BOTOX 50U ALLERGAN PDR INJ FL
BOTOX 50 UNITES ALLERGAN, POUDRE POUR SOLUTION INJECTABLE EN FLACON
Fiche(s) d'identité interopérable
Historique des références officielles
    Lien vers la monographie ansm

Cette monographie a été revue le : 05/10/2023
Forme(s) pharmaceutique(s)
Voie(s) d'administration :
  • PARENTERALE (1)
  • INTRAMUSCULAIRE (2)
  • INTRADERMIQUE (2)
  • SOUS-CUTANEE (2)
Forme(s) pharmaceutique(s) :
  • POUDRE

  • POUDRE POUR SOLUTION INJECTABLE (2)(3)
  • STERILE
  • BLANC(HE)

Poudre pour solution injectable.

Poudre blanche.

Le produit apparaît sous la forme d'un fin dépôt blanc qui peut être difficile à voir dans le fond du flacon.

Référence(s) bibliographique(s) :
  • Référence(s) officielle(s) : Rectificatif AMM française 07/09/2023

  • (1) RCP ansm ou EMA
  • (2) Standard Terms
  • (3) Pharmacopée Européenne 4ème édition 2002
Composition
Précision(s) composition :
Toxine botulinique de type A*(1) : 50 unités*(2) ALLERGAN

Pour un flacon.

*(1) (de Clostridium botulinum)
*(2) Une unité correspond à la dose létale 50 (DL50) du produit reconstitué et injecté par voie intrapéritonéale chez la souris.

Les unités de toxine botulinique ne sont pas interchangeables d'un produit à l'autre.

Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par flacon, c.-à-d. qu'il est essentiellement " sans sodium "(Cf. rubrique "Mises en gardes et précautions d'emploi").

Référence(s) officielle(s) : Rectificatif AMM française 07/09/2023

Classifications
  • Classe(s) pharmacothérapeutique(s) :
  • MYORELAXANT PERIPHERIQUE
  • Classe(s) ATC (source Thériaque d'après l'OMS) :
  • MUSCLE ET SQUELETTE : M
  • MYORELAXANTS : M03
  • MYORELAXANTS A ACTION PERIPHERIQUE : M03A
  • AUTRES MYORELAXANTS A ACTION PERIPHERIQUE : M03AX
  • TOXINE BOTULIQUE : M03AX01
Aucune DDD attribuée
  • Classe(s) EphMRA (source Club InterPharmaceutique) :
  • SYSTEME MUSCULAIRE ET SQUELETTE : M
  • MYORELAXANTS : M03
  • MYORELAXANTS A ACTION PERIPHERIQUE : M03A

Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : AUTRES MYORELAXANTS À ACTION PÉRIPHERIQUE,

code ATC : M03AX01 (M : Muscle et squelette).


La toxine botulinique de type A bloque la libération périphérique d'acétylcholine au niveau des terminaisons nerveuses cholinergiques présynaptiques, en clivant la SNAP-25, une protéine impliquée dans le stockage et la libération de l'acétylcholine à partir des vésicules situées dans les terminaisons nerveuses.

Après un certain temps, de nouvelles terminaisons nerveuses se forment et les connexions se rétablissent.

Des preuves cliniques suggèrent que ce médicament réduit les seuils de douleur, d'inflammation neurogène et de douleur cutanée liée à la chaleur dans un modèle de sensibilisation du trijumeau induite par capsaïcine. Dans les modèles précliniques, au niveau des neurones sensoriels, ce médicament inhibe la libération des neurotransmetteurs sensoriels (exemple : Substance P, CGRP) et diminue l'expression des récepteurs cellulaires de surface (exemple : TRPV1). De plus, ce médicament prévient et inverse la sensibilisation des neurones sensoriels nociceptifs dans ces modèles précliniques.

La récupération après une injection intramusculaire a normalement lieu dans les 12 semaines qui suivent l'injection, du fait du bourgeonnement des terminaisons nerveuses et de leur reconnexion avec les plaques motrices.

Après injection dans le détrusor, ce médicament inhibe le message efférent contrôlant l'activité motrice du détrusor en bloquant la libération d'acétylcholine (voie parasympathique).


=> ÉTUDES CLINIQUES

* Hyperhidrose axillaire

Un essai clinique multicentrique en double aveugle a été réalisé chez des patients présentant une hyperhidrose axillaire bilatérale persistante (définie à l'inclusion par une mesure gravimétrique d'une quantité de sueur par aisselle d'au moins 50 mg sur une période de 5 minutes à température ambiante et au repos). 320 patients ont été randomisés pour recevoir soit 50 Unités de ce médicament (N=242) soit le placebo (N=78).

Les répondeurs étaient définis comme les patients montrant une réduction de production de sueur axillaire d'au moins 50 % par rapport à la valeur initiale de la mesure de la production de sueur. Le critère principal défini comme étant le taux de répondeurs à quatre semaines après l'injection était de 93,8 % dans le groupe ayant reçu ce médicament et de 35,9 % dans le groupe placebo (p< 0,001). Le taux de répondeurs est resté significativement plus élevé (p<0,001) dans le groupe ayant reçu ce médicament que dans le groupe placebo, à tous les points de mesure jusqu'à 16 semaines suivant l'injection.

Une étude de suivi en ouvert a été réalisée sur 12 mois, incluant 207 patients ayant reçu jusqu'à 3 injections de ce médicament.

Au total, sur les 2 études 174 patients ont terminé la période de 16 mois (4 mois en double aveugle et 12 mois de suivi en ouvert). Le taux de répondeurs à la 16ème semaine suivant la première (N=287), la deuxième (N=123) et la troisième (N=30) injection était respectivement de 85,0 %, 86,2 % et 80,0 %. La durée moyenne de l'effet après la première injection (basée sur l'ensemble des 2 études) était de sept mois et demi, cependant, pour 27,5 % des patients, la durée de l'effet était de 1 an ou plus.


* Hyperactivité vésicale

Deux études cliniques de phase 3 randomisées en double aveugle, multicentriques, contrôlées versus placebo sur 24 semaines ont été réalisées chez des patients présentant une hyperactivité vésicale avec des symptômes incluant incontinence urinaire, urgenturie et pollakiurie. Mille cent cinq (1105) patients dont les symptômes étaient insuffisamment contrôlés par un traitement anticholinergique (réponse insuffisante ou intolérance) ont été randomisés pour recevoir soit 100 Unités Allergan de ce médicament (n = 557), soit du placebo (n = 548).

Dans les deux études de phase 3, des améliorations significatives, comparées au placebo, ont été observées en faveur de ce médicament, sur la variation par rapport à l'inclusion, de la fréquence quotidienne des épisodes d'incontinence urinaire à 12 semaines incluant également le pourcentage de patients continents. Sur l'échelle d'évaluation du bénéfice du traitement (Treatment Benefit Scale), la proportion de patients rapportant une réponse positive au traitement ("très améliorée" ou "améliorée") était significativement plus importante dans le groupe ayant reçu ce médicament comparé au groupe placebo dans les deux études. Des améliorations significatives comparées au placebo ont été également observées pour la fréquence quotidienne des mictions (pollakiurie), de l'urgenturie, et de la nycturie. Le volume mictionnel était aussi significativement plus élevé. Des améliorations significatives ont été observées sur tous les symptômes de l'hyperactivité vésicale dès la deuxième semaine.

Aucune différence d'efficacité n'a été observée entre les patients de 65 ans et plus et ceux de moins de 65 ans.

Le traitement par ce médicament était associé à des améliorations significatives, comparées au placebo, sur la qualité de vie mesurée par le questionnaire I-QOL (Incontinence Quality of Life) (incluant les comportements d'évitement et de limitation, l'impact psychosocial, la gêne sociale) et le questionnaire KHQ (King's Health Questionnaire) incluant l'impact de l'incontinence, le manque de confiance en soi, la gêne sociale, la gêne physique, les relations avec les autres, les émotions, le sommeil/énergie et la capacité d'adaptation.


* Résultats poolés des critères principaux et secondaires des études pivots.

Critère d'évaluation / Temps d'évaluation

-> Fréquence quotidienne des épisodes d'incontinence urinaire(*)

- Moyenne à l'inclusion
. Toxine Botulique A 100 Unités Allergan (N=557) : 5,49
. Placebo (N=548) : 5,39
. P : <0,001

- Variation moyenne à la semaine 12(a)
. Toxine Botulique A 100 Unités Allergan (N=557) : - 2,80
. Placebo (N=548) : -0,95
. P : <0,001

-> Proportion de patients avec une réponse positive au traitement selon l'échelle d'évaluation au traitement TBS (%)

- Semaine 12(a)
. Toxine Botulique A 100 Unités Allergan (N=557) : 61,8
. Placebo (N=548) : 28,0
. P : <0,001

-> Fréquence quotidienne des mictions

- Moyenne à l'inclusion
. Toxine Botulique A 100 Unités Allergan (N=557) : 11,99
. Placebo (N=548) : 11,48
. P : <0,001

- Variation moyenne à la semaine 12(b)
. Toxine Botulique A 100 Unités Allergan (N=557) : -2,35
. Placebo (N=548) : -0,87
. P : <0,001

-> Fréquence quotidienne des épisodes d'urgenturie

- Moyenne à l'inclusion
. Toxine Botulique A 100 Unités Allergan (N=557) : 8,82
. Placebo (N=548) : 8,31
. P : <0,001

- Variation moyenne à la semaine 12(b)
. Toxine Botulique A 100 Unités Allergan (N=557) : -3,30
. Placebo (N=548) : -1,23
. P : <0,001

-> Score total I-QOL

- Moyenne à l'inclusion
. Toxine Botulique A 100 Unités Allergan (N=557) : 34,1
. Placebo (N=548) : 34,7
. P : <0,001

- Variation moyenne à la semaine 12(b,c)
. Toxine Botulique A 100 Unités Allergan (N=557) : +22,5
. Placebo (N=548) : +6,6
. P : <0,001

-> KHQ (King's Health Questionnaire) : Manque de confiance en soi

- Moyenne à l'inclusion
. Toxine Botulique A 100 Unités Allergan (N=557) : 65,4
. Placebo (N=548) : 61,2
. P : <0,001

- Variation moyenne à la semaine 12(b,c)
. Toxine Botulique A 100 Unités Allergan (N=557) : -25,4
. Placebo (N=548) : -3,7
. P : <0,001

-> KHQ (King's Health Questionnaire) : gène sociale

- Moyenne à l'inclusion
. Toxine Botulique A 100 Unités Allergan (N=557) : 44,8
. Placebo (N=548) : 42,4
. P : <0,001

- Variation moyenne à la semaine 12(b,c)
. Toxine Botulique A 100 Unités Allergan (N=557) : -16,8
. Placebo (N=548) : -2,5
. P : <0,001

(*) Le pourcentage de patients continents (sans incontinence urinaire) durant les 12 premières semaines était de 27,1% pour le groupe ayant reçu ce médicament et de 8,4% pour le groupe placebo. La proportion de patients atteignant une réduction de 75% par rapport à l'inclusion du nombre d'épisodes d'incontinence urinaire était respectivement de 46,0% et 17,7%. La proportion de patients atteignant une réduction de 50% par rapport à l'inclusion du nombre d'épisodes d'incontinence urinaire était respectivement de 60,5% et 31%.
(a) Co-critères principaux
(b) Critères secondaires
(c) Les variations minimales prédéfinies comme importantes par rapport à l'inclusion étaient de +10 points pour le score I-QOL et de -5 points pour le score KHQ.

La durée médiane de l'effet du traitement dans les deux études pivots, basée sur une demande de re-traitement exprimée par le patient, était de 166 jours (environ 24 semaines) (l'éligibilité au re-traitement nécessitait au moins 2 épisodes d'incontinence urinaire en 3 jours). Pour les patients ayant reçu 100 Unités de ce médicament dans les études de phase 3 puis dans l'étude d'extension en ouvert (N=438), la durée médiane de l'effet observée, basée sur une demande de retraitement exprimée par le patient, était de 212 jours (environ 30 semaines).

Huit cent trente-quatre (834) patients ont été suivis à long terme. L'efficacité du traitement a été maintenue lors des traitements successifs.

Dans les études pivots, aucun des 615 patients dont les échantillons sanguins ont été analysés n'ont développé d'anticorps neutralisants. Chez les patients dont les échantillons sanguins ont été analysés dans les études de phase 3 puis dans l'étude d'extension en ouvert, des anticorps neutralisants ont été retrouvés chez aucun des 954 patients (0,0%) ayant reçu des doses de 100 Unités de ce médicament et chez 3 des 260 patients (1,2%) ayant reçu au moins une dose de 150 Unités de ce médicament. Un de ces trois patients continuait à présenter un bénéfice clinique. En comparaison à l'ensemble de la population traitée avec ce médicament, les patients ayant développé des anticorps neutralisants présentaient généralement une durée d'effet plus courte et, en conséquence, recevaient des traitements plus fréquents (voir rubrique "Mises en gardes et précautions d'emploi").


* Hyperactivité détrusorienne neurologique

-> Etudes cliniques de phase III

Deux études cliniques de phase 3 randomisées en double aveugle, contrôlées versus placebo ont été réalisées chez des patients présentant une incontinence urinaire due à une hyperactivité détrusorienne neurologique soit en miction spontanée soit sondés. Six cent quatre-vingt-onze (691) patients atteints de sclérose en plaques (SEP) ou blessés médullaires ont été inclus dans ces études. Les patients ont été randomisés pour recevoir soit 200 Unités de ce médicament (n = 227), soit 300 Unités de ce médicament (n = 223), soit du placebo (n = 241).

Dans les deux études de phase 3, des améliorations significatives, comparées au placebo, ont été observées en faveur de ce médicament (200 Unités Allergan et 300 Unités Allergan) sur le critère principal d'efficacité de diminution, par rapport à l'inclusion, de la fréquence hebdomadaire des épisodes d'incontinence urinaire à 6 semaines (temps principal d'évaluation) incluant également le pourcentage de patients continents. Des améliorations significatives des paramètres urodynamiques ont également été observées : augmentation de la capacité cystométrique maximale et diminution du pic de la pression maximale détrusorienne durant la première contraction involontaire du détrusor.

Aucun bénéfice additionnel n'a été observé avec la dose de 300 Unités de ce médicament par rapport à la dose de 200 Unités Allergan. L'incidence des événements indésirables était plus élevée avec la dose de 300 Unités de ce médicament par rapport à la dose de 200 Unités Allergan.

-> Les résultats poolés des études pivots sont présentés ci-dessous :

Résultats " poolés " des 2 études pivots sur le critère d'évaluation principal :

- Fréquence hebdomadaire de l'incontinence urinaire

. Valeur moyenne à l'inclusion
.. Toxine botulique A 200 Unités Allergan (N=227) : 32,4
.. Placebo (N=241) : 31,5

. Variation moyenne à la semaine 2
.. Toxine botulique A 200 Unités Allergan (N=227) : -17,7(*)
.. Placebo (N=241) : -9,0

. Variation moyenne à la semaine 6(a)
.. Toxine botulique A 200 Unités Allergan (N=227) : -21,3(*)
.. Placebo (N=241) : -10,5

. Variation moyenne à la semaine 12
.. Toxine botulique A 200 Unités Allergan (N=227) : -20,6(*)
.. Placebo (N=241) : -9,9

(*) p< 0,001
(a) critère principal (à partir du calendrier mictionnel sur 7 jours)

La durée de l'effet du traitement dans les deux études pivots, basée sur une demande de re-traitement (2 injections au total) exprimée par le patient, était de 256-295 jours (36-42 semaines) pour le groupe ayant reçu 200 Unités de ce médicament comparé à 92 jours (13 semaines) pour le groupe placebo. Pour les patients ayant reçu 200 Unités de ce médicament dans les études de phase 3 puis dans l'étude d'extension en ouvert (N=174), la durée moyenne de l'effet observée, basée sur une demande de retraitement exprimée par le patient, était de 253 jours (environ 36 semaines).

L'efficacité du traitement a été observée également chez les patients ayant reçu une deuxième injection.

Dans les études pivots, aucun des 475 patients atteints d'hyperactivité détrusorienne neurologique, dont les échantillons sanguins ont été analysés, n'ont développé d'anticorps neutralisants. Chez les patients dont les échantillons sanguins ont été analysés au cours du programme de développement (dont l'étude d'extension en ouvert), des anticorps neutralisants ont été retrouvés chez 5 des 258 patients (1,9%) ayant reçu uniquement des doses de 200 Unités de ce médicament et chez 3 des 300 patients (1,0%) ayant reçu au moins une dose de 300 Unités de ce médicament. Quatre de ces huit patients continuaient à présenter un bénéfice clinique. En comparaison à l'ensemble de la population traitée avec ce médicament, les patients ayant développés des anticorps neutralisants présentaient généralement une durée d'effet plus courte et, en conséquence, recevaient des traitements plus fréquents (voir rubrique "Mises en gardes et précautions d'emploi").

-> Etude post-AMM (phase III)

Une étude post-AMM de phase III en double-aveugle contrôlée par placebo a été conduite chez des patients atteints de sclérose en plaques et présentant une incontinence urinaire due à une hyperactivité détrusorienne neurologique ne répondant pas de manière adéquate aux traitements anticholinergiques et dont le mode mictionnel à l'inclusion était spontané. Les patients étaient randomisés pour recevoir 100 Unités de ce médicament (n=66) ou un placebo (n=78).

Des améliorations significatives du critère principal de variation par rapport à l'inclusion de la fréquence des épisodes d'incontinence urinaire a été observé par rapport au placebo au premier temps de mesure à 6 semaines.

Des améliorations significatives des paramètres urodynamiques, et du questionnaire de qualité de vie lié à l'incontinence (I-QoL) pour notamment les comportements d'évitement, l'impact psychologique et l'embarras social ont également été observées

Les résultats de l'étude post-AMM (phase III) sont présentés ci-dessous.

Résultats des critères principaux et secondaires chez patients atteints de sclérose en plaques recevant ce médicament 100 Unités Allergan.

