LEDIPASVIR SOFOSBUVIR 90/400MG NSFP
LEDIPASVIR/SOFOSBUVIR GILEAD 90 MG/400MG, COMPRIME PELLICULE
Fiche(s) d'identité interopérable
Historique des références officielles
 

Cette monographie a été revue le : 20/11/2014
Forme(s) pharmaceutique(s)
Voie(s) d'administration :
  • ORALE (1)
Forme(s) pharmaceutique(s) :
  • COMPRIME

  • COMPRIME PELLICULE (1)(2)NE PAS CROQUER NI ECRASER
  • LOSANGE
  • ORANGE
  • IMPRIME(E)
  • AVEC SIGLE D'IDENTIFICATION

Comprimé pelliculé.

Comprimé pelliculé, en forme de losange, de couleur orange, de 19 mm x 10 mm de dimensions, portant sur une face l'inscription "GSI" et sur l'autre face "7985".

Référence(s) bibliographique(s) :
  • Référence(s) officielle(s) : Ampliation ATU 18/11/2014

  • (1) Standard Terms
  • (2) Pharmacopée Européenne 4ème édition 2002
Composition
    COMPRIME NU
    Substance(s) active(s)
  • LEDIPASVIR 90 MG
  • LACTOSE MONOHYDRATE 165 MG
    Excipient à effet notoire par voie ORALE sans dose seuil
    Référence(s) officielle(s) : Décision ansm 06/02/2020
  • CROSCARMELLOSE SODIQUE  
    Excipient à effet notoire par voie SYSTEMIQUE avec dose seuil
    Référence(s) officielle(s) : Décision ansm 06/02/2020
Précision(s) composition :
Chaque comprimé pelliculé contient 90 mg de ledipasvir et 400 mg de sofosbuvir.

Excipients à effet notoire :

Chaque comprimé pelliculé contient 165 mg de lactose (monohydraté) et 0,26 mg de laque aluminique de Jaune orangé S (E110).

Référence(s) officielle(s) : Ampliation ATU 18/11/2014

Classifications
  • Classe(s) pharmacothérapeutique(s) :
  • ASSOCIATION
  • ANTIVIRAL SYSTEMIQUE
  • ANTIVIRAL ANALOGUE NUCLEOTIDE
  • ANTIVIRAL VHC A ACTION DIRECTE (AAD)
  • ANTIVIRAL INHIBITEUR NS5A DU VHC
  • ANTIVIRAL INHIBITEUR NS5B DU VHC
  • Classe(s) ATC (source Thériaque d'après l'OMS) :
  • ANTIINFECTIEUX GENERAUX A USAGE SYSTEMIQUE : J
  • ANTIVIRAUX A USAGE SYSTEMIQUE : J05
  • ANTIVIRAUX A ACTION DIRECTE : J05A
  • ANTIVIRAUX POUR LE TRAITEMENT DES INFECTIONS VHC : J05AP
  • SOFOSBUVIR ET LEDIPASVIR : J05AP51
Aucune DDD attribuée
  • Classe(s) EphMRA (source Club InterPharmaceutique) :
  • ANTIINFECTIEUX GENERAUX SYSTEMIQUES : J
  • ANTIVIRAUX A USAGE SYSTEMIQUE : J05
  • ANTIVIRAUX CONTRE LES HEPATITES VIRALES : J05D
  • ANTIVIRAUX CONTRE L'HEPATITE C : J05D3

Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmaco-thérapeutique : ANTIVIRAL A ACTION DIRECTE ; code ATC : non encore attribué


* Mécanisme d'action

Le lédipasvir est un inhibiteur du VHC ciblant la protéine NS5A du VHC, qui est essentielle pour la réplication de l'ARN et l'assemblage des virions de VHC. La confirmation biochimique de l'inhibition de NS5A par le lédipasvir n'est pas possible pour l'instant, car la protéine NS5A n'a pas de fonction enzymatique. Les études in vitro de sélection de résistances et de résistances croisées indiquent que le mode d'action du lédipasvir consiste à cibler la NS5A.

Le sofosbuvir est un inhibiteur pan-génotypique de l'ARN polymérase ARN-dépendante NS5B du VHC, qui est essentielle pour la réplication du virus. Le sofosbuvir est la pro-drogue d'un nucléotide qui subit une métabolisation intracellulaire pour former un analogue de l'uridine triphosphate (GT-461203) actif au plan pharmacologique, qui peut être incorporé dans l'ARN viral par la polymérase NS5B et agit comme terminateur de chaîne.
Le GS-461203 (le métabolite actif du sofosbuvir) n'est ni un inhibiteur des ADN- et ARN polymérases humaines, ni un inhibiteur de l'ARN polymérase mitochondriale.


* Activité antivirale

Les valeurs de Concentration Efficace CE50 du lédipasvir et du sofosbuvir contre les réplicons de pleine longueur ou les réplicons chimériques codant pour des séquences de NS5A et de NS5B provenant d'isolats cliniques sont présentées en détail dans le tableau 5. La présence de 40 % de sérum humain n'a pas eu d'effet sur l'activité anti-VHC du sofosbuvir mais a réduit d'un facteur 12 l'activité anti-VHC du lédipasvir contre les réplicons du VHC de génotype 1a.

Activité du lédipasvir et du sofosbuvir contre les réplicons chimériques

Génotype des réplicons : génotype 1a
Activité du lédipasvir (CE50, nM) - réplicons stables : 0,031
Activité du lédipasvir (CE50, nM) - réplicons transitoires codant pour la NS5A médiane (limites) (a) : 0,018 (0,009-0,085)
Activité du sofosbuvir (CE50, nM) - réplicons stables : 40
Activité du sofosbuvir (CE50, nM) - réplicons transitoires codant pour la NS5B médiane (limites) (a) : 62 (29-128)

Génotype des réplicons : génotype 1b
Activité du lédipasvir (CE50, nM) - réplicons stables : 0,004
Activité du lédipasvir (CE50, nM) - réplicons transitoires codant pour la NS5A médiane (limites) (a) : 0,006 (0,004-0,007)
Activité du sofosbuvir (CE50, nM) - réplicons stables : 110
Activité du sofosbuvir (CE50, nM) - réplicons transitoires codant pour la NS5B médiane (limites) (a) : 102 (45-170)

Génotype des réplicons : génotype 2a
Activité du lédipasvir (CE50, nM) - réplicons stables : 21-249
Activité du lédipasvir (CE50, nM) - réplicons transitoires codant pour la NS5A médiane (limites) (a) : -
Activité du sofosbuvir (CE50, nM) - réplicons stables : 50
Activité du sofosbuvir (CE50, nM) - réplicons transitoires codant pour la NS5B médiane (limites) (a) : 29 (14-81)

Génotype des réplicons : génotype 2b
Activité du lédipasvir (CE50, nM) - réplicons stables : 16-530 (b)
Activité du lédipasvir (CE50, nM) - réplicons transitoires codant pour la NS5A médiane (limites) (a) : -
Activité du sofosbuvir (CE50, nM) - réplicons stables : 15 (b)
Activité du sofosbuvir (CE50, nM) - réplicons transitoires codant pour la NS5B médiane (limites) (a) : -

Génotype des réplicons : génotype 3a
Activité du lédipasvir (CE50, nM) - réplicons stables : 168
Activité du lédipasvir (CE50, nM) - réplicons transitoires codant pour la NS5A médiane (limites) (a) : -
Activité du sofosbuvir (CE50, nM) - réplicons stables : 50
Activité du sofosbuvir (CE50, nM) - réplicons transitoires codant pour la NS5B médiane (limites) (a) : 81 (24-181)

Génotype des réplicons : génotype 4a
Activité du lédipasvir (CE50, nM) - réplicons stables : 0,39
Activité du lédipasvir (CE50, nM) - réplicons transitoires codant pour la NS5A médiane (limites) (a) : -
Activité du sofosbuvir (CE50, nM) - réplicons stables : 40
Activité du sofosbuvir (CE50, nM) - réplicons transitoires codant pour la NS5B médiane (limites) (a) : -

Génotype des réplicons : génotype 4d
Activité du lédipasvir (CE50, nM) - réplicons stables : 0,60
Activité du lédipasvir (CE50, nM) - réplicons transitoires codant pour la NS5A médiane (limites) (a) : -
Activité du sofosbuvir (CE50, nM) - réplicons stables : -
Activité du sofosbuvir (CE50, nM) - réplicons transitoires codant pour la NS5B médiane (limites) (a) : -

Génotype des réplicons : génotype 5a
Activité du lédipasvir (CE50, nM) - réplicons stables : 0,15 (b)
Activité du lédipasvir (CE50, nM) - réplicons transitoires codant pour la NS5A médiane (limites) (a) : -
Activité du sofosbuvir (CE50, nM) - réplicons stables : 15 (b)
Activité du sofosbuvir (CE50, nM) - réplicons transitoires codant pour la NS5B médiane (limites) (a) : -

Génotype des réplicons : génotype 6a
Activité du lédipasvir (CE50, nM) - réplicons stables : 1,1 (b)
Activité du lédipasvir (CE50, nM) - réplicons transitoires codant pour la NS5A médiane (limites) (a) : -
Activité du sofosbuvir (CE50, nM) - réplicons stables : 14 (b)
Activité du sofosbuvir (CE50, nM) - réplicons transitoires codant pour la NS5B médiane (limites) (a) : -

Génotype des réplicons : génotype 6e
Activité du lédipasvir (CE50, nM) - réplicons stables : 264 (b)
Activité du lédipasvir (CE50, nM) - réplicons transitoires codant pour la NS5A médiane (limites) (a) : -
Activité du sofosbuvir (CE50, nM) - réplicons stables : -
Activité du sofosbuvir (CE50, nM) - réplicons transitoires codant pour la NS5B médiane (limites) (a) : -

(a). Réplicons transitoires porteurs de la NS5A ou de la NS5B provenant d'isolats de patients.
(b). Les réplicons chimériques porteurs des gènes de la NS5A de génotypes 2b, 5a, 6a et 6e ont été utilisés pour tester le lédipasvir tandis que les réplicons chimériques porteurs des gènes de la NS5B de génotypes 2b, 5a ou 6a ont été utilisés pour tester le sofosbuvir.


* Résistance

- Dans les cultures cellulaires
Des réplicons de VHC à sensibilité réduite au lédipasvir ont été sélectionnés en cultures cellulaires pour les génotypes 1a et 1b. Dans les deux génotypes, la diminution de la sensibilité au lédipasvir était associée à la substitution primaire Y93H dans la NS5A. De plus, une substitution Q30E est apparue dans les réplicons de génotype 1a. Une mutagenèse dirigée de VAR de la NS5A a montré que les substitutions conférant une réduction de la sensibilité au lédipasvir d'un facteur > 100 et < ou = 1000 sont Q30H/R, L31I/M/V, P32L et Y93T pour le génotype 1a et P58D et Y93S pour le génotype 1b ; et les substitutions conférant une réduction d'un facteur > 1000 sont M28A/G, Q30E/G/K, H58D, Y93C/H/N/S pour le génotype 1a et A92K et Y93H pour le génotype 1b.

Des réplicons de VHC à sensibilité réduite au sofosbuvir ont été sélectionnés en cultures cellulaires pour de multiples génotypes, dont 1b, 2a, 2b, 3a, 4a, 5a et 6a. La diminution de la sensibilité au sofosbuvir était associée à la substitution primaire S282T dans la NS5B, dans tous les génotypes de réplicons analysés. Une mutagenèse dirigée de la substitution S282T dans les réplicons de 8 génotypes a conféré une sensibilité 2 à 18 fois plus faible au sofosbuvir et réduit la capacité de réplication virale de 89 % à 99 % par rapport au type sauvage correspondant.

- Dans les études cliniques
Dans une analyse cumulée de sujets qui avaient reçu du lédipasvir/sofosbuvir 90 mg/400 mg comprimé dans les études de Phase 3, 37 sujets (29 avec VHC de génotype 1a et 8 de génotype 1b) ont fait l'objet d'une analyse de résistance en raison d'un échec virologique ou d'un arrêt prématuré du traitement à l'étude et parce qu'ils avaient un ARN viral > 1000 UI/mL. Les données de séquençage par méthode sensible (deep-sequencing, seuil du test : 1 %) de NS5A et NS5B post-inclusion étaient disponibles pour 37 sujets sur 37 et 36 sur 37, respectivement.

Des variants de la NS5A associés à une résistance (VAR) ont été observés dans les isolats postérieurs à l'inclusion de 29/37 patients (22/29 porteurs du génotype 1a et 7/8 porteurs du génotype 1b) n'ayant pas obtenu de réponse virologique soutenue (RVS). Sur les 29 patients porteurs du génotype 1a qui ont fait l'objet d'une analyse de la résistance, 22 (76 %) étaient porteurs d'au moins un VAR de la NS5A aux positions K24, M28, Q30, L31, S38 et Y93 au moment de l'échec virologique, tandis que les 7 patients restants (sur 29) ne présentaient pas de VAR de la NS5A à l'échec. Les variants les plus fréquents étaient Q30R, Y93H et L31M. Parmi les 8 patients à génotype 1b qui ont fait l'objet d'une analyse de la résistance, 7 patients (88 %) portaient au moins un VAR de la NS5A en positions L31 et Y93 au moment de l'échec virologique, tandis que le 8ème n'avait pas de VAR de la NS5A à l'échec. Le variant le plus fréquent était Y93H. Parmi les 8 patients qui n'avaient pas de VAR de la NS5A à l'échec, 7 patients avaient reçu 8 semaines de traitement (n = 3 par lédipasvir/sofosbuvir ; n = 4 par lédipasvir/sofosbuvir + ribavirine) et 1 patient avait reçu l'association lédipasvir/sofosbuvir pendant 12 semaines. Dans les analyses phénotypiques, les isolats postérieurs à l'inclusion des patients porteurs de VAR de la NS5A à l'échec ont montré une sensibilité au lédipasvir réduite de 20 à au moins 243 fois (dose maximale testée). Une mutagenèse dirigée de la substitution Y93H dans les génotypes 1a et 1b, ainsi que des substitutions Q30R et L31M dans le génotype 1a a conféré très fréquemment une sensibilité plus faible au lédipasvir (variation de la CE50 d'un facteur allant de 544 à 1677).

Dans les études de Phase 3, la substitution de résistance au sofosbuvir S282T dans la NS5B n'a été détectée dans aucun isolat d'échec virologique. Cependant, une combinaison de la substitution S282T et des substitutions L31M, Y93H et Q30L dans la NS5A a été détectée chez un sujet en échec virologique après 8 semaines de traitement par le lédipasvir/sofosbuvir 90 mg/400 mg, comprimé dans une étude de Phase 2 [LONESTAR]. Ce sujet a été ensuite traité à nouveau par le lédipasvir/sofosbuvir 90 mg/400 mg comprimé + ribavirine pendant 24 semaines et a obtenu une RVS après ce nouveau traitement.


* Effet de la présence initiale de variants du VHC associés à une résistance sur la réponse au traitement

Des analyses ont été menées afin d'examiner l'association entre des VAR de la NS5A présents à l'inclusion et la réponse au traitement. Dans l'analyse cumulée des études de phase 3, 16 % des patients étaient porteurs de VAR de la NS5A à l'inclusion, identifiés par séquençage de population ou séquençage par méthode sensible (deep-sequencing), quel que soit le sous-type. Les VAR de la NS5A à l'inclusion étaient surreprésentés chez les patients ayant connu une rechute au cours des études de phase 3 (voir "Efficacité et sécurité clinique").

Après 12 semaines de traitement par lédipasvir/sofosbuvir (sans ribavirine) chez les patients préalablement traités (groupe 1 de l'étude ION-2), 4/4 patients porteurs de VAR de la NS5A présents à l'inclusion conférant une variation de la sensibilité au lédipasvir d'un facteur < ou = 100 ont obtenu une RVS. Dans le même groupe de traitement, chez les patients porteurs de VAR de la NS5A présents à l'inclusion conférant une variation d'un facteur > 100, une rechute s'est produite chez 4/13 (31 %) patients, contre 3/95 (3 %) patients ne présentant aucun VAR à l'inclusion ou présentant des VAR conférant une variation d'un facteur < ou = 100.

Le groupe de VAR de NS5A conférant une résistance > 100 fois et observés chez les patients étaient des substitutions dans le génotype 1a (M28A, Q30H/R/E, L31M/V/I, H58D, Y93H/N/C) ou dans le génotype 1b (Y93H). La proportion de ces VAR de la NS5A à l'inclusion observée avec le séquençage par méthode sensible (deep-sequencing) variait d'un niveau très faible (seuil du test = 1 %) à un niveau élevé (majeure partie de la population d'évaluation plasmatique).

La substitution S282T associée à la résistance au sofosbuvir n'a été détectée dans la séquence de la NS5B à l'inclusion, d'aucun des patients des études de phase 3 par séquençage de population ou séquençage par méthode sensible (deep-sequencing). Une RVS a été obtenue chez la totalité des 24 patients (n = 20 avec L159F + C316N ; n = 1 avec L159F ; n = 3 avec N142T) porteurs à l'inclusion de variants associés à une résistance aux inhibiteurs nucléosidiques de la NS5B.


* Résistance croisée

Le lédipasvir était totalement actif contre la substitution S282T associée à la résistance au sofosbuvir dans la NS5B, tandis que toutes les substitutions associées à la résistance au lédipasvir dans la NS5A étaient totalement sensibles au sofosbuvir. Le sofosbuvir et le lédipasvir étaient tous deux totalement actifs contre les substitutions associées à une résistance aux autres classes d'antiviraux à action directe dotés de mécanismes d'action différents, tels que les inhibiteurs non nucléosidiques de la NS5B et les inhibiteurs de protéase NS3. Les substitutions de la NS5A conférant une résistance au lédipasvir peuvent réduire l'activité antivirale des autres inhibiteurs de la NS5A.
.

* Efficacité et sécurité clinique

L'efficacité du lédipasvir/sofosbuvir 90 mg/400 mg comprimé a été évaluée dans trois études en ouvert de phase 3, avec des données disponibles pour un total de 1950 patients atteints d'HCC de génotype 1. Les trois études de phase 3 comprenaient une étude menée chez des patients naïfs de tout traitement non cirrhotiques (ION-3), une étude menée chez des patients naïfs de tout traitement cirrhotiques et non cirrhotiques (ION-1) et une étude menée chez des patients cirrhotiques et non cirrhotiques dont le traitement précédent à base d'interféron, y compris un traitement contenant un inhibiteur de protéase du VHC, avait échoué (ION-2). Dans ces études, les patients avaient une maladie hépatique compensée. Ces trois études de phase 3 ont toutes évalué l'efficacité de l'association lédipasvir/sofosbuvir avec ou sans ribavirine.

La durée du traitement était fixe dans chaque étude. Les taux sériques d'ARN du VHC ont été mesurés pendant les études à l'aide du test COBAS TaqMan VHC (version 2.0) associé au système High Pure. Le dosage avait une limite inférieure de quantification (LIQ) de 25 UI/mL. La réponse virologique soutenue (RVS) était le critère principal pour déterminer le taux de guérisons du VHC, la guérison étant définie par un taux d'ARN du VHC inférieur à la LIQ 12 semaines après la fin du traitement.

- Adultes naïfs de tout traitement sans cirrhose - ION-3 (étude 0108) - Génotype 1
ION-3 a évalué un traitement de 8 semaines par lédipasvir/sofosbuvir avec ou sans ribavirine et un traitement de 12 semaines par lédipasvir/sofosbuvir chez des patients atteints d'HCC de génotype 1 naïfs de tout traitement et non cirrhotiques. Les patients ont été randomisés dans un rapport de 1/1/1 en trois groupes de traitement, stratifiés par génotype du VHC (1a versus 1b).

Population et caractéristiques à l'inclusion dans l'étude ION-3

Répartition des patients

Age (années) : médiane (limites)
LDV/SOF 8 semaines (n = 215) : 53 (22-75)
LDV/SOF+RBV 8 semaines (n = 216) : 51 (21-71)
LDV/SOF 12 semaines (n = 216) : 53 (20-71)
TOTAL (n = 647) : 52 (20-75)

Sexe masculin
LDV/SOF 8 semaines (n = 215) : 60 % (130)
LDV/SOF+RBV 8 semaines (n = 216) : 54 % (117)
LDV/SOF 12 semaines (n = 216) : 59 % (128)
TOTAL (n = 647) : 58 % (375)

Origine ethnique : Noirs/ Afro-américains
LDV/SOF 8 semaines (n = 215) : 21 % (45)
LDV/SOF+RBV 8 semaines (n = 216) : 17 % (36)
LDV/SOF 12 semaines (n = 216) : 19 % (42)
TOTAL (n = 647) : 19 % (123)

Origine ethnique : Blancs
LDV/SOF 8 semaines (n = 215) : 76 % (164)
LDV/SOF+RBV 8 semaines (n = 216) : 81 % (176)
LDV/SOF 12 semaines (n = 216) : 77 % (167)
TOTAL (n = 647) : 78 % (507)

Génotype 1a
LDV/SOF 8 semaines (n = 215) : 80 % (171)
LDV/SOF+RBV 8 semaines (n = 216) : 80 % (172)
LDV/SOF 12 semaines (n = 216) : 80 % (172)
TOTAL (n = 647) : 80 % (515) (a)

Génotype IL28CC
LDV/SOF 8 semaines (n = 215) : 26 % (56)
LDV/SOF+RBV 8 semaines (n = 216) : 28 % (60)
LDV/SOF 12 semaines (n = 216) : 26 % (56)
TOTAL (n = 647) : 27 % (172)

Score Métavir déterminé par FibroTest (b) : F0-F1
LDV/SOF 8 semaines (n = 215) : 33 % (72)
LDV/SOF+RBV 8 semaines (n = 216) : 38 % (81)
LDV/SOF 12 semaines (n = 216) : 33 % (72)
TOTAL (n = 647) : 35 % (225)

Score Métavir déterminé par FibroTest (b) : F2
LDV/SOF 8 semaines (n = 215) : 30 % (65)
LDV/SOF+RBV 8 semaines (n = 216) : 28 % (61)
LDV/SOF 12 semaines (n = 216) : 30 % (65)
TOTAL (n = 647) : 30 % (191)

Score Métavir déterminé par FibroTest (b) : F3-F4
LDV/SOF 8 semaines (n = 215) : 36 % (77)
LDV/SOF+RBV 8 semaines (n = 216) : 33 % (71)
LDV/SOF 12 semaines (n = 216) : 37 % (79)
TOTAL (n = 647) : 35 % (227)

Score Métavir déterminé par FibroTest (b) : Non interprétable
LDV/SOF 8 semaines (n = 215) : < 1 % (1)
LDV/SOF+RBV 8 semaines (n = 216) : 1 % (3)
LDV/SOF 12 semaines (n = 216) : 0 % (0)
TOTAL (n = 647) : < 1 % (4)

(a). Chez un patient du groupe de traitement de 8 semaines par LDV/SOF, le sous-type de génotype 1 n'a pas été confirmé.
(b). Lorsque les résultats de FibroTest n'étaient pas manquants, les scores Métavir correspondants ont été établis sur la base des définitions suivantes : 0-0,31 = F0-F1 ; 0,32-0,58 = F2 ; 0,59-1,00 = F3-F4.


