ODEFSEY 200MG/25MG/25MG CPR
ODEFSEY 200 MG/25 MG/25 MG, COMPRIME PELLICULE
Fiche(s) d'identité interopérable
Historique des références officielles
  Lien vers la monographie ansm

Cette monographie a été revue le : 23/11/2018
Forme(s) pharmaceutique(s)
Voie(s) d'administration :
  • ORALE (1)
Forme(s) pharmaceutique(s) :
  • COMPRIME

  • COMPRIME PELLICULE (1)(2)NE PAS CROQUER NI ECRASER
  • GRIS(E)
  • IMPRIME(E)
  • AVEC SIGLE D'IDENTIFICATION AVEC LOGO DU LABORATOIRE

Comprimé pelliculé.

Comprimé pelliculé en forme de bâtonnet, de couleur grise, de 15 mm x 7 mm de dimensions, portant, sur une face l'inscription "GSI" et "255" sur l'autre face.

Référence(s) bibliographique(s) :
  • Référence(s) officielle(s) : Rectificatif AMM européenne 13/09/2018

  • (1) Standard Terms
  • (2) Pharmacopée Européenne 4ème édition 2002
Composition

    Excipient(s)
  • CROSCARMELLOSE SODIQUE  
    Excipient à effet notoire par voie SYSTEMIQUE avec dose seuil
    Référence(s) officielle(s) : Décision ansm 06/02/2020
  • LACTOSE MONOHYDRATE 189,8 MG
    Excipient à effet notoire par voie ORALE sans dose seuil
    Référence(s) officielle(s) : Décision ansm 06/02/2020
Précision(s) composition :
Chaque comprimé pelliculé contient 200 mg d'emtricitabine, du chlorhydrate de rilpivirine correspondant à 25 mg de rilpivirine et du fumarate de ténofovir alafénamide correspondant à 25 mg de ténofovir alafénamide.

Excipients à effet notoire

Chaque comprimé contient 189,8 mg de lactose monohydraté.

Référence(s) officielle(s) : Rectificatif AMM européenne 13/09/2018

Classifications
  • Classe(s) pharmacothérapeutique(s) :
  • ASSOCIATION
  • ANTIVIRAL SYSTEMIQUE
  • ANTIRETROVIRAL
  • ANTIVIRAL INHIB TRANSCRIPTASE INVERSE
  • ANTIVIRAL ANALOGUE NUCLEOSIDE
  • ANTIVIRAL ANALOGUE NUCLEOTIDE
  • ANTIVIRAL ANALOGUE NON NUCLEOSIDE
  • Classe(s) ATC (source Thériaque d'après l'OMS) :
  • ANTIINFECTIEUX GENERAUX A USAGE SYSTEMIQUE : J
  • ANTIVIRAUX A USAGE SYSTEMIQUE : J05
  • ANTIVIRAUX A ACTION DIRECTE : J05A
  • ANTIVIRAUX POUR LE TRAITEMENT DES INFECTIONS VIH EN ASSOCIATION : J05AR
  • EMTRICITABINE, TENOFOVIR ALAFENAMIDE ET RILPIVIRINE : J05AR19
Aucune DDD attribuée
  • Classe(s) EphMRA (source Club InterPharmaceutique) :
  • ANTIINFECTIEUX GENERAUX SYSTEMIQUES : J
  • ANTIVIRAUX A USAGE SYSTEMIQUE : J05
  • ANTIVIRAUX VIH : J05C
  • AUTRES ANTIVIRAUX VIH : J05C9

Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : antiviral à usage systémique ; antiviraux pour le traitement de l'infection par le VIH, association de substances, code ATC : J05AR19.


* Mécanisme d'action et effets pharmacodynamiques

L'emtricitabine est un inhibiteur nucléosidique de la transcriptase inverse (INTI) et un analogue de la 2'-désoxycytidine. L'emtricitabine est phosphorylée par des enzymes cellulaires pour former l'emtricitabine triphosphate. L'emtricitabine triphosphate inhibe la transcriptase inverse (TI) du VIH-1 de manière compétitive, ce qui aboutit à l'arrêt de l'élongation de la chaîne d'acide désoxyribonucléique (ADN). L'emtricitabine a une activité contre le VIH-1, le VIH-2 et le VHB.

La rilpivirine est un INNTI de type diarylpyrimidine du VIH-1. L'activité de la rilpivirine est médiée par l'inhibition non compétitive de la transcriptase inverse du VIH-1. La rilpivirine n'inhibe pas les ADN polymérases cellulaires humaines alpha, bêta ni l'ADN polymérase mitochondrial gamma.

Le ténofovir alafénamide est un inhibiteur nucléotidique de la transcriptase inverse (INtTI) et une prodrogue du ténofovir (analogue de la 2'-désoxyadénosine monophosphate). En raison de sa stabilité plasmatique accrue et de son activation intracellulaire via hydrolyse par la cathepsine A, le ténofovir alafénamide est plus efficace que le fumarate de ténofovir disoproxil pour concentrer le ténofovir dans les cellules mononucléées du sang périphérique (CMSP) (y compris les lymphocytes et les autres cellules ciblées par le VIH) et les macrophages. Le ténofovir intracellulaire est ensuite phosphorylé pour former le métabolite actif, le ténofovir diphosphate. Le ténofovir diphosphate inhibe la transcriptase inverse du VIH, ce qui aboutit à l'arrêt de l'élongation de la chaîne d'ADN. Le ténofovir a une activité contre le VIH-1, le VIH-2 et le VHB.


* Activité antivirale in vitro

Les associations d'emtricitabine, de rilpivirine et de ténofovir alafénamide n'ont pas eu d'effets antagonistes et ont démontré des effets synergiques les uns avec les autres lors de tests en culture cellulaire évaluant l'activité antivirale des associations.

L'activité antivirale de l'emtricitabine sur des isolats cliniques et de laboratoire de VIH-1 a été évaluée sur des lignées de cellules lymphoblastoïdes, la lignée cellulaire MAGI CCR5 et les cellules mononucléées du sang périphérique (CMSP). Les valeurs de la concentration efficace à 50 % (CE50) pour l'emtricitabine étaient comprises entre 0,0013 et 0,64 microM. L'emtricitabine a présenté une activité antivirale en culture cellulaire contre les sous-types A, B, C, D, E, F et G du VIH-1 (valeurs de CE50 comprises entre 0,007 et 0,075 microM) et a montré une activité contre le VIH-2 (valeurs de la CE50 comprises entre 0,007 et 1,5 microM).

La rilpivirine a démontré une activité antivirale contre les souches de laboratoire de VIH-1 de type sauvage dans une lignée cellulaire T présentant une infection aiguë avec une valeur de CE50 médiane pour le VIH-1/IIIB de 0,73 nM (0,27 ng/mL). La rilpivirine a également démontré une activité antivirale contre un large panel d'isolats primaires de VIH-1 du groupe M (sous-types A, B, C, D, F, G, H) avec des valeurs de la CE50 comprises entre 0,07 et 1,01 nM (0,03 à 0,37 ng/mL) et d'isolats primaires du groupe O avec des valeurs de la CE50 comprises entre 2,88 et 8,45 nM (1,06 à 3,10 ng/mL) et elle a démontré une activité in vitro limitée contre le VIH-2 avec des valeurs de la CE50 comprises entre 2510 et 10830 nM (920 à 3970 ng/mL).

L'activité antivirale du ténofovir alafénamide sur des isolats cliniques et de laboratoire du sous-type B du VIH-1 a été évaluée sur des lignées de cellules lymphoblastoïdes, des cellules mononucléées du sang périphérique (CMSP), des monocytes/macrophages primaires et des lymphocytes T CD4+. Les valeurs de la CE50 du ténofovir alafénamide étaient comprises entre 2,0 et 14,7 nM. Le ténofovir alafénamide a présenté une activité antivirale en culture cellulaire contre tous les groupes du VIH-1 (M, N et O), y compris les sous-types A, B, C, D, E, F et G (valeurs de la CE50 comprises entre 0,10 et 12,0 nM) et a présenté une activité contre le VIH-2 (valeurs de la CE50 comprises entre 0,91 et 2,63 nM).


* Résistance

Compte tenu de toutes les données disponibles in vitro et des données obtenues chez les patients naïfs de traitement, les mutations suivantes de la transcriptase inverse du VIH-1, lorsqu'elles étaient présentes lors de l'entrée dans l'étude, peuvent affecter l'activité de ce médicament : K65R, K70E, K101E, K101P, E138A, E138G, E138K, E138Q, E138R, V179L, Y181C, Y181I, Y181V, M184I, M184V, Y188L, H221Y, F227C, M230I, M230L et l'association des mutations L100I et de K103N.

Un impact négatif de mutations associées aux INNTI autres que celles énumérées ci-dessus (p. ex., les mutations K103N ou L100I isolées) ne peut être exclu car ceci n'a pas été étudié in vivo chez un nombre suffisant de patients.

Tout comme pour les autres médicaments antirétroviraux, les tests de résistance et/ou les données de résistance antérieures doivent guider l'utilisation de ce médicament (Cf. rubrique "Mises en garde er précautions d'emploi").

- In vitro
Une diminution de la sensibilité à l'emtricitabine est associée aux mutations M184V/I au niveau de la transcriptase inverse du VIH-1.

Les souches résistantes à la rilpivirine ont été sélectionnées en culture cellulaire à partir de VIH-1 de type sauvage d'origines et de sous-types différents, ainsi que du VIH-1 résistant aux INNTI. Les substitutions d'acides aminés les plus fréquemment observées qui ont émergé incluaient : L100I, K101E, V108I, E138K, V179F, Y181C, H221Y, F227C et M230I.

Les isolats de VIH-1 présentant une diminution de la sensibilité au ténofovir alafénamide ont exprimé une mutation K65R au niveau de la transcriptase inverse du VIH-1 ; par ailleurs, une mutation K70E au niveau de la transcriptase inverse du VIH-1 a été observée de façon transitoire.

- Chez les patients adultes naïfs de traitement
Dans l'analyse groupée à 144 semaines des patients naïfs de traitement antirétroviral ayant reçu l'association elvitégravir/cobicistat/emtricitabine/ténofovir alafénamide (E/C/F/TAF) au cours des études de phase III GS-US-292-0104 et GS-US-292-0111, l'apparition d'une ou plusieurs mutations primaires associées à une résistance a été observée dans les isolats de VIH-1 de 12 des 866 patients (1,4 %) traités par E/C/F/TAF. Parmi ces 12 isolats de VIH-1, les mutations rencontrées étaient M184V/I (n = 11) et K65R/N (n = 2) au niveau de la transcriptase inverse et T66T/A/I/V (n = 2), E92Q (n = 4), Q148Q/R (n = 1) et N155H (n = 2) au niveau de l'intégrase.

Dans l'analyse groupée à 96 semaines pour les patients ayant reçu l'association emtricitabine/fumarate de ténofovir disoproxil (FTC/TDF) + chlorhydrate de rilpivirine au cours des études cliniques de phase III TMC278-C209 et TMC278-C215, les isolats de VIH-1 provenant de 43 patients présentaient une substitution d'acides aminés associée à une résistance aux INNTI (n = 39) ou aux INTI (n = 41). Les mutations associées à la résistance aux INNTI les plus fréquentes étaient : V90I, K101E, E138K/Q, V179I, Y181C, V189I, H221Y et F227C. La présence de la mutation V90I et de la mutation V189I à l'inclusion n'a pas affecté la réponse. Cinquante-deux pour cent des isolats de VIH-1 pour lesquels une résistance est apparue dans le groupe rilpivirine ont développé des mutations concomitantes de résistance aux INNTI et aux INTI, le plus fréquemment E138K et M184V. Les mutations associées à une résistance aux INTI qui sont apparues chez 3 isolats de patients ou plus étaient : K65R, K70E, M184V/I et K219E.

Jusqu'à la semaine 96, les patients du groupe rilpivirine dont la charge virale initiale était < ou = 100000 copies/mL ont été moins nombreux à présenter des substitutions émergentes associées à une résistance et/ou une résistance phénotypique à la rilpivirine (7/288) que les patients dont la charge virale initiale était > 100000 copies/mL (30/262).

- Chez les patients virologiquement contrôlés
L'apparition d'une résistance (M184M/I) a été observée chez un patient au cours d'une étude clinique menée chez des patients virologiquement contrôlés qui ont changé leur traitement à base d'emtricitabine + fumarate de ténofovir disoproxil pour E/C/F/TAF sous la forme d'une association à dose fixe (GS-US-292-0109, n = 959).

Aucune mutation associée à une résistance au cours du traitement n'a été détectée jusqu'à la Semaine 96, chez les patients ayant changé leur traitement par association d'emtricitabine/rilpivirine/fumarate de ténofovir disoproxil (FTC/RPV/TDF) ou d'éfavirenz/emtricitabine/fumarate de ténofovir disoproxil (EFV/FTC/TDF) pour ce médicament (études GS-US-366-1216 et GS-US-366-1160 ; n = 754).

- Patients co-infectés par le VIH et le VHB
Dans une étude clinique menée chez des patients virologiquement contrôlés co-infectés par une hépatite chronique B, ayant reçu l'association E/C/F/TAF pendant 48 semaines (GS-US-292-1249, n = 72), 2 patients étaient éligibles pour la réalisation d'une analyse de résistance. Chez ces 2 patients, aucune substitution d'acide aminé associée à une résistance aux composants de l'association E/C/F/TAF n'a été identifiée dans le VIH-1 ou le VHB.


* Résistance croisée

Les virus résistants à l'emtricitabine porteurs de la mutation M184V/I ont présenté une résistance croisée à la lamivudine, mais ont conservé leur sensibilité à la didanosine, à la stavudine, au ténofovir et à la zidovudine.

Sur un panel de 67 souches de laboratoire recombinantes du VIH-1 comprenant sur le gène de la transcriptase inverse une mutation associée à une résistance aux INNTI, les seules mutations associées à une perte de sensibilité à la rilpivirine étaient K101P et Y181V/I. La mutation K103N isolée n'a pas entraîné de réduction de la sensibilité à la rilpivirine, mais l'association des mutations K103N et L100I a entraîné une réduction d'un facteur 7 de la sensibilité à la rilpivirine. Dans une autre étude, la mutation Y188L a entraîné une réduction de la sensibilité à la rilpivirine d'un facteur 9 pour les isolats cliniques et d'un facteur 6 pour des mutants obtenus par mutagénèse dirigée.

Chez les patients ayant reçu le chlorhydrate de rilpivirine en association avec FTD/TDF au cours des études de phase 3 (données groupées des études TMC278-C209 et TMC278-C215), la plupart des isolats de VIH-1 chez lesquels une résistance phénotypique à la rilpivirine est apparue ont présenté une résistance croisée à au moins un autre INNTI (28/31).

Les mutations K65R et K70E entraînent une diminution de la sensibilité à l'abacavir, à la didanosine, à la lamivudine, à l'emtricitabine et au ténofovir, mais la sensibilité à la zidovudine est conservée.


* Données cliniques

L'efficacité clinique de ce médicament a été établie à partir d'études menées avec l'emtricitabine + ténofovir alafénamide administrés avec elvitégravir + cobicistat sous la forme d'une association à dose fixe E/C/F/TAF, à partir d'études menées sur la rilpivirine administrée avec FTC/TDF comme composants individuels ou sous la forme d'une association à dose fixe FTC/RPV/TDF et à partir d'études menées avec ce médicament.

- Traitements à base d'emtricitabine + ténofovir alafénamide
Patients adultes infectés par le VIH-1 naïfs de traitement et virologiquement contrôlés
Dans les études GS-US-292-0104 et GS-US-292-0111, les patients ont reçu soit l'association E/C/F/TAF (n = 866) soit l'association elvitégravir/cobicistat/emtricitabine/fumarate de ténofovir disoproxil (E/C/F/TDF) (n = 867) une fois par jour, sous la forme d'une association à dose fixe.

L'âge moyen était de 36 ans (intervalle : 18 à 76), 85 % des patients étaient de sexe masculin, 57 % étaient blancs, 25 % étaient noirs et 10 % étaient asiatiques. Le taux plasmatique moyen d'ARN du VIH-1 à l'inclusion était de 4,5 log10 copies/mL (intervalle : 1,3 à 7,0) et 23 % des patients présentaient des charges virales à l'inclusion > 100000 copies/mL. Le taux moyen de CD4+ à l'inclusion était de 427 cellules/mm3 (intervalle : 0 à 1 360) et 13 % des patients présentaient un taux de CD4+ < 200 cellules/mm3.

Dans les études GS-US-292-0104 et GS-US-292-0111, l'association E/C/F/TAF s'est avérée statistiquement supérieure (obtention d'un taux d'ARN du VIH-1 < 50 copies/mL) par rapport à l'association E/C/F/TDF à la semaine 144. La différence exprimée en pourcentage a été de 4,2 % (IC à 95 % : 0,6 % à 7,8 %). Les résultats combinés du traitement à 48 et à144 semaines sont présentés dans les données ci-dessous.

Dans l'étude GS-US-292-0109, l'efficacité et la sécurité du changement d'un traitement par EFV/FTC/TDF, FTC/TDF plus atazanavir (boosté par le cobicistat ou le ritonavir) ou E/C/F/TDF pour E/C/F/TAF en association à dose fixe ont été évaluées dans une étude randomisée en ouvert chez des adultes infectés par le VIH-1 virologiquement contrôlés (taux d'ARN du VIH-1 < 50 copies/mL) (n = 959 passant à E/C/F/TAF, n = 477 restés sous traitement initial). L'âge moyen des patients était de 41 ans (intervalle : 21 à 77), 89 % étaient de sexe masculin, 67 % étaient blancs et 19 % étaient noirs. Le taux moyen de CD4+ à l'inclusion était de 697 cellules/mm3 (intervalle : 79 à 1951).

Dans l'étude GS-US-292-0109, le passage d'un traitement à base de fumarate de ténofovir disoproxil à l'association E/C/F/TAF a été supérieur en termes de maintien d'un taux d'ARN du VIH-1 < 50 copies/ml par rapport au maintien du traitement initial. Les résultats groupés du traitement à 48 semaines sont présentés dans les données ci-dessous.

