PEGASYS 180MCG/0,5ML SOL INJ SER
PEGASYS 180 MICROGRAMMES, SOLUTION INJECTABLE EN SERINGUE PREREMPLIE
Fiche(s) d'identité interopérable
Historique des références officielles
    Lien vers la monographie ansm

Cette monographie a été revue le : 26/10/2023
Forme(s) pharmaceutique(s)
Voie(s) d'administration :
  • PARENTERALE (1)
  • SOUS-CUTANEE (2)
Forme(s) pharmaceutique(s) :
  • SOLUTION

  • SOLUTION INJECTABLE (2)(3)PEGYLEE
  • LIMPIDE INCOLORE OU JAUNE CLAIR
  • STERILE

Solution injectable.

La solution est limpide et incolore à jaune clair.

Référence(s) bibliographique(s) :
  • Référence(s) officielle(s) : Rectificatif AMM européenne 29/09/2022

  • (1) RCP ansm ou EMA
  • (2) Standard Terms
  • (3) Pharmacopée Européenne 4ème édition 2002
Composition
Précision(s) composition :
Chaque seringue de solution de 0,5 ml contient 180 microgrammes de peginterféron alfa-2a (*). Le dosage correspond à la quantité de la fraction interféron alfa-2a du peginterféron alfa-2a sans tenir compte de la pégylation.

(*) La substance active, le peginterféron alfa-2a, est un conjugué covalent de la protéine interféron alfa-2a produite par la technique de l'ADN recombinant dans Escherichia coli avec le bis-[monométhoxy polyéthylène glycol].

L'activité de ce médicament ne doit pas être comparée à celle d'une autre protéine pégylée ou non pégylée de la même classe thérapeutique. Pour plus d'informations, Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques".

- Excipient à effet notoire : Alcool benzylique (10 mg/1 ml)

Référence(s) officielle(s) : Rectificatif AMM européenne 29/09/2022

Classifications
  • Classe(s) pharmacothérapeutique(s) :
  • ANTIVIRAL CYTOKINE
  • ANTIVIRAL SYSTEMIQUE
  • CYTOKINE
  • CYTOTOXIQUE
  • CYTOTOXIQUE CYTOKINE
  • IMMUNOMODULATEUR
  • IMMUNOSTIMULANT
  • IMMUNOSTIMULANT CYTOKINE
  • INTERFERON
  • Classe(s) ATC (source Thériaque d'après l'OMS) :
  • ANTINEOPLASIQUES ET IMMUNOMODULATEURS : L
  • IMMUNOSTIMULANTS : L03
  • IMMUNOSTIMULANTS : L03A
  • INTERFERONS : L03AB
  • PEGINTERFERON ALFA-2A : L03AB11
  • Dose journalière usuelle DDD (source Thériaque d'après l'OMS) :
  • Voie : PARENTERALE - Dose : 26,0000 MICROGRAMME(S)
Nomenclature du code des marchés publics :
  • 18.07
  • Classe(s) EphMRA (source Club InterPharmaceutique) :
  • ANTINEOPLASIQUES ET IMMUNOMODULATEURS : L
  • IMMUNOSTIMULANTS : L03
  • INTERFERONS : L03B
  • INTERFERONS, ALPHA : L03B1

Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : Agent immunostimulant/Cytokine ; code ATC : L03AB11


* Mécanisme d'action

La conjugaison du PEG (bis-monométhoxy polyéthylène glycol) avec l'interféron alfa-2a donne un interféron alfa-2a pegylé. In vitro, ce médicament possède les activités antivirales et antiprolifératives qui sont caractéristiques de l'interféron alfa-2a.

L'interféron alfa-2a est conjugué au bis-[monométhoxy polyéthylène glycol] avec un degré de substitution d'une mole de polymère/mole de protéine. La masse moléculaire moyenne est de l'ordre de 60000 dont la fraction protéique représente environ 20000.


* Effets pharmacodynamiques

Chez les patients répondeurs atteints d'hépatite C, traités par ce médicament dosé à 180 microgrammes, les taux d'ARN du VHC baissent selon une courbe biphasique. La première phase de déclin se produit dans les 24 à 36 heures qui suivent la première dose de ce médicament et elle est suivie d'une seconde phase de déclin qui se prolonge sur les 4 à 16 semaines suivantes chez les patients qui obtiennent une réponse prolongée. La ribavirine n'a pas eu d'effet significatif sur la cinétique virale initiale au cours des premières 4 à 6 semaines chez les patients traités par l'association de ribavirine et d'interféron alfa-2a pegylé ou d'interféron alfa.


* Efficacité et tolérance

- Hépatite chronique B

. Valeur prédictive de la réponse
Une méta-analyse de 9 études cliniques portant sur ce médicament (n = 1 423) chez des patients atteints d'HCB AgHBe positif et AgHBe négatif a démontré que les taux d'AgHBs et d'ADN du VHB à la semaine 12 du traitement sont prédictifs du résultat final du traitement à la semaine 24 post-traitement dans certains génotypes. Les performances de ces biomarqueurs sont présentées ci-dessous. Il n'a pas pu être identifié de biomarqueur individuel avec une valeur seuil présentant à la fois l'ensemble des performances (valeur prédictive négative [VPN], sensibilité, spécificité) et des commodités pratiques (simplicité, praticité). L'opportunité d'un arrêt précoce du traitement doit être évaluée en fonction de la situation clinique.

Pour les patients AgHBe+ infectés par le VHB de génotype B et C, un taux d'AgHBs >20 000 UI/ml ou d'ADN du VHB >8 log10 UI/ml à la semaine 12 suivant le début du traitement est associé à une probabilité élevée de ne pas obtenir une séroconversion AgHBe et un taux d'ADN du VHB <2 000 UI/ml à la semaine 24 post-traitement (VPN >90 %). Pour le VHB de génotype A et D, la taille des sous-groupes était insuffisante pour être analysée.

Pour les patients AgHBe- infectés par le VHB de génotype D, un taux d'AgHBs >20 000 UI/ml ou d'ADN du VHB >6,5 log10 UI/ml à la semaine 12 suivant le début du traitement est associé à une probabilité élevée de ne pas obtenir un taux d'ADN du VHB <2 000 UI/ml et une normalisation des ALAT à la semaine 24 post-traitement. La taille du sous-groupe de patients infectés par le VHB de génotype A était insuffisante pour être analysée. Aucun biomarqueur avec des performances acceptables n'a pu être identifié pour les patients AgHBe- infectés par le VHB de génotype B ou C.

D'autres biomarqueurs sous traitement ayant fait l'objet d'une publication, prédictifs du résultat final du traitement par ce médicament peuvent être envisagés.

Performances des biomarqueurs individuels à la semaine 12 de traitement chez des patients atteints d'HCB AgHBe positif et AgHBe négatif selon le génotype

AgHBe+(a)

- Génotype : B
. Valeur seuil (UI/ml) : AgHBs >20 000
. VPN : 0,93
. Sensibilité : 0,96
. Spécificité : 0,23

- Génotype : B
. Valeur seuil (UI/ml) : ADN du VHB >8 log10
. VPN : 0,90
. Sensibilité : 0,94
. Spécificité : 0,26

- Génotype : C
. Valeur seuil (UI/ml) : AgHBs >20 000
. VPN : 0,96
. Sensibilité : 0,97
. Spécificité : 0,22

- Génotype : C
. Valeur seuil (UI/ml) : ADN du VHB >8 log10
. VPN : 0,98
. Sensibilité : 0,98
. Spécificité : 0,19

AgHBe-(a)

- Génotype : D
. Valeur seuil (UI/ml) : AgHBs >20 000
. VPN : 0,91
. Sensibilité : 0,94
. Spécificité : 0,16

- Génotype : D
. Valeur seuil (UI/ml) : ADN du VHB >6,5 log10
. VPN : 1,00
. Sensibilité : 1,00
. Spécificité : 0,11

VPN= valeur prédictive négative ; Sensibilité = % de tous les répondeurs ne satisfaisant pas aux règles d'arrêt ; Spécificité : % de tous les non-répondeurs satisfaisant aux règles d'arrêt

(a) La réponse au traitement pour les patients AgHBe+ était définie par une séroconversion AgHBe (définie comme une perte de l'AgHBe et la présence d'anticorps anti-HBe) + un taux d'ADN du VHB <2 000 UI/ml à 6 mois post-traitement et la réponse au traitement pour les patients AgHBe- était définie par un taux d'ADN du VHB <2 000 UI/ml + une normalisation des ALAT à 6 mois post-traitement.

Tous les essais cliniques ont inclus des patients atteints d'HCB, présentant une réplication virale active, quantifiée par la mesure de l'ADN du VHB, des taux élevés d'ALAT et une biopsie hépatique compatible avec une hépatite chronique. L'étude WV16240 a inclus des patients AgHBe+, alors que l'étude WV16241 a inclus des patients AgHBe- et anticorps anti-HBe+. Dans les deux études, le traitement a duré 48 semaines avec un suivi sans traitement de 24 semaines. Les deux études ont comparé l'association ce médicament plus placebo à l'association de ce médicament plus lamivudine et à la lamivudine seule. Aucun patient co-infecté par le VHB et le VIH n'a été inclus dans ces essais.

Les données ci-dessous présentent les taux de réponse obtenus à la fin du suivi pour les deux études. Dans l'étude WV16240, les critères principaux d'efficacité étaient la séroconversion AgHBe et un taux d'ADN du VHB inférieur à 105 copies/ml. Dans l'étude WV16241, les critères principaux d'efficacité étaient la normalisation des ALAT et un taux d'ADN du VHB inférieur à 2 x 10 puissance 4 copies/ml. L'ADN du VHB a été mesuré par le test COBAS AMPLICORTM HBV MONITOR (limite de détection : 200 copies/ml).

Un total de 283/1351 (21 %) patients avait une fibrose sévère ou une cirrhose, 85/1351 (6 %) avaient une cirrhose. Il n'y a pas eu de différence en terme de taux de réponse entre ces patients et ceux qui n'avaient pas de fibrose sévère ou de cirrhose.

Réponses sérologiques, virologiques et biochimiques chez des patients atteints d'hépatite chronique B :

-> AgHBe+ ; étude WV16240

- N
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et placebo : N = 271
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et lamivudine 100 mg : N = 271
. Lamivudine 100 mg : N = 272

- Séroconversion AgHBe
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et placebo : 32 % (#)
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et lamivudine 100 mg : 27 %
. Lamivudine 100 mg : 19 %

- Réponse ADN-VHB (*)
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et placebo : 32 % (#)
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et lamivudine 100 mg : 34 %
. Lamivudine 100 mg : 22 %

- Normalisation ALAT
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et placebo : 41 % (#)
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et lamivudine 100 mg : 39 %
. Lamivudine 100 mg : 28 %

- Séroconversion AgHBs
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et placebo : 3 % (#)
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et lamivudine 100 mg : 3 %
. Lamivudine 100 mg : 0 %

-> AgHBe- et anticorps anti-HBe+ ; étude WV16241

- N
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et placebo : N = 177
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et lamivudine 100 mg : N = 179
. Lamivudine 100 mg : N = 181

- Séroconversion AgHBe
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et placebo : N/A
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et lamivudine 100 mg : N/A
. Lamivudine 100 mg : N/A

- Réponse ADN-VHB (*)
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et placebo : 43 % (#)
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et lamivudine 100 mg : 44 %
. Lamivudine 100 mg : 29 %

- Normalisation ALAT
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et placebo : 59 % (#)
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et lamivudine 100 mg : 60 %
. Lamivudine 100 mg : 44 %

- Séroconversion AgHBs
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et placebo : 3 %
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et lamivudine 100 mg : 2 %
. Lamivudine 100 mg : 0 %

(*) Pour les patients AgHBe+ : ADN du VHB < 10 puissance 5 copies/ml
Pour les patients AgHBe- et anticorps anti-HBe+ : ADN du VHB < 2 x 10 puissance 4 copies/ml

(#) valeur de p (par rapport à la lamivudine) < 0,01 (test de Cochran-Mantel-Haenszel)

La réponse histologique a été similaire dans les trois groupes dans chacune des 2 études ; toutefois, les patients ayant une réponse maintenue 24 semaines après l'arrêt du traitement ont eu significativement plus de chance de présenter une amélioration histologique.

Tous les patients ayant terminé les études de phase III pouvaient être inclus dans une étude de suivi à long terme (WV16866). Chez les patients inclus dans l'étude de suivi à long terme et ayant reçu du peginterféron alfa-2a recombinant en monothérapie dans l'étude WV16240, le taux de séroconversion prolongée AgHBe, 12 mois après l'arrêt du traitement, était de 48 % (73/153). Chez les patients ayant reçu du peginterféron alfa-2a recombinant en monothérapie dans l'étude WV16241, les taux de réponses virologique et biochimique 12 mois après l'arrêt du traitement étaient respectivement de 42 % (41/97) pour l'ADN du VHB et de 59 % (58/99) pour la normalisation des ALAT.


-> Hépatite chronique C

- Valeur prédictive de la réponse

Veuillez vous référer à la rubrique "Posologie et mode d'administration".

- Dose-réponse en monothérapie

Dans une comparaison directe avec la dose de 90 microgrammes, la dose de 180 microgrammes a été associée à une réponse virologique prolongée supérieure chez les patients cirrhotiques, cependant dans une étude chez les patients non cirrhotiques des résultats similaires ont été obtenus avec le 135 microgrammes et le 180 microgrammes.

- Résumé des essais cliniques chez les patients adultes naïfs

Dans tous les essais cliniques, les patients inclus n'avaient jamais été traités par interféron et présentaient une hépatite chronique C confirmée par des taux sériques d'ARN du VHC détectables, des taux d'ALAT élevés (à l'exception de l'étude NR16071) et une biopsie hépatique compatible avec une hépatite chronique. L'étude NV15495 a recruté exclusivement des patients présentant un diagnostic histologique de cirrhose (environ 80 %) ou de pré-cirrhose (environ 20 %). L'étude NR15961 n'a porté que sur des patients co-infectés par le VIH et le VHC (Cf. ci-dessous). Ces patients présentaient une infection VIH stable et le nombre moyen de CD4 était de 500/microlitre.
Les schémas thérapeutiques, la durée du traitement et les réponses virologiques des patients atteints d'une mono-infection par le VHC ou d'une co-infection par le VIH et le VHC sont présentés ci-dessous. La réponse virologique est définie par la non-détection d'ARN du VHC avec le test COBAS AMPLICOR(TM) VHC, version 2.0 (limite de détection 100 copies/ml, soit l'équivalent de 50 Unités Internationales/ml) et la réponse prolongée est représentée par la non-détection d'ARN du VHC approximativement 6 mois après la fin du traitement.

Réponses virologiques chez des patients infectés par le VHC : chez des patients infectés par le VHC

-> Peginterféron alfa-2a recombinant en monothérapie ; patients non cirrhotiques et cirrhotiques ; étude NV15496 + NV15497 + NV15801

- N
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes : N = 701 ; 48 semaines
. Interféron alfa-2a 6 MUI/3 MUI et 3 MUI : N = 478 ; 48 semaines

- Réponse à la fin du traitement
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes : 55 - 69 %
. Interféron alfa-2a 6 MUI/3 MUI et 3 MUI : 22 - 28 %

- Réponse prolongée tous génotypes
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes : 28 - 39 %
. Interféron alfa-2a 6 MUI/3 MUI et 3 MUI : 11 - 19 %


-> Peginterféron alfa-2a recombinant ; patients cirrhotiques ; étude NV15495

- N
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes : N = 87 ; 48 semaines
. Interféron alfa-2a 3 MUI : N = 88 ; 48 semaines

- Réponse à la fin du traitement
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes : 44 %
. Interféron alfa-2a 3 MUI : 14 %

- Réponse prolongée tous génotypes
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes : 30 % (*)
. Interféron alfa-2a 3 MUI : 8 % (*)


-> Peginterféron alfa-2a recombinant en association ; patients non cirrhotiques et cirrhotiques ; étude NV15942

- N
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et ribavirine 1000/1200 mg : N = 436 ; 48 semaines

- Réponse à la fin du traitement
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et ribavirine 1000/1200 mg : 68 %

- Réponse prolongée tous génotypes
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et ribavirine 1000/1200 mg : 63 %


-> Peginterféron alfa-2a recombinant en association ; patients non cirrhotiques et cirrhotiques ; étude NV15801

- N
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et ribavirine 1000/1200 mg : N = 453 ; 48 semaines
. Interféron alfa-2b 3 MUI et ribavirine 1000/1200 mg : N = 444 ; 48 semaines

- Réponse à la fin du traitement
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et ribavirine 1000/1200 mg : 69 %
. Interféron alfa-2b 3 MUI et ribavirine 1000/1200 mg : 52 %

- Réponse prolongée tous génotypes
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et ribavirine 1000/1200 mg : 54 % (**)
. Interféron alfa-2b 3 MUI et ribavirine 1000/1200 mg : 45 % (**)

(*) L'intervalle de confiance à 95 % est de 11 % à 33 % ; p = 0,001 (test de Cochran-Mantel-Haenszel).
(**) L'intervalle de confiance à 95 % est de 3 % à 16 % ; p = 0,003 (test de Cochran-Mantel-Haenszel).

Les réponses virologiques des patients mono-infectés par le VHC traités par peginterféron alfa-2a recombinant en monothérapie et par peginterféron alfa-2a recombinant en association avec la ribavirine, en fonction du génotype et de la charge virale initiale, et de la charge virale initiale et de la réponse virologique rapide à la semaine 4 sont présentées ci-dessous. Les résultats de l'étude NV15942 justifient la recommandation d'un traitement en fonction du génotype, de la charge virale initiale et de la réponse virologique à la semaine 4 (Cf. rubrique "Posologie").

En général, les différents schémas thérapeutiques n'ont pas été influencés l'existence ou non d'une cirrhose ou par la charge virale ; par conséquent les recommandations de traitement pour les génotypes 1, 2 ou 3 sont indépendantes de cette caractéristique initiale.

Réponse virologique prolongée en fonction du génotype et de la charge virale après un traitement par peginterféron alfa-2a recombinant en association avec la ribavirine chez des patients infectés par le VHC

-> Etude NV15942

- Génotype 1
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et ribavirine 800 mg (24 semaines) : 29 % (29/101)
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et ribavirine 1000/1200 mg (24 semaines) : 42 % (49/118) (*)
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et ribavirine 800 mg (48 semaines) : 41 % (102/250) (*)
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et ribavirine 1000/1200 mg (48 semaines) : 52 % (142/271) (*)

- Génotype 1 ; charge virale faible
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et ribavirine 800 mg (24 semaines) : 41 % (21/51)
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et ribavirine 1000/1200 mg (24 semaines) : 52 % (37/71)
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et ribavirine 800 mg (48 semaines) : 55 % (33/60)
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et ribavirine 1000/1200 mg (48 semaines) : 65 % (55/85)

- Génotype 1 ; charge virale élevée
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et ribavirine 800 mg (24 semaines) : 16 % (8/50)
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et ribavirine 1000/1200 mg (24 semaines) : 26 % (12/47)
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et ribavirine 800 mg (48 semaines) : 36 % (69/190)
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et ribavirine 1000/1200 mg (48 semaines) : 47 % (87/186)

- Génotype 2/3
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et ribavirine 800 mg (24 semaines) : 84 % (81/96)
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et ribavirine 1000/1200 mg (24 semaines) : 81 % (117/144)
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et ribavirine 800 mg (48 semaines) : 79 % (78/99)
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et ribavirine 1000/1200 mg (48 semaines) : 80 % (123/153)

- Génotype 2/3 ; charge virale faible
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et ribavirine 800 mg (24 semaines) : 85 % (29/34)
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et ribavirine 1000/1200 mg (24 semaines) : 83 % (39/47)
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et ribavirine 800 mg (48 semaines) : 88 % (29/33)
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et ribavirine 1000/1200 mg (48 semaines) : 77 % (37/48)

- Génotype 2/3 ; charge virale élevée
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et ribavirine 800 mg (24 semaines) : 84 % (52/62)
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et ribavirine 1000/1200 mg (24 semaines) : 80 % (78/97)
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et ribavirine 800 mg (48 semaines) : 74 % (49/66)
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et ribavirine 1000/1200 mg (48 semaines) : 82 % (86/105)

- Génotype 4
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et ribavirine 800 mg (24 semaines) : (0/5)
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et ribavirine 1000/1200 mg (24 semaines) : (8/12)
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et ribavirine 800 mg (48 semaines) : (5/8)
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et ribavirine 1000/1200 mg (48 semaines) : (9/11)


-> Etude NV15801

- Génotype 1
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et ribavirine 1000/1200 mg (48 semaines) : 45 % (134/298)
. Interféron alfa-2b 3 MUI et ribavirine 1000/1200 mg (48 semaines) : 36 % (103/285)

- Génotype 1 ; charge virale faible
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et ribavirine 1000/1200 mg (48 semaines) : 53 % (61/115)
. Interféron alfa-2b 3 MUI et ribavirine 1000/1200 mg (48 semaines) : 44 % (41/94)

- Génotype 1 ; charge virale élevée
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et ribavirine 1000/1200 mg (48 semaines) : 40 % (73/182)
. Interféron alfa-2b 3 MUI et ribavirine 1000/1200 mg (48 semaines) : 33 % (62/189)

- Génotype 2/3
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et ribavirine 1000/1200 mg (48 semaines) : 71 % (100/140)
. Interféron alfa-2b 3 MUI et ribavirine 1000/1200 mg (48 semaines) : 61 % (88/145)

- Génotype 2/3 ; charge virale faible
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et ribavirine 1000/1200 mg (48 semaines) : 76 % (28/37)
. Interféron alfa-2b 3 MUI et ribavirine 1000/1200 mg (48 semaines) : 65 % (34/52)

- Génotype 2/3 ; charge virale élevée
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et ribavirine 1000/1200 mg (48 semaines) : 70 % (72/103)
. Interféron alfa-2b 3 MUI et ribavirine 1000/1200 mg (48 semaines) : 58 % (54/93)

- Génotype 4
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et ribavirine 1000/1200 mg (48 semaines) : (10/13)
. Interféron alfa-2b 3 MUI et ribavirine 1000/1200 mg (48 semaines) : (5/11)

Charge virale faible : < ou = 800000 UI/ml
Charge virale élevée : > 800000 UI/ml
(*) Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes + ribavirine 1000/1200 mg pendant 48 semaines versus peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes + ribavirine 800 mg pendant 48 semaines : Odds Ratio (intervalle de confiance à 95 %) = 1,52 (1,07 à 2,17) ; p = 0,020 (test de Cochran-Mantel-Haenszel).
(*) Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes + ribavirine 1000/1200 mg pendant 48 semaines versus peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes + ribavirine 1000/1200 mg pendant 24 semaines : Odds Ratio (intervalle de confiance à 95 %) = 2,12 (1,30 à 3,46) ; p = 0,002 (test de Cochran-Mantel- Haenszel).

La possibilité d'envisager une durée plus courte de traitement de 24 semaines chez les patients de génotype 1 et 4 a été étudiée en fonction d'une réponse virologique rapide prolongée obtenue chez des patients avec réponse virologique rapide à la semaine 4 dans les études NV15942 et ML17131 (Cf. ci-dessous).

Réponse virologique prolongée en fonction d'une réponse virologique rapide à la semaine 4 pour les génotypes 1 et 4 après traitement par peginterféron alfa-2a en association avec la ribavirine chez des patients infectés par le VHC

-> Etude NV15942

- Génotype 1 avec RVR
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et ribavirine 1000/1200 mg (24 semaines) : 90 % (28/31)
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et ribavirine 1000/1200 mg (48 semaines) : 92 % (47/51)

- Génotype 1 avec RVR, charge virale faible
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et ribavirine 1000/1200 mg (24 semaines) : 93 % (25/27)
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et ribavirine 1000/1200 mg (48 semaines) : 96 % (26/27)

- Génotype 1 avec RVR, charge virale élevée
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et ribavirine 1000/1200 mg (24 semaines) : 75 % (3/4)
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et ribavirine 1000/1200 mg (48 semaines) : 88 % (21/24)

- Génotype 1 sans RVR
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et ribavirine 1000/1200 mg (24 semaines) : 24 % (21/87)
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et ribavirine 1000/1200 mg (48 semaines) : 43 % (95/220)

- Génotype 1 sans RVR, charge virale faible
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et ribavirine 1000/1200 mg (24 semaines) : 27 % (12/44)
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et ribavirine 1000/1200 mg (48 semaines) : 50 % (31/62)

- Génotype 1 sans RVR, charge virale élevée
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et ribavirine 1000/1200 mg (24 semaines) : 21 % (9/43)
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et ribavirine 1000/1200 mg (48 semaines) : 41 % (64/158)

- Génotype 4 avec RVR
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et ribavirine 1000/1200 mg (24 semaines) : (5/6)
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et ribavirine 1000/1200 mg (48 semaines) : (5/5)

- Génotype 4 sans RVR
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et ribavirine 1000/1200 mg (24 semaines) : (3/6)
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et ribavirine 1000/1200 mg (48 semaines) : (4/6)


-> Etude ML17131

- Génotype 1 avec RVR
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et ribavirine 1000/1200 mg (24 semaines) : 77 % (59/77)

- Génotype 1 avec RVR, charge virale faible
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et ribavirine 1000/1200 mg (24 semaines) : 80 % (52/65)

- Génotype 1 avec RVR, charge virale élevée
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et ribavirine 1000/1200 mg (24 semaines) : 58 % (7/12)

- Génotype 4 sans RVR
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et ribavirine 1000/1200 mg (24 semaines) : 92 % (22/24)

Charge virale faible : < ou = 800 000 UI/ml
Charge virale élevée : > 800 000 UI/ml
RVR = réponse virologique rapide (ARN du VHC indétectable) à semaine 4 et ARN du VHC indétectable à semaine 24

Bien que limitées, les données indiquent qu'une durée plus courte de traitement de 24 semaines peut être associée à un risque plus élevé de rechute (Cf. ci-dessous).

Rechute de la réponse virologique à la fin du traitement chez la population présentant une réponse virologique rapide

-> Etude NV15942

- Génotype 1 avec RVR
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et ribavirine 1000/1200 mg (24 semaines) : 6,7 % (2/30)
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et ribavirine 1000/1200 mg (48 semaines) : 4,3 % (2/47)

- Génotype 1 avec RVR, charge virale faible
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et ribavirine 1000/1200 mg (24 semaines) : 3,8 % (1/26)
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et ribavirine 1000/1200 mg (48 semaines) : 0 % (0/25)

- Génotype 1 avec RVR, charge virale élevée
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et ribavirine 1000/1200 mg (24 semaines) : 25 % (1/4)
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et ribavirine 1000/1200 mg (48 semaines) : 9,1 % (2/22)

- Génotype 4 avec RVR
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et ribavirine 1000/1200 mg (24 semaines) : (0/5)
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et ribavirine 1000/1200 mg (48 semaines) : (0/5)

-> Etude NV15801

- Génotype 1 avec RVR
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et ribavirine 1000/1200 mg (48 semaines) : 0 % (0/24)

- Génotype 1 avec RVR, charge virale faible
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et ribavirine 1000/1200 mg (48 semaines) : 0 % (0/17)

- Génotype 1 avec RVR, charge virale élevée
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et ribavirine 1000/1200 mg (48 semaines) : 0 % (0/7)

- Génotype 4 avec RVR
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et ribavirine 1000/1200 mg (48 semaines) : 0 % (0/4)

La possibilité de raccourcir la durée de traitement à 16 semaines chez les patients de génotype 2 ou 3 a été étudiée en fonction d'une réponse virologique prolongée obtenue chez des patients avec réponse virologique rapide à la semaine 4 dans l'étude NV17317 (Cf. ci-dessous).

Dans l'étude NV17317, chez les patients infectés par un génotype viral 2 ou 3, tous les patients ont reçu du peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes une fois par semaine en sous cutanée et une dose de ribavirine de 800 mg et ont été randomisés pour une durée de traitement de 16 ou 24 semaines. La réponse virologique prolongée obtenue avec un traitement de 16 semaines a été plus faible (65%) que celle obtenue avec un
traitement de 24 semaines (76%) (p < 0,0001).

La réponse virologique prolongée obtenue avec un traitement de 16 semaines et un traitement de 24 semaines a également été examinée au cours d'une analyse rétrospective dans un sous-groupe de patients qui avaient une charge virale initiale faible et dont le taux d'ARN du VHC était négatif à la semaine 4 (Cf. ci-dessous).

Reponse virologique prolongée globale et en fonction de la réponse virologique rapide à la semaine 4 pour les génotypes 2 ou 3 après un traitement par peginterféron alfa-2a recombinant en association avec la ribavirine chez des patients infectés par le VHC.

-> Etude NV17317

- Génotype 2 ou 3
. Peginterféron alfa-2a recombinant et ribavirine 800 mg 16 semaines : 65% (443/679)
. Peginterféron alfa-2a recombinant et ribavirine 800 mg 24 semaines : 76% (478/630)
. Différence entre les traitements et intervalle de confiance à 95% : -10,6% [-15,5% ; -0,06%]
. p < 0,0001

- Génotype 2 ou 3 avec RVR
. Peginterféron alfa-2a recombinant et ribavirine 800 mg 16 semaines : 82% (378/461)
. Peginterféron alfa-2a recombinant et ribavirine 800 mg 24 semaines : 90% (370/410)
. Différence entre les traitements et intervalle de confiance à 95% : -8,2% [-12,8% ; -3,7%]
. p = 0,0006

- Génotype 2 ou 3 avec RVR et charge virale faible
. Peginterféron alfa-2a recombinant et ribavirine 800 mg 16 semaines : 89% (147/166)
. Peginterféron alfa-2a recombinant et ribavirine 800 mg 24 semaines : 94% (141/150)
. Différence entre les traitements et intervalle de confiance à 95% : -5,4% [-12% ; 0,9%]
. p = 0,11

- Génotype 2 ou 3 avec RVR et charge virale élevée
. Peginterféron alfa-2a recombinant et ribavirine 800 mg 16 semaines : 78% (231/295)
. Peginterféron alfa-2a recombinant et ribavirine 800 mg 24 semaines : 88% (229/260)
. Différence entre les traitements et intervalle de confiance à 95% : -9,7% [-15,9% ; -3,6%]
. p = 0,002

Charge virale faible : < ou = 800 000 UI/ml
Charge virale élevée : > 800 000 UI/ml
RVR = réponse virologique rapide (ARN du VHC indétectable) à semaine 4

On ne sait pas actuellement si une posologie plus élevée de ribavirine (ex : 1000/1200 mg/jour selon le poids) conduit à des taux de réponse virologique prolongée plus élevés qu'une posologie de 800 mg/jour, lorsque la durée du traitement est réduite à 16 semaines.

Les données indiquent qu'une durée plus courte de traitement de 16 semaines est associée à un risque plus élevé de rechute (Cf. ci-dessous).

Rechute de la réponse virologique après la fin du traitement chez les patients de génotype 2 ou 3 avec une réponse virologique rapide

- Génotype 2 ou 3 avec RVR
. Peginterféron alfa-2a recombinant et ribavirine 800 mg 16 semaines : 15% (67/439)
. Peginterféron alfa-2a recombinant et ribavirine 800 mg 24 semaines : 6% (23/386)
. Différence entre les traitements et intervalle de confiance à 95% : 9,3% [5,2% ; 13,6%]
. p < 0,0001

- Génotype 2 ou 3 avec RVR et charge virale faible
. Peginterféron alfa-2a recombinant et ribavirine 800 mg 16 semaines : 6% (10/155)
. Peginterféron alfa-2a recombinant et ribavirine 800 mg 24 semaines : 1% (2/141)
. Différence entre les traitements et intervalle de confiance à 95% : 5% [0,6% ; 10,3%]
. p = 0,04

- Génotype 2 ou 3 avec RVR et charge virale élevée
. Peginterféron alfa-2a recombinant et ribavirine 800 mg 16 semaines : 20% (57/284)
. Peginterféron alfa-2a recombinant et ribavirine 800 mg 24 semaines : 9% (21/245)
. Différence entre les traitements et intervalle de confiance à 95% : 11,5% [5,6% ; 17,4%]
. p = 0,0002

Charge virale faible : < ou = 800 000 UI/ml
Charge virale élevée : > 800 000 UI/ml
RVR = réponse virologique rapide (ARN du VHC indétectable) à semaine 4

Ce médicament a également démontré une efficacité supérieure par rapport à l'interféron alfa-2a en termes de réponse histologique, y compris chez les patients cirrhotiques et/ou les patients co-infectés par le VIH et le VHC.

- Patients ayant une hépatite chronique C non-répondeurs à un précédent traitement

Dans l'étude MV17150, des patients qui étaient non-répondeurs à un précédent traitement par interféron alpha-2b pégylé et ribavirine ont été randomisés dans quatre groupes différents de traitements :
. Peginterféron alfa-2a 360 microgrammes/semaine pendant 12 semaines, suivi de 180 microgrammes/semaine
pendant 60 semaines supplémentaires ;
. Peginterféron alfa-2a 360 microgrammes/semaine pendant 12 semaines, suivi de 180 microgrammes/semaine
pendant 36 semaines supplémentaires ;
. Peginterféron alfa-2a 180 microgrammes/semaine pendant 72 semaines ;
. Peginterféron alfa-2a 180 microgrammes/semaine pendant 48 semaines.
Tous les patients ont reçu de la ribavirine (1000 ou 1200 mg/jour) en association avec le peginterféron alfa-2a. Tous les bras de traitement comportaient un suivi de 24 semaines après l'arrêt du traitement.

L'analyse par régression multiple et l'analyse poolée des groupes de patients évaluant l'influence de la durée de traitement et l'utilisation d'une dose d'induction ont clairement identifié la durée de traitement de 72 semaines comme le facteur principal pour parvenir à une réponse virologique prolongée. Les différents taux de réponse virologique prolongée (RVP) en fonction de la durée de traitement, des données démographiques et des meilleures réponses au traitement précédent sont présentées ci-dessous.

