CERITINIB NPH 150MG GELULE NSFP
CERITINIB 150 MG, GELULE
Fiche(s) d'identité interopérable
Historique des références officielles
 

Cette monographie a été revue le : 08/10/2014
Forme(s) pharmaceutique(s)
Voie(s) d'administration :
  • ORALE (1)
Forme(s) pharmaceutique(s) :
  • 1. GELULE

  • GELULE (1)(2)ORAL(E) NE PAS CROQUER NI ECRASER
  • OPAQUE ROSE


  • 2. GELULE (1)(2)

  • GELULE (1)(2)ORAL(E)
  • BLANC(HE) ET BLEU(E) OPAQUE
  • AVEC VALEUR DU DOSAGE AVEC SIGLE D'IDENTIFICATION AVEC LOGO DU LABORATOIRE

Gélule

Présentation en flacon : gélule opaque de couleur rose, ne portant pas d'inscription et contenant une poudre blanche à presque blanche.

Présentation en plaquette : gélule composée d'un corps blanc opaque et d'une coiffe bleu opaque, contenant une poudre blanche à presque blanche et portant l'inscription "LDK 150MG" sur la coiffe et "NVR" sur le corps de la gélule.

Référence(s) bibliographique(s) :
  • Référence(s) officielle(s) : Ampliation ATU 06/10/2014

  • (1) Standard Terms
  • (2) Pharmacopée Européenne 4ème édition 2002
Composition
    CONTENU DE LA GELULE
    Substance(s) active(s)
  • CERITINIB 150 MG
Précision(s) composition :
Une gélule contient 150 mg de céritinib (LDK378).

Référence(s) officielle(s) : Ampliation ATU 06/10/2014

Classifications
  • Classe(s) pharmacothérapeutique(s) :
  • INHIBITEUR TYROSINE KINASE
  • CYTOTOXIQUE
  • CYTOTOXIQUE DIVERS
  • ANTI ALK
  • Classe(s) ATC (source Thériaque d'après l'OMS) :
  • ANTINEOPLASIQUES ET IMMUNOMODULATEURS : L
  • ANTINEOPLASIQUES : L01
  • INHIBITEURS DES PROTEINES KINASES : L01E
  • INHIBITEURS DE LA KINASE DU LYMPHOME ANAPLASIQUE (ALK) : L01ED
  • CERITINIB : L01ED02
  • Dose journalière usuelle DDD (source Thériaque d'après l'OMS) :
  • Voie : ORALE - Dose : 00,4500 G
  • Classe(s) EphMRA (source Club InterPharmaceutique) :
  • ANTINEOPLASIQUES ET IMMUNOMODULATEURS : L
  • ANTINEOPLASIQUES : L01
  • ANTINEOPLASIQUES INHIBITEURS DE PROTEINE KINASE : L01H

Propriétés pharmacodynamiques
* Mécanisme d'action

Le céritinib est un inhibiteur oral puissant et hautement sélectif de la kinase ALK. In vitro et in vivo, le céritinib inhibe l'autophosphorylation d'ALK, la phosphorylation ALK-dépendante des protéines de signalisation et la prolifération des cellules cancéreuses ALK-dépendantes.

La translocation du gène ALK détermine l'expression de la protéine de fusion et l'altération de la voie de signalisation d'ALK qui en résultent dans le CBNPC. Dans la majorité des cas de CBNPC, EML4 est le partenaire de translocation d'ALK. Cela donne naissance à la protéine de fusion EML4-ALK dans laquelle le domaine protéine kinase d'ALK est fusionné avec l'extrémité N-terminale d'EML4. L'efficacité du céritinib contre l'activité kinase EML4-ALK a été démontrée dans une lignée cellulaire du CBNPC (H2228) : le céritinib a entraîné l'inhibition de la prolifération cellulaire in vitro et une régression tumorale dans les xénogreffes dérivées de la lignée cellulaire H2228 chez la souris et le rat.


* Pharmacodynamie

Il a été démontré que l'inhibition par le céritinib de l'activité ALK-kinase et des voies de signalisation induites par ALK dans les lignées cellulaires Karpas 299 (lymphome) et H2228 (cancer du poumon) était dose-dépendante. L'effet inhibiteur du céritinib a entraîné l'inhibition de la prolifération des cellules cancéreuses in vitro et la régression tumorale in vivo dans les modèles de xénogreffe chez la souris et le rat. Le céritinib s'est montré environ 20 fois plus puissant que le crizotinib dans les tests d'inhibition enzymatique de l'activité kinase ALK (la CI50 pour l'inhibition d'ALK est de 0,15 nanomolaire pour le céritinib, et de 3 nanomolaires pour le crizotinib). Dans un panel de kinases de 36 enzymes, le céritinib n'a inhibé que deux autres kinases, avec une puissance d'inhibition d'ALK environ 50 fois inférieure. Pour toutes les autres kinases du panel, le céritinib s'est révélé plus de 500 fois moins puissant que pour ALK, ce qui démontre son degré élevé de sélectivité. Une étude de pharmacodynamie avec administration d'une dose unique et une étude d'efficacité avec administration de doses quotidiennes multiples ont été réalisées sur des modèles tumoraux de lymphome à lignée cellulaire Karpas 299 et de cancer du poumon à lignée cellulaire H2228. Ces études ont indiqué qu'une inhibition de 60 % à 80 % de la voie de signalisation ALK pourrait être nécessaire pour obtenir une régression tumorale.


* Etudes cliniques

L'utilisation de céritinib dans le traitement du CBNPC ALK-positif a été évaluée lors d'une étude multicentrique en ouvert qui comprenait une phase d'escalade de dose et une phase d'expansion à la dose recommandée de 750 mg. Tous les patients inclus dans l'étude étaient atteints d'un cancer avec réarrangement du gêne ALK, localement avancé ou métastatique ayant progressé malgré l'administration d'un traitement de référence. Les patients présentant des métastases cérébrales contrôlées ou asymptomatiques pouvaient participer à l'étude. L'administration préalable d'un inhibiteur d'ALK était autorisée. Parmi les 304 patients inclus dans l'étude, 290 étaient atteints de CBNPC ALK-positif. Au moment du gel de base de données (02.08.2013), 246 patients inclus atteints d'un CBNPC ALK-positif recevaient céritinib à la dose de 750 mg : 163 d'entre eux avaient préalablement été traités par un inhibiteur d'ALK, et 83 n'avaient jamais reçu d'inhibiteur d'ALK.

L'analyse primaire a reposé sur le taux de réponse globale (TRG) et la durée de la réponse (DDR) évalués par les investigateurs et par un comité indépendant, selon les critères RECIST 1.0 (Response Evaluation Criteria in Solid Tumors) pour les patients ayant reçu la première dose de céritinib au moins 18 semaines avant le gel de la base de données et traités à la dose de 750 mg. D'autres analyses ont inclus la survie sans progression (SSP) évaluée par les investigateurs.

L'âge médian des 246 patients présentant un CBNPC ALK-positif et traités à la dose de 750 mg dans le cadre de l'étude d'enregistrement était de 53 ans (valeurs extrêmes : 22-80 ans) et 84,1 % des patients avaient moins de 65 ans. 53,7 % des patients étaient des femmes. L'origine ethnique des patients de l'étude était : caucasienne (63,4 %), asiatique (33,3 %), africaine (1,6 %) et autre (1,6 %). La plupart des patients étaient atteints d'un adénocarcinome (92,7 %) et n'avaient jamais fumé ou étaient d'anciens fumeurs (97,6 %). Plus de deux tiers (67,5 %) des patients avaient reçu deux traitements ou plus avant d'être inclus dans l'étude, 26,0 % avaient reçu un traitement préalable et 6,5 % aucun.

La réponse a été évaluable chez 180 des 246 patients atteints d'un CBNPC ALK-positif ayant reçu la première dose de céritinib au minimum 18 semaines avant le gel de la base de données et traités à la dose de 750 mg. Cent-huit de ces 180 patients (60,0 % ; IC à 95 % : 52,4 - 67,2) ont eu une réponse tumorale, confirmée au moins 4 semaines après l'évaluation initiale (Cf. donées ci-dessous). Le temps médian jusqu'à la première réponse tumorale objective (réponse complète [RC] ou réponse partielle [RC]) confirmée par la suite était de 6,1 semaines. La DDR médiane observée chez les patients ayant répondu était de 9,69 mois (IC à 95 % : 6,93 - 11,40). La SSP médiane était de 6,97 mois (IC à 95 % : 6,21 - 10,12). L'administration préalable d'un inhibiteur d'ALK n'a pas eu d'incidence sur la réponse à céritinib. Chez les patients préalablement traités par un inhibiteur d'ALK, le taux de réponse était de 55,4 % (IC à 95 % : 46,1 - 64,4). Chez les patients naïfs de tout traitement inhibiteur d'ALK, ce taux était de 69,5 % (IC à 95 % : 56,1 - 80,8).

163 patients avec CBNPC ALK+ avaient reçu préalablement du crizotinib.

Taux de réponse globale et durée de la réponse (1) chez les patients CBNPC ALK-positif ayant reçu crizotinib dans l'étude

- Paramètre d'efficacité : Taux de réponse globale (IC à 95%)
. Evaluation par l'investigateur (N=163) : 54,6% (47, 62)
. Evaluation par le comité de surveillance indépendant (BIRC) (N=163) : 43,6% (36, 52)

- Paramètre d'efficacité : RC
. Evaluation par l'investigateur (N=163) : 1,2%
. Evaluation par le comité de surveillance indépendant (BIRC) (N=163) : 2,5%

- Paramètre d'efficacité : RP
. Evaluation par l'investigateur (N=163) : 53,4%
. Evaluation par le comité de surveillance indépendant (BIRC) (N=163) : 41,1%

- Paramètre d'efficacité : Durée de la réponse, médiane (mois) (IC à 95%)
. Evaluation par l'investigateur (N=163) : 7,4 (5,4 ; 10,1)
. Evaluation par le comité de surveillance indépendant (BIRC) (N=163) : 7,1 (5,6 ; NE)

(1) Taux de réponse globale et durée de la réponse évaluée selon RECIST v1.0
BIRC, blinded independent review committee; RC: réponse complète; NE : non estimable; RP : réponse partielle.