Résultats virologiques des études GS-US-292-0104 et GS-US-292-0111 à la semaine 48 et à la semaine 144 (a), et de l'étude GS-US-292-0109 à la semaine 48 (a)

Taux d'ARN du VIH-1 < 50 copies/mL
Adultes naïfs de traitement dans les études GS-US-292-0104 et GS-US-292-0111 (b) semaine 48 : E/C/F/TAF (n = 866) : 92 %
Adultes naïfs de traitement dans les études GS-US-292-0104 et GS-US-292-0111 (b) semaine 48 : E/C/F/TDF (n = 867) : 90 %
Adultes naïfs de traitement dans les études GS-US-292-0104 et GS-US-292-0111 (b) semaine 144 : E/C/F/TAF (n = 866) : 84 %
Adultes naïfs de traitement dans les études GS-US-292-0104 et GS-US-292-0111 (b) semaine 144 : E/C/F/TDF (n = 867) : 80 %
Adultes virologiquement contrôlés dans l'étude GS-US-292-0109 semaine 48 : E/C/F/TAF (n = 959) : 97 %
Adultes virologiquement contrôlés dans l'étude GS-US-292-0109 semaine 48 : traitement initial (n = 477) : 93 %

Différence entre les traitements
Adultes naïfs de traitement dans les études GS-US-292-0104 et GS-US-292-0111 (b) semaine 48 : 2,0 % (IC à 95 % : -0,7 % à 4,7 %)
Adultes naïfs de traitement dans les études GS-US-292-0104 et GS-US-292-0111 (b) semaine 144 : 4,2 % (IC à 95 % : 0,6 % à 7,8 %)
Adultes virologiquement contrôlés dans l'étude GS-US-292-0109 semaine 48 : 4,1 % (IC à 95 % : 1,6 % à 6,7 %, p < 0,001 (c))

Taux d'ARN du VIH-1 > ou = 50 copies/mL (d)
Adultes naïfs de traitement dans les études GS-US-292-0104 et GS-US-292-0111 (b) semaine 48 : E/C/F/TAF (n = 866) : 4 %
Adultes naïfs de traitement dans les études GS-US-292-0104 et GS-US-292-0111 (b) semaine 48 : E/C/F/TDF (n = 867) : 4 %
Adultes naïfs de traitement dans les études GS-US-292-0104 et GS-US-292-0111 (b) semaine 144 : E/C/F/TAF (n = 866) : 5 %
Adultes naïfs de traitement dans les études GS-US-292-0104 et GS-US-292-0111 (b) semaine 144 : E/C/F/TDF (n = 867) : 4 %
Adultes virologiquement contrôlés dans l'étude GS-US-292-0109 semaine 48 : E/C/F/TAF (n = 959) : 1 %
Adultes virologiquement contrôlés dans l'étude GS-US-292-0109 semaine 48 : traitement initial (n = 477) : 1 %

Absence de données virologiques dans la fenêtre de la semaine 48 ou de la semaine 144
Adultes naïfs de traitement dans les études GS-US-292-0104 et GS-US-292-0111 (b) semaine 48 : E/C/F/TAF (n = 866) : 4 %
Adultes naïfs de traitement dans les études GS-US-292-0104 et GS-US-292-0111 (b) semaine 48 : E/C/F/TDF (n = 867) : 6 %
Adultes naïfs de traitement dans les études GS-US-292-0104 et GS-US-292-0111 (b) semaine 144 : E/C/F/TAF (n = 866) : 11 %
Adultes naïfs de traitement dans les études GS-US-292-0104 et GS-US-292-0111 (b) semaine 144 : E/C/F/TDF (n = 867) : 16 %
Adultes virologiquement contrôlés dans l'étude GS-US-292-0109 semaine 48 : E/C/F/TAF (n = 959) : 2 %
Adultes virologiquement contrôlés dans l'étude GS-US-292-0109 semaine 48 : traitement initial (n = 477) : 6 %

Interruption de la prise du médicament de l'étude en raison de la survenue d'EI ou décès (e)
Adultes naïfs de traitement dans les études GS-US-292-0104 et GS-US-292-0111 (b) semaine 48 : E/C/F/TAF (n = 866) : 1 %
Adultes naïfs de traitement dans les études GS-US-292-0104 et GS-US-292-0111 (b) semaine 48 : E/C/F/TDF (n = 867) : 2 %
Adultes naïfs de traitement dans les études GS-US-292-0104 et GS-US-292-0111 (b) semaine 144 : E/C/F/TAF (n = 866) : 1 %
Adultes naïfs de traitement dans les études GS-US-292-0104 et GS-US-292-0111 (b) semaine 144 : E/C/F/TDF (n = 867) : 3 %
Adultes virologiquement contrôlés dans l'étude GS-US-292-0109 semaine 48 : E/C/F/TAF (n = 959) : 1 %
Adultes virologiquement contrôlés dans l'étude GS-US-292-0109 semaine 48 : traitement initial (n = 477) : 1 %

Interruption de la prise du médicament de l'étude pour d'autres raisons et dernier taux d'ARN du VIH-1 < 50 copies/mL (f)
Adultes naïfs de traitement dans les études GS-US-292-0104 et GS-US-292-0111 (b) semaine 48 : E/C/F/TAF (n = 866) : 2 %
Adultes naïfs de traitement dans les études GS-US-292-0104 et GS-US-292-0111 (b) semaine 48 : E/C/F/TDF (n = 867) : 4 %
Adultes naïfs de traitement dans les études GS-US-292-0104 et GS-US-292-0111 (b) semaine 144 : E/C/F/TAF (n = 866) : 9 %
Adultes naïfs de traitement dans les études GS-US-292-0104 et GS-US-292-0111 (b) semaine 144 : E/C/F/TDF (n = 867) : 11 %
Adultes virologiquement contrôlés dans l'étude GS-US-292-0109 semaine 48 : E/C/F/TAF (n = 959) : 1 %
Adultes virologiquement contrôlés dans l'étude GS-US-292-0109 semaine 48 : traitement initial (n = 477) : 4 %

Données manquantes dans la fenêtre mais traités par le médicament de l'étude
Adultes naïfs de traitement dans les études GS-US-292-0104 et GS-US-292-0111 (b) semaine 48 : E/C/F/TAF (n = 866) : 1 %
Adultes naïfs de traitement dans les études GS-US-292-0104 et GS-US-292-0111 (b) semaine 48 : E/C/F/TDF (n = 867) : < 1 %
Adultes naïfs de traitement dans les études GS-US-292-0104 et GS-US-292-0111 (b) semaine 144 : E/C/F/TAF (n = 866) : 1 %
Adultes naïfs de traitement dans les études GS-US-292-0104 et GS-US-292-0111 (b) semaine 144 : E/C/F/TDF (n = 867) : 1 %
Adultes virologiquement contrôlés dans l'étude GS-US-292-0109 semaine 48 : E/C/F/TAF (n = 959) : 0 %
Adultes virologiquement contrôlés dans l'étude GS-US-292-0109 semaine 48 : traitement initial (n = 477) : < 1 %

Taux d'ARN du VIH-1 < 20 copies/mL
Adultes naïfs de traitement dans les études GS-US-292-0104 et GS-US-292-0111 (b) semaine 48 : E/C/F/TAF (n = 866) : 84 %
Adultes naïfs de traitement dans les études GS-US-292-0104 et GS-US-292-0111 (b) semaine 48 : E/C/F/TDF (n = 867) : 84 %
Adultes naïfs de traitement dans les études GS-US-292-0104 et GS-US-292-0111 (b) semaine 144 : E/C/F/TAF (n = 866) : 81 %
Adultes naïfs de traitement dans les études GS-US-292-0104 et GS-US-292-0111 (b) semaine 144 : E/C/F/TDF (n = 867) : 76 %

Différence entre les traitements
Adultes naïfs de traitement dans les études GS-US-292-0104 et GS-US-292-0111 (b) semaine 48 : 0,4 % (IC à 95 % : -3,0 % à 3,8 %)
Adultes naïfs de traitement dans les études GS-US-292-0104 et GS-US-292-0111 (b) semaine 144 : 5,4 % (IC à 95 % : 1,5 % à 9,2 %)

Proportion (%) de patients avec un taux d'ARN du VIH-1 < 50 copies/mL selon le traitement précédent (d) EFV/FTC/TDF
Adultes virologiquement contrôlés dans l'étude GS-US-292-0109 semaine 48 : E/C/F/TAF (n = 959) : 96 %
Adultes virologiquement contrôlés dans l'étude GS-US-292-0109 semaine 48 : traitement initial (n = 477) : 90 %

Proportion (%) de patients avec un taux d'ARN du VIH-1 < 50 copies/mL selon le traitement précédent (d) FTC/TDF plus atazanavir boosté
Adultes virologiquement contrôlés dans l'étude GS-US-292-0109 semaine 48 : E/C/F/TAF (n = 959) : 97 %
Adultes virologiquement contrôlés dans l'étude GS-US-292-0109 semaine 48 : traitement initial (n = 477) : 92 %

Proportion (%) de patients avec un taux d'ARN du VIH-1 < 50 copies/mL selon le traitement précédent (d) E/C/F/TDF
Adultes virologiquement contrôlés dans l'étude GS-US-292-0109 semaine 48 : E/C/F/TAF (n = 959) : 98 %
Adultes virologiquement contrôlés dans l'étude GS-US-292-0109 semaine 48 : traitement initial (n = 477) : 97 %

(a) La fenêtre de la semaine 48 était comprise entre le jour 294 et le jour 377 (inclus) ; la fenêtre de la semaine 144 était comprise entre le jour 966 et le jour 1049 (inclus).
(b) Dans les deux études, les patients ont été stratifiés selon le taux d'ARN du VIH-1 à l'inclusion (< ou = 100000 copies/mL, > 100000 copies/mL à < ou = 400000 copies/mL, ou > 400 000 copies/mL), selon le taux de CD4+ (< 50 cellules/microL, 50 à 199 cellules/microL ou > ou = 200 cellules/microL) et selon la région (Etats-Unis ou hors Etats-Unis).
(c) La valeur de p pour le test de supériorité comparant les pourcentages de succès virologique était issue du test de Cochran-Mantel-Haenszel stratifié selon le traitement précédent (EFV/FTC/TDF, FTC/TDF plus atazanavir boosté ou E/C/F/TDF).
(d) Incluait les patients avec > ou = 50 copies/mL dans la fenêtre de la semaine 48 ou 144 ; les patients ayant interrompu le traitement prématurément à cause d'une perte ou d'un manque d'efficacité ; les patients ayant interrompu le traitement pour des raisons autres qu'un effet indésirable (EI), un décès, une perte ou un manque d'efficacité et qui avaient une charge virale > ou = 50 copies/mL au moment de l'interruption du traitement.
(e) Inclut les patients qui ont interrompu le traitement à cause d'un EI ou de leur décès à tout moment de l'étude, à partir du jour 1 et jusqu'à la période de la fenêtre, si cela a entraîné l'absence de données virologiques sur le traitement pendant cette période.
(f) Inclut les patients ayant interrompu le traitement pour des raisons autres qu'un EI, un décès, une perte ou un manque d'efficacité ; par ex. : retrait du consentement, perte de vue lors du suivi, etc...

Dans les études GS-US-292-0104 et GS-US-292-0111, le taux de succès virologique a été similaire dans l'ensemble des sous-groupes de patients (âge, sexe, ethnie, taux d'ARN du VIH-1 à l'inclusion ou taux de CD4+ à l'inclusion).

L'augmentation moyenne du taux de CD4+ par rapport à l'inclusion a été de 230 cellules/mm3 chez les patients traités par E/C/F/TAF et de 211 cellules/mm3 chez les patients traités par E/C/F/TDF (p = 0,024) à la semaine 48, et de 326 cellules/mm3 chez les patients traités par E/C/F/TAF et de 305 cellules/mm3 chez ceux traités par E/C/F/TDF (p = 0,06) à la semaine 144.

- Traitements à base de rilpivirine
Patients adultes infectés par le VIH-1 naïfs de traitement
L'efficacité de la rilpivirine a été établie sur la base des analyses des données à 96 semaines de deux études randomisées, en double aveugle, contrôlées, menées chez des patients naïfs de traitement (TMC278-C209 et sous-ensemble emtricitabine + fumarate de ténofovir disoproxil de l'étude TMC278-C215).

Dans l'analyse groupée des études TMC278-C209 et TMC278-C215, incluant 1096 patients ayant reçu un traitement à base de FTC/TDF, les caractéristiques démographiques et initiales étaient équilibrées entre les groupes rilpivirine et éfavirenz (EFV). L'âge moyen était de 36 ans, 78 % des patients étaient de sexe masculin, 62 % étaient blancs et 24 % étaient noirs/afro-américains. Le taux plasmatique médian d'ARN du VIH-1 était de 5,0 log10 copies/mL et le taux médian de CD4+ était de 255 cellules/mm3.

La réponse globale et une analyse de sous-ensemble de la réponse virologique (taux d'ARN du VIH-1 < 50 copies/mL) à 48 semaines et à 96 semaines, ainsi que l'échec virologique selon la charge virale à l'inclusion (données groupées des deux études cliniques de phase 3, TMC278-C209 et TMC278-C215, pour les patients recevant le traitement à base de FTC/TDF), sont présentés dans les données suivantes.

Résultats virologiques en fonction du traitement randomisé dans les études TMC278-C209 et TMC278-C215 (données groupées des patients ayant reçu le chlorhydrate de rilpivirine ou l'éfavirenz en association avec FTC/TDF) à la semaine 48 (critère principal) et à la semaine 96

Réponse globale (taux d'ARN du VIH-1 < 50 copies/mL (TLOVR (a) )) (b)
RPV + FTC/TDF (n = 550) semaine 48 : 83,5 % (459/550)
EFV + FTC/TDF (n = 546) semaine 48 : 82,4 % (450/546)
RPV + FTC/TDF (n = 550) semaine 96 : 76,9 % (423/550)
EFV + FTC/TDF (n = 546) semaine 96 : 77,3 % (422/546)

En fonction de la charge virale à l'inclusion (copies/mL) < ou = 100000
RPV + FTC/TDF (n = 550) semaine 48 : 89,6 % (258/288)
EFV + FTC/TDF (n = 546) semaine 48 : 84,8 % (217/256)
RPV + FTC/TDF (n = 550) semaine 96 : 83,7 % (241/288)
EFV + FTC/TDF (n = 546) semaine 96 : 80,8 % (206/255)

En fonction de la charge virale à l'inclusion (copies/mL) > 100000
RPV + FTC/TDF (n = 550) semaine 48 : 76,7 % (201/262)
EFV + FTC/TDF (n = 546) semaine 48 : 80,3 % (233/290)
RPV + FTC/TDF (n = 550) semaine 96 : 69,5 % (182/262)
EFV + FTC/TDF (n = 546) semaine 96 : 74,2 % (216/291)

Absence de réponse - échec virologique (tous les patients)
RPV + FTC/TDF (n = 550) semaine 48 : 9,5 % (52/550)
EFV + FTC/TDF (n = 546) semaine 48 : 4,2 % (23/546)
RPV + FTC/TDF (n = 550) semaine 96 : 11,5 % (63/550) (c)
EFV + FTC/TDF (n = 546) semaine 96 : 5,1 % (28/546) (d)

En fonction de la charge virale à l'inclusion (copies/mL) < ou = 100000
RPV + FTC/TDF (n = 550) semaine 48 : 4,2 % (12/288)
EFV + FTC/TDF (n = 546) semaine 48 : 2,3 % (6/256)
RPV + FTC/TDF (n = 550) semaine 96 : 5,9 % (17/288)
EFV + FTC/TDF (n = 546) semaine 96 : 2,4 % (6/255)

En fonction de la charge virale à l'inclusion (copies/mL) > 100000
RPV + FTC/TDF (n = 550) semaine 48 : 15,3 % (40/262)
EFV + FTC/TDF (n = 546) semaine 48 : 5,9 % (17/290)
RPV + FTC/TDF (n = 550) semaine 96 : 17,6 % (46/262)
EFV + FTC/TDF (n = 546) semaine 96 : 7,6 % (22/291)

Décès
RPV + FTC/TDF (n = 550) semaine 48 : 0
EFV + FTC/TDF (n = 546) semaine 48 : 0,2 % (1/546)
RPV + FTC/TDF (n = 550) semaine 96 : 0
EFV + FTC/TDF (n = 546) semaine 96 : 0,7 % (4/546)

Interruption en raison de la survenue d'un événement indésirable (EI)
RPV + FTC/TDF (n = 550) semaine 48 : 2,2 % (12/550)
EFV + FTC/TDF (n = 546) semaine 48 : 7,1 % (39/546)
RPV + FTC/TDF (n = 550) semaine 96 : 3,6 % (20/550)
EFV + FTC/TDF (n = 546) semaine 96 : 8,1 % (44/546)

Interruption pour d'autres raisons qu'un EI (e)
RPV + FTC/TDF (n = 550) semaine 48 : 4,9 % (27/550)
EFV + FTC/TDF (n = 546) semaine 48 : 6,0 % (33/546)
RPV + FTC/TDF (n = 550) semaine 96 : 8 % (44/550)
EFV + FTC/TDF (n = 546) semaine 96 : 8,8 % (48/546)

EFV = éfavirenz ; RPV = rilpivirine

(a) Analyse en ITT du délai jusqu'à la perte de la réponse virologique (TLOVR ou Time to Loss of Virologic Response)
(b) La différence du taux de réponse à la semaine 48 est de 1 % (intervalle de confiance à 95 % : -3 % à 6 %) en utilisant une approximation normale.
(c) 17 nouveaux échecs virologiques se sont produits entre l'analyse principale de la semaine 48 et la semaine 96 (6 patients avec une charge virale à l'inclusion < ou = 100000 copies/mL et 11 patients avec une charge virale à l'inclusion > 100000 copies/mL). Des reclassifications ont également été effectuées lors de l'analyse principale de la semaine 48, la plus fréquente étant la reclassification d'un "Echec virologique" en "Arrêt du traitement pour raisons autres qu'un EI".
(d) 10 nouveaux échecs virologiques se sont produits entre l'analyse principale de la semaine 48 et la semaine 96 (3 patients avec une charge virale à l'inclusion < ou = 100000 copies/mL et 7 patients avec une charge virale à l'inclusion > 100000 copies/mL). Des reclassifications ont également été effectuées lors de l'analyse principale de la semaine 48, la plus fréquente étant la reclassification d'un "Echec virologique" en "Arrêt du traitement pour raisons autres qu'un EI".
(e) Par exemple, perte de suivi, non observance du traitement, retrait du consentement.

Il a été montré que l'association FTC/TDF + chlorhydrate de rilpivirine est non-inférieure par rapport à l'association FTC/TDF + éfavirenz pour obtenir un taux d'ARN du VIH-1 < 50 copies/mL.

- Traitement par cette association fixe (FTC/RPV/TAF)
Patients adultes infectés par le VIH-1 virologiquement contrôlés
Dans l'étude GS-US-366-1216, l'efficacité et la sécurité du changement de traitement par FTC/RPV/TDF pour ce médicament ont été évaluées lors d'une étude randomisée, en double aveugle, chez des adultes infectés par le VIH-1 virologiquement contrôlés. L'âge moyen des patients était de 45 ans (intervalle : 23-72), 90 % étaient des hommes, 75 % étaient blancs et 19 % étaient noirs. Le taux moyen de CD4+ à l'inclusion était de 709 cellules/mm3 (intervalle : 104-2527).

Dans l'étude GS-US-366-1160, l'efficacité et la sécurité du changement de traitement par EFV/FTC/TDF pour ce médicament ont été évaluées lors d'une étude randomisée, en double aveugle chez des adultes infectés par le VIH-1 virologiquement contrôlés. L'âge moyen des patients était de 48 ans (intervalle : 19-76), 87 % étaient des hommes, 67 % étaient blancs et 27 % étaient noirs. Le taux moyen des CD4+ à l'inclusion était de 700 cellules/mm3 (intervalle : 140-1862).

Les résultats des traitements des études GS-US-366-1216 et GS-US-366-1160 sont présentés dans les données suivantes.