Réponse Virologique (RV) à la semaine 12 et Réponse Virologique Prolongée (RVP) chez les patients ayant présenté une Réponse Virologique à la semaine 12, après traitement par peginterféron alfa-2a en association avec la ribavirine chez des patients non-répondeurs à un précédent traitement par peginterféron alpha-2b/ribavirine

-> Peginterféron 360/180 ou 180 microgrammes et ribavirine 1000/1200 mg 72 ou 48 semaines (N=942)

- Patients avec RV à la semaine 12 (a) : N=876
- Population totale : 18% (157/876)
. Charge virale faible : 35% (56/159)
. Charge virale élevée : 14% (97/686)
- Génotype 1/4 : 17% (140/846)
. Charge virale faible : 35% (54/154)
. Charge virale élevée : 13% (84/663)
- Génotype 2/3 : 58% (15/26)
. Charge virale faible : (2/5)
. Charge virale élevée : (11/19)
- Statut cirrhotique
. Cirrhose : 8% (19/239)
. Absence de cirrhose : 22% (137/633)
- Meilleure réponse durant un précédent traitement
. Baisse de l'ARN du VHC > ou = 2 log10 : 28% (34/121)
. Baisse de l'ARN du VHC < 2 log10 : 12% (39/323)
. Meilleure réponse précédente manquante : 19% (84/432)

-> Peginterféron 360/180 ou 180 microgrammes et ribavirine 1000/1200 mg 72 semaines (N=473)

- RVP chez les patients avec RV à la semaine 12 (b) : N=100
- Population totale : 57% (57/100)
. Charge virale faible : 63% (22/35)
. Charge virale élevée : 54% (34/63)
- Génotype 1/4 : 55% (52/94)
. Charge virale faible : 63% (22/35)
. Charge virale élevée : 52% (30/58)
- Génotype 2/3 : (4/5)
. Charge virale faible : -
. Charge virale élevée : (3/4)
- Statut cirrhotique
. Cirrhose : (6/13)
. Absence de cirrhose : 59% (51/87)
- Meilleure réponse durant un précédent traitement
. Baisse de l'ARN du VHC > ou = 2 log10 : 68% (15/22)
. Baisse de l'ARN du VHC < 2 log10 : 64% (16/25)
. Meilleure réponse précédente manquante : 49% (26/53)

-> Peginterféron 360/180 ou 180 microgrammes et ribavirine 1000/1200 mg 48 semaines (N=469)

- RVP chez les patients avec RV à la semaine 12 (b) : N=57
- Population totale : 35% (20/57)
. Charge virale faible : 38% (8/21)
. Charge virale élevée : 32% (11/34)
- Génotype 1/4 : 35% (16/46)
. Charge virale faible : 37% (7/19)
. Charge virale élevée : 35% (9/26)
- Génotype 2/3 : (3/10)
. Charge virale faible : (1/2)
. Charge virale élevée : (1/7)
- Statut cirrhotique
. Cirrhose : (3/6)
. Absence de cirrhose : 34% (17/50)
- Meilleure réponse durant un précédent traitement
. Baisse de l'ARN du VHC > ou = 2 log10 : (6/12)
. Baisse de l'ARN du VHC < 2 log10 : (5/14)
. Meilleure réponse précédente manquante : 29% (9/31)

Charge virale élevée : > 800000 UI/ml, Charge virale faible : < ou = 800000 UI/ml.
(a) Les patients pour qui la suppression du virus a été atteinte (ARN du VHC indétectable, <50 UI/ml) à la semaine 12 ont été considérés comme présentant une réponse virologique à la semaine 12. Les patients dont les résultats d'ARN du VHC étaient manquants à la semaine 12 ont été exclus de l'analyse.
(b) Les patients pour qui la suppression du virus a été atteinte à la semaine 12 mais dont les résultats d'ARN du VHC étaient manquants à la fin du suivi ont été considérés comme étant non-répondeurs.

Dans l'étude HALT-C, des patients ayant une hépatite chronique C et une fibrose avancée ou une cirrhose non-répondeurs à un précédent traitement par interféron alpha ou interféron alpha pégylé en monothérapie ou en association avec la ribavirine ont été traités par peginterféron alfa-2a 180 microgrammes par semaine et par la ribavirine 1000/1200 mg par jour. Les patients qui ont obtenu un taux d'ARN du VHC indétectable après 20 semaines de traitement ont poursuivi le traitment par peginterféron alfa-2a en association avec la ribavirine pour une durée totale de traitement de 48 semaines et ont ensuite été suivis 24 semaines après la fin du traitement. La probabilité d'obtention d'une réponse virologique prolongée varie en fonction du traitement précédemment reçu ; cf. ci-dessous.

Réponse virologique prolongée dans l'étude HALT-C en fonction du traitement précédemment reçu chez des patients non-répondeurs

* Peginterféron alfa-2a 180 microgrammes et ribavirine 1000/1200mg 48 semaines

- Précédent traitement
. Interféron : 27% (70/255)
. Interféron pégylé : 34% (13/38)
. Interféron et ribavirine : 13% (90/692)
. Interféron pégylé et ribavirine : 11% (7/61)


- Patients co-infectés par le VIH et le VHC

Les réponses virologiques des patients traités par peginterféron alfa-2a en monothérapie et par peginterféron alfa-2a en association avec la ribavirine en fonction du génotype et de la charge virale initiale chez les patients co-infectés par le VIH et le VHC sont présentées ci-dessous.

Réponse virologique prolongée en fonction du génotype et de la charge virale après un traitement par peginterféron alfa-2a recombinant en association avec la ribavirine chez des patients co-infectés par le VIH et le VHC

-> Etude NR15961

- Tous les patients
. Interféron alfa-2a 3 MUI et ribavirine 800 mg (48 semaines) : 12 % (33/285) (*)
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et placebo (48 semaines) : 20 % (58/286) (*)
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et ribavirine 800 mg (48 semaines) : 40 % (116/289) (*)

- Génotype 1
. Interféron alfa-2a 3 MUI et ribavirine 800 mg (48 semaines) : 7 % (12/171)
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et placebo (48 semaines) : 14 % (24/175)
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et ribavirine 800 mg (48 semaines) : 29 % (51/176)

- Génotype 1 , charge virale faible
. Interféron alfa-2a 3 MUI et ribavirine 800 mg (48 semaines) : 19 % (8/42)
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et placebo (48 semaines) : 38 % (17/45)
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et ribavirine 800 mg (48 semaines) : 61 % (28/46)

- Génotype 1 ; charge virale forte
. Interféron alfa-2a 3 MUI et ribavirine 800 mg (48 semaines) : 3 % (4/129)
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et placebo (48 semaines) : 5 % (7/130)
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et ribavirine 800 mg (48 semaines) : 18 % (23/130)

- Génotype 2-3
. Interféron alfa-2a 3 MUI et ribavirine 800 mg (48 semaines) : 20 % (18/89)
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et placebo (48 semaines) : 36 % (32/90)
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et ribavirine 800 mg (48 semaines) : 62 % (59/95)

- Génotype 2/3 ; charge virale faible
. Interféron alfa-2a 3 MUI et ribavirine 800 mg (48 semaines) : 27 % (8/30)
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et placebo (48 semaines) : 38 % (9/24)
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et ribavirine 800 mg (48 semaines) : 61 % (17/28)

- Génotype 2/3 ; charge virale forte
. Interféron alfa-2a 3 MUI et ribavirine 800 mg (48 semaines) : 17 % (10/59)
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et placebo (48 semaines) : 35 % (23/66)
. Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes et ribavirine 800 mg (48 semaines) : 63 % (42/67)

Charge virale faible : < ou = 800000 UI/ml
Charge virale élevée : > 800000 UI/ml
(*) Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes + ribavirine 800 mg versus interféron alfa-2a 3 MUI + ribavirine 800 mg : Odds Ratio (intervalle de confiance à 95 %) = 5,40 (3,42 à 8,54), p < 0,0001 (test de Cochran-Mantel-Haenszel)
(*) Peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes + ribavirine 800 mg versus peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes : Odds Ratio (intervalle de confiance à 95 %) = 2,89 (1,93 à 4,32), p < 0,0001 (test de Cochran-Mantel-Haenszel)
(*) Interféron alfa-2a 3 MUI + ribavirine 800 mg versus peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes : Odds Ratio (intervalle de confiance à 95 %) = 0,53 (0,33 à 0,85), p = 0,0084 (test de Cochran-Mantel-Haenszel).

Une étude ultérieure (NV18209) menée chez des patients co-infectés par le VHC de génotype 1 et le VIH a comparé le traitement avec peginterféron alfa-2a 180 microgrammes/semaine et soit 800 mg par jour de ribavirine, soit 1000 mg (< 75 kg)/1200 mg (> ou = 75 kg) par jour de ribavirine pendant 48 semaines. L'étude n'avait pas la puissance nécessaire pour comparer de façon statistique les données d'efficacité. Les profils de tolérance dans les deux groupes étaient similaires au profil de tolérance connu du peginterféron alfa-2a en association à la ribavirine et ne montraient pas de différence significative, à l'exception d'une légère augmentation de l'anémie dans le bras recevant la ribavirine à dose élevée.

- Patients infectés par le VHC avec des ALAT normales

Dans l'étude NR16071, les patients infectés par le VHC avec des valeurs normales d'ALAT ont été randomisés pour recevoir du peginterféron alfa-2a recombinant 180 microgrammes/semaine et 800 mg/jour de ribavirine pendant 24 ou 48 semaines avec une période de suivi de 24 semaines sans traitement, ou ne recevoir aucun traitement pendant 72 semaines. Les réponses virologiques prolongées rapportées dans les bras de traitement de cette étude étaient similaires à celles des bras de traitement correspondants de l'étude NV15942.


* Population pédiatrique

- Hépatite chronique B
L'étude YV25718 a été conduite chez des patients pédiatriques agés de 3 à 17 ans (51% âgés de moins de 12 ans) précédemment non traités et atteints d'HCB AgHBe positive et avec un taux d'ALAT > LNS mais < 10 x LNS dans deux échantillons sanguins prélevés à > ou = 14 jours d'intervalle pendant les 6 mois précédant la première dose du médicament étudié. Les patients atteints de cirrhose n'étaient pas inclus dans l'étude. Un total de 151 patients sans fibrose avancée a été respectivement randomisé avec un rapport 2 :1 dans les groupes Pegasys (groupe A, n=101) ou témoin (groupe B, n=50). Les patients ayant une fibrose avancée étaient traités par Pegasys (groupe C, n=10). Les patients des groupes A et C (n=111) étaient traités par ce médicament une fois par semaine pendant 48 semaines en fonction de leurs catégories de surface corporelle, alors que les patients du groupe B étaient observés pendant une période de 48 semaines (période d'observation principale). Les patients du groupe B avaient le choix de passer au traitement par ce médicament après la 48ème semaine de la période d'observation principale. Tous les patients étaient suivis pendant 24 semaines post traitement (groupes A et C), ou après la période d'observation principale (groupe B). Après la visite de suivi de la 24ème semaine, les patients des groupes A, B et C ont fait l'objet d'un suivi à long terme (durant 5 ans après la fin du traitement). Les pourcentages de réponse dans les groupes A et B à la fin des 24 semaines de suivi sont présentés ci-dessous. L'efficacité de la réponse au traitement par ce médicament dans le groupe C était conforme à celle observée dans le groupe A. Pour les patients pédiatriques, l'efficacité n'a pas été établie pour d'autres génotypes VHB que les génotypes A-D.

Réponses sérologiques, virologiques et biochimiques chez les patients pédiatriques atteints d'HCB

- Séroconversion AgHBe
. Groupe A (traitement par ce médicament) - (N = 101) : 25,7% (1)
. Groupe B (**) - Non traité - (N = 50) : 6,0%
. Odds Ratio [IC à 95%] : 5,4 (1,5 ; 19,2)
. Valeur de p : 0,0043 (1)

- ADN VHB < 20 000 UI/mL (*)
. Groupe A (traitement par ce médicament) - (N = 101) : 33,7%
. Groupe B (**) - Non traité - (N = 50) : 4,0%
. Odds Ratio [IC à 95%] : 12,2 (2,9 ; 108,3)
. Valeur de p : <0.0001 (2)

- ADN VHB < 2000 UI/mL
. Groupe A (traitement par ce médicament) - (N = 101) : 28,7% (3)
. Groupe B (**) - Non traité - (N = 50) : 2,0%
. Odds Ratio [IC à 95%] : 19,7 (3,0 ; 822,2)
. Valeur de p : <0.0001 (2)

- Normalisation ALAT
. Groupe A (traitement par ce médicament) - (N = 101) : 51,5% (4)
. Groupe B (**) - Non traité - (N = 50) : 12,0%
. Odds Ratio [IC à 95%] : 7,8 (2,9 ; 24,1)
. Valeur de p : <0.0001 (2)

- Séroconversion AgHBs
. Groupe A (traitement par ce médicament) - (N = 101) : 7,9%5
. Groupe B (**) - Non traité - (N = 50) : 0,0%
. Odds Ratio [IC à 95%] : -
. Valeur de p : 0.0528 (2)

- Perte d'AgHBs
. Groupe A (traitement par ce médicament) - (N = 101) : 8,9% (6)
. Groupe B (**) - Non traité - (N = 50) : 0,0%
. Odds Ratio [IC à 95%] : -
. Valeur de p : 0.0300 (2)

Similaire au critère d'évaluation ADN du VHB < 105 copies/mL. COBAS AMPLICOR HBV MONITOR: ADN VHB (UI/mL) = ADN VHB (copies/mL) / 5,26)

(**) Les patients étant passés au traitement par Pegasys après la période d'observation principale et avant la 24ème semaine de suivi étaient considérés comme non répondeurs.
(1) Test de Cochran-Mantel-Haenszel, stratifié par le génotype (A vs non-A) et valeur initiale d'ALAT (< 5 x LNS et > ou = 5x LNS)
(2) Test exact de Fisher

Le taux de réponse de séroconversion AgHBe était plus faible chez les patients atteints de VHB de génotype D, de même que chez les patients ne présentant aucune augmentation ou une augmentation minimale du niveau d'ALAT à l'initiation du traitement.

Taux de séroconversion AgHBe (%) par génotype de VHB et niveaux d'ALAT à l'initiation du traitement

- VHB genotype A
. Groupe A (Traité par ce médicament) - (N=101) : 3/9 (33,3%)
. Groupe B (**) - Non traité - (N=50) : 1/3 (33,3%)
. Odds Ratio - IC à 95% : 1,0 (0,04 ; 78,4)

- VHB genotype B
. Groupe A (Traité par ce médicament) - (N=101) : 7/21 (33,3%)
. Groupe B (**) - Non traité - (N=50) : 0/6 (0,0%)
. Odds Ratio - IC à 95% : -

- VHB genotype C
. Groupe A (Traité par ce médicament) - (N=101) : 13/34 (38,2%)
. Groupe B (**) - Non traité - (N=50) : 1/23 (4,3%)
. Odds Ratio - IC à 95% : 13,62 (1,7 ; 604,5)

- VHB genotype D (*)
. Groupe A (Traité par ce médicament) - (N=101) : 3/31 (9,7%)
. Groupe B (**) - Non traité - (N=50) : 1/18 (5,6%)
. Odds Ratio - IC à 95% : 1,8 (0,1 ; 101,2)

- VHB genotype Autres
. Groupe A (Traité par ce médicament) - (N=101) : 0/6 (0,0%)
. Groupe B (**) - Non traité - (N=50) : 0/0
. Odds Ratio - IC à 95% : -

- ALT <1xLNS
. Groupe A (Traité par ce médicament) - (N=101) : 0/7 (0,0%)
. Groupe B (**) - Non traité - (N=50) : 0/5 (0,0%)
. Odds Ratio - IC à 95% : -

- ALT > ou = 1xLNS- <1,5xLNS
. Groupe A (Traité par ce médicament) - (N=101) : 2/22 (9,1%)
. Groupe B (**) - Non traité - (N=50) : 0/8 (0,0%)
. Odds Ratio - IC à 95% : -

- ALT > ou = 1.5xLNS - <2xLNS
. Groupe A (Traité par ce médicament) - (N=101) : 7/19 (36,8%)
. Groupe B (**) - Non traité - (N=50) : 0/11 (0,0%)
. Odds Ratio - IC à 95% : -

- ALT > ou = 2xLNS - <5xLNS
. Groupe A (Traité par ce médicament) - (N=101) : 15/43 (34,9%)
. Groupe B (**) - Non traité - (N=50) : 1/17 (5,9%)
. Odds Ratio - IC à 95% : 8,6 (1,1 ; 383,0)

- ALT > ou = 5xLNS - <10xLNS
. Groupe A (Traité par ce médicament) - (N=101) : 2/8 (25,0%)
. Groupe B (**) - Non traité - (N=50) : 2/9 (22,2%)
. Odds Ratio - IC à 95% : 1,2 (0,06 ; 20,7)

- ALT > ou =10xLNS
. Groupe A (Traité par ce médicament) - (N=101) : 0/2 (0,0%)
. Groupe B (**) - Non traité - (N=50) : 0/0
. Odds Ratio - IC à 95% : -

(*) Le sous-groupe de patients avec le genotype D avait une proportion plus élevée d'ALT < 1,5 x LNS à l'initiation (13/31) comparé aux autres génotypes (16/70)
(**) Les patients dont le traitement a été remplacé par ce médicament après la période principale d'observation et avant la 24ème semaine étaient considérés comme non répondeurs.

Des analyses exploratoires basées sur des données limitées montrent que les patients pédiatriques avec une diminution plus importante de l'ADN du VHB à la semaine 12 de traitement étaient plus susceptibles d'atteindre une séroconversion AgHBe à 24 semaines de suivi.

Taux de séroconversion AgHBe (%) selon la diminution de l'ADN du VHB de l'initiation à la semaine 12 de traitement par ce médicament chez les patients pédiatriques

- Tous génotypes (N=101) - Répondeur
. Taux de séroconversion AgHBe : 26/101 (25,7 %)
. Diminution de l'ADN du VHB (UI/mL) de l'initiation à la semaine 12 : Diminution de <1 log10 : 6/44 (13,6 %)
. Diminution de l'ADN du VHB (UI/mL) de l'initiation à la semaine 12 : Diminution de 1 à <2 log10 : 5/24 (20,8 %)
. Diminution de l'ADN du VHB (UI/mL) de l'initiation à la semaine 12 : Diminution de > ou =2 log10 : 15/30 (50,0 %)

- Génotype-A (N=9) - Répondeur
. Taux de séroconversion AgHBe : 3/9 (33,3 %)
. Diminution de l'ADN du VHB (UI/mL) de l'initiation à la semaine 12 : Diminution de <1 log10 : 0/6 (0,0 %)
. Diminution de l'ADN du VHB (UI/mL) de l'initiation à la semaine 12 : Diminution de 1 à <2 log10 : 2/2 (100,0 %)
. Diminution de l'ADN du VHB (UI/mL) de l'initiation à la semaine 12 : Diminution de > ou =2 log10 : 1/1 (100,0 %)

- Génotype-B (N=21) - Répondeur
. Taux de séroconversion AgHBe : 7/21 (33,3 %)
. Diminution de l'ADN du VHB (UI/mL) de l'initiation à la semaine 12 : Diminution de <1 log10 : 1/6 (16,7 %)
. Diminution de l'ADN du VHB (UI/mL) de l'initiation à la semaine 12 : Diminution de 1 à <2 log10 : 1/5 (20,0 %)
. Diminution de l'ADN du VHB (UI/mL) de l'initiation à la semaine 12 : Diminution de > ou =2 log10 : 5/10 (50,0 %)

- Génotype-C (N=34) - Répondeur
. Taux de séroconversion AgHBe : 13/34 (38,2 %)
. Diminution de l'ADN du VHB (UI/mL) de l'initiation à la semaine 12 : Diminution de <1 log10 : 3/10 (30,0 %)
. Diminution de l'ADN du VHB (UI/mL) de l'initiation à la semaine 12 : Diminution de 1 à <2 log10 : 2/12 (16,7 %)
. Diminution de l'ADN du VHB (UI/mL) de l'initiation à la semaine 12 : Diminution de > ou =2 log10 : 8/12 (66,7 %)

- Génotype-D (N=31) - Répondeur
. Taux de séroconversion AgHBe : 3/31 (9,7 %)
. Diminution de l'ADN du VHB (UI/mL) de l'initiation à la semaine 12 : Diminution de <1 log10 : 2/20 (10,0 %)
. Diminution de l'ADN du VHB (UI/mL) de l'initiation à la semaine 12 : Diminution de 1 à <2 log10 : 0/5 (0,0 %)
. Diminution de l'ADN du VHB (UI/mL) de l'initiation à la semaine 12 : Diminution de > ou =2 log10 : 1/5 (20,0 %)

- Hépatite chronique C

Dans l'étude investigateur CHIPS (Chronic Hepatitis C International Paediatric Study), 65 enfants et adolescents (6 - 18 ans) atteints d'hépatite chronique C ont été traités par peginterféton alfa-2a 100 microgrammes/m2 une fois par semaine et ribavirine 15 mg/kg/jour, durant 24 semaines (génotypes 2 et 3) ou 48 semaines (autres génotypes). Des données de tolérance préliminaires et limitées n'ont montré aucune différence manifeste par rapport au profil de tolérance connu de la bithérapie chez les adultes atteints d'hépatite chronique C. Mais il est important de noter que l'impact potentiel sur la croissance n'a pas été étudié. Les résultats d'efficacité étaient similaires à ceux rapportés chez l'adulte.

Dans l'étude NV17424 (PEDS-C), des patients naïfs de traitement âgés de 5 à 17 ans (55 % < 12 ans) ayant une hépatite chronique C compensée et un ARN du VHC détectable ont été traités par peginterféton alfa-2a 180 mcg X surface corporelle/1,73 m2 une fois par semaine pendant 48 semaines avec ou sans ribavirine15 mg/kg/jour. Tous les patients ont été suivis pendant 24 semaines après le traitement. Au total, 55 patients ont reçu un traitement initial par l'association peginterféton alfa-2a et ribavirine, parmi lesquels 51 % étaient de sexe féminin, 82 % étaient caucasiens et 82 % étaient infectés par le VHC de génotype 1. Les résultats d'efficacité de l'étude pour ces patients sont résumés ci-dessous.

Réponse virologique prolongée dans l'étude NV17424

Peginterféton alfa-2a 180 mcg x surface corporelle /1,73 m2 + ribavirine 15 mg/kg (N = 55) (*)
- Tous les génotypes du VHC (**) : 29 (53 %)
- VHC de génotype 1 : 21/45 (47 %)
- VHC de génotype 2 et 3 : 8/10 (80 %)

(*)Les résultats indiquent un ARN du VHC indétectable, défini comme un taux d'ARN du VHC < 50 UI/ml 24 semaines après le traitement avec le test AMPLICOR VHC, version 2
(**)La durée prévue du traitement était de 48 semaines, quel que soit le génotype
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 29/09/2022  

Propriétés pharmacocinétiques
* Absorption

Chez des sujets sains, après une injection sous-cutanée unique de Pegasys 180 microgrammes, les concentrations sériques de peginterféron alfa-2a sont mesurables dans les 3 à 6 heures. Au bout de 24 heures, la concentration sérique représente environ 80 % du pic. L'absorption de ce médicament est prolongée, le pic de concentration sérique étant atteint 72 à 96 heures après l'injection. La biodisponibilité absolue de ce médicament est de 84 % et est similaire à celle de l'interféron alfa-2a.


* Distribution

Le peginterféron alfa-2a est retrouvé principalement dans le sang et dans le liquide extracellulaire, comme le montre un volume de distribution à l'état d'équilibre (Vd) de 6 à 14 litres chez l'homme après administration intraveineuse. D'après les études de bilan massique, de distribution tissulaire et d'autoradiographie du corps entier réalisées chez le rat, le peginterféron alfa-2a se distribue dans le foie, les reins et la moelle osseuse en plus de sa forte concentration dans le sang.


* Biotransformation

Le métabolisme de ce médicament n'est pas parfaitement caractérisé ; toutefois, des études réalisées chez le rat indiquent que le rein est un organe majeur pour l'excrétion de produit radiomarqué.


* Elimination

Chez l'homme, la clairance systémique du peginterféron alfa-2a est environ 100 fois inférieure à celle de l'interféron alfa-2a natif. Après administration intraveineuse, la demi-vie terminale du peginterféron alfa-2a chez le volontaire sain est d'environ 60 à 80 heures, alors qu'elle n'est que de 3 à 4 heures pour l'interféron standard. Chez les patients, après administration sous-cutanée, la demi-vie terminale est plus longue avec une valeur moyenne de 160 heures (84 à 353 heures). La demi-vie terminale pourrait non seulement refléter la phase d'élimination du composé, mais également refléter l'absorption prolongée de ce médicament.


* Linéarité/non-linéarité

Des augmentations dose-dépendantes de l'exposition à ce médicament sont constatées chez les sujets sains et chez les patients atteints d'hépatite chronique B ou C après administration hebdomadaire.

Chez les patients atteints d'HCB ou d'HCC, les concentrations sériques de peginterféron alfa-2a révèlent une accumulation d'un facteur 2 à 3 après 6 à 8 semaines de traitement hebdomadaire par comparaison aux valeurs obtenues après administration unique. Il ne se produit plus d'accumulation supplémentaire après 8 semaines de traitement hebdomadaire. Le rapport des concentrations pic/résiduelles après 48 semaines de traitement est d'environ 1,5 à 2. Les concentrations sériques de peginterféron alfa-2a se maintiennent pendant une semaine complète (168 heures).


* Insuffisants rénaux

Un essai clinique a évalué 50 patients atteints d'HCC avec une insuffisance rénale modérée (clairance à la créatinine de 30 à 50 mL/min) ou sévère (clairance à la créatinine inférieure à 30 mL/min), ou une insuffisance rénale terminale requérant une hémodialyse chronique. Les patients avec une insuffisance rénale modérée recevant ce médicament 180 microg une fois par semaine ont montré une exposition en peginterféron alfa-2a similaire aux patients avec une fonction rénale normale. Les patients avec une insuffisance rénale sévère recevant ce médicament 180 microg une fois par semaine ont montré une exposition 60% plus importante en peginterféron alfa-2a que les patients avec une fonction rénale normale, par conséquent une dose de ce médicament réduite à 135 microg une fois par semaine est recommandée chez les patients avec une insuffisance rénale sévère. Chez 13 patients ayant une insuffiance rénale terminale requérant une hémodialyse chronique, l'administration de ce médicament 135 microg une fois par semaine a résulté à une exposition de peginterféron alfa-2a diminuée de 34% par rapport aux patients avec une fonction rénale normale. Cependant, plusieurs études indépendantes ont démontré que la dose de 135 microg était sûre, efficace et bien tolérée chez les patients avec une insuffisance rénale terminale
(Cf. rubrique "Posologie").


* Sexe

La pharmacocinétique de ce médicament après injection sous-cutanée unique était comparable chez des sujets sains de sexe masculin et féminin.


* Population pédiatrique

La pharmacocinétique de ce médicament a été décrite chez des patients pédiatriques atteints d'HCB (YV25718), ainsi que chez des patients pédiatriques atteints d'HCC (NR16141), en se basant sur la pharmacocinétique de population. Dans les deux études, la clairance et le volume de distribution apparents étaient reliés linéairement à la taille corporelle c'est-à-dire soit à l'IMC (NR16141) soit au poids corporel (YV25718).

Dans l'étude YV25718, un total de 31 patients pédiatriques âgés de 3 à 17 ans atteints d'HCB ont participé à la sous étude de pharmacocinétique et ont reçu ce médicament selon le schéma posologique lié à la catégorie d'IMC . D'après le modèle pharmacocinétique de population, l'exposition moyenne (ASC) au cours de l'intervalle entre les administrations pour chaque catégorie de surface corporelle était comparable à celle observée chez les adultes recevant une dose de 180 microg.

Dans l'étude NR16141, 14 enfants âgés de 2 à 8 ans atteints d'HCC ont reçu du ce médicament en monothérapie à la dose de 180 microg x la surface corporelle d'un enfant /1,73 m2. Le modèle de pharmacocinétique développé à partir de cette étude montre une influence linéaire de la surface corporelle sur la clairance du médicament en fonction des âges étudiés. Par conséquent, plus la surface corporelle de l'enfant est faible, plus la clairance du médicament sera faible ce qui conduira à une exposition plus importante. L'exposition moyenne (AUC) au cours de l'intervalle entre les administrations devrait être supérieure de 25 à 70 % à celle observée chez les adultes traités par la dose fixe de 180 microg.


* Sujets âgés

Chez des sujets de plus de 62 ans, l'absorption de ce médicament après une injection sous-cutanée unique de 180 microgrammes était retardée (tout en restant prolongée) par rapport à des sujets sains plus jeunes (Tmax de 115 heures chez les sujets de plus de 62 ans versus 82 heures chez les sujets plus jeunes). L'ASC était légèrement augmentée chez les sujets de plus de 62 ans (1663 versus 1295 ng.h/ml) mais les pics de concentration (9,1 versus 10,3 ng/ml) étaient similaires. D'après l'exposition au produit, la réponse pharmacodynamique et la tolérance, il n'est pas nécessaire de réduire la dose de ce médicament chez les sujets âgés (Cf. rubrique "Posologie").


* Insuffisance hépatique

La pharmacocinétique de ce médicament était similaire chez les sujets sains et les patients atteints d'hépatite B ou C. L'exposition et le profil pharmacocinétique étaient comparables, que les patients soient cirrhotiques (Child-Pugh grade A) ou non.


* Site d'administration

L'administration sous-cutanée de ce médicament doit être limitée à l'abdomen et à la cuisse car l'absorption, basée sur l'ASC, était 20 % à 30 % supérieure au niveau de ces 2 sites. Dans des études comparatives, l'exposition à Pegasys était plus faible après administration de ce médicament dans le bras que dans l'abdomen et la cuisse.
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 29/09/2022  

Sécurité préclinique
Les études de toxicité conduites avec ce médicament chez l'animal étaient limitées en raison de la spécificité d'espèce des interférons. Les études de toxicité aiguë et chronique ont été conduites chez des singes cynomolgus, et les résultats observés chez les animaux traités par le peginterféron alfa-2a étaient de même nature que ceux observés avec l'interféron alfa-2a.

Il n'a pas été conduit d'études de toxicité sur la reproduction avec ce médicament. Comme avec les autres
interférons alfa, une prolongation du cycle menstruel a été observée après administration de peginterféron alfa-2a à des singes femelles. Le traitement par l'interféron alfa-2a a entraîné une augmentation statistiquement significative de l'activité abortive chez le singe rhésus. Bien qu'aucun effet tératogène n'ait été observé dans la descendance mise bas à terme, on ne peut exclure la possibilité d'effets indésirables dans l'espèce humaine.


* Ce médicament et ribavirine

Utilisé en association avec la ribavirine, ce médicament n'a causé chez le singe aucun effet qui n'ait été déjà
observé avec l'un ou l'autre des composés seuls. La principale anomalie liée au traitement était une anémie légère à modérée, réversible, dont l'intensité était supérieure à celle causée par chaque substance active seule.
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 29/09/2022  
Médicament virtuel Thériaque
Peginterféron alfa 2a 180 microgrammes/0,5 ml solution injectable

Ce médicament est d'origine recombinante et ne peut donc pas être prescrit en dénomination commune.

Spécialité(s) génériques Thériaque Type Prix
PEGASYS 180MCG/0,5ML INJ STYLO NSFP  
PEGASYS 180MCG/0,5ML SOL INJ SER  
     
    Comparer prix

Génériques
Groupe générique(s) : Néant
Spécialité(s) générique(s) ansm et date(s) d'application : Néant


Recommandations
Avis de la Commission de la Transparence de la HAS
  • SMR : NIVEAU IMPORTANT
  • SMR : NIVEAU INSUFFISANT
  • SMR : NIVEAU IMPORTANT
  • SMR : NIVEAU IMPORTANT
  • SMR : NIVEAU IMPORTANT
  • SMR : NIVEAU IMPORTANT
  • SMR : NIVEAU IMPORTANT
  • SMR : NIVEAU IMPORTANT
  • SMR : NIVEAU IMPORTANT
  • SMR : NIVEAU IMPORTANT


Rapport(s) public(s) d'évaluation ansm (RAPPE) et EMEA (EPAR)
PEGASYS (EPAR) 2017


Recommandations et protocoles thérapeutiques ansm, HAS, INCa
PEGINTERFERON ALFA-2A PUT-SP 2022
AUTORISATION ACCES PRECOCE/COMPASSIONNEL
PEGASYS SYTHESE D'AVIS 2018
PEGINTERFERON ALFA-2A FALSIFICATION 2013
PEGASYS SYNTHESE D'AVIS 2010
TRT HEPATITE C ET PB PSYCHIATRIQUES (1)
TRT HEPATITE C ET PB PSYCHIATRIQUES (2)
TRAITEMENT DE L'HEPATITE C 2002


Renseignements administratifs
  • Conditions de prescription et de délivrance :
  •  
  • LISTE I
  • PRESCR RESTREINTE/CSP R.5121-77 A -96
  • SEMESTRIELLE
  • PRESCR SPECIALISTES/CSP R.5121-90 A -92
  • RESERVE HEPATO-GASTRO-ENTEROLOGIE
  • RESERVE MEDECINE INTERNE
  • RESERVE INFECTIOLOGIE
  • RENOUVELLEMENT PRESCRIP NON RESTREINT
  • RETROCESSION/VENTE PUBLIC PUI LISTE L5126-6 CSP (ANCIENNEMENT 5126-4)
* Conditions de precription et de délivrance

Liste I.
Médicament soumis à une prescription initiale semestrielle réservée aux spécialistes et/ou services spécialisés en gastro-entérologie, hépatologie, médecine interne ou infectiologie.


* Rétrocession

- Arrêté du 14 avril 2006 modifiant l'arrêté du 17 décembre 2004 fixant la liste visée à l'article L. 5126-4 du code de la santé publique (JO du 05/05/2006).

- Arrêté du 22 juillet 2005 modifiant l'arrêté du 17 décembre 2004 fixant la liste visée à l'article L. 5126-4 du code de la santé publique (JO du 06/09/2005).

- Arrêté du 17 décembre 2004 relatif à la vente au public de spécialités pharmaceutiques par les pharmacies à usage intérieur des établissements de santé et à leur prise en charge par l'assurance maladie (JO du 26/12/2004).

- Décision du 15 juillet 2004 relative à la vente au public de spécialités pharmaceutiques par les pharmacies à usage intérieur des établissements de santé et à leur prise en charge par l'assurance maladie (JO du 28/07/2004).
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 29/09/2022
 
Code UCD13 : 3400892410760
Code UCD7 : 9241076
Code identifiant spécialité : 6 713 422 7
Laboratoire(s) titulaire(s) AMM:
  • ZR PHARMA ET GMBH
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 29/09/2022
Laboratoire(s) exploitant(s) :
  • CHEPLAPHARM FRANCE
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 29/09/2022
   
Présentation N° 1 : 1 seringue(s) préremplie(s) en verre de 0,5 ml avec aiguille(s)
Code CIP13 3400935996060
Code CIP7 3599606
Commercialisation Disponible : OUI depuis le 01/04/2003
Agrément collectivités/date JO Oui le 16/04/2003
Radiation collectivités/date JO Non
Présentation réservée à l'hôpital Non
Conditionnement
Dose totale contenue dans l'unité commune de dispensation (UCD)
  • 180 MICROGRAMME(S) PEGINTERFERON ALFA 2A RECOMBINANT
Conditionnement primaire 1 SERINGUE(S) PREREMPLIE(S) contenant 0,5 ML (1)
Matériau(x)
  • VERRE
  • VERRE TYPE I
  • SILICONE
Caractéristique(s) du conditionnement primaire
  • AVEC BOUCHON PISTON
  • AVEC CAPUCHON EN CAOUTCHOUC BUTYLE
Caractéristique(s) de l'emballage
  • AVEC AIGUILLE(S)
  • AVEC PICTOGRAMME CONDUCTEUR
  • PICTOGRAMME CONDUCTEUR : JO 03/10/2008
  • NIV 2 : TRIANGLE NOIR FOND ORANGE

* Nature et contenu de l'emballage extérieur

0,5 ml de solution injectable en seringue préremplie (verre de type I siliconé) munie d'un bouchonpiston et d'un capuchon d'embout (caoutchouc butyle recouvert d'un film de fluorescéine sur la face en contact avec le produit) avec une aiguille.

La seringue présente des graduations correspondant à 180 microgrammes, 135 microgrammes et 90 microgrammes. Il est disponible en boîtes de 1 seringue préremplie.


* Pictogramme conducteur

Pictogramme devant figurer sur l'emballage extérieur ou, en l'absence d'emballage extérieur, sur le conditionnement primaire

- Pictogramme niveau 2

Le pictogramme doit être conforme à l'arrêté du 8 août 2008 pris en application de l'article R 5121-139 du code de la santé publique et relatif à l'apposition d'un pictogramme sur le conditionnement extérieur de certains médicaments et produits.

Celui-ci précise que le pictogramme a la forme d'un triangle équilatéral noir sur fond orange dans lequel se trouve une voiture noire et "Niveau 2" est mentionné en dessous. Il est accompagné du libellé suivant : "Soyez très prudent. Ne pas conduire sans l'avis d'un professionnel de santé." Ses dimensions sont adaptées à la taille du conditionnement extérieur.

