisance hépatique modérée à sévère, les données sont insuffisantes pour permettre des recommandations posologiques (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Propriétés pharmacocinétiques").

    Chez les patients ayant un taux de bilirubine totale > 5 x LNS ou d'ASAT > 10 x LNS, les données sont insuffisantes pour permettre des recommandations posologiques, quelle que soit l'indication (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Propriétés pharmacocinétiques").

    - Insuffisance rénale :
    Il n'est pas nécessaire d'adapter la dose initiale de ce médicament chez les patients présentant une insuffisance rénale légère à modérée (clairance de la créatinine estimée > ou = 30 et < 90 ml/min). Il n'existe pas de données suffisantes pour recommander une adaptation de la dose de ce médicament chez les patients atteints d'insuffisance rénale sévère ou terminale (clairance de la créatinine estimée < 30 ml/min) (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques").

    - Sujets âgés
    Aucune réduction de dose supplémentaire, autre que les réductions indiquées pour tous les patients, n'est recommandée chez les patients âgés de 65 ans et plus.

    Chez les 421 patients atteints d'un adénocarcinome du pancréas ayant reçu ce médicament en association avec la gemcitabine dans l'étude randomisée, 41 % étaient âgés de 65 ans et plus et 10 % étaient âgés de 75 ans et plus. Chez les patients âgés de 75 ans et plus ayant reçu ce médicament et la gemcitabine, il a été observé une incidence plus élevée d'effets indésirables graves et d'effets indésirables ayant entraîné l'arrêt du traitement (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi"). Les patients atteints d'un adénocarcinome du pancréas âgés de 75 ans et plus doivent être évalués soigneusement avant d'envisager le traitement (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").

    Une modélisation pharmacocinétique/pharmacodynamique utilisant les données de 125 patients présentant des tumeurs solides avancées indiquent que les patients âgés de > ou = 65 ans peuvent être plus susceptibles de développer une neutropénie pendant le premier cycle de traitement.

    - Population pédiatrique :
    La sécurité et l'efficacité de ce médicament chez les enfants et adolescents âgés de 0 à moins de 18 ans n'ont pas été établies. Les données actuellement disponibles sont décrites aux rubriques "Effets indésirables", "Propriétés pharmacodynamiques" et "Propriétés pharmacocinétiques" mais aucune recommandation sur la posologie ne peut être donnée. Il n'existe pas d'utilisation justifiée de ce médicament dans la population pédiatrique pour l'indication du cancer du sein métastatique, de l'adénocarcinome du pancréas métastatique ou du cancer bronchique non à petites cellules.
    Référence(s) officielle(s)
    • Rectificatif AMM européenne 15/04/2021

    Schéma posologique n° 3
    Voie(s) d'administration
    • INTRAVEINEUSE
    Terrain(s) physio-pathologique(s)
    • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS INSUFFISANT HEPATIQUE MODERE
    • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS INSUFFISANT HEPATIQUE SEVERE
    • SUJET AGE INSUFFISANT HEPATIQUE MODERE
    • SUJET AGE INSUFFISANT HEPATIQUE SEVERE
    Indication(s)
    • CANCER DU SEIN

    • EN MONOTHERAPIE

    Posologie INITIALE  
    • EN ADMINISTRATION INTRAVEINEUSE
    Dose 208 MG/M2/PRISE
    Fréquence maximale 1 /3 SEMAINES
    Durée de traitement min 6 SEMAINE(S)
    ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
    Posologie USUELLE  
    • EN ADMINISTRATION INTRAVEINEUSE
    • EN CAS DE BONNE TOLERANCE
    Dose 260 MG/M2/ADMINISTRATION
    Fréquence maximale 1 /3 SEMAINES
    Durée de traitement
    • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
    Posologie USUELLE  
    • EN ADMINISTRATION INTRAVEINEUSE
    • EN CAS D'INTOLERANCE
    Dose ADAPTER MG/M2/ADMINISTRATION
    Fréquence maximale 1 /3 SEMAINES
    Durée de traitement
    • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
    Adaptation posologique
    • ADAPTER EN FCT SURFACE CORPORELLE
    • ADAPTER EN FCT TOLERANCE
    • ADAPTER EN FCT BILAN HEMATOLOGIQUE
    • RESPECTER DES PALIERS
    Surveillance
    • SURVEILLANCE HEMATOLOGIQUE
    • SURVEILLANCE CLINIQUE
    Recommandation(s)
    • Cf. MISES EN GARDE/PRECAUTIONS D'EMPLOI
    • Cf. PROPRIETES PHARMACOCINETIQUES

    * Posologie

    La dose recommandée de ce médicament est de 260 mg/m2 administrée en perfusion intraveineuse de 30 minutes toutes les 3 semaines.


    * Adaptations de la dose au cours du traitement :

    Les patients présentant une neutropénie sévère (taux de neutrophiles < 500/mm3 pendant au moins une semaine) ou d'une neuropathie sensitive sévère au cours du traitement par paclitaxel devront recevoir une dose réduite à 220 mg/m2 pour la suite du traitement. Suite à la récidive d'une neutropénie sévère ou d'une neuropathie sensitive sévère, la dose sera à nouveau réduite à 180 mg/m2. Ce médicament ne doit pas être administré avant que le taux de neutrophiles ne redevienne >1500/mm3. Pour les neuropathies sensitives de grade 3, le traitement sera suspendu jusqu'à ce que la neuropathie retrouve un grade 1 ou 2, et la dose administrée sera réduite pour l'ensemble des cures suivantes.


    * Population particulière

    - Insuffisance hépatique :
    Chez les patients présentant un cancer du sein métastatique atteints d'insuffisance hépatique modérée à sévère (bilirubine totale > 1,5 et < ou = 5 x LNS et ASAT < ou = 10 x LNS), une réduction de 20 % de la dose est recommandée. La dose réduite pourra être augmentée à la dose utilisée chez les patients ayant une fonction hépatique normale si le patient tolère le traitement pendant au moins deux cycles (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Propriétés pharmacocinétiques").

    Chez les patients ayant un taux de bilirubine totale > 5 x LNS ou d'ASAT > 10 x LNS, les données sont insuffisantes pour permettre des recommandations posologiques, quelle que soit l'indication (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Propriétés pharmacocinétiques").

    - Sujets âgés :
    Aucune réduction de dose supplémentaire, autre que les réductions indiquées pour tous les patients, n'est recommandée chez les patients âgés de 65 ans et plus.

    Chez les 229 patients ayant reçu ce médicament en monothérapie dans le traitement d'un cancer du sein dans l'étude randomisée, 13 % étaient âgés d'au moins 65 ans et < 2 % étaient âgés de 75 ans et plus. Aucune toxicité n'a été observée plus fréquemment chez les patients âgées d'au moins 65 ans ayant reçu ce médicament. Cependant, une analyse ultérieure portant sur 981 patients recevant ce médicament en monothérapie pour un cancer du sein métastatique, dont 15 % étaient âgés de > ou = 65 ans et 2 % de > ou = 75 ans, a montré une incidence plus élevée d'épistaxis, de diarrhée, de déshydratation, de fatigue et d'oedème périphérique chez les patients âgés de > ou = 65 ans.

    Une modélisation pharmacocinétique/pharmacodynamique utilisant les données de 125 patients présentant des tumeurs solides avancées indiquent que les patients âgés de = 65 ans peuvent être plus susceptibles de développer une neutropénie pendant le premier cycle de traitement.

    - Population pédiatrique :
    La sécurité et l'efficacité de ce médicament chez les enfants et adolescents âgés de 0 à moins de 18 ans n'ont pas été établies. Les données actuellement disponibles sont décrites aux rubriques "Effets indésirables", "Propriétés pharmacodynamiques" et "Propriétés pharmacocinétiques" mais aucune recommandation sur la posologie ne peut être donnée. Il n'existe pas d'utilisation justifiée de ce médicament dans la population pédiatrique pour l'indication du cancer du sein métastatique, de l'adénocarcinome du pancréas métastatique ou du cancer bronchique non à petites cellules.
    Référence(s) officielle(s)
    • Rectificatif AMM européenne 15/04/2021

    Schéma posologique n° 4
    Voie(s) d'administration
    • INTRAVEINEUSE
    Terrain(s) physio-pathologique(s)
    • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS
    • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS INSUFFISANT RENAL LEGER
    • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS INSUFFISANT RENAL MODERE
    • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS INSUFFISANT HEPATIQUE LEGER
    • SUJET AGE
    • SUJET AGE INSUFFISANT RENAL LEGER
    • SUJET AGE INSUFFISANT RENAL MODERE
    • SUJET AGE INSUFFISANT HEPATIQUE LEGER
    Indication(s)
    • CANCER POUMON NON A PETITE CELLULE

    • ASSOCIER A D'AUTRES THERAPEUTIQUES

    Posologie USUELLE  
    • EN CAS DE BONNE TOLERANCE
    Dose 100 MG/M2/ADMINISTRATION
    Fréquence maximale 1 /JOUR
    Durée de traitement max 21 JOUR(S)
    LE 1ER JOUR DU TRAITEMENT
    LE 15EME JOUR DU TRAITEMENT
    LE 8EME JOUR DU TRAITEMENT
    Posologie USUELLE  
    • EN CAS D'INTOLERANCE
    Dose de 50 MG/M2/ADMINISTRATION à 100 MG/M2/ADMINISTRATION
    Fréquence maximale 1 /JOUR
    Durée de traitement max 21 JOUR(S)
    LE 1ER JOUR DU TRAITEMENT
    LE 15EME JOUR DU TRAITEMENT
    LE 8EME JOUR DU TRAITEMENT
    Adaptation posologique
    • ADAPTER EN FCT TOLERANCE
    • ADAPTER EN FCT BILAN HEMATOLOGIQUE
    • RESPECTER DES PALIERS
    Surveillance
    • SURVEILLANCE CLINIQUE
    • SURVEILLANCE HEMATOLOGIQUE
    Recommandation(s)
    • Cf. MISES EN GARDE/PRECAUTIONS D'EMPLOI
    • Cf. PROPRIETES PHARMACOCINETIQUES

    Paclitaxel ne doit être administré que sous la responsabilité d'un oncologue qualifié au sein d'une unité spécialisée dans l'administration d'agents cytotoxiques. Il ne doit ni remplacer ni être substitué par d'autres formulations de paclitaxel.

