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Voie(s) d'administration : |
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Forme(s) pharmaceutique(s) : |
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Gélule. |
Référence(s) bibliographique(s) : |
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Substance(s) active(s)
Excipient(s)
ENVELOPPE DE LA GELULE Excipient(s)
ENCRE NOIRE Excipient(s)
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Précision(s) composition : |
Chaque gélule contient 140 mg d'ibrutinib. |
Référence(s) officielle(s) : Protocole d'utilisation thérapeutique (PUT) 03/04/2014
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* Mécanisme d'action Ibrutinib est une petite molécule inhibitrice de la tyrosine kinase de Bruton (BTK). Ibrutinib forme une liaison covalente stable avec un résidu cystéine (Cys-481) au niveau du site actif de la BTK, ce qui entraîne une inhibition prolongée de l'activité enzymatique de celle-ci. La BTK, membre de la famille des Tec kinases, est une molécule des voies de signalisation du récepteur antigénique des cellules B (BCR) et du récepteur des cytokines. La voie du BCR est impliquée dans la pathogénèse de plusieurs hémopathies malignes à cellules B, incluant le LCM, le lymphome diffus à grandes cellules B, le lymphome folliculaire, et la LLC à cellules B. Le rôle essentiel de la BTK dans la signalisation via les récepteurs de surface des cellules B résulte en une activation des voies nécessaires à la circulation, au chimiotactisme et à l'adhésion des cellules B. Les études précliniques ont montré qu'ibrutinib inhibe efficacement la prolifération et la survie in vivo des cellules B malignes, ainsi que la migration cellulaire et l'adhésion au substrat in vitro. * Etudes cliniques - Lymphome à cellules du manteau La tolérance et l'efficacité d'ibrutinib dans le LCM en rechute ou réfractaire ont été évaluées dans une seule étude ouverte, multicentrique, de phase 2 (PCYC-1104-CA) incluant 111 patients. L'âge médian était de 68 ans (intervalle de 40 à 84 ans), le délai médian depuis le diagnostic était de 42 mois, et le nombre médian de traitements antérieurs était de 3 (intervalle allant de 1 à 5 traitements) : 35% ayant reçu précédemment un traitement à haute dose (hyper CVAD ou greffe de cellules souches) A l'inclusion, 39% des sujets avaient une maladie à forte masse tumorale (ganglion > ou = 5 cm), 49 % avaient un score de risque élevé selon le "Simplified MCL International Prognostic Index" (sMIPI), 72 % avaient une maladie à un stade avancé (atteinte extranodale et/ou médullaire) et 15% avaient une histologie blastoïde. Ibrutinib a été administré par voie orale à la dose de 560 mg une fois par jour jusqu'à progression de la maladie ou intolérance. La réponse tumorale a été évaluée selon les critères révisés du groupe de travail international (IWG) pour les lymphomes non-Hodgkinien (NHL). L'objectif principal de cette étude était le taux de réponse globale. Les réponses à ibrutinib sont décrites ci-dessous. Taux de réponse globale et durée de la réponse chez les patients avec un lymphome à cellules du manteau (Etude PCYC-1104-CA) - Total (N = 111) - Taux de réponse globale (%) : 67,6 - IC à 95% (%) : (58,0, 76,1) . RC (%) : 20,7 . RP (%) : 46,8 - Durée médiane de la réponse (RC+RP) (mois) : 17,5 (15,8, NA) - Temps médian jusqu'à la réponse initiale, mois (intervalle) : 1,9 (1,4-13,7) - Temps médian pour obtenir une RC, mois (intervalle) : 5,5 (1,7, 11,5) IC = intervalle de confiance; RC = réponse complète; RP = réponse partielle; NA = non atteint Les données d'efficacité ont été par la suite évaluées par un comité de revue indépendant, montrant un taux de réponse globale de 69%, avec un taux de RC de 21% et un taux de RP de 48%. Le comité de revue indépendant a estimé que la durée médiane de la réponse était de 19,6 mois. La réponse globale à ibrutinib était indépendante des traitements antérieurs, y compris du bortézomib et du lénalidomide, du risque/pronostic sous-jacent, de la masse tumorale de la maladie, du sexe ou de l'âge. Figure : Analyses en sous-groupe du taux de réponse globale (Cf. RCP) - Leucémie lymphoïde chronique/Lymphome lymphocytique La tolérance et l'efficacité d'ibrutinib dans la LLC/LL ont été évaluées dans la seule étude en ouvert, multicentrique (PCYC-1102-CA) incluant 51 patients avec une LLC/LL en rechute et/ou réfractaire ayant reçu une dose de 420 mg une fois par jour. Ibrutinib a été administré jusqu'à progression de la maladie ou intolérance du patient. L'âge médian était de 68 ans (intervalle allant de 37 à 82 ans), le délai médian depuis le diagnostic était de 80 mois, et le nombre médian de traitements antérieurs était de 4 (intervalle allant de 1 à 12 traitements) : 92,2% ayant reçu précédemment un analogue nucléosidique, 98,0% du rituximab, 86,3% un agent alkylant, 39,2% de la bendamustine et 19,6% de l'ofatumumab. A l'inclusion, 39,2 % des patients avaient un Stade IV de Rai, 45,1 % une maladie à forte masse tumorale (ganglion > ou = 5 cm), 35,3 % étaient del 17p-positifs, 31,4 % étaient del 11qpositifs. La réponse globale a été évaluée selon les critères de "l'International Workshop" pour la LLC. Les réponses à ibrutinib chez les 51 patients en rechute/réfractaires sont décrites ci-dessous. Meilleure réponse, taux de réponse globale chez les patients avec une leucémie lymphoïde chronique (Etude PCYC-1102-CA) - Rechute/Réfractaire ( 420 mg - N = 51) - Taux de réponse globale (CR+PR) (IC à 95%)(%) : 78,4 (64,7, 88,7) - Meilleure réponse . RC (%) : 3,9 . RP (%) : 74,5 - RP avec lymphocytose (%) : 13,7 - Durée médiane de la réponse (RC+RP) : NA - Temps médian pour obtenir une réponse initiale, mois (intervalle) : 1,8 (1,4, 12,2) CI = intervalle de confiance; CR = réponse complète; PR = réponse partielle ; (1) 92.5% des répondeurs ont été censurés (c.à.d, sans progression et vivants) avec un suivi médian de 16,4 mois. NA = non atteint La réponse globale à ibrutinib était indépendante des facteurs pronostics connus, dont l'âge, le stade selon la classification de Raï, la masse tumorale de la maladie, le nombre de traitements antérieurs et le profil cytogénétique de mauvais pronostic (del 17p, del 11q). Figure : Analyse en sous groupe du taux de réponse globale (1) (Cf. RCP) (Etude PCYC-1102-CA; 420 mg) (1) Les patients avec des caractéristiques non connus n'ont pas été inclus dans les analyses en sous-groupe. Cette étude incluait également 36 patients atteints d'une LLC avec une délétion 17p (dont 2 avec une maladie naïve de traitement et 34 avec une maladie en rechute/réfractaire). L'âge médian était de 64,5 ans (intervalle allant de 44 à 82 ans). Pour les 34 patients ayant une maladie en rechute/réfractaire, le nombre médian de traitements antérieurs était de 4 (intervalle allant de 1 à 12 traitements) : 94% ayant reçu précédemment un analogue nucléosidique, 100% du rituximab, 91% un agent alkylant, 38% de la bendamustine et 35% de l'ofatumumab. Le taux de réponse globale pour les 36 patients ayant une délétion 17p traités par ibrutinib était de 61,1% (IC à 95% : 43,5%, 76,9%), et 2 de ces patients (5,6%) ont obtenu une réponse complète. Vingt patients (55,6%) ont obtenu une réponse partielle. En outre, sept patients (19,4%) ont obtenu une réponse partielle avec lymphocytose. La durée médiane de la réponse n'a pas été atteinte pour ces patients. Le délai médian pour obtenir une réponse initiale était de 1,9 mois. Avec un suivi médian de 22,1 mois pour les 36 patients à la fin de l'étude, 18 des 22 patients ayant répondu étaient toujours vivants et sans progression. |
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Référence(s) officielle(s): Protocole d'utilisation thérapeutique (PUT) 03/04/2014 |
