PREZISTA 100MG/ML SUSP BUV FL 200ML
PREZISTA 100 MG/ML, SUSPENSION BUVABLE
Fiche(s) d'identité interopérable
Historique des références officielles
  Lien vers la monographie ansm

Cette monographie a été revue le : 13/11/2019
Forme(s) pharmaceutique(s)
Voie(s) d'administration :
  • ORALE (1)
Forme(s) pharmaceutique(s) :
  • SUSPENSION

  • SUSPENSION BUVABLE (1)(2)
  • OPAQUE BLANC(HE) OU BLANC CASSE

Suspension buvable.

Suspension opaque blanche à blanchâtre.

Référence(s) bibliographique(s) :
  • Référence(s) officielle(s) : Rectificatif AMM européenne 03/05/2019

  • (1) Standard Terms
  • (2) Pharmacopée Européenne 4ème édition 2002
Composition
Précision(s) composition :
Chaque ml de suspension buvable contient 100 mg de darunavir (sous forme d'éthanolate).

Excipient à effet notoire : parahydroxybenzoate de méthyle sodique (E219) 3,43 mg/ml.

Référence(s) officielle(s) : Rectificatif AMM européenne 03/05/2019

Classifications
  • Classe(s) pharmacothérapeutique(s) :
  • ANTIRETROVIRAL
  • ANTIVIRAL INHIBITEUR DE PROTEASE
  • ANTIVIRAL SYSTEMIQUE
  • Classe(s) ATC (source Thériaque d'après l'OMS) :
  • ANTIINFECTIEUX GENERAUX A USAGE SYSTEMIQUE : J
  • ANTIVIRAUX A USAGE SYSTEMIQUE : J05
  • ANTIVIRAUX A ACTION DIRECTE : J05A
  • INHIBITEURS DE PROTEASE : J05AE
  • DARUNAVIR : J05AE10
  • Dose journalière usuelle DDD (source Thériaque d'après l'OMS) :
  • Voie : ORALE - Dose : 1,2000 G
  • Classe(s) EphMRA (source Club InterPharmaceutique) :
  • ANTIINFECTIEUX GENERAUX SYSTEMIQUES : J
  • ANTIVIRAUX A USAGE SYSTEMIQUE : J05
  • ANTIVIRAUX VIH : J05C
  • INHIBITEURS DE PROTEASE : J05C2

Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Antiviraux à usage systémique, inhibiteurs de protéase, Code ATC : J05AE10.


* Mécanisme d'action

Le darunavir est un inhibiteur de la dimérisation et de l'activité catalytique de la protéase du VIH-1 (KD de 4,5 x 10-12M). Il inhibe de façon sélective le clivage des polyprotéines encodées Gag-Pol du VIH dans les cellules infectées par le virus, empêchant ainsi la formation de particules virales matures et infectieuses.


* Activité antivirale in vitro

Le darunavir est actif contre les souches de laboratoire et des isolats cliniques de VIH-1, ainsi que des souches de laboratoire de VIH-2 dans des modèles d'infection aiguë de lignées lymphocytaires T, de cellules mononucléées sanguines périphériques humaines et de monocytes/macrophages humains, avec des concentrations efficaces à 50 % (CE50) médianes comprises entre 1,2 et 8,5 nM (0,7 à 5,0 ng/ml). Le darunavir a démontré une activité antivirale in vitro sur un large éventail d'isolats primaires du VIH-1 du groupe M (A, B, C, D, E, F, G) et du groupe O avec des valeurs de CE50 comprises entre < 0,1 et 4,3 nM.

Ces valeurs de CE50 sont bien inférieures à la zone de concentration cellulaire toxique à 50 % qui est de 87 microM à > 100 microM.


* Résistance

La sélection in vitro de virus résistant au darunavir à partir du virus VIH-1 de type sauvage a été longue (> 3 ans). Les virus sélectionnés ne parvenaient pas à se développer en présence de concentrations en darunavir supérieures à 400 nM. Les virus sélectionnés dans ces conditions et montrant une diminution de la sensibilité au darunavir (intervalle : de 23 à 50 fois) avaient 2 à 4 substitutions d'acides aminés dans le gène de la protéase. La diminution de la sensibilité au darunavir des virus émergents de cette sélection ne peut pas être expliquée par l'émergence de ces mutations de la protéase.

Les données issues des essais cliniques réalisés chez les patients pré-traités par des ARV (essai TITAN et l'analyse compilée des essais POWER 1, 2 et 3 et les essais DUET 1 et 2) ont montré que la réponse virologique à PREZISTA co-administré avec une faible dose de ritonavir était diminuée lorsque 3 mutations ou plus parmi les mutations associées à une résistance au darunavir (V11I, V32I, L33F, I47V, I50V, I54L ou M, T74P, L76V, I84V et L89V) étaient présentes à l'inclusion ou apparaissaient pendant le traitement.

Une augmentation du facteur multiplicatif de la CE50 (fold change ou FC) du darunavir à l'inclusion a été associée à une diminution de la réponse virologique. Les limites minimale de 10 et maximale de 40 ont été identifiées comme seuils de sensibilité clinique. Des isolats avec un FC < ou = 10 à l'inclusion sont sensibles, des isolats avec un FC > 10 à 40 ont une sensibilité diminuée, des isolats avec un FC > 40 sont résistants (voir Données cliniques).

Les virus isolés chez des patients en échec virologique par rebond sous darunavir/ritonavir 600/100 mg deux fois par jour qui étaient sensibles au tipranavir à l'inclusion sont restés sensibles au tipranavir après traitement dans la grande majorité des cas.

Les plus faibles taux de développement de résistance des virus VIH sont observés chez les patients naïfs d'ARV qui ont été traités pour la première fois par darunavir en association avec d'autres ARV.

Les données ci-dessous montrent le développement de mutations de la protéase du VIH-1 et la perte de sensibilité aux IP chez les patients en échec virologique au cours des essais ARTEMIS, ODIN et TITAN.

Nombre total d'échec virologiques (a), n (%)
ARTEMIS darunavir/rtv 800/100 mg une fois par jour N = 343 : 40 (11,7 %)
ODIN darunavir/rtv 800/100 mg une fois par jour N = 294 : 65 (22,1 %)
ODIN darunavir/rtv 600/100 mg deux fois par jour N = 296 : 54 (18,2 %)
TITAN darunavir/rtv 600/100 mg deux fois par jour N = 298 : 31 (10,4 %)

Rebonds
ARTEMIS darunavir/rtv 800/100 mg une fois par jour N = 343 : 24 (7,0 %)
ODIN darunavir/rtv 800/100 mg une fois par jour N = 294 : 11 (3,7 %)
ODIN darunavir/rtv 600/100 mg deux fois par jour N = 296 : 11 (3,7 %)
TITAN darunavir/rtv 600/100 mg deux fois par jour N = 298 : 16 (5,4 %)

Absence de réponse
ARTEMIS darunavir/rtv 800/100 mg une fois par jour N = 343 : 16 (4,7 %)
ODIN darunavir/rtv 800/100 mg une fois par jour N = 294 : 54 (18,4 %)
ODIN darunavir/rtv 600/100 mg deux fois par jour N = 296 : 43 (14,5 %)
TITAN darunavir/rtv 600/100 mg deux fois par jour N = 298 : 15 (5,0 %)

Nombre de sujets en échec virologique, avec des données génotypiques à l'inclusion et au moment de l'échec, ayant développé des mutations (b), n/N

Mutations primaires (majeures) aux IP
ARTEMIS darunavir/rtv 800/100 mg une fois par jour N = 343 : 0/10
ODIN darunavir/rtv 800/100 mg une fois par jour N = 294 : 1/60
ODIN darunavir/rtv 600/100 mg deux fois par jour N = 296 : 0/42
TITAN darunavir/rtv 600/100 mg deux fois par jour N = 298 : 6/28

Mutations de résistance aux IP
ARTEMIS darunavir/rtv 800/100 mg une fois par jour N = 343 : 3/10
ODIN darunavir/rtv 800/100 mg une fois par jour N = 294 : 7/60
ODIN darunavir/rtv 600/100 mg deux fois par jour N = 296 : 4/42
TITAN darunavir/rtv 600/100 mg deux fois par jour N = 298 : 10/28

Nombre de sujets en échec virologique, avec des données phénotypiques à l'inclusion et au moment de l'échec, montrant une perte de sensibilité aux IP comparativement à l'inclusion, n/N
IP

darunavir
ARTEMIS darunavir/rtv 800/100 mg une fois par jour N = 343 : 0/10
ODIN darunavir/rtv 800/100 mg une fois par jour N = 294 : 1/58
ODIN darunavir/rtv 600/100 mg deux fois par jour N = 296 : 0/41
TITAN darunavir/rtv 600/100 mg deux fois par jour N = 298 : 3/26

amprénavir
ARTEMIS darunavir/rtv 800/100 mg une fois par jour N = 343 : 0/10
ODIN darunavir/rtv 800/100 mg une fois par jour N = 294 : 1/58
ODIN darunavir/rtv 600/100 mg deux fois par jour N = 296 : 0/40
TITAN darunavir/rtv 600/100 mg deux fois par jour N = 298 : 0/22

atazanavir
ARTEMIS darunavir/rtv 800/100 mg une fois par jour N = 343 : 0/10
ODIN darunavir/rtv 800/100 mg une fois par jour N = 294 : 2/56
ODIN darunavir/rtv 600/100 mg deux fois par jour N = 296 : 0/40
TITAN darunavir/rtv 600/100 mg deux fois par jour N = 298 : 0/22

indinavir
ARTEMIS darunavir/rtv 800/100 mg une fois par jour N = 343 : 0/10
ODIN darunavir/rtv 800/100 mg une fois par jour N = 294 : 2/57
ODIN darunavir/rtv 600/100 mg deux fois par jour N = 296 : 0/40
TITAN darunavir/rtv 600/100 mg deux fois par jour N = 298 : 1/24

lopinavir
ARTEMIS darunavir/rtv 800/100 mg une fois par jour N = 343 : 0/10
ODIN darunavir/rtv 800/100 mg une fois par jour N = 294 : 1/58
ODIN darunavir/rtv 600/100 mg deux fois par jour N = 296 : 0/40
TITAN darunavir/rtv 600/100 mg deux fois par jour N = 298 : 0/23

saquinavir
ARTEMIS darunavir/rtv 800/100 mg une fois par jour N = 343 : 0/10
ODIN darunavir/rtv 800/100 mg une fois par jour N = 294 : 0/56
ODIN darunavir/rtv 600/100 mg deux fois par jour N = 296 : 0/40
TITAN darunavir/rtv 600/100 mg deux fois par jour N = 298 : 0/22

tipranavir
ARTEMIS darunavir/rtv 800/100 mg une fois par jour N = 343 : 0/10
ODIN darunavir/rtv 800/100 mg une fois par jour N = 294 : 0/58
ODIN darunavir/rtv 600/100 mg deux fois par jour N = 296 : 0/41
TITAN darunavir/rtv 600/100 mg deux fois par jour N = 298 : 1/25

(a) algorithme TLOVR excluant les échecs non virologiques basé sur l'ARN VIH-1 < 50 copies/ml, excepté pour TITAN (ARN VIH-1 < 400 copies/ml)
(b) listes IAS-USA

De faibles taux de développement de résistance au VIH-1 ont été observés chez des patients naïfs d'ARV qui ont été traités pour la première fois avec darunavir/cobicistat une fois par jour en association avec d'autres ARV, et chez des patients pré-traités par des ARV sans mutation associée à une résistance au darunavir recevant darunavir/cobicistat en association avec d'autres ARV. Les données ci-dessous montrent le développement de mutations de la protéase du VIH-1 et la résistance aux IP chez des patients en échec virologique dans l'essai GS-US-216-130.

GS-US-216-130 semaine 48

Nombre de sujets en échec virologique (a), avec des données génotypiques au moment de l'échec, ayant développé des mutations (b), n/N : mutations primaires (majeures) aux IP
Patients naïfs darunavir/cobicistat 800/150 mg une fois par jour N = 295 : 0/8
Patients pré-traités darunavir/cobicistat 800/150 mg une fois par jour N = 18 : 1/7

Nombre de sujets en échec virologique (a), avec des données génotypiques au moment de l'échec, ayant développé des mutations (b), n/N : mutations de résistance aux IP
Patients naïfs darunavir/cobicistat 800/150 mg une fois par jour N = 295 : 2/8
Patients pré-traités darunavir/cobicistat 800/150 mg une fois par jour N = 18 : 1/7

Nombre de sujets en échec virologique (a), avec des données phénotypiques au moment de l'échec, montrant une résistance aux IPs (c), n/N : IP du VIH : darunavir
Patients naïfs darunavir/cobicistat 800/150 mg une fois par jour N = 295 : 0/8
Patients pré-traités darunavir/cobicistat 800/150 mg une fois par jour N = 18 : 0/7

Nombre de sujets en échec virologique (a), avec des données phénotypiques au moment de l'échec, montrant une résistance aux IPs (c), n/N : IP du VIH : amprénavir
Patients naïfs darunavir/cobicistat 800/150 mg une fois par jour N = 295 : 0/8
Patients pré-traités darunavir/cobicistat 800/150 mg une fois par jour N = 18 : 0/7

Nombre de sujets en échec virologique (a), avec des données phénotypiques au moment de l'échec, montrant une résistance aux IPs (c), n/N : IP du VIH : atazanavir
Patients naïfs darunavir/cobicistat 800/150 mg une fois par jour N = 295 : 0/8
Patients pré-traités darunavir/cobicistat 800/150 mg une fois par jour N = 18 : 0/7

Nombre de sujets en échec virologique (a), avec des données phénotypiques au moment de l'échec, montrant une résistance aux IPs (c), n/N : IP du VIH : indinavir
Patients naïfs darunavir/cobicistat 800/150 mg une fois par jour N = 295 : 0/8
Patients pré-traités darunavir/cobicistat 800/150 mg une fois par jour N = 18 : 0/7

Nombre de sujets en échec virologique (a), avec des données phénotypiques au moment de l'échec, montrant une résistance aux IPs (c), n/N : IP du VIH : lopinavir
Patients naïfs darunavir/cobicistat 800/150 mg une fois par jour N = 295 : 0/8
Patients pré-traités darunavir/cobicistat 800/150 mg une fois par jour N = 18 : 0/7

Nombre de sujets en échec virologique (a), avec des données phénotypiques au moment de l'échec, montrant une résistance aux IPs (c), n/N : IP du VIH : saquinavir
Patients naïfs darunavir/cobicistat 800/150 mg une fois par jour N = 295 : 0/8
Patients pré-traités darunavir/cobicistat 800/150 mg une fois par jour N = 18 : 0/7

Nombre de sujets en échec virologique (a), avec des données phénotypiques au moment de l'échec, montrant une résistance aux IPs (c), n/N : IP du VIH : tipranavir
Patients naïfs darunavir/cobicistat 800/150 mg une fois par jour N = 295 : 0/8
Patients pré-traités darunavir/cobicistat 800/150 mg une fois par jour N = 18 : 0/7

(a) les patients en échec virologique étaient définis comme : jamais contrôlés : confirmation que l'ARN VIH-1 diminue de < 1 log10 par rapport à l'inclusion et > ou = 50 copies/ml à la semaine 8 ; rebond : ARN VIH-1 < 50 copies/ml suivi par la confirmation de l'ARN VIH-1 > ou = 400 copies/ml ou la confirmation que l'ARN VIH-1 augmente de > 1 log10 par rapport au nadir ; arrêt lorsque l'ARN VIH-1 > ou = 400 copies/ml à la dernière consultation
(b) listes IAS-USA
(c) le phénotype à l'inclusion n'était pas disponible au cours de l'essai GS-US-216-130


* Résistance croisée

Pour 90 % de 3309 isolats cliniques résistants à l'amprénavir, l'atazanavir, l'indinavir, au lopinavir, au nelfinavir, au ritonavir, au saquinavir et/ou au tipranavir le facteur multiplicatif de la CE50 (fold change ou FC) du darunavir était inférieur à 10, ceci montrant que les virus résistants à la plupart des inhibiteurs de protéase restent sensibles au darunavir.

Chez les patients en échec virologique dans l'essai ARTEMIS, aucune résistance croisée avec d'autres IP n'a été observée.
Chez les patients en échec virologique dans l'essai GS-US-216-130, aucune résistance croisée avec les autres IP du VIH n'a été observée.


* Données cliniques

L'effet de potentialisation pharmacocinétique du cobicistat sur le darunavir a été évalué au cours d'une étude de Phase I chez des volontaires sains qui ont reçu 800 mg de darunavir avec soit 150 mg de cobicistat, soit 100 mg de ritonavir une fois par jour. Les paramètres pharmacocinétiques du darunavir à l'état d'équilibre étaient comparables lorsqu'il était boosté par cobicistat versus ritonavir. Pour plus d'informations sur le cobicistat, consulter le Résumé des Caractéristiques du Produit du cobicistat.

- Patients adultes

. Efficacité de darunavir 800 mg une fois par jour co-administré avec 150 mg de cobicistat une fois par jour chez des patients naïfs d'ARV et des patients pré-traités par les ARV
GS-US-216-130 est un essai en ouvert de Phase III, à un seul bras, qui évalue la pharmacocinétique, la sécurité d'emploi, la tolérance et l'efficacité du darunavir avec le cobicistat chez 313 patients adultes infectés par le VIH-1 (295 patients naïfs de traitement et 18 patients pré-traités). Ces patients ont reçu darunavir 800 mg une fois par jour en association avec le cobicistat 150 mg une fois par jour et avec un traitement de fond optimisé (TO), sélectionné par l'investigateur, comportant 2 INTI actifs.

Les patients infectés par le VIH-1 éligibles pour cet essai ne présentaient, à l'inclusion, aucune mutation associée à une résistance au darunavir au test de résistance génotypique et avaient un taux d'ARN du VIH-1 plasmatique > ou = 1000 copies/mL. Les données ci-dessous présentent les analyses des données d'efficacité à 48 semaines de l'essai GS-US-216-130.

GS-US-216-130

Résultats à 48 semaines

ARN du VIH-1 < 50 copies/mL (a)
Patients naïfs darunavir/cobicistat 800/150 mg une fois par jour + TO N = 295 : 245 (83,1 %)
Patients pré-traités darunavir/cobicistat 800/150 mg une fois par jour + TO N = 18 : 8 (44,4 %)
Tous les patients darunavir/cobicistat 800/150 mg une fois par jour + TO N = 313 : 253 (80,8 %)

Variation moyenne du log d'ARN du VIH-1 par rapport à l'inclusion (log10 copies/ml)
Patients naïfs darunavir/cobicistat 800/150 mg une fois par jour + TO N = 295 : -3,01
Patients pré-traités darunavir/cobicistat 800/150 mg une fois par jour + TO N = 18 : -2,39
Tous les patients darunavir/cobicistat 800/150 mg une fois par jour + TO N = 313 : -2,97

Variation moyenne du taux de CD4+ par rapport à l'inclusion (b)
Patients naïfs darunavir/cobicistat 800/150 mg une fois par jour + TO N = 295 : +174
Patients pré-traités darunavir/cobicistat 800/150 mg une fois par jour + TO N = 18 : +102
Tous les patients darunavir/cobicistat 800/150 mg une fois par jour + TO N = 313 : +170

(a) Imputations selon l'algorithme TLOVR
(b) Analyses avec données recueillies à la dernière observation (Last Observation Carried Forward imputation)

. Efficacité du darunavir 800 mg une fois par jour co-administré avec 100 mg de ritonavir une fois par jour chez des patients naïfs d'ARV
La démonstration de l'efficacité de darunavir/ritonavir 800/100 mg une fois par jour repose sur les analyses des données à 192 semaines de l'essai de phase III ARTEMIS, randomisé, contrôlé, en ouvert chez des patients naïfs de traitement antirétroviral infectés par le VIH-1 comparant darunavir/ritonavir 800/100 mg une fois par jour versus lopinavir/ritonavir 800/200 mg par jour (administré en deux fois par jour ou une fois par jour). Les deux bras recevaient un traitement de base composé d'une association fixe de 300 mg de fumarate de ténofovir disoproxil une fois par jour et de 200 mg d'emtricitabine une fois par jour.

Les données ci-dessous présentent les analyses des données d'efficacité à 48 semaines et 96 semaines de l'essai ARTEMIS

ARTEMIS

Résultats

ARN du VIH-1 < 50 copies/ml (c) tous les patients
Semaine 48 (a) darunavir/rtv 800/100 mg une fois par jour N = 343 : 83,7 % (287)
Semaine 48 (a) lopinavir/rtv 800/200 mg par jour N = 346 : 78,3 % (271)
Semaine 48 (a) différence entre les traitements (IC 95 % de la différence) : 5,3 % (-0,5; 11,2) (d)
Semaine 96 (b) darunavir/rtv 800/100 mg une fois par jour N = 343 : 79,0 % (271)
Semaine 96 (b) lopinavir/ rtv 800/200 mg par jour N = 346 : 70,8 % (245)
Semaine 96 (b) différence entre les traitements (IC 95 % de la différence) : 8,2 % (1,7 ; 14,7) (d)

Patients avec :

ARN VIH à l'inclusion < 100000
Semaine 48 (a) darunavir/rtv 800/100 mg une fois par jour N = 343 : 85,8 % (194/226)
Semaine 48 (a) lopinavir/rtv 800/200 mg par jour N = 346 : 84,5 % (191/226)
Semaine 48 (a) différence entre les traitements (IC 95 % de la différence) : 1,3 % (-5,2 ; 7,9) (d)
Semaine 96 (b) darunavir/rtv 800/100 mg une fois par jour N = 343 : 80,5 % (182/226)
Semaine 96 (b) lopinavir/ rtv 800/200 mg par jour N = 346 : 75,2 % (170/226)
Semaine 96 (b) différence entre les traitements (IC 95 % de la différence) : 5,3 % (-2,3 ; 13,0) (d)

ARN VIH à l'inclusion > ou = 100000
Semaine 48 (a) darunavir/rtv 800/100 mg une fois par jour N = 343 : 79,5 % (93/117)
Semaine 48 (a) lopinavir/rtv 800/200 mg par jour N = 346 : 66,7 % (80/120)
Semaine 48 (a) différence entre les traitements (IC 95 % de la différence) : 12,8 % (1,6 ; 24,1) (d)
Semaine 96 (b) darunavir/rtv 800/100 mg une fois par jour N = 343 : 76,1 % (89/117)
Semaine 96 (b) lopinavir/ rtv 800/200 mg par jour N = 346 : 62,5 % (75/120)
Semaine 96 (b) différence entre les traitements (IC 95 % de la différence) : 13,6 % (1,9 ; 25,3) (d)

Taux CD4+ à l'inclusion < 200
Semaine 48 (a) darunavir/rtv 800/100 mg une fois par jour N = 343 : 79,4 % (112/141)
Semaine 48 (a) lopinavir/rtv 800/200 mg par jour N = 346 : 70,3 % (104/148)
Semaine 48 (a) différence entre les traitements (IC 95 % de la différence) : 9,2 % (-0,8 ; 19,2) (d)
Semaine 96 (b) darunavir/rtv 800/100 mg une fois par jour N = 343 : 78,7 % (111/141)
Semaine 96 (b) lopinavir/ rtv 800/200 mg par jour N = 346 : 64,9 % (96/148)
Semaine 96 (b) différence entre les traitements (IC 95 % de la différence) : 13,9 % (3,5 ; 24,2) (d)

Taux CD4+ à l'inclusion > ou = 200
Semaine 48 (a) darunavir/rtv 800/100 mg une fois par jour N = 343 : 86,6 % (175/202)
Semaine 48 (a) lopinavir/rtv 800/200 mg par jour N = 346 : 84,3 % (167/198)
Semaine 48 (a) différence entre les traitements (IC 95 % de la différence) : 2,3 % (-4,6 ; 9,2) (d)
Semaine 96 (b) darunavir/rtv 800/100 mg une fois par jour N = 343 : 79,2 % (160/202)
Semaine 96 (b) lopinavir/ rtv 800/200 mg par jour N = 346 : 75,3 % (149/198)
Semaine 96 (b) différence entre les traitements (IC 95 % de la différence) : 4,0 % (-4,3 ; 12,2) (d)

Variation médiane du taux de CD4+ par rapport à l'inclusion (x 10puissance6/litre) (e)
Semaine 48 (a) darunavir/rtv 800/100 mg une fois par jour N = 343 : 137
Semaine 48 (a) lopinavir/rtv 800/200 mg par jour N = 346 : 141
Semaine 96 (b) darunavir/rtv 800/100 mg une fois par jour N = 343 : 171
Semaine 96 (b) lopinavir/ rtv 800/200 mg par jour N = 346 : 188

(a) Données basées sur les analyses à la semaine 48
(b) Données basées sur les analyses à la semaine 96
(c) Imputations selon l'algorithme TLOVR
(d) Basé sur une approximation normale de la différence dans le % de réponse
(e) Les patients qui ont quitté l'essai prématurément sont considérés comme des échecs et imputés avec une variation égale à 0

La non-infériorité de la réponse virologique au traitement par darunavir/ritonavir, définie comme le pourcentage de patients avec un taux d'ARN du VIH-1 plasmatique < 50 copies/ml, a été démontrée (delta de non-infériorité pré-défini de 12 %) dans les deux populations Intention de Traiter (ITT) et Per Protocol (PP) dans l'analyse à 48 semaines. Ces résultats ont été confirmés dans les analyses des données à 96 semaines de traitement de l'essai ARTEMIS. Ces résultats ont été maintenus jusqu'à 192 semaines de traitement dans l'essai ARTEMIS.

. Efficacité du darunavir 600 mg deux fois par jour co-administré avec 100 mg de ritonavir deux fois par jour chez les patients pré-traités par des ARV

La démonstration de l'efficacité du darunavir co-administré avec le ritonavir (600/100 mg deux fois par jour) chez les patients pré-traités par des ARV repose sur l'analyse des données à 96 semaines de l'essai de phase III TITAN chez des patients pré-traités par des ARV naïfs de lopinavir, sur l'analyse à 48 semaines de l'essai de phase III ODIN chez des patients pré-traités par des ARV sans mutation associée à une résistance au darunavir et sur l'analyse des données à 96 semaines des essais de phase IIb POWER 1 et 2 chez les patients pré-traités par des ARV avec un haut niveau de résistance aux IP.

TITAN est un essai randomisé, contrôlé, en ouvert de phase III comparant le darunavir co-administré avec le ritonavir (600/100 mg deux fois par jour) versus lopinavir/ritonavir (400/100 mg deux fois par jour) chez des patients adultes infectés par le VIH-1 pré-traités par des ARV, naïfs de lopinavir. Les deux groupes ont reçu un Traitement Optimisé (TO) comportant au moins 2 antirétroviraux (INTI avec ou sans INNTI).

Les données ci-dessous présentent l'analyse des données d'efficacité à 48 semaines de l'essai TITAN.

TITAN

Résultats

ARN du VIH-1 < 50 copies/ml (a)
darunavir/rtv 600/100 mg deux fois par jour + TO N = 298 : 70,8 % (211)
lopinavir/rtv 400/100 mg deux fois par jour + TO N = 297 : 60,3 % (179)
Différence entre les traitements (IC 95 % de la différence) : 10,5 % (2,9 ; 18,1) (b)

Variation médiane du taux de CD4+ par rapport à l'inclusion (x 10puissance6 /litre) (c)
darunavir/rtv 600/100 mg deux fois par jour + TO N = 298 : 88
lopinavir/rtv 400/100 mg deux fois par jour + TO N = 297 : 81

(a) Imputations selon l'algorithme TLOVR
(b) Basé sur une approximation normale de la différence dans le % de réponse
(c) NC = F

A la semaine 48 la non-infériorité de la réponse virologique au traitement par darunavir/ritonavir, définie par le pourcentage de patients avec un taux d'ARN du VIH-1 plasmatique < 400 et < 50 copies/ml, a été démontrée (delta de non-infériorité pré-défini de 12 %) dans les deux populations ITT et PP. Ces résultats ont été confirmés dans l'analyse des données à 96 semaines de traitement de l'essai TITAN, avec 60,4 % des patients dans le bras darunavir/rtv avec ARN VIH-1 < 50 copies/ml à la semaine 96 comparé à 55,2 % dans le bras lopinavir/rtv [difference : 5,2 %, 95 % IC (-2,8 - 13,1)].

ODIN est un essai de phase III randomisé, en ouvert comparant darunavir/rtv 800/100 mg une fois par jour versus darunavir/rtv 600/100 mg deux fois par jour chez des patients infectés par le VIH-1 pré-traités par des ARV qui ,à l'inclusion, ne présentaient aucune mutation associée à une résistance au darunavir (V11I, V32I, L33F, I47V, I50V, I54M, I54L, T74P, L76V, I84V et L89V) au test de résistance génotypique et avaient un taux d'ARN du VIH-1 > 1000 copies/ml. L'analyse d'efficacité est basée sur les données à 48 semaines de traitement (Cf. données ci-dessous). Les deux groupes ont utilisé un traitement optimisé (TO) avec > ou = 2 INTI.