    La dose recommandée de ce médicament est de 100 mg/m2 administrée en perfusion intraveineuse de 30 minutes les jours 1, 8 et 15 de chaque cycle de 21 jours. La dose recommandée de carboplatine est AUC = 6 mg x min/ml, seulement le jour 1 de chaque cycle de 21 jours, immédiatement après la fin de l'administration de ce médicament.

    - Adaptations de la dose au cours du traitement du cancer bronchique non à petites cellules
    Ce médicament ne doit être administré le jour 1 d'un cycle que si le taux de polynucléaires neutrophiles (PNN) est > ou = 1 500 /mm3 et le taux de plaquettes > ou = 100 000 /mm3. Pour chaque administration hebdomadaire ultérieure de ce médicament, les patients doivent avoir un taux de PNN > ou = 500 /mm3 et un taux de plaquettes > 50 000 /mm3 sinon le traitement doit être suspendu jusqu'à la récupération. Après récupération des taux, reprendre le traitement la semaine suivante conformément aux critères présentés ci-dessous. La dose suivante ne doit être réduite que si les critères présentés ci-dessous sont remplis.

    Réductions de dose en cas de toxicités hématologiques chez les patients présentant un cancer bronchique non à petites cellules

    - Toxicité hématologique : Nadir des PNN < 500/mm3 avec fièvre neutropénique > 38°C OU Report du prochain cycle en raison d'une neutropénie persistante2 (Nadir des PNN < 1 500/mm3) OU Nadir des PNN < 500/mm3 pendant > 1 semaine
    . Survenue : Première
    . Dose de paclitaxel (mg/m2) (1) : 75
    . Dose de carboplatine (AUC mg x min/ml) (1) : 4,5

    - Toxicité hématologique : Nadir des PNN < 500/mm3 avec fièvre neutropénique > 38°C OU Report du prochain cycle en raison d'une neutropénie persistante2 (Nadir des PNN < 1 500/mm3) OU Nadir des PNN < 500/mm3 pendant > 1 semaine
    . Survenue : Deuxième
    . Dose de paclitaxel (mg/m2) (1) : 50
    . Dose de carboplatine (AUC mg x min/ml) (1) : 3,0

    - Toxicité hématologique : Nadir des PNN < 500/mm3 avec fièvre neutropénique > 38°C OU Report du prochain cycle en raison d'une neutropénie persistante2 (Nadir des PNN < 1 500/mm3) OU Nadir des PNN < 500/mm3 pendant > 1 semaine
    . Survenue : Troisième
    . Dose de paclitaxel (mg/m2) (1) : Arrêter le traitement
    . Dose de carboplatine (AUC mg x min/ml) (1) : Arrêter le traitement

    - Toxicité hématologique : Nadir des plaquettes < 50 000/mm3
    . Survenue : Première
    . Dose de paclitaxel (mg/m2) (1) : 75
    . Dose de carboplatine (AUC mg x min/ml) (1) : 4,5

    - Toxicité hématologique : Nadir des plaquettes < 50 000/mm3
    . Survenue : Deuxième
    . Dose de paclitaxel (mg/m2) (1) : Arrêter le traitement
    . Dose de carboplatine (AUC mg x min/ml) (1) : Arrêter le traitement

    (1) Le jour 1 du cycle de 21 jours, réduire simultanément les doses d'Abraxane et de carboplatine. Le jour 8 ou le jour 15 du cycle de 21 jours, réduire la dose d'Abraxane ; réduire la dose de carboplatine lors du cycle suivant.
    (2) Pendant 7 jours au maximum après la dose programmée du jour 1 du prochain cycle.

    En cas de toxicité cutanée de grade 2 ou 3, de diarrhée de grade 3 ou de mucite de grade 3, interrompre le traitement jusqu'à la régression de la toxicité à un grade < ou = 1, puis reprendre le traitement conformément aux recommandations figurant ci-dessous. En cas de neuropathie périphérique de grade > ou = 3, interrompre le traitement jusqu'à la régression de la neuropathie à un grade < ou = 1. Le traitement pourra être repris au palier de dose immédiatement inférieur lors des cycles suivants, conformément aux recommandations figurant ci-dessous. Pour toute autre toxicité non hématologique de grade 3 ou 4, interrompre le traitement jusqu'à la régression de la toxicité à un grade < ou = 2, puis reprendre le traitement conformément aux recommandations figurant ci-dessous.

    Réductions de dose en cas de toxicités non hématologiques chez les patients présentant un cancer bronchique non à petites cellules.

    - Toxicité non hématologique : Toxicité cutanée de grade 2 ou 3 - Diarrhée de grade 3 - Mucite de grade 3 - Neuropathie périphérique de grade > ou = 3 - Toute autre toxicité non hématologique de grade 3 ou 4
    . Survenue : Première
    . Dose de paclitaxel (mg/m2) (1) : 75
    . Dose de carboplatine (AUC mg x min/ml) (1) : 4,5

    - Toxicité non hématologique : Toxicité cutanée de grade 2 ou 3 - Diarrhée de grade 3 - Mucite de grade 3 - Neuropathie périphérique de grade > ou = 3 - Toute autre toxicité non hématologique de grade 3 ou 4
    . Survenue : Deuxième
    . Dose de paclitaxel (mg/m2) (1) : 50
    . Dose de carboplatine (AUC mg x min/ml) (1) : 3,0

    - Toxicité non hématologique : Toxicité cutanée de grade 2 ou 3 - Diarrhée de grade 3 - Mucite de grade 3 - Neuropathie périphérique de grade > ou = 3 - Toute autre toxicité non hématologique de grade 3 ou 4
    . Survenue : Troisième
    . Dose de paclitaxel (mg/m2) (1) : Arrêter le traitement
    . Dose de carboplatine (AUC mg x min/ml) (1) : Arrêter le traitement

    - Toxicité non hématologique : Toxicité cutanée, diarrhée ou mucite de grade 4
    . Survenue : Première
    . Dose de paclitaxel (mg/m2) (1) : Arrêter le traitement
    . Dose de carboplatine (AUC mg x min/ml) (1) : Arrêter le traitement

    (1) Le jour 1 du cycle de 21 jours, réduire simultanément les doses de ce médicament et de carboplatine. Le jour 8 ou le jour 15 du cycle de 21 jours, réduire la dose de ce médicament ; réduire la dose de carboplatine lors du cycle suivant.


    * Populations particulières

    - Insuffisance hépatique
    Aucune adaptation de la dose n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère (bilirubine totale > 1 et < ou = 1,5 x LNS et aspartate aminotransférase ASAT < ou = 10 x LNS), quelle que soit l'indication. Ces patients doivent être traités aux mêmes doses que ceux ayant une fonction hépatique normale.

    - Insuffisance rénale
    Il n'est pas nécessaire d'adapter la dose initiale de ce médicament chez les patients présentant une insuffisance rénale légère à modérée (clairance de la créatinine estimée > ou = 30 et < 90 ml/min). Il n'existe pas de données suffisantes pour recommander une adaptation de la dose de ce médicament chez les patients atteints d'insuffisance rénale sévère ou terminale (clairance de la créatinine estimée < 30 ml/min) (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques").

    - Sujets âgés
    Aucune réduction de dose supplémentaire, autre que les réductions indiquées pour tous les patients, n'est recommandée chez les patients âgés de 65 ans et plus.

    Chez les 514 patients présentant un cancer bronchique non à petites cellules ayant reçu ce médicament en association avec le carboplatine dans l'étude randomisée, 31 % étaient âgés de 65 ans et plus et 3,5 % étaient âgés de 75 ans et plus. Les événements d'aplasie médullaire, de neuropathie périphérique et les arthralgies ont été plus fréquents chez les patients âgés de 65 ans et plus que chez les patients de moins de 65 ans. Les données sur l'utilisation de ce médicament en association avec le carboplatine chez les patients âgés de 75 ans et plus sont limitées.

    Une modélisation pharmacocinétique/pharmacodynamique utilisant les données de 125 patients présentant des tumeurs solides avancées indiquent que les patients âgés de > ou = 65 ans peuvent être plus susceptibles de développer une neutropénie pendant le premier cycle de traitement.

    - Population pédiatrique :
    La sécurité et l'efficacité de ce médicament chez les enfants et adolescents âgés de 0 à moins de 18 ans n'ont pas été établies. Les données actuellement disponibles sont décrites aux rubriques "Effets indésirables", "Propriétés pharmacodynamiques" et "Propriétés pharmacocinétiques" mais aucune recommandation sur la posologie ne peut être donnée. Il n'existe pas d'utilisation justifiée de ce médicament dans la population pédiatrique pour l'indication du cancer du sein métastatique, de l'adénocarcinome du pancréas métastatique ou du cancer bronchique non à petites cellules.
    Référence(s) officielle(s)
    • Rectificatif AMM européenne 15/04/2021

    Schéma posologique n° 5
    Voie(s) d'administration
    • INTRAVEINEUSE
    Terrain(s) physio-pathologique(s)
    • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS INSUFFISANT HEPATIQUE MODERE
    • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS INSUFFISANT HEPATIQUE SEVERE
    • SUJET AGE INSUFFISANT HEPATIQUE MODERE
    • SUJET AGE INSUFFISANT HEPATIQUE SEVERE
    Indication(s)
    • CANCER POUMON NON A PETITE CELLULE

    • ASSOCIER A D'AUTRES THERAPEUTIQUES

    Posologie USUELLE  
    • PHASE I
    Dose 80 MG/M2/ADMINISTRATION
    Fréquence maximale 1 /JOUR
    Durée de traitement
    • LE 1ER JOUR DU TRAITEMENT
    • LE 8EME JOUR DU TRAITEMENT
    • LE 15EME JOUR DU TRAITEMENT
    Posologie USUELLE  
    • EN CAS DE BONNE TOLERANCE
    • PHASE II
    Dose 100 MG/M2/ADMINISTRATION
    Fréquence maximale 1 /JOUR
    Durée de traitement
    • LE 1ER JOUR DU TRAITEMENT
    • LE 8EME JOUR DU TRAITEMENT
    • LE 15EME JOUR DU TRAITEMENT
    Posologie USUELLE  
    • EN CAS D'INTOLERANCE
    • PHASE II
    Dose ADAPTER MG/M2/ADMINISTRATION
    Fréquence maximale 1 /JOUR
    Durée de traitement
    • LE 1ER JOUR DU TRAITEMENT
    • LE 8EME JOUR DU TRAITEMENT
    • LE 15EME JOUR DU TRAITEMENT
    Adaptation posologique
    • ADAPTER EN FCT TOLERANCE
    • ADAPTER EN FCT BILAN HEMATOLOGIQUE
    • RESPECTER DES PALIERS
    Surveillance
    • SURVEILLANCE CLINIQUE
    • SURVEILLANCE HEMATOLOGIQUE
    Recommandation(s)
    • Cf. MISES EN GARDE/PRECAUTIONS D'EMPLOI
    • Cf. PROPRIETES PHARMACOCINETIQUES

    Paclitaxel ne doit être administré que sous la responsabilité d'un oncologue qualifié au sein d'une unité spécialisée dans l'administration d'agents cytotoxiques. Il ne doit ni remplacer ni être substitué par d'autres formulations de paclitaxel.

