ODEFSEY 200MG/25MG/25MG CPR
ODEFSEY 200 MG/25 MG/25 MG, COMPRIME PELLICULE
Fiche(s) d'identité interopérable
Historique des références officielles
  Lien vers la monographie ansm

Cette monographie a été revue le : 23/11/2018
Mises en garde et précautions d'emploi
- Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP)
Terrain N° 1 AUTRE TRAITEMENT EN COURS
  • TRT PAR MED PROVOQUANT TORSADES POINTE
  • TRT PAR MED CONTENANT DE L'ALCOOL
Niveau(x)
  • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
  • Cf. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 13/09/2018
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 2 INTERACTION D'ORIGINE ALIMENTAIRE
  • INGESTION D'ALCOOL
Niveau(x)
  • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
  • UTILISER AVEC PRUDENCE
  • RISQUE D'ATTEINTE HEPATIQUE
  • Cf. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 13/09/2018
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 3 HEPATITE
  • HEPATITE C CHRONIQUE
  • HEPATITE B CHRONIQUE ACTIVE
  • HEPATITE CHRONIQUE ACTIVE
Niveau(x)
  • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
  • RISQUE D'ATTEINTE HEPATIQUE
  • SURVEILLANCE HEPATIQUE
  • SURVEILLANCE CLINIQUE
  • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
  • Cf. CONTRE INDICATIONS
Les patients atteints d'une hépatite chronique B ou C et traités par association d'antirétroviraux présentent un risque accru de développer des effets indésirables hépatiques sévères et potentiellement fatals.

La sécurité et l'efficacité de ce médicament chez les patients co-infectés par le VIH-1 et le virus de l'hépatite C (VHC) n'ont pas été établies.

Le ténofovir alafénamide est actif contre le VHB. L'arrêt du traitement par ce médicament chez les patients co-infectés par le VIH et le VHB peut être associé à une exacerbation aiguë sévère de l'hépatite. Les patients co-infectés par le VIH et le VHB arrêtant le traitement par ce médicament doivent être étroitement surveillés sur le plan clinique et biologique pendant plusieurs mois au moins après l'arrêt du traitement.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 13/09/2018
CIM 10
  • Hépatite virale B15-B19
  • Maladie alcoolique du foie K70
  • Maladie toxique du foie K71
  • Hépatite chronique, non classée ailleurs K73
  • Atteintes hépatiques au cours de maladies infectieuses et parasitaires classées ailleurs K770
  • Hépatite chronique active, non classée ailleurs K732
  • Hépatite virale chronique B avec agent delta B180
  • Hépatite virale chronique B sans agent delta B181
  • Hépatite virale chronique C B182

Terrain N° 4 INFECTION VIRALE
  • HEPATITE B CHRONIQUE ACTIVE
  • HEPATITE C CHRONIQUE
Niveau(x)
  • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
  • RISQUE D'ATTEINTE HEPATIQUE
  • SURVEILLANCE HEPATIQUE
  • SURVEILLANCE CLINIQUE
  • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
  • Cf. CONTRE INDICATIONS
Les patients atteints d'une hépatite chronique B ou C et traités par association d'antirétroviraux présentent un risque accru de développer des effets indésirables hépatiques sévères et potentiellement fatals.

La sécurité et l'efficacité de ce médicament chez les patients co-infectés par le VIH-1 et le virus de l'hépatite C (VHC) n'ont pas été établies.

Le ténofovir alafénamide est actif contre le VHB. L'arrêt du traitement par ce médicament chez les patients co-infectés par le VIH et le VHB peut être associé à une exacerbation aiguë sévère de l'hépatite. Les patients co-infectés par le VIH et le VHB arrêtant le traitement par ce médicament doivent être étroitement surveillés sur le plan clinique et biologique pendant plusieurs mois au moins après l'arrêt du traitement.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 13/09/2018
CIM 10
  • Infections virales caractérisées par des lésions cutanéomuqueuses B00-B09
  • Hépatite virale B15-B19
  • Maladies dues au virus de l'immunodéficience humaine [VIH] B20-B24
  • Autres maladies virales B25-B34
  • Virus, cause de maladies classées dans d'autres chapitres B97
  • Hépatite virale chronique B avec agent delta B180
  • Hépatite virale chronique B sans agent delta B181
  • Hépatite virale chronique C B182