L'analyse du comité de surveillance indépendant (BIRC) était similaire à l'analyse des investigateurs.

Des mesures de la tumeur réalisées après l'entrée dans l'étude étaient disponibles pour 169 patients présentant une tumeur mesurable à l'inclusion, sur les 180 patients chez lesquelles la réponse a pu être évaluée. Un graphique en cascade représentant la réduction maximale de la somme des plus grands diamètres tumoraux par rapport aux valeurs de référence montre que la plupart des patients traités par céritinib ont présenté une diminution de la charge tumorale (Cf. figure ci-dessous).

Figure : Meilleure évolution, en pourcentage par rapport à l'inclusion, de la somme des plus grands diamètres tumoraux, évaluée par les investigateurs, chez les patients présentant un CBNPC ALK-positif traités par céritinib à la dose de 750 mg, selon qu'ils avaient ou non préalablement reçu un inhibiteur d'ALK (Cf. RCP)

Des analyses de sous-groupe du TRG en fonction de la région, de l'âge, du sexe, de l'origine ethnique, de la présence ou non de métastases cérébrales à l'inclusion et de la charge tumorale à l'inclusion n'ont mis en évidence aucune différence significative du TRG (c.-à-d. toutes les différences obtenues lors des estimations ponctuelles étaient < ou = 15 % et les IC à 95 % se chevauchaient). Le TRG était de 65,9 % chez les patients sans métastase cérébrale à l'inclusion et de 54,7 % chez les patients présentant des métastases cérébrales à l'inclusion. Une analyse en fonction de l'indice de performance ECOG a montré une plus grande variation du TRG : 73,5 % chez les patients ayant un indice ECOG de 0 et 55,0 % chez les patients ayant un indice ECOG > ou = 1, mais là encore les IC à 95 % de ces deux sous-groupes se chevauchent.

Une étude clinique menée avec céritinib a inclus 11 patients atteints d'un CBNPC ALK-positif et présentant des métastases cérébrales mesurables évaluées par l'investigateur à l'entrée dans l'étude. Le taux de réponse intracrânienne globale, tel qu'évaluée par les investigateurs, était de 45,5 % (IC à 95 % : 16,7 - 76,6), chez un patient une réponse complète des métastases cérébrales a été observée, 4 patients ont eu une réponse partielle confirmée des métastases cérébrales et chez 3 patients la maladie s'est stabilisée.
Référence(s) officielle(s):   Ampliation ATU 06/10/2014  

Propriétés pharmacocinétiques
* Absorption

Les concentrations plasmatiques maximales (Cmax) de céritinib sont atteintes 4 à 6 heures environ après l'administration par voie orale. Sur la base du pourcentage de métabolites retrouvés dans les fèces, le taux d'absorption après administration par voie orale serait de 25 % minimum. La biodisponibilité absolue du céritinib n'a pas été déterminée.

L'exposition systémique au céritinib augmente lorsque celui-ci est administré avec des aliments. Les valeurs de l'ASCinf du céritinib lorsqu'il a été administré avec un repas pauvre en lipides et un repas riche en lipides ont été respectivement supérieures d'environ 58 % et 73 % (et celles de la Cmax d'environ 43 % et 41 %).


* Distribution

In vitro, la liaison du céritinib aux protéines plasmatiques humaines est de l'ordre de 97 %, indépendamment de la concentration, pour une concentration plasmatique en céritinib de 50 ng/ml à 10 000 ng/ml. Par ailleurs, le céritinib affiche une distribution légèrement plus importante dans les érythrocytes que dans le plasma, avec un rapport moyen sang-plasma de 1,35 in vitro. Les études in vitro suggèrent que le céritinib est un substrat de la P-gp (glycoprotéine P), mais qu'il n'est pas un substrat de la BCRP (Breast Cancer Resistance Protein, protéine de résistance au cancer du sein) ni de la MRP2 (Multi-Resistance Protein 2, protéine 2 de multi résistance). In vitro, la perméabilité passive apparente du céritinib s'est avérée faible.

Chez le rat, le céritinib traverse la barrière hémato-encéphalique intacte, avec un rapport de l'exposition cerveau/sang (ASCinf) d'environ 15 %. Aucune donnée n'est disponible sur le rapport de l'exposition cerveau/sang chez l'homme.


* Biotransformation/Métabolisme

Les études in vitro ont montré que la principale enzyme impliquée dans la clairance métabolique du céritinib était le CYP3A.

Après administration par voie orale d'une dose unique de 750 mg de céritinib radioactif, le céritinib était le principal composant circulant dans le plasma humain. Au total, 11 métabolites ont été retrouvés dans le plasma à de faibles concentrations avec, pour chaque métabolite, une contribution moyenne à la radioactivité inférieure ou égale à 2,3% de l'ASC. Les principales voies de biotransformation identifiées chez les sujets sains sont la mono-oxygénation, la

O-désalkylation et la N-formylation. Les voies de biotransformation secondaires impliquant les produits primaires de la biotransformation sont la glucuronisation et la déshydrogénation. L'addition d'un groupement thiol au céritinib

O-désalkylé a également été observée.


* Élimination

Après administration de doses uniques de céritinib par voie orale, la moyenne géométrique de la demi-vie plasmatique terminale apparente (t1/2) du céritinib s'étendait de 31 à 41 heures pour des doses de 400 à 750 mg. Après administration quotidienne de céritinib par voie orale, l'état d'équilibre est atteint en 15 jours environ puis reste stable, la moyenne géométrique du rapport d'accumulation moyen étant de 6,2 après 3 semaines d'administration quotidienne. La moyenne géométrique de la clairance apparente (CL/F) du céritinib était plus basse à l'état d'équilibre (33,2 l/h) après administration orale d'une dose quotidienne de 750 mg qu'après administration orale d'une dose unique de 750 mg (88,5 l/h), ce qui laisse penser que la pharmacocinétique du céritinib n'est pas linéaire dans le temps.

Le céritinib et ses métabolites sont principalement excrétés dans les fèces. 68% d'une dose de céritinib administrée par voie orale se retrouvent dans les fèces sous forme inchangée. Seulement 1,3 % de la dose administrée est retrouvée dans les urines.


* Populations particulières

- Patients insuffisants hépatiques
Le céritinib n'a pas été étudié chez les patients présentant une insuffisance hépatique. Toutefois, d'après les données disponibles, le céritinib est principalement éliminé par le foie. Il est donc probable qu'une insuffisance hépatique entraîne une augmentation des concentrations plasmatiques de céritinib.

Une analyse de pharmacocinétique de population n'a pas montré d'impact significatif des taux initiaux d'ALAT et de bilirubine totale sur la clairance apparente (Cl/F) du céritinib. L'absence de donnée disponible chez les patients atteints d'insuffisance hépatique modérée ou sévère limite toutefois cette analyse.

- Patients insuffisants rénaux
Le céritinib n'a pas été étudié chez les patients atteints d'insuffisance rénale. Toutefois, les données disponibles laissent penser que l'élimination du céritinib par les reins est négligeable (1,3 % d'une dose unique administrée par voie orale).

Une analyse de pharmacocinétique de population n'a pas mis en évidence d'impact significatif du taux de filtration glomérulaire estimé initial (> 30 ml/min/1,73 m2) sur la clairance apparente (Cl/F) du céritinib, ce qui laisse penser qu'aucune adaptation posologique n'est nécessaire chez les patients atteints d'insuffisance rénale légère à modérée. Aucune donnée n'est disponible chez les patients atteints d'insuffisance rénale sévère.

- Effets de l'âge, du sexe et du groupe ethnique
Des analyses pharmacocinétiques de population ont montré que l'âge, le sexe et le groupe ethnique n'avaient aucune influence clinique significative sur l'exposition au céritinib.

- Électrophysiologie cardiaque
Le risque potentiel d'allongement de l'intervalle QT dû au céritinib a été évalué lors d'une étude en ouvert d'escalade de dose et d'extension ayant évalué la sécurité d'emploi, la pharmacocinétique et l'action anti-tumorale du céritinib chez des patients présentant des tumeurs caractérisées par des altérations du gène ALK. Des ECG en série ont été réalisés après l'administration d'une dose unique et à l'état d'équilibre pour évaluer l'effet du céritinib sur l'intervalle QT. Au cours de l'étude d'enregistrement, un intervalle QTc supérieur à 500 ms a été observé chez un patient (0,3 %) lors de l'analyse centralisée des tracés d'ECG. Sept patients (2,3 %) ont présenté un allongement de l'intervalle QT supérieur à 60 ms par rapport à la valeur de référence. Une analyse pharmacocinétique suggère que le céritinib entraîne des allongements de l'intervalle QTc concentration-dépendants (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").
Référence(s) officielle(s):   Ampliation ATU 06/10/2014  

Sécurité préclinique
Les études de pharmacologie de sécurité indiquent qu'il est peu probable que le céritinib perturbe les fonctions vitales du système respiratoire et du système nerveux central. Les données in vitro montrent que la CI50 du céritinib sur le canal potassique hERG était de 0,4 micromolaire entre 33 °C et 35 °C (valeurs proches de la température corporelle). Une étude de télémétrie in vivo réalisée sur 4 singes a mis en évidence un faible allongement de l'intervalle QT chez l'un des animaux après administration de la plus forte dose de céritinib. Les études d'ECG réalisées chez le singe après l'administration de céritinib pendant 4 semaines ou 13 semaines n'ont pas montré d'allongement de l'intervalle QT ni de tracés ECG anormaux.