    La dose recommandée de ce médicament est de 100 mg/m2 administrée en perfusion intraveineuse de 30 minutes les jours 1, 8 et 15 de chaque cycle de 21 jours. La dose recommandée de carboplatine est AUC = 6 mg x min/ml, seulement le jour 1 de chaque cycle de 21 jours, immédiatement après la fin de l'administration de ce médicament.

    - Adaptations de la dose au cours du traitement du cancer bronchique non à petites cellules
    Ce médicament ne doit être administré le jour 1 d'un cycle que si le taux de polynucléaires neutrophiles (PNN) est > ou = 1 500 /mm3 et le taux de plaquettes > ou = 100 000 /mm3. Pour chaque administration hebdomadaire ultérieure de ce médicament, les patients doivent avoir un taux de PNN > ou = 500 /mm3 et un taux de plaquettes > 50 000 /mm3 sinon le traitement doit être suspendu jusqu'à la récupération. Après récupération des taux, reprendre le traitement la semaine suivante conformément aux critères présentés ci-dessous. La dose suivante ne doit être réduite que si les critères présentés ci-dessous sont remplis.

    Réductions de dose en cas de toxicités hématologiques chez les patients présentant un cancer bronchique non à petites cellules

    - Toxicité hématologique : Nadir des PNN < 500/mm3 avec fièvre neutropénique > 38°C OU Report du prochain cycle en raison d'une neutropénie persistante2 (Nadir des PNN < 1 500/mm3) OU Nadir des PNN < 500/mm3 pendant > 1 semaine
    . Survenue : Première
    . Dose de paclitaxel (mg/m2) (1) : 75
    . Dose de carboplatine (AUC mg x min/ml) (1) : 4,5

    - Toxicité hématologique : Nadir des PNN < 500/mm3 avec fièvre neutropénique > 38°C OU Report du prochain cycle en raison d'une neutropénie persistante2 (Nadir des PNN < 1 500/mm3) OU Nadir des PNN < 500/mm3 pendant > 1 semaine
    . Survenue : Deuxième
    . Dose de paclitaxel (mg/m2) (1) : 50
    . Dose de carboplatine (AUC mg x min/ml) (1) : 3,0

    - Toxicité hématologique : Nadir des PNN < 500/mm3 avec fièvre neutropénique > 38°C OU Report du prochain cycle en raison d'une neutropénie persistante2 (Nadir des PNN < 1 500/mm3) OU Nadir des PNN < 500/mm3 pendant > 1 semaine
    . Survenue : Troisième
    . Dose de paclitaxel (mg/m2) (1) : Arrêter le traitement
    . Dose de carboplatine (AUC mg x min/ml) (1) : Arrêter le traitement

    - Toxicité hématologique : Nadir des plaquettes < 50 000/mm3
    . Survenue : Première
    . Dose de paclitaxel (mg/m2) (1) : 75
    . Dose de carboplatine (AUC mg x min/ml) (1) : 4,5

    - Toxicité hématologique : Nadir des plaquettes < 50 000/mm3
    . Survenue : Deuxième
    . Dose de paclitaxel (mg/m2) (1) : Arrêter le traitement
    . Dose de carboplatine (AUC mg x min/ml) (1) : Arrêter le traitement

    (1) Le jour 1 du cycle de 21 jours, réduire simultanément les doses d'Abraxane et de carboplatine. Le jour 8 ou le jour 15 du cycle de 21 jours, réduire la dose d'Abraxane ; réduire la dose de carboplatine lors du cycle suivant.
    (2) Pendant 7 jours au maximum après la dose programmée du jour 1 du prochain cycle.

    En cas de toxicité cutanée de grade 2 ou 3, de diarrhée de grade 3 ou de mucite de grade 3, interrompre le traitement jusqu'à la régression de la toxicité à un grade < ou = 1, puis reprendre le traitement conformément aux recommandations figurant ci-dessous. En cas de neuropathie périphérique de grade > ou = 3, interrompre le traitement jusqu'à la régression de la neuropathie à un grade < ou = 1. Le traitement pourra être repris au palier de dose immédiatement inférieur lors des cycles suivants, conformément aux recommandations figurant ci-dessous. Pour toute autre toxicité non hématologique de grade 3 ou 4, interrompre le traitement jusqu'à la régression de la toxicité à un grade < ou = 2, puis reprendre le traitement conformément aux recommandations figurant ci-dessous.

    Réductions de dose en cas de toxicités non hématologiques chez les patients présentant un cancer bronchique non à petites cellules.

    - Toxicité non hématologique : Toxicité cutanée de grade 2 ou 3 - Diarrhée de grade 3 - Mucite de grade 3 - Neuropathie périphérique de grade > ou = 3 - Toute autre toxicité non hématologique de grade 3 ou 4
    . Survenue : Première
    . Dose de paclitaxel (mg/m2) (1) : 75
    . Dose de carboplatine (AUC mg x min/ml) (1) : 4,5

    - Toxicité non hématologique : Toxicité cutanée de grade 2 ou 3 - Diarrhée de grade 3 - Mucite de grade 3 - Neuropathie périphérique de grade > ou = 3 - Toute autre toxicité non hématologique de grade 3 ou 4
    . Survenue : Deuxième
    . Dose de paclitaxel (mg/m2) (1) : 50
    . Dose de carboplatine (AUC mg x min/ml) (1) : 3,0

    - Toxicité non hématologique : Toxicité cutanée de grade 2 ou 3 - Diarrhée de grade 3 - Mucite de grade 3 - Neuropathie périphérique de grade > ou = 3 - Toute autre toxicité non hématologique de grade 3 ou 4
    . Survenue : Troisième
    . Dose de paclitaxel (mg/m2) (1) : Arrêter le traitement
    . Dose de carboplatine (AUC mg x min/ml) (1) : Arrêter le traitement

    - Toxicité non hématologique : Toxicité cutanée, diarrhée ou mucite de grade 4
    . Survenue : Première
    . Dose de paclitaxel (mg/m2) (1) : Arrêter le traitement
    . Dose de carboplatine (AUC mg x min/ml) (1) : Arrêter le traitement

    (1) Le jour 1 du cycle de 21 jours, réduire simultanément les doses de ce médicament et de carboplatine. Le jour 8 ou le jour 15 du cycle de 21 jours, réduire la dose de ce médicament ; réduire la dose de carboplatine lors du cycle suivant.


    * Populations particulières

    - Insuffisance hépatique
    Chez les patients présentant un cancer bronchique non à petites cellules atteints d'insuffisance hépatique modérée à sévère (bilirubine totale > 1,5 et < ou = 5 x LNS et ASAT < ou = 10 x LNS), une réduction de 20 % de la dose est recommandée. La dose réduite pourra être augmentée à la dose utilisée chez les patients ayant une fonction hépatique normale si le patient tolère le traitement pendant au moins deux cycles (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Propriétés pharmacocinétiques").

    - Insuffisance rénale
    Il n'est pas nécessaire d'adapter la dose initiale de ce médicament chez les patients présentant une insuffisance rénale légère à modérée (clairance de la créatinine estimée > ou = 30 et < 90 ml/min). Il n'existe pas de données suffisantes pour recommander une adaptation de la dose de ce médicament chez les patients atteints d'insuffisance rénale sévère ou terminale (clairance de la créatinine estimée < 30 ml/min) (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques").

    - Sujets âgés
    Aucune réduction de dose supplémentaire, autre que les réductions indiquées pour tous les patients, n'est recommandée chez les patients âgés de 65 ans et plus.

    Chez les 514 patients présentant un cancer bronchique non à petites cellules ayant reçu ce médicament en association avec le carboplatine dans l'étude randomisée, 31 % étaient âgés de 65 ans et plus et 3,5 % étaient âgés de 75 ans et plus. Les événements d'aplasie médullaire, de neuropathie périphérique et les arthralgies ont été plus fréquents chez les patients âgés de 65 ans et plus que chez les patients de moins de 65 ans. Les données sur l'utilisation de ce médicament en association avec le carboplatine chez les patients âgés de 75 ans et plus sont limitées.

    Une modélisation pharmacocinétique/pharmacodynamique utilisant les données de 125 patients présentant des tumeurs solides avancées indiquent que les patients âgés de > ou = 65 ans peuvent être plus susceptibles de développer une neutropénie pendant le premier cycle de traitement.

