Le risque d'expulsion du système intra-utérin est augmenté chez :
- Les femmes ayant un IMC supérieur à la normale au moment de l'insertion ; ce risque augmente progressivement avec l'augmentation de l'IMC.
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Terrain N° 1 | MIGRAINE |
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CIM 10 |
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Terrain N° 2 | CEPHALEE |
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CIM 10 |
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Terrain N° 3 | ICTERE |
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CIM 10 |
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Terrain N° 4 | HYPERTENSION ARTERIELLE |
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CIM 10 |
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Terrain N° 5 | ATTEINTE CARDIOVASCULAIRE
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CIM 10 |
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Terrain N° 6 | ARTERIOPATHIE |
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CIM 10 |
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Terrain N° 7 | ACCIDENT VASCULAIRE CEREBRAL
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CIM 10 |
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Terrain N° 8 | INFARCTUS DU MYOCARDE
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CIM 10 |
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Terrain N° 9 | CARDIOPATHIE
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CIM 10 |
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Terrain N° 10 | VALVULOPATHIE |
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CIM 10 |
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Terrain N° 11 | DIABETE TYPE I |
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CIM 10 |
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Terrain N° 12 | HYPERPLASIE ENDOMETRE |
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CIM 10 |
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Terrain N° 13 | GROSSESSE PATHOLOGIQUE
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CIM 10 |
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Terrain N° 14 | INTERVENTION CHIRURGICALE
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CIM 10 |
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Terrain N° 15 | AMENORRHEE |
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CIM 10 |
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Terrain N° 16 | FEMME
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Terrain N° 17 | DEPRESSION |
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Terrain N° 18 | OBESITE |
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Le risque d'expulsion du système intra-utérin est augmenté chez : - Les femmes ayant un IMC supérieur à la normale au moment de l'insertion ; ce risque augmente progressivement avec l'augmentation de l'IMC. |
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CIM 10 |
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Terrain N° 19 | MENORRAGIE |
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Le risque d'expulsion du système intra-utérin est augmenté chez : - Les femmes ayant des antécédents de saignements menstruels abondants, |
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CIM 10 |
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Terrain N° 20 | QUEL QUE SOIT LE TERRAIN |
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CIM 10 |
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Ce médicament doit être utilisé avec précaution après consultation d'un spécialiste et le retrait du système doit être envisagé en cas de survenue ou d'aggravation, pour la première fois, de l'un des troubles suivants : . migraine, migraine focale avec perte de vision asymétrique ou autres symptômes indiquant une ischémie cérébrale transitoire · maux de tête exceptionnellement sévères · ictère · augmentation importante de la pression artérielle · pathologie artérielle sévère tel qu'un AVC ou un infarctus du myocarde Le lévonorgestrel à faible dose peut affecter la tolérance au glucose et la glycémie doit être surveillée chez les utilisatrices de ce médicament qui sont atteintes de diabète. Cependant, il n'est généralement pas nécessaire de modifier la posologie du traitement antidiabétique chez les femmes diabétiques utilisant un SIU au lévonorgestrel. - Consultation/examen médical Avant insertion du système, la patiente doit être informée