ODIN

Résultats

ARN du VIH-1 < 50 copies/ml (a)
darunavir/rtv 800/100 mg une fois par jour + TO N = 294 : 72,1 % (212)
darunavir/rtv 600/100 mg deux fois par jour + TO N = 296 : 70,9 % (210)
Différence entre les traitements (IC 95 % de la différence) : 1,2 % (-6,1 ; 8,5) (b)

Avec ARN du VIH-1 à l'inclusion (copies/ml) < 100000
darunavir/rtv 800/100 mg une fois par jour + TO N = 294 : 77,6 % (198/255)
darunavir/rtv 600/100 mg deux fois par jour + TO N = 296 : 73,2 % (194/265)
Différence entre les traitements (IC 95 % de la différence) : 4,4 % (-3,0 ; 11,9)

Avec ARN du VIH-1 à l'inclusion (copies/ml) > ou = 100000
darunavir/rtv 800/100 mg une fois par jour + TO N = 294 : 35,9 % (14/39)
darunavir/rtv 600/100 mg deux fois par jour + TO N = 296 : 51,6 % (16/31)
Différence entre les traitements (IC 95 % de la différence) : -15,7 % (-39,2 ; 7,7)

Avec taux de CD4+ à l'inclusion (x 10puissance6 cellules/litre) > ou = 100
darunavir/rtv 800/100 mg une fois par jour + TO N = 294 : 75,1 % (184/245)
darunavir/rtv 600/100 mg deux fois par jour + TO N = 296 : 72,5 % (187/258)
Différence entre les traitements (IC 95 % de la différence) : 2,6 % (- 5,1 ; 10,3)

Avec taux de CD4+ à l'inclusion (x 10puissance6 cellules/litre) < 100
darunavir/rtv 800/100 mg une fois par jour + TO N = 294 : 57,1 % (28/49)
darunavir/rtv 600/100 mg deux fois par jour + TO N = 296 : 60,5 % (23/38)
Différence entre les traitements (IC 95 % de la différence) : -3,4 % (-24,5 ; 17,8)

Avec une souche VIH-1 Type B
darunavir/rtv 800/100 mg une fois par jour + TO N = 294 : 70,4 % (126/179)
darunavir/rtv 600/100 mg deux fois par jour + TO N = 296 : 64,3 % (128/199)
Différence entre les traitements (IC 95 % de la différence) : 6,1 % (-3,4 ; 15,6)

Avec une souche VIH-1 Type AE
darunavir/rtv 800/100 mg une fois par jour + TO N = 294 : 90,5 % (38/42)
darunavir/rtv 600/100 mg deux fois par jour + TO N = 296 : 91,2 % (31/34)
Différence entre les traitements (IC 95 % de la différence) : -0,7 % (-14,0, 12,6)

Avec une souche VIH-1 Type C
darunavir/rtv 800/100 mg une fois par jour + TO N = 294 : 72,7 % (32/44)
darunavir/rtv 600/100 mg deux fois par jour + TO N = 296 : 78,8 % (26/33)
Différence entre les traitements (IC 95 % de la différence) : -6,1 % (-2,6, 13,7)

Avec une souche VIH-1 Autre (c)
darunavir/rtv 800/100 mg une fois par jour + TO N = 294 : 55,2 % (16/29)
darunavir/rtv 600/100 mg deux fois par jour + TO N = 296 : 83,3 % (25/30)
Différence entre les traitements (IC 95 % de la différence) : -28,2 % (-51,0, -5,3)

Variation moyenne du taux de CD4+ par rapport à l'inclusion (x 10puissance6/litre) (e)
darunavir/rtv 800/100 mg une fois par jour + TO N = 294 : 108
darunavir/rtv 600/100 mg deux fois par jour + TO N = 296 : 112
Différence entre les traitements (IC 95 % de la différence) : -5 (d) (-25 ; 16)

(a) Imputations selon l'algorithme TLOVR
(b) Basé sur une approximation normale de la différence dans le % de réponse
(c) Souches A1, D, F1, G, K, CRF02_AG, CRF12_BF et CRF06_CPX
(d) Différence entre les moyennes
(e) Analyses avec données recueillies à la dernière observation (Last Observation Carried Forward imputation)

A 48 semaines, la non-infériorité de la réponse virologique, définie par le pourcentage de patients avec un taux d'ARN du VIH-1 plasmatique < 50 copies/ml, du traitement par darunavir/ritonavir 800/100 mg une fois par jour comparé à darunavir/ritonavir 600/100 mg deux fois par jour a été démontrée (delta de non-infériorité pré-défini de 12 %) dans les deux populations ITT et PP.

Le darunavir/rtv 800/100 mg une fois par jour ne doit pas être utilisé chez les patients pré-traités par des ARV présentant une ou plus d'une mutation associée à une résistance au darunavir ou avec un taux d'ARN du VIH-1 > ou = 100000 copies/ml ou un taux de CD4+ < 100 cellules x 10puissance6/litre (Cf. rubriques "Posologie et mode d'administration" et "Mises en garde et précautions d'emploi"). Les données disponibles chez les patients infectés par des souches VIH-1 de type non B sont limitées.

POWER-1 et POWER-2 sont des essais randomisés, contrôlés comparant le darunavir co-administré avec le ritonavir (600/100 mg deux fois par jour) au groupe contrôle recevant un/des IP(s) sélectionné(s) par l'investigateur chez des patients infectés par le VIH-1 ayant échoué précédemment à plus d'un traitement comportant un inhibiteur de protéase.
Un TO comportant au moins 2 INTI avec ou sans enfuvirtide (ENF) a été utilisé dans les deux essais.

Les données ci-dessous présentent les analyses à la 48ème semaine et à la 96ème semaine des données d'efficacité issues des essais POWER-1 et POWER-2 compilés.

Données POWER 1 et POWER 2 compilées

Résultats

ARN du VIH < 50 copies/ml (c)

Semaine 48 darunavir/rtv 600/100 mg deux fois par jour n = 131 : 45,0 % (59)
Semaine 48 Contrôle n = 124 : 11,3 % (14)
Semaine 48 Différence de traitement : 33,7 % (23,4 % ; 44,1 %) (c)

Semaine 96 darunavir/rtv 600/100 mg deux fois par jour n = 131 : 38,9 % (51)
Semaine 96 Contrôle n = 124 : 8,9 % (11)
Semaine 96 Différence de traitement : 30,1 % (20,1 ; 40,0) (c)


Variation moyenne du taux de CD4+ par rapport à l'inclusion (x 10puissance6/litre) (b)

Semaine 48 darunavir/rtv 600/100 mg deux fois par jour n = 131 : 103
Semaine 48 Contrôle n = 124 : 17
Semaine 48 Différence de traitement : 86 (57 ; 114) (c)

Semaine 96 darunavir/rtv 600/100 mg deux fois par jour n = 131 : 133
Semaine 96 Contrôle n = 124 : 15
Semaine 96 Différence de traitement : 118 (83,9 ; 153,4) (c)

(a) Imputations selon l'algorithme TLOVR
(b) Analyses avec données recueillies à la dernière observation (Last Observation Carried Forward)
(c) Intervalle de confiance à 95 %

L'analyse des données après 96 semaines de traitement dans les études POWER a démontré le maintien de l'efficacité antirétrovirale et du bénéfice immunologique.

Parmi les 59 patients qui ont répondu avec une suppression complète de la charge virale (< 50 copies/ml) à la semaine 48, 47 patients (80 % des répondeurs à la semaine 48) étaient encore répondeurs à la semaine 96.

Génotype ou phénotype à l'inclusion et réponse virologique
Il a été montré que le génotype à l'inclusion et le FC du darunavir (changement de sensibilité par rapport à la référence) sont des facteurs predictifs de la réponse virologique.

Proportion (%) de patients avec une réponse (ARN VIH-1 < 50 copies/ml à 24 semaines) au darunavir co-administré avec du ritonavir (600/100 mg, deux fois par jour) en fonction du génotype à l'inclusion (a), du FC du darunavir à l'inclusion et de l'utilisation d‘enfuvirtide (ENF) : Analyse per protocole des essais POWER et DUET.

Réponse (ARN VIH-1 < 50 copies/ml à la semaine 24) %, n/N

Tous les patients
Nombre de mutations à l'inclusion (a) Réponse globale : 45 % 455/1 014
Nombre de mutations à l'inclusion (a) 0-2 : 54 % 359/660
Nombre de mutations à l'inclusion (a) 3 : 39 % 67/172
Nombre de mutations à l'inclusion (a) > ou = 4 : 12 % 20/171
FC DRV à l'inclusion (b) Réponse globale : 45 % 455/1 014
FC DRV à l'inclusion (b) < ou = 10 : 55 % 364/659
FC DRV à l'inclusion (b) 10-40 : 29 % 59/203
FC DRV à l'inclusion (b) > 40 : 8 % 9/118

Patients ne recevant pas/réutilisant ENF (c)
Nombre de mutations à l'inclusion (a) Réponse globale : 39 % 290/741
Nombre de mutations à l'inclusion (a) 0-2 : 50 % 238/477
Nombre de mutations à l'inclusion (a) 3 : 29 % 35/120
Nombre de mutations à l'inclusion (a) > ou = 4 : 7 % 10/135
FC DRV à l'inclusion (b) Réponse globale : 39 % 290/741
FC DRV à l'inclusion (b) < ou = 10 : 51 % 244/477
FC DRV à l'inclusion (b) 10-40 : 17 % 25/147
FC DRV à l'inclusion (b) > 40 : 5 % 5/94

Patients recevant pour la première fois ENF (d)
Nombre de mutations à l'inclusion (a) Réponse globale : 60 % 165/273
Nombre de mutations à l'inclusion (a) 0-2 : 66 % 121/183
Nombre de mutations à l'inclusion (a) 3 : 62 % 32/52
Nombre de mutations à l'inclusion (a) > ou = 4 : 28 % 10/36
FC DRV à l'inclusion (b) Réponse globale : 60 % 165/273
FC DRV à l'inclusion (b) < ou = 10 : 66 % 120/182
FC DRV à l'inclusion (b) 10-40 : 61 % 34/56
FC DRV à l'inclusion (b) > 40 : 17 % 4/24

(a) Nombre de mutations parmi la liste des mutations associées à une diminution de la réponse à darunavir/ritonavir (V11I, V32I, L33F, I47V, I50V, I54L ou M, T74P, L76V, I84V ou L89V)
(b) fold change de CE50
(c) "Patients ne recevant pas/réutilisant ENF" : patients qui n'ont pas utilisé ENF ou qui ont utilisé ENF mais pas pour la première fois
(d) "Patients recevant pour la première fois ENF" : patients qui ont utilisé ENF pour la première fois


* Population pédiatrique

- Population pédiatrique pré-traitée par des ARV âgée de 6 ans à < 18 ans et pesant au moins 20 kg

DELPHI est un essai en ouvert de phase II évaluant la pharmacocinétique, la tolérance, la sécurité d'emploi et l'efficacité du darunavir associé au ritonavir à faible dose chez 80 enfants et adolescents âgés de 6 à 17 ans et pesant au moins 20 kg, infectés par le VIH-1 et pré-traités par des ARV. Ces patients ont reçu darunavir/ritonavir deux fois par jour en association avec d'autres médicaments antirétroviraux (Cf. rubrique "Posologie et mode d'administration" pour les recommandations posologiques en fonction du poids). La réponse virologique a été définie comme une diminution de la charge virale plasmatique de l'ARN du VIH-1 d'au moins 1,0 log10 par rapport à l'inclusion.

Dans l'étude, les patients qui présentaient un risque d'arrêt du traitement en raison d'une intolérance au ritonavir en solution buvable (comme une aversion pour le goût) ont été autorisés à changer pour la forme capsule molle. Sur les 44 patients ayant pris la solution buvable de ritonavir, 27 ont changé pour la forme capsule molle à 100 mg et ont dépassé la posologie du ritonavir basée sur le poids corporel sans modification de la tolérance observée.

DELPHI

Résultats à la semaine 48

ARN VIH-1 < 50 copies/ml (a)
darunavir/ritonavir N = 80 : 47,5 % (38)

Variation moyenne du taux de CD4+ par rapport à l'inclusion (b)
darunavir/ritonavir N = 80 : 147

(a) Imputations selon l'algorithme TLOVR.
(b) Analyse dans laquelle les patients qui ne terminent pas l'étude sont considérés comme des échecs : les patients qui ont arrêté prématurément sont imputés d'un écart = 0.

Selon l'algorithme TLOVR excluant les échecs non virologiques, 24 (30,0 %) des patients ont été en échec virologique dont 17 (21,3 %) après rebond et 7 (8,8 %) non répondeurs.

. Population pédiatrique pré-traitée par des ARV âgée de 3 ans à < 6 ans
La pharmacocinétique, la sécurité d'emploi, la tolérance et l'efficacité de darunavir/rtv associé à d'autres médicaments antiretroviraux ont été évaluées chez 21 enfants et adolescents âgés de 3 à < 6 ans et pesant de 10 kg à < 20 kg infectés par le VIH-1 et pré-traités par des ARV dans l'essai de phase II ARIEL, en ouvert. Ces patients ont reçu une posologie variable en fonction du poids et en deux prises par jour, les patients pesant 10 kg à < 15 kg ont reçu darunavir/rtv 25/3 mg/kg deux fois par jour et les patients pesant de 15 kg à < 20 kg ont reçu darunavir/rtv 375/50 mg deux fois par jour. A la 48è semaine, la réponse virologique, définie comme le pourcentage de patients ayant une charge virale plasmatique confirmée < 50 copies/ml d'ARN VIH-1, a été évaluée chez 16 enfants pesant de 15 kg à <20 kg et 5 enfants pesant de 10 kg à < 15 kg recevant darunavir/rtv en association à d'autres médicaments antirétroviraux (voir rubrique "Posologie et mode d'administration" pour les recommandations de posologie en fonction du poids corporel).

ARIEL

Résultats à la 48è semaine

ARN VIH-1 < 50 copies/ml (a)
darunavir/ritonavir 10 kg à < 15 kg N = 5 : 80,0 % (4)
darunavir/ritonavir 15 kg à < 20 kg N = 16 : 81,3 % (13)

Variation du pourcentage de CD4+ par rapport à l'inclusion (b)
darunavir/ritonavir 10 kg à < 15 kg N = 5 : 4
darunavir/ritonavir 15 kg à < 20 kg N = 16 : 4

Variation médiane du taux de CD4+ par rapport à l'inclusion (b)
darunavir/ritonavir 10 kg à < 15 kg N = 5 : 16
darunavir/ritonavir 15 kg à < 20 kg N = 16 : 241

(a) Imputations selon l'algorithme TLOVR
(b) NC = F

Les données d'efficacité disponibles dans la population pédiatrique de poids inférieur à 15 kg sont limitées et aucune recommandation sur la posologie ne peut être donnée.

- Population pediatrique naïve d'ARV agee de 12 ans à < 18 ans et pesant au moins 40 kg
DIONE est un essai en ouvert de phase II évaluant la pharmacocinetique, la sécurité d'emploi, la tolérance et l'efficacité du darunavir associé au ritonavir à faible dose chez 12 adolescents infectés par le VIH-1, naïfs d'ARV, âgés de 12 ans à moins de 18 ans et pesant au moins 40 kg. Ces patients ont reçu darunavir/ritonavir 800/100 mg une fois par jour en association avec d'autres medicaments antiretroviraux.
La réponse virologique était définie comme la diminution de la charge virale plasmatique de l'ARN VIH-1 d'au moins 1,0 log10 par rapport à l'inclusion.

DIONE

Resultats a la semaine 48

Darunavir/ritonavir N = 12

ARN VIH-1< 50 copies/ml (a) : 83,3 % (10)
Variation du taux de CD4+ par rapport à l'inclusion (b) : 14
Variation moyenne du taux de CD4+ par rapport à l'nclusion (b) : 221
Diminution de la charge virale plasmatique > ou = 1,0 log10 par rapport à l'inclusion : 100 %

(a) Imputations selon l'algorithme TLOVR
(b) Analyse dans laquelle les patients qui ne terminent pas l'étude sont considérés comme des échecs : les patients qui ont arrêté prématurément sont imputés d'un écart = 0


* Grossesse et période post-partum

Darunavir/ritonavir (600/100 mg deux fois par jour ou 800/100 mg une fois par jour) en association avec un traitement de fond a été évalué dans un essai clinique chez 36 femmes enceintes (18 dans chaque bras) pendant les deuxième et troisième trimestres et pendant la période post-partum. La réponse virologique a été préservée durant la période de l'essai dans les deux bras. Aucune transmission de la mère à l'enfant n'est survenue chez les nouveaux-nés des 31 patientes qui sont restées sous traitement antirétroviral jusqu'à l'accouchement. Aucune nouvelle donnée de tolérance cliniquement pertinente n'a été identifiée par rapport au profil de sécurité connu du darunavir/ritonavir chez les adultes infectés par le VIH-1 (Cf. rubriques "Posologie et mode d'administration", "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Propriétés pharmacocinétiques").
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 03/05/2019  

Agent étiologique / Spectre antiinfectieux
DARUNAVIR ETHANOLATE :
Espèce(s) habituellement sensible(s)
VirusRésistance
VIH 1

Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 03/05/2019


Propriétés pharmacocinétiques
Les propriétés pharmacocinétiques de darunavir, co-administré avec le cobicistat ou le ritonavir, ont été évaluées à la fois chez des adultes volontaires sains et chez des patients infectés par le VIH-1.
L'exposition au darunavir a été plus importante chez les patients VIH-1 positifs que chez les sujets sains. L'augmentation de l'exposition au darunavir chez les patients infectés par le VIH-1 par rapport aux sujets sains peut s'expliquer par les plus fortes concentrations en alpha1-glycoprotéine acide (GPA) chez les patients infectés par le VIH-1, conduisant à une plus forte liaison du darunavir à la protéine plasmatique GPA et, par conséquent, à des concentrations plasmatiques plus élevées.

Le darunavir est métabolisé principalement par le CYP3A. Le cobicistat et le ritonavir inhibent le CYP3A et entraîne par conséquent une augmentation importante des concentrations plasmatiques de darunavir.

Pour plus d'informations sur les propriétés pharmacocinétiques du cobicistat, consulter le Résumé des Caractéristiques du Produit du cobicistat.


* Absorption

Le darunavir est rapidement absorbé après administration orale. La concentration plasmatique maximale de darunavir en présence de ritonavir à faible dose est généralement atteinte dans un délai de 2,5 à 4,0 heures.

La biodisponibilité absolue par voie orale d'une dose unique de 600 mg de darunavir administré seul était d'environ 37 % et elle a augmenté jusqu'à environ 82 % en cas de co-administration avec le ritonavir 100 mg deux fois par jour. L'effet potentialisateur de la pharmacocinétique par le ritonavir se traduit par une augmentation de l'exposition systémique du darunavir d'environ 14 fois quand une dose unique de 600 mg de darunavir est donnée par voie orale en association avec le ritonavir à 100 mg deux fois par jour (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").

Lorsqu'il est administré sans nourriture, la biodisponibilité relative du darunavir associé au cobicistat ou à une faible dose de ritonavir est inférieure à celle d'une administration avec de la nourriture. Par conséquent, les comprimés de darunavir doivent être pris avec du cobicistat ou du ritonavir et en présence de nourriture. L'exposition au darunavir n'est pas influencée par le type d'aliments.


* Distribution

Le darunavir est lié à environ 95 % aux protéines plasmatiques. Le darunavir se lie principalement à l'alpha 1-glycoprotéine acide.

Après administration intraveineuse, le volume de distribution du darunavir seul a été de 88,1 +/- 59,0 litres (moyenne +/- ET), et a été augmenté à 131 +/- 49,9 litres (moyenne +/- ET) en présence de 100 mg de ritonavir, deux fois par jour.


* Biotransformation

Les études in vitro sur microsomes hépatiques humains indiquent que le darunavir subit principalement un métabolisme oxydatif. Le darunavir est métabolisé de façon importante par le système enzymatique du cytochrome au niveau hépatique et presque exclusivement par l'iso-enzyme CYP3A4. Un essai chez le volontaire sain avec du darunavir marqué au carbone 14 a montré que la majorité de la radioactivité plasmatique après une dose unique de 400/100 mg de darunavir associé au ritonavir était due à la substance active mère. Au moins trois métabolites oxydatifs du darunavir ont été identifiés chez l'homme ; tous ont montré une activité au moins 10 fois inférieure à celle du darunavir sur le virus VIH de type sauvage.


* Elimination

Après une dose de 400/100 mg de darunavir marqué au carbone 14 associé au ritonavir, environ 79,5 % et 13,9 % de la dose de darunavir marqué au carbone 14 administrée ont été retrouvés respectivement dans les fèces et dans l'urine. Le darunavir inchangé n'a été retrouvé qu'à environ 41,2 % et 7,7 % de la dose administrée respectivement dans les fèces et dans l'urine. La demi-vie d'élimination terminale du darunavir a été d'environ 15 heures lorsqu'il était associé au ritonavir.
La clairance intraveineuse du darunavir seul (150 mg) et en présence de ritonavir à faible dose a été respectivement de 32,8 litres/heure et 5,9 litres/heure.


* Populations particulières

- Population pédiatrique
Les données pharmacocinétiques du darunavir associé au ritonavir en deux prises par jour chez 74 enfants et adolescents pré-traités, âgés de 6 à 17 ans et pesant au moins 20 kg, ont montré que les doses de darunavir/ritonavir administrées en fonction du poids ont entrainé une exposition au darunavir comparable à celle observée chez les adultes recevant darunavir/ritonavir 600/100 mg deux fois par jour (Cf. rubrique "Posologie et mode d'administration").

Les données pharmacocinétiques du darunavir associé au ritonavir en deux prises par jour chez 14 enfants pré-traités, âgés de 3 à < 6 ans et pesant au moins 15 kg à < 20 kg, ont montré que des doses déterminées en fonction du poids ont entrainé une exposition au darunavir comparable à celle observée chez les adultes recevant darunavir/ritonavir 600/100 mg deux fois par jour (Cf. rubrique "Posologie et mode d'administration").

Les données pharmacocinétiques du darunavir associé au ritonavir en une prise par jour chez 12 enfants et adolescents naïfs d'ARV, âgés de 12 ans à < 18 ans et pesant au moins 40 kg, ont montré que darunavir/ritonavir 800/100 mg une fois par jour a entraîné une exposition au darunavir comparable à celle observée chez les adultes recevant darunavir/ritonavir 800/100 mg une fois par jour. Par conséquent, la même posologie en une prise par jour peut être utilisée chez les adolescents pré-traités âgés de 12 à < 18 ans et pesant au moins 40 kg, sans aucune mutation associée à une résistance au darunavir (V11I, V32I, L33F, I47V, I50V, I54M, I54L, T74P, L76V, I84V et L89V) et ayant un taux plasmatique d'ARN du VIH-1 < 100000 copies/ml et un taux de CD4+ > ou = 100 x 10puissance6 cellules/litre (Cf. rubrique "Posologie et mode d'administration").

Les données pharmacocinétiques du darunavir associé au ritonavir en une prise par jour chez 10 enfants pré-traités, âgés de 3 à < 6 ans et pesant au moins 14 kg à < 20 kg, ont montré que les doses déterminées en fonction du poids entraînent une exposition au darunavir comparable à celle observée chez les adultes recevant darunavir/ritonavir 800/100 mg une fois par jour (Cf. rubrique "Posologie et mode d'administration"). De plus, les simulations et modélisations pharmacocinétiques d'expositions au darunavir réalisées chez les enfants et adolescents âgés de 3 à < 18 ans ont confirmé que les expositions au darunavir sont similaires à celles observées dans les études cliniques. Ces études ont permis d'identifier les doses de darunavir/ritonavir en une prise par jour à utiliser en fonction du poids chez les enfants et adolescents pesant au moins 15 kg qui sont naïfs d'ARV ou pré-traités, sans aucune mutation associée à une résistance au darunavir (V11I, V32I, L33F, I47V, I50V, I54M, I54L, T74P, L76V, I84V et L89V) et ayant un taux d'ARN du VIH-1 plasmatique < 100000 copies/ml et un taux de CD4+ > ou = 100 x 10puissance6 cellules/litre (Cf. rubrique "Posologie et mode d'administration").

- Personnes âgées
L'analyse des données de pharmacocinétique de population chez les patients infectés par le VIH a montré que le profil pharmacocinétique du darunavir ne varie pas de façon sensible dans la tranche d'âge 18 à 75 ans (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi"). Cependant, les données disponibles chez les patients d'âge supérieur à 65 ans sont limitées (n = 12).

- Sexe
L'analyse des données de pharmacocinétique de population a montré une exposition au darunavir légèrement supérieure (16,8 %) chez les femmes infectées par le VIH par rapport aux hommes. Cette différence n'est pas cliniquement significative.

- Insuffisance rénale
Les résultats d'une étude du bilan massique avec le darunavir marqué au carbone 14 associé au ritonavir ont montré qu'environ 7,7 % de la dose de darunavir administrée est éliminée dans les urines sous forme inchangée.

Bien que le darunavir n'ait pas été étudié chez les patients insuffisants rénaux, l'analyse des données de pharmacocinétique de population a montré que le profil pharmacocinétique du darunavir n'était pas modifié de façon significative chez les patients infectés par le VIH présentant une insuffisance rénale modérée (clairance de la créatinine comprise entre 30 et 60 ml/min, n = 20) (Cf. rubriques "Posologie et mode d'administration" et "Mises en garde et précautions d'emploi").

- Insuffisance hépatique
Le darunavir est principalement métabolisé et éliminé par le foie. Dans une étude évaluant des doses multiples de darunavir co-administré avec le ritonavir (600/100 mg) deux fois par jour, il a été démontré que les concentrations plasmatiques totales de darunavir chez des sujets présentant une insuffisance hépatique légère (Child-Pugh classe A, n = 8) et modérée (Child-Pugh classe B, n = 8) étaient comparables à celles observées chez des volontaires sains. Cependant, les concentrations de darunavir libre étaient augmentées environ de 55 % (Child-Pugh classe A) et de 100 % (Child-Pugh classe B). La signification clinique de cette augmentation n'est pas connue, aussi, le darunavir doit être utilisé avec prudence. L'effet d'une insuffisance hépatique sévère sur la pharmacocinétique du darunavir n'a pas été étudié (Cf. rubriques "Posologie et mode d'administration", "Contre-indications" et "Mises en garde et précautions d'emploi").

- Grossesse et période post-partum
L'exposition au darunavir total et au ritonavir total, après la prise de darunavir/ritonavir 600/100 mg deux fois par jour et darunavir/ritonavir 800/100 mg une fois par jour dans le cadre d'un traitement antirétroviral, était généralement plus faible pendant la grossesse que pendant la période post-partum.
Cependant, pour le darunavir non-lié (c'est-à-dire actif), les paramètres pharmacocinétiques étaient moins diminués pendant la grossesse que pendant la période post-partum, en raison d'une augmentation de la fraction non-liée du darunavir pendant la grossesse par rapport à la période post-partum.

Résultats pharmacocinétiques du darunavir total après une administration de darunavir/ritonavir 600/100 mg deux fois par jour dans le cadre d'un traitement antirétroviral, pendant le deuxième trimestre de grossesse, le troisième trimestre de grossesse et la période post-partum

Pharmacocinétique du darunavir total (moyenne +/- ET)

Cmax, ng/ml
Deuxième trimestre de grossesse (n = 12) (a) : 4668 +/- 1097
Troisième trimestre de grossesse (n = 12) : 5328 +/- 1631
Période post-partum (6-12 semaines) (n = 12) : 6659 +/- 2364

ASC12h, ng xheure/ml
Deuxième trimestre de grossesse (n = 12) (a) : 39370 +/- 9597
Troisième trimestre de grossesse (n = 12) : 45880 +/- 17360
Période post-partum (6-12 semaines) (n = 12) : 56890 +/- 26340

Cmin, ng/ml
Deuxième trimestre de grossesse (n = 12) (a) : 1922 +/- 8252
Troisième trimestre de grossesse (n = 12) : 661 +/- 1269
Période post-partum (6-12 semaines) (n = 12) : 2851 +/- 2216

(a) n = 11 pour l'ASC12h

Résultats pharmacocinétiques du darunavir total après une administration de darunavir/ritonavir 800/100 mg une fois par jour dans le cadre d'un traitement antirétroviral, pendant le deuxième trimestre de grossesse, le troisième trimestre de grossesse et la période post-partum

Pharmacocinétique du darunavir total (moyenne +/- ET)

Cmax, ng/ml
Deuxième trimestre de grossesse (n = 17) : 4964 +/- 1505
Troisième trimestre de grossesse (n = 15) : 5132 +/- 1198
Période post-partum (6-12 semaines) (n = 16) : 7310 +/- 1704

ASC24h, ng x heure/ml
Deuxième trimestre de grossesse (n = 17) : 62289 +/- 16234
Troisième trimestre de grossesse (n = 15) : 61112 +/- 13790
Période post-partum (6-12 semaines) (n = 16) : 92116 +/- 29241

Cmin, ng/ml
Deuxième trimestre de grossesse (n = 17) : 1248 +/- 542
Troisième trimestre de grossesse (n = 15) : 1075 +/- 594
Période post-partum (6-12 semaines) (n = 16) : 1473 +/- 1141

Chez les femmes recevant du darunavir/ritonavir 600/100 mg deux fois par jour pendant le deuxième trimestre de grossesse, les valeurs moyennes intra-individuelles de la Cmax, de l'ASC12h et de la Cmin en darunavir total étaient respectivement 28 %, 26 % et 26 % plus basses par rapport à la période post-partum ; pendant le troisième trimestre de grossesse, les valeurs de la Cmax, de l'ASC12h et de la Cmin en darunavir total étaient respectivement 18 %, 16 % plus basses et 2 % plus élevées par rapport à la période post-partum.

Chez les femmes recevant du darunavir/ritonavir 800/100 mg une fois par jour pendant le deuxième trimestre de grossesse, les valeurs moyennes intra-individuelles de la Cmax, de l'ASC24h et de la Cmin en darunavir total étaient respectivement 33 %, 31 % et 30 % plus basses par rapport à la période post-partum ; pendant le troisième trimestre de grossesse, les valeurs de la Cmax, de l'ASC24h et de la Cmin en darunavir total étaient respectivement 29 %, 32 % et 50 % plus basses par rapport à la période post-partum.

Le traitement par darunavir/cobicistat 800/150 mg, une fois par jour, pendant la grossesse entraîne une faible exposition au darunavir. Chez les femmes recevant darunavir/cobicistat pendant le deuxième trimestre de grossesse, les valeurs moyennes intra-individuelles de la Cmax, de l'ASC24h et de la Cmin en darunavir total étaient respectivement 49 %, 56 % et 92 % plus basses par rapport à la période post-partum ; pendant le troisième trimestre de grossesse, les valeurs de la Cmax, de l'ASC24h et de la Cmin en darunavir total étaient respectivement 37 %, 50 % et 89 % plus basses par rapport à la période post-partum. La fraction libre était également considérablement réduite, avec notamment des réductions d'environ 90 % de la Cmin. La principale cause de ces faibles expositions est une réduction importante de l'exposition au cobicistat résultant de l'induction enzymatique associée à la grossesse (voir ci-dessous).

Résultats pharmacocinétiques du darunavir total après une administration de darunavir/cobicistat 800/150 mg une fois par jour dans le cadre d'un traitement antirétroviral, pendant le deuxième trimestre de grossesse, le troisième trimestre de grossesse et la période post-partum

Pharmacocinétique du darunavir total (moyenne +/- ET)

Cmax, ng/ml
Deuxième trimestre de grossesse (n = 7) : 4340 +/- 1616
Troisième trimestre de grossesse (n = 6) : 4910 +/- 970
Période post-partum (6-12 semaines) (n = 6) : 7918 +/- 2199

ASC24h, ng x heure/ml
Deuxième trimestre de grossesse (n = 7) : 47293 +/- 19058
Troisième trimestre de grossesse (n = 6) : 47991 +/- 9879
Période post-partum (6-12 semaines) (n = 6) : 99613 +/- 34862

Cmin, ng/ml
Deuxième trimestre de grossesse (n = 7) : 168 +/- 149
Troisième trimestre de grossesse (n = 6) : 184 +/- 99
Période post-partum (6-12 semaines) (n = 6) : 1538 +/- 1344

L'exposition au cobicistat était plus faible pendant la grossesse, ce qui pourrait conduire à un effet booster du darunavir suboptimal. Au cours du deuxième trimestre de la grossesse, les valeurs de la Cmax, de l'ASC24h et de la Cmin en cobicistat étaient respectivement 50 %, 63 % et 83 % plus basses par rapport à la période post-partum. Au cours du troisième trimestre de la grossesse, les valeurs de la Cmax, de l'ASC24h et de la Cmin en cobicistat étaient respectivement 27 %, 49 % et 83 % plus basses par rapport à la période post-partum.
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 03/05/2019  

Sécurité préclinique
Des études de toxicologie chez l'animal ont été menées à des expositions allant jusqu'aux niveaux d'exposition cliniques avec le darunavir seul chez la souris, le rat et le chien et en association avec le ritonavir chez le rat et le chien.