    - Population pédiatrique :
    La sécurité et l'efficacité de ce médicament chez les enfants et adolescents âgés de 0 à moins de 18 ans n'ont pas été établies. Les données actuellement disponibles sont décrites aux rubriques "Effets indésirables", "Propriétés pharmacodynamiques" et "Propriétés pharmacocinétiques" mais aucune recommandation sur la posologie ne peut être donnée. Il n'existe pas d'utilisation justifiée de ce médicament dans la population pédiatrique pour l'indication du cancer du sein métastatique, de l'adénocarcinome du pancréas métastatique ou du cancer bronchique non à petites cellules.
    Référence(s) officielle(s)
    • Rectificatif AMM européenne 15/04/2021


    Utilisation/Manipulation/Elimination/Incompatibilités
    Recommandation(s)
    Lien vers Stabilis     
    • MEDICAMENT A MANIPULER AVEC PRECAUTION
    • RECONSTITUER AVEC DU NACL 0,9%
    • ELIMINER DECHETS SELON REGLEMENTATION
    • MELANGER DELICATEMENT
    * Précautions particulières d'élimination et manipulation

    - Précautions à prendre pour la préparation et l'administration
    Le paclitaxel est un produit anticancéreux cytotoxique et, comme avec tout composé potentiellement toxique, ce médicament doit être manipulé avec prudence. Il est recommandé de porter des gants, des lunettes et des vêtements de protection. En cas de contact de la dispersion avec la peau, laver la peau immédiatement et abondamment avec de l'eau et du savon. En cas de contact avec les muqueuses, rincer abondamment avec de l'eau. Ce médicament doit être dilué et administré par un personnel expérimenté, formé à la manipulation d'agents cytotoxiques. Les femmes enceintes de l'équipe soignante ne doivent pas manipuler ce médicament.

    En raison du risque d'extravasation, il est conseillé de surveiller attentivement le site de perfusion afin de déceler toute infiltration éventuelle durant l'administration du médicament. Le fait de limiter la durée de la perfusion de ce médicament à 30 minutes, conformément aux instructions, permet de réduire le risque de réactions associées à la perfusion.

    - Reconstitution et administration du produit
    Ce médicament est commercialisé sous forme de poudre lyophilisée stérile à reconstituer avant utilisation. Après reconstitution, chaque mL de dispersion contient 5 mg de paclitaxel dans une formulation de nanoparticules liées à l'albumine.

    . Flacon de 100 mg : à l'aide d'une seringue stérile, injecter lentement (au moins 1 minute) 20 mL de solution pour perfusion de chlorure de sodium à 0,9 % (9 mg/mL) dans un flacon de ce médicament.

    . Flacon de 250 mg : à l'aide d'une seringue stérile, injecter lentement (au moins 1 minute) 50 mL de solution pour perfusion de chlorure de sodium à 0,9 % (9 mg/mL) dans un flacon de ce médicament.

    La solution de chlorure de sodium doit être dirigée vers la paroi interne du flacon. Afin d'éviter tout risque de formation de mousse, la solution de chlorure de sodium ne doit pas être injectée directement dans la poudre.

    Une fois l'ajout terminé, le flacon doit être maintenu en position verticale pendant au moins 5 minutes afin de permettre la mouillabilité adéquate de la poudre lyophilisée. Ensuite, tourner délicatement et/ou retourner le flacon lentement pendant au moins 2 minutes jusqu'à la remise en dispersion complète de toute la poudre lyophilisée.
    Éviter toute formation de mousse. En cas de formation de mousse ou d'agrégats, maintenir le flacon en position verticale pendant au moins 15 minutes jusqu'à leur disparition.

    La dispersion reconstituée doit avoir un aspect laiteux et homogène, sans précipité visible. Des agrégats de dispersion reconstituée peuvent se former. En cas de présence de précipités ou d'agrégats, le flacon doit être à nouveau délicatement retourné afin d'assurer la remise en dispersion complète avant utilisation.

    Inspecter la dispersion contenue dans le flacon pour vérifier l'absence de toute particule de matière. Ne pas administrer la dispersion reconstituée si des particules de matière sont observées dans le flacon.

    Calculer le volume total de dispersion à 5 mg/mL correspondant à la dose requise pour le patient et injecter la quantité appropriée de ce médicament reconstitué dans une poche pour perfusion vide, stérile, en PVC ou non.

    L'utilisation de dispositifs médicaux contenant de l'huile de silicone comme lubrifiant (c'est-à-dire, seringues et poches IV) pour reconstituer et administrer ce médicament peut entraîner la formation de filaments protéiques.
    Administrer ce médicament à l'aide d'un set de perfusion muni d'un filtre de 15 micromètres, afin d'éviter l'administration de ces filaments.

    L'utilisation d'un filtre de 15 micromètres élimine les filaments et ne modifie pas les propriétés physiques ou chimiques du produit reconstitué.

    L'utilisation de filtres dont la taille des pores est inférieure à 15 µm peut provoquer une obturation de ces filtres.
    L'utilisation de poches plastiques ou de systèmes de perfusion sans phtalate de di-2-éthylhexyle (DEHP) n'est pas nécessaire pour préparer ou administrer ce médicament.

    Après l'administration de ce médicament, il est recommandé de rincer la tubulure avec une solution injectable de chlorure de sodium à 0,9 % (9 mg/mL) afin de garantir l'administration de la dose complète.

    Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.


    * Incompatibilités

    Ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments à l'exception de ceux mentionnés ci-dessus.

    Mode d’administration
    Voie(s) d'administration
    • INTRAVEINEUSE
    Modalité(s)
    • ADMINISTRER PAR VOIE INTRAVEINEUSE
    • INJECTER EN IV EN PERFUSION LENTE
    • RESPECTER LES MODALITES DE MANIPULATION
    • RESPECTER LES MODALITES D'ADMINISTRATION
    • UTILISER UN FILTRE
    • RINCER TUBULURE APRES INJECTION
    * Mode d'administration

    Ce médicament ne doit être administré que sous la responsabilité d'un oncologue qualifié au sein d'une unité spécialisée dans l'administration d'agents cytotoxiques. Il ne doit ni remplacer ni être substitué par d'autres formulations de paclitaxel.

    Administrer la dispersion reconstituée de ce médicament par voie intraveineuse, à l'aide d'un set de perfusion muni d'un filtre de 15 micromètres. Après l'administration de ce médicament, il est recommandé de rincer la tubulure avec une solution injectable de chlorure de sodium à 0,9 % (9 mg/ml) afin de garantir l'administration de la dose complète.

    En raison du risque d'extravasation, il est conseillé de surveiller attentivement le site de perfusion afin de déceler toute infiltration éventuelle durant l'administration du médicament. Le fait de limiter la durée de la perfusion de paclitaxel à 30 minutes, conformément aux instructions, permet de réduire le risque de réactions associées à la perfusion.
    Référence(s) officielle(s)

    Contre indications
    - Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP)
    Terrain N° 1 HYPERSENSIBILITE
    • HYPERSENSIBILITE PACLITAXEL ALBUMINE
    • HYPERSENSIBILITE A L'UN DES EXCIPIENTS
    Niveau(x)
    • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
    Référence(s) officielle(s)
    • Rectificatif AMM européenne 15/04/2021
    CIM 10
    • Allergie, sans précision T784
    • Effet indésirable d'un médicament, sans précision T887
    • Antécédents personnels d'allergie à d'autres médicaments et substances biologiques Z888
    • Effets indésirables d'autres médicaments antitumoraux au cours de leur usage thérapeutique Y433
    • Effets indésirables des excipients pharmaceutiques au cours de leur usage thérapeutique Y574

    Terrain N° 2 ALLAITEMENT
    Niveau(x)
    • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
    • Cf. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
    Référence(s) officielle(s)
    • Rectificatif AMM européenne 15/04/2021
    CIM 10
    • Soins et examens de l'allaitement maternel Z391

    Terrain N° 3 NEUTROPENIE
    Niveau(x)
    • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
    Référence(s) officielle(s)
    • Rectificatif AMM européenne 15/04/2021
    CIM 10
    • Agranulocytose D70

    Terrain N° 4 NOUVEAU-NE
    Niveau(x)
    • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
    • Cf. POSOLOGIE
    • TOLERANCE NON ETABLIE
    • EFFICACITE NON ETABLIE
    La sécurité et l'efficacité de paclitaxel chez les enfants et adolescents âgés de 0 à 17 ans n'ont pas été établies. Il n'y a pas d'utilisation justifiée de paclitaxel dans la population pédiatrique dans l'indication de cancer du sein ou de l'adénocarcinome du pancréas métastatiques.
    Référence(s) officielle(s)
    • Rectificatif AMM européenne 15/04/2021
    CIM 10
    • Non concerné .

    Terrain N° 5 NOURRISSON
    Niveau(x)
    • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
    • Cf. POSOLOGIE
    • TOLERANCE NON ETABLIE
    • EFFICACITE NON ETABLIE
    La sécurité et l'efficacité de paclitaxel chez les enfants et adolescents âgés de 0 à 17 ans n'ont pas été établies. Il n'y a pas d'utilisation justifiée de paclitaxel dans la population pédiatrique dans l'indication de cancer du sein ou de l'adénocarcinome du pancréas métastatiques.
    Référence(s) officielle(s)
    • Rectificatif AMM européenne 15/04/2021
    CIM 10
    • Non concerné .

    Terrain N° 6 ENFANT
    Niveau(x)
    • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
    • Cf. POSOLOGIE
    • TOLERANCE NON ETABLIE
    • EFFICACITE NON ETABLIE
    La sécurité et l'efficacité de paclitaxel chez les enfants et adolescents âgés de 0 à 17 ans n'ont pas été établies. Il n'y a pas d'utilisation justifiée de paclitaxel dans la population pédiatrique dans l'indication de cancer du sein ou de l'adénocarcinome du pancréas métastatiques.
    Référence(s) officielle(s)
    • Rectificatif AMM européenne 15/04/2021
    CIM 10
    • Non concerné .

    Terrain N° 7 ADULTE JEUNE (15-17 ANS)
    • ADULTE JEUNE DE MOINS DE 18 ANS
    Niveau(x)
    • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
    • Cf. POSOLOGIE
    • TOLERANCE NON ETABLIE
    • EFFICACITE NON ETABLIE
    La sécurité et l'efficacité de paclitaxel chez les enfants et adolescents âgés de 0 à 17 ans n'ont pas été établies. Il n'y a pas d'utilisation justifiée de paclitaxel dans la population pédiatrique dans l'indication de cancer du sein ou de l'adénocarcinome du pancréas métastatiques.
    Référence(s) officielle(s)
    • Rectificatif AMM européenne 15/04/2021
    CIM 10
    • Non concerné .