* Génotoxicité

Le test d'Ames réalisé avec le céritinib n'a pas révélé de potentiel mutagène et selon le test d'aberrations chromosomiques effectué sur des lymphocytes de sang périphérique humain en culture, le risque d'aberrations chromosomiques n'est pas à craindre. Les résultats obtenus au test du micronoyau réalisé sur des lymphocytes de sang périphérique humain ont été négatifs. Un test du micronoyau réalisé in vivo chez le rat n'a révélé aucun effet délétère sur la moelle osseuse après administration par voie orale.


* Carcinogénicité et mutagénicité

Aucune étude de carcinogénicité n'a été effectuée avec le céritinib.


* Fécondité

Les études de reprotoxicité (c'est-à-dire les études sur le développement embryo-foetal) chez la rate et la lapine gravides n'ont pas mis en évidence d'effet foetotoxique ou tératogène après administration de céritinib pendant l'organogenèse. Toutefois, l'exposition plasmatique de la mère était moindre que celle observée à la dose recommandée de 750 mg au cours des études cliniques. Aucune étude non clinique formelle des effets potentiels du céritinib sur la fertilité humaine n'a été réalisée.


* Études de toxicité à dose répétée

La principale toxicité associée à l'administration de céritinib observée chez le rat et le singe a été une inflammation des voies biliaires extra-hépatiques associée à une augmentation du taux de neutrophiles dans le sang périphérique. A des doses plus fortes, l'inflammation cellulaire et neutrophile des voies biliaires extra- hépatiques s'est propagée au pancréas et/ou au duodénum. Une toxicité gastro-intestinale a été observée dans ces deux espèces, caractérisée par une perte de poids, une diminution de la prise alimentaire, des vomissements (chez le singe), des diarrhées et, à des doses élevées, par des lésions histopathologiques notamment une érosion, une inflammation des muqueuses et la présence de macrophages spumeux dans les glandes et la sous-muqueuse duodénales. Une atteinte hépatique a également été observée dans les deux espèces, aux plus fortes doses étudiées uniquement, avec notamment des élévations minimes des transaminases hépatiques chez quelques animaux et une vacuolisation de l'épithélium des voies biliaires intra-hépatiques. Des macrophages alvéolaires spumeux (phospholipidose confirmée) ont été observés dans les poumons des rats mais pas chez les singes, et les ganglions lymphatiques des rats et des singes présentaient des amas de macrophages. Une guérison partielle à complète des effets sur les organes cibles a été constatée.
Référence(s) officielle(s):   Ampliation ATU 06/10/2014  
Médicament virtuel Thériaque
Céritinib 150 mg gélule

Spécialité(s) génériques Thériaque Type Prix
CERITINIB NPH 150MG GELULE NSFP  
ZYKADIA 150MG GELULE  
     
    Comparer prix

Génériques
Groupe générique(s) : Néant
Spécialité(s) générique(s) ansm et date(s) d'application : Néant


Recommandations
Recommandations et protocoles thérapeutiques ansm, HAS, INCa
CERITINIB PUT 2014
AUTORISATION TEMPORAIRE D'UTILISATION
CANCER DU POUMON - GUIDE PATIENT
CANC POUMON ET MESOTHELIOM-GUIDE MEDECIN


Renseignements administratifs
  • Conditions de prescription et de délivrance :
  •  
  • LISTE I
  • PRESCR RESTREINTE/CSP R.5121-77 A -96
  • PRESCR HOSPITALIERE/CSP R.5121-84 A -86
  • PRESCR SPECIALISTES/CSP R.5121-90 A -92
  • RESERVE ONCOLOGIE/CANCEROLOGIE
  • RENOUVELLEMENT PRESCRIPTION RESTREINT
  • RETROCESSION/VENTE PUBLIC PUI LISTE L5126-6 CSP (ANCIENNEMENT 5126-4)
* Conditions de prescription et de délivrance

Médicament soumis à prescription hospitalière, réservé aux médecins spécialistes en oncologie ou aux médecins compétents en cancérologie.


* Arrêté du 10 novembre 2015 portant classement sur les listes des substances vénéneuses

Est classé sur la liste I des substances vénéneuses le produit suivant sous toutes ses formes :
- céritinib.
(JO du 13/11/2015)


* Rétrocession

- Arrêté du 16 octobre 2014 modifiant l'arrêté du 17 décembre 2004 modifié fixant la liste prévue à l'article L. 5126-4 du code de la santé publique (JO du 21/10/2014).

- Arrêté du 31 juillet 2015 modifiant l'arrêté du 17 décembre 2004 modifié fixant la liste prévue à l'article L. 5126-4 du code de la santé publique (JO du 05/08/2015)


* ATU

Sont soumises à ATU, toutes les utilisations réalisées en dehors du cadre des essais cliniques, de spécialité pharmaceutique sans AMM en France, qu'ils bénéficient ou non d'une AMM à l'étranger.

Les poursuites de traitement en fin d'essai clinique doivent faire l'objet d'un amendement au protocole initial et ne relèvent généralement pas d'ATU.

L'utilisation d'un médicament dans une indication autre que celle de son AMM relève de la responsabilité du prescripteur et ne peut faire l'objet d'ATU.

En raison de leur statut sans AMM, les médicaments bénéficiant d'ATU ne sont pas disponibles en officine et ne peuvent être dispensés que par les pharmacies d'établissement de santé. Leur prescription peut être restreinte à une catégorie de prescripteurs.
Référence(s) officielle(s):   Ampliation ATU 06/10/2014
 
Code UCD13 : 3400894039464
Code UCD7 : 9403946
Code identifiant spécialité : Non renseigné
Laboratoire(s) titulaire(s) ATU:
  • NOVARTIS PHARMA SAS
Référence(s) officielle(s):   Ampliation ATU 06/10/2014
Laboratoire(s) exploitant(s) :
  • NOVARTIS PHARMA SAS
Référence(s) officielle(s):   Ampliation ATU 06/10/2014
   
Présentation N° 1 (NSFP) :

Code CIP13 3400958937064
Code CIP7 5893706
Commercialisation Supprimé le 05/08/2015
Agrément collectivités/date JO En cours
Présentation réservée à l'hôpital Oui
   
Conditionnement
Dose totale contenue dans l'unité commune de dispensation (UCD)
  • 150 MG CERITINIB
Conditionnement primaire PLAQUETTE(S)
Nb unités de prise par conditionnement primaire 150 GELULE(S) par PLAQUETTE(S)
Matériau(x)
  • PVC
  • POLYCHLOROTRIFLUOROETHYLENE (PCTFE)
  • ALUMINIUM

* Nature et contenu de l'emballage extérieur

- Présentation en plaquette : Conditionnement multiple de 150 gélules (3 boîtes de 50 gélules) sous plaquette PVC/PCTFE/AL.

Présentation unitaire PAS DE RENSEIGNEMENT
Référence(s) bibliographique(s)
  • Référence(s) officielle(s): Ampliation ATU 06/10/2014
   
Conditions de délivrance
  • LISTE I
Référence(s) officielle(s):   Journal Officiel 13/11/2015
Statut de la présentation
  • ATU DEVENUE AMM
  • ATU DE COHORTE DEVENUE AMM à la date du 05/08/2015
Référence(s) officielle(s):   Ampliation ATU 06/10/2014
Prix
1. Prix en officine ville
Prix de cette présentation (CIP)/date JO non concerné
Tarif forfaitaire de responsabilité/date JO (génériques) Non concerné
2. Prix à l'hôpital (Pharmacie à usage intérieur)
Prix de vente aux établissements de santé par UCD/date JO (rétrocession - vente au public) Non concerné
Tarif de responsabilité par UCD (tarification à l'activité) Non concerné
Remboursement
1. Ville
Taux de remboursement
  • Non concerné

2. Hôpital (Rétrocession - vente au public)
Taux de remboursement
  • Non concerné

SMR spécifique de cette présentation NON
Modalité(s) de dispensation
  • PHARMACIE A USAGE INTERIEUR
  • ETABLISSEMENT DE SANTE
  • DISPENSATION A USAGE INTERIEUR
  • DISPENSATION ARRETEE PRESENTATION NSFP
  • RETROCESSION AMBULATOIRE PUI

* Rétrocession

- Arrêté du 16 octobre 2014 modifiant l'arrêté du 17 décembre 2004 modifié fixant la liste prévue à l'article L. 5126-4 du code de la santé publique (JO du 21/10/2014).

- Arrêté du 31 juillet 2015 modifiant l'arrêté du 17 décembre 2004 modifié fixant la liste prévue à l'article L. 5126-4 du code de la santé publique (JO du 05/08/2015).

Présentation N° 2 (NSFP) :

Code CIP13 3400958937125
Code CIP7 5893712
Commercialisation Supprimé le 05/08/2015
Agrément collectivités/date JO Non
Présentation réservée à l'hôpital Oui
   
Conditionnement
Dose totale contenue dans l'unité commune de dispensation (UCD)
  • 150 MG CERITINIB
Conditionnement primaire 1 FLACON(S) (1)
Nb unités de prise par conditionnement primaire 35 GELULE(S) par FLACON(S)
Matériau(x)
  • POLYETHYLENE HAUTE DENSITE (PEHD)
Caractéristique(s) du conditionnement primaire
  • AVEC BOUCHON SECURITE ENFANT

* Nature et contenu de l'emballage extérieur

- Présentation en flacon : Flacon PEHD (polyéthylène haute densité) de 35 gélules avec bouchon de sécurité enfant.