des bénéfices et risques de ce médicament, notamment du risque de grossesse extra-utérine, voir ci-après. Un examen clinique, incluant un examen pelvien et un examen des seins doit être pratiqué. Au besoin, un frottis cervical doit être réalisé suivant l'évaluation du professionnel de santé. Toute grossesse ou maladie sexuellement transmissible doit être exclue. Les infections génitales doivent avoir été traitées avec succès avant l'insertion. La position de l'utérus et la taille de la cavité utérine doivent être déterminées. Il est important que ce médicament soit positionné au fond de la cavité afin d'en optimiser l'efficacité et de réduire le risque d'expulsion. Les instructions de pose doivent être scrupuleusement suivies. Une formation à la technique de pose appropriée est recommandée. L'insertion et le retrait peuvent provoquer des douleurs et des saignements. La procédure peut déclencher une réaction vasovagale (par exemple, une syncope) ou une crise convulsive si la patiente est épileptique. La patiente doit être à nouveau examinée 4 à 6 semaines après l'insertion afin de contrôler les fils et de vérifier que le système est correctement positionné. Des visites de contrôle sont ensuite recommandées une fois par an, voire plus souvent si la situation clinique le requiert. Ce médicament ne doit pas être utilisé en tant que contraception post-coïtale. L'utilisation de ce médicament dans le traitement des saignements menstruels abondants ou la protection contre l'hyperplasie de l'endomètre lors d'un traitement hormonal de substitution par estrogène n'a pas été établie. Par conséquent, son utilisation n'est pas recommandée dans ces pathologies. - Grossesse extra-utérine Dans les essais cliniques, l'incidence globale des grossesses extra-utérines avec ce médicament a été d'environ 0,11 pour 100 années-femmes. Environ la moitié des grossesses survenant avec ce médicament sont susceptibles d'être ectopiques. Les patientes doivent être informées des signes et symptômes de la grossesse extra-utérine et des risques associés. Chez toute femme présentant une grossesse pendant l'utilisation de ce médicament, la possibilité d'une grossesse extra-utérine doit être envisagée et évaluée. Le risque de grossesse extra-utérine est accru chez les femmes ayant des antécédents de grossesse extra-utérine, de chirurgie des trompes ou d'infection pelvienne. La possibilité d'une grossesse extra-utérine doit être envisagée en cas de douleur abdominale basse, en particulier si elle s'accompagne d'une absence de menstruation ou si des saignements apparaissent chez une femme jusque-là en aménorrhée. Une grossesse extra-utérine peut avoir un impact sur la fécondité ultérieure, il convient donc d'évaluer avec attention les bénéfices et les risques liés à l'utilisation de ce médicament, en particulier chez les nullipares. - Utilisation chez les nullipares Ce médicament n'est pas une méthode contraceptive de première intention chez les nullipares car l'expérience clinique est limitée. - Effets sur le cycle menstruel Des effets sur le cycle menstruel sont attendus chez la plupart des utilisatrices de ce médicament. Ces modifications résultent de l'action directe du lévonorgestrel sur l'endomètre et peuvent ne pas être en corrélation avec l'activité ovarienne. Des saignements irréguliers et des spottings sont fréquents au cours des premiers mois d'utilisation. Par la suite, la forte inhibition de l'endomètre entraîne une réduction de la durée et du volume des saignements menstruels. Il est fréquent qu'un flux menstruel diminué évolue vers une oligoménorrhée ou une aménorrhée. Dans les essais cliniques, une oligoménorrhée et/ou une aménorrhée se sont progressivement installées. Au bout de la troisième année, environ 22,3 % et 11,6 % des utilisatrices ont respectivement développé des saignements peu fréquents et/ou une aménorrhée. L'éventualité d'une grossesse doit être envisagée si les règles ne surviennent pas dans les six semaines suivant le début des règles précédentes. Devant la persistance d'une aménorrhée, la répétition d'un test de grossesse n'est justifiée que si d'autres signes de grossesse sont présents. Si les saignements deviennent plus abondants et/ou plus irréguliers au fil du temps, des mesures diagnostiques appropriées doivent être prises car les saignements irréguliers peuvent être un symptôme de polypes endométriaux, d'hyperplasie ou de cancer et les saignements abondants peuvent être le signe d'une expulsion du système qui serait