Dans les études de toxicologie à dose répétée menées chez la souris, le rat et le chien, les effets du traitement par darunavir ont été limités. Chez le rongeur, les organes cibles identifiés ont été le système hématopoïétique, le système de la coagulation sanguine, le foie et la thyroïde. Une diminution variable mais limitée des paramètres liés aux globules rouges a été observée ainsi qu'une augmentation du tempsde thromboplastine partielle activée.

Des modifications ont été observées au niveau du foie (hypertrophie hépatocytaire, vacuolisation, augmentation des enzymes hépatiques) et de la thyroïde (hypertrophie folliculaire). Chez le rat, l'association de darunavir et de ritonavir a entraîné une faible augmentation de l'effet sur les paramètres érythrocytaires, le foie et la thyroïde et une augmentation de l'incidence de fibroses des îlots de Langerhans pancréatiques (chez le mâle uniquement) comparé au traitement par le darunavir seul. Chez le chien, aucune toxicité majeure ou aucun organe cible n'ont été identifiés à des doses correspondant à des expositions allant jusqu'aux niveaux d'exposition clinique à la dose recommandée.

Dans une étude menée chez le rat, le nombre de corps lutéaux et d'implantations a diminué en présence de maternotoxicité. En dehors de ces effets, aucun effet sur l'accouplement ou la fertilité n'a été observé avec des doses de darunavir allant jusqu'à 1000 mg/kg/jour et des niveaux d'exposition inférieurs (ASC diminuée de 0,5 fois) à ceux observés à la dose recommandée chez l'homme. Jusqu'à des doses similaires, il n'a pas été observé d'effet tératogène avec le darunavir administré seul chez le rat et le lapin ni chez la souris traitée en association avec le ritonavir. Les niveaux d'exposition étaient plus bas que ceux observés à la dose recommandée chez l'homme. Dans une étude de développement pré et postnatal chez le rat, le darunavir administré avec ou sans ritonavir a entraîné une diminution transitoire de la prise de poids de la progéniture pendant la période de pré-sevrage et un faible retard dans l'ouverture des yeux et des oreilles. Le darunavir associé au ritonavir a entraîné une diminution du nombre des rats nouveau-nés qui ont montré une réaction d'alarme au 15ème jour de l'allaitement et a entraîné une diminution de la survie des nouveau-nés pendant l'allaitement. Ces effets peuvent être secondaires à l'exposition des petits à la susbstance active via le lait et/ou une toxicité maternelle.
Après le sevrage, aucune fonction n'a été modifiée par le darunavir administré seul ou en association avec le ritonavir. Chez les jeunes rats ayant reçu du darunavir jusqu'à l'âge de 23 à 26 jours, une augmentation de la mortalité a été observée, avec des convulsions chez certains animaux. Entre l'âge de 5 et 11 jours, l'exposition dans le plasma, le foie et le cerveau était considérablement plus élevée que chez les rats adultes après des doses comparables en mg/kg. Après l'âge de 23 jours, l'exposition était comparable à celle des rats adultes. L'augmentation de l'exposition était problablement due, au moins en partie, à l'immaturité des enzymes intervenant dans le métabolisme des médicaments chez les jeunes animaux. Aucune mortalité liée au traitement n'a été notée chez les jeunes rats ayant reçu la dose de 1000 mg/kg de darunavir (dose unique) à l'âge de 26 jours ou la dose de 500 mg/kg (dose répétée) entre l'âge de 23 et 50 jours ; et les expositions et le profil de toxicité étaient comparables à ceux observés chez les rats adultes.

Compte-tenu des incertitudes concernant le niveau de développement de la barrière hématoencephalique et des enzymes hépatiques chez l'Homme, ce médicament associé au ritonavir à faible dose ne doit pas être utilisé chez les enfants âgés de moins de 3 ans.

Le risque carcinogène du darunavir a été évalué chez la souris et le rat par gavage oral sur une période allant jusqu'à 104 semaines. Des doses quotidiennes de 150, 450 et 1000 mg/kg ont été administrées chez la souris et des doses de 50, 150 et 500 mg/kg ont été administrées chez le rat. Des augmentations dose-dépendantes de l'incidence des adénomes et carcinomes hépatocellulaires ont été observées chez les mâles et les femelles des deux espèces. Des adénomes folliculaires thyroïdiens ont été relevés chez le rat mâle. L'administration de darunavir n'a pas entrainé d'augmentation statistiquement significative de l'incidence de tout autre néoplasme bénin ou malin chez la souris ou le rat. Les tumeurs hépatocellulaires et thyroïdiennes observées chez les rongeurs sont considérées comme étant d'une pertinence limitée pour l'homme. L'administration répétée de darunavir chez le rat a entraîné une induction enzymatique hépatique microsomale et une augmentation de l'élimination hormonale thyroïdienne, prédisposant le rat, mais pas l'Homme, à des néoplasmes thyroïdiens. Aux doses testées les plus élevées, les expositions systémiques (basées sur l'ASC) au darunavir ont été entre 0,4 et 0,7 fois (chez la souris) et entre 0,7 et 1 fois (chez le rat) celles observées chez l'Homme aux doses thérapeutiques recommandées.

Après 2 ans d'administration de darunavir à des niveaux d'exposition inférieurs ou égaux à ceux observés chez l'homme, des perturbations au niveau rénal ont été observées chez la souris (néphrose) et le rat (néphropathie chronique progressive).

Le darunavir ne s'est pas avéré être mutagène ou génotoxique au vu d'une batterie de tests in vitro et in vivo incluant le test bactérien de mutation inverse (Ames), le test d'aberration chromosomique sur lymphocytes humains et le test du micronucleus in vivo chez la souris.
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 03/05/2019  
Médicament virtuel Thériaque
Darunavir 100 mg/ml suspension buvable

Spécialité(s) génériques Thériaque Type Prix
PREZISTA 100MG/ML SUSP BUV FL 200ML  
     
    Comparer prix

Génériques
Groupe générique(s) : Néant
Spécialité(s) générique(s) ansm et date(s) d'application : Néant


Recommandations
Avis de la Commission de la Transparence de la HAS
  • SMR : NIVEAU IMPORTANT
  • SMR : NIVEAU IMPORTANT
  • SMR : NIVEAU IMPORTANT
  • SMR : NIVEAU IMPORTANT


Rapport(s) public(s) d'évaluation ansm (RAPPE) et EMEA (EPAR)
PREZISTA (EPAR) 2014


Recommandations et protocoles thérapeutiques ansm, HAS, INCa
PREZISTA SYNTHESE D'AVIS 2014
PREZISTA SYNTHESE D'AVIS 2013
COLCHICINE ANTIRETROV INHIB PROTEASE


Renseignements administratifs
  • Conditions de prescription et de délivrance :
  •  
  • LISTE I
  • PRESCR RESTREINTE/CSP R.5121-77 A -96
  • PRESCR INITIALE HOSP/CSP R.5121-87 A -89
  • ANNUELLE
  • RENOUVELLEMENT PRESCRIP NON RESTREINT
  • RETROCESSION/VENTE PUBLIC PUI LISTE L5126-6 CSP (ANCIENNEMENT 5126-4)
* Conditions de prescription et de délivrance

Liste I.

Prescription initiale hospitalière annuelle.


* Rétrocession

- Arrêté du 26 novembre 2013 modifiant l'arrêté du 17 décembre 2004 modifié fixant la liste prévue à l'article L. 5126-4 du code de la santé publique (JO du 29/11/2013).


* Modalités de prescription et de dispensation des antirétroviraux

Les antirétroviraux sont des médicaments à prescription initiale hospitalière annuelle.
La prescription est obligatoire dans un établissement de santé public ou privé :
. pour l'initiation d'un traitement,
. pour toute modification de celui-ci,
. au moins 1 fois par an.
Le renouvellement est possible par tout médecin "non hospitalier" au cours des 12 mois suivants.

La dispensation en officine se fait, avec une phase transitoire de dispensation toujours possible par la pharmacie hospitalière sur présentation d'une ordonnance hospitalière, ou d'une ordonnance de renouvellement accompagnée de la dernière ordonnance hospitalière datant de moins d'un an.

Réf. : Circulaire cadre DGS/DSS/DH/DAS nº97/166 relative au nouveau dispositif de dispensation et de prise en charge des antirétroviraux.
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 03/05/2019
 
Code UCD13 : 3400893934616
Code UCD7 : 9393461
Code identifiant spécialité : 6 447 887 4
Laboratoire(s) titulaire(s) AMM:
  • JANSSEN CILAG INTERNATIONAL NV
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 03/05/2019
Laboratoire(s) exploitant(s) :
  • JANSSEN CILAG
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 03/05/2019
   
Présentation : 1 flacon(s) en verre brun de 200 ml avec pipette(s) doseuse(s)
Code CIP13 3400926704957
Code CIP7 2670495
Commercialisation Disponible : OUI depuis le 11/10/2013
Agrément collectivités/date JO Oui le 02/10/2013
Radiation collectivités/date JO Non
Présentation réservée à l'hôpital Non
Conditionnement
Dose totale contenue dans l'unité commune de dispensation (UCD)
  • 20000 MG exprimé(e) en DARUNAVIR BASE
Conditionnement primaire 1 FLACON(S) contenant 200 ML (1)
Matériau(x)
  • VERRE
  • DE COULEUR BRUNE
Caractéristique(s) du conditionnement primaire
  • AVEC BOUCHON EN POLYPROPYLENE
  • AVEC JOINT EN POLYETHYLENE BASSE DENSITE (PEBD)
Caractéristique(s) de l'emballage
  • AVEC PIPETTE DOSEUSE

* Nature et contenu de l'emballage extérieur

Flacon multidoses en verre brun contenant 200 ml de suspension avec une fermeture en polypropylène, un joint en PEBD, une pipette doseuse pour administration orale de 6 ml avec des graduations de 0,2 ml. Le col du flacon comporte une pièce en polyéthylène basse densité (PEBD) adaptée pour la pipette doseuse.

La suspension buvable est disponible en boîte d'un flacon.

Présentation unitaire NON
Référence(s) bibliographique(s)
  • Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 03/05/2019

  • (1) Standard Terms
Conditions de délivrance
  • LISTE I
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 03/05/2019
Statut de la présentation
  • AMM à la date du 24/10/2012
  • AMM EUROPEENNE EU/1/06/380/006
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 03/05/2019
Prix
1. Prix en officine ville
Prix de cette présentation (CIP)/date JO 379,97 euros TTC le 01/02/2021
Tarif forfaitaire de responsabilité/date JO (génériques) Non concerné
2. Prix à l'hôpital (Pharmacie à usage intérieur)
Prix de vente aux établissements de santé par UCD/date JO (rétrocession - vente au public) 331,46 euros HT le 15/05/2018
Tarif de responsabilité par UCD (tarification à l'activité) Non concerné
Remboursement
1. Ville
Taux de remboursement/date JO
  • 100 % le 13/11/2014. Date d'application le 14/11/2014
  • Extension indication.

2. Hôpital (Rétrocession - vente au public)
Taux de remboursement
  • 100 % le 23/01/2014. Date d'application : le 24/01/2014

- Arrêté du 22 septembre 2016 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques remboursables aux assurés sociaux (JO du 27 septembre 2016).
La prise en charge est étendue à l'indication suivante :
. PREZISTA coadministré avec une faible dose de ritonavir est indiqué en association avec d'autres médicaments antirétroviraux, pour le traitement de l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH-1) chez la population pédiatrique à partir de l'âge de 3 ans et pesant au moins 15 kg.

- Arrêté du 20 janvier 2014 relatif aux conditions de prise en charge de spécialités pharmaceutiques disposant d'une autorisation de mise sur le marché inscrites sur la liste visée à l'article L. 5126-4 du code de la santé publique (JO du 23 janvier 2014).

Statut(s) du remboursement
  • ALD MALADIE CORONAIRE : SANS RAPPORT
  • ALD INS RESP C GRAVE : SANS RAPPORT
  • ALD DIABETE : SANS RAPPORT
  • ALD ARTERIOPATHIES : SANS RAPPORT
  • ALD CARDIOPATHIES : SANS RAPPORT
  • ALD HTA : (SANS RAPPORT) SUPPRESSION ALD 26/06/11
  • ANCIEN MEDICAMENT ONEREUX SMR/SSR
- Arrêté du 22 septembre 2016 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques agréées à l'usage des collectivités et divers services publics (JO du 27 septembre 2016).
La prise en charge est étendue à l'indication suivante :
. PREZISTA coadministré avec une faible dose de ritonavir est indiqué en association avec d'autres médicaments antirétroviraux, pour le traitement de l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH-1) chez la population pédiatrique à partir de l'âge de 3 ans et pesant au moins 15 kg.
SMR spécifique de cette présentation NON
Modalité(s) de dispensation
  • PHARMACIE D'OFFICINE
  • DISPENSATION EN OFFICINE
  • PHARMACIE A USAGE INTERIEUR
  • ETABLISSEMENT DE SANTE
  • DISPENSATION A USAGE INTERIEUR
  • RETROCESSION AMBULATOIRE PUI
  • DOUBLE CIRCUIT VILLE HÔPITAL
  • MEDICAMENT SERIALISABLE

* Rétrocession

- Arrêté du 26 novembre 2013 modifiant l'arrêté du 17 décembre 2004 modifié fixant la liste prévue à l'article L. 5126-4 du code de la santé publique (JO du 29/11/2013).


* Modalités de prescription et de dispensation des antirétroviraux

Les antirétroviraux sont des médicaments à prescription initiale hospitalière annuelle.
La prescription est obligatoire dans un établissement de santé public ou privé :
. pour l'initiation d'un traitement,
. pour toute modification de celui-ci,
. au moins 1 fois par an.
Le renouvellement est possible par tout médecin "non hospitalier" au cours des 12 mois suivants.

La dispensation en officine se fait, avec une phase transitoire de dispensation toujours possible par la pharmacie hospitalière sur présentation d'une ordonnance hospitalière, ou d'une ordonnance de renouvellement accompagnée de la dernière ordonnance hospitalière datant de moins d'un an.

Réf. : Circulaire cadre DGS/DSS/DH/DAS nº97/166 relative au nouveau dispositif de dispensation et de prise en charge des antirétroviraux.

Conservation
Présentation : 1 flacon(s) en verre brun de 200 ml avec pipette(s) doseuse(s)
Durée(s) et condition(s) de conservation
  • 24 MOIS
  • A TEMPERATURE AMBIANTE
  • NE PAS DEPASSER 30 DEGRES
  • NE PAS CONSERVER AU REFRIGERATEUR
  • NE PAS CONGELER
  • NE PAS EXPOSER A UNE CHALEUR EXCESSIVE
  • DANS CONDITIONNEMENT PRIMAIRE D'ORIGINE
  • DANS L'EMBALLAGE D'ORIGINE

* Durée de conservation

2 ans.


* Précautions particulières de conservation

A conserver à une température ne dépassant pas 30°C.
Ne pas mettre au réfrigérateur. Ne pas congeler. Eviter l'exposition à des chaleurs excessives.
A conserver dans l'emballage d'origine.

Référence(s) officielles(s) :  Rectificatif AMM européenne 25/02/2020
Indications
INFECTION VIH    
  • CHEZ L'ADULTE
  • CHEZ L'ENFANT A PARTIR DE 3 ANS
  • CHEZ L'ENFANT A PARTIR DE 15 KG
  • ASSOCIER A D'AUTRES THERAPEUTIQUES
  • ASSOCIER AU RITONAVIR
Ce médicament, co-administré avec une faible dose de ritonavir est indiqué en association avec d'autres médicaments antirétroviraux, pour le traitement de l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH-1) chez les adultes ainsi que chez la population pédiatrique à partir de l'âge de 3 ans et pesant au moins 15 kg (Cf. rubrique "Posologie et mode d'administration").

Lors de l'instauration du traitement par ce médicament co-administré avec une faible dose de ritonavir, les antécédents thérapeutiques de chaque patient et les profils de resistance associés aux différents antirétroviraux devront être évalués avec attention. Les tests de résistance génotypique et phénotypique (lorsqu'ils sont disponibles) et les antécédents thérapeutiques doivent guider l'utilisation de ce médicament.
Agent(s) étiologique(s)
  • VIH 1
SMR de l'indication NIVEAU IMPORTANT 16/03/2016
Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 03/05/2019
CIM10
  • Immunodéficience humaine virale [VIH], sans précision B24
Maladie rare Non

INFECTION VIH    
  • CHEZ L'ADULTE A PARTIR DE 18 ANS
  • ASSOCIER A D'AUTRES THERAPEUTIQUES
  • ASSOCIER AU COBICISTAT
Ce médicament, co-administré avec le cobicistat est indiqué en association avec d'autres médicaments antirétroviraux, pour le traitement de l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH-1) chez les adultes (Cf. rubrique "Posologie et mode d'administration").

Lors de l'instauration du traitement par ce médicament co-administré avec du cobicistat, les antécédents thérapeutiques de chaque patient et les profils de resistance associés aux différents antirétroviraux devront être évalués avec attention. Les tests de résistance génotypique et phénotypique (lorsqu'ils sont disponibles) et les antécédents thérapeutiques doivent guider l'utilisation de ce médicament.
Agent(s) étiologique(s)
  • VIH 1
SMR de l'indication NIVEAU IMPORTANT 16/03/2016
Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 03/05/2019
CIM10
  • Immunodéficience humaine virale [VIH], sans précision B24
Maladie rare Non
Non indications
Aucune information recensée.
Posologie(s)
Schéma posologique n° 1
Voie(s) d'administration
  • ORALE
Terrain(s) physio-pathologique(s)
  • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS
  • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS INSUFFISANT HEPATIQUE LEGER
  • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS INSUFFISANT HEPATIQUE MODERE
  • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS INSUFFISANT RENAL
  • SUJET AGE
  • SUJET AGE INSUFFISANT HEPATIQUE LEGER
  • SUJET AGE INSUFFISANT HEPATIQUE MODERE
  • SUJET AGE INSUFFISANT RENAL
  • ADULTE FEMME A PARTIR DE 18 ANS ENCEINTE
Indication(s)
  • INFECTION VIH

  • ASSOCIER AU COBICISTAT
  • -OU-
  • ASSOCIER AU RITONAVIR
  • ASSOCIER A D'AUTRES THERAPEUTIQUES
  • CHEZ LE PATIENT NAIF

Posologie USUELLE  
  • EN ASSOCIATION AVEC COBICISTAT
  • EN ASSOCIATION AVEC RITONAVIR
  • COMME POTENTIALISATEUR PHARMACOCINETIQUE
  • CHEZ LE PATIENT NAIF DE TRAITEMENT
Dose 800 MG/PRISE
Fréquence maximale 1 /JOUR
Durée de traitement  
Recommandation(s)
  • UTILISER DOSAGE LE MIEUX ADAPTE
  • UTILISER FORME GALENIQUE ADAPTEE

Le traitement doit être initié par un médecin expérimenté dans la prise en charge de l'infection par le VIH. Les patients doivent être informés qu'après initiation du traitement par ce médicament, ils ne doivent pas modifier la posologie, la forme pharmaceutique ou interrompre le traitement sans l'avis de leur médecin.

Le profil d'interaction du darunavir varie selon le potentialisateur (booster) pharmacocinétique, ritonavir ou cobicistat, avec lequel il est utilisé. Ainsi, les contre-indications et les recommandations concernant l'administration concomitante de médicaments avec le darunavir peuvent être différentes selon le booster pharmacocinétique associé (ritonavir ou cobicistat) (Cf. rubriques "Contre-indications", "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Interactions").

Ce médicament doit toujours être administré par voie orale avec du cobicistat ou avec une faible dose de ritonavir en tant que booster pharmacocinétique et en association avec d'autres médicaments antirétroviraux. Le Résumé des Caractéristiques du Produit du cobicistat ou du ritonavir, le cas échéant, doit donc être consulté avant l'instauration d'un traitement par ce médicament. Le cobicistat n'est pas indiqué pour une utilisation en deux prises par jour, ni pour une utilisation chez la population pédiatrique.


* Patients adultes naïfs d'ARV

La posologie recommandée est de 800 mg une fois par jour en association avec 150 mg de cobicistat une fois par jour ou du ritonavir 100 mg une fois par jour à prendre au cours d'un repas.


* Populations particulières

- Personnes âgées
L'information disponible est limitée dans cette population, par conséquent ce médicament doit être utilisé avec précaution dans cette tranche d'âge (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Propriétés pharmacocinétiques").

- Insuffisance hépatique
Le darunavir est métabolisé par voie hépatique. Aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère (Child-Pugh classe A) ou modérée (Child-Pugh classe B), cependant ce médicament doit être utilisé avec prudence chez ces patients. Aucune donnée pharmacocinétique n'est disponible chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère. Une insuffisance hépatique sévère pourrait entraîner une augmentation de l'exposition au darunavir et une aggravation de son profil de tolérance. C'est pourquoi ce médicament ne doit pas être utilisé chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (Child Pugh classe C) (Cf. rubriques "Contre-indications", "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Propriétés pharmacocinétiques").

- Insuffisance rénale
Aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance rénale (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Propriétés pharmacocinétiques"). Le cobicistat n'a pas été étudié chez les patients dialysés ; par conséquent, aucune recommandation ne peut être faite quant à l'utilisation de darunavir/cobicistat chez ces patients.

Le cobicistat inhibe la sécrétion tubulaire de la créatinine et peut entraîner une légère augmentation de la créatinine sérique et une légère diminution de la clairance de la créatinine. Par conséquent, l'utilisation de la clairance de la créatinine pour évaluer la capacité d'élimination rénale peut être trompeuse. Le cobicistat, en tant que booster pharmacocinétique du darunavir, ne doit pas être initié chez les patients dont la clairance de la créatinine est inférieure à 70 ml/min s'il est co-administré avec un autre médicament qui requiert une adaptation posologique en fonction de la clairance de la créatinine : p. ex. emtricitabine, lamivudine, ténofovir disoproxil ou adéfovir dipovoxil.

Pour plus d'informations sur le cobicistat, consulter le Résumé des Caractéristiques du Produit du cobicistat.

- Grossesse et période post-partum
Aucune adaptation posologique de darunavir/ritonavir n'est nécessaire pendant la grossesse et la période post-partum. Le darunavir/ritonavir ne doit être utilisé pendant la grossesse que si le bénéfice attendu justifie le risque potentiel (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi", "Grossesse et allaitement" et "Propriétés pharmacocinétiques").

Le traitement par darunavir/cobicistat 800/150 mg pendant la grossesse entraîne une faible exposition au darunavir (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Propriétés pharmacocinétiques"). Par conséquent, le traitement par darunavir/cobicistat ne doit pas être instauré pendant la grossesse et les femmes ayant débuté une grossesse pendant un traitement par darunavir/cobicistat doivent changer de traitement (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Grossesse et allaitement").
Le darunavir/ritonavir peut être envisagé comme alternative.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 03/05/2019

Schéma posologique n° 2
Voie(s) d'administration
  • ORALE
Terrain(s) physio-pathologique(s)
  • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS
  • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS INSUFFISANT HEPATIQUE LEGER
  • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS INSUFFISANT HEPATIQUE MODERE
  • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS INSUFFISANT RENAL
  • SUJET AGE
  • SUJET AGE INSUFFISANT HEPATIQUE LEGER
  • SUJET AGE INSUFFISANT HEPATIQUE MODERE
  • SUJET AGE INSUFFISANT RENAL
  • ADULTE FEMME A PARTIR DE 18 ANS ENCEINTE
Indication(s)
  • INFECTION VIH

  • ASSOCIER AU COBICISTAT
  • -OU-
  • ASSOCIER AU RITONAVIR
  • ASSOCIER A D'AUTRES THERAPEUTIQUES

Posologie USUELLE  
  • SCHEMA N°1
  • EN ASSOCIATION AVEC RITONAVIR
  • COMME POTENTIALISATEUR PHARMACOCINETIQUE
  • CHEZ LE PATIENT PRETRAITE
Dose 600 MG/PRISE
Fréquence maximale 2 /JOUR
 
  • ADMINISTRER LE MATIN
  • ET
  • ADMINISTRER LE SOIR
Durée de traitement
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Posologie USUELLE  
  • SCHEMA N°2
  • EN ASSOCIATION AVEC COBICISTAT
  • EN ASSOCIATION AVEC RITONAVIR
  • COMME POTENTIALISATEUR PHARMACOCINETIQUE
  • CHEZ LE PATIENT PRETRAITE
  • EN L'ABSENCE DE RESISTANCE GENOTYPIQUE VIH-1
Dose 800 MG/PRISE
Fréquence maximale 1 /JOUR
Durée de traitement
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Recommandation(s)
  • UTILISER DOSAGE LE MIEUX ADAPTE
  • UTILISER FORME GALENIQUE ADAPTEE

Le traitement doit être initié par un médecin expérimenté dans la prise en charge de l'infection par le VIH. Les patients doivent être informés qu'après initiation du traitement par ce médicament, ils ne doivent pas modifier la posologie, la forme pharmaceutique ou interrompre le traitement sans l'avis de leur médecin.

Le profil d'interaction du darunavir varie selon le potentialisateur (booster) pharmacocinétique, ritonavir ou cobicistat, avec lequel il est utilisé. Ainsi, les contre-indications et les recommandations concernant l'administration concomitante de médicaments avec le darunavir peuvent être différentes selon le booster pharmacocinétique associé (ritonavir ou cobicistat) (Cf. rubriques "Contre-indications", "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Interactions").

Ce médicament doit toujours être administré par voie orale avec du cobicistat ou avec une faible dose de ritonavir en tant que booster pharmacocinétique et en association avec d'autres médicaments antirétroviraux. Le Résumé des Caractéristiques du Produit du cobicistat ou du ritonavir, le cas échéant, doit donc être consulté avant l'instauration d'un traitement par ce médicament. Le cobicistat n'est pas indiqué pour une utilisation en deux prises par jour, ni pour une utilisation chez la population pédiatrique.


* Patients adultes pré-traités par ARV

La dose recommandée est de 600 mg deux fois par jour, co-administrée avec 100 mg de ritonavir deux fois par jour, à prendre au cours d'un repas.

Une posologie de 800 mg une fois par jour associée à 150 mg de cobicistat une fois par jour ou 100 mg de ritonavir une fois par jour, à prendre au cours d'un repas, peut être utilisée chez les patients préalablement exposés à des médicaments antirétroviraux mais sans aucune mutation associée à une résistance au darunavir (V11I, V32I, L33F, I47V, I50V, I54M, I54L, T74P, L76V, I84V et L89V) et ayant un taux d'ARN du VIH-1 plasmatique < 100000 copies/ml et un taux de CD4+ > ou = 100 x 10puissance6 cellules/litre.

Si le test de résistance génotypique VIH-1 n'est pas disponible, la posologie recommandée est de 600 mg deux fois par jour en association avec du ritonavir 100 mg deux fois par jour à prendre au cours d'un repas.


* Populations particulières

- Personnes âgées
L'information disponible est limitée dans cette population et par conséquent ce médicament doit être utilisé avec précaution dans cette tranche d'âge (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Propriétés pharmacocinétiques").

- Insuffisance hépatique
Le darunavir est métabolisé par voie hépatique. Aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère (Child-Pugh classe A) ou modérée (Child-Pugh classe B), cependant ce médicament doit être utilisé avec prudence chez ces patients. Aucune donnée pharmacocinétique n'est disponible chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère. Une insuffisance hépatique sévère pourrait entraîner une augmentation de l'exposition au darunavir et une aggravation de son profil de tolérance. C'est pourquoi ce médicament ne doit pas être utilisé chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (Child Pugh classe C) (Cf. rubriques "Contre-indications", "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Propriétés pharmacocinétiques").

- Insuffisance rénale
Aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance rénale (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Propriétés pharmacocinétiques"). Le cobicistat n'a pas été étudié chez les patients dialysés ; par conséquent, aucune recommandation ne peut être faite quant à l'utilisation de darunavir/cobicistat chez ces patients.

Le cobicistat inhibe la sécrétion tubulaire de la créatinine et peut entraîner une légère augmentation de la créatinine sérique et une légère diminution de la clairance de la créatinine. Par conséquent, l'utilisation de la clairance de la créatinine pour évaluer la capacité d'élimination rénale peut être trompeuse. Le cobicistat, en tant que booster pharmacocinétique du darunavir, ne doit pas être initié chez les patients dont la clairance de la créatinine est inférieure à 70 ml/min s'il est co-administré avec un autre médicament qui requiert une adaptation posologique en fonction de la clairance de la créatinine : p. ex. emtricitabine, lamivudine, ténofovir disoproxil ou adéfovir dipovoxil.

Pour plus d'informations sur le cobicistat, consulter le Résumé des Caractéristiques du Produit du cobicistat.

- Grossesse et période post-partum
Aucune adaptation posologique de darunavir/ritonavir n'est nécessaire pendant la grossesse et la période post-partum. Le darunavir/ritonavir ne doit être utilisé pendant la grossesse que si le bénéfice attendu justifie le risque potentiel (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi", "Grossesse et allaitement" et "Propriétés pharmacocinétiques").