Résultats virologiques des études GS-US-366-1216 et GS-US-366-1160 aux Semaines 48 (a) et 96 (a)

ARN du VIH-1 < 50 copies/mL (c)
GS-US-366-1216 Semaine 48 ODE (n = 316) : 94 %
GS-US-366-1216 Semaine 48 FTC/RPV/TDF(n = 313) (c) : 94 %
GS-US-366-1216 Semaine 96 ODE (n = 316) : 89 %
GS-US-366-1216 Semaine 96 FTC/RPV/TDF(n = 313) (c) : 88 %
GS-US-366-1160 Semaine 48 ODE (n = 438) : 90 %
GS-US-366-1160 Semaine 48 EFV/FTC/TDF (n = 437) : 92 %
GS-US-366-1160 Semaine 96 ODE (n = 438) : 85 %
GS-US-366-1160 Semaine 96 EFV/FTC/TDF (n = 437) : 85 %

Différence entre les traitements
GS-US-366-1216 Semaine 48 : -0,3 % (IC à 95 % : -4,2 % à 3,7 %)
GS-US-366-1216 Semaine 96 : 0,7 % (IC à 95 % : -4,3 % à 5,8 %)
GS-US-366-1160 Semaine 48 : -2,0 % (IC à 95 % : -5,9 % à 1,8 %)
GS-US-366-1160 Semaine 96 : 0 % (IC à 95 % : -4,8 % à 4,8 %)

ARN du VIH-1 > ou = 50 copies/mL (c)
GS-US-366-1216 Semaine 48 ODE (n = 316) : 1 %
GS-US-366-1216 Semaine 48 FTC/RPV/TDF(n = 313) (c) : 0 %
GS-US-366-1216 Semaine 96 ODE (n = 316) : 1 %
GS-US-366-1216 Semaine 96 FTC/RPV/TDF(n = 313) (c) : 1 %
GS-US-366-1160 Semaine 48 ODE (n = 438) : 1 %
GS-US-366-1160 Semaine 48 EFV/FTC/TDF (n = 437) : 1 %
GS-US-366-1160 Semaine 96 ODE (n = 438) : 1 %
GS-US-366-1160 Semaine 96 EFV/FTC/TDF (n = 437) : 1 %

Absence de données virologiques dans la fenêtre de la semaine 48 ou 96
GS-US-366-1216 Semaine 48 ODE (n = 316) : 6 %
GS-US-366-1216 Semaine 48 FTC/RPV/TDF(n = 313) (c) : 6 %
GS-US-366-1216 Semaine 96 ODE (n = 316) : 10 %
GS-US-366-1216 Semaine 96 FTC/RPV/TDF(n = 313) (c) : 11 %
GS-US-366-1160 Semaine 48 ODE (n = 438) : 9 %
GS-US-366-1160 Semaine 48 EFV/FTC/TDF (n = 437) : 7 %
GS-US-366-1160 Semaine 96 ODE (n = 438) : 14 %
GS-US-366-1160 Semaine 96 EFV/FTC/TDF (n = 437) : 14 %

Interruption de la prise du médicament de l'étude en raison de la survenue d'EI ou du décès du patient et dernier taux d'ARN du VIH-1 disponible < 50 copies/mL
GS-US-366-1216 Semaine 48 ODE (n = 316) : 2 %
GS-US-366-1216 Semaine 48 FTC/RPV/TDF(n = 313) (c) : 1 %
GS-US-366-1216 Semaine 96 ODE (n = 316) : 2 %
GS-US-366-1216 Semaine 96 FTC/RPV/TDF(n = 313) (c) : 3 %
GS-US-366-1160 Semaine 48 ODE (n = 438) : 3 %
GS-US-366-1160 Semaine 48 EFV/FTC/TDF (n = 437) : 1 %
GS-US-366-1160 Semaine 96 ODE (n = 438) : 4 %
GS-US-366-1160 Semaine 96 EFV/FTC/TDF (n = 437) : 3 %

Interruption de la prise du médicament de l'étude pour d'autres raisons et dernier taux d'ARN du VIH-1 disponible < 50 copies/mL (e)
GS-US-366-1216 Semaine 48 ODE (n = 316) : 4 %
GS-US-366-1216 Semaine 48 FTC/RPV/TDF(n = 313) (c) : 4 %
GS-US-366-1216 Semaine 96 ODE (n = 316) : 8 %
GS-US-366-1216 Semaine 96 FTC/RPV/TDF(n = 313) (c) : 8 %
GS-US-366-1160 Semaine 48 ODE (n = 438) : 5 %
GS-US-366-1160 Semaine 48 EFV/FTC/TDF (n = 437) : 5 %
GS-US-366-1160 Semaine 96 ODE (n = 438) : 10 %
GS-US-366-1160 Semaine 96 EFV/FTC/TDF (n = 437) : 11 %

ARN du VIH-1 < 50 copies/mL (d)
GS-US-366-1216 Semaine 48 ODE (n = 316) : 94 %
GS-US-366-1216 Semaine 48 FTC/RPV/TDF(n = 313) (c) : 94 %
GS-US-366-1216 Semaine 96 ODE (n = 316) : 89 %
GS-US-366-1216 Semaine 96 FTC/RPV/TDF(n = 313) (c) : 88 %
GS-US-366-1160 Semaine 48 ODE (n = 438) : 90 %
GS-US-366-1160 Semaine 48 EFV/FTC/TDF (n = 437) : 92 %
GS-US-366-1160 Semaine 96 ODE (n = 438) : 85 %
GS-US-366-1160 Semaine 96 EFV/FTC/TDF (n = 437) : 85 %

Différence entre les traitements
GS-US-366-1216 Semaine 48 : -0,3 % (IC à 95 % : -4,2 % à 3,7 %)
GS-US-366-1216 Semaine 96 : 0,7 % (IC à 95 % : -4,3 % à 5,8 %)
GS-US-366-1160 Semaine 48 : -2,0 % (IC à 95 % : -5,9 % à 1,8 %)
GS-US-366-1160 Semaine 96 : 0 % (IC à 95 % : -4,8 % à 4,8 %)

Données manquantes dans la fenêtre mais traités par le médicament de l'étude
GS-US-366-1216 Semaine 48 ODE (n = 316) : < 1 %
GS-US-366-1216 Semaine 48 FTC/RPV/TDF(n = 313) (c) : 1 %
GS-US-366-1216 Semaine 96 ODE (n = 316) : 1 %
GS-US-366-1216 Semaine 96 FTC/RPV/TDF(n = 313) (c) : 0 %
GS-US-366-1160 Semaine 48 ODE (n = 438) : 1 %
GS-US-366-1160 Semaine 48 EFV/FTC/TDF (n = 437) : 1 %
GS-US-366-1160 Semaine 96 ODE (n = 438) : < 1 %
GS-US-366-1160 Semaine 96 EFV/FTC/TDF (n = 437) : 0 %

ODE = FTC/RPV/TAF

(a) La fenêtre de la Semaine 48 était comprise entre le Jour 295 et le Jour 378 (inclus).
(b) La fenêtre de la Semaine 96 était comprise entre le Jour 631 et le Jour 714 (inclus).
(c) Un patient qui n'était pas sous FTC/RPV/TDF avant la sélection a été exclu de l'analyse.
(d) Incluait les patients qui avaient > ou = 50 copies/mL dans la fenêtre de la semaine 48 ; les patients ayant interrompu le traitement prématurément à cause d'une perte ou d'un manque d'efficacité ; les patients ayant interrompu leur traitement pour des raisons autres qu'un manque ou une perte d'efficacité et qui avaient une charge virale > ou = 50 copies/mL au moment de l'arrêt du traitement.
(e) Incluait les patients ayant interrompu le traitement pour des raisons sans rapport avec un EI, un décès, un manque ou d'une perte d'efficacité ; par ex., retrait du consentement, perte de vue lors du suivi, etc...

A la semaine 96, le changement pour ce médicament était non inférieur pour le maintien d'un taux d'ARN du VIH-1 < 50 copies/mL par rapport aux patients qui étaient restés sous FTC/RPV/TDF ou sous EFV/FTC/TDF selon les études.

Dans l'étude GS-US-366-1216, la variation moyenne des taux de CD4+ à la Semaine 96 par rapport à l'inclusion était de 12 cellules/mm3 chez les patients ayant changé leur traitement pour ce médicament et de 16 cellules/mm3 chez ceux qui étaient restés sous FTC/RPV/TDF. Dans l'étude GS-US-366-1160, la variation moyenne des taux de CD4+ à la Semaine 96 par rapport à l'inclusion était de 12 cellules/mm3 chez les patients ayant changé leur traitement pour ce médicament et de 6 cellules/mm3 chez ceux qui étaient restés sous EFV/FTC/TDF.

- Patients adultes infectés par le VIH-1 et présentant une insuffisance rénale légère à modérée
Dans l'étude GS-US-292-0112, l'efficacité et la sécurité de l'association à dose fixe E/C/F/TAF ont été évaluées au cours d'une étude clinique en ouvert incluant 242 patients infectés par le VIH-1 virologiquement contrôlés et présentant une insuffisance rénale légère à modérée (DFGeCG : 30 à 69 mL/min).

L'âge moyen était de 58 ans (intervalle : 24 à 82) et 63 patients (26 %) étaient âgés de > ou = 65 ans.
Soixante-dix-neuf pour cent des patients étaient de sexe masculin, 63 % étaient blancs, 18 % étaient noirs et 14 % étaient asiatiques. Trente-cinq pour cent des patients n'ont pas reçu de traitement contenant du fumarate de ténofovir disoproxil. A l'inclusion, le DFGeCG médian était de 56 mL/min et 33 % des patients présentaient un DFGeCG compris entre 30 et 49 mL/min. Le taux moyen de CD4+ à l'inclusion était de 664 cellules/mm3 (intervalle : 126 à 1813).

A la semaine 144, 83,1 % (197/237 patients) ont conservé un taux d'ARN du VIH-1 < 50 copies/mL après avoir changé pour l'association à dose fixe E/C/F/TAF.

- Patients co-infectés par le VIH et le VHB
Dans l'étude en ouvert GS-US-292-1249, l'efficacité et la sécurité de l'association E/C/F/TAF ont été évaluées chez des patients adultes co-infectés par le VIH-1 et une hépatite chronique B. Soixante-neuf des 72 patients ont reçu précédemment un traitement antirétroviral contenant du TDF. Lors de l'initiation du traitement par l'association E/C/F/TAF, les 72 patients étaient virologiquement contrôlés (ARN du VIH-1 < 50 copies/mL) depuis au moins 6 mois avec ou sans suppression de l'ADN du VHB et avaient une fonction hépatique compensée. L'âge moyen était de 50 ans (intervalle : 28 - 67), 92 % des patients étaient des hommes, 69 % étaient blancs, 18 % étaient noirs et 10 % étaient asiatiques. Le taux moyen de CD4+ à l'inclusion était de 636 cellules/mm3 (intervalle : 263 - 1498). Quatre-vingt-six pour cent des patients (62/72) avaient une charge virale du VHB contrôlée (ADN du VHB < 29 IU/mL) et 42 % (30/72) étaient positifs pour l'AgHBe à l'inclusion.

A la semaine 48, un cas de séroconversion à anticorps anti-HBE a eu lieu chez 1/30 (3,3 %) des patients qui étaient positifs pour l'AgHBe à l'inclusion. A la semaine 48, trois cas de séroconversion à anticorps anti-HBs ont eu lieu chez 3/70 (4,3 %) des patients qui étaient positifs pour l'AgHBs à l'inclusion.

A la semaine 48, 92 % des patients (66/72) ont conservé un taux d'ARN du VIH-1 < 50 copies/mL après avoir changé pour l'association E/C/F/TAF. La variation moyenne du taux de CD4+ à la semaine 48 par rapport à l'inclusion était de -2 cellules/mm3. A la semaine 48, 92 % (66/72 patients) avaient un taux d'ADN du VHB < 29 UI/mL en utilisant une analyse où les données manquantes sont considérées comme un échec. Sur les 62 patients dont la charge virale du VHB était contrôlée à l'inclusion, 59 sont restés virologiquement contrôlés et pour 3 patients des données étaient manquantes. Sur les 10 patients dont la charge virale du VHB n'était pas contrôlée à l'inclusion (ADN du VHB > ou = 29 UI/mL), 7 sont devenus virologiquement contrôlés, 2 ont conservé une charge virale détectable et pour 1 patient des données étaient manquantes. La normalisation de l'alanine aminotransférase (ALAT) a été obtenue chez 40 % (4/10) des patients ayant un taux d'ALAT supérieur à limite supérieure de la normale (LSN) à l'inclusion.

Les données cliniques sont limitées en ce qui concerne l'utilisation de l'association E/C/F/TAF chez les patients co-infectés par le VIH et le VHB qui sont naïfs de traitement.

- Modifications de la densité minérale osseuse
Lors des études menées chez des patients adultes naïfs de traitement, E/C/F/TAF a été associé à de plus faibles réductions de la densité minérale osseuse (DMO), mesurée par analyse d'absorptiométrie biphotonique à rayons X (DEXA) de la hanche (variation moyenne : -0,8 % vs -3,4 %, p < 0,001) et du rachis lombaire (variation moyenne : -0,9 % vs -3,0 %, p < 0,001) par rapport à E/C/F/TDF après 144 semaines de traitement.

De légères améliorations de la DMO ont été notées 48 semaines après le passage à E/C/F/TAF, en comparaison au maintien du traitement à base de fumarate de ténofovir disoproxil.

Dans les études avec ce médicament menées chez des patients adultes virologiquement contrôlés, des augmentations de la DMO ont été observées à 48 semaines après un changement pour ce médicament, par rapport aux changements minimes observés avec le maintien de l'association FTC/RPV/TDF ou EFV/FTC/TDF, au niveau de la hanche (variation moyenne de 1,0 % pour ce médicament vs -0,2 % pour FTC/RPV/TDF, p < 0,001 ; de 1,3 % pour ce médicament vs -0,1 % pour EFV/FTC/TDF, p < 0,001) et au niveau de la colonne vertébrale (variation moyenne de 1,6 % pour ce médicament vs 0,1 % pour FTC/RPV/TDF, p < 0,001 ; de 1,6 % pour ce médicament vs -0,1 % pour EFV/FTC/TDF, p < 0,001).

- Modifications des paramètres de la fonction rénale
Lors des études menées chez des patients adultes naïfs de traitement, E/C/F/TAF a été associé à un impact plus faible sur les paramètres de la fonction rénale (mesurés par le DFGeCG et le ratio protéinurie/créatininurie après 144 semaines de traitement, et par le ratio albuminurie/créatininurie après 96 semaines de traitement) par comparaison avec E/C/F/TDF. Pendant 144 semaines, aucun sujet n'a cessé de prendre l'association E/C/F/TAF en raison d'événements indésirables rénaux imputables au traitement alors que l'administration d'E/C/F/TDF a dû être interrompue chez 12 patients (p < 0,001). Dans les études menées chez des patients adultes virologiquement contrôlés, des diminutions de la protéinurie ont été observées pendant les 48 semaines de traitement (ratio protéinurie/créatininurie et ratio albuminurie/créatininurie) chez les patients recevant ce médicament, par rapport aux changements ou augmentations minimes observés depuis l'inclusion chez les patients restés sous FTC/RPV/TDF ou EFV/FTC/TDF. Voir également rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi".


* Population pédiatrique

- Traitement à base d'emtricitabine + ténofovir alafénamide
Dans l'étude GS-US-292-0106, l'efficacité, la sécurité et la pharmacocinétique de l'association à dose fixe E/C/F/TAF ont été évaluées au cours d'une étude en ouvert menée chez 50 adolescents infectés par le VIH-1 naïfs de traitement. L'âge moyen des patients était de 15 ans (intervalle : 12 à 17), 56 % étaient de sexe féminin, 12 % étaient asiatiques et 88 % étaient noirs. A l'inclusion, le taux plasmatique médian d'ARN du VIH-1 était de 4,7 log10 copies/mL, le taux médian de CD4+ était de 456 cellules/mm3 (intervalle : 95 à 1110) et le pourcentage médian de CD4+ était de 23 % (intervalle : 7 à 45). Globalement, 22 % présentaient un taux plasmatique d'ARN du VIH-1 à l'inclusion > 100000 copies/mL.

A la semaine 48, 92 % (46/50) ont atteint un taux d'ARN du VIH-1 < 50 copies/mL, soit un taux similaire aux taux de réponse observés dans les études menées chez les adultes infectés par le VIH-1 naïfs de traitement. Aucune émergence de résistance à l'association E/C/F/TAF n'a été détectée jusqu'à la semaine 48.

- Traitement à base de rilpivirine
La pharmacocinétique, la sécurité, la tolérance et l'efficacité de la rilpivirine à une dose de 25 mg une fois par jour, en association avec deux INTI choisi par l'investigateur, ont été évaluées au cours de l'étude TMC278-C213. Il s'agit d'une étude de phase 2 en ouvert à bras unique menée chez des patients pédiatriques infectés par le VIH-1, naïfs de traitement antirétroviral, âgés de 12 à < 18 ans et pesant au moins 32 kg. La durée médiane d'exposition des patients était de 63,5 semaines.

L'âge médian des 36 patients était de 14,5 ans, 55,6 % étaient de sexe féminin, 88,9 % étaient noirs et 11,1 % étaient asiatiques. À l'inclusion, le taux plasmatique médian d'ARN du VIH-1 était de 4,8 log10 copies/mL et le taux médian de CD4+ était de 414 cellules/mm3. La proportion de patients avec un taux d'ARN du VIH-1 < 50 copies/mL à la semaine 48 (TLOVR) était de 72,2 % (26/36).
L'association FTC/TDF était l'association d'INTI la plus fréquemment utilisée avec la rilpivirine (24 sujets [66,7 %]).

La proportion de patients répondeurs était plus élevée chez les patients avec une charge virale à l'inclusion < ou = 100000 copies/mL (78,6 %, 22/28) que chez les patients avec une charge virale à l'inclusion > 100000 copies/mL (50,0 %, 4/8). La proportion d'échecs virologiques a été de 22,2 % (8/36).

L'Agence européenne des médicaments a différé l'obligation de soumettre les résultats d'études réalisées avec ce médicament dans un ou plusieurs sous-groupes de la population pédiatrique dans le cadre du traitement de l'infection par le VIH-1 chez l'homme (voir rubrique "Posologie et mode d'administration" pour les informations concernant l'usage pédiatrique).


* Grossesse

La rilpivirine (l'un des composants de ce médicament) prise en association à un traitement antirétroviral a été évaluée dans l'étude TMC114HIV3015 chez 19 femmes enceintes au cours des deuxième et troisième trimestres et en période post-partum. Les données de pharmacocinétique ont démontré que l'exposition totale (ASC) à la rilpivirine dans le cadre d'un traitement antirétroviral était approximativement 30 % plus faible au cours de la grossesse en comparaison à la période post-partum (6-12 semaines). La réponse virologique était généralement préservée au cours de l'étude : sur les 12 patientes ayant terminé l'étude, 10 patientes étaient indétectables à la fin de l'étude ; chez les 2 autres patientes une augmentation de la charge virale a été observée uniquement en période post-partum, en raison d'une suspicion d'observance sous-optimale chez au moins 1 patiente. Aucune transmission mère-enfant n'est survenue chez les 10 nouveau-nés dont les mères ont terminé l'étude et pour lesquels le statut VIH était connu. La rilpivirine a été bien tolérée au cours de la grossesse et en période post-partum. Il n'y a eu aucune nouvelle donnée de sécurité par rapport au profil de sécurité connu de la rilpivirine chez les adultes infectés par le VIH-1 (Cf. rubriques "Posologie et mode d'administration", "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Propriétés pharmacocinétiques").
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 13/09/2018  

Agent étiologique / Spectre antiinfectieux
TENOFOVIR ALAFENAMIDE FUMARATE :
Espèce(s) habituellement sensible(s)
VirusRésistance
VIRUS HEPATITE B
VIH 1

Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 13/09/2018


EMTRICITABINE :
Espèce(s) habituellement sensible(s)
VirusRésistance
VIRUS HEPATITE B
VIH 1
VIH 2

Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 13/09/2018


RILPIVIRINE CHLORHYDRATE :
Espèce(s) habituellement sensible(s)
VirusRésistance
VIH 1

Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 13/09/2018


Propriétés pharmacocinétiques
* Absorption

La comparaison d'un comprimé pelliculé de ce médicament (association à dose fixe d'emtricitabine/rilpivirine/ténofovir alafénamide) 200/25/25 mg et d'un comprimé d'association à dose fixe d'elvitégravir/cobicistat/emtricitabine/ténofovir alafénamide (150/150/200/10 mg) a montré une bioéquivalence des expositions à l'emtricitabine et au ténofovir alafénamide après administration d'une dose unique à des sujets sains (n = 82) non à jeun. La comparaison de ce médicament 200/25/25 mg à un comprimé pelliculé de rilpivirine (sous forme de chlorhydrate) de 25 mg a montré une bioéquivalence de l'exposition à la rilpivirine après administration d'une dose unique à des sujets sains (n = 95) non à jeun.

L'emtricitabine est rapidement et largement absorbée après administration orale, avec des concentrations plasmatiques maximales atteintes 1 à 2 heure(s) après la prise. Après l'administration orale répétée d'emtricitabine chez 20 sujets infectés par le VIH-1, l'aire sous la courbe (ASC) de la concentration plasmatique en fonction du temps (moyenne +/- écart-type) sur un intervalle de traitement de 24 heures a été de 10,0 +/- 3,1 heure x microgrammes/mL. La concentration plasmatique résiduelle moyenne à l'état d'équilibre 24 heures après la prise a été supérieure ou égale à la valeur moyenne de la CI90 in vitro de l'activité anti-VIH-1. La biodisponibilité absolue de l'emtricitabine administrée sous forme de gélules de 200 mg est estimée à 93 %. L'exposition systémique à l'emtricitabine n'a pas été modifiée lorsque l'emtricitabine a été administrée avec de la nourriture.

Après administration orale, la concentration plasmatique maximale de rilpivirine est généralement atteinte en 4 à 5 heures. La biodisponibilité absolue de la rilpivirine est inconnue. L'exposition à la rilpivirine (ASC) a été augmentée d'environ 13 à 72 % lorsque ce médicament a été administré à des adultes sains avec de la nourriture comparativement à l'administration à jeun.

Le ténofovir alafénamide est rapidement et largement absorbé après administration orale, avec des concentrations plasmatiques maximales atteintes 15 à 45 minutes après la prise. L'exposition au ténofovir alafénamide (ASC) a été augmentée d'environ 45 à 53 % lorsque ce médicament a été administré à des adultes sains avec de la nourriture comparativement à l'administration à jeun.

Il est recommandé de prendre ce médicament avec de la nourriture.


* Distribution

La liaison in vitro de l'emtricitabine aux protéines plasmatiques humaines était inférieure à 4 % et était indépendante de la concentration sur l'intervalle compris entre 0,02 et 200 microgrammes/mL.

La liaison in vitro de la rilpivirine aux protéines plasmatiques humaines, principalement l'albumine, est d'environ 99,7 %.

La liaison in vitro du ténofovir aux protéines plasmatiques humaines est inférieure à 0,7 % et est indépendante de la concentration sur l'intervalle compris 0,01 et 25 microgrammes/mL. La liaison ex vivo du ténofovir alafénamide aux protéines plasmatiques humaines dans les échantillons recueillis au cours des études cliniques a été d'environ 80 %.