Présentation unitaire NON
Référence(s) bibliographique(s)
  • Référence(s) officielle(s): Ampliation ATU 06/10/2014

  • (1) Standard Terms
Conditions de délivrance
  • LISTE I
Référence(s) officielle(s):   Journal Officiel 13/11/2015
Statut de la présentation
  • ATU à la date du 06/10/2014
  • ATU DE COHORTE
Référence(s) officielle(s):   Ampliation ATU 06/10/2014
Prix
1. Prix en officine ville
Prix de cette présentation (CIP)/date JO non concerné
Tarif forfaitaire de responsabilité/date JO (génériques) Non concerné
2. Prix à l'hôpital (Pharmacie à usage intérieur)
Prix de vente aux établissements de santé par UCD/date JO (rétrocession - vente au public) Non concerné
Tarif de responsabilité par UCD (tarification à l'activité) Non concerné
Remboursement
1. Ville
Taux de remboursement
  • Non concerné

2. Hôpital (Rétrocession - vente au public)
Taux de remboursement
  • Non concerné

SMR spécifique de cette présentation NON
Modalité(s) de dispensation
  • PHARMACIE A USAGE INTERIEUR
  • ETABLISSEMENT DE SANTE
  • DISPENSATION A USAGE INTERIEUR
  • DISPENSATION ARRETEE PRESENTATION NSFP
  • RETROCESSION AMBULATOIRE PUI

* Rétrocession

- Arrêté du 16 octobre 2014 modifiant l'arrêté du 17 décembre 2004 modifié fixant la liste prévue à l'article L. 5126-4 du code de la santé publique (JO du 21/10/2014).

- Arrêté du 31 juillet 2015 modifiant l'arrêté du 17 décembre 2004 modifié fixant la liste prévue à l'article L. 5126-4 du code de la santé publique (JO du 05/08/2015).

Conservation
Présentation N° 1 (NSFP) :

Durée(s) et condition(s) de conservation
  • 12 MOIS
  • A TEMPERATURE AMBIANTE
  • NE PAS DEPASSER 30 DEGRES

* Durée de conservation

Présentation en plaquette : 1 an.


* Précautions particulières de conservation

Présentation en plaquette : Conserver ce médicament à une température inférieure à 30 C.

Référence(s) officielles(s) :  Ampliation ATU 06/10/2014
Présentation N° 2 (NSFP) :

Durée(s) et condition(s) de conservation
  • 36 MOIS
  • A TEMPERATURE AMBIANTE
  • NE PAS DEPASSER 30 DEGRES

* Durée de conservation

Présentation en flacon : 3 ans.


* Précautions particulières de conservation

Présentation en flacon : Conserver ce médicament à une température inférieure à 25 C.

Référence(s) officielles(s) :  Ampliation ATU 06/10/2014
Indications
CANCER POUMON NON A PETITE CELLULE    
  • DANS LES FORMES LOCALEMENT AVANCEES
  • OU
  • DANS LES FORMES METASTATIQUES
  • DANS LES FORMES ALK-POSITIVES
  • EN ALTERNATIVE A UNE AUTRE THERAPEUTIQUE
ATU DE COHORTE/INDIQUE
Céritinib est indiqué dans le traitement du cancer bronchique non à petites cellules (CBNPC) localement avancé ou métastatique chez des patients pré-traités par crizotinib présentant un réarrangement du gène ALK (ALK positif), ne pouvant être inclus dans un essai clinique en cours avec le céritinib et pour lesquels il n'existe pas d'alternative thérapeutique appropriée.

L'ATU repose sur les résultats d'une seule étude et sur le taux de réponse tumorale et la durée de réponse. Une amélioration de la survie n'est pas établie à ce stade, des essais cliniques sont encore en cours.

La recherche de la translocation ALK doit être effectuée par une plateforme hospitalière de génétique moléculaire du cancer validé par l'Inca pour sélectionner les patients pouvant être traités par céritinib.
Référence(s) officielle(s) Ampliation ATU 06/10/2014

Guide affection longue durée (ALD) Patient CANCER DU POUMON - GUIDE PATIENT
Guide affection longue durée (ALD) Médecin CANC POUMON ET MESOTHELIOM-GUIDE MEDECIN
CIM10
  • Tumeur maligne des bronches et du poumon C34
  • Tumeur maligne secondaire du poumon C780
Maladie rare Non
Non indications
Aucune information recensée.
Posologie(s)
Schéma posologique n° 1
Voie(s) d'administration
  • ORALE
Terrain(s) physio-pathologique(s)
  • ADULTE
  • ADULTE INSUFFISANT RENAL LEGER
  • ADULTE INSUFFISANT RENAL MODERE
  • SUJET AGE
  • SUJET AGE INSUFFISANT RENAL LEGER
  • SUJET AGE INSUFFISANT RENAL MODERE
Indication(s)
  • CANCER POUMON NON A PETITE CELLULE

  • DANS LES FORMES LOCALEMENT AVANCEES
  • OU
  • DANS LES FORMES METASTATIQUES

Posologie USUELLE  
  • EN CAS DE BONNE TOLERANCE
Dose 750 MG/JOUR
Fréquence maximale 1 /JOUR
Durée de traitement
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Posologie USUELLE  
  • EN CAS D'INTOLERANCE
Dose de 300 MG/JOUR à 750 MG/JOUR
Fréquence maximale 1 /JOUR
Durée de traitement
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Posologie MAXIMALE  
Dose 750 MG/JOUR
Fréquence maximale 1 /JOUR
Durée de traitement  
Adaptation posologique
  • ADAPTER EN FCT TOLERANCE
  • RESPECTER DES PALIERS
Surveillance
  • SURVEILLANCE CLINIQUE
  • SURVEILLANCE HEPATIQUE
  • SURVEILLANCE CARDIAQUE
  • SURVEILLANCE RESPIRATOIRE
Le traitement par céritinib doit être instauré et supervisé par un médecin ayant l'expérience de l'administration des agents anticancéreux.


* Posologie

La dose recommandée de céritinib est de 750 mg (5 gélules) par voie orale, une fois par jour tous les jours.
Le traitement doit être poursuivi aussi longtemps que le rapport bénéfice risque reste favorable pour le patient.


* Adaptation posologique

Une interruption de l'administration et/ou une réduction de la posologie peuvent être justifiées en fonction de l'évaluation individuelle de la tolérance. Lorsqu'une réduction de la posologie est nécessaire en raison d'un effet indésirable, la dose de céritinib doit être réduite par paliers de 150 mg par jour. L'identification précoce et la prise en charge rapide des effets indésirables (de type gastro-intestinal notamment) par les mesures thérapeutiques standards sont recommandées.

La dose journalière ne doit pas excéder 750 mg ni être inférieure à 300 mg. Le traitement sera définitivement arrêté chez les patients qui ne tolèrent pas le palier de dose 3.

- Paliers de dose de céritinib
- Posologie initiale : 750 mg par jour en continu
- Palier de dose 1 : 600 mg par jour en continu
- Palier de dose 2 : 450 mg par jour en continu
- Palier de dose 3 : 300 mg par jour en continu

Les recommandations de réduction de la posologie, d'interruption ou d'arrêt de Céritinib concernant la prise en charge de certains effets indésirables sont résumées ci-dessous.

- Recommandations d'adaptation posologique de céritinib et de prise en charge en cas d'effets indésirables

- Effets indésirables (*) : Élévation des ALAT ou des ASAT de Grade 3 ou 4 (> 5 x LSN) et un taux de bilirubine totale de Grade < ou = 1 (< ou = 1,5 x LNS)
. Administration de Céritinib : Interrompre le traitement par céritinib jusqu'à un retour aux valeurs de référence ou à des valeurs inférieures ou égales à 3 fois la LSN, puis reprendre le traitement au palier de dose inférieur.

- Effets indésirables (*) : Elévation des ASAT ou des ALAT de Grade > ou = 2, (> 3 x LSN) et un taux de bilirubine totale de Grade > ou = 2 (> 1,5 x LSN) (en l'absence de cholestase ou d'hémolyse)
. Administration de Céritinib : Arrêt immédiat et définitif du traitement par Céritinib.

- Effets indésirables (*) : Pneumopathie liée au traitement, quel que soit le grade
. Administration de Céritinib : Arrêt immédiat et définitif du traitement par Céritinib.

- Effets indésirables (*) : Intervalle QTc supérieur à 500 ms observé sur au moins deux électrocardiogrammes (ECG) distincts
. Administration de Céritinib : Interrompre le traitement par Céritinib et mettre en place une surveillance électrocardiographique rapprochée et adaptée (en continu) en milieu hospitalier jusqu'à un retour à un intervalle QTc inférieur à 480 ms ou jusqu'à l'avis d'un cardiologue / Contrôler le ionogramme sanguin, ainsi que les traitements concomitants susceptibles d'interagir sur l'intervalle QTc / Corriger toute anomalie du bilan biologique / Après avis du cardiologue, reprendre le traitement au palier de dose inférieur.

- Effets indésirables (*) : Intervalle QTc supérieur à 500 ms avec torsades de pointe ou tachycardie ventriculaire polymorphe ou signes d'arythmie grave ou allongement supérieur à 60 ms par rapport à la valeur de référence, avec torsades de pointe ou tachycardie ventriculaire polymorphe ou signes d'arythmie grave
. Administration de Céritinib : Arrêt immédiat et définitif du traitement par Céritinib.

- Effets indésirables (*) : Bradycardie symptomatique, potentiellement grave ou médicalement significative, nécessitant une intervention médicale
. Administration de Céritinib : Interrompre le traitement par céritinib jusqu'au retour à une bradycardie asymptomatique ou à une fréquence cardiaque d'au moins 60 bpm / Évaluer les médicaments concomitants connus pour entraîner une bradycardie, y compris les antihypertenseurs : si un traitement concomitant favorisant la bradycardie a été identifié et arrêté, ou si sa posologie a été réajustée, reprendre le traitement par céritinib à la dernière dose utilisée, une fois que l'état du patient montre un retour à une bradycardie asymptomatique ou à une fréquence cardiaque d'au moins 60 bpm ; si aucun traitement concomitant n'a été identifié comme favorisant la bradycardie, ou si les médicaments concomitants favorisant la bradycardie n'ont pas été arrêtés ni leur posologie adaptée, reprendre le traitement par céritinib à une dose réduite d'un palier par rapport à la dose utilisée jusqu'au retour à une bradycardie asymptomatique ou à une fréquence cardiaque d'au moins 60 bpm.