Le traitement par darunavir/cobicistat 800/150 mg pendant la grossesse entraîne une faible exposition au darunavir (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Propriétés pharmacocinétiques"). Par conséquent, le traitement par darunavir/cobicistat ne doit pas être instauré pendant la grossesse et les femmes ayant débuté une grossesse pendant un traitement par darunavir/cobicistat doivent changer de traitement (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Grossesse et allaitement").
Le darunavir/ritonavir peut être envisagé comme alternative.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 03/05/2019

Schéma posologique n° 3
Voie(s) d'administration
  • ORALE
Terrain(s) physio-pathologique(s)
  • ENFANT A PARTIR DE 3 ANS A PARTIR DE 15 KG DE MOINS DE 30 KG
  • ENFANT A PARTIR DE 3 ANS A PARTIR DE 15 KG DE MOINS DE 30 KG INSUFFISANT HEPATIQUE LEGER
  • ENFANT A PARTIR DE 3 ANS A PARTIR DE 15 KG DE MOINS DE 30 KG INSUFFISANT HEPATIQUE MODERE
  • ENFANT A PARTIR DE 3 ANS A PARTIR DE 15 KG DE MOINS DE 30 KG INSUFFISANT RENAL
  • ADULTE JUSQU'A 18 ANS A PARTIR DE 15 KG DE MOINS DE 30 KG
  • ADULTE JUSQU'A 18 ANS A PARTIR DE 15 KG DE MOINS DE 30 KG INSUFFISANT HEPATIQUE LEGER
  • ADULTE JUSQU'A 18 ANS A PARTIR DE 15 KG DE MOINS DE 30 KG INSUFFISANT HEPATIQUE MODERE
  • ADULTE JUSQU'A 18 ANS A PARTIR DE 15 KG DE MOINS DE 30 KG INSUFFISANT RENAL
Indication(s)
  • INFECTION VIH

  • ASSOCIER AU RITONAVIR
  • ASSOCIER A D'AUTRES THERAPEUTIQUES
  • CHEZ LE PATIENT NAIF

Posologie USUELLE  
  • EN ASSOCIATION AVEC RITONAVIR
  • COMME POTENTIALISATEUR PHARMACOCINETIQUE
  • CHEZ LE PATIENT NAIF DE TRAITEMENT
Dose 600 MG/PRISE
Fréquence maximale 1 /JOUR
Durée de traitement
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Recommandation(s)
  • UTILISER DOSAGE LE MIEUX ADAPTE
  • UTILISER FORME GALENIQUE ADAPTEE

Le traitement doit être initié par un médecin expérimenté dans la prise en charge de l'infection par le VIH. Les patients doivent être informés qu'après initiation du traitement par ce médicament, ils ne doivent pas modifier la posologie, la forme pharmaceutique ou interrompre le traitement sans l'avis de leur médecin.

Ce médicament doit toujours être administré par voie orale avec une faible dose de ritonavir en tant que booster pharmacocinétique et en association avec d'autres médicaments antirétroviraux. Le Résumé des Caractéristiques du Produit du ritonavir doit donc être consulté avant l'instauration d'un traitement par ce médicament.


* Population pédiatrique naïve d'ARV (âgée de 3 à 17 ans et pesant au moins 15 kg)

Les données ci-dessous indiquent la dose de ce médicament et de ritonavir à utiliser chez les enfants et adolescents en fonction du poids. La dose du cobicistat à utiliser avec ce médicament chez les enfants âgés de moins de 18 ans n'a pas été établie.

Dose recommandée de ce médicament et de ritonavir (a) chez les enfants et adolescents (de 3 à 17 ans) naïfs de traitement

Poids (kg) : 15 kg à < 30 kg
Dose (une fois par jour au cours d'un repas) : 600 mg (6 ml) darunavir/100 mg (1,2 ml) ritonavir une fois par jour

(a) ritonavir solution buvable : 80 mg/ml
(b) résultats arrondis pour une commodité d'administration de la suspension

Chez les enfants et adolescents pré-traités par des ARV, il est recommandé de réaliser un test génotypique du VIH. Cependant, lorsque le test génotypique du VIH n'est pas réalisable, il est recommandé d'utiliser une posologie de darunavir/ritonavir en une prise par jour chez les enfants et adolescents naïfs d'inhibiteurs de protéase du VIH et en deux prises par jour chez les patients prétraités par des inhibiteurs de protéase du VIH.


* Populations particulières

- Insuffisance hépatique
Le darunavir est métabolisé par voie hépatique. Aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère (Child-Pugh classe A) ou modérée (Child-Pugh classe B), cependant ce médicament doit être utilisé avec prudence chez ces patients. Aucune donnée pharmacocinétique n'est disponible chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère. Une insuffisance hépatique sévère pourrait entraîner une augmentation de l'exposition au darunavir et une aggravation de son profil de tolérance. C'est pourquoi ce médicament ne doit pas être utilisé chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (Child Pugh classe C) (Cf. rubriques "Contre-indications", "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Propriétés pharmacocinétiques").

- Insuffisance rénale
Aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance rénale (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Propriétés pharmacocinétiques").

- Population pédiatrique
Ce médicament ne doit pas être utilisé chez les enfants :
. âgés de moins de 3 ans en raison de problèmes de sécurité (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Sécurité préclinique"), ou,
. de poids inférieur à 15 kg, dans la mesure où la dose à utiliser chez cette population n'a pas été établie chez un nombre suffisant de patients (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques").

Les données ci-dessus indiquent la posologie de darunavir et du ritonavir en fonction du poids. La dose de cobicistat à utiliser avec le darunavir n'a pas été établie dans cette population de patients.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 03/05/2019

Schéma posologique n° 4
Voie(s) d'administration
  • ORALE
Terrain(s) physio-pathologique(s)
  • ENFANT A PARTIR DE 3 ANS A PARTIR DE 30 KG DE MOINS DE 40 KG
  • ENFANT A PARTIR DE 3 ANS A PARTIR DE 30 KG DE MOINS DE 40 KG INSUFFISANT HEPATIQUE LEGER
  • ENFANT A PARTIR DE 3 ANS A PARTIR DE 30 KG DE MOINS DE 40 KG INSUFFISANT HEPATIQUE MODERE
  • ENFANT A PARTIR DE 3 ANS A PARTIR DE 30 KG DE MOINS DE 40 KG INSUFFISANT RENAL
  • ADULTE JUSQU'A 18 ANS A PARTIR DE 30 KG DE MOINS DE 40 KG
  • ADULTE JUSQU'A 18 ANS A PARTIR DE 30 KG DE MOINS DE 40 KG INSUFFISANT HEPATIQUE LEGER
  • ADULTE JUSQU'A 18 ANS A PARTIR DE 30 KG DE MOINS DE 40 KG INSUFFISANT HEPATIQUE MODERE
  • ADULTE JUSQU'A 18 ANS A PARTIR DE 30 KG DE MOINS DE 40 KG INSUFFISANT RENAL
Indication(s)
  • INFECTION VIH

  • ASSOCIER AU RITONAVIR
  • ASSOCIER A D'AUTRES THERAPEUTIQUES
  • CHEZ LE PATIENT NAIF

Posologie USUELLE  
  • EN ASSOCIATION AVEC RITONAVIR
  • COMME POTENTIALISATEUR PHARMACOCINETIQUE
  • CHEZ LE PATIENT NAIF DE TRAITEMENT
Dose 675 MG/PRISE
Fréquence maximale 1 /JOUR
Durée de traitement
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Recommandation(s)
  • UTILISER DOSAGE LE MIEUX ADAPTE
  • UTILISER FORME GALENIQUE ADAPTEE

Le traitement doit être initié par un médecin expérimenté dans la prise en charge de l'infection par le VIH. Les patients doivent être informés qu'après initiation du traitement par ce médicament, ils ne doivent pas modifier la posologie, la forme pharmaceutique ou interrompre le traitement sans l'avis de leur médecin.

Ce médicament doit toujours être administré par voie orale avec une faible dose de ritonavir en tant que booster pharmacocinétique et en association avec d'autres médicaments antirétroviraux. Le Résumé des Caractéristiques du Produit du ritonavir doit donc être consulté avant l'instauration d'un traitement par ce médicament.


* Population pédiatrique naïve d'ARV (âgée de 3 à 17 ans et pesant au moins 15 kg)

Les données ci-dessous indiquent la dose de ce médicament et de ritonavir à utiliser chez les enfants et adolescents en fonction du poids. La dose du cobicistat à utiliser avec ce médicament chez les enfants âgés de moins de 18 ans n'a pas été établie.

Dose recommandée de ce médicament et de ritonavir (a) chez les enfants et adolescents (de 3 à 17 ans) naïfs de traitement

Poids (kg) : 30 kg à < 40 kg
Dose (une fois par jour au cours d'un repas) : 675 mg (6,8 ml) (b) darunavir/100 mg (1,2 ml) ritonavir une fois par jour

(a) ritonavir solution buvable : 80 mg/ml
(b) résultats arrondis pour une commodité d'administration de la suspension

Chez les enfants et adolescents pré-traités par des ARV, il est recommandé de réaliser un test génotypique du VIH. Cependant, lorsque le test génotypique du VIH n'est pas réalisable, il est recommandé d'utiliser une posologie de darunavir/ritonavir en une prise par jour chez les enfants et adolescents naïfs d'inhibiteurs de protéase du VIH et en deux prises par jour chez les patients prétraités par des inhibiteurs de protéase du VIH.


* Populations particulières

- Insuffisance hépatique
Le darunavir est métabolisé par voie hépatique. Aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère (Child-Pugh classe A) ou modérée (Child-Pugh classe B), cependant ce médicament doit être utilisé avec prudence chez ces patients. Aucune donnée pharmacocinétique n'est disponible chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère. Une insuffisance hépatique sévère pourrait entraîner une augmentation de l'exposition au darunavir et une aggravation de son profil de tolérance. C'est pourquoi ce médicament ne doit pas être utilisé chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (Child Pugh classe C) (Cf. rubriques "Contre-indications", "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Propriétés pharmacocinétiques").

- Insuffisance rénale
Aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance rénale (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Propriétés pharmacocinétiques").

- Population pédiatrique
Ce médicament ne doit pas être utilisé chez les enfants :
. âgés de moins de 3 ans en raison de problèmes de sécurité (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Sécurité préclinique"), ou,
. de poids inférieur à 15 kg, dans la mesure où la dose à utiliser chez cette population n'a pas été établie chez un nombre suffisant de patients (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques").

Les données ci-dessus indiquent la posologie de darunavir et du ritonavir en fonction du poids. La dose de cobicistat à utiliser avec le darunavir n'a pas été établie dans cette population de patients.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 03/05/2019

Schéma posologique n° 5
Voie(s) d'administration
  • ORALE
Terrain(s) physio-pathologique(s)
  • ENFANT A PARTIR DE 3 ANS A PARTIR DE 40 KG
  • ENFANT A PARTIR DE 3 ANS A PARTIR DE 40 KG INSUFFISANT HEPATIQUE LEGER
  • ENFANT A PARTIR DE 3 ANS A PARTIR DE 40 KG INSUFFISANT HEPATIQUE MODERE
  • ENFANT A PARTIR DE 3 ANS A PARTIR DE 40 KG INSUFFISANT RENAL
  • ADULTE JUSQU'A 18 ANS A PARTIR DE 40 KG
  • ADULTE JUSQU'A 18 ANS A PARTIR DE 40 KG INSUFFISANT HEPATIQUE LEGER
  • ADULTE JUSQU'A 18 ANS A PARTIR DE 40 KG INSUFFISANT HEPATIQUE MODERE
  • ADULTE JUSQU'A 18 ANS A PARTIR DE 40 KG INSUFFISANT RENAL
Indication(s)
  • INFECTION VIH

  • ASSOCIER AU RITONAVIR
  • ASSOCIER A D'AUTRES THERAPEUTIQUES
  • CHEZ LE PATIENT NAIF

Posologie USUELLE  
  • EN ASSOCIATION AVEC RITONAVIR
  • COMME POTENTIALISATEUR PHARMACOCINETIQUE
  • CHEZ LE PATIENT NAIF DE TRAITEMENT
Dose 800 MG/PRISE
Fréquence maximale 1 /JOUR
Durée de traitement
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Recommandation(s)
  • UTILISER DOSAGE LE MIEUX ADAPTE
  • UTILISER FORME GALENIQUE ADAPTEE

Le traitement doit être initié par un médecin expérimenté dans la prise en charge de l'infection par le VIH. Les patients doivent être informés qu'après initiation du traitement par ce médicament, ils ne doivent pas modifier la posologie, la forme pharmaceutique ou interrompre le traitement sans l'avis de leur médecin.

Ce médicament doit toujours être administré par voie orale avec une faible dose de ritonavir en tant que booster pharmacocinétique et en association avec d'autres médicaments antirétroviraux. Le Résumé des Caractéristiques du Produit du ritonavir doit donc être consulté avant l'instauration d'un traitement par ce médicament.


* Population pédiatrique naïve d'ARV (âgée de 3 à 17 ans et pesant au moins 15 kg)

Les données ci-dessous indiquent la dose de ce médicament et de ritonavir à utiliser chez les enfants et adolescents en fonction du poids. La dose du cobicistat à utiliser avec ce médicament chez les enfants âgés de moins de 18 ans n'a pas été établie.

Dose recommandée de ce médicament et de ritonavir (a) chez les enfants et adolescents (de 3 à 17 ans) naïfs de traitement

Poids (kg) : > ou = 40 kg
Dose (une fois par jour au cours d'un repas) : 800 mg (8 ml) darunavir/100 mg (1,2 ml) ritonavir une fois par jour

(a) ritonavir solution buvable : 80 mg/ml
(b) résultats arrondis pour une commodité d'administration de la suspension

Chez les enfants et adolescents pré-traités par des ARV, il est recommandé de réaliser un test génotypique du VIH. Cependant, lorsque le test génotypique du VIH n'est pas réalisable, il est recommandé d'utiliser une posologie de darunavir/ritonavir en une prise par jour chez les enfants et adolescents naïfs d'inhibiteurs de protéase du VIH et en deux prises par jour chez les patients prétraités par des inhibiteurs de protéase du VIH.


* Populations particulières

- Insuffisance hépatique
Le darunavir est métabolisé par voie hépatique. Aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère (Child-Pugh classe A) ou modérée (Child-Pugh classe B), cependant ce médicament doit être utilisé avec prudence chez ces patients. Aucune donnée pharmacocinétique n'est disponible chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère. Une insuffisance hépatique sévère pourrait entraîner une augmentation de l'exposition au darunavir et une aggravation de son profil de tolérance. C'est pourquoi ce médicament ne doit pas être utilisé chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (Child Pugh classe C) (Cf. rubriques "Contre-indications", "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Propriétés pharmacocinétiques").

- Insuffisance rénale
Aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance rénale (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Propriétés pharmacocinétiques").

- Population pédiatrique
Ce médicament ne doit pas être utilisé chez les enfants :
. âgés de moins de 3 ans en raison de problèmes de sécurité (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Sécurité préclinique"), ou,
. de poids inférieur à 15 kg, dans la mesure où la dose à utiliser chez cette population n'a pas été établie chez un nombre suffisant de patients (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques").

Les données ci-dessus indiquent la posologie de darunavir et du ritonavir en fonction du poids. La dose de cobicistat à utiliser avec le darunavir n'a pas été établie dans cette population de patients.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 03/05/2019

Schéma posologique n° 6
Voie(s) d'administration
  • ORALE
Terrain(s) physio-pathologique(s)
  • ENFANT A PARTIR DE 3 ANS A PARTIR DE 15 KG DE MOINS DE 30 KG
  • ENFANT A PARTIR DE 3 ANS A PARTIR DE 15 KG DE MOINS DE 30 KG INSUFFISANT HEPATIQUE LEGER
  • ENFANT A PARTIR DE 3 ANS A PARTIR DE 15 KG DE MOINS DE 30 KG INSUFFISANT HEPATIQUE MODERE
  • ENFANT A PARTIR DE 3 ANS A PARTIR DE 15 KG DE MOINS DE 30 KG INSUFFISANT RENAL
  • ADULTE JUSQU'A 18 ANS A PARTIR DE 15 KG DE MOINS DE 30 KG
  • ADULTE JUSQU'A 18 ANS A PARTIR DE 15 KG DE MOINS DE 30 KG INSUFFISANT HEPATIQUE LEGER
  • ADULTE JUSQU'A 18 ANS A PARTIR DE 15 KG DE MOINS DE 30 KG INSUFFISANT HEPATIQUE MODERE
  • ADULTE JUSQU'A 18 ANS A PARTIR DE 15 KG DE MOINS DE 30 KG INSUFFISANT RENAL
Indication(s)
  • INFECTION VIH

  • ASSOCIER AU RITONAVIR
  • ASSOCIER A D'AUTRES THERAPEUTIQUES

Posologie USUELLE  
  • SCHEMA N°1
  • EN ASSOCIATION AVEC RITONAVIR
  • COMME POTENTIALISATEUR PHARMACOCINETIQUE
  • CHEZ LE PATIENT PRETRAITE
Dose 380 MG/PRISE
Fréquence maximale 2 /JOUR
 
  • ADMINISTRER LE MATIN
  • ET
  • ADMINISTRER LE SOIR
Durée de traitement
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Posologie USUELLE  
  • SCHEMA N°2
  • EN ASSOCIATION AVEC RITONAVIR
  • COMME POTENTIALISATEUR PHARMACOCINETIQUE
  • CHEZ LE PATIENT PRETRAITE
  • EN L'ABSENCE DE RESISTANCE GENOTYPIQUE VIH-1
Dose 600 MG/PRISE
Fréquence maximale 1 /JOUR
Durée de traitement
  • JUSQU'A OBTENTION DE L'EFFET DESIRE
Recommandation(s)
  • UTILISER DOSAGE LE MIEUX ADAPTE
  • UTILISER FORME GALENIQUE ADAPTEE

Le traitement doit être initié par un médecin expérimenté dans la prise en charge de l'infection par le VIH. Les patients doivent être informés qu'après initiation du traitement par ce médicament, ils ne doivent pas modifier la posologie, la forme pharmaceutique ou interrompre le traitement sans l'avis de leur médecin.

Ce médicament doit toujours être administré par voie orale avec une faible dose de ritonavir en tant que booster pharmacocinétique et en association avec d'autres médicaments antirétroviraux. Le Résumé des Caractéristiques du Produit du ritonavir doit donc être consulté avant l'instauration d'un traitement par ce médicament.


* Population pédiatrique pré-traitée par des ARV (âgée de 3 à 17 ans et pesant au moins 15 kg)

Il est généralement recommandé de prendre de ce médicament deux fois par jour avec du ritonavir au cours d'un repas.

Une posologie en une prise par jour de ce médicament, administré avec du ritonavir au cours d'un repas, peut être utilisée chez les patients préalablement exposés à des médicaments antirétroviraux mais sans aucune mutation associée à une résistance au darunavir (V11I, V32I, L33F, I47V, I50V, I54M, I54L, T74P, L76V, I84V et L89V) et ayant un taux d'ARN du VIH-1 plasmatique < 100000 copies/ml et un taux de CD4+ > ou = 100 x 10puissance6 cellules/litre.

Les données ci-dessous indiquent la dose de ce médicament et de ritonavir à utiliser chez les enfants et adolescents en fonction du poids. La dose recommandée de ce médicament associé au ritonavir à faible dose ne doit pas dépasser la dose recommandée chez l'adulte (600/100 mg deux fois par jour ou 800/100 mg une fois par jour). La dose de cobicistat à utiliser avec ce médicament chez les enfants âgés de moins de 18 ans n'a pas été établie.

Dose recommandée de ce médicament et de ritonavir (a) chez les enfants et adolescents (de 3 à 17 ans) pré-traités

Poids (kg) : > ou = 15 kg à < 30 kg
Dose (une fois par jour au cours d'un repas) : 600 mg (6 ml) darunavir/100 mg (1,2 ml) ritonavir une fois par jour
Dose (deux fois par jour au cours d'un repas) : 380 mg (3,8 ml) darunavir/50 mg (0,6 ml) ritonavir deux fois par jour

(a) ritonavir solution buvable : 80 mg/ml
(b) résultats arrondis pour une commodité d'administration de la suspension

Chez les enfants et adolescents pré-traités par des ARV, il est recommandé de réaliser un test génotypique du VIH. Cependant, lorsque le test génotypique du VIH n'est pas réalisable, il est recommandé d'utiliser une posologie de darunavir/ritonavir en une prise par jour chez les enfants et adolescents naïfs d'inhibiteurs de protéase du VIH et en deux prises par jour chez les patients prétraités par des inhibiteurs de protéase du VIH.


* Populations particulières

- Insuffisance hépatique
Le darunavir est métabolisé par voie hépatique. Aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère (Child-Pugh classe A) ou modérée (Child-Pugh classe B), cependant ce médicament doit être utilisé avec prudence chez ces patients. Aucune donnée pharmacocinétique n'est disponible chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère. Une insuffisance hépatique sévère pourrait entraîner une augmentation de l'exposition au darunavir et une aggravation de son profil de tolérance. C'est pourquoi ce médicament ne doit pas être utilisé chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (Child Pugh classe C) (Cf. rubriques "Contre-indications", "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Propriétés pharmacocinétiques").

- Insuffisance rénale
Aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance rénale (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Propriétés pharmacocinétiques").

- Population pédiatrique
Ce médicament ne doit pas être utilisé chez les enfants :
. âgés de moins de 3 ans en raison de problèmes de sécurité (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Sécurité préclinique"), ou,
. de poids inférieur à 15 kg, dans la mesure où la dose à utiliser chez cette population n'a pas été établie chez un nombre suffisant de patients (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques").

Les données ci-dessus indiquent la posologie de darunavir et du ritonavir en fonction du poids. La dose de cobicistat à utiliser avec le darunavir n'a pas été établie dans cette population de patients.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 03/05/2019

Schéma posologique n° 7
Voie(s) d'administration
  • ORALE
Terrain(s) physio-pathologique(s)
  • ENFANT A PARTIR DE 3 ANS A PARTIR DE 30 KG DE MOINS DE 40 KG
  • ENFANT A PARTIR DE 3 ANS A PARTIR DE 30 KG DE MOINS DE 40 KG INSUFFISANT HEPATIQUE LEGER
  • ENFANT A PARTIR DE 3 ANS A PARTIR DE 30 KG DE MOINS DE 40 KG INSUFFISANT HEPATIQUE MODERE
  • ENFANT A PARTIR DE 3 ANS A PARTIR DE 30 KG DE MOINS DE 40 KG INSUFFISANT RENAL
  • ADULTE JUSQU'A 18 ANS A PARTIR DE 30 KG DE MOINS DE 40 KG
  • ADULTE JUSQU'A 18 ANS A PARTIR DE 30 KG DE MOINS DE 40 KG INSUFFISANT HEPATIQUE LEGER
  • ADULTE JUSQU'A 18 ANS A PARTIR DE 30 KG DE MOINS DE 40 KG INSUFFISANT HEPATIQUE MODERE
  • ADULTE JUSQU'A 18 ANS A PARTIR DE 30 KG DE MOINS DE 40 KG INSUFFISANT RENAL
Indication(s)
  • INFECTION VIH

  • ASSOCIER AU RITONAVIR
  • ASSOCIER A D'AUTRES THERAPEUTIQUES

Posologie USUELLE  
  • SCHEMA N°1
  • EN ASSOCIATION AVEC RITONAVIR
  • COMME POTENTIALISATEUR PHARMACOCINETIQUE
  • CHEZ LE PATIENT PRETRAITE
Dose 460 MG/PRISE
Fréquence maximale 2 /JOUR
 
  • ADMINISTRER LE MATIN
  • ET
  • ADMINISTRER LE SOIR
Durée de traitement
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Posologie USUELLE  
  • SCHEMA N°2
  • EN ASSOCIATION AVEC RITONAVIR
  • COMME POTENTIALISATEUR PHARMACOCINETIQUE
  • CHEZ LE PATIENT PRETRAITE
  • EN L'ABSENCE DE RESISTANCE GENOTYPIQUE VIH-1
Dose 675 MG/PRISE
Fréquence maximale 1 /JOUR
Durée de traitement
  • JUSQU'A OBTENTION DE L'EFFET DESIRE
Recommandation(s)
  • UTILISER DOSAGE LE MIEUX ADAPTE
  • UTILISER FORME GALENIQUE ADAPTEE

Le traitement doit être initié par un médecin expérimenté dans la prise en charge de l'infection par le VIH. Les patients doivent être informés qu'après initiation du traitement par ce médicament, ils ne doivent pas modifier la posologie, la forme pharmaceutique ou interrompre le traitement sans l'avis de leur médecin.

Ce médicament doit toujours être administré par voie orale avec une faible dose de ritonavir en tant que booster pharmacocinétique et en association avec d'autres médicaments antirétroviraux. Le Résumé des Caractéristiques du Produit du ritonavir doit donc être consulté avant l'instauration d'un traitement par ce médicament.


* Population pédiatrique pré-traitée par des ARV (âgée de 3 à 17 ans et pesant au moins 15 kg)

Il est généralement recommandé de prendre de ce médicament deux fois par jour avec du ritonavir au cours d'un repas.

Une posologie en une prise par jour de ce médicament, administré avec du ritonavir au cours d'un repas, peut être utilisée chez les patients préalablement exposés à des médicaments antirétroviraux mais sans aucune mutation associée à une résistance au darunavir (V11I, V32I, L33F, I47V, I50V, I54M, I54L, T74P, L76V, I84V et L89V) et ayant un taux d'ARN du VIH-1 plasmatique < 100000 copies/ml et un taux de CD4+ > ou = 100 x 10puissance6 cellules/litre.

Les données ci-dessous indiquent la dose de ce médicament et de ritonavir à utiliser chez les enfants et adolescents en fonction du poids. La dose recommandée de ce médicament associé au ritonavir à faible dose ne doit pas dépasser la dose recommandée chez l'adulte (600/100 mg deux fois par jour ou 800/100 mg une fois par jour). La dose de cobicistat à utiliser avec ce médicament chez les enfants âgés de moins de 18 ans n'a pas été établie.

Dose recommandée de ce médicament et de ritonavir (a) chez les enfants et adolescents (de 3 à 17 ans) pré-traités

Poids (kg) : > ou = 30 kg à < 40 kg
Dose (une fois par jour au cours d'un repas) : 675 mg (6,8 ml) (b) darunavir/100 mg (1,2 ml) ritonavir une fois par jour
Dose (deux fois par jour au cours d'un repas) : 460 mg (4,6 ml) darunavir/60 mg (0,8 ml) ritonavir deux fois par jour

(a) ritonavir solution buvable : 80 mg/ml
(b) résultats arrondis pour une commodité d'administration de la suspension

Chez les enfants et adolescents pré-traités par des ARV, il est recommandé de réaliser un test génotypique du VIH. Cependant, lorsque le test génotypique du VIH n'est pas réalisable, il est recommandé d'utiliser une posologie de darunavir/ritonavir en une prise par jour chez les enfants et adolescents naïfs d'inhibiteurs de protéase du VIH et en deux prises par jour chez les patients prétraités par des inhibiteurs de protéase du VIH.


* Populations particulières

- Insuffisance hépatique
Le darunavir est métabolisé par voie hépatique. Aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère (Child-Pugh classe A) ou modérée (Child-Pugh classe B), cependant ce médicament doit être utilisé avec prudence chez ces patients. Aucune donnée pharmacocinétique n'est disponible chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère. Une insuffisance hépatique sévère pourrait entraîner une augmentation de l'exposition au darunavir et une aggravation de son profil de tolérance. C'est pourquoi ce médicament ne doit pas être utilisé chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (Child Pugh classe C) (Cf. rubriques "Contre-indications", "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Propriétés pharmacocinétiques").

- Insuffisance rénale
Aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance rénale (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Propriétés pharmacocinétiques").

- Population pédiatrique
Ce médicament ne doit pas être utilisé chez les enfants :
. âgés de moins de 3 ans en raison de problèmes de sécurité (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Sécurité préclinique"), ou,
. de poids inférieur à 15 kg, dans la mesure où la dose à utiliser chez cette population n'a pas été établie chez un nombre suffisant de patients (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques").

Les données ci-dessus indiquent la posologie de darunavir et du ritonavir en fonction du poids. La dose de cobicistat à utiliser avec le darunavir n'a pas été établie dans cette population de patients.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 03/05/2019

Schéma posologique n° 8
Voie(s) d'administration
  • ORALE
Terrain(s) physio-pathologique(s)
  • ENFANT A PARTIR DE 3 ANS A PARTIR DE 40 KG
  • ENFANT A PARTIR DE 3 ANS A PARTIR DE 40 KG INSUFFISANT HEPATIQUE LEGER
  • ENFANT A PARTIR DE 3 ANS A PARTIR DE 40 KG INSUFFISANT HEPATIQUE MODERE
  • ENFANT A PARTIR DE 3 ANS A PARTIR DE 40 KG INSUFFISANT RENAL
  • ADULTE JUSQU'A 18 ANS A PARTIR DE 40 KG
  • ADULTE JUSQU'A 18 ANS A PARTIR DE 40 KG INSUFFISANT HEPATIQUE LEGER
  • ADULTE JUSQU'A 18 ANS A PARTIR DE 40 KG INSUFFISANT HEPATIQUE MODERE
  • ADULTE JUSQU'A 18 ANS A PARTIR DE 40 KG INSUFFISANT RENAL
Indication(s)
  • INFECTION VIH

  • ASSOCIER AU RITONAVIR
  • ASSOCIER A D'AUTRES THERAPEUTIQUES

Posologie USUELLE  
  • SCHEMA N°1
  • EN ASSOCIATION AVEC RITONAVIR
  • COMME POTENTIALISATEUR PHARMACOCINETIQUE
  • CHEZ LE PATIENT PRETRAITE
Dose 600 MG/PRISE
Fréquence maximale 2 /JOUR
 
  • ADMINISTRER LE MATIN
  • ET
  • ADMINISTRER LE SOIR
Durée de traitement
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Posologie USUELLE  
  • SCHEMA N°2
  • EN ASSOCIATION AVEC RITONAVIR
  • COMME POTENTIALISATEUR PHARMACOCINETIQUE
  • CHEZ LE PATIENT PRETRAITE
  • EN L'ABSENCE DE RESISTANCE GENOTYPIQUE VIH-1
Dose 800 MG/PRISE
Fréquence maximale 1 /JOUR
Durée de traitement
  • JUSQU'A OBTENTION DE L'EFFET DESIRE
Recommandation(s)
  • UTILISER DOSAGE LE MIEUX ADAPTE
  • UTILISER FORME GALENIQUE ADAPTEE

Le traitement doit être initié par un médecin expérimenté dans la prise en charge de l'infection par le VIH. Les patients doivent être informés qu'après initiation du traitement par ce médicament, ils ne doivent pas modifier la posologie, la forme pharmaceutique ou interrompre le traitement sans l'avis de leur médecin.

Ce médicament doit toujours être administré par voie orale avec une faible dose de ritonavir en tant que booster pharmacocinétique et en association avec d'autres médicaments antirétroviraux. Le Résumé des Caractéristiques du Produit du ritonavir doit donc être consulté avant l'instauration d'un traitement par ce médicament.


* Population pédiatrique pré-traitée par des ARV (âgée de 3 à 17 ans et pesant au moins 15 kg)

Il est généralement recommandé de prendre de ce médicament deux fois par jour avec du ritonavir au cours d'un repas.