    Terrain N° 8 GROSSESSE
    Niveau(x)
    • UTILISATION DECONSEILLEE
    • Cf. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
    • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
    Ce médicament ne doit pas être utilisé pendant la grossesse ni chez la femme susceptible de procréer n'utilisant pas de contraception efficace, à moins que la situation clinique de la femme ne justifie le traitement avec le paclitaxel.
    Référence(s) officielle(s)
    • Rectificatif AMM européenne 15/04/2021
    CIM 10
    • Grossesse confirmée Z321

    Terrain N° 9 FEMME EN AGE DE PROCREER
    • EN L'ABSENCE DE CONTRACEPTION EFFICACE
    Niveau(x)
    • UTILISATION DECONSEILLEE
    • Cf. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
    • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
    Abraxane ne doit pas être utilisé pendant la grossesse ni chez la femme susceptible de procréer n'utilisant pas de contraception efficace, à moins que la situation clinique de la femme ne justifie le traitement avec le paclitaxel.
    Référence(s) officielle(s)
    • Rectificatif AMM européenne 15/04/2021
    CIM 10
    • Non concerné .

    Terrain N° 10 THROMBOPENIE
    Niveau(x)
    • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
    • Cf. MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
    Il convient de reprendre le traitement par ce médicament uniquement si le taux de plaquettes > 100000/mm3.
    Référence(s) officielle(s)
    • Rectificatif AMM européenne 15/04/2021
    CIM 10
    • Purpura thrombopénique idiopathique D693
    • Autres thrombopénies primaires D694
    • Thrombopénie secondaire D695
    • Thrombopénie, sans précision D696

    Terrain N° 11 AUTRE TRAITEMENT EN COURS
    • TRT PAR ERLOTINIB
    Niveau(x)
    • UTILISATION DECONSEILLEE
    • Cf. MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
    • Cf. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
    L'erlotinib ne doit pas être administré de façon concomitante avec paclitaxel en association avec la gemcitabine.
    Référence(s) officielle(s)
    • Rectificatif AMM européenne 15/04/2021
    CIM 10
    • Non concerné .

    Terrain N° 12 ATTEINTE HEPATIQUE
    • ATTEINTE HEPATIQUE SEVERE
    Niveau(x)
    • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
    • Cf. POSOLOGIE
    • Cf. MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
    Ce médicament n'est pas recommandé chez les patients ayant un taux de bilirubine totale > 5 x LNS ou d'ASAT > 10 x LNS.
    Référence(s) officielle(s)
    • Rectificatif AMM européenne 15/04/2021
    CIM 10
    • Maladies du foie K70-K77

    Terrain N° 13 INSUFFISANCE HEPATIQUE
    • INSUFFISANCE HEPATIQUE MODEREE MALADIE
    • INSUFFISANCE HEPATIQUE SEVERE MALADIE
    Niveau(x)
    • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
    • CI LIEE A UNE INDICATION
    • Cf. MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
    • Cf. POSOLOGIE
    • Cf. PROPRIETES PHARMACOCINETIQUES
    Ce médicament n'est pas recommandé chez les patients présentant un adénocarcinome du pancréas métastatique atteints d'insuffisance hépatique modérée à sévère (bilirubine totale > 1,5 x LNS et ASAT < ou = 10 x LNS)
    Référence(s) officielle(s)
    • Rectificatif AMM européenne 15/04/2021
    CIM 10
    • Insuffisance hépatique, non classée ailleurs K72

    Terrain N° 14 HOMME
    • EN L'ABSENCE DE CONTRACEPTION EFFICACE
    Niveau(x)
    • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
    • Cf. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
    Les hommes traités par paclitaxel ne doivent pas concevoir pendant la durée du traitement et jusqu'à six mois après l'arrêt du traitement.
    Référence(s) officielle(s)
    • Rectificatif AMM européenne 15/04/2021
    CIM 10
    • Non concerné .





    Commentaires du RCP
    - Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients.
    - Allaitement (Cf. rubrique "Grossesse et allaitement")
    - Patients dont le taux de neutrophiles avant traitement est <1500/mm3.
    Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 15/04/2021




    Autres sources d'information
    Terrain N° 15 PORPHYRIE HEPATIQUE
    • PORPHYRIE HEPATIQUE MALADIE
    Niveau(x)
    • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
    • INFO DU CENTRE FRANCAIS DES PORPHYRIES
    • SITE WEB HTTP://www.porphyrie.net
    La prise de certains médicaments peut déclencher une crise de porphyrie aigüe ou une éruption cutanée de bulles. Chez les porteurs de porphyries aigüe ou cutanée, la maladie demeure quiescente la plupart du temps. Les symptômes ne se manifestent généralement que lorsque plusieurs facteurs interagissent pour abaisser le seuil d'activation. L'âge, le sexe, de même que l'activité enzymatique résiduelle, déterminent la sensibilité aux agents qui peuvent précipiter la survenue des signes cliniques.

    La vulnérabilité du patient à l'action des agents porphyrinogènes augmente si certains facteurs entrent en jeu, notamment un équilibre calorique négatif, une infection en cours, un stress physique ou psychologique, la consommation d'alcool, l'exposition à un solvant organique ou un traitement avec un médicament ou des hormones sexuelles potentiellement porphyrinogènes.

    Chez les femmes, la sensibilité augmente également durant les périodes de bouleversement hormonal, par exemple durant la période prémenstruelle, au cours du premier mois de grossesse et dans la période précédant ou suivant l'accouchement.

    Les médicaments sont classés en trois catégories distinctes selon leur compatibilité avec les porphyries : ils sont autorisés, interdits ou non-classés.

    Cette classification constitue une forme de conseil qui repose sur une évaluation précise de l'expérience clinique internationale, des cas cliniques publiés, de la liste des médicaments publiée antérieurement et des considérations théoriques. Cependant, la qualité des comptes-rendus de patients utilisés dans ces évaluations est souvent insatisfaisante. Les évidences cliniques disponibles pour la plupart des évaluations sont également insuffisantes. De plus, les modèles théoriques sur les mécanismes d'actions des médicaments utilisées dans les porphyries sont encore incomplets.

    Il ne faut pas prescrire ou administrer un médicament interdit sans une forte indication médicale et bien évaluer le rapport bénéfice/risque pour le patient.

    En cas de doute, contactez le Centre Français des Porphyries.
    Référence(s) officielle(s)
    CIM 10
    • Autres porphyries E802
    • Anomalies du métabolisme de la porphyrine et de la bilirubine E80

    Terrain N° 16 PORPHYRIE CUTANEE
    Niveau(x)
    • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
    • INFO DU CENTRE FRANCAIS DES PORPHYRIES
    • SITE WEB HTTP://www.porphyrie.net
    La prise de certains médicaments peut déclencher une crise de porphyrie aigüe ou une éruption cutanée de bulles. Chez les porteurs de porphyries aigüe ou cutanée, la maladie demeure quiescente la plupart du temps. Les symptômes ne se manifestent généralement que lorsque plusieurs facteurs interagissent pour abaisser le seuil d'activation. L'âge, le sexe, de même que l'activité enzymatique résiduelle, déterminent la sensibilité aux agents qui peuvent précipiter la survenue des signes cliniques.

    La vulnérabilité du patient à l'action des agents porphyrinogènes augmente si certains facteurs entrent en jeu, notamment un équilibre calorique négatif, une infection en cours, un stress physique ou psychologique, la consommation d'alcool, l'exposition à un solvant organique ou un traitement avec un médicament ou des hormones sexuelles potentiellement porphyrinogènes.

    Chez les femmes, la sensibilité augmente également durant les périodes de bouleversement hormonal, par exemple durant la période prémenstruelle, au cours du premier mois de grossesse et dans la période précédant ou suivant l'accouchement.

    Les médicaments sont classés en trois catégories distinctes selon leur compatibilité avec les porphyries : ils sont autorisés, interdits ou non-classés.

    Cette classification constitue une forme de conseil qui repose sur une évaluation précise de l'expérience clinique internationale, des cas cliniques publiés, de la liste des médicaments publiée antérieurement et des considérations théoriques. Cependant, la qualité des comptes-rendus de patients utilisés dans ces évaluations est souvent insatisfaisante. Les évidences cliniques disponibles pour la plupart des évaluations sont également insuffisantes. De plus, les modèles théoriques sur les mécanismes d'actions des médicaments utilisées dans les porphyries sont encore incomplets.

    Il ne faut pas prescrire ou administrer un médicament interdit sans une forte indication médicale et bien évaluer le rapport bénéfice/risque pour le patient.

    En cas de doute, contactez le Centre Français des Porphyries.
    Référence(s) officielle(s)
    CIM 10
    • Porphyrie cutanée tardive E801

    Mises en garde et précautions d'emploi
    - Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP)
    Terrain N° 1 PERSONNEL SOIGNANT
      Niveau(x)
      • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
      • RESPECTER LES MODALITES DE MANIPULATION
      • MEDICAMENT A MANIPULER AVEC PRECAUTION
      • PORT DES GANTS OBLIGATOIRE
      • PORT LUNETTES DE PROTECTION OBLIGATOIRE
      • PORT D'UN MASQUE OBLIGATOIRE
      • PORT D'UNE BLOUSE OBLIGATOIRE
      • ELIMINER SELON MODALITE DECHETS TOXIQUES
      • RESPECTER LES MODALITES D'ADMINISTRATION
      • ARRETER INJECTION EN CAS D'EXTRAVASATION
      Comme pour tout cytotoxique, la préparation et la manipulation de ce produit nécessitent un ensemble de précautions permettant d'assurer la protection du manipulateur et de son environnement, dans les conditions de sécurité requises pour le patient.