* Biotransformation

La biotransformation de l'emtricitabine comporte l'oxydation de la fonction thiol avec formation de 3'-sulfoxyde diastéréomères (environ 9 % de la dose) et la conjugaison avec l'acide glucuronique pour former le 2'-O-glucuronide (environ 4 % de la dose). L'emtricitabine n'a pas inhibé in vitro le métabolisme des médicaments médié par l'un des principaux isoformes des CYP humains participant à la biotransformation des médicaments. L'emtricitabine n'a pas non plus inhibé l'uridine-5'-diphosphoglucuronyle transférase (UGT), enzyme responsable de la glucuroconjugaison.

Les expériences in vitro indiquent que le chlorhydrate de rilpivirine subit principalement un métabolisme oxydatif médié par le CYP3A.

Le métabolisme est une voie d'élimination majeure pour le ténofovir alafénamide chez l'homme, représentant > 80 % d'une dose orale. Les études in vitro ont montré que le ténofovir alafénamide est métabolisé en ténofovir (métabolite majeur) par la cathepsine A dans les cellules mononucléées du sang périphérique (CSMP) (y compris les lymphocytes et les autres cellules ciblées par le VIH) et les macrophages, et par la carboxylestérase-1 dans les hépatocytes. In vivo, le ténofovir alafénamide est hydrolysé au sein des cellules pour former le ténofovir (métabolite majeur), lequel est phosphorylé pour former le métabolite actif, le ténofovir diphosphate. Par comparaison avec une dose orale de 245 mg de ténofovir disoproxil (sous forme de fumarate) (administrée avec l'emtricitabine, le cobicistat et l'elvitégravir), les études cliniques menées chez l'homme ont montré qu'une dose orale de 10 mg de ténofovir alafénamide (administrée avec l'emtricitabine, le cobicistat et l'elvitégravir) aboutit à des concentrations de ténofovir diphosphate plus de 4 fois supérieures dans les cellules mononucléées du sang périphérique (CSMP) et à des concentrations de ténofovir plus de 90 % inférieures dans le plasma.

In vitro, le ténofovir alafénamide n'est pas métabolisé par le CYP1A2, le CYP2C8, le CYP2C9, le CYP2C19 ou le CYP2D6. Le ténofovir alafénamide est métabolisé de façon minime par le CYP3A4.
Lors de sa co-administration avec l'éfavirenz, un inducteur modéré des enzymes du CYP3A, l'exposition au ténofovir alafénamide n'a pas été significativement modifiée. Après administration de ténofovir alafénamide, la radioactivité carbone 14 dans le plasma a présenté un profil dépendant du temps, le ténofovir alafénamide ayant été l'espèce la plus abondante retrouvée au cours des premières heures et l'acide urique par la suite.


* Elimination

L'emtricitabine est principalement excrétée par les reins, avec récupération complète de la dose dans les urines (environ 86 %) et les fèces (environ 14 %). Treize pour cent de la dose d'emtricitabine ont été retrouvés dans les urines sous forme de trois métabolites. La clairance systémique de l'emtricitabine a été en moyenne de 307 mL/min. Après administration orale, la demi-vie d'élimination de l'emtricitabine est d'environ 10 heures.

La demi-vie d'élimination terminale de la rilpivirine est d'environ 45 heures. Après administration orale d'une dose unique de rilpivirine marquée au carbone 14, en moyenne 85 % de la radioactivité ont été retrouvés dans les fèces et 6,1 %, dans les urines. Dans les fèces, la rilpivirine sous forme inchangée représentait en moyenne 25 % de la dose administrée. Dans les urines, seules des traces de rilpivirine sous forme inchangée (< 1 % de la dose) ont été détectées.

L'excrétion rénale du ténofovir alafénamide sous forme inchangée est une voie mineure, moins de 1 % de la dose étant éliminée dans les urines. Le fumarate de ténofovir alafénamide est principalement éliminé après métabolisation en ténofovir. Le ténofovir est éliminé par voie rénale à la fois par filtration glomérulaire et par sécrétion tubulaire active.


* Pharmacocinétique dans les populations particulières

- Age, sexe et origine ethnique
Aucune différence pharmacocinétique cliniquement pertinente liée à l'âge, au sexe ou à l'origine ethnique n'a été identifiée pour l'emtricitabine, la rilpivirine ou le ténofovir alafénamide.

- Population pédiatrique
Les données pharmacocinétiques de la rilpivirine chez les patients pédiatriques âgés de 12 à < 18 ans infectés par le VIH-1 naïfs de traitement antirétroviral recevant 25 mg de rilpivirine une fois par jour étaient comparables à celles des adultes infectés par le VIH-1 naïfs de traitement recevant 25 mg de rilpivirine une fois par jour. Chez les patients pédiatriques de l'étude C213 (33 à 93 kg), le poids corporel n'a eu aucun effet sur la pharmacocinétique de la rilpivirine, comme cela avait été observé chez les adultes. Les propriétés pharmacocinétiques de la rilpivirine chez les patients âgés de moins de 12 ans sont en cours d'étude.

L'exposition à l'emtricitabine et au ténofovir alafénamide (administrés avec l'elvitégravir et le cobicistat) atteinte chez 24 patients pédiatriques âgés de 12 à < 18 ans a été similaire à l'exposition atteinte chez les adultes naïfs de traitement (ci-dessous).

Pharmacocinétique de l'emtricitabine et du ténofovir alafénamide chez les adolescents et les adultes naïfs de traitement antirétroviral

ASCtau (ng x heure/mL)
Adolescents emtricitabine + ténofovir alafénamide FTC (a) : 14424,4 (23,9)
Adolescents emtricitabine + ténofovir alafénamide TAF (b) : 242,8 (57,8)
Adolescents emtricitabine + ténofovir alafénamide TFV (b) : 275,8 (18,4)
Adultes emtricitabine + ténofovir alafénamide FTC (a) : 11714,1 (16,6)
Adultes emtricitabine + ténofovir alafénamide TAF (c) : 206,4 (71,8)
Adultes emtricitabine + ténofovir alafénamide TFV (c) : 292,6 (27,4)

Cmax (ng/mL)
Adolescents emtricitabine + ténofovir alafénamide FTC (a) : 2265,0 (22,5)
Adolescents emtricitabine + ténofovir alafénamide TAF (b) : 121,7 (46,2)
Adolescents emtricitabine + ténofovir alafénamide TFV (b) : 14,6 (20,0)
Adultes emtricitabine + ténofovir alafénamide FTC (a) : 2056,3 (20,2)
Adultes emtricitabine + ténofovir alafénamide TAF (c) : 162,2 (51,1)
Adultes emtricitabine + ténofovir alafénamide TFV (c) : 15,2 (26,1)

Ctau (ng/mL)
Adolescents emtricitabine + ténofovir alafénamide FTC (a) : 102,4 (38,9) (b)
Adolescents emtricitabine + ténofovir alafénamide TAF (b) : NA
Adolescents emtricitabine + ténofovir alafénamide TFV (b) : 10,0 (19,6)
Adultes emtricitabine + ténofovir alafénamide FTC (a) : 95,2 (46,7)
Adultes emtricitabine + ténofovir alafénamide TAF (c) : NA
Adultes emtricitabine + ténofovir alafénamide TFV (c) : 10,6 (28,5)

FTC = emtricitabine ; TAF = ténofovir alafénamide ; TFV = ténofovir ; NA = non applicable
Les données sont présentées sous forme de moyenne (%CV).
(a) n = 24 adolescents (GS-US-292-0106) ; n = 19 adultes (GS-US-292-0102)
(b) n = 23 adolescents (GS-US-292-0106, analyse pharmacocinétique de population)
(c) n = 539 adultes (TAF) ou 841 adultes (TFV) (GS-US-292-0111 et GS-US-292-0104, analyse pharmacocinétique de population)

- Insuffisance rénale
L'emtricitabine est éliminée principalement par excrétion rénale et l'exposition à l'emtricitabine augmente chez les patients présentant une insuffisance rénale. L'exposition systémique moyenne à l'emtricitabine a été plus importante chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère (ClCr < 30 mL/min) (33,7 microgrammes x heure/mL) que chez les patients présentant une fonction rénale normale (11,8 microgrammes x heure/mL).

La pharmacocinétique de la rilpivirine n'a pas été étudiée chez les patients présentant une insuffisance rénale. L'élimination rénale de la rilpivirine est négligeable. Chez les patients présentant une insuffisance rénale sévère ou une insuffisance rénale chronique terminale, les concentrations plasmatiques peuvent être augmentées en raison de l'altération de l'absorption, de la distribution et/ou du métabolisme secondaire au dysfonctionnement rénal. Etant donné que la rilpivirine est fortement liée aux protéines plasmatiques, il est peu probable qu'elle puisse être éliminée de manière significative par hémodialyse ou dialyse péritonéale (Cf. rubrique "Surdosage").

Aucune différence cliniquement pertinente concernant la pharmacocinétique du ténofovir alafénamide ou du ténofovir n'a été observée entre les sujets sains et les patients présentant une insuffisance rénale sévère (ClCr estimée de 15 à < 30 mL/min) au cours des études sur l'elvitégravir boosté par le cobicistat ou sur le ténofovir alafénamide, respectivement.

- Insuffisance hépatique
La pharmacocinétique de l'emtricitabine n'a pas été étudiée chez les patients présentant différents degrés d'insuffisance hépatique ; cependant, comme l'emtricitabine n'est pas métabolisée par les enzymes hépatiques de manière significative, l'impact de l'insuffisance hépatique devrait être limité.

Le chlorhydrate de rilpivirine est essentiellement métabolisé et éliminé par le foie. Dans une étude comparant 8 patients présentant une insuffisance hépatique légère (score de Child-Pugh A) à 8 patients témoins appariés, et 8 patients présentant une insuffisance hépatique modérée (score de Child-Pugh B) à 8 patients témoins appariés, l'exposition à des doses multiples de rilpivirine était de 47 % supérieure chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère, et de 5 % supérieure chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée. Cependant, une augmentation significative de l'exposition à la rilpivirine non liée, pharmacologiquement active, chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée ne peut être exclue. La rilpivirine n'a pas été étudiée chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (score de Child-Pugh C) (Cf. rubrique "Posologie et mode d'administration").

Aucune modification cliniquement pertinente de la pharmacocinétique du ténofovir alafénamide ou de son métabolite, le ténofovir, n'a été observée chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère ou modérée. Chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère, les concentrations plasmatiques totales du ténofovir alafénamide et du ténofovir sont inférieures à celles observées chez les patients présentant une fonction hépatique normale. Après prise en compte de la fixation protéique, les concentrations plasmatiques de ténofovir alafénamide non liées (libres) sont similaires en cas d'insuffisance hépatique sévère ou de fonction hépatique normale.

- Co-infection par le virus de l'hépatite B et/ou de l'hépatite C
Les paramètres pharmacocinétiques de l'emtricitabine, de la rilpivirine et du ténofovir alafénamide n'ont pas été complètement évalués chez les patients co-infectés par le virus de l'hépatite B et/ou C.

- Grossesse et période post-partum
Après la prise quotidienne de 25 mg de rilpivirine dans le cadre d'un traitement antirétroviral, l'exposition totale à la rilpivirine a été plus faible pendant la grossesse (similaire pour les deuxième et troisième trimestres) en comparaison à la période post-partum. La diminution de la fraction libre non liée de l'exposition à la rilpivirine (c.-à-d. active) au cours de la grossesse en comparaison à la période post-partum a été moins prononcée que celle de la rilpivirine totale.

Chez les femmes ayant reçu 25 mg de rilpivirine une fois par jour au cours du deuxième trimestre de la grossesse, les valeurs moyennes intra-individuelles de la Cmax, de l'ASC24h et de la Cmin pour la rilpivirine totale ont été, respectivement, 21 %, 29 % et 35 % plus faibles en comparaison à la période post-partum ; au cours du troisième trimestre de la grossesse, les valeurs de la Cmax, de l'ASC24h et de la Cmin ont été, respectivement, 20 %, 31 % et 42 % plus faibles en comparaison à la période post-partum.
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 13/09/2018  

Sécurité préclinique
Pour l'emtricitabine, les données non cliniques issues des études conventionnelles de pharmacologie de sécurité, toxicologie en administration répétée, génotoxicité, cancérogénèse, et des fonctions de reproduction et de développement, n'ont pas révélé de risque particulier pour l'homme.

Pour le chlorhydrate de rilpivirine, les données non cliniques issues des études de pharmacologie de sécurité, d'élimination du médicament, génotoxicité, cancérogénèse, et des fonctions de reproduction et de développement, n'ont pas révélé de risque particulier pour l'homme. Chez les rongeurs, une toxicité hépatique associée à une induction des enzymes hépatiques a été observée. Chez le chien, des effets de type cholestase ont été notés.

Chez la souris et le rat, les études de cancérogénicité effectuées avec la rilpivirine ont révélé un potentiel oncogène pour ces espèces, mais ces études ne semblent pas être pertinentes chez l'homme.

Les études non cliniques effectuées avec le ténofovir alafénamide chez le rat et le chien ont révélé que les os et les reins étaient les principaux organes cibles de la toxicité. La toxicité osseuse a été observée sous la forme d'une réduction de la densité minérale osseuse chez le rat et le chien à des niveaux d'exposition au ténofovir au moins quatre fois supérieurs à ceux attendus après l'administration de ce médicament. Une infiltration minime des histiocytes a été observée au niveau des yeux chez le chien à des niveaux d'exposition au ténofovir alafénamide et au ténofovir environ 4 et 17 fois supérieurs, respectivement, à ceux attendus après l'administration de ce médicament.

Le ténofovir alafénamide n'a montré aucun potentiel mutagène ou clastogène dans les études de génotoxicité conventionnelles.

Etant donné que l'exposition au ténofovir chez le rat et la souris est plus faible après l'administration de ténofovir alafénamide par comparaison avec le fumarate de ténofovir disoproxil, des études de carcinogénicité et une étude péri- et post-natale chez le rat ont été réalisées uniquement avec le fumarate de ténofovir disoproxil. Les études conventionnelles de cancérogenèse et de toxicité sur les fonctions de reproduction et de développement n'ont pas révélé de risque particulier pour l'homme.
Des études de toxicité sur la reproduction chez le rat et le lapin n'ont montré aucun effet sur les indices d'accouplement ou de fertilité, ni sur les paramètres relatifs à la gestation et au foetus.
Toutefois, le fumarate de ténofovir disoproxil a réduit l'indice de viabilité et le poids des animaux à la naissance dans les études de toxicité péri- et post-natales à des doses toxiques pour la mère.
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 13/09/2018  
Médicament virtuel Thériaque
Emtricitabine 200 mg et rilpivirine 25 mg et ténofovir alafénamide 25 mg comprimé

Spécialité(s) génériques Thériaque Type Prix
ODEFSEY 200MG/25MG/25MG CPR  
     
    Comparer prix

Génériques
Groupe générique(s) : Néant
Spécialité(s) générique(s) ansm et date(s) d'application : Néant


Recommandations
Avis de la Commission de la Transparence de la HAS
  • SMR : NIVEAU IMPORTANT


Rapport(s) public(s) d'évaluation ansm (RAPPE) et EMEA (EPAR)
ODEFSEY (EPAR) 2016


Recommandations et protocoles thérapeutiques ansm, HAS, INCa
ODEFSEY SYNTHESE D'AVIS 2016


Renseignements administratifs
  • Conditions de prescription et de délivrance :
  •  
  • LISTE I
  • PRESCR RESTREINTE/CSP R.5121-77 A -96
  • PRESCR INITIALE HOSP/CSP R.5121-87 A -89
  • ANNUELLE
  • RENOUVELLEMENT PRESCRIP NON RESTREINT
  • RETROCESSION/VENTE PUBLIC PUI LISTE L5126-6 CSP (ANCIENNEMENT 5126-4)
* Conditions de prescription et de délivrance

Liste I.

Médicament soumis à prescription initiale hospitalière annuelle.
Renouvellement non restreint.


* Rétrocession

- Arrêté du 28 novembre 2017 modifiant l'arrêté du 17 décembre 2004 modifié fixant la liste prévue à l'article L. 5126-4 du code de la santé publique (JO du 30/11/2017).


* Modalités de prescription et de dispensation des antirétroviraux

Les antirétroviraux sont des médicaments à prescription initiale hospitalière annuelle.
La prescription est obligatoire dans un établissement de santé public ou privé :
. pour l'initiation d'un traitement,
. pour toute modification de celui-ci,
. au moins 1 fois par an.
Le renouvellement est possible par tout médecin "non hospitalier" au cours des 12 mois suivants.

La dispensation en officine se fait, avec une phase transitoire de dispensation toujours possible par la pharmacie hospitalière sur présentation d'une ordonnance hospitalière, ou d'une ordonnance de renouvellement accompagnée de la dernière ordonnance hospitalière datant de moins d'un an.

Réf. : Circulaire cadre DGS/DSS/DH/DAS nº97/166 relative au nouveau dispositif de dispensation et de prise en charge des antirétroviraux.
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 13/09/2018
 
Code UCD13 : 3400894180722
Code UCD7 : 9418072
Code identifiant spécialité : 6 468 969 3
Laboratoire(s) titulaire(s) AMM:
  • GILEAD SCIENCES IRELAND UC
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 13/09/2018
Laboratoire(s) exploitant(s) :
  • GILEAD SCIENCES
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 13/09/2018
   
Présentation : flacon(s) polyéthylène haute densité (PEHD) avec fermeture de sécurité enfant de 30 comprimé(s)
Code CIP13 3400930061558
Code CIP7 3006155
Commercialisation Disponible : OUI depuis le 15/01/2018
Agrément collectivités/date JO Oui le 30/11/2017
Radiation collectivités/date JO Non
Présentation réservée à l'hôpital Non
Conditionnement
Dose totale contenue dans l'unité commune de dispensation (UCD)
  • 25 MG exprimé(e) en TENOFOVIR ALAFENAMIDE
  • 25 MG exprimé(e) en RILPIVIRINE
  • 200 MG EMTRICITABINE
Conditionnement primaire 1 FLACON(S) (1)
Nb unités de prise par conditionnement primaire 30 COMPRIME(S) par FLACON(S)
Matériau(x)
  • POLYETHYLENE HAUTE DENSITE (PEHD)
Caractéristique(s) du conditionnement primaire
  • AVEC FERMETURE DE SECURITE ENFANT
  • AVEC DESHYDRATANT / DESSICANT

* Nature et contenu de l'emballage extérieur

30 comprimés pelliculés en flacon en polyéthylène haute densité (PEHD), avec bouchon de sécurité enfant à vis en polypropylène, recouvert d'un revêtement en aluminium activé par induction. Chaque flacon contient un déshydratant de gel de silice et un tampon de polyester.

Boîte contenant 1 flacon de 30 comprimés pelliculés.

Présentation unitaire NON
Référence(s) bibliographique(s)
  • Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 13/09/2018

  • (1) Standard Terms
Conditions de délivrance
  • LISTE I
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 13/09/2018
Statut de la présentation
  • AMM à la date du 21/06/2016
  • AMM EUROPEENNE EU/1/16/1112/001
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 13/09/2018
Prix
1. Prix en officine ville
Prix de cette présentation (CIP)/date JO 435,5 euros TTC le 01/03/2024
Tarif forfaitaire de responsabilité/date JO (génériques) Non concerné
2. Prix à l'hôpital (Pharmacie à usage intérieur)
Prix de vente aux établissements de santé par UCD/date JO (rétrocession - vente au public) 12,668 euros HT le 01/03/2024
Tarif de responsabilité par UCD (tarification à l'activité) Non concerné
Remboursement
1. Ville
Taux de remboursement
  • 100 % le 30/11/2017. Date d'application le 04/12/2017

2. Hôpital (Rétrocession - vente au public)
Taux de remboursement
  • 100 % le 19/12/2017. Date d'application : le 20/12/2017

- Arrêté du 12 décembre 2017 relatif aux conditions de prise en charge des spécialités pharmaceutiques disposant d'une autorisation de mise sur le marché inscrites sur la liste visée à l'article L. 5126-4 du code de la santé publique (JO du 19 décembre 2017).

Statut(s) du remboursement
  • ALD MALADIE CORONAIRE : SANS RAPPORT
  • ALD INS RESP C GRAVE : SANS RAPPORT
  • ALD DIABETE : SANS RAPPORT
  • ALD ARTERIOPATHIES : SANS RAPPORT
  • ALD CARDIOPATHIES : SANS RAPPORT
  • ALD HTA : (SANS RAPPORT) SUPPRESSION ALD 26/06/11
  • ANCIEN MEDICAMENT ONEREUX SMR/SSR
SMR spécifique de cette présentation NON
Modalité(s) de dispensation
  • PHARMACIE D'OFFICINE
  • DISPENSATION EN OFFICINE
  • PHARMACIE A USAGE INTERIEUR
  • ETABLISSEMENT DE SANTE
  • DISPENSATION A USAGE INTERIEUR
  • RETROCESSION AMBULATOIRE PUI
  • DOUBLE CIRCUIT VILLE HÔPITAL
  • MEDICAMENT SERIALISABLE

* Rétrocession

- Arrêté du 28 novembre 2017 modifiant l'arrêté du 17 décembre 2004 modifié fixant la liste prévue à l'article L. 5126-4 du code de la santé publique (JO du 30/11/2017).