- Effets indésirables (*) : Bradycardie menaçant le pronostic vital, nécessitant une intervention en urgence
. Administration de Céritinib : Si aucun médicament concomitant favorisant la bradycardie n'est identifié : Arrêt immédiat et définitif du traitement par le céritinib ; Si un traitement concomitant favorisant la bradycardie a été identifié et arrêté, ou si sa posologie a été réajustée : reprendre le traitement par céritinib à une dose réduite de deux paliers par rapport à la dose utilisée jusqu'au retour à une bradycardie asymptomatique ou à une fréquence cardiaque d'au moins 60 bpm, et procéder à de fréquents examens de surveillance.

(a) Fréquence cardiaque inférieure à 60 battements par minute (bpm)
(b) Arrêt définitif si récidive
(*) La sévérité des EI sera évaluée selon la classification du National Cancer Institute (NCI CTCAE)


* Populations particulières

- Patients insuffisants rénaux
Le céritinib n'a pas été étudié chez les patients présentant une insuffisance rénale. Toutefois, les données disponibles laissent penser que l'élimination du céritinib par les reins est négligeable. De ce fait, aucune adaptation posologique n'est nécessaire chez les patients atteints d'insuffisance rénale légère à modérée. La prudence est recommandée chez les patients en insuffisance rénale sévère, car céritinib n'a pas été administré à cette population de patients.

- Patients insuffisants hépatiques
Le céritinib n'a pas été étudié chez les patients présentant une insuffisance hépatique. Le médicament est principalement éliminé par le foie, la prudence est donc recommandée chez les patients atteints d'insuffisance hépatique.

- Patients pédiatriques
La sécurité et l'efficacité de céritinib chez les patients pédiatriques n'ont pas été établies.

- Patients âgés (> ou = 65 ans)
Les données limitées sur la sécurité et l'efficacité de céritinib chez les patients âgés de 65 ans ou plus n'indiquent pas qu'une adaptation posologique soit nécessaire dans cette population.
Référence(s) officielle(s)
  • Ampliation ATU 06/10/2014


Utilisation/Manipulation/Elimination/Incompatibilités
Recommandation(s)
 
  • ELIMINER DECHETS SELON REGLEMENTATION
* Précautions particulières d'élimination et de manipulation

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.


* Incompatibilités

Sans objet.

Mode d’administration
Voie(s) d'administration
  • ORALE
Modalité(s)
  • ADMINISTRER PAR VOIE ORALE
  • ADMINISTRER A HEURE FIXE
  • AVALER AVEC DE L'EAU
  • AVALER INTACT(E)/TEL(LE) QUEL(LE)
  • NE PAS MACHER
  • NE PAS ECRASER
  • ADMINISTRER A JEUN
  • ADMINISTRER 2 HEURES APRES REPAS
  • ADMINISTRER 2 HEURES AVANT REPAS
  • RESPECTER LES MODALITES D'ADMINISTRATION
* Mode d'administration

Céritinib est administré par voie orale, une fois par jour, à la même heure chaque jour. Les gélules de céritinib doivent être avalées entières avec de l'eau. Elles ne doivent pas être mâchées ni écrasées. Céritinib doit être pris à jeun. Le patient ne doit pas consommer de nourriture au moins pendant les deux heures qui précèdent et les deux heures qui suivent la prise de céritinib.

En cas d'oubli d'une prise, le patient ne doit pas prendre la dose oubliée, mais prendre la dose prescrite suivante.


* Si vous avez pris plus de céritinib que vous n'auriez dû (Cf.Notice)

Si vous avez pris accidentellement trop de gélules, ou si une autre personne a pris accidentellement vos gélules, contactez immédiatement votre médecin ou un hôpital. Apportez la boîte de céritinib. Un traitement médical pourrait s'avérer nécessaire.


* Si vous oubliez de prendre céritinib (Cf.Notice)

Si vous avez oublié de prendre céritinib, ne prenez pas la dose oubliée et prenez la dose suivante à l'heure habituelle. Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oubliée de prendre.
Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d'informations à votre médecin ou à votre pharmacien.


* Si vous arrêtez de prendre le céritinib (Cf.Notice)

N'arrêtez pas de prendre céritinib sans l'avis de votre médecin.
Référence(s) officielle(s)
  • Ampliation ATU 06/10/2014

Contre indications
- Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP)
Terrain N° 1 HYPERSENSIBILITE
  • HYPERSENSIBILITE CERITINIB
  • HYPERSENSIBILITE A L'UN DES EXCIPIENTS
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
Référence(s) officielle(s)
  • Ampliation ATU 06/10/2014
CIM 10
  • Allergie, sans précision T784
  • Effet indésirable d'un médicament, sans précision T887
  • Antécédents personnels d'allergie à d'autres médicaments et substances biologiques Z888
  • Effets indésirables d'autres médicaments antitumoraux au cours de leur usage thérapeutique Y433
  • Effets indésirables des excipients pharmaceutiques au cours de leur usage thérapeutique Y574

Terrain N° 2 NOUVEAU-NE
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • Cf. INDICATIONS
  • Cf. POSOLOGIE
Référence(s) officielle(s)
  • Ampliation ATU 06/10/2014
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 3 NOURRISSON
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • Cf. INDICATIONS
  • Cf. POSOLOGIE
Référence(s) officielle(s)
  • Ampliation ATU 06/10/2014
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 4 ENFANT
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • Cf. INDICATIONS
  • Cf. POSOLOGIE
Référence(s) officielle(s)
  • Ampliation ATU 06/10/2014
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 5 ADULTE JEUNE (15-17 ANS)
  • ADULTE JEUNE DE MOINS DE 18 ANS
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • Cf. INDICATIONS
  • Cf. POSOLOGIE
Référence(s) officielle(s)
  • Ampliation ATU 06/10/2014
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 6 GROSSESSE
Niveau(x)
  • UTILISATION DECONSEILLEE
  • Cf. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
  • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
Ce médicament ne doit pas être utilisé pendant la grossesse à moins que la situation clinique de la femme ne justifie le traitement par céritinib.
Référence(s) officielle(s)
  • Ampliation ATU 06/10/2014
CIM 10
  • Grossesse confirmée Z321
Terrain N° 7 ALLAITEMENT
Niveau(x)
  • UTILISATION DECONSEILLEE
  • Cf. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
  • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
Une décision doit être prise soit d'interrompre l'allaitement soit d'interrompre/de s'abstenir du traitement avec ce médicament en prenant en compte le bénéfice de l'allaitement pour l'enfant au regard du bénéfice du traitement pour la femme
Référence(s) officielle(s)
  • Ampliation ATU 06/10/2014
CIM 10
  • Soins et examens de l'allaitement maternel Z391




Commentaires du RCP
Hypersensibilité au céritinib ou à l'un des excipients
Référence(s) officielle(s) Ampliation ATU 06/10/2014
Mises en garde et précautions d'emploi
- Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP)
Terrain N° 1 QUEL QUE SOIT LE TERRAIN
    Niveau(x)
    • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
    • INVESTIGATION GENETIQUE AVANT TRAITEMENT
    • Cf. POSOLOGIE
    • HEPATOTOXICITE
    • BILAN HEPATIQUE AVANT TRAITEMENT
    • SURVEILLANCE HEPATIQUE
    • SURVEILLANCE TAUX TRANSAMINASES
    • Cf. EFFETS INDESIRABLES
    • RISQUE DE PNEUMOPATHIE
    • SURVEILLANCE RESPIRATOIRE
    • RISQUE D'ALLONGEMENT INTERVALLE QT
    • Cf. PROPRIETES PHARMACOCINETIQUES
    • RISQUE DE TORSADES DE POINTES
    • RISQUE D'ARYTHMIE
    • RISQUE DE TACHYCARDIE
    • RISQUE DE MORT SUBITE
    • RISQUE DE DIARRHEE
    • RISQUE DE NAUSEE / VOMISSEMENT
    • RISQUE D'HYPERGLYCEMIE
    • SURVEILLANCE BILAN GLUCIDIQUE
    • RESPECTER LES MODALITES D'ADMINISTRATION
    Référence(s) officielle(s)
    • Ampliation ATU 06/10/2014
    CIM 10
    • Non concerné .