* Absorption Ibrutinib est rapidement absorbé après administration orale, avec un Tmax médian de 1 à 2 heures. L'exposition à ibrutinib augmente proportionnellement à la dose. A l'état d'équilibre, l'exposition à ibrutinib était inférieure à deux fois l'exposition lors de la première dose. L'administration d'ibrutinib à jeun a résulté en une exposition (ASCdernier point quantifiable) d'approximativement 60% celle d'ibrutinib pris 30 minutes avant ou 2 heures après un petit-déjeuner riche en graisses. En revanche, lorsqu'ibrutinib était pris 30 minutes après un petit déjeuner riche en graisses (en présence de nourriture), l'exposition était comparable à celle d'ibrutinib 30 minutes avant ou 2 heures après un repas. * Distribution La liaison réversible d'ibrutinib aux protéines plasmatiques humaines in vitro était de 97,3 %, sans influence de la concentration dans l'intervalle allant de 50 à 1 000 ng/mL. Le volume apparent de distribution à l'état d'équilibre (Vd,ss/F) est d'environ 10 000 L. * Métabolisme Ibrutinib est principalement métabolisé par le cytochrome P450 3A4/5, produisant un métabolite dihydrodiol dominant ayant une action inhibitrice sur la BTK environ 15 fois plus faible que celle d'ibrutinib. A l'état d'équilibre, l'exposition systémique au métabolite dihydrodiol est comparable à celle de la molécule mère. Les études in vitro ont indiqué que l'implication du CYP2D6 dans le métabolisme oxydatif d'ibrutinib est < 2 %. De plus, dans le cadre d'une étude du bilan de masse chez l'Homme, les sujets ayant un génotype de métaboliseur lent du CYP2D6 ont montré un profil pharmacocinétique similaire à celui des métaboliseurs rapides. Par conséquent, aucune précaution n'est nécessaire en fonction des génotypes CYP2D6 des patients. * Elimination Après administration orale, ibrutinib est rapidement éliminé. La clairance apparente (Cl/F) est d'environ 1 000 L/h. La demi-vie fonctionnelle d'ibrutinib est de 5 à 6 heures. Les concentrations plasmatiques diminuent de manière biphasique, avec une demi-vie terminale d'environ 15 heures. Ibrutinib, majoritairement sous forme de métabolites, est éliminé principalement dans les fécès. Après une administration orale unique d'ibrutinib radio-marqué au [14C] chez des sujets sains, environ 90 % de la radioactivité ont été excrétés dans les 168 heures, la majorité (80 %) étant excrétée dans les fécès, et moins de 10 % dans les urines. Ibrutinib sous forme inchangée représentait environ 1 % du produit radio-marqué excrété dans les selles et n'a pas été retrouvé dans les urines, le reste de la dose étant sous forme de métabolites. * Populations particulières - Sujets âgés La pharmacocinétique de population a indiqué que l'âge n'influence pas de manière significative l'élimination d'ibrutinib de la circulation. - Population pédiatrique Aucune étude pharmacocinétique n'a été conduite avec ibrutinib chez les enfants de moins de 18 ans. - Sexe Les données de pharmacocinétique de population ont indiqué que le sexe n'influence pas de manière significative l'élimination d'ibrutinib de la circulation. - Insuffisance rénale L'excrétion urinaire des métabolites d'ibrutinib est < à 10% de la dose. Aucune étude spécifique n'a été conduite chez les patients atteints d'insuffisance rénale à ce jour. Il n'existe pas de données chez les patients ayant une insuffisance rénale sévère ni chez les patients sous dialyse. - Insuffisance hépatique Ibrutinib est métabolisé dans le foie. A ce jour, aucune étude spécifique n'a été terminée chez les patients ayant une fonction hépatique altérée. |
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Référence(s) officielle(s): Protocole d'utilisation thérapeutique (PUT) 03/04/2014 |
Les effets indésirables suivants ont été observés dans des études d'une durée allant jusqu'à 13 semaines chez le rat et le chien. Il a été montré qu'ibrutinib induisait des effets gastro-intestinaux (selles molles/diarrhée et/ou inflammation) et des effets sur le tissu lymphoïde (déplétion lymphoïde) chez le rat à une exposition (ASC) correspondant à 6 fois (rat mâle) et 21 fois (rat femelle) l'exposition thérapeutique à la dose de 560 mg/j et chez le chien à une exposition correspondant à 3 fois l'exposition thérapeutique. Chez le rat, une atrophie des cellules acineuses pancréatiques a été observée après 13 semaines à une exposition correspondant à 3 fois (rat mâle) et 20 fois (rat femelle) l'exposition thérapeutique à la dose de 560 mg/j. Une raréfaction légère de l'os trabéculaire et cortical a été observée chez les rats ayant été exposés durant 13 semaines à 21 fois l'exposition correspondant à la dose thérapeutique chez l'Homme. Toutes les manifestations notoires chez le rat et le chien ont été totalement ou partiellement réversibles après des périodes de récupération de 6 à 13 semaines. Des effets non réversibles sur l'oeil (opacité et dystrophie cornéenne) ont été observés chez le chien dans les études de 4 et 13 semaines à une exposition correspondant à 14 et 12 fois l'exposition thérapeutique respectivement. Les études de toxicité juvénile n'ont pas été conduites. * Carcinogénicité Aucune étude de carcinogénicité n'a été conduite avec ibrutinib. Ibrutinib n'était pas mutagène dans le test de mutagénicité bactérienne (test de Ames), n'était pas clastogène dans le test d'aberration chromosomique sur des cellules de mammifères, et n'était pas non plus clastogène dans le test du micronoyau mené in vivo sur la moelle osseuse de souris à des doses allant jusqu'à 2 000 mg/kg. * Toxicité sur la reproduction Les effets d'ibrutinib sur le développement embryo-foetal ont été étudiés chez des rates gravides ayant reçu des doses orales de 10, 40 et 80 mg/kg/jour. Ibrutinib à la dose de 80 mg/kg/jour (approximativement 14 fois l'AUC d'ibrutinib et 9,5 fois l'AUC du métabolite dihydrodiol chez les patients recevant une dose quotidienne de 560 mg) a été associé à une augmentation des pertes post-implantatoires et des malformations viscérales (coeur et gros vaisseaux). Ibrutinib à une dose > ou = 40 mg/kg/jour (approximativement > ou = à 5,6 fois l'AUC d'ibrutinib et 4,0 fois l'AUC du métabolite dihydrodiol chez les patients recevant une dose quotidienne de 560 mg) a été associé à une réduction du poids foetal (Cf. rubrique "Grossesse et allaitement"). * Fertilité Aucune étude sur la fertilité n'a été conduite chez l'animal avec ibrutinib (Cf. rubrique "Grossesse et allaitement"). |
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Les effets indésirables suivants ont été observés dans des études d'une durée allant jusqu'à 13 semaines chez les rats et les chiens. Il a été montré qu'ibrutinib induisait des effets gastrointestinaux (selles molles/diarrhée et/ou inflammation) et une déplétion lymphoïde chez les rats et les chiens à une dose sans effet nocif observé (No observed adverse effect level, NOAEL) de 30 mg/kg/jour dans les deux espèces. Sur la base de l'exposition moyenne (ASC) à la dose clinique de 560 mg/jour, le ratio des ASC étaient respectivement de 2,6 et 21 chez les rats mâles et femelles à la dose sans effet nocif observé, et respectivement de 0,4 et 1,8 chez les chiens mâles et femelles à la dose sans effet nocif observé. Les marges d'exposition à la dose minimale avec effet observé (Lowest Observed Effect Level, LOEL) (60 mg/kg/jour) chez les chiens sont de 3,6 fois (mâles) et 2,3 fois (femelles). Chez les rats, une atrophie modérée des cellules acineuses du pancréas (considéré comme un effet indésirable) a été observée à des doses > ou = 100 mg/kg chez les rats mâles (marge d'exposition ASC de 2,6 fois) et n'a pas été observée chez les femelles à des doses allant jusqu'à 300 mg/kg/jour (marge d'exposition ASC de 21,3 fois). Une légère raréfaction de l'os trabéculaire et cortical a été observée chez les rats femelles ayant reçu une dose > ou = 100 mg/kg/jour (marge d'exposition ASC de 20,3 fois). Tous les effets gastro-intestinaux, lymphoïdes et osseux se sont résolus après des périodes de récupération de 6 à 13 semaines. Les effets pancréatiques se sont partiellement résolus avec des périodes comparables. Les études de