* Modalités de prescription et de dispensation des antirétroviraux

Les antirétroviraux sont des médicaments à prescription initiale hospitalière annuelle.
La prescription est obligatoire dans un établissement de santé public ou privé :
. pour l'initiation d'un traitement,
. pour toute modification de celui-ci,
. au moins 1 fois par an.
Le renouvellement est possible par tout médecin "non hospitalier" au cours des 12 mois suivants.

La dispensation en officine se fait, avec une phase transitoire de dispensation toujours possible par la pharmacie hospitalière sur présentation d'une ordonnance hospitalière, ou d'une ordonnance de renouvellement accompagnée de la dernière ordonnance hospitalière datant de moins d'un an.

Réf. : Circulaire cadre DGS/DSS/DH/DAS nº97/166 relative au nouveau dispositif de dispensation et de prise en charge des antirétroviraux.

Conservation
Présentation : flacon(s) polyéthylène haute densité (PEHD) avec fermeture de sécurité enfant de 30 comprimé(s)
Durée(s) et condition(s) de conservation
  • 36 MOIS
  • A TEMPERATURE AMBIANTE
  • DANS CONDITIONNEMENT PRIMAIRE D'ORIGINE
  • SOIGNEUSEMENT FERME
  • A L'ABRI DE L'HUMIDITE

* Durée de conservation

3 ans.


* Précautions particulières de conservation

A conserver dans l'emballage d'origine à l'abri de l'humidité. Conserver le flacon soigneusement fermé.

Référence(s) officielles(s) :  Rectificatif AMM européenne 13/09/2018
Indications
INFECTION VIH    
  • CHEZ L'ADULTE
  • CHEZ L'ENFANT A PARTIR DE 12 ANS
  • CHEZ L'ENFANT A PARTIR DE 35 KG
  • EN L'ABSENCE DE RESISTANCE
  • AVEC CHARGE VIRALE < = 100000 COPIES/ML
Ce médicament est indiqué pour le traitement des adultes et des adolescents (âgés de 12 ans et plus, pesant au moins 35 kg) infectés par le virus de l'immunodéficience humaine de type 1 (VIH-1) dépourvu de mutation connue pour être associée à une résistance à la classe des inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse (INNTI), au ténofovir ou à l'emtricitabine et présentant une charge virale < ou = 100000 copies/mL d'ARN du VIH-1 (Cf. rubriques "Posologie et mode d'administration", "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Propriétés pharmacodynamiques").
Agent(s) étiologique(s)
  • VIH 1
SMR de l'indication NIVEAU IMPORTANT 14/12/2016
Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 13/09/2018
CIM10
  • Immunodéficience humaine virale [VIH], sans précision B24
Maladie rare Non
Non indications
Aucune information recensée.
Posologie(s)
Schéma posologique n° 1
Voie(s) d'administration
  • ORALE
Terrain(s) physio-pathologique(s)
  • ADULTE
  • ENFANT A PARTIR DE 12 ANS A PARTIR DE 35 KG
  • SUJET AGE
  • ADULTE INSUFFISANT RENAL LEGER
  • ADULTE INSUFFISANT RENAL MODERE
  • ENFANT A PARTIR DE 12 ANS A PARTIR DE 35 KG INSUFFISANT RENAL LEGER
  • ENFANT A PARTIR DE 12 ANS A PARTIR DE 35 KG INSUFFISANT RENAL MODERE
  • SUJET AGE INSUFFISANT RENAL LEGER
  • SUJET AGE INSUFFISANT RENAL MODERE
  • ADULTE INSUFFISANT HEPATIQUE LEGER
  • ADULTE INSUFFISANT HEPATIQUE MODERE
  • ENFANT A PARTIR DE 12 ANS A PARTIR DE 35 KG INSUFFISANT HEPATIQUE LEGER
  • ENFANT A PARTIR DE 12 ANS A PARTIR DE 35 KG INSUFFISANT HEPATIQUE MODERE
  • SUJET AGE INSUFFISANT HEPATIQUE LEGER
  • SUJET AGE INSUFFISANT HEPATIQUE MODERE
Indication(s)
  • INFECTION VIH
Posologie USUELLE  
Dose 1 COMPRIME(S)/PRISE
Fréquence maximale 1 /JOUR
Durée de traitement
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Le traitement doit être initié par un médecin expérimenté dans la prise en charge de l'infection par le VIH.


* Posologie

- Adultes et adolescents âgés de 12 ans et plus, pesant au moins 35 kg
Un comprimé à prendre une fois par jour avec de la nourriture (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques").

Si le patient oublie de prendre une dose de ce médicament et s'en aperçoit dans les 12 heures suivant l'heure de prise habituelle, il doit prendre ce médicament dès que possible, avec de la nourriture, et poursuivre le traitement selon son horaire de prise habituel. Si un patient oublie de prendre une dose de ce médicament et s'en aperçoit plus de 12 heures après, le patient ne doit pas prendre la dose oubliée mais simplement reprendre son traitement à la prise suivante selon son horaire de prise habituel.

Si le patient vomit dans les 4 heures suivant la prise de ce médicament, il doit prendre un autre comprimé avec de la nourriture. Si un patient vomit plus de 4 heures après la prise de ce médicament, il n'est pas nécessaire qu'il prenne une autre dose de ce médicament avant l'heure habituelle de la prochaine prise.

- Personnes âgées
Aucune adaptation de la posologie de ce médicament n'est nécessaire chez les patients âgés (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques").

- Insuffisance rénale
Aucune adaptation de la posologie de ce médicament n'est nécessaire chez les adultes ou les adolescents (âgés d'au moins 12 ans et pesant au moins 35 kg) présentant une clairance de la créatinine (ClCr) estimée > ou = 30 mL/min.

Le traitement par ce médicament ne doit pas être initié chez les patients présentant une clairance de la créatinine estimée < 30 mL/min car aucune donnée n'est disponible concernant l'utilisation de ce médicament dans cette population (Cf. rubriques "Propriétés pharmacodynamiques" et "Propriétés pharmacocinétiques").

Le traitement par ce médicament doit être interrompu chez les patients dont la clairance de la créatinine estimée diminue en dessous de 30 mL/min au cours du traitement (Cf. rubriques "Propriétés pharmacodynamiques" et "Propriétés pharmacocinétiques").

- Insuffisance hépatique
Aucune adaptation de la posologie de ce médicament n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère (score de Child-Pugh A) ou modérée (score de Child-Pugh B). Ce médicament doit être utilisé avec précaution chez les patients présentant une insuffisance hépatique modérée.

Ce médicament n'a pas été étudié chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (score de Child-Pugh C) ; par conséquent, l'utilisation de ce médicament n'est pas recommandée chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Propriétés pharmacocinétiques").

- Population pédiatrique
La sécurité et l'efficacité de ce médicament chez les enfants âgés de moins de 12 ans ou pesant < 35 kg n'ont pas encore été établies. Aucune donnée n'est disponible.

- Grossesse
Des expositions plus faibles à la rilpivirine (l'un des composants de ce médicament) ont été observées pendant la grossesse ; par conséquent la charge virale doit être étroitement surveillée. Une autre alternative serait d'envisager un changement de traitement antirétroviral (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi", "Grossesse et allaitement", "Propriétés pharmacodynamiques" et "Propriétés pharmacocinétiques").
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 13/09/2018


Utilisation/Manipulation/Elimination/Incompatibilités
Recommandation(s)
 
  • ELIMINER DECHETS SELON REGLEMENTATION
* Précautions particulières d'élimination

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.


* Incompatibilités

Sans objet.

Mode d’administration
Voie(s) d'administration
  • ORALE
Modalité(s)
  • ADMINISTRER AU COURS D'UN REPAS
  • AVALER AVEC UN ALIMENT
  • AVALER INTACT(E)/TEL(LE) QUEL(LE)
  • NE PAS CROQUER
  • NE PAS ECRASER
  • NE PAS MACHER
  • AVALER AVEC DE L'EAU
* Mode d'administration

Ce médicament doit être pris une fois par jour, par voie orale, avec de la nourriture (Cf0 rubrique "Propriétés pharmacocinétiques"). Le comprimé pelliculé ne doit pas être croqué, écrasé ou coupé.


* Comment prendre ce médicament

Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin.
Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute.

- La dose recommandée est de :
. Adultes : un comprimé par jour avec de la nourriture
. Adolescents âgés de 12 ans et plus, pesant au moins 35 kg : un comprimé par jour avec de la nourriture

- Ne pas croquer, écraser ou couper le comprimé.

- Si vous prenez un antiacide, comme de l'hydroxyde d'aluminium ou de magnésium ou du carbonate de calcium, prenez-le au moins 2 heures avant ou au moins 4 heures après ce médicament.

- Si vous prenez un antagoniste des récepteurs H2, comme de la famotidine, de la cimétidine, de la nizatidine ou de la ranitidine, prenez-le au moins 12 heures avant ou au moins 4 heures après ce médicament.
Les antagonistes H2 ne peuvent être pris qu'une fois par jour si vous prenez ce médicament. Les antagonistes H2 ne doivent pas être pris deux fois par jour. Parlez à votre médecin d'un autre traitement possible.

- Si vous avez pris plus de ce médicament que vous n'auriez dû
Si vous avez pris accidentellement plus que la dose recommandée de ce médicament vous pouvez présenter un risque plus élevé de développer les effets indésirables éventuels qui sont associés à ce médicament.

Contactez immédiatement votre médecin ou le service des urgences le plus proche pour demander conseil. Conservez le flacon des comprimés avec vous pour pouvoir décrire facilement ce que vous avez pris.

- Si vous oubliez de prendre ce médicament

Il est important de ne pas oublier de dose de ce médicament.

Si vous oubliez de prendre une dose :
. Si vous vous en rendez compte dans les 12 heures suivant l'heure de prise habituelle de ce médicament, prenez un comprimé dès que possible. Prenez toujours votre comprimé avec de la nourriture. Ensuite, prenez la dose suivante à l'heure habituelle.
. Si vous vous en rendez compte plus de 12 heures suivant l'heure de prise habituelle de ce médicament, ne prenez pas la dose oubliée. Attendez et prenez la dose suivante à l'heure prévue, avec de la nourriture.

- Si vous vomissez moins de 4 heures après avoir pris ce médicament, prenez un autre comprimé avec de la nourriture. Si vous vomissez plus de 4 heures après avoir pris ce médicament, vous n'avez pas besoin de prendre un autre comprimé avant le comprimé suivant à l'heure habituelle.

- N'arrêtez pas de prendre ce médicament
N'arrêtez pas de prendre ce médicament sans en parler avec votre médecin. L'arrêt de ce médicament pourrait gravement affecter votre réponse à un traitement futur. Si, pour quelque raison que ce soit, la prise de ce médicament est interrompue, demandez l'avis de votre médecin avant de recommencer à prendre des comprimés de ce médicament.

- Si vous commencez à manquer de ce médicament, contactez votre médecin ou votre pharmacien pour renouveler votre traitement. Cela est très important car la quantité de virus peut commencer à augmenter si vous arrêtez de prendre le médicament, même peu de temps. Par la suite, il pourrait même devenir plus difficile de traiter la maladie.

- Si vous avez à la fois une infection par le VIH et une hépatite B, il est particulièrement important que vous n'arrêtiez pas votre traitement par ce médicament sans en parler avant avec votre médecin. Il se peut que vous deviez faire des analyses de sang pendant plusieurs mois après l'arrêt du traitement.
Chez certains patients souffrant d'une maladie du foie à un stade avancé ou de cirrhose, l'arrêt du traitement n'est pas recommandé car il pourrait entraîner une aggravation de l'hépatite, qui pourrait être fatale.

-> Informez immédiatement votre médecin de tout symptôme nouveau ou inhabituel que vous pourriez remarquer après l'arrêt du traitement, en particulier les symptômes que vous associez à votre hépatite B.

Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d'informations à votre médecin ou à votre pharmacien.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 13/09/2018

Contre indications
- Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP)
Terrain N° 1 HYPERSENSIBILITE
  • HYPERSENSIBILITE EMTRICITABINE
  • HYPERSENSIBILITE RILPIVIRINE
  • HYPERSENSIBILITE TENOFOVIR ALAFENAMIDE
  • HYPERSENSIBILITE TENOFOVIR
  • HYPERSENSIBILITE A L'UN DES EXCIPIENTS
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 13/09/2018
CIM 10
  • Allergie, sans précision T784
  • Effet indésirable d'un médicament, sans précision T887
  • Antécédents personnels d'allergie à d'autres agents anti-infectieux Z883
  • Antécédents personnels d'allergie à d'autres médicaments et substances biologiques Z888
  • Effets indésirables des antiviraux au cours de leur usage thérapeutique Y415
  • Effets indésirables des excipients pharmaceutiques au cours de leur usage thérapeutique Y574

Terrain N° 2 AUTRE TRAITEMENT EN COURS
  • TRT PAR INHIBITEUR DE POMPE A PROTONS
  • TRT PAR DEXLANSOPRAZOLE
  • TRT PAR ESOMEPRAZOLE
  • TRT PAR LANSOPRAZOLE
  • TRT PAR OMEPRAZOLE
  • TRT PAR PANTOPRAZOLE
  • TRT PAR RABEPRAZOLE
  • TRT PAR DEXAMETHASONE
  • TRT PAR INDUCTEUR ENZYMATIQUE
  • TRT PAR CARBAMAZEPINE
  • TRT PAR DABRAFENIB
  • TRT PAR EFAVIRENZ
  • TRT PAR ENZALUTAMIDE
  • TRT PAR ESLICARBAZEPINE
  • TRT PAR FOSPHENYTOINE
  • TRT PAR LUMACAFTOR
  • TRT PAR NEVIRAPINE
  • TRT PAR OXCARBAZEPINE
  • TRT PAR PHENOBARBITAL
  • TRT PAR PHENYTOINE
  • TRT PAR PITOLISANT
  • TRT PAR PRIMIDONE
  • TRT PAR RIFABUTINE
  • TRT PAR RIFAMPICINE
  • TRT PAR RIFAPENTINE
  • TRT PAR MILLEPERTUIS
  • TRT PAR ANTIRETROVIRAL
  • TRT PAR TENOFOVIR ALAFENAMIDE
  • TRT PAR LAMIVUDINE
  • TRT PAR TENOFOVIR DISOPROXIL
  • TRT PAR ADEFOVIR DIPIVOXIL
  • TRT PAR EMTRICITABINE
  • TRT PAR RILPIVIRINE
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • Cf. MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
  • Cf. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
Ce médicament ne doit pas être administré en association avec les médicaments qui peuvent entraîner une diminution significative des concentrations plasmatiques de rilpivirine (due à l'induction des enzymes CYP3A du cytochrome P450 ou à l'augmentation du pH gastrique), ce qui pourrait entraîner une perte d'efficacité de ce médicament (Cf. rubrique "Interactions"), notamment les médicaments suivants :
. Carbamazépine, oxcarbazépine, phénobarbital, phénytoïne
. Rifabutine, rifampicine, rifapentine
. Oméprazole, ésoméprazole, dexlansoprazole, lansoprazole, pantoprazole, rabéprazole
. Dexaméthasone (par voie orale et parentérale), sauf traitement en dose unique
. Millepertuis (Hypericum perforatum).

Ce médicament ne doit pas être co-administré avec d'autres médicaments antirétroviraux (Cf. rubrique "Interactions").

Ce médicament ne doit pas être co-administré avec d'autres médicaments contenant du ténofovir alafénamide, de la lamivudine, du ténofovir disoproxil ou de l'adéfovir dipivoxil (Cf. rubrique "Interactions").

Cf. aussi "Thesaurus interactions ansm".
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 13/09/2018
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 3 INTERACTION D'ORIGINE ALIMENTAIRE
  • APPORT DE MILLEPERTUIS
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • Cf. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 13/09/2018
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 4 AUTRE TRAITEMENT EN COURS
  • TRT PAR BOCEPREVIR
  • TRT PAR TELAPREVIR
Niveau(x)
  • UTILISATION DECONSEILLEE
  • Cf. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
Cf. aussi "Thesaurus interactions ansm".
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 13/09/2018
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 5 ENFANT
  • ENFANT DE MOINS DE 12 ANS
  • ENFANT DE MOINS DE 35 KG
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • TOLERANCE NON ETABLIE
  • EFFICACITE NON ETABLIE
  • Cf. INDICATIONS
  • Cf. POSOLOGIE
La sécurité et l'efficacité de ce médicament chez les enfants âgés de moins de 12 ans ou pesant < 35 kg n'ont pas encore été établies. Aucune donnée n'est disponible.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 13/09/2018
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 6 NOURRISSON
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • Cf. INDICATIONS
  • Cf. POSOLOGIE
  • FORME GALENIQUE INADAPTEE A CE TERRAIN
La sécurité et l'efficacité de ce médicament chez les enfants âgés de moins de 12 ans ou pesant < 35 kg n'ont pas encore été établies. Aucune donnée n'est disponible.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 13/09/2018
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 7 NOUVEAU-NE
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • Cf. INDICATIONS
  • Cf. POSOLOGIE
  • FORME GALENIQUE INADAPTEE A CE TERRAIN
La sécurité et l'efficacité de ce médicament chez les enfants âgés de moins de 12 ans ou pesant < 35 kg n'ont pas encore été établies. Aucune donnée n'est disponible.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 13/09/2018
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 8 INSUFFISANCE RENALE CHRONIQUE
  • INSUFFISANCE RENALE SEVERE
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • Cf. POSOLOGIE
Le traitement par ce médicament ne doit pas être initié chez les patients présentant une clairance de la créatinine estimée < 30 mL/min car aucune donnée n'est disponible concernant l'utilisation de ce médicament dans cette population (Cf. rubriques "Propriétés pharmacodynamiques" et "Propriétés pharmacocinétiques").

Le traitement par ce médicament doit être interrompu chez les patients dont la clairance de la créatinine estimée diminue en dessous de 30 mL/min au cours du traitement (Cf. rubriques "Propriétés pharmacodynamiques" et "Propriétés pharmacocinétiques").
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 13/09/2018
CIM 10
  • Maladie rénale chronique N18

Terrain N° 9 ATTEINTE RENALE
  • ATTEINTE RENALE SEVERE
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • Cf. POSOLOGIE
Le traitement par ce médicament ne doit pas être initié chez les patients présentant une clairance de la créatinine estimée < 30 mL/min car aucune donnée n'est disponible concernant l'utilisation de ce médicament dans cette population (Cf. rubriques "Propriétés pharmacodynamiques" et "Propriétés pharmacocinétiques").

Le traitement par ce médicament doit être interrompu chez les patients dont la clairance de la créatinine estimée diminue en dessous de 30 mL/min au cours du traitement (Cf. rubriques "Propriétés pharmacodynamiques" et "Propriétés pharmacocinétiques").
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 13/09/2018
CIM 10
  • Glomérulopathies N00-N08
  • Maladies rénales tubulo-interstitielles N10-N16
  • Insuffisance rénale N17-N19
  • Lithiases urinaires N20-N23
  • Autres affections du rein et de l'uretère N25-N29
  • Autres maladies de l'appareil urinaire N30-N39
  • Autres affections du rein et de l'uretère, non classées ailleurs N28

Terrain N° 10 DIALYSE
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • Cf. POSOLOGIE
Le traitement par ce médicament ne doit pas être initié chez les patients présentant une clairance de la créatinine estimée < 30 mL/min car aucune donnée n'est disponible concernant l'utilisation de ce médicament dans cette population (Cf. rubriques "Propriétés pharmacodynamiques" et "Propriétés pharmacocinétiques").