    Terrain N° 2 ATTEINTE HEPATIQUE
      Niveau(x)
      • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
      • ARRETER TRT EN CAS DE RISQUE AVERE
      • ADAPTER LA POSOLOGIE
      • Cf. POSOLOGIE
      Référence(s) officielle(s)
      • Ampliation ATU 06/10/2014
      CIM 10
      • Maladies du foie K70-K77

      Terrain N° 3 INSUFFISANCE HEPATIQUE
      • INSUFFISANCE HEPATIQUE SEVERE MALADIE
      Niveau(x)
      • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
      • UTILISER AVEC PRUDENCE
      • Cf. POSOLOGIE
      • ADAPTER LA POSOLOGIE
      • RISQUE D'ATTEINTE HEPATIQUE
      Référence(s) officielle(s)
      • Ampliation ATU 06/10/2014
      CIM 10
      • Insuffisance hépatique, non classée ailleurs K72

      Terrain N° 4 PNEUMOPATHIE
      • PNEUMOPATHIE INTERSTITIELLE
      Niveau(x)
      • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
      • CONFIRMER LE DIAGNOSTIC
      • ARRETER LE TRAITEMENT
      • Cf. POSOLOGIE
      • Cf. EFFETS INDESIRABLES
      Référence(s) officielle(s)
      • Ampliation ATU 06/10/2014
      CIM 10
      • Pneumopathies virales, non classées ailleurs J12
      • Pneumonie due à Streptococcus pneumoniae J13
      • Pneumopathie due à Haemophilus influenzae J14
      • Pneumopathies bactériennes, non classées ailleurs J15
      • Pneumopathie due à d'autres micro-organismes infectieux, non classée ailleurs J16
      • Pneumopathie à micro-organisme non précisé J18
      • Autres maladies pulmonaires obstructives chroniques J44
      • Maladies du poumon dues à des agents externes J60-J70
      • Pneumopathie, sans précision J189

      Terrain N° 5 ARYTHMIE CARDIAQUE
      • ESPACE QT ALLONGE CONGENITAL
      Niveau(x)
      • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
      • UTILISATION A EVITER
      • SURVEILLANCE HYDROELECTROLYTIQUE
      • SURVEILLANCE ELECTROCARDIOGRAMME
      Référence(s) officielle(s)
      • Ampliation ATU 06/10/2014
      CIM 10
      • Autres arythmies cardiaques I49
      • Anomalies du rythme cardiaque R00
      • Résultats anormaux d'explorations fonctionnelles cardio-vasculaires R943

      Terrain N° 6 BRADYCARDIE
        Niveau(x)
        • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
        • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
        • SURVEILLANCE HYDROELECTROLYTIQUE
        • SURVEILLANCE ELECTROCARDIOGRAMME
        • ARRETER TRT EN CAS DE RISQUE AVERE
        • ADAPTER LA POSOLOGIE
        • Cf. POSOLOGIE
        • Cf. EFFETS INDESIRABLES
        Référence(s) officielle(s)
        • Ampliation ATU 06/10/2014
        CIM 10
        • Bradycardie, sans précision R001

        Terrain N° 7 ARYTHMIE CARDIAQUE
        • ESPACE QT ALLONGE ANTECEDENT FAMILIAL
        • ESPACE QT ALLONGE
        Niveau(x)
        • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
        • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
        • SURVEILLANCE HYDROELECTROLYTIQUE
        • SURVEILLANCE ELECTROCARDIOGRAMME
        Référence(s) officielle(s)
        • Ampliation ATU 06/10/2014
        CIM 10
        • Autres arythmies cardiaques I49
        • Anomalies du rythme cardiaque R00
        • Résultats anormaux d'explorations fonctionnelles cardio-vasculaires R943

        Terrain N° 8 AUTRE TRAITEMENT EN COURS
        • TRT PAR ANTIARYTHMIQUE
        • TRT PAR MED AUGMENTANT INTERVALLE QT
        Niveau(x)
        • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
        • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
        • SURVEILLANCE HYDROELECTROLYTIQUE
        • SURVEILLANCE ELECTROCARDIOGRAMME
        Référence(s) officielle(s)
        • Ampliation ATU 06/10/2014
        CIM 10
        • Non concerné .

        Terrain N° 9 ATTEINTE CARDIOVASCULAIRE
          Niveau(x)
          • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
          • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
          • SURVEILLANCE HYDROELECTROLYTIQUE
          • SURVEILLANCE ELECTROCARDIOGRAMME
          Référence(s) officielle(s)
          • Ampliation ATU 06/10/2014
          CIM 10
          • Maladies de l'appareil circulatoire 09

          Terrain N° 10 TROUBLE HYDROELECTROLYTIQUE
            Niveau(x)
            • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
            • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
            • SURVEILLANCE ELECTROCARDIOGRAMME
            • SURVEILLANCE HYDROELECTROLYTIQUE
            Référence(s) officielle(s)
            • Ampliation ATU 06/10/2014
            CIM 10
            • Autres déséquilibres hydro-électrolytiques et acido-basiques E87

            Terrain N° 11 NAUSEES VOMISSEMENTS
              Niveau(x)
              • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
              • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE
              • RISQUE DE TROUBLE HYDROELECTROLYTIQUE
              • ASSURER UNE HYDRATATION SUFFISANTE
              • ADAPTER LA POSOLOGIE
              • ARRETER TRT EN CAS DE RISQUE AVERE
              • Cf. POSOLOGIE
              • Cf. EFFETS INDESIRABLES
              Référence(s) officielle(s)
              • Ampliation ATU 06/10/2014
              CIM 10
              • Nausées et vomissements R11

              Terrain N° 12 DIARRHEE
                Niveau(x)
                • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE
                • RISQUE DE TROUBLE HYDROELECTROLYTIQUE
                • ADAPTER LA POSOLOGIE
                • ARRETER TRT EN CAS DE RISQUE AVERE
                • Cf. POSOLOGIE
                • Cf. EFFETS INDESIRABLES
                • ASSURER UNE HYDRATATION SUFFISANTE
                Référence(s) officielle(s)
                • Ampliation ATU 06/10/2014
                CIM 10
                • Diarrhée fonctionnelle K591

                Terrain N° 13 DESHYDRATATION
                  Niveau(x)
                  • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                  • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE
                  • RISQUE DE TROUBLE HYDROELECTROLYTIQUE
                  Référence(s) officielle(s)
                  • Ampliation ATU 06/10/2014
                  CIM 10
                  • Hypovolémie E86

                  Terrain N° 14 HYPOVOLEMIE
                    Niveau(x)
                    • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                    • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE
                    • RISQUE DE TROUBLE HYDROELECTROLYTIQUE
                    Référence(s) officielle(s)
                    • Ampliation ATU 06/10/2014
                    CIM 10
                    • Hypovolémie E86

                    Terrain N° 15 ATTEINTE RENALE
                      Niveau(x)
                      • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                      • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE
                      • RISQUE DE TROUBLE HYDROELECTROLYTIQUE
                      Référence(s) officielle(s)
                      • Ampliation ATU 06/10/2014
                      CIM 10
                      • Glomérulopathies N00-N08
                      • Maladies rénales tubulo-interstitielles N10-N16
                      • Insuffisance rénale N17-N19
                      • Lithiases urinaires N20-N23
                      • Autres affections du rein et de l'uretère N25-N29
                      • Autres maladies de l'appareil urinaire N30-N39

                      Terrain N° 16 TORSADES DE POINTES
                        Niveau(x)
                        • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                        • ARRETER LE TRAITEMENT
                        Référence(s) officielle(s)
                        • Ampliation ATU 06/10/2014
                        CIM 10
                        • Non attribuable ..

                        Terrain N° 17 TACHYCARDIE VENTRICULAIRE
                          Niveau(x)
                          • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                          • ARRETER LE TRAITEMENT
                          Le traitement par ce médicament doit être arrêté définitivement chez les patients présentant un allongement de l'intervalle QTc > 500 ms ou une variation de l'intervalle QTc > 60 ms par rapport à la valeur de référence et des torsades de pointes, une tachycardie ventriculaire polymorphe ou des signes/symptômes d'arythmie grave.
                          Référence(s) officielle(s)
                          • Ampliation ATU 06/10/2014
                          CIM 10
                          • Tachycardie ventriculaire I472

                          Terrain N° 18 ARYTHMIE CARDIAQUE
                          • ARYTHMIE CARDIAQUE SEVERE
                          Niveau(x)
                          • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                          • ARRETER LE TRAITEMENT
                          Le traitement par ce médicament doit être arrêté définitivement chez les patients présentant un allongement de l'intervalle QTc > 500 ms ou une variation de l'intervalle QTc > 60 ms par rapport à la valeur de référence et des torsades de pointes, une tachycardie ventriculaire polymorphe ou des signes/symptômes d'arythmie
                          Référence(s) officielle(s)
                          • Ampliation ATU 06/10/2014
                          CIM 10
                          • Autres arythmies cardiaques I49
                          • Anomalies du rythme cardiaque R00
                          • Arythmie cardiaque, sans précision I499

                          Terrain N° 19 AUTRE TRAITEMENT EN COURS
                          • TRT PAR BETABLOQUANT
                          • TRT PAR INHIBITEUR CALCIQUE
                          • TRT PAR CLONIDINE ET APPARENTES
                          • TRT PAR DIGOXINE
                          Niveau(x)
                          • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                          • UTILISATION A EVITER
                          • RISQUE DE BRADYCARDIE
                          • SURVEILLANCE CLINIQUE
                          • SURVEILLANCE CARDIAQUE
                          Référence(s) officielle(s)
                          • Ampliation ATU 06/10/2014
                          CIM 10
                          • Non concerné .

                          Terrain N° 20 DIABETE TYPE I
                            Niveau(x)
                            • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                            • RISQUE D'HYPERGLYCEMIE
                            Référence(s) officielle(s)
                            • Ampliation ATU 06/10/2014
                            CIM 10
                            • Diabète sucré de type 1 E10

                            Terrain N° 21 DIABETE TYPE II
                              Niveau(x)
                              • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                              • RISQUE D'HYPERGLYCEMIE
                              Référence(s) officielle(s)
                              • Ampliation ATU 06/10/2014
                              CIM 10
                              • Diabète sucré de type 2 E11

                              Terrain N° 22 AUTRE TRAITEMENT EN COURS
                              • TRT PAR CORTICOIDE
                              Niveau(x)
                              • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                              • RISQUE D'HYPERGLYCEMIE
                              Référence(s) officielle(s)
                              • Ampliation ATU 06/10/2014
                              CIM 10
                              • Non concerné .