Critère d'évaluation/Temps d'évaluation

- Fréquence quotidienne des épisodes d'incontinence urinaire(*)
. Moyenne à l'inclusion :
.. Toxine Botulique A 100 Unités Allergan (N=66) : 4.2
.. Placebo (N=78) : 4.3
.. P :

. Variation moyenne à la semaine 2 :
.. Toxine Botulique A 100 Unités Allergan (N=66) : -2.9
.. Placebo (N=78) : -1.2
.. P : p<0.001

. Variation moyenne à la semaine 6(a) :
.. Toxine Botulique A 100 Unités Allergan (N=66) : -3.3
.. Placebo (N=78) : -1.1
.. P : p<0.001

. Variation moyenne à la semaine 12 :
.. Toxine Botulique A 100 Unités Allergan (N=66) : -2.8
.. Placebo (N=78) : -1.1
.. P : p<0.001

- Capacité cystométrique maximale (ml)
. Moyenne à l'inclusion :
.. Toxine Botulique A 100 Unités Allergan (N=66) : 246.4
.. Placebo (N=78) : 245.7
.. P :

. Variation moyenne à la semaine 6(b) :
.. Toxine Botulique A 100 Unités Allergan (N=66) : +127.2
.. Placebo (N=78) : -1.8
.. P : <0,001

. Pression maximale du détrusor lors de sa première contraction involontaire (cmH2O)
. Moyenne à l'inclusion :
.. Toxine Botulique A 100 Unités Allergan (N=66) : 35.9
.. Placebo (N=78) : 36.1
.. P :

. Variation moyenne à la semaine 6(b) :
.. Toxine Botulique A 100 Unités Allergan (N=66) : -19.6
.. Placebo (N=78) : +3.7
.. P : = 0,007

- Score total I-QOL(c,d)
. Moyenne à l'inclusion :
.. Toxine Botulique A 100 Unités Allergan (N=66) : 32.4
.. Placebo (N=78) : 34.2
.. P :

. Variation moyenne à la semaine 6(b) :
.. Toxine Botulique A 100 Unités Allergan (N=66) : +40.4
.. Placebo (N=78) : +9.9
.. P : <0,001

. Variation moyenne à la semaine 12 :
.. Toxine Botulique A 100 Unités Allergan (N=66) : +38.8
.. Placebo (N=78) : +7.6
.. P : <0,001

(*) Le pourcentage de patients continents (sans incontinence urinaire) durant les 6 premières semaines était de 53,0% pour le groupe ayant reçu ce médicament et de 10,3% pour le groupe placebo.
(a) critère principal (à partir du calendrier mictionnel sur 3 jours)
(b) critères secondaires
(c) le score total I-QoL varie de 0 (difficultés maximales) à 100 (aucunes difficultés)
(d) la différence significative minimale (MID) pré-déterminée pour le score I-QoL total était de 11 points en se basant sur des estimations de MID allant de 4 à 11 points obtenues chez des patients atteints d'hyperactivité vésicale neurologique

La durée de l'effet du traitement dans cette étude, basée sur une demande de re-traitement exprimée par le patient, était de 362 jours (~ 52 semaines) pour le groupe ayant reçu 100 Unités de ce médicament comparé à 88 jours (~ 13 semaines) pour le groupe placebo.

Dans l'étude post-AMM de phase III, l'autosondage a été initié chez 15,2% des patients après traitement par 100 Unités de ce médicament versus 2,6% des patients du groupe placebo alors que dans les études cliniques pivotales, l'autosondage a été initié chez 31.4% des patients après traitement par 200 Unités de ce médicament versus 4.5 % des patients du groupe placebo (voir rubrique "Mises en gardes et précautions d'emploi").


-> Hyperactivité détrusorienne neurologique chez l'enfant et l'adolescent

Une étude clinique multicentrique, randomisée, en double aveugle et en groupes parallèles a été menée chez des patients âgés de 5 à 17 ans souffrant d'incontinence urinaire due à une hyperactivité détrusorienne associée à une affection neurologique et utilisant un sondage intermittent propre. 113 enfants et adolescents (dont 99 souffrant d'un dysraphisme spinal tel que le spina bifida, 13 blessés médullaires et 1 d'une myélite transverse) n'avaient pas répondu de manière adéquate ou ont été intolérants à au moins un traitement anticholinergique. Ces patients ont été randomisés pour recevoir 50 unités, 100 unités ou 200 unités, ne devant pas dépasser 6 Unités/kg de poids corporel. Les patients recevant une dose inférieure à la dose randomisée en raison de la limite de 6 unités/kg de poids corporel ont été affectés au groupe de dose le plus proche pour l'analyse ; N= 38, N=45 et N=30 pour Toxine botulique A 50 unités, Toxine botulique A 100 unités et Toxine botulique A 200 unités, respectivement. Avant l'administration du traitement, les patients ont reçu une anesthésie locale ou générale selon leur âge et les pratiques locales. 109 patients (97,3 %) ont reçu une anesthésie générale (requise pour les enfants de moins de 12 ans) ou une sédation consciente et 3 patients (2,7 %) ont reçu une anesthésie locale (autorisée pour les enfants de plus de 12 ans).

Valeurs moyennes à l'inclusion et variation par rapport à l'inclusion de la fréquence quotidienne des épisodes d'incontinence urinaire diurne, du volume d'urine lors du premier sondage matinal et de la pression maximale du détrusor pendant la phase de stockage (cmH2O) dans une étude clinique en double aveugle et en groupes parallèles.

-> Fréquence quotidienne des épisodes d'incontinence urinaire diurne(a)

- Valeur moyenne à l'inclusion (Ecart type)
. Toxine botulique A 200 Unités (N=30) : 3.7 (5.06)
. Toxine botulique A 100 Unités (N=45) : 3.0 (1.07)
. Toxine botulique A 50 Unités (N=38) : 2.8 (1.04)
. Valeur p(*) Toxine botulique A 200 vs. 50 Unités :
. Valeur p(*) Toxine botulique A 100 vs. 50 Unités :

- Variation moyenne(*) à la semaine 2
. Toxine botulique A 200 Unités (N=30) : -1.1
. Toxine botulique A 100 Unités (N=45) : -1.0
. Toxine botulique A 50 Unités (N=38) : -1.2
. Valeur p(*) Toxine botulique A 200 vs. 50 Unités :
. Valeur p(*) Toxine botulique A 100 vs. 50 Unités :

- Variation moyenne(*) à la semaine 6(**) (95%IC)
. Toxine botulique A 200 Unités (N=30) : -1.3 (-1.8, -0.9)
. Toxine botulique A 100 Unités (N=45) : -1.3 (-1.7, -0.9)
. Toxine botulique A 50 Unités (N=38) : -1.3 (-1.7, -0.9)
. Valeur p(*) Toxine botulique A 200 vs. 50 Unités : 0.9123
. Valeur p(*) Toxine botulique A 100 vs. 50 Unités : 0.9949

- Variation moyenne(*) à la semaine 12
. Toxine botulique A 200 Unités (N=30) : -0.9
. Toxine botulique A 100 Unités (N=45) : -1.4
. Toxine botulique A 50 Unités (N=38) : -1.2
. Valeur p(*) Toxine botulique A 200 vs. 50 Unités :
. Valeur p(*) Toxine botulique A 100 vs. 50 Unités :

-> Volume d'urine au premier sondage matinal (mL)(b)

- Valeur moyenne à l'inclusion (Ecart type)
. Toxine botulique A 200 Unités (N=30) : 187.7 (135.70)
. Toxine botulique A 100 Unités (N=45) : 164.2 (114.48)
. Toxine botulique A 50 Unités (N=38) : 203.5 (167.48)
. Valeur p(*) Toxine botulique A 200 vs. 50 Unités :
. Valeur p(*) Toxine botulique A 100 vs. 50 Unités :

- Variation moyenne(*) à la semaine 2
. Toxine botulique A 200 Unités (N=30) : 63.2
. Toxine botulique A 100 Unités (N=45) : 29.4
. Toxine botulique A 50 Unités (N=38) : 31.6
. Valeur p(*) Toxine botulique A 200 vs. 50 Unités :
. Valeur p(*) Toxine botulique A 100 vs. 50 Unités :

- Variation moyenne(*) à la semaine 6(**) (95%IC)
. Toxine botulique A 200 Unités (N=30) : 87.5 (52.1, 122.8)
. Toxine botulique A 100 Unités (N=45) : 34.9 (7.9, 61.9)
. Toxine botulique A 50 Unités (N=38) : 21.9 (-7.2, 51.1)
. Valeur p(*) Toxine botulique A 200 vs. 50 Unités : 0.0055
. Valeur p(*) Toxine botulique A 100 vs. 50 Unités : 0.5117

- Variation moyenne(*) à la semaine 12
. Toxine botulique A 200 Unités (N=30) : 45.2
. Toxine botulique A 100 Unités (N=45) : 55.8
. Toxine botulique A 50 Unités (N=38) : 12.9
. Valeur p(*) Toxine botulique A 200 vs. 50 Unités :
. Valeur p(*) Toxine botulique A 100 vs. 50 Unités :

-> Pression maximale du détrusor pendant la phase de stockage (cmH2O)(b)

- Valeur moyenne à l'inclusion
. Toxine botulique A 200 Unités (N=30) : 56.7 (33.89)
. Toxine botulique A 100 Unités (N=45) : 56.5 (26.86)
. Toxine botulique A 50 Unités (N=38) : 58.2 (29.45)
. Valeur p(*) Toxine botulique A 200 vs. 50 Unités :
. Valeur p(*) Toxine botulique A 100 vs. 50 Unités :

- Variation moyenne(*) à la semaine 6(**) (95% IC)
. Toxine botulique A 200 Unités (N=30) : -27.3 (-36.4, -18.2)
. Toxine botulique A 100 Unités (N=45) : -20.1 (-27.3, -12.8)
. Toxine botulique A 50 Unités (N=38) : -12.9 (-20.4, -5.3)
. Valeur p(*) Toxine botulique A 200 vs. 50 Unités : 0.0157
. Valeur p(*) Toxine botulique A 100 vs. 50 Unités : 0.1737

IC = Intervalle de Confiance
(*)La variation moyenne aux moindres carrés et l'IC à 95 % et les valeurs p sont basés sur un modèle ANCOVA avec la valeur d'inclusion comme covariable, et le groupe de traitement, l'âge (< 12 ans ou > ou = 12 ans), les épisodes d'incontinence urinaire diurne à l'inclusion (< ou = 6 ou > 6), et le traitement anticholinergique (oui/non) à l'inclusion comme facteurs.
(**) Temps principal d'évaluation
(a)Critère principal
(b)Critère secondaire

La durée médiane de réponse dans cette étude, basée sur la demande de re-traitement exprimée par le patient, était de 214,0 (31 semaines), 169,0 (24 semaines) et 207 jours (30 semaines) pour Toxine botulique A 50 unités, Toxine botulique A 100 unités et Toxine botulique A 200 unités, respectivement.

Chez 99 patients pédiatriques qui avaient un résultat négatif à l'inclusion pour les anticorps de liaison ou les anticorps neutralisants et qui avaient au moins une valeur évaluable après inclusion d'une étude randomisée en double aveugle et d'une étude d'extension en double aveugle, aucun patient n'a développé d'anticorps neutralisants après avoir reçu 50 unités à 200 unités de Toxine botulique A.


-> Migraine chronique

Ce médicament a été évalué dans deux études (étude 1 et étude 2) multinationales et multicentriques de 56 semaines comprenant une phase en double aveugle de 24 semaines, avec deux cycles d'injection, comparant ce médicament au placebo, suivie d'une phase en ouvert de 32 semaines, avec trois cycles d'injection. Au total, 1384 adultes atteints de migraine chronique, n'ayant jamais reçu ou pris de prophylaxie concomitante pour leurs céphalées au cours d'une période de 28 jours avant inclusion, et qui ont plus de 15 jours de céphalées, dont 50 % de migraines ou de migraines probables, et plus de 4 épisodes de céphalées ont été étudiés dans le cadre des deux essais cliniques de phase III. Les patients ont été randomisés pour recevoir du placebo ou ce médicament à une posologie comprise entre 155 et 195 unités toutes les 12 semaines pendant la phase de double aveugle sur 2 cycles de traitement. Ils ont pu bénéficier de 3 cycles supplémentaires de traitement en ouvert avec un total de 5 cycles d'injection maximum. Les patients ont été autorisés à prendre des traitements contre les crises de céphalées (65,5 % étaient en abus médicamenteux de ces traitements pendant la période initiale).

Dans l'étude 1, sur la période des 28 derniers jours de la phase en double aveugle de 24 semaines, les patients traités par ce médicament n'ont pas présenté de réduction statistiquement significative comparativement aux patients recevant un placebo sur le critère principal (fréquence des épisodes de céphalées). Néanmoins, des réductions statistiquement significatives ont été observées sur les critères secondaires suivants: fréquence des jours de céphalées, fréquence des jours de migraine/migraine probable.

Dans l'étude 2, sur la période des 28 derniers jours de la phase en double aveugle de 24 semaines, les patients traités par ce médicament ont présenté des réductions statistiquement significatives comparativement aux patients recevant un placebo sur le critère principal et les critères secondaires suivants: fréquence des jours de céphalées (critère principal), fréquence des jours de migraine/migraine probable, fréquence des jours de céphalées modérées à sévères, nombre total d'heures cumulées de céphalées les jours de céphalées, fréquence des épisodes de céphalées, proportion de patients dont les céphalées ont un impact majeur (score HIT-6).

Lors de l'analyse post hoc des données combinées des deux études, les patients traités par ce médicament ont présenté des réductions statistiquement significatives comparativement aux patients recevant un placebo sur les critères suivants: fréquence des jours de céphalées, fréquence des jours de migraine/migraine probable, fréquence des jours de céphalées modérées à sévères, nombre total d'heures cumulées de céphalées les jours de céphalées, nombre total d'heures cumulées de céphalées les jours de céphalées, fréquence des épisodes de céphalées.

Résultats combinés des critères principaux et secondaires d'efficacité dans les deux études pivots à la semaine 24 (temps principal d'évaluation)

* Fréquence des jours de céphalées(a)

- Etude 1
. TOXINE BOTULIQUE A(N=341) : -7.8
. Placebo(N=338) : -6.4
. P : 0.006
- Etude 2
. TOXINE BOTULIQUE A(N=347) : -9.0
. Placebo(N=358) : -6.7
. P : <0.001
- Résultats combinés des deux études
. TOXINE BOTULIQUE A(N=688) : -8.4
. Placebo(N=696) : -6.6
. p : <0.001

* Fréquence des jours de migraine/migraine probable(b)

- Etude 1
. TOXINE BOTULIQUE A(N=341) : -7.6
. Placebo(N=338) : -6.1
. P : 0.002
- Etude 2
. TOXINE BOTULIQUE A(N=347) : -8.7
. Placebo(N=358) : -6.3
. P : <0.001
- Résultats combinés des deux études
. TOXINE BOTULIQUE A(N=688) : -8.2
. Placebo(N=696) : -6.2
. p : <0.001

* Fréquence des jours de céphalées modérées à sévères(c)

- Etude 1
. TOXINE BOTULIQUE A(N=341) : -7.2
. Placebo(N=338) : -5.8
. P : 0.004
- Etude 2
. TOXINE BOTULIQUE A(N=347) : -8.3
. Placebo(N=358) : -5.8
. P : <0.001
- Résultats combinés des deux études
. TOXINE BOTULIQUE A(N=688) : -7.7
. Placebo(N=696) : -5.8
. p : <0.001

* Nombre total d'heures cumulées de céphalées les jours de céphalées(c)

- Etude 1
. TOXINE BOTULIQUE A(N=341) : -106.70
. Placebo(N=338) : -70.40
. P : 0.003
- Etude 2
. TOXINE BOTULIQUE A(N=347) : -132.41
. Placebo(N=358) : -90.01
. P : <0.001
- Résultats combinés des deux études
. TOXINE BOTULIQUE A(N=688) : -119.67
. Placebo(N=696) : -80.49
. p : <0.001

* Fréquence des épisodes de céphalées(d)

- Etude 1
. TOXINE BOTULIQUE A(N=341) : -5.2
. Placebo(N=338) : -5.3
. P : 0.344
- Etude 2
. TOXINE BOTULIQUE A(N=347) : -5.3
. Placebo(N=358) : -4.6
. P : 0.003
- Résultats combinés des deux études
. TOXINE BOTULIQUE A(N=688) : -5.2
. Placebo(N=696) : -4.9
. p : 0.009

* Proportion de patients dont les céphalées ont un impact majeur (scores HIT6>60)(c)

- Etude 1
. TOXINE BOTULIQUE A(N=341) : 68.9%
. Placebo(N=338) : 79.9%
. P : 0.001
- Etude 2
. TOXINE BOTULIQUE A(N=347) : 66.3%
. Placebo(N=358) : 76.5%
. P : 0.003
- Résultats combinés des deux études
. TOXINE BOTULIQUE A(N=688) : 67.6%
. Placebo(N=696) : 78.2%
. p : <0.001
(a) critère principal d'évaluation de l'efficacité dans l'étude 2 et critère secondaire d'évaluation de l'efficacité dans l'étude 1
(b) critère secondaire d'évaluation de l'efficacité dans les études 1 et 2
(c) critère secondaire d'évaluation de l'efficacité dans l'étude 2 et critère exploratoire (analyse post hoc) d'évaluation de l'efficacité dans l'étude 1
(d) critère principal d'évaluation de l'efficacité dans l'étude 1 et critère secondaire d'évaluation de l'efficacité dans l'étude 2
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM française 07/09/2023  

Propriétés pharmacocinétiques
En raison de la nature du produit, aucune étude cinétique (ADME) n'a été conduite chez l'Homme. Il y aurait peu de distribution systémique après administration de doses thérapeutiques. Ce médicament serait métabolisé par des protéases.

Des études cinétiques ont été réalisées en marquant la toxine avec l'iode 125.

Lorsque le produit est injecté dans le muscle jumeau de rat, la radioactivité locale décline rapidement de telle façon que seulement 5 % de la radioactivité persiste après 24 heures. La radioactivité n'apparaît pas au-delà de 10 millimètres du chemin de l'aiguille. Des observations comparables ont été faites lors d'injections réalisées dans la partie supérieure de la paupière de lapin. On ne retrouve dans les urines que 7 % du produit intact.
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM française 07/09/2023  

Sécurité préclinique
La toxicité aiguë chez le rat par voie intramusculaire se situe autour de 39 Unités/Kg.

Des administrations répétées à raison d'une injection par mois chez le rat (6 injections) et le singe adulte (7 injections) et d'une injection toutes les 8 semaines chez le singe juvénile (3 injections) provoquent une atrophie et une dégénérescence du muscle et une paralysie respiratoire. Les doses sans effet toxique ou NOAEL exprimées en Unités/Kg sont estimées pour ces 3 études à 16 (rat), 4 (singe adulte) et 8 (singe juvénile).


* Etudes de toxicité sur la reproduction

Suite à des injections intramusculaires de ce médicament à des souris, des rates ou des lapines gravides durant la période d'organogenèse, le NOAEL ("No Observed Adverse Effect Level" ; dose sans effet toxique observé) concernant le développement était de 4,1 et 0,25 Unités/kg respectivement.