toxicité juvénile n'ont pas été conduites. * Carcinogénicité/génotoxicité Ibrutinib n'a pas été carcinogène dans le cadre d'une étude de 6 mois chez la souris transgénique (Tg.rasH2) à des doses orales maximales de 2 000 mg/kg/jour avec une marge d'exposition d'environ 23 (mâles) à 37 (femelles) fois l'ASC d'ibrutinib à la dose de 560 mg par jour chez l'homme. Ibrutinib n'a pas de propriétés génotoxiques après avoir été testé sur des bactéries, des cellules de mammifères ou des souris. * Toxicité sur la reproduction Chez les rates gravides, à la dose de 80 mg/kg/jour, ibrutinib a été associé à une augmentation des pertes post-implantatoires et des malformations viscérales (cœur et gros vaisseaux) ainsi qu'à des altérations du squelette à avec une marge d'exposition de 14 fois l'ASC d'ibrutinib mesurée chez des patients recevant une dose journalière de 560 mg. A une posologie > ou = 40 mg/kg/jour, ibrutinib a été associé à une diminution du poids foetal (ratio de l'ASC > ou = 5,6 comparé à la dose quotidienne de 560 mg chez les patients). Par conséquence, la dose foetale sans effet nocif observé (NOAEL) était de 10 mg/kg/jour (approximativement 1,3 fois l'ASC d'ibrutinib à la dose de 560 mg par jour) (Cf. rubrique "Grossesse et allaitement"). Chez les lapines gravides, à la dose de 15 mg/kg/jour ou plus, ibrutinib a été associé à des malformations squelettiques (fusion de sternèbres) et, à la dose de 45 mg/kg/jour, ibrutinib a été associé à une augmentation des pertes post-implantatoires. Ibrutinib a provoqué des malformations chez les lapins à la dose de 15 mg/kg/jour (approximativement 2,0 fois l'exposition (ASC) chez les patients atteints d'un LCM ayant reçu ibrutinib à la dose journalière de 560 mg et 2,8 fois l'exposition chez les patients atteints d'une LLC ou MW ayant reçu ibrutinib à la dose quotidienne de 420 mg). Par conséquent, la dose foetale sans effet nocif observé (NOAEL) était de 5 mg/kg/jour (approximativement 0,7 fois l'ASC d'ibrutinib à la dose de 560 mg par jour) (Cf. rubrique "Grossesse et allaitement"). * Fertilité Aucun effet sur la fertilité ou les capacités de reproduction n'a été observé chez les rats mâles ou femelles jusqu'à la dose maximale testée, 100 mg/kg/jour (DEH 16 mg/kg/jour). |
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Référence(s) officielle(s): Protocole d'utilisation thérapeutique (PUT) 03/04/2014 |
Groupe générique(s) : Néant |
Spécialité(s) générique(s) ansm et date(s) d'application : Néant |
AUTORISATION TEMPORAIRE D'UTILISATION | |
IBRUTINIB PUT 2014 |
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* Conditions de prescription et de délivrance Médicament soumis à prescription hospitalière. Prescription réservée aux spécialistes en hématologie ou aux médecins compétents en maladies du sang. Médicament nécessitant une surveillance particulière pendant le traitement. * Rétrocession - Arrêté du 4 avril 2014 modifiant l'arrêté du 17 décembre 2004 modifié fixant la liste prévue à l'article L. 5126-4 du code de la santé publique (JO du 23/04/2014). * ATU Sont soumises à ATU, toutes les utilisations réalisées en dehors du cadre des essais cliniques, de spécialité pharmaceutique sans AMM en France, qu'ils bénéficient ou non d'une AMM à l'étranger. Les poursuites de traitement en fin d'essai clinique doivent faire l'objet d'un amendement au protocole initial et ne relèvent généralement pas d'ATU. L'utilisation d'un médicament dans une indication autre que celle de son AMM relève de la responsabilité du prescripteur et ne peut faire l'objet d'ATU. En raison de leur statut sans AMM, les médicaments bénéficiant d'ATU ne sont pas disponibles en officine et ne peuvent être dispensés que par les pharmacies d'établissement de santé. Leur prescription peut être restreinte à une catégorie de prescripteurs. |
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Référence(s) officielle(s): Protocole d'utilisation thérapeutique (PUT) 03/04/2014 | |
Code UCD13 : | 3400893993347 |
Code UCD7 : | 9399334 |
Code identifiant spécialité : | Non renseigné |
Laboratoire(s) titulaire(s) ATU: |
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Référence(s) officielle(s): Protocole d'utilisation thérapeutique (PUT) 03/04/2014 | |
Laboratoire(s) exploitant(s) : |
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Référence(s) officielle(s): Protocole d'utilisation thérapeutique (PUT) 03/04/2014 | |
Code CIP13 | 3400958934742 |
Code CIP7 | 5893474 |
Commercialisation | Supprimé le 21/11/2014 |
Agrément collectivités/date JO | En cours |
Présentation réservée à l'hôpital | Oui |
Dose totale contenue dans l'unité commune de dispensation (UCD) |
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Conditionnement primaire | 1 FLACON(S) (1) |
Nb unités de prise par conditionnement primaire | 90 GELULE(S) par FLACON(S) |
Matériau(x) |
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Caractéristique(s) du conditionnement primaire |
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* Nature et contenu de l'emballage extérieur |
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Présentation unitaire | NON |
Référence(s) bibliographique(s) | |
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Conditions de délivrance |
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Référence(s) officielle(s): Protocole d'utilisation thérapeutique (PUT) 03/04/2014 |
Statut de la présentation |
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Référence(s) officielle(s): Protocole d'utilisation thérapeutique (PUT) 03/04/2014 |
1. Prix en officine ville | |
Prix de cette présentation (CIP)/date JO | non concerné |
Tarif forfaitaire de responsabilité/date JO (génériques) | Non concerné |
2. Prix à l'hôpital (Pharmacie à usage intérieur) | |
Prix de vente aux établissements de santé par UCD/date JO (rétrocession - vente au public) | Non concerné |
Tarif de responsabilité par UCD (tarification à l'activité) | Non concerné |
1. Ville | |
Taux de remboursement |
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2. Hôpital (Rétrocession - vente au public) | |
Taux de remboursement |
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SMR spécifique de cette présentation | NON |
Modalité(s) de dispensation |
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* Rétrocession |
Code CIP13 | 3400958934803 |
Code CIP7 | 5893480 |
Commercialisation | Supprimé le 21/11/2014 |
Agrément collectivités/date JO | En cours |
Présentation réservée à l'hôpital | Oui |
Dose totale contenue dans l'unité commune de dispensation (UCD) |
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Conditionnement primaire | 1 FLACON(S) (1) |
Nb unités de prise par conditionnement primaire | 120 GELULE(S) par FLACON(S) |
Matériau(x) |
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Caractéristique(s) du conditionnement primaire |
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* Nature et contenu de l'emballage extérieur |
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Présentation unitaire | NON |
Référence(s) bibliographique(s) | |
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Conditions de délivrance |
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Référence(s) officielle(s): Protocole d'utilisation thérapeutique (PUT) 03/04/2014 |
Statut de la présentation |
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Référence(s) officielle(s): Protocole d'utilisation thérapeutique (PUT) 03/04/2014 |
1. Prix en officine ville | |
Prix de cette présentation (CIP)/date JO | non concerné |
Tarif forfaitaire de responsabilité/date JO (génériques) | Non concerné |
2. Prix à l'hôpital (Pharmacie à usage intérieur) | |
Prix de vente aux établissements de santé par UCD/date JO (rétrocession - vente au public) | Non concerné |
Tarif de responsabilité par UCD (tarification à l'activité) | Non concerné |
1. Ville | |
Taux de remboursement |