Une posologie en une prise par jour de ce médicament, administré avec du ritonavir au cours d'un repas, peut être utilisée chez les patients préalablement exposés à des médicaments antirétroviraux mais sans aucune mutation associée à une résistance au darunavir (V11I, V32I, L33F, I47V, I50V, I54M, I54L, T74P, L76V, I84V et L89V) et ayant un taux d'ARN du VIH-1 plasmatique < 100000 copies/ml et un taux de CD4+ > ou = 100 x 10puissance6 cellules/litre.

Les données ci-dessous indiquent la dose de ce médicament et de ritonavir à utiliser chez les enfants et adolescents en fonction du poids. La dose recommandée de ce médicament associé au ritonavir à faible dose ne doit pas dépasser la dose recommandée chez l'adulte (600/100 mg deux fois par jour ou 800/100 mg une fois par jour). La dose de cobicistat à utiliser avec ce médicament chez les enfants âgés de moins de 18 ans n'a pas été établie.

Dose recommandée de ce médicament et de ritonavir (a) chez les enfants et adolescents (de 3 à 17 ans) pré-traités

Poids (kg) : > ou = 40 kg
Dose (une fois par jour au cours d'un repas) : 800 mg (8 ml) darunavir/100 mg (1,2 ml) ritonavir une fois par jour
Dose (deux fois par jour au cours d'un repas) : 600 mg (6 ml) darunavir/100 mg (1,2 ml) ritonavir deux fois par jour

(a) ritonavir solution buvable : 80 mg/ml
(b) résultats arrondis pour une commodité d'administration de la suspension

Chez les enfants et adolescents pré-traités par des ARV, il est recommandé de réaliser un test génotypique du VIH. Cependant, lorsque le test génotypique du VIH n'est pas réalisable, il est recommandé d'utiliser une posologie de darunavir/ritonavir en une prise par jour chez les enfants et adolescents naïfs d'inhibiteurs de protéase du VIH et en deux prises par jour chez les patients prétraités par des inhibiteurs de protéase du VIH.


* Populations particulières

- Insuffisance hépatique
Le darunavir est métabolisé par voie hépatique. Aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère (Child-Pugh classe A) ou modérée (Child-Pugh classe B), cependant ce médicament doit être utilisé avec prudence chez ces patients. Aucune donnée pharmacocinétique n'est disponible chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère. Une insuffisance hépatique sévère pourrait entraîner une augmentation de l'exposition au darunavir et une aggravation de son profil de tolérance. C'est pourquoi ce médicament ne doit pas être utilisé chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (Child Pugh classe C) (Cf. rubriques "Contre-indications", "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Propriétés pharmacocinétiques").

- Insuffisance rénale
Aucun ajustement posologique n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance rénale (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Propriétés pharmacocinétiques").

- Population pédiatrique
Ce médicament ne doit pas être utilisé chez les enfants :
. âgés de moins de 3 ans en raison de problèmes de sécurité (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Sécurité préclinique"), ou,
. de poids inférieur à 15 kg, dans la mesure où la dose à utiliser chez cette population n'a pas été établie chez un nombre suffisant de patients (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques").

Les données ci-dessus indiquent la posologie de darunavir et du ritonavir en fonction du poids. La dose de cobicistat à utiliser avec le darunavir n'a pas été établie dans cette population de patients.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 03/05/2019


Utilisation/Manipulation/Elimination/Incompatibilités
Recommandation(s)
 
* Précautions particulières d'élimination

Pas d'exigences particulières.

Agiter le flacon vigoureusement avant chaque administration. La pipette doseuse pour administration orale fournie ne doit pas être utilisée avec d'autres médicaments.


* Incompatibilités

Sans objet.

Mode d’administration
Voie(s) d'administration
  • ORALE
Modalité(s)
  • ADMINISTRER AU COURS D'UN REPAS
  • UTILISER LA PIPETTE DOSEUSE
  • AGITER AVANT EMPLOI
* Mode d'administration

Il est nécessaire d'informer les patients qu'ils doivent prendre ce médicament avec du cobicistat ou avec une faible dose de ritonavir dans les 30 minutes suivant la fin d'un repas. Le type d'aliment n'a pas d'influence sur l'exposition au darunavir (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi", "Interactions" et "Propriétés pharmacocinétiques").

Ce médicament suspension doit être administré par voie orale. Agiter le flacon vigoureusement avant chaque administration. La pipette doseuse fournie ne doit pas être utilisée avec d'autres médicaments.

Ce médicament suspension buvable peut être utilisé chez les patients qui sont incapables d'avaler les comprimés. Ce médicament est aussi disponible sous forme de comprimés pelliculés à 75 mg, 150 mg, 300 mg, 400 mg, 600 mg et 800 mg.

Conseils en cas d'oubli d'une ou de plusieurs doses
Cette recommandation est basée sur la demi-vie de 15 heures du darunavir en présence de cobicistat ou de ritonavir et de l'intervalle de dose recommandé d'environ 12 heures (posologie à deux prises par jour) ou d'environ 24 heures (posologie à une prise par jour).

. Avec une posologie en deux prises par jour : en cas d'oubli d'une dose de ce médicament et/ou de ritonavir dans les 6 heures qui suivent l'horaire habituel de la prise, les patients doivent être informés qu'ils doivent prendre dès que possible la dose prescrite de ce médicament et de ritonavir avec de la nourriture. Si l'oubli a été noté plus de 6 heures après l'horaire habituel de la prise, la dose oubliée ne doit pas être prise et le patient doit poursuivre le schéma posologique habituel.
. Avec une posologie en une prise par jour : en cas d'oubli d'une dose de ce médicament et/ou de cobicistat ou de ritonavir dans les 12 heures qui suivent l'horaire habituel de la prise, les patients doivent être informés qu'ils doivent prendre dès que possible la dose prescrite de ce médicament et de ritonavir avec de la nourriture. Si l'oubli a été noté plus de 12 heures après l'horaire habituel de la prise, la dose oubliée ne doit pas être prise et le patient doit poursuivre le schéma posologique habituel.


* Comment prendre ce médicament (notice)

Veillez à toujours utiliser ce médicament en suivant exactement les indications de cette notice ou les indications de votre médecin, pharmacien ou infirmier/ère. Vérifiez auprès de votre médecin, pharmacien ou infirmier/ère en cas de doute.
Même si vous vous sentez mieux, vous ne devez pas arrêter ce médicament sans en parler à votre médecin.

Une fois le traitement initié, la posologie ou la forme pharmaceutique utilisées ne doivent pas être modifiées et le traitement ne doit pas être arrêté sans instruction du médecin.

- Instructions pour l'utilisation

Utilisez la pipette doseuse fournie dans l'emballage pour mesurer précisément la dose dont vous avez besoin :

1. Bien agiter le flacon avant chaque utilisation.
2. Ouvrir le flacon de ce médicament suspension buvable en appuyant sur le bouchon et en le tournant dans le sens inverse des aiguilles d'une montre.
3. Introduire dans le flacon la pipette doseuse pour administration orale fournie.
4. Tirer le piston jusqu'à ce que le haut du corps de la pipette atteigne la graduation qui correspond à la dose prescrite par votre médecin.
5. Prendre la dose de ce médicament. Mettre l'extrémité de la pipette doseuse pour administration orale dans la bouche. Appuyer sur le piston de la pipette vers l'intérieur de la bouche, puis avaler.
6. Fermer le flacon avec le bouchon après utilisation, et conserver la suspension buvable de ce médicament comme indiqué dans la rubrique conservation.
7. Enlever le piston du corps de la pipette, rincer les deux parties à l'eau et laisser sécher après chaque utilisation.
8. Après séchage, réassembler la pipette doseuse pour administration orale et la conserver avec le flacon de ce médicament.

La pipette doseuse fournie ne doit pas être utilisée avec d'autres médicaments.

- Si vous avez pris plus de ce médicament que vous n'auriez dû
Contactez immédiatement votre médecin, votre pharmacien ou votre infirmier/ère.

- Si vous oubliez de prendre ce médicament
Si vous prenez ce médicament deux fois par jour et que vous vous en rendez compte dans les 6 heures, vous devez prendre la suspension buvable immédiatement. Prenez toujours votre médicament avec du ritonavir et de la nourriture. Si vous vous en rendez compte après le délai de 6 heures, alors sautez la prise et prenez les doses suivantes comme d'habitude. Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oubliée de prendre.

Si vous prenez ce médicament une fois par jour et que vous vous en rendez compte dans les 12 heures, vous devez prendre la suspension buvable immédiatement. Prenez toujours votre médicament avec du ritonavir et de la nourriture. Si vous vous en rendez compte après le délai de 12 heures, alors sautez la prise et prenez les doses suivantes comme d'habitude. Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oubliée de prendre.

- N'arrêtez pas de prendre ce médicament sans en parler préalablement avec votre médecin
Le traitement anti-VIH peut augmenter votre sensation de bien-être. Même si vous vous sentez mieux, n'arrêtez pas de prendre ce médicament. Parlez-en d'abord à votre médecin.

Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d'informations à votre médecin, à votre pharmacien ou à votre infirmier/ère.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 03/05/2019

Contre indications
- Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP)
Terrain N° 1 HYPERSENSIBILITE
  • HYPERSENSIBILITE DARUNAVIR
  • HYPERSENSIBILITE A L'UN DES EXCIPIENTS
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 03/05/2019
CIM 10
  • Allergie, sans précision T784
  • Effet indésirable d'un médicament, sans précision T887
  • Antécédents personnels d'allergie à d'autres agents anti-infectieux Z883
  • Antécédents personnels d'allergie à d'autres médicaments et substances biologiques Z888
  • Antécédents personnels d'allergie aux sulfamides Z882
  • Effets indésirables des antiviraux au cours de leur usage thérapeutique Y415
  • Effets indésirables des excipients pharmaceutiques au cours de leur usage thérapeutique Y574
  • Effets indésirables des sulfamides au cours de leur usage thérapeutique Y410

Terrain N° 2 INSUFFISANCE HEPATIQUE
  • INSUFFISANCE HEPATIQUE SEVERE MALADIE
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 03/05/2019
CIM 10
  • Insuffisance hépatique, non classée ailleurs K72

Terrain N° 3 ATTEINTE HEPATIQUE
  • ATTEINTE HEPATIQUE SEVERE
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • TOLERANCE NON ETABLIE
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 03/05/2019
CIM 10
  • Maladies du foie K70-K77

Terrain N° 4 AUTRE TRAITEMENT EN COURS
  • TRT PAR TERFENADINE
  • TRT PAR ASTEMIZOLE
  • TRT PAR CISAPRIDE
  • TRT PAR MILLEPERTUIS
  • TRT PAR QUINIDINE
  • TRT PAR SERTINDOLE
  • TRT PAR INDUCTEUR ENZYMATIQUE PUISSANT DU CYP3A4
  • TRT PAR RIFAMPICINE
  • TRT PAR BEPRIDIL
  • TRT PAR LOPINAVIR
  • TRT PAR CARBAMAZEPINE
  • TRT PAR PHENOBARBITAL
  • TRT PAR PHENYTOINE
  • TRT PAR ALFUZOSINE
  • TRT PAR AMIODARONE
  • TRT PAR DRONEDARONE
  • TRT PAR IVABRADINE
  • TRT PAR RANOLAZINE
  • TRT PAR COLCHICINE
  • TRT PAR ALCALOIDE ERGOT DE SEIGLE VASOCONSTRICTEUR
  • TRT PAR DIHYDROERGOTAMINE
  • TRT PAR METHYLERGOMETRINE
  • TRT PAR ERGONOVINE
  • TRT PAR ERGOTAMINE
  • TRT PAR METHYLERGONOVINE
  • TRT PAR METHYSERGIDE
  • TRT PAR ELBASVIR
  • TRT PAR GRAZOPREVIR
  • TRT PAR DAPOXETINE
  • TRT PAR DOMPERIDONE
  • TRT PAR NALOXEGOL
  • TRT PAR LURASIDONE
  • TRT PAR PIMOZIDE
  • TRT PAR QUETIAPINE
  • TRT PAR TRIAZOLAM
  • TRT PAR MIDAZOLAM
  • TRT PAR SILDENAFIL
  • TRT PAR AVANAFIL
  • TRT PAR SIMVASTATINE
  • TRT PAR LOVASTATINE
  • TRT PAR LOMITAPIDE
  • TRT PAR DABIGATRAN
  • TRT PAR TICAGRELOR
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • Cf. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
Cf. aussi "Thesaurus interactions ansm".
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 03/05/2019
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 5 INTERACTION D'ORIGINE ALIMENTAIRE
  • APPORT DE MILLEPERTUIS
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • Cf. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 03/05/2019
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 6 AUTRE TRAITEMENT EN COURS
  • TRT PAR IMMUNOSUPPRESSEUR
  • TRT PAR CICLOSPORINE
  • TRT PAR EVEROLIMUS
  • TRT PAR SIROLIMUS
  • TRT PAR TACROLIMUS
  • TRT PAR TEMSIROLIMUS
  • TRT PAR VORICONAZOLE
  • TRT PAR LAMOTRIGINE
  • TRT PAR ULIPRISTAL
  • TRT PAR ETRAVIRINE
  • TRT PAR ATORVASTATINE
  • TRT PAR CONTRACEPTIF ORAL
  • TRT PAR ESTROPROGESTATIF CONTRACEPTIF
  • TRT PAR PROGESTATIF CONTRACEPTIF
  • TRT PAR ATOVAQUONE
  • TRT PAR BOCEPREVIR
  • TRT PAR TELAPREVIR
  • TRT PAR CYPROTERONE
Niveau(x)
  • UTILISATION DECONSEILLEE
  • Cf. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
Cf. aussi "Thesaurus interactions ansm".
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 03/05/2019
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 7 ATTEINTE CUTANEE
  • ATTEINTE CUTANEE SEVERE
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • ARRETER LE TRAITEMENT
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 03/05/2019
CIM 10
  • Affections de la peau et du tissu cellulaire souscutané liées à une irradiation L55-L59

Terrain N° 8 ENFANT
  • ENFANT DE MOINS DE 3 ANS
  • ENFANT DE MOINS DE 15 KG
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • Cf. INDICATIONS
  • Cf. POSOLOGIE
  • FORME GALENIQUE INADAPTEE A CE TERRAIN
  • Cf. MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 03/05/2019
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 9 NOURRISSON
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • Cf. INDICATIONS
  • Cf. POSOLOGIE
  • FORME GALENIQUE INADAPTEE A CE TERRAIN
  • Cf. MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 03/05/2019
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 10 NOUVEAU-NE
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • Cf. INDICATIONS
  • Cf. POSOLOGIE
  • FORME GALENIQUE INADAPTEE A CE TERRAIN
  • Cf. MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 03/05/2019
CIM 10
  • Non concerné .





Commentaires du RCP
Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique "Composition".

Patients présentant une insuffisance hépatique sévère (Child Pugh classe C).

La co-administration avec l'un des médicaments suivants, en raison de la diminution attendue des concentrations plasmatiques du darunavir, du ritonavir et du cobicistat et de la possibilité de perte de l'effet thérapeutique (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Interactions").

Ceci s'applique au darunavir boosté par le ritonavir ou par le cobicistat :
- L'association lopinavir/ritonavir (Cf. rubrique "Interactions").
- Les inducteurs puissants du CYP3A : la rifampicine et les préparations à base de plantes contenant du millepertuis (Hypericum perforatum). La co-administration est susceptible de diminuer les concentrations plasmatiques du darunavir, du ritonavir et du cobicistat, ce qui peut entraîner une perte de l'effet therapeutique et un risque de développement de résistance (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Interactions").

Ceci s'applique au darunavir boosté par le cobicistat et non par le ritonavir :
- Le darunavir boosté par le cobicistat est plus sensible à l'induction du CYP3A que le darunavir boosté par le ritonavir. L'utilisation concomitante avec des inducteurs puissants du CYP3A est contre-indiquée car ils peuvent diminuer l'exposition au cobicistat et au darunavir et entraîner une perte de l'effet thérapeutique. Les inducteurs puissants du CYP3A incluent par exemple, la carbamazépine, le phénobarbital et la phénytoïne (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Interactions").

Le darunavir, boosté par le ritonavir ou le cobicistat inhibe l'élimination des substances actives dont la clairance est fortement dépendante du CYP3A, ce qui peut entraîner une augmentation de l'exposition aux médicaments co-administrés. Par conséquent, l'administration concomitante est contre-indiquée avec ces médicaments pour lesquels une augmentation des concentrations plasmatiques est associée à des événements indésirables graves et/ou pouvant mettre en jeu le pronostic vital (ceci s'applique au darunavir boosté par le ritonavir ou par le cobicistat). Ces substances actives incluent, par exemple :
- alfuzosine
- amiodarone, bépridil, dronédarone, ivabradine, quinidine, ranolazine
- astémizole, terfénadine
- colchicine lorsqu'elle est utilisée chez des patients atteints d'insuffisances rénale et/ou hépatique (Cf. rubrique "Interactions")
- les dérivés de l'ergot de seigle (par exemple, dihydroergotamine, ergométrine, ergotamine, méthylergonovine)
- elbasvir / grazoprevir
- cisapride
- dapoxétine
- dompéridone
- naloxegol
- lurasidone, pimozide, quétiapine, sertindole (Cf. rubrique "Interactions")
- triazolam, midazolam administré par voie orale (pour les précautions d'emploi concernant le midazolam administré par voie parentérale, voir rubrique "Interactions")
- sildénafil - lorsqu'il est utilisé dans le traitement de l'hypertension artérielle pulmonaire, avanafil
- simvastatine, lovastatine et lomitapide (Cf. rubrique "Interactions")
- dabigatran, ticagrelor (Cf. rubrique "Interactions").
Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 03/05/2019




Autres sources d'information
Terrain N° 11 HYPERSENSIBILITE
  • HYPERSENSIBILITE PARAHYDROXYBENZOATES
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • EXCIPIENT A EFFET NOTOIRE LISTE ANSM/EMA
  • TENIR COMPTE PRESENCE PARABENS
Ce médicament contient des parahydroxybenzoates (Parahydroxy-benzoates et leurs esters. Par exemple :
p-hydroxybenzoate d'éthyle (E 214), Dérivé sodique de l'ester éthylique de l'acide phydroxybenzoïque (E 215), p-hydroxybenzoate de propyle, Dérivé sodique de l'ester, propylique de l'acide phydroxybenzoïque, p-hydroxybenzoate de méthyle (E 218), Dérivé sodique de l'ester méthylique de l'acide phydroxybenzoïque (E 219)) comme excipient.


* Voie d'administration : Orale, oculaire et topique

- Seuil : Zéro

- Informations pour la notice
Peut provoquer des réactions allergiques (éventuellement retardées).


* Voie d'administration : Parentérale et respiratoire

- Seuil : Zéro

- Informations pour la notice
Peut provoquer des réactions allergiques (éventuellement retardées), et exceptionnellement, des bronchospasmes.

Réf. : ansm/EMA liste EEN 06/02/2020
Référence(s) officielle(s)
CIM 10
  • Allergie, sans précision T784
  • Effet indésirable d'un médicament, sans précision T887
  • Antécédents personnels d'allergie à d'autres médicaments et substances biologiques Z888

Terrain N° 12 HYPERSENSIBILITE
  • HYPERSENSIBILITE SULFAMIDES
  • HYPERSENSIBILITE SULFONYLUREE
  • HYPERSENSIBILITE SULFONAMIDE
  • HYPERSENSIBILITE THIAZIDIQUES
  • HYPERSENSIBILITE CROISEE
  • HYPERSENSIBILITE ACETAZOLAMIDE
  • HYPERSENSIBILITE ALTIZIDE
  • HYPERSENSIBILITE AMSACRINE
  • HYPERSENSIBILITE BENDROFLUMETHIAZIDE
  • HYPERSENSIBILITE BOSENTAN
  • HYPERSENSIBILITE BRINZOLAMIDE
  • HYPERSENSIBILITE BUMETANIDE
  • HYPERSENSIBILITE CARBUTAMIDE
  • HYPERSENSIBILITE CHLORTALIDONE
  • HYPERSENSIBILITE CLOPAMIDE
  • HYPERSENSIBILITE CLOPROTHIAZOLE
  • HYPERSENSIBILITE CYCLOTHIAZIDE
  • HYPERSENSIBILITE DARUNAVIR
  • HYPERSENSIBILITE DOFETILIDE
  • HYPERSENSIBILITE DORZOLAMIDE
  • HYPERSENSIBILITE FUROSEMIDE
  • HYPERSENSIBILITE GLIBENCLAMIDE
  • HYPERSENSIBILITE GLIBORNURIDE
  • HYPERSENSIBILITE GLICLAZIDE
  • HYPERSENSIBILITE GLIMEPIRIDE
  • HYPERSENSIBILITE GLIPIZIDE
  • HYPERSENSIBILITE HYDROCHLOROTHIAZIDE
  • HYPERSENSIBILITE HYDROFLUMETHIAZIDE
  • HYPERSENSIBILITE IBUTILIDE FUMARATE
  • HYPERSENSIBILITE INDAPAMIDE
  • HYPERSENSIBILITE MAFENIDE
  • HYPERSENSIBILITE METHYCLOTHIAZIDE
  • HYPERSENSIBILITE NARATRIPTAN
  • HYPERSENSIBILITE PARA AMINOBENZOIQUE AC
  • HYPERSENSIBILITE PIRETANIDE
  • HYPERSENSIBILITE POLYTHIAZIDE
  • HYPERSENSIBILITE PROBENECIDE
  • HYPERSENSIBILITE QUINAGOLIDE
  • HYPERSENSIBILITE SITAXENTAN
  • HYPERSENSIBILITE SOTALOL
  • HYPERSENSIBILITE SULFACETAMIDE
  • HYPERSENSIBILITE SULFADIAZINE
  • HYPERSENSIBILITE SULFADOXINE
  • HYPERSENSIBILITE SULFAFURAZOLE
  • HYPERSENSIBILITE SULFAGUANIDINE
  • HYPERSENSIBILITE SULFAMETHIZOL
  • HYPERSENSIBILITE SULFAMETHOXAZOLE
  • HYPERSENSIBILITE SULFAMETROLE
  • HYPERSENSIBILITE SULFAMOXOLE
  • HYPERSENSIBILITE SULFASALAZINE
  • HYPERSENSIBILITE SULFASUCCINAMIDE
  • HYPERSENSIBILITE SULPIRIDE
  • HYPERSENSIBILITE SULTIAME
  • HYPERSENSIBILITE SUMATRIPTAN
  • HYPERSENSIBILITE TAMSULOSINE
  • HYPERSENSIBILITE TIPRANAVIR
  • HYPERSENSIBILITE TOLBUTAMIDE
  • HYPERSENSIBILITE TORASEMIDE
  • HYPERSENSIBILITE VERALIPRIDE
  • HYPERSENSIBILITE XIPAMIDE
  • HYPERSENSIBILITE ZONISAMIDE
  • HYPERSENSIBILITE DAPSONE
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
Attention

Il existe des réactions connues d'allergie croisée concernant les substances de structure "sulfamides" "sulfonamides" et "sulfonylurés".
CIM 10
  • Allergie, sans précision T784
  • Effet indésirable d'un médicament, sans précision T887
  • Antécédents personnels d'allergie à d'autres agents anti-infectieux Z883
  • Antécédents personnels d'allergie à d'autres médicaments et substances biologiques Z888
  • Antécédents personnels d'allergie à un médicament et une substance biologique, sans précision Z889
  • Antécédents personnels d'allergie aux sulfamides Z882
  • Effets indésirables d'autres anti-arythmisants, non classés ailleurs au cours de leur usage thérapeutique Y522
  • Effets indésirables d'autres antihypertenseurs, non classés ailleurs au cours de leur usage thérapeutique Y525
  • Effets indésirables d'autres antipsychotiques et neuroleptiques au cours de leur usage thérapeutique Y495
  • Effets indésirables d'autres diurétiques au cours de leur usage thérapeutique Y545
  • Effets indésirables d'autres médicaments analgésiques, antipyrétiques au cours de leur usage thérapeutique Y458
  • Effets indésirables de l'insuline et des hypoglycémiants oraux [antidiabétiques] au cours de leur usage thérapeutique Y423
  • Effets indésirables des antimycobactériens au cours de leur usage thérapeutique Y411
  • Effets indésirables des antiviraux au cours de leur usage thérapeutique Y415
  • Effets indésirables des bêta-bloquants, non classés ailleurs au cours de leur usage thérapeutique Y517
  • Effets indésirables des dérivés de la benzothiadiazine au cours de leur usage thérapeutique Y543
  • Effets indésirables des diurétiques de l'anse au cours de leur usage thérapeutique Y544
  • Effets indésirables des émollients, adoucissants et protecteurs au cours de leur usage thérapeutique Y563
  • Effets indésirables des inhibiteurs de l'anhydrase carbonique au cours de leur usage thérapeutique Y542
  • Effets indésirables des médicaments agissant sur le métabolisme de l'acide urique au cours de leur usage thérapeutique Y548
  • Effets indésirables des médicaments et préparations ophtalmologiques au cours de leur usage thérapeutique Y565
  • Effets indésirables des sulfamides au cours de leur usage thérapeutique Y410
  • Non attribuable ..

Terrain N° 13 AUTRE TRAITEMENT EN COURS
  • TRT PAR COLCHICINE
Niveau(x)
  • UTILISATION DECONSEILLEE
  • RISQUE DE SURDOSAGE
30/04/2011 - [MED] - Points d'information sur les dossiers discutés en commission d'AMM Séance du jeudi 28 avril 2011 - Communiqué

Colchicine / Antirétroviraux inhibiteurs de protéases

La colchicine est un médicament utilisé dans le traitement de la crise de goutte. La prise concomitante de colchicine et d'antirétroviraux inhibiteurs de protéases conduit à un surdosage en colchicine. La commission d'AMM a donc décidé de déconseiller l'association de ces médicaments.
Référence(s) officielle(s)
CIM 10
  • Non concerné .

Mises en garde et précautions d'emploi
- Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP)
Terrain N° 1 SUJET AGE
  • SUJET AGE DE PLUS DE 65 ANS
Niveau(x)
  • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
  • UTILISER AVEC PRUDENCE
  • Cf. POSOLOGIE
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 03/05/2019
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 2 TERRAIN ALLERGIQUE
  • HYPERSENSIBILITE SULFAMIDES
Niveau(x)
  • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
  • UTILISER AVEC PRUDENCE
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 03/05/2019
CIM 10
  • Érythème polymorphe L51
  • Érythème polymorphe bulleux L511
  • Épidermolyse nécrosante suraiguë [Lyell] L512
  • Érythème polymorphe, sans précision L519
  • Allergie, sans précision T784
  • Antécédents personnels d'allergie aux sulfamides Z882
  • Effets indésirables des sulfamides au cours de leur usage thérapeutique Y410

Terrain N° 3 INSUFFISANCE HEPATIQUE
  • INSUFFISANCE HEPATIQUE LEGERE MALADIE
  • INSUFFISANCE HEPATIQUE MODEREE MALADIE
Niveau(x)
  • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
  • UTILISER AVEC PRUDENCE
  • RISQUE D'ANOMALIE HEPATIQUE
  • RISQUE D'ATTEINTE HEPATIQUE
  • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
  • BILAN HEPATIQUE AVANT TRAITEMENT
  • SURVEILLANCE HEPATIQUE
  • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
  • Cf. POSOLOGIE
  • Cf. CONTRE INDICATIONS
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 03/05/2019
CIM 10
  • Insuffisance hépatique, non classée ailleurs K72

Terrain N° 4 ATTEINTE HEPATIQUE
  • ATTEINTE HEPATIQUE LEGERE
  • ATTEINTE HEPATIQUE MODEREE
Niveau(x)
  • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
  • RISQUE D'ANOMALIE HEPATIQUE
  • RISQUE D'ATTEINTE HEPATIQUE
  • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
  • BILAN HEPATIQUE AVANT TRAITEMENT
  • SURVEILLANCE HEPATIQUE
  • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
  • SURVEILLANCE CLINIQUE
  • Cf. POSOLOGIE
  • Cf. CONTRE INDICATIONS
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 03/05/2019
CIM 10
  • Maladies du foie K70-K77

Terrain N° 5 HEPATITE
  • HEPATITE B CHRONIQUE ACTIVE
  • HEPATITE C CHRONIQUE
  • HEPATITE CHRONIQUE ACTIVE
Niveau(x)
  • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
  • RISQUE D'ANOMALIE HEPATIQUE
  • RISQUE D'ATTEINTE HEPATIQUE
  • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
  • BILAN HEPATIQUE AVANT TRAITEMENT
  • SURVEILLANCE HEPATIQUE
  • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
  • SURVEILLANCE CLINIQUE
  • Cf. POSOLOGIE
  • Cf. CONTRE INDICATIONS
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 03/05/2019
CIM 10
  • Hépatite virale B15-B19
  • Maladie alcoolique du foie K70
  • Maladie toxique du foie K71
  • Hépatite chronique, non classée ailleurs K73
  • Atteintes hépatiques au cours de maladies infectieuses et parasitaires classées ailleurs K770
  • Hépatite chronique active, non classée ailleurs K732
  • Hépatite virale chronique B avec agent delta B180
  • Hépatite virale chronique B sans agent delta B181
  • Hépatite virale chronique C B182

Terrain N° 6 AUTRE TRAITEMENT EN COURS
  • TRT PAR CORTICOIDE
  • TRT PAR MED CONTENANT DE L'ALCOOL
  • TRT PAR EFAVIRENZ
Niveau(x)
  • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
  • Cf. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 03/05/2019
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 7 HEMOPHILIE
  • HEMOPHILIE A
  • HEMOPHILIE B
Niveau(x)
  • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
  • RISQUE D'HEMATOME
  • RISQUE HEMORRAGIQUE / DE SAIGNEMENT
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 03/05/2019
CIM 10
  • Carence héréditaire en facteur VIII D66
  • Carence héréditaire en facteur IX D67

Terrain N° 8 DIABETE TYPE I
    Niveau(x)
    • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
    • RISQUE D'HYPERGLYCEMIE
    • RISQUE D'ACIDOCETOSE
    • SURVEILLANCE BILAN GLUCIDIQUE
    • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
    • SURVEILLANCE CLINIQUE
    Référence(s) officielle(s)
    • Rectificatif AMM européenne 03/05/2019
    CIM 10
    • Diabète sucré de type 1 E10

    Terrain N° 9 DIABETE TYPE II
      Niveau(x)
      • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
      • RISQUE D'HYPERGLYCEMIE
      • RISQUE D'ACIDOCETOSE
      • SURVEILLANCE BILAN GLUCIDIQUE
      • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
      • SURVEILLANCE CLINIQUE
      Référence(s) officielle(s)
      • Rectificatif AMM européenne 03/05/2019
      CIM 10
      • Diabète sucré de type 2 E11

      Terrain N° 10 DIABETE AUTRE
        Niveau(x)
        • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
        • RISQUE D'HYPERGLYCEMIE
        • RISQUE D'ACIDOCETOSE
        • SURVEILLANCE BILAN GLUCIDIQUE
        • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
        • SURVEILLANCE CLINIQUE
        Référence(s) officielle(s)
        • Rectificatif AMM européenne 03/05/2019
        CIM 10
        • Diabète sucré de malnutrition E12
        • Autres diabètes sucrés précisés E13
        • Diabète sucré, sans précision E14

        Terrain N° 11 HYPERGLYCEMIE
          Niveau(x)
          • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
          • RISQUE D'ACIDOCETOSE
          • SURVEILLANCE BILAN GLUCIDIQUE
          • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
          • SURVEILLANCE CLINIQUE
          Référence(s) officielle(s)
          • Rectificatif AMM européenne 03/05/2019
          CIM 10
          • Augmentation de la glycémie R73

          Terrain N° 12 DYSLIPIDEMIE / ANOMALIE METAB LIPIDE
            Niveau(x)
            • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
            • SURVEILLANCE BILAN LIPIDIQUE
            • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
            • SURVEILLANCE CLINIQUE
            • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE
            Référence(s) officielle(s)
            • Rectificatif AMM européenne 03/05/2019
            CIM 10
            • Anomalies du métabolisme des lipoprotéines et autres lipidémies E78

            Terrain N° 13 HYPERLIPIDEMIE
              Niveau(x)
              • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
              • SURVEILLANCE BILAN LIPIDIQUE
              • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
              • SURVEILLANCE CLINIQUE
              • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE
              Référence(s) officielle(s)
              • Rectificatif AMM européenne 03/05/2019
              CIM 10
              • Anomalies du métabolisme des lipoprotéines et autres lipidémies E78

              Terrain N° 14 INTERACTION D'ORIGINE ALIMENTAIRE
              • INGESTION D'ALCOOL
              Niveau(x)
              • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
              • RISQUE D'OSTEONECROSE
              Référence(s) officielle(s)
              • Rectificatif AMM européenne 03/05/2019
              CIM 10
              • Non concerné .