Des doses plus élevées étaient associées à des réductions du poids corporel fœtal et/ou à un retard d'ossification, et, chez les lapines, des avortements spontanés ont été notés.


* Etude de toxicité sur la fertilité

Les doses sans effet toxique sur la fertilité ou NOAEL après injection intramusculaire de ce médicament chez le rat étaient de 4 Unités/Kg pour le mâle et 8 Unités/Kg pour la femelle. Des doses plus élevées ont été associées à une diminution dose-dépendante de la fertilité probablement liée à une paralysie de l'arrière-train du mâle et à une altération du cycle ovarien. Sous réserve qu'une imprégnation ait eu lieu, aucun effet indésirable n'a été observé sur le nombre ou la viabilité des embryons engendrés ou conçus par les rats mâles ou femelles traités.

Aucune toxicité systémique n'a été observée après une injection unique dans le détrusor <50 Unités/Kg de ce médicament chez le rat. Afin de simuler une injection accidentelle, une dose unique de ce médicament (? 7 Unités/Kg) a été administrée dans l'urètre prostatique et le rectum proximal, la vésicule séminale et la paroi vésicale ainsi que dans l'utérus (? 3 Unités/Kg) de singes sans qu'aucun effet indésirable n'ait été observé. Dans une étude d'administration répétée dans le détrusor pendant 9 mois (4 injections), un ptosis a été observé à la dose de 24 Unités/kg et des doses > ou = 24 Unités/Kg ont été mortelles. Aucun effet indésirable n'a été observé chez le singe à la dose de 12 Unités/Kg qui correspond à une exposition 3 fois plus importante que celle attendue avec la dose clinique recommandée de 200 Unités Allergan dans le traitement des patients atteints d'hyperactivité détrusorienne neurologique (basée sur une personne de 50 Kg).

Il n'y a aucun potentiel mutagène ni clastogène.
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM française 07/09/2023  
Médicament virtuel Thériaque
Toxine botulique A (BOTOX) 50U poudre pour solution injectable

Ce médicament est d’origine biologique et ne peut donc pas être prescrit en dénomination commune.

Spécialité(s) génériques Thériaque Type Prix
BOTOX 50U ALLERGAN PDR INJ FL  
     
    Comparer prix

Génériques
Groupe générique(s) : Néant
Spécialité(s) générique(s) ansm et date(s) d'application : Néant


Recommandations
Avis de la Commission de la Transparence de la HAS
  • SMR : NIVEAU MODERE
  • SMR : NIVEAU IMPORTANT
  • SMR : NIVEAU INSUFFISANT
  • SMR : NIVEAU IMPORTANT
  • SMR : NIVEAU IMPORTANT
  • SMR : NIVEAU IMPORTANT


Recommandations et protocoles thérapeutiques ansm, HAS, INCa
BOTOX CPC PUT-SP 2024
MOLECULES ONEREUSES HAD 2024
BOTOX SYNTHESE D'AVIS 2021
BOTOX SYNTHESE D'AVIS 2019
BOTOX SYNTHESE D'AVIS 2014
BOTOX NOUVELLE INDICATION LETTRE 2014
TOXINE BOTULINIQUE (PGR) 2013
AZZALURE (PGR) 2013
BOTOX LETTRE INFO 2011
BOTOX SYNTHESE D'AVIS 2010
TRAITEMENT DE LA SPASTICITE
MOLECULES ONEREUSES SMR/SSR 2024


Renseignements administratifs
  • Conditions de prescription et de délivrance :
  •  
  • LISTE I
  • PRESCR RESTREINTE/CSP R.5121-77 A -96
  • RESERVE HOSPITALIERE/CSP R.5121-82 A -83
  • RENOUVELLEMENT PRESCRIPTION RESTREINT
* Conditions de prescription et de délivrance

Liste I.

Réservé à l'usage hospitalier.
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM française 07/09/2023
 
Code UCD13 : 3400892897462
Code UCD7 : 9289746
Code identifiant spécialité : 6 633 056 8
Laboratoire(s) titulaire(s) AMM:
  • ABBVIE
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM française 07/09/2023
Laboratoire(s) exploitant(s) :
  • ABBVIE
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM française 07/09/2023
   
Présentation : 1 flacon(s) en verre
Code CIP13 3400937083140
Code CIP7 3708314
Commercialisation Disponible : OUI depuis le 06/04/2007
Agrément collectivités/date JO Oui le 18/11/2006
Radiation collectivités/date JO Non
Présentation réservée à l'hôpital Oui
Conditionnement
Dose totale contenue dans l'unité commune de dispensation (UCD)
  • 50 U TOXINE BOTULIQUE TYPE A
Conditionnement primaire 1 FLACON(S) (1)
Matériau(x)
  • VERRE TYPE I
Caractéristique(s) du conditionnement primaire
  • AVEC BOUCHON EN CAOUTCHOUC
  • AVEC BAGUE DE FIXATION
  • AVEC BAGUE EN ALUMINIUM
Caractéristique(s) de l'emballage
  • AVEC PICTOGRAMME CONDUCTEUR
  • NIV 2 : TRIANGLE NOIR FOND ORANGE
  • PICTOGRAMME CONDUCTEUR : JO 03/10/2008

* Nature et contenu de l'emballage extérieur

Poudre en flacon (verre de type I) muni d'un bouchon (caoutchouc) et d'une bague (aluminium), boîte de 1.


* Pictogramme conducteur

Pictogramme devant figurer sur l'emballage extérieur ou, en l'absence d'emballage extérieur, sur le conditionnement primaire

- Pictogramme niveau 2

Le pictogramme doit être conforme à l'arrêté du 8 août 2008 pris en application de l'article R 5121-139 du code de la santé publique et relatif à l'apposition d'un pictogramme sur le conditionnement extérieur de certains médicaments et produits.

Celui-ci précise que le pictogramme a la forme d'un triangle équilatéral noir sur fond orange dans lequel se trouve une voiture noire et "Niveau 2" est mentionné en dessous. Il est accompagné du libellé suivant : "Soyez très prudent. Ne pas conduire sans l'avis d'un professionnel de santé." Ses dimensions sont adaptées à la taille du conditionnement extérieur.

Présentation unitaire OUI
Référence(s) bibliographique(s)
  • Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM française 07/09/2023

  • (1) Standard Terms
Conditions de délivrance
  • LISTE I
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM française 07/09/2023
Statut de la présentation
  • AMM à la date du 22/02/2006
  • AMM NATIONALE NL32017
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM française 07/09/2023
Prix
1. Prix en officine ville
Prix de cette présentation (CIP)/date JO non concerné
Tarif forfaitaire de responsabilité/date JO (génériques) Non concerné
2. Prix à l'hôpital (Pharmacie à usage intérieur)
Prix de vente aux établissements de santé par UCD/date JO (rétrocession - vente au public) Non concerné
Tarif de responsabilité par UCD (tarification à l'activité) Non concerné
Remboursement
1. Ville
Taux de remboursement
  • Non concerné

2. Hôpital (Rétrocession - vente au public)
Taux de remboursement
  • Non concerné

Statut(s) du remboursement
  • ALD MALADIE CORONAIRE : SANS RAPPORT
  • ALD INS RESP C GRAVE : SANS RAPPORT
  • ALD DIABETE : SANS RAPPORT
  • ALD ARTERIOPATHIES : SANS RAPPORT
  • ALD CARDIOPATHIES : SANS RAPPORT
  • ALD HTA : (SANS RAPPORT) SUPPRESSION ALD 26/06/11
  • AGREMENT COLLECTIVITES RESTREINT INDICATION(S)
  • MEDICAMENT ONEREUX HAD
  • MEDICAMENT ONEREUX SMR (ex SSR)
  • PRISE EN CHARGE DEROGATOIRE
* Arrêté du 21 septembre 2023 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques prises en charge en sus des prestations d'hospitalisation mentionnée à l'article L. 162-23-6 du code de la sécurité sociale (JO du 28/09/2023)
Les seules indications thérapeutiques ouvrant droit à la prise en charge en sus par l'assurance maladie est :
-> chez l'adulte :
- blépharospasme ;
- spasme hémifacial ;
- torticolis spasmodique ;
- troubles oculomoteurs ;
- traitement symptomatique local de la spasticité des membres supérieurs ;
- traitement symptomatique local de la spasticité des membres inférieurs ;
- traitement symptomatique local de la spasticité des membres supérieurs et inférieurs ;
- traitement de l'hyperactivité vésicale idiopathique associée à des symptômes incluant : 3 épisodes d'incontinence urinaire avec urgenturie sur 3 jours, et fréquence urinaire définie par un nombre de mictions = 8 par jour et ne répondant pas de manière adéquate aux anticholinergiques (après 3 mois de traitement) ou intolérants au traitement anticholinergique et ne répondant pas à une kinésithérapie bien conduite ;
- traitement de l'hyperactivité détrusorienne neurologique conduisant à une incontinence urinaire non contrôlée par un traitement anticholinergique chez les patients blessés médullaires, chez les patients atteints de sclérose en plaques.
-> chez l'enfant à partir de 2 ans :
- traitement symptomatique local de la spasticité des membres supérieurs et/ou inférieurs.

* Arrêté du 4 janvier 2022 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques agréées à l'usage des collectivités et divers services publics (JO du 07/01/2022 - txt 11)

La prise en charge des spécialités ci-dessous est étendue dans l'indication suivante :
- traitement prophylactique de la migraine chronique (présence de céphalées au moins 15 jours par mois dont au moins 8 jours de migraine par mois) chez des patients adultes qui n'ont pas répondu ou sont intolérants aux autres traitements prophylactiques de la migraine.


* Arrêté du 23 juillet 2019 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques agréées à l'usage des collectivités et divers services publics (JO du 26/07/2019 - txt 26)

La prise en charge des spécialités ci-dessous est étendue dans l'indication suivante :
- traitement de l'hyperactivité détrusorienne neurologique conduisant à une incontinence urinaire non contrôlée par un traitement anticholinergique chez les patients blessés médullaires et chez les atteints de sclérose en plaques et dont le mode mictionnel est spontané.


* Arrêté du 11 février 2015 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques agréées à l'usage des collectivités et divers services publics (JO du 17/02/2015 - txt28)

La prise en charge des spécialités ci-dessous est étendue à l'indication suivante :
- traitement des patients atteints d'hyperactivité vésicale idiopathique associée à des symptômes incluant trois épisodes d'incontinence urinaire avec urgenturie sur trois jours, et fréquence urinaire définie par un nombre de mictions supérieur ou égal à huit par jour, et ne répondant pas de manière adéquate aux anticholinergiques (après trois mois de traitement) ou intolérants au traitement anticholinergique et ne répondant pas à une kinésithérapie bien conduite.
SMR spécifique de cette présentation NON
Modalité(s) de dispensation
  • PHARMACIE A USAGE INTERIEUR
  • ETABLISSEMENT DE SANTE
  • DISPENSATION A USAGE INTERIEUR
  • MEDICAMENT SERIALISABLE
Conservation
Présentation : 1 flacon(s) en verre
Durée(s) et condition(s) de conservation
  • 36 MOIS
  • AU REFRIGERATEUR (2 A 8 DEGRES)

* Durée de conservation

3 ans.


* Précautions particulières de conservation

A conserver au réfrigérateur (+2°C et +8°C).

Conditions de conservation après reconstitution, dilution ou ouverture

Après reconstitution dans son flacon, d'un point de vue microbiologique, une utilisation immédiate de la solution est recommandée. Toutefois la stabilité physico-chimique a été démontrée pendant 24 heures entre +2°C et +8°C.

Référence(s) officielles(s) :  Rectificatif AMM française 07/09/2023
Indications
BLEPHAROSPASME    
  • CHEZ L'ADULTE
  • CHEZ L'ENFANT A PARTIR DE 12 ANS
Ce médicament est indiqué chez l'adulte et l'enfant de plus de 12 ans dans le traitement du blépharospasme.
Taux remboursement pour cette indication/date JO 0 % le 25/04/2024 (Code CIP 3708314)
SMR de l'indication Cf. Critères de choix : ASMR/SMR, RAPPE, EPAR, FIT, RMO, Recommandations
Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM française 07/09/2023
CIM10
  • Blépharospasme G245
Maladie rare Oui - Lien Orphanet : Dystonie focale
dystonie localisée

SPASME HEMIFACIAL    
  • CHEZ L'ADULTE
  • CHEZ L'ENFANT A PARTIR DE 12 ANS
Ce médicament est indiqué chez l'adulte et l'enfant de plus de 12 ans dans le traitement de l'hémispasme facial.
Taux remboursement pour cette indication/date JO 0 % le 25/04/2024 (Code CIP 3708314)
SMR de l'indication Cf. Critères de choix : ASMR/SMR, RAPPE, EPAR, FIT, RMO, Recommandations
Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM française 07/09/2023
CIM10
  • Autres dystonies G248
Maladie rare Non

MYOPATHIE THYROIDIENNE    
  • DANS LES FORMES RECENTES
  • CHEZ L'ADULTE
  • CHEZ L'ENFANT A PARTIR DE 12 ANS
Ce médicament est indiqué chez l'adulte et l'enfant de plus de 12 ans dans le traitement des troubles de l'oculomotricité tels que la myopathie thyroïdienne récente.
Taux remboursement pour cette indication/date JO 0 % le 25/04/2024 (Code CIP 3708314)
SMR de l'indication Cf. Critères de choix : ASMR/SMR, RAPPE, EPAR, FIT, RMO, Recommandations
Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM française 07/09/2023
CIM10
  • Myopathie au cours de maladies endocriniennes G735
Maladie rare Non

STRABISME    
  • CHEZ L'ADULTE
  • CHEZ L'ENFANT A PARTIR DE 12 ANS
Ce médicament est indiqué chez l'adulte et l'enfant de plus de 12 ans dans le traitement des troubles de l'oculomotricité tels que le strabisme.
Taux remboursement pour cette indication/date JO 0 % le 25/04/2024 (Code CIP 3708314)
SMR de l'indication Cf. Critères de choix : ASMR/SMR, RAPPE, EPAR, FIT, RMO, Recommandations
Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM française 07/09/2023
CIM10
  • Strabisme paralytique H49
  • Autres strabismes H50
Maladie rare Non

PARALYSIE OCULOMOTRICE    
  • DANS LES FORMES RECENTES
  • CHEZ L'ADULTE
  • CHEZ L'ENFANT A PARTIR DE 12 ANS
Ce médicament est indiqué chez l'adulte et l'enfant de plus de 12 ans dans le traitement des troubles de l'oculomotricité tels que les paralysies oculomotrices récentes.
Taux remboursement pour cette indication/date JO 0 % le 25/04/2024 (Code CIP 3708314)
SMR de l'indication Cf. Critères de choix : ASMR/SMR, RAPPE, EPAR, FIT, RMO, Recommandations
Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM française 07/09/2023
CIM10
  • Paralysie du nerf moteur oculaire commun (III) H490
Maladie rare Non

SPASTICITE MUSCULAIRE    
  • CHEZ L'ADULTE
  • CHEZ L'ENFANT
  • CHEZ LE NOURRISSON A PARTIR DE 24 MOIS
  • TRAITEMENT SYMPTOMATIQUE
Ce médicament est indiqué dans le traitement symptomatique local de la spasticité (hyperactivité musculaire) des membres supérieurs et/ou inférieurs.
Taux remboursement pour cette indication/date JO 0 % le 25/04/2024 (Code CIP 3708314)
SMR de l'indication NIVEAU IMPORTANT 19/11/2014
Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM française 07/09/2023
CIM10
  • Non attribuable ..
Maladie rare Non

HYPERHIDROSE AXILLAIRE    
  • DANS LES FORMES SEVERES
  • CHEZ L'ADULTE
  • CHEZ L'ENFANT A PARTIR DE 12 ANS
  • EN CAS DE RESISTANCE A UN AUTRE TRT
Ce médicament est indiqué chez l'adulte et l'enfant à partir de 12 ans dans le traitement de l'hyperhidrose axillaire sévère ayant résisté aux traitements locaux et entraînant un retentissement psychologique et social important.
Taux remboursement pour cette indication/date JO 0 % le 25/04/2024 (Code CIP 3708314)
SMR de l'indication Cf. Critères de choix : ASMR/SMR, RAPPE, EPAR, FIT, RMO, Recommandations
Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM française 07/09/2023
CIM10
  • Hyperhidrose localisée R610
Maladie rare Non

TORTICOLIS SPASMODIQUE    
  • CHEZ L'ADULTE
  • CHEZ L'ENFANT A PARTIR DE 12 ANS
Ce médicament est indiqué chez l'adulte et l'enfant de plus de 12 ans dans le torticolis spasmodique.
Taux remboursement pour cette indication/date JO 0 % le 25/04/2024 (Code CIP 3708314)
SMR de l'indication Cf. Critères de choix : ASMR/SMR, RAPPE, EPAR, FIT, RMO, Recommandations
Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM française 07/09/2023
CIM10
  • Torticolis spasmodique G243
  • Torticolis M436
Maladie rare Oui - Lien Orphanet : Dystonie focale
Dystonie focale

- Synonyme(s)
Dystonie localisée

- Maladie incluse
Dystonie cervicale (torticolis spasmodique)

HYPERREFLEXIE DU DETRUSOR    
  • CHEZ L'ADULTE
  • DANS LES FORMES D'ORIGINE NEUROPATHIQUE
  • EN CAS D'INCONTINENCE PAR IMPERIOSITE
  • EN CAS DE TRAUMATISME
  • OU
  • EN CAS DE SCLEROSE EN PLAQUES
Adultes :
Traitement de l'hyperactivité détrusorienne neurologique conduisant à une incontinence urinaire non contrôlée par un traitement anticholinergique chez :
- les patients blessés médullaires,
- les patients atteints de sclérose en plaques et utilisant l'autosondage comme mode mictionnel.
Taux remboursement pour cette indication/date JO 0 % le 25/04/2024 (Code CIP 3708314)
SMR de l'indication NIVEAU IMPORTANT 05/06/2019
Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM française 07/09/2023
CIM10
  • Non attribuable ..
  • Autres formes d'incontinence urinaire précisées N394
  • Sclérose en plaques G35
Maladie rare Non