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2. Hôpital (Rétrocession - vente au public) | |
Taux de remboursement |
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SMR spécifique de cette présentation | NON |
Modalité(s) de dispensation |
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* Rétrocession |
Code CIP13 | 3400959094889 |
Code CIP7 | 5909488 |
Commercialisation | Supprimé le |
Agrément collectivités/date JO | Non |
Présentation réservée à l'hôpital | Oui |
Dose totale contenue dans l'unité commune de dispensation (UCD) |
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Conditionnement primaire | 1 BOITE (1) |
Nb unités de prise par conditionnement primaire | 92 GELULE(S) par BOITE |
Présentation unitaire | PAS DE RENSEIGNEMENT |
Référence(s) bibliographique(s) | |
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Conditions de délivrance |
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Référence(s) officielle(s): Protocole d'utilisation thérapeutique (PUT) 03/04/2014 |
Statut de la présentation |
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Référence(s) officielle(s): Protocole d'utilisation thérapeutique (PUT) 03/04/2014 |
1. Prix en officine ville | |
Prix de cette présentation (CIP)/date JO | non concerné |
Tarif forfaitaire de responsabilité/date JO (génériques) | Non concerné |
2. Prix à l'hôpital (Pharmacie à usage intérieur) | |
Prix de vente aux établissements de santé par UCD/date JO (rétrocession - vente au public) | Non concerné |
Tarif de responsabilité par UCD (tarification à l'activité) | Non concerné |
1. Ville | |
Taux de remboursement |
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2. Hôpital (Rétrocession - vente au public) | |
Taux de remboursement |
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SMR spécifique de cette présentation | NON |
Modalité(s) de dispensation |
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* Rétrocession |
Code CIP13 | 3400959094940 |
Code CIP7 | 5909494 |
Commercialisation | Supprimé le |
Agrément collectivités/date JO | Non |
Présentation réservée à l'hôpital | Oui |
Dose totale contenue dans l'unité commune de dispensation (UCD) |
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Conditionnement primaire | 1 BOITE (1) |
Nb unités de prise par conditionnement primaire | 120 GELULE(S) par BOITE |
Présentation unitaire | PAS DE RENSEIGNEMENT |
Référence(s) bibliographique(s) | |
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Conditions de délivrance |
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Référence(s) officielle(s): Protocole d'utilisation thérapeutique (PUT) 03/04/2014 |
Statut de la présentation |
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Référence(s) officielle(s): Protocole d'utilisation thérapeutique (PUT) 03/04/2014 |
1. Prix en officine ville | |
Prix de cette présentation (CIP)/date JO | non concerné |
Tarif forfaitaire de responsabilité/date JO (génériques) | Non concerné |
2. Prix à l'hôpital (Pharmacie à usage intérieur) | |
Prix de vente aux établissements de santé par UCD/date JO (rétrocession - vente au public) | Non concerné |
Tarif de responsabilité par UCD (tarification à l'activité) | Non concerné |
1. Ville | |
Taux de remboursement |
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2. Hôpital (Rétrocession - vente au public) | |
Taux de remboursement |
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SMR spécifique de cette présentation | NON |
Modalité(s) de dispensation |
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* Rétrocession |
Durée(s) et condition(s) de conservation |
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* Durée de conservation |
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Référence(s) officielles(s) : Protocole d'utilisation thérapeutique (PUT) 03/04/2014 |
Durée(s) et condition(s) de conservation |
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* Durée de conservation |
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Référence(s) officielles(s) : Protocole d'utilisation thérapeutique (PUT) 03/04/2014 |
Durée(s) et condition(s) de conservation |
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Référence(s) officielles(s) : Protocole d'utilisation thérapeutique (PUT) 03/04/2014 |
Durée(s) et condition(s) de conservation |
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Référence(s) officielles(s) : Protocole d'utilisation thérapeutique (PUT) 03/04/2014 |
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Ibrutinib est indiqué pour le traitement des patients adultes atteints d'un lymphome à cellules du manteau (LCM) en rechute ou réfractaire. |
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Référence(s) officielle(s) | Protocole d'utilisation thérapeutique (PUT) 03/04/2014 |
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CIM10 |
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Maladie rare | Oui - Lien Orphanet : Lymphome à cellules du manteau | ||
Lymphome à cellules du manteau |
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Ibrutinib est indiqué pour le traitement des patients adultes atteints d'une leucémie lymphoïde chronique (LLC) en rechute ou réfractaire. |
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Référence(s) officielle(s) | Protocole d'utilisation thérapeutique (PUT) 03/04/2014 |
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CIM10 |
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Maladie rare | Non |
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Ibrutinib est indiqué pour le traitement des patients adultes atteints d'un lymphome lymphocytique (LL) en rechute ou réfractaire. |
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Référence(s) officielle(s) | Protocole d'utilisation thérapeutique (PUT) 03/04/2014 |
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CIM10 |
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Maladie rare | Non |
Voie(s) d'administration |
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Terrain(s) physio-pathologique(s) |
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Indication(s) |
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Posologie USUELLE | |
Dose | 560 MG/JOUR |
Fréquence maximale | 1 /JOUR |
Durée de traitement |
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Adaptation posologique |
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Surveillance |
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Recommandation(s) |
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Le traitement par ibrutinib doit être instauré et surveillé par un médecin expérimenté dans l'utilisation des médicaments anticancéreux. Ibrutinib doit être poursuivi jusqu'à progression de la maladie ou intolérance du patient. * Posologie - Lymphome à cellules du manteau (LCM) La posologie recommandée d'ibrutinib pour le traitement du LCM est de 560 mg (quatre gélules de 140 mg) une fois par jour. Avant d'instaurer le traitement, il est recommandé de réaliser les examens suivants : · Numération formule sanguine avec taux de plaquettes. · Examens sériques : créatinine, ASAT, ALAT, LDH et béta2microglobuline. · Test de grossesse chez les femmes en âge de procréer. Au cours du traitement, tous les mois pendant le 1er trimestre, puis ensuite tous les 3 mois ou plus fréquemment selon l'état clinique du patient, il est recommandé de réaliser les examens suivants : · Numération formule sanguine avec taux de plaquettes. · Examens sériques : créatinine, ASAT, ALAT, LDH et béta2microglobuline. Il ne faut débuter le traitement que si : · ASAT et ALAT < 2,5 X LSN · Débit de filtration glomérulaire estimé (calculé selon la méthode de Cokroft-Gault) > 30 mL/min · Numération des polynucléaires neutrophiles ³ 750/mm3, sans facteur de croissance · Plaquettes > 50 000/mm3, sans transfusion - Adaptation de la dose en cas de toxicités hématologiques et non hématologiques Le traitement par ibrutinib doit être interrompu