Présentation unitaire OUI
Référence(s) bibliographique(s)
  • Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 29/09/2022

  • (1) Standard Terms
Conditions de délivrance
  • LISTE I
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 29/09/2022
Statut de la présentation
  • AUTORISATION D'ACCES COMPASSIONNEL (AAC)
  • AMM à la date du 21/03/2002
  • AMM EUROPEENNE EU/1/02/221/007
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 29/09/2022
Prix
1. Prix en officine ville
Prix de cette présentation (CIP)/date JO 153,36 euros TTC le 01/04/2022
Tarif forfaitaire de responsabilité/date JO (génériques) Non concerné
2. Prix à l'hôpital (Pharmacie à usage intérieur)
Prix de vente aux établissements de santé par UCD/date JO (rétrocession - vente au public) 132,68 euros HT le 01/11/2014
Tarif de responsabilité par UCD (tarification à l'activité) Non concerné
Remboursement
1. Ville
Taux de remboursement/date JO
  • 65 % le 11/10/2018. Date d'application le 11/10/2018
  • Extension prise en charge.

2. Hôpital (Rétrocession - vente au public)
Taux de remboursement/date JO
  • 65 % le 22/11/2018. Date d'application : le 22/11/2018
  • Extension prise en charge.

- Arrêté du 19 novembre 2018 relatif aux conditions de prise en charge de spécialités pharmaceutiques disposant d'une autorisation de mise sur le marché inscrites sur la liste visée à l'article L. 5126-6 du code de la santé publique (JO du 22 novembre 2018)
La prise en charge est étendue à l'indication suivante :
. traitement de l'hépatite chronique B (HCB) antigène HBe (AgHBe) positif chez des enfants et adolescents non cirrhotiques âgés de 3 ans et plus avec une réplication virale et une élévation persistante du taux d'ALAT sérique prouvées.

- Arrêté du 4 octobre 2018 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques remboursables aux assurés sociaux (JO du 11 octobre 2018)
La prise en charge est étendue à l'indication suivante :
. traitement de l'hépatite chronique B (HCB) antigène HBe (AgHBe) positif chez des enfants et adolescents non cirrhotiques âgés de 3 ans et plus avec une réplication virale et une élévation persistante du taux d'ALAT sérique prouvées.

- Arrêté du 4 juillet 2014 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques remboursables aux assurés sociaux (JO du 11 juillet 2014)
La prise en charge est étendue à l'indication suivante :
. traitement de l'hépatite chronique C chez des enfants âgés de 5 ans et plus et des adolescents naïfs de traitement et ayant un acide ribonucléique du virus de l'hépatite C (ARN-VHC) sérique positif.

Statut(s) du remboursement
  • ALD MALADIE CORONAIRE : SANS RAPPORT
  • ALD INS RESP C GRAVE : SANS RAPPORT
  • ALD DIABETE : SANS RAPPORT
  • ALD ARTERIOPATHIES : SANS RAPPORT
  • ALD CARDIOPATHIES : SANS RAPPORT
  • ALD HTA : (SANS RAPPORT) SUPPRESSION ALD 26/06/11
  • AGREMENT COLLECTIVITES RESTREINT INDICATION(S)
  • PRISE EN CHARGE DEROGATOIRE
  • ANCIEN MEDICAMENT ONEREUX SMR/SSR
- Arrêté du 4 octobre 2018 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques agréées à l'usage des collectivités et divers services publics (JO du 11 octobre 2018)
La prise en charge est étendue à l'indication suivante :
. traitement de l'hépatite chronique B (HCB) antigène HBe (AgHBe) positif chez des enfants et adolescents non cirrhotiques âgés de 3 ans et plus avec une réplication virale et une élévation persistante du taux d'ALAT sérique prouvées.
SMR spécifique de cette présentation NON
Modalité(s) de dispensation
  • PHARMACIE D'OFFICINE
  • DISPENSATION EN OFFICINE
  • PHARMACIE A USAGE INTERIEUR
  • ETABLISSEMENT DE SANTE
  • DISPENSATION A USAGE INTERIEUR
  • DOUBLE CIRCUIT VILLE HÔPITAL
  • RETROCESSION AMBULATOIRE PUI
  • MEDICAMENT SERIALISABLE

* Rétrocession

- Arrêté du 14 avril 2006 modifiant l'arrêté du 17 décembre 2004 fixant la liste visée à l'article L. 5126-4 du code de la santé publique (JO du 05/05/2006).

- Arrêté du 22 juillet 2005 modifiant l'arrêté du 17 décembre 2004 fixant la liste visée à l'article L. 5126-4 du code de la santé publique (JO du 06/09/2005).

- Arrêté du 17 décembre 2004 relatif à la vente au public de spécialités pharmaceutiques par les pharmacies à usage intérieur des établissements de santé et à leur prise en charge par l'assurance maladie (JO du 26/12/2004).

- Décision du 15 juillet 2004 relative à la vente au public de spécialités pharmaceutiques par les pharmacies à usage intérieur des établissements de santé et à leur prise en charge par l'assurance maladie (JO du 28/07/2004).

- Circulaire DGS/SD 3 A/DHOS/DSS n° 2002-590 du 5 décembre 2002 relative à la vente au public par les établissements publics de santé ou participant au service public hospitalier des spécialités pharmaceutiques indiquées dans le traitement des hépatites B ou C chroniques.

Présentation N° 2 : 4 seringue(s) préremplie(s) en verre de 0,5 ml avec aiguille(s)
Code CIP13 3400935996121
Code CIP7 3599612
Commercialisation Disponible : OUI depuis le 01/04/2003
Agrément collectivités/date JO Oui le 16/04/2003
Radiation collectivités/date JO Non
Présentation réservée à l'hôpital Non
Conditionnement
Dose totale contenue dans l'unité commune de dispensation (UCD)
  • 180 MICROGRAMME(S) PEGINTERFERON ALFA 2A RECOMBINANT
Conditionnement primaire 4 SERINGUE(S) PREREMPLIE(S) contenant 0,5 ML (1)
Matériau(x)
  • VERRE
  • VERRE TYPE I
  • SILICONE
Caractéristique(s) du conditionnement primaire
  • AVEC BOUCHON PISTON
  • AVEC CAPUCHON EN CAOUTCHOUC BUTYLE
Caractéristique(s) de l'emballage
  • AVEC AIGUILLE(S)
  • AVEC PICTOGRAMME CONDUCTEUR
  • PICTOGRAMME CONDUCTEUR : JO 03/10/2008
  • NIV 2 : TRIANGLE NOIR FOND ORANGE

* Nature et contenu de l'emballage

0,5 ml de solution injectable en seringue préremplie (verre de type I siliconé) munie d'un bouchon-piston et d'un capuchon d'embout (caoutchouc butyle recouvert d'un film de fluorescéine sur la face en contact avec le produit) avec une aiguille.

La seringue présente des graduations correspondant à 180 microgrammes, 135 microgrammes et 90 microgrammes. Il est disponible en boîtes de 4 seringues préremplies.


* Pictogramme conducteur

Pictogramme devant figurer sur l'emballage extérieur ou, en l'absence d'emballage extérieur, sur le conditionnement primaire

- Pictogramme niveau 2

Le pictogramme doit être conforme à l'arrêté du 8 août 2008 pris en application de l'article R 5121-139 du code de la santé publique et relatif à l'apposition d'un pictogramme sur le conditionnement extérieur de certains médicaments et produits.

Celui-ci précise que le pictogramme a la forme d'un triangle équilatéral noir sur fond orange dans lequel se trouve une voiture noire et "Niveau 2" est mentionné en dessous. Il est accompagné du libellé suivant : "Soyez très prudent. Ne pas conduire sans l'avis d'un professionnel de santé." Ses dimensions sont adaptées à la taille du conditionnement extérieur.

Présentation unitaire OUI
Référence(s) bibliographique(s)
  • Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 29/09/2022

  • (1) Standard Terms
Conditions de délivrance
  • LISTE I
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 29/09/2022
Statut de la présentation
  • AUTORISATION D'ACCES COMPASSIONNEL (AAC)
  • AMM à la date du 21/03/2002
  • AMM EUROPEENNE EU/1/02/221/008
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 29/09/2022
Prix
1. Prix en officine ville
Prix de cette présentation (CIP)/date JO 603,95 euros TTC le 01/04/2022
Tarif forfaitaire de responsabilité/date JO (génériques) Non concerné
2. Prix à l'hôpital (Pharmacie à usage intérieur)
Prix de vente aux établissements de santé par UCD/date JO (rétrocession - vente au public) 132,68 euros HT le 01/11/2014
Tarif de responsabilité par UCD (tarification à l'activité) Non concerné
Remboursement
1. Ville
Taux de remboursement/date JO
  • 65 % le 11/07/2014. Date d'application le 12/07/2014
  • HCC dans la population pédiatrique, Cf. Texte Remboursement SS

2. Hôpital (Rétrocession - vente au public)
Taux de remboursement/date JO
  • 65 % le 02/11/2018. Date d'application : le 02/11/2018
  • Extension prise en charge.

- Arrêté du 19 novembre 2018 relatif aux conditions de prise en charge de spécialités pharmaceutiques disposant d'une autorisation de mise sur le marché inscrites sur la liste visée à l'article L. 5126-6 du code de la santé publique (JO du 22 novembre 2018)
La prise en charge est étendue à l'indication suivante :
. traitement de l'hépatite chronique B (HCB) antigène HBe (AgHBe) positif chez des enfants et adolescents non cirrhotiques âgés de 3 ans et plus avec une réplication virale et une élévation persistante du taux d'ALAT sérique prouvées.

- Arrêté du 4 octobre 2018 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques remboursables aux assurés sociaux (JO du 11 octobre 2018)
La prise en charge est étendue à l'indication suivante :
. traitement de l'hépatite chronique B (HCB) antigène HBe (AgHBe) positif chez des enfants et adolescents non cirrhotiques âgés de 3 ans et plus avec une réplication virale et une élévation persistante du taux d'ALAT sérique prouvées.

- Arrêté du 4 juillet 2014 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques remboursables aux assurés sociaux (JO du 11 juillet 2014)
La prise en charge est étendue à l'indication suivante :
. traitement de l'hépatite chronique C chez des enfants âgés de 5 ans et plus et des adolescents naïfs de traitement et ayant un acide ribonucléique du virus de l'hépatite C (ARN-VHC) sérique positif.

Statut(s) du remboursement
  • ALD MALADIE CORONAIRE : SANS RAPPORT
  • ALD INS RESP C GRAVE : SANS RAPPORT
  • ALD DIABETE : SANS RAPPORT
  • ALD ARTERIOPATHIES : SANS RAPPORT
  • ALD CARDIOPATHIES : SANS RAPPORT
  • ALD HTA : (SANS RAPPORT) SUPPRESSION ALD 26/06/11
  • AGREMENT COLLECTIVITES RESTREINT INDICATION(S)
  • PRISE EN CHARGE DEROGATOIRE
  • ANCIEN MEDICAMENT ONEREUX SMR/SSR
- Arrêté du 4 octobre 2018 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques agréées à l'usage des collectivités et divers services publics (JO du 11 octobre 2018)
La prise en charge est étendue à l'indication suivante :
. traitement de l'hépatite chronique B (HCB) antigène HBe (AgHBe) positif chez des enfants et adolescents non cirrhotiques âgés de 3 ans et plus avec une réplication virale et une élévation persistante du taux d'ALAT sérique prouvées.
SMR spécifique de cette présentation NON
Modalité(s) de dispensation
  • PHARMACIE D'OFFICINE
  • DISPENSATION EN OFFICINE
  • PHARMACIE A USAGE INTERIEUR
  • ETABLISSEMENT DE SANTE
  • DISPENSATION A USAGE INTERIEUR
  • DOUBLE CIRCUIT VILLE HÔPITAL
  • RETROCESSION AMBULATOIRE PUI
  • MEDICAMENT SERIALISABLE

* Rétrocession

- Arrêté du 14 avril 2006 modifiant l'arrêté du 17 décembre 2004 fixant la liste visée à l'article L. 5126-4 du code de la santé publique (JO du 05/05/2006).

- Arrêté du 22 juillet 2005 modifiant l'arrêté du 17 décembre 2004 fixant la liste visée à l'article L. 5126-4 du code de la santé publique (JO du 06/09/2005).

- Arrêté du 17 décembre 2004 relatif à la vente au public de spécialités pharmaceutiques par les pharmacies à usage intérieur des établissements de santé et à leur prise en charge par l'assurance maladie (JO du 26/12/2004).

- Décision du 15 juillet 2004 relative à la vente au public de spécialités pharmaceutiques par les pharmacies à usage intérieur des établissements de santé et à leur prise en charge par l'assurance maladie (JO du 28/07/2004).

- Circulaire DGS/SD 3 A/DHOS/DSS n° 2002-590 du 5 décembre 2002 relative à la vente au public par les établissements publics de santé ou participant au service public hospitalier des spécialités pharmaceutiques indiquées dans le traitement des hépatites B ou C chroniques.

Conservation
Présentation N° 1 : 1 seringue(s) préremplie(s) en verre de 0,5 ml avec aiguille(s)
Durée(s) et condition(s) de conservation
  • 48 MOIS
  • AU REFRIGERATEUR (2 A 8 DEGRES)
  • NE PAS CONGELER
  • DANS L'EMBALLAGE D'ORIGINE
  • A L'ABRI DE LA LUMIERE

* Durée de conservation

4 ans.


* Précautions particulières de conservation

A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C). Ne pas congeler.
Conserver la seringue préremplie dans l'emballage extérieur à l'abri de la lumière.

Référence(s) officielles(s) :  Rectificatif AMM européenne 29/09/2022
Présentation N° 2 : 4 seringue(s) préremplie(s) en verre de 0,5 ml avec aiguille(s)
Durée(s) et condition(s) de conservation
  • 48 MOIS
  • AU REFRIGERATEUR (2 A 8 DEGRES)
  • NE PAS CONGELER
  • DANS L'EMBALLAGE D'ORIGINE
  • A L'ABRI DE LA LUMIERE

* Durée de conservation

4 ans.


* Précautions particulières de conservation

A conserver au réfrigérateur (entre 2°C et 8°C). Ne pas congeler.
Conserver la seringue préremplie dans l'emballage extérieur à l'abri de la lumière.

Référence(s) officielles(s) :  Rectificatif AMM européenne 29/09/2022
Indications
HEPATITE VIRALE CHRONIQUE B    
  • CHEZ L'ADULTE
  • EN CAS D'ATTEINTE HEPATIQUE
  • DANS LES FORMES COMPENSEES
  • AVEC MARQUEURS DE LA REPLICATION VIRALE
  • AVEC ELEVATION TGP _ ALAT
  • DANS LES FORMES INFLAMMATOIRES
  • ET/OU
  • EN CAS DE FIBROSE HEPATIQUE
  • DANS LES FORMES AVEC HISTOLOGIE PROUVEE
  • Cf. MISES EN GARDE/PRECAUTIONS D'EMPLOI
  • Cf. PROPRIETES PHARMACODYNAMIQUES
- Patients adultes
Ce médicament est indiqué dans le traitement de l'hépatite chronique B (HCB) antigène HBe (AgHBe) positif ou négatif chez des patients adultes ayant une maladie hépatique compensée avec une réplication virale, une élévation du taux d'ALAT et une inflammation hépatique et/ou une fibrose histologiquement prouvées (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Propriétés pharmacodynamiques").
SMR de l'indication NIVEAU IMPORTANT 25/07/2018
Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 29/09/2022
CIM10
  • Hépatite virale chronique B avec agent delta B180
  • Hépatite virale chronique B sans agent delta B181
  • Maladies du foie K70-K77
  • Fibrose hépatique K740
Maladie rare Non

HEPATITE VIRALE CHRONIQUE C    
  • CHEZ L'ADULTE
  • DANS LES FORMES COMPENSEES
  • EN CAS D'ATTEINTE HEPATIQUE
  • Cf. MISES EN GARDE/PRECAUTIONS D'EMPLOI
  • Cf. PROPRIETES PHARMACODYNAMIQUES
- Patients adultes

Ce médicament est indiqué, en association avec d'autres médicaments, pour le traitement de l'hépatite chronique C (HCC) chez des patients ayant une maladie hépatique compensée (Cf. rubriques "Posologie", "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Propriétés pharamcodynamiques").

Pour l'activité en fonction du génotype du virus de l'hépatite C (VHC), Cf. rubriques "Posologie" et "Propriétés pharamcodynamiques"
SMR de l'indication NIVEAU INSUFFISANT 25/07/2018
Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 29/09/2022
CIM10
  • Hépatite virale chronique C B182
  • Maladies du foie K70-K77
Maladie rare Non

HEPATITE VIRALE CHRONIQUE C    
  • CHEZ L'ENFANT A PARTIR DE 5 ANS
  • CHEZ L'ADOLESCENT
  • AVEC ARN VHC POSITIF
  • EN L'ABSENCE DE TRAITEMENT PREALABLE
  • ASSOCIER A D'AUTRES THERAPEUTIQUES
  • Cf. MISES EN GARDE/PRECAUTIONS D'EMPLOI
L'association de ce médicament et de la ribavirine est indiquée dans le traitement de l'hépatite chronique C chez des enfants âgés de 5 ans et plus et des adolescents naïfs de traitement et ayant un acide ribo nucléique du virus de l'hépatite C (ARN-VHC) sérique positif.

Lorsqu'il est décidé d'initier le traitement chez l'enfant, il est important de considérer une inhibition de la croissance induite par l'association. La réversibilité de cette inhibition est incertaine. La décision de traiter doit être prise au cas par cas (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").
SMR de l'indication NIVEAU INSUFFISANT 25/07/2018
Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 29/09/2022
CIM10
  • Hépatite virale chronique C B182
Maladie rare Non

HEPATITE VIRALE CHRONIQUE B    
  • CHEZ L'ENFANT A PARTIR DE 3 ANS
  • CHEZ LE PATIENT NON CIRRHOTIQUE
  • AVEC MARQUEURS DE LA REPLICATION VIRALE
  • AVEC ELEVATION TGP _ ALAT
  • Cf. MISES EN GARDE/PRECAUTIONS D'EMPLOI
  • Cf. PROPRIETES PHARMACODYNAMIQUES
- Population pédiatrique âgée de 3 ans et plus :
Ce médicament est indiqué dans le traitement de l'HCB AgHBe positif chez des enfants et adolescents non cirrhotiques agés de 3 ans et plus avec une réplication virale et une élévation persistante du taux d'ALAT sérique prouvées.

Pour ce qui concerne la décision d'initier le traitement dans la population pédiatrique, se référer aux rubriques "Posologie", "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Propriétés pharmacodynamiques".
SMR de l'indication Cf. Critères de choix : ASMR/SMR, RAPPE, EPAR, FIT, RMO, Recommandations
Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 29/09/2022
CIM10
  • Hépatite virale chronique B avec agent delta B180
  • Hépatite virale chronique B sans agent delta B181
Maladie rare Non

MALADIE DE VAQUEZ    
  • CHEZ LE PATIENT A RISQUE
  • CHEZ L'ADULTE
  • EN CAS D'INTOLERANCE A UN AUTRE TRT
  • OU
  • EN CAS DE CONTRE-INDICATION A AUTRE TRT
  • EN ALTERNATIVE A UNE AUTRE THERAPEUTIQUE
CADRE DE PRESCRIPTION COMPASSIONNELLE (CPC - EX RTU)
L'ANSM a élaboré un CPC visant à sécuriser l'utilisation de ce médicament dans le traitement des syndromes myéloprolifératifs suivants : Polyglobulie vraie de haut risque chez les patients adultes présentant une intolérance ou une contre-indication à l'hydroxyurée ou chez lesquels le traitement par hydroxyurée doit être différé.
SMR de l'indication Cf. Critères de choix : ASMR/SMR, RAPPE, EPAR, FIT, RMO, Recommandations
Référence(s) officielle(s) Cadre de prescription compassionnelle (CPC - ex RTU) 02/12/2022

Recommandations ansm - EMA PEGINTERFERON ALFA-2A PUT-SP 2022
CIM10
  • Polyglobulie essentielle D45
Maladie rare Oui - Lien Orphanet : Polyglobulie de Vaquez

THROMBOCYTEMIE ESSENTIELLE    
  • CHEZ LE PATIENT A RISQUE
  • CHEZ L'ADULTE
  • EN CAS D'INTOLERANCE A UN AUTRE TRT
  • OU
  • EN CAS DE CONTRE-INDICATION A AUTRE TRT
  • EN ALTERNATIVE A UNE AUTRE THERAPEUTIQUE
CADRE DE PRESCRIPTION COMPASSIONNELLE (CPC - EX RTU)
L'ANSM a élaboré un CPC visant à sécuriser l'utilisation de ce médicament dans le traitement des syndromesmyéloprolifératifs suivants : Thrombocytémie essentielle de haut risque chez les patients adultes présentant une intolérance ou une contre-indication à l'hydroxyurée ou chez lesquels le traitement par hydroxyurée doit être différé.
SMR de l'indication Cf. Critères de choix : ASMR/SMR, RAPPE, EPAR, FIT, RMO, Recommandations
Référence(s) officielle(s) Cadre de prescription compassionnelle (CPC - ex RTU) 02/12/2022

Recommandations ansm - EMA PEGINTERFERON ALFA-2A PUT-SP 2022
CIM10
  • Thrombocytémie essentielle (hémorragique) D473
Maladie rare Oui - Lien Orphanet : Thrombocytémie essentielle

SPLENOMEGALIE MYELOIDE    
  • CHEZ L'ADULTE
  • CHEZ LE PATIENT A RISQUE
CADRE DE PRESCRIPTION COMPASSIONNELLE (CPC - EX RTU)
L'ANSM a élaboré un CPC visant à sécuriser l'utilisation de ce médicament dans le traitement des syndromes myéloprolifératifs suivants : Myélofibrose primitive de faible risque chez les patients adultes
SMR de l'indication Cf. Critères de choix : ASMR/SMR, RAPPE, EPAR, FIT, RMO, Recommandations
Référence(s) officielle(s) Cadre de prescription compassionnelle (CPC - ex RTU) 02/12/2022

Recommandations ansm - EMA PEGINTERFERON ALFA-2A PUT-SP 2022
CIM10
  • Ostéomyélofibrose D474
Maladie rare Oui - Lien Orphanet : Splénomégalie myéloïde
Myélofibrose idiopathique ; Myélofibrose primitive ; Myélosclérose avec métaplasie myéloïde ; Osteomyélofibrose
Non indications
Aucune information recensée.
Posologie(s)
Schéma posologique n° 1
Voie(s) d'administration
  • SOUS-CUTANEE
Terrain(s) physio-pathologique(s)
  • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS
  • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS INSUFFISANT HEPATIQUE LEGER
  • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS INSUFFISANT HEPATIQUE MODERE
  • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS INSUFFISANT RENAL LEGER
  • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS INSUFFISANT RENAL MODERE
  • SUJET AGE
  • SUJET AGE INSUFFISANT HEPATIQUE LEGER
  • SUJET AGE INSUFFISANT HEPATIQUE MODERE
  • SUJET AGE INSUFFISANT RENAL LEGER
  • SUJET AGE INSUFFISANT RENAL MODERE
Indication(s)
  • HEPATITE VIRALE CHRONIQUE B
Posologie USUELLE  
  • EN CAS DE BONNE TOLERANCE
Dose 180 MICROGRAMME(S)/ADMINISTRATION
Fréquence maximale 1 /SEMAINE
 
  • ESPACER ADMINIST DE 1 SEMAINE
Durée de traitement max 48 SEMAINE(S)
ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Adaptation posologique
  • ADAPTER EN FCT BILAN HEMATOLOGIQUE
  • ADAPTER EN FCT BILAN HEPATIQUE
Surveillance
  • SURVEILLANCE HEMATOLOGIQUE
  • SURVEILLANCE HEPATIQUE
  • SURVEILLANCE CLINIQUE
  • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
  • SURVEILLANCE RENALE
Recommandation(s)
  • UTILISER DOSAGE LE MIEUX ADAPTE

Le traitement doit être instauré uniquement par un médecin expérimenté dans le traitement de patients atteints d'hépatite B ou C.

Se référer également au Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP) des médicaments utilisés en association avec ce médicament.

La monothérapie chez les patients atteints d'hépatite C est à envisager uniquement en cas de contre indication à un autre médicament.


* Posologie

- Hépatite chronique B - patients adultes

La posologie et la durée de traitement recommandées pour ce médicament est de 180 microgrammes une fois par semaine pendant 48 semaines qu'il s'agisse d'une HCB AgHBe positif ou AgHBe négatif. Pour des informations sur les valeurs prédictives de la réponse au traitement, Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques".


* Modification de la dose en cas de réactions indésirables chez les patients adultes

- Généralités

Lorsque la posologie doit être ajustée en raison de réactions indésirables modérées à sévères (réactions cliniques et/ou anomalies biologiques), une réduction initiale de la dose à 135 microgrammes est généralement suffisante. Toutefois, dans certains cas, une réduction de la dose à 90 microgrammes ou 45 microgrammes est nécessaire. Des augmentations de la dose pourront être envisagées, avec retour éventuel à la posologie initiale lorsque les réactions indésirables se seront atténuées (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Effets indésirables").

- Anomalies hématologiques (Cf. ci-dessous)

Chez les adultes, une réduction de la dose est recommandée lorsque le nombre absolu de polynucléaires neutrophiles (NAPN) est de 500 à < 750 cellules/mm3. Chez les patients ayant un NAPN < 500 cellules/mm3, le traitement doit être suspendu jusqu'à ce que NAPN redevienne > 1 000 cellules/mm3. Le traitement par ce médicament pourra être repris à la dose de 90 microgrammes et le nombre de polynucléaires neutrophiles sera surveillé.

Une réduction de la dose à 90 microgrammes est recommandée si le nombre de plaquettes est de 25 000 à < 50 000 cellules/mm3. L'arrêt du traitement est recommandé lorsque le nombre de plaquettes devient < 25 000 cellules/mm3.

Les recommandations spécifiques pour la prise en charge de l'anémie induite par le traitement sont les suivantes : la dose de ribavirine doit être réduite à 600 milligrammes/jour (200 milligrammes le matin et 400 milligrammes le soir) si l'une des conditions suivantes s'applique : (1) un patient sans maladie cardiovasculaire significative présente une baisse de l'hémoglobine entre <10 g/dl et > ou =8,5 g/dl ou (2) un patient atteint de maladie cardiovasculaire stable présente une baisse de l'hémoglobine > ou=2 g/dl pendant une période de quatre semaines consécutives de traitement. Il est déconseillé de revenir à la posologie initiale. La ribavirine doit être interrompue si l'une des conditions suivantes s'applique : (1) un patient sans maladie cardiovasculaire significative présente une baisse de l'hémoglobine confirmée à <8,5 g/dl; (2) un patient atteint de maladie cardiovasculaire stable maintient une hémoglobine <12 g/dl malgré 4 semaines sous dose réduite. Si l'anomalie est corrigée, la ribavirine peut être réadministrée à 600 milligrammes/jour, puis augmentée à 800 milligrammes/jour selon la décision du médecin traitant.
Il est déconseillé de revenir à la posologie initiale.

Ajustement de la dose en cas d'effets indésirables chez les patients adultes (pour plus de précisions, Cf. texte ci-dessus)

- Nombre absolu de polynucléaires neutrophiles
. De 500 à < 750 cellules/mm3 : réduire la dose à 135/90/45 microgrammes.
. < 500 cellules/mm3 : arrêter le traitement par peginterféron alfa-2a.

- Plaquettes
. De 25000 à < 50000 cellules/mm3 : réduire la dose à 135/90/45 microgrammes.
. <25000 cellules/mm3 : arrêter le traitement par peginterféron alfa-2a et par ribavirine.

- Hémoglobine sans maladie cardiaque
. <10 g/dl et > ou =8,5 g/dl : réduire la dose de ribavirine à 600 mg.
. <8,5 g/dl : arrêter le traitement par ribavirine.

- Hémoglobine avec maladie cardiaque stable
. diminution > ou =2 g/dl pendant une période de 4 semaines : réduire la dose de ribavirine à 600 mg.
. <12 g/dl malgré 4 semaines à dose réduite : arrêter le traitement par ribavirine.

En cas d'intolérance à la ribavirine, la monothérapie par peginterféron alfa-2a doit être poursuivie.

- Fonction hépatique

Les fluctuations des anomalies des tests hépatiques sont courantes chez les patients atteints d'HCC. Des élévations de l'ALAT au-dessus de son taux initial (TI) ont été observées chez des patients traités par ce médicament, y compris chez des patients avec réponse virologique.
Dans les essais cliniques portant sur l'HCC chez des patients adultes, des élévations isolées de l'ALAT (> ou = 10 x Limite Normale Supérieure (LNS) ou > ou = 2 x TI pour les patients avec un taux initial d'ALAT > ou = 10 x LNS) ont été observées chez 8 des 451 patients traités par l'association. Ces taux se sont normalisés sans que la dose ne soit modifiée. Si l'augmentation de l'ALAT est progressive ou persistante, la dose doit d'abord être réduite à 135 microgrammes. Si l'élévation de l'ALAT se poursuit malgré la réduction de la dose ou si elle s'accompagne d'une augmentation de la bilirubine ou de signes de décompensation hépatique, le traitement doit être arrêté (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").


* Populations particulières

- Sujets âgés

Il est inutile d'adapter la posologie recommandée de 180 microgrammes une fois par semaine en cas d'instauration du traitement par ce médicament chez les patients âgés (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques").

- Insuffisance rénale
Aucune adaptation de la dose n'est recommandée chez les patients adultes avec une insuffisance rénale légère ou modérée. Indépendamment de la dose initiale ou du degré d'insuffisance rénale, les patients doivent être surveillés et la dose de ce médicament doit faire l'objet de réductions appropriées pendant le traitement en cas de réactions indésirables.


- Insuffisance hépatique

Chez les patients présentant une cirrhose compensée (c.à.d. Child-Pugh A), ce médicament a fait la preuve de son efficacité et de sa bonne tolérance. Ce médicament n'a pas été évalué chez les patients présentant une cirrhose décompensée (c.à.d. Child-Pugh B ou C ou varices oesophagiennes hémorragiques) (Cf. rubrique "Contre-indications").

La classification Child-Pugh divise les patients en groupes A, B et C ou "léger", "modéré" et "sévère", correspondant respectivement aux scores de 5-6, 7-9, et 10-15.

Evaluation modifiée

- Encéphalopathie
. Aucun : score 1
. Grade 1-2 : score 2
. Grade 3-4 (*) : score 3

- Ascite
. Absence : score 1
. Léger : score 2
. Modéré : score 3

- Bilirubine
. <2 mg/dl (SI : 34 micromol/l) : score 1
. 2,0-3 mg/dl (SI : 34-51 micromol/l) : score 2
. >3 mg/dl (SI : 51 micromol/l) : score 3

- Albumine
. > 3,5 g/dl : score 1
. 3,5-2,8 g/dl : score 2
. <2,8 g/dl : score 3

- INR
. <1,7 : score 1
. 1,7-2,3 : score 2
. >2,3 : score 3

(*) Gradation selon Trey, Burns et Saunders (1966)

- Population pédiatrique

Ce médicament est contre-indiqué chez les nouveaux-nés et chez les enfants jusqu'à 3 ans, en raison de la présence d'alcool benzylique (Cf. rubriques "Contre-indications" et "Mises en garde et précautions d'emploi").
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 29/09/2022

Schéma posologique n° 2
Voie(s) d'administration
  • SOUS-CUTANEE
Terrain(s) physio-pathologique(s)
  • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS INSUFFISANT RENAL SEVERE
  • SUJET AGE INSUFFISANT RENAL SEVERE
Indication(s)
  • HEPATITE VIRALE CHRONIQUE B
Posologie USUELLE  
Dose 135 MICROGRAMME(S)/ADMINISTRATION
Fréquence maximale 1 /SEMAINE
 
  • ESPACER ADMINIST DE 1 SEMAINE
Durée de traitement
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Posologie ENTRETIEN  
Dose ADAPTER MICROGRAMME(S)/ADMINISTRATION
Fréquence maximale 1 /SEMAINE
 
  • ESPACER ADMINIST DE 1 SEMAINE
Durée de traitement
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Adaptation posologique
  • ADAPTER EN FCT BILAN HEMATOLOGIQUE
  • ADAPTER EN FCT BILAN HEPATIQUE
  • ADAPTER EN FCT BILAN RENAL
Surveillance
  • SURVEILLANCE HEMATOLOGIQUE
  • SURVEILLANCE HEPATIQUE
  • SURVEILLANCE RENALE
  • SURVEILLANCE CLINIQUE
  • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
Recommandation(s)
  • UTILISER DOSAGE LE MIEUX ADAPTE

Le traitement doit être instauré uniquement par un médecin expérimenté dans le traitement de patients atteints d'hépatite B ou C.

Se référer également au Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP) des médicaments utilisés en association avec ce médicament.

La monothérapie chez les patients atteints d'hépatite C est à envisager uniquement en cas de contre indication à un autre médicament.


* Posologie

- Hépatite chronique B - patients adultes

La posologie et la durée de traitement recommandées pour ce médicament est de 180 microgrammes une fois par semaine pendant 48 semaines qu'il s'agisse d'une HCB AgHBe positif ou AgHBe négatif. Pour des informations sur les valeurs prédictives de la réponse au traitement, Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques".


* Modification de la dose en cas de réactions indésirables chez les patients adultes

- Généralités

Lorsque la posologie doit être ajustée en raison de réactions indésirables modérées à sévères (réactions cliniques et/ou anomalies biologiques), une réduction initiale de la dose à 135 microgrammes est généralement suffisante. Toutefois, dans certains cas, une réduction de la dose à 90 microgrammes ou 45 microgrammes est nécessaire. Des augmentations de la dose pourront être envisagées, avec retour éventuel à la posologie initiale lorsque les réactions indésirables se seront atténuées (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Effets indésirables").

- Anomalies hématologiques (Cf. ci-dessous)

Chez les adultes, une réduction de la dose est recommandée lorsque le nombre absolu de polynucléaires neutrophiles (NAPN) est de 500 à < 750 cellules/mm3. Chez les patients ayant un NAPN < 500 cellules/mm3, le traitement doit être suspendu jusqu'à ce que NAPN redevienne > 1 000 cellules/mm3. Le traitement par ce médicament pourra être repris à la dose de 90 microgrammes et le nombre de polynucléaires neutrophiles sera surveillé.

Une réduction de la dose à 90 microgrammes est recommandée si le nombre de plaquettes est de 25 000 à < 50 000 cellules/mm3. L'arrêt du traitement est recommandé lorsque le nombre de plaquettes devient < 25 000 cellules/mm3.

Les recommandations spécifiques pour la prise en charge de l'anémie induite par le traitement sont les suivantes : la dose de ribavirine doit être réduite à 600 milligrammes/jour (200 milligrammes le matin et 400 milligrammes le soir) si l'une des conditions suivantes s'applique : (1) un patient sans maladie cardiovasculaire significative présente une baisse de l'hémoglobine entre <10 g/dl et > ou =8,5 g/dl ou (2) un patient atteint de maladie cardiovasculaire stable présente une baisse de l'hémoglobine > ou=2 g/dl pendant une période de quatre semaines consécutives de traitement. Il est déconseillé de revenir à la posologie initiale. La ribavirine doit être interrompue si l'une des conditions suivantes s'applique : (1) un patient sans maladie cardiovasculaire significative présente une baisse de l'hémoglobine confirmée à <8,5 g/dl; (2) un patient atteint de maladie cardiovasculaire stable maintient une hémoglobine <12 g/dl malgré 4 semaines sous dose réduite. Si l'anomalie est corrigée, la ribavirine peut être réadministrée à 600 milligrammes/jour, puis augmentée à 800 milligrammes/jour selon la décision du médecin traitant.
Il est déconseillé de revenir à la posologie initiale.