Taux de réponse dans l'étude ION-3

RVS
LDV/SOF 8 semaines (n = 215) : 94 % (202/215)
LDV/SOF+RBV 8 semaines (n = 216) : 93 % (201/216)
LDV/SOF 12 semaines (n = 216) : 96 % (208/216)

Réponse pour les patients sans RVS : échec virologique sous traitement
LDV/SOF 8 semaines (n = 215) : 0/215
LDV/SOF+RBV 8 semaines (n = 216) : 0/216
LDV/SOF 12 semaines (n = 216) : 0/216

Réponse pour les patients sans RVS : rechute (a)
LDV/SOF 8 semaines (n = 215) : 5 % (11/215)
LDV/SOF+RBV 8 semaines (n = 216) : 4 % (9/214)
LDV/SOF 12 semaines (n = 216) : 1 % (3/216)

Réponse pour les patients sans RVS : autres (b)
< 1 % (LDV/SOF 8 semaines (n = 215) : 2/215)
LDV/SOF+RBV 8 semaines (n = 216) : 3 % (6/216)
LDV/SOF 12 semaines (n = 216) : 2 % (5/216)

Génotype : génotype 1a
LDV/SOF 8 semaines (n = 215) : 93 % (159/171)
LDV/SOF+RBV 8 semaines (n = 216) : 92 % (159/172)
LDV/SOF 12 semaines (n = 216) : 96 % (165/172)

Génotype : génotype 1b
LDV/SOF 8 semaines (n = 215) : 98 % (42/43)
LDV/SOF+RBV 8 semaines (n = 216) : 95 % (42/44)
LDV/SOF 12 semaines (n = 216) : 98 % (43/44)

(a). Pour les rechutes, le dénominateur est le nombre de patients ayant un taux d'ARN du VHC < LIQ à leur dernière évaluation sous traitement.
(b). La catégorie "Autres" inclut les patients qui n'ont pas obtenu de RVS et ne répondent pas aux critères d'échec virologique (p. ex. perdus de vue).

Le traitement de 8 semaines par lédipasvir/sofosbuvir sans ribavirine était non-inférieur au traitement de 8 semaines par lédipasvir/sofosbuvir avec ribavirine (différence entre les traitements : 0,9 % ; intervalle de confiance à 95 % : -3,9 % à 5,7 %) et au traitement de 12 semaines par lédipasvir/sofosbuvir (différence entre les traitements : -2,3 % ; intervalle de confiance à 97,5 % : -7,2 % à 3,6 %). Parmi les patients dont le taux d'ARN du VHC à l'inclusion était < 6 millions UI/mL, le taux de RVS a été de 97 % (119/123) avec le traitement de 8 semaines par lédipasvir/sofosbuvir et de 96 % (126/131) avec le traitement de 12 semaines par lédipasvir/sofosbuvir.


Taux de rechute en fonction des caractéristiques à l'inclusion dans l'étude ION-3, population en situation d'échec virologique (*)

Sexe masculin
LDV/SOF 8 semaines (n = 213) : 8 % (10/129)
LDV/SOF+RBV 8 semaines (n = 210) : 7 % (8/114)
LDV/SOF 12 semaines (n = 211) : 2 % (3/127)

Sexe féminin
LDV/SOF 8 semaines (n = 213) : 1 % (1/84)
LDV/SOF+RBV 8 semaines (n = 210) : 1 % (1/96)
LDV/SOF 12 semaines (n = 211) : 0 % (0/84)

Génotype IL28 CC
LDV/SOF 8 semaines (n = 213) : 4 % (2/56)
LDV/SOF+RBV 8 semaines (n = 210) : 0 % (0/57)
LDV/SOF 12 semaines (n = 211) : 0 % (0/54)

Génotype IL28 non-CC
LDV/SOF 8 semaines (n = 213) : 6 % (9/157)
LDV/SOF+RBV 8 semaines (n = 210) : 6 % (9/153)
LDV/SOF 12 semaines (n = 211) : 2 % (3/157)

Taux d'ARN du VHC à l'inclusion (a) : ARN du VHC < 6 millions UI/mL
LDV/SOF 8 semaines (n = 213) : 2 % (2/121)
LDV/SOF+RBV 8 semaines (n = 210) : 2 % (3/136)
LDV/SOF 12 semaines (n = 211) : 2 % (2/128)

Taux d'ARN du VHC à l'inclusion (a) : ARN du VHC > ou = 6 millions UI/mL
LDV/SOF 8 semaines (n = 213) : 10 % (9/92)
LDV/SOF+RBV 8 semaines (n = 210) : 8 % (6/74)
LDV/SOF 12 semaines (n = 211) : 1 % (1/83)

(*) Les patients perdus de vue ou ayant retiré leur consentement ont été exclus.
(a). Les taux d'ARN du VHC ont été déterminés à l'aide du test TaqMan de Roche ; le taux d'ARN du VHC d'un patient peut fluctuer d'une visite à l'autre.

- Adultes naïfs de tout traitement avec ou sans cirrhose - ION-1 (étude 0102) - Génotype 1
ION-1 était une étude randomisée, en ouvert, qui a évalué un traitement de 12 et 24 semaines par lédipasvir/sofosbuvir avec ou sans ribavirine chez 865 patients atteints d'HCC de génotype 1 naïfs de tout traitement, y compris ceux présentant une cirrhose (randomisés selon un rapport de 1/1/1/1). La randomisation était stratifiée selon la présence ou l'absence de cirrhose et le génotype du VHC (1a versus 1b).

Population et caractéristiques à l'inclusion dans l'étude ION-1

Répartition des patients

Age (années) : médiane (limites)
LDV/SOF 12 semaines (n = 214) : 52 (18-75)
LDV/SOF+ RBV 12 semaines (n = 217) : 52 (18-78)
LDV/SOF 24 semaines (n = 217) : 53 (22-80)
LDV/SOF+ RBV 24 semaines (n = 217) : 53 (24-77)
TOTAL (n = 865) : 52 (18-80)

Sexe masculin
LDV/SOF 12 semaines (n = 214) : 59 % (127)
LDV/SOF+ RBV 12 semaines (n = 217) : 59 % (128)
LDV/SOF 24 semaines (n = 217) : 64 % (139)
LDV/SOF+ RBV 24 semaines (n = 217) : 55 % (119)
TOTAL (n = 865) : 59 % (513)

Origine ethnique : Noirs/ Afro-américains
LDV/SOF 12 semaines (n = 214) : 11 % (24)
LDV/SOF+ RBV 12 semaines (n = 217) : 12 % (26)
LDV/SOF 24 semaines (n = 217) : 15 % (32)
LDV/SOF+ RBV 24 semaines (n = 217) : 12 % (26)
TOTAL (n = 865) : 12 % (108)

Origine ethnique : Blancs
LDV/SOF 12 semaines (n = 214) : 87 % (187)
LDV/SOF+ RBV 12 semaines (n = 217) : 87 % (188)
LDV/SOF 24 semaines (n = 217) : 82 % (177)
LDV/SOF+ RBV 24 semaines (n = 217) : 84 % (183)
TOTAL (n = 865) : 85 % (735)

Génotype 1a (a)
LDV/SOF 12 semaines (n = 214) : 68 % (145)
LDV/SOF+ RBV 12 semaines (n = 217) : 68 % (148)
LDV/SOF 24 semaines (n = 217) : 67 % (146)
LDV/SOF+ RBV 24 semaines (n = 217) : 66 % (143)
TOTAL (n = 865) : 67 % (582)

Génotype IL28CC
LDV/SOF 12 semaines (n = 214) : 26 % (55)
LDV/SOF+ RBV 12 semaines (n = 217) : 35 % (76)
LDV/SOF 24 semaines (n = 217) : 24 % (52)
LDV/SOF+ RBV 24 semaines (n = 217) : 34 % (73)
TOTAL (n = 865) : 30 % (256)

Score Métavir déterminé par FibroTest (b) : F0-F1
LDV/SOF 12 semaines (n = 214) : 27 % (57)
LDV/SOF+ RBV 12 semaines (n = 217) : 26 % (56)
LDV/SOF 24 semaines (n = 217) : 29 % (62)
LDV/SOF+ RBV 24 semaines (n = 217) : 30 % (66)
TOTAL (n = 865) : 28 % (241)

Score Métavir déterminé par FibroTest (b) : F2
LDV/SOF 12 semaines (n = 214) : 26 % (56)
LDV/SOF+ RBV 12 semaines (n = 217) : 25 % (55)
LDV/SOF 24 semaines (n = 217) : 22 % (47)
LDV/SOF+ RBV 24 semaines (n = 217) : 28 % (60)
TOTAL (n = 865) : 25 % (218)

Score Métavir déterminé par FibroTest (b) : F3-F4
LDV/SOF 12 semaines (n = 214) : 47 % (100)
LDV/SOF+ RBV 12 semaines (n = 217) : 48 % (104)
LDV/SOF 24 semaines (n = 217) : 49 % (107)
LDV/SOF+ RBV 24 semaines (n = 217) : 42 % (91)
TOTAL (n = 865) : 46 % (402)

Score Métavir déterminé par FibroTest (b) : Non interprétable
LDV/SOF 12 semaines (n = 214) : < 1 % (1)
LDV/SOF+ RBV 12 semaines (n = 217) : 1 % (2)
LDV/SOF 24 semaines (n = 217) : < 1 % (1)
LDV/SOF+ RBV 24 semaines (n = 217) : 0 % (0)
TOTAL (n = 865) : < 1 % (4)

(a). Chez deux patients du groupe de traitement de 12 semaines par LDV/SOF, un patient du groupe de traitement de 12 semaines par LDV/SOF + RBV, deux patients du groupe de traitement de 24 semaines par LDV/SOF et deux patients du groupe de traitement de 24 semaines par LDV/SOF + RBV, le sous-type de génotype 1 n'a pas été confirmé.
(b). Lorsque les résultats de FibroTest n'étaient pas manquants, les scores Métavir correspondants ont été établis sur la base des définitions suivantes : 0-0,31 = F0-F1 ; 0,32-0,58 = F2 ; 0,59-1,00 = F3-F4.


Taux de réponse dans l'étude ION-1

RVS
LDV/SOF 12 semaines (n = 214) : 99 % (210/213)
LDV/SOF+RBV 12 semaines (n = 217) : 97 % (211/217)
LDV/SOF 24 semaines (n = 217) : 98 % (213/217)
LDV/SOF+RBV 24 semaines (n = 217) : 99 % (215/217)

Réponse pour les patients sans RVS : échec virologique sous traitement
LDV/SOF 12 semaines (n = 214) : 0/213 (a)
LDV/SOF+RBV 12 semaines (n = 217) : 0/217
LDV/SOF 24 semaines (n = 217) : < 1 % (1/217)
LDV/SOF+RBV 24 semaines (n = 217) : 0/216

Réponse pour les patients sans RVS : rechute (b)
LDV/SOF 12 semaines (n = 214) : < 1 % (1/212)
LDV/SOF+RBV 12 semaines (n = 217) : 0/217
LDV/SOF 24 semaines (n = 217) : < 1 % (1/215)
LDV/SOF+RBV 24 semaines (n = 217) : 0/216

Réponse pour les patients sans RVS : autres (c)
LDV/SOF 12 semaines (n = 214) : < 1 % (2/213)
LDV/SOF+RBV 12 semaines (n = 217) : 3 % (6/217)
LDV/SOF 24 semaines (n = 217) : < 1 % (2/217)
LDV/SOF+RBV 24 semaines (n = 217) : < 1 % (2/217)

Taux de RVS pour une sélection de sous-groupes : génotype : génotype 1a
LDV/SOF 12 semaines (n = 214) : 98 % (142/145)
LDV/SOF+RBV 12 semaines (n = 217) : 97 % (143/148)
LDV/SOF 24 semaines (n = 217) : 99 % (144/146)
LDV/SOF+RBV 24 semaines (n = 217) : 99 % (141/143)

Taux de RVS pour une sélection de sous-groupes : génotype : génotype 1b
LDV/SOF 12 semaines (n = 214) : 100 % (67/67)
LDV/SOF+RBV 12 semaines (n = 217) : 99 % (67/68)
LDV/SOF 24 semaines (n = 217) : 97 % (67/69)
LDV/SOF+RBV 24 semaines (n = 217) : 100 % (72/72)

Taux de RVS pour une sélection de sous-groupes : cirrhose (d) : non
LDV/SOF 12 semaines (n = 214) : 99 % (176/177)
LDV/SOF+RBV 12 semaines (n = 217) : 97 % (177/183)
LDV/SOF 24 semaines (n = 217) : 98 % (181/184)
LDV/SOF+RBV 24 semaines (n = 217) : 99 % (178/180)

Taux de RVS pour une sélection de sous-groupes : cirrhose (d) : oui
LDV/SOF 12 semaines (n = 214) : 94 % (32/34)
LDV/SOF+RBV 12 semaines (n = 217) : 100 % (33/33)
LDV/SOF 24 semaines (n = 217) : 97 % (32/33)
LDV/SOF+RBV 24 semaines (n = 217) : 100 % (36/36)

(a). Un patient a été exclu du groupe de traitement de 12 semaines par LDV/SOF et un patient a été exclu du groupe de traitement de 24 semaines par LDV/SOF + RBV car ces deux patients étaient infectés par une HCC de génotype 4.
(b). Pour les rechutes, le dénominateur est le nombre de patients ayant un taux d'ARN du VHC < LIQ à leur dernière évaluation sous traitement.
(c). La catégorie "Autres" inclut les patients qui n'ont pas obtenu de RVS et ne répondent pas aux critères d'échec virologique (p. ex. perdus de vue).
(d). Les patients dont le statut cirrhotique n'était pas connu ont été exclus de cette analyse de sous-groupe.

- Adultes préalablement traités avec ou sans cirrhose - ION-2 (étude 0109) - Génotype 1
ION-2 était une étude randomisée, en ouvert, évaluant un traitement de 12 et 24 semaines par lédipasvir/sofosbuvir avec ou sans ribavirine (randomisés selon un rapport de 1/1/1/1) chez des patients infectés par un VHC de génotype 1, avec ou sans cirrhose, dont le traitement précédent à base d'interféron, y compris un traitement contenant un inhibiteur de protéase du VHC, avait échoué. La randomisation était stratifiée selon la présence ou l'absence de cirrhose, le génotype du VHC (1a versus 1b) et la réponse au traitement anti-VHC précédent (rechute/échappement virologique versus non-réponse).

Population et caractéristiques à l'inclusion dans l'étude ION-2

Répartition des patients

Age (années) : médiane (limites)
LDV/SOF 12 semaines (n = 109) : 56 (24-67)
LDV/SOF+RBV 12 semaines (n = 111) : 57 (27-75)
LDV/SOF 24 semaines (n = 109) : 56 (25-68)
LDV/SOF+ RBV 24 semaines (n = 111) : 55 (28-70)
TOTAL (n = 440) : 56 (24-75)

Sexe masculin
LDV/SOF 12 semaines (n = 109) : 68 % (74)
LDV/SOF+RBV 12 semaines (n = 111) : 64 % (71)
LDV/SOF 24 semaines (n = 109) : 68 % (74)
LDV/SOF+ RBV 24 semaines (n = 111) : 61 % (68)
TOTAL (n = 440) : 65 % (287)

Origine ethnique : Noirs/ Afro-américains
LDV/SOF 12 semaines (n = 109) : 22 % (24)
LDV/SOF+RBV 12 semaines (n = 111) : 14 % (16)
LDV/SOF 24 semaines (n = 109) : 16 % (17)
LDV/SOF+ RBV 24 semaines (n = 111) : 18 % (20)
TOTAL (n = 440) : 18 % (77)

Origine ethnique : Blancs
LDV/SOF 12 semaines (n = 109) : 77 % (84)
LDV/SOF+RBV 12 semaines (n = 111) : 85 % (94)
LDV/SOF 24 semaines (n = 109) : 83 % (91)
LDV/SOF+ RBV 24 semaines (n = 111) : 80 % (89)
TOTAL (n = 440) : 81 % (358)

Génotype 1a
LDV/SOF 12 semaines (n = 109) : 79 % (86)
LDV/SOF+RBV 12 semaines (n = 111) : 79 % (88)
LDV/SOF 24 semaines (n = 109) : 78 % (85)
LDV/SOF+ RBV 24 semaines (n = 111) : 79 % (88)
TOTAL (n = 440) : 79 % (347)

Traitement anti-VHC précédent : PEG-IFN+RBV
LDV/SOF 12 semaines (n = 109) : 39 % (43)
LDV/SOF+RBV 12 semaines (n = 111) : 42 % (47)
LDV/SOF 24 semaines (n = 109) : 53 % (58)
LDV/SOF+ RBV 24 semaines (n = 111) : 53 % (59)
TOTAL (n = 440) : 47 % (207) (a)

Traitement anti-VHC précédent : inhibiteur de protéase du VHC + PEG-IFN+RBV
LDV/SOF 12 semaines (n = 109) : 61 % (66)
LDV/SOF+RBV 12 semaines (n = 111) : 58 % (64)
LDV/SOF 24 semaines (n = 109) : 46 % (50)
LDV/SOF+ RBV 24 semaines (n = 111) : 46 % (51)
TOTAL (n = 440) : 53 % (231) (a)

Génotype IL28CC
LDV/SOF 12 semaines (n = 109) : 9 % (10)
LDV/SOF+RBV 12 semaines (n = 111) : 10 % (11)
LDV/SOF 24 semaines (n = 109) : 14 % (16)
LDV/SOF+ RBV 24 semaines (n = 111) : 16 % (18)
TOTAL (n = 440) : 13 % (55)

Score Métavir déterminé par FibroTest (b) : F0-F1
LDV/SOF 12 semaines (n = 109) : 14 % (15)
LDV/SOF+RBV 12 semaines (n = 111) : 10 % (11)
LDV/SOF 24 semaines (n = 109) : 12 % (13)
LDV/SOF+ RBV 24 semaines (n = 111) : 16 % (18)
TOTAL (n = 440) : 13 % (57)

Score Métavir déterminé par FibroTest (b) : F2
LDV/SOF 12 semaines (n = 109) : 28 % (31)
LDV/SOF+RBV 12 semaines (n = 111) : 26 % (29)
LDV/SOF 24 semaines (n = 109) : 28 % (31)
LDV/SOF+ RBV 24 semaines (n = 111) : 30 % (33)
TOTAL (n = 440) : 28 % (124)

Score Métavir déterminé par FibroTest (b) : F3-F4
LDV/SOF 12 semaines (n = 109) : 58 % (63)
LDV/SOF+RBV 12 semaines (n = 111) : 64 % (71)
LDV/SOF 24 semaines (n = 109) : 58 % (63)
LDV/SOF+ RBV 24 semaines (n = 111) : 54 % (60)
TOTAL (n = 440) : 58 % (257)

Score Métavir déterminé par FibroTest (b) : Non interprétable
LDV/SOF 12 semaines (n = 109) : 0 % (0)
LDV/SOF+RBV 12 semaines (n = 111) : 0 % (0)
LDV/SOF 24 semaines (n = 109) : 2 % (2)
LDV/SOF+ RBV 24 semaines (n = 111) : 0 % (0)
TOTAL (n = 440) : < 1 % (2)

(a). Un patient du groupe de traitement de 24 semaines par LDV/SOF et un patient du groupe de traitement de 24 semaines par LDV/SOF + RBV avaient connu l'échec de traitements antérieurs à base d'interféron non pégylé.
(b). Lorsque les résultats de FibroTest n'étaient pas manquants, les scores Métavir correspondants ont été établis sur la base des définitions suivantes : 0-0,31 = F0-F1 ; 0,32-0,58 = F2 ; 0,59-1,00 = F3-F4.