en cas : · de survenue d'une toxicité non-hématologique de grade = 3, · d'une neutropénie de grade = 3 avec infection ou fièvre, · ou d'une toxicité hématologique de grade 4. Dès que la toxicité sera revenue à un grade 1 ou à l'état initial chez ce patient, le traitement par ibrutinib pourra être réinstauré à la dose initiale. En cas de récidive de la toxicité, la posologie devra être réduite d'une gélule (c'est-à-dire de 140 mg par jour). Une seconde réduction de dose de 140 mg pourra être envisagée si nécessaire. En cas de la persistance ou de la récidive de ces toxicités après deux réductions de dose, le traitement par ibrutinib devra être définitivement arrêté. Les modifications de dose recommandées pour ces toxicités sont décrites ci-après: - Survenue d'une toxicité : Première apparition . Modification de la posologie après résolution ou retour à une toxicité de grade 1 pour le LCM : reprendre à 560 mg par jour (soit 4 gélules) - Survenue d'une toxicité : Deuxième apparition . Modification de la posologie après résolution ou retour à une toxicité de grade 1 pour le LCM : reprendre à 420 mg par jour (soit 3 gélules) - Survenue d'une toxicité : Troisième apparition . Modification de la posologie après résolution ou retour à une toxicité de grade 1 pour le LCM : reprendre à 280 mg par jour (soit 2 gélules) - Survenue d'une toxicité : Quatrième apparition . Modification de la posologie après résolution ou retour à une toxicité de grade 1 pour le LCM : arrêter ibrutinib définitivement * Adaptation de la dose en cas d'administration concomitante de médicaments agissant sur les CYP Eviter l'administration concomitante avec des inhibiteurs puissants ou modérés du CYP3A. Préférer l'utilisation de médicaments entraînant une inhibition faible du CYP3A. L'utilisation concomitante au long court d'inhibiteurs du CYP3A (par exemple, le ritonavir, l'indinavir, nelfinavir, le saquinavir, le bocéprévir, le télaprévir, la néfazodone) n'est pas recommandée. En cas d'une utilisation à court terme (traitement de 7 jours ou moins) d'inhibiteurs puissants du CYP3A (par exemple, des antifongiques et antibiotiques) l'interruption du traitement par ibrutinib doit être envisagée jusqu'à ce que le médicament inhibiteur du CYP3A soit arrêté. La posologie d'ibrutinib devra être réduite à 140 mg (c'est à dire à une gélule par jour) si l'utilisation concomitante d'inhibiteurs modérés du CYP3A est envisagée (par exemple, fluconazole, darunavir, érythromycine, diltiazem, atazanavir, aprepitant, amprenavir, fosamprevir, crizotinib, imatinib, vérapamil, jus de pamplemousse et ciprofloxacine). * Population pédiatrique La sécurité et l'efficacité d'ibrutinib chez les enfants n'ont pas été établies. * Population âgée Sur les 111 patients traités pour un LCM, 63% étaient âgés de 65 ans ou plus. Aucune différence globale sur l'efficacité n'a été observée entre ces patients et les patients plus jeunes. Des effets indésirables cardiaques (fibrillation auriculaire et l'hypertension), des infections (pneumonie et cellulite) et des troubles gastro-intestinaux (diarrhée et déshydratation) sont survenus plus fréquemment chez les patients âgés. Parmi les 51 patients traités pour une LLC en rechute/réfractaire, 53% étaient âgés de 65 ans ou plus. Globalement, les profils de tolérance ont été comparables entre ces patients et les patients plus jeunes. Aucune adaptation posologique n'est nécessaire chez les patients âgés. * Insuffisance rénale Moins de 1% d'ibrutinib est éliminé par voie rénale. L'exposition d'ibrutinib n'est pas modifiée chez les patients dont la clairance de la créatinine (Clcr)> 25 ml/min. Il n'existe pas de données chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine <25 ml/min) ou chez les patients sous dialyse (Cf. rubrique "Propritétés pharmacocinétiques"). * Insuffisance hépatique Ibrutinib est métabolisé par le foie et une augmentation importante de l'exposition d'ibrutinib est attendue chez les patients présentant une insuffisance hépatique. Les patients ayant un taux de l'aspartate-aminotransférase (ASAT / SGOT) ou de l'alanine aminotransférase (ALAT / SGPT) > 2,5 fois la limite supérieure de la normale (LSN) étaient exclus des essais cliniques. Les données sont insuffisantes pour recommander une dose d'ibrutinib chez les patients ayant une fonction hépatique altérée. |
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Référence(s) officielle(s) |
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Voie(s) d'administration |
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Terrain(s) physio-pathologique(s) |
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Indication(s) |
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Posologie USUELLE | |
Dose | 420 MG/JOUR |
Fréquence maximale | 1 /JOUR |
Durée de traitement |
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Adaptation posologique |
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Surveillance |
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Recommandation(s) |
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Le traitement par ibrutinib doit être instauré et surveillé par un médecin expérimenté dans l'utilisation des médicaments anticancéreux. Ibrutinib doit être poursuivi jusqu'à progression de la maladie ou intolérance du patient. * Posologie - Leucémie lymphoïde chronique (LLC) /Lymphome lymphocytique (LL) La posologie recommandée d'ibrutinib pour le traitement de la LLC/LL est de 420 mg (trois gélules de 140 mg) une fois par jour. Avant d'instaurer le traitement, il est recommandé de réaliser les examens suivants : · Numération formule sanguine avec taux de plaquettes. · Examens sériques : créatinine, ASAT, ALAT, LDH et béta2microglobuline. · Test de grossesse chez les femmes en âge de procréer. Au cours du traitement, tous les mois pendant le 1er trimestre, puis ensuite tous les 3 mois ou plus fréquemment selon l'état clinique du patient, il est recommandé de réaliser les examens suivants : · Numération formule sanguine avec taux de plaquettes. · Examens sériques : créatinine, ASAT, ALAT, LDH et béta2microglobuline. Il ne faut débuter le traitement que si : · ASAT et ALAT < 2,5 X LSN · Débit de filtration glomérulaire estimé (calculé selon la méthode de Cokroft-Gault) > 30 mL/min · Numération des polynucléaires neutrophiles ³ 750/mm3, sans facteur de croissance · Plaquettes > 50 000/mm3, sans transfusion - Adaptation de la dose en cas de toxicités hématologiques et non hématologiques Le traitement par ibrutinib doit être interrompu en cas : · de survenue d'une toxicité non-hématologique de grade = 3, · d'une neutropénie de grade = 3 avec infection ou fièvre, · ou d'une toxicité hématologique de grade 4. Dès que la toxicité sera revenue à un grade 1 ou à l'état initial chez ce patient, le traitement par ibrutinib pourra être réinstauré à la dose initiale. En cas de récidive de la toxicité, la posologie devra être réduite d'une gélule (c'est-à-dire de 140 mg par jour). Une seconde réduction de dose de 140 mg pourra être envisagée si nécessaire. En cas de la persistance ou de la récidive de ces toxicités après deux réductions de dose, le traitement par ibrutinib devra être définitivement arrêté. Les modifications de dose recommandées pour ces toxicités sont décrites ci-après: - Survenue d'une toxicité : Première apparition . Modification de la posologie après résolution ou retour à une toxicité de grade 1 pour la LLC et le LL : reprendre à 420 mg par jour (soit 3 gélules) - Survenue d'une toxicité : Deuxième apparition . Modification de la posologie après résolution ou retour à une toxicité de grade 1 pour la LLC et le LL : reprendre à 280 mg par jour (soit 2 gélules) - Survenue d'une toxicité : Troisième apparition . Modification de la posologie après résolution ou retour à une toxicité de grade 1 pour la LLC et le LL : reprendre à 140 mg par jour (soit 1 gélule) - Survenue d'une toxicité : Quatrième apparition . Modification de la posologie après résolution ou retour à une toxicité de grade 1 pour la LLC et le LL : arrêter ibrutinib définitivement * Adaptation de la dose en cas d'administration concomitante de médicaments agissant sur les CYP Eviter l'administration concomitante avec des inhibiteurs puissants ou modérés du CYP3A. Préférer l'utilisation de médicaments entraînant une inhibition faible du CYP3A. L'utilisation concomitante au long court d'inhibiteurs du CYP3A (par exemple, le ritonavir, l'indinavir, nelfinavir, le saquinavir, le bocéprévir, le télaprévir, la néfazodone) n'est pas recommandée. En cas d'une utilisation à court terme (traitement de 7 jours ou moins) d'inhibiteurs puissants du CYP3A (par exemple, des antifongiques et antibiotiques) l'interruption du traitement par ibrutinib doit être envisagée jusqu'à ce que le médicament inhibiteur du CYP3A soit arrêté. La posologie d'ibrutinib devra être réduite à 140 mg (c'est à dire à une gélule par jour) si l'utilisation concomitante d'inhibiteurs modérés du CYP3A est envisagée (par exemple, fluconazole, darunavir, érythromycine, diltiazem, atazanavir, aprepitant, amprenavir, fosamprevir, crizotinib, imatinib, vérapamil, jus de pamplemousse et ciprofloxacine). * Population pédiatrique La sécurité et l'efficacité d'ibrutinib chez les enfants n'ont pas été établies. * Population âgée Sur les 111 patients traités pour un LCM, 63% étaient âgés de 65 ans ou plus. Aucune différence globale sur l'efficacité n'a été observée entre ces patients et les patients plus jeunes. Des effets indésirables cardiaques (fibrillation auriculaire et l'hypertension), des infections (pneumonie et cellulite) et des troubles gastro-intestinaux (diarrhée et déshydratation) sont survenus plus fréquemment chez les patients âgés. Parmi les 51 patients traités pour une LLC en rechute/réfractaire, 53% étaient âgés de 65 ans ou plus. Globalement, les profils de tolérance ont été comparables entre ces patients et les patients plus jeunes. Aucune adaptation posologique n'est nécessaire chez les patients âgés. * Insuffisance rénale Moins de 1% d'ibrutinib est éliminé par voie rénale. L'exposition d'ibrutinib n'est pas modifiée chez les patients dont la clairance de la créatinine (Clcr)> 25 ml/min. Il n'existe pas de données chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine <25 ml/min) ou chez les patients sous dialyse (Cf. rubrique "Propritétés pharmacocinétiques"). * Insuffisance hépatique Ibrutinib est métabolisé par le foie et une augmentation importante de l'exposition d'ibrutinib est attendue chez les patients présentant une insuffisance hépatique. Les patients ayant un taux de l'aspartate-aminotransférase (ASAT / SGOT) ou de l'alanine aminotransférase (ALAT / SGPT) > 2,5 fois la limite supérieure de la normale (LSN) étaient exclus des essais cliniques. Les données sont insuffisantes pour recommander une dose d'ibrutinib chez les patients ayant une fonction hépatique altérée. |
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Référence(s) officielle(s) |
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Recommandation(s) |
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* Précautions particulières d'élimination et de manipulation Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur. * Incompatibilités Sans objet. |
Voie(s) d'administration |
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Modalité(s) |
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* Mode d'administration Ibrutinib doit être administré par voie orale, une fois par jour avec un grand verre d'eau, environ une demi-heure avant ou 2 heures après un repas, si possible à la même heure chaque jour. Les gélules doivent être avalées entières avec de l'eau, sans être ouvertes, cassées ni mâchées. Ibrutinib ne doit pas être pris avec du jus de pamplemousse (Cf. rubrique "Interactions"). * Dose oubliée Si le patient a oublié de prendre son traitement par ibrutinib à l'heure habituelle, celui-ci doit être pris dès que possible le même jour, avec un retour à l'heure habituelle le jour suivant. Aucune gélule supplémentaire ne doit être prise par le patient pour compenser la dose oubliée. |
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Référence(s) officielle(s) |
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Terrain N° 1 | HYPERSENSIBILITE
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Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 2 | INTERACTION D'ORIGINE ALIMENTAIRE
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Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 3 | AUTRE TRAITEMENT EN COURS
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Niveau(x) |
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La warfarine ou d'autres anti-vitamines K ne doivent pas être administrés de façon concomitante à ce médicament. |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 4 | GROSSESSE |
Niveau(x) |
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Ibrutinib ne doit pas être utilisé pendant la grossesse. |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 5 | ALLAITEMENT |
Niveau(x) |
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L'allaitement doit être interrompu pendant le traitement par ibrutinib. |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 6 | NOUVEAU-NE |
Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 7 | NOURRISSON |
Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 8 | ENFANT |
Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 9 | ADULTE JEUNE (15-17 ANS)
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Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Hypersensibilité (telle que, les réactions anaphylactiques et anaphylactoïdes) à l'ibrutinib ou à l'un des excipients. |
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Référence(s) officielle(s) | Protocole d'utilisation thérapeutique (PUT) 03/04/2014 |
Terrain N° 10 | HYPERSENSIBILITE
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Niveau(x) |
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Ce médicament est contre-indiqué en cas d'hypersensibilité aux dérivés de la pipéridine. Réf. : Rectificatif AMM française du 14/05/2019 de ARICEPT 5MG CPR. |
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CIM 10 |
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Terrain N° 11 | HYPERSENSIBILITE
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Niveau(x) |
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Ce médicament contient du propylène glycol, il est donc contre-indiqué en cas d'hypersensibilité à la classe des dérivés du propylène glycol. | |
CIM 10 |
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Terrain N° 1 | INTERACTION D'ORIGINE ALIMENTAIRE
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Niveau(x) |
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Le jus de pamplemousse et les oranges de Séville (oranges amères) doivent être évités pendant le traitement par ibrutinib car ceux-ci contiennent des inhibiteurs modérés du CYP3A4. |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 2 | AUTRE TRAITEMENT EN COURS
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Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 3 | INTERVENTION CHIRURGICALE
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Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 4 | LYMPHOCYTOSE
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Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 5 | DOULEUR
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Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 6 | FIEVRE |
Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 7 | NEUTROPENIE |
Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 8 | INFECTION |
Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 9 | AUTRE TRAITEMENT EN COURS
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Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 10 | TRAITEMENT ANTERIEUR