Ajustement de la dose en cas d'effets indésirables chez les patients adultes (pour plus de précisions, Cf. texte ci-dessus)

- Nombre absolu de polynucléaires neutrophiles
. De 500 à < 750 cellules/mm3 : réduire la dose à 135/90/45 microgrammes.
. < 500 cellules/mm3 : arrêter le traitement par peginterféron alfa-2a.

- Plaquettes
. De 25000 à < 50000 cellules/mm3 : réduire la dose à 135/90/45 microgrammes.
. <25000 cellules/mm3 : arrêter le traitement par peginterféron alfa-2a et par ribavirine.

- Hémoglobine sans maladie cardiaque
. <10 g/dl et > ou =8,5 g/dl : réduire la dose de ribavirine à 600 mg.
. <8,5 g/dl : arrêter le traitement par ribavirine.

- Hémoglobine avec maladie cardiaque stable
. diminution > ou =2 g/dl pendant une période de 4 semaines : réduire la dose de ribavirine à 600 mg.
. <12 g/dl malgré 4 semaines à dose réduite : arrêter le traitement par ribavirine.

En cas d'intolérance à la ribavirine, la monothérapie par peginterféron alfa-2a doit être poursuivie.

- Fonction hépatique

Les fluctuations des anomalies des tests hépatiques sont courantes chez les patients atteints d'HCC. Des élévations de l'ALAT au-dessus de son taux initial (TI) ont été observées chez des patients traités par ce médicament, y compris chez des patients avec réponse virologique.
Dans les essais cliniques portant sur l'HCC chez des patients adultes, des élévations isolées de l'ALAT (> ou = 10 x Limite Normale Supérieure (LNS) ou > ou = 2 x TI pour les patients avec un taux initial d'ALAT > ou = 10 x LNS) ont été observées chez 8 des 451 patients traités par l'association. Ces taux se sont normalisés sans que la dose ne soit modifiée. Si l'augmentation de l'ALAT est progressive ou persistante, la dose doit d'abord être réduite à 135 microgrammes. Si l'élévation de l'ALAT se poursuit malgré la réduction de la dose ou si elle s'accompagne d'une augmentation de la bilirubine ou de signes de décompensation hépatique, le traitement doit être arrêté (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").


* Populations particulières

- Sujets âgés

Il est inutile d'adapter la posologie recommandée de 180 microgrammes une fois par semaine en cas d'instauration du traitement par ce médicament chez les patients âgés (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques").

- Insuffisance rénale
Une dose réduite à 135 microgrammes, une fois par semaine, est recommandée chez les patients adultes ayant une insuffisance rénale sévère ou une insuffisance rénale terminale (Cf. rubrique "Sécurité préclinique"). Indépendamment de la dose initiale ou du degré d'insuffisance rénale, les patients doivent être surveillés et la dose de ce médicament doit faire l'objet de réductions appropriées pendant le traitement en cas de réactions indésirables.

- Population pédiatrique

Ce médicament est contre-indiqué chez les nouveaux-nés et chez les enfants jusqu'à 3 ans, en raison de la présence d'alcool benzylique (Cf. rubriques "Contre-indications" et "Mises en garde et précautions d'emploi").
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 29/09/2022

Schéma posologique n° 3
Voie(s) d'administration
  • SOUS-CUTANEE
Terrain(s) physio-pathologique(s)
  • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS
  • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS INSUFFISANT HEPATIQUE LEGER
  • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS INSUFFISANT HEPATIQUE MODERE
  • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS INSUFFISANT RENAL LEGER
  • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS INSUFFISANT RENAL MODERE
  • SUJET AGE
  • SUJET AGE INSUFFISANT HEPATIQUE LEGER
  • SUJET AGE INSUFFISANT HEPATIQUE MODERE
  • SUJET AGE INSUFFISANT RENAL LEGER
  • SUJET AGE INSUFFISANT RENAL MODERE
Indication(s)
  • HEPATITE VIRALE CHRONIQUE C

  • EN MONOTHERAPIE
  • OU
  • ASSOCIER A D'AUTRES THERAPEUTIQUES
  • CHEZ LE PATIENT NAIF
  • CHEZ LE PATIENT CIRRHOTIQUE

Posologie USUELLE  
Dose 180 MICROGRAMME(S)/ADMINISTRATION
Fréquence maximale 1 /SEMAINE
 
  • ESPACER ADMINIST DE 1 SEMAINE
Durée de traitement de 24 SEMAINE(S) à 48 SEMAINE(S)
ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Adaptation posologique
  • ADAPTER EN FCT BILAN HEMATOLOGIQUE
  • ADAPTER EN FCT BILAN HEPATIQUE
Surveillance
  • SURVEILLANCE HEMATOLOGIQUE
  • SURVEILLANCE HEPATIQUE
  • SURVEILLANCE CLINIQUE
  • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
Recommandation(s)
  • UTILISER DOSAGE LE MIEUX ADAPTE

Le traitement doit être instauré uniquement par un médecin expérimenté dans le traitement de patients atteints d'hépatite B ou C.

Se référer également au Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP) des médicaments utilisés en association avec ce médicament.

La monothérapie chez les patients atteints d'hépatite C est à envisager uniquement en cas de contre indication à un autre médicament.


* Posologie recommandée et durée du traitement

-> Hépatite chronique C - Traitement des patients adultes naïfs

La posologie recommandée pour ce médicament est de 180 microgrammes une fois par semaine en association avec la ribavirine ou en monothérapie.

La dose de ribavirine à utiliser en association avec ce médicament est indiquée ci-dessous.
La ribavirine doit être administrée avec des aliments.

- Durée du traitement - Bithérapie avec ribavirine

La durée du traitement de l'HCC par bithérapie en association avec la ribavirine dépend du génotype viral. Les patients infectés par le VHC de génotype 1 qui ont un taux d'ARN du VHC détectable à la semaine 4, quelle que soit la charge virale initiale, doivent être traités pendant 48 semaines.
Un traitement d'une durée de 24 semaines peut être envisagé chez les patients infectés par :
- un génotype 1 avec une charge virale initiale faible (< ou = 800000 UI/ml) ou
- un génotype 4 chez qui l'ARN du VHC devient indétectable à la semaine 4 et reste indétectable à la semaine 24.
Cependant, une durée totale de traitement de 24 semaines peut être associée à un risque plus élevé de rechute qu'une durée de traitement de 48 semaines (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques"). Chez ces patients, la tolérance de la bithérapie et des facteurs pronostiques supplémentaires comme le degré de fibrose doivent être pris en compte lors de la détermination de la durée de traitement. Une diminution de la durée de traitement chez les patients infectés par un génotype 1 avec une charge virale initiale élevée (> 800000 UI/ml) chez qui l'ARN du VHC devient indétectable à la semaine 4 et reste indétectable à la semaine 24 doit être envisagée avec encore plus de prudence puisque les données disponibles sont limitées et suggèrent que cette diminution de la durée de traitement peut avoir un impact négatif significatif sur l'obtention d'une réponse virologique prolongée.

Les patients infectés par le VHC de génotype 2 ou 3 qui ont un taux d'ARN du VHC détectable à la semaine 4, quelle que soit la charge virale initiale, doivent être traités pendant 24 semaines (cf. ci-dessous). Un traitement d'une durée de 16 semaines seulement peut être envisagé chez les patients infectés par un génotype 2 ou 3 avec une charge virale initiale faible (< ou = 800 000 UI/ml) dont le taux d'ARN du VHC devient négatif à la semaine 4 de traitement et reste négatif à la semaine 16. Une durée totale de traitement de 16 semaines peut être associée à un taux de réponse plus faible et est associée à un risque plus élevé de rechute qu'une durée de traitement de 24 semaines (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques"). Chez ces patients, la tolérance de la bithérapie et la présence de facteurs cliniques ou pronostiques supplémentaires, comme le degré de fibrose, doivent être pris en compte lorsqu'une modification de la durée standard du traitement de 24 semaines est envisagée. Une diminution de la durée de traitement chez les patients infectés par un génotype 2 ou 3 avec une charge virale initiale élevée (> 800 000 UI/ml) dont le taux d'ARN du VHC devient négatif à la semaine 4 doit être envisagée avec plus de prudence car cette durée de traitement plus courte peut avoir un impact négatif significatif sur l'obtention d'une réponse virologique prolongée (Cf. ci-dessous).

Les données disponibles chez les patients infectés par un génotype 5 ou 6 sont limitées. Par conséquent, une bithérapie avec 1000/1200 mg de ribavirine pendant 48 semaines est recommandée.

Recommandations posologiques pour l'association thérapeutique chez les patients adultes atteints d'hépatite chronique C

-> Génotype 1 charge virale faible (< ou = 800000 UI/ml) avec RVR (*)
- Dose de peginterféron alfa-2a : 180 microgrammes
- Dose de ribavirine
. < 75 kg : 1000 mg
. > ou = 75 kg : 1200 mg
- Durée : 24 ou 48 semaines

-> Génotype 1 charge virale élevée (> 800000 UI/ml) avec RVR (*)
- Dose de peginterféron alfa-2a : 180 microgrammes
- Dose de ribavirine
. < 75 kg : 1000 mg
. > ou = 75 kg : 1200 mg
- Durée : 48 semaines

-> Génotype 4 avec RVR (*)
- Dose de peginterféron alfa-2a : 180 microgrammes
- Dose de ribavirine
. < 75 kg : 1000 mg
. > ou = 75 kg : 1200 mg
- Durée : 24 ou 48 semaines

-> Génotype 1 ou 4 sans RVR (*)
- Dose de peginterféron alfa-2a : 180 microgrammes
- Dose de ribavirine
. < 75 kg : 1000 mg
. > ou = 75 kg : 1200 mg
- Durée : 48 semaines

-> Génotype 2 ou 3 sans RVR (**)
- Dose de peginterféron alfa-2a : 180 microgrammes
- Dose de ribavirine : 800 mg
- Durée : 24 semaines

-> Génotype 2 ou 3 charge virale faible avec RVR (**)
- Dose de peginterféron alfa-2a : 180 microgrammes
- Dose de ribavirine : 800 mg
- Durée : 16 ou 24 semaines

-> Génotype 2 ou 3 charge virale élevée avec RVR (**)
- Dose de peginterféron alfa-2a : 180 microgrammes
- Dose de ribavirine : 800 mg
- Durée : 24 semaines

(*) RVR = réponse virologique rapide (ARN du VHC indétectable) à semaine 4 et ARN du VHC indétectable à semaine 24
(**) RVR = réponse virologique rapide (ARN du VHC négatif) à semaine 4
Charge virale faible : < ou = 800 000 UI/ml ; Charge virale élevée : > 800 000 UI/ml

L'impact clinique final d'une diminution de la durée du traitement initial à 16 semaines au lieu de 24 semaines, après avoir pris en compte la nécessité de re-traiter les patients non-répondeurs et les patients rechuteurs, n'est pas connu.

En monothérapie la durée recommandée du traitement par peginterféron alfa-2a est de 48 semaines.

-> Valeur prédictive de l'obtention d'une réponse ou de l'absence de réponse - patients naïfs

L'obtention d'une réponse virologique précoce à la semaine 12, définie par une diminution de 2 log de la charge virale ou par la non-détection d'ARN du VHC, s'est révélée prédictive d'une réponse prolongée (Cf. ci-dessous et rubrique "Propriétés pharmacodynamiques").

Valeur prédictive de la réponse virologique la semaine 12 à la posologie recommandée lors d'un traitement par ce médicament en association chez les patients adultes atteints d'hépatite chronique C

-> Valeur prédictive négative

- Absence de réponse à la semaine 12
. Génotype 1 (N=569) : 102
. Génotype 2 et 3 (N=96) : 3

- Absence de réponse prolongée
. Génotype 1 (N=569) : 97
. Génotype 2 et 3 (N=96) : 3

- Valeur prédictive
. Génotype 1 (N=569) : 95% (97/102)
. Génotype 2 et 3 (N=96) : 100% (3/3)

-> Valeur prédictive positive

- Réponse à la semaine 12
. Génotype 1 (N=569) : 467
. Génotype 2 et 3 (N=96) : 93

- Réponse prolongée
. Génotype 1 (N=569) : 271
. Génotype 2 et 3 (N=96) : 81

- Valeur prédictive
. Génotype 1 (N=569) : 58% (271/467)
. Génotype 2 et 3 (N=96) : 87% (81/93)

Chez les patients traités par ce médicament en monothérapie, la valeur prédictive de l'absence de réponse prolongée était de 98%.

Une valeur prédictive négative similaire a été observée chez les patients co-infectés par le VIH et le VHC et recevant ce médicament, seul ou associé à la ribavirine (respectivement 100% (130/130) et 98% (83/85)). Chez les patients co-infectés traités par l'association, des valeurs prédictives positives de 45% (50/110) et 70% (59/84) ont été observées respectivement pour les génotypes 1 et 2/3.


* Modification de la dose en cas de réactions indésirables chez les patients adultes

- Généralités

Lorsque la posologie doit être ajustée en raison de réactions indésirables modérées à sévères (réactions cliniques et/ou anomalies biologiques), une réduction initiale de la dose à 135 microgrammes est généralement suffisante. Toutefois, dans certains cas, une réduction de la dose à 90 microgrammes ou 45 microgrammes est nécessaire. Des augmentations de la dose pourront être envisagées, avec retour éventuel à la posologie initiale lorsque les réactions indésirables se seront atténuées (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Effets indésirables").

- Anomalies hématologiques (Cf. ci-dessous)

Chez les adultes, une réduction de la dose est recommandée lorsque le nombre absolu de polynucléaires neutrophiles (NAPN) est de 500 à < 750 cellules/mm3. Chez les patients ayant un NAPN < 500 cellules/mm3, le traitement doit être suspendu jusqu'à ce que NAPN redevienne > 1 000 cellules/mm3. Le traitement par ce médicament pourra être repris à la dose de 90 microgrammes et le nombre de polynucléaires neutrophiles sera surveillé.

Une réduction de la dose à 90 microgrammes est recommandée si le nombre de plaquettes est de 25 000 à < 50 000 cellules/mm3. L'arrêt du traitement est recommandé lorsque le nombre de plaquettes devient < 25 000 cellules/mm3.

Les recommandations spécifiques pour la prise en charge de l'anémie induite par le traitement sont les suivantes : la dose de ribavirine doit être réduite à 600 milligrammes/jour (200 milligrammes le matin et 400 milligrammes le soir) si l'une des conditions suivantes s'applique : (1) un patient sans maladie cardiovasculaire significative présente une baisse de l'hémoglobine entre <10 g/dl et > ou =8,5 g/dl ou (2) un patient atteint de maladie cardiovasculaire stable présente une baisse de l'hémoglobine > ou=2 g/dl pendant une période de quatre semaines consécutives de traitement. Il est déconseillé de revenir à la posologie initiale. La ribavirine doit être interrompue si l'une des conditions suivantes s'applique : (1) un patient sans maladie cardiovasculaire significative présente une baisse de l'hémoglobine confirmée à <8,5 g/dl; (2) un patient atteint de maladie cardiovasculaire stable maintient une hémoglobine <12 g/dl malgré 4 semaines sous dose réduite. Si l'anomalie est corrigée, la ribavirine peut être réadministrée à 600 milligrammes/jour, puis augmentée à 800 milligrammes/jour selon la décision du médecin traitant.
Il est déconseillé de revenir à la posologie initiale.

Ajustement de la dose en cas d'effets indésirables chez les patients adultes (pour plus de précisions, Cf. texte ci-dessus)

- Nombre absolu de polynucléaires neutrophiles
. De 500 à < 750 cellules/mm3 : réduire la dose à 135/90/45 microgrammes.
. < 500 cellules/mm3 : arrêter le traitement par peginterféron alfa-2a.

- Plaquettes
. De 25000 à < 50000 cellules/mm3 : réduire la dose à 135/90/45 microgrammes.
. <25000 cellules/mm3 : arrêter le traitement par peginterféron alfa-2a et par ribavirine.

- Hémoglobine sans maladie cardiaque
. <10 g/dl et > ou =8,5 g/dl : réduire la dose de ribavirine à 600 mg.
. <8,5 g/dl : arrêter le traitement par ribavirine.

- Hémoglobine avec maladie cardiaque stable
. diminution > ou =2 g/dl pendant une période de 4 semaines : réduire la dose de ribavirine à 600 mg.
. <12 g/dl malgré 4 semaines à dose réduite : arrêter le traitement par ribavirine.

En cas d'intolérance à la ribavirine, la monothérapie par peginterféron alfa-2a doit être poursuivie.

- Fonction hépatique

Les fluctuations des anomalies des tests hépatiques sont courantes chez les patients atteints d'HCC. Des élévations de l'ALAT au-dessus de son taux initial (TI) ont été observées chez des patients traités par ce médicament, y compris chez des patients avec réponse virologique.
Dans les essais cliniques portant sur l'HCC chez des patients adultes, des élévations isolées de l'ALAT (> ou = 10 x Limite Normale Supérieure (LNS) ou > ou = 2 x TI pour les patients avec un taux initial d'ALAT > ou = 10 x LNS) ont été observées chez 8 des 451 patients traités par l'association. Ces taux se sont normalisés sans que la dose ne soit modifiée. Si l'augmentation de l'ALAT est progressive ou persistante, la dose doit d'abord être réduite à 135 microgrammes. Si l'élévation de l'ALAT se poursuit malgré la réduction de la dose ou si elle s'accompagne d'une augmentation de la bilirubine ou de signes de décompensation hépatique, le traitement doit être arrêté (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").


* Populations particulières

- Sujets âgés

Il est inutile d'adapter la posologie recommandée de 180 microgrammes une fois par semaine en cas d'instauration du traitement par ce médicament chez les patients âgés (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques").

- Insuffisance rénale
Aucune adaptation de la dose n'est recommandée chez les patients adultes avec une insuffisance rénale légère ou modérée.

- Insuffisance hépatique

Chez les patients présentant une cirrhose compensée (c.à.d. Child-Pugh A), ce médicament a fait la preuve de son efficacité et de sa bonne tolérance. Ce médicament n'a pas été évalué chez les patients présentant une cirrhose décompensée (c.à.d. Child-Pugh B ou C ou varices oesophagiennes hémorragiques) (Cf. rubrique "Contre-indications").

La classification Child-Pugh divise les patients en groupes A, B et C ou "léger", "modéré" et "sévère", correspondant respectivement aux scores de 5-6, 7-9, et 10-15.

Evaluation modifiée

- Encéphalopathie
. Aucun : score 1
. Grade 1-2 : score 2
. Grade 3-4 (*) : score 3

- Ascite
. Absence : score 1
. Léger : score 2
. Modéré : score 3

- Bilirubine
. <2 mg/dl (SI : 34 micromol/l) : score 1
. 2,0-3 mg/dl (SI : 34-51 micromol/l) : score 2
. >3 mg/dl (SI : 51 micromol/l) : score 3

- Albumine
. > 3,5 g/dl : score 1
. 3,5-2,8 g/dl : score 2
. <2,8 g/dl : score 3

- INR
. <1,7 : score 1
. 1,7-2,3 : score 2
. >2,3 : score 3

(*) Gradation selon Trey, Burns et Saunders (1966)
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 29/09/2022

Schéma posologique n° 4
Voie(s) d'administration
  • SOUS-CUTANEE
Terrain(s) physio-pathologique(s)
  • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS
  • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS INSUFFISANT HEPATIQUE LEGER
  • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS INSUFFISANT HEPATIQUE MODERE
  • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS INSUFFISANT RENAL LEGER
  • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS INSUFFISANT RENAL MODERE
  • SUJET AGE
  • SUJET AGE INSUFFISANT HEPATIQUE LEGER
  • SUJET AGE INSUFFISANT HEPATIQUE MODERE
  • SUJET AGE INSUFFISANT RENAL LEGER
  • SUJET AGE INSUFFISANT RENAL MODERE
Indication(s)
  • HEPATITE VIRALE CHRONIQUE C

  • EN MONOTHERAPIE
  • OU
  • ASSOCIER A D'AUTRES THERAPEUTIQUES
  • EN CAS D'ECHEC A UNE AUTRE THERAPEUTIQUE
  • CHEZ LE PATIENT CIRRHOTIQUE

Posologie USUELLE  
Dose 180 MICROGRAMME(S)/ADMINISTRATION
Fréquence maximale 1 /SEMAINE
 
  • ESPACER ADMINIST DE 1 SEMAINE
Durée de traitement de 48 SEMAINE(S) à 72 SEMAINE(S)
ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Adaptation posologique
  • ADAPTER EN FCT BILAN HEMATOLOGIQUE
  • ADAPTER EN FCT BILAN HEPATIQUE
Surveillance
  • SURVEILLANCE HEMATOLOGIQUE
  • SURVEILLANCE HEPATIQUE
  • SURVEILLANCE CLINIQUE
  • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
Recommandation(s)
  • UTILISER DOSAGE LE MIEUX ADAPTE

Le traitement doit être instauré uniquement par un médecin expérimenté dans le traitement de patients atteints d'hépatite B ou C.

Se référer également au Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP) des médicaments utilisés en association avec ce médicament.

La monothérapie chez les patients atteints d'hépatite C est à envisager uniquement en cas de contre indication à un autre médicament.


* Posologie recommandée et durée du traitement

- Hépatite chronique C - patients adultes ayant été précédemment traités

La posologie recommandée de ce médicament en association avec la ribavirine est de 180 microgrammes une fois par semaine par voie sous-cutanée. Une dose de 1000 mg par jour et de 1200 mg par jour de ribavirine doit être administrée aux patients dont le poids est respectivement < 75 kg et > ou = 75 kg, quel que soit le génotype.
Les patients chez lesquels le virus est détectable à la semaine 12 doivent arrêter le traitement.
La durée totale de traitement recommandée est de 48 semaines. Si le traitement est envisagé chez des patients infectés par un virus de génotype 1, n'ayant pas répondu à un précédent traitement par interféron pégylé et ribavirine, la durée totale de traitement recommandée est de 72 semaines (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques").

- Valeur prédictive de l'obtention d'une réponse ou de l'absence de réponse - avec la bithérapie avec la ribavirine - patients ayant été précédemment traités

Chez les patients non-répondeurs re-traités pendant 48 ou 72 semaines, il a été observé que la suppression du virus à la semaine 12 (ARN du VHC indétectable défini comme < 50 UI/ml) était prédictive d'une réponse virologique prolongée. Si la suppression du virus n'était pas atteinte à la semaine 12, les probabilités de ne pas obtenir une réponse virologique prolongée avec 48 ou 72 semaines de traitement étaient respectivement de 96% (363 sur 380) et 96% (324 sur 339). Si la suppression du virus était atteinte à la semaine 12, les probabilités d'obtenir une réponse virologique prolongée avec 48 ou 72 semaines de traitement étaient respectivement de 35% (20 sur 57) et 57% (57
sur 100).


* Modification de la dose en cas de réactions indésirables

- Généralités

Lorsque la posologie doit être ajustée en raison de réactions indésirables modérées à sévères (réactions cliniques et/ou anomalies biologiques), une réduction initiale de la dose à 135 microgrammes est généralement suffisante. Toutefois, dans certains cas, une réduction de la dose à 90 microgrammes ou 45 microgrammes est nécessaire. Des augmentations de la dose pourront être envisagées, avec retour éventuel à la posologie initiale lorsque les réactions indésirables se seront atténuées (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Effets indésirables").

- Anomalies hématologiques (Cf. ci-dessous)

Chez les adultes, une réduction de la dose est recommandée lorsque le nombre absolu de polynucléaires neutrophiles (NAPN) est de 500 à < 750 cellules/mm3. Chez les patients ayant un NAPN < 500 cellules/mm3, le traitement doit être suspendu jusqu'à ce que NAPN redevienne > 1 000 cellules/mm3. Le traitement par ce médicament pourra être repris à la dose de 90 microgrammes et le nombre de polynucléaires neutrophiles sera surveillé.

Une réduction de la dose à 90 microgrammes est recommandée si le nombre de plaquettes est de 25 000 à < 50 000 cellules/mm3. L'arrêt du traitement est recommandé lorsque le nombre de plaquettes devient < 25 000 cellules/mm3.

Les recommandations spécifiques pour la prise en charge de l'anémie induite par le traitement sont les suivantes : la dose de ribavirine doit être réduite à 600 milligrammes/jour (200 milligrammes le matin et 400 milligrammes le soir) si l'une des conditions suivantes s'applique : (1) un patient sans maladie cardiovasculaire significative présente une baisse de l'hémoglobine entre <10 g/dl et > ou =8,5 g/dl ou (2) un patient atteint de maladie cardiovasculaire stable présente une baisse de l'hémoglobine > ou=2 g/dl pendant une période de quatre semaines consécutives de traitement. Il est déconseillé de revenir à la posologie initiale. La ribavirine doit être interrompue si l'une des conditions suivantes s'applique : (1) un patient sans maladie cardiovasculaire significative présente une baisse de l'hémoglobine confirmée à <8,5 g/dl; (2) un patient atteint de maladie cardiovasculaire stable maintient une hémoglobine <12 g/dl malgré 4 semaines sous dose réduite. Si l'anomalie est corrigée, la ribavirine peut être réadministrée à 600 milligrammes/jour, puis augmentée à 800 milligrammes/jour selon la décision du médecin traitant.
Il est déconseillé de revenir à la posologie initiale.

Ajustement de la dose en cas d'effets indésirables chez les patients adultes (pour plus de précisions, Cf. texte ci-dessus)

- Nombre absolu de polynucléaires neutrophiles
. De 500 à < 750 cellules/mm3 : réduire la dose à 135/90/45 microgrammes.
. < 500 cellules/mm3 : arrêter le traitement par peginterféron alfa-2a.

- Plaquettes
. De 25000 à < 50000 cellules/mm3 : réduire la dose à 135/90/45 microgrammes.
. <25000 cellules/mm3 : arrêter le traitement par peginterféron alfa-2a et par ribavirine.

- Hémoglobine sans maladie cardiaque
. <10 g/dl et > ou =8,5 g/dl : réduire la dose de ribavirine à 600 mg.
. <8,5 g/dl : arrêter le traitement par ribavirine.

- Hémoglobine avec maladie cardiaque stable
. diminution > ou =2 g/dl pendant une période de 4 semaines : réduire la dose de ribavirine à 600 mg.
. <12 g/dl malgré 4 semaines à dose réduite : arrêter le traitement par ribavirine.

En cas d'intolérance à la ribavirine, la monothérapie par peginterféron alfa-2a doit être poursuivie.

- Fonction hépatique

Les fluctuations des anomalies des tests hépatiques sont courantes chez les patients atteints d'HCC. Des élévations de l'ALAT au-dessus de son taux initial (TI) ont été observées chez des patients traités par ce médicament, y compris chez des patients avec réponse virologique.
Dans les essais cliniques portant sur l'HCC chez des patients adultes, des élévations isolées de l'ALAT (> ou = 10 x Limite Normale Supérieure (LNS) ou > ou = 2 x TI pour les patients avec un taux initial d'ALAT > ou = 10 x LNS) ont été observées chez 8 des 451 patients traités par l'association. Ces taux se sont normalisés sans que la dose ne soit modifiée. Si l'augmentation de l'ALAT est progressive ou persistante, la dose doit d'abord être réduite à 135 microgrammes. Si l'élévation de l'ALAT se poursuit malgré la réduction de la dose ou si elle s'accompagne d'une augmentation de la bilirubine ou de signes de décompensation hépatique, le traitement doit être arrêté (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").


* Populations particulières

- Sujets âgés

Il est inutile d'adapter la posologie recommandée de 180 microgrammes une fois par semaine en cas d'instauration du traitement par ce médicament chez les patients âgés (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques").

- Insuffisance rénale
Aucune adaptation de la dose n'est recommandée chez les patients adultes avec une insuffisance rénale légère ou modérée.

- Insuffisance hépatique

Chez les patients présentant une cirrhose compensée (c.à.d. Child-Pugh A), ce médicament a fait la preuve de son efficacité et de sa bonne tolérance. Ce médicament n'a pas été évalué chez les patients présentant une cirrhose décompensée (c.à.d. Child-Pugh B ou C ou varices oesophagiennes hémorragiques) (Cf. rubrique "Contre-indications").

La classification Child-Pugh divise les patients en groupes A, B et C ou "léger", "modéré" et "sévère", correspondant respectivement aux scores de 5-6, 7-9, et 10-15.

Evaluation modifiée

- Encéphalopathie
. Aucun : score 1
. Grade 1-2 : score 2
. Grade 3-4 (*) : score 3

- Ascite
. Absence : score 1
. Léger : score 2
. Modéré : score 3

- Bilirubine
. <2 mg/dl (SI : 34 micromol/l) : score 1
. 2,0-3 mg/dl (SI : 34-51 micromol/l) : score 2
. >3 mg/dl (SI : 51 micromol/l) : score 3

- Albumine
. > 3,5 g/dl : score 1
. 3,5-2,8 g/dl : score 2
. <2,8 g/dl : score 3

- INR
. <1,7 : score 1
. 1,7-2,3 : score 2
. >2,3 : score 3

(*) Gradation selon Trey, Burns et Saunders (1966)
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 29/09/2022

Schéma posologique n° 5
Voie(s) d'administration
  • SOUS-CUTANEE
Terrain(s) physio-pathologique(s)
  • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS INSUFFISANT RENAL SEVERE
  • SUJET AGE INSUFFISANT RENAL SEVERE
Indication(s)
  • HEPATITE VIRALE CHRONIQUE C

  • EN MONOTHERAPIE
  • OU
  • ASSOCIER A D'AUTRES THERAPEUTIQUES
  • CHEZ LE PATIENT CIRRHOTIQUE
  • CHEZ LE PATIENT VIH POSITIF +VIH+

Posologie USUELLE  
Dose 135 MICROGRAMME(S)/ADMINISTRATION
Fréquence maximale 1 /SEMAINE
 
  • ESPACER ADMINIST DE 1 SEMAINE
Durée de traitement
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Posologie ENTRETIEN  
Dose ADAPTER MICROGRAMME(S)/ADMINISTRATION
Fréquence maximale 1 /SEMAINE
 
  • ESPACER ADMINIST DE 1 SEMAINE
Durée de traitement
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Adaptation posologique
  • ADAPTER EN FCT BILAN HEMATOLOGIQUE
  • ADAPTER EN FCT BILAN HEPATIQUE
  • ADAPTER EN FCT BILAN RENAL
Surveillance
  • SURVEILLANCE HEMATOLOGIQUE
  • SURVEILLANCE HEPATIQUE
  • SURVEILLANCE RENALE
  • SURVEILLANCE CLINIQUE
  • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
Recommandation(s)
  • UTILISER DOSAGE LE MIEUX ADAPTE

Le traitement doit être instauré uniquement par un médecin expérimenté dans le traitement de patients atteints d'hépatite B ou C.

Se référer également au Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP) des médicaments utilisés en association avec ce médicament.

La monothérapie chez les patients atteints d'hépatite C est à envisager uniquement en cas de contre indication à un autre médicament.


* Posologie recommandée et durée du traitement

-> Hépatite chronique C - patients adultes naïfs

La posologie recommandée pour ce médicament est de 180 microgrammes une fois par semaine en association avec la ribavirine ou en monothérapie.

La dose de ribavirine à utiliser en association avec ce médicament est indiquée ci-dessous.
La ribavirine doit être administrée avec des aliments.

- Durée du traitement - Bithérapie avec ribavirine

La durée du traitement de l'HCC par bithérapie en association avec la ribavirine dépend du génotype viral. Les patients infectés par le VHC de génotype 1 qui ont un taux d'ARN du VHC détectable à la semaine 4, quelle que soit la charge virale initiale, doivent être traités pendant 48 semaines.
Un traitement d'une durée de 24 semaines peut être envisagé chez les patients infectés par :
- un génotype 1 avec une charge virale initiale faible (< ou = 800000 UI/ml) ou
- un génotype 4 chez qui l'ARN du VHC devient indétectable à la semaine 4 et reste indétectable à la semaine 24.
Cependant, une durée totale de traitement de 24 semaines peut être associée à un risque plus élevé de rechute qu'une durée de traitement de 48 semaines (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques"). Chez ces patients, la tolérance de la bithérapie et des facteurs pronostiques supplémentaires comme le degré de fibrose doivent être pris en compte lors de la détermination de la durée de traitement. Une diminution de la durée de traitement chez les patients infectés par un génotype 1 avec une charge virale initiale élevée (> 800000 UI/ml) chez qui l'ARN du VHC devient indétectable à la semaine 4 et reste indétectable à la semaine 24 doit être envisagée avec encore plus de prudence puisque les données disponibles sont limitées et suggèrent que cette diminution de la durée de traitement peut avoir un impact négatif significatif sur l'obtention d'une réponse virologique prolongée.

Les patients infectés par le VHC de génotype 2 ou 3 qui ont un taux d'ARN du VHC détectable à la semaine 4, quelle que soit la charge virale initiale, doivent être traités pendant 24 semaines (Cf. ci-dessous). Un traitement d'une durée de 16 semaines seulement peut être envisagé chez les patients infectés par un génotype 2 ou 3 avec une charge virale initiale faible (< ou = 800000 UI/ml) dont le taux d'ARN du VHC devient négatif à la semaine 4 de traitement et reste négatif à la semaine 16. Une durée totale de traitement de 16 semaines peut être associée à un taux de réponse plus faible et est associée à un risque plus élevé de rechute qu'une durée de traitement de 24 semaines (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques"). Chez ces patients, la tolérance de la bithérapie et la présence de facteurs cliniques ou pronostiques supplémentaires, comme le degré de fibrose, doivent être pris en compte lorsqu'une modification de la durée standard du traitement de 24 semaines est envisagée. Une diminution de la durée de traitement chez les patients infectés par un génotype 2 ou 3 avec une charge virale initiale élevée (> 800000 UI/ml) dont le taux d'ARN du VHC devient négatif à la semaine 4 doit être envisagée avec plus de prudence car cette durée de traitement plus courte peut avoir un impact négatif significatif sur l'obtention d'une réponse virologique prolongée (cf. ci-dessous).

Les données disponibles chez les patients infectés par un génotype 5 ou 6 sont limitées. Par conséquent, une bithérapie avec 1000/1200 mg de ribavirine pendant 48 semaines est recommandée.

Recommandations posologiques pour l'association thérapeutique chez les patients adultes atteints d'hépatite chronique C

-> Génotype 1 charge virale faible (< ou = 800000 UI/ml) avec RVR (*)
- Dose de peginterféron alfa-2a : 180 microgrammes
- Dose de ribavirine
. < 75 kg : 1000 mg
. > ou = 75 kg : 1200 mg
- Durée : 24 ou 48 semaines

-> Génotype 1 charge virale élevée (> 800000 UI/ml) avec RVR (*)
- Dose de peginterféron alfa-2a : 180 microgrammes
- Dose de ribavirine
. < 75 kg : 1000 mg
. > ou = 75 kg : 1200 mg
- Durée : 48 semaines

-> Génotype 4 avec RVR (*)
- Dose de peginterféron alfa-2a : 180 microgrammes
- Dose de ribavirine
. < 75 kg : 1000 mg
. > ou = 75 kg : 1200 mg
- Durée : 24 ou 48 semaines

-> Génotype 1 ou 4 sans RVR (*)
- Dose de peginterféron alfa-2a : 180 microgrammes
- Dose de ribavirine
. < 75 kg : 1000 mg
. > ou = 75 kg : 1200 mg
- Durée : 48 semaines

-> Génotype 2 ou 3 sans RVR (**)
- Dose de peginterféron alfa-2a : 180 microgrammes
- Dose de ribavirine : 800 mg
- Durée : 24 semaines

-> Génotype 2 ou 3 charge virale faible avec RVR (**)
- Dose de peginterféron alfa-2a : 180 microgrammes
- Dose de ribavirine : 800 mg
- Durée : 16 ou 24 semaines

-> Génotype 2 ou 3 charge virale élevée avec RVR (**)
- Dose de peginterféron alfa-2a : 180 microgrammes
- Dose de ribavirine : 800 mg
- Durée : 24 semaines

(*) RVR = réponse virologique rapide (ARN du VHC indétectable) à semaine 4 et ARN du VHC indétectable à semaine 24
(**) RVR = réponse virologique rapide (ARN du VHC négatif) à semaine 4
Charge virale faible : < ou = 800000 UI/ml ; Charge virale élevée : > 800000 UI/ml

L'impact clinique final d'une diminution de la durée du traitement initial à 16 semaines au lieu de 24 semaines, après avoir pris en compte la nécessité de re-traiter les patients non-répondeurs et les patients rechuteurs, n'est pas connu.