              Terrain N° 15 ALCOOLISME CHRONIQUE
                Niveau(x)
                • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                • RISQUE D'OSTEONECROSE
                Référence(s) officielle(s)
                • Rectificatif AMM européenne 03/05/2019
                CIM 10
                • Troubles mentaux et du comportement liés à l'utilisation d'alcool F10

                Terrain N° 16 DEFICIT IMMUNITAIRE
                • DEFICIT IMMUNITAIRE SEVERE
                Niveau(x)
                • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                • RISQUE DE REACTION INFLAMMATOIRE
                • RISQUE D'INFECTION OPPORTUNISTE
                • RISQUE D'AGGRAVATION DES SYMPTOMES
                • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
                • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE
                • RISQUE D'OSTEONECROSE
                Référence(s) officielle(s)
                • Rectificatif AMM européenne 03/05/2019
                CIM 10
                • Certaines anomalies du système immunitaire D80-D89

                Terrain N° 17 OBESITE
                • INDICE DE MASSE CORPORELLE ELEVE (> 30)
                Niveau(x)
                • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                • RISQUE D'OSTEONECROSE
                Référence(s) officielle(s)
                • Rectificatif AMM européenne 03/05/2019
                CIM 10
                • Obésité et surpoids E66
                • Non concerné .

                Terrain N° 18 GROSSESSE
                  Niveau(x)
                  • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                  • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
                  • Cf. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
                  Le darunavir/ritonavir ne doit être utilisé pendant la grossesse que si le bénéfice attendu justifie le risque potentiel. Des précautions doivent être prises chez les femmes enceintes qui prennent des traitements concomitants pouvant diminuer davantage l'exposition au darunavir (Cf. rubriques "Interactions" et "Propriétés pharmacocinétiques").

                  Il a été montré qu'un traitement par darunavir/cobicistat 800/150 mg, une fois par jour, au cours des deuxième et troisième trimestres, entraîne une faible exposition au darunavir, avec une réduction d'environ 90 % des concentrations Cmin (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques"). Les concentrations de cobicistat diminuent et peuvent ne pas produire un effet booster suffisant. La réduction importante de l'exposition au darunavir peut entraîner un échec virologique et un risque accru de transmission de l'infection VIH de la mère à l'enfant. Par conséquent, le traitement par darunavir/cobicistat ne doit pas être instauré pendant la grossesse et les femmes ayant débuté une grossesse pendant un traitement par darunavir/cobicistat doivent changer de traitement (Cf. rubriques "Posologie et mode d'administration" et "Grossesse et allaitement"). L'administration de darunavir avec une faible dose de ritonavir peut être envisagée comme alternative.
                  Référence(s) officielle(s)
                  • Rectificatif AMM européenne 03/05/2019
                  CIM 10
                  • Grossesse confirmée Z321
                  Terrain N° 19 QUEL QUE SOIT LE TERRAIN
                    Niveau(x)
                    • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                    • ASSOCIER A D'AUTRES THERAPEUTIQUES
                    • RESPECTER LA POSOLOGIE
                    • RISQUE DE REACTION CUTANEE
                    • RISQUE DE DRESS SYNDROME
                    • RISQUE DE SYNDROME DE STEVENS JOHNSON (SSJ)
                    • RISQUE DE SYNDROME DE LYELL (NET)
                    • RISQUE DE PUSTULOSE EXANTHEMATIQUE (PEAG)
                    • RISQUE DE FIEVRE
                    • RISQUE D'ATTEINTE HEPATIQUE
                    • SURVEILLANCE HEPATIQUE
                    • RISQUE D'HYPERGLYCEMIE
                    • RISQUE DE DIABETE
                    • SURVEILLANCE BILAN GLUCIDIQUE
                    • RISQUE D'HYPERTRIGLYCERIDEMIE/HYPERCHOLESTEROLEMIE
                    • SURVEILLANCE BILAN LIPIDIQUE
                    • RISQUE DE PRISE DE POIDS
                    • RISQUE D'OSTEONECROSE
                    • RISQUE DE REACTION INFLAMMATOIRE
                    • RISQUE DE REACTION IMMUNITAIRE
                    • SURVEILLANCE CLINIQUE
                    • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
                    • PRESENCE D'EXCIPIENT(S) A EFFET NOTOIRE
                    • TENIR COMPTE PRESENCE PARABENS
                    Référence(s) officielle(s)
                    • Rectificatif AMM européenne 03/05/2019
                    CIM 10
                    • Non concerné .




                    - Commentaires du RCP :
                    Bien qu'il ait été démontré que l'efficacité virologique d'un traitement antirétroviral réduise sensiblement le risque de transmission du VIH par voie sexuelle, un risque de transmission ne peut être exclu. Des précautions doivent être prises conformément aux recommandations nationales afin de prévenir toute transmission.

                    Il est conseillé d'évaluer régulièrement la réponse virologique. En cas d'absence ou de perte de la réponse virologique, un test de résistance doit être réalisé.

                    Ce médicament doit toujours être pris par voie orale avec du cobicistat ou une faible dose de ritonavir, utilisés en tant que booster pharmacocinétique et en association avec d'autres médicaments antirétroviraux (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques". Le Résumé des Caractéristiques du Produit du cobicistat ou du ritonavir, le cas échéant, doit par conséquent être consulté avant de débuter un traitement avec ce médicament.

                    L'augmentation de la dose de ritonavir par rapport à celle recommandée à la rubrique "Posologie et mode d'administration" n'a pas modifié de façon significative les concentrations de darunavir. Il n'est pas recommandé de changer la posologie du cobicistat ou du ritonavir.

                    Le darunavir se lie de façon prédominante à l'alpha1-glycoprotéine acide. Cette liaison protéique dépend de la concentration indiquant la saturation de la liaison. Par conséquent, un déplacement protéique des médicaments fortement liés à l'alpha1-glycoprotéine acide ne peut être exclu (Cf. rubrique "Interactions").

                    - Patients pré-traités par des ARV - posologie en une fois par jour
                    Chez les patients pré-traités par des ARV, ce médicament en association avec du cobicistat ou une faible dose de ritonavir une fois par jour ne doit pas être utilisée chez les patients présentant une ou plus d'une mutation associée à une résistance au darunavir ou ayant un taux d'ARN du VIH-1 plasmatique > ou = 100000 copies/ml ou un taux de CD4+ < 100 x 10puissance6 cellules/litre (Cf. rubrique "Posologie et mode d'administration"). Les associations avec des traitements de fond optimisés (TO) autres que > ou = 2 INTI n'ont pas été étudiées dans cette population. Les données disponibles chez les patients infectés par des souches VIH-1 de type non B sont limitées (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques").

                    - Population pédiatrique
                    L'utilisation de ce médicament n'est pas recommandée chez la population pédiatrique d'âge inférieur à 3 ans ou de poids inférieur à 15 kg (Cf. rubriques "Posologie et mode d'administration" et "Sécurité préclinique").

                    - Grossesse
                    Le darunavir/ritonavir ne doit être utilisé pendant la grossesse que si le bénéfice attendu justifie le risque potentiel. Des précautions doivent être prises chez les femmes enceintes qui prennent des traitements concomitants pouvant diminuer davantage l'exposition au darunavir (Cf. rubriques "Interactions" et "Propriétés pharmacocinétiques").

                    Il a été montré qu'un traitement par darunavir/cobicistat 800/150 mg, une fois par jour, au cours des deuxième et troisième trimestres, entraîne une faible exposition au darunavir, avec une réduction d'environ 90 % des concentrations Cmin (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques"). Les concentrations de cobicistat diminuent et peuvent ne pas produire un effet booster suffisant. La réduction importante de l'exposition au darunavir peut entraîner un échec virologique et un risque accru de transmission de l'infection VIH de la mère à l'enfant. Par conséquent, le traitement par darunavir/cobicistat ne doit pas être instauré pendant la grossesse et les femmes ayant débuté une grossesse pendant un traitement par darunavir/cobicistat doivent changer de traitement (Cf. rubriques "Posologie et mode d'administration" et "Grossesse et allaitement"). L'administration de darunavir avec une faible dose de ritonavir peut être envisagée comme alternative.

                    - Personnes âgées
                    L'information disponible sur l'utilisation du darunavir chez les patients âgés de 65 ans ou plus étant limitée, le darunavir doit être utilisé avec précaution chez les patients âgés chez lesquels la diminution de la fonction hépatique, les maladies concomitantes ou les traitements associés sont plus fréquents (Cf. rubriques "Posologie et mode d'administration" et "Propriétés pharmacocinétiques").

                    - Réactions cutanées sévères
                    Au cours du programme de développement clinique de darunavir/ritonavir (N = 3063), des réactions cutanées sévères, qui peuvent être accompagnées de fièvre et/ou d'élévations des transaminases, ont été rapportées chez 0,4 % des patients. La survenue d'un DRESS (Drug Rash Eosinophilia and Systemic Symptoms) et d'un syndrome de Stevens-Johnson a été rarement (< 0,1 %) rapportée et depuis la mise sur le marché, la survenue de syndrome de Lyell (nécrolyse épidermique toxique) et de pustulose exanthématique aiguë généralisée a été rapportée. Le traitement par le darunavir doit être immédiatement arrêté si des signes ou symptômes de réactions cutanées sévères apparaissent. Ceux-ci peuvent inclure, mais ne sont pas limités à, une éruption cutanée sévère, ou une éruption cutanée accompagnée de fièvre, malaise général, fatigue, douleurs musculaires ou articulaires, bulles, lésions buccales, conjonctivite, hépatite et/ou éosinophilie.

                    Chez les patients prétraités recevant une association comportant darunavir/ritonavir + raltégravir, des éruptions cutanées ont été plus fréquemment rapportées que chez les patients recevant darunavir/ritonavir sans le raltégravir ou le raltégravir sans le darunavir (Cf. rubrique "Effets indésirables").

                    Le darunavir possède un radical sulfonamide. Le darunavir doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant une allergie connue à la classe des sulfamides.

                    - Hépatotoxicité
                    La survenue d'une hépatite médicamenteuse (de type hépatite aigüe, hépatite cytolytique) a été rapportée avec le darunavir. Au cours du programme de développement clinique de darunavir/ritonavir (N = 3063), une hépatite a été rapportée chez 0,5 % des patients recevant un traitement par une association d'antirétroviraux incluant darunavir/ritonavir. Les patients ayant des troubles préexistants de la fonction hépatique, y compris une hépatite chronique B ou C active présentent un risque plus élevé d'anomalies de la fonction hépatique incluant des effets indésirables hépatiques sévères et pouvant être fatals. En cas d'administration concomitante d'un traitement antiviral de l'hépatite B ou C, veuillez consulter le Résumé des Caractéristiques du Produit de ces médicaments.

                    Des examens de laboratoire appropriés doivent être réalisés avant l'initation du traitement par ce médicament utilisé en association avec du cobicistat ou une faible dose de ritonavir et les patients doivent être surveillés pendant le traitement. Une surveillance accrue des taux sériques d'ASAT/ALAT doit être prévue, particulièrement au cours des premiers mois de traitement par ce médicament utilisé en association avec du cobicistat ou une faible dose de ritonavir, chez les patients présentant une hépatite chronique sous-jacente, une cirrhose, ou chez les patients ayant une élévation des transaminases pré-existante avant le traitement.

                    En cas d'apparition ou d'aggravation des troubles de la fonction hépatique (incluant une élévation cliniquement significative des enzymes hépatiques et/ou des symptômes tels que fatigue, anorexie, nausées, ictère, urines foncées, sensibilité hépatique, hépatomégalie) chez les patients recevant ce médicament utilisé en association avec du cobicistat ou une faible dose de ritonavir, l'interruption ou l'arrêt du traitement devront être rapidement envisagés.

                    - Patients présentant des pathologies associées

                    . Insuffisance hépatique
                    La sécurité d'emploi et l'efficacité du darunavir n'ont pas été établies chez les patients présentant des troubles hépatiques sous-jacents sévères. Le darunavir est par conséquent contre-indiqué chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère. En raison d'une augmentation des concentrations plasmatiques de darunavir libre, le darunavir doit être utilisé avec prudence chez ces patients ayant une insuffisance hépatique légère ou modérée (Cf. rubriques "Posologie et mode d'administration", "Contre-indications" et "Propriétés pharmacocinétiques").

                    . Insuffisance rénale
                    Aucune précaution particulière ni aucune adaptation posologique de darunavir/ritonavir n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance rénale. Le darunavir et le ritonavir étant fortement liés aux protéines plasmatiques, il est peu probable qu'ils soient éliminés de façon significative lors d'une hémodialyse ou d'une dialyse péritonéale. Par conséquent, aucune précaution particulière ni aucune adaptation posologique n'est nécessaire chez ces patients (Cf. rubriques "Posologie et mode d'administration" et "Propriétés pharmacocinétiques"). Le cobicistat n'a pas été étudié chez les patients dialysés, par conséquent, aucune recommandation ne peut être faite pour l'utilisation de darunavir/cobicistat chez ces patients (Cf. rubrique "Posologie et mode d'administration").

                    Le cobicistat diminue la clairance estimée de la créatinine du fait de l'inhibition de la sécrétion tubulaire de la créatinine. Ceci devra être pris en compte si le darunavir est administré avec le cobicistat chez les patients dont la clairance estimée de la créatinine est utilisée afin d'adapter la posologie des médicaments co-administrés (Cf. rubrique "Posologie et mode d'administration" et le RCP du cobicistat).

                    Les données disponibles ne permettent pas de déterminer si la co-administration du fumarate de ténofovir disoproxil et du cobicistat est associée à un risque plus élevé d'effets indésirables rénaux par rapport aux traitements incluant le fumarate de ténofovir disoproxil sans le cobicistat.

                    . Patients hémophiles
                    Des cas d'augmentation des saignements, comprenant des hématomes cutanés spontanés et des hémarthroses, ont été rapportés chez des patients hémophiles de type A et B traités par des inhibiteurs de protéase. Chez certains patients, une administration supplémentaire de facteur VIII a été nécessaire.
                    Dans plus de la moitié des cas rapportés, le traitement par des inhibiteurs de protéase a été poursuivi ou réintroduit dans le cas où il avait été interrompu. Un lien de causalité a été évoqué, bien que le mécanisme d'action n'ait pas été élucidé. Par conséquent, les patients hémophiles doivent être informés de la possibilité d'augmentation des saignements.

                    . Poids corporel et paramètres métaboliques
                    Une augmentation du poids corporel ainsi que des taux de lipides et de glucose sanguins peuvent survenir au cours d'un traitement antirétroviral. De telles modifications peuvent en partie être liées au contrôle de la maladie et au mode de vie. Si pour les augmentations des taux de lipides, il est bien établi dans certains cas qu'il existe un effet du traitement, aucun lien n'est clairement établi entre une prise de poids et un quelconque traitement antirétroviral. Le contrôle des taux de lipides et de glucose sanguins devra tenir compte des recommandations en vigueur encadrant les traitements contre le VIH.
                    Les troubles lipidiques devront être pris en charge en fonction du tableau clinique.

                    - Ostéonécrose
                    Bien que l'étiologie soit considérée comme multifactorielle (incluant l'utilisation de corticostéroïdes, la consommation d'alcool, une immunodépression sévère, un indice de masse corporelle élevé), des cas d'ostéonécrose ont été rapportés en particulier chez les patients à un stade avancé de l'infection par le VIH et/ou après un traitement par association d'antirétroviraux au long cours. Il est conseillé aux patients de demander un avis médical en cas de gênes ou de douleurs au niveau des articulations, de raideurs articulaires ou de difficultés à se mouvoir.

                    - Syndrome inflammatoire de restauration immunitaire
                    Chez les patients infectés par le VIH et présentant un déficit immunitaire sévère au moment de l'instauration du traitement par association d'antirétroviraux, une réaction inflammatoire suite à des infections opportunistes asymptomatiques ou résiduelles peut survenir et entraîner des manifestations cliniques graves ou une aggravation des symptômes. De telles réactions ont été observées classiquement au cours des premières semaines ou mois suivant l'instauration du traitement par association d'antirétroviraux. Des exemples pertinents sont les rétinites à cytomégalovirus, les infections mycobactériennes généralisées et/ou localisées et les pneumopathies dues à Pneumocystis jirovecii (autrefois connu sous le nom de Pneumocystis carinii). Tout symptôme inflammatoire doit être évalué et un traitement doit être instauré si nécessaire. De plus, une réactivation des virus herpes simplex et herpes zoster a été observée dans les études cliniques avec le darunavir co-administré avec une faible dose de ritonavir.

                    Des maladies autoimmunes (comme la maladie de Basedow et l'hépatite auto-immune) ont également été rapportées dans le cadre d'une restauration immunitaire ; cependant, le délai d'apparition décrit est plus variable et ces événements peuvent survenir plusieurs mois après l'instauration du traitement (Cf. rubrique "Effets indésirables").

                    - Interactions avec d'autres médicaments
                    Parmi les études d'interactions, plusieurs ont été menées avec des doses de darunavir plus faibles que celles recommandées. Les effets sur les médicaments co-administrés peuvent donc être sous-estimés et une surveillance clinique de la tolérance peut être indiquée. Pour une information complète sur les interactions avec les autres médicaments, voir rubrique "Interactions".

                    . Booster pharmacocinétique et médicaments concomitants
                    Le darunavir présente des profils d'interactions différents selon le booster pharmacocinétique associé (ritonavir ou cobicistat) :
                    .. Le darunavir boosté par le cobicistat est plus sensible à l'induction par le CYP3A : l'utilisation concomitante de darunavir/cobicistat avec des inducteurs puissants du CYP3A est par conséquent contre-indiquée (Cf. rubrique "Contre-indications") et l'utilisation concomitante avec des inducteurs faibles à modérés du CYP3A n'est pas recommandée (Cf. rubrique "Interactions"). L'utilisation concomitante de darunavir/ritonavir et de darunavir/cobicistat avec le lopinavir/ritonavir, la rifampicine et les préparations à base de plantes contenant du millepertuis, Hypericum perforatum est contre-indiquée (Cf. rubrique "Interactions").
                    .. Contrairement au ritonavir, le cobicistat n'a pas d'effet inducteur sur les enzymes ou les protéines de transport (Cf. rubrique "Interactions"). En cas de passage du ritonavir au cobicistat pour la potentialisation pharmacocinétique, la prudence est nécessaire pendant les deux premières semaines de traitement par darunavir/cobicistat, en particulier si les posologies d'un des médicaments co-administrés ont fait l'objet d'un dosage ou d'une adaptation lors de son utilisation avec le ritonavir comme booster pharmacocinétique. Dans ces cas, une diminution de la posologie du médicament co-administré peut être nécessaire.

                    L'association d'éfavirenz avec le darunavir boosté peut entraîner une Cmin sub-optimale de darunavir.
                    Si l'éfavirenz est utilisé en association avec le darunavir, la posologie de 600/100 mg deux fois par jour de darunavir/ritonavir doit être utilisée. Voir les Résumés des Caractéristiques du Produit de darunavir 75 mg, 150 mg, 300 mg et 600 mg comprimés (Cf. rubrique "Interactions").

                    Des interactions médicamenteuses mettant en jeu le pronostic vital et fatales ont été rapportées chez des patients traités par de la colchicine et des inhibiteurs puissants du CYP3A et de la glycoprotéine P (P-gp ; voir rubriques "Contre-indications" et "Interactions").

                    La suspension buvable de darunavir contient du parahydroxybenzoate de méthyle sodique (E219) qui peut provoquer des réactions allergiques (éventuellement retardées).
                    Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 03/05/2019
                    Non contre-indications
                    Aucune information recensée.
                    Interactions médicamenteuses
                    Le profil d'interaction du darunavir peut varier selon le booster pharmacocinétique associé (ritonavir ou cobicistat). Les recommandations concernant l'utilisation concomitante du darunavir et d'autres médicaments peuvent alors être différentes selon que le darunavir est boosté par le ritonavir ou le cobicistat (Cf. rubriques "Contre-indications" et "Mises en garde et précautions d'emploi"). La prudence est également nécessaire en début de traitement en cas de changement de booster pharmacocinétique du ritonavir au cobicistat (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").

                    - Médicaments qui modifient l'exposition du darunavir (ritonavir en tant que booster)
                    Le darunavir et le ritonavir sont métabolisés par le CYP3A. Les médicaments inducteurs de l'activité du CYP3A sont susceptibles d'augmenter la clairance du darunavir et du ritonavir, entraînant une diminution des concentrations plasmatiques du darunavir et du ritonavir et conduisant, pour le darunavir, à une perte d'effet thérapeutique et à un risque de développement de résistance (Cf. rubriques "Contre-indications" et "Mises en garde et précautions d'emploi"). Les inducteurs du CYP3A contre-indiqués sont la rifampicine, le millepertuis et le lopinavir.

                    La co-administration du darunavir et du ritonavir avec d'autres médicaments inhibiteurs du CYP3A peut diminuer la clairance du darunavir et du ritonavir et par conséquent entraîner une augmentation des concentrations plasmatiques du darunavir et du ritonavir. La co-administration avec des inhibiteurs puissants du CYP3A4 (par exemple, l'indinavir, les azolés par voie systémique tels que le kétoconazole et le clotrimazole) n'est pas recommandée et la prudence est nécessaire. Ces interactions sont décrites ci-après.

                    - Médicaments qui modifient l'exposition du darunavir (cobicistat en tant que booster)
                    Le darunavir et le cobicistat sont métabolisés par le CYP3A, et leur co-administration avec des inducteurs du CYP3A peut, par conséquent, entraîner une exposition plasmatique suboptimale au darunavir. Le darunavir boosté par le cobicistat est plus sensible à l'induction du CYP3A par rapport au darunavir boosté par le ritonavir : la co-administration de darunavir/cobicistat avec des médicaments qui sont des inducteurs puissants du CYP3A (par exemple, le millepertuis, la rifampicine, la carbamazépine, le phénobarbital, la phénytoïne) est contre-indiquée (Cf. rubrique "Contre-indications").
                    La co-administration de darunavir/cobicistat avec des inducteurs faibles à modérés du CYP3A (par exemple, l'efavirenz, l'étravirine, la névirapine, le bocéprévir, le télaprévir, la fluticasone et le bosentan) n'est pas recommandée (voir les interactions ci-après).

                    Pour la co-administration avec des inhibiteurs puissants du CYP3A4, les mêmes recommandations s'appliquent indépendamment du fait que darunavir soit boosté par le ritonavir ou le cobicistat (voir rubrique ci-dessus).

                    - Médicaments qui peuvent être affectés par le darunavir boosté par le ritonavir
                    Le darunavir et le ritonavir sont des inhibiteurs du CYP3A, du CYP2D6 et de la P-gp. La coadministration de darunavir/ ritonavir avec des médicaments métabolisés principalement par le CYP3A et/ou le CYP2D6 ou transportés par la P-gp peut provoquer une augmentation de l'exposition systémique à ces médicaments, ce qui peut augmenter ou prolonger leur effet thérapeutique ou leurs effets indésirables.

                    Le darunavir co-administré avec une faible dose de ritonavir ne doit pas être associé avec des médicaments dont la clairance est fortement dépendante du CYP3A et pour lesquels une augmentation de l'exposition systémique peut entraîner des événements indésirables graves et/ou pouvant mettre en jeu le pronostic vital (faible marge thérapeutique) (Cf. rubrique "Contre-indications").

                    L'effet booster pharmacocinétique global du ritonavir se traduit par une augmentation de l'exposition systémique du darunavir d'environ 14 fois lorsqu'une dose unique de 600 mg de darunavir a été administrée par voie orale en association avec 100 mg de ritonavir deux fois par jour. En conséquence, le darunavir ne doit être administré qu'en association avec un booster pharmacocinétique (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques").

                    Une étude clinique réalisée avec un mélange de médicaments métabolisés par les cytochromes CYP2C9, CYP2C19 et CYP2D6 a démontré une augmentation de l'activité du CYP2C9 et du CYP2C19 et une inhibition de l'activité du CYP2D6 en présence de darunavir/ritonavir, qui peuvent être dues à la présence de ritonavir à faible dose. La co-administration de darunavir et ritonavir avec des médicaments principalement métabolisés par le CYP2D6 (tels que flécaïnide, propafénone, métoprolol) peut entraîner une augmentation des concentrations plasmatiques de ces médicaments, ce qui pourrait augmenter ou prolonger leur effet thérapeutique et leurs effets indésirables. La co-administration de darunavir et ritonavir avec des médicaments principalement métabolisés par le CYP2C9 (tels que warfarine) et le CYP2C19 (tels que méthadone) peut entraîner une diminution de l'exposition systémique de ces médicaments, ce qui pourrait diminuer ou raccourcir leur effet thérapeutique.

                    Bien que l'effet sur le CYP2C8 n'ait été étudié qu'in vitro, la co-administration de darunavir et ritonavir avec des médicaments principalement métabolisés par le CYP2C8 (tels que paclitaxel, rosiglitazone, répaglinide) peut entraîner une diminution de l'exposition systémique de ces médicaments, ce qui pourrait diminuer ou raccourcir leur effet thérapeutique.

                    Le ritonavir inhibe les transporteurs de la glycoprotéine P, de l'OATP1B1 et de l'OATP1B3. La co-administration avec les substrats de ces transporteurs peut conduire à une augmentation des concentrations plasmatiques de ces composés (par exemple, le dabigatran étexilate, la digoxine, les statines et le bonsentan ; voir les interactions ci-après).

                    - Médicaments qui peuvent être affectés par le darunavir boosté par le cobicistat
                    Les recommandations concernant le darunavir boosté par le ritonavir sont également valables pour le darunavir boosté par le cobicistat en ce qui concerne les substrats du CYP3A4, du CYP2D6, de la glycoprotéine P, de l'OATP1B1 et de l'OATP1B3 (voir les contre-indications et les recommandations présentées dans la rubrique ci-dessus). Le cobicistat à la dose de 150 mg administré avec le darunavir 800 mg une fois par jour potentialise les paramètres pharmacocinétiques du darunavir de manière comparable au ritonavir (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques").

                    Contrairement au ritonavir, le cobicistat n'est pas un inducteur des CYP1A2, CYP2B6, CYP2C8, CYP2C9, CYP2C19 ou UGT1A1. Pour plus d'informations sur le cobicistat, consulter le Résumé des Caractéristiques du Produit du cobicistat.

                    Interactions
                    Les études d'interaction n'ont été réalisées que chez l'adulte.

                    Plusieurs études d'interactions (indiquées par # ci-après) ont été réalisées avec des doses de darunavir inférieures à celles recommandées ou avec un schéma posologique différent (Cf. rubrique "Posologie et mode d'administration"). Les effets sur les médicaments co-administrés peuvent par conséquent être sous-estimés et une surveillance clinique de la tolérance peut être indiquée.

                    Le profil d'interaction du darunavir peut varier selon le booster pharmacocinétique associé (ritonavir ou cobicistat). Les recommandations concernant l'utilisation concomitante du darunavir et d'autres médicaments peuvent être différentes selon qu'il est boosté par le ritonavir ou le cobicistat. Aucune étude d'interactions présentée dans le tableau n'a été réalisée avec le darunavir boosté par le cobicistat.

                    Les mêmes recommandations s'appliquent, sauf indication contraire. Pour plus d'informations sur le cobicistat, consulter le Résumé des Caractéristiques du Produit du cobicistat.

                    Les interactions entre darunavir/ritonavir et les médicaments antirétroviraux et non-antirétroviraux sont présentées dans les données ci-dessous ("ND" pour non déterminé). Le sens des modifications reflète l'intervalle de confiance à 90 % du rapport des moyennes géométriques pour chaque paramètre pharmacocinétique, qui est, soit compris dans (pas de changement), soit en dessous (diminution) soit au-dessus (augmentation) des limites 80-125 % ("ND" pour non déterminé).

                    Dans les données ci-dessous, le booster pharmacocinétique est spécifié lorsque les recommandations diffèrent. Lorsque la recommandation est la même pour le darunavir co-administré avec une faible dose de ritonavir ou avec du cobicistat, le terme " darunavir boosté" est utilisé.

                    La liste ci-dessous d'exemples d'interactions médicamenteuses n'est pas exhaustive et par conséquent il est nécessaire de consulter l'information produit de chaque médicament co-administré avec le darunavir pour obtenir des informations sur la voie métabolique, les modalités d'interaction, les risques potentiels, et les mesures spécifiques à prendre en cas de co-administration.