passée inaperçue. - Infection pelvienne Bien que le système et l'inserteur soient initialement stériles, ils peuvent, suite à une contamination bactérienne lors de l'insertion, devenir un vecteur d'infection microbienne au niveau de l'appareil génital haut. Des infections pelviennes ont été signalées lors de l'utilisation de tous les systèmes ou dispositifs intra-utérins. Dans les essais cliniques, les cas de maladie inflammatoire pelvienne (MIP) ont été plus fréquents en début d'utilisation de ce médicament. Ceci est cohérent avec les données publiées sur les DIU au cuivre, avec lesquels la fréquence des MIP est maximale lors des 3 premières semaines suivant l'insertion et diminue ensuite. Avant de choisir ce médicament, les facteurs de risque associés aux infections pelviennes (par exemple : partenaires multiples, infections sexuellement transmissibles, antécédents de MIP) doivent faire l'objet d'une évaluation complète. Les infections pelviennes telles que les MIP peuvent avoir de graves conséquences et peuvent altérer la fécondité et augmenter le risque de grossesse ectopique. Une infection sévère ou une septicémie (y compris une septicémie à streptocoques du groupe A) peut survenir après l'insertion du DIU, comme cela peut également être le cas avec d'autres interventions gynécologiques ou chirurgicales ; ce type d'évènement est extrêmement rare. Ce médicament doit être retiré si la femme présente une endométrite ou une maladie inflammatoire pelvienne récidivante ; ou en cas d'infection aiguë sévère ou ne répondant pas au traitement. Des examens bactériologiques sont indiqués et une surveillance est recommandée, même en cas de symptômes mineurs évocateurs d'une infection. - Expulsion Dans les essais cliniques menés avec ce médicament, l'incidence des expulsions a été faible (< 4 % des insertions) et du même ordre que celle décrite pour les autres systèmes ou dispositifs intra-utérins. Une expulsion partielle ou complète de ce médicament peut se manifester par des saignements ou des douleurs. Cependant, le système peut être expulsé de la cavité utérine sans que la patiente ne s'en aperçoive, entraînant une perte de l'effet contraceptif. Dans la mesure où ce médicament diminue le flux menstruel, l'augmentation du flux menstruel peut être le signe d'une expulsion. Le risque d'expulsion est augmenté chez : . Les femmes ayant des antécédents de saignements menstruels abondants, . Les femmes ayant un IMC supérieur à la normale au moment de l'insertion ; ce risque augmente progressivement avec l'augmentation de l'IMC. Les femmes doivent être conseillées sur les signes possibles d'expulsion et sur la manière de vérifier les fils de ce médicament et de contacter un professionnel de santé si elles ne sentent plus les fils. Une méthode contraceptive barrière (tel qu'un préservatif) doit être utilisée jusqu'à ce que le positionnement de ce SIU ait été confirmé. En cas d'expulsion partielle, l'efficacité de ce SIU peut être diminuée. En cas d'expulsion partielle, ce médicament doit être retiré. Un nouveau système peut être inséré au moment du retrait, à condition que toute grossesse ait été exclue. - Perforation Le SIU peut perforer ou pénétrer le corps ou le col de l'utérus. Cet incident survient le plus souvent au cours de l'insertion, bien que pouvant n'être détecté que quelque temps plus tard et peut réduire l'efficacité de ce médicament. Si la pose a été difficile et/ou si des douleurs ou des saignements anormaux apparaissent pendant ou après l'insertion, des mesures appropriées, telles qu'un examen clinique et une échographie, doivent être prises immédiatement afin d'exclure toute perforation. Dans de telles situations, le système doit être retiré; une intervention chirurgicale peut s'avérer nécessaire. Dans une importante étude de cohorte prospective non interventionnelle et comparative chez des utilisatrices d'autres DIUs (N = 61448 femmes), avec une période d'observation de 1 an, l'incidence de perforation a été de 1,3 (IC à 95 % : 1,1 - 1,6) pour 1000 insertions dans la cohorte globale de l'étude. Cette incidence a été de 1,4 (IC à 95 % : 1,1 - 1,8) pour 1000 insertions dans la cohorte utilisant un autre SIU au lévonorgestrel et de 1,1 (IC à 95 % : 0,7 - 1,6) pour 1000 insertions dans la cohorte utilisant un DIU au cuivre. L'étude a montré que l'allaitement au moment de l'insertion et une insertion dans les 36 semaines après l'accouchement étaient tous deux associés à un risque accru de perforation (Cf. données 