Le traitement par ce médicament doit être interrompu chez les patients dont la clairance de la créatinine estimée diminue en dessous de 30 mL/min au cours du traitement (Cf. rubriques "Propriétés pharmacodynamiques" et "Propriétés pharmacocinétiques").
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 13/09/2018
CIM 10
  • Surveillance d'une dialyse Z49
  • Dépendance envers une dialyse rénale Z992

Terrain N° 11 INSUFFISANCE HEPATIQUE
  • INSUFFISANCE HEPATIQUE SEVERE MALADIE
Niveau(x)
  • UTILISATION DECONSEILLEE
  • Cf. POSOLOGIE
  • Cf. MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
  • Cf. PROPRIETES PHARMACOCINETIQUES
Ce médicament n'a pas été étudié chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (score de Child-Pugh C) ; par conséquent, l'utilisation de ce médicament n'est pas recommandée chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Propriétés pharmacocinétiques").
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 13/09/2018
CIM 10
  • Insuffisance hépatique, non classée ailleurs K72

Terrain N° 12 ATTEINTE HEPATIQUE
  • ATTEINTE HEPATIQUE SEVERE
Niveau(x)
  • UTILISATION DECONSEILLEE
  • Cf. POSOLOGIE
  • Cf. MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
  • Cf. PROPRIETES PHARMACOCINETIQUES
Ce médicament n'a pas été étudié chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (score de Child-Pugh C) ; par conséquent, l'utilisation de ce médicament n'est pas recommandée chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Propriétés pharmacocinétiques").
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 13/09/2018
CIM 10
  • Maladies du foie K70-K77

Terrain N° 13 ALLAITEMENT
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • Cf. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
L'emtricitabine est excrétée dans le lait maternel. On ne sait pas si la rilpivirine ou le ténofovir alafénamide sont excrétés dans le lait maternel. Les études effectuées chez l'animal ont montré que le ténofovir est excrété dans le lait.

Il n'existe pas de données suffisantes sur les effets de chacun des composants de ce médicament chez les nouveau-nés/nourrissons, par conséquent ce médicament ne doit pas être utilisé pendant l'allaitement.

Afin d'éviter la transmission du virus au nourrisson, il est déconseillé aux femmes infectées par le VIH d'allaiter leurs nourrissons quelles que soient les circonstances.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 13/09/2018
CIM 10
  • Soins et examens de l'allaitement maternel Z391





Commentaires du RCP
Hypersensibilité aux substances actives ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique "Composition".

Ce médicament ne doit pas être administré en association avec les médicaments qui peuvent entraîner une diminution significative des concentrations plasmatiques de rilpivirine (due à l'induction des enzymes CYP3A du cytochrome P450 ou à l'augmentation du pH gastrique), ce qui pourrait entraîner une perte d'efficacité de ce médicament (Cf. rubrique "Interactions"), notamment les médicaments suivants :
. Carbamazépine, oxcarbazépine, phénobarbital, phénytoïne
. Rifabutine, rifampicine, rifapentine
. Oméprazole, ésoméprazole, dexlansoprazole, lansoprazole, pantoprazole, rabéprazole
. Dexaméthasone (par voie orale et parentérale), sauf traitement en dose unique
. Millepertuis (Hypericum perforatum).
Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 13/09/2018




Autres sources d'information
Terrain N° 14 ANOMALIE METABOLISME GALACTOSE
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • TENIR COMPTE PRESENCE LACTOSE
  • EXCIPIENT A EFFET NOTOIRE LISTE ANSM/EMA
Ce médicament contient du lactose comme excipient.

- Voie d'administration : Orale

- Seuil : Zéro

- Informations
Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.

- Commentaires
Proposition de RCP : Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un
syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce
médicament

Réf. : ansm/EMA liste EEN 06/02/2020
CIM 10
  • Anomalies du métabolisme du galactose E742

Terrain N° 15 DEFICIT EN LACTASE
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • TENIR COMPTE PRESENCE LACTOSE
  • EXCIPIENT A EFFET NOTOIRE LISTE ANSM/EMA
Ce médicament contient du lactose comme excipient.

- Voie d'administration : Orale

- Seuil : Zéro

- Informations
Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.

- Commentaires
Proposition de RCP : Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un
syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce
médicament

Réf. : ansm/EMA liste EEN 06/02/2020
CIM 10
  • Déficit congénital en lactase E730
  • Déficit secondaire en lactase E731

Terrain N° 16 SYNDROME DE MALABSORPTION / INTOLERANCE DIGESTIVE
  • SYNDROME MALABSORPTION GLUCOSE/GALACTOSE
  • HYPERSENSIBILITE GALACTOSE (INTOLERANCE)
  • HYPERSENSIBILITE GLUCOSE (INTOLERANCE)
  • HYPERSENSIBILITE LACTOSE (INTOLERANCE)
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • TENIR COMPTE PRESENCE LACTOSE
  • EXCIPIENT A EFFET NOTOIRE LISTE ANSM/EMA
Ce médicament contient du lactose comme excipient.

- Voie d'administration : Orale

- Seuil : Zéro

- Informations
Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.

- Commentaires
Proposition de RCP : Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un
syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce
médicament

Réf. : ansm/EMA liste EEN 06/02/2020
CIM 10
  • Malabsorption intestinale K90
  • Anomalie du métabolisme des hydrates de carbone, sans précision E749
  • Anomalies du métabolisme du galactose E742
  • Anomalies du métabolisme du pyruvate et de la gluconéogenèse E744
  • Antécédents personnels d'allergie à d'autres médicaments et substances biologiques Z888
  • Autres anomalies de l'absorption intestinale des hydrates de carbone E743
  • Autres anomalies précisées du métabolisme des hydrates de carbone E748
  • Autres intolérances au lactose E738
  • Autres réactions d'intolérance alimentaire, non classées ailleurs T781
  • Choc anaphylactique dû à une intolérance alimentaire T780
  • Déficit congénital en lactase E730
  • Déficit secondaire en lactase E731
  • Effets indésirables des excipients pharmaceutiques au cours de leur usage thérapeutique Y574
  • Intolérance au lactose E73
  • Intolérance au lactose, sans précision E739
  • Malabsorption due à une intolérance, non classée ailleurs K904

Terrain N° 17 REGIME SANS GALACTOSE
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • TENIR COMPTE PRESENCE LACTOSE
  • EXCIPIENT A EFFET NOTOIRE LISTE ANSM/EMA
Ce médicament contient du lactose comme excipient.

- Voie d'administration : Orale

- Seuil : Zéro

- Informations
Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.

- Commentaires
Proposition de RCP : Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un
syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce
médicament

Réf. : ansm/EMA liste EEN 06/02/2020
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 18 HYPERSENSIBILITE
  • HYPERSENSIBILITE GALACTOSE (INTOLERANCE)
  • HYPERSENSIBILITE GLUCOSE (INTOLERANCE)
  • HYPERSENSIBILITE LACTOSE (INTOLERANCE)
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • TENIR COMPTE PRESENCE LACTOSE
  • EXCIPIENT A EFFET NOTOIRE LISTE ANSM/EMA
Ce médicament contient du lactose comme excipient.

- Voie d'administration : Orale

- Seuil : Zéro

- Informations
Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament.

- Commentaires
Proposition de RCP : Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un
syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce
médicament

Réf. : ansm/EMA liste EEN 06/02/2020
CIM 10
  • Allergie, sans précision T784
  • Effet indésirable d'un médicament, sans précision T887
  • Anomalie du métabolisme des hydrates de carbone, sans précision E749
  • Anomalies du métabolisme du galactose E742
  • Anomalies du métabolisme du pyruvate et de la gluconéogenèse E744
  • Antécédents personnels d'allergie à d'autres médicaments et substances biologiques Z888
  • Autres anomalies de l'absorption intestinale des hydrates de carbone E743
  • Autres anomalies précisées du métabolisme des hydrates de carbone E748
  • Autres intolérances au lactose E738
  • Autres réactions d'intolérance alimentaire, non classées ailleurs T781
  • Choc anaphylactique dû à une intolérance alimentaire T780
  • Déficit congénital en lactase E730
  • Déficit secondaire en lactase E731
  • Effets indésirables des excipients pharmaceutiques au cours de leur usage thérapeutique Y574
  • Intolérance au lactose E73
  • Intolérance au lactose, sans précision E739
  • Malabsorption due à une intolérance, non classée ailleurs K904

Mises en garde et précautions d'emploi
- Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP)
Terrain N° 1 AUTRE TRAITEMENT EN COURS
  • TRT PAR MED PROVOQUANT TORSADES POINTE
  • TRT PAR MED CONTENANT DE L'ALCOOL
Niveau(x)
  • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
  • Cf. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 13/09/2018
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 2 INTERACTION D'ORIGINE ALIMENTAIRE
  • INGESTION D'ALCOOL
Niveau(x)
  • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
  • UTILISER AVEC PRUDENCE
  • RISQUE D'ATTEINTE HEPATIQUE
  • Cf. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 13/09/2018
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 3 HEPATITE
  • HEPATITE C CHRONIQUE
  • HEPATITE B CHRONIQUE ACTIVE
  • HEPATITE CHRONIQUE ACTIVE
Niveau(x)
  • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
  • RISQUE D'ATTEINTE HEPATIQUE
  • SURVEILLANCE HEPATIQUE
  • SURVEILLANCE CLINIQUE
  • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
  • Cf. CONTRE INDICATIONS
Les patients atteints d'une hépatite chronique B ou C et traités par association d'antirétroviraux présentent un risque accru de développer des effets indésirables hépatiques sévères et potentiellement fatals.

La sécurité et l'efficacité de ce médicament chez les patients co-infectés par le VIH-1 et le virus de l'hépatite C (VHC) n'ont pas été établies.

Le ténofovir alafénamide est actif contre le VHB. L'arrêt du traitement par ce médicament chez les patients co-infectés par le VIH et le VHB peut être associé à une exacerbation aiguë sévère de l'hépatite. Les patients co-infectés par le VIH et le VHB arrêtant le traitement par ce médicament doivent être étroitement surveillés sur le plan clinique et biologique pendant plusieurs mois au moins après l'arrêt du traitement.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 13/09/2018
CIM 10
  • Hépatite virale B15-B19
  • Maladie alcoolique du foie K70
  • Maladie toxique du foie K71
  • Hépatite chronique, non classée ailleurs K73
  • Atteintes hépatiques au cours de maladies infectieuses et parasitaires classées ailleurs K770
  • Hépatite chronique active, non classée ailleurs K732
  • Hépatite virale chronique B avec agent delta B180
  • Hépatite virale chronique B sans agent delta B181
  • Hépatite virale chronique C B182

Terrain N° 4 INFECTION VIRALE
  • HEPATITE B CHRONIQUE ACTIVE
  • HEPATITE C CHRONIQUE
Niveau(x)
  • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
  • RISQUE D'ATTEINTE HEPATIQUE
  • SURVEILLANCE HEPATIQUE
  • SURVEILLANCE CLINIQUE
  • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
  • Cf. CONTRE INDICATIONS
Les patients atteints d'une hépatite chronique B ou C et traités par association d'antirétroviraux présentent un risque accru de développer des effets indésirables hépatiques sévères et potentiellement fatals.

La sécurité et l'efficacité de ce médicament chez les patients co-infectés par le VIH-1 et le virus de l'hépatite C (VHC) n'ont pas été établies.

Le ténofovir alafénamide est actif contre le VHB. L'arrêt du traitement par ce médicament chez les patients co-infectés par le VIH et le VHB peut être associé à une exacerbation aiguë sévère de l'hépatite. Les patients co-infectés par le VIH et le VHB arrêtant le traitement par ce médicament doivent être étroitement surveillés sur le plan clinique et biologique pendant plusieurs mois au moins après l'arrêt du traitement.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 13/09/2018
CIM 10
  • Infections virales caractérisées par des lésions cutanéomuqueuses B00-B09
  • Hépatite virale B15-B19
  • Maladies dues au virus de l'immunodéficience humaine [VIH] B20-B24
  • Autres maladies virales B25-B34
  • Virus, cause de maladies classées dans d'autres chapitres B97
  • Hépatite virale chronique B avec agent delta B180
  • Hépatite virale chronique B sans agent delta B181
  • Hépatite virale chronique C B182

Terrain N° 5 ATTEINTE HEPATIQUE
  • ATTEINTE HEPATIQUE LEGERE
  • ATTEINTE HEPATIQUE MODEREE
Niveau(x)
  • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
  • UTILISER AVEC PRUDENCE
  • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
  • SURVEILLANCE HEPATIQUE
  • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
  • SURVEILLANCE CLINIQUE
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 13/09/2018
CIM 10
  • Maladies du foie K70-K77

Terrain N° 6 INSUFFISANCE HEPATIQUE
  • INSUFFISANCE HEPATIQUE LEGERE MALADIE
  • INSUFFISANCE HEPATIQUE MODEREE MALADIE
Niveau(x)
  • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
  • UTILISER AVEC PRUDENCE
  • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
  • SURVEILLANCE HEPATIQUE
  • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
  • SURVEILLANCE CLINIQUE
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 13/09/2018
CIM 10
  • Insuffisance hépatique, non classée ailleurs K72

Terrain N° 7 DYSLIPIDEMIE / ANOMALIE METAB LIPIDE
    Niveau(x)
    • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
    • SURVEILLANCE BILAN LIPIDIQUE
    • SURVEILLANCE BILAN GLUCIDIQUE
    • SURVEILLANCE CLINIQUE
    • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
    Référence(s) officielle(s)
    • Rectificatif AMM européenne 13/09/2018
    CIM 10
    • Anomalies du métabolisme des lipoprotéines et autres lipidémies E78

    Terrain N° 8 HYPERLIPIDEMIE
      Niveau(x)
      • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
      • SURVEILLANCE BILAN LIPIDIQUE
      • SURVEILLANCE BILAN GLUCIDIQUE
      • SURVEILLANCE CLINIQUE
      • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
      Référence(s) officielle(s)
      • Rectificatif AMM européenne 13/09/2018
      CIM 10
      • Anomalies du métabolisme des lipoprotéines et autres lipidémies E78

      Terrain N° 9 ALCOOLISME CHRONIQUE
        Niveau(x)
        • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
        • RISQUE D'OSTEONECROSE
        Référence(s) officielle(s)
        • Rectificatif AMM européenne 13/09/2018
        CIM 10
        • Troubles mentaux et du comportement liés à l'utilisation d'alcool F10

        Terrain N° 10 DEFICIT IMMUNITAIRE
        • DEFICIT IMMUNITAIRE SEVERE
        Niveau(x)
        • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
        • RISQUE DE REACTION INFLAMMATOIRE
        • RISQUE D'INFECTION OPPORTUNISTE
        • RISQUE D'AGGRAVATION DES SYMPTOMES
        • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
        • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE
        • RISQUE D'OSTEONECROSE
        Référence(s) officielle(s)
        • Rectificatif AMM européenne 13/09/2018
        CIM 10
        • Certaines anomalies du système immunitaire D80-D89

        Terrain N° 11 OBESITE
        • INDICE DE MASSE CORPORELLE ELEVE (> 30)
        Niveau(x)
        • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
        • UTILISER AVEC PRUDENCE
        • SURVEILLANCE HEPATIQUE
        • SURVEILLANCE CLINIQUE
        • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
        • RISQUE D'OSTEONECROSE
        Référence(s) officielle(s)
        • Rectificatif AMM européenne 13/09/2018
        CIM 10
        • Obésité et surpoids E66
        • Non concerné .

        Terrain N° 12 GROSSESSE
          Niveau(x)
          • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
          • UTILISATION A EVITER
          • Cf. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
          • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
          • RISQUE D'INEFFICACITE
          • SURVEILLANCE VIROLOGIQUE
          • SURVEILLANCE CLINIQUE
          • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
          Référence(s) officielle(s)
          • Rectificatif AMM européenne 13/09/2018
          CIM 10
          • Grossesse confirmée Z321

          Terrain N° 13 FEMME EN AGE DE PROCREER
            Niveau(x)
            • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
            • UTILISER UNE CONTRACEPTION EFFICACE
            • Cf. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
            • Cf. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
            L'utilisation de ce médicament doit s'accompagner d'une méthode de contraception efficace (Cf. rubriques "Interactions").
            Référence(s) officielle(s)
            • Rectificatif AMM européenne 13/09/2018
            CIM 10
            • Non concerné .

            Terrain N° 14 HOMME
              Niveau(x)
              • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
              • UTILISER UNE CONTRACEPTION EFFICACE
              Femmes en âge de procréer/contraception chez les hommes et les femmes
              L'utilisation de ce médicament doit s'accompagner d'une méthode de contraception efficace (Cf. rubriques "Interactions").
              Référence(s) officielle(s)
              • Rectificatif AMM européenne 13/09/2018
              CIM 10
              • Non concerné .
              Terrain N° 15 QUEL QUE SOIT LE TERRAIN
                Niveau(x)
                • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                • RISQUE D'EMERGENCE DE RESISTANCE
                • RISQUE D'ALLONGEMENT INTERVALLE QT
                • RISQUE D'ATTEINTE HEPATIQUE
                • RISQUE DE PRISE DE POIDS
                • RISQUE D'HYPERTRIGLYCERIDEMIE/HYPERCHOLESTEROLEMIE
                • RISQUE D'HYPERGLYCEMIE
                • RISQUE DE DYSFONCTIONNEMENT MITOCHONDRIAL
                • RISQUE DE REACTION INFLAMMATOIRE
                • RISQUE DE REACTION IMMUNITAIRE
                • RISQUE D'INFECTION OPPORTUNISTE
                • RISQUE D'OSTEONECROSE
                • RISQUE D'INSUFFISANCE RENALE
                • SURVEILLANCE BILAN LIPIDIQUE
                • SURVEILLANCE BILAN GLUCIDIQUE
                • SURVEILLANCE CLINIQUE
                • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
                • PRESENCE D'EXCIPIENT(S) A EFFET NOTOIRE
                • TENIR COMPTE PRESENCE LACTOSE
                Référence(s) officielle(s)
                • Rectificatif AMM européenne 13/09/2018
                CIM 10
                • Non concerné .




                - Commentaires du RCP :
                Bien qu'il ait été démontré que l'efficacité virologique d'un traitement antirétroviral réduise substantiellement le risque de transmission du VIH par voie sexuelle, un risque de transmission ne peut être exclu. Des précautions doivent être prises conformément aux recommandations nationales afin de prévenir toute transmission.

                - Echec virologique et développement de résistance
                Les données disponibles sont insuffisantes pour justifier l'utilisation de ce médicament chez des patients ayant présenté un échec lors d'un traitement antérieur par INNTI. Les tests de résistance et/ou les données de résistance antérieures doivent guider l'utilisation de ce médicament (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques").

                Dans l'analyse d'efficacité groupée des deux études cliniques de phase III menées chez des adultes (C209 [ECHO] et C215 [THRIVE]) jusqu'à 96 semaines, les patients traités par emtricitabine/fumarate de ténofovir disoproxil + rilpivirine avec une charge virale à l'inclusion > 100000 copies/mL d'ARN du VIH-1 présentaient un risque plus élevé d'échec virologique (17,6 % avec la rilpivirine versus 7,6 % avec l'éfavirenz) par rapport aux patients avec une charge virale à l'inclusion < ou = 100000 copies/mL d'ARN du VIH-1 (5,9 % avec la rilpivirine versus 2,4 % avec l'éfavirenz). Le taux d'échec virologique, chez les patients traités par emtricitabine/fumarate de ténofovir disoproxil + rilpivirine aux semaines 48 et 96 étaient respectivement de 9,5 % et 11,5 %, et de 4,2 % et 5,1 % dans le bras emtricitabine/fumarate de ténofovir disoproxil + éfavirenz. La différence des taux de nouveaux échecs virologiques dans les analyses de la semaine 48 à la semaine 96 entre les bras rilpivirine et éfavirenz n'était pas statistiquement significative. Les patients avec une charge virale à l'inclusion > 100000 copies/mL d'ARN du VIH-1 qui ont présenté un échec virologique ont eu un risque plus élevé d'émergence d'une résistance associée à la classe des INNTI. Les patients en échec virologique ont été plus nombreux sous rilpivirine que sous éfavirenz à développer une résistance associée à la lamivudine/l'emtricitabine (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques").

                Les résultats obtenus chez des adolescents (âgés de 12 ans à moins de 18 ans) dans l'étude C213 étaient de façon générale en accord avec ces données (pour plus de détails, voir rubrique "Propriétés pharmacodynamiques").

                Seuls les adolescents susceptibles d'être observants au traitement antirétroviral doivent être traités par rilpivirine, car une mauvaise observance au traitement peut entraîner l'apparition de résistance et la perte d'options thérapeutiques ultérieures.

                - Risque cardiovasculaire
                A des doses suprathérapeutiques (75 mg une fois par jour et 300 mg une fois par jour), la rilpivirine a été associée à un allongement de l'intervalle QTc sur l'électrocardiogramme (ECG) (Cf. rubriques "Interactions" et "Surdosage"). La rilpivirine, à la dose recommandée de 25 mg une fois par jour, n'est pas associée à un effet cliniquement significatif sur l'intervalle QTc. Ce médicament doit être utilisé avec prudence lorsqu'il est administré en association avec des médicaments présentant un risque connu de torsades de pointes.