                    Interactions et recommandations posologiques avec les autres médicaments

                    Medicaments par classe thérapeutique

                    * ANTIRETROVIRAUX DU VIH

                    - Inhibiteurs de l'intégrase (inhibiteur de transfert de brins)

                    + Dolutégravir
                    Interaction - variation de la moyenne géométrique (%) :
                    dolutégravir ASC diminution 32 %
                    dolutégravir C24h 38 %
                    dolutégravir Cmax diminution 11 %
                    darunavir pas de changement (*)
                    (*) utilisant une comparaison entre les données de l'étude et des données pharmacocinétiques historiques
                    Recommandations concernant la co-administration :
                    Le darunavir boosté et le dolutégravir peuvent être utilisés sans adaptation posologique.

                    + Raltégravir
                    Interaction - variation de la moyenne géométrique (%) :
                    Certaines études cliniques suggèrent que le raltégravir peut entraîner une faible diminution des concentrations plasmatiques du darunavir.
                    Recommandations concernant la co-administration :
                    A ce jour, l'effet du raltégravir sur les concentrations plasmatiques du darunavir ne parait pas être cliniquement significatif. Le darunavir boosté et le raltégravir peuvent être utilisés sans adaptation posologique.

                    - Inhibiteurs nucléo(s/t)idiques de la transcriptase inverse (INTI)

                    + Didanosine
                    400 mg une fois par jour
                    Interaction - variation de la moyenne géométrique (%) :
                    didanosine ASC diminution 9 %
                    didanosine Cmin ND
                    didanosine Cmax diminution 16 %
                    darunavir ASC pas de changement
                    darunavir Cmin pas de changement
                    darunavir Cmax pas de changement
                    Recommandations concernant la co-administration :
                    Le darunavir boosté et la didanosine peuvent être utilisés sans adaptation posologique.
                    La didanosine doit être administrée à jeun, soit 1 heure avant ou 2 heures après la prise de darunavir boosté avec de la nourriture.

                    + Ténofovir disoproxil
                    245 mg une fois par jour
                    Interaction - variation de la moyenne géométrique (%) :
                    ténofovir ASC augmentation 22 %
                    ténofovir Cmin augmentation 37 %
                    ténofovir Cmax augmentation 24 %
                    (#) darunavir ASC augmentation 21 %
                    (#) darunavir Cmin augmentation 24 %
                    (#) darunavir Cmax augmentation 16 %
                    (augmentation ténofovir par effet sur les transporteurs MDR-1 tubulaires rénaux)
                    Recommandations concernant la co-administration :
                    La surveillance de la fonction rénale peut être indiquée lorsque le darunavir boosté est associé au ténofovir, en particulier chez les patients présentant une maladie systémique ou rénale sous-jacente ou chez les patients prenant des agents néphrotoxiques.
                    Le darunavir co-administré avec le cobicistat diminue la clairance de la créatinine. Se reporter à la rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi" si la clairance de la créatinine est utilisée pour l'adaptation posologique du ténofovir disoproxil.

                    + Emtricitabine/ténofovir alafénamide
                    Interaction - variation de la moyenne géométrique (%) :
                    Ténofovir alafénamide pas de changement
                    Ténofovir augmentation
                    Recommandations concernant la co-administration :
                    La dose recommandée d'emtricitabine/ténofovir alafénamide est de 200/10 mg une fois par jour en cas de co-administration avec le darunavir boosté.

                    + Abacavir
                    + Emtricitabine
                    + Lamivudine
                    + Stavudine
                    + Zidovudine
                    Interaction - variation de la moyenne géométrique (%) :
                    Non étudié. Sur la base des différentes voies d'élimination des autres INTI zidovudine, emtricitabine, stavudine, lamivudine, qui sont principalement excrétés par le rein et l'abacavir pour lesquels le métabolisme n'est pas dépendant du CYP450, aucune interaction n'est attendue entre ces médicaments et le darunavir boosté.
                    Recommandations concernant la co-administration :
                    Le darunavir boosté peut être utilisé avec ces INTI sans adapatation posologique.
                    Le darunavir co-administré avec le cobicistat diminue la clairance de la créatinine. Se reporter à la rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi" si la clairance de la créatinine est utilisée pour l'adaptation posologique de l'emtricitabine ou de la lamivudine.

                    - Inhibiteurs non nucléo(s/t)idiques de la transcriptase inverse (INNTI)

                    + Efavirenz
                    600 mg une fois par jour
                    Interaction - variation de la moyenne géométrique (%) :
                    éfavirenz ASC augmentation 21 %
                    éfavirenz Cmin augmentation 17 %
                    éfavirenz Cmax augmentation 15 %
                    (#) darunavir ASC diminution 13 %
                    (#) darunavir Cmin diminution 31 %
                    (#) darunavir Cmax diminution 15 %
                    (augmentation éfavirenz par inhibition du CYP3A)
                    (diminution darunavir par induction du CYP3A)
                    Recommandations concernant la co-administration :
                    Une surveillance clinique de la toxicité sur le système nerveux central associée à une augmentation de l'exposition à l'éfavirenz peut être recommandée lorsque le darunavir co-administré avec une faible dose de ritonavir est associé à l'éfavirenz.
                    L'association d'éfavirenz avec darunavir/ritonavir 800/100 mg une fois par jour peut entraîner une Cmin sub-optimale de darunavir. Si l'éfavirenz est utilisé en association avec darunavir/ritonavir, la posologie de 600/100 mg deux fois par jour de darunavir/ritonavir doit être utilisée (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").
                    La co-administration avec le darunavir associé au cobicistat n'est pas recommandée (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").

                    + Etravirine
                    100 mg deux fois par jour
                    Interaction - variation de la moyenne géométrique (%) :
                    étravirine ASC diminution 37 %
                    étravirine Cmin diminution 49 %
                    étravirine Cmax diminution 32 %
                    darunavir ASC augmentation 15 %
                    darunavir Cmin pas de changement
                    darunavir Cmax pas de changement
                    Recommandations concernant la co-administration :
                    Le darunavir co-administré avec une faible dose de ritonavir et avec l'étravirine à la dose de 200 mg deux fois par jour peut être utilisé sans adaptation posologique.
                    La co-administration avec le darunavir associé au cobicistat n'est pas recommandée (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").

                    + Névirapine
                    200 mg deux fois par jour
                    Interaction - variation de la moyenne géométrique (%) :
                    névirapine ASC augmentation 27 %
                    névirapine Cmin augmentation 47 %
                    névirapine Cmax augmentation 18 %
                    (*) les concentrations de darunavir étaient conformes aux données historiques.
                    (augmentation nevirapine par inhibition du CYP3A)
                    Recommandations concernant la co-administration :
                    Le darunavir co-administré avec une faible dose de ritonavir et de la névirapine peut être utilisé sans adaptation posologique.
                    La co-administration avec le darunavir associé au cobicistat n'est pas recommandée (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").

                    + Rilpivirine
                    150 mg une fois par jour
                    Interaction - variation de la moyenne géométrique (%) :
                    rilpivirine ASC augmentation 130 %
                    rilpivirine Cmin augmentation 178 %
                    rilpivirine Cmax augmentation 79 %
                    darunavir ASC pas de changement
                    darunavir Cmin diminution 11 %
                    darunavir Cmax pas de changement
                    Recommandations concernant la co-administration :
                    Le darunavir boosté et la rilpivirine peuvent être utilisés sans adaptation posologique.

                    - Inhibiteurs de la protéase du VIH (IP) - sans co-administration complémentaire d'une faible dose de ritonavir (**)

                    + Atazanavir
                    300 mg une fois par jour
                    Interaction - variation de la moyenne géométrique (%) :
                    atazanavir ASC pas de changement
                    atazanavir Cmin augmentation 52 %
                    atazanavir Cmax diminution 11 %
                    (#) darunavir ASC pas de changement
                    (#) darunavir Cmin pas de changement
                    (#) darunavir Cmax pas de changement
                    Atazanavir : comparaison de atazanavir/ritonavir 300/100 mg une fois par jour vs. atazanavir 300 mg une fois par jour en association avec darunavir/ritonavir 400/100 mg deux fois par jour.
                    Darunavir : comparaison de darunavir/ritonavir 400/100 mg deux fois par jour vs. darunavir/ritonavir 400/100 mg deux fois par jour en association avec atazanavir 300 mg une fois par jour.
                    Recommandations concernant la co-administration :
                    Le darunavir co-administré avec une faible dose de ritonavir et de l'atazanavir peut être utilisé sans adaptation posologique.
                    Le darunavir co-administré avec le cobicistat ne doit pas être utilisé en association avec un autre agent antirétroviral qui nécessite une potentialisation pharmacocinétique par co-administration avec un inhibiteur du CYP3A4 (Cf. rubrique "Interactions").

                    + Indinavir
                    800 mg deux fois par jour
                    Interaction - variation de la moyenne géométrique (%) :
                    indinavir ASC augmentation 23 %
                    indinavir Cmin augmentation 125 %
                    indinavir Cmax pas de changement
                    (#) darunavir ASC augmentation 24 %
                    (#) darunavir Cmin augmentation 44 %
                    (#) darunavir Cmax augmentation 11 %
                    Indinavir : comparaison de indinavir/ritonavir 800/100 mg deux fois par jour vs. indinavir/darunavir/ritonavir 800/400/100 mg deux fois par jour.
                    Darunavir : comparaison de darunavir/ritonavir 400/100 mg deux fois par jour vs. darunavir/ritonavir 400/100 mg en association avec indinavir 800 mg deux fois par jour.
                    Recommandations concernant la co-administration :
                    Lorsqu'il est associé au darunavir co-administré avec une faible dose de ritonavir, une adaptation de la dose d'indinavir de 800 mg deux fois par jour à 600 mg deux fois par jour peut être justifiée en cas d'intolérance.
                    Le darunavir co-administré avec le cobicistat ne doit pas être utilisé en association avec un autre agent antirétroviral qui nécessite une potentialisation pharmacocinétique par co-administration avec un inhibiteur du CYP3A4 (Cf. rubrique "Interactions).

                    + Saquinavir
                    1000 mg deux fois par jour
                    Interaction - variation de la moyenne géométrique (%) :
                    (#) darunavir ASC diminution 26 %
                    (#) darunavir Cmin diminution 42 %
                    (#) darunavir Cmax diminution 17 %
                    saquinavir ASC diminution 6 %
                    saquinavir Cmin diminution 18 %
                    saquinavir Cmax diminution 6 %
                    Saquinavir : comparaison de saquinavir/ritonavir 1000/100 mg deux fois par jour vs.
                    saquinavir/darunavir/ritonavir
                    1000/400/100 mg deux fois par jour
                    Darunavir : comparaison de darunavir/ritonavir 400/100 mg deux fois par jour vs. darunavir/ritonavir 400/100 mg en association avec saquinavir 1000 mg deux fois par jour.
                    Recommandations concernant la co-administration :
                    Il n'est pas recommandé d'associer le darunavir co-administré avec une faible dose de ritonavir et le saquinavir.
                    Le darunavir co-administré avec le cobicistat ne doit pas être utilisé en association avec un autre agent antirétroviral qui nécessite une potentialisation pharmacocinétique par co-administration avec un inhibiteur du CYP3A4 (Cf. rubrique "Interactions).

                    - Inhibiteurs de la protéase du VIH (IP) - avec co-administration d'une faible dose de ritonavir (**)

                    + Lopinavir/ritonavir
                    400/100 mg deux fois par jour
                    + Lopinavir/ritonavir 533/133,3 mg deux fois par jour
                    Interaction - variation de la moyenne géométrique (%) :
                    lopinavir ASC augmentation 9 %
                    lopinavir Cmin augmentation 23 %
                    lopinavir Cmax diminution 2 %
                    darunavir ASC diminution 38 % (***)
                    darunavir Cmin diminution 51 % (***)
                    darunavir Cmax diminution 21 % (***)
                    lopinavir ASC pas de changement
                    lopinavir Cmin augmentation 13 %
                    lopinavir Cmax augmentation 11 %
                    darunavir ASC diminution 41 %
                    darunavir Cmin diminution 55 %
                    darunavir Cmax diminution 21 %
                    (***) basés sur des valeurs de doses non normalisées
                    Recommandations concernant la co-administration :
                    En raison d'une diminution de l'exposition (ASC) au darunavir de 40 %, des doses appropriées de l'association n'ont pas été établies.
                    En conséquence, l'utilisation concomitante de darunavir boosté et de l'association lopinavir/ritonavir est contre-indiquée (Cf. rubrique "Contre-indications").


                    * ANTAGONISTES DU CCR5

                    + Maraviroc
                    150 mg deux fois par jour
                    Interaction - variation de la moyenne géométrique (%) :
                    maraviroc ASC augmentation 305 %
                    maraviroc Cmin ND
                    maraviroc Cmax augmentation 129 %
                    Les concentrations de darunavir, ritonavir étaient conformes aux données historiques.
                    Recommandations concernant la co-administration :
                    La dose de maraviroc doit être de 150 mg deux fois par jour lorsqu'il est co-administré avec le darunavir boosté.


                    * ANTAGONISTES DES RECEPTEURS ALPHA1-ADRENERGIQUES

                    + Alfuzosine
                    Interaction - variation de la moyenne géométrique (%) :
                    En théorie, il est attendu que le darunavir augmente les concentrations plasmatiques d'alfuzosine (inhibition du CYP3A).
                    Recommandations concernant la co-administration :
                    La co-administration de darunavir boosté et d'alfuzosine est contre-indiquée (Cf. rubrique "Contre-indications").


                    * ANESTHESIQUES

                    + Alfentanil
                    Interaction - variation de la moyenne géométrique (%) :
                    Non étudié. Le métabolisme de l'alfentanil dépend du CYP3A et peut par conséquent être inhibé par le darunavir boosté.
                    Recommandations concernant la co-administration :
                    L'utilisation concomitante avec le darunavir boosté peut nécessiter de diminuer la posologie de l'alfentanil et nécessite une surveillance des risques de dépression respiratoire prolongée ou retardée.


                    * ANTIANGINEUX/ANTIARYTHMIQUES

                    + Disopyramide
                    + Flécaïnide
                    + Lidocaïne (systémique)
                    + Mexilétine
                    + Propafénone
                    + Amiodarone
                    + Bépridil
                    + Dronédarone
                    + Ivabradine
                    + Quinidine
                    + Ranolazine
                    Interaction - variation de la moyenne géométrique (%) :
                    Non étudié. Le darunavir boosté est susceptible d'augmenter les concentrations plasmatiques de ces antiarythmiques (inhibition du CYP3A et / ou du CYP2D6).
                    Recommandations concernant la co-administration :
                    La prudence est justifiée et une surveillance des concentrations thérapeutiques, si disponibles, est recommandée pour ces antiarythmiques lorsqu'ils sont co-administrés avec le darunavir boosté.
                    L'association de darunavir boosté avec l'amiodarone, le bépridil, la dronédarone, l'ivabradine, la quinidine et la ranolazine est contre-indiquée (Cf. rubrique "Contre-indications").

                    + Digoxine
                    0,4 mg en dose unique
                    Interaction - variation de la moyenne géométrique (%) :
                    digoxine ASC augmentation 61 %
                    digoxine Cmin ND
                    digoxine Cmax augmentation 29 %
                    (augmentation digoxine probablement par inhibition de la Pgp)
                    Recommandations concernant la co-administration :
                    Etant donné que la digoxine a une faible marge thérapeutique, il est recommandé d'initier le traitement par la dose de digoxine la plus faible possible chez les patients traités par le darunavir boosté. La dose de digoxine doit être augmentée avec précaution jusqu'à obtention de l'effet clinique recherché tout en évaluant l'état clinique général du patient.


                    * ANTIBIOTIQUES

                    + Clarithromycine
                    500 mg deux fois par jour
                    Interaction - variation de la moyenne géométrique (%) :
                    clarithromycine ASC augmentation 57 %
                    clarithromycine Cmin augmentation 174 %
                    clarithromycine Cmax augmentation 26 %
                    (#) darunavir ASC diminution 13 %
                    (#) darunavir Cmin augmentation 1 %
                    (#) darunavir Cmax diminution 17 %
                    Les concentrations du 14-OH-clarithromycine n'étaient pas détectables en cas d'association avec le darunavir/ritonavir.
                    (augmentation clarithromycine par inhibition du CYP3A et par inhibition possible de la Pgp)
                    Recommandations concernant la co-administration :
                    La prudence est nécessaire lorsque la clarithromycine est associée au darunavir boosté.
                    Pour la posologie recommandée chez les patients atteints d'insuffisance rénale, le Résumé des Caractéristiques du Produit de la clarithromycine doit être consulté.


                    * ANTICOAGULANTS/INHIBITEURS DE L'AGREGATION PLAQUETTAIRE

                    + Apixaban
                    + Edoxaban
                    + Rivaroxaban
                    Interaction - variation de la moyenne géométrique (%) :
                    Non étudié. La co-administration de darunavir boosté avec ces anticoagulants peut augmenter la concentration de l'anticoagulant, pouvant entraîner une augmentation du risque de saignements (inhibition du CYP3A et/ou de la P-gp).
                    Recommandations concernant la co-administration :
                    L'utilisation de darunavir boosté avec ces anticoagulants n'est pas recommandée.

                    + Dabigatran
                    + Ticagrélor
                    Interaction - variation de la moyenne géométrique (%) :
                    Non étudié. La co-administration de darunavir boosté peut entraîner une augmentation importante de l'exposition au dabigatran ou au ticagrélor.
                    Recommandations concernant la co-administration :
                    L'administration concomitante de darunavir boosté avec du dabigatran ou du ticagrelor est contre-indiquée (Cf. rubrique "Contre-indications").
                    Il est recommandé d'utiliser d'autres antiplaquettaires qui ne sont pas affectés par l'inhibition ou l'induction du CYP (par ex. prasugrel).

                    + Warfarine
                    Interaction - variation de la moyenne géométrique (%) :
                    Non étudié. Les concentrations de warfarine peuvent être modifiées quand elle est co-administrée avec le darunavir boosté.
                    Recommandations concernant la co-administration :
                    Il est recommandé de surveiller l'INR (international normalised ratio) lorsque la warfarine est associée au darunavir boosté.


                    * ANTIEPILEPTIQUES

                    + Phénobarbital
                    + Phénytoine
                    Interaction - variation de la moyenne géométrique (%) :
                    Non étudié. Le phénobarbital et la phénytoine peuvent entraîner une diminution des concentrations plasmatiques de darunavir et de son booster pharmacocinétique.
                    (induction des enzymes CYP450)
                    Recommandations concernant la co-administration :
                    Le darunavir co-administré avec une faible dose de ritonavir ne doit pas être associé à ces médicaments.
                    L'utilisation de ces médicaments avec le darunavir/cobicistat est contre-indiquée (Cf. rubrique "Contre-indications").

                    + Carbamazépine
                    200 mg deux fois par jour
                    Interaction - variation de la moyenne géométrique (%) :
                    carbamazépine ASC augmentation 45 %
                    carbamazépine Cmin augmentation 54 %
                    carbamazépine Cmax augmentation 43 %
                    darunavir ASC pas de changement
                    darunavir Cmin diminution 15 %
                    darunavir Cmax pas de changement
                    Recommandations concernant la co-administration :
                    Aucune adaptation de la dose de darunavir/ritonavir n'est recommandée. Si l'association de darunavir/ritonavir et de la carbamazépine s'avère nécessaire, la survenue possible d'effets indésirables liés à la carbamazépine doit être surveillée chez les patients. Un suivi des concentrations de carbamazépine doit être réalisé et sa dose doit être modifiée par titration jusqu'à obtention d'une réponse adéquate.
                    Sur la base de ces résultats, une réduction de la dose de carbamazépine de 25 % à 50 % peut être nécessaire en cas d'association à darunavir/ritonavir.
                    L'utilisation de la carbamazépine avec le darunavir co-administré avec le cobicistat est contre-indiquée (Cf. rubrique "Contre-indications").

                    + Clonazépam
                    Interaction - variation de la moyenne géométrique (%) :
                    Non étudié. La co-administration de darunavir boosté et du clonazépam peut augmenter les concentrations du clonazépam. (Inhibition du CYP3A)
                    Recommandations concernant la co-administration :
                    Une surveillance clinique est recommandée lorsque de darunavir boosté est co-administré avec du clonazépam.


                    * ANTIDEPRESSEURS

                    + Paroxétine
                    20 mg une fois par jour
                    + Sertraline
                    50 mg une fois par jour
                    + Amitriptyline
                    + Désipramine
                    + Imipramine
                    + Nortriptyline
                    + Trazodone
                    Interaction - variation de la moyenne géométrique (%) :
                    paroxétine ASC diminution 39 %
                    paroxétine Cmin diminution 37 %
                    paroxetine Cmax diminution 36 %
                    (#) darunavir ASC pas de changement
                    (#) darunavir Cmin pas de changement
                    (#) darunavir Cmax pas de changement
                    sertraline ASC diminution 49 %
                    sertraline Cmin diminution 49 %
                    sertraline Cmax diminution 44 %
                    (#) darunavir ASC pas de changement
                    (#) darunavir Cmin diminution 6 %
                    (#) darunavir Cmax pas de changement
                    Contraitement à ces données obtenues avec darunavir/ritonavir, darunavir/cobicistat peut augmenter les concentrations plasmatiques de ces antidépresseurs.
                    (inhibition du CYP2D6 et/ou du CYP3A).
                    L'utilisation concomitante de darunavir boosté et de ces antidépresseurs peut augmenter les concentrations de l'antidépresseur.
                    (inhibition du CYP2D6 et/ou du CYP3A).
                    Recommandations concernant la co-administration :
                    Si des antidépresseurs sont co-administrés avec le darunavir boosté, il est recommandé de réaliser un dosage de l'antidépresseur reposant sur l'évaluation clinique de la réponse à l'antidépresseur. De plus, la réponse à l'antidépresseur doit être surveillée chez les patients stabilisés sous antidépresseurs qui initient un traitement par le darunavir boosté.
                    Une surveillance clinique est recommandée lorsque le darunavir boosté est co-administré avec ces antidépresseurs et une adaptation posologique de l'antidépresseur peut être nécessaire.


                    * ANTIDIABETIQUES

                    + Metformine
                    Interaction - variation de la moyenne géométrique (%) :
                    Non étudié. En théorie, le darunavir co-administré avec du cobicistat est susceptible d'augmenter les concentrations plasmatiques de la metformine.
                    (inhibition de MATE1)
                    Recommandations concernant la co-administration :
                    Une surveillance attentive des patients et une adaptation posologique de la metformine est recommandée chez les patients qui prennent du darunavir co-administré avec du cobicistat.
                    (non applicable pour le darunavir co-administré avec du ritonavir)


                    * ANTIEMETIQUES

                    + Dompéridone
                    Interaction - variation de la moyenne géométrique (%) :
                    Non étudié.
                    Recommandations concernant la co-administration :
                    La co-administration de la dompéridone avec du darunavir boosté est contre-indiquée.


                    * ANTIFONGIQUES

                    + Voriconazole
                    Interaction - variation de la moyenne géométrique (%) :
                    Non étudié. Le ritonavir peut diminuer les concentrations plasmatiques de voriconazole.
                    (induction des enzymes CYP450)
                    Les concentrations de voriconazole peuvent augmenter ou diminuer lors de la co-administration avec le darunavir associé au cobicistat.
                    (inhibition des enzymes du CYP450)
                    Recommandations concernant la co-administration :
                    Le voriconazole ne doit pas être co-administré avec le darunavir boosté sauf si une évaluation du rapport bénéfice/risque justifie l'utilisation du voriconazole.

                    + Fluconazole
                    + Isavuconazole
                    + Itraconazole
                    + Posaconazole
                    Interaction - variation de la moyenne géométrique (%) :
                    Non étudié. Le darunavir boosté peut augmenter les concentrations plasmatiques de l'antifongique. Le posaconazole, l'isavuconazole, l'itraconazole ou le fluconazole peuvent augmenter les concentrations du darunavir.
                    (inhibition du CYP3A et/ou de la P-gp)
                    Recommandations concernant la co-administration :
                    La prudence est justifiée et une surveillance clinique est recommandée. Lorsqu'une co-administration est nécessaire, la dose journalière d'itraconazole ne doit pas dépasser 200 mg.

                    + Clotrimazole
                    Interaction - variation de la moyenne géométrique (%) :
                    Non étudié. L'utilisation systémique concomitante de clotrimazole et de darunavir boosté peut augmenter les concentrations plasmatiques de darunavir et/ou de clotrimazole.
                    darunavir ASC24h augmentation 33 % (sur la base d'un modèle pharmacocinétique de population)
                    Recommandations concernant la co-administration :
                    La prudence est justifiée et une surveillance clinique est recommandée. Lorsqu'une co-administration est nécessaire, la dose journalière d'itraconazole ne doit pas dépasser 200 mg.


                    * MEDICAMENTS ANTIGOUTTEUX

                    + Colchicine
                    Interaction - variation de la moyenne géométrique (%) :
                    Non étudié. L'utilisation concomitante de la colchicine et de darunavir boosté peut augmenter l'exposition à la colchicine.
                    (inhibition du CYP3A et/ou de la P-gp)
                    Recommandations concernant la co-administration :
                    Une réduction de la dose de la colchicine ou une interruption du traitement par la colchicine est recommandée chez les patients avec une fonction rénale ou hépatique normale si un traitement par darunavir boosté est nécessaire.
                    L'utilisation concomitante de darunavir boosté et de colchicine chez les patients atteints d'insuffisance hépatique ou rénale est contre-indiquée (Cf. rubriques "Contre-indications" et "Mises en garde et précautions d'emploi").


                    * ANTIPALUDIQUES

                    + Artéméther/ Luméfantrine
                    80/480 mg, 6 doses à 0, 8, 24, 36, 48, et 60 heures
                    Interaction - variation de la moyenne géométrique (%) :
                    artéméther ASC diminution 16 %
                    artéméther Cmin pas de changement
                    artéméther Cmax diminution 18 %
                    dihydroartémisinine ASC diminution 18 %
                    dihydroartémisinine Cmin pas de changement
                    dihydroartémisinine Cmax diminution 18 %
                    luméfantrine ASC augmentation 175 %
                    luméfantrine Cmin augmentation 126 %
                    luméfantrine Cmax augmentation 65 %
                    darunavir ASC pas de changement
                    darunavir Cmin diminution 13 %
                    darunavir Cmax pas de changement
                    Recommandations concernant la co-administration :
                    Le darunavir boosté et artéméther/luméfantrine peuvent être utilisés en association sans adaptation posologique ; cependant, en raison de l'augmentation de l'exposition à la luméfantrine, l'association doit être utilisée avec prudence.


                    * ANTI-MYCOBACTERIENS

                    + Rifampicine
                    + Rifapentine
                    Interaction - variation de la moyenne géométrique (%) :
                    Non étudié. La rifapentine et la rifampicine sont des puissants inducteurs du CYP3A et il a été montré que la rifapentine et la rifampicine provoquaient d'importantes diminutions des concentrations d'autres inhibiteurs de protéase, ce qui peut entraîner un échec virologique et le développement de résistances (induction de l'enzyme CYP450). Lors d'essais, avec d'autres anti-protéases associées à une faible dose de ritonavir, visant à compenser cette diminution d'exposition par une augmentation de dose, une fréquence élevée de réactions hépatiques a été observée avec la rifampicine.
                    Recommandations concernant la co-administration :
                    L'association de la rifapentine et de darunavir boosté n'est pas recommandée.
                    L'association de la rifampicine et de darunavir boosté est contre-indiquée (Cf. rubrique "Contre-indications").

                    + Rifabutine
                    150 mg un jour sur deux
                    Interaction - variation de la moyenne géométrique (%) :
                    rifabutine ASC (****) augmentation 55 %
                    rifabutine Cmin (****) augmentation ND
                    rifabutine Cmax (****) pas de changement
                    darunavir ASC augmentation 53 %
                    darunavir Cmin augmentation 68 %
                    darunavir Cmax augmentation 39 %
                    (****) somme des formes actives de la rifabutine
                    (molécule mère + métabolite 25-O-désacétylé)
                    L'étude d'interaction a montré une exposition systémique quotidienne à la rifabutine comparable entre le traitement par la rifabutine seule à la dose de 300 mg une fois par jour et le traitement par la rifabutine à la dose de 150 mg un jour sur deux associé à darunavir/ritonavir (600 mg/100 mg deux fois par jour) avec une augmentation d'environ 10 fois de l'exposition quotidienne au métabolite actif 25-O-désacétylrifabutine. De plus, l'ASC de la somme des formes actives de la rifabutine (molécule mère + métabolite 25-O-désacétyle) a été multipliée par 1,6, tandis que la Cmax restait comparable.
                    Aucune donnée sur la comparaison avec la dose de référence de 150 mg une fois par jour n'est disponible.
                    (La rifabutine est un inducteur et un substrat du CYP3A). Une augmentation de l'exposition systémique au darunavir a été observée lorsque le darunavir co-administré avec 100 mg de ritonavir était co-administré avec 150 de rifabutine un jour sur deux.
                    Recommandations concernant la co-administration :
                    Une réduction de la dose de rifabutine de 75 % par rapport à la dose habituelle de 300 mg/jour (soit rifabutine 150 mg un jour sur deux) et une surveillance accrue des effets indésirables liés à la rifabutine est justifée chez les patients recevant l'association avec le darunavir co-administré avec le ritonavir. En cas de problèmes de tolérance, une augmentation supplémentaire de l'espacement des doses de rifabutine et/ou une surveillance des concentrations de rifabutine doivent être envisagées.
                    Les recommandations officielles doivent être prises en compte pour le traitement de la tuberculose chez les patients infectés par le VIH.
                    Sur la base du profil de tolérance de darunavir/ritonavir, l'augmentation de l'exposition au darunavir en présence de rifabutine ne nécessite pas une adapatation posologique de darunavir/ritonavir.
                    Sur la base d'une modélisation pharmacocinétique, cette réduction de la dose de 75 % s'applique également aux patients recevant la rifabutine à des doses autres que 300 mg/jour.
                    La co-administration de darunavir associé au cobicistat avec la rifabutine n'est pas recommandée.


                    * ANTICANCEREUX

                    + Dasatinib
                    + Nilotinib
                    + Vinblastine
                    + Vincristine
                    + Evérolimus
                    + Irinotécan
                    Interaction - variation de la moyenne géométrique (%) :
                    Non étudié. Le darunavir boosté est susceptible d'augmenter les concentrations plasmatiques de ces anticancéreux.
                    (inhibition du CYP3A)
                    Recommandations concernant la co-administration :
                    Les concentrations de ces médicaments peuvent être augmentées lors de la co-administration avec le darunavir boosté conduisant à un risque accru d'effets indésirables habituellement associés à ces médicaments.
                    La prudence est nécessaire lorsque l'un de ces anticancéreux est associé au darunavir boosté.
                    L'utilisation concomitante de l'évérolimus ou de l'irinotécan et de darunavir boosté n'est pas recommandée.