                              Terrain N° 23 HYPERGLYCEMIE
                                Niveau(x)
                                • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE
                                • Cf. POSOLOGIE
                                • Cf. EFFETS INDESIRABLES
                                Référence(s) officielle(s)
                                • Ampliation ATU 06/10/2014
                                CIM 10
                                • Augmentation de la glycémie R73

                                Terrain N° 24 INSUFFISANCE RENALE CHRONIQUE
                                • INSUFFISANCE RENALE SEVERE
                                Niveau(x)
                                • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                • Cf. POSOLOGIE
                                • UTILISER AVEC PRUDENCE
                                • PAS DE DONNEES POUR CE TERRAIN
                                La prudence est recommandée chez les patients atteints d'insuffisance rénale sévère en raison de l'absence d'expérience clinique dans cette population de patients.
                                Référence(s) officielle(s)
                                • Ampliation ATU 06/10/2014
                                CIM 10
                                • Maladie rénale chronique N18

                                Terrain N° 25 INTERACTION D'ORIGINE ALIMENTAIRE
                                • APPORT DE (JUS DE) PAMPLEMOUSSE
                                Niveau(x)
                                • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                • UTILISATION A EVITER
                                • RISQUE D'AUGMENTATION TAUX PLASMATIQUE
                                • Cf. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
                                Les patients doivent être informés qu'ils doivent éviter la consommation de pamplemousse ou du jus de pamplemousse qui pourraient inhiber le CYP3A dans la paroi intestinale et augmenter la biodisponibilité du céritinib.
                                Référence(s) officielle(s)
                                • Ampliation ATU 06/10/2014
                                CIM 10
                                • Non concerné .
                                Terrain N° 26 FEMME EN AGE DE PROCREER
                                  Niveau(x)
                                  • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                  • Cf. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
                                  • UTILISER UNE CONTRACEPTION EFFICACE
                                  Les femmes en âge de procréer doivent être informées de la nécessité d'utiliser une méthode efficace de contraception pendant toute la durée du traitement par ce médicament et pendant au moins 3 mois après l'arrêt du traitement
                                  Référence(s) officielle(s)
                                  • Ampliation ATU 06/10/2014
                                  CIM 10
                                  • Non concerné .




                                  - Commentaires du RCP :
                                  Compte-tenu du profil de tolérance du céritinib (Cf. rubrique "Effets indésirables"), il n'est pas recommandé de débuter un traitement chez les patients qui présentent :
                                  - un angor sévère ou instable dans les 6 mois précédents ou,
                                  - un infarctus du myocarde récent datant de moins de 6 mois ou,
                                  - une insuffisance cardiaque de classe III ou IV selon la classification NYHA ou,
                                  - une hypertension artérielle non contrôlée (systolique = 160 mmHg, diastolique = 100 mmHg) ou,
                                  - une dysrythmie cardiaque de grade NCI CTCAE = 2 ou,
                                  - un intervalle QTc > 470 ms ou,
                                  - une pneumopathie interstitielle.

                                  Les examens suivants devront être réalisés avant le début du traitement, et au cours du traitement par céritinib :

                                  -> Avant le début du traitement, il est indispensable de réaliser :
                                  - Une recherche de la translocation ALK effectuée par une plateforme hospitalière de génétique moléculaire des cancers validée par l'Inca,
                                  - Un bilan biologique sanguin comprenant: numération formule sanguine et taux de plaquettes, clairance de la créatinine, ionogramme, transaminases, bilirubine sérique, glycémie.
                                  - Un électrocardiogramme,
                                  - Un test sérologique de grossesse le cas échéant.
                                  - Une imagerie pulmonaire.

                                  Il est recommandé de ne débuter le traitement que si :
                                  - ASAT/ALAT :
                                  . < ou = 3 x LSN en l'absence de métastases hépatiques,
                                  . < ou = 5 x LSN en présence de métastases hépatiques,
                                  - Bilirubine totale < ou = 1,5 x LSN (sauf en cas d'obstruction biliaire documentée),
                                  - Un taux de polynucléaires neutrophiles > 1500/microlitres,
                                  - Un taux de plaquettes > 75 000/microlitres,
                                  - Un taux d'hémoglobine > 8,0 g/dl,
                                  - QTcF normal (< 450 ms).

                                  -> Pendant le traitement :
                                  - Un bilan biologique sanguin comprenant: numération formule sanguine et taux de plaquettes, ionogramme, transaminases, bilirubine sérique, glycémie devra être effectué tous les mois,
                                  - Un électrocardiogramme devra être réalisé mensuellement.

                                  Certains effets indésirables sont particulièrement à prendre en considération :

                                  * Hépatotoxicité

                                  Des élévations des taux d'ALAT et d'ASAT ont été observées chez des patients traités par céritinib. La plupart des cas ont pu être contrôlés en interrompant le traitement ou en réduisant la posologie. De rares cas ont nécessité un arrêt du traitement par céritinib. Une atteinte hépatique induite par le traitement a été observée chez moins de 1 % des patients. Aucun cas mortel n'a été recensé.

                                  Un bilan hépatique (comprenant le dosage des ALAT, ASAT et de la bilirubine totale) doit être réalisé avant l'instauration du traitement puis une fois par mois. En cas d'élévation des transaminases, une surveillance plus fréquente des transaminases hépatiques et de la bilirubine totale doit être mise en place si cela est cliniquement justifié (Cf. rubrique "Posologie et mode d'administration" et rubrique "Effets indésirables").


                                  * Pneumopathie

                                  Des formes de pneumopathies sévères dont des pneumopathies interstitielles diffuses, pouvant menacer le pronostic vital ou être d'issue fatale (1 cas) ont été observées chez des patients recevant céritinib. Dans la plupart des cas, l'interruption du traitement a conduit à une amélioration ou à un retour à la normale.

                                  Les patients doivent faire l'objet d'une surveillance des symptômes pulmonaires évocateurs de pneumopathie interstitielle. D'autres causes de pneumopathie interstitielle doivent être éliminées. Le traitement par Céritinib sera immédiatement et définitivement arrêté en cas de diagnostic de pneumopathie liée au traitement (Cf. rubrique "Posologie et mode d'administration" et rubrique "Effets indésirables").


                                  * Allongement de l'intervalle QT

                                  Des allongements de l'intervalle QTc ont été observés dans les essais cliniques. Chez un patient (0,3 %), l'apparition d'un intervalle QTc supérieur à 500 ms a été mise en évidence lors de l'analyse centralisée des données d'ECG. Sept patients (2,3 %) ont présenté un allongement de l'intervalle QT supérieur à 60 ms par rapport à la valeur de référence. Une analyse pharmacocinétique semble indiquer que le Céritinib entraîne des allongements de l'intervalle QTc concentration-dépendants. Aucun cas de torsades de pointes et aucun cas mortel n'ont été recensés.
                                  L'utilisation de céritinib doit être évitée chez les patients atteints d'un syndrome du QT long congénital. Dans les essais cliniques les patients présentant un QT>470ms n'ont pas été inclus.

                                  Il est recommandé de réaliser un électrocardiogramme (ECG) avant le début du traitement.

                                  Une surveillance périodique par ECG et dosage des électrolytes doit être envisagée notamment chez les patients présentant une insuffisance cardiaque congestive, des bradyarythmies, des anomalies des taux d'électrolytes et chez les patients traités par des médicaments connus pour allonger l'intervalle QT.

                                  Chez les patients ayant temporairement arrêté le traitement par céritinib suite à un allongement de l'intervalle QTc, il est recommandé de réaliser un électrocardiogramme (ECG) avant la reprise du traitement et 6 heures après la 1ère administration (Tmax) pour évaluer l'impact du médicament sur le QT.

                                  Le traitement par Céritinib sera immédiatement et définitivement arrêté en cas :
                                  - d'intervalle QTc supérieur à 500 ms avec survenue de torsades de pointes, ou d'une tachycardie ventriculaire polymorphe ou de signes d'arythmie grave,
                                  - d'une variation supérieure à 60 ms par rapport à sa valeur de référence, avec survenue de torsades de pointes, ou d'une tachycardie ventriculaire polymorphe ou de signes d'arythmie grave.

                                  En cas d'intervalle QTc supérieur à 500 ms sur au moins deux ECG distincts, le traitement doit être temporairement interrompu jusqu'au retour à la valeur de référence ou à une valeur inférieure à 481 ms. Il importe de mettre en place une surveillance ECG adaptée et rapprochée en milieu hospitalier jusqu'à un retour à une valeur du QTc inférieure à 480 ms. Un contrôle du ionogramme sanguin sera réalisé, une correction des éventuelles anomalies du bilan biologique effectuée et la recherche de traitements concomitants susceptibles d'interagir sur l'intervalle QTc effectué.

                                  Le traitement sera repris au palier de dose inférieur après avis du cardiologue (Cf. rubrique "Posologie et mode d'administration" et rubrique "Effets indésirables").


                                  * Bradycardie

                                  Des cas de bradycardie asymptomatique ont été observés chez des patients traités par céritinib.

                                  L'association de céritinib et d'autres agents connus pour entraîner une bradycardie (bêtabloquants, antagonistes calciques non dérivés de la dihydropyridine, clonidine et digoxine par exemple) doit être évitée dans la mesure du possible. La fréquence cardiaque et la pression artérielle doivent être surveillées de façon régulière. En cas de bradycardie symptomatique ne menaçant pas le pronostic vital, il convient de suspendre le traitement par céritinib jusqu'au retour à une bradycardie asymptomatique ou à une fréquence cardiaque supérieure ou égale à 60 bpm, d'évaluer les traitements concomitants et, si nécessaire, d'adapter la posologie de céritinib. Si une bradycardie menaçant le pronostic vital est observée et qu'aucun traitement concomitant contribuant à la bradycardie n'est identifié, le traitement par céritinib doit être arrêté définitivement.

                                  Toutefois, en cas d'association à un traitement connu pour entraîner une bradycardie ou une hypotension, le traitement par céritinib doit être interrompu jusqu'au retour à une bradycardie asymptomatique ou une fréquence cardiaque d'au moins 60 bpm ; s'il est possible d'arrêter le traitement concomitant ou d'ajuster sa posologie, le traitement par céritinib pourra être repris à une dose inférieure de deux paliers après retour à une bradycardie asymptomatique ou à une fréquence cardiaque d'au moins 60 bpm et la réintroduction devra s'accompagner d'une surveillance étroite (Cf. rubrique "Posologie et mode d'administration" et rubrique "Effets indésirables").