      En plus des précautions usuelles pour préserver la stérilité des préparations injectables, il faut :

      - mettre une blouse à manches longues et poignets serrés afin d'éviter toute projection de solution sur la peau,
      - porter également un masque chirurgical à usage unique et des lunettes enveloppantes,
      - mettre des gants à usage unique en PVC, et non en latex, après lavage aseptique des mains,
      - préparer la solution sur un champ de travail,
      - arrêter la perfusion, en cas d'injection hors de la veine,
      - éliminer tout matériel ayant servi à la préparation de la solution (seringues, compresses, champs, flacon) dans un conteneur réservé à cet effet,
      - détruire les déchets toxiques,
      - manipuler les excreta et vomissures avec précaution.

      Ces dispositions peuvent être envisagées dans le cadre du réseau cancérologie (circulaire DGS/DH/98 N°98/188 du 24 mars 1998) en collaboration avec toute structure adaptée et remplissant les conditions requises.
      Référence(s) officielle(s)
      • Rectificatif AMM européenne 15/04/2021
      CIM 10
      • Non concerné .

      Terrain N° 2 PERSONNEL SOIGNANT FEMININ
        Niveau(x)
        • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
        • MANIPULATION DECONSEILLEE PDT GROSSESSE
        Les femmes enceintes doivent être averties et éviter la manipulation des cytotoxiques.

        Ces dispositions peuvent être envisagées dans le cadre du réseau cancérologie (circulaire DGS/DH/98 N°98/188 du 24 mars 1998) en collaboration avec toute structure adaptée et remplissant les conditions requises.
        Référence(s) officielle(s)
        • Rectificatif AMM européenne 15/04/2021
        CIM 10
        • Non concerné .

        Terrain N° 3 CHOC ANAPHYLACTIQUE
          Niveau(x)
          • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
          • ARRETER LE TRAITEMENT
          • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE
          Référence(s) officielle(s)
          • Rectificatif AMM européenne 15/04/2021
          CIM 10
          • Choc anaphylactique, sans précision T782

          Terrain N° 4 NEUROPATHIE
          • NEUROPATHIE PERIPHERIQUE SEVERE
          Niveau(x)
          • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
          • SUSPENDRE LE TRAITEMENT
          • Cf. POSOLOGIE
          Référence(s) officielle(s)
          • Rectificatif AMM européenne 15/04/2021
          CIM 10
          • Autres polynévrites G62
          • Polynévrite, sans précision G629

          Terrain N° 5 NEUROPATHIE
          • NEUROPATHIE PERIPHERIQUE ATCD PERSONNEL
          Niveau(x)
          • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
          • ADAPTER LA POSOLOGIE
          • Cf. POSOLOGIE
          Référence(s) officielle(s)
          • Rectificatif AMM européenne 15/04/2021
          CIM 10
          • Autres polynévrites G62
          • Antécédents personnels de maladies du système nerveux et des organes des sens Z866
          • Polynévrite, sans précision G629

          Terrain N° 6 OBSTRUCTION VOIES BILIAIRES
            Niveau(x)
            • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
            • PE/MG LIEE A UNE INDICATION
            • SURVEILLANCE CLINIQUE
            • SURVEILLANCE HEMATOLOGIQUE
            • RISQUE D'INFECTION
            Référence(s) officielle(s)
            • Rectificatif AMM européenne 15/04/2021
            CIM 10
            • Obstruction des voies biliaires K831

            Terrain N° 7 PORT DE PROTHESE BILIAIRE
              Niveau(x)
              • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
              • PE/MG LIEE A UNE INDICATION
              • SURVEILLANCE CLINIQUE
              • SURVEILLANCE HEMATOLOGIQUE
              • RISQUE D'INFECTION
              Référence(s) officielle(s)
              • Rectificatif AMM européenne 15/04/2021
              CIM 10
              • Présence d'implant fonctionnel, sans précision Z969

              Terrain N° 8 FIEVRE
                Niveau(x)
                • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                • ASSOCIER A TRAITEMENT PROPHYLACTIQUE
                • RECHERCHER LA CAUSE DU SYMPTOME
                • SURVEILLANCE CLINIQUE
                • SURVEILLANCE HEMATOLOGIQUE
                • ARRETER TRT EN CAS DE RISQUE AVERE
                • Cf. POSOLOGIE
                • RISQUE D'INFECTION
                Référence(s) officielle(s)
                • Rectificatif AMM européenne 15/04/2021
                CIM 10
                • Fièvre d'origine autre et inconnue R50

                Terrain N° 9 ATTEINTE RESPIRATOIRE
                  Niveau(x)
                  • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                  • RISQUE DE PNEUMOPATHIE
                  • SURVEILLANCE CLINIQUE
                  • SURVEILLANCE RESPIRATOIRE
                  Référence(s) officielle(s)
                  • Rectificatif AMM européenne 15/04/2021
                  CIM 10
                  • Maladies de l'appareil respiratoire 10

                  Terrain N° 10 PNEUMOPATHIE
                    Niveau(x)
                    • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                    • CONFIRMER LE DIAGNOSTIC
                    • ARRETER LE TRAITEMENT
                    • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE
                    Référence(s) officielle(s)
                    • Rectificatif AMM européenne 15/04/2021
                    CIM 10
                    • Pneumopathies virales, non classées ailleurs J12
                    • Pneumonie due à Streptococcus pneumoniae J13
                    • Pneumopathie due à Haemophilus influenzae J14
                    • Pneumopathies bactériennes, non classées ailleurs J15
                    • Pneumopathie due à d'autres micro-organismes infectieux, non classée ailleurs J16
                    • Pneumopathie à micro-organisme non précisé J18
                    • Autres maladies pulmonaires obstructives chroniques J44
                    • Maladies du poumon dues à des agents externes J60-J70

                    Terrain N° 11 INSUFFISANCE HEPATIQUE
                    • INSUFFISANCE HEPATIQUE MODEREE MALADIE
                    • INSUFFISANCE HEPATIQUE SEVERE MALADIE
                    Niveau(x)
                    • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                    • Cf. POSOLOGIE
                    • ADAPTER LA POSOLOGIE
                    • Cf. PROPRIETES PHARMACOCINETIQUES
                    • UTILISER AVEC PRUDENCE
                    • MYELOTOXICITE
                    • SURVEILLANCE CLINIQUE
                    • PE/MG LIEE A UNE INDICATION
                    Chez les patients présentant un cancer du sein métastatique atteints d'insuffisance hépatique modérée à sévère (bilirubine totale > 1,5 et < ou = 5 x LNS et ASAT < ou = 10 x LNS), une réduction de 20 % de la dose est recommandée. La dose réduite pourra être augmentée à la dose utilisée chez les patients ayant une fonction hépatique normale si le patient tolère le traitement pendant au moins deux cycles
                    Référence(s) officielle(s)
                    • Rectificatif AMM européenne 15/04/2021
                    CIM 10
                    • Insuffisance hépatique, non classée ailleurs K72

                    Terrain N° 12 INSUFFISANCE HEPATIQUE
                    • INSUFFISANCE HEPATIQUE LEGERE MALADIE
                    Niveau(x)
                    • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                    • UTILISER AVEC PRUDENCE
                    • MYELOTOXICITE
                    • SURVEILLANCE CLINIQUE
                    Référence(s) officielle(s)
                    • Rectificatif AMM européenne 15/04/2021
                    CIM 10
                    • Insuffisance hépatique, non classée ailleurs K72

                    Terrain N° 13 TRAITEMENT ANTERIEUR
                    • TRT PAR ANTHRACYCLINE
                    • TRT PAR CARDIOTOXIQUE
                    Niveau(x)
                    • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                    • RISQUE D'INSUFFISANCE CARDIAQUE
                    • RISQUE DE COMPLICATION CARDIAQUE
                    • SURVEILLANCE CLINIQUE
                    • SURVEILLANCE CARDIAQUE
                    • UTILISER AVEC PRUDENCE
                    Référence(s) officielle(s)
                    • Rectificatif AMM européenne 15/04/2021
                    CIM 10
                    • Non concerné .

                    Terrain N° 14 ATTEINTE CARDIOVASCULAIRE
                    • ATTEINTE CARDIOVASCULAIRE ATCD PERSONNEL
                    Niveau(x)
                    • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                    • RISQUE D'INSUFFISANCE CARDIAQUE
                    • RISQUE DE COMPLICATION CARDIAQUE
                    • SURVEILLANCE CARDIAQUE
                    • SURVEILLANCE CLINIQUE
                    • UTILISER AVEC PRUDENCE
                    Référence(s) officielle(s)
                    • Rectificatif AMM européenne 15/04/2021
                    CIM 10
                    • Maladies de l'appareil circulatoire 09
                    • Antécédents personnels de maladies de l'appareil circulatoire Z867

                    Terrain N° 15 METASTASE
                    • METASTASE CEREBRALE
                    Niveau(x)
                    • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                    • EFFICACITE NON ETABLIE
                    Référence(s) officielle(s)
                    • Rectificatif AMM européenne 15/04/2021
                    CIM 10
                    • Tumeur maligne secondaire et non précisée d'un ganglion lymphatique, sans précision C779
                    • Tumeur maligne de siège non précisé C80
                    • Tumeur maligne secondaire du cerveau et des méninges cérébrales C793

                    Terrain N° 16 NAUSEES VOMISSEMENTS
                      Niveau(x)
                      • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                      • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE
                      Référence(s) officielle(s)
                      • Rectificatif AMM européenne 15/04/2021
                      CIM 10
                      • Nausées et vomissements R11

                      Terrain N° 17 DIARRHEE
                        Niveau(x)
                        • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                        • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE
                        Référence(s) officielle(s)
                        • Rectificatif AMM européenne 15/04/2021
                        CIM 10
                        • Diarrhée fonctionnelle K591

                        Terrain N° 18 TROUBLE DE LA VISION
                          Niveau(x)
                          • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                          • RISQUE D'OEDEME MACULAIRE
                          • RECHERCHER LA CAUSE DU SYMPTOME
                          • SURVEILLANCE OPHTALMOLOGIQUE
                          • ARRETER TRT EN CAS DE RISQUE AVERE
                          Référence(s) officielle(s)
                          • Rectificatif AMM européenne 15/04/2021
                          CIM 10
                          • Troubles de la vision et cécité H53-H54

                          Terrain N° 19 OEDEME MACULAIRE
                            Niveau(x)
                            • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                            • CONFIRMER LE DIAGNOSTIC
                            • ARRETER TRT EN CAS DE RISQUE AVERE
                            • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE
                            • Cf. EFFETS INDESIRABLES
                            Référence(s) officielle(s)
                            • Rectificatif AMM européenne 15/04/2021
                            CIM 10
                            • Autres affections rétiniennes précisées H358

                            Terrain N° 20 SUJET AGE
                            • SUJET AGE DE PLUS DE 75 ANS
                            Niveau(x)
                            • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                            • PE/MG LIEE A UNE INDICATION
                            • SURVEILLANCE CLINIQUE
                            • Cf. POSOLOGIE
                            • Cf. EFFETS INDESIRABLES
                            • RISQUE D'INFECTION
                            Référence(s) officielle(s)
                            • Rectificatif AMM européenne 15/04/2021
                            CIM 10
                            • Non concerné .