Taux de réponse dans l'étude ION-2

RVS
LDV/SOF 12 semaines (n = 109) : 94 % (102/109)
LDV/SOF + RBV 12 semaines (n = 111) : 96 % (107/111)
LDV/SOF 24 semaines (n = 109) : 99 % (108/109)
LDV/SOF + RBV 24 semaines (n = 111) : 99 % (110/111)

Réponse pour les patients sans RVS : échec virologique sous traitement
LDV/SOF 12 semaines (n = 109) : 0/109
LDV/SOF + RBV 12 semaines (n = 111) : 0/111
LDV/SOF 24 semaines (n = 109) : 0/109
LDV/SOF + RBV 24 semaines (n = 111) : < 1 % (1/111)

Réponse pour les patients sans RVS : rechute (a)
LDV/SOF 12 semaines (n = 109) : 6 % (7/108)
LDV/SOF + RBV 12 semaines (n = 111) : 4 % (4/111)
LDV/SOF 24 semaines (n = 109) : 0/109
LDV/SOF + RBV 24 semaines (n = 111) : 0/110

Réponse pour les patients sans RVS : autres (b)
LDV/SOF 12 semaines (n = 109) : 0/109
LDV/SOF + RBV 12 semaines (n = 111) : 0/111
LDV/SOF 24 semaines (n = 109) : < 1 % (1/109)
LDV/SOF + RBV 24 semaines (n = 111) : 0/111

Taux de RVS pour une sélection de sous-groupes : génotype : génotype 1a
LDV/SOF 12 semaines (n = 109) : 95 % (82/86)
LDV/SOF + RBV 12 semaines (n = 111) : 95 % (84/88)
LDV/SOF 24 semaines (n = 109) : 99 % (84/85)
LDV/SOF + RBV 24 semaines (n = 111) : 99 % (87/88)

Taux de RVS pour une sélection de sous-groupes : génotype : génotype 1b
LDV/SOF 12 semaines (n = 109) : 87 % (20/23)
LDV/SOF + RBV 12 semaines (n = 111) : 100 % (23/23)
LDV/SOF 24 semaines (n = 109) : 100 % (24/24)
LDV/SOF + RBV 24 semaines (n = 111) : 100 % (23/23)

Taux de RVS pour une sélection de sous-groupes : cirrhose : non
LDV/SOF 12 semaines (n = 109) : 95 % (83/87)
LDV/SOF + RBV 12 semaines (n = 111) : 100 % (88/88) (c)
LDV/SOF 24 semaines (n = 109) : 99 % (85/86) (c)
LDV/SOF + RBV 24 semaines (n = 111) : 99 % (88/89)

Taux de RVS pour une sélection de sous-groupes : cirrhose : oui (d)
LDV/SOF 12 semaines (n = 109) : 86 % (19/22)
LDV/SOF + RBV 12 semaines (n = 111) : 82 % (18/22)
LDV/SOF 24 semaines (n = 109) : 100 % (22/22)
LDV/SOF + RBV 24 semaines (n = 111) : 100 % (22/22)

Traitement anti-VHC précédent : PEG-IFN+RBV
LDV/SOF 12 semaines (n = 109) : 93 % (40/43)
LDV/SOF + RBV 12 semaines (n = 111) : 96 % (45/47)
LDV/SOF 24 semaines (n = 109) : 100 % (58/58)
LDV/SOF + RBV 24 semaines (n = 111) : 98 % (58/59)

Traitement anti-VHC précédent : inhibiteur de protéase du VHC + PEG-IFN+RBV
LDV/SOF 12 semaines (n = 109) : 94 % (62/66)
LDV/SOF + RBV 12 semaines (n = 111) : 97 % (62/64)
LDV/SOF 24 semaines (n = 109) : 98 % (49/50)
LDV/SOF + RBV 24 semaines (n = 111) : 100 % (51/51)

(a). Pour les rechutes, le dénominateur est le nombre de patients ayant un taux d'ARN du VHC < LIQ à leur dernière évaluation sous traitement.
(b). La catégorie "Autres" inclut les patients qui n'ont pas obtenu de RVS et ne répondent pas aux critères d'échec virologique (p. ex. perdus de vue).
(c). Les patients dont le statut cirrhotique n'était pas connu ont été exclus de cette analyse de sous-groupe.
(d). Score Métavir = 4 ou score d'Ishak = 5 sur biopsie hépatique, ou score FibroTest > 0,75 et APRI > 2.

Les données suivantes présentent les taux de rechute avec les traitements de 12 semaines (avec ou sans ribavirine) pour une sélection de sous-groupes (voir également la rubrique précédente, "Effet de la présence initiale de variants du VHC associés à une résistance sur la réponse au traitement"). Chez les patients non cirrhotiques, les rechutes se sont produites uniquement en présence de VAR de la NS5A à l'inclusion et au cours du traitement par lédipasvir/sofosbuvir sans ribavirine. Chez les patients cirrhotiques, des rechutes se sont produites avec les deux traitements, en l'absence comme en présence de VAR de la NS5A à l'inclusion.

Taux de rechute pour une sélection de sous-groupes dans l'étude ION-2

Nombre de patients présentant une réponse à la fin du traitement
LDV/SOF 12 semaines (n = 109) : 108
LDV/SOF+RBV 12 semaines (n = 111) : 111
LDV/SOF 24 semaines (n = 109) : 109
LDV/SOF+RBV 24 semaines (n = 111) : 110

Cirrhose : non
LDV/SOF 12 semaines (n = 109) : 5 % (4/86) (a)
LDV/SOF+RBV 12 semaines (n = 111) : 0 % (0/88) (b)
LDV/SOF 24 semaines (n = 109) : 0 % (0/86) (b)
LDV/SOF+RBV 24 semaines (n = 111) : 0 % (0/88)

Cirrhose : oui
LDV/SOF 12 semaines (n = 109) : 14 % (3/22)
LDV/SOF+RBV 12 semaines (n = 111) : 18 % (4/22)
LDV/SOF 24 semaines (n = 109) : 0 % (0/22)
LDV/SOF+RBV 24 semaines (n = 111) : 0 % (0/22)

Présence à l'inclusion de substitutions associées à une résistance dans la NS5A (c) : non
LDV/SOF 12 semaines (n = 109) : 3 % (3/91) (d)
LDV/SOF+RBV 12 semaines (n = 111) : 2 % (2/94)
LDV/SOF 24 semaines (n = 109) : 0 % (0/96)
LDV/SOF+RBV 24 semaines (n = 111) : 0 % (0/95) (f)

Présence à l'inclusion de substitutions associées à une résistance dans la NS5A (c) : oui
LDV/SOF 12 semaines (n = 109) : 24 % (4/17) (e)
LDV/SOF+RBV 12 semaines (n = 111) : 12 % (2/17)
LDV/SOF 24 semaines (n = 109) : 0 % (0/13)
LDV/SOF+RBV 24 semaines (n = 111) : 0 % (0/14)

(a). Ces 4 patients non cirrhotiques ayant connu une rechute présentaient tous à l'inclusion des polymorphismes associés à une résistance dans la NS5A.
(b). Les patients dont le statut cirrhotique n'était pas connu ont été exclus de cette analyse de sous-groupe.
(c). L'analyse (par méthode sensible deep-sequencing) incluait les polymorphismes associés à une résistance dans la NS5A qui conféraient une altération de la CE50 d'un facteur > 2,5 (K24G/N/R, M28A/G/T, Q30E/G/H/L/K/R/T, L31I/F/M/V, P32L, S38F, H58D, A92K/T et Y93C/F/H/N/S pour l'infection par un VHC de génotype 1a et L31I/F/M/V, P32L, P58D, A92K et Y93C/H/N/S pour l'infection par un VHC de génotype 1b).
(d). Tous ces patients (3/3) avaient une cirrhose.
(e). Aucun de ces patients (0/4) n'avait de cirrhose.
(f). Chez un patient ayant atteint une charge virale < LIQ à la fin du traitement, les données sur la NS5A à l'inclusion étaient manquantes et le patient a été exclu de l'analyse.

- Adultes co-infectés par le VHC et le VIH - ERADICATE
ERADICATE était une étude en ouvert destinée à évaluer un traitement de 12 semaines par lédipasvir/sofosbuvir chez 50 patients présentant une HCC de génotype 1 et co-infectés par le VIH. Tous les patients étaient naïfs de tout traitement anti-VHC, exempts de cirrhose, 26 % (13/50) des patients étaient naïfs de tout traitement antirétroviral contre le VIH et 74 % (37/50) des patients recevaient un traitement antirétroviral concomitant contre le VIH. Au moment de l'analyse intermédiaire, 40 patients étaient déjà parvenus au terme des 12 semaines de traitement et le taux de RVS12 était de 98 % (39/40).

- Patients en attente d'une transplantation hépatique ou en situation de post-transplantation hépatique - SOLAR-1 (voir également rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi")
SOLAR-1 est une étude multicentrique, en ouvert, évaluant un traitement de 12 et 24 semaines par lédipasvir/sofosbuvir + ribavirine chez des patients présentant une HCC de génotype 1 ou 4 et une atteinte hépatique avancée et/ou ayant reçu une transplantation hépatique. Sept populations de patients sont évaluées (patients ayant une cirrhose décompensée [CPT B et C] en situation de pré-transplantation ; patients en situation de post-transplantation, sans cirrhose ; patients en situation de post-transplantation, avec score de CPT A ; patients en situation de post-transplantation avec score de CPT B ; patients en situation de post-transplantation avec score de CPT C ; patients en situation de post-transplantation avec hépatite cholestatique fibrosante).

Les données préliminaires issues de l'étude SOLAR-1 comprennent des données intermédiaires sur la RVS pour un total de 302 patients porteurs du génotype 1 dans les différents groupes de traitement, y compris des données limitées sur la RVS pour 4 patients atteints d'hépatite cholestatique fibrosante. Un taux de RVS4 d'environ 90 % a été obtenu sous lédipasvir/sofosbuvir + ribavirine chez les patients ayant une cirrhose décompensée (CPT B ou C) pour les deux durées de traitement étudiées (12 ou 24 semaines). Chez les patients en situation de post–transplantation hépatique sans atteinte hépatique décompensée, les taux de RVS4 ont été > 95 %. Les 4 patients atteints d'hépatite cholestatique fibrosante ont tous obtenu une RVS4.

- Efficacité et sécurité clinique en cas de génotype 3 (voir également rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi")
Dans une étude de phase 2 en ouvert, la sécurité et l'efficacité de l'association lédipasvir/sofosbuvir ont été évaluées avec ou sans ribavirine chez 51 patients naïfs de tout traitement infectés par un VHC de génotype 3, avec ou sans cirrhose. Les patients ont été traités par lédipasvir/sofosbuvir (n = 25) ou lédipasvir/sofosbuvir + ribavirine (n = 26) pendant 12 semaines. Les taux de RVS12 ont été respectivement de 64 % (16/25) et 100 % (26/26) dans les groupes de traitement par lédipasvir/sofosbuvir et lédipasvir/sofosbuvir + ribavirine.

- Efficacité et sécurité clinique en cas de génotype 4 (voir également rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi")
Deux patients infectés par un VHC de génotype 4d ont été recrutés dans l'étude ION-1. L'un des patients a reçu l'association lédipasvir/sofosbuvir pendant 12 semaines ; l'autre patient a reçu l'association lédipasvir/sofosbuvir + ribavirine pendant 24 semaines. Tous deux ont obtenu une RVS12. Dans le cadre d'une étude de phase 2 évaluant un traitement de 12 semaines par lédipasvir/sofosbuvir, 21 patients porteurs du génotype 4 sont actuellement traités. Les données après 12 semaines de traitement sont disponibles pour 5 patients : tous les 5 ont obtenu une RVS12. Une activité antivirale du lédipasvir et du sofosbuvir a été démontrée in vitro contre les réplicons viraux de génotype 4 (voir ci-dessus "Activité antivirale").

- Efficacité et sécurité clinique en présence d'autres génotypes
Aucune donnée n'est actuellement disponible concernant la sécurité et l'efficacité de l'association lédipasvir/sofosbuvir chez les patients infectés par un VHC de génotype 2, 5 ou 6.

- Population pédiatrique
L'Agence européenne des médicaments a différé l'obligation de soumettre les résultats d'études réalisées avec l'association lédipasvir/sofosbuvir dans un ou plusieurs sous-groupes de la population pédiatrique pour le traitement de l'hépatite C chronique (voir rubrique "Posologie et mode d'administration" pour les informations concernant l'usage pédiatrique).
Référence(s) officielle(s):   Ampliation ATU 18/11/2014  

Agent étiologique / Spectre antiinfectieux
SOFOSBUVIR :
Espèce(s) habituellement sensible(s)
VirusRésistance
VIRUS HEPATITE C

Référence(s) officielle(s):   Ampliation ATU 18/11/2014


LEDIPASVIR :
Espèce(s) habituellement sensible(s)
VirusRésistance
VIRUS HEPATITE C

Référence(s) officielle(s):   Ampliation ATU 18/11/2014


Propriétés pharmacocinétiques
* Absorption

Après administration orale de lédipasvir/sofosbuvir chez des patients infectés par le VHC, le pic plasmatique médian du lédipasvir a été atteint 4,0 heures après l'administration de la dose. Le sofosbuvir a été rapidement absorbé et les pics plasmatiques médians ont été atteints environ 1 heure après l'administration de la dose. Le pic plasmatique médian de GS-331007 a été atteint 4 heures après l'administration.

D'après l'analyse pharmacocinétique de population chez les patients infectés par le VHC, les moyennes géométriques de l'ASC0-24 à l'équilibre pour le lédipasvir (n = 2113), le sofosbuvir (n = 1542) et le GS-331007 (n = 2113) étaient respectivement de 7290, 1320 et 12000 ng x heure/mL. La Cmax à l'équilibre pour le lédipasvir, le sofosbuvir et le GS-331007 était respectivement de 323, 618 et 707 ng/mL. L'ASC0-24 et la Cmax du sofosbuvir et du GS-331007 étaient similaires chez les volontaires sains adultes et les patients infectés par le VHC. Par rapport aux sujets sains (n = 191), l'ASC0-24 et la Cmax du lédipasvir étaient inférieures de 24 % et 32 %, respectivement, chez les patients infectés par le VHC. L'ASC du lédipasvir est proportionnelle à la dose dans une plage de doses allant de 3 à 100 mg. Les ASC du sofosbuvir et du GS-331007 sont quasi-proportionnelles à la dose dans une plage de doses de 200 mg à 400 mg.

- Effets de la prise de nourriture
Par rapport à une prise à jeun, l'administration d'une dose unique de lédipasvir/sofosbuvir avec un repas à teneur modérée ou à teneur élevée en matières grasses a augmenté l'ASC0-inf du sofosbuvir d'un facteur 2 environ, mais n'a pas modifié significativement la Cmax du sofosbuvir. Les expositions au GS-331007 et au lédipasvir n'ont pas été modifiées par ces deux types de repas. Le lédipasvir+sofosbuvir peut être administré indifféremment avec ou sans nourriture.


* Distribution

La liaison du lédipasvir aux protéines plasmatiques humaines est > 99,8 %. Après l'administration d'une dose unique de 90 mg de lédipasvir marqué au carbone 14 chez des sujets sains, le ratio de radioactivité carbone 14 sanguine/plasmatique était compris entre 0,51 et 0,66.

La liaison du sofosbuvir aux protéines plasmatiques humaines est d'environ 61 à 65 % et la liaison est indépendante de la concentration du produit, dans une plage de 1 à 20 microgrammes/mL. La liaison du GS-331007 aux protéines est minime dans le plasma humain. Après l'administration d'une dose unique de 400 mg de sofosbuvir marqué au carbone 14 chez des sujets sains, le ratio de radioactivité carbone 14 sanguine/plasmatique était d'environ 0,7.


* Biotransformation

In vitro, aucun métabolisme détectable du lédipasvir par les CYP1A2, CYP2C8, CYP2C9, CYP2C19, CYP2D6 et CYP3A4 humains n'a été observé. Des éléments indiquant un métabolisme oxydatif lent dont le mécanisme n'est pas connu ont été observés. Après l'administration d'une dose unique de 90 mg de lédipasvir marqué au carbone 14, l'exposition systémique était presque exclusivement due à la molécule mère (> 98 %). Le lédipasvir inchangé est également la principale forme retrouvée dans les fèces.

Le sofosbuvir est très largement métabolisé dans le foie, pour former l'analogue de nucléoside triphosphate GS-461203 actif au plan pharmacologique. Le métabolite actif n'est pas détecté. La voie d'activation métabolique implique une hydrolyse séquentielle du groupement carboxyl ester, catalysée par la cathepsine A humaine ou la carboxyl estérase 1, et un clivage de phosphoramidate par la protéine HINT1 (histidine triad nucleotide-binding protein) suivi d'une phosphorylation par la voie de biosynthèse des pyrimidine-nucléotides. La déphosphorylation aboutit à la formation du métabolite nucléosidique GS-331007, qui ne peut être re-phosphorylé efficacement et qui est dénué d'activité anti-VHC in vitro. Dans le cas de l'association lédipasvir/sofosbuvir, le GS-331007 représente approximativement 85 % de l'exposition systémique totale.


* Elimination

Après l'administration d'une dose orale unique de 90 mg de lédipasvir marqué au carbone 14, la récupération totale moyenne de la radioactivité carbone 14 dans les fèces et les urines était de 87 %, la majeure partie de la radioactivité ayant été récupérée dans les fèces (86 %). Le lédipasvir sous forme inchangée excrété dans les fèces représentait en moyenne 70 % de la dose administrée et le métabolite oxydatif M19 représentait 2,2 % de la dose. Ces données semblent indiquer que la voie d'élimination principale du lédipasvir sous forme inchangée est l'excrétion biliaire, l'excrétion rénale étant une voie mineure (approximativement 1 %). La demi-vie terminale médiane du lédipasvir chez les volontaires sains après administration de lédipasvir/sofosbuvir à jeun était de 47 heures.

Après l'administration d'une dose orale unique de 400 mg de sofosbuvir marqué au carbone 14 la récupération totale moyenne de la dose était supérieure à 92 %, dont environ 80 %, 14 % et 2,5 % récupérés dans les urines, les fèces et l'air expiré, respectivement. La majorité de la dose de sofosbuvir récupérée dans les urines était du GS-331007 (78 %) et 3,5 % était du sofosbuvir. Ces données montrent que la clairance rénale est la principale voie d'élimination du GS-331007 avec une grande proportion excrétée de manière active. Les demi-vies terminales médianes du sofosbuvir et du GS-331007 après administration de lédipasvir/sofosbuvir étaient de 0,5 et 27 heures, respectivement.

Ni le lédipasvir, ni le sofosbuvir ne sont des substrats des transporteurs hépatiques actifs, du transporteur de cations organiques (OCT) 1, du polypeptide de transport d'anions organiques (OATP) 1B1 ou OATP1B3. Le GS-331007 n'est pas un substrat des transporteurs rénaux, dont le transporteur d'anions organiques (OAT) 1 ou l'OAT3, ou l'OCT2.


* Effet potentiel in vitro de l'association lédipasvir/sofosbuvir sur d'autres médicaments

Aux concentrations atteintes dans la pratique clinique, le lédipasvir n'est pas un inhibiteur des transporteurs hépatiques, dont l'OATP 1B1 ou 1B3, la BSEP, l'OCT1, l'OCT2, l'OAT1, l'OAT3, le transporteur MATE (mutidrug and toxic compound extrusion) 1, la protéine de multirésistance aux médicaments (multidrug resistance protein, MRP) 2 ou la MRP4. Le sofosbuvir et le GS-331007 ne sont pas des inhibiteurs des transporteurs de médicaments P-gp, BCRP, MRP2, BSEP, OATP1B1, OATP1B3 et OCT1, et le GS-331007 n'est pas un inhibiteur de l'OAT1, de l'OCT2 et de MATE1.

Le sofosbuvir et le GS-331007 ne sont pas des inhibiteurs ni des inducteurs des enzymes CYP ou uridine diphosphate glucuronosyltransférase (UGT) 1A1.


* Pharmacocinétique chez les populations particulières

- Origine ethnique et sexe
Il n'a été relevé aucune différence pharmacocinétique cliniquement significative due à l'origine ethnique pour le lédipasvir, le sofosbuvir ou le GS-331007. Il n'a été relevé aucune différence pharmacocinétique cliniquement significative due au sexe pour le sofosbuvir ou le GS-331007. L'ASC et la Cmax du lédipasvir ont été supérieures de 77 % et 58 %, respectivement, chez les femmes par rapport aux hommes. Cependant, la relation entre sexe et expositions au lédipasvir n'a pas été considérée comme cliniquement pertinente.

- Personnes âgées
L'analyse pharmacocinétique des populations de patients infectés par le VHC a montré que, dans la fourchette d'âge analysée (18-80 ans), l'âge n'a pas d'effet cliniquement significatif sur l'exposition au lédipasvir, au sofosbuvir ou au GS-331007. Les études cliniques de l'association lédipasvir/sofosbuvir ont inclus 235 patients (8,6 % du nombre total de patients) âgés de 65 ans et plus.

- Insuffisance rénale
L'effet des divers degrés d'insuffisance rénale (IR) sur les expositions aux composants de ce médicament en comparaison à des sujets ayant une fonction rénale normale, comme indiqué dans le texte ci-après, est résumé ci-dessous.

Effet de divers degrés d'insuffisance rénale sur les expositions (ASC) aux sofosbuvir, GS-331007 et lédipasvir en comparaison à des sujets ayant une fonction rénale normale

Sofosbuvir
Sujets non infectés par le VHC IR légère (DFGe > ou = 50 et < 80 mL/ min/ 1,73 m2) : 1,6 fois augmenté
Sujets non infectés par le VHC IR modérée (DFGe > ou = 30 et < 50 mL/min/1,73 m2) : 2,1 fois augmenté
Sujets non infectés par le VHC IR sévère (DFGe < 30 mL/ min/ 1,73 m2) : 2,7 fois augmenté
Sujets non infectés par le VHC IRT nécessitant une dialyse administré 1 heure avant la dialyse : 1,3 fois augmenté
Sujets non infectés par le VHC IRT nécessitant une dialyse administré 1 heure après la dialyse : 1,6 fois augmenté
Sujets infectés par le VHC IR sévère (DFGe < 30 mL/ min/ 1,73m2) : environ 2 fois augmenté
Sujets infectés par le VHC IRT nécessitant une dialyse : 1,9 fois augmenté

GS-331007
Sujets non infectés par le VHC IR légère (DFGe > ou = 50 et < 80 mL/ min/ 1,73 m2) : 1,6 fois augmenté
Sujets non infectés par le VHC IR modérée (DFGe > ou = 30 et < 50 mL/min/1,73 m2) : 1,9 fois augmenté
Sujets non infectés par le VHC IR sévère (DFGe < 30 mL/ min/ 1,73 m2) : 5,5 fois augmenté
Sujets non infectés par le VHC IRT nécessitant une dialyse administré 1 heure avant la dialyse : > ou = 10 fois augmenté
Sujets non infectés par le VHC IRT nécessitant une dialyse administré 1 heure après la dialyse : > ou = 20 fois augmenté
Sujets infectés par le VHC IR sévère (DFGe < 30 mL/ min/ 1,73m2) : environ 6 fois augmenté
Sujets infectés par le VHC IRT nécessitant une dialyse : 23 fois augmenté

Lédipasvir
Sujets non infectés par le VHC IR légère (DFGe > ou = 50 et < 80 mL/ min/ 1,73 m2) : -
Sujets non infectés par le VHC IR modérée (DFGe > ou = 30 et < 50 mL/min/1,73 m2) : -
Sujets non infectés par le VHC IR sévère (DFGe < 30 mL/ min/ 1,73 m2) : aucun changement cliniquement significatif de l'exposition au lédipasvir
Sujets non infectés par le VHC IRT nécessitant une dialyse administré 1 heure avant la dialyse : -
Sujets non infectés par le VHC IRT nécessitant une dialyse administré 1 heure après la dialyse : -
Sujets infectés par le VHC IR sévère (DFGe < 30 mL/ min/ 1,73m2) : -
Sujets infectés par le VHC IRT nécessitant une dialyse : 1,6 fois augmenté

La pharmacocinétique du lédipasvir a été étudiée avec une dose unique de 90 mg de lédipasvir chez des patients non infectés par le VHC présentant une insuffisance rénale sévère (DFGe < 30 mL/min selon la formule de Cockcroft-Gault, ClCr médiane [limites] de 22 [17-29] mL/min).