VESSIE NEUROGENE SPASTIQUE    
  • CHEZ L'ADULTE
  • DANS LES FORMES IDIOPATHIQUES
  • EN CAS D'INCONTINENCE PAR IMPERIOSITE
  • EN CAS DE RESISTANCE A UN AUTRE TRT
  • OU
  • EN CAS D'INTOLERANCE A UN AUTRE TRT
Ce médicament est indiqué che l'adulte dans les cas de dysfonction vésicale.
Traitement de l'hyperactivité vésicale idiopathique associée à des symptômes incluant:
- 3 épisodes d'incontinence urinaire avec urgenturie sur 3 jours,
et
- fréquence urinaire définie par un nombre de mictions > ou = 8 par jour et ne répondant pas de manière adéquate aux anticholinergiques (après 3 mois de traitement) ou intolérants au traitement anticholinergique et ne répondant pas à une kinésithérapie bien conduite.
Taux remboursement pour cette indication/date JO 0 % le 25/04/2024 (Code CIP 3708314)
SMR de l'indication NIVEAU IMPORTANT 19/11/2014
Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM française 07/09/2023
CIM10
  • Dysfonctionnement neuromusculaire de la vessie N31
  • Autres formes d'incontinence urinaire précisées N394
Maladie rare Non

MIGRAINE    
  • CHEZ L'ADULTE
  • DANS LES FORMES CHRONIQUES
  • TRAITEMENT PREVENTIF
  • EN CAS D'ECHEC A UNE AUTRE THERAPEUTIQUE
  • EN CAS D'INTOLERANCE A UN AUTRE TRT
Troubles neurologiques

Traitement prophylactique de la migraine chronique (présence de céphalées au moins 15 jours par mois dont au moins 8 jours de migraine par mois) chez des patients adultes qui n'ont pas répondu ou sont intolérants aux autres traitements prophylactiques de la migraine.
Taux remboursement pour cette indication/date JO 0 % le 25/04/2024 (Code CIP 3708314)
SMR de l'indication NIVEAU MODERE 17/11/2021
Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM française 07/09/2023
CIM10
  • Migraine G43
Maladie rare Non

DOULEUR NEUROPATHIQUE    
  • CHEZ L'ADULTE
  • DANS LES FORMES PERIPHERIQUES
  • DANS LES FORMES CHRONIQUES
  • DANS LES FORMES LOCALISEES
  • TRAITEMENT CURATIF
  • TRAITEMENT ADJUVANT
  • EN CAS DE MESURE CORRECTIVE INSUFFISANTE
  • OU
  • EN CAS D'ECHEC A UNE AUTRE THERAPEUTIQUE
CADRE DE PRESCRIPTION COMPASSIONNELLE (CPC - EX RTU)
Indication du CPC établi le 25/04/2024

Traitement de la douleur neuropathique périphérique chronique (depuis au moins 6 mois) bien localisée (surface < ou = 240 cm²) en tant que traitement adjuvant chez les patients adultes insuffisamment soulagés ou réfractaires aux autres traitements.

https://ansm.sante.fr/tableau-acces-derogatoire/botox
Taux remboursement pour cette indication/date JO 100 % le 25/04/2024 (Code CIP 3708314)
SMR de l'indication Cf. Critères de choix : ASMR/SMR, RAPPE, EPAR, FIT, RMO, Recommandations
Référence(s) officielle(s) Cadre de prescription compassionnelle (CPC - ex RTU) 25/04/2024

Recommandations ansm - EMA BOTOX CPC PUT-SP 2024
CIM10
  • Douleur chronique irréductible R521
Maladie rare Non
Non indications
Aucune information recensée.
Posologie(s)
Schéma posologique n° 1
Voie(s) d'administration
  • INTRAMUSCULAIRE
Terrain(s) physio-pathologique(s)
  • ADULTE
  • ENFANT A PARTIR DE 12 ANS
Indication(s)
  • BLEPHAROSPASME
  • SPASME HEMIFACIAL
Posologie INITIALE  
Dose de 17,5 U/OEIL/ADMINISTRATION à 25 U/OEIL/ADMINISTRATION
Fréquence maximale ADAPTER
Durée de traitement
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Posologie ENTRETIEN  
Dose ADAPTER U/OEIL/ADMINISTRATION
Fréquence de 1 /2 MOIS à 1 /3 MOIS
 
  • A RENOUVELER SI BESOIN
  • ESPACER ADMINIST D'AU MOINS 2 MOIS
Durée de traitement
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Posologie MAXIMALE  
Dose 100 U/SEANCE
Fréquence de 1 /2 MOIS à 1 /3 MOIS
Durée de traitement
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Adaptation posologique
  • ADAPTER EN FCT LIEU D'INJECTION
* Recommandations générales

- Les doses recommandées de ce médicament ne sont pas interchangeables avec les autres préparations de toxines botuliques A. Elles sont exprimées en unités Allergan (cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi") et sont différentes des autres préparations de toxine botulinique.

- En cas d'antécédents d'atteinte neurogène de la face et chez les personnes âgées de plus de 70 ans, il est recommandé de réduire la posologie lors de la première séance d'injections (cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").

- Patients âgés
Le traitement initial doit être débuté avec la plus faible dose recommandée pour l'indication considérée. Les patients âgés ayant des antécédents médicaux significatifs et des traitements concomitants doivent être traités avec prudence.

- Population pédiatrique
La tolérance et l'efficacité de ce médicament dans le traitement des troubles de l'oculomotricité, du blépharospasme, du spasme hémifacial, ou de la dystonie cervicale n'ont pas été établies chez les enfants (de moins de 12 ans). Aucune donnée n'est disponible.(voir rubriques "Mises en gardes et précautions d'emploi" et "Effets indésirables")

- Intervalle minimum entre 2 séances d'injections : la présence d'anticorps dirigés contre la toxine botulique de type A peut réduire l'efficacité du traitement par ce médicament. En conséquence, par mesure de prudence, un intervalle minimum entre 2 séances d'injections doit être respecté :
. 2 mois dans les indications de blépharospasme, spasme hémifacial chez l'adulte et l'enfant de plus de 12 ans.


* Blépharospasme

La dose initiale recommandée pour le traitement du blépharospasme bilatéral est de 17,5 unités par oeil (0,70 ml) avec la répartition suivante :
- 7,5 unités (0,30 ml) répartis entre 3 sites (2,5 unités par site) : partie interne et externe du muscle orbiculaire de la paupière supérieure et partie externe prétarsienne du muscle orbiculaire de la paupière inférieure),
- 5 unités (0,20 ml) dans l'arcade sourcilière réparties en 2 sites (2,5 unités par site),
- 5 unités (0,2 ml) dans la zone faciale supérieure.

La dose initiale ne doit pas dépasser 25 unités (1 ml) par orbiculaire.

Le fait d'éviter d'injecter près du muscle releveur de la paupière supérieure permet de réduire la complication par un ptosis.

Le fait d'éviter d'injecter dans la paupière inférieure médiane, et donc d'atténuer la diffusion dans le petit oblique, permet de réduire la complication par une diplopie.

Le RCP présente les schémas des sites possibles d'injection.

En général, l'effet des injections apparaît dans les trois jours et atteint un pic 1 ou 2 semaines après le traitement. Chaque traitement dure environ 3 mois, à la suite desquels la procédure peut être répétée indéfiniment. Lors des réinjections, la dose peut être augmentée jusqu'à 2 fois si le résultat du traitement initial est considéré insuffisant. Toutefois, il semble n'y avoir qu'un faible bénéfice à injecter plus de 5 Unités par site.

La dose totale ne doit pas dépasser 100 unités (soit 4 ml) tous les 3 mois.

Normalement, un traitement plus fréquent que tous les 3 mois n'apporte aucun bénéfice supplémentaire.


* Spasme hémifacial

Les doses et la technique d'injection sont indentiques à celles décrites pour le traitement du blépharospasme unilatéral.

Un contrôle électromyographique peut être nécessaire pour identifier les petits muscles circulaires.

Les patients présentant un spasme hémifacial ou des troubles du VII nerf crânien seront traités comme pour un blépharospasme unilatéral ; les autres muscles affectés du visage étant injectés si besoin.


* En cas d'échec après une première séance de traitement, c'est-à-dire en l'absence, un mois après la séance, d'amélioration fonctionnelle significative par rapport au bilan initial, il y a lieu de :
- vérifier cliniquement, et au mieux par un examen électromyographique en milieu spécialisé, l'action de la toxine sur le(s) muscle(s) injecté(s),
- analyser les causes de l'échec :
. mauvaise sélection des muscles injectés,
. dose insuffisante,
. technique d'injection inadaptée,
. apparition d'une rétraction fixée,
. muscles antagonistes trop faibles,
. formation d'anticorps neutralisants,
- réévaluer la pertinence du traitement par la toxine botulinique de type A,
- en l'absence d'effet indésirable suite à la première séance de traitement, pratiquer une deuxième injection comme suit :
. ajuster la dose en prenant en compte les données de l'analyse de l'échec du traitement précédent,
. utiliser un guidage électromyographique,
. respecter l'intervalle de 3 mois entre la première et la deuxième injection.

En cas d'échec du traitement ou de diminution de l'effet après des injections répétées, des alternatives thérapeutiques devront être employées.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM française 07/09/2023

Schéma posologique n° 2
Voie(s) d'administration
  • INTRAMUSCULAIRE
Terrain(s) physio-pathologique(s)
  • ADULTE
  • ENFANT A PARTIR DE 12 ANS
Indication(s)
  • TORTICOLIS SPASMODIQUE
Posologie INITIALE  
Dose de 25 U/SEANCE à 150 U/SEANCE
Fréquence maximale ADAPTER
Durée de traitement
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Posologie ENTRETIEN  
Dose ADAPTER U/SEANCE
Fréquence de 1 /10 SEMAINES à ADAPTER
 
  • A RENOUVELER SI BESOIN
  • ESPACER ADMINIST D'AU MOINS 2 MOIS
Durée de traitement
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Posologie MAXIMALE  
Dose de 200 U/SEANCE à 300 U/SEANCE
Fréquence de 1 /10 SEMAINES à ADAPTER
 
  • ESPACER ADMINIST D'AU MOINS 2 MOIS
Durée de traitement
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Adaptation posologique
  • ADAPTER EN FCT LIEU D'INJECTION
* Recommandations générales

- Les doses recommandées de ce médicament ne sont pas interchangeables avec les autres préparations de toxines botuliques A. Elles sont exprimées en unités Allergan (cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi") et sont différentes des autres préparations de toxine botulinique.

- En cas d'antécédents d'atteinte neurogène de la face et chez les personnes âgées de plus de 70 ans, il est recommandé de réduire la posologie lors de la première séance d'injections (cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").

- Patients âgés
Le traitement initial doit être débuté avec la plus faible dose recommandée pour l'indication considérée. Les patients âgés ayant des antécédents médicaux significatifs et des traitements concomitants doivent être traités avec prudence.

- Population pédiatrique
La tolérance et l'efficacité de ce médicament dans le traitement des troubles de l'oculomotricité, du blépharospasme, du spasme hémifacial, ou de la dystonie cervicale n'ont pas été établies chez les enfants (de moins de 12 ans). Aucune donnée n'est disponible.

- Intervalle minimum entre 2 séances d'injections : la présence d'anticorps dirigés contre la toxine botulique de type A peut réduire l'efficacité du traitement par ce médicament. En conséquence, par mesure de prudence, un intervalle minimum entre 2 séances d'injections doit être respecté :
. 10 semaines pour le traitement du torticolis spasmodique.


* Torticolis spasmodique

Les doses initiales recommandées sont les suivantes :
- sterno-cleido-mastoïdien : 40 à 75 Unités (0,40 à 0,75 ml), splénius : 75 Unités - 50 à 150 Unités (0,75 ml) et trapèze : 75 Unités - 50 à 100 Unités (0,75 ml).
Pour chaque muscle, la dose sera répartie en 3 sites.
- élévateur de l'omoplate : 50 Unités (0,5 ml) répartis en 2 sites ;
- scalène : 25 Unités (0,25 ml).

Lors des essais cliniques contrôlés initiaux visant à établir la tolérance et l'efficacité dans le torticolis spasmodique (dystonie cervicale), les doses de solution reconstituée de ce médicament allaient de 140 à 280 Unités. Lors d'études plus récentes, les doses allaient de 95 à 360 Unités (avec une moyenne approximative de 240 Unités). Comme pour tout traitement médicamenteux, la dose initiale chez un patient naïf sera la dose minimale efficace.

Ne pas administrer plus de 50 unités (0,50 ml) par site.

Afin de minimiser le risque de dysphagie, le sterno-cleido-mastoïdien ne doit pas être injecté de façon bilatérale, ni recevoir plus de 100 unités (1 ml) par séance.

La dose totale ne doit jamais excéder 200 (2 ml) lors de la première séance.

Des ajustements pouront être faits lors des séances suivantes en fonction de la réponse initiale, sans dépasser une dose totale de 300 unités (3 ml) par séance.

Le nombre optimal d'injections dépend de la taille du muscle.

L'amélioration clinique apparaît généralement au cours des 2 semaines suivant l'injection. Le bénéfice clinique apparaît généralement vers la sixième semaine après l'injection. Une nouvelle injection peut être faite lorsque l'effet clinique de l'injection précédente a diminué.

La durée de l'effet bénéfique rapportée dans les essais cliniques a montré des variations importantes (de 2 à 33 semaines), avec une durée plus souvent rencontrée de 3 mois, le tout dépendant des symptômes et des réponses individuelles des patients. Le schéma posologique doit donc être adapté aux besoins de chaque patient.

Les séances d'injection doivent être répétées en fonction de la durée de l'effet clinique. Elle seront toujours espacées d'au moins 10 semaines.


* En cas d'échec après une première séance de traitement, c'est-à-dire en l'absence, un mois après la séance, d'amélioration fonctionnelle significative par rapport au bilan initial, il y a lieu de :
- vérifier cliniquement, et au mieux par un examen électromyographique en milieu spécialisé, l'action de la toxine sur le(s) muscle(s) injecté(s),
- analyser les causes de l'échec :
. mauvaise sélection des muscles injectés,
. dose insuffisante,
. technique d'injection inadaptée,
. apparition d'une rétraction fixée,
. muscles antagonistes trop faibles,
. formation d'anticorps neutralisants,
- réévaluer la pertinence du traitement par la toxine botulinique de type A,
- en l'absence d'effet indésirable suite à la première séance de traitement, pratiquer une deuxième injection comme suit :
. ajuster la dose en prenant en compte les données de l'analyse de l'échec du traitement précédent,
. utiliser un guidage électromyographique,
. respecter l'intervalle de 3 mois entre la première et la deuxième injection.

En cas d'échec du traitement ou de diminution de l'effet après des injections répétées, des alternatives thérapeutiques devront être employées.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM française 07/09/2023

Schéma posologique n° 3
Voie(s) d'administration
  • INTRAMUSCULAIRE
Terrain(s) physio-pathologique(s)
  • ADULTE
  • ENFANT A PARTIR DE 12 ANS
Indication(s)
  • PARALYSIE OCULOMOTRICE
  • STRABISME
Posologie INITIALE  
Dose de 1,25 U/SEANCE à 5 U/SEANCE
Fréquence maximale ADAPTER
Durée de traitement
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Posologie ENTRETIEN  
Dose ADAPTER U/SEANCE
Fréquence de 1 /2 MOIS à ADAPTER
 
  • ESPACER ADMINIST D'AU MOINS 2 MOIS
Durée de traitement
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Adaptation posologique
  • ADAPTER EN FCT LIEU D'INJECTION
* Recommandations générales

- Les doses recommandées de ce médicament ne sont pas interchangeables avec les autres préparations de toxines botuliques A. Elles sont exprimées en unités Allergan (cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi") et sont différentes des autres préparations de toxine botulinique.

- En cas d'antécédents d'atteinte neurogène de la face et chez les personnes âgées de plus de 70 ans, il est recommandé de réduire la posologie lors de la première séance d'injections (cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").

- Patients âgés
Le traitement initial doit être débuté avec la plus faible dose recommandée pour l'indication considérée. Les patients âgés ayant des antécédents médicaux significatifs et des traitements concomitants doivent être traités avec prudence.

- Population pédiatrique
La tolérance et l'efficacité de ce médicament dans le traitement des troubles de l'oculomotricité, du blépharospasme, du spasme hémifacial, ou de la dystonie cervicale n'ont pas été établies chez les enfants (de moins de 12 ans). Aucune donnée n'est disponible.(voir rubriques "Mises en gardes et précautions d'emploi" et "Effets indésirables")

- Intervalle minimum entre 2 séances d'injections : la présence d'anticorps dirigés contre la toxine botulique de type A peut réduire l'efficacité du traitement par ce médicament. En conséquence, par mesure de prudence, un intervalle minimum entre 2 séances d'injections doit être respecté :
. 2 mois dans l'indication de strabisme chez l'adulte et l'enfant de plus de 12 ans.


* Strabisme

Ce médicament est destiné à être injecté dans les muscles extra-oculaires en utilisant impérativement un guidage électromyographique (cf. Technique d'injection).

Afin de préparer l'œil à l'injection de ce médicament, il est recommandé d'administrer quelques minutes avant l'injection, quelques gouttes d'anesthésique local et de décongestionnant oculaire.

Doses initiales : utiliser les plus petites doses pour le traitement de faibles déviations et les doses plus fortes pour les déviations importantes.

Pour les muscles verticaux et pour le strabisme horizontal de moins de 20 dioptries prismatiques : 1,25 à 2,5 unités (de 0,05 ml à 0,10 ml) quel que soit le muscle.

Pour le strabisme horizontal de 20 à 50 dioptries prismatiques : 2,5 à 5 unités (de 0,10 ml à 0,20 ml) quel que soit le muscle.

Pour une paralysie persistante du nerf moteur externe d'un mois ou plus : 1,25 à 2,5 unités (de 0,05 à 0,10 ml) dans le droit interne.

Les doses initiales de ce médicament dilué provoquent habituellement la paralysie des muscles injectés 1 à 2 jours après l'injection : l'intensité de cette paralysie augmente pendant la première semaine. La paralysie dure 2 à 6 semaines et se résorbe progressivement pendant une période à peu près équivalente. Les sur-corrections durant plus de 6 mois sont rares.

La moitié des patients environ a besoin de doses supplémentaires du fait d'une paralysie insuffisante du muscle après la dose initiale ou à cause de facteurs mécaniques tels que d'importantes déviations ou restrictions ou encore à cause du manque de fusion motrice binoculaire pour stabiliser l'alignement.