En monothérapie la durée recommandée du traitement par peginterféron alfa-2a est de 48 semaines.

-> Hépatite chronique C - patients adultes ayant été précédemment traités

La posologie recommandée de ce médicament en association avec la ribavirine est de 180 microgrammes une fois par semaine par voie sous-cutanée. Une dose de 1000 mg par jour et de 1200 mg par jour de ribavirine doit être administrée aux patients dont le poids est respectivement < 75 kg et > ou = 75 kg, quel que soit le génotype.
Les patients chez lesquels le virus est détectable à la semaine 12 doivent arrêter le traitement.
La durée totale de traitement recommandée est de 48 semaines. Si le traitement est envisagé chez des patients infectés par un virus de génotype 1, n'ayant pas répondu à un précédent traitement par interféron pégylé et ribavirine, la durée totale de traitement recommandée est de 72 semaines (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques").

-> Patients adultes co-infectés par le VIH et le VHC

La posologie recommandée de ce médicament, seul ou associé à 800 milligrammes de ribavirine, est de 180 microgrammes une fois par semaine pendant 48 semaines, par voie sous-cutanée, quel que soit le génotype. L'efficacité et la tolérance de l'association avec des doses de ribavirine supérieures à 800 milligrammes/jour sont actuellement en cours d'étude. Une durée de traitement de moins de 48 semaines n'a pas été suffisamment étudiée.

-> Valeur prédictive de l'obtention d'une réponse ou de l'absence de réponse avec la bithérapie - patients naïfs

L'obtention d'une réponse virologique précoce à la semaine 12, définie par une diminution de 2 log de la charge virale ou par la non-détection d'ARN du VHC, s'est révélée prédictive d'une réponse prolongée (Cf. ci-dessous et rubrique "Propriétés pharmacodynamiques").

Valeur prédictive de la réponse virologique la semaine 12 à la posologie recommandée lors d'un traitement par ce médicament en association chez les patients adultes atteints d'hépatite chronique C

-> Valeur prédictive négative

- Absence de réponse à la semaine 12
. Génotype 1 (N=569) : 102
. Génotype 2 et 3 (N=96) : 3

- Absence de réponse prolongée
. Génotype 1 (N=569) : 97
. Génotype 2 et 3 (N=96) : 3

- Valeur prédictive
. Génotype 1 (N=569) : 95% (97/102)
. Génotype 2 et 3 (N=96) : 100% (3/3)

-> Valeur prédictive positive

- Réponse à la semaine 12
. Génotype 1 (N=569) : 467
. Génotype 2 et 3 (N=96) : 93

- Réponse prolongée
. Génotype 1 (N=569) : 271
. Génotype 2 et 3 (N=96) : 81

- Valeur prédictive
. Génotype 1 (N=569) : 58% (271/467)
. Génotype 2 et 3 (N=96) : 87% (81/93)

Chez les patients traités par ce médicament en monothérapie, la valeur prédictive de l'absence de réponse prolongée était de 98%.
Une valeur prédictive négative similaire a été observée chez les patients co-infectés par le VIH et le VHC et recevant ce médicament, seul ou associé à la ribavirine (respectivement 100% (130/130) et 98% (83/85)). Chez les patients co-infectés traités par l'association, des valeurs prédictives positives de 45% (50/110) et 70% (59/84) ont été observées respectivement pour les génotypes 1 et 2/3.

-> Valeur prédictive de l'obtention d'une réponse ou de l'absence de réponse avec la bithérapie- patients ayant été précédemment traités

Chez les patients non-répondeurs re-traités pendant 48 ou 72 semaines, il a été observé que la suppression du virus à la semaine 12 (ARN du VHC indétectable défini comme < 50 UI/ml) était prédictive d'une réponse virologique prolongée. Si la suppression du virus n'était pas atteinte à la semaine 12, les probabilités de ne pas obtenir une réponse virologique prolongée avec 48 ou 72 semaines de traitement étaient respectivement de 96% (363 sur 380) et 96% (324 sur 339). Si la suppression du virus était atteinte à la semaine 12, les probabilités d'obtenir une réponse virologique prolongée avec 48 ou 72 semaines de traitement étaient respectivement de 35% (20 sur 57) et 57% (57
sur 100).


* Modification de la dose en cas de réactions indésirables chez les patients adultes

- Généralités

Lorsque la posologie doit être ajustée en raison de réactions indésirables modérées à sévères (réactions cliniques et/ou anomalies biologiques), une réduction initiale de la dose à 135 microgrammes est généralement suffisante. Toutefois, dans certains cas, une réduction de la dose à 90 microgrammes ou 45 microgrammes est nécessaire. Des augmentations de la dose pourront être envisagées, avec retour éventuel à la posologie initiale lorsque les réactions indésirables se seront atténuées (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Effets indésirables").

- Anomalies hématologiques (Cf. ci-dessous)

Chez les adultes, une réduction de la dose est recommandée lorsque le nombre absolu de polynucléaires neutrophiles (NAPN) est de 500 à < 750 cellules/mm3. Chez les patients ayant un NAPN < 500 cellules/mm3, le traitement doit être suspendu jusqu'à ce que NAPN redevienne > 1 000 cellules/mm3. Le traitement par ce médicament pourra être repris à la dose de 90 microgrammes et le nombre de polynucléaires neutrophiles sera surveillé.

Une réduction de la dose à 90 microgrammes est recommandée si le nombre de plaquettes est de 25 000 à < 50 000 cellules/mm3. L'arrêt du traitement est recommandé lorsque le nombre de plaquettes devient < 25 000 cellules/mm3.

Les recommandations spécifiques pour la prise en charge de l'anémie induite par le traitement sont les suivantes : la dose de ribavirine doit être réduite à 600 milligrammes/jour (200 milligrammes le matin et 400 milligrammes le soir) si l'une des conditions suivantes s'applique : (1) un patient sans maladie cardiovasculaire significative présente une baisse de l'hémoglobine entre <10 g/dl et > ou =8,5 g/dl ou (2) un patient atteint de maladie cardiovasculaire stable présente une baisse de l'hémoglobine > ou=2 g/dl pendant une période de quatre semaines consécutives de traitement. Il est déconseillé de revenir à la posologie initiale. La ribavirine doit être interrompue si l'une des conditions suivantes s'applique : (1) un patient sans maladie cardiovasculaire significative présente une baisse de l'hémoglobine confirmée à <8,5 g/dl; (2) un patient atteint de maladie cardiovasculaire stable maintient une hémoglobine <12 g/dl malgré 4 semaines sous dose réduite. Si l'anomalie est corrigée, la ribavirine peut être réadministrée à 600 milligrammes/jour, puis augmentée à 800 milligrammes/jour selon la décision du médecin traitant.
Il est déconseillé de revenir à la posologie initiale.

Ajustement de la dose en cas d'effets indésirables chez les patients adultes (pour plus de précisions, Cf. texte ci-dessus)

- Nombre absolu de polynucléaires neutrophiles
. De 500 à < 750 cellules/mm3 : réduire la dose à 135/90/45 microgrammes.
. < 500 cellules/mm3 : arrêter le traitement par peginterféron alfa-2a.

- Plaquettes
. De 25000 à < 50000 cellules/mm3 : réduire la dose à 135/90/45 microgrammes.
. <25000 cellules/mm3 : arrêter le traitement par peginterféron alfa-2a et par ribavirine.

- Hémoglobine sans maladie cardiaque
. <10 g/dl et > ou =8,5 g/dl : réduire la dose de ribavirine à 600 mg.
. <8,5 g/dl : arrêter le traitement par ribavirine.

- Hémoglobine avec maladie cardiaque stable
. diminution > ou =2 g/dl pendant une période de 4 semaines : réduire la dose de ribavirine à 600 mg.
. <12 g/dl malgré 4 semaines à dose réduite : arrêter le traitement par ribavirine.

En cas d'intolérance à la ribavirine, la monothérapie par peginterféron alfa-2a doit être poursuivie.

- Fonction hépatique

Les fluctuations des anomalies des tests hépatiques sont courantes chez les patients atteints d'HCC. Des élévations de l'ALAT au-dessus de son taux initial (TI) ont été observées chez des patients traités par ce médicament, y compris chez des patients avec réponse virologique.
Dans les essais cliniques portant sur l'HCC chez des patients adultes, des élévations isolées de l'ALAT (> ou = 10 x Limite Normale Supérieure (LNS) ou > ou = 2 x TI pour les patients avec un taux initial d'ALAT > ou = 10 x LNS) ont été observées chez 8 des 451 patients traités par l'association. Ces taux se sont normalisés sans que la dose ne soit modifiée. Si l'augmentation de l'ALAT est progressive ou persistante, la dose doit d'abord être réduite à 135 microgrammes. Si l'élévation de l'ALAT se poursuit malgré la réduction de la dose ou si elle s'accompagne d'une augmentation de la bilirubine ou de signes de décompensation hépatique, le traitement doit être arrêté (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").


* Populations particulières

- Sujets âgés

Il est inutile d'adapter la posologie recommandée de 180 microgrammes une fois par semaine en cas d'instauration du traitement par ce médicament chez les patients âgés (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques").

- Insuffisance rénale

Une dose réduite à 135 microgrammes, une fois par semaine, est recommandée chez les patients adultes ayant une insuffisance rénale sévère ou une insuffisance rénale terminale (Cf. rubrique "Sécurité préclinique"). Indépendamment de la dose initiale ou du degré d'insuffisance rénale, les patients doivent être surveillés et la dose de ce médicament doit faire l'objet de réductions appropriées pendant le traitement en cas de réactions indésirables.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 29/09/2022

Schéma posologique n° 6
Voie(s) d'administration
  • SOUS-CUTANEE
Terrain(s) physio-pathologique(s)
  • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS
  • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS INSUFFISANT RENAL LEGER
  • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS INSUFFISANT RENAL MODERE
  • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS INSUFFISANT HEPATIQUE LEGER
  • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS INSUFFISANT HEPATIQUE MODERE
  • SUJET AGE
  • SUJET AGE INSUFFISANT RENAL LEGER
  • SUJET AGE INSUFFISANT RENAL MODERE
  • SUJET AGE INSUFFISANT HEPATIQUE LEGER
  • SUJET AGE INSUFFISANT HEPATIQUE MODERE
Indication(s)
  • HEPATITE VIRALE CHRONIQUE C

  • EN MONOTHERAPIE
  • OU
  • ASSOCIER A D'AUTRES THERAPEUTIQUES
  • CHEZ LE PATIENT VIH POSITIF +VIH+

Posologie USUELLE  
Dose 180 MICROGRAMME(S)/ADMINISTRATION
Fréquence maximale 1 /SEMAINE
 
  • ESPACER ADMINIST DE 1 SEMAINE
Durée de traitement max 48 SEMAINE(S)
ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Adaptation posologique
  • ADAPTER EN FCT BILAN HEMATOLOGIQUE
  • ADAPTER EN FCT BILAN HEPATIQUE
  • ADAPTER EN FCT BILAN RENAL
Surveillance
  • SURVEILLANCE HEMATOLOGIQUE
  • SURVEILLANCE HEPATIQUE
  • SURVEILLANCE RENALE
  • SURVEILLANCE CLINIQUE
  • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
Recommandation(s)
  • UTILISER DOSAGE LE MIEUX ADAPTE

Le traitement doit être instauré uniquement par un médecin expérimenté dans le traitement de patients atteints d'hépatite B ou C.

Se référer également au Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP) des médicaments utilisés en association avec ce médicament.

La monothérapie chez les patients atteints d'hépatite C est à envisager uniquement en cas de contre indication à un autre médicament.


* Posologie recommandée et durée du traitement

-> Hépatite chronique C - patients adultes naïfs

La posologie recommandée pour ce médicament est de 180 microgrammes une fois par semaine en association avec la ribavirine ou en monothérapie..

La dose de ribavirine à utiliser en association avec ce médicament est indiquée ci-dessous.
La ribavirine doit être administrée avec des aliments.

- Durée du traitement - Bithérapie avec ribavirine

La durée du traitement de l'HCC par bithérapie en association avec la ribavirine dépend du génotype viral. Les patients infectés par le VHC de génotype 1 qui ont un taux d'ARN du VHC détectable à la semaine 4, quelle que soit la charge virale initiale, doivent être traités pendant 48 semaines.
Un traitement d'une durée de 24 semaines peut être envisagé chez les patients infectés par :
- un génotype 1 avec une charge virale initiale faible (< ou = 800000 UI/ml) ou
- un génotype 4 chez qui l'ARN du VHC devient indétectable à la semaine 4 et reste indétectable à la semaine 24.
Cependant, une durée totale de traitement de 24 semaines peut être associée à un risque plus élevé de rechute qu'une durée de traitement de 48 semaines (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques"). Chez ces patients, la tolérance de la bithérapie et des facteurs pronostiques supplémentaires comme le degré de fibrose doivent être pris en compte lors de la détermination de la durée de traitement. Une diminution de la durée de traitement chez les patients infectés par un génotype 1 avec une charge virale initiale élevée (> 800000 UI/ml) chez qui l'ARN du VHC devient indétectable à la semaine 4 et reste indétectable à la semaine 24 doit être envisagée avec encore plus de prudence puisque les données disponibles sont limitées et suggèrent que cette diminution de la durée de traitement peut avoir un impact négatif significatif sur l'obtention d'une réponse virologique prolongée.

Les patients infectés par le VHC de génotype 2 ou 3 qui ont un taux d'ARN du VHC détectable à la semaine 4, quelle que soit la charge virale initiale, doivent être traités pendant 24 semaines (Cf. ci-dessous). Un traitement d'une durée de 16 semaines seulement peut être envisagé chez les patients infectés par un génotype 2 ou 3 avec une charge virale initiale faible (< ou = 800000 UI/ml) dont le taux d'ARN du VHC devient négatif à la semaine 4 de traitement et reste négatif à la semaine 16. Une durée totale de traitement de 16 semaines peut être associée à un taux de réponse plus faible et est associée à un risque plus élevé de rechute qu'une durée de traitement de 24 semaines (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques"). Chez ces patients, la tolérance de la bithérapie et la présence de facteurs cliniques ou pronostiques supplémentaires, comme le degré de fibrose, doivent être pris en compte lorsqu'une modification de la durée standard du traitement de 24 semaines est envisagée. Une diminution de la durée de traitement chez les patients infectés par un génotype 2 ou 3 avec une charge virale initiale élevée (> 800000 UI/ml) dont le taux d'ARN du VHC devient négatif à la semaine 4 doit être envisagée avec plus de prudence car cette durée de traitement plus courte peut avoir un impact négatif significatif sur l'obtention d'une réponse virologique prolongée (cf. ci-dessous).

Les données disponibles chez les patients infectés par un génotype 5 ou 6 sont limitées. Par conséquent, une bithérapie avec 1000/1200 mg de ribavirine pendant 48 semaines est recommandée.

Recommandations posologiques pour l'association thérapeutique chez les patients adultes atteints d'hépatite chronique C

-> Génotype 1 charge virale faible (< ou = 800000 UI/ml) avec RVR (*)
- Dose de peginterféron alfa-2a : 180 microgrammes
- Dose de ribavirine
. < 75 kg : 1000 mg
. > ou = 75 kg : 1200 mg
- Durée : 24 ou 48 semaines

-> Génotype 1 charge virale élevée (> 800000 UI/ml) avec RVR (*)
- Dose de peginterféron alfa-2a : 180 microgrammes
- Dose de ribavirine
. < 75 kg : 1000 mg
. > ou = 75 kg : 1200 mg
- Durée : 48 semaines

-> Génotype 4 avec RVR (*)
- Dose de peginterféron alfa-2a : 180 microgrammes
- Dose de ribavirine
. < 75 kg : 1000 mg
. > ou = 75 kg : 1200 mg
- Durée : 24 ou 48 semaines

-> Génotype 1 ou 4 sans RVR (*)
- Dose de peginterféron alfa-2a : 180 microgrammes
- Dose de ribavirine
. < 75 kg : 1000 mg
. > ou = 75 kg : 1200 mg
- Durée : 48 semaines

-> Génotype 2 ou 3 sans RVR (**)
- Dose de peginterféron alfa-2a : 180 microgrammes
- Dose de ribavirine : 800 mg
- Durée : 24 semaines

-> Génotype 2 ou 3 charge virale faible avec RVR (**)
- Dose de peginterféron alfa-2a : 180 microgrammes
- Dose de ribavirine : 800 mg
- Durée : 16 ou 24 semaines

-> Génotype 2 ou 3 charge virale élevée avec RVR (**)
- Dose de peginterféron alfa-2a : 180 microgrammes
- Dose de ribavirine : 800 mg
- Durée : 24 semaines

(*) RVR = réponse virologique rapide (ARN du VHC indétectable) à semaine 4 et ARN du VHC indétectable à semaine 24
(**) RVR = réponse virologique rapide (ARN du VHC négatif) à semaine 4
Charge virale faible : < ou = 800000 UI/ml ; Charge virale élevée : > 800000 UI/ml

L'impact clinique final d'une diminution de la durée du traitement initial à 16 semaines au lieu de 24 semaines, après avoir pris en compte la nécessité de re-traiter les patients non-répondeurs et les patients rechuteurs, n'est pas connu.

En monothérapie la durée recommandée du traitement par peginterféron alfa-2a est de 48 semaines.

-> Hépatite chronique C - patients adultes ayant été précédemment traités

La posologie recommandée de ce médicament en association avec la ribavirine est de 180 microgrammes une fois par semaine par voie sous-cutanée. Une dose de 1000 mg par jour et de 1200 mg par jour de ribavirine doit être administrée aux patients dont le poids est respectivement < 75 kg et > ou = 75 kg.
Les patients chez lesquels le virus est détectable à la semaine 12 doivent arrêter le traitement.
La durée totale de traitement recommandée est de 48 semaines. Si le traitement est envisagé chez des patients infectés par un virus de génotype 1, n'ayant pas répondu à un précédent traitement par interféron pégylé et ribavirine, la durée totale de traitement recommandée est de 72 semaines (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques").

-> Co-infection par le VIH et le VHC

La posologie recommandée de ce médicament, seul ou associé à 800 milligrammes de ribavirine, est de 180 microgrammes une fois par semaine pendant 48 semaines, par voie sous-cutanée, quel que soit le génotype. L'efficacité et la tolérance de l'association avec des doses de ribavirine supérieures à 800 milligrammes/jour sont actuellement en cours d'étude. Une durée de traitement de moins de 48 semaines n'a pas été suffisamment étudiée.

-> Valeur prédictive de l'obtention d'une réponse ou de l'absence de réponse avec la bithérapie - patients naïfs

L'obtention d'une réponse virologique précoce à la semaine 12, définie par une diminution de 2 log de la charge virale ou par la non-détection d'ARN du VHC, s'est révélée prédictive d'une réponse prolongée (Cf. ci-dessous et rubrique "Propriétés pharmacodynamiques").

Valeur prédictive de la réponse virologique la semaine 12 à la posologie recommandée lors d'un traitement par ce médicament en association chez les patients adultes atteints d'hépatite chronique C

-> Valeur prédictive négative

- Absence de réponse à la semaine 12
. Génotype 1 (N=569) : 102
. Génotype 2 et 3 (N=96) : 3

- Absence de réponse prolongée
. Génotype 1 (N=569) : 97
. Génotype 2 et 3 (N=96) : 3

- Valeur prédictive
. Génotype 1 (N=569) : 95% (97/102)
. Génotype 2 et 3 (N=96) : 100% (3/3)

-> Valeur prédictive positive

- Réponse à la semaine 12
. Génotype 1 (N=569) : 467
. Génotype 2 et 3 (N=96) : 93

- Réponse prolongée
. Génotype 1 (N=569) : 271
. Génotype 2 et 3 (N=96) : 81

- Valeur prédictive
. Génotype 1 (N=569) : 58% (271/467)
. Génotype 2 et 3 (N=96) : 87% (81/93)

Chez les patients traités par ce médicament en monothérapie, la valeur prédictive de l'absence de réponse prolongée était de 98%.
Une valeur prédictive négative similaire a été observée chez les patients co-infectés par le VIH et le VHC et recevant ce médicament, seul ou associé à la ribavirine (respectivement 100% (130/130) et 98% (83/85)). Chez les patients co-infectés traités par l'association, des valeurs prédictives positives de 45% (50/110) et 70% (59/84) ont été observées respectivement pour les génotypes 1 et 2/3.

-> Valeur prédictive de l'obtention d'une réponse ou de l'absence de réponse avec la bithérapie - patients ayant été précédemment traités

Chez les patients non-répondeurs re-traités pendant 48 ou 72 semaines, il a été observé que la suppression du virus à la semaine 12 (ARN du VHC indétectable défini comme < 50 UI/ml) était prédictive d'une réponse virologique prolongée. Si la suppression du virus n'était pas atteinte à la semaine 12, les probabilités de ne pas obtenir une réponse virologique prolongée avec 48 ou 72 semaines de traitement étaient respectivement de 96% (363 sur 380) et 96% (324 sur 339). Si la suppression du virus était atteinte à la semaine 12, les probabilités d'obtenir une réponse virologique prolongée avec 48 ou 72 semaines de traitement étaient respectivement de 35% (20 sur 57) et 57% (57
sur 100).


* Modification de la dose en cas de réactions indésirables chez les patients adultes

- Généralités

Lorsque la posologie doit être ajustée en raison de réactions indésirables modérées à sévères (réactions cliniques et/ou anomalies biologiques), une réduction initiale de la dose à 135 microgrammes est généralement suffisante. Toutefois, dans certains cas, une réduction de la dose à 90 microgrammes ou 45 microgrammes est nécessaire. Des augmentations de la dose pourront être envisagées, avec retour éventuel à la posologie initiale lorsque les réactions indésirables se seront atténuées (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Effets indésirables").

- Anomalies hématologiques (Cf. ci-dessous)

Chez les adultes, une réduction de la dose est recommandée lorsque le nombre absolu de polynucléaires neutrophiles (NAPN) est de 500 à < 750 cellules/mm3. Chez les patients ayant un NAPN < 500 cellules/mm3, le traitement doit être suspendu jusqu'à ce que NAPN redevienne > 1 000 cellules/mm3. Le traitement par ce médicament pourra être repris à la dose de 90 microgrammes et le nombre de polynucléaires neutrophiles sera surveillé.

Une réduction de la dose à 90 microgrammes est recommandée si le nombre de plaquettes est de 25 000 à < 50 000 cellules/mm3. L'arrêt du traitement est recommandé lorsque le nombre de plaquettes devient < 25 000 cellules/mm3.

Les recommandations spécifiques pour la prise en charge de l'anémie induite par le traitement sont les suivantes : la dose de ribavirine doit être réduite à 600 milligrammes/jour (200 milligrammes le matin et 400 milligrammes le soir) si l'une des conditions suivantes s'applique : (1) un patient sans maladie cardiovasculaire significative présente une baisse de l'hémoglobine entre <10 g/dl et > ou =8,5 g/dl ou (2) un patient atteint de maladie cardiovasculaire stable présente une baisse de l'hémoglobine > ou=2 g/dl pendant une période de quatre semaines consécutives de traitement. Il est déconseillé de revenir à la posologie initiale. La ribavirine doit être interrompue si l'une des conditions suivantes s'applique : (1) un patient sans maladie cardiovasculaire significative présente une baisse de l'hémoglobine confirmée à <8,5 g/dl; (2) un patient atteint de maladie cardiovasculaire stable maintient une hémoglobine <12 g/dl malgré 4 semaines sous dose réduite. Si l'anomalie est corrigée, la ribavirine peut être réadministrée à 600 milligrammes/jour, puis augmentée à 800 milligrammes/jour selon la décision du médecin traitant.
Il est déconseillé de revenir à la posologie initiale.

Ajustement de la dose en cas d'effets indésirables chez les patients adultes (pour plus de précisions, Cf. texte ci-dessus)

- Nombre absolu de polynucléaires neutrophiles
. De 500 à < 750 cellules/mm3 : réduire la dose à 135/90/45 microgrammes.
. < 500 cellules/mm3 : arrêter le traitement par peginterféron alfa-2a.

- Plaquettes
. De 25000 à < 50000 cellules/mm3 : réduire la dose à 135/90/45 microgrammes.
. <25000 cellules/mm3 : arrêter le traitement par peginterféron alfa-2a et par ribavirine.

- Hémoglobine sans maladie cardiaque
. <10 g/dl et > ou =8,5 g/dl : réduire la dose de ribavirine à 600 mg.
. <8,5 g/dl : arrêter le traitement par ribavirine.

- Hémoglobine avec maladie cardiaque stable
. diminution > ou =2 g/dl pendant une période de 4 semaines : réduire la dose de ribavirine à 600 mg.
. <12 g/dl malgré 4 semaines à dose réduite : arrêter le traitement par ribavirine.

En cas d'intolérance à la ribavirine, la monothérapie par peginterféron alfa-2a doit être poursuivie.

- Fonction hépatique

Les fluctuations des anomalies des tests hépatiques sont courantes chez les patients atteints d'HCC. Des élévations de l'ALAT au-dessus de son taux initial (TI) ont été observées chez des patients traités par ce médicament, y compris chez des patients avec réponse virologique.
Dans les essais cliniques portant sur l'HCC chez des patients adultes, des élévations isolées de l'ALAT (> ou = 10 x Limite Normale Supérieure (LNS) ou > ou = 2 x TI pour les patients avec un taux initial d'ALAT > ou = 10 x LNS) ont été observées chez 8 des 451 patients traités par l'association. Ces taux se sont normalisés sans que la dose ne soit modifiée. Si l'augmentation de l'ALAT est progressive ou persistante, la dose doit d'abord être réduite à 135 microgrammes. Si l'élévation de l'ALAT se poursuit malgré la réduction de la dose ou si elle s'accompagne d'une augmentation de la bilirubine ou de signes de décompensation hépatique, le traitement doit être arrêté (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").


* Populations particulières

- Sujets âgés
Il est inutile d'adapter la posologie recommandée de 180 microgrammes une fois par semaine en cas d'instauration du traitement par ce médicament chez les patients âgés (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques").

- Insuffisance rénale
Aucune adaptation de la dose n'est recommandée chez les patients adultes avec une insuffisance rénale légère ou modérée.

- Insuffisance hépatique

Chez les patients présentant une cirrhose compensée (c.à.d. Child-Pugh A), ce médicament a fait la preuve de son efficacité et de sa bonne tolérance. Ce médicament n'a pas été évalué chez les patients présentant une cirrhose décompensée (c.à.d. Child-Pugh B ou C ou varices oesophagiennes hémorragiques) (Cf. rubrique "Contre-indications").

La classification Child-Pugh divise les patients en groupes A, B et C ou "léger", "modéré" et "sévère", correspondant respectivement aux scores de 5-6, 7-9, et 10-15.

Evaluation modifiée

- Encéphalopathie
. Aucun : score 1
. Grade 1-2 : score 2
. Grade 3-4 (*) : score 3

- Ascite
. Absence : score 1
. Léger : score 2
. Modéré : score 3

- Bilirubine
. <2 mg/dl (SI : 34 micromol/l) : score 1
. 2,0-3 mg/dl (SI : 34-51 micromol/l) : score 2
. >3 mg/dl (SI : 51 micromol/l) : score 3

- Albumine
. > 3,5 g/dl : score 1
. 3,5-2,8 g/dl : score 2
. <2,8 g/dl : score 3

- INR
. <1,7 : score 1
. 1,7-2,3 : score 2
. >2,3 : score 3

(*) Gradation selon Trey, Burns et Saunders (1966)
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 29/09/2022

Schéma posologique n° 7
Voie(s) d'administration
  • SOUS-CUTANEE
Terrain(s) physio-pathologique(s)
  • ENFANT A PARTIR DE 5 ANS
  • ADULTE JUSQU'A 17 ANS
Indication(s)
  • HEPATITE VIRALE CHRONIQUE C

  • ASSOCIER A D'AUTRES THERAPEUTIQUES
  • CHEZ LE PATIENT NAIF

Posologie USUELLE  
Dose de 65 MICROGRAMME(S)/ADMINISTRATION à 180 MICROGRAMME(S)/ADMINISTRATION
Fréquence maximale 1 /SEMAINE
 
  • ESPACER ADMINIST DE 1 SEMAINE
Durée de traitement de 24 SEMAINE(S) à 48 SEMAINE(S)
REEVALUER LE TRAITEMENT PERIODIQUEMENT
ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Posologie USUELLE  
  • EN CAS D'INTOLERANCE
Dose de 20 MICROGRAMME(S)/ADMINISTRATION à 180 MICROGRAMME(S)/ADMINISTRATION
Fréquence maximale 1 /SEMAINE
 
  • ESPACER ADMINIST DE 1 SEMAINE
Durée de traitement de 24 SEMAINE(S) à 48 SEMAINE(S)
REEVALUER LE TRAITEMENT PERIODIQUEMENT
ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Adaptation posologique
  • ADAPTER EN FCT BILAN HEMATOLOGIQUE
  • ADAPTER EN FCT BILAN HEPATIQUE
  • ADAPTER EN FCT SURFACE CORPORELLE
Surveillance
  • SURVEILLANCE HEMATOLOGIQUE
  • SURVEILLANCE HEPATIQUE
  • SURVEILLANCE CLINIQUE
  • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
Recommandation(s)
  • UTILISER DOSAGE LE MIEUX ADAPTE

Le traitement doit être instauré uniquement par un médecin expérimenté dans le traitement de patients atteints d'hépatite C.

Se référer également au Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP) des médicaments utilisés en association avec ce médicament.

La monothérapie chez les patients atteints d'hépatite C est à envisager uniquement en cas de contre indication à un autre médicament.


* Population pédiatrique

Ce médicament est contre-indiqué chez les nouveau-nés et chez les enfants jusqu'à 3 ans, en raison de la présence d'alcool benzylique (Cf. rubriques "Contre-indications" et "Mises en garde et précautions d'emploi").

Les patients ayant débuté le traitement avant leur 18e anniversaire doivent poursuivre la posologie pédiatrique jusqu'à la fin du traitement.

La posologie de ce médicament dans la population pédiatrique est déterminée en fonction de la surface corporelle.
Pour calculer la surface corporelle, il est recommandé d'utiliser l'équation de Mosteller :
Surface corporelle (22) = Racine [ (taille (cm) x poids (kg) / 3600 ]

La durée de traitement avec ce médicament en association avec la ribavirine chez les enfants présentant une HCC dépend du génotype viral. Les patients infectés par le génotype viral 2 ou 3 doivent recevoir 24 semaines de traitement, alors que les patients infectés par tout autre génotype doivent recevoir 48 semaines de traitement.
Les patients qui ont encore un niveau d'ARN-HCV détectable malgré un traitement initial de 24 semaines, doivent arrêter le traitement, puisqu'il est peu probable qu'ils puissent obtenir une réponse virologique prolongée en continuant le traitement.

Chez les enfants et adolescents âgés de 5 à 17 ans atteints d'HCC et ayant une surface corporelle supérieure à 0,71 m2, les posologies recommandées de ce médicament sont présentées ci-dessous.

Recommandations posologiques pour ce médicamentdans la population pédiatrique atteinte d'hépatite chronique C

- Surface corporelle (SC) (m2) : 0,71-0,74 65
. Dose hebdomadaire (mcg) : 65
- Surface corporelle (SC) (m2) : 0,75-1,08
. Dose hebdomadaire (mcg) : 90
- Surface corporelle (SC) (m2) : 1,09-1,51
. Dose hebdomadaire (mcg) : 135
- Surface corporelle (SC) (m2) : > 1,51
. Dose hebdomadaire (mcg) : 180

Pour la population pédiatrique, en fonction des toxicités, une modification de la dose jusqu'à trois paliers peut être appliquée avant d'envisager une interruption ou un arrêt du traitement.

Recommendation de modification de la dose de ce médicament dans la population pédiatrique atteinte d'hépatite chronique C

- Dose initiale (microgrammes) : 65
. Réduction d'1 palier (microgrammes) : 45
. Réduction de 2 paliers (microgrammes) : 30
. Réduction de 3 paliers (microgrammes) : 20

- Dose initiale (microgrammes) : 90
. Réduction d'1 palier (microgrammes) : 65
. Réduction de 2 paliers (microgrammes) : 45
. Réduction de 3 paliers (microgrammes) : 20

- Dose initiale (microgrammes) : 135
. Réduction d'1 palier (microgrammes) : 90
. Réduction de 2 paliers (microgrammes) : 65
. Réduction de 3 paliers (microgrammes) : 30

- Dose initiale (microgrammes) : 180
. Réduction d'1 palier (microgrammes) : 135
. Réduction de 2 paliers (microgrammes) : 90
. Réduction de 3 paliers (microgrammes) : 45

Les recommandations de modification de la dose de ce médicamenten cas de toxicités dans la population pédiatrique atteinte d'HCC sont présentées ci-dessous.

Recommandations pour la modification de la dose en cas de toxicités dans la population pédiatrique atteinte d'hépatite chronique C

- Toxicité : Neutropénie
. Modification de la dose de ce médicament : De 500 à < 750 cellules/mm3 : ajustement immédiat d'un palier.
De 250 à < 500 cellules/mm3 : interrompre le traitement jusqu'à > 1000 cellules/mm3, puis reprendre le traitement avec un ajustement de deux paliers et surveiller.
< 250 cellules/mm3 (ou neutropénie fébrile) : arrêter le traitement.

- Toxicité : Thrombopénie
. Modification de la dose de ce médicament : Plaquettes entre 25 000 et <50 000 cellules/mm3 : ajustement de deux paliers. Plaquettes <25 000 cellules/mm3 : arrêter le traitement.

- Toxicité : Augmentation de l'alanine aminotransférase (ALAT)
. Modification de la dose de ce médicament : En cas d'élévations persistantes ou croissantes > ou = 5 mais < 10 x LNS, réduire la dose d'un palier et surveiller chaque semaine le taux d'ALAT afin de s'assurer qu'il est stable ou en baisse.
En cas de taux persistants d'ALAT > ou = 10 x LNS, arrêter le traitement.


* Ajustement de dose dans la population pédiatrique - bithérapie avec ce médicament et ribavirine

Pour les enfants et les adolescents âgés de 5 à 17 ans atteints d'HCC, la posologie recommandée de ribavirine est déterminée en fonction de la surface corporelle du patient. La posologie recommandée est de 15 mg/kg/jour divisée en deux prises par jour.

Les recommandations posologiques, pour les enfants et les adolescents pesant 23 kg ou plus en utilisant les comprimés 200 mg de ribavirine sont présentées ci-dessous.

Les patients et leurs aidants ne doivent pas essayer de casser les comprimés de 200 mg.