La pharmacocinétique du sofosbuvir a été étudiée chez des patients non infectés par le VHC et présentant une insuffisance rénale légère (DFGe > ou = 50 et < 80 mL/min/1,73m2), modérée (DFGe > ou = 30 et < 50 mL/min/1,73 m2), sévère (DFGe < 30 mL/min/1,73 m2) et chez des patients au stade d'IRT nécessitant une hémodialyse, après une dose unique de 400 mg de sofosbuvir par comparaison avec les patients à fonction rénale normale (DFGe > 80 mL/min/1,73 m2). Le GS-331007 est éliminé efficacement par hémodialyse, avec un coefficient d'extraction d'approximativement 53 %. Après l'administration d'une dose unique de 400 mg de sofosbuvir, une hémodialyse de 4 heures a éliminé 18 % de la dose de sofosbuvir administrée.

Chez des patients infectés par le VHC avec insuffisance rénale sévère traités par l'association lédipasvir/sofosbuvir pendant 12 semaines (n = 18), la pharmacocinétique du lédipasvir, du sofosbuvir et du GS-331007 correspondait à la pharmacocinétique observée chez des patients négatifs pour le VHC avec insuffisance rénale sévère.

Les pharmacocinétiques du lédipasvir, du sofosbuvir et du GS-331007 ont été étudiées chez des patients infectés par le VHC présentant une IRT nécessitant une dialyse traités par lédipasvir/sofosbuvir (n = 94) pendant 8, 12 ou 24 semaines, et comparées à des patients sans insuffisance rénale dans les essais de phase 2/3 portant sur l'association lédipasvir/sofosbuvir.

- Insuffisance hépatique
La pharmacocinétique du lédipasvir a été étudiée avec une dose unique de 90 mg de lédipasvir chez des patients adultes non infectés par le VHC présentant une insuffisance hépatique sévère (score de CPT C). L'exposition plasmatique au lédipasvir (ASCinf) était similaire chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère et chez les patients témoins à fonction hépatique normale. L'analyse pharmacocinétique des populations de patients adultes infectés par le VHC a montré que la cirrhose (y compris la cirrhose décompensée) n'a pas d'effet cliniquement significatif sur l'exposition au lédipasvir.

La pharmacocinétique du sofosbuvir a été étudiée après 7 jours d'administration de 400 mg/jour de sofosbuvir chez des patients adultes infectés par le VHC présentant une insuffisance hépatique modérée ou sévère (scores de CPT B et C). Par rapport aux patients à fonction hépatique normale, l'ASC0-24 du sofosbuvir était respectivement supérieure de 126 % et de 143 % en cas d'insuffisance hépatique modérée ou sévère, tandis que l'ASC0-24 du GS-331007 était respectivement supérieure de 18 % et 9 %. L'analyse pharmacocinétique des populations chez les patients infectés par le VHC a montré que la cirrhose (y compris la cirrhose décompensée) n'a pas d'effet cliniquement significatif sur l'exposition au sofosbuvir et au GS-331007.

- Poids corporel
Le poids corporel n'a pas eu d'effet significatif sur l'exposition au sofosbuvir d'après une analyse pharmacocinétique des populations. L'exposition au lédipasvir diminue lorsque le poids corporel est plus élevé, mais cet effet n'est pas considéré comme cliniquement significatif.

- Population pédiatrique
Les expositions au lédipasvir, au sofosbuvir et au GS-331007 chez les patients pédiatriques âgés de 3 ans et plus ont été similaires à celles des adultes dans les études de phase 2/3 après l'administration de l'association lédipasvir/sofosbuvir. Les intervalles de confiance à 90 % des ratios moyens géométriques des moindres carrés pour tous les paramètres pharmacocinétiques d'intérêt étaient contenus dans les limites de similarité prédéterminées de moins de 2 fois (50 % à 200 %), à l'exception du Ctau du lédipasvir chez les patients pédiatriques de 12 ans et plus, qui était 84 % plus élevé (IC 90 % : 168 % à 203 %) et n'était pas considéré comme cliniquement pertinent.

La pharmacocinétique du lédipasvir, du sofosbuvir et du GS-331007 n'a pas été établie chez les enfants âgés de moins de 3 ans (Cf. rubrique "Posologie et mode d'administration").
Référence(s) officielle(s):   Ampliation ATU 18/11/2014  

Sécurité préclinique
-> Lédipasvir

Aucun organe cible de toxicité n'a été identifié dans les études menées chez le rat et le chien avec le lédipasvir à des expositions (ASC) approximativement 7 fois supérieures à l'exposition observée chez l'être humain à la dose clinique recommandée.

Le lédipasvir ne s'est pas révélé génotoxique lors d'une batterie de tests in vitro et in vivo (test d'Ames, test d'aberrations chromosomiques sur lymphocytes de sang humain et test in vivo du micro-noyau de rat).

Le lédipasvir ne s'est pas révélé cancérogène lors des études de cancérogenèse menées sur 26 semaines chez la souris transgénique rasH2 et sur 2 ans chez le rat, à des niveaux d'exposition allant jusqu'à 26 fois l'exposition observée chez l'être humain pour la souris et jusqu'à 8 fois l'exposition observée chez l'être humain pour le rat.

Le lédipasvir n'a eu pas d'effet indésirable sur l'accouplement et la fertilité. Chez les rates, le nombre moyen de corps jaunes et de sites de nidation était légèrement réduit lors d'expositions maternelles 6 fois supérieures à l'exposition observée chez l'être humain à la dose clinique recommandée. A la dose sans effet observable, l'exposition (ASC) au lédipasvir était près de 7 et 3 fois supérieure chez le mâle et la femelle, respectivement, à l'exposition observée chez l'être humain à la dose clinique recommandée.

Aucun effet tératogène n'a été observé dans les études de toxicité sur le développement menées chez le rat et le lapin avec le lédipasvir.

Dans une étude prénatale et post-natale chez le rat à une dose toxique pour la mère, la progéniture en développement a présenté une diminution moyenne de la masse corporelle et de la prise de poids à la suite d'une exposition in utero (par administration à la mère) et durant l'allaitement (via le lait maternel), avec un niveau d'exposition maternelle 4 fois supérieur à l'exposition observée chez l'être humain à la dose clinique recommandée. Il n'y a eu aucun effet sur la survie, le développement physique et comportemental et les performances de reproduction de la progéniture à des expositions maternelles similaires à l'exposition observée chez l'être humain à la dose clinique recommandée.

Après administration à des rates allaitantes, le lédipasvir a été détecté dans le plasma des rats allaités, probablement en raison de l'excrétion du lédipasvir dans le lait.

Evaluation du risque environnemental
Des études d'évaluation du risque environnemental ont montré que le lédipasvir pouvait être très persistant et très bioaccumulable (vPvB) dans l'environnement (Cf. rubrique "Précautions particulières d'élimination").


-> Sofosbuvir

Dans les études de toxicologie en administration répétée menées chez le rat et le chien, des doses élevées du mélange diastéréo-isomérique 1:1 ont eu des effets hépatiques (chien), cardiaques (rats), et gastro-intestinaux (chien). L'exposition au sofosbuvir dans les études menées chez les rongeurs n'a pas pu être déterminée, probablement en raison de la forte activité estérase. Cependant, l'exposition au métabolite principal, le GS-331007, à des doses provoquant des effets indésirables était 16 fois (rat) et 71 fois (chien) supérieure à l'exposition clinique à la dose de 400 mg de sofosbuvir. Aucune anomalie hépatique ou cardiaque n'a été observée dans les études de toxicité chronique à des expositions 5 fois (rat) et 16 fois (chien) supérieures à l'exposition clinique. Aucune anomalie hépatique ou cardiaque n'a été observée dans les études de cancérogenèse de 2 ans à des expositions 17 fois (souris) et 9 fois (rat) supérieures à l'exposition clinique.

Le sofosbuvir ne s'est pas révélé génotoxique lors d'une batterie de tests in vitro et in vivo (test d'Ames, test d'aberrations chromosomiques sur lymphocytes de sang humain et test in vivo du micro-noyau de souris).

Les études de cancérogenèse menées chez la souris et le rat n'ont pas révélé de potentiel cancérogène du sofosbuvir lorsqu'il était administré à des doses allant jusqu'à 600 mg/kg/jour chez la souris et 750 mg/kg/jour chez le rat. Dans ces études, l'exposition au GS-331007 était jusqu'à 17 fois (souris) et 9 fois (rat) supérieure à l'exposition clinique à la dose de 400 mg de sofosbuvir.

Le sofosbuvir ne s'est pas montré tératogène chez le rat et le lapin, et n'a pas eu d'effet sur la viabilité embryofoetale, ni sur la fertilité chez le rat. Aucun effet sur le comportement, la reproduction ou le développement de la progéniture n'a été rapporté chez le rat. Dans les études menées chez le lapin, l'exposition au sofosbuvir était 6 fois supérieure à l'exposition clinique attendue. Dans les études menées chez le rat, les expositions au principal métabolite humain étaient approximativement 5 fois supérieures à l'exposition clinique à la dose de 400 mg de sofosbuvir.

Les produits dérivés du sofosbuvir traversent le placenta des rates gestantes et passent dans le lait des rates allaitantes.
Référence(s) officielle(s):   Ampliation ATU 18/11/2014  
Médicament virtuel Thériaque
Lédipasvir 90 mg et sofosbuvir 400 mg comprimé

Spécialité(s) génériques Thériaque Type Prix
HARVONI 90MG/400MG CPR  
LEDIPASVIR SOFOSBUVIR 90/400MG NSFP  
     
    Comparer prix

Génériques
Groupe générique(s) : Néant
Spécialité(s) générique(s) ansm et date(s) d'application : Néant


Recommandations
Recommandations et protocoles thérapeutiques ansm, HAS, INCa
AAD SOFOSBUVIR ET AMIODARONE 2020
ANTIVIRAUX AAD VHC ET REACTIVATION VHB
ANTIVIRAUX AAD VHC ET AMIODARONE 2015
LEDIPASVIR SOFOSBUVIR GILEAD PUT 2014


Renseignements administratifs
  • Conditions de prescription et de délivrance :
  •  
  • LISTE I
  • PRESCR RESTREINTE/CSP R.5121-77 A -96
  • PRESCR HOSPITALIERE/CSP R.5121-84 A -86
  • RENOUVELLEMENT PRESCRIPTION RESTREINT
  • ANCIEN MEDICAMENT AUTORISE RETROCESSION
* Conditions de prescription et de délivrance

Médicament soumis à prescription hospitalière.


* Rétrocession

- Radiation : Arrêté du 29 avril 2015 modifiant l'arrêté du 17 décembre 2004 modifié fixant la liste prévue à l'article L. 5126-4 du code de la santé publique (JO du 06/05/2015)

- Arrêté du 27 novembre 2014 modifiant l'arrêté du 17 décembre 2004 fixant la liste prévue à l'article L. 5126-4 du code de la santé publique (JO du 02/12/2014).


* ATU

Sont soumises à ATU, toutes les utilisations réalisées en dehors du cadre des essais cliniques, de spécialité pharmaceutique sans AMM en France, qu'ils bénéficient ou non d'une AMM à l'étranger.

Les poursuites de traitement en fin d'essai clinique doivent faire l'objet d'un amendement au protocole initial et ne relèvent généralement pas d'ATU.

L'utilisation d'un médicament dans une indication autre que celle de son AMM relève de la responsabilité du prescripteur et ne peut faire l'objet d'ATU.

En raison de leur statut sans AMM, les médicaments bénéficiant d'ATU ne sont pas disponibles en officine et ne peuvent être dispensés que par les pharmacies d'établissement de santé. Leur prescription peut être restreinte à une catégorie de prescripteurs.
Référence(s) officielle(s):   Ampliation ATU 18/11/2014
 
Code UCD13 : 3400894049579
Code UCD7 : 9404957
Code identifiant spécialité : Non renseigné
Laboratoire(s) titulaire(s) ATU:
  • GILEAD SCIENCES
Référence(s) officielle(s):   Ampliation ATU 18/11/2014
Laboratoire(s) exploitant(s) :
  • GILEAD SCIENCES
Référence(s) officielle(s):   Ampliation ATU 18/11/2014
   
Présentation (S) :

28 comprimés pelliculés en flacon (PEHD) ; 1 boîte

Code CIP13 3400958937293
Code CIP7 5893729
Commercialisation Supprimé le 18/12/2014
Agrément collectivités/date JO Non
Présentation réservée à l'hôpital Oui
   
Conditionnement
Dose totale contenue dans l'unité commune de dispensation (UCD)
  • 400 MG SOFOSBUVIR
  • 90 MG LEDIPASVIR
Conditionnement primaire 1 FLACON(S) (1)
Nb unités de prise par conditionnement primaire 28 COMPRIME(S) par FLACON(S)
Matériau(x)
  • POLYETHYLENE HAUTE DENSITE (PEHD)
Caractéristique(s) du conditionnement primaire
  • AVEC FERMETURE DE SECURITE ENFANT
  • AVEC BOUCHON EN POLYPROPYLENE
  • AVEC DESHYDRATANT / DESSICANT

* Nature et contenu de l'emballage extérieur

Les comprimés de ce médicament sont conditionnés en flacons de polyéthylène haute densité (PEHD) avec un système de fermeture de sécurité enfants en polypropylène, contenant 28 comprimés pelliculés avec du Silicagel comme déshydratant et un tampon de polyester.

Le produit est présenté dans une boîte en carton contenant 1 flacon de 28 comprimés pelliculés.

Présentation unitaire NON
Référence(s) bibliographique(s)
  • Référence(s) officielle(s): Ampliation ATU 18/11/2014

  • (1) Standard Terms
Conditions de délivrance
  • LISTE I
Référence(s) officielle(s):   Ampliation ATU 18/11/2014
Statut de la présentation
  • ATU à la date du 18/11/2014
  • ATU DE COHORTE
  • ANCIENNE ATU .
Référence(s) officielle(s):   Ampliation ATU 18/11/2014
Prix
1. Prix en officine ville
Prix de cette présentation (CIP)/date JO non concerné
Tarif forfaitaire de responsabilité/date JO (génériques) Non concerné
2. Prix à l'hôpital (Pharmacie à usage intérieur)
Prix de vente aux établissements de santé par UCD/date JO (rétrocession - vente au public) Non concerné
Tarif de responsabilité par UCD (tarification à l'activité) Non concerné
Remboursement
1. Ville
Taux de remboursement
  • Non concerné

2. Hôpital (Rétrocession - vente au public)
Taux de remboursement
  • Non concerné

Statut(s) du remboursement
  • ALD MALADIE CORONAIRE : SANS RAPPORT
  • ALD INS RESP C GRAVE : SANS RAPPORT
  • ALD DIABETE : SANS RAPPORT
  • ALD ARTERIOPATHIES : SANS RAPPORT
  • ALD CARDIOPATHIES : SANS RAPPORT
  • ALD HTA : (SANS RAPPORT) SUPPRESSION ALD 26/06/11
SMR spécifique de cette présentation NON
Modalité(s) de dispensation
  • PHARMACIE A USAGE INTERIEUR
  • ETABLISSEMENT DE SANTE
  • DISPENSATION A USAGE INTERIEUR
  • DISPENSATION ARRETEE PRESENTATION NSFP
  • MEDICAMENT ANCIENNEMENT RETROCEDABLE

* Rétrocession

- Radiation : Arrêté du 29 avril 2015 modifiant l'arrêté du 17 décembre 2004 modifié fixant la liste prévue à l'article L. 5126-4 du code de la santé publique (JO du 06/05/2015)

Arrêté du 27 novembre 2014 modifiant l'arrêté du 17 décembre 2004 fixant la liste prévue à l'article L. 5126-4 du code de la santé publique (JO du 02/12/2014).

Conservation
Présentation (NSFP) ) :

28 comprimés pelliculés en flacon (PEHD) ; 1 boîte

Durée(s) et condition(s) de conservation
  • 24 MOIS
  • A TEMPERATURE AMBIANTE
  • PAS DE PRECAUTION PARTICULIERE

* Durée de conservation

2 ans.


* Précautions particulières de conservation

Ce médicament ne nécessite pas de précautions particulières de conservation.

Référence(s) officielles(s) :  Ampliation ATU 18/11/2014
Indications
HEPATITE VIRALE CHRONIQUE C    
  • CHEZ L'ADULTE A PARTIR DE 18 ANS
  • DANS LES FORMES AVANCEES
  • EN CAS DE FIBROSE HEPATIQUE
  • OU
  • EN CAS DE MANIFESTATION VHC EXTRAHEPATIQUE
  • EN CAS TRANSPLANTATION HEPATIQUE
ATU DE COHORTE/INDIQUE
Ce médicament utilisé dans le cadre d'une ATU de Cohorte, est indiqué pour le traitement de patients adultes atteints d'infection virale C chronique et :
- Présentant une maladie à un stade avancé (avec fibrose hépatique F3/F4 ou présentant des manifestations extra-hépatiques du VHC)
ou
- Sont sur liste d'attente pour une transplantation hépatique
ou
- Ont subi une transplantation hépatique et présentent une récurrence de l'infection par le virus de l'hépatite C
ou
Ont subi une transplantation rénale.
Référence(s) officielle(s) Ampliation ATU 18/11/2014
CIM10
  • Hépatite virale chronique C B182
  • Fibrose hépatique K740
  • Non attribuable ..
Maladie rare Non
Non indications
Aucune information recensée.
Posologie(s)
Schéma posologique n° 1
Voie(s) d'administration
  • ORALE
Terrain(s) physio-pathologique(s)
  • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS
  • SUJET AGE
  • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS INSUFFISANT RENAL LEGER
  • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS INSUFFISANT RENAL MODERE
  • SUJET AGE INSUFFISANT RENAL LEGER
  • SUJET AGE INSUFFISANT RENAL MODERE
  • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS INSUFFISANT HEPATIQUE
  • SUJET AGE INSUFFISANT HEPATIQUE
Indication(s)
  • HEPATITE VIRALE CHRONIQUE C

  • ASSOCIER A D'AUTRES THERAPEUTIQUES

Posologie USUELLE  
Dose 1 COMPRIME(S)/PRISE
Fréquence maximale 1 /JOUR
Durée de traitement
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Le traitement par ce médicament doit être initié et surveillé par un médecin expérimenté dans la prise en charge des patients atteints d'HCC.


* Posologie

La dose recommandée de ce médicament est d'un comprimé dosé à 90 mg/400 mg une fois par jour, par voie orale, avec ou sans nourriture (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques").

- Durée du traitement

Durée recommandée du traitement par ce médicament et recommandations de co-administration avec la ribavirine dans certains sous-groupes

. Population de patients (*) : patients atteints d'HCC de génotype 1 ou de génotype 4 : patients présentant une cirrhose compensée
Traitement : lédipasvir/sofosbuvir 90 mg/400 mg comprimé
Durée : 24 semaines.
Une durée de 12 semaines pourrait être envisagée chez les patients pour lesquels le risque de progression clinique de la maladie est considéré comme faible et pour lesquels des options de re-traitement ultérieur existent (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").

. Population de patients (*) : patients atteints d'HCC de génotype 1 ou de génotype 4 : patients présentant une cirrhose décompensée ou en situation de pré/post-transplantation hépatique
Traitement : lédipasvir/sofosbuvir 90 mg/400 mg comprimé + ribavirine
Durée : 24 semaines (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Propriétés pharmacodynamiques").

. Population de patients (*) : patients atteints d'HCC de génotype 1 ou de génotype 4 : patients ne présentant pas de cirrhose
Traitement : lédipasvir/sofosbuvir 90 mg/400 mg comprimé
Durée : 12 semaines.
Une durée de 24 semaines devrait être envisagée chez les patients préalablement traités pour lesquels les possibilités de re-traitement ultérieur sont incertaines (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").

. Population de patients (*) : patients atteints d'HCC de génotype 3 : patients présentant une cirrhose et/ou en échec d'un précédent traitement
Traitement : lédipasvir/sofosbuvir 90 mg/400 mg comprimé + ribavirine
Durée : 24 semaines (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Propriétés pharmacodynamiques").

(*) Inclut les patients co-infectés par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH).

En cas d'utilisation en association avec la ribavirine, consulter également le Résumé des caractéristiques du produit de la ribavirine.

Chez les patients ne présentant pas de cirrhose décompensée et nécessitant l'ajout de ribavirine dans leur traitement (voir ci-dessus), la dose quotidienne de ribavirine est calculée en fonction du poids (< 75 kg = 1000 mg et > ou = 75 kg = 1200 mg) et est administrée par voie orale en deux doses fractionnées, avec de la nourriture.

Chez les patients présentant une cirrhose décompensée, la ribavirine doit être administrée à la posologie initiale de 600 mg fractionnée sur la journée. Si la dose initiale est bien tolérée, la dose peut être augmentée progressivement jusqu'à un maximum de 1000-1200 mg par jour (1000 mg pour les patients pesant < 75 kg et 1200 mg pour les patients pesant > ou = 75 kg). Si la dose initiale n'est pas bien tolérée, la dose doit être réduite selon les besoins cliniques en fonction des taux d'hémoglobine.