* En cas d'échec après une première séance de traitement, c'est-à-dire en l'absence, un mois après la séance, d'amélioration fonctionnelle significative par rapport au bilan initial, il y a lieu de :
- vérifier cliniquement, et au mieux par un examen électromyographique en milieu spécialisé, l'action de la toxine sur le(s) muscle(s) injecté(s),
- analyser les causes de l'échec :
. mauvaise sélection des muscles injectés,
. dose insuffisante,
. technique d'injection inadaptée,
. apparition d'une rétraction fixée,
. muscles antagonistes trop faibles,
. formation d'anticorps neutralisants,
- réévaluer la pertinence du traitement par la toxine botulinique de type A,
- en l'absence d'effet indésirable suite à la première séance de traitement, pratiquer une deuxième injection comme suit :
. ajuster la dose en prenant en compte les données de l'analyse de l'échec du traitement précédent,
. utiliser un guidage électromyographique,
. respecter l'intervalle de 3 mois entre la première et la deuxième injection.

En cas d'échec du traitement ou de diminution de l'effet après des injections répétées, des alternatives thérapeutiques devront être employées.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM française 07/09/2023

Schéma posologique n° 4
Voie(s) d'administration
  • INTRAMUSCULAIRE
Terrain(s) physio-pathologique(s)
  • NOURRISSON A PARTIR DE 2 ANS
  • ENFANT
Indication(s)
  • SPASTICITE MUSCULAIRE
Posologie INITIALE  
Dose de 4 U/KG/SEANCE à 6 U/KG/SEANCE
Fréquence maximale ADAPTER
Durée de traitement
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Posologie INITIALE  
  • EN CAS TRT DU MEMBRE SUPERIEUR
Dose de 0,5 U/KG/ADMINISTRATION à 2 U/KG/ADMINISTRATION
Fréquence maximale ADAPTER
Durée de traitement
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Posologie INITIALE  
  • EN CAS TRT DU MEMBRE INFERIEUR
Dose de 2 U/KG/ADMINISTRATION à 4 U/KG/ADMINISTRATION
Fréquence maximale ADAPTER
Durée de traitement
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Posologie MAXIMALE  
  • EN CAS TRT DU MEMBRE SUPERIEUR
  • EN CAS TRT DU MEMBRE INFERIEUR
Dose 350 U/SEANCE
Fréquence maximale ADAPTER
Durée de traitement
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Posologie ENTRETIEN  
  • EN CAS TRT DU MEMBRE SUPERIEUR
  • EN CAS TRT DU MEMBRE INFERIEUR
Dose ADAPTER U/KG/SEANCE
Fréquence de 1 /3 MOIS à 1 /6 MOIS
 
  • A RENOUVELER SI BESOIN
  • ESPACER ADMINIST D'AU MOINS 3 MOIS
Durée de traitement
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Adaptation posologique
  • ADAPTER EN FCT POIDS DU PATIENT
  • ADAPTER EN FCT ETAT CLINIQUE
* Recommandations générales

- Les doses recommandées de ce médicament ne sont pas interchangeables avec les autres préparations de toxines botuliques A. Elles sont exprimées en unités Allergan (cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi") et sont différentes des autres préparations de toxine botulinique.

- En cas d'antécédents d'atteinte neurogène de la face et chez les personnes âgées de plus de 70 ans, il est recommandé de réduire la posologie lors de la première séance d'injections (cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").

- Population pédiatrique
La tolérance et l'efficacité de ce médicament dans le traitement de la spasticité n'ont pas été établies chez l'enfant de moins de 2 ans. Aucune donnée n'est disponible.(voir rubriques "Posologie et mode d'administration, "Mises en gardes et précautions d'emploi" et "Effets indésirables")

- Intervalle minimum entre 2 séances d'injections : la présence d'anticorps dirigés contre la toxine botulique de type A peut réduire l'efficacité du traitement par ce médicament. En conséquence, par mesure de prudence, un intervalle minimum entre 2 séances d'injections doit être respecté :
. 3 mois dans l'indication traitement symptomatique local de la spasticité (hyperactivité musculaire) des membres supérieurs et/ou inférieurs chez l'adulte et l'enfant de 2 ans et plus.

* Enfant de 2 ans et plus : traitement symptomatique local de la spasticité (hyperactivité musculaire) des membres supérieurs et/ou inférieurs

La posologie exacte et le nombre de sites d'injection doivent être adaptés à chaque individu d'après la taille, le nombre et l'emplacement des muscles impliqués, la sévérité de la spasticité, la présence d'une faiblesse musculaire locale et la réponse du patient au traitement précédent. Dans les essais cliniques, des doses par muscle comprises entre 0,5 et 2,0 unités/kg de masse corporelle pour le membre supérieur et de 2,0 à 4,0 unités/kg de masse corporelle pour le membre inférieur ont été administrées à chaque séance de traitement.

Ne pas dépasser la dose initiale recommandée à l'initiation du traitement.

Dans le traitement du pied en équin, 2 injections sont faites dans chacun des chefs médial (interne) et latéral (externe) du muscle gastrocnémius (jumeau) atteint.

- En cas d'hémiplégie, la dose initiale recommandée est de 4 unités par kg injectée dans le membre concerné.

- En cas de diplégie, la dose initiale recommandée est de 6 unités par kg, à répartir entre les deux membres concernés.

Il conviendra de strictement respecter la dose initiale recommandée chez les enfants, en particulier pour ceux :
· qui représent des comorbidités associées notamment celles avec troubles de déglutition ou respiratoire préexistant,
· dont les muscles à traiter sont peu développés,
· qui nécessitent une injection multisite,
· qui bénéficient d'injections sous anesthésie générale.

A titre indicatif, les données ci-dessous fournissent des directives pour l'injection de ce médicament dans le traitement de la spasticité chez les enfants âgés 2 ans et plus.

Dans tous les cas, lors du choix de la dose, une évaluation individuelle du rapport bénéfice/risque devra être envisagée, afin de réduire le risque des effets indésirables notamment le risque de diffusion de la toxine à distance du site d'administration (cf. rubriques "Mises en garde spéciales et précautions d'emploi" et "Effets indésirables"). En fonction de la réponse au traitement précédent, la dose peut être augmentée au dessus de la dose initiale recommandée avec une extrême précaution, sans toutefois dépasser la dose maximale par session indiquée ci-dessous. La dose et le plan de traitement devront être réévalués en cas de survenue d'effets indésirables.

-> Enfants âgés de 2 ans et plus (muscles cités à titre indicatif)

- Muscles du membre supérieur
Biceps brachii, brachialis, brachioradialis : 1 - 2 U/kg dose par muscle
Pronator quadratus : 0,5 -1 U/kg dose par muscle
Pronator teres : 1 - 2 U/kg dose par muscle
Flexor carpi ulnaris/radialis : 1 - 2 U/kg dose par muscle
Flexor pollicis longus/brevis/opponens : 0,5 - 1 U/kg dose par muscle
Adductor pollicis : 0,5 - 1 U/kg dose par muscle
Flexor digitorum profundis/superficialis : 1-2 U/kg dose par muscle
Dose maximale par session : 15 U/kg ou 350 U ou 50 U/site

- Muscles du membre inférieur
Adductor longus/brevis/magnus : 2 - 4 U/kg dose par muscle
Biceps femoris, semitendinosus, semimembranosus, sartorius : 2 - 4 U/kg dose par muscle
Gastrocnemius : 2 - 4 U/kg dose par muscle
Soleus : 2 - 3 U/kg dose par muscle

L'amélioration clinique survient généralement au cours des 2 semaines qui suivent la séance d'injections. Les séances d'injection doivent être répétées en fonction de la durée de l'effet clinique.

Elles seront toujours espacées d'au moins 3 mois. Une posologie adaptée doit permettre d'obtenir un intervalle d'au moins 6 mois entre deux séances.


* En cas d'échec après une première séance de traitement, c'est-à-dire en l'absence, un mois après la séance, d'amélioration fonctionnelle significative par rapport au bilan initial, il y a lieu de :
- vérifier cliniquement, et au mieux par un examen électromyographique en milieu spécialisé, l'action de la toxine sur le(s) muscle(s) injecté(s),
- analyser les causes de l'échec :
. mauvaise sélection des muscles injectés,
. dose insuffisante,
. technique d'injection inadaptée,
. apparition d'une rétraction fixée,
. muscles antagonistes trop faibles,
. formation d'anticorps neutralisants,
- réévaluer la pertinence du traitement par la toxine botulinique de type A,
- en l'absence d'effet indésirable suite à la première séance de traitement, pratiquer une deuxième injection comme suit :
. ajuster la dose en prenant en compte les données de l'analyse de l'échec du traitement précédent,
. utiliser un guidage électromyographique,
. respecter l'intervalle de 3 mois entre la première et la deuxième injection.

En cas d'échec du traitement ou de diminution de l'effet après des injections répétées, des alternatives thérapeutiques devront être employées.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM française 07/09/2023

Schéma posologique n° 5
Voie(s) d'administration
  • INTRAMUSCULAIRE
Terrain(s) physio-pathologique(s)
  • ADULTE
Indication(s)
  • SPASTICITE MUSCULAIRE
Posologie USUELLE  
Dose ADAPTER U/SEANCE
Fréquence de 1 /3 MOIS à ADAPTER
 
  • ESPACER ADMINIST D'AU MOINS 3 MOIS
Durée de traitement
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Posologie MAXIMALE  
Dose 6 U/KG/TRAITEMENT
Fréquence de 1 /3 MOIS à ADAPTER
 
  • ESPACER ADMINIST D'AU MOINS 3 MOIS
Durée de traitement
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Adaptation posologique
  • ADAPTER EN FCT LIEU D'INJECTION
  • ADAPTER EN FCT POIDS DU PATIENT
* Recommandations générales

- Les doses recommandées de ce médicament ne sont pas interchangeables avec les autres préparations de toxines botuliques A. Elles sont exprimées en unités Allergan (cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi") et sont différentes des autres préparations de toxine botulinique.

- En cas d'antécédents d'atteinte neurogène de la face et chez les personnes âgées de plus de 70 ans, il est recommandé de réduire la posologie lors de la première séance d'injections (cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").

- Patients âgés
Le traitement initial doit être débuté avec la plus faible dose recommandée pour l'indication considérée. Les patients âgés ayant des antécédents médicaux significatifs et des traitements concomitants doivent être traités avec prudence.

- Intervalle minimum entre deux séances d'injections : la présence d'anticorps dirigés contre la toxine botulique de type A peut réduire l'efficacité du traitement par ce médicament. En conséquence, par mesure de prudence, un intervalle minimum entre 2 séances d'injections doit être respecté :
. 3 mois dans l'indication traitement symptomatique local de la spasticité (hyperactivité musculaire) des membres supérieurs et/ou inférieurs chez l'adulte.


* Traitement symptomatique local de la spasticité (hyperactivité muscularie) des membres supérieurs et/ou inférieurs.

La posologie exacte et le nombre de sites d'injection doivent être adaptés à chaque individu d'après la taille, le nombre et l'emplacement des muscles impliqués, la sévérité de la spasticité, la présence d'une faiblesse musculaire localisée et la réponse du patient au traitement précédent.

-> Posologies moyennes par muscle injecté :

- Biceps brachial (Biceps brachii) : 100 à 200 U, jusqu'à 4 sites
- Fléchisseur commun profond des doigts (Flexor digitorum profundus) : 15 à 50 U, 1 à 2 sites
- Fléchisseur commun superficiel des doigts (Flexor digitorum sublimis) : 15 à 50 U, 1 à 2 sites
- Grand palmaire (Flexor carpi radialis) : 15 à 60 U, 1 à 2 sites
- Cubital antérieur (Flexor carpi ulnaris) : 10 à 50 U, 1 à 2 sites
- Adducteur du pouce (Adductor Pollicis) : 20 U, 1 à 2 sites
- Long fléchisseur propre du pouce (Flexor Pollicis Longus) : 20 U, 1 à 2 sites
- Tibial postérieur (Posterior tibialis) : 50 à 150 U, 2 à 4 sites
- Tibial antérieur (Anterior tibialis) : 70 à 100 U, 2 sites
- Soléaire (Soleus) : 50 à 200 U, 2 à 4 sites
- Long fléchisseur commun et court fléchisseur des orteils (Flexor digitorum longus/brevis) : 50 à 150 U, 2 à 4 sites
- Gastrocnémien chefs médial et latéral (Gastrocnemius medial/lateral) : 50 à 200 U, 2 à 4 sites
- Long extenseur de l'hallux (extensor hallucis longus) : 50 à 100 U, 2 à 4 sites
- Adducteurs (adductor) : 50 à 200 U, 2 à 4 sites
- Ischiojambiers et sartorius (biceps femoris, semitendinosus, semimembranosus, sartorius) : 50 à 200 U, 2 à 4 sites.

Dans les essais cliniques, la dose totale administrée par séance d'injection n'a pas dépassé 360 U. La dose totale doit être répartie entre les différents muscles sélectionnés.

En général, la dose totale maximale est fixée à 6 U/kg.

L'amélioration clinique de l'hypertonie musculaire s'observe généralement au cours des 2 semaines qui suivent la séance d'injection. L'effet clinique maximal apparaît généralement 4 à 6 semaines après le traitement. Les séances d'injection pourront être répétées si besoin, mais seront toujours espacées d'au moins 3 mois.

Dans les essais cliniques, l'intervalle entre 2 séances d'injections était compris entre 12 et 16 semaines.

Lors d'une nouvelle séance d'injection, l'intensité et le type de spasticité musculaire peuvent conduire à modifier la dose de toxine botulique de type A administrée et le choix des muscles à injecter.


* En cas d'échec après une première séance de traitement, c'est-à-dire en l'absence, un mois après la séance, d'amélioration fonctionnelle significative par rapport au bilan initial, il y a lieu de :
- vérifier cliniquement, et au mieux par un examen électromyographique en milieu spécialisé, l'action de la toxine sur le(s) muscle(s) injecté(s),
- analyser les causes de l'échec :
. mauvaise sélection des muscles injectés,
. dose insuffisante,
. technique d'injection inadaptée,
. apparition d'une rétraction fixée,
. muscles antagonistes trop faibles,
. formation d'anticorps neutralisants,
- réévaluer la pertinence du traitement par la toxine botulinique de type A,
- en l'absence d'effet indésirable suite à la première séance de traitement, pratiquer une deuxième injection comme suit :
. ajuster la dose en prenant en compte les données de l'analyse de l'échec du traitement précédent,
. utiliser un guidage électromyographique,
. respecter l'intervalle de 3 mois entre la première et la deuxième injection.

En cas d'échec du traitement ou de diminution de l'effet après des injections répétées, des alternatives thérapeutiques devront être employées.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM française 07/09/2023

Schéma posologique n° 6
Voie(s) d'administration
  • INTRADERMIQUE
Terrain(s) physio-pathologique(s)
  • ADULTE
  • ENFANT A PARTIR DE 12 ANS
Indication(s)
  • HYPERHIDROSE AXILLAIRE
Posologie USUELLE  
Dose 50 U/SEANCE
Fréquence de 1 /4 MOIS à ADAPTER
 
  • A RENOUVELER SI BESOIN
  • ESPACER ADMINIST D'AU MOINS 4 MOIS
Durée de traitement
  • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
Adaptation posologique
  • ADAPTER EN FCT LIEU D'INJECTION
* Recommandations générales

- Les doses recommandées de ce médicament ne sont pas interchangeables avec les autres préparations de toxines botuliques A. Elles sont exprimées en unités Allergan (cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi") et sont différentes des autres préparations de toxine botulinique.

- En cas d'antécédents d'atteinte neurogène de la face et chez les personnes âgées de plus de 70 ans, il est recommandé de réduire la posologie lors de la première séance d'injections (cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").

- Patients âgés
Le traitement initial doit être débuté avec la plus faible dose recommandée pour l'indication considérée. Les patients âgés ayant des antécédents médicaux significatifs et des traitements concomitants doivent être traités avec prudence.

- Population pédiatrique
La tolérance et l'efficacité de ce médicament dans le traitement de l'hyperhidrose axillaire primaire n'ont pas été établies chez les enfants de moins de 12 ans(expérience limitée chez les adolescents entre 12 et 17 ans, voir rubriques "Mises en gardes et précautions d'emploi", "Effets indésirables" et "Propriétés pharmacodynamiques").

- Intervalle minimum entre 2 séances d'injections : la présence d'anticorps dirigés contre la toxine botulique de type A peut réduire l'efficacité du traitement par ce médicament. En conséquence, par mesure de prudence, un intervalle minimum entre 2 séances d'injections doit être respecté :
. 4 mois pour l'indication dans l'hyperhidrose axillaire sévère ayant résisté aux traitements locaux.


* Hyperhidrose axillaire

Injecter 50 unités de ce médicament en injection intradermique stricte, réparties uniformément en plusieurs sites de la zone d'hyperhidrose de chaque aisselle distants les uns des autres d'environ 1 à 2 cm. La zone d'hyperhidrose peut être déterminée en utilisant des méthodes standardisées, comme la méthode de Minor (test à l'iode). Des doses différentes de 50 unités par aisselle n'ont pas été étudiées et ne peuvent donc pas être recommandées.

L'amélioration clinique survient en général au cours de la première semaine suivant la séance d'injection.

La réponse au traitement est supérieure à 4 mois et peut durer 1 an ou plus. Des injections supplémentaires peuvent être faites lorsque l'effet clinique des injections précédentes diminue, mais il est nécessaire de respecter un délai minimum de 4 mois entre 2 séances d'injections.


* En cas d'échec après une première séance de traitement, c'est-à-dire en l'absence, un mois après la séance, d'amélioration fonctionnelle significative par rapport au bilan initial, il y a lieu de :
- vérifier cliniquement, et au mieux par un examen électromyographique en milieu spécialisé, l'action de la toxine sur le(s) muscle(s) injecté(s),
- analyser les causes de l'échec :
. mauvaise sélection des muscles injectés,
. dose insuffisante,
. technique d'injection inadaptée,
. apparition d'une rétraction fixée,
. muscles antagonistes trop faibles,
. formation d'anticorps neutralisants,
- réévaluer la pertinence du traitement par la toxine botulinique de type A,
- en l'absence d'effet indésirable suite à la première séance de traitement, pratiquer une deuxième injection comme suit :
. ajuster la dose en prenant en compte les données de l'analyse de l'échec du traitement précédent,
. utiliser un guidage électromyographique,
. respecter l'intervalle de 3 mois entre la première et la deuxième injection.

En cas d'échec du traitement ou de diminution de l'effet après des injections répétées, des alternatives thérapeutiques devront être employées.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM française 07/09/2023

Schéma posologique n° 7
Voie(s) d'administration
  • INTRAMUSCULAIRE
Terrain(s) physio-pathologique(s)
  • ADULTE
Indication(s)
  • HYPERREFLEXIE DU DETRUSOR
Posologie USUELLE  
Dose 200 U/SEANCE
Fréquence maximale 1 FOIS
Durée de traitement  
Adaptation posologique
  • ADAPTER EN FCT LIEU D'INJECTION
* Recommandations générales

- Les doses recommandées de ce médicament ne sont pas interchangeables avec les autres préparations de toxines botuliques A. Elles sont exprimées en unités Allergan (cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi") et sont différentes des autres préparations de toxine botulinique.