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Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 11 | TROUBLE NEUROLOGIQUE |
Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 12 | TROUBLE COGNITIF |
Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 13 | TROUBLE COMPORTEMENTAL |
Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 14 | ATTEINTE RESPIRATOIRE |
Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 15 | SUJET AGE |
Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 16 | ALTERATION DE L'ETAT GENERAL
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Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 17 | ATTEINTE CARDIOVASCULAIRE
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Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 18 | HYPERTENSION ARTERIELLE |
Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 19 | DIABETE TYPE I |
Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 20 | DIABETE TYPE II |
Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 21 | DIABETE AUTRE |
Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 22 | ARYTHMIE CARDIAQUE
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Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 23 | ARYTHMIE VENTRICULAIRE |
Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 24 | FIBRILLATION AURICULAIRE |
Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 25 | INSUFFISANCE CARDIAQUE |
Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 26 | AFFECTION MALIGNE
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Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 27 | HEPATITE
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Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 28 | ACTIVATION MACROPHAGIQUE SYNDROME |
Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 29 | HEPATOMEGALIE |
Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 30 | AUTRE TRAITEMENT EN COURS
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Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 31 | SPLENOMEGALIE |
Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 32 | DYSLIPIDEMIE / ANOMALIE METAB LIPIDE
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Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 33 | FEMME EN AGE DE PROCREER |
Niveau(x) |
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Les femmes en âge de procréer doivent donc utiliser des méthodes de contraception hautement efficaces pendant le traitement par ibrutinib et jusqu'à trois mois après la fin du traitement. |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 34 | INSUFFISANCE RENALE CHRONIQUE
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Niveau(x) |
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Il n'existe pas de données chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère. |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 35 | DIALYSE |
Niveau(x) |
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Il n'existe pas de données chez les patients sous dialyse. |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 36 | QUEL QUE SOIT LE TERRAIN |
Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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Terrain N° 37 | QUEL QUE SOIT LE TERRAIN |
Niveau(x) |
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Référence(s) officielle(s) |
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CIM 10 |
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* Evènements hémorragiques Des évènements hémorragiques, avec et sans thrombocytopénie, ont été rapportés chez des patients traités par ibrutinib. 5% des patients traités par ibrutinib dans le cadre d'un LCM ont présenté des hémorragies de grade > ou = 3 (hématome sous-dural, hémorragies gastro-intestinales, hématuries…). Ces effets indésirables, quels que soient leurs grades, ont représenté 48% des patients traités par ibrutinib dans cette indication. Surveiller étroitement ces patients à la recherche de tout signe et symptôme de saignement. * Chirurgie : Ibrutinib devra être interrompu au moins 3 à 7 jours avant et après une chirurgie, selon le type de chirurgie et le risque de saignement, comme suit : - Chirurgie majeure, ou intervention invasive nécessitant des points de suture ou agrafes pour la cicatrisation : Interrompre ibrutinib pendant au moins 7 jours avant et pendant au moins 7 jours après la chirurgie/intervention. Le médecin pourra décider de réinstaurer ibrutinib lorsque le site de la chirurgie sera cicatrisé. - Intervention mineure (telle que, insertion d'un cathéter central, biopsie à l'aiguille, ponction pleurale, ou paracenthèse) : Interrompre ibrutinib pendant au moins 3 jours avant et pendant au moins 3 jours après l'intervention. - Biopsies de la moelle osseuse : Aucune adaptation posologique n'est nécessaire. - Interventions en urgence : Interrompre ibrutinib jusqu'à ce que le site de la chirurgie soit suffisamment cicatrisé et pendant au moins 7 jours après l'intervention chirurgicale urgente. * Infections Des infections de grade > ou = 3, incluant septicémie, infections bactériennes, virales ou fongiques, ont été observées chez 25% des patients ayant un LCM et 35 % des patients ayant une LLC/LL. Certaines de ces infections ont été d'issue fatale. Une surveillance accrue des patients doit être réalisée en cas de fièvre et d'infections, et un traitement anti-infectieux approprié doit être instauré le cas échéant. * Myélosuppression Des cytopénies secondaires au traitement, de grades 3 et 4, ont été rapportés chez 41% des patients ayant un LCM. Ces cytopénies incluaient des neutropénies (29%), des thrombopénies (17%) et des anémies (9%). Une surveillance de la NFS doit donc être réalisée mensuellement. * Toxicité rénale Des cas graves d'insuffisance rénale, voire mortels sont survenus au cours du traitement par ibrutinib dans le traitement des LCM. Une augmentation du taux de créatinine de 1,5 à 3 fois la limite supérieure de la normale est survenue chez 9% des patients traités et chez 67% des patients cette augmentation était jusqu'à 1,5 fois la limite supérieure de la normale. De ce fait, il convient de surveiller périodiquement le taux de créatinine et de maintenir une hydratation correcte. * Autres affections malignes D'autres maladies malignes (5%) ont été observées chez les patients ayant été traités par ibrutinib pour un LCM, incluant des cancers de la peau (4%), des adéno-carcinomes et d'autres affections hématologiques malignes (1%). * Toxicité embryo-foetale Au vu des études animales, ibrutinib peut entraîner des malformations foetales en cas d'administration chez la femme enceinte (voir rubriques 4.6 et 5.3). Ibrutinib a entraîné des malformations foetales chez le rat, à une exposition 14 fois supérieure à celle des patients atteints d'un LCM traités par ibrutinib à la dose de 560 mg. Une diminution du poids des foetus a été observée à des expositions plus faibles (Cf. rubrique "Grossesse et allaitement"). * Lymphocytose Après l'instauration du traitement, une augmentation réversible du nombre des lymphocytes (augmentation > ou = 50% par rapport à l'état initial et nombre absolu supérieur à 5 G/L), souvent associée à une diminution des lymphadénopathies, a été observée chez 75,2% des patients ayant une LLC/LL en rechute/réfractaire traités par ibrutinib. Cet effet a également été observé chez 34,5% des patients ayant un LCM en rechute/réfractaire traités par ibrutinib. Cette lymphocytose n'est généralement pas associée à un évènement indésirable et ne doit pas être considérée comme une progression de la maladie en l'absence d'autres manifestations cliniques. Pour ces deux pathologies, la lymphocytose survient généralement pendant les toutes premières semaines de traitement par ibrutinib (délai médian de 1,1 semaines) et se résout habituellement dans un délai médian de 8,0 semaines chez les patients atteints d'un LCM et de 18,7 semaines chez les patients atteints d'une LLC/LL. Une lymphocytose importante (par ex. > 400 G/L) a été observée chez certains patients. Il s'agissait de cas isolés de leucostase rapportés chez des patients traités par ibrutinib. Un nombre élevé de lymphocytes circulants (> 400 G/L) peut conférer un risque accru d'évènement indésirable. Dans ce cas, une interruption temporaire d'ibrutinib doit être envisagée, les patients doivent être étroitement surveillés et le cas échéant il faut administrer un traitement symptomatique, incluant une hydratation et/ou une leucophorèse. |