- Modification de la dose de ribavirine chez les patients prenant 1000-1200 mg par jour
Ce médicament est utilisé en association avec la ribavirine et qu'un patient présente un effet indésirable grave potentiellement lié à la ribavirine, il convient de modifier la dose de ribavirine ou d'arrêter le traitement, si nécessaire, jusqu'à ce que l'effet indésirable disparaisse ou que sa gravité diminue. Les données suivantes donnent les recommandations relatives à la modification de la dose et à l'arrêt du traitement en fonction de la concentration en hémoglobine et de l'état cardiaque du patient.

Recommandations sur la modification de la dose de ribavirine co-administrée avec ce médicament

. Valeur biologique : taux d'hémoglobine chez les patients sans cardiopathie
Réduire la dose de ribavirine à 600 mg/jour si : < 10 grammes/dL
Arrêter la ribavirine si : < 8,5 grammes/dL

. Valeur biologique : taux d'hémoglobine chez les patients avec des antécédents de cardiopathie stable
Réduire la dose de ribavirine à 600 mg/jour si : diminution du taux d'hémoglobine > ou = 2 grammes/dL au cours d'une période de traitement de 4 semaines
Arrêter la ribavirine si : < 12 grammes/dL malgré la prise d'une dose réduite pendant 4 semaines

Lorsque la prise de la ribavirine a été interrompue en raison de la survenue d'une anomalie biologique ou d'une manifestation clinique, il est possible d'essayer de réinitier la ribavirine à la dose de 600 mg par jour, puis d'augmenter encore la dose jusqu'à 800 mg par jour. Cependant, il n'est pas recommandé d'augmenter la ribavirine à la dose prescrite initialement (1000 mg à 1200 mg par jour).


* Populations particulières de patients

- Sujets âgés
Aucun ajustement de la dose n'est nécessaire chez les patients âgés (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques").

- Insuffisance rénale
Aucun ajustement de la dose de ce médicament n'est nécessaire chez les patients atteints d'insuffisance rénale légère ou modérée.
La sécurité d'emploi de ce médicament n'a pas été établie chez les patients atteints d'insuffisance rénale sévère (filtration glomérulaire estimée [FGe] < 30 mL/min/1,73 m2) ou d'insuffisance rénale terminale (IRT) nécessitant une hémodialyse (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques").

- Insuffisance hépatique
Aucun ajustement de la dose de ce médicament ne semble nécessaire chez les patients atteints d'insuffisance hépatique légère, modérée ou sévère (score de Child-Pugh-Turcotte [CPT] A, B ou C) (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques"). La sécurité et l'efficacité de ce médicament ont été établies chez les patients présentant une cirrhose décompensée (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques").

- Population pédiatrique
La sécurité et l'efficacité de ce médicament chez les enfants et les adolescents âgés de moins de 18 ans n'ont pas encore été établies. Aucune donnée n'est disponible.
Référence(s) officielle(s)
  • Ampliation ATU 18/11/2014


Utilisation/Manipulation/Elimination/Incompatibilités
Recommandation(s)
 
  • ELIMINER DECHETS SELON REGLEMENTATION
* Précautions particulières d'élimination et de manipulation

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.


* Incompatibilités

Sans objet.

Mode d’administration
Voie(s) d'administration
  • ORALE
Modalité(s)
  • ADMINISTRER AU COURS D'UN REPAS
  • OU
  • ADMINISTRER EN DEHORS D'UN REPAS
  • AVALER INTACT(E)/TEL(LE) QUEL(LE)
  • NE PAS CROQUER
  • NE PAS ECRASER
  • NE PAS MACHER
* Mode d'administration

Par voie orale, avec ou sans nourriture (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques").

Le comprimé pelliculé est à prendre par voie orale. Les patients doivent être informés qu'ils devront avaler le comprimé entier. Le comprimé pelliculé ne doit pas être croqué ni écrasé en raison du goût amer du principe actif (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques").

Les patients doivent être informés que s'ils vomissent dans les 5 heures suivant la prise de leur dose, ils doivent prendre un autre comprimé. S'ils vomissent plus de 5 heures après la prise du médicament, il n'est pas nécessaire de prendre un autre comprimé.
Les patients doivent être informés que s'ils oublient de prendre une dose et qu'ils s'en rendent compte dans les 18 heures qui suivent leur prise habituelle, ils doivent prendre le comprimé le plus tôt possible et prendre ensuite la dose suivante comme prévu. S'ils s'en rendent compte plus de 18 heures après, ils doivent attendre et prendre la dose suivante comme prévu. Les patients doivent être informés de ne pas prendre de double dose.


* Comment prendre ce médicament (notice)

Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.

- Dose recommandée
La dose recommandée est d'un comprimé une fois par jour, avec ou sans nourriture. Votre médecin vous dira pendant combien de temps vous devez prendre ce médicament.

Avalez le comprimé entier, sans le croquer, l'écraser ou le casser car il a un goût très amer. Si vous avez du mal à avaler les comprimés, parlez-en à votre médecin ou pharmacien.

Si vous prenez un antiacide, prenez-le au moins 4 heures avant ou au moins 4 heures après ce médicament.

Si vous prenez un inhibiteur de la pompe à protons, prenez-le au même moment que ce médicament. Ne le prenez pas avant ce médicament.

Si vous vomissez moins de 5 heures après une prise de ce médicament, prenez un autre comprimé. Si vous vomissez plus de 5 heures après l'avoir pris, il est inutile de prendre un autre comprimé : attendez l'heure de la prochaine prise.

- Si vous avez pris plus de ce médicament que vous n'auriez dû
Si vous prenez par accident une dose supérieure à la dose recommandée, vous devez contacter immédiatement votre médecin ou le service d'Urgences le plus proche. Conservez le flacon de comprimés avec vous, pour pouvoir décrire facilement ce que vous avez pris.

- Si vous oubliez de prendre ce médicament
Il est important de ne pas oublier de dose de ce médicament.

Si vous oubliez de prendre une dose :
. et si vous vous en rendez compte dans les 18 heures après l'heure de prise habituelle de ce médicament, vous devez prendre le comprimé immédiatement. Prenez ensuite la dose suivante comme prévu.
. et si vous vous en rendez compte plus de 18 heures après l'heure de prise habituelle de ce médicament, attendez et prenez la dose suivante comme prévu. Ne prenez pas une double dose (deux doses proches l'une de l'autre).

- Si vous arrêtez de prendre ce médicament
N'arrêtez pas de prendre ce médicament, sauf si votre médecin vous le dit. Il est très important d'effectuer la totalité du traitement pour que les médicaments puissent être efficace sur votre infection par le virus de l'hépatite C.

Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, adressez-vous à votre médecin ou votre pharmacien.
Référence(s) officielle(s)
  • Ampliation ATU 18/11/2014

Contre indications
- Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP)
Terrain N° 1 HYPERSENSIBILITE
  • HYPERSENSIBILITE LEDIPASVIR
  • HYPERSENSIBILITE SOFOSBUVIR
  • HYPERSENSIBILITE A L'UN DES EXCIPIENTS
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
Référence(s) officielle(s)
  • Ampliation ATU 18/11/2014
CIM 10
  • Allergie, sans précision T784
  • Effet indésirable d'un médicament, sans précision T887
  • Antécédents personnels d'allergie à d'autres agents anti-infectieux Z883
  • Antécédents personnels d'allergie à d'autres médicaments et substances biologiques Z888
  • Effets indésirables des antiviraux au cours de leur usage thérapeutique Y415
  • Effets indésirables des excipients pharmaceutiques au cours de leur usage thérapeutique Y574

Terrain N° 2 AUTRE TRAITEMENT EN COURS
  • TRT PAR INDUCTEUR P-GLYCOPROTEINE
  • TRT PAR MILLEPERTUIS
  • TRT PAR RIFAMPICINE
  • TRT PAR RIFABUTINE
  • TRT PAR CARBAMAZEPINE
  • TRT PAR FOSPHENYTOINE
  • TRT PAR PHENOBARBITAL
  • TRT PAR PHENYTOINE
  • TRT PAR PRIMIDONE
  • TRT PAR ROSUVASTATINE
  • TRT PAR SOFOSBUVIR
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • Cf. MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
  • Cf. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
Co-administration avec la rosuvastatine (Cf. rubrique "Interactions").

Utilisation avec des inducteurs puissants de la P-gp
Médicaments qui sont de puissants inducteurs de la glycoprotéine P (P-gp) dans l'intestin (carbamazépine, phénobarbital, phénytoïne, rifampicine, rifabutine et millepertuis). La co-administration diminuera significativement les concentrations plasmatiques du lédipasvir et du sofosbuvir, et pourrait entraîner une perte de l'efficacité de lédipasvir/sofosbuvir (Cf. rubrique "Interactions").

Le lédipasvir/sofosbuvir ne doit pas être administré en même temps que d'autres médicaments contenant du sofosbuvir.

Cf. aussi "Thesaurus interactions ansm".
Référence(s) officielle(s)
  • Ampliation ATU 18/11/2014
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 3 INTERACTION D'ORIGINE ALIMENTAIRE
  • APPORT DE MILLEPERTUIS
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • Cf. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
Référence(s) officielle(s)
  • Ampliation ATU 18/11/2014
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 4 AUTRE TRAITEMENT EN COURS
  • TRT PAR SIMEPREVIR
  • TRT PAR MODAFINIL
  • TRT PAR APALUTAMIDE
  • TRT PAR DABRAFENIB
  • TRT PAR EFAVIRENZ
  • TRT PAR ENZALUTAMIDE
  • TRT PAR ESLICARBAZEPINE
  • TRT PAR LETERMOVIR
  • TRT PAR LORLATINIB
  • TRT PAR LUMACAFTOR
  • TRT PAR NEVIRAPINE
  • TRT PAR OXCARBAZEPINE
  • TRT PAR PITOLISANT
  • TRT PAR AMIODARONE
Niveau(x)
  • UTILISATION DECONSEILLEE
  • Cf. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
  • Cf. MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
Cf. aussi "Thesaurus interactions ansm".
Référence(s) officielle(s)
  • Ampliation ATU 18/11/2014
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 5 ENFANT
  • ENFANT DE MOINS DE 3 ANS
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • Cf. INDICATIONS
  • Cf. POSOLOGIE
  • Cf. MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
La sécurité et l'efficacité de lédipasvir/sofosbuvir chez les enfants âgés de moins de 3 ans n'ont pas été établies.
Aucune donnée n'est disponible.
Référence(s) officielle(s)
  • Ampliation ATU 18/11/2014
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 6 NOURRISSON
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • Cf. INDICATIONS
  • Cf. POSOLOGIE
  • Cf. MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
La sécurité et l'efficacité de lédipasvir/sofosbuvir chez les enfants âgés de moins de 3 ans n'ont pas été établies.
Aucune donnée n'est disponible.
Référence(s) officielle(s)
  • Ampliation ATU 18/11/2014
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 7 NOUVEAU-NE
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • Cf. INDICATIONS
  • Cf. POSOLOGIE
  • Cf. MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
La sécurité et l'efficacité de lédipasvir/sofosbuvir chez les enfants âgés de moins de 3 ans n'ont pas été établies.
Aucune donnée n'est disponible.
Référence(s) officielle(s)
  • Ampliation ATU 18/11/2014
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 8 ALLAITEMENT
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • Cf. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
Référence(s) officielle(s)
  • Ampliation ATU 18/11/2014
CIM 10
  • Soins et examens de l'allaitement maternel Z391

Terrain N° 9 PARTENAIRE : FEMME EN AGE DE PROCREER
  • EN L'ABSENCE DE CONTRACEPTION EFFICACE
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • UTILISER UNE CONTRACEPTION EFFICACE
  • Cf. MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
  • Cf. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
Lorsque ce médicament est utilisé en association avec la ribavirine, il convient de prendre toutes les précautions nécessaires afin d'éviter toute grossesse chez les patientes et les partenaires féminines des patients. Des effets tératogènes et/ou embryocides significatifs ont été démontrés chez toutes les espèces animales exposées à la ribavirine. Les femmes en âge de procréer ou leurs partenaires masculins doivent utiliser une méthode de contraception efficace au cours du traitement et pendant un certain temps après la fin du traitement, tel que recommandé dans le Résumé des caractéristiques du produit de la ribavirine. Consulter le Résumé des caractéristiques du produit de la ribavirine pour plus d'informations.
Référence(s) officielle(s)
  • Ampliation ATU 18/11/2014
CIM 10
  • Non concerné .





Commentaires du RCP
- Hypersensibilité au principe actif ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique "Composition".

- Co-administration avec la rosuvastatine ou le millepertuis (Hypericum perforatum) (Cf. rubrique "Interactions").
Référence(s) officielle(s) Ampliation ATU 18/11/2014




Autres sources d'information
Terrain N° 10 ANOMALIE METABOLISME GALACTOSE
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • TENIR COMPTE PRESENCE LACTOSE
  • EXCIPIENT A EFFET NOTOIRE LISTE ANSM/EMA
Ce médicament contient du lactose comme excipient.

- Voie d'administration : Orale

- Seuil : Zéro

- Informations
Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.

- Commentaires
Proposition de RCP : Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un
syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce
médicament

Réf. : ansm/EMA liste EEN 06/02/2020
CIM 10
  • Anomalies du métabolisme du galactose E742

Terrain N° 11 DEFICIT EN LACTASE
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • TENIR COMPTE PRESENCE LACTOSE
  • EXCIPIENT A EFFET NOTOIRE LISTE ANSM/EMA
Ce médicament contient du lactose comme excipient.

- Voie d'administration : Orale

- Seuil : Zéro

- Informations
Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.

- Commentaires
Proposition de RCP : Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un
syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce
médicament

Réf. : ansm/EMA liste EEN 06/02/2020
CIM 10
  • Déficit congénital en lactase E730
  • Déficit secondaire en lactase E731

Terrain N° 12 SYNDROME DE MALABSORPTION / INTOLERANCE DIGESTIVE
  • SYNDROME MALABSORPTION GLUCOSE/GALACTOSE
  • HYPERSENSIBILITE GALACTOSE (INTOLERANCE)
  • HYPERSENSIBILITE GLUCOSE (INTOLERANCE)
  • HYPERSENSIBILITE LACTOSE (INTOLERANCE)
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • TENIR COMPTE PRESENCE LACTOSE
  • EXCIPIENT A EFFET NOTOIRE LISTE ANSM/EMA
Ce médicament contient du lactose comme excipient.

- Voie d'administration : Orale

- Seuil : Zéro

- Informations
Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.

- Commentaires
Proposition de RCP : Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un
syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce
médicament

Réf. : ansm/EMA liste EEN 06/02/2020
CIM 10
  • Malabsorption intestinale K90
  • Anomalie du métabolisme des hydrates de carbone, sans précision E749
  • Anomalies du métabolisme du galactose E742
  • Anomalies du métabolisme du pyruvate et de la gluconéogenèse E744
  • Antécédents personnels d'allergie à d'autres médicaments et substances biologiques Z888
  • Autres anomalies de l'absorption intestinale des hydrates de carbone E743
  • Autres anomalies précisées du métabolisme des hydrates de carbone E748
  • Autres intolérances au lactose E738
  • Autres réactions d'intolérance alimentaire, non classées ailleurs T781
  • Choc anaphylactique dû à une intolérance alimentaire T780
  • Déficit congénital en lactase E730
  • Déficit secondaire en lactase E731
  • Effets indésirables des excipients pharmaceutiques au cours de leur usage thérapeutique Y574
  • Intolérance au lactose E73
  • Intolérance au lactose, sans précision E739
  • Malabsorption due à une intolérance, non classée ailleurs K904

Terrain N° 13 REGIME SANS GALACTOSE
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • TENIR COMPTE PRESENCE LACTOSE
  • EXCIPIENT A EFFET NOTOIRE LISTE ANSM/EMA
Ce médicament contient du lactose comme excipient.

- Voie d'administration : Orale

- Seuil : Zéro

- Informations
Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.

- Commentaires
Proposition de RCP : Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un
syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce
médicament

Réf. : ansm/EMA liste EEN 06/02/2020
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 14 HYPERSENSIBILITE
  • HYPERSENSIBILITE GALACTOSE (INTOLERANCE)
  • HYPERSENSIBILITE GLUCOSE (INTOLERANCE)
  • HYPERSENSIBILITE LACTOSE (INTOLERANCE)
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • TENIR COMPTE PRESENCE LACTOSE
  • EXCIPIENT A EFFET NOTOIRE LISTE ANSM/EMA
Ce médicament contient du lactose comme excipient.

- Voie d'administration : Orale

- Seuil : Zéro

- Informations
Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.

- Commentaires
Proposition de RCP : Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un
syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce
médicament

Réf. : ansm/EMA liste EEN 06/02/2020
CIM 10
  • Allergie, sans précision T784
  • Effet indésirable d'un médicament, sans précision T887
  • Anomalie du métabolisme des hydrates de carbone, sans précision E749
  • Anomalies du métabolisme du galactose E742
  • Anomalies du métabolisme du pyruvate et de la gluconéogenèse E744
  • Antécédents personnels d'allergie à d'autres médicaments et substances biologiques Z888
  • Autres anomalies de l'absorption intestinale des hydrates de carbone E743
  • Autres anomalies précisées du métabolisme des hydrates de carbone E748
  • Autres intolérances au lactose E738
  • Autres réactions d'intolérance alimentaire, non classées ailleurs T781
  • Choc anaphylactique dû à une intolérance alimentaire T780
  • Déficit congénital en lactase E730
  • Déficit secondaire en lactase E731
  • Effets indésirables des excipients pharmaceutiques au cours de leur usage thérapeutique Y574
  • Intolérance au lactose E73
  • Intolérance au lactose, sans précision E739
  • Malabsorption due à une intolérance, non classée ailleurs K904

Terrain N° 15 HYPERSENSIBILITE
  • HYPERSENSIBILITE JAUNE ORANGE S
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • TENIR COMPTE PRESENCE JAUNE ORANGE S
  • EXCIPIENT A EFFET NOTOIRE LISTE ANSM/EMA
Ce médicament contient un agent colorant azoïque.

- Dénomination : colorants azoïques
Par exemple :
Tartrazine (E 102)
Jaune orangé S (E 110)
Azorubine, carmoisine (E 122)
Amarante (E 123)
Rouge ponceau 4R, rouge cochenille A (E 124)
Noir brillant BN, noir PN (E 151)

- Voie d'administration : orale

- Seuil : zéro

- Informations :
Peut provoquer des réactions allergiques.

Réf. : ansm/EMA liste EEN 06/02/2020
CIM 10
  • Allergie, sans précision T784
  • Effet indésirable d'un médicament, sans précision T887
  • Antécédents personnels d'allergie à d'autres médicaments et substances biologiques Z888
  • Effets indésirables des excipients pharmaceutiques au cours de leur usage thérapeutique Y574

Terrain N° 16 AUTRE TRAITEMENT EN COURS
  • TRT PAR AMIODARONE
  • TRT PAR SOFOSBUVIR
Niveau(x)
  • UTILISATION DECONSEILLEE
  • RISQUE DE BRADYCARDIE
  • RISQUE D'ARYTHMIE
  • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
  • SURVEILLANCE CARDIAQUE
  • SURVEILLANCE CLINIQUE
Cf. aussi "Thesaurus interactions ansm".

Traitement de l'hépatite C - Antiviraux d'action directe contenant du sofosbuvir et risque de bradyarythmie lors de la co-administration avec l'amiodarone - Renforcement des mises en garde

Les antiviraux d'action directe contenant du sofosbuvir [EPCLUSA (sofosbuvir/velpatasvir), [VOSEVI (sofosbuvir/velpatasvir/voxilaprevir), HARVONI (sofosbuvir/ledipasvir), SOVALDI (sofosbuvir)] sont utilisés dans le traitement de l'infection par le virus de l'hépatite C (VHC).

En raison d'un risque de bradycardie sévère et de troubles de la conduction, l'amiodarone ne doit être utilisée chez les patients traités par sofosbuvir qu'en cas d'intolérance ou de contre-indication aux autres traitements anti arythmiques et une surveillance adaptée doit être mise en place dans le cas où le recours à l'association serait inévitable. Ce risque avait fait l'objet d'une lettre aux professionnels de santé et d'un point d'information sur le site internet de l'ANSM en mai 2015.

Lors de sa réunion de janvier 2020, le Comité pour l'Evaluation des Risques en matière de Pharmacovigilance (PRAC) de l'Agence européenne des médicaments (EMA) a revu l'ensemble des cas de bradyarythmie rapportés lors de la co-administration du sofosbuvir avec l'amiodarone.

Des nouveaux signalements ont été observés suite à l'utilisation de cette association depuis mai 2015. Dans certains cas, alors que le prescripteur avait bien connaissance du risque de bradyarythmie et a arrêté l'amiodarone avant d'initier le traitement antiviral, la longue demi-vie de l'amiodarone n'a pas, ou a été insuffisamment prise en compte avant l'instauration du sofosbuvir.

Dans ce contexte, le PRAC a considéré que les mises en garde relatives au risque de bradyarythmie lors de la co-administration du sofosbuvir et de l'amiodarone nécessitaient d'être renforcées. Ainsi, si l'utilisation concomitante de l'amiodarone est jugée nécessaire, il est dorénavant recommandé que tous les patients (et non plus seulement les patients à haut risque de bradyarythmie) fassent l'objet d'une surveillance continue pendant 48 heures en milieu hospitalier adapté après le début de la co-administration. De plus, il est dorénavant recommandé de mettre en place par la suite une surveillance journalière de la fréquence cardiaque du patient, en ambulatoire ou par le patient lui-même, pendant au moins les deux premières semaines de traitement.

Compte tenu de la longue demi-vie de l'amiodarone, une surveillance cardiaque identique à celle décrite ci-dessus doit être également mise en place chez les patients qui ont arrêté l'amiodarone au cours des derniers mois et qui doivent débuter un traitement contenant du sofosbuvir.

Tous les patients infectés par le VHC recevant une spécialité contenant du sofosbuvir et traités de manière concomitante ou récente par amiodarone doivent être avertis des symptômes de bradycardie et de troubles de la conduction et ils doivent être informés de la nécessité de consulter un médecin en urgence s'ils ressentent ces symptômes.

Le Résumé des Caractéristique du Produit et la notice des spécialités concernées seront modifiés prochainement.
Référence(s) officielle(s)
CIM 10
  • Non concerné .