- En cas d'antécédents d'atteinte neurogène de la face et chez les personnes âgées de plus de 70 ans, il est recommandé de réduire la posologie lors de la première séance d'injections (cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").

- Patients âgés
Le traitement initial doit être débuté avec la plus faible dose recommandée pour l'indication considérée. Les patients âgés ayant des antécédents médicaux significatifs et des traitements concomitants doivent être traités avec prudence.

- Population pédiatrique
La sécurité et l'efficacité de ce médicament dans le traitement des dysfonctions vésicales n'ont pas été établies chez l'enfant et l'adolescent (de moins de 18 ans). Aucune donnée n'est disponible.

- Intervalle minimum entre 2 séances d'injections : la présence d'anticorps dirigés contre la toxine botulique de type A peut réduire l'efficacité du traitement par ce médicament. En conséquence, par mesure de prudence, un intervalle minimum entre 2 séances d'injections doit être respecté :
- Lorsque les bénéfices de l'injection précédente s'estompent (en général 9 mois) pour l'indication dans l'hyperactivité détrusorienne neurologique chez l'adulte et en respectant un intervalle minimum de 3 mois.


* Adultes : hyperactivité détrusorienne neurologique

Chez les blessés médullaires, la dose recommandée est de 200 Unités de ce médicament.

Chez les patients atteints de sclérose en plaques, la dose initiale recommandée est de 100 Unités de ce médicament. Chez les patients utilisant l'autosondage comme mode mictionnel, une dose de 200 Unités de ce médicament pourra être envisagée. L'injection est réalisée sous visualisation cystoscopique, via un cystoscope flexible ou rigide, en évitant le trigone. La vessie doit être instillée avec une quantité suffisante de solution de chlorure de sodium pour permettre une visualisation adéquate des injections, tout en évitant une distension excessive.

L'amélioration clinique est généralement observée dans les 2 premières semaines suivant l'injection. Une nouvelle injection peut être considérée quand le bénéfice clinique de la précédente s'estompe, environ 9 mois après (durée moyenne de l'effet observée, basée sur une demande de retraitement exprimée par le patient, dans les études de phase 3 : 256 à 295 jours avec 200 Unités de ce médicament (environ 36-42 semaines)), et en respectant un intervalle minimum de 3 mois. Pour les patients ayant reçu 200 Unités de ce médicament dans les études de phase 3 puis dans l'étude d'extension en ouvert (N=174), la durée moyenne de l'effet observée, basée sur une demande de retraitement exprimée par le patient, était de 253 jours (environ 36 semaines).


* En cas d'échec après une première séance de traitement, c'est-à-dire en l'absence, un mois après la séance, d'amélioration fonctionnelle significative par rapport au bilan initial, il y a lieu de :
- vérifier cliniquement, et au mieux par un examen électromyographique en milieu spécialisé, l'action de la toxine sur le(s) muscle(s) injecté(s),
- analyser les causes de l'échec :
. mauvaise sélection des muscles injectés,
. dose insuffisante,
. technique d'injection inadaptée,
. apparition d'une rétraction fixée,
. muscles antagonistes trop faibles,
. formation d'anticorps neutralisants,
- réévaluer la pertinence du traitement par la toxine botulinique de type A,
- en l'absence d'effet indésirable suite à la première séance de traitement, pratiquer une deuxième injection comme suit :
. ajuster la dose en prenant en compte les données de l'analyse de l'échec du traitement précédent,
. utiliser un guidage électromyographique,
. respecter l'intervalle de 3 mois entre la première et la deuxième injection.

En cas d'échec du traitement ou de diminution de l'effet après des injections répétées, des alternatives thérapeutiques devront être employées.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM française 07/09/2023

Schéma posologique n° 8
Voie(s) d'administration
  • INTRAMUSCULAIRE
Terrain(s) physio-pathologique(s)
  • ADULTE
Indication(s)
  • VESSIE NEUROGENE SPASTIQUE
Posologie INITIALE  
Dose de 50 U/SEANCE à 100 U/SEANCE
Fréquence maximale 1 FOIS
 
  • A RENOUVELER SI BESOIN
Durée de traitement  
Adaptation posologique
  • ADAPTER EN FCT REPONSE CLINIQUE
* Recommandations générales

- Les doses recommandées de ce médicament ne sont pas interchangeables avec les autres préparations de toxines botuliques A. Elles sont exprimées en unités Allergan (cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi") et sont différentes des autres préparations de toxine botulinique.

- En cas d'antécédents d'atteinte neurogène de la face et chez les personnes âgées de plus de 70 ans, il est recommandé de réduire la posologie lors de la première séance d'injections (cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").

- Patients âgés
Le traitement initial doit être débuté avec la plus faible dose recommandée pour l'indication considérée. Les patients âgés ayant des antécédents médicaux significatifs et des traitements concomitants doivent être traités avec prudence.

- Population pédiatrique
La sécurité et l'efficacité de ce médicament dans le traitement des dysfonctions vésicales n'ont pas été établies chez l'enfant et l'adolescent (de moins de 18 ans). Aucune donnée n'est disponible.

- Intervalle minimum entre 2 séances d'injections : la présence d'anticorps dirigés contre la toxine botulique de type A peut réduire l'efficacité du traitement par ce médicament. En conséquence, par mesure de prudence, un intervalle minimum entre 2 séances d'injections doit être respecté :
. pour l'indication dans l'hyperactivité vésicale chez l'adulte : lorsque les bénéfices de l'injection précédente s'estompent (en général, 6 mois) et en respectant un intervalle minimum de 3 mois.

Débuter le traitement avec une dose de 50 unités de toxine botulique A. Si la réponse est insuffisante, la dose étudiée de 100 unités de ce médicament pourrait être utilisée lors des injections suivantes.

L'amélioration clinique est généralement observée dans les 2 premières semaines suivant l'injection. Une nouvelle injection peut être considérée quand le bénéfice clinique de la précédente s'estompe (durée moyenne de l'effet observée, basée sur une demande de retraitement exprimée par le patient, dans les études de phase 3 avec 100 Unités de ce médicament : 166 jours (environ 24 semaines)), et en respectant un intervalle minimum de 3 mois. Pour les patients ayant reçu 100 Unités de ce médicament dans les études de phase 3 puis dans l'étude d'extension en ouvert (N=438), la durée moyenne de l'effet observée, basée sur une demande de retraitement exprimée par le patient, était de 212 jours (environ 30 semaines).


* En cas d'échec après une première séance de traitement, c'est-à-dire en l'absence, un mois après la séance, d'amélioration fonctionnelle significative par rapport au bilan initial, il y a lieu de :
- vérifier cliniquement, et au mieux par un examen électromyographique en milieu spécialisé, l'action de la toxine sur le(s) muscle(s) injecté(s),
- analyser les causes de l'échec :
. mauvaise sélection des muscles injectés,
. dose insuffisante,
. technique d'injection inadaptée,
. apparition d'une rétraction fixée,
. muscles antagonistes trop faibles,
. formation d'anticorps neutralisants,
- réévaluer la pertinence du traitement par la toxine botulinique de type A,
- en l'absence d'effet indésirable suite à la première séance de traitement, pratiquer une deuxième injection comme suit :
. ajuster la dose en prenant en compte les données de l'analyse de l'échec du traitement précédent,
. utiliser un guidage électromyographique,
. respecter l'intervalle de 3 mois entre la première et la deuxième injection.

En cas d'échec du traitement ou de diminution de l'effet après des injections répétées, des alternatives thérapeutiques devront être employées.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM française 07/09/2023

Schéma posologique n° 9
Voie(s) d'administration
  • INTRAMUSCULAIRE
Terrain(s) physio-pathologique(s)
  • ADULTE
Indication(s)
  • MIGRAINE
Posologie USUELLE  
Dose de 155 U/SEANCE à 195 U/SEANCE
Fréquence maximale ADAPTER
Durée de traitement  
Adaptation posologique
  • ADAPTER EN FCT LIEU D'INJECTION
* Recommandations générales

- Les doses recommandées de ce médicament ne sont pas interchangeables avec les autres préparations de toxines botuliques A. Elles sont exprimées en unités Allergan (cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi") et sont différentes des autres préparations de toxine botulinique.

- En cas d'antécédents d'atteinte neurogène de la face et chez les personnes âgées de plus de 70 ans, il est recommandé de réduire la posologie lors de la première séance d'injections (cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").

- Patients âgés
Le traitement initial doit être débuté avec la plus faible dose recommandée pour l'indication considérée. Les patients âgés ayant des antécédents médicaux significatifs et des traitements concomitants doivent être traités avec prudence.

- Population pédiatrique
La sécurité et l'efficacité de ce médicament dans le traitement des dysfonctions vésicales n'ont pas été établies chez l'enfant et l'adolescent (de moins de 18 ans). Aucune donnée n'est disponible.

- Intervalle minimum entre 2 séances d'injections : la présence d'anticorps dirigés contre la toxine botulique de type A peut réduire l'efficacité du traitement par ce médicament. En conséquence, par mesure de prudence, un intervalle minimum entre 2 séances d'injections doit être respecté :
. Pour l'indication dans la migraine chronique chez l'adulte : 3 mois.

La dose recommandée est comprise entre 155 unités et 195 unités administrées par voie intramusculaire sous forme d'injections de 0,1 ml (5 unités) pratiquées dans 31 à 39 sites d'injection.
Posologies par muscle injecté :
Dose recommandée par zone de la tête, du cou / Dose totale (nombre de sites d'injection(a)
. Corrugator(b) : 10 Unités (2 sites)
. Procerus : 5 Unités (1 site)
. Frontalis(b) : 20 Unités (4 sites)
. Temporalis(b) : 40 Unités (8 sites) à 50 Unités (jusqu'à 10 sites)
. Occipitalis(b) : 30 Unités (6 sites) à 40 Unités (jusqu'à 8 sites)
. Muscles cervicaux paraspinaux(b) : 20 Unités (4 sites)
. Trapezius(b) : 30 Unités (6 sites) à 50 Unités (jusqu'à 10 sites)
. Dose totale comprise entre : 155 Unités à 195 Unités (31 à 39 sites)
(a)1 site d'injection intramusculaire = 0.1 ml = 5 Unités de ce médicament
(b)Doses réparties de manière bilatérale

* En cas d'échec après une première séance de traitement, c'est-à-dire en l'absence, un mois après la séance, d'amélioration fonctionnelle significative par rapport au bilan initial, il y a lieu de :
- vérifier cliniquement, et au mieux par un examen électromyographique en milieu spécialisé, l'action de la toxine sur le(s) muscle(s) injecté(s),
- analyser les causes de l'échec :
. mauvaise sélection des muscles injectés,
. dose insuffisante,
. technique d'injection inadaptée,
. apparition d'une rétraction fixée,
. muscles antagonistes trop faibles,
. formation d'anticorps neutralisants,
- réévaluer la pertinence du traitement par la toxine botulinique de type A,
- en l'absence d'effet indésirable suite à la première séance de traitement, pratiquer une deuxième injection comme suit :
. ajuster la dose en prenant en compte les données de l'analyse de l'échec du traitement précédent,
. utiliser un guidage électromyographique,
. respecter l'intervalle de 3 mois entre la première et la deuxième injection.

En cas d'échec du traitement ou de diminution de l'effet après des injections répétées, des alternatives thérapeutiques devront être employées.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM française 07/09/2023

Schéma posologique n° 10
Voie(s) d'administration
  • SOUS-CUTANEE
Terrain(s) physio-pathologique(s)
  • ADULTE
Indication(s)
  • DOULEUR NEUROPATHIQUE
Posologie USUELLE  
Dose de 5 U/SEANCE à 300 U/SEANCE
Fréquence maximale ADAPTER
Durée de traitement  
Posologie MAXIMALE  
Dose 300 U/SEANCE
Fréquence maximale ADAPTER
 
  • ESPACER ADMINIST DE 12 SEMAINES
Durée de traitement  
Posologie et mode d'administration


* ATTENTION

L'INJECTION DOIT ÊTRE REALISÉE EN MILIEU HOSPITALIER PAR UN MÉDECIN EXPERIMENTE DANS LE TRAITEMENT DE LA DOULEUR AYANT UNE BONNE EXPÉRIENCE DE L'UTILISATION DE LA TOXINE BOTULINIQUE DANS L'INDICATION DU CPC ET DISPOSANT D'UN PLATEAU TECHNIQUE ADAPTÉ.


* ATTENTION

SEULES LES SPECIALITES BOTOX PEUVENT ETRE UTILISEE DANS LE CADRE DE CE CPC.

ELLES NE PEUVENT PAS ETRE REMPLACEES PAR D'AUTRES SPECIALITES A BASE DE TOXINE BOTULINIQUE DE TYPE A CAR LEURS DOSES NE SONT PAS INTERCHANGEABLES.


* La posologie préconisée dans le contexte du CPC chez les patients adultes est :

- Une injection sous-cutanée d'un volume de 0,2 mL soit 5 unités de toxine botulinique de type A (BoNT/A) par site d'injection.

- Les sites d'injections sous-cutanées doivent être espacés de 1,5 à 2 cm pour couvrir la zone douloureuse (selon la topographie de la douleur).

- La dose totale ne doit pas excéder 60 sites d'injection correspondant à un volume de 12 mL soit une dose maximale totale par administration de 300 unités de BoNT/A.

L'intervalle entre deux séances d'injections est de 12 semaines.
La présence d'anticorps dirigés contre la toxine botulinique de type A peut réduire l'efficacité du traitement. En conséquence, l'intervalle minimum entre 2 séances d'injection doit être respecté.

La préparation du produit pour reconstitution d'une solution injectable à 2,5 unités Allergan/0,1 mL doit être réalisée conformément aux instructions des RCP des spécialités BOTOX 50/100/200 UNITÉS ALLERGAN, poudres pour solutions injectables (section 6.6. Précautions particulières d'élimination et de manipulation). Après reconstitution, BOTOX ne doit être utilisé que pour une seule séance d'injections pour un seul patient.

Il convient également de se référer aux recommandations relatives à la technique d'injection décrites dans l'AMM de ces spécialités.


* Données de dilution pour BOTOX 50, 100 et 200 Unités Allergan

Concentration en UNITÉS ALLERGAN / 0,1 ml : 2,5

- Flacon de 50 UNITÉS ALLERGAN
Solvant ajouté (solution stérile sans conservateur de sérum physiologique (solution injectable de chlorure de sodium à 0,9 pour cent)) : 2 ml

- Flacon de 100 UNITÉS ALLERGAN
Solvant ajouté (solution stérile sans conservateur de sérum physiologique (solution injectable de chlorure de sodium à 0,9 pour cent)) : 4 ml
- Flacon de 200 UNITÉS ALLERGAN
Solvant ajouté (solution stérile sans conservateur de sérum physiologique (solution injectable de chlorure de sodium à 0,9 pour cent)) : 8 ml


Il faut tenir compte du fait que les injections de toxine botulinique peuvent entrainer des douleurs parfois sévères au site d'injection. Si nécessaire, selon la situation clinique, des mesures adaptées, y compris préventives, devront être mises en place (par exemple topique contenant un anesthésique local, administration de méopa).

Les doses recommandées et les fréquences d'administration ne doivent pas être dépassées en raison du risque de surdosage, de faiblesse musculaire excessive, de diffusion de la toxine à distance du site d'administration et de formation d'anticorps neutralisants.

Des effets indésirables, liés à la diffusion de la toxine à distance du site d'administration, ont été rapportés, ayant parfois conduit à des décès suite à une dysphagie, une pneumonie et/ou une asthénie significative.


Cf. document pdf ci-joint : Protocole d'utilisation thérapeutique et de suivi des patients (PUT-SP).
Référence(s) officielle(s)


Utilisation/Manipulation/Elimination/Incompatibilités
Recommandation(s)
Lien vers Stabilis     
  • RECONSTITUER SELON INSTRUCTION
  • RECONSTITUER AVEC DU NACL 0,9%
  • ELIMINER DECHETS SELON REGLEMENTATION
  • NE PAS MELANGER AVEC AUTRES MEDICAMENTS
=> Incompatibilités

En l'absence d'études de compatibilité, ce médicament ne doit pas être mélangé avec d'autres médicaments.


=> Instructions pour l'utilisation, la manipulation et l'élimination

* Préparation du produit

La préparation du produit doit être réalisée dans un local approprié et par du personnel expérimenté afin de minimiser le risque d'incident lors de la manipulation.

Pour reconstituer ce médicament, utiliser une solution injectable de chlorure de sodium à 0,9 % (sérum physiologique).

Aspirer une quantité de solvant adaptée à la dilution souhaitée dans une seringue de taille adéquate (cf. Dilution ci-dessous).

Nettoyer à l'alcool la partie centrale du bouchon en caoutchouc. Afin d'éviter la dénaturation du produit, injecter délicatement le solvant dans le flacon et agiter doucement en évitant la formation de bulles.

Ne pas utiliser le flacon si la dépression n'entraîne pas l'aspiration du solvant à l'intérieur du flacon.

Une fois reconstituée, la solution obtenue doit être contrôlée visuellement avant utilisation, afin de vérifier qu'elle est limpide, incolore ou jaune très pâle et qu'elle ne contient pas de particules.

Après reconstitution dans son flacon, d'un point de vue microbiologique, une utilisation immédiate de la solution est recommandée. Toutefois, la solution peut être conservée au réfrigérateur et utilisée dans les 24 heures (voir rubrique "Précautions particulières de conservation").

Si différentes présentations de ce médicament sont utilisées dans le cadre d'une procédure d'injection, une attention doit être apportée à l'utilisation de la bonne quantité de solvant en reconstituant le nombre d'unités par 0,1 ml déterminé. La quantité de solvant varie entre ce médicament dosé à 50 unités, 100 Unités et 200 Unités Allergan. Chaque seringue sera étiquetée en conséquence.


-> Instructions pour la reconstitution dans le traitement des dysfonctions vésicales

Lorsque ce médicament est dilué dans une seringue pour le traitement des dysfonctions vésicales, il doit être utilisé immédiatement.

* Instructions pour la reconstitution de de toxine botulique à 100 Unités Allergan pour le traitement des patients atteints d'hyperactivité vésicale afin d'obtenir une dose de 50 Unités Allergan.

Il est recommandé d'utiliser préférentiellement des flacons de Toxine botulique à 100 Unités Allergan afin de faciliter la reconstitution dans cette indication.