Recommandations posologiques pour la ribavirine dans la population pédiatrique de 5 à 17 ans atteinte d'hépatite chronique C

- Poids corporel (kg) : 23-33
. Dose quotidienne de ribavirine (Approx. 15 mg/kg/jour) : 400 mg/jour
. Nombre de comprimés de ribavirine : 1 comprimé à 200 mg le matin 1 comprimé à 200 mg le soir
- Poids corporel (kg) : 34-46
. Dose quotidienne de ribavirine (Approx. 15 mg/kg/jour) : 600 mg/jour
. Nombre de comprimés de ribavirine : 1 comprimé à 200 mg le matin 2 comprimé à 200 mg le soir
- Poids corporel (kg) : 47-59
. Dose quotidienne de ribavirine (Approx. 15 mg/kg/jour) : 800 mg/jour
. Nombre de comprimés de ribavirine : 2 comprimé à 200 mg le matin 2 comprimé à 200 mg le soir
- Poids corporel (kg) : 60-74
. Dose quotidienne de ribavirine (Approx. 15 mg/kg/jour) : 1000 mg/jour
. Nombre de comprimés de ribavirine : 2 comprimé à 200 mg le matin 3 comprimé à 200 mg le soir
- Poids corporel (kg) : > ou = 75
. Dose quotidienne de ribavirine (Approx. 15 mg/kg/jour) : 1200 mg/jour
. Nombre de comprimés de ribavirine : 3 comprimé à 200 mg le matin 3 comprimé à 200 mg le soir

Il est important de souligner que la ribavirine ne doit jamais être utilisée en monothérapie. Sauf indication contraire, la conduite à tenir vis-à-vis de toutes les autres toxicités doit suivre les recommandations applicables aux adultes.

Chez les enfants, les toxicités associées au traitement par la ribavirine, telles qu'une anémie induite par le traitement, seront prises en charge par une réduction de la dose totale. Les paliers de réduction de la dose sont présentés ci-dessous.

Recommandations de modification de la dose de ribavirine dans la population pédiatrique atteinte d'hépatite chronique C

- Dose totale (Approx. 15 mg/kg/jour) : 400 mg/jour
. Modification de la dose d'un palier (Approx. 7,5 mg/kg/jour) : 200 mg/jour
. Nombre de comprimés de ribavirine : 1 comprimé à 200 mg le matin

- Dose totale (Approx. 15 mg/kg/jour) : 600 mg/jour
. Modification de la dose d'un palier (Approx. 7,5 mg/kg/jour) : 400 mg/jour
. Nombre de comprimés de ribavirine : 1 comprimé à 200 mg le matin 1 comprimé à 200 mg le soir

- Dose totale (Approx. 15 mg/kg/jour) : 800 mg/jour
. Modification de la dose d'un palier (Approx. 7,5 mg/kg/jour) : 400 mg/jour
. Nombre de comprimés de ribavirine : 1 comprimé à 200 mg le matin 1 comprimé à 200 mg le soir

- Dose totale (Approx. 15 mg/kg/jour) : 1000 mg/jour
. Modification de la dose d'un palier (Approx. 7,5 mg/kg/jour) : 600 mg/jour
. Nombre de comprimés de ribavirine : 1 comprimé à 200 mg le matin 2 comprimé à 200 mg le soir

- Dose totale (Approx. 15 mg/kg/jour) : 1200 mg/jour
. Modification de la dose d'un palier (Approx. 7,5 mg/kg/jour) : 600 mg/jour
. Nombre de comprimés de ribavirine : 1 comprimé à 200 mg le matin 2 comprimé à 200 mg le soir

Les données sont limitées concernant l'utilisation de ce médicament pour le traitement des enfants agés de 3 à 5 ans présentant une hépatite C ou qui n'ont pas pu être traités de façon optimale précédemment. Il n'y a pas de données chez les enfants coinfectés par le VHC et le VIH ou ayant des troubles rénaux.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 29/09/2022

Schéma posologique n° 8
Voie(s) d'administration
  • SOUS-CUTANEE
Terrain(s) physio-pathologique(s)
  • ENFANT A PARTIR DE 3 ANS
  • ADULTE JUSQU'A 17 ANS
Indication(s)
  • HEPATITE VIRALE CHRONIQUE B
Posologie USUELLE  
Dose de 65 MICROGRAMME(S)/ADMINISTRATION à 180 MICROGRAMME(S)/ADMINISTRATION
Fréquence maximale 1 /SEMAINE
 
  • ESPACER ADMINIST DE 1 SEMAINE
Durée de traitement de 48 SEMAINE(S) à 48 SEMAINE(S)
REEVALUER LE TRAITEMENT PERIODIQUEMENT
ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Posologie USUELLE  
  • EN CAS D'INTOLERANCE
Dose de 20 MICROGRAMME(S)/ADMINISTRATION à 180 MICROGRAMME(S)/ADMINISTRATION
Fréquence maximale 1 /SEMAINE
 
  • ESPACER ADMINIST DE 1 SEMAINE
Durée de traitement de 48 SEMAINE(S) à 48 SEMAINE(S)
REEVALUER LE TRAITEMENT PERIODIQUEMENT
ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Adaptation posologique
  • ADAPTER EN FCT BILAN HEMATOLOGIQUE
  • ADAPTER EN FCT BILAN HEPATIQUE
  • ADAPTER EN FCT SURFACE CORPORELLE
Surveillance
  • SURVEILLANCE HEMATOLOGIQUE
  • SURVEILLANCE HEPATIQUE
  • SURVEILLANCE CLINIQUE
  • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
Recommandation(s)
  • UTILISER DOSAGE LE MIEUX ADAPTE

Le traitement doit être instauré uniquement par un médecin expérimenté dans le traitement de patients atteints d'hépatite B.

Se référer également au Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP) des médicaments utilisés en association avec ce médicament.


* Population pédiatrique

Ce médicament est contre-indiqué chez les nouveau-nés et chez les enfants jusqu'à 3 ans, en raison de la présence d'alcool benzylique (Cf. rubriques "Contre-indications" et "Mises en garde et précautions d'emploi").

Les patients ayant débuté le traitement avant leur 18e anniversaire doivent poursuivre la posologie pédiatrique jusqu'à la fin du traitement.

La posologie de ce médicament dans la population pédiatrique est déterminée en fonction de la surface corporelle.
Pour calculer la surface corporelle, il est recommandé d'utiliser l'équation de Mosteller :
Surface corporelle (22) = Racine [ (taille (cm) x poids (kg) / 3600 ]

La durée de traitement recommandée est de 48 semaines chez les patients atteints d'HCB.
Avant d'initier le traitement pour l'HCB, des taux élevés persistants d'ALAT sérique doivent avoir été documentés. Le taux de réponse était plus faible chez les patients sans augmentation ou avec une augmentation minime du taux d'ALAT à l'initiation (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques").

Chez les enfants et les adolescents âgés de 3 à 17 ans atteints d'HCB et ayant une surface corporelle supérieure à 0,54 m2, les posologies recommandées de ce médicament sont présentés ci-dessous.

Recommandations posologiques pour ce médicamentdans la population pédiatrique atteinte d'hépatite chronique B

- Surface corporelle (SC) (m2) : 0,71-0,74 65
. Dose hebdomadaire (mcg) : 65
- Surface corporelle (SC) (m2) : 0,75-1,08
. Dose hebdomadaire (mcg) : 90
- Surface corporelle (SC) (m2) : 1,09-1,51
. Dose hebdomadaire (mcg) : 135
- Surface corporelle (SC) (m2) : > 1,51
. Dose hebdomadaire (mcg) : 180

Pour la population pédiatrique, en fonction des toxicités, une modification de la dose jusqu'à trois paliers peut être appliquée avant d'envisager une interruption ou un arrêt du traitement.

Recommendation de modification de la dose de ce médicament dans la population pédiatrique atteinte d'hépatite chronique B

- Dose initiale (microgrammes) : 65
. Réduction d'1 palier (microgrammes) : 45
. Réduction de 2 paliers (microgrammes) : 30
. Réduction de 3 paliers (microgrammes) : 20

- Dose initiale (microgrammes) : 90
. Réduction d'1 palier (microgrammes) : 65
. Réduction de 2 paliers (microgrammes) : 45
. Réduction de 3 paliers (microgrammes) : 20

- Dose initiale (microgrammes) : 135
. Réduction d'1 palier (microgrammes) : 90
. Réduction de 2 paliers (microgrammes) : 65
. Réduction de 3 paliers (microgrammes) : 30

- Dose initiale (microgrammes) : 180
. Réduction d'1 palier (microgrammes) : 135
. Réduction de 2 paliers (microgrammes) : 90
. Réduction de 3 paliers (microgrammes) : 45

Les recommandations de modification de la dose de ce médicamenten cas de toxicités dans la population pédiatrique atteinte d'HCB sont présentées ci-dessous.

Recommandations pour la modification de la dose en cas de toxicités dans la population pédiatrique atteinte d'hépatite chronique B

- Toxicité : Neutropénie
. Modification de la dose de ce médicament : De 500 à < 750 cellules/mm3 : ajustement immédiat d'un palier.
De 250 à < 500 cellules/mm3 : interrompre le traitement jusqu'à > 1000 cellules/mm3, puis reprendre le traitement avec un ajustement de deux paliers et surveiller.
< 250 cellules/mm3 (ou neutropénie fébrile) : arrêter le traitement.

- Toxicité : Thrombopénie
. Modification de la dose de ce médicament : Plaquettes entre 25 000 et <50 000 cellules/mm3 : ajustement de deux paliers. Plaquettes <25 000 cellules/mm3 : arrêter le traitement.

- Toxicité : Augmentation de l'alanine aminotransférase (ALAT)
. Modification de la dose de ce médicament : En cas d'élévations persistantes ou croissantes > ou = 5 mais < 10 x LNS, réduire la dose d'un palier et surveiller chaque semaine le taux d'ALAT afin de s'assurer qu'il est stable ou en baisse.
En cas de taux persistants d'ALAT > ou = 10 x LNS, arrêter le traitement.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 29/09/2022

Schéma posologique n° 9
Voie(s) d'administration
  • SOUS-CUTANEE
Terrain(s) physio-pathologique(s)
  • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS
Indication(s)
  • MALADIE DE VAQUEZ
  • SPLENOMEGALIE MYELOIDE
  • THROMBOCYTEMIE ESSENTIELLE
Posologie INITIALE  
  • PHASE I
Dose 45 MICROGRAMME(S)/ADMINISTRATION
Fréquence maximale 1 /SEMAINE
 
  • ESPACER ADMINIST DE 1 SEMAINE
Durée de traitement max 4 SEMAINE(S)
ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Posologie INITIALE  
  • PHASE II
Dose 90 MICROGRAMME(S)/SEMAINE
Fréquence maximale 1 /SEMAINE
 
  • ESPACER ADMINIST DE 1 SEMAINE
Durée de traitement max 4 SEMAINE(S)
ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Posologie ENTRETIEN  
Dose de 90 MICROGRAMME(S)/ADMINISTRATION à 180 MICROGRAMME(S)/ADMINISTRATION
Fréquence maximale 1 /SEMAINE
 
  • ESPACER ADMINIST DE 1 SEMAINE
Durée de traitement
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Posologie MAXIMALE  
Dose 180 MICROGRAMME(S)/ADMINISTRATION
Fréquence maximale 1 /SEMAINE
 
  • ESPACER ADMINIST DE 1 SEMAINE
Durée de traitement
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Adaptation posologique
  • RESPECTER DES PALIERS
  • AUGMENTER PROGRESSIVEMENT LA POSOLOGIE
Mode d'administration : Ce médicament est administré par injection sous-cutanée dans l'abdomen ou la cuisse.


* Posologie pour l'adulte de plus de 18 ans :

- Semaine 1 à 4 : 45 microgrammes par semaine
- Puis 90 microgrammes par semaine pendant 1 mois
- Escalade de dose mensuelle de 45 microgrammes selon les objectifs d'efficacité jusqu'à 180 microgrammes maximum par semaine. Pour les patients atteints de polyglobulie vraie, la phlébotomie peut être nécessaire afin d'établir un hématocrite inférieur à 45%

Le paracétamol peut être proposé en prémédication en cas de syndrome pseudo grippal lors des premières semaines de traitement.

Objectifs d'efficacité (critères de réponse de l'ELN [European LeukemiaNet]) (1-3) - Après plus de 12 semaines de traitement

- Polyglobulie vraie (2),(3)

Rémission durable des signes de la maladie incluant l'hépatosplénomégalie palpable et grande amélioration
des symptômes (*)

ET

Hématocrite < 45% sans phlébotomie, plaquettes < ou = 400 x 10 puissance 9/L et leucocytes < 10 x 10 puissance 9/L

ET

Pas de progression de la maladie ni d'événement hémorragique ou thrombotique

ET

. Réponse complète : Rémission histologique médullaire (normalisation médullaire, disparition de l'hyperplasie médullaire et absence de fibrose réticulinique de grade > 1)

. Réponse partielle : Absence de rémission histologique (persistance de l'hyperplasie médullaire)

- Thrombocytémie essentielle (2),(3)

Rémission durable des signes de la maladie incluant l'hépatosplénomégalie palpable et grande amélioration des symptômes*

ET

Plaquettes < ou = 400 x 10 puissance 9/L et leucocytes < 10 x 10 puissance 9/L, absence de leuco-érythroblastose

ET

Pas de progression de la maladie ni d'événement hémorragique ou thrombotique

ET

. Réponse complète : Rémission histologique médullaire (disparition de l'hyperplasie mégacaryocytaire et absence de fibrose réticulinique de grade > 1)

. Réponse partielle : Absence de rémission histologique (persistance de l'hyperplasie mégacaryocytaire)

- Myélofibrose (MF) (1),(3)

Absence de symptômes cliniques, foie et rate non palpables, absence d'hématopoïèse extramédullaire

ET

. Réponse complète :Blastes < ou = 5 %, MF de grade < ou = 1 (**) ET Hémoglobine > ou = 100 g/L et < LSN, neutrophiles > ou = 1 x 10 puissance 9/L et < LSN, plaquettes > ou = 100 x 10 puissance 9/L et < LSN, cellules myéloïdes immatures < 2 %

. Réponse partielle : Hémoglobine > ou = 100 g/L et < LSN, neutrophile > ou = 1 x 10 puissance 9/L et < LSN, plaquettes > ou = 100x 10 puissance 9/L et < LSN, cellules myéloïdes immatures < 2 % OU Blastes < ou = 5 %, MF de grade < ou = 1 (**), hémoglobine > ou = 85 et < 100 g/L et < LSN, neutrophiles > ou = 1 x 10 puissance 9/L et < LSN, plaquettes > ou = 50 et < 100 x 10 puissance 9/L et > LSN, cellules myéloïdes immatures < 2 %

LSN, limite supérieure à la normale
(*)Amélioration des symptômes : diminution > ou = 10 points selon le score MPN-SAF-TSS (Myeloproliferative neoplasm symptomassessment form total symptom score)
(**) Gradation selon la classification européenne
Référence(s) officielle(s)


Utilisation/Manipulation/Elimination/Incompatibilités
Recommandation(s)
Lien vers Stabilis     
  • NE PAS MELANGER AVEC AUTRES MEDICAMENTS
  • ELIMINER DECHETS SELON REGLEMENTATION
* Précautions particulières d'élimination

La solution injectable est pour usage unique seulement. Elle doit être inspectée visuellement pour mettre en évidence la présence de particules et un changement de coloration avant administration.

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.


* Incompatibilités

En l'absence d'études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments.

Mode d’administration
Voie(s) d'administration
  • SOUS-CUTANEE
Modalité(s)
  • INJECTER DANS FACE ANTEROLATERALE CUISSE
  • INJECTER DANS LA CEINTURE ABDOMINALE
  • CHANGER DE SITE A CHAQUE INJECTION
  • RESPECTER LES MODALITES D'ADMINISTRATION
  • ADMINISTRER PAR VOIE SOUS-CUTANEE
  • Cf. PROPRIETES PHARMACOCINETIQUES
* Mode d'administration :

Ce médicament est administré par injection sous-cutanée dans l'abdomen ou la cuisse. L'exposition à ce médicament était plus faible, dans des études, après administration dans le bras (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques").

Ce médicament est conçu pour être administré par le patient lui-même ou par son aidant. Chaque seringue doit être utilisée par une seule personne et est destinée à une seule utilisation.

Une formation appropriée est recommandée pour les personnes non professionnels de santé administrant ce médicament. Les instructions fournies dans la notice expliquant comment administrer ce médicament, doivent être scrupuleusement suivies par le patient.


* Comment vous injecter vous-même ce médicament (Cf. Notice)

Les instructions suivantes expliquent comment utiliser la seringue pré-remplie de ce médicament afin de vous faire l'injection vous-même. Lire attentivement les instructions et suivez-les étape par étape. Votre médecin ou son assistant(e) vous apprendront comment réaliser les injections.

-> Comment vous préparer

Lavez-vous soigneusement les mains avant de manipuler l'un de ces éléments.

Avant de commencer, rassemblez tout ce dont vous aurez besoin :

Contenu dans la boîte :
- une seringue pré-remplie de ce médicament
- une aiguille

Non contenu dans la boîte :
- un tampon désinfectant
- un petit pansement on une compresse stérile
- un pansement adhésif
- un récipient pour le matériel à jeter.

-> Préparer la seringue et l'aiguille pour l'injection

- Enlevez le capuchon protecteur recouvrant l'arrière de l'aiguille.

- Otez le capuchon en caoutchouc de la seringue. Ne touchez pas l'extrémité de la seringue.

- Placez fermement l'aiguille sur l'extrémité de la seringue.

- Enlevez le capuchon protecteur de l'aiguille.

- Pour éliminer les bulles d'air présentes dans la seringue, tenez la seringue l'aiguille pointée vers le haut. Tapotez doucement la seringue pour faire monter les bulles. Enfoncez lentement le piston jusqu'à la dose correcte. Replacez le capuchon protecteur de l'aiguille et laissez la seringue à l'horizontale jusqu'à l'emploi.

- Laissez la solution atteindre la température ambiante avant l'injection ou réchauffer la seringue entre les paumes des mains.

- Inspectez la solution avant de l'injecter : ne l'utilisez pas si vous constatez une couleur anormale ou des particules.

Vous être maintenant prêt à injecter la dose.

-> Comment injecter la solution

- Choisissez le site de l'injection au niveau de l'abdomen ou de la cuisse. Changez de site d'injection à chaque fois.

- Nettoyez et désinfectez la peau où l'injection doit être faite avec un tampon désinfectant.

- Attendez que la surface soit sèche.

- Retirez le capuchon protecteur de l'aiguille.

- Avec une main, pincer la peau pour former un pli. Avec l'autre main, tenez la seringue comme si vous teniez un crayon.

- Introduisez l'aiguille sur toute sa longueur dans le pli de la peau selon un angle de 45° à 90°.

- Injectez la solution en enfonçant doucement le piston jusqu'au bout.

- Retirez l'aiguille en tirant tout droit.

- Appuyez sur le site d'injection avec un petit pansement ou une compresse stérile si nécessaire pendant quelques secondes.

Ne massez pas le site d'injection. En cas de saignement, couvrez-le avec un pansement adhésif.

-> Comment vous débarrasser du matériel d'injection

La seringue, l'aiguille et l'ensemble du matériel d'injection sont destinés à n'être utilisés qu'une seule fois et doivent être jetés après l'injection. Placez avec précaution la seringue et l'aiguille dans un récipient fermé. Demandez à votre médecin ou votre pharmacien un récupérateur approprié.


* Si vous oubliez de prendre de médicament (Cf. Notice)

Si vous vous rendez compte que vous avez oublié votre injection 1 ou 2 jours après la date prévue, injectez-vous la dose recommandée le plus tôt possible. Effectuez l'injection suivante le jour normal prévu.

Si vous vous rendez compte que vous avez oublié votre injection 3 à 5 jours après la date prévue, injectez-vous la dose recommandée le plus tôt possible. Injectez les doses suivantes tous les 5 jours, jusqu'à ce que vous retombiez sur le jour normalement prévu de la semaine.

Exemple : Votre injection de ce médicament a normalement lieu le lundi. Vous vous rappelez le vendredi que vous avez oublié votre injection du lundi (4 jours plus tard). Injectez-vous la dose normale tout de suite (le vendredi, donc) et la dose suivante le mercredi (5 jours après la dose du vendredi). L'injection suivante devra être effectuée le lundi suivant, 5 jours après l'injection du mercredi. Vous avez retrouvé le jour normal d'administration et vous devez poursuivre vos injections tous les lundis.

Si vous vous rendez compte que vous avez oublié votre injection 6 jours après la date prévue, vous devez attendre et prendre votre dose le lendemain, jour normalement prévu pour l'injection.
Contactez votre médecin ou votre pharmacien si vous avez besoin d'aide pour savoir comment gérer un oubli d'une dose de ce médicament.

Ne prenez pas de dose double pour compenser la dose que vous avez oubliée de prendre.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 29/09/2022

Contre indications
- Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP)
Terrain N° 1 HYPERSENSIBILITE
  • HYPERSENSIBILITE PEGINTERFERON ALFA 2A
  • HYPERSENSIBILITE INTERFERON ALFA 2A
  • HYPERSENSIBILITE PEGINTERFERON
  • HYPERSENSIBILITE A L'UN DES EXCIPIENTS
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 29/09/2022
CIM 10
  • Allergie, sans précision T784
  • Effet indésirable d'un médicament, sans précision T887
  • Antécédents personnels d'allergie à d'autres agents anti-infectieux Z883
  • Antécédents personnels d'allergie à d'autres médicaments et substances biologiques Z888
  • Effets indésirables des antiviraux au cours de leur usage thérapeutique Y415
  • Effets indésirables des excipients pharmaceutiques au cours de leur usage thérapeutique Y574

Terrain N° 2 HEPATITE
  • HEPATITE AUTOIMMUNE
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 29/09/2022
CIM 10
  • Hépatite virale B15-B19
  • Maladie alcoolique du foie K70
  • Maladie toxique du foie K71
  • Hépatite chronique, non classée ailleurs K73
  • Atteintes hépatiques au cours de maladies infectieuses et parasitaires classées ailleurs K770
  • Hépatite auto-immune K754

Terrain N° 3 INSUFFISANCE HEPATIQUE
  • INSUFFISANCE HEPATIQUE SEVERE MALADIE
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 29/09/2022
CIM 10
  • Insuffisance hépatique, non classée ailleurs K72

Terrain N° 4 CIRRHOSE
  • CIRRHOSE DECOMPENSEE
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 29/09/2022
CIM 10
  • Cirrhose alcoolique graisseuse du foie K700
  • Cirrhose alcoolique (du foie) K703
  • Maladie toxique du foie avec fibrose et cirrhose du foie K717
  • Fibrose et cirrhose du foie K74

Terrain N° 5 ATTEINTE CARDIOVASCULAIRE
  • ATTEINTE CARDIOVASCULAIRE SEVERE
  • ATTEINTE CARDIOVASCULAIRE INSTABLE
  • ATTEINTE CARDIOVASCULAIRE NON CONTROLEE
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • Cf. MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 29/09/2022
CIM 10
  • Maladies de l'appareil circulatoire 09

Terrain N° 6 AUTRE TRAITEMENT EN COURS
  • TRT PAR TELBIVUDINE
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • Cf. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 29/09/2022
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 7 NOUVEAU-NE
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • PRESENCE D'EXCIPIENT(S) A EFFET NOTOIRE
  • TENIR COMPTE PRESENCE ALCOOL BENZYLIQUE
  • Cf. MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 29/09/2022
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 8 NOURRISSON
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • PRESENCE D'EXCIPIENT(S) A EFFET NOTOIRE
  • TENIR COMPTE PRESENCE ALCOOL BENZYLIQUE
  • Cf. MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 29/09/2022
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 9 ENFANT
  • ENFANT DE MOINS DE 3 ANS
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • PRESENCE D'EXCIPIENT(S) A EFFET NOTOIRE
  • TENIR COMPTE PRESENCE ALCOOL BENZYLIQUE
  • Cf. MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 29/09/2022
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 10 TROUBLE PSYCHIATRIQUE
  • TROUBLE PSYCHIATRIQUE ATCD PERSONNEL
  • TROUBLE PSYCHIATRIQUE SEVERE
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 29/09/2022
CIM 10
  • Troubles mentaux et du comportement 05
  • Antécédents personnels d'autres troubles mentaux et du comportement Z865

Terrain N° 11 DEPRESSION
  • DEPRESSION SEVERE
  • DEPRESSION ANTECEDENT PERSONNEL
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 29/09/2022
CIM 10
  • Épisodes dépressifs F32
  • Trouble dépressif récurrent F33
  • Trouble anxieux et dépressif mixte F412
  • Antécédents personnels d'autres troubles mentaux et du comportement Z865

Terrain N° 12 TENDANCE SUICIDAIRE / SUICIDE
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 29/09/2022
CIM 10
  • Épisode dépressif sévère sans symptômes psychotiques F322
  • Épisode dépressif sévère avec symptômes psychotiques F323

Terrain N° 13 TERRAIN CI RIBAVIRINE
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • CI LIEE A UNE INDICATION
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 29/09/2022
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 14 GROSSESSE
Niveau(x)
  • UTILISATION DECONSEILLEE
  • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
  • Cf. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
Ce médicament ne doit être administré pendant la grossesse que si le bénéfice attendu pour la mère justifie le risque
potentiel pour le foetus.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 29/09/2022
CIM 10
  • Grossesse confirmée Z321

Terrain N° 15 ALLAITEMENT
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • Cf. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
On ignore si les composants de ce médicament sont excrétés dans le lait maternel. En raison du risque potentiel d'effets indésirables chez le nourrisson, l'allaitement devrait être interrompu avant l'initiation du traitement.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 29/09/2022
CIM 10
  • Soins et examens de l'allaitement maternel Z391

Terrain N° 16 FEMME EN AGE DE PROCREER
  • EN L'ABSENCE DE CONTRACEPTION EFFICACE
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • Cf. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
Toutes les précautions doivent être prises afin d'éviter la survenue d'une grossesse chez les patientes ou chez les partenaires de patients masculins traités par ce médicament en association avec la ribavirine. Les patientes en âge de procréer doivent utiliser une contraception efficace pendant toute la durée du traitement et pendant les 4 mois qui suivent son arrêt. Les patients ou leurs partenaires féminines doivent utiliser une contraception efficace pendant toute la durée du traitement et pendant les 7 mois qui suivent son arrêt. Veuillez vous référer au RCP de la ribavirine.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 29/09/2022
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 17 HOMME
  • EN L'ABSENCE DE CONTRACEPTION EFFICACE
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • Cf. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
Toutes les précautions doivent être prises afin d'éviter la survenue d'une grossesse chez les patientes ou chez les partenaires de patients masculins traités par ce médicament en association avec la ribavirine. Les patientes en âge de procréer doivent utiliser une contraception efficace pendant toute la durée du traitement et pendant les 4 mois qui suivent son arrêt. Les patients ou leurs partenaires féminines doivent utiliser une contraception efficace pendant toute la durée du traitement et pendant les 7 mois qui suivent son arrêt. Veuillez vous référer au RCP de la ribavirine.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 29/09/2022
CIM 10
  • Non concerné .





Commentaires du RCP
- Hypersensibilité à la substance active, aux interférons alfa ou à l'un des composants.
- Hépatite auto-immune.
- Insuffisance hépatique sévère ou cirrhose décompensée.
- Pathologie cardiaque sévère préexistante, dont les maladies cardiaques instables ou non contrôlées dans les six derniers mois (Cf. rubrique "Mises en egarde et précautions d'emploi").
- Patients co-infectés par le VIH et le VHC, atteints de cirrhose avec un score de Child-Pugh > ou = 6, sauf si cela est uniquement dû à une élévation de la bilirubine indirecte causée par des médicaments tels que l'atazanavir et l'indinavir.
- Association de peginterféron alfa-2a avec la telbivudine (Cf. rubrique "Interactions").
- Chez le nouveau-né et le jeune enfant jusqu'à 3 ans, du fait de la présence d'alcool benzylique comme excipient (Cf. rubrique "Mises en egarde et précautions d'emploi").
- Les enfants présentant des troubles psychiatriques sévères ou ayant eu des antécédents de troubles psychiatriques sévères notamment une dépression sévère, idée suicidaire ou tentative de suicide.
Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 29/09/2022




Autres sources d'information
Terrain N° 18 PREMATURE
Niveau(x)
  • UTILISATION DECONSEILLEE
  • TENIR COMPTE PRESENCE ALCOOL BENZYLIQUE
  • EXCIPIENT A EFFET NOTOIRE LISTE ANSM/EMA
- Voie d'administration : orale, parentérale

- Seuil : zéro

- Informations
L'alcool benzylique est associé à un risque d'effets secondaires graves y compris des problèmes respiratoires (appelés "syndrome de suffocation") chez les jeunes enfants.
Ne pas utiliser chez le nouveau-né (jusqu'à 4 semaines) sauf recommandation contraire de votre médecin.
- Commentaires
L'administration intraveineuse d'alcool benzylique a été associée à des effets indésirables graves et à la mort chez les nouveau-nés ("syndrome de suffocation"). La quantité minimale d'alcool benzylique susceptible d'entraîner une toxicité n'est pas connue.
L'avertissement à la rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi" du RCP doit être donné en cas d'utilisation chez le nouveau-né.


- Voie d'administration : orale, parentérale

- Seuil : zéro

- Informations
Ne pas utiliser pendant plus d'une semaine chez les jeunes enfants (moins de 3 ans), sauf avis contraire de votre médecin ou de votre pharmacien.
- Commentaires
Risque accru en raison de l'accumulation chez les jeunes enfants.


ansm/EMA liste EEN 06/02/2020
CIM 10
  • Immaturité extrême P072
  • Autres enfants nés avant terme P073

Terrain N° 19 HYPERSENSIBILITE
  • HYPERSENSIBILITE ALCOOL BENZYLIQUE
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • TENIR COMPTE PRESENCE ALCOOL BENZYLIQUE
  • EXCIPIENT A EFFET NOTOIRE LISTE ANSM/EMA
Ce médicament contient de l'alcool benzylique comme excipient

- Voie d'administration : toutes

- Seuil : zéro

- Informations
Ce médicament contient x mg d'alcool benzylique par <dose><volume unitaire> <équivalent à x mg/<poids><volume>>.

L'alcool benzylique peut provoquer des réactions allergiques
CIM 10
  • Allergie, sans précision T784
  • Effet indésirable d'un médicament, sans précision T887
  • Antécédents personnels d'allergie à d'autres médicaments et substances biologiques Z888
  • Effets indésirables des médicaments antifongiques, anti-infectieux et anti-inflammatoires pour application locale, non classés ailleurs au cours de leur usage thérapeutique Y560

Terrain N° 20 HYPERSENSIBILITE
  • HYPERSENSIBILITE INTERFERONS
  • HYPERSENSIBILITE PEGINTERFERON
  • HYPERSENSIBILITE INTERFERON ALPHACON
  • HYPERSENSIBILITE PEGINTERFERON ALFA 2A
  • HYPERSENSIBILITE INTERFERON ALFA 2A
  • HYPERSENSIBILITE INTERFERON ALFA 2B
  • HYPERSENSIBILITE INTERFERON BETA
  • HYPERSENSIBILITE INTERFERON GAMMA 1B
  • HYPERSENSIBILITE CROISEE
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
Ce médicament est contre-indiqué en cas d'hypersensibilité à un produit de la classe des interférons.

Réf. : Rectificatif AMM européenne du 30/03/2012 de VIRAFERONPEG 80MCG/0,5ML INJ STYLO.
CIM 10
  • Allergie, sans précision T784
  • Effet indésirable d'un médicament, sans précision T887
  • Antécédents personnels d'allergie à d'autres agents anti-infectieux Z883
  • Effets indésirables des antiviraux au cours de leur usage thérapeutique Y415

Mises en garde et précautions d'emploi
- Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP)
Terrain N° 1 ALCOOLISME CHRONIQUE
  • ALCOOLISME CHRONIQUE EN COURS
Niveau(x)
  • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
  • RISQUE DE TROUBLE NEUROPSYCHIQUE
  • SURVEILLANCE PSYCHIATRIQUE
  • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE AVANT ADMINIST
  • PREVENIR LE MALADE
  • UTILISER AVEC PRUDENCE
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 29/09/2022
CIM 10
  • Troubles mentaux et du comportement liés à l'utilisation d'alcool F10

Terrain N° 2 DEPENDANCE A UNE SUBSTANCE PSYCHOACTIVE
  • DEPENDANCE SUBST PSYCHOACTIVE EN COURS
Niveau(x)
  • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
  • RISQUE DE TROUBLE NEUROPSYCHIQUE
  • SURVEILLANCE PSYCHIATRIQUE
  • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE AVANT ADMINIST
  • PREVENIR LE MALADE
  • UTILISER AVEC PRUDENCE
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 29/09/2022
CIM 10
  • Troubles mentaux et du comportement liés à l'utilisation de substances psychoactives F10-F19

Terrain N° 3 AGRESSIVITE
    Niveau(x)
    • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
    • SURVEILLANCE PSYCHIATRIQUE
    • SURVEILLANCE CLINIQUE
    • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE
    • ARRETER TRT EN CAS DE RISQUE AVERE
    Référence(s) officielle(s)
    • Rectificatif AMM européenne 29/09/2022
    CIM 10
    • Personnalité émotionnellement labile F603

    Terrain N° 4 TROUBLE BIPOLAIRE / MANIACO-DEPRESSION
      Niveau(x)
      • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
      • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE
      • SURVEILLANCE CLINIQUE
      • SURVEILLANCE PSYCHIATRIQUE
      • ARRETER TRT EN CAS DE RISQUE AVERE
      Référence(s) officielle(s)
      • Rectificatif AMM européenne 29/09/2022
      CIM 10
      • Trouble affectif bipolaire F31

      Terrain N° 5 ACCES MANIAQUE
        Niveau(x)
        • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
        • SURVEILLANCE CLINIQUE
        • SURVEILLANCE PSYCHIATRIQUE
        • ARRETER TRT EN CAS DE RISQUE AVERE
        • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE
        Référence(s) officielle(s)
        • Rectificatif AMM européenne 29/09/2022
        CIM 10
        • Épisode maniaque F30

        Terrain N° 6 CONFUSION MENTALE
          Niveau(x)
          • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
          • SURVEILLANCE CLINIQUE
          • SURVEILLANCE PSYCHIATRIQUE
          • ARRETER TRT EN CAS DE RISQUE AVERE
          • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE
          Référence(s) officielle(s)
          • Rectificatif AMM européenne 29/09/2022
          CIM 10
          • Autres troubles dissociatifs [de conversion] F448

          Terrain N° 7 TROUBLE PSYCHIQUE
            Niveau(x)
            • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
            • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE
            • ARRETER TRT EN CAS DE RISQUE AVERE
            • SURVEILLANCE CLINIQUE
            • SURVEILLANCE PSYCHIATRIQUE
            Référence(s) officielle(s)
            • Rectificatif AMM européenne 29/09/2022
            CIM 10
            • Troubles mentaux et du comportement 05

            Terrain N° 8 TROUBLE PSYCHOTIQUE / PSYCHOSE
              Niveau(x)
              • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
              • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE
              • SURVEILLANCE CLINIQUE
              • SURVEILLANCE PSYCHIATRIQUE
              • ARRETER TRT EN CAS DE RISQUE AVERE
              Référence(s) officielle(s)
              • Rectificatif AMM européenne 29/09/2022
              CIM 10
              • Trouble mental organique ou symptomatique, sans précision F09
              • Troubles psychotiques aigus et transitoires F23
              • Autres troubles psychotiques non organiques F28
              • Psychose non organique, sans précision F29

              Terrain N° 9 RETARD STATURO PONDERAL
                Niveau(x)
                • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
                • Cf. EFFETS INDESIRABLES
                • Cf. PROPRIETES PHARMACODYNAMIQUES
                Référence(s) officielle(s)
                • Rectificatif AMM européenne 29/09/2022
                CIM 10
                • Autres retards du développement physiologique R628

                Terrain N° 10 LEUCOPENIE
                  Niveau(x)
                  • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                  • SURVEILLANCE HEMATOLOGIQUE
                  • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
                  • REDUIRE LA POSOLOGIE
                  • ARRETER LE TRAITEMENT
                  • Cf. POSOLOGIE
                  • RECHERCHER LA CAUSE DU SYMPTOME
                  Référence(s) officielle(s)
                  • Rectificatif AMM européenne 29/09/2022
                  CIM 10
                  • Agranulocytose D70
                  • Autres anomalies précisées des leucocytes D728

                  Terrain N° 11 NEUTROPENIE
                    Niveau(x)
                    • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                    • SURVEILLANCE HEMATOLOGIQUE
                    • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
                    • REDUIRE LA POSOLOGIE
                    • ARRETER LE TRAITEMENT
                    • Cf. POSOLOGIE
                    • RECHERCHER LA CAUSE DU SYMPTOME
                    Référence(s) officielle(s)
                    • Rectificatif AMM européenne 29/09/2022
                    CIM 10
                    • Agranulocytose D70

                    Terrain N° 12 THROMBOPENIE
                      Niveau(x)
                      • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                      • SURVEILLANCE HEMATOLOGIQUE
                      • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
                      • REDUIRE LA POSOLOGIE
                      • Cf. POSOLOGIE
                      Référence(s) officielle(s)
                      • Rectificatif AMM européenne 29/09/2022
                      CIM 10
                      • Purpura thrombopénique idiopathique D693
                      • Autres thrombopénies primaires D694
                      • Thrombopénie secondaire D695
                      • Thrombopénie, sans précision D696

                      Terrain N° 13 AUTRE TRAITEMENT EN COURS
                      • TRT PAR RIBAVIRINE
                      Niveau(x)
                      • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                      • RISQUE D'ANEMIE
                      • PE/MG LIEE A UNE INDICATION
                      • RISQUE DE PANCYTOPENIE
                      • MYELOTOXICITE
                      Référence(s) officielle(s)
                      • Rectificatif AMM européenne 29/09/2022
                      CIM 10
                      • Non concerné .