Terrain N° 5 ATTEINTE HEPATIQUE
  • ATTEINTE HEPATIQUE LEGERE
  • ATTEINTE HEPATIQUE MODEREE
Niveau(x)
  • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
  • UTILISER AVEC PRUDENCE
  • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
  • SURVEILLANCE HEPATIQUE
  • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
  • SURVEILLANCE CLINIQUE
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 13/09/2018
CIM 10
  • Maladies du foie K70-K77

Terrain N° 6 INSUFFISANCE HEPATIQUE
  • INSUFFISANCE HEPATIQUE LEGERE MALADIE
  • INSUFFISANCE HEPATIQUE MODEREE MALADIE
Niveau(x)
  • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
  • UTILISER AVEC PRUDENCE
  • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
  • SURVEILLANCE HEPATIQUE
  • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
  • SURVEILLANCE CLINIQUE
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 13/09/2018
CIM 10
  • Insuffisance hépatique, non classée ailleurs K72

Terrain N° 7 DYSLIPIDEMIE / ANOMALIE METAB LIPIDE
    Niveau(x)
    • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
    • SURVEILLANCE BILAN LIPIDIQUE
    • SURVEILLANCE BILAN GLUCIDIQUE
    • SURVEILLANCE CLINIQUE
    • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
    Référence(s) officielle(s)
    • Rectificatif AMM européenne 13/09/2018
    CIM 10
    • Anomalies du métabolisme des lipoprotéines et autres lipidémies E78

    Terrain N° 8 HYPERLIPIDEMIE
      Niveau(x)
      • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
      • SURVEILLANCE BILAN LIPIDIQUE
      • SURVEILLANCE BILAN GLUCIDIQUE
      • SURVEILLANCE CLINIQUE
      • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
      Référence(s) officielle(s)
      • Rectificatif AMM européenne 13/09/2018
      CIM 10
      • Anomalies du métabolisme des lipoprotéines et autres lipidémies E78

      Terrain N° 9 ALCOOLISME CHRONIQUE
        Niveau(x)
        • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
        • RISQUE D'OSTEONECROSE
        Référence(s) officielle(s)
        • Rectificatif AMM européenne 13/09/2018
        CIM 10
        • Troubles mentaux et du comportement liés à l'utilisation d'alcool F10

        Terrain N° 10 DEFICIT IMMUNITAIRE
        • DEFICIT IMMUNITAIRE SEVERE
        Niveau(x)
        • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
        • RISQUE DE REACTION INFLAMMATOIRE
        • RISQUE D'INFECTION OPPORTUNISTE
        • RISQUE D'AGGRAVATION DES SYMPTOMES
        • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
        • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE
        • RISQUE D'OSTEONECROSE
        Référence(s) officielle(s)
        • Rectificatif AMM européenne 13/09/2018
        CIM 10
        • Certaines anomalies du système immunitaire D80-D89

        Terrain N° 11 OBESITE
        • INDICE DE MASSE CORPORELLE ELEVE (> 30)
        Niveau(x)
        • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
        • UTILISER AVEC PRUDENCE
        • SURVEILLANCE HEPATIQUE
        • SURVEILLANCE CLINIQUE
        • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
        • RISQUE D'OSTEONECROSE
        Référence(s) officielle(s)
        • Rectificatif AMM européenne 13/09/2018
        CIM 10
        • Obésité et surpoids E66
        • Non concerné .

        Terrain N° 12 GROSSESSE
          Niveau(x)
          • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
          • UTILISATION A EVITER
          • Cf. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
          • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
          • RISQUE D'INEFFICACITE
          • SURVEILLANCE VIROLOGIQUE
          • SURVEILLANCE CLINIQUE
          • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
          Référence(s) officielle(s)
          • Rectificatif AMM européenne 13/09/2018
          CIM 10
          • Grossesse confirmée Z321

          Terrain N° 13 FEMME EN AGE DE PROCREER
            Niveau(x)
            • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
            • UTILISER UNE CONTRACEPTION EFFICACE
            • Cf. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
            • Cf. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
            L'utilisation de ce médicament doit s'accompagner d'une méthode de contraception efficace (Cf. rubriques "Interactions").
            Référence(s) officielle(s)
            • Rectificatif AMM européenne 13/09/2018
            CIM 10
            • Non concerné .