- Reconstituer 1 flacon de ce médicament 100 Unités Allergan, avec 8 ml de solution stérile sans conservateur de sérum physiologique (solution injectable de chlorure de sodium à 0,9 pour cent) puis mélanger le flacon doucement.
- Aspirer 4 ml du flacon dans une seringue de 10 ml.
- Finir la reconstitution en ajoutant 6 ml de solution stérile sans conservateur de sérum physiologique (solution injectable de chlorure de sodium à 0,9 pour cent) dans la seringue de 10 ml et agiter doucement.

Vous obtiendrez ainsi une seringue de 10 ml contenant un total de 50 unités de solution reconstituée de ce médicament.


* Instructions pour la reconstitution de Toxine botulique A 50 Unités Allergan afin d'obtenir une dose de 100 Unités Allergan

- Reconstituer 2 flacons de ce médicament 50 Unités Allergan, chacun avec 5 ml de solution stérile sans conservateur de sérum physiologique (solution injectable de chlorure de sodium à 0,9) pour cent sans conservateur puis mélanger les flacons doucement.
- Aspirer 5 ml de chaque flacon dans une seringue de 10 ml.

Vous obtiendrez ainsi une seringue de 10 ml contenant un total de 100 Unités de solution reconstituée de ce médicament.


* Instructions pour la reconstitution de ce médicament 50 Unités Allergan afin d'obtenir une dose de 200 Unités Allergan :
Il est recommandé d'utiliser préférentiellement des flacons de ce médicament 100 Unités Allergan ou ce médicament 200 Unités Allergan afin de faciliter la reconstitution dans cette indication.

Il est recommandé d'utiliser préférentiellement des flacons de toxine botulique 100 ou 200 Unités Allergan afin de faciliter la reconstitution dans cette indication.

- Reconstituer 4 flacons de ce médicament 50 Unités Allergan, chacun avec 3 ml de solution stérile de sérum physiologique (solution injectable de chlorure de sodium à 0,9 pour cent) puis mélanger les flacons doucement.
- Aspirer 3 ml du premier flacon et 1ml du second flacon avec une seringues de 10 ml.
- Aspirer 3 ml du troisième flacon et 1ml du quatrième flacon avec une seringues de 10 ml.
- Aspirer les 2 ml restants du second et du quatrième flacon avec une troisième seringue de 10 ml.
- Terminer la reconstitution en ajoutant 6 ml de solution stérile de sérum physiologique (solution injectable de chlorure de sodium à 0,9 pour cent) dans chacune des seringues de 10 ml puis mélanger doucement.

Vous obtiendrez ainsi trois seringues de 10 ml contenant un total de 200 Unités Allergan de solution reconstituée de ce médicament.

Données de dilution – Autres indications

- Concentration en Unités Allergan / 0,1 ml : 20
. Flacon de 50 Unités Allergan
Solvant ajouté (solution stérile sans conservateur de sérum physiologique (solution injectable de chlorure de sodium à 0,9 pour cent)) : 0,25 ml
. Flacon de 100 Unités Allergan
Solvant ajouté (solution stérile sans conservateur de sérum physiologique (solution injectable de chlorure de sodium à 0,9 pour cent)) : 0,5 ml
. Flacon de 200 Unités Allergan
Solvant ajouté (solution stérile sans conservateur de sérum physiologique (solution injectable de chlorure de sodium à 0,9 pour cent)) : 1 ml

- Concentration en Unités Allergan / 0,1 ml : 10
. Flacon de 50 Unités Allergan
Solvant ajouté (solution stérile sans conservateur de sérum physiologique (solution injectable de chlorure de sodium à 0,9 pour cent)) : 0,5 ml
. Flacon de 100 Unités Allergan
Solvant ajouté (solution stérile sans conservateur de sérum physiologique (solution injectable de chlorure de sodium à 0,9 pour cent)) : 1 ml
. Flacon de 200 Unités Allergan
Solvant ajouté (solution stérile sans conservateur de sérum physiologique (solution injectable de chlorure de sodium à 0,9 pour cent)) : 2 ml

- Concentration en Unités Allergan / 0,1 ml : 5
. Flacon de 50 Unités Allergan
Solvant ajouté (solution stérile sans conservateur de sérum physiologique (solution injectable de chlorure de sodium à 0,9 pour cent)) : 1 ml
. Flacon de 100 Unités Allergan
Solvant ajouté (solution stérile sans conservateur de sérum physiologique (solution injectable de chlorure de sodium à 0,9 pour cent)) : 2 ml
. Flacon de 200 Unités Allergan
Solvant ajouté (solution stérile sans conservateur de sérum physiologique (solution injectable de chlorure de sodium à 0,9 pour cent)) : 4 ml

- Concentration en Unités Allergan / 0,1 ml : 2,5
. Flacon de 50 Unités Allergan
Solvant ajouté (solution stérile sans conservateur de sérum physiologique (solution injectable de chlorure de sodium à 0,9 pour cent)) : 2 ml
. Flacon de 100 Unités Allergan
Solvant ajouté (solution stérile sans conservateur de sérum physiologique (solution injectable de chlorure de sodium à 0,9 pour cent)) : 4 ml
. Flacon de 200 Unités Allergan
Solvant ajouté (solution stérile sans conservateur de sérum physiologique (solution injectable de chlorure de sodium à 0,9 pour cent)) : 8 ml

- Concentration en Unités Allergan / 0,1 ml : 1,25
. Flacon de 50 Unités Allergan
Solvant ajouté (solution stérile sans conservateur de sérum physiologique (solution injectable de chlorure de sodium à 0,9 pour cent)) : 4 ml
. Flacon de 100 Unités Allergan
Solvant ajouté (solution stérile sans conservateur de sérum physiologique (solution injectable de chlorure de sodium à 0,9 pour cent)) : 8 ml
. Flacon de 200 Unités Allergan
Solvant ajouté (solution stérile sans conservateur de sérum physiologique (solution injectable de chlorure de sodium à 0,9 pour cent)) : N/A


* Préparation du produit selon les indications (cf. rubrique "Posologie et mode d'administration")

- Blépharospasme
Préparer une solution contenant 2,5 unités pour 0,1 ml.

- Spasme hémifacial
Préparer une solution contenant 2,5 unités pour 0,1 ml.

- Torticolis spasmodique
Préparer une solution contenant 10 unités pour 0,1 ml.

- Strabisme
Préparer une solution contenant 2,5 unités pour 0,1 ml.

- Traitement symptomatique local de la spasticité (hyperactivité musculaire) des membres supérieurs et/ou inférieurs chez l'adulte et l'enfant de plus de 2 ans
Préparer une solution dont la dilution est adaptée à la posologie (Cf. données de dilution ci-dessus).

- Hyperhidrose axillaire
Préparer une solution contenant 100 unités pour 4 ml ou 2,5 unités pour 0,1 ml.

- Dysfonctions vésicales chez l'adulte
Préparer une solution dont la dilution est adaptée à la posologie (Cf. données de dilution ci-dessus).

- Migraine chronique
Préparer une solution dont la dilution est adaptée à la posologie.


* Recommandations en cas d'incident lors de la manipulation de la toxine botulinique

En cas d'incident lors d'une manipulation du produit qu'il soit à l'état de poudre ou reconstitué, les mesures appropriées décrites ci-dessous doivent être mises en route immédiatement.

La toxine botulinique est très sensible à la chaleur et à certains agents chimiques.

Toute projection doit être essuyée :
- soit avec un matériel absorbant imbibé d'une solution d'hypochlorite de sodium (eau de Javel) en cas de produit sec ;
- soit avec un matériel absorbant sec en cas de produit reconstitué.

Les surfaces contaminées seront nettoyées avec un matériel absorbant imbibé d'une solution d'hypochlorite de sodium (eau de Javel), puis séchées.

En cas de bris de flacon, procéder comme indiqué ci-dessus au ramassage méticuleux des particules de verre et à l'essuyage du produit, en évitant les coupures cutanées.

En cas de projection, laver avec une solution d'hypochlorite de sodium (eau de Javel), puis rincer abondamment à l'eau.

En cas de projection oculaire, rincer abondamment avec de l'eau ou avec une solution ophtalmique de rinçage oculaire.

En cas de blessure du manipulateur (coupure, autopiqûre), procéder comme ci-dessus et prendre les mesures médicales appropriées en fonction de la dose injectée.


* Recommandations pour l'élimination du matériel utilisé

Les aiguilles, les seringues et les flacons, qui ne doivent pas être vidés, seront placés, après usage, dans des récipients adaptés qui devront être incinérés.

Le matériel contaminé (tissu absorbant, gants, débris d'ampoule) doit être placé dans un sac intraversable et éliminé par incinération.

Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.

Mode d’administration
Voie(s) d'administration
  • INTRAMUSCULAIRE
  • INTRADERMIQUE
  • SOUS-CUTANEE
Modalité(s)
  • ADMINISTRER PAR VOIE INTRAMUSCULAIRE
  • OU
  • ADMINISTRER PAR VOIE INTRADERMIQUE
  • Cf. POSOLOGIE
* Mode d'administration

Ce médicament doit être administré dans le cadre d'une prise en charge globale multidisciplinaire par des médecins spécialistes ayant déjà une bonne expérience de l'utilisation de la toxine dans ces indications et avec un plateau technique adapté.

Les doses recommandées de ce médicament ne sont pas interchangeables avec les autres préparations de toxines botuliniques. Elles sont exprimées en UNITÉS ALLERGAN (voir rubrique Mises en gardes et précautions d'emploi") et sont différentes des autres préparations de toxine botulinique.

Si différentes présentations de ce médicament sont utilisées dans le cadre d'une procédure d'injection, une attention doit être apportée à l'utilisation de la bonne quantité de solvant en reconstituant le nombre d'unités par 0,1 ml déterminé. La quantité de solvant varie entre ce médicament dosé à 50 Unités Allergan, 100 Unités Allergan et 200 Unités Allergan. Chaque seringue sera étiquetée en conséquence.

- Intervalle minimum entre 2 séances d'injection :

La présence d'anticorps dirigés contre la toxine botulinique de type A peut réduire l'efficacité du traitement par ce médicament. En conséquence, par mesure de prudence, un intervalle minimum entre 2 séances d'injection doit être respecté :
- Pour l'indication dans l'hyperhidrose axillaire sévère ayant résisté aux traitements locaux : 4 mois.
- Pour l'indication traitement symptomatique local de la spasticité (hyperactivité musculaire) des membres supérieurs et/ou inférieurs chez l'adulte et l'enfant de 2 ans et plus : 3 mois.
- Pour les autres indications chez l'adulte et l'enfant de plus de 12 ans : 2 mois et 10 semaines pour le traitement du torticolis spasmodique.
- Pour l'indication dans l'hyperactivité vésicale chez l'adulte : lorsque les bénéfices de l'injection précédente s'estompent (en général, 6 mois) et en respectant un intervalle minimum de 3 mois.
- Pour l'indication dans l'hyperactivité détrusorienne neurologique chez l'adulte : lorsque les bénéfices de l'injection précédente s'estompent (en général, 9 mois) et en respectant un intervalle minimum de 3 mois.
- Pour l'indication dans la migraine chronique chez l'adulte : 3 mois.


- Technique d'injection

Voie intramusculaire stricte ou intradermique stricte suivant l'indication. Se reporter aux recommandations spécifiques à chaque indication, décrites plus bas.

De façon générale, la dose optimale comme le nombre de sites d'injection par muscle n'ont pas été établis pour toutes les indications. Dans ce cas, les schémas posologiques devront être établis individuellement par le praticien. Les doses optimales doivent toujours être établies par titration et ne doivent pas dépasser la dose maximale recommandée.

Après désinfection de la peau, la dose de ce médicament diluée est injectée à l'aide d'une aiguille stérile de calibre adapté au muscle à injecter.

Le guidage électromyographique peut augmenter la précision de l'injection : l'activité électrique enregistrée par la pointe de l'aiguille d'injection est utilisée comme guide pour le positionnement dans le muscle cible.

Ce guidage est impératif dans le traitement du strabisme.

Chez l'enfant, les injections de toxine botulinique doivent être administrées par des médecins spécialisés et ayant une forte expérience de ce traitement chez l'enfant. Ce traitement médicamenteux doit être inclus dans une prise en charge globale multidisciplinaire (associant neurologue, pédiatre, médecin de médecine physique et de réadaptation, chirurgien orthopédiste…) et associé à une prise en charge réadaptative.

Chez les patients adultes atteints d'hyperactivité vésicale, ce traitement médicamenteux par injection dans le détrusor doit être inclus dans une prise en charge globale multidisciplinaire associant médecin urologue et gynécologue-obstétricien ayant reçu une formation spécifique d'utilisation de la toxine botulinique dans cette indication sous la supervision d'un urologue. Les injections de toxine botulinique doivent être réalisées sous visualisation cystoscopique, via un cystoscope flexible ou rigide, en évitant le trigone.

Chez les patients adultes atteints d'hyperactivité détrusorienne neurologique, ce traitement médicamenteux par injection dans le détrusor doit être inclus dans une prise en charge globale multidisciplinaire associant médecin urologue et médecin de médecine physique et de réadaptation ayant reçu une formation spécifique d'utilisation de la toxine botulinique dans cette indication sous la supervision d'un urologue. Les injections de toxine botulinique doivent être réalisées sous visualisation cystoscopique, via un cystoscope flexible ou rigide, en évitant le trigone.

Pour les instructions concernant la reconstitution, la manipulation et l'élimination de ce médicament, voir rubrique "Précautions particulières d'élimination et de manipulation".

Après reconstitution, ce médicament ne doit être utilisé que pour une seule séance d'injections pour un seul patient.

- Blépharospasme
Utiliser une aiguille de 27 à 30 gauges.
Le guidage électromyographique n'est pas nécessaire.

- Spasme hémifacial
Les doses et la technique d'injection sont identiques à celles décrites pour le traitement du blépharoplasme unilatéral.
Un contrôle électromyographique peut être nécessaire pour identifier les petits muscles circulaires.
Les patients présentant un spasme hémifacial ou des troubles du VIIe nerf crânien seront traités comme pour un blépharospasme unilatéral ; les autres muscles affectés du visage étant injectés si besoin.

- Torticolis spasmodique
Utiliser une aiguille de 25, 27 ou 30 gauges(0,5, 0,4 ou 0,3 mm)
Lors des essais cliniques, le traitement du torticolis spasmodique consistait typiquement en l'injection de ce médicament dans le(s) muscle(s) sterno-cléido-mastoïdien(s), releveur(s) de l'omoplate, scalène, splénius de la tête, grand complexius, transversaire du cou, et/ou trapèze. Cette liste n'est pas exhaustive ; tout muscle responsable du contrôle de la position de la tête peut être impliqué et donc nécessiter un traitement.
La masse musculaire et le degré d'hypertrophie ou d'atrophie sont des facteurs à prendre en considération lors de la sélection de la dose appropriée. Les schémas d'activation musculaire peuvent changer spontanément en cas de torticolis spasmodique, sans changement de la présentation clinique de la dystonie.
En cas de difficulté pour isoler les muscles à injecter, les injections doivent être faites avec assistance électromyographique

- Strabisme
Utiliser une aiguille de 27 gauges longue de 40 mm.
Ce médicament est destiné à être injecté dans les muscles extra-oculaires en utilisant impérativement un guidage électromyographique (cf. Technique d'injection).
Afin de préparer l'oeil à l'injection de ce médicament, il est recommandé d'administrer quelques minutes avant l'injection, quelques gouttes d'anesthésique local et de décongestionnant oculaire.

- Adulte : traitement symptomatique local de la spasticité (hyperactivité musculaire) des membres supérieurs et/ou inférieurs
Utiliser une aiguille de 25, 27 ou 30 gauges pour les muscles superficiels et une aiguille plus longue pour les muscles plus profonds.
Afin d'isoler les muscles concernés, le recours à un guidage électromyographique ou à des techniques de stimulation nerveuse peut être utile. Le choix de plusieurs sites d'injection par muscle permet de répartir plus uniformément ce médicament et s'avère particulièrement utile pour les gros muscles.

- Enfant de 2 ans et plus : traitement symptomatique local de la spasticité (hyperactivité musculaire) des membres supérieurs et/ou inférieurs
Après reconstitution, ce médicament est injecté avec une aiguille stérile de 27 ou 30 gauges et de longueur adaptée aux muscles ciblés.
Pour localiser les muscles concernés, le recours à un guidage électromyographique ou à des techniques de stimulation nerveuse peut être utile.
Dans le traitement du pied en équin, deux injections sont faites dans chacun des chefs médial (interne) et latéral (externe) du muscle gastrocnémius (jumeau) atteint.

- Hyperhidrose axillaire
Utiliser une aiguille de 30 gauges.

- Adultes : dysfonctions vésicales
Au moment du traitement, les patients ne doivent pas présenter d'infection urinaire (voir rubrique "Contre-indications").
Un examen cyto-bactériologique des urines doit être systématiquement réalisé 5 jours avant le traitement. En cas de stérilité, une antibiothérapie prophylactique doit être administrée au patient 1 à 3 jours avant le traitement, le jour du traitement et 1 à 3 jours après le traitement. En cas de colonisation bactérienne asymptomatique, une antibiothérapie adaptée doit être initiée au moins 2 jours avant, poursuivie le jour du traitement et au moins 2 jours après.
Une interruption du traitement par antiagrégant plaquettaire est recommandée au moins 3 jours avant la procédure d'injection. Les patients sous anticoagulants doivent être pris en charge de façon appropriée pour réduire le risque de saignement.

. Adultes : hyperactivité vésicale
Les patients doivent être informés que des sondages intermittents propres pour vider leur vessie pourront être nécessaires. Ils doivent eux-mêmes ou leur entourage être capables de les réaliser (voir rubrique "Contre-indications").
Une instillation intra-vésicale d'une solution anesthésique diluée avec ou sans sédation associée peut être pratiquée avant l'injection selon les pratiques locales. En cas d'instillation d'anesthésique local, la vessie doit être drainée et rincée par une solution de chlorure de sodium stérile avant de poursuivre la procédure d'injection.
La solution reconstituée (voir rubrique "Précautions particulières d'élimination et de manipulation") est injectée dans le muscle détrusorien via un cystoscope flexible ou rigide, en évitant le trigone. La vessie doit être instillée avec une quantité suffisante de solution de chlorure de sodium pour permettre une visualisation adéquate des injections, tout en évitant une distension excessive.
L'aiguille doit être remplie avec approximativement 1 ml de solution reconstituée de ce médicament(selon la longueur de l'aiguille) avant le début des injections afin de vider l'air du volume mort.
L'aiguille doit être introduite environ 2 mm à l'intérieur du détrusor, et les injections de 0,5 ml doivent être réparties en 20 sites espacés d'environ 1 cm (voir schéma ci-dessous). La dernière injection doit être réalisée avec 1 ml de solution de chlorure de sodium stérile afin de s'assurer que la dose totale aura été injectée. Une fois les injections réalisées, la solution de chlorure de sodium utilisée pour la visualisation des parois de la vessie ne doit pas être drainée afin que le patient puisse démontrer sa capacité à uriner avant de quitter l'établissement de santé. Le patient doit rester en observation au moins 30 minutes après la séance d'injection et jusqu'au retour à une miction spontanée.