                - Patients co-infectés par le VIH et le virus de l'hépatite B ou C
                Les patients atteints d'une hépatite chronique B ou C et traités par association d'antirétroviraux présentent un risque accru de développer des effets indésirables hépatiques sévères et potentiellement fatals.

                La sécurité et l'efficacité de ce médicament chez les patients co-infectés par le VIH-1 et le virus de l'hépatite C (VHC) n'ont pas été établies.

                Le ténofovir alafénamide est actif contre le VHB. L'arrêt du traitement par ce médicament chez les patients co-infectés par le VIH et le VHB peut être associé à une exacerbation aiguë sévère de l'hépatite. Les patients co-infectés par le VIH et le VHB arrêtant le traitement par ce médicament doivent être étroitement surveillés sur le plan clinique et biologique pendant plusieurs mois au moins après l'arrêt du traitement.

                - Maladie hépatique
                La sécurité et l'efficacité de ce médicament chez les patients présentant des troubles sous-jacents significatifs de la fonction hépatique n'ont pas été établies.

                Les patients ayant des troubles préexistants de la fonction hépatique (y compris une hépatite chronique active) ont, au cours d'un traitement par association d'antirétroviraux, une fréquence plus élevée d'anomalies de la fonction hépatique et doivent faire l'objet d'une surveillance appropriée. Chez ces patients, en cas d'aggravation confirmée de l'atteinte hépatique, l'interruption ou l'arrêt du traitement devra être envisagé.

                - Poids corporel et paramètres métaboliques
                Une augmentation du poids corporel ainsi que des taux de lipides et de glucose sanguins peuvent survenir au cours d'un traitement antirétroviral. De telles modifications peuvent en partie être liées au contrôle de la maladie et au mode de vie. Si pour les augmentations des taux de lipides, il est bien établi dans certains cas qu'il existe un effet du traitement, aucun lien n'est clairement établi entre une prise de poids et un quelconque traitement antirétroviral. Le suivi des taux de lipides et de glucose sanguins devra tenir compte des recommandations en vigueur encadrant les traitements contre le VIH.
                Les troubles lipidiques devront être pris en charge de façon appropriée.

                - Dysfonctionnement mitochondrial à la suite d'une exposition in utero
                Les analogues nucléos(t)idiques peuvent avoir un impact plus ou moins sévère sur la fonction mitochondriale, l'effet le plus marqué étant observé avec la stavudine, la didanosine et la zidovudine.
                Des cas de dysfonctionnement mitochondrial ont été rapportés chez des nourrissons non infectés par le VIH, exposés in utero et/ou en période post-natale à des analogues nucléosidiques ; il s'agissait majoritairement d'associations comportant de la zidovudine. Les effets indésirables principalement rapportés sont des atteintes hématologiques (anémie, neutropénie) et des troubles métaboliques (hyperlactatémie, hyperlipasémie). Ces effets indésirables ont souvent été transitoires. Des troubles neurologiques d'apparition tardive ont été rapportés dans de rares cas (hypertonie, convulsions, troubles du comportement). Le caractère transitoire ou permanent de ces troubles neurologiques n'est pas établi à ce jour. Ces données doivent être prises en compte chez tout enfant exposé in utero à des analogues nucléos(t)idiques qui présente des manifestations cliniques sévères d'étiologie inconnue, en particulier des manifestations neurologiques. Ces données ne modifient pas les recommandations actuelles nationales quant à l'utilisation d'un traitement antirétroviral chez la femme enceinte dans la prévention de la transmission materno-foetale du VIH.

                - Syndrome de restauration immunitaire
                Chez les patients infectés par le VIH et présentant un déficit immunitaire sévère au moment de l'instauration du traitement par association d'antirétroviraux, une réaction inflammatoire à des infections opportunistes asymptomatiques ou résiduelles peut se produire et entraîner des manifestations cliniques graves ou une aggravation des symptômes. De telles réactions ont été observées classiquement au cours des premières semaines ou des premiers mois de traitement par association d'antirétroviraux. A titre d'exemples pertinents on peut noter : les rétinites à cytomégalovirus, les infections mycobactériennes généralisées et/ou localisées, et les pneumopathies à Pneumocystis jirovecii. Tout symptôme inflammatoire doit être évalué et un traitement être instauré si nécessaire.

                Des maladies auto-immunes (comme la maladie de Basedow) ont également été rapportées dans le cadre d'une restauration immunitaire ; cependant, le délai d'apparition décrit est plus variable et ces événements peuvent survenir plusieurs mois après l'initiation du traitement.

                - Infections opportunistes
                L'apparition d'infections opportunistes ou d'autres complications liées à l'infection par le VIH reste possible sous ce médicament, une surveillance clinique étroite par un médecin expérimenté dans le traitement des maladies associées à l'infection par le VIH demeure donc nécessaire.

                - Ostéonécrose
                L'étiologie est considérée comme multifactorielle (incluant l'utilisation de corticoïdes, la consommation d'alcool, une immunosuppression sévère, un indice de masse corporelle élevé) ; cependant, des cas d'ostéonécrose ont été rapportés en particulier chez des patients à un stade avancé de la maladie liée au VIH et/ou ayant un traitement par association d'antirétroviraux au long cours. Il est conseillé aux patients de solliciter un avis médical s'ils éprouvent des douleurs et des arthralgies, une raideur articulaire ou des difficultés à se mouvoir.

                - Néphrotoxicité
                Un risque potentiel de néphrotoxicité résultant de l'exposition chronique à de faibles doses de ténofovir dans le cadre du traitement par le ténofovir alafénamide ne peut être exclu (Cf. rubrique "Sécurité préclinique").

                - Grossesse
                Des expositions plus faibles à la rilpivirine ont été observées lors de la prise quotidienne de rilpivirine 25 mg au cours de la grossesse. Dans les études de phase III (C209 et C215), une exposition plus faible à la rilpivirine, équivalente à celle observée au cours de la grossesse, a été associée à une augmentation du risque d'échec virologique, par conséquent la charge virale doit être étroitement surveillée (Cf. rubriques "Grossesse et allaitement", "Propriétés pharmacodynamiques" et "Propriétés pharmacocinétiques"). Une autre alternative serait d'envisager un changement de traitement antirétroviral.

                - Co-administration avec d'autres médicaments
                Certains médicaments ne doivent pas être co-administrés avec ce médicament (Cf. rubriques "Contre-indications" et "Interactions").

                Ce médicament ne doit pas être co-administré avec d'autres médicaments antirétroviraux (Cf. rubrique "Interactions").

                Ce médicament ne doit pas être co-administré avec d'autres médicaments contenant du ténofovir alafénamide, de la lamivudine, du ténofovir disoproxil ou de l'adéfovir dipivoxil (Cf. rubrique "Interactions").

                - Excipients
                Ce médicament contient du lactose monohydraté. En conséquence, les patients présentant des troubles héréditaires rares d'intolérance au galactose, de déficit en lactase de Lapp ou de malabsorption du glucose/galactose ne doivent pas prendre ce médicament.
                Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 13/09/2018
                Non contre-indications
                Aucune information recensée.
                Interactions médicamenteuses
                Ce médicament est indiqué comme traitement complet d'une infection par le VIH-1 et ne doit pas être co-administré avec d'autres médicaments antirétroviraux. En conséquence, aucune information n'est fournie dans ce document concernant les interactions médicamenteuses avec d'autres médicaments antirétroviraux. Les études d'interaction n'ont été réalisées que chez l'adulte.

                - Emtricitabine
                Les études d'interactions médicamenteuses in vitro et de pharmacocinétique clinique ont montré que le risque d'interactions liées aux CYP, impliquant l'emtricitabine, avec d'autres médicaments est faible. La co-administration d'emtricitabine avec des médicaments éliminés par sécrétion tubulaire active peut augmenter les concentrations de l'emtricitabine et/ou celles du médicament co-administré.
                Les médicaments diminuant la fonction rénale peuvent augmenter les concentrations de l'emtricitabine.

                - Rilpivirine
                La rilpivirine est essentiellement métabolisée par le CYP3A. Les médicaments inducteurs ou inhibiteurs du CYP3A peuvent donc affecter la clairance de la rilpivirine (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques"). La rilpivirine inhibe la glycoprotéine P (P-gp) in vitro (la concentration inhibitrice à 50 % [CI50] est de 9,2 microM). Dans une étude clinique, la rilpivirine n'a pas modifié de manière significative la pharmacocinétique de la digoxine. De plus, dans une étude clinique sur les interactions médicamenteuses avec le ténofovir alafénamide, qui est plus sensible à l'inhibition de la P-gp intestinale, la rilpivirine n'a pas eu d'effet sur les expositions au ténofovir alafénamide lorsqu'elle a été co-administrée, ce qui indique que la rilpivirine n'est pas un inhibiteur de la P-gp in vivo.

                La rilpivirine est un inhibiteur in vitro du transporteur MATE-2K avec une CI50 < 2,7 nM. Les implications cliniques de cette observation sont actuellement inconnues.

                - Ténofovir alafénamide
                Le ténofovir alafénamide est transporté par la P-gp et la protéine de résistance du cancer du sein (BCRP). Les médicaments ayant un effet sur l'activité de la P-gp et de la BCRP peuvent provoquer des modifications de l'absorption du ténofovir alafénamide (voir ci-dessous). Avec les médicaments ayant un effet inducteur sur l'activité de la P-gp (p. ex., rifampicine, rifabutine, carbamazépine, phénobarbital), une réduction de l'absorption du ténofovir alafénamide et donc une diminution de la concentration plasmatique de ténofovir alafénamide est attendue, ce qui peut aboutir à une perte de l'effet thérapeutique de ce médicament et à l'apparition d'une résistance. En cas de co-administration de ce médicament avec d'autres médicaments qui inhibent l'activité de la P-gp et de la BCRP (p. ex., kétoconazole, fluconazole, itraconazole, posaconazole, voriconazole, ciclosporine), une augmentation de l'absorption et de la concentration plasmatique en ténofovir alafénamide est attendue. D'après les données issues d'une étude in vitro, la co-administration du ténofovir alafénamide et d'inhibiteurs de la xanthine oxydase (fébuxostat, p. ex.) ne devrait pas augmenter l'exposition systémique au ténofovir in vivo.

                In vitro, le ténofovir alafénamide n'est pas un inhibiteur des CYP1A2, CYP2B6, CYP2C8, CYP2C9, CYP2C19 ou CYP2D6. In vivo, le ténofovir alafénamide n'est ni un inhibiteur ni un inducteur du CYP3A4. In vitro, le ténofovir alafénamide est un substrat des protéines de transport des anions organiques OATP1B1 et OATP1B3. La distribution du ténofovir alafénamide dans l'organisme peut être affectée par l'activité de l'OATP1B1 et de l'OATP1B3.

                - Utilisation concomitante contre-indiquée
                Une réduction des concentrations plasmatiques de rilpivirine a été observée lors de l'administration de ce médicament en association avec des médicaments inducteurs du CYP3A, ce qui pourrait potentiellement entraîner une perte d'efficacité de ce médicament (Cf. rubrique "Contre-indications") et une résistance éventuelle à la rilpivirine et à la classe des INNTI.

                Une réduction des concentrations plasmatiques de rilpivirine (en raison d'une augmentation du pH gastrique) a été observée lors de la co-administration de ce médicament avec des inhibiteurs de la pompe à protons, ce qui pourrait potentiellement entraîner une perte d'efficacité de ce médicament (Cf. rubrique "Contre-indications") et une résistance éventuelle à la rilpivirine et à la classe des INNTI.

                - Utilisation concomitante pour laquelle la prudence est recommandée

                . Inhibiteurs des enzymes du CYP
                Une augmentation des concentrations plasmatiques de rilpivirine a été observée lors de l'administration de ce médicament en association avec des médicaments inhibiteurs de l'activité enzymatique du CYP3A.

                . Médicaments allongeant l'intervalle QT
                Ce médicament doit être utilisé avec précaution lorsqu'il est co-administré avec un médicament associé à un risque connu de torsades de pointes (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").

                - Autres interactions
                In vitro, le ténofovir alafénamide n'est pas un inhibiteur de l'uridine diphosphate glucuronosyltransférase (UGT) 1A1 humaine. On ne sait pas si l'emtricitabine ou le ténofovir alafénamide sont des inhibiteurs des autres enzymes UGT. In vitro, l'emtricitabine n'a pas inhibé la réaction de glucuroconjugaison d'un substrat non spécifique de l'UGT.

                Les interactions entre ce médicament ou ses composants individuels et les médicaments co-administrés sont répertoriées ci-dessous (augmentation, diminution, absence de changement).

                Interactions entre ce médicament ou ses composants individuels et d'autres médicaments

                Médicament par classes thérapeutiques


                * ANTI-INFECTIEUX

                - Antifongiques

                + Kétoconazole (400 mg une fois par jour)/Rilpivirine (1)
                Effets sur la concentration des médicaments - pourcentage moyen de variation de l'ASC, de la Cmax, de la Cmin :
                Kétoconazole :
                ASC : diminution 24 %
                Cmin : diminution 66 %
                Cmax : absence de changement
                Rilpivirine :
                ASC : augmentation 49 %
                Cmin : augmentation 76 %
                Cmax : augmentation 30 %
                Inhibition du CYP3A
                Ténofovir alafénamide :
                ASC : augmentation
                Cmax : augmentation
                Inhibition de la P-gp
                Interaction non étudiée avec le ténofovir alafénamide. Une augmentation des concentrations plasmatiques de ténofovir alafénamide (inhibition de la P-gp) est attendue en cas de co-administration de kétoconazole.
                Recommandation concernant la co-administration :
                La co-administration n'est pas recommandée.

                + Fluconazole
                + Itraconazole
                + Posaconazole
                + Voriconazole
                Effets sur la concentration des médicaments - pourcentage moyen de variation de l'ASC, de la Cmax, de la Cmin :
                Interaction avec les composants de ce médicament non étudiée. Une augmentation des concentrations plasmatiques de rilpivirine (inhibition du CYP3A) et de ténofovir alafénamide (inhibition de la P-gp) est attendue en cas de co-administration de ces antifongiques.
                Recommandation concernant la co-administration :
                La co-administration n'est pas recommandée.

                - Antimycobactériens

                + Rifampicine/Rilpivirine
                Effets sur la concentration des médicaments - pourcentage moyen de variation de l'ASC, de la Cmax, de la Cmin :
                Rifampicine :
                ASC : absence de changement
                Cmin : NA
                Cmax : absence de changement
                25-désacétyl-rifampicine :
                ASC : diminution 9 %
                Cmin : NA
                Cmax : absence de changement
                Rilpivirine :
                ASC : diminution 80 %
                Cmin : diminution 89 %
                Cmax : diminution 69 %
                Induction du CYP3A
                Ténofovir alafénamide :
                ASC : diminution
                Cmax : diminution
                Induction de la P-gp
                Interaction non étudiée avec le ténofovir alafénamide. La co-administration est susceptible d'entraîner une baisse significative des concentrations plasmatiques de ténofovir alafénamide (induction de la P-gp).
                Recommandation concernant la co-administration :
                La co-administration est contre-indiquée.

                + Rifapentine
                Effets sur la concentration des médicaments - pourcentage moyen de variation de l'ASC, de la Cmax, de la Cmin :
                Interaction avec les composants de ce médicament non étudiée. La co-administration est susceptible d'entraîner une baisse significative des concentrations plasmatiques de rilpivirine (induction du CYP3A) et de ténofovir alafénamide (induction de la P-gp).
                Recommandation concernant la co-administration :
                La co-administration est contre-indiquée.

                + Rifabutine (300 mg une fois par jour)/Rilpivirine (1)
                Effets sur la concentration des médicaments - pourcentage moyen de variation de l'ASC, de la Cmax, de la Cmin :
                Rifabutine :
                ASC : absence de changement
                Cmin : absence de changement
                Cmax : absence de changement
                25-O-désacétyl-rifabutine :
                ASC : absence de changement
                Cmin : absence de changement
                Cmax : absence de changement
                Rilpivirine :
                ASC : diminution 42 %
                Cmin : diminution 48 %
                Cmax : diminution 31 %
                Induction du CYP3A
                Ténofovir alafénamide :
                ASC : diminution
                Cmax : diminution
                Induction de la P-gp
                Interaction non étudiée avec le ténofovir alafénamide. La co-administration est susceptible d'entraîner une baisse significative des concentrations plasmatiques de ténofovir alafénamide (induction de la P-gp).
                Recommandation concernant la co-administration :
                La co-administration est contre-indiquée.

                - Antibiotiques macrolides

                + Clarithromycine
                + Erythromycine
                Effets sur la concentration des médicaments - pourcentage moyen de variation de l'ASC, de la Cmax, de la Cmin :
                Interaction avec les composants de ce médicament non étudiée. La co-administration de ce médicament avec ces antibiotiques macrolides peut entraîner une augmentation des concentrations plasmatiques de rilpivirine (inhibition du CYP3A) et de ténofovir alafénamide (inhibition de la P-gp).
                Recommandation concernant la co-administration :
                La co-administration n'est pas recommandée.

                - Agents antiviraux

                + Bocéprévir
                Effets sur la concentration des médicaments - pourcentage moyen de variation de l'ASC, de la Cmax, de la Cmin :
                Interaction avec les composants de ce médicament non étudiée.
                Recommandation concernant la co-administration :
                La co-administration n'est pas recommandée.
                D'après les données in vitro, le bocéprévir est susceptible d'altérer l'activation intracellulaire et l'efficacité antivirale clinique du ténofovir alafénamide.

                + Lédipasvir/Sofosbuvir (90 mg/400 mg une fois par jour)/Rilpivirine
                Effets sur la concentration des médicaments - pourcentage moyen de variation de l'ASC, de la Cmax, de la Cmin :
                Lédipasvir :
                ASC : augmentation 2 %
                Cmin : augmentation 2 %
                Cmax : augmentation 1 %
                Sofosbuvir :
                ASC : augmentation 5 %
                Cmax : diminution 4 %
                Métabolite du sofosbuvir GS-331007 :
                ASC : augmentation 8 %
                Cmin : augmentation 10 %
                Cmax : augmentation 8 %
                Rilpivirine :
                ASC : diminution 5 %
                Cmin : diminution 7 %
                Cmax : diminution 3 %
                Recommandation concernant la co-administration :
                Aucune adaptation de la posologie n'est nécessaire.

                + Lédipasvir/Sofosbuvir (90 mg/400 mg une fois par jour)/Ténofovir alafénamide
                Effets sur la concentration des médicaments - pourcentage moyen de variation de l'ASC, de la Cmax, de la Cmin :
                Ténofovir alafénamide :
                ASC : augmentation 32 %
                Cmax : augmentation 3 %
                Recommandation concernant la co-administration :
                Aucune adaptation de la posologie n'est nécessaire.

                + Sofosbuvir/Velpatasvir (400 mg/100 mg une fois par jour)/Rilpivirine (2)
                Effets sur la concentration des médicaments - pourcentage moyen de variation de l'ASC, de la Cmax, de la Cmin :
                Sofosbuvir :
                ASC : absence de changement
                Cmax : absence de changement
                Métabolite du sofosbuvir GS-331007 :
                ASC : absence de changement
                Cmin : absence de changement
                Cmax : absence de changement
                Velpatasvir :
                ASC : absence de changement
                Cmin : absence de changement
                Cmax : absence de changement
                Rilpivirine :
                ASC : absence de changement
                Cmin : absence de changement
                Cmax : absence de changement
                Recommandation concernant la co-administration :
                Aucune adaptation de la posologie n'est nécessaire.

                + Sofosbuvir/Velpatasvir/Voxilaprévir
                (400 mg/100 mg/100 mg + 100 mg une fois par jour) (3)/ Emtricitabine/Rilpivirine/Ténofovir alafénamide (200 mg/25 mg/25 mg une fois par jour)
                Effets sur la concentration des médicaments - pourcentage moyen de variation de l'ASC, de la Cmax, de la Cmin :
                Sofosbuvir:
                ASC : absence de changement
                Cmin : NA
                Cmax : absence de changement
                Métabolite du sofosbuvir GS-331007 :
                ASC : absence de changement
                Cmin : NA
                Cmax : absence de changement
                Velpatasvir :
                ASC : absence de changement
                Cmin : absence de changement
                Cmax : absence de changement
                Voxilaprévir :
                ASC: absence de changement
                Cmin : absence de changement
                Cmax : absence de changement
                Emtricitabine :
                ASC : absence de changement
                Cmin : absence de changement
                Cmax : absence de changement
                Rilpivirine :
                ASC : absence de changement
                Cmin : absence de changement
                Cmax : absence de changement
                Ténofovir alafénamide :
                ASC : augmentation 52 %
                Cmin : NA
                Cmax : augmentation 32 %
                Recommandation concernant la co-administration :
                Aucune adaptation de la posologie n'est nécessaire.