Mises en garde et précautions d'emploi
- Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP)
Terrain N° 1 DIABETE TYPE I
    Niveau(x)
    • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
    • RISQUE D'HYPOGLYCEMIE
    • SURVEILLANCE BILAN GLUCIDIQUE
    • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
    Référence(s) officielle(s)
    • Ampliation ATU 18/11/2014
    CIM 10
    • Diabète sucré de type 1 E10

    Terrain N° 2 DIABETE TYPE II
      Niveau(x)
      • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
      • RISQUE D'HYPOGLYCEMIE
      • SURVEILLANCE BILAN GLUCIDIQUE
      • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
      Référence(s) officielle(s)
      • Ampliation ATU 18/11/2014
      CIM 10
      • Diabète sucré de type 2 E11

      Terrain N° 3 DIABETE AUTRE
        Niveau(x)
        • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
        • RISQUE D'HYPOGLYCEMIE
        • SURVEILLANCE BILAN GLUCIDIQUE
        • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
        Référence(s) officielle(s)
        • Ampliation ATU 18/11/2014
        CIM 10
        • Diabète sucré de malnutrition E12
        • Autres diabètes sucrés précisés E13
        • Diabète sucré, sans précision E14

        Terrain N° 4 HEPATITE
        • HEPATITE B CHRONIQUE ACTIVE
        • HEPATITE B CHRONIQUE LATENTE
        • HEPATITE VIRALE B AIGUE
        Niveau(x)
        • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
        • RISQUE D'HEPATITE
        • BILAN HEPATIQUE AVANT TRAITEMENT
        • SURVEILLANCE VIROLOGIQUE
        • SURVEILLANCE HEPATIQUE
        • SURVEILLANCE CLINIQUE
        • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
        Référence(s) officielle(s)
        • Ampliation ATU 18/11/2014
        CIM 10
        • Hépatite virale B15-B19
        • Maladie alcoolique du foie K70
        • Maladie toxique du foie K71
        • Hépatite chronique, non classée ailleurs K73
        • Atteintes hépatiques au cours de maladies infectieuses et parasitaires classées ailleurs K770
        • Hépatite aiguë B B16
        • Hépatite virale chronique B avec agent delta B180
        • Hépatite virale chronique B sans agent delta B181

        Terrain N° 5 INSUFFISANCE RENALE CHRONIQUE
        • INSUFFISANCE RENALE SEVERE
        Niveau(x)
        • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
        • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
        • Cf. POSOLOGIE
        Référence(s) officielle(s)
        • Ampliation ATU 18/11/2014
        CIM 10
        • Maladie rénale chronique N18

        Terrain N° 6 DIALYSE
          Niveau(x)
          • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
          • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
          • Cf. POSOLOGIE
          Référence(s) officielle(s)
          • Ampliation ATU 18/11/2014
          CIM 10
          • Surveillance d'une dialyse Z49
          • Dépendance envers une dialyse rénale Z992

          Terrain N° 7 CIRRHOSE
          • CIRRHOSE DECOMPENSEE
          Niveau(x)
          • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
          • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
          Référence(s) officielle(s)
          • Ampliation ATU 18/11/2014
          CIM 10
          • Cirrhose alcoolique graisseuse du foie K700
          • Cirrhose alcoolique (du foie) K703
          • Maladie toxique du foie avec fibrose et cirrhose du foie K717
          • Fibrose et cirrhose du foie K74

          Terrain N° 8 TRANSPLANTATION
          • TRANSPLANTATION HEPATIQUE
          Niveau(x)
          • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
          • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
          Référence(s) officielle(s)
          • Ampliation ATU 18/11/2014
          CIM 10
          • Greffe d'organe et de tissu Z94
          • Greffe de foie Z944

          Terrain N° 9 AUTRE TRAITEMENT EN COURS
          • TRT PAR ANTIRETROVIRAL
          • TRT PAR TENOFOVIR DISOPROXIL
          • TRT PAR INH PROTEASE BOOSTE PAR RITONAVIR
          • TRT PAR RITONAVIR
          • TRT PAR COBICISTAT
          • TRT PAR ELVITEGRAVIR
          • TRT PAR EMTRICITABINE
          • TRT PAR ATAZANAVIR
          • TRT PAR DARUNAVIR
          • TRT PAR INHIBITEUR HMGCoA REDUCTASE
          Niveau(x)
          • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
          • Cf. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
          • Cf. CONTRE INDICATIONS
          Référence(s) officielle(s)
          • Ampliation ATU 18/11/2014
          CIM 10
          • Non concerné .

          Terrain N° 10 GROSSESSE
            Niveau(x)
            • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
            • Cf. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
            • UTILISATION A EVITER
            Lorsque ce médicament est utilisé en association avec la ribavirine, il convient de prendre toutes les précautions nécessaires afin d'éviter toute grossesse chez les patientes et les partenaires féminines des patients. Des effets tératogènes et/ou embryocides significatifs ont été démontrés chez toutes les espèces animales exposées à la ribavirine. Les femmes en âge de procréer ou leurs partenaires masculins doivent utiliser une méthode de contraception efficace au cours du traitement et pendant un certain temps après la fin du traitement, tel que recommandé dans le Résumé des caractéristiques du produit de la ribavirine. Consulter le Résumé des caractéristiques du produit de la ribavirine pour plus d'informations.
            Référence(s) officielle(s)
            • Ampliation ATU 18/11/2014
            CIM 10
            • Grossesse confirmée Z321

            Terrain N° 11 FEMME EN AGE DE PROCREER
              Niveau(x)
              • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
              • UTILISER UNE CONTRACEPTION EFFICACE
              • Cf. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
              Lorsque ce médicament est utilisé en association avec la ribavirine, il convient de prendre toutes les précautions nécessaires afin d'éviter toute grossesse chez les patientes et les partenaires féminines des patients. Des effets tératogènes et/ou embryocides significatifs ont été démontrés chez toutes les espèces animales exposées à la ribavirine. Les femmes en âge de procréer ou leurs partenaires masculins doivent utiliser une méthode de contraception efficace au cours du traitement et pendant un certain temps après la fin du traitement, tel que recommandé dans le Résumé des caractéristiques du produit de la ribavirine. Consulter le Résumé des caractéristiques du produit de la ribavirine pour plus d'informations.
              Référence(s) officielle(s)
              • Ampliation ATU 18/11/2014
              CIM 10
              • Non concerné .

              Terrain N° 12 PARTENAIRE : FEMME EN AGE DE PROCREER
              • EN CAS DE CONTRACEPTION
              Niveau(x)
              • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
              • UTILISER UNE CONTRACEPTION EFFICACE
              • Cf. CONTRE INDICATIONS
              • Cf. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
              Lorsque ce médicament est utilisé en association avec la ribavirine, il convient de prendre toutes les précautions nécessaires afin d'éviter toute grossesse chez les patientes et les partenaires féminines des patients. Des effets tératogènes et/ou embryocides significatifs ont été démontrés chez toutes les espèces animales exposées à la ribavirine. Les femmes en âge de procréer ou leurs partenaires masculins doivent utiliser une méthode de contraception efficace au cours du traitement et pendant un certain temps après la fin du traitement, tel que recommandé dans le Résumé des caractéristiques du produit de la ribavirine. Consulter le Résumé des caractéristiques du produit de la ribavirine pour plus d'informations.
              Référence(s) officielle(s)
              • Ampliation ATU 18/11/2014
              CIM 10
              • Non concerné .
              Terrain N° 13 QUEL QUE SOIT LE TERRAIN
                Niveau(x)
                • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                • RISQUE D'EMERGENCE DE RESISTANCE
                • PRESENCE D'EXCIPIENT(S) A EFFET NOTOIRE
                • TENIR COMPTE PRESENCE JAUNE ORANGE S
                • TENIR COMPTE PRESENCE LACTOSE
                Référence(s) officielle(s)
                • Ampliation ATU 18/11/2014
                CIM 10
                • Non concerné .




                - Commentaires du RCP :
                Ce médicament ne doit pas être administré en même temps que d'autres médicaments contenant du sofosbuvir.

                - Activité en fonction du génotype
                Concernant les traitements recommandés pour les différents génotypes du VHC, voir la rubrique "Posologie et mode d'administration". Concernant l'activité virologique et clinique en fonction du génotype, voir la rubrique "Propriétés pharmacodynamiques".

                Les données cliniques soutenant l'utilisation de ce médicament chez les patients infectés par un VHC de génotype 3 sont limitées (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques"). L'efficacité relative d'un traitement de 12 semaines par lédipasvir/sofosbuvir + ribavirine par rapport à un traitement de 24 semaines par sofosbuvir + ribavirine, n'a pas été étudiée. Un traitement conservateur de 24 semaines est conseillé chez tous les patients de génotype 3 préalablement traités et chez les patients naïfs de tout traitement présentant une cirrhose (Cf. rubrique "Posologie et mode d'administration").

                Les données cliniques soutenant l'utilisation de ce médicament chez les patients infectés par un VHC de génotype 4 sont limitées (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques").
                L'efficacité de l'association lédipasvir/sofosbuvir contre le VHC de génotypes 2, 5 et 6 n'a pas été étudiée ; par conséquent, ce médicament ne doit pas être utilisé chez les patients infectés par ces génotypes.

                - Traitement des patients préalablement traités par des antiviraux à action directe contre le VHC
                Chez les patients en échec de traitement par lédipasvir/sofosbuvir, une sélection de mutations de résistance dans la NS5A réduisant considérablement la sensibilité au lédipasvir est observée dans la majorité des cas (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques"). Des données limitées indiquent que ce type de mutations dans la NS5A n'est pas réversible lors du suivi à long terme. Chez les patients en échec d'un traitement antérieur par lédipasvir/sofosbuvir, il n'existe actuellement aucune donnée soutenant l'efficacité du re-traitement par un traitement contenant un inhibiteur de la NS5A. De même, chez les patients en échec d'un traitement antérieur par un inhibiteur de protéase NS3/4A, il n'existe actuellement aucune donnée soutenant l'efficacité des inhibiteurs de protéase NS3/4A. Chez ces patients, le traitement de l'infection par le VHC pourrait donc dépendre de l'utilisation d'autres classes de médicaments. Par conséquent, il conviendra d'envisager un traitement plus long chez les patients pour lesquels les possibilités de re-traitement ultérieur sont incertaines.

                - Patients présentant une cirrhose décompensée et/ou en attente d'une transplantation hépatique ou en situation de post-transplantation hépatique
                L'efficacité relative des traitements de 12 et 24 semaines n'a pas été établie. Par conséquent, un traitement de 24 semaines est recommandé (Cf. rubriques "Posologie et mode d'administration" et "Propriétés pharmacodynamiques"). Le traitement par ce médicament doit être défini sur la base d'une évaluation des bénéfices et des risques potentiels pour le patient concerné.

                - Patients en situation de post-transplantation rénale
                Le schéma thérapeutique optimal n'a pas encore été établi. Une étude est en cours chez ces patients. Le traitement par ce médicament doit être défini sur la base d'une évaluation des bénéfices et des risques potentiels pour le patient concerné.

                - Utilisation avec des inducteurs puissants de la glycoprotéine P (P-gp)
                Les médicaments qui sont de puissants inducteurs de la P-gp (comme la rifampicine, la carbamazépine et la phénytoïne) peuvent diminuer significativement les concentrations plasmatiques du ledipasvir et du sofosbuvir, ce qui réduit l'effet thérapeutique de ce médicament. Ce type de médicaments ne doit donc pas être utilisé avec ce médicament (Cf. rubrique "Interactions").

                - Utilisation avec certains antirétroviraux contre le VIH
                Il a été montré que ce médicament augmente l'exposition au ténofovir, en particulier lorsqu'il est utilisé en même temps qu'un traitement contre le VIH contenant du fumarate de ténofovir disoproxil et un booster pharmacocinétique (ritonavir ou cobicistat). La sécurité d'emploi du fumarate de ténofovir disoproxil dans le cadre d'un traitement par ce médicament en présence d'un booster pharmacocinétique n'a pas été établie. Les risques et les bénéfices potentiels associés à la co-administration de ce médicament avec le comprimé à dose fixe contenant l'association elvitégravir/cobicistat/emtricitabine/fumarate de ténofovir disoproxil ou le fumarate de ténofovir disoproxil utilisés en association avec un inhibiteur de protéase du VIH boosté (p. ex. atazanavir ou darunavir) doivent être pris en compte, en particulier chez les patients présentant un risque accru de dysfonctionnement rénal. Chez les patients recevant de façon concomitante ce médicament avec l'association elvitégravir/cobicistat/emtricitabine/fumarate de ténofovir disoproxil ou avec le fumarate de ténofovir disoproxil et un inhibiteur de protéase du VIH boosté, les effets indésirables associés au ténofovir doivent être surveillés. Voir le Résumé des caractéristiques du produit du fumarate de ténofovir disoproxil, de l'association emtricitabine/fumarate de ténofovir disoproxil ou de l'association elvitégravir/cobicistat/emtricitabine/fumarate de ténofovir disoproxil pour connaître les recommandations concernant la surveillance de la fonction rénale.

                - Utilisation avec des inhibiteurs de la HMG-CoA réductase
                La co-administration de ce médicament et d'inhibiteurs de la HMG-CoA réductase (statines) peut augmenter significativement la concentration de la statine, ce qui augmente le risque de myopathie et de rhabdomyolyse (Cf. rubrique "Interactions").

                - Co-infection VHC/VHB (virus de l'hépatite B)
                Il n'existe pas de données sur l'emploi de ce médicament chez des patients co-infectés par le VHC et le VHB .

                - Population pédiatrique
                L'utilisation de ce médicament n'est pas recommandée chez les enfants et les adolescents âgés de moins de 18 ans, car la sécurité d'emploi et l'efficacité du médicament n'ont pas été établies dans cette population.

                - Excipients à effet notoire
                Ce médicament contient un agent colorant azoïque, la laque aluminique de Jaune orangé S (E110) qui peut provoquer des réactions allergiques. Ce médicament contient aussi du lactose. Par conséquent, les patients avec des problèmes héréditaires rares d'intolérance au galactose, un déficit en Lapp lactase ou malabsorption du glucose galactose ne doivent pas prendre ce médicament.
                Référence(s) officielle(s) Ampliation ATU 18/11/2014
                Non contre-indications
                Aucune information recensée.
                Interactions médicamenteuses
                Le lédipasvir/sofosbuvir contenant du lédipasvir et du sofosbuvir, toutes les interactions qui ont été observées avec ces principes actifs utilisés individuellement peuvent se produire avec le lédipasvir/sofosbuvir.


                * Effet potentiel du lédipasvir/sofosbuvir sur d'autres médicaments

                Le lédipasvir est un inhibiteur in vitro du transporteur de médicaments P-gp et de la protéine de résistance du cancer du sein (Breast Cancer Resistance Protein, BCRP) et peut augmenter l'absorption intestinale des substrats de ces transporteurs, en cas de co-administration.


                * Effet potentiel d'autres médicaments sur le lédipasvir/sofosbuvir

                Le lédipasvir et le sofosbuvir sont des substrats du transporteur de médicaments P-gp et de la BCRP, alors que le GS-331007 ne l'est pas.

                Les médicaments qui sont de puissants inducteurs de la P-gp (la rifampicine, la rifabutine, le millepertuis, la carbamazépine, le phénobarbital et la phénytoïne) peuvent diminuer significativement les concentrations plasmatiques du lédipasvir et du sofosbuvir, ce qui réduit l'effet thérapeutique de l'association lédipasvir/sofosbuvir et ils sont par conséquent contre-indiqués avec le lédipasvir/sofosbuvir (Cf. rubrique "Contre-indications"). Les médicaments qui sont des inducteurs modérés de la P-gp dans l'intestin (comme l'oxcarbazépine) peuvent diminuer les concentrations plasmatiques du lédispavir et du sofosbuvir, ce qui réduit l'effet thérapeutique du lédipasvir/sofosbuvir. La co-administration de ce type de médicaments avec le lédipasvir/sofosbuvir n'est pas recommandée (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi"). La co-administration de médicaments qui inhibent la P-gp et/ou la BCRP peut augmenter les concentrations plasmatiques du lédipasvir et du sofosbuvir sans augmenter celle du GS-331007 ; le lédipasvir/sofosbuvir peut être co-administré avec des inhibiteurs de la P-gp et/ou de la BCRP. Aucun effet cliniquement significatif sur l'association lédipasvir/sofosbuvir n'est attendu via les enzymes CYP450 ou UGT1A1.


                * Patients traités avec des antagonistes de la vitamine K

                Etant donné que la fonction hépatique peut changer pendant le traitement avec le lédipasvir/sofosbuvir, il est recommandé de procéder à une étroite surveillance des valeurs du rapport international normalisé (INR).


                * Effet d'un traitement par antiviraux à action directe (AAD) sur les médicaments métabolisés par le foie

                La pharmacocinétique des médicaments qui sont métabolisés par le foie (par exemple les agents immunosuppresseurs tels que les inhibiteurs de la calcineurine) peut être affectée par les modifications de la fonction hépatique qui surviennent au cours d'un traitement par AAD en lien avec la clairance du virus VHC.


                * Interactions entre ce médicament et d'autres médicaments

                Les données suivantes présentent une liste des interactions médicamenteuses établies ou potentiellement significatives cliniquement (où l'intervalle de confiance [IC] à 90 % du rapport moyen des moindres carrés géométriques [GLSM] était "dans les limites", en "dépassement supérieur", ou en "dépassement inférieur" des limites d'équivalence prédéterminées). Les interactions médicamenteuses décrites sont basées sur des études conduites soit avec l'association lédipasvir/sofosbuvir, soit avec le lédipasvir et le sofosbuvir pris individuellement, ou sont des prévisions d'interactions médicamenteuses susceptibles de se produire avec l'association lédipasvir/sofosbuvir. Ces données ne sont pas exhaustives.

                Médicament par classes thérapeutiques


                * REDUCTEURS D'ACIDITE

                - Antiacides

                + p. ex. hydroxyde d'aluminium ou de magnésium ; carbonate de calcium
                Effets sur la concentration des médicaments. Rapport moyen (intervalle de confiance à 90 %) pour l'ASC, la Cmax et la Cmin (a, b) :
                Interaction non étudiée.
                Prévisible :
                dépassement inférieur lédipasvir
                dans les limites sofosbuvir
                dans les limites GS-331007
                (Augmentation du pH gastrique)
                Recommandation concernant la co-administration :
                La solubilité du lédipasvir diminue à mesure que le pH augmente. Les médicaments qui augmentent le pH gastrique devraient diminuer la concentration du lédipasvir.
                Il est conseillé de respecter un intervalle de 4 heures entre la prise d'un antiacide et celle du lédipasvir/sofosbuvir.

                - Antagonistes des récepteurs H2

                + Famotidine
                (40 mg dose unique)/ lédipasvir (90 mg dose unique) (c)/ sofosbuvir (400 mg dose unique) (c, d)
                + Famotidine administrée en même temps que le lédipasvir/sofosbuvir (d)
                Effets sur la concentration des médicaments. Rapport moyen (intervalle de confiance à 90 %) pour l'ASC, la Cmax et la Cmin (a, b) :
                Lédipasvir
                dépassement inférieur Cmax 0,80 (0,69-0,93)
                dans les limites ASC 0,89 (0,76-1,06)
                Sofosbuvir
                dépassement supérieur Cmax 1,15 (0,88-1,50)
                dans les limites ASC 1,11 (1,00-1,24)
                GS-331007
                dans les limites Cmax 1,06 (0,97-1,14)
                dans les limites ASC 1,06 (1,02-1,11)
                (Augmentation du pH gastrique)
                Recommandation concernant la co-administration :
                Les antagonistes des récepteurs H2 peuvent être administrés en même temps que ou à distance du lédipasvir/sofosbuvir à une dose ne dépassant pas l'équivalent de 40 mg de famotidine deux fois par jour.

                + Famotidine
                (40 mg dose unique)/ lédipasvir (90 mg dose unique) (c)/ sofosbuvir (400 mg dose unique) (c, d)
                + Famotidine administrée 12 heures avant le lédipasvir/sofosbuvir (d)
                Effets sur la concentration des médicaments. Rapport moyen (intervalle de confiance à 90 %) pour l'ASC, la Cmax et la Cmin (a, b) :
                Lédipasvir
                dépassement inférieur Cmax 0,83 (0,69-1,00)
                dans les limites ASC 0,98 (0,80-1,20)
                Sofosbuvir
                dans les limites Cmax 1,00 (0,76-1,32)
                dans les limites ASC 0,95 (0,82-1,10)
                GS-331007
                dans les limites Cmax 1,13 (1,07-1,20)
                dans les limites ASC 1,06 (1,01-1,12)
                (Augmentation du pH gastrique)
                Recommandation concernant la co-administration :
                Les antagonistes des récepteurs H2 peuvent être administrés en même temps que ou à distance du lédipasvir/sofosbuvir à une dose ne dépassant pas l'équivalent de 40 mg de famotidine deux fois par jour.

                - Inhibiteurs de la pompe à protons

                + Oméprazole
                (20 mg une fois par jour)/ lédipasvir (90 mg dose unique) (c)/ sofosbuvir (400 mg dose unique) (c)
                + Oméprazole administré en même temps que le lédipasvir/sofosbuvir
                + Lansoprazole (e)
                + Rabéprazole (e)
                + Pantoprazole (e)
                + Esoméprazole (e)
                Effets sur la concentration des médicaments. Rapport moyen (intervalle de confiance à 90 %) pour l'ASC, la Cmax et la Cmin (a, b) :
                Lédipasvir
                dépassement inférieur Cmax 0,89 (0,61-1,30)
                dépassement inférieur ASC 0,96 (0,66-1,39)
                Sofosbuvir
                dans les limites Cmax 1,12 (0,88-1,42)
                dans les limites ASC 1,00 (0,80-1,25)
                GS-331007
                dans les limites Cmax 1,14 (1,01-1,29)
                dans les limites ASC 1,03 (0,96-1,12)
                (Augmentation du pH gastrique)
                Recommandation concernant la co-administration :
                Il est possible d'administrer les inhibiteurs de la pompe à protons à des doses comparables à 20 mg d'oméprazole en même temps que le lédipasvir/sofosbuvir. Les inhibiteurs de la pompe à protons ne doivent pas être pris avant le lédipasvir/sofosbuvir.