            Terrain N° 14 HOMME
              Niveau(x)
              • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
              • UTILISER UNE CONTRACEPTION EFFICACE
              Femmes en âge de procréer/contraception chez les hommes et les femmes
              L'utilisation de ce médicament doit s'accompagner d'une méthode de contraception efficace (Cf. rubriques "Interactions").
              Référence(s) officielle(s)
              • Rectificatif AMM européenne 13/09/2018
              CIM 10
              • Non concerné .
              Terrain N° 15 QUEL QUE SOIT LE TERRAIN
                Niveau(x)
                • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                • RISQUE D'EMERGENCE DE RESISTANCE
                • RISQUE D'ALLONGEMENT INTERVALLE QT
                • RISQUE D'ATTEINTE HEPATIQUE
                • RISQUE DE PRISE DE POIDS
                • RISQUE D'HYPERTRIGLYCERIDEMIE/HYPERCHOLESTEROLEMIE
                • RISQUE D'HYPERGLYCEMIE
                • RISQUE DE DYSFONCTIONNEMENT MITOCHONDRIAL
                • RISQUE DE REACTION INFLAMMATOIRE
                • RISQUE DE REACTION IMMUNITAIRE
                • RISQUE D'INFECTION OPPORTUNISTE
                • RISQUE D'OSTEONECROSE
                • RISQUE D'INSUFFISANCE RENALE
                • SURVEILLANCE BILAN LIPIDIQUE
                • SURVEILLANCE BILAN GLUCIDIQUE
                • SURVEILLANCE CLINIQUE
                • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
                • PRESENCE D'EXCIPIENT(S) A EFFET NOTOIRE
                • TENIR COMPTE PRESENCE LACTOSE
                Référence(s) officielle(s)
                • Rectificatif AMM européenne 13/09/2018
                CIM 10
                • Non concerné .




                - Commentaires du RCP :
                Bien qu'il ait été démontré que l'efficacité virologique d'un traitement antirétroviral réduise substantiellement le risque de transmission du VIH par voie sexuelle, un risque de transmission ne peut être exclu. Des précautions doivent être prises conformément aux recommandations nationales afin de prévenir toute transmission.

                - Echec virologique et développement de résistance
                Les données disponibles sont insuffisantes pour justifier l'utilisation de ce médicament chez des patients ayant présenté un échec lors d'un traitement antérieur par INNTI. Les tests de résistance et/ou les données de résistance antérieures doivent guider l'utilisation de ce médicament (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques").

                Dans l'analyse d'efficacité groupée des deux études cliniques de phase III menées chez des adultes (C209 [ECHO] et C215 [THRIVE]) jusqu'à 96 semaines, les patients traités par emtricitabine/fumarate de ténofovir disoproxil + rilpivirine avec une charge virale à l'inclusion > 100000 copies/mL d'ARN du VIH-1 présentaient un risque plus élevé d'échec virologique (17,6 % avec la rilpivirine versus 7,6 % avec l'éfavirenz) par rapport aux patients avec une charge virale à l'inclusion < ou = 100000 copies/mL d'ARN du VIH-1 (5,9 % avec la rilpivirine versus 2,4 % avec l'éfavirenz). Le taux d'échec virologique, chez les patients traités par emtricitabine/fumarate de ténofovir disoproxil + rilpivirine aux semaines 48 et 96 étaient respectivement de 9,5 % et 11,5 %, et de 4,2 % et 5,1 % dans le bras emtricitabine/fumarate de ténofovir disoproxil + éfavirenz. La différence des taux de nouveaux échecs virologiques dans les analyses de la semaine 48 à la semaine 96 entre les bras rilpivirine et éfavirenz n'était pas statistiquement significative. Les patients avec une charge virale à l'inclusion > 100000 copies/mL d'ARN du VIH-1 qui ont présenté un échec virologique ont eu un risque plus élevé d'émergence d'une résistance associée à la classe des INNTI. Les patients en échec virologique ont été plus nombreux sous rilpivirine que sous éfavirenz à développer une résistance associée à la lamivudine/l'emtricitabine (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques").