                + Sofosbuvir (400 mg une fois par jour)/Rilpivirine (25 mg une fois par jour)
                Effets sur la concentration des médicaments - pourcentage moyen de variation de l'ASC, de la Cmax, de la Cmin :
                Sofosbuvir :
                ASC : absence de changement
                Cmax : augmentation 21 %
                Métabolite du sofosbuvir GS-331007 :
                ASC : absence de changement
                Cmax : absence de changement
                Rilpivirine :
                ASC : absence de changement
                Cmin : absence de changement
                Cmax : absence de changement
                Recommandation concernant la co-administration :
                Aucune adaptation de la posologie n'est nécessaire.

                + Siméprévir (150 mg une fois par jour)/Rilpivirine
                Effets sur la concentration des médicaments - pourcentage moyen de variation de l'ASC, de la Cmax, de la Cmin :
                Siméprévir :
                ASC : augmentation 6 %
                Cmin : diminution 4 %
                Cmax : augmentation 10 %
                Rilpivirine :
                ASC : augmentation 12 %
                Cmin : augmentation 25 %
                Cmax : augmentation 4 %
                Recommandation concernant la co-administration :
                Aucune adaptation de la posologie n'est nécessaire.


                * ANTICONVULSIVANTS

                + Carbamazépine
                + Oxcarbazépine
                + Phénobarbital
                + Phénytoïne
                Effets sur la concentration des médicaments - pourcentage moyen de variation de l'ASC, de la Cmax, de la Cmin :
                Interaction avec les composants de ce médicament non étudiée. La co-administration peut entraîner une baisse significative des concentrations plasmatiques de rilpivirine (induction du CYP3A) et de ténofovir alafénamide (induction de la P-gp).
                Recommandation concernant la co-administration :
                La co-administration est contre-indiquée.


                * GLUCOCORTICOIDES

                + Dexaméthasone (systémique, sauf traitement en dose unique)
                Effets sur la concentration des médicaments - pourcentage moyen de variation de l'ASC, de la Cmax, de la Cmin :
                Interaction avec les composants de ce médicament non étudiée. Une baisse dose-dépendante significative des concentrations plasmatiques de rilpivirine est attendue (induction du CYP3A).
                Recommandation concernant la co-administration :
                La co-administration est contre-indiquée.


                * INHIBITEURS DE LA POMPE A PROTONS

                + Oméprazole (20 mg une fois par jour)/Rilpivirine (1)
                Effets sur la concentration des médicaments - pourcentage moyen de variation de l'ASC, de la Cmax, de la Cmin :
                Oméprazole :
                ASC : diminution 14 %
                Cmin : NA
                Cmax : diminution 14 %
                Rilpivirine :
                ASC : diminution 40 %
                Cmin : diminution 33 %
                Cmax : diminution 40 %
                Réduction de l'absorption, augmentation du pH gastrique
                Recommandation concernant la co-administration :
                La co-administration est contre-indiquée.

                + Lansoprazole
                + Rabéprazole
                + Pantoprazole
                + Esoméprazole
                + Dexlansoprazole
                Effets sur la concentration des médicaments - pourcentage moyen de variation de l'ASC, de la Cmax, de la Cmin :
                Interaction avec les composants de ce médicament non étudiée. Une baisse significative des concentrations plasmatiques de rilpivirine est attendue (réduction de l'absorption, augmentation du pH gastrique).
                Recommandation concernant la co-administration :
                La co-administration est contre-indiquée.


                * PRODUITS A BASE DE PLANTES

                + Millepertuis (Hypericum perforatum)
                Effets sur la concentration des médicaments - pourcentage moyen de variation de l'ASC, de la Cmax, de la Cmin :
                Interaction avec les composants de ce médicament non étudiée. La co-administration peut entraîner une baisse significative des concentrations plasmatiques de rilpivirine (induction du CYP3A) et de ténofovir alafénamide (induction de la P-gp).
                Recommandation concernant la co-administration :
                La co-administration est contre-indiquée.


                * ANTAGONISTES DES RECEPTEURS H2

                + Famotidine (dose unique de 40 mg prise 12 heures avant la rilpivirine)/Rilpivirine (1)
                + Famotidine (dose unique de 40 mg prise 2 heures avant la rilpivirine)/Rilpivirine (1)
                + Famotidine (dose unique de 40 mg prise 4 heures après la rilpivirine)/Rilpivirine (1)
                Effets sur la concentration des médicaments - pourcentage moyen de variation de l'ASC, de la Cmax, de la Cmin :
                Rilpivirine :
                ASC : diminution 9 %
                Cmin : NA
                Cmax : absence de changement
                Rilpivirine :
                ASC : diminution 76 %
                Cmin : NA
                Cmax : diminution 85 %
                Réduction de l'absorption, augmentation du pH gastrique
                Rilpivirine :
                ASC : augmentation 13 %
                Cmin : NA
                Cmax : augmentation 21 %
                Recommandation concernant la co-administration :
                Seuls des antagonistes des récepteurs H2 pouvant être administrés à raison d'une fois par jour doivent être utilisés. La prise des antagonistes des récepteurs H2 doit se faire selon un schéma posologique bien défini, au moins 12 heures avant ou au moins 4 heures après la prise de ce médicament.

                + Cimétidine
                + Nizatidine
                + Ranitidine
                Effets sur la concentration des médicaments - pourcentage moyen de variation de l'ASC, de la Cmax, de la Cmin :
                Interaction avec les composants de ce médicament non étudiée. La co-administration peut entraîner une baisse significative des concentrations plasmatiques de rilpivirine (réduction de l'absorption, augmentation du pH gastrique).
                Recommandation concernant la co-administration :
                Seuls des antagonistes des récepteurs H2 pouvant être administrés à raison d'une fois par jour doivent être utilisés. La prise des antagonistes des récepteurs H2 doit se faire selon un schéma posologique bien défini, au moins 12 heures avant ou au moins 4 heures après la prise de ce médicament.


                * ANTIACIDES

                + Antiacides (p. ex., hydroxyde d'aluminium ou de magnésium, carbonate de calcium)
                Effets sur la concentration des médicaments - pourcentage moyen de variation de l'ASC, de la Cmax, de la Cmin :
                Interaction avec les composants de ce médicament non étudiée. La co-administration peut entraîner une baisse significative des concentrations plasmatiques de rilpivirine (réduction de l'absorption, augmentation du pH gastrique).
                Recommandation concernant la co-administration :
                La prise d'antiacides doit avoir lieu au moins 2 heures avant ou au moins 4 heures après la prise de ce médicament.


                * CONTRACEPTIFS ORAUX

                + Ethinylestradiol (0,035 mg une fois par jour)/Rilpivirine
                + Noréthistérone (1 mg une fois par jour)/Rilpivirine
                Effets sur la concentration des médicaments - pourcentage moyen de variation de l'ASC, de la Cmax, de la Cmin :
                Ethinylestradiol :
                ASC : absence de changement
                Cmin : absence de changement
                Cmax : augmentation 17 %
                Noréthistérone :
                ASC : absence de changement
                Cmin : absence de changement
                Cmax : absence de changement
                Rilpivirine :
                ASC : absence de changement (*)
                Cmin : absence de changement (*)
                Cmax : absence de changement (*)
                (*) sur la base d'études antérieures
                Recommandation concernant la co-administration :
                Aucune adaptation de la posologie n'est nécessaire.

                + Norgestimate 0,180/0,215/0,250 mg 1x/jour)/Ethinylestradiol (0,025 mg 1x/jour)/Emtricitabine/Ténofovir alafénamide (200/25 mg 1x/jour)
                Effets sur la concentration des médicaments - pourcentage moyen de variation de l'ASC, de la Cmax, de la Cmin :
                Norelgestromine :
                ASC : absence de changement
                Cmin : absence de changement
                Cmax : absence de changement
                Norgestrel :
                ASC : absence de changement
                Cmin : absence de changement
                Cmax : absence de changement
                Ethinylestradiol :
                ASC : absence de changement
                Cmin : absence de changement
                Cmax : absence de changement
                Recommandation concernant la co-administration :
                Aucune adaptation de la posologie n'est nécessaire.


                * ANALGESIQUES NARCOTIQUES

                + Méthadone (60 à 100 mg une fois par jour, posologie personnalisée)/Rilpivirine
                Effets sur la concentration des médicaments - pourcentage moyen de variation de l'ASC, de la Cmax, de la Cmin :
                R(-) méthadone :
                ASC : diminution 16 %
                Cmin : diminution 22 %
                Cmax : diminution 14 %
                S(+) méthadone :
                ASC : diminution 16 %
                Cmin : diminution 21 %
                Cmax : diminution 13 %
                Rilpivirine :
                ASC : absence de changement (*)
                Cmin : absence de changement (*)
                Cmax : absence de changement (*)
                (*) sur la base d'études antérieures
                Recommandation concernant la co-administration :
                Aucune adaptation de la posologie n'est nécessaire.
                Une surveillance clinique est recommandée car il peut être nécessaire d'adapter le traitement d'entretien à la méthadone chez certains patients.


                * ANALGESIQUES

                + Paracétamol (500 mg, dose unique)/Rilpivirine (1)
                Effets sur la concentration des médicaments - pourcentage moyen de variation de l'ASC, de la Cmax, de la Cmin :
                Paracétamol :
                ASC : absence de changement
                Cmin : NA
                Cmax : absence de changement
                Rilpivirine :
                ASC : absence de changement
                Cmin : augmentation 26 %
                Cmax : absence de changement
                Recommandation concernant la co-administration :
                Aucune adaptation de la posologie n'est nécessaire.


                * ANTIARYTHMIQUES

                + Digoxine/Rilpivirine
                Effets sur la concentration des médicaments - pourcentage moyen de variation de l'ASC, de la Cmax, de la Cmin :
                Digoxine :
                ASC : absence de changement
                Cmin : NA
                Cmax : absence de changement
                Recommandation concernant la co-administration :
                Aucune adaptation de la posologie n'est nécessaire.


                * ANTICOAGULANTS

                + Dabigatran étexilate
                Effets sur la concentration des médicaments - pourcentage moyen de variation de l'ASC, de la Cmax, de la Cmin :
                Interaction avec les composants de ce médicament non étudiée.
                On ne peut exclure un risque d'augmentation des concentrations plasmatiques de dabigatran (inhibition de la P-gp intestinale).
                Recommandation concernant la co-administration :
                La co-administration doit se faire avec prudence.


                * IMMUNOSUPPRESSEURS

                + Ciclosporine
                Effets sur la concentration des médicaments - pourcentage moyen de variation de l'ASC, de la Cmax, de la Cmin :
                Interaction avec les composants de ce médicament non étudiée. Une augmentation des concentrations plasmatiques de rilpivirine (inhibition des enzymes du CYP3A) et de ténofovir alafénamide (inhibition de la P-gp) est attendue en cas de co-administration de ciclosporine.
                Recommandation concernant la co-administration :
                La co-administration n'est pas recommandée.


                * ANTIDIABETIQUES

                + Metformine (850 mg, dose unique)/Rilpivirine
                Effets sur la concentration des médicaments - pourcentage moyen de variation de l'ASC, de la Cmax, de la Cmin :
                Metformine :
                ASC : absence de changement
                Cmin : NA
                Cmax : absence de changement
                Recommandation concernant la co-administration :
                Aucune adaptation de la posologie n'est nécessaire.


                * INHIBITEURS DE L'HMG-COA REDUCTASE

                + Atorvastatine (40 mg une fois par jour)/Rilpivirine (1)
                Effets sur la concentration des médicaments - pourcentage moyen de variation de l'ASC, de la Cmax, de la Cmin :
                Atorvastatine :
                ASC : absence de changement
                Cmin : diminution 15 %
                Cmax : augmentation 35 %
                Rilpivirine :
                ASC : absence de changement
                Cmin : absence de changement
                Cmax : diminution 9 %
                Recommandation concernant la co-administration :
                Aucune adaptation de la posologie n'est nécessaire.


                * INHIBITEURS DE LA PHOSPHODIESTERASE DE TYPE 5 (PDE-5)

                + Sildénafil (50 mg, dose unique)/Rilpivirine (1)
                Effets sur la concentration des médicaments - pourcentage moyen de variation de l'ASC, de la Cmax, de la Cmin :
                Sildénafil :
                ASC : absence de changement
                Cmin : NA
                Cmax : absence de changement
                Rilpivirine :
                ASC : absence de changement
                Cmin : absence de changement
                Cmax : absence de changement
                Recommandation concernant la co-administration :
                Aucune adaptation de la posologie n'est nécessaire.

                + Vardénafil
                + Tadalafil
                Effets sur la concentration des médicaments - pourcentage moyen de variation de l'ASC, de la Cmax, de la Cmin :
                Interaction avec les composants de ce médicament non étudiée. Ces médicaments appartiennent à une classe pour laquelle des interactions similaires sont prévisibles.
                Recommandation concernant la co-administration :
                Aucune adaptation de la posologie n'est nécessaire.


                * HYPNOTIQUES/SEDATIFS

                + Midazolam (2,5 mg, par voie orale, une fois par jour)/Ténofovir alafénamide
                + Midazolam (1 mg, par voie intraveineuse, une fois par jour)/Ténofovir alafénamide
                Effets sur la concentration des médicaments - pourcentage moyen de variation de l'ASC, de la Cmax, de la Cmin :
                Midazolam :
                ASC : augmentation 12 %
                Cmin : NA
                Cmax : augmentation 2 %
                Midazolam :
                ASC : augmentation 8 %
                Cmin : NA
                Cmax : diminution 1 %
                Recommandation concernant la co-administration :
                Aucune adaptation de la posologie n'est nécessaire.

                NA = non applicable
                (1) Cette étude d'interactions a été réalisée avec une dose de chlorhydrate de rilpivirine supérieure à la dose recommandée, pour évaluer l'effet maximal sur le médicament co-administré. La recommandation posologique est applicable à la dose de rilpivirine recommandée de 25 mg une fois par jour.
                (2) Etude menée sur emtricitabine/rilpivirine/fumarate de ténofovir disoproxil sous la forme d'un comprimé d'association à dose fixe.
                (3) Etude menée avec du voxilaprévir 100 mg supplémentaire pour atteindre les expositions aux voxilaprévir attendues chez les patients infectés par le VHC.

                - Etudes menées avec d'autres médicaments
                Au vu des études d'interactions médicamenteuses menées avec les composants de ce médicament, aucune interaction cliniquement significative n'est attendue lorsque ce médicament est associé aux médicaments suivants : buprénorphine, naloxone, norbuprénorphine et norgestimate/éthinylestradiol.
                 
                Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 13/09/2018
                Grossesse
                Recommandations et conduites à tenir
                 
                Effet spécialité
                Niveau(x) de risque
                • ADMINISTRATION A EVITER

                * Grossesse

                Aucune étude appropriée et contrôlée n'a été menée avec ce médicament ou ses composants chez la femme enceinte.

                Il existe des données limitées (moins de 300 grossesses) sur l'utilisation de la rilpivirine et du ténofovir alafénamide chez la femme enceinte (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi", "Propriétés pharmacodynamiques" et "Propriétés pharmacocinétiques"). Des niveaux d'exposition plus faibles à la rilpivirine ont été observés au cours de la grossesse, par conséquent la charge virale doit être étroitement surveillée. Un grand nombre de données chez la femme enceinte (plus de 1000 issues de grossesse exposée) n'a mis en évidence aucun effet malformatif, ni toxique pour le foetus ou le nouveau-né associé à l'emtricitabine.

                Les études effectuées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effets délétères directs ou indirects des composants de médicament sur la reproduction (Cf. rubrique "Sécurité préclinique").

                Par mesure de précaution, il est préférable d'éviter l'utilisation de ce médicament pendant la grossesse.
                Référence(s) officielle(s) : Rectificatif AMM européenne 13/09/2018

                Femme en âge de procréer
                Recommandations et conduites à tenir
                Recommandations
                • UTILISER UNE CONTRACEPTION EFFICACE
                * Femmes en âge de procréer/contraception chez les hommes et les femmes

                L'utilisation de ce médicament doit s'accompagner d'une méthode de contraception efficace (Cf. rubriques "Interactions").


                * Fertilité

                Aucune donnée relative à l'effet de ce médicament sur la fertilité chez l'être humain n'est actuellement disponible. Les études effectuées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effets délétères de l'emtricitabine, du chlorhydrate de rilpivirine ou du ténofovir alafénamide sur la fertilité (Cf. rubrique "Sécurité préclinique").
                Référence(s) officielle(s) : Rectificatif AMM européenne 13/09/2018
                Allaitement
                Données sur le passage dans le lait maternel
                Passage dans le lait Oui
                Fixation protéique Pas d'information
                Rapport concentration lait/plasma maternels Pas d'information
                Concentration dans 100 ml de lait maternel Pas d'information
                Recommandations et conduites à tenir
                Recommandations
                • ALLAITEMENT CONTRE-INDIQUE PENDANT TRT
                • ADMINISTRATION CONTRE-INDIQUEE

                * Allaitement

                L'emtricitabine est excrétée dans le lait maternel. On ne sait pas si la rilpivirine ou le ténofovir alafénamide sont excrétés dans le lait maternel. Les études effectuées chez l'animal ont montré que le ténofovir est excrété dans le lait.

                Il n'existe pas de données suffisantes sur les effets de chacun des composants de ce médicament chez les nouveau-nés/nourrissons, par conséquent ce médicament ne doit pas être utilisé pendant l'allaitement.

                Afin d'éviter la transmission du virus au nourrisson, il est déconseillé aux femmes infectées par le VIH d'allaiter leurs nourrissons quelles que soient les circonstances.
                Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 13/09/2018
                Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
                Recommandations
                • OUI
                • MODIFICATION COMPORTEMENT (CONDUCTEUR)
                • RISQUE D'ASTHENIE
                • RISQUE DE VERTIGE/ETOURDISSEMENT
                • RISQUE DE SOMNOLENCE
                Les patients doivent être informés qu'une fatigue, des vertiges et une somnolence ont été rapportés au cours de traitements avec les composants de ce médicament (Cf. rubrique "Effets indésirables"). Ces éléments sont à prendre en compte lorsque l'on évalue la capacité d'un patient à conduire ou à utiliser une machine.
                Référence(s) officielle(s):    Rectificatif AMM européenne 13/09/2018
                Les effets indésirables de la base Theriaque incluent d'une part les effets indésirables du RCP de la spécialité consultée, d'autre part une compilation bibliographique des effets indésirables des médicaments appartenant à la même classe thérapeutique.
                Déclaration des effets indésirables suspectés

                La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration: Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance.
                Site internet: www.ansm.sante.fr.

                Effets indésirables à dose thérapeutique   Cliquer ici pour obtenir tous les effets indésirables
                - Effets indésirables cliniques
                TROUBLES DE L'ETAT GENERAL(2 fiches)
                TROUBLES MENTAUX ET DU COMPORTEMENT(2 fiches)
                TROUBLES DU SYSTEME NERVEUX(3 fiches)
                TROUBLES DE LA PEAU ET DES APPENDICES(3 fiches)
                TROUBLES DU SYSTEME IMMUNITAIRE
                TROUBLES MUSCULO-SQUELETTIQUES(2 fiches)
                TROUBLES GASTRO-INTESTINAUX(3 fiches)
                TROUBLES HEPATO-BILIAIRES(3 fiches)
                TROUBLES PANCREATIQUES(2 fiches)
                TROUBLES METABOLISME ET NUTRITION(2 fiches)
                TROUBLES RENAUX ET GENITO-URINAIRES


                - Effets indésirables paracliniques
                TROUBLES DE LA PEAU ET DES APPENDICES
                TROUBLES DU SYSTEME IMMUNITAIRE
                TROUBLES SYSTEMES SANGUIN ET LYMPHATIQUE (2 fiches)
                TROUBLES MUSCULO-SQUELETTIQUES (2 fiches)
                TROUBLES HEPATO-BILIAIRES (2 fiches)
                TROUBLES PANCREATIQUES (3 fiches)
                TROUBLES METABOLISME ET NUTRITION (3 fiches)
                TROUBLES RENAUX ET GENITO-URINAIRES

                Effets indésirables en cas de surdosage   Cliquer ici pour obtenir tous les effets indésirables
                - Effets indésirables cliniques
                - Effets indésirables paracliniques

                Page générée en 0.3810 seconde(s)