1). Ces deux facteurs de risque étaient indépendants du type de DIU utilisé. Données 1 : Incidence de perforation pour 1000 insertions pour la cohorte globale de l'étude, stratifiée par la présence / absence d'allaitement au moment de l'insertion et par le délai entre l'accouchement et l'insertion (femmes pares) . Allaitement au moment de l'insertion : Insertion < ou = 36 semaines après l'accouchement : 5,6 (IC à 95 % 3,9-7,9 ; N= 6047 insertions) Insertion > 36 semaines après l'accouchement : 1,6 (IC à 95 % 0,0-9,1 ; N = 608 insertions) . Pas d'allaitement au moment de l'insertion : Insertion < ou = 36 semaines après l'accouchement : 1,7 (IC à 95 % 0,8-3,1 ; N = 5927 insertions) Insertion > 36 semaines après l'accouchement : 0,7 (IC à 95 % 0,5-1,1 ; N = 41910 insertions) En prolongeant la période d'observation à 5 ans dans un sous-groupe de cette étude (N = 39 009 femmes utilisatrices d'un autre SIU au lévonorgestrel ou d'un DIU au cuivre, des informations étaient disponibles pour 73% de ces femmes sur les 5 années complètes de suivi), l'incidence des perforations détectées à tout moment pendant toute la période de 5 ans était de 2,0 (IC à 95% : 1,6 – 2,5) pour 1000 insertions. L'allaitement au moment de l'insertion et l'insertion dans les 36 semaines après l'accouchement ont été confirmés comme facteurs de risques également dans le sous-groupe suivi pendant 5 ans. Le risque de perforation peut être augmenté chez la femme présentant un utérus rétroversé fixé. L'examen de contrôle après l'insertion doit suivre les recommandations fournies ci-dessus au paragraphe "Consultation / examen médical" et elles peuvent être adaptées, selon la situation clinique, chez les femmes présentant des facteurs de risque de perforation. - Disparition des fils Si les fils de retrait ne sont plus visibles au niveau du col de l'utérus lors de l'examen de contrôle, une grossesse, ainsi qu'une expulsion du système qui serait passée inaperçue, doivent être exclues. Les fils peuvent être remontés dans l'utérus ou le canal cervical et réapparaître lors des règles suivantes. Une fois la présence d'une grossesse exclue, les fils peuvent généralement être localisés en explorant délicatement le canal cervical à l'aide d'un instrument adapté. S'ils restent introuvables, il est possible que le système ait été expulsé. L'échographie peut être utilisée pour vérifier le positionnement du système. En cas d'indisponibilité ou d'échec de l'échographie, la radiographie peut être utilisée pour localiser le système. - Kystes ovariens/hypertrophie des follicules ovariens L'efficacité contraceptive de ce médicament étant principalement due à ses effets locaux au niveau de l'utérus, il n'est généralement pas observé de modification de la fonction ovulatoire, y compris des processus normaux de développement folliculaire, de libération des ovocytes et d'atrésie folliculaire chez les femmes en âge de procréer. Dans certains cas, l'atrésie folliculaire est retardée et la folliculogenèse se poursuit. Ces follicules hypertrophiés, qui ne peuvent être distingués cliniquement des kystes ovariens, ont été signalés parmi les effets indésirables dans les essais cliniques chez environ 13,2 % des femmes utilisant ce médicament, et incluaient des kystes ovariens, des kystes ovariens hémorragiques et des kystes ovariens rompus. Ces kystes sont le plus souvent asymptomatiques, bien que certains puissent être accompagnés de douleurs pelviennes ou d'une dyspareunie. Dans la plupart des cas, les follicules hypertrophiés disparaissent spontanément dans les deux à trois mois. En l'absence de disparition spontanée des follicules hypertrophiés, la poursuite d'une surveillance échographique et d'autres mesures diagnostiques ou thérapeutiques pourront être indiquées. Dans de rares cas, une intervention chirurgicale pourra s'imposer. - Troubles psychiatriques L'état dépressif et la dépression sont des effets indésirables bien connus liés à l'utilisation de contraceptifs hormonaux (Cf. rubrique "Effets indésirables"). La dépression peut être grave et constitue un facteur de risque bien connu de comportement suicidaire et de suicide. Il convient de conseiller aux femmes de contacter leur professionnel de santé en cas de changements d'humeur et de symptômes dépressifs, y compris peu de temps après le début du traitement. |
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Référence(s) officielle(s) | Rectificatif AMM française 24/03/2023 |
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