                * ANTIARYTHMIQUES

                + Amiodarone
                Effets sur la concentration des médicaments. Rapport moyen (intervalle de confiance à 90 %) pour l'ASC, la Cmax et la Cmin (a, b) :
                Effet sur les concentrations d'amiodarone, de sofosbuvir et de lédipasvir inconnu.
                Recommandation concernant la co-administration :
                La co-administration d'amiodarone avec des traitements contenant du sofosbuvir peut entraîner une bradycardie symptomatique grave.
                N'utiliser que si aucun traitement alternatif n'est disponible. Une surveillance étroite est recommandée en cas de co-administration de ce médicament et de lédipasvir/sofosbuvir (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Effets indésirables").

                + Digoxine
                Effets sur la concentration des médicaments. Rapport moyen (intervalle de confiance à 90 %) pour l'ASC, la Cmax et la Cmin (a, b) :
                Interaction non étudiée.
                Prévisible :
                dépassement supérieur digoxine
                dans les limites lédipasvir
                dans les limites sofosbuvir
                dans les limites GS-331007
                (Inhibition de la P-gp)
                Recommandation concernant la co-administration :
                La co-administration de lédipasvir/sofosbuvir avec la digoxine peut augmenter la concentration de digoxine. La prudence s'impose et il est conseillé de surveiller la concentration thérapeutique de la digoxine en cas de co-administration avec le lédipasvir/sofosbuvir.


                * ANTICOAGULANTS

                + Dabigatran étéxilate
                Effets sur la concentration des médicaments. Rapport moyen (intervalle de confiance à 90 %) pour l'ASC, la Cmax et la Cmin (a, b) :
                Interaction non étudiée.
                Prévisible :
                dépassement supérieur dabigatran
                dans les limites lédipasvir
                dans les limites sofosbuvir
                dans les limites GS-331007
                (Inhibition de la P-gp)
                Recommandation concernant la co-administration :
                Une surveillance clinique recherchant des signes d'hémorragie et d'anémie est recommandée lorsque le dabigatran étéxilate est co-administré avec le lédipasvir/sofosbuvir. Un test de coagulation aidera à identifier les patients présentant un risque hémorragique accru dû à une exposition accrue au dabigatran.

                + Antagonistes de la vitamine K
                Effets sur la concentration des médicaments. Rapport moyen (intervalle de confiance à 90 %) pour l'ASC, la Cmax et la Cmin (a, b) :
                Interactions non étudiées.
                Recommandation concernant la co-administration :
                Il est recommandé de surveiller étroitement les valeurs du INR avec tous les antagonistes de la vitamine K. Ceci est dû aux changements de la fonction hépatique pendant le traitement avec le lédipasvir/sofosbuvir.


                * ANTICONVULSIVANTS

                + Phénytoïne
                + Phénobarbital
                Effets sur la concentration des médicaments. Rapport moyen (intervalle de confiance à 90 %) pour l'ASC, la Cmax et la Cmin (a, b) :
                Interaction non étudiée.
                Prévisible :
                dépassement inférieur lédipasvir
                dépassement inférieur sofosbuvir
                dans les limites GS-331007
                (Induction de la P-gp)
                Recommandation concernant la co-administration :
                Le lédipasvir/sofosbuvir est contre-indiqué avec le phénobarbital et la phénytoïne (Cf. rubrique "Contre-indications").

                + Carbamazépine
                Effets sur la concentration des médicaments. Rapport moyen (intervalle de confiance à 90 %) pour l'ASC, la Cmax et la Cmin (a, b) :
                Interaction non étudiée.
                Prévisible :
                dépassement inférieur lédipasvir
                Observé :
                Sofosbuvir
                dépassement inférieur Cmax 0,52 (0,43-0,62)
                dépassement inférieur ASC 0,52 (0,46-0,59)
                Cmin (ND/SO)
                GS 331007
                dans les limites Cmax 1,04 (0,97-1,11)
                dans les limites ASC 0,99 (0,94-1,04)
                Cmin (ND/SO)
                (Induction de la P-gp)
                Recommandation concernant la co-administration :
                Le lédipasvir/sofosbuvir est contre-indiqué avec la carbamazépine (Cf. rubrique "Contre-indications").

                + Oxcarbazépine
                Effets sur la concentration des médicaments. Rapport moyen (intervalle de confiance à 90 %) pour l'ASC, la Cmax et la Cmin (a, b) :
                Interaction non étudiée.
                Prévisible :
                dépassement inférieur lédipasvir
                dépassement inférieur sofosbuvir
                dépassement inférieur GS-331007
                (Induction de la P-gp)
                La co-administration de lédipasvir/sofosbuvir avec l'oxcarbazépine devrait diminuer la concentration du lédipasvir et du sofosbuvir, réduisant ainsi l'effet thérapeutique du lédipasvir/sofosbuvir. Une telle co-administration est déconseillée (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").


                * ANTIMYCOBACTERIENS

                + Rifampicine (600 mg une fois par jour)/ lédipasvir (90 mg dose unique) (d)
                Effets sur la concentration des médicaments. Rapport moyen (intervalle de confiance à 90 %) pour l'ASC, la Cmax et la Cmin (a, b) :
                Interaction non étudiée.
                Prévisible :
                Rifampicine
                dans les limites Cmax
                dans les limites ASC
                dans les limites Cmin
                Observé :
                Lédipasvir
                dépassement inférieur Cmax 0,65 (0,56-0,76)
                dépassement inférieur ASC 0,41 (0,36-0,48)
                (Induction de la P-gp)
                Recommandation concernant la co-administration :
                Le lédipasvir/sofosbuvir est contre-indiqué avec la rifampicine (Cf. rubrique "Contre-indications").

                + Rifampicine (600 mg une fois par jour)/ sofosbuvir (400 mg dose unique) (d)
                Effets sur la concentration des médicaments. Rapport moyen (intervalle de confiance à 90 %) pour l'ASC, la Cmax et la Cmin (a, b) :
                Interaction non étudiée.
                Prévisible :
                Rifampicine
                dans les limites Cmax
                dans les limites ASC
                dans les limites Cmin
                Observé :
                Sofosbuvir
                dépassement inférieur Cmax 0,23 (0,19-0,29)
                dépassement inférieur ASC 0,28 (0,24-0,32)
                GS-331007
                dans les limites Cmax 1,23 (1,14-1,34)
                dans les limites ASC 0,95 (0,88-1,03)
                (Induction de la P-gp)
                Recommandation concernant la co-administration :
                Le lédipasvir/sofosbuvir est contre-indiqué avec la rifampicine (Cf. rubrique "Contre-indications").

                + Rifabutine
                Effets sur la concentration des médicaments. Rapport moyen (intervalle de confiance à 90 %) pour l'ASC, la Cmax et la Cmin (a, b) :
                Interaction non étudiée.
                Prévisible :
                dépassement inférieur lédipasvir
                Observé :
                Sofosbuvir
                dépassement inférieur Cmax 0,64 (0,53-0,77)
                dépassement inférieur ASC 0,76 (0,63-0,91)
                Cmin (ND/SO)
                GS 331007
                dans les limites Cmax 1,15 (1,03-1,27)
                dans les limites ASC 1,03 (0,95-1,12)
                Cmin (ND/SO)
                (Induction de la P-gp)
                Recommandation concernant la co-administration :
                Le lédipasvir/sofosbuvir est contre-indiqué avec la rifabutine (Cf. rubrique "Contre-indications").

                + Rifapentine
                Effets sur la concentration des médicaments. Rapport moyen (intervalle de confiance à 90 %) pour l'ASC, la Cmax et la Cmin (a, b) :
                Interaction non étudiée.
                Prévisible :
                dépassement inférieur lédipasvir
                dépassement inférieur sofosbuvir
                dans les limites GS-331007
                (Induction de la P-gp)
                Recommandation concernant la co-administration :
                La co-administration de lédipasvir/sofosbuvir avec la rifapentine devrait diminuer la concentration du lédipasvir et du sofosbuvir, réduisant ainsi l'effet thérapeutique du lédipasvir/sofosbuvir. Une telle co-administration est déconseillée.


                * SEDATIFS/HYPNOTIQUES

                + Midazolam (2,5 mg dose unique)/ lédipasvir (90 mg dose unique)
                Lédipasvir (90 mg une fois par jour)
                Effets sur la concentration des médicaments. Rapport moyen (intervalle de confiance à 90 %) pour l'ASC, la Cmax et la Cmin (a, b) :
                Observé :
                Midazolam
                dans les limites Cmax 1,07 (1,00-1,14)
                dans les limites ASC 0,99 (0,95-1,04)
                (Inhibition du CYP3A)
                Midazolam
                dans les limites Cmax 0,95 (0,87-1,04)
                dans les limites ASC 0,89 (0,84-0,95)
                (Induction du CYP3A)
                Prévisible :
                dans les limites sofosbuvir
                dans les limites GS-331007
                Recommandation concernant la co-administration :
                Aucune adaptation posologique de lédipasvir/sofosbuvir ni du midazolam n'est nécessaire.


                * AGENTS ANTI-VIH : INHIBITEURS DE LA TRANSCRIPTASE INVERSE

                + Efavirenz/ emtricitabine/ ténofovir disoproxil
                (600 mg/ 200 mg/ 245 mg une fois par jour)/ lédipasvir (90 mg une fois par jour) (c)/ sofosbuvir (400 mg une fois par jour) (c, d)
                Effets sur la concentration des médicaments. Rapport moyen (intervalle de confiance à 90 %) pour l'ASC, la Cmax et la Cmin (a, b) :
                Efavirenz
                dans les limites Cmax 0,87 (0,79-0,97)
                dans les limites ASC 0,90 (0,84-0,96)
                dans les limites Cmin 0,91 (0,83-0,99)
                Emtricitabine
                dans les limites Cmax 1,08 (0,97-1,21)
                dans les limites ASC 1,05 (0,98-1,11)
                dans les limites Cmin 1,04 (0,98-1,11)
                Ténofovir
                dépassement supérieur Cmax 1,79 (1,56-2,04)
                dépassement supérieur ASC 1,98 (1,77-2,23)
                dépassement supérieur Cmin 2,63 (2,32-2,97)
                Lédipasvir
                dépassement inférieur Cmax 0,66 (0,59-0,75)
                dépassement inférieur ASC 0,66 (0,59-0,75)
                dépassement inférieur Cmin 0,66 (0,57-0,76)
                Sofosbuvir
                dans les limites Cmax 1,03 (0,87-1,23)
                dans les limites ASC 0,94 (0,81-1,10)
                GS-331007
                dans les limites Cmax 0,86 (0,76-0,96)
                dans les limites ASC 0,90 (0,83-0,97)
                dans les limites Cmin 1,07 (1,02-1,13)
                Recommandation concernant la co-administration :
                Aucune adaptation posologique du lédipasvir/sofosbuvir ni de l'éfavirenz/ emtricitabine/ ténofovir disoproxil n'est nécessaire.

                + Emtricitabine/ rilpivirine/ ténofovir disoproxil
                (200 mg/ 25 mg/ 245 mg une fois par jour)/ lédipasvir (90 mg une fois par jour) (c)/ sofosbuvir (400 mg une fois par jour) (c, d)
                Effets sur la concentration des médicaments. Rapport moyen (intervalle de confiance à 90 %) pour l'ASC, la Cmax et la Cmin (a, b) :
                Emtricitabine
                dans les limites Cmax 1,02 (0,98-1,06)
                dans les limites ASC 1,05 (1,02-1,08)
                dans les limites Cmin 1,06 (0,97-1,15)
                Rilpivirine
                dans les limites Cmax 0,97 (0,88-1,07)
                dans les limites ASC 1,02 (0,94-1,11)
                dans les limites Cmin 1,12 (1,03-1,21)
                Ténofovir
                dans les limites Cmax 1,32 (1,25-1,39)
                dépassement supérieur ASC 1,40 (1,31-1,50)
                dépassement supérieur Cmin 1,91 (1,74-2,10)
                Lédipasvir
                dans les limites Cmax 1,01 (0,95-1,07)
                dans les limites ASC 1,08 (1,02-1,15)
                dans les limites Cmin 1,16 (1,08-1,25)
                Sofosbuvir
                dans les limites Cmax 1,05 (0,93-1,20)
                dans les limites ASC 1,10 (1,01-1,21)
                GS-331007
                dans les limites Cmax 1,06 (1,01-1,11)
                dans les limites ASC 1,15 (1,11-1,19)
                dans les limites Cmin 1,18 (1,13-1,24)
                Recommandation concernant la co-administration :
                Aucune adaptation posologique du lédipasvir/sofosbuvir ni de l'emtricitabine/ rilpivirine/ ténofovir disoproxil n'est nécessaire.

                + Abacavir/ lamivudine
                (600 mg/ 300 mg une fois par jour)/ lédipasvir (90 mg une fois par jour) (c)/ sofosbuvir (400 mg une fois par jour) (c, d)
                Effets sur la concentration des médicaments. Rapport moyen (intervalle de confiance à 90 %) pour l'ASC, la Cmax et la Cmin (a, b) :
                Abacavir
                dans les limites Cmax 0,92 (0,87-0,97)
                dans les limites ASC 0,90 (0,85-0,94)
                Lamivudine
                dans les limites Cmax 0,93 (0,87-1,00)
                dans les limites ASC 0,94 (0,90-0,98)
                dans les limites Cmin 1,12 (1,05-1,20)
                Lédipasvir
                dans les limites Cmax 1,10 (1,01-1,19)
                dans les limites ASC 1,18 (1,10-1,28)
                dans les limites Cmin 1,26 (1,17-1,36)
                Sofosbuvir
                dans les limites Cmax 1,08 (0,85-1,35)
                dans les limites ASC 1,21 (1,09-1,35)
                GS-331007
                dans les limites Cmax 1,00 (0,94-1,07)
                dans les limites ASC 1,05 (1,01-1,09)
                dans les limites Cmin 1,08 (1,01-1,14)
                Recommandation concernant la co-administration :
                Aucune adaptation posologique du lédipasvir/sofosbuvir ni de l'abacavir/ lamivudine n'est nécessaire.


                * AGENTS ANTI-VIH : INHIBITEURS DE PROTEASE DU VIH

                + Atazanavir boosté par le ritonavir
                (300 mg/ 100 mg une fois par jour)/ lédipasvir (90 mg une fois par jour) (c)/ sofosbuvir (400 mg une fois par jour) (c, d)
                Effets sur la concentration des médicaments. Rapport moyen (intervalle de confiance à 90 %) pour l'ASC, la Cmax et la Cmin (a, b) :
                Atazanavir
                dans les limites Cmax 1,07 (1,00-1,15)
                dans les limites ASC 1,33 (1,25-1,42)
                dépassement supérieur Cmin 1,75 (1,58-1,93)
                Lédipasvir
                dépassement supérieur Cmax 1,98 (1,78-2,20)
                dépassement supérieur ASC 2,13 (1,89-2,40)
                dépassement supérieur Cmin 2,36 (2,08-2,67)
                Sofosbuvir
                dans les limites Cmax 0,96 (0,88-1,05)
                dans les limites ASC 1,08 (1,02-1,15)
                GS-331007
                dans les limites Cmax 1,13 (1,08-1,19)
                dans les limites ASC 1,23 (1,18-1,29)
                dans les limites Cmin 1,28 (1,21-1,36)
                Recommandation concernant la co-administration :
                Aucune adaptation posologique du lédipasvir/sofosbuvir ni de l'atazanavir (boosté par le ritonavir) n'est nécessaire.
                Pour l'association de ténofovir/emtricitabine + atazanavir/ritonavir, voir ci-dessous.

                + Atazanavir boosté par le ritonavir (300 mg/ 100 mg une fois par jour) + emtricitabine/ ténofovir disoproxil (200 mg/ 245 mg une fois par jour)/ lédipasvir (90 mg une fois par jour) (c)/ sofosbuvir (400 mg une fois par jour) (c, d)
                Administration simultanée (f)
                Effets sur la concentration des médicaments. Rapport moyen (intervalle de confiance à 90 %) pour l'ASC, la Cmax et la Cmin (a, b) :
                Atazanavir
                dans les limites Cmax 1,07 (0,99-1,14)
                dans les limites ASC 1,27 (1,18-1,37)
                dépassement supérieur Cmin 1,63 (1,45-1,84)
                Ritonavir
                dans les limites Cmax 0,86 (0,79-0,93)
                dans les limites ASC 0,97 (0,89-1,05)
                dépassement supérieur Cmin 1,45 (1,27-1,64)
                Emtricitabine
                dans les limites Cmax 0,98 (0,94-1,02)
                dans les limites ASC 1,00 (0,97-1,04)
                dans les limites Cmin 1,04 (0,96-1,12)
                Ténofovir
                dépassement supérieur Cmax 1,47 (1,37-1,58)
                dans les limites ASC 1,35 (1,29-1,42)
                dépassement supérieur Cmin 1,47 (1,38-1,57)
                Lédipasvir
                dépassement supérieur Cmax 1,68 (1,54-1,84)
                dépassement supérieur ASC 1,96 (1,74-2,21)
                dépassement supérieur Cmin 2,18 (1,91-2,50)
                Sofosbuvir
                dans les limites Cmax 1,01 (0,88-1,15)
                dans les limites ASC 1,11 (1,02-1,21)
                GS-331007
                dans les limites Cmax 1,17 (1,12-1,23)
                dans les limites ASC 1,31 (1,25-1,36)
                dépassement supérieur Cmin 1,42 (1,34-1,49)
                Recommandation concernant la co-administration :
                Lorsqu'il a été administré avec le ténofovir disoproxil utilisé en association avec l'atazanavir/ritonavir, le lédipasvir/sofosbuvir a augmenté la concentration du ténofovir.
                La sécurité d'emploi du ténofovir disoproxil dans le cadre d'un traitement par le lédipasvir/sofosbuvir en présence d'un booster pharmacocinétique (p. ex. ritonavir ou cobicistat) n'a pas été établie.
                Cette association doit être utilisée avec précaution, en assurant une surveillance fréquente de la fonction rénale, s'il n'existe aucune autre alternative (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").
                Les concentrations de l'atazanavir sont également augmentées, avec un risque d'augmentation des taux de bilirubine/d'ictère. Ce risque est encore plus important si le traitement contre le VHC contient de la ribavirine.

                + Darunavir boosté par le ritonavir
                (800 mg/ 100 mg une fois par jour)/ lédipasvir (90 mg une fois par jour) (d)
                Effets sur la concentration des médicaments. Rapport moyen (intervalle de confiance à 90 %) pour l'ASC, la Cmax et la Cmin (a, b) :
                Darunavir
                dans les limites Cmax 1,02 (0,88-1,19)
                dans les limites ASC 0,96 (0,84-1,11)
                dans les limites Cmin 0,97 (0,86-1,10)
                Lédipasvir
                dépassement supérieur Cmax 1,45 (1,34-1,56)
                dépassement supérieur ASC 1,39 (1,28-1,49)
                dépassement supérieur Cmin 1,39 (1,29-1,51)
                Recommandation concernant la co-administration :
                Aucune adaptation posologique du lédipasvir/sofosbuvir ni du darunavir (boosté par le ritonavir) n'est nécessaire.
                Pour l'association de ténofovir/emtricitabine + darunavir/ritonavir, voir ci-dessous.

                + Darunavir boosté par le ritonavir
                (800 mg/ 100 mg une fois par jour)/ sofosbuvir (400 mg une fois par jour)
                Effets sur la concentration des médicaments. Rapport moyen (intervalle de confiance à 90 %) pour l'ASC, la Cmax et la Cmin (a, b) :
                Darunavir
                dans les limites Cmax 0,97 (0,94-1,01)
                dans les limites ASC 0,97 (0,94-1,00)
                dans les limites Cmin 0,86 (0,78-0,96)
                Sofosbuvir
                dépassement supérieur Cmax 1,45 (1,10-1,92)
                dépassement supérieur ASC 1,34 (1,12-1,59)
                GS-331007
                dans les limites Cmax 0,97 (0,90-1,05)
                dans les limites ASC 1,24 (1,18-1,30)
                Recommandation concernant la co-administration :
                Aucune adaptation posologique du lédipasvir/sofosbuvir ni du darunavir (boosté par le ritonavir) n'est nécessaire.
                Pour l'association de ténofovir/emtricitabine + darunavir/ritonavir, voir ci-dessous.

                + Darunavir boosté par le ritonavir (800 mg/ 100 mg une fois par jour) + emtricitabine/ ténofovir disoproxil (200 mg/ 245 mg une fois par jour)/ lédipasvir (90 mg une fois par jour) (c)/ sofosbuvir (400 mg une fois par jour) (c, d)
                Administration simultanée (f)
                Effets sur la concentration des médicaments. Rapport moyen (intervalle de confiance à 90 %) pour l'ASC, la Cmax et la Cmin (a, b) :
                Darunavir
                dans les limites Cmax 1,01 (0,96-1,06)
                dans les limites ASC 1,04 (0,99-1,08)
                dans les limites Cmin 1,08 (0,98-1,20)
                Ritonavir
                dans les limites Cmax 1,17 (1,01-1,35)
                dans les limites ASC 1,25 (1,15-1,36)
                dépassement supérieur Cmin 1,48 (1,34-1,63)
                Emtricitabine
                dans les limites Cmax 1,02 (0,96-1,08)
                dans les limites ASC 1,04 (1,00-1,08)
                dans les limites Cmin 1,03 (0,97-1,10)
                Ténofovir
                dépassement supérieur Cmax 1,64 (1,54-1,74)
                dépassement supérieur ASC 1,50 (1,42-1,59)
                dépassement supérieur Cmin 1,59 (1,49-1,70)
                Lédipasvir
                dans les limites Cmax 1,11 (0,99-1,24)
                dans les limites ASC 1,12 (1,00-1,25)
                dans les limites Cmin 1,17 (1,04-1,31)
                Sofosbuvir
                dépassement inférieur Cmax 0,63 (0,52-0,75)
                dépassement inférieur ASC 0,73 (0,65-0,82)
                GS-331007
                dans les limites Cmax 1,10 (1,04-1,16)
                dans les limites ASC 1,20 (1,16-1,24)
                dans les limites Cmin 1,26 (1,20-1,32)
                Recommandation concernant la co-administration :
                Lorsqu'il a été administré avec le darunavir/ritonavir utilisé en association avec le ténofovir disoproxil, Le lédipasvir/sofosbuvir a augmenté la concentration du ténofovir.
                La sécurité d'emploi du ténofovir disoproxil dans le cadre d'un traitement par le lédipasvir/sofosbuvir en présence d'un booster pharmacocinétique (p. ex. ritonavir ou cobicistat) n'a pas été établie.
                Cette association doit être utilisée avec précaution, en assurant une surveillance fréquente de la fonction rénale, s'il n'existe aucune autre alternative (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").