                      Terrain N° 14 AUTRE TRAITEMENT EN COURS
                      • TRT PAR AZATHIOPRINE
                      Niveau(x)
                      • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                      • UTILISER AVEC PRUDENCE
                      • RISQUE DE PANCYTOPENIE
                      • MYELOTOXICITE
                      • ARRETER TRT EN CAS DE RISQUE AVERE
                      • Cf. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
                      • SURVEILLANCE CLINIQUE
                      • SURVEILLANCE HEMATOLOGIQUE
                      • PE/MG LIEE A UNE INDICATION
                      Référence(s) officielle(s)
                      • Rectificatif AMM européenne 29/09/2022
                      CIM 10
                      • Non concerné .

                      Terrain N° 15 FEMME
                        Niveau(x)
                        • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                        • RISQUE D'ANEMIE
                        Référence(s) officielle(s)
                        • Rectificatif AMM européenne 29/09/2022
                        CIM 10
                        • Non concerné .

                        Terrain N° 16 AUTRE TRAITEMENT EN COURS
                        • TRT PAR MYELOSUPPRESSEUR
                        • TRT PAR ANTIRETROVIRAL
                        Niveau(x)
                        • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                        • UTILISER AVEC PRUDENCE
                        Référence(s) officielle(s)
                        • Rectificatif AMM européenne 29/09/2022
                        CIM 10
                        • Non concerné .

                        Terrain N° 17 DYSFONCTIONNEMENT THYROIDIEN
                          Niveau(x)
                          • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                          • SURVEILLANCE THYROIDIENNE
                          • SURVEILLANCE CLINIQUE
                          • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
                          • ARRETER TRT EN CAS DE RISQUE AVERE
                          Référence(s) officielle(s)
                          • Rectificatif AMM européenne 29/09/2022
                          CIM 10
                          • Affections de la glande thyroïde E00-E07

                          Terrain N° 18 ATTEINTE CARDIOVASCULAIRE
                          • ATTEINTE CARDIOVASCULAIRE EN COURS
                          • ATTEINTE CARDIOVASCULAIRE MODEREE
                          Niveau(x)
                          • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                          • BILAN CARDIOVASCULAIRE AVANT TRAITEMENT
                          • SURVEILLANCE CARDIAQUE
                          • SURVEILLANCE CLINIQUE
                          • Cf. CONTRE INDICATIONS
                          • SUSPENDRE LE TRAITEMENT
                          • ARRETER LE TRAITEMENT
                          Référence(s) officielle(s)
                          • Rectificatif AMM européenne 29/09/2022
                          CIM 10
                          • Maladies de l'appareil circulatoire 09

                          Terrain N° 19 ATTEINTE HEPATIQUE
                          • ATTEINTE HEPATIQUE DECOMPENSEE
                          Niveau(x)
                          • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                          • ARRETER LE TRAITEMENT
                          • Cf. CONTRE INDICATIONS
                          Référence(s) officielle(s)
                          • Rectificatif AMM européenne 29/09/2022
                          CIM 10
                          • Maladies du foie K70-K77

                          Terrain N° 20 INSUFFISANCE HEPATIQUE
                          • INSUFFISANCE HEPATIQUE DECOMPENSEE
                          Niveau(x)
                          • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                          • ARRETER LE TRAITEMENT
                          • Cf. CONTRE INDICATIONS
                          Référence(s) officielle(s)
                          • Rectificatif AMM européenne 29/09/2022
                          CIM 10
                          • Insuffisance hépatique, non classée ailleurs K72

                          Terrain N° 21 ASCITE
                            Niveau(x)
                            • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                            • RISQUE DE DECOMPENSATION
                            • SURVEILLANCE HEPATIQUE
                            • SURVEILLANCE CLINIQUE
                            • ARRETER TRT EN CAS DE RISQUE AVERE
                            Référence(s) officielle(s)
                            • Rectificatif AMM européenne 29/09/2022
                            CIM 10
                            • Ascite R18

                            Terrain N° 22 ENCEPHALOPATHIE
                              Niveau(x)
                              • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                              • RISQUE DE DECOMPENSATION
                              • SURVEILLANCE CLINIQUE
                              • SURVEILLANCE HEPATIQUE
                              • ARRETER TRT EN CAS DE RISQUE AVERE
                              Référence(s) officielle(s)
                              • Rectificatif AMM européenne 29/09/2022
                              CIM 10
                              • Encéphalopathie, sans précision G934

                              Terrain N° 23 VARICE OESOPHAGIENNE
                                Niveau(x)
                                • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                • RISQUE DE DECOMPENSATION
                                • SURVEILLANCE CLINIQUE
                                • SURVEILLANCE HEPATIQUE
                                • ARRETER TRT EN CAS DE RISQUE AVERE
                                Référence(s) officielle(s)
                                • Rectificatif AMM européenne 29/09/2022
                                CIM 10
                                • Varices oesophagiennes I85

                                Terrain N° 24 ENCEPHALOPATHIE HEPATIQUE
                                  Niveau(x)
                                  • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                  • RISQUE DE DECOMPENSATION
                                  • SURVEILLANCE CLINIQUE
                                  • SURVEILLANCE HEPATIQUE
                                  • ARRETER TRT EN CAS DE RISQUE AVERE
                                  Référence(s) officielle(s)
                                  • Rectificatif AMM européenne 29/09/2022
                                  CIM 10
                                  • Insuffisance hépatique, non classée ailleurs K72

                                  Terrain N° 25 URTICAIRE
                                    Niveau(x)
                                    • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                    • ARRETER LE TRAITEMENT
                                    • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE
                                    Référence(s) officielle(s)
                                    • Rectificatif AMM européenne 29/09/2022
                                    CIM 10
                                    • Urticaire L50

                                    Terrain N° 26 OEDEME DE QUINCKE
                                      Niveau(x)
                                      • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                      • ARRETER LE TRAITEMENT
                                      • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE
                                      Référence(s) officielle(s)
                                      • Rectificatif AMM européenne 29/09/2022
                                      CIM 10
                                      • Oedème angioneurotique T783

                                      Terrain N° 27 CHOC ANAPHYLACTIQUE
                                        Niveau(x)
                                        • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                        • ARRETER LE TRAITEMENT
                                        • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE
                                        Référence(s) officielle(s)
                                        • Rectificatif AMM européenne 29/09/2022
                                        CIM 10
                                        • Choc anaphylactique, sans précision T782

                                        Terrain N° 28 MALADIE AUTOIMMUNE
                                          Niveau(x)
                                          • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                          • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
                                          • UTILISER AVEC PRUDENCE
                                          Référence(s) officielle(s)
                                          • Rectificatif AMM européenne 29/09/2022
                                          CIM 10
                                          • Autres anémies hémolytiques auto-immunes D591
                                          • Autres atteintes systémiques du tissu conjonctif M35

                                          Terrain N° 29 PATIENT A RISQUE/FRAGILISE
                                            Niveau(x)
                                            • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                            • UTILISER AVEC PRUDENCE
                                            • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
                                            Référence(s) officielle(s)
                                            • Rectificatif AMM européenne 29/09/2022
                                            CIM 10
                                            • Non concerné .

                                            Terrain N° 30 FIEVRE
                                              Niveau(x)
                                              • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                              • RECHERCHER LA CAUSE DU SYMPTOME
                                              • RISQUE D'INFECTION
                                              Référence(s) officielle(s)
                                              • Rectificatif AMM européenne 29/09/2022
                                              CIM 10
                                              • Fièvre d'origine autre et inconnue R50

                                              Terrain N° 31 INFECTION
                                                Niveau(x)
                                                • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                                • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE
                                                • ARRETER TRT EN CAS DE RISQUE AVERE
                                                Référence(s) officielle(s)
                                                • Rectificatif AMM européenne 29/09/2022
                                                CIM 10
                                                • Infection bactérienne, siège non précisé A49
                                                • Maladies infectieuses, autres et non précisées B99

                                                Terrain N° 32 SEPTICEMIE
                                                  Niveau(x)
                                                  • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                                  • ARRETER LE TRAITEMENT
                                                  • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE
                                                  Référence(s) officielle(s)
                                                  • Rectificatif AMM européenne 29/09/2022
                                                  CIM 10
                                                  • Autres sepsis A41

                                                  Terrain N° 33 ATTEINTE OCULAIRE
                                                    Niveau(x)
                                                    • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                                    • SURVEILLANCE OPHTALMOLOGIQUE
                                                    • SURVEILLANCE CLINIQUE
                                                    Référence(s) officielle(s)
                                                    • Rectificatif AMM européenne 29/09/2022
                                                    CIM 10
                                                    • Maladies de l'œil et de ses annexes 07

                                                    Terrain N° 34 TROUBLE DE LA VISION
                                                      Niveau(x)
                                                      • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                                      • SURVEILLANCE OPHTALMOLOGIQUE
                                                      • SURVEILLANCE CLINIQUE
                                                      Référence(s) officielle(s)
                                                      • Rectificatif AMM européenne 29/09/2022
                                                      CIM 10
                                                      • Troubles de la vision et cécité H53-H54

                                                      Terrain N° 35 RETINOPATHIE
                                                      • RETINOPATHIE DIABETIQUE
                                                      • RETINOPATHIE HYPERTENSIVE
                                                      Niveau(x)
                                                      • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                                      • SURVEILLANCE OPHTALMOLOGIQUE
                                                      • SURVEILLANCE CLINIQUE
                                                      Référence(s) officielle(s)
                                                      • Rectificatif AMM européenne 29/09/2022
                                                      CIM 10
                                                      • Décollement et déchirure de la rétine H33
                                                      • Occlusions vasculaires rétiniennes H34
                                                      • Autres affections rétiniennes H35
                                                      • Affections rétiniennes au cours de maladies classées ailleurs H36
                                                      • Autres diabètes sucrés précisés, avec complications oculaires E133
                                                      • Autres rétinopathies et altérations vasculaires rétiniennes H350
                                                      • Diabète sucré de malnutrition, avec complications oculaires E123
                                                      • Diabète sucré de type 1, avec complications oculaires E103
                                                      • Diabète sucré de type 2, avec complications oculaires E113
                                                      • Diabète sucré, sans précision, avec complications oculaires E143
                                                      • Rétinopathie diabétique (E10-E14 avec la quatrième chiffre .3) H360

                                                      Terrain N° 36 TROUBLE DE LA VENTILATION PULMONAIRE
                                                        Niveau(x)
                                                        • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                                        • ARRETER LE TRAITEMENT
                                                        Référence(s) officielle(s)
                                                        • Rectificatif AMM européenne 29/09/2022
                                                        CIM 10
                                                        • Non attribuable ..

                                                        Terrain N° 37 INSUFFISANCE RESPIRATOIRE
                                                          Niveau(x)
                                                          • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                                          • ARRETER LE TRAITEMENT
                                                          Référence(s) officielle(s)
                                                          • Rectificatif AMM européenne 29/09/2022
                                                          CIM 10
                                                          • Insuffisance respiratoire, non classée ailleurs J96

                                                          Terrain N° 38 DYSPNEE
                                                            Niveau(x)
                                                            • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                                            • ARRETER LE TRAITEMENT
                                                            Référence(s) officielle(s)
                                                            • Rectificatif AMM européenne 29/09/2022
                                                            CIM 10
                                                            • Dyspnée R060

                                                            Terrain N° 39 PNEUMOPATHIE
                                                              Niveau(x)
                                                              • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                                              • ARRETER LE TRAITEMENT
                                                              Référence(s) officielle(s)
                                                              • Rectificatif AMM européenne 29/09/2022
                                                              CIM 10
                                                              • Pneumopathies virales, non classées ailleurs J12
                                                              • Pneumonie due à Streptococcus pneumoniae J13
                                                              • Pneumopathie due à Haemophilus influenzae J14
                                                              • Pneumopathies bactériennes, non classées ailleurs J15
                                                              • Pneumopathie due à d'autres micro-organismes infectieux, non classée ailleurs J16
                                                              • Pneumopathie à micro-organisme non précisé J18
                                                              • Autres maladies pulmonaires obstructives chroniques J44
                                                              • Maladies du poumon dues à des agents externes J60-J70

                                                              Terrain N° 40 PSORIASIS
                                                                Niveau(x)
                                                                • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                                                • UTILISER AVEC PRUDENCE
                                                                • ARRETER LE TRAITEMENT
                                                                Référence(s) officielle(s)
                                                                • Rectificatif AMM européenne 29/09/2022
                                                                CIM 10
                                                                • Psoriasis L40

                                                                Terrain N° 41 SARCOIDOSE
                                                                  Niveau(x)
                                                                  • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                                                  • UTILISER AVEC PRUDENCE
                                                                  Référence(s) officielle(s)
                                                                  • Rectificatif AMM européenne 29/09/2022
                                                                  CIM 10
                                                                  • Sarcoïdose D86

                                                                  Terrain N° 42 TRANSPLANTATION
                                                                  • TRANSPLANTATION HEPATIQUE
                                                                  Niveau(x)
                                                                  • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                                                  • TOLERANCE NON ETABLIE
                                                                  • EFFICACITE NON ETABLIE
                                                                  Référence(s) officielle(s)
                                                                  • Rectificatif AMM européenne 29/09/2022
                                                                  CIM 10
                                                                  • Greffe d'organe et de tissu Z94
                                                                  • Greffe de foie Z944

                                                                  Terrain N° 43 INFECTION VIH
                                                                    Niveau(x)
                                                                    • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                                                    • RISQUE DE PANCREATITE
                                                                    • RISQUE D'ACIDOSE LACTIQUE
                                                                    • SURVEILLANCE CLINIQUE
                                                                    • SURVEILLANCE HEPATIQUE
                                                                    • UTILISER AVEC PRUDENCE
                                                                    Référence(s) officielle(s)
                                                                    • Rectificatif AMM européenne 29/09/2022
                                                                    CIM 10
                                                                    • Maladies dues au virus de l'immunodéficience humaine [VIH] B20-B24
                                                                    • Infection asymptomatique par le virus de l'immunodéficience humaine [VIH] Z21

                                                                    Terrain N° 44 ADULTE JEUNE (15-17 ANS)
                                                                    • ADULTE JEUNE DE MOINS DE 18 ANS
                                                                    Niveau(x)
                                                                    • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                                                    • SURVEILLANCE DE LA CROISSANCE
                                                                    • RISQUE RALENTISSEMENT DE LA CROISSANCE
                                                                    • RISQUE DE PERTE DE POIDS
                                                                    • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
                                                                    • Cf. EFFETS INDESIRABLES
                                                                    • Cf. PROPRIETES PHARMACODYNAMIQUES
                                                                    • SURVEILLANCE CLINIQUE
                                                                    Référence(s) officielle(s)
                                                                    • Rectificatif AMM européenne 29/09/2022
                                                                    CIM 10
                                                                    • Non concerné .

                                                                    Terrain N° 45 ENFANT
                                                                    • ENFANT DE PLUS DE 3 ANS
                                                                    Niveau(x)
                                                                    • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                                                    • RISQUE RALENTISSEMENT DE LA CROISSANCE
                                                                    • SURVEILLANCE DE LA CROISSANCE
                                                                    • SURVEILLANCE CLINIQUE
                                                                    • RISQUE DE PERTE DE POIDS
                                                                    • Cf. EFFETS INDESIRABLES
                                                                    • Cf. PROPRIETES PHARMACODYNAMIQUES
                                                                    • PAS DE DONNEES POUR CE TERRAIN
                                                                    • Cf. POSOLOGIE
                                                                    • PE/MG LIEE A UNE INDICATION
                                                                    Les données sont limitées concernant l'utilisation de ce médicament pour le traitement des enfants agés de 3 à 5 ans présentant une HCC ou qui n'ont pas pu être traités de façon optimale précédemment. Il n'y a pas de données chez les enfants coinfectés par le VHC et le VIH ou ayant des troubles rénaux.
                                                                    Référence(s) officielle(s)
                                                                    • Rectificatif AMM européenne 29/09/2022
                                                                    CIM 10
                                                                    • Non concerné .

                                                                    Terrain N° 46 HOMME
                                                                    • EN CAS DE CONTRACEPTION
                                                                    Niveau(x)
                                                                    • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                                                    • Cf. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
                                                                    • UTILISER UNE CONTRACEPTION EFFICACE
                                                                    Les patients sous traitement par ce médicament doivent suivre une méthode contraceptive efficace.


                                                                    * Utilisation avec la ribavirine

                                                                    Toutes les précautions doivent être prises afin d'éviter une grossesse chez les patientes et chez les partenaires féminines des patients prenant la ribavirine. Aucune méthode contraceptive n'étant totalement fiable, il est impératif que les femmes en âge de procréer et leurs partenaires utilisent simultanément deux méthodes contraceptives efficaces pendant le traitement et dans les 6 mois qui suivent la fin du traitement.

                                                                    Veuillez vous référer au Résumé des Caractéristiques du Produit de la ribavirine lorsque ce médicament est utilisé en association avec la ribavirine (voir en particulier contre-indications, mises en garde et précautions d'emploi et grossesse et allaitement dans le RCP de la ribavirine).
                                                                    Référence(s) officielle(s)
                                                                    • Rectificatif AMM européenne 29/09/2022
                                                                    CIM 10
                                                                    • Non concerné .

                                                                    Terrain N° 47 FEMME EN AGE DE PROCREER
                                                                    • EN CAS DE CONTRACEPTION
                                                                    Niveau(x)
                                                                    • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                                                    • Cf. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
                                                                    • UTILISER UNE CONTRACEPTION EFFICACE
                                                                    Les patients sous traitement par ce médicament doivent suivre une méthode contraceptive efficace.


                                                                    * Utilisation avec la ribavirine

                                                                    Toutes les précautions doivent être prises afin d'éviter une grossesse chez les patientes et chez les partenaires féminines des patients prenant la ribavirine. Aucune méthode contraceptive n'étant totalement fiable, il est impératif que les femmes en âge de procréer et leurs partenaires utilisent simultanément deux méthodes contraceptives efficaces pendant le traitement et dans les 6 mois qui suivent la fin du traitement.

                                                                    Veuillez vous référer au Résumé des Caractéristiques du Produit de la ribavirine lorsque ce médicament est utilisé en association avec la ribavirine (voir en particulier contre-indications, mises en garde et précautions d'emploi et grossesse et allaitement dans le RCP de la ribavirine).
                                                                    Référence(s) officielle(s)
                                                                    • Rectificatif AMM européenne 29/09/2022
                                                                    CIM 10
                                                                    • Non concerné .

                                                                    Terrain N° 48 TYPE PARTICULIER DE TRAITEMENT
                                                                    • TRAITEMENT PROLONGE
                                                                    Niveau(x)
                                                                    • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                                                    • UTILISATION NON RECOMMANDEE
                                                                    Référence(s) officielle(s)
                                                                    • Rectificatif AMM européenne 29/09/2022
                                                                    CIM 10
                                                                    • Non concerné .

                                                                    Terrain N° 49 QUEL QUE SOIT LE TERRAIN
                                                                      Niveau(x)
                                                                      • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                                                      • BILAN HEMATOLOGIQUE AVANT TRAITEMENT
                                                                      • BILAN THYROIDIEN AVANT TRAITEMENT
                                                                      • SURVEILLANCE HEMATOLOGIQUE
                                                                      • SURVEILLANCE IONOGRAMME SANGUIN
                                                                      • SURVEILLANCE THYROIDIENNE
                                                                      • SURVEILLANCE CLINIQUE
                                                                      • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
                                                                      • RISQUE DE LEUCOPENIE
                                                                      • RISQUE DE NEUTROPENIE
                                                                      • RISQUE DE THROMBOPENIE
                                                                      • RISQUE DE TROUBLE ENDOCRINIEN
                                                                      • RISQUE D'HYPOGLYCEMIE
                                                                      • RISQUE D'HYPERGLYCEMIE
                                                                      • RISQUE DE DIABETE
                                                                      • RISQUE DE TROUBLE NEUROPSYCHIQUE
                                                                      • RISQUE DE DEPRESSION
                                                                      • RISQUE SUICIDAIRE
                                                                      • RISQUE DE COMPORTEMENT AGRESSIF
                                                                      • RISQUE DE CONFUSION MENTALE
                                                                      • RISQUE D'HYPERTENSION
                                                                      • RISQUE DE TROUBLE DU RYTHME
                                                                      • RISQUE D'INSUFFISANCE CARDIAQUE
                                                                      • RISQUE D'INFARCTUS MYOCARDE
                                                                      • BILAN CARDIOVASCULAIRE AVANT TRAITEMENT
                                                                      • SURVEILLANCE CARDIAQUE
                                                                      • RISQUE DE REACTION ALLERGIQUE
                                                                      • RISQUE DE REACTION ANAPHYLACTIQUE
                                                                      • RISQUE DE BRONCHOSPASME / ASTHME
                                                                      • ARRETER TRT EN CAS DE RISQUE AVERE
                                                                      • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE
                                                                      • RISQUE DE REACTION IMMUNITAIRE
                                                                      • RISQUE DE RETINOPATHIE
                                                                      • BILAN OPHTALMIQUE AVANT TRAITEMENT
                                                                      • RISQUE DE TOXICITE PULMONAIRE
                                                                      • RISQUE DE DYSPNEE
                                                                      • RISQUE DE REACTION CUTANEE
                                                                      • SURVEILLANCE BUCCO-DENTAIRE
                                                                      • RISQUE DE PANCYTOPENIE
                                                                      • SURVEILLANCE PSYCHIATRIQUE
                                                                      • RISQUE DE PERTE DE POIDS
                                                                      • SURVEILLANCE DU POIDS
                                                                      • RISQUE RALENTISSEMENT DE LA CROISSANCE
                                                                      • SURVEILLANCE DE LA CROISSANCE
                                                                      • RISQUE D'ANEMIE
                                                                      Référence(s) officielle(s)
                                                                      • Rectificatif AMM européenne 29/09/2022
                                                                      CIM 10
                                                                      • Non concerné .





                                                                      - Commentaires du RCP :
                                                                      * Système Nerveux Central (SNC) et manifestations psychiatriques

                                                                      Des effets sévères affectant le SNC, en particulier dépression, idées suicidaires et tentatives de suicide, ont été observés chez certains patients pendant le traitement par ce médicament et même au-delà, en particulier dans les 6 mois suivant son arrêt. D'autres effets sur le SNC, notamment comportement agressif (parfois dirigé contre autrui), confusion et troubles mentaux ont été signalés sous interféron alpha. Les patients doivent être étroitement surveillés pour détecter tout signe ou symptôme de troubles psychiatriques. En cas de survenue de tels symptômes, le médecin devra prendre en compte la gravité potentielle de ces effets indésirables et envisager une prise en charge thérapeutique adaptée. Si les symptômes persistent ou s'aggravent, ou si le patient présente des idées suicidaires, il est recommandé d'interrompre le traitement par ce médicament et de surveiller étroitement le patient avec prise en charge psychiatrique si nécessaire.

                                                                      - Patients avec des antécédents de troubles psychiatriques sévères

                                                                      Si un traitement par ce médicament s'avère nécessaire chez des patients atteints ou présentant des antécédents de troubles psychiatriques sévères, celui-ci ne pourra être instauré qu'après avoir posé un diagnostic individuel approprié et mis en place une prise en charge thérapeutique adaptée de l'affection psychiatrique.
                                                                      L'utilisation de peginterféron alfa-2a chez les enfants et adolescents présentant des troubles psychiatriques sévères ou ayant eu des antécédents de troubles psychiatriques sévères est contre-indiquée (Cf. rubrique "Contre-indications").

                                                                      - Patients avec des antécédents de troubles psychiatriques sévères :

                                                                      Si un traitement par ce médicament s'avère nécessaire chez des patients atteints ou présentant des antécédents
                                                                      de troubles psychiatriques sévères, celui-ci ne pourra être instauré qu'après avoir posé un diagnostic individuel approprié et mis en place une prise en charge thérapeutique adaptée de l'affection psychiatrique.

                                                                      L'utilisation de ce médicament chez les enfants et adolescents présentant des troubles psychiatriques sévères ou ayant eu des antécédents de troubles psychiatriques sévères est contre-indiquée (Cf. rubrique "Contre-indications").

                                                                      - Patients utilisant des substances ou ayant un usage abusif de substances :
                                                                      Les patients infectés par le VHC ayant une dépendance à certaines substances (alcool, cannabis, etc) ont un risque accru de développer des troubles psychiatriques ou d'aggraver des troubles psychiatriques pré-existants lorsqu'ils sont traités par interféron alfa. Si un traitement par interféron alfa s'avère nécessaire chez ces patients, la présence de co-morbidités psychiatriques et l'usage potentiel d'autres substances doivent être attentivement évalués et pris en charge de façon adéquate avant d'initier le traitement. Si nécessaire, une approche multidisciplinaire incluant une personne spécialisée dans la prise en charge des troubles psychiatriques ou un spécialiste de la dépendance doit
                                                                      être envisagée pour évaluer, traiter et suivre le patient. Les patients doivent être étroitement suivis au cours du traitement et même après son arrêt. Une prise en charge précoce est recommandée en cas de réapparition ou de développement de troubles psychiatriques et d'usage de substance.

                                                                      - Croissance et développement (enfants et adolescents) :
                                                                      Chez les patients âgés de 3 à 17 ans ayant reçu jusqu'à 48 semaines de traitement par ce médicament +/- ribavirine, une perte de poids et un retard de croissance étaient fréquents (Cf. rubriques "Effets indésirables" et "Propriétés pharmacodynamiques").

                                                                      Le bénéfice attendu du traitement doit être attentivement évalué au regard des résultats de sécurité d'emploi observés chez les enfants et les adolescents dans les essais cliniques au cas par cas (Cf. rubriques "Effets indésirables" et "Propriétés pharmacodynamiques").

                                                                      Il est important de considérer que le traitement par ce médicament +/- ribavirine provoque une inhibition de la croissance durant le traitement dont la réversibilité est incertaine.

                                                                      Le risque d'inhibition de la croissance doit être évalué en fonction des caractéristiques de la maladie de l'enfant, telles que des signes de progression de la maladie (notamment la fibrose), les comorbidités qui pourraient influencer négativement la progression de la maladie (telles qu'une coinfection par le VIH), ou des facteurs pronostiques de réponse (pour l'infection par le VHB principalement le génotype VHB et les niveaux d'ALAT ; pour l'infection par VHC, principalement le génotype VHC et les niveaux d'ARN-VHC) (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques").

                                                                      Dans la mesure du possible, les enfants doivent être traités après le pic de croissance pubertaire, dans le but de réduire le risque d'inhibition de la croissance. Il n'y a pas de données concernant les effets au long terme sur la maturation sexuelle.

                                                                      Afin d'améliorer la traçabilité des médicaments d'origine biologique, le nom du médicament et le numéro de lot administré doit être clairement inscrit dans le dossier du patient.


                                                                      * Examens biologiques avant et pendant le traitement

                                                                      Avant le début du traitement par ce médicament, il est recommandé de réaliser chez tous les patients un bilan hématologique et biochimique standard.

                                                                      Les valeurs suivantes peuvent être considérées comme des conditions initiales pour la mise en oeuvre du traitement :
                                                                      - nombre de plaquettes > ou = 90000 cellules/mm3
                                                                      - NAPN > ou = 1500 cellules/mm3
                                                                      - fonction thyroïdienne contrôlée de façon appropriée (TSH et T4).

                                                                      Un bilan hématologique devra être répété à la 2ème et à la 4ème semaine et un bilan biochimique devra être réalisé à la 4ème semaine. D'autres examens pourront être réalisés périodiquement pendant le traitement.

                                                                      Dans les essais cliniques, le traitement par ce médicament s'est accompagné d'une diminution du nombre total de leucocytes et du NAPN, apparaissant habituellement dans les 2 premières semaines de traitement (Cf. rubrique "Effets indésirables"). Par la suite, les diminutions progressives après 8 semaines de traitement étaient peu fréquentes. La diminution du NAPN s'est révélée réversible après réduction de la dose ou arrêt du traitement (Cf. rubrique "Posologie et mode d'administration"). Le nombre absolu de polynucléaires neutrophiles est retourné à des valeurs normales au bout de 8 semaines chez la majorité des patients et est revenu à sa valeur initiale après environ 16 semaines chez tous les patients.

                                                                      Le traitement par ce médicament s'est accompagné d'une diminution du nombre de plaquettes, qui revenait à sa valeur initiale durant la phase d'observation post-thérapeutique (Cf. rubrique "Effets indésirables"). Dans certains cas, une modification de la dose peut être nécessaire (Cf. rubrique "Posologie et mode d'administration").

                                                                      La survenue d'une anémie (hémoglobine < 10 grammes/dl) a été observée à un pourcentage pouvant aller jusqu'à 15 % des patients atteints d'HCC et traités par ce médicament associé à la ribavirine dans les études cliniques. La fréquence dépend de la durée du traitement et de la dose de ribavirine (Cf. rubrique "Effets indésirables"). Le risque de développer une anémie est plus élevé chez les femmes.

                                                                      La prudence s'impose en cas d'administration de ce médicament en association avec d'autres agents myélosuppresseurs potentiels.

                                                                      Des cas de pancytopénie et de myélosuppression pouvant survenir dans les 3 à 7 semaines après l'administration de peginterféron et de ribavirine en association avec l'azathioprine ont été rapportés dans la littérature. Cette myélotoxicité s'est avérée réversible dans les 4 à 6 semaines après l'arrêt du traitement antiviral de l'hépatite chronique C et de l'azathioprine et n'est pas réapparue lorsque l'un ou l'autre des traitements a été réintroduit de façon séparée (Cf. rubrique "Interactions").

                                                                      L'utilisation de ce médicament en association avec la ribavirine dans le traitement de l'HCC des patients en échec à un précédent traitement n'a pas été étudiée de façon adéquate chez les patients qui ont interrompu leur précédent traitement pour cause d'effets indésirables hématologiques. Les médecins envisageant un traitement chez ces patients doivent évaluer avec précaution le rapport bénéfice/risque d'un re-traitement.


                                                                      * Système endocrinien

                                                                      Des anomalies de la fonction thyroïdienne ou l'aggravation d'anomalies thyroïdiennes préexistantes ont été rapportées lors de l'emploi des interférons alfa, y compris ce médicament. Avant d'instaurer le traitement par ce médicament, les taux de TSH et de T4 doivent être dosés. Le traitement par ce médicament pourra être débuté ou poursuivi si la TSH peut être normalisée par un traitement médicamenteux. La TSH doit être dosée en cours de traitement si un patient développe des symptômes cliniques compatibles avec un dysfonctionnement thyroïdien (cf. "Effets indésirables"). Comme avec les autres interférons, une hypoglycémie, une hyperglycémie et un diabète sucré ont été observés avec ce médicament (Cf. rubrique "Effets indésirables"). Les patients présentant de tels troubles qui ne peuvent pas être contrôlés efficacement par un traitement, ne doivent pas débuter un traitement par ce médicament seul ou en association avec la ribavirine. Les patients qui développent ces troubles au cours du traitement et qui ne peuvent pas être contrôlés par un traitement, doivent arrêter ce médicament ou l'association peginterféron alfa-2a/ribavirine.


                                                                      * Système cardiovasculaire

                                                                      Des cas d'hypertension, d'arythmies supraventriculaires, d'insuffisances cardiaques congestives, de douleurs thoraciques et d'infarctus du myocarde ont été associés au traitement par interférons alfa, y compris ce médicament. En cas d'anomalies cardiaques préexistantes, il est conseillé de pratiquer un électrocardiogramme avant d'instaurer le traitement par ce médicament. Au moindre signe de détérioration cardiovasculaire, le traitement doit être interrompu ou arrêté. Chez les patients atteints de maladie cardiovasculaire, l'anémie peut nécessiter une réduction de la dose ou l'arrêt du traitement par la ribavirine (Cf. rubrique "Posologie et mode d'administration").


                                                                      * Fonction hépatique

                                                                      Le traitement par ce médicament doit être arrêté chez les patients qui développent des signes de décompensation hépatique sous traitement. Comme avec les autres interférons alfa, des élévations de l'ALAT au-dessus de sa valeur initiale ont été observées chez des patients traités par ce médicament, y compris chez des patients avec réponse virologique. Lorsque l'élévation de l'ALAT est continue et cliniquement significative, malgré la réduction de la dose, ou lorsqu'elle s'accompagne d'une augmentation de la bilirubine directe, le traitement doit être arrêté (Cf. rubriques "Posologie et mode d'administration" et "Effets indésirables").

                                                                      A la différence de l'HCC, les exacerbations de la maladie lors du traitement d'une hépatite chronique B ne sont pas rares et se caractérisent par des élévations transitoires et potentiellement significatives des transaminases. Lors des essais cliniques avec ce médicament dans l'hépatite chronique B, les élévations prononcées des transaminases se sont accompagnées de légères modifications des autres paramètres de la fonction hépatique, sans survenue d'une décompensation hépatique. Dans environ la moitié des cas d'élévation de l'ALAT dépassant 10 fois la LNS, la dose de ce médicament a été réduite ou le traitement interrompu jusqu'à amélioration du taux de l'ALAT ; dans les autres cas, le traitement a été poursuivi sans modification. Une surveillance plus fréquente de la fonction hépatique a été recommandée dans tous les cas.


                                                                      * Hypersensibilité

                                                                      Les réactions d'hypersensibilité graves ou aiguës (c'est à-dire urticaire, oedème de Quincke, bronchoconstriction, anaphylaxie) ont rarement été observées pendant le traitement par interféron alfa. Si cela venait à se produire, le traitement doit être interrompu et un traitement médical approprié immédiatement instauré. Pour des éruptions cutanées transitoires, il n'est pas nécessaire d'interrompre le traitement.