                Les résultats obtenus chez des adolescents (âgés de 12 ans à moins de 18 ans) dans l'étude C213 étaient de façon générale en accord avec ces données (pour plus de détails, voir rubrique "Propriétés pharmacodynamiques").

                Seuls les adolescents susceptibles d'être observants au traitement antirétroviral doivent être traités par rilpivirine, car une mauvaise observance au traitement peut entraîner l'apparition de résistance et la perte d'options thérapeutiques ultérieures.

                - Risque cardiovasculaire
                A des doses suprathérapeutiques (75 mg une fois par jour et 300 mg une fois par jour), la rilpivirine a été associée à un allongement de l'intervalle QTc sur l'électrocardiogramme (ECG) (Cf. rubriques "Interactions" et "Surdosage"). La rilpivirine, à la dose recommandée de 25 mg une fois par jour, n'est pas associée à un effet cliniquement significatif sur l'intervalle QTc. Ce médicament doit être utilisé avec prudence lorsqu'il est administré en association avec des médicaments présentant un risque connu de torsades de pointes.

                - Patients co-infectés par le VIH et le virus de l'hépatite B ou C
                Les patients atteints d'une hépatite chronique B ou C et traités par association d'antirétroviraux présentent un risque accru de développer des effets indésirables hépatiques sévères et potentiellement fatals.

                La sécurité et l'efficacité de ce médicament chez les patients co-infectés par le VIH-1 et le virus de l'hépatite C (VHC) n'ont pas été établies.

                Le ténofovir alafénamide est actif contre le VHB. L'arrêt du traitement par ce médicament chez les patients co-infectés par le VIH et le VHB peut être associé à une exacerbation aiguë sévère de l'hépatite. Les patients co-infectés par le VIH et le VHB arrêtant le traitement par ce médicament doivent être étroitement surveillés sur le plan clinique et biologique pendant plusieurs mois au moins après l'arrêt du traitement.

                - Maladie hépatique
                La sécurité et l'efficacité de ce médicament chez les patients présentant des troubles sous-jacents significatifs de la fonction hépatique n'ont pas été établies.

                Les patients ayant des troubles préexistants de la fonction hépatique (y compris une hépatite chronique active) ont, au cours d'un traitement par association d'antirétroviraux, une fréquence plus élevée d'anomalies de la fonction hépatique et doivent faire l'objet d'une surveillance appropriée. Chez ces patients, en cas d'aggravation confirmée de l'atteinte hépatique, l'interruption ou l'arrêt du traitement devra être envisagé.

                - Poids corporel et paramètres métaboliques
                Une augmentation du poids corporel ainsi que des taux de lipides et de glucose sanguins peuvent survenir au cours d'un traitement antirétroviral. De telles modifications peuvent en partie être liées au contrôle de la maladie et au mode de vie. Si pour les augmentations des taux de lipides, il est bien établi dans certains cas qu'il existe un effet du traitement, aucun lien n'est clairement établi entre une prise de poids et un quelconque traitement antirétroviral. Le suivi des taux de lipides et de glucose sanguins devra tenir compte des recommandations en vigueur encadrant les traitements contre le VIH.
                Les troubles lipidiques devront être pris en charge de façon appropriée.

                - Dysfonctionnement mitochondrial à la suite d'une exposition in utero
                Les analogues nucléos(t)idiques peuvent avoir un impact plus ou moins sévère sur la fonction mitochondriale, l'effet le plus marqué étant observé avec la stavudine, la didanosine et la zidovudine.
                Des cas de dysfonctionnement mitochondrial ont été rapportés chez des nourrissons non infectés par le VIH, exposés in utero et/ou en période post-natale à des analogues nucléosidiques ; il s'agissait majoritairement d'associations comportant de la zidovudine. Les effets indésirables principalement rapportés sont des atteintes hématologiques (anémie, neutropénie) et des troubles métaboliques (hyperlactatémie, hyperlipasémie). Ces effets indésirables ont souvent été transitoires. Des troubles neurologiques d'apparition tardive ont été rapportés dans de rares cas (hypertonie, convulsions, troubles du comportement). Le caractère transitoire ou permanent de ces troubles neurologiques n'est pas établi à ce jour. Ces données doivent être prises en compte chez tout enfant exposé in utero à des analogues nucléos(t)idiques qui présente des manifestations cliniques sévères d'étiologie inconnue, en particulier des manifestations neurologiques. Ces données ne modifient pas les recommandations actuelles nationales quant à l'utilisation d'un traitement antirétroviral chez la femme enceinte dans la prévention de la transmission materno-foetale du VIH.