                    * ANTI-PSYCHOTIQUES/NEUROLEPTIQUES

                    + Quétiapine
                    Interaction - variation de la moyenne géométrique (%) :
                    Non étudié. Le darunavir boosté est susceptible d'augmenter les concentrations plasmatiques de ces anti-psychotiques.
                    (inhibition du CYP3A)
                    Recommandations concernant la co-administration :
                    L'administration concomitante de darunavir boosté et de la quétiapine est contre-indiquée car elle peut augmenter la toxicité liée à la quétiapine. Des concentrations élevées de quétiapine peuvent entraîner un coma (Cf. rubrique "Contre-indications").

                    + Perphénazine
                    + Rispéridone
                    + Thioridazine
                    + Lurasidone
                    + Pimozide
                    + Sertindole
                    Interaction - variation de la moyenne géométrique (%) :
                    Non étudié. Le darunavir boosté est susceptible d'augmenter les concentrations plasmatiques de ces antipsychotiques. (inhibition du CYP3A, du CYP2D6 et/ou de la P-gp)
                    Recommandations concernant la co-administration :
                    Une diminution de la posologie peut être nécessaire pour ces médicaments lorsqu'ils sont co-administrés avec le darunavir boosté.
                    L'administration concomitante de darunavir boosté avec la lurasidone, le pimozide ou le sertindole est contre-indiquée (Cf. rubrique "Contre-indications").


                    * BETA-BLOQUANTS

                    + Carvédilol
                    + Métoprolol
                    + Timolol
                    Interaction - variation de la moyenne géométrique (%) :
                    Non étudié. Le darunavir boosté est susceptible d'augmenter les concentrations plasmatiques de ces bêta-bloquants.
                    (inhibition du CYP2D6)
                    Recommandations concernant la co-administration :
                    Une surveillance clinique est recommandée lors de la co-administration de darunavir boosté et des bêta-bloquants. Une plus faible posologie du bêta-bloquant doit être envisagée.


                    * INHIBITEURS DE CANAUX CALCIQUES

                    + Amlodipine
                    + Diltiazem
                    + Félodipine
                    + Nicardipine
                    + Nifédipine
                    + Vérapamil
                    Interaction - variation de la moyenne géométrique (%) :
                    Non étudié. Le darunavir boosté est susceptible d'augmenter les concentrations plasmatiques des inhibiteurs de canaux calciques.
                    (inhibition du CYP3A et/ou du CYP2D6)
                    Recommandations concernant la co-administration :
                    Une surveillance clinique des effets thérapeutiques et secondaires est recommandée lorsque ces médicaments sont co-administrés avec le darunavir boosté.


                    * CORTICOSTEROIDES

                    + Corticostéroïdes principalement métabolisés par le CYP3A (incluant la bêtaméthasone, le budésonide, la fluticasone, la mométasone, la prédnisone et la triamcinolone)
                    Interaction - variation de la moyenne géométrique (%) :
                    Fluticasone : au cours d'une étude clinique conduite chez des sujets sains, au cours de laquelle le ritonavir sous forme de capsules a été administré à la posologie de 100 mg deux fois par jour en association avec 50 µg de propionate de fluticasone par voie nasale (4 fois par jour) pendant sept jours, les concentrations plasmatiques de propionate de fluticasone ont augmenté significativement, alors que les taux de cortisol endogène ont diminué d'environ 86 % (avec un intervalle de confiance à 90 % : 82 à 89 %). Des effets plus importants sont attendus lorsque la fluticasone est inhalé. Des effets systémiques liés à la corticothérapie tels qu'un syndrome de Cushing et une inhibition des fonctions surrénaliennes ont été rapportés chez des patients recevant du ritonavir et de la fluticasone inhalée ou administré par voie nasale.
                    Les effets d'une exposition systémique élevée de la fluticasone sur les taux plasmatiques de ritonavir ne sont pas encore connus.
                    Autres corticostéroïdes : intéraction non étudiée. Les concentrations plasmatiques de ces médicaments peuvent être augmentées lorsqu'ils sont co-administrés avec le darunavir boosté, ce qui entraîne une réduction des concentrations du cortisol sérique.
                    Recommandations concernant la co-administration :
                    L'utilisation concomitante de darunavir boosté et de corticostéroïdes qui sont métabolisés par le CYP3A (par exemple propionate de fluticasone ou autres corticostéroïdes pris par inhalation ou voie nasale) peut augmenter le risque de développement d'effets systémiques des corticostéroïdes, y compris le syndrome de Cushing et la suppression surrénalienne.
                    La co-administration avec des corticostéroïdes métabolisés par le CYP3A n'est pas recommandée à moins que les bénéfices potentiels pour le patient soient supérieurs aux risques, auquel cas celui-ci doit être surveillé pour détecter d'éventuels effets sytémiques des corticostéroïdes.
                    D'autres corticostéroïdes, moins dépendants du métabolisme du CYP3A, par exemple la béclométhasone prise par voie intranasale ou par inhalalation, doivent être envisagés, en particulier pour l'utilisation à long terme.

                    + Dexaméthasone (par voie systémique)
                    Interaction - variation de la moyenne géométrique (%) :
                    Non étudié. La dexamethasone peut diminuer l'exposition au darunavir.
                    (induction du CYP3A)
                    Recommandations concernant la co-administration :
                    La dexaméthasone par voie systémique doit être utilisée avec précaution lors qu'elle est associée au darunavir boosté.


                    * ANTAGONISTES DES RECEPTEURS DE L'ENDOTHELINE

                    + Bosentan
                    Interaction - variation de la moyenne géométrique (%) :
                    Non étudié. L'utilisation concomitante du bosentan et du darunavir boosté peut augmenter les concentrations plasmatiques du bosentan.
                    Le bosentan est susceptible de diminuer les concentrations plasmatiques du darunavir et/ou de son booster pharmacocinétique.
                    (induction du CYP3A).
                    Recommandations concernant la co-administration :
                    En cas d'administration concomitante avec le darunavir et une faible dose de ritonavir, la tolérance du bosentan doit être surveillée.
                    La co-administration de darunavir associé au cobicistat et du bosentan n'est pas recommandée.


                    * ANTIVIRAUX A ACTION DIRECTE DU VIRUS DE L'HEPATITE C (VHC)

                    - Inhibiteurs de protéase NS3-4A

                    + Elbasvir/grazoprevir
                    Interaction - variation de la moyenne géométrique (%) :
                    Le darunavir boosté peut augmenter l'exposition au grazoprevir (inhibition du CYP3A et de l'OATP1B)
                    Recommandations concernant la co-administration :
                    L'utilisation concomitante de darunavir boosté et d'elbasvir/grazoprevir est contre-indiquée (Cf. rubrique "Contre-indications").

                    + Bocéprévir
                    800 mg trois fois par jour
                    Interaction - variation de la moyenne géométrique (%) :
                    bocéprévir ASC diminution 32 %
                    bocéprévir Cmin diminution 35 %
                    bocéprévir Cmax diminution 25 %
                    darunavir ASC diminution 44 %
                    darunavir Cmin diminution 59 %
                    darunavir Cmax diminution 36 %
                    Recommandations concernant la co-administration :
                    Il n'est pas recommandé de co-administrer le darunavir boosté et le bocéprévir.

                    + Glécaprévir/pibrentasvir
                    Interaction - variation de la moyenne géométrique (%) :
                    En théorie, le darunavir boosté peut augmenter l'exposition au glécaprévir et au pibrentasvir (inhibition de la P-gp, de la BCRP et/ou de l'OATP1B1/3).
                    Recommandations concernant la co-administration :
                    La co-administration de darunavir boosté avec glécaprévir/pibrentasvir n'est pas recommandée.

                    + Siméprévir
                    Interaction - variation de la moyenne géométrique (%) :
                    siméprévir ASC augmentation 159 %
                    siméprévir Cmin augmentation 358 %
                    siméprévir Cmax augmentation 79 %
                    darunavir ASC augmentation 18 %
                    darunavir Cmin augmentation 31 %
                    darunavir Cmax pas de changement
                    Dans cette étude d'interaction, la posologie du siméprévir était de 50 mg lorsqu'il était co-administré avec darunavir/ritonavir, et de 150 mg dans le groupe de traitement recevant le siméprévir seul.
                    Recommandations concernant la co-administration :
                    Il n'est pas recommandé de co-administrer le darunavir boosté avec le siméprévir.


                    * PRODUITS A BASE DE PLANTES

                    + Millepertuis (Hypericum perforatum)
                    Interaction - variation de la moyenne géométrique (%) :
                    Non étudié. Le millepertuis peut diminuer les concentrations plasmatiques de darunavir ou de son booster pharmacocinétique.
                    (induction du CYP450)
                    Recommandations concernant la co-administration :
                    Le darunavir boosté ne doit pas être utilisé avec des produits contenant du millepertuis (Hypericum perforatum) (Cf. rubrique "Contre-indications").
                    Chez un patient prenant déjà du millepertuis, il convient d'arrêter le millepertuis et, si possible, de contrôler la charge virale.
                    L'exposition au darunavir (et également l'exposition au ritonavir) peut augmenter à l'arrêt du millepertuis. L'effet inducteur peut persister pendant au moins 2 semaines après l'arrêt du traitement par le millepertuis.


                    * INHIBITEURS DE L'HMG-CoA REDUCTASE

                    + Lovastatine
                    + Simvastatine
                    Interaction - variation de la moyenne géométrique (%) :
                    Non étudié. Il est attendu que les concentrations plasmatiques de la lovastatine et de la simvastatine soient augmentées de manière importante lorsqu'ils sont co-administrés avec le darunavir boosté.
                    (inhibition du CYP3A)
                    Recommandations concernant la co-administration :
                    L'augmentation des concentrations plasmatiques de la lovastatine et de la simvastatine peut provoquer des myopathies, incluant des rhabdomyolyses. L'utilisation concomitante de darunavir boosté avec la lovastatine et la simvastatine est donc contre-indiquée (Cf. rubrique "Contre-indications").

                    + Atorvastatine
                    10 mg une fois par jour
                    Interaction - variation de la moyenne géométrique (%) :
                    atorvastatine ASC augmentation 3-4 fois
                    atorvastatine Cmin augmentation environ 5,5-10 fois
                    atorvastatine Cmax augmentation environ 2 fois
                    (#) darunavir/ritonavir
                    atorvastatine ASC augmentation 290 % (avec darunavir/cobicistat 800/150 mg)
                    atorvastatin Cmax augmentation 319 % (avec darunavir/cobicistat 800/150 mg)
                    atorvastatine Cmin ND (avec darunavir/cobicistat 800/150 mg)
                    O avec darunavir/cobicistat 800/150 mg
                    Recommandations concernant la co-administration :
                    Lorsque l'administration d'atorvastatine et de darunavir boosté est souhaitée, il est recommandé de débuter par une dose d'atorvastatine de 10 mg une fois par jour. Une augmentation progressive de la dose d'atorvastatine peut être envisagée en fonction de la réponse clinique.

                    + Pravastatine
                    40 mg en dose unique
                    Interaction - variation de la moyenne géométrique (%) :
                    pravastatine ASC augmentation 81 % (*****)
                    pravastatine Cmin ND
                    pravastatine Cmax augmentation 63 %
                    (*****) Une augmentation jusqu'à 5 fois a été observée chez un nombre limité de sujets
                    Recommandations concernant la co-administration :
                    Lorsque l'association de pravastine et de darunavir boosté est souhaitée, il est recommandé de débuter par la dose de pravastatine la plus faible possible et d'augmenter les doses jusqu'à l'effet clinique recherché tout en surveillant la tolérance.

                    + Rosuvastatine
                    10 mg une fois par jour
                    Interaction - variation de la moyenne géométrique (%) :
                    rosuvastatine ASC augmentation 48 % (sur la base de données publiées avec darunavir/ritonavir)
                    rosuvastatine Cmax augmentation 144 % (sur la base de données publiées avec darunavir/ritonavir)
                    rosuvastatine ASC augmentation 93 % (avec darunavir/cobicistat 800/150 mg)
                    rosuvastatine Cmax augmentation 277 % (avec darunavir/cobicistat 800/150 mg)
                    rosuvastatine Cmin ND (avec darunavir/cobicistat 800/150 mg)
                    Recommandations concernant la co-administration :
                    Lorsque l'administration de la rosuvastatine et de darunavir boosté est nécessaire, il est recommandé de débuter par la dose de rosuvastatine la plus faible possible et d'augmenter la dose jusqu'à obtention de l'effet clinique recherché tout en surveillant la tolérance.


                    * AUTRES HYPOLIPIDEMIANTS

                    + Lomitapide
                    Interaction - variation de la moyenne géométrique (%) :
                    En théorie, le darunavir boosté devrait augmenter l'exposition au lomitapide en cas de co-administration.
                    (inhibition du CYP3A)
                    Recommandations concernant la co-administration :
                    La co-administration est contre-indiquée (Cf. rubrique "Contre-indications").


                    * ANTAGONISTES DES RECEPTEURS H2

                    + Ranitidine
                    150 mg deux fois par jour
                    (*) darunavir ASC pas de changement
                    (*) darunavir Cmin pas de changement
                    (*) darunavir Cmax pas de changement
                    Recommandations concernant la co-administration :
                    Le darunavir boosté peut être co-administré avec les antagonistes des récepteurs H2 sans adaptation posologique.


                    * IMMUNOSUPPRESSEURS

                    + Ciclosporine
                    + Sirolimus
                    + Tacrolimus
                    + Evérolimus
                    Interaction - variation de la moyenne géométrique (%) :
                    Non étudié. L'exposition à ces immunosuppresseurs sera augmentée en cas de co-administration avec le darunavir boosté.
                    (inhibition du CYP3A)
                    Recommandations concernant la co-administration :
                    Un suivi des concentrations de l'agent immunosuppresseur doit être réalisé en cas de coadministration.
                    L'utilisation concomitante de l'évérolimus et de darunavir boosté n'est pas recommandée.


                    * AGONITES BETA INHALES

                    + Salmétérol
                    Interaction - variation de la moyenne géométrique (%) :
                    Non étudié. L'utilisation concomitante du salmétérol et du darunavir boosté peut augmenter les concentrations plasmatiques du salmétérol.
                    Recommandations concernant la co-administration :
                    L'utilisation concomitante du salmétérol et de darunavir boosté n'est pas recommandée. Cette association peut entraîner une augmentation du risque d'évènement indésirable cardiovasculaire avec le salmétérol, incluant un allongement du QT, des palpitations et une tachycardie sinusale.


                    * ANALGESIQUES OPIOIDES / TRAITEMENT DE SUBSTITUTION

                    + Méthadone
                    Dose individuelle allant de 55 mg à 150 mg une fois par jour
                    Interaction - variation de la moyenne géométrique (%) :
                    R(-) méthadone ASC diminution 16 %
                    R(-) méthadone Cmin diminution 15 %
                    R(-) méthadone Cmax diminution 24 %
                    Le darunavir/cobicistat peut, à l'inverse, augmenter les concentrations plasmatiques de la méthadone (voir le RCP du cobicistat).
                    Recommandations concernant la co-administration :
                    Aucune adaptation posologique de la méthadone n'est nécessaire lors de l'initiation de la co-administration avec le darunavir boosté. Cependant, une adaptation posologique de la méthadone peut être nécessaire lors d'une co-administration au long cours. En conséquence, une surveillance clinique est recommandée, puisqu'il peut être nécessaire d'adapter le traitement d'entretien chez certains patients.

                    + Buprénorphine/naloxone
                    8/2 mg-16/4 mg une fois par jour
                    Interaction - variation de la moyenne géométrique (%) :
                    buprénorphine ASC diminution 11 %
                    buprénorphine Cmin pas de changement
                    buprénorphine Cmax diminution 8 %
                    norbuprénorphine ASC augmentation 46 %
                    norbuprénorphine Cmin augmentation 71 %
                    norbuprénorphine Cmax augmentation 36 %
                    naloxone ASC pas de changement
                    naloxone Cmin ND
                    naloxone Cmax pas de changement
                    Recommandations concernant la co-administration :
                    La significativité clinique de l'augmentation des paramètres pharmacocinétiques de la norbuprénorphine n'a pas été établie. Une adaptation de la posologie de la buprénorphine lors de la co-administration avec le darunavir boosté n'apparait pas nécessaire mais une surveillance clinique attentive des signes de toxicité aux opioides est recommandée.

                    + Fentanyl
                    + Oxycodone
                    + Tramadol
                    Interaction - variation de la moyenne géométrique (%) :
                    En théorie, le darunavir boosté peut augmenter les concentrations plasmatiques de ces analgésiques.
                    (inhibition du CYP2D6 et/ou du CYP3A)
                    Recommandations concernant la co-administration :
                    Une surveillance clinique est recommandée en cas de co-administration de darunavir boosté et de ces analgésiques.


                    * CONTRACEPTIFS A BASE D'ESTROGENES

                    + Ethinylestradiol Noréthistérone
                    (3 mg/0,02 mg une fois par jour)
                    + Ethinylestradiol Noréthistérone
                    35 microgrammes/1 mg une fois par jour
                    Interaction - variation de la moyenne géométrique (%) :
                    drospirénone ASC augmentation 58 % (avec darunavir/cobicistat)
                    drospirénone Cmin ND (avec darunavir/cobicistat)
                    drospirénone Cmax augmentation 15 % (avec darunavir/cobicistat)
                    éthinylestradiol ASC diminution 30 % (avec darunavir/cobicistat)
                    éthinylestradiol Cmin ND (avec darunavir/cobicistat)
                    éthinylestradiol Cmax diminution 14 % (avec darunavir/cobicistat)
                    éthinylestradiol ASC diminution 44 % (avec darunavir/ritonavir)
                    éthinylestradiol Cmin diminution 62 % (avec darunavir/ritonavir)
                    éthinylestradiol Cmax diminution 32 % (avec darunavir/ritonavir)
                    noréthistérone ASC diminution 14 % (avec darunavir/ritonavir)
                    noréthistérone Cmin diminution 30 % (avec darunavir/ritonavir)
                    noréthistérone Cmax pas de changement (avec darunavir/ritonavir)
                    Recommandations concernant la co-administration :
                    Des mesures contraceptives alternatives ou supplémentaires sont recommandées lorsque des contraceptifs à base d'estrogène sont co-administrés avec le darunavir boosté.
                    Les signes cliniques de déficit en estrogènes doivent être surveillés chez les patientes recevant des estrogènes en tant que traitement hormonal substitutif.
                    Lorsque le darunavir est co-administré avec un produit contenant de la drospirénone, une surveillance clinique est recommandée en raison du risque d'hyperkaliémie.


                    * ANTAGONISTES OPIOIDES

                    + Naloxegol
                    Interaction - variation de la moyenne géométrique (%) :
                    Non étudié.
                    Recommandations concernant la co-administration :
                    La co-administration de darunavir boosté et du naloxegol est contre-indiquée.


                    * INHIBITEURS DE LA PHOSPHODIESTERASE, TYPE 5 (PDE-5)

                    Dans le traitement des troubles de l'érection
                    + Avanafil
                    + Sildénafil
                    + Vardénafil
                    + Tadalafil
                    Interaction - variation de la moyenne géométrique (%) :
                    Au cours d'une étude d'interaction (#), il a été observé une exposition systémique au sildénafil comparable après une prise unique de 100 mg de sildénafil administré seul et après une prise unique de 25 mg de sildénafil co-administré avec le darunavir et une faible dose de ritonavir.
                    Recommandations concernant la co-administration :
                    L'association de l'avanafil et de darunavir boosté est contre-indiquée (Cf. rubrique "Contre-indications").
                    L'utilisation concomitante des autres inhibiteurs de la PDE5 pour le traitement des troubles de l'érection et de darunavir boosté doit se faire avec précaution. Si un traitement par sildénafil, vardénafil ou tadalafil est indiqué en co-administration au darunavir boosté, les posologies
                    recommandées sont les suivantes :
                    sildénafil à dose unique ne dépassant pas 25 mg sur 48 heures,
                    vardénafil à dose unique ne dépassant pas 2,5 mg sur 72 heures
                    ou tadalafil à dose unique ne dépassant pas 10 mg sur 72 heures.

                    Dans le traitement de l'hypertension artérielle pulmonaire
                    + Sildénafil
                    + Tadalafil
                    Interaction - variation de la moyenne géométrique (%) :
                    Non étudié. L'utilisation concomitante du sildénafil ou du tadalafil utilisé dans le traitement de l'hypertension artérielle pulmonaire et de darunavir boosté peut augmenter les concentrations plasmatiques du sildénafil ou du tadalafil.
                    (inhibition du CYP3A)
                    Recommandations concernant la co-administration :
                    Il n'a pas été établi de dose efficace et bien tolérée du sildénafil utilisé dans le traitement de l'hypertension artérielle pulmonaire co-administré avec le darunavir boosté. Le risque d'évènements indésirables associés au sildénafil (incluant troubles visuels, hypotension, érection prolongée et syncope) est plus élevé. C'est pourquoi la co-administration de darunavir boosté et du sildénafil lorsqu'il est utilisé dans le traitement de l'hypertension artérielle pulmonaire est contre-indiquée (Cf. rubrique "Contre-indications").
                    La co-administration du tadalafil utilisé dans le traitement de l'hypertension artérielle pulmonaire avec le darunavir boosté n'est pas recommandée.


                    * INHIBITEURS DE LA POMPE A PROTONS

                    + Oméprazole
                    20 mg une fois par jour
                    Interaction - variation de la moyenne géométrique (%) :
                    (#) darunavir ASC pas de changement
                    (#) darunavir Cmin pas de changement
                    (#) darunavir Cmax pas de changement
                    (#) ? Les études ont été menées avec des doses inférieures aux doses de darunavir recommandées ou avec des schémas posologiques différents (Cf. rubrique "Posologie et mode d'administration").
                    Recommandations concernant la co-administration :
                    Le darunavir boosté peut être co-administré avec les inhibiteurs de la pompe à protons sans adaptation posologique.


                    * SEDATIFS/HYPNOTIQUES

                    + Buspirone
                    + Clorazepate
                    + Diazepam
                    + Estazolam
                    + Flurazepam
                    + Midazolam (par voie parentérale)
                    + Zoldipem
                    + Midazolam (par voie orale)
                    + Triazolam
                    Interaction - variation de la moyenne géométrique (%) :
                    Non étudié. Les sédatifs/hypnotiques sont principalement métabolisés par le CYP3A. La co-administration avec le darunavir boosté peut entraîner une forte augmentation des concentrations de ces médicaments.
                    Si le midazolam par voie parentérale est co-administré avec le darunavir boosté, ceci peut entraîner une importante augmentation de la concentration de cette benzodiazépine. Les données sur l'utilisation concomitante du midazolam administré par voie parentérale avec d'autres inhibiteurs de protéase semblent indiquer une possible augmentation, de 3 à 4 fois, des taux plasmatiques du midazolam.
                    Recommandations concernant la co-administration :
                    Une surveillance clinique est recommandée lors de la co-administration de darunavir boosté avec ces sédatifs/hypnotiques et une réduction de la posologie des sédatifs/hypnotiques doit être envisagée.
                    Si le midazolam par voie parentérale est co-administré avec le darunavir boosté, cela doit être réalisé dans une unité de soins intensifs (USI) ou dans une structure similaire afin d'assurer une surveillance clinique étroite et une prise en charge médicale appropriée en cas de dépression respiratoire et/ou de sédation prolongée. Une adaptation posologique du midazolam doit être envisagée, particulièrement si plus d'une dose de midazolam est administrée.
                    L'association de darunavir boosté avec le triazolam ou le midazolam par voie orale est contre-indiquée (Cf. rubrique "Contre-indications").


                    * TRAITEMENT DE L'EJACULATION PRECOCE

                    + Dapoxétine
                    Interaction - variation de la moyenne géométrique (%) :
                    Non étudié.
                    Recommandations concernant la co-administration :
                    La co-administration de darunavir boosté avec la dapoxétine est contre-indiquée.


                    * MEDICAMENTS UROLOGIQUES

                    + Fésotérodine
                    + Solifénacine
                    Interaction - variation de la moyenne géométrique (%) :
                    Non étudié.
                    Recommandations concernant la co-administration :
                    Utiliser avec précaution. Surveiller les effets indésirables de la fésotérodine ou de la solifénacine, une réduction de la dose de la fésotérodine ou de la solifénacine peut être nécessaire.


                    (**) L'efficacité et la sécurité d'emploi du darunavir associé à 100 mg de ritonavir et à d'autres IP du VIH (par exemple, (fos)amprénavir, nelfinavir et tipranavir) n'ont pas été établies chez les patients infectés par le VIH. Conformément aux recommandations de traitement en vigueur, une bithérapie par des inhibiteurs de protéase n'est généralement pas recommandée.
                     
                    Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 03/05/2019
                    Grossesse
                    Recommandations et conduites à tenir
                       
                    Niveau(x) de risque
                    • ADMINIST. POSSIBLE QUE SI NECESSAIRE
                    • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES

                    * Grossesse

                    En règle générale, lorsque la décision est prise d'utiliser des médicaments antirétroviraux pour le traitement de l'infection à VIH chez les femmes enceintes et par conséquent réduire le risque de transmission verticale du VIH au nouveau-né, les données chez l'animal ainsi que l'expérience clinique chez les femmes enceintes doivent être prises en compte.

                    Il n'existe pas d'études adéquates et bien contrôlées concernant l'issue de la grossesse sous darunavir chez les femmes enceintes. Les études chez l'animal n'ont pas montré d'effets délétères directs sur la gestation, le développement embryonnaire ou foetal, l'accouchement ou le développement post-natal (Cf. rubrique "Sécurité préclinique").

                    Le darunavir co-administré avec une faible dose de ritonavir ne doit être utilisé pendant la grossesse que si le bénéfice attendu justifie le risque potentiel.

                    Le traitement par darunavir/cobicistat 800/150 mg pendant la grossesse entraîne une faible exposition au darunavir (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques"), ce qui peut s'accompagner d'un risque accru d'échec thérapeutique et d'un risque accru de transmission du VIH à l'enfant. Le traitement par darunavir/cobicistat ne doit pas être instauré pendant la grossesse et les femmes ayant débuté une grossesse pendant un traitement par darunavir/cobicistat doivent changer de traitement (Cf. rubriques "Posologie et mode d'administration" et "Mises en garde et précautions d'emploi").
                    Référence(s) officielle(s) : Rectificatif AMM européenne 03/05/2019

                    Femme en âge de procréer
                    Recommandations et conduites à tenir
                    Recommandations
                    • AUCUNE INFORMATION RECENSEE
                    * Fertilité

                    Il n'y a pas de données disponibles chez l'Homme sur l'effet du darunavir sur la fertilité. Aucun effet sur l'accouplement ou la fertilité du rat n'a été observé avec le darunavir (Cf. rubrique "Sécurité préclinique").
                    Référence(s) officielle(s) : Rectificatif AMM européenne 03/05/2019
                    Allaitement
                    Données sur le passage dans le lait maternel
                    Passage dans le lait Pas d'information
                    Fixation protéique Pas d'information
                    Rapport concentration lait/plasma maternels Pas d'information
                    Concentration dans 100 ml de lait maternel Pas d'information
                    Recommandations et conduites à tenir
                    Recommandations
                    • ALLAITEMENT CONTRE-INDIQUE PENDANT TRT
                    • EN RAISON DE LA GRAVITE DE LA MALADIE

                    * Allaitement

                    Le passage éventuel du darunavir dans le lait maternel humain n'est pas connu. Des études menées chez le rat ont montré que le darunavir était excrété dans le lait et à doses élevées (1000 mg/kg/jour) entraînait une toxicité. En raison du risque de transmission du VIH et des effets indésirables possibles chez les nourrissons allaités, les mères recevant du darunavir doivent être informées qu'elles ne doivent allaiter en aucun cas.
                    Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 03/05/2019
                    Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
                    Recommandations
                    • OUI
                    • RISQUE DE VERTIGE/ETOURDISSEMENT
                    • Cf. EFFETS INDESIRABLES
                    Le darunavir co-administré avec le cobicistat ou le ritonavir n'a aucun effet ou qu'un effet négligeable sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Cependant, des cas de vertiges ont été rapportés chez certains patients recevant un traitement par darunavir co-administré avec le cobicistat ou une faible dose de ritonavir. Ceci doit être pris en compte pour l'évaluation de l'aptitude d'un patient à conduire des véhicules ou à utiliser des machines (Cf. rubrique "Effets indésirables").
                    Référence(s) officielle(s):    Rectificatif AMM européenne 03/05/2019
                    Les effets indésirables de la base Theriaque incluent d'une part les effets indésirables du RCP de la spécialité consultée, d'autre part une compilation bibliographique des effets indésirables des médicaments appartenant à la même classe thérapeutique.
                    Déclaration des effets indésirables suspectés

                    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration: Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance.
                    Site internet: www.ansm.sante.fr.

                    Effets indésirables à dose thérapeutique   Cliquer ici pour obtenir tous les effets indésirables
                    - Effets indésirables cliniques
                    TROUBLES DE L'ETAT GENERAL
                    TROUBLES MENTAUX ET DU COMPORTEMENT
                    TROUBLES DU SYSTEME NERVEUX
                    TROUBLES DU SYSTEME IMMUNITAIRE(4 fiches)
                    TROUBLES SYSTEMES SANGUIN ET LYMPHATIQUE
                    TROUBLES DES ORGANES DES SENS
                    TROUBLES MUSCULO-SQUELETTIQUES(3 fiches)
                    TROUBLES GASTRO-INTESTINAUX
                    TROUBLES HEPATO-BILIAIRES
                    TROUBLES PANCREATIQUES
                    TROUBLES METABOLISME ET NUTRITION(2 fiches)
                    TROUBLES RENAUX ET GENITO-URINAIRES
                    TROUBLES CARDIO-VASCULAIRES
                    TROUBLES RESPIRATOIRES


                    - Effets indésirables paracliniques
                    TROUBLES DU SYSTEME IMMUNITAIRE
                    TROUBLES SYSTEMES SANGUIN ET LYMPHATIQUE
                    TROUBLES MUSCULO-SQUELETTIQUES
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                    TROUBLES PANCREATIQUES
                    TROUBLES METABOLISME ET NUTRITION (2 fiches)
                    TROUBLES RENAUX ET GENITO-URINAIRES
                    TROUBLES CARDIO-VASCULAIRES

                    Effets indésirables en cas de surdosage   Cliquer ici pour obtenir tous les effets indésirables
                    - Effets indésirables cliniques

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