                                                                      * Maladies auto-immunes

                                                                      L'apparition d'auto-anticorps et d'affections auto-immunes a été rapportée sous traitement par les interférons alfa ; les patients prédisposés aux affections auto-immunes peuvent être exposés à un risque plus élevé. Les patients présentant des signes ou symptômes compatibles avec une affection auto-immune doivent être évalués avec soin et le rapport bénéfice/risque de la poursuite du traitement par interféron doit être réévalué (Cf. aussi Système endocrinien ci-dessus et rubrique "Effets indésirables").

                                                                      Des cas de syndrome de Vogt-Koyanagi-Harada (VKH) ont été rapportés chez des patients atteints d'HCC traités par interféron. Ce syndrome est un trouble inflammatoire granulomateux affectant les yeux, le système auditif, les méninges et la peau. Si un syndrome de VKH est suspecté, le traitement antiviral doit être arrêté et un traitement par corticoïdes envisagé (Cf. rubrique "Effets indésirables").


                                                                      * Fièvre/Infections

                                                                      Si la fièvre peut être associée au syndrome pseudo-grippal fréquemment rapporté sous traitement par interféron, d'autres causes de fièvre persistante, notamment les infections (bactériennes, virales ou fongiques) doivent être recherchées, en particulier chez les patients neutropéniques. Des infections graves (bactériennes, virales, fongiques) ont été rapportées au cours de traitement avec des interférons alpha dont ce médicament. Un traitement anti-infectieux approprié doit être immédiatement instauré et un arrêt du traitement doit être envisagé.


                                                                      * Modifications oculaires

                                                                      Des rétinopathies incluant des hémorragies rétiniennes, des nodules cotonneux, des oedèmes papillaires, des névrites optiques et une occlusion de l'artère ou de la veine rétinienne pouvant induire une perte de la vision, ont été rapportées dans de rares cas avec ce médicament. Tous les patients doivent être soumis à un examen ophtalmologique initial. Tout patient se plaignant d'une baisse ou d'une perte de la vision doit être immédiatement soumis à un examen ophtalmologique complet. Les patients enfants adolescents et adultes présentant des troubles ophtalmologiques préexistants (par exemple rétinopathie diabétique ou hypertensive) doivent être soumis à des examens ophtalmologiques réguliers durant le traitement par ce médicament. Le traitement par ce médicament doit être interrompu en cas de survenue de nouveaux cas ou d'aggravation de troubles ophtalmologiques.


                                                                      * Modifications pulmonaires

                                                                      Des symptômes pulmonaires incluant dyspnée, infiltrats pulmonaires, pneumonie et pneumopathie ont été rapportés sous traitement par ce médicament. En cas d'altération de la fonction pulmonaire ou de présence d'infiltrats pulmonaires persistants ou inexpliqués, le traitement doit être arrêté.


                                                                      * Affections de la peau

                                                                      L'utilisation des interférons alfa s'est rarement accompagnée de l'exacerbation ou de l'apparition d'un psoriasis et d'une sarcoïdose. Ce médicament doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant un psoriasis, et en cas d'apparition ou d'aggravation de lésions psoriasiques, l'arrêt du traitement doit être envisagé.


                                                                      * Transplantation

                                                                      La tolérance et l'efficacité de ce médicament et de la ribavirine n'ont pas été établies chez les patients transplantés du foie ou d'autres organes. Des rejets de greffe de foie et de rein ont été rapportés avec ce médicament, seul ou en association avec la ribavirine.


                                                                      * Patients co-infectés par le VIH et le VHC

                                                                      Veuillez vous référer au résumé des caractéristiques du produit de chaque médicament antirétroviral administré conjointement au traitement de l'hépatite C afin de connaître et prendre en charge la toxicité spécifique de chaque produit ainsi que la potentielle accumulation des toxicités liée à l'utilisation concomitante de ce médicament en monothérapie ou en association à la ribavirine. Dans l'étude NR15961, l'incidence de pancréatite et/ou d'acidose lactique était de 3 % (12/398) chez les patients traités conjointement par stavudine et interféron associé ou non à la ribavirine.

                                                                      Les patients co-infectés par le VIH et recevant une thérapie antirétrovirale HAART peuvent présenter un risque augmenté de développer une acidose lactique. L'adjonction de ce médicament et de la ribavirine à un traitement antirétroviral HAART doit être réalisée avec précaution (Cf. le RCP de la ribavirine).

                                                                      Les patients co-infectés présentant un stade avancé de cirrhose et recevant une thérapie antirétrovirale HAART peuvent également présenter un risque augmenté de décompensation hépatique et leur pronostic vital peut être menacé, lorsqu'ils sont traités par la ribavirine en association avec les interférons, y compris ce médicament. Chez ces patients co-infectés et atteints de cirrhose, les paramètres à l'initiation du traitement pouvant être associés à une décompensation hépatique sont les suivants : élévation de la bilirubinémie, diminution du taux d'hémoglobine, élévation des phosphatases alcalines, diminution des plaquettes et traitement par la didanosine (ddI).

                                                                      L'utilisation concomittante de la ribavirine et de la zidovudine n'est pas recommandée en raison d 'un risque accru d'anémie (Cf. rubrique "Interactions").

                                                                      Pendant le traitement, les patients co-infectés doivent être étroitement surveillés sur les signes et symptômes d'une décompensation hépatique (notamment ascite, encéphalopathie, varices oesophagiennes hémorragiques, altération de la fonction hépatique ; par exemple, score de Child-Pugh égal ou supérieur à 7). L'évaluation du score de Child-Pugh peut être perturbée par des facteurs liés au traitement (élévation de la bilirubine indirecte, diminution de l'albumine) et qui ne sont pas forcément attribuables à une décompensation hépatique. Le traitement par ce médicament doit être arrêté immédiatement en cas de décompensation hépatique.

                                                                      Les données d'efficacité et de tolérance chez les patients co-infectés par le VIH et le VHC dont le nombre de CD4 est inférieur à 200/microlitre sont limitées. La prudence est donc nécessaire lors du traitement de patients ayant un faible taux de CD4.


                                                                      * Affections dentaires et parodontales

                                                                      Des affections dentaires et parodontales, pouvant entraîner un déchaussement dentaire, ont été rapportées chez des patients recevant ce médicament en association avec la ribavirine. De plus, une sécheresse buccale pourrait avoir un effet néfaste sur les dents et la muqueuse buccale lors d'un traitement à long terme avec l'association peginterféron alfa-2a/ribavirine. Les patients doivent se brosser soigneusement les dents deux fois par jour et consulter régulièrement un dentiste. De plus, certains patients peuvent présenter des vomissements. Dans ce cas, il leur est recommandé par la suite de se rincer soigneusement la bouche.


                                                                      * Utilisation de peginterféron en monothérapie comme traitement à visée d'entretien à long terme (utilisation non approuvée)

                                                                      Dans une étude américaine (HALT-C) contrôlée randomisée chez des patients non répondeurs infectés par le VHC, présentant différents degrés de fibrose et traités pendant 3,5 ans par ce médicament en monothérapie 90 microgrammes une fois par semaine, aucune réduction significative du taux de progression de la fibrose ou de la survenue d'événements cliniques associés n'a été observée.

                                                                      - Excipients :
                                                                      Ce médicament contient de l'alcool benzylique. Il ne doit pas être administré aux prématurés ni aux nouveaunés
                                                                      à terme. Il peut provoquer des réactions toxiques et des réactions de type anaphylactoïdes chez les nourrissons et les enfants jusqu'à 3 ans.

                                                                      Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose, c.-à-d. qu'il est essentiellement "sans
                                                                      sodium".
                                                                      Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 29/09/2022




                                                                      Autres sources d'information
                                                                      Terrain N° 50 GROSSESSE
                                                                        Niveau(x)
                                                                        • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                                                        • TENIR COMPTE PRESENCE ALCOOL BENZYLIQUE
                                                                        • EXCIPIENT A EFFET NOTOIRE LISTE ANSM/EMA
                                                                        • RISQUE D'ACIDOSE METABOLIQUE
                                                                        Ce médicament contient de l'alcool benzylique comme excipient

                                                                        - Voie d'administration : orale, parentérale

                                                                        - Seuil : zéro

                                                                        - Informations
                                                                        Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien si vous êtes enceinte ou si vous allaitez. De grandes quantités d'alcool benzylique peuvent s'accumuler dans votre corps et entraîner des effets secondaires (appelés "acidose métabolique").


                                                                        ansm/EMA liste EEN 06/02/2020
                                                                        CIM 10
                                                                        • Grossesse confirmée Z321

                                                                        Terrain N° 51 ALLAITEMENT
                                                                          Niveau(x)
                                                                          • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                                                          • TENIR COMPTE PRESENCE ALCOOL BENZYLIQUE
                                                                          • EXCIPIENT A EFFET NOTOIRE LISTE ANSM/EMA
                                                                          • RISQUE D'ACIDOSE METABOLIQUE
                                                                          Ce médicament contient de l'alcool benzylique comme excipient

                                                                          - Voie d'administration : orale, parentérale

                                                                          - Seuil : zéro

                                                                          - Informations
                                                                          Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien si vous êtes enceinte ou si vous allaitez. De grandes quantités d'alcool benzylique peuvent s'accumuler dans votre corps et entraîner des effets secondaires (appelés "acidose métabolique").


                                                                          ansm/EMA liste EEN 06/02/2020
                                                                          CIM 10
                                                                          • Soins et examens de l'allaitement maternel Z391

                                                                          Terrain N° 52 INSUFFISANCE HEPATIQUE
                                                                            Niveau(x)
                                                                            • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                                                            • TENIR COMPTE PRESENCE ALCOOL BENZYLIQUE
                                                                            • EXCIPIENT A EFFET NOTOIRE LISTE ANSM/EMA
                                                                            • RISQUE D'ACIDOSE METABOLIQUE
                                                                            Ce médicament contient de l'alcool benzylique comme excipient

                                                                            - Voie d'administration : orale, parentérale

                                                                            - Seuil : zéro

                                                                            - Informations
                                                                            Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien si vous souffrez d'une maladie du foie ou du rein. De grandes quantités d'alcool benzylique peuvent s'accumuler dans votre corps et entraîner des effets secondaires (appelés "acidose métabolique").
                                                                            - Commentaires
                                                                            Les volumes élevés doivent être utilisés avec prudence et en cas de nécessité uniquement, en particulier chez les personnes atteintes d'insuffisance hépatique ou rénale en raison du risque d'accumulation et de toxicité (acidose métabolique).



                                                                            ansm/EMA liste EEN 06/02/2020
                                                                            CIM 10
                                                                            • Insuffisance hépatique, non classée ailleurs K72

                                                                            Terrain N° 53 ATTEINTE HEPATIQUE
                                                                              Niveau(x)
                                                                              • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                                                              • RISQUE D'ACIDOSE METABOLIQUE
                                                                              • EXCIPIENT A EFFET NOTOIRE LISTE ANSM/EMA
                                                                              Ce médicament contient de l'alcool benzylique comme excipient

                                                                              - Voie d'administration : orale, parentérale

                                                                              - Seuil : zéro

                                                                              - Informations
                                                                              Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien si vous souffrez d'une maladie du foie ou du rein. De grandes quantités d'alcool benzylique peuvent s'accumuler dans votre corps et entraîner des effets secondaires (appelés "acidose métabolique").
                                                                              - Commentaires
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                                                                              ansm/EMA liste EEN 06/02/2020
                                                                              CIM 10
                                                                              • Maladies du foie K70-K77

                                                                              Terrain N° 54 INSUFFISANCE RENALE CHRONIQUE
                                                                                Niveau(x)
                                                                                • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                                                                • TENIR COMPTE PRESENCE ALCOOL BENZYLIQUE
                                                                                • EXCIPIENT A EFFET NOTOIRE LISTE ANSM/EMA
                                                                                • RISQUE D'ACIDOSE METABOLIQUE
                                                                                Ce médicament contient de l'alcool benzylique comme excipient

                                                                                - Voie d'administration : orale, parentérale

                                                                                - Seuil : zéro

                                                                                - Informations
                                                                                Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien si vous souffrez d'une maladie du foie ou du rein. De grandes quantités d'alcool benzylique peuvent s'accumuler dans votre corps et entraîner des effets secondaires (appelés "acidose métabolique").
                                                                                - Commentaires
                                                                                Les volumes élevés doivent être utilisés avec prudence et en cas de nécessité uniquement, en particulier chez les personnes atteintes d'insuffisance hépatique ou rénale en raison du risque d'accumulation et de toxicité (acidose métabolique).



                                                                                ansm/EMA liste EEN 06/02/2020
                                                                                CIM 10
                                                                                • Maladie rénale chronique N18

                                                                                Terrain N° 55 ATTEINTE RENALE
                                                                                  Niveau(x)
                                                                                  • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                                                                  • TENIR COMPTE PRESENCE ALCOOL BENZYLIQUE
                                                                                  • EXCIPIENT A EFFET NOTOIRE LISTE ANSM/EMA
                                                                                  • RISQUE D'ACIDOSE METABOLIQUE
                                                                                  Ce médicament contient de l'alcool benzylique comme excipient

                                                                                  - Voie d'administration : orale, parentérale

                                                                                  - Seuil : zéro

                                                                                  - Informations
                                                                                  Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien si vous souffrez d'une maladie du foie ou du rein. De grandes quantités d'alcool benzylique peuvent s'accumuler dans votre corps et entraîner des effets secondaires (appelés "acidose métabolique").
                                                                                  - Commentaires
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                                                                                  ansm/EMA liste EEN 06/02/2020
                                                                                  CIM 10
                                                                                  • Glomérulopathies N00-N08
                                                                                  • Maladies rénales tubulo-interstitielles N10-N16
                                                                                  • Insuffisance rénale N17-N19
                                                                                  • Lithiases urinaires N20-N23
                                                                                  • Autres affections du rein et de l'uretère N25-N29
                                                                                  • Autres maladies de l'appareil urinaire N30-N39

                                                                                  Terrain N° 56 NOUVEAU-NE
                                                                                    Niveau(x)
                                                                                    • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                                                                    • TENIR COMPTE PRESENCE ALCOOL BENZYLIQUE
                                                                                    • EXCIPIENT A EFFET NOTOIRE LISTE ANSM/EMA
                                                                                    - Voie d'administration : orale, parentérale

                                                                                    - Seuil : zéro

                                                                                    - Informations
                                                                                    L'alcool benzylique est associé à un risque d'effets secondaires graves y compris des problèmes respiratoires (appelés "syndrome de suffocation") chez les jeunes enfants.
                                                                                    Ne pas utiliser chez le nouveau-né (jusqu'à 4 semaines) sauf recommandation contraire de votre médecin.
                                                                                    - Commentaires
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                                                                                    L'avertissement à la rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi" du RCP doit être donné en cas d'utilisation chez le nouveau-né.


                                                                                    - Voie d'administration : orale, parentérale

                                                                                    - Seuil : zéro

                                                                                    - Informations
                                                                                    Ne pas utiliser pendant plus d'une semaine chez les jeunes enfants (moins de 3 ans), sauf avis contraire de votre médecin ou de votre pharmacien.
                                                                                    - Commentaires
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                                                                                    - Voie d'administration : orale, parentérale

                                                                                    - Seuil : zéro

                                                                                    - Informations
                                                                                    Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien si vous êtes enceinte ou si vous allaitez. De grandes quantités d'alcool benzylique peuvent s'accumuler dans votre corps et entraîner des effets secondaires (appelés "acidose métabolique").


                                                                                    - Voie d'administration : orale, parentérale

                                                                                    - Seuil : zéro

                                                                                    - Informations
                                                                                    Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien si vous souffrez d'une maladie du foie ou du rein. De grandes quantités d'alcool benzylique peuvent s'accumuler dans votre corps et entraîner des effets secondaires (appelés "acidose métabolique").
                                                                                    - Commentaires
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                                                                                    ansm/EMA liste EEN 06/02/2020
                                                                                    CIM 10
                                                                                    • Non concerné .

                                                                                    Terrain N° 57 ENFANT
                                                                                    • ENFANT DE MOINS DE 3 ANS
                                                                                    Niveau(x)
                                                                                    • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                                                                    • TENIR COMPTE PRESENCE ALCOOL BENZYLIQUE
                                                                                    • EXCIPIENT A EFFET NOTOIRE LISTE ANSM/EMA
                                                                                    • RISQUE D'ACCUMULATION
                                                                                    • RISQUE DE MAJORATION DE TOXICITE
                                                                                    - Voie d'administration : orale, parentérale

                                                                                    - Seuil : zéro

                                                                                    - Informations
                                                                                    L'alcool benzylique est associé à un risque d'effets secondaires graves y compris des problèmes respiratoires (appelés "syndrome de suffocation") chez les jeunes enfants.
                                                                                    Ne pas utiliser chez le nouveau-né (jusqu'à 4 semaines) sauf recommandation contraire de votre médecin.
                                                                                    - Commentaires
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                                                                                    L'avertissement à la rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi" du RCP doit être donné en cas d'utilisation chez le nouveau-né.


                                                                                    - Voie d'administration : orale, parentérale

                                                                                    - Seuil : zéro

                                                                                    - Informations
                                                                                    Ne pas utiliser pendant plus d'une semaine chez les jeunes enfants (moins de 3 ans), sauf avis contraire de votre médecin ou de votre pharmacien.
                                                                                    - Commentaires
                                                                                    Risque accru en raison de l'accumulation chez les jeunes enfants.


                                                                                    - Voie d'administration : orale, parentérale

                                                                                    - Seuil : zéro

                                                                                    - Informations
                                                                                    Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien si vous êtes enceinte ou si vous allaitez. De grandes quantités d'alcool benzylique peuvent s'accumuler dans votre corps et entraîner des effets secondaires (appelés "acidose métabolique").


                                                                                    - Voie d'administration : orale, parentérale

                                                                                    - Seuil : zéro

                                                                                    - Informations
                                                                                    Demandez conseil à votre médecin ou à votre pharmacien si vous souffrez d'une maladie du foie ou du rein. De grandes quantités d'alcool benzylique peuvent s'accumuler dans votre corps et entraîner des effets secondaires (appelés "acidose métabolique").
                                                                                    - Commentaires
                                                                                    Les volumes élevés doivent être utilisés avec prudence et en cas de nécessité uniquement, en particulier chez les personnes atteintes d'insuffisance hépatique ou rénale en raison du risque d'accumulation et de toxicité (acidose métabolique).


                                                                                    ansm/EMA liste EEN 06/02/2020
                                                                                    CIM 10
                                                                                    • Non concerné .

                                                                                    Terrain N° 58 EXPOSITION A UNE TEMPERATURE EXTREME
                                                                                      Niveau(x)
                                                                                      • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                                                                      • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
                                                                                      • PREVENIR LE MALADE
                                                                                      Référence(s) officielle(s)
                                                                                      CIM 10
                                                                                      • Effets de la chaleur et de la lumière T67
                                                                                      • Exposition à une chaleur artificielle excessive W92

                                                                                      Non contre-indications
                                                                                      Terrain N° 1
                                                                                      • PORPHYRIE HEPATIQUE
                                                                                      • PORPHYRIE HEPATIQUE MALADIE
                                                                                      Niveau(x)
                                                                                      • NON CONTRE-INDICATION
                                                                                      • INFO DU CENTRE FRANCAIS DES PORPHYRIES
                                                                                      • SITE WEB HTTP://www.porphyrie.net
                                                                                      La prise de certains médicaments peut déclencher une crise de porphyrie aigüe ou une éruption cutanée de bulles. Chez les porteurs de porphyries aigüe ou cutanée, la maladie demeure quiescente la plupart du temps. Les symptômes ne se manifestent généralement que lorsque plusieurs facteurs interagissent pour abaisser le seuil d'activation. L'âge, le sexe, de même que l'activité enzymatique résiduelle, déterminent la sensibilité aux agents qui peuvent précipiter la survenue des signes cliniques.

                                                                                      La vulnérabilité du patient à l'action des agents porphyrinogènes augmente si certains facteurs entrent en jeu, notamment un équilibre calorique négatif, une infection en cours, un stress physique ou psychologique, la consommation d'alcool, l'exposition à un solvant organique ou un traitement avec un médicament ou des hormones sexuelles potentiellement porphyrinogènes.

                                                                                      Chez les femmes, la sensibilité augmente également durant les périodes de bouleversement hormonal, par exemple durant la période prémenstruelle, au cours du premier mois de grossesse et dans la période précédant ou suivant l'accouchement.

                                                                                      Les médicaments sont classés en trois catégories distinctes selon leur compatibilité avec les porphyries : ils sont autorisés, interdits ou non-classés.

                                                                                      Cette classification constitue une forme de conseil qui repose sur une évaluation précise de l'expérience clinique internationale, des cas cliniques publiés, de la liste des médicaments publiée antérieurement et des considérations théoriques. Cependant, la qualité des comptes-rendus de patients utilisés dans ces évaluations est souvent insatisfaisante. Les évidences cliniques disponibles pour la plupart des évaluations sont également insuffisantes. De plus, les modèles théoriques sur les mécanismes d'actions des médicaments utilisées dans les porphyries sont encore incomplets.

                                                                                      Le médicament de première intention pour un porteur de porphyrie hépatique aigüe est toujours celui classé comme autorisé.

                                                                                      En cas de doute, contactez le Centre Français des Porphyries.
                                                                                      CIM10
                                                                                      • Autres porphyries E802
                                                                                      • Anomalies du métabolisme de la porphyrine et de la bilirubine E80

                                                                                      Terrain N° 2
                                                                                      • PORPHYRIE CUTANEE
                                                                                      Niveau(x)
                                                                                      • NON CONTRE-INDICATION
                                                                                      • INFO DU CENTRE FRANCAIS DES PORPHYRIES
                                                                                      • SITE WEB HTTP://www.porphyrie.net
                                                                                      La prise de certains médicaments peut déclencher une crise de porphyrie aigüe ou une éruption cutanée de bulles. Chez les porteurs de porphyries aigüe ou cutanée, la maladie demeure quiescente la plupart du temps. Les symptômes ne se manifestent généralement que lorsque plusieurs facteurs interagissent pour abaisser le seuil d'activation. L'âge, le sexe, de même que l'activité enzymatique résiduelle, déterminent la sensibilité aux agents qui peuvent précipiter la survenue des signes cliniques.

                                                                                      La vulnérabilité du patient à l'action des agents porphyrinogènes augmente si certains facteurs entrent en jeu, notamment un équilibre calorique négatif, une infection en cours, un stress physique ou psychologique, la consommation d'alcool, l'exposition à un solvant organique ou un traitement avec un médicament ou des hormones sexuelles potentiellement porphyrinogènes.

                                                                                      Chez les femmes, la sensibilité augmente également durant les périodes de bouleversement hormonal, par exemple durant la période prémenstruelle, au cours du premier mois de grossesse et dans la période précédant ou suivant l'accouchement.

                                                                                      Les médicaments sont classés en trois catégories distinctes selon leur compatibilité avec les porphyries : ils sont autorisés, interdits ou non-classés.

                                                                                      Cette classification constitue une forme de conseil qui repose sur une évaluation précise de l'expérience clinique internationale, des cas cliniques publiés, de la liste des médicaments publiée antérieurement et des considérations théoriques. Cependant, la qualité des comptes-rendus de patients utilisés dans ces évaluations est souvent insatisfaisante. Les évidences cliniques disponibles pour la plupart des évaluations sont également insuffisantes. De plus, les modèles théoriques sur les mécanismes d'actions des médicaments utilisées dans les porphyries sont encore incomplets.

                                                                                      Le médicament de première intention pour un porteur de porphyrie hépatique aigüe est toujours celui classé comme autorisé.

                                                                                      En cas de doute, contactez le Centre Français des Porphyries.
                                                                                      CIM10
                                                                                      • Porphyrie cutanée tardive E801
                                                                                      Interactions médicamenteuses
                                                                                      Les études d'interaction n'ont été réalisées que chez l'adulte.

                                                                                      L'administration de ce médicament, à la posologie de 180 microgrammes une fois par semaine, pendant quatre semaines, à des sujets sains de sexe masculin, n'a montré aucun effet sur les profils pharmacocinétiques de la méphénytoïne, de la dapsone, de la débrisoquine et du tolbutamide, suggérant que ce médicament est sans effet sur l'activité métabolique in vivo des isoenzymes 3A4, 2C9, 2C19 et 2D6 du cytochrome P450.

                                                                                      Dans la même étude, une augmentation de 25 % de l'aire sous la courbe (ASC) de la théophylline (marqueur de l'activité du cytochrome P450 1A2) a été observée, démontrant que ce médicament est un inhibiteur de l'activité du cytochrome P450 1A2. La théophyllinémie doit être surveillée et la posologie de la théophylline adaptée de façon appropriée chez les patients recevant simultanément de la théophylline et ce médicament. L'interaction entre la théophylline et ce médicament est probablement maximale après plus de 4 semaines de traitement par ce médicament.


                                                                                      * Patients mono-infectés par le VHC et patients mono-infectés par le VHB

                                                                                      Dans une étude pharmacocinétique réalisée chez 24 patients infectés par le VHC recevant de la méthadone en traitement d'entretien (dose médiane de 95 mg ; intervalle de 30 mg à 150 mg), l'addition d'un traitement par peginterféron alfa-2a à 180 microgrammes par voie sous-cutanée une fois par semaine durant 4 semaines a été associée à une augmentation de 10% à 15% des concentrations moyennes de méthadone. La signification clinique de ce résultat n'est pas connue. Cependant, les patients doivent être surveillés afin de détecter d'éventuels signes ou symptômes de toxicité de la méthadone. En particulier chez les patients recevant une dose élevée de méthadone, le risque d'allongement de l'intervalle QTc doit être pris en compte.

                                                                                      La ribavirine, en ayant un effet inhibiteur sur l'inosine monophosphate déshydrogénase, peut interférer avec le métabolisme de l'azathioprine ce qui peut conduire à une accumulation de 6-méthylthioinosine monophosphate (6-MTIMP). Ceci a été associé à une myélotoxicité chez les patients traités par l'azathioprine. L'utilisation de peginterféron alfa-2a et de ribavirine en association avec l'azathioprine doit être évitée. Dans les cas où le bénéfice de l'association de la ribavirine avec l'azathioprine justifie le risque potentiel, il est recommandé de surveiller étroitement les paramètres hématologiques durant l'association à l'azathioprine afin d'identifier les signes de myélotoxicité, lesquels imposeront l'arrêt de ces médicaments (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").

                                                                                      Les résultats issus de sous-études pharmacocinétiques des essais pivotaux de phase III n'ont montré aucune interaction pharmacocinétique entre la lamivudine et ce médicament chez des patients atteints d'hépatite chronique B et entre ce médicament et la ribavirine chez des patients atteints d'hépatite chronique C.

                                                                                      Un essai clinique évaluant l'association de la telbivudine 600 mg une fois par jour avec l'interféron alfa-2a pégylé 180 microgrammes une fois par semaine par voie sous-cutanée pour le traitement de l'hépatite chronique B, montre que l'association est liée à un risque accru de survenue de neuropathie périphérique. Le mécanisme à l'origine de ces événements n'est pas connu. Par conséquent, l'association de la telbivudine avec d'autres interférons (pégylés ou standards) pourrait aussi entraîner un risque accru. De plus, le bénéfice de l'association de la telbivudine avec l'interféron alfa (pégylé ou standard) n'est actuellement pas établi. En conséquence, l'association de peginterféron alfa-2a avec la telbivudine est contre-indiquée (Cf. rubrique "Contre-indications").


                                                                                      * Patients co-infectés par le VIH et le VHC

                                                                                      Aucune manifestation apparente d'interaction médicamenteuse n'a été observée dans une sous-étude pharmacocinétique réalisée chez 47 patients co-infectés par le VIH et le VHC ayant reçu 12 semaines de traitement. Cette étude était destinée à évaluer les effets de la ribavirine sur la phosphorylation intracellulaire de certains inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse (lamivudine et zidovudine ou lamivudine et stavudine). Toutefois, en raison d'une importante variabilité, les intervalles de confiance sont très larges. L'exposition plasmatique à la ribavirine n'a pas semblé être affectée par l'administration concomitante d'inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse.

                                                                                      L'administration concomitante de ribavirine et de didanosine n'est pas recommandée. Elle entraîne in vitro une augmentation de l'exposition à la didanosine ou à son métabolite actif (didéoxyadénosine 5'- triphosphate). Des cas d'insuffisance hépatique fatale ainsi que de neuropathie périphérique, de pancréatite et d'hyperlactatémie symptomatique ou d'acidose lactique ont été rapportés lors de l'utilisation conjointe avec la ribavirine.

                                                                                      Une aggravation de l'anémie liée à la ribavirine a été rapportée lorsque la zidovudine fait partie du traitement de l'infection par le VIH, bien que le mécanisme exact reste à élucider. L'utilisation concomitante de la ribavirine et de la zidovudine n'est pas recommandée en raison d'un risque accru d'anémie (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi"). Il doit être envisagé de remplacer la zidovudine dans un traitement par association d'antirétroviraux pré-existant. Ceci est particulièrement important chez les patients ayant un antécédent d'anémie induite par la zidovudine.
                                                                                       
                                                                                      Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 29/09/2022
                                                                                      Grossesse
                                                                                      Recommandations et conduites à tenir
                                                                                       
                                                                                      Effet spécialité
                                                                                      Niveau(x) de risque
                                                                                      • ADMINIST. POSSIBLE QUE SI NECESSAIRE
                                                                                      • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES

                                                                                      Il n'existe pas ou peu de données concernant l'utilisation du peginterféron alfa-2a chez la femme enceinte. Les études effectuées chez l'animal avec l'interféron alfa-2a ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction (Cf. rubrique "Sécurité préclinique") et le risque potentiel en clinique n'est pas connu. Ce médicament ne doit être administré pendant la grossesse que si le bénéfice attendu pour la mère justifie le risque potentiel pour le foetus.

                                                                                      - Utilisation avec la ribavirine
                                                                                      Des effets tératogènes et/ou embryotoxiques significatifs ont été démontrés chez toutes les espèces animales exposées à la ribavirine. Le traitement par la ribavirine est contre-indiqué chez les femmes enceintes.
                                                                                      Référence(s) officielle(s) : Rectificatif AMM européenne 29/09/2022

                                                                                      Femme en âge de procréer
                                                                                      Recommandations et conduites à tenir
                                                                                      Recommandations
                                                                                      • UTILISER UNE CONTRACEPTION EFFICACE
                                                                                      - Utilisation avec la ribavirine

                                                                                      Toutes les précautions doivent être prises afin d'éviter la survenue d'une grossesse chez les patientes ou chez les partenaires de patients masculins traités par ce médicament en association avec la ribavirine. Les patientes en âge de procréer doivent utiliser une contraception efficace pendant toute la durée du traitement et pendant les 4 mois qui suivent son arrêt. Les patients ou leurs partenaires féminines doivent utiliser une contraception efficace pendant toute la durée du traitement et pendant les 7 mois qui suivent son arrêt. Veuillez vous référer au RCP de la ribavirine.
                                                                                      Référence(s) officielle(s) : Rectificatif AMM européenne 29/09/2022
                                                                                      Allaitement
                                                                                      Données sur le passage dans le lait maternel
                                                                                      Passage dans le lait Pas d'information
                                                                                      Fixation protéique Pas d'information
                                                                                      Rapport concentration lait/plasma maternels Pas d'information
                                                                                      Concentration dans 100 ml de lait maternel Pas d'information
                                                                                      Recommandations et conduites à tenir
                                                                                      Recommandations
                                                                                      • ALLAITEMENT CONTRE-INDIQUE PENDANT TRT

                                                                                      On ignore si les composants de ce médicament sont excrétés dans le lait maternel. En raison du risque potentiel d'effets indésirables chez le nourrisson, l'allaitement devrait être interrompu avant l'initiation du traitement.
                                                                                      Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 29/09/2022
                                                                                      Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
                                                                                      Recommandations
                                                                                      • OUI
                                                                                      • NIV 2 : SOYEZ TRES PRUDENT
                                                                                      • RISQUE DE VERTIGE/ETOURDISSEMENT
                                                                                      • RISQUE DE CONFUSION MENTALE
                                                                                      • RISQUE DE SOMNOLENCE
                                                                                      • RISQUE D'ASTHENIE
                                                                                      • MODIFICATION COMPORTEMENT (CONDUCTEUR)
                                                                                      • PICTOGRAMME CONDUCTEUR : JO 03/10/2008
                                                                                      • NE PAS CONDUIRE SANS AVIS MEDICAL
                                                                                      Ce médicament a une influence mineure ou modérée sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Il faut recommander aux patients présentant des vertiges, une confusion, une somnolence ou une fatigue d'éviter de conduire un véhicule ou d'utiliser une machine.
                                                                                      Référence(s) officielle(s):    Rectificatif AMM européenne 29/09/2022
                                                                                      Les effets indésirables de la base Theriaque incluent d'une part les effets indésirables du RCP de la spécialité consultée, d'autre part une compilation bibliographique des effets indésirables des médicaments appartenant à la même classe thérapeutique.
                                                                                      Déclaration des effets indésirables suspectés

                                                                                      La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration: Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance.
                                                                                      Site internet: www.ansm.sante.fr.

                                                                                      Effets indésirables à dose thérapeutique   Cliquer ici pour obtenir tous les effets indésirables
                                                                                      - Effets indésirables cliniques
                                                                                      TROUBLES DE L'ETAT GENERAL(2 fiches)
                                                                                      TROUBLES MENTAUX ET DU COMPORTEMENT
                                                                                      TROUBLES DU SYSTEME NERVEUX
                                                                                      TROUBLES DE LA PEAU ET DES APPENDICES(2 fiches)
                                                                                      TROUBLES DU SYSTEME IMMUNITAIRE(4 fiches)
                                                                                      TROUBLES SYSTEMES SANGUIN ET LYMPHATIQUE
                                                                                      TROUBLES DES ORGANES DES SENS(2 fiches)
                                                                                      TROUBLES MUSCULO-SQUELETTIQUES
                                                                                      TROUBLES GASTRO-INTESTINAUX
                                                                                      TROUBLES HEPATO-BILIAIRES
                                                                                      TROUBLES PANCREATIQUES
                                                                                      TROUBLES METABOLISME ET NUTRITION
                                                                                      TROUBLES RENAUX ET GENITO-URINAIRES(2 fiches)
                                                                                      TROUBLES CARDIO-VASCULAIRES
                                                                                      TROUBLES RESPIRATOIRES


                                                                                      - Effets indésirables paracliniques
                                                                                      TROUBLES DE L'ETAT GENERAL
                                                                                      TROUBLES DU SYSTEME NERVEUX
                                                                                      TROUBLES DU SYSTEME IMMUNITAIRE (2 fiches)
                                                                                      TROUBLES SYSTEMES SANGUIN ET LYMPHATIQUE
                                                                                      TROUBLES DES ORGANES DES SENS
                                                                                      TROUBLES MUSCULO-SQUELETTIQUES
                                                                                      TROUBLES HEPATO-BILIAIRES
                                                                                      TROUBLES PANCREATIQUES
                                                                                      TROUBLES METABOLISME ET NUTRITION
                                                                                      TROUBLES RENAUX ET GENITO-URINAIRES
                                                                                      TROUBLES CARDIO-VASCULAIRES

                                                                                      Effets indésirables en cas de surdosage   Cliquer ici pour obtenir tous les effets indésirables
                                                                                      - Effets indésirables cliniques
                                                                                      - Effets indésirables paracliniques

                                                                                      Page générée en 0.5238 seconde(s)