                - Syndrome de restauration immunitaire
                Chez les patients infectés par le VIH et présentant un déficit immunitaire sévère au moment de l'instauration du traitement par association d'antirétroviraux, une réaction inflammatoire à des infections opportunistes asymptomatiques ou résiduelles peut se produire et entraîner des manifestations cliniques graves ou une aggravation des symptômes. De telles réactions ont été observées classiquement au cours des premières semaines ou des premiers mois de traitement par association d'antirétroviraux. A titre d'exemples pertinents on peut noter : les rétinites à cytomégalovirus, les infections mycobactériennes généralisées et/ou localisées, et les pneumopathies à Pneumocystis jirovecii. Tout symptôme inflammatoire doit être évalué et un traitement être instauré si nécessaire.

                Des maladies auto-immunes (comme la maladie de Basedow) ont également été rapportées dans le cadre d'une restauration immunitaire ; cependant, le délai d'apparition décrit est plus variable et ces événements peuvent survenir plusieurs mois après l'initiation du traitement.

                - Infections opportunistes
                L'apparition d'infections opportunistes ou d'autres complications liées à l'infection par le VIH reste possible sous ce médicament, une surveillance clinique étroite par un médecin expérimenté dans le traitement des maladies associées à l'infection par le VIH demeure donc nécessaire.

                - Ostéonécrose
                L'étiologie est considérée comme multifactorielle (incluant l'utilisation de corticoïdes, la consommation d'alcool, une immunosuppression sévère, un indice de masse corporelle élevé) ; cependant, des cas d'ostéonécrose ont été rapportés en particulier chez des patients à un stade avancé de la maladie liée au VIH et/ou ayant un traitement par association d'antirétroviraux au long cours. Il est conseillé aux patients de solliciter un avis médical s'ils éprouvent des douleurs et des arthralgies, une raideur articulaire ou des difficultés à se mouvoir.

                - Néphrotoxicité
                Un risque potentiel de néphrotoxicité résultant de l'exposition chronique à de faibles doses de ténofovir dans le cadre du traitement par le ténofovir alafénamide ne peut être exclu (Cf. rubrique "Sécurité préclinique").

                - Grossesse
                Des expositions plus faibles à la rilpivirine ont été observées lors de la prise quotidienne de rilpivirine 25 mg au cours de la grossesse. Dans les études de phase III (C209 et C215), une exposition plus faible à la rilpivirine, équivalente à celle observée au cours de la grossesse, a été associée à une augmentation du risque d'échec virologique, par conséquent la charge virale doit être étroitement surveillée (Cf. rubriques "Grossesse et allaitement", "Propriétés pharmacodynamiques" et "Propriétés pharmacocinétiques"). Une autre alternative serait d'envisager un changement de traitement antirétroviral.

                - Co-administration avec d'autres médicaments
                Certains médicaments ne doivent pas être co-administrés avec ce médicament (Cf. rubriques "Contre-indications" et "Interactions").

                Ce médicament ne doit pas être co-administré avec d'autres médicaments antirétroviraux (Cf. rubrique "Interactions").

                Ce médicament ne doit pas être co-administré avec d'autres médicaments contenant du ténofovir alafénamide, de la lamivudine, du ténofovir disoproxil ou de l'adéfovir dipivoxil (Cf. rubrique "Interactions").

                - Excipients
                Ce médicament contient du lactose monohydraté. En conséquence, les patients présentant des troubles héréditaires rares d'intolérance au galactose, de déficit en lactase de Lapp ou de malabsorption du glucose/galactose ne doivent pas prendre ce médicament.
                Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 13/09/2018

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