                            Terrain N° 21 FEMME EN AGE DE PROCREER
                            • EN CAS DE CONTRACEPTION
                            Niveau(x)
                            • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                            • UTILISER UNE CONTRACEPTION EFFICACE
                            • Cf. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
                            Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une contraception efficace pendant la durée du traitement par ce médicament et jusqu'à 1 mois après l'arrêt du traitement.
                            Référence(s) officielle(s)
                            • Rectificatif AMM européenne 15/04/2021
                            CIM 10
                            • Non concerné .

                            Terrain N° 22 HOMME
                            • EN CAS DE CONTRACEPTION
                            Niveau(x)
                            • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                            • UTILISER UNE CONTRACEPTION EFFICACE
                            • CRYOCONSERVER LE SPERME AVANT TRT
                            • Cf. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
                            Ce médicament est responsable de stérilité chez les rats mâles (Cf. rubrique "Sécurité préclinique"). Avant de commencer un traitement par ce médicament, il est conseillé aux patients de sexe masculin de se renseigner sur les procédures de conservation du sperme en raison du risque potentiel de stérilité irréversible lié au traitement.

                            Les hommes traités par paclitaxel ne doivent pas concevoir pendant la durée du traitement et jusqu'à six mois après l'arrêt du traitement.
                            Référence(s) officielle(s)
                            • Rectificatif AMM européenne 15/04/2021
                            CIM 10
                            • Non concerné .

                            Terrain N° 23 INSUFFISANCE RENALE CHRONIQUE
                            • INSUFFISANCE RENALE SEVERE
                            • INSUFFISANCE RENALE AU STADE TERMINAL
                            Niveau(x)
                            • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                            • Cf. POSOLOGIE
                            • PAS DE DONNEES POUR CE TERRAIN
                            Il n'existe pas de données suffisantes pour recommander une adaptation de la dose de ce médicament chez les patients atteints d'insuffisance rénale sévère ou terminale (clairance de la créatinine estimée < 30 ml/min)
                            Référence(s) officielle(s)
                            • Rectificatif AMM européenne 15/04/2021
                            CIM 10
                            • Maladie rénale chronique N18
                            Terrain N° 24 QUEL QUE SOIT LE TERRAIN
                              Niveau(x)
                              • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                              • RISQUE DE REACTION ANAPHYLACTIQUE
                              • ARRETER TRT EN CAS DE RISQUE AVERE
                              • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE
                              • RISQUE DE NEUTROPENIE
                              • RISQUE D'APLASIE MEDULLAIRE
                              • SURVEILLANCE HEMATOLOGIQUE
                              • SURVEILLANCE CLINIQUE
                              • RISQUE DE NEUROPATHIE PERIPHERIQUE
                              • SURVEILLANCE CARDIAQUE
                              • RISQUE D'INSUFFISANCE CARDIAQUE
                              • RISQUE DE COMPLICATION CARDIAQUE
                              • RISQUE DE NAUSEE / VOMISSEMENT
                              • RISQUE DE DIARRHEE
                              • SURVEILLANCE RESPIRATOIRE
                              • RISQUE DE PNEUMOPATHIE
                              • RISQUE DE THROMBOPENIE
                              • RISQUE D'OEDEME MACULAIRE
                              Référence(s) officielle(s)
                              • Rectificatif AMM européenne 15/04/2021
                              CIM 10
                              • Non concerné .




                              - Commentaires du RCP :
                              Ce médicament est une formulation de nanoparticules de paclitaxel-albumine pouvant avoir des propriétés pharmacologiques très différentes des autres formulations de paclitaxel (Cf. rubriques "Propriétés pharmacodynamiques" et "Propriétés pharmacocinétiques"). Ne pas le remplacer par d'autres formulations de paclitaxel ou l'utiliser à leur place.


                              * Hypersensibilité

                              De rares cas de réaction d'hypersensibilité graves, dont de très rares réactions anaphylactiques d'évolution fatale, ont été rapportés. En cas de réaction d'hypersensibilité, ce médicament devra être immédiatement arrêté, un traitement symptomatique devra être mis en place et le patient ne devra pas être à nouveau exposé au paclitaxel.


                              * Hématologie

                              Une aplasie médullaire (principalement une neutropénie) est fréquente sous ce médicament. La neutropénie est dose-dépendante et est une toxicité dose-limitante. Il est nécessaire d'effectuer une surveillance étroite de la numération sanguine tout au long du traitement par ce médicament.
                              Il convient de reprendre le traitement par ce médicament uniquement si le taux de neutrophiles redevient >1500 et le taux de plaquettes >100000/mm3 (Cf. rubrique "Posologie").


                              * Neuropathie

                              Les neuropathies sensitives sont fréquentes sous paclitaxel. Toutefois, des symptômes sévères se développent plus rarement. La survenue d'une neuropathie sensitive de grades 1 ou 2 ne nécessite généralement pas de réduction de dose. En cas d'apparition d'une neuropathie sensitive de grade 3 pendant le traitement par paclitaxel en monothérapie, le traitement sera suspendu jusqu'à la résolution de la neuropathie à un grade 1 ou 2, et il est alors recommandé de réduire la dose pour toutes les cures suivantes de paclitaxel (Cf. rubrique "Posologie"). En cas d'apparition d'une neuropathie périphérique de grade > ou = 3 pendant le traitement par paclitaxel en association avec la gemcitabine, l'administration de paclitaxel doit être suspendue et le traitement par la gemcitabine poursuivi à la même dose. Le traitement par paclitaxel sera repris à dose réduite après résolution de la neuropathie périphérique au grade 0 ou 1 (Cf. rubrique "Posologie"). En cas d'apparition d'une neuropathie périphérique de grade > ou = 3 pendant le traitement par paclitaxel en association avec le carboplatine, le traitement doit être suspendu jusqu'à la régression de la neuropathie au grade 0 ou 1, et sera repris en réduisant la dose pour toutes les cures suivantes de paclitaxel et de carboplatine (Cf. rubrique "Posologie").


                              * Septicémie

                              Une septicémie a été rapportée avec une incidence de 5 % chez les patients présentant ou non une neutropénie qui recevaient l'association paclitaxel - gemcitabine. Des complications liées au cancer du pancréas sous-jacent, en particulier une obstruction biliaire ou la présence d'un stent biliaire, ont été identifiées comme étant des facteurs favorisants significatifs. Si un patient développe une fièvre (quel que soit le taux de neutrophiles), une antibiothérapie à large spectre doit être instaurée. En cas de neutropénie fébrile, l'administration de paclitaxel et de gemcitabine doit être suspendue jusqu'à ce que la fièvre ait disparu et que le taux de neutrophiles soit > ou = 1500/mm3, puis le traitement sera repris à doses réduites (Cf. rubrique "Posologie").


                              * Pneumopathie

                              Une pneumopathie est survenue chez 1 % des patients recevant paclitaxel en monothérapie et chez 4 % des patients recevant paclitaxel en association avec la gemcitabine. Tous les patients doivent être surveillés étroitement pour détecter des signes ou symptômes de pneumopathie. Si une pneumopathie est diagnostiquée et qu'une étiologie infectieuse est exclue, le traitement par paclitaxel et la gemcitabine doit être arrêté définitivement et un traitement et des mesures de soutien appropriés doivent être instaurés rapidement (Cf. rubrique "Posologie").


                              * Insuffisance hépatique

                              La toxicité du paclitaxel pouvant être accrue en cas d'insuffisance hépatique, il convient de se montrer prudent lors de l'administration de ce médicament à des patients insuffisants hépatiques. Les patients atteints d'une insuffisance hépatique présentent un risque accru de toxicité, particulièrement en termes de myélosuppression ; ces patients doivent être étroitement surveillés quant au risque de survenue d'une myélosuppression sévère.

                              Pacrlitaxel n'est pas recommandé chez les patients ayant un taux de bilirubine totale > 5 x LNS ou d'ASAT > 10 x LNS. De plus, paclitaxel n'est pas recommandé chez les patients présentant un adénocarcinome du pancréas métastatique atteints d'insuffisance hépatique modérée à sévère (bilirubine totale > 1,5 x LNS et ASAT < ou = 10 x LNS) (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques).


                              * Cardiotoxicité

                              De rares cas d'insuffisance cardiaque congestive et de dysfonctionnement ventriculaire gauche ont été observés chez des individus recevant ce médicament. La plupart d'entre eux avaient été exposés au préalable à des médicaments cardiotoxiques, tels que les anthracyclines ou présentaient une pathologie cardiaque sous-jacente. Par conséquent, les patients recevant ce médicament doivent être étroitement surveillés par leur médecin quant au risque de survenue d'événements cardiaques.


                              * Métastases du système nerveux central :

                              L'efficacité et l'innocuité de ce médicament chez les patients atteints de métastases au niveau du système nerveux central (SNC) n'ont pas été établies. Les métastases du SNC sont généralement mal contrôlées par la chimiothérapie systémique.


                              * Symptômes gastro-intestinaux

                              Si les patients présentent des nausées, des vomissements et des diarrhées suite à l'administration de ce médicament, ils peuvent être traités avec des agents antiémétiques et antidiarrhéiques courants.