                + Lopinavir boosté par le ritonavir + emtricitabine/ ténofovir disoproxil
                Effets sur la concentration des médicaments. Rapport moyen (intervalle de confiance à 90 %) pour l'ASC, la Cmax et la Cmin (a, b) :
                Interaction non étudiée.
                Prévisible :
                dépassement supérieur lopinavir
                dépassement supérieur ritonavir
                dans les limites emtricitabine
                dépassement supérieur ténofovir
                dépassement supérieur lédipasvir
                dans les limites sofosbuvir
                dans les limites GS-331007
                Recommandation concernant la co-administration :
                Lorsqu'il est administré avec le lopinavir/ritonavir utilisé en association avec le ténofovir disoproxil, le lédipasvir/sofosbuvir devrait augmenter la concentration du ténofovir.
                La sécurité d'emploi du ténofovir disoproxil dans le cadre d'un traitement par le lédipasvir/sofosbuvir en présence d'un booster pharmacocinétique (p. ex. ritonavir ou cobicistat) n'a pas été établie.
                Cette association doit être utilisée avec précaution, en assurant une surveillance fréquente de la fonction rénale, s'il n'existe aucune autre alternative (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").

                + Tipranavir boosté par le ritonavir
                Effets sur la concentration des médicaments. Rapport moyen (intervalle de confiance à 90 %) pour l'ASC, la Cmax et la Cmin (a, b) :
                Interaction non étudiée.
                Prévisible :
                dépassement inférieur lédipasvir
                dépassement inférieur sofosbuvir
                dans les limites GS-331007
                (Induction de la P-gp)
                Recommandation concernant la co-administration :
                La co-administration de lédipasvir/sofosbuvir et de tipranavir (boosté par le ritonavir) devrait diminuer la concentration du lédipasvir, réduisant ainsi l'effet thérapeutique du lédipasvir/sofosbuvir. Cette co-administration est déconseillée.


                * AGENTS ANTI-VIH : INHIBITEURS DE L'INTEGRASE

                + Raltégravir
                (400 mg deux fois par jour)/ lédipasvir (90 mg une fois par jour) (d)
                Effets sur la concentration des médicaments. Rapport moyen (intervalle de confiance à 90 %) pour l'ASC, la Cmax et la Cmin (a, b) :
                Raltégravir
                dépassement inférieur Cmax 0,82 (0,66-1,02)
                dans les limites ASC 0,85 (0,70-1,02)
                dépassement supérieur Cmin 1,15 (0,90-1,46)
                Lédipasvir
                dans les limites Cmax 0,92 (0,85-1,00)
                dans les limites ASC 0,91 (0,84-1,00)
                dans les limites Cmin 0,89 (0,81-0,98)
                Recommandation concernant la co-administration :
                Aucune adaptation posologique du lédipasvir/sofosbuvir ni du raltégravir n'est nécessaire.

                + Raltégravir
                (400 mg deux fois par jour)/ sofosbuvir (400 mg une fois par jour) (d)
                Effets sur la concentration des médicaments. Rapport moyen (intervalle de confiance à 90 %) pour l'ASC, la Cmax et la Cmin (a, b) :
                Raltégravir
                dépassement inférieur Cmax 0,57 (0,44-0,75)
                dépassement inférieur ASC 0,73 (0,59-0,91)
                dans les limites Cmin 0,95 (0,81-1,12)
                Sofosbuvir
                dans les limites Cmax 0,87 (0,71-1,08)
                dans les limites ASC 0,95 (0,82-1,09)
                GS-331007
                dans les limites Cmax 1,09 (0,99-1,19)
                dans les limites ASC 1,02 (0,97-1,08)
                Recommandation concernant la co-administration :
                Aucune adaptation posologique du lédipasvir/sofosbuvir ni du raltégravir n'est nécessaire.

                + Elvitégravir/ cobicistat/ emtricitabine/ ténofovir disoproxil
                (150 mg/ 150 mg/ 200 mg/ 245 mg une fois par jour)/ lédipasvir (90 mg une fois par jour) (c)/ sofosbuvir (400 mg une fois par jour) (c)
                Effets sur la concentration des médicaments. Rapport moyen (intervalle de confiance à 90 %) pour l'ASC, la Cmax et la Cmin (a, b) :
                Interaction non étudiée.
                Prévisible :
                dans les limites emtricitabine
                dépassement supérieur ténofovir
                Observé :
                Elvitégravir
                dans les limites Cmax 0,88 (0,82-0,95)
                dans les limites ASC 1,02 (0,95-1,09)
                dépassement supérieur Cmin 1,36 (1,23-1,49)
                Cobicistat
                dans les limites Cmax 1,25 (1,18-1,32)
                dépassement supérieur ASC 1,59 (1,49-1,70)
                dépassement supérieur Cmin 4,25 (3,47-5.22)
                Lédipasvir
                dépassement supérieur Cmax 1,63 (1,51-1,75)
                dépassement supérieur ASC 1,78 (1,64-1,94)
                dépassement supérieur Cmin 1,91 (1,76-2,08)
                Sofosbuvir
                dépassement supérieur Cmax 1,33 (1,14-1,56)
                dépassement supérieur ASC 1,36 (1,21-1,52)
                GS-331007
                dépassement supérieur Cmax 1,33 (1,22-1,44)
                dépassement supérieur ASC 1,44 (1,41-1,48)
                dépassement supérieur Cmin 1,53 (1,47-1,59)
                Recommandation concernant la co-administration :
                Lorsqu'il est administré avec l'association elvitégravir/cobicistat/emtricitabine/ténofovir disoproxil, Le lédipasvir/sofosbuvir devrait augmenter la concentration du ténofovir.
                La sécurité d'emploi du ténofovir disoproxil dans le cadre d'un traitement par lédipasvir/sofosbuvir en présence d'un booster pharmacocinétique (p. ex. ritonavir ou cobicistat) n'a pas été établie.
                Cette association doit être utilisée avec précaution, en assurant une surveillance fréquente de la fonction rénale, s'il n'existe aucune autre alternative (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").

                + Dolutégravir
                Effets sur la concentration des médicaments. Rapport moyen (intervalle de confiance à 90 %) pour l'ASC, la Cmax et la Cmin (a, b) :
                Interaction non étudiée.
                Prévisible :
                dans les limites dolutégravir
                dans les limites lédipasvir
                dans les limites sofosbuvir
                dans les limites GS-331007
                Recommandation concernant la co-administration :
                Aucune adaptation posologique n'est nécessaire.


                * PRODUITS DE PHYTOTHERAPIE

                + Millepertuis
                Effets sur la concentration des médicaments. Rapport moyen (intervalle de confiance à 90 %) pour l'ASC, la Cmax et la Cmin (a, b) :
                Interaction non étudiée.
                Prévisible :
                dépassement inférieur lédipasvir
                dépassement inférieur sofosbuvir
                dépassement inférieur GS-331007
                (Induction de la P-gp)
                Recommandation concernant la co-administration :
                Le lédipasvir/sofosbuvir est contre-indiqué avec le millepertuis, qui est un puissant inducteur de la P-gp intestinale (Cf. rubrique "Contre-indications").


                * INHIBITEURS DE LA HMG-CoA REDUCTASE

                + Rosuvastatine (g)
                Effets sur la concentration des médicaments. Rapport moyen (intervalle de confiance à 90 %) pour l'ASC, la Cmax et la Cmin (a, b) :
                dépassement supérieur rosuvastatine
                (Inhibition des transporteurs de médicaments OATP et BCRP)
                Recommandation concernant la co-administration :
                La co-administration de lédipasvir/sofosbuvir avec la rosuvastatine peut augmenter significativement la concentration de la rosuvastatine (ASC plusieurs fois augmentée), ce qui est associé à un risque accru de myopathie, notamment de rhabdomyolyse. La co-administration de lédipasvir/sofosbuvir avec la rosuvastatine est contre-indiquée (Cf. rubrique "Contre-indications").

                + Pravastatine (g)
                Effets sur la concentration des médicaments. Rapport moyen (intervalle de confiance à 90 %) pour l'ASC, la Cmax et la Cmin (a, b) :
                dépassement supérieur pravastatine
                Recommandation concernant la co-administration :
                La co-administration de lédipasvir/sofosbuvir avec la pravastatine peut augmenter significativement la concentration de la pravastatine, ce qui est associé à un risque accru de myopathie. Un contrôle clinique et biochimique est recommandé chez ces patients et une adaptation posologique peut être nécessaire (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").

                + Autres statines
                Effets sur la concentration des médicaments. Rapport moyen (intervalle de confiance à 90 %) pour l'ASC, la Cmax et la Cmin (a, b) :
                Prévisible :
                dépassement supérieur statines
                Recommandation concernant la co-administration :
                Des interactions ne peuvent être exclues avec d'autres inhibiteurs de la HMG-CoA réductase. En cas de co-administration avec le lédipasvir/sofosbuvir, une réduction de la dose des statines doit être envisagée et les effets indésirables des statines doivent être étroitement surveillés (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").


                * ANALGESIQUES NARCOTIQUES

                + Méthadone
                Effets sur la concentration des médicaments. Rapport moyen (intervalle de confiance à 90 %) pour l'ASC, la Cmax et la Cmin (a, b) :
                Interaction non étudiée.
                Prévisible :
                dans les limites lédipasvir
                Recommandation concernant la co-administration :
                Aucune adaptation posologique du lédipasvir/sofosbuvir ni de la méthadone n'est nécessaire.

                + Méthadone
                (traitement d'entretien par méthadone [30 à 130 mg/jour])/ sofosbuvir (400 mg une fois par jour) (d)
                Effets sur la concentration des médicaments. Rapport moyen (intervalle de confiance à 90 %) pour l'ASC, la Cmax et la Cmin (a, b) :
                R-méthadone
                dans les limites Cmax 0,99 (0,85-1,16)
                dans les limites ASC 1,01 (0,85-1,21)
                dans les limites Cmin 0,94 (0,77-1,14)
                S-méthadone
                dans les limites Cmax 0,95 (0,79-1,13)
                dans les limites ASC 0,95 (0,77-1,17)
                dans les limites Cmin 0,95 (0,74-1,22)
                Sofosbuvir
                dépassement inférieur Cmax 0,95 (0,68-1,33)
                dépassement supérieur ASC 1,30 (1,00-1,69)
                GS-331007
                dépassement inférieur Cmax 0,73 (0,65-0,83)
                dans les limites ASC 1,04 (0,89-1,22)
                Recommandation concernant la co-administration :
                Aucune adaptation posologique du lédipasvir/sofosbuvir ni de la méthadone n'est nécessaire.


                * IMMUNOSUPPRESSEURS

                + Ciclosporine (g)
                Effets sur la concentration des médicaments. Rapport moyen (intervalle de confiance à 90 %) pour l'ASC, la Cmax et la Cmin (a, b) :
                Interaction non étudiée.
                Prévisible :
                dépassement supérieur lédipasvir
                dans les limites ciclosporine
                Recommandation concernant la co-administration :
                Aucune adaptation posologique du lédipasvir/sofosbuvir ni de la ciclosporine n'est nécessaire au début de la co-administration. Par la suite, une étroite surveillance et une éventuelle adaptation posologique de la ciclosporine peuvent être nécessaires.

                + Ciclosporine
                (600 mg dose unique)/ sofosbuvir (400 mg dose unique) (h)
                Effets sur la concentration des médicaments. Rapport moyen (intervalle de confiance à 90 %) pour l'ASC, la Cmax et la Cmin (a, b) :
                Ciclosporine
                dans les limites Cmax 1,06 (0,94-1,18)
                dans les limites ASC 0,98 (0,85-1,14)
                Sofosbuvir
                dépassement supérieur Cmax 2,54 (1,87-3,45)
                dépassement supérieur ASC 4,53 (3,26-6,30)
                GS-331007
                dépassement inférieur Cmax 0,60 (0,53-0,69)
                dans les limites ASC 1,04 (0,90-1,20)
                Recommandation concernant la co-administration :
                Aucune adaptation posologique du lédipasvir/sofosbuvir ni de la ciclosporine n'est nécessaire au début de la co-administration. Par la suite, une étroite surveillance et une éventuelle adaptation posologique de la ciclosporine peuvent être nécessaires.

                + Tacrolimus
                Effets sur la concentration des médicaments. Rapport moyen (intervalle de confiance à 90 %) pour l'ASC, la Cmax et la Cmin (a, b) :
                Interaction non étudiée.
                Prévisible :
                dans les limites lédipasvir
                Recommandation concernant la co-administration :
                Aucune adaptation posologique du lédipasvir/sofosbuvir ni du tacrolimus n'est nécessaire au début de la co-administration. Par la suite, une étroite surveillance et une éventuelle adaptation posologique du tacrolimus peuvent être nécessaires.

                + Tacrolimus
                (5 mg dose unique)/ sofosbuvir (400 mg dose unique) (h)
                Effets sur la concentration des médicaments. Rapport moyen (intervalle de confiance à 90 %) pour l'ASC, la Cmax et la Cmin (a, b) :
                Tacrolimus
                dépassement inférieur Cmax 0,73 (0,59-0,90)
                dépassement supérieur ASC 1,09 (0,84-1,40)
                Sofosbuvir
                dépassement inférieur Cmax 0,97 (0,65-1,43)
                dépassement supérieur ASC 1,13 (0,81-1,57)
                GS-331007
                dans les limites Cmax 0,97 (0,83-1,14)
                dans les limites ASC 1,00 (0,87-1,13)
                Recommandation concernant la co-administration :
                Aucune adaptation posologique du lédipasvir/sofosbuvir ni du tacrolimus n'est nécessaire au début de la co-administration. Par la suite, une étroite surveillance et une éventuelle adaptation posologique du tacrolimus peuvent être nécessaires.


                * CONTRACEPTIFS ORAUX

                + Norgestimate/ éthinylestradiol (norgestimate 0,180 mg/ 0,215 mg/ 0,25 mg/ éthinylestradiol 0,025 mg)/ lédipasvir (90 mg une fois par jour) (d)
                Effets sur la concentration des médicaments. Rapport moyen (intervalle de confiance à 90 %) pour l'ASC, la Cmax et la Cmin (a, b) :
                Norelgestromine
                dans les limites Cmax 1,02 (0,89-1,16)
                dans les limites ASC 1,03 (0,90-1,18)
                dans les limites Cmin 1,09 (0,91-1,31)
                Norgestrel
                dans les limites Cmax 1,03 (0,87-1,23)
                dans les limites ASC 0,99 (0,82-1,20)
                dans les limites Cmin 1,00 (0,81-1,23)
                Ethinylestradiol
                dépassement supérieur Cmax 1,40 (1,18-1,66)
                dans les limites ASC 1,20 (1,04-1,39)
                dans les limites Cmin 0,98 (0,79-1,22)
                Recommandation concernant la co-administration :
                Aucune adaptation posologique des contraceptifs oraux n'est nécessaire.

                + Norgestimate/ éthinylestradiol (norgestimate 0,180 mg/ 0,215 mg/ 0,25 mg/ éthinylestradiol 0,025 mg)/ sofosbuvir (400 mg une fois par jour) (d)
                Effets sur la concentration des médicaments. Rapport moyen (intervalle de confiance à 90 %) pour l'ASC, la Cmax et la Cmin (a, b) :
                Norelgestromine
                dans les limites Cmax 1,07 (0,94-1,22)
                dans les limites ASC 1,06 (0,92-1,21)
                dans les limites Cmin 1,07 (0,89-1,28)
                Norgestrel
                dans les limites Cmax 1,18 (0,99-1,41)
                dépassement supérieur ASC 1,19 (0,98-1,45)
                dépassement supérieur Cmin 1,23 (1,00-1,51)
                Ethinylestradiol
                dans les limites Cmax 1,15 (0,97-1,36)
                dans les limites ASC 1,09 (0,94-1,26)
                dans les limites Cmin 0,99 (0,80-1,23)
                Recommandation concernant la co-administration :
                Aucune adaptation posologique des contraceptifs oraux n'est nécessaire.


                (a). Rapport moyen (IC 90 %) des paramètres pharmacocinétiques des médicaments co-administrés avec un seul médicament étudié ou en association avec les deux médicaments étudiés. Absence d'effet = 1,00.
                (b). Toutes les études d'interaction ont été conduites chez des volontaires sains.
                (c). Administré sous la forme de lédipasvir/sofosbuvir 90 mg/400 mg, comprimé pelliculé.
                (d). Absence d'interaction pharmacocinétique dans les limites de 70-143 %.
                (e). Il s'agit de médicaments appartenant à une classe avec laquelle des interactions sont anticipées.
                (f). L'administration à distance (à 12 heures d'intervalle) de l'atazanavir/ritonavir + emtricitabine/ténofovir disoproxil ou du darunavir/ritonavir + emtricitabine/ténofovir disoproxil et de lédipasvir/sofosbuvir 90 mg/400 mg, comprimé pelliculé a donné des résultats similaires.
                (g). Cette étude a été conduite en présence de deux autres agents antiviraux à action directe.
                (h). Limites de bioéquivalence/d'équivalence de 80-125 %.
                 
                Référence(s) officielle(s):   Ampliation ATU 18/11/2014
                Grossesse
                Recommandations et conduites à tenir
                 
                Effet spécialité
                Niveau(x) de risque
                • ADMINISTRATION A EVITER

                * Grossesse

                Il n'existe pas de données ou des données limitées (moins de 300 grossesses) concernant l'utilisation du lédipasvir, du sofosbuvir ou de l'association lédipasvir/sofosbuvir chez la femme enceinte.

                Les études effectuées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effets délétères directs sur la reproduction. Aucun effet sur le développement foetal n'a été observé avec le sofosbuvir chez le rat et le lapin avec le lédipasvir ou le sofosbuvir. Cependant, il n'a pas été possible d'évaluer complètement les marges d'exposition avec le sofosbuvir chez le rat par rapport à l'exposition chez l'homme, à la dose clinique recommandée (Cf. rubrique "Sécurité préclinique").

                Par mesure de précaution, il est préférable d'éviter l'utilisation de ce médicament pendant la grossesse.
                Référence(s) officielle(s) : Ampliation ATU 18/11/2014

                Femme en âge de procréer
                Recommandations et conduites à tenir
                Recommandations
                • UTILISER UNE CONTRACEPTION EFFICACE
                * Femmes en âge de procréer / contraception chez les hommes et les femmes

                Lorsque ce médicament est utilisé en association avec la ribavirine, il convient de prendre toutes les précautions nécessaires afin d'éviter toute grossesse chez les patientes et les partenaires féminines des patients. Des effets tératogènes et/ou embryocides significatifs ont été démontrés chez toutes les espèces animales exposées à la ribavirine. Les femmes en âge de procréer ou leurs partenaires masculins doivent utiliser une méthode de contraception efficace au cours du traitement et pendant un certain temps après la fin du traitement, tel que recommandé dans le Résumé des caractéristiques du produit de la ribavirine. Consulter le Résumé des caractéristiques du produit de la ribavirine pour plus d'informations.


                * Fertilité

                Il n'existe pas de données quant à l'effet de ce médicament sur la fertilité humaine. Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effets délétères du ledipasvir ou du sofosbuvir sur la fertilité.

                Si la ribavirine est co-administrée avec ce médicament, les contre-indications concernant l'utilisation de la ribavirine pendant la grossesse et l'allaitement s'appliquent (voir également le Résumé des caractéristiques du produit de la ribavirine).
                Référence(s) officielle(s) : Ampliation ATU 18/11/2014
                Allaitement
                Données sur le passage dans le lait maternel
                Passage dans le lait Pas d'information
                Fixation protéique Pas d'information
                Rapport concentration lait/plasma maternels Pas d'information
                Concentration dans 100 ml de lait maternel Pas d'information
                Recommandations et conduites à tenir
                Recommandations
                • ADMINISTRATION CONTRE-INDIQUEE
                • ALLAITEMENT CONTRE-INDIQUE PENDANT TRT

                * Allaitement

                On ne sait pas si le lédipasvir ou le sofosbuvir et leurs métabolites sont excrétés dans le lait maternel.

                Les données pharmacocinétiques disponibles chez l'animal ont mis en évidence une excrétion du lédipasvir et des métabolites du sofosbuvir dans le lait (Cf. rubrique "Sécurité préclinique")

                Un risque pour les nouveau-nés/nourrissons ne peut être exclu. Par conséquent, ce médicament ne doit pas être utilisé pendant l'allaitement.
                Référence(s) officielle(s): Ampliation ATU 18/11/2014
                Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
                Recommandations
                • OUI
                • MODIFICATION COMPORTEMENT (CONDUCTEUR)
                • RISQUE D'ASTHENIE
                • ALTERATION DE LA VIGILANCE
                • RISQUE DE VERTIGE/ETOURDISSEMENT
                • RISQUE DE TROUBLE VISUEL
                • Cf. EFFETS INDESIRABLES
                Ce médicament (administré seul ou en association avec la ribavirine) n'a aucun effet ou qu'un effet négligeable sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Cependant, les patients doivent être informés que la fatigue a été plus fréquente chez les patients traités par lédipasvir/sofosbuvir que chez ceux ayant reçu le placebo.
                Référence(s) officielle(s):    Ampliation ATU 18/11/2014
                Les effets indésirables de la base Theriaque incluent d'une part les effets indésirables du RCP de la spécialité consultée, d'autre part une compilation bibliographique des effets indésirables des médicaments appartenant à la même classe thérapeutique.
                Déclaration des effets indésirables suspectés

                La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration: Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance.
                Site internet: www.ansm.sante.fr.

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