                                  * Hyperglycémie

                                  Survenue chez 6.3% des patients traités à 750mg, elle nécessite une surveillance mensuelle notamment chez le patient diabétique ou sous corticothérapie).
                                  Référence(s) officielle(s) Ampliation ATU 06/10/2014
                                  Non contre-indications
                                  Aucune information recensée.
                                  Interactions médicamenteuses
                                  Céritinib est métabolisé par le CYP3A4 et est un substrat du transporteur d'efflux glycoprotéine P (P-gp).


                                  * Agents susceptibles d'augmenter les concentrations plasmatiques de céritinib

                                  Chez les sujets sains, l'administration concomitante d'une dose unique de 450 mg de céritinib et de kétoconazole (200 mg deux fois par jour pendant 14 jours), un inhibiteur puissant du CYP3A et de la P-gp, a entraîné une augmentation de l'ASCinf et de la Cmax du céritinib de respectivement 2,9 fois et 1,2 fois par rapport aux valeurs observées avec le céritinib administré seul. L'association de céritinib et d'inhibiteurs puissants du CYP3A et de la P-gp augmente les concentrations plasmatiques de céritinib.

                                  L'utilisation concomitante d'inhibiteurs puissants du CYP3A, tels que ritonavir, saquinavir, télithromycine, kétoconazole, itraconazole, voriconazole, posaconazole et néfazodone doit être évitée. La prudence est recommandée en cas d'utilisation concomitante d'inhibiteurs modérés du CYP3A, et l'apparition d'effets indésirables doit être étroitement surveillée.

                                  D'après des données obtenues in vitro, le céritinib est un substrat du transporteur d'efflux glycoprotéine P (P-gp). Une augmentation des concentrations de céritinib est probable si celui-ci est associé à des inhibiteurs de la P-gp. La prudence est recommandée en cas d'utilisation concomitante d'inhibiteurs de la P-gp, et l'apparition d'effets indésirables doit être étroitement surveillée.


                                  * Agents susceptibles de diminuer les concentrations plasmatiques de céritinib

                                  Chez les sujets sains, l'administration concomitante d'une dose unique de 750 mg de céritinib et de rifampicine (600 mg par jour pendant 14 jours), un inducteur puissant du CYP3A et de la P-gp, a entraîné une diminution de l'ASCinf et de la Cmax du céritinib de 70 % et 44 % respectivement par rapport aux valeurs observées lorsque le céritinib est administré seul. L'association de céritinib et d'inducteurs puissants du CYP3A et de la P-gp diminue les concentrations plasmatiques de céritinib. L'utilisation concomitante d'inducteurs puissants du CYP3A tels que carbamazépine, phénobarbital, phénytoïne, rifabutine, rifampicine et millepertuis (Hypericum perforatum) doit être évitée. La prudence est recommandée en cas d'utilisation concomitante d'inducteurs de la P-gp.


                                  * Agents dont les concentrations plasmatiques peuvent être modifiées par le céritinib

                                  D'après des données obtenues in vitro, le céritinib est un inhibiteur compétitif du métabolisme d'un substrat du CYP3A, le midazolam, et d'un substrat du CYP2C9, le diclofénac. Une inhibition du CYP3A temps-dépendante a également été observée. À l'état d'équilibre, la Cmax du céritinib à la dose clinique recommandée de 750 mg par jour peut dépasser les valeurs de Ki pour le CYP3A et le CYP2C9, ce qui laisse penser que le céritinib à des concentrations cliniquement significatives est susceptible d'inhiber la clairance d'autres médicaments métabolisés par ces enzymes. En cas d'administration concomitante de médicaments principalement métabolisés par le CYP3A et le CYP2C9, une réduction de leur posologie peut s'avérer nécessaire. L'administration concomitante de céritinib et de substrats du CYP3A présentant une marge thérapeutique étroite (cisapride, pimozide et quinidine par exemple) ou de substrats du CYP2C9 présentant une marge thérapeutique étroite (phénytoïne et warfarine par exemple) doit être évitée. Notamment, l'association céritinib-fluindione est à prendre en compte avec une surveillance renforcée des paramètres de la coagulation pendant le traitement.

                                  D'après des données obtenues in vitro le céritinib, à des concentrations cliniquement significatives, est également un inhibiteur du CYP2A6 et du CYP2E1. Par conséquent, en cas d'administration concomitante de médicaments principalement métabolisés par ces enzymes, il est susceptible d'augmenter leur concentration plasmatique. La prudence est recommandée en cas d'utilisation concomitante de substrats du CYP2A6 et du CYP2E1, et l'apparition d'effets indésirables doit être étroitement surveillée.


                                  * Substrats des transporteurs

                                  Des données obtenues in vitro indiquent qu'à des concentrations cliniquement significatives, le céritinib n'est pas un inhibiteur des transporteurs d'efflux apicaux BRCP, P-gp ou MRP2, des transporteurs d'influx hépatiques OATP1B1 et OATP1B3, des transporteurs rénaux d'anions organiques OAT1 et OAT3 ni des transporteurs rénaux de cations organiques OCT1 et OCT2. Par conséquent, des interactions médicamenteuses dues à l'inhibition des substrats de ces transporteurs par le céritinib sont peu probables.


                                  * Interactions avec les aliments et les boissons

                                  La consommation de nourriture augmente la biodisponibilité du céritinib ; l'ampleur de cette augmentation dépend de la teneur en lipides du repas. Le céritinib doit être pris à jeun. Les patients ne doivent pas consommer de nourriture au minimum pendant les deux heures précédant et suivant la prise de céritinib.

                                  Les patients doivent être informés qu'ils doivent éviter la consommation de pamplemousse et de jus de pamplemousse qui pourraient inhiber le CYP3A dans la paroi intestinale et augmenter la biodisponibilité du céritinib.
                                   
                                  Référence(s) officielle(s):   Ampliation ATU 06/10/2014
                                  Grossesse
                                  Recommandations et conduites à tenir
                                   
                                  Effet spécialité
                                  Niveau(x) de risque
                                  • ADMINISTRATION DECONSEILLEE
                                  • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES

                                  Il n'existe pas ou peu de données concernant l'utilisation de céritinib chez la femme enceinte. Les études de toxicité sur la reproduction chez l'animal sont insuffisantes car l'exposition plasmatique était inférieure à celle observée lors des études cliniques à la dose de 750mg/j.

                                  Dans ces conditions, céritinib ne doit pas être administré chez la femme enceinte à moins que l'état clinique de la patiente ne nécessite un traitement par céritinib.
                                  Référence(s) officielle(s) : Ampliation ATU 06/10/2014

                                  Femme en âge de procréer
                                  Recommandations et conduites à tenir
                                  Recommandations
                                  • UTILISER UNE CONTRACEPTION EFFICACE
                                  Les femmes susceptibles de procréer doivent utiliser une méthode efficace de contraception pendant le traitement par céritinib et pendant au moins 3 mois après l'arrêt du traitement.

                                  - Fertilité
                                  Le risque potentiel de stérilité pour l'homme et la femme demeure inconnu.
                                  Référence(s) officielle(s) : Ampliation ATU 06/10/2014
                                  Allaitement
                                  Données sur le passage dans le lait maternel
                                  Passage dans le lait Pas d'information
                                  Fixation protéique Pas d'information
                                  Rapport concentration lait/plasma maternels Pas d'information
                                  Concentration dans 100 ml de lait maternel Pas d'information
                                  Recommandations et conduites à tenir
                                  Recommandations
                                  • ALLAITEMENT CONTRE-INDIQUE PENDANT TRT

                                  * Allaitement

                                  Il n'exite pas de données sur le passage de céritinib dans le lait maternel.
                                  L'allaitement doit être arrêté pendant le traitement par céritinib
                                  Référence(s) officielle(s): Ampliation ATU 06/10/2014
                                  Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
                                  Recommandations
                                  • OUI
                                  • UTILISER AVEC PRUDENCE
                                  • Cf. EFFETS INDESIRABLES
                                  • RISQUE D'ASTHENIE
                                  Aucune étude n'a été menée sur les effets du céritinib sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Cependant, la prudence est de rigueur pour les patients qui conduisent ou utilisent des machines et qui ont présenté de la fatigue avec céritinib (Cf. rubrique "Effets indésirables").
                                  Référence(s) officielle(s):    Ampliation ATU 06/10/2014
                                  Les effets indésirables de la base Theriaque incluent d'une part les effets indésirables du RCP de la spécialité consultée, d'autre part une compilation bibliographique des effets indésirables des médicaments appartenant à la même classe thérapeutique.
                                  Déclaration des effets indésirables suspectés

                                  La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration: Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance.
                                  Site internet: www.ansm.sante.fr.

                                  Effets indésirables à dose thérapeutique   Cliquer ici pour obtenir tous les effets indésirables
                                  - Effets indésirables cliniques
                                  TROUBLES DE L'ETAT GENERAL
                                  TROUBLES DE LA PEAU ET DES APPENDICES
                                  TROUBLES DES ORGANES DES SENS
                                  TROUBLES GASTRO-INTESTINAUX
                                  TROUBLES HEPATO-BILIAIRES
                                  TROUBLES PANCREATIQUES
                                  TROUBLES METABOLISME ET NUTRITION
                                  TROUBLES RENAUX ET GENITO-URINAIRES
                                  TROUBLES CARDIO-VASCULAIRES
                                  TROUBLES RESPIRATOIRES


                                  - Effets indésirables paracliniques
                                  AUTRE
                                  TROUBLES HEPATO-BILIAIRES
                                  TROUBLES PANCREATIQUES
                                  TROUBLES METABOLISME ET NUTRITION
                                  TROUBLES RENAUX ET GENITO-URINAIRES
                                  TROUBLES CARDIO-VASCULAIRES

                                  Effets indésirables en cas de surdosage   Cliquer ici pour obtenir tous les effets indésirables
                                  - Effets indésirables cliniques

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