                              * Affections oculaires

                              Des cas d'oedème maculaire cystoïde ont été rapportés chez des patients traités par ce médicament. Les patients présentant des troubles de la vision doivent réaliser rapidement un examen ophtalmologique complet. En cas de diagnostic d'oedème maculaire cystoïde, le traitement par ce médicament devra être arrêté et un traitement approprié devra être initié (Cf. rubrique "Effets indésirables").


                              * Patients âgés de 75 ans et plus

                              Chez les patients âgés de 75 ans et plus, il n'a pas été démontré de bénéfice du traitement par paclitaxel en association à la gemcitabine par rapport à la gemcitabine en monothérapie. Chez les patients très âgés (> ou = 75 ans) ayant reçu ce médicament et la gemcitabine, il a été observé une incidence plus élevée d'effets indésirables graves et d'effets indésirables ayant entraîné l'arrêt du traitement, incluant toxicités hématologiques, neuropathie périphérique, diminution de l'appétit et déshydratation. La capacité à tolérer ce médicament en association avec la gemcitabine doit être évaluée soigneusement chez les patients atteints d'un adénocarcinome du pancréas âgés de 75 ans et plus, en prenant particulièrement en compte l'indice de performance, les comorbidités et le risque accru d'infections (Cf. rubriques "Posologie" et "Effets indésirables").


                              * Autres

                              Bien que les données disponibles soient limitées, il n'a pas été démontré de bénéfice évident en termes d'allongement de la survie globale chez les patients atteints d'un adénocarcinome du pancréas ayant un taux de CA 19-9 normal avant le début du traitement par paclitaxel plus gemcitabine (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques").
                              L'erlotinib ne doit pas être administré de façon concomitante avec paclitaxel en association avec la gemcitabine (Cf. rubrique "Interactions").


                              * Excipients

                              Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par 100 mg, c.-à-d. qu'il est essentiellement "sans sodium".
                              Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 15/04/2021
                              Non contre-indications
                              Aucune information recensée.
                              Interactions médicamenteuses
                              Le paclitaxel est partiellement métabolisé par les isoenzymes du cytochrome P450, CYP2C8 et CYP3A4 (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques"). Par conséquent, en l'absence d'étude pharmacocinétique d'interactions médicamenteuses, il convient d'être prudent lors de l'administration de paclitaxel en association avec des médicaments inhibiteurs du CYP2C8 ou du CYP3A4 (kétoconazole et autres antifongiques imidazolés, érythromycine, fluoxétine, gemfibrozil, clopidogrel, cimétidine, ritonavir, saquinavir, indinavir et nelfinavir), car la toxicité du paclitaxel peut augmenter étant donné l'augmentation de l'exposition au paclitaxel. L'administration de paclitaxel en association avec des médicaments inducteurs du CYP2C8 ou du CYP3A4 (rifampicine, carbamazépine, phénytoïne, éfavirenz, névirapine) n'est pas recommandée, car l'efficacité peut être compromise étant donné la diminution de l'exposition au paclitaxel.

                              Le paclitaxel et la gemcitabine n'ont pas de voie métabolique commune. La clairance du paclitaxel est due essentiellement au métabolisme par les CYP2C8 et CYP3A4 suivi d'une excrétion biliaire, tandis que la gemcitabine est inactivée par la cytidine désaminase puis excrétée par voie rénale. Les interactions pharmacocinétiques entre ce médicament et la gemcitabine n'ont pas été étudiées chez l'homme.

                              Une étude pharmacocinétique a été menée avec ce médicament et le carboplatine chez des patients présentant un cancer bronchique non à petites cellules. Il n'a pas été observé d'interactions pharmacocinétiques cliniquement pertinentes entre ce médicament et le carboplatine.

                              Ce médicament est indiqué en monothérapie dans le traitement du cancer du sein, en association avec la gemcitabine dans le traitement de l'adénocarcinome du pancréas ou en association avec le carboplatine dans le traitement du cancer bronchique non à petites cellules (Cf. rubrique "Contre-indications"). Ce médicament ne doit pas être utilisé en association avec d'autres agents anti-cancéreux.


                              * Population pédiatrique

                              Les études d'interaction ont uniquement été réalisées chez l'adulte.
                               
                              Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 15/04/2021
                              Grossesse
                              Recommandations et conduites à tenir
                               
                              Effet spécialité
                              Niveau(x) de risque
                              • ADMINISTRATION DECONSEILLEE
                              • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES

                              Il existe des données très limitées sur l'utilisation du paclitaxel chez la femme enceinte. Le paclitaxel est susceptible de provoquer des malformations graves pour l'enfant lorsqu'il est administré pendant la grossesse. Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction (Cf. rubrique "Sécurité préclinique").

                              Ce médicament ne doit pas être utilisé pendant la grossesse, à moins que la situation clinique de la femme ne justifie le traitement avec le paclitaxel.
                              Référence(s) officielle(s) : Rectificatif AMM européenne 15/04/2021

                              Femme en âge de procréer
                              Recommandations et conduites à tenir
                              Recommandations
                              • UTILISER UNE CONTRACEPTION EFFICACE
                              • PRENDRE EN COMPTE RISQUE SUR FERTILITE
                              • EXCLURE EVENTUALITE GROSSESSE
                              - Contraception chez les hommes et les femmes
                              Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une méthode de contraception efficace pendant le traitement par ce médicament et jusqu'à 1 mois après l'arrêt du traitement. Les hommes traités par ce médicament doivent utiliser une méthode de contraception efficace et éviter de concevoir un enfant pendant la durée du traitement et jusqu'à six mois après l'arrêt du traitement.

                              - Grossesse
                              Les femmes en âge de procréer doivent réaliser un test de grossesse avant de débuter le traitement avec ce médicament. Ce médicament ne doit pas être utilisé chez la femme en âge de procréer n'utilisant pas de contraception efficace, à moins que la situation clinique de la femme ne justifie le traitement avec le paclitaxel.

                              - Fertilité
                              Ce médicament est responsable de stérilité chez les rats mâles (Cf. rubrique "Sécurité préclinique"). Selon les résultats obtenus sur les animaux, la fertilité des hommes et des femmes peut être compromise. Avant de commencer un traitement par ce médicament, il est conseillé aux patients de sexe masculin de se renseigner sur les procédures de conservation du sperme en raison du risque potentiel de stérilité irréversible lié au traitement.
                              Référence(s) officielle(s) : Rectificatif AMM européenne 15/04/2021
                              Allaitement
                              Données sur le passage dans le lait maternel
                              Passage dans le lait Pas d'information
                              Fixation protéique Pas d'information
                              Rapport concentration lait/plasma maternels Pas d'information
                              Concentration dans 100 ml de lait maternel Pas d'information
                              Recommandations et conduites à tenir
                              Recommandations
                              • ALLAITEMENT CONTRE-INDIQUE PENDANT TRT

                              Le paclitaxel et/ou ses métabolites sont excrétés dans le lait de rates allaitantes (Cf. rubrique "Sécurité préclinique"). On ne sait pas si le paclitaxel est excrété dans le lait maternel. Compte tenu des effets indésirables potentiels graves pour le nouveau-né allaité, ce médicament est contre-indiqué pendant l'allaitement. L'allaitement doit être interrompu au cours du traitement avec ce médicament.
                              Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 15/04/2021
                              Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
                              Recommandations
                              • OUI
                              • NIV 2 : SOYEZ TRES PRUDENT
                              • PICTOGRAMME CONDUCTEUR : JO 03/10/2008
                              • MODIFICATION COMPORTEMENT (CONDUCTEUR)
                              • RISQUE D'ASTHENIE
                              • RISQUE DE VERTIGE/ETOURDISSEMENT
                              Ce médicament a une influence faible à modérée sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Ce médicament peut provoquer des effets indésirables tels que la fatigue (très fréquente) et des vertiges (fréquents) qui peuvent affecter la capacité à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Il faut conseiller aux patients de ne pas conduire de véhicules et de ne pas utiliser des machines s'ils se sentent fatigués ou pris de vertiges.
                              Référence(s) officielle(s):    Rectificatif AMM européenne 15/04/2021
                              Les effets indésirables de la base Theriaque incluent d'une part les effets indésirables du RCP de la spécialité consultée, d'autre part une compilation bibliographique des effets indésirables des médicaments appartenant à la même classe thérapeutique.
                              Déclaration des effets indésirables suspectés

                              La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration: Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance.
                              Site internet: www.ansm.sante.fr.

                              Effets indésirables à dose thérapeutique   Cliquer ici pour obtenir tous les effets indésirables
                              - Effets indésirables cliniques
                              TROUBLES DE L'ETAT GENERAL
                              TROUBLES DU SYSTEME NERVEUX
                              TROUBLES DE LA PEAU ET DES APPENDICES(3 fiches)
                              TROUBLES DU SYSTEME IMMUNITAIRE(2 fiches)
                              TROUBLES SYSTEMES SANGUIN ET LYMPHATIQUE
                              TROUBLES DES ORGANES DES SENS(2 fiches)
                              TROUBLES MUSCULO-SQUELETTIQUES
                              TROUBLES GASTRO-INTESTINAUX
                              TROUBLES HEPATO-BILIAIRES
                              TROUBLES PANCREATIQUES
                              TROUBLES METABOLISME ET NUTRITION
                              TROUBLES RENAUX ET GENITO-URINAIRES
                              TROUBLES CARDIO-VASCULAIRES
                              TROUBLES RESPIRATOIRES


                              - Effets indésirables paracliniques
                              TROUBLES DU SYSTEME IMMUNITAIRE
                              TROUBLES SYSTEMES SANGUIN ET LYMPHATIQUE
                              TROUBLES HEPATO-BILIAIRES
                              TROUBLES PANCREATIQUES
                              TROUBLES METABOLISME ET NUTRITION
                              TROUBLES RENAUX ET GENITO-URINAIRES
                              TROUBLES CARDIO-VASCULAIRES

                              Effets indésirables en cas de surdosage   Cliquer ici pour obtenir tous les effets indésirables
                              - Effets indésirables cliniques
                              - Effets indésirables paracliniques

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