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Référence(s) officielle(s) | Protocole d'utilisation thérapeutique (PUT) 03/04/2014 |
Ibrutinib est principalement métabolisé par les isoenzymes 3A4/5 du cytochrome P450. L'utilisation concomitante d'ibrutinib avec de puissants inhibiteurs/inducteurs du CYP3A4/5 doit être évitée dans la mesure du possible. * Agents susceptibles d'augmenter les concentrations plasmatiques d'ibrutinib L'utilisation concomitante d'ibrutinib et de médicaments inhibant le CYP3A4/5 peut augmenter l'exposition à ibrutinib. Chez 18 sujets sains, l'administration concomitante du kétoconazole (inhibiteur puissant du CYP3A4/5) a augmenté la Cmax et l'ASC d'ibrutinib de, respectivement, 29 et 24 fois. L'exposition maximale observée (ASC) à ibrutinib était < ou = 2 fois chez 38 patients traités avec un inhibiteur faible et/ou modéré du CYP3A4/5, comparée à celle chez 76 patients non traités de façon concomitante avec des inhibiteurs du CYP3A4/5. Les données de sécurité clinique chez des patients (n = 84) traités avec des inhibiteurs faibles, modérés ou puissants du CYP3A4/5 n'ont pas révélé d'augmentation significative en termes de toxicités. Les inhibiteurs puissants du CYP3A4/5 (tels que kétoconazole, indinavir, nelfinavir, ritonavir, lopinavir, saquinavir, clarithromycine, télithromycine, itraconazole et néfazadone) doivent être évités. Si un inhibiteur puissant du CYP3A4/5 doit être utilisé, envisager de réduire la dose d'ibrutinib à 140 mg ou d'interrompre le traitement temporairement. Les patients doivent être surveillés afin de rechercher une toxicité pouvant être liée à ibrutinib. Si les bénéfices l'emportent sur le risque et qu'un inhibiteur modéré du CYP3A4/5 doit être utilisé, surveiller le patient et suivre les recommandations d'adaptation posologique si nécessaire. Eviter les pamplemousses et les oranges de Séville (oranges amères) durant un traitement par ibrutinib, ces derniers contenant des inhibiteurs modérés du CYP3A4/5 (Cf. rubrique "Posologie"). * Agents susceptibles de diminuer les concentrations plasmatiques d'ibrutinib L'administration d'ibrutinib avec des inducteurs du CYP3A4/5 peut diminuer les concentrations plasmatiques d'ibrutinib. La co-administration de rifampicine, un inducteur puissant du CYP3A4/5, chez 18 sujets sains a diminué la Cmax et l'ASC d'ibrutinib de, respectivement, 92% et 90%. La modélisation pharmacocinétique et la simulation indiquent que l'efavirenz, un inducteur modéré, peut entrainer une diminution de l'exposition à ibrutinib de 61%. Des inducteurs puissants du CYP3A4/5 (tels que carbamazépine, rifampicine, phénytoïne et millepertuis) peuvent diminuer l'exposition à ibrutinib et doivent par conséquent être évités. D'autres agents moins ou non inducteurs du CYP3A4/5 doivent être envisagés. * Médicaments susceptibles d'avoir leurs concentrations plasmatiques modifiés par ibrutinib Des études in vitro ont indiqué qu'ibrutinib est un inhibiteur faible des CYP2B6, CYP2C8, CYP2C9, CYP2C19, CYP2D6, et CYP3A4/5. Le métabolite dihydrodiol d'ibrutinib est un faible inhibiteur des CYP2B6, CYP2C8, CYP2C9, et CYP2D6. Ibrutinib et le métabolite dihydrodiol sont tous deux au plus des inducteurs faibles des isoenzymes du CYP450 in vitro. Par conséquent, il est peu probable qu'ibrutinib ait des interactions médicamenteuses cliniquement significatives avec les médicaments pouvant être métabolisés par les enzymes du CYP450. Des études in vitro ont indiqué qu'ibrutinib n'est pas un substrat de la P-gp, mais un faible inhibiteur. Des interactions médicamenteuses systémiques avec les substrats de la P-gp ne sont pas attendues. Toutefois, il ne peut pas être exclu qu'ibrutinib puisse inhiber la P-gp intestinale à la dose thérapeutique. Il n'y a pas de données cliniques disponibles. Par conséquent, une administration concomitante de substrats de la P-gp ayant une marge thérapeutique étroite (tels que la digoxine) avec ibrutinib peut augmenter leurs concentrations plasmatiques et doit être effectuée avec précaution et une surveillance étroite de la toxicité. * Agents anticoagulants et antiplaquettaires Dans les études de phase 2 et 3 conduites avec ibrutinib, les patients sous warfarine ou d'autres antivitamines K étaient exclus. Les patients avec une diathèse hémorragique congénitale n'ont pas été étudiés. La warfarine ou d'autres anti-vitamines K ne doivent pas être administrés de façon concomitante à ibrutinib. De même, les compléments alimentaires tels que les préparations à base d'huile de poisson et de vitamine E doivent être évités. Utilisez ibrutinib avec précaution chez les patients nécessitant des anticoagulants ou des médicaments inhibant la fonction plaquettaire et surveiller étroitement ces patients à la recherche de tout signe ou symptôme de saignement. |
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Référence(s) officielle(s):  Protocole d'utilisation thérapeutique (PUT) 03/04/2014 |
Effet spécialité |
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Niveau(x) de risque |
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Ibrutinib ne doit pas être utilisé pendant la grossesse. |
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Référence(s) officielle(s) : | Protocole d'utilisation thérapeutique (PUT) 03/04/2014 |
Recommandations |
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- Contraception chez les hommes et les femmes (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi") Les femmes en âge de procréer et les hommes sexuellement actifs doivent utiliser des méthodes contraceptives efficaces et éviter de concevoir un enfant lors d'un traitement par ibrutinib et pendant au moins 1 mois après l'arrêt de celui-ci pour les femmes et 3 mois pour les hommes. - Fertilité Aucune étude de fertilité n'a été conduite avec ibrutinib (Cf. rubrique "Sécurité préclinique"). |
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Référence(s) officielle(s) : | Protocole d'utilisation thérapeutique (PUT) 03/04/2014 |
Passage dans le lait | Pas d'information |
Fixation protéique | Pas d'information |
Rapport concentration lait/plasma maternels | Pas d'information |
Concentration dans 100 ml de lait maternel | Pas d'information |
Recommandations |
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Il n'a pas été établi si ibrutinib ou ses métabolites sont excrétés dans le lait maternel. L'allaitement doit être interrompu pendant le traitement par ibrutinib. |
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Référence(s) officielle(s): | Protocole d'utilisation thérapeutique (PUT) 03/04/2014 |
Recommandations |
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Ce médicament a une influence mineure sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Fatigue, sensation de vertige et asthénie ont été rapportés chez certains patients prenant ibrutinib et doivent être pris en compte lors de l'évaluation de la capacité du patient à conduire ou à utiliser des machines. |
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Référence(s) officielle(s): Protocole d'utilisation thérapeutique (PUT) 03/04/2014 |
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration: Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance.
Site internet: www.ansm.sante.fr.
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