. Hyperactivité détrusorienne neurologique
Les patients doivent être informés que des sondages intermittents propres pour vider leur vessie seront nécessaires. Ils doivent eux-mêmes ou leur entourage être capables de les réaliser (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions particulières d'emploi").
Une instillation intravésicale d'une solution anesthésique diluée avec ou sans sédation associée, ou une anesthésie générale peut être pratiquée avant l'injection selon les pratiques locales. En cas d'instillation d'anesthésique local, la vessie doit être drainée et rincée par une solution de chlorure de sodium stérile avant de poursuivre la procédure d'injection.
L'injection est réalisée sous visualisation cystoscopique, via un cystoscope flexible ou rigide, en évitant le trigone. La vessie doit être instillée avec une quantité suffisante de solution de chlorure de sodium pour permettre une visualisation adéquate des injections, tout en évitant une distension excessive.
L'aiguille doit être remplie avec approximativement 1 ml (selon la longueur de l'aiguille) avant le début des injections afin de vider l'air du volume mort.
L'aiguille doit être introduite environ 2 mm à l'intérieur du détrusor, et les injections de 1 ml doivent être réparties en 30 sites espacés d'environ 1 cm (voir schéma). La dernière injection doit être faite avec 1 ml de solution de chlorure de sodium stérile afin de s'assurer que la dose totale aura été injectée. Une fois les injections réalisées, la solution de chlorure de sodium utilisée pour la visualisation des parois de la vessie doit être drainée. Le patient doit rester en observation au moins 30 minutes après la séance d'injection.

. Adultes : migraine chronique
Utiliser une aiguille de 30 gauges longue de 13 mm.
Les injections doivent être réparties sur 7 zones musculaires spécifiques de la tête / du cou, comme indiqué dans lees données ci-dessous. Une aiguille de 25 mm peut être nécessaire dans la région du cou pour les patients dont les muscles du cou sont extrêmement épais.
À l'exception du muscle procerus, qui doit être injecté en 1 site (ligne médiane), tous les muscles doivent être injectés bilatéralement avec la moitié des sites d'injection administrés du côté gauche et l'autre moitié du côté droit de la tête et du cou. Si une ou plusieurs localisations sont plus douloureuses, des injections supplémentaires peuvent être administrées unilatéralement ou bilatéralement dans un maximum de 3 groupes musculaires spécifiques (occipitalis, temporalis et trapezius), sans toutefois dépasser la dose maximale par muscle indiquée dans le tableau ci-dessous.
L'intervalle recommandé entre les traitements est de 3 mois. A l'issue des deux premiers cycles de traitement, la pertinence de poursuivre le traitement en l'absence d'efficacité doit être réévaluée avant chaque nouvelle séance de traitement.

Les sites d'injection sont répertoriés sur les schémas du RCP en rubrique "Posologie et mode d'administration".
Les groupes de muscles recommandés pour les injections supplémentaires facultatives sont indiqués sur les schémas du RCP en rubrique "Posologie et mode d'administration".

- Dans l'indications du CPC : Traitement de la douleur neuropathique chronique (depuis au moins 6 mois) périphérique bien localisée (surface < ou = 240 cm²) en tant que traitement adjuvant chez les patients adultes insuffisamment soulagés ou réfractaires aux autres traitements.
. Adminitration par voie sous-cutanée
. L'intervalle entre deux séances d'injections est de 12 semaines.
. Pour la préparation du produit, consulter le PUT-SP ci-joint.
Référence(s) officielle(s)

Contre indications
- Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP)
Terrain N° 1 HYPERSENSIBILITE
  • TRT PAR TOXINE BOTULIQUE
  • HYPERSENSIBILITE A L'UN DES EXCIPIENTS
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM française 07/09/2023
CIM 10
  • Allergie, sans précision T784
  • Effet indésirable d'un médicament, sans précision T887
  • Antécédents personnels d'allergie à d'autres médicaments et substances biologiques Z888
  • Effets indésirables des excipients pharmaceutiques au cours de leur usage thérapeutique Y574

Terrain N° 2 MYASTHENIE
  • MYASTHENIE SEVERE
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM française 07/09/2023
CIM 10
  • Myasthénie G700

Terrain N° 3 INFECTION
  • INFECTION LOCALE
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM française 07/09/2023
CIM 10
  • Infection bactérienne, siège non précisé A49
  • Maladies infectieuses, autres et non précisées B99
  • Non attribuable ..

Terrain N° 4 INFECTION URINAIRE
  • INFECTION URINAIRE AIGUE
  • INFECTION URINAIRE CHRONIQUE
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM française 07/09/2023
CIM 10
  • Cystite N30
  • Infection des voies urinaires, siège non précisé N390

Terrain N° 5 RETENTION URINAIRE
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM française 07/09/2023
CIM 10
  • Rétention d'urine R33

Terrain N° 6 GROSSESSE
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • Cf. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
En conséquence, la toxine botulinique ne doit pas être utilisée pendant la grossesse et chez les femmes en âge de procréer n'utilisant pas de moyens de contraception, sauf nécessité majeure.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM française 07/09/2023
CIM 10
  • Grossesse confirmée Z321

Terrain N° 7 ALLAITEMENT
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
  • Cf. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
L'allaitement n'est pas recommandé pendant le traitement.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM française 07/09/2023
CIM 10
  • Soins et examens de l'allaitement maternel Z391

Terrain N° 8 AUTRE TRAITEMENT EN COURS
  • TRT PAR AMINOSIDE
  • TRT PAR CURARE
  • TRT PAR ANTICHOLINESTERASIQUE
Niveau(x)
  • UTILISATION DECONSEILLEE
  • Cf. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM française 07/09/2023
CIM 10
  • Non concerné .
Terrain N° 9 OBSTACLE VOIES URINAIRES EXCRETRICES
Niveau(x)
  • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM française 07/09/2023
CIM 10
  • Uropathie obstructive et par reflux N13




Commentaires du RCP
La toxine botulinique est contre-indiquée dans les situations suivantes :

- hypersensibilité à la toxine botulinique ou aux autres excipients.
- myasthénie grave,
- en présence d'une infection au(x) site(s) d'injection.

Dans le traitement des patients atteints de dysfonctions vésicales associées à une incontinence urinaire, ce médicament est également contre-indiqué :
- chez les patients présentant une infection de l'appareil urinaire au moment du traitement,
- chez les patients présentant une rétention urinaire aigüe ou chronique chez lesquels le sondage intermittent est contre-indiqué ou refusé par le patient.
Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM française 07/09/2023
Mises en garde et précautions d'emploi
- Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP)
Terrain N° 1 QUEL QUE SOIT LE TERRAIN
    Niveau(x)
    • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
    • RESPECTER LES MODALITES DE MANIPULATION
    • RESPECTER LES MODALITES D'ADMINISTRATION
    • Cf. RECONSTITUTION/ADMINISTRATION
    • RESPECTER LA POSOLOGIE
    • RISQUE DE TROUBLE MUSCULAIRE
    • UTILISER AVEC PRUDENCE
    • TRAITEMENT EN SERVICE SPECIALISE
    • SURVEILLANCE CLINIQUE
    • RISQUE DE REACTION IMMUNITAIRE
    • RISQUE DE TROUBLE RESPIRATOIRE
    • RISQUE D'EMERGENCE DE RESISTANCE
    • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
    • RISQUE DE RETENTION URINAIRE
    • SURVEILLANCE TAUX ANTICORPS
    • RISQUE DE REACTION ANAPHYLACTIQUE
    • RISQUE DE MALADIE SERIQUE
    • RISQUE DE REACTION CUTANEE
    • RISQUE FATAL
    • RISQUE D'INFECTION
    • RISQUE DE DOULEUR
    • RISQUE DE REACTION INFLAMMATOIRE
    • RISQUE DE PARESTHESIE
    • RISQUE D'OEDEME
    • RISQUE D'ECCHYMOSE
    • RISQUE HEMORRAGIQUE / DE SAIGNEMENT
    • RISQUE DE SYNCOPE
    • RISQUE D'HYPOTENSION
    • RISQUE CARDIOVASCULAIRE
    • RISQUE DE DYSPNEE
    • RISQUE DE PERTE DE POIDS
    • RISQUE DE DESHYDRATATION
    Référence(s) officielle(s)
    • Rectificatif AMM française 07/09/2023
    CIM 10
    • Non concerné .

    Terrain N° 2 SUJET AGE
      Niveau(x)
      • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
      • REDUIRE LA POSOLOGIE
      • UTILISER AVEC PRUDENCE
      Référence(s) officielle(s)
      • Rectificatif AMM française 07/09/2023
      CIM 10
      • Non concerné .

      Terrain N° 3 NEUROPATHIE PERIPHERIQUE
      • NEUROPATHIE PERIPHERIQUE ATCD PERSONNEL
      Niveau(x)
      • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
      • REDUIRE LA POSOLOGIE
      • UTILISER AVEC PRUDENCE
      Référence(s) officielle(s)
      • Rectificatif AMM française 07/09/2023
      CIM 10
      • Polynévrite, sans précision G629
      • Antécédents personnels de maladies du système nerveux et des organes des sens Z866

      Terrain N° 4 DYSPHAGIE
        Niveau(x)
        • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
        • UTILISER AVEC PRUDENCE
        • SURVEILLANCE CLINIQUE
        • Cf. EFFETS INDESIRABLES
        Référence(s) officielle(s)
        • Rectificatif AMM française 07/09/2023
        CIM 10
        • Dysphagie R13

        Terrain N° 5 PNEUMOPATHIE
          Niveau(x)
          • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
          • UTILISER AVEC PRUDENCE
          • SURVEILLANCE CLINIQUE
          • Cf. EFFETS INDESIRABLES
          Référence(s) officielle(s)
          • Rectificatif AMM française 07/09/2023
          CIM 10
          • Pneumopathies virales, non classées ailleurs J12
          • Pneumonie due à Streptococcus pneumoniae J13
          • Pneumopathie due à Haemophilus influenzae J14
          • Pneumopathies bactériennes, non classées ailleurs J15
          • Pneumopathie due à d'autres micro-organismes infectieux, non classée ailleurs J16
          • Pneumopathie à micro-organisme non précisé J18
          • Autres maladies pulmonaires obstructives chroniques J44
          • Maladies du poumon dues à des agents externes J60-J70

          Terrain N° 6 ASTHENIE
            Niveau(x)
            • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
            • UTILISER AVEC PRUDENCE
            • SURVEILLANCE CLINIQUE
            • Cf. EFFETS INDESIRABLES
            Référence(s) officielle(s)
            • Rectificatif AMM française 07/09/2023
            CIM 10
            • Malaise et fatigue R53

            Terrain N° 7 NEUROPATHIE
              Niveau(x)
              • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
              • BILAN NEUROLOGIQUE AVANT TRAITEMENT
              • ASSOCIER A D'AUTRES THERAPEUTIQUES
              • UTILISER AVEC PRUDENCE
              • SURVEILLANCE CLINIQUE
              Référence(s) officielle(s)
              • Rectificatif AMM française 07/09/2023
              CIM 10
              • Autres polynévrites G62

              Terrain N° 8 LAMBERT-EATON SYNDROME
                Niveau(x)
                • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                • UTILISER AVEC PRUDENCE
                • SURVEILLANCE CLINIQUE
                Référence(s) officielle(s)
                • Rectificatif AMM française 07/09/2023
                CIM 10
                • Syndrome myasthénique au cours de maladies endocriniennes G730

                Terrain N° 9 SCLEROSE LATERALE AMYOTROPHIQUE
                  Niveau(x)
                  • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                  • UTILISER AVEC PRUDENCE
                  • SURVEILLANCE CLINIQUE
                  Référence(s) officielle(s)
                  • Rectificatif AMM française 07/09/2023
                  CIM 10
                  • Maladies du neurone moteur G122

                  Terrain N° 10 TROUBLE NEUROLOGIQUE
                    Niveau(x)
                    • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                    • UTILISER AVEC PRUDENCE
                    • SURVEILLANCE CLINIQUE
                    Référence(s) officielle(s)
                    • Rectificatif AMM française 07/09/2023
                    CIM 10
                    • Maladies du système nerveux 06

                    Terrain N° 11 TROUBLE DE LA DEGLUTITION
                      Niveau(x)
                      • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                      • PREVENIR LE MEDECIN
                      • A ADMINISTRER SOUS CONTROLE MEDICAL
                      • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
                      Référence(s) officielle(s)
                      • Rectificatif AMM française 07/09/2023
                      CIM 10
                      • Dysphagie R13

                      Terrain N° 12 ATTEINTE RESPIRATOIRE
                        Niveau(x)
                        • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                        • A ADMINISTRER SOUS CONTROLE MEDICAL
                        • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
                        • SURVEILLANCE RESPIRATOIRE
                        • UTILISER AVEC PRUDENCE
                        • SURVEILLANCE CLINIQUE
                        • PREVENIR LE MEDECIN
                        Référence(s) officielle(s)
                        • Rectificatif AMM française 07/09/2023
                        CIM 10
                        • Maladies de l'appareil respiratoire 10

                        Terrain N° 13 ATTEINTE CARDIOVASCULAIRE
                          Niveau(x)
                          • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                          • RISQUE FATAL
                          Référence(s) officielle(s)
                          • Rectificatif AMM française 07/09/2023
                          CIM 10
                          • Maladies de l'appareil circulatoire 09

                          Terrain N° 14 ARYTHMIE CARDIAQUE
                            Niveau(x)
                            • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                            • RISQUE FATAL
                            Référence(s) officielle(s)
                            • Rectificatif AMM française 07/09/2023
                            CIM 10
                            • Autres arythmies cardiaques I49
                            • Anomalies du rythme cardiaque R00

                            Terrain N° 15 INFARCTUS DU MYOCARDE
                              Niveau(x)
                              • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                              • RISQUE FATAL
                              Référence(s) officielle(s)
                              • Rectificatif AMM française 07/09/2023
                              CIM 10
                              • Infarctus aigu du myocarde I21
                              • Infarctus du myocarde à répétition I22
                              • Infarctus du myocarde, ancien I252

                              Terrain N° 16 CONVULSIONS
                              • CONVULSIONS ANTECEDENT PERSONNEL
                              Niveau(x)
                              • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                              • RISQUE D'AGGRAVATION DE LA PATHOLOGIE
                              Référence(s) officielle(s)
                              • Rectificatif AMM française 07/09/2023
                              CIM 10
                              • Convulsions, non classées ailleurs R56
                              • Antécédents personnels de maladies du système nerveux et des organes des sens Z866

                              Terrain N° 17 ALTERATION DE L'ETAT GENERAL
                                Niveau(x)
                                • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
                                Référence(s) officielle(s)
                                • Rectificatif AMM française 07/09/2023
                                CIM 10
                                • Malaise et fatigue R53

                                Terrain N° 18 GLAUCOME
                                • GLAUCOME ANGLE FERME CHRONIQUE
                                • GLAUCOME ANGLE FERME AIGU
                                • ANGLE IRIDOCORNEEN ETROIT
                                Niveau(x)
                                • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                • UTILISER AVEC PRUDENCE
                                Référence(s) officielle(s)
                                • Rectificatif AMM française 07/09/2023
                                CIM 10
                                • Glaucome H40-H42
                                • Glaucome (primitif) à angle étroit H402
                                • Glaucome médicamenteux H406
                                • Non attribuable ..

                                Terrain N° 19 TROUBLE MICTIONNEL
                                  Niveau(x)
                                  • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                  • PREVENIR LE MEDECIN
                                  Référence(s) officielle(s)
                                  • Rectificatif AMM française 07/09/2023
                                  CIM 10
                                  • Autres troubles de la miction R391
                                  Terrain N° 20 ALTERATION DE L'ETAT GENERAL
                                    Niveau(x)
                                    • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                    • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
                                    • UTILISER AVEC PRUDENCE
                                    Référence(s) officielle(s)
                                    • Rectificatif AMM française 07/09/2023
                                    CIM 10
                                    • Malaise et fatigue R53




                                    - Commentaires du RCP :
                                    La concentration de la solution reconstituée de ce médicament est exprimée en unités Allergan.

                                    Etant donné l'absence d'harmonisation des systèmes d'unités pour les différentes toxines botuliniques commercialisées, il est nécessaire de faire preuve d'une extrême prudence au cas où le passage d'une toxine botulinique d'un laboratoire pharmaceutique à la toxine botulinique d'un autre laboratoire pharmaceutique s'avérerait nécessaire.


                                    * Recommandations pour la reconstitution du produit

                                    La préparation du produit doit être réalisée dans un local approprié et par du personnel expérimenté (cf. rubrique "Précautions particulières d'élimination et de manipulation").


                                    * Recommandations en cas d'incident lors de la manipulation de la toxine

                                    En cas d'incident lors de la manipulation de la toxine, des mesures appropriées doivent être prises (voir rubrique Précautions particulières d'élimination et de manipulation).

                                    L'injection doit être réalisée par un médecin spécialiste ayant une bonne expérience de l'utilisation de la toxine botulinique dans les indications prévues par l'autorisation de mise sur le marché.

                                    Les doses recommandées et les fréquences d'administration ne doivent pas être dépassées en raison du risque de surdosage, de faiblesse musculaire excessive, de diffusion de la toxine à distance du site d'administration et de formation d'anticorps neutralisants (voir rubrique Posologie et mode d'administration). La dose initiale pour le traitement de patients naïfs doit correspondre à la plus faible dose recommandée pour l'indication considérée.

                                    L'existence d'antécédents d'atteinte neurogène de la face (paralysie faciale, polyradiculonévrite...) nécessite lors de la première injection, d'utiliser des doses égales au quart de la dose recommandée.

                                    Les professionnels de santé comme les patients doivent savoir que des effets indésirables peuvent survenir même si les injections précédentes ont été bien tolérées. Toutes les précautions doivent être prises lors de chaque administration.

                                    Des effets indésirables, liés à la diffusion de la toxine à distance du site d'administration, ont été rapportés (voir rubrique Effets indésirables), ayant parfois conduit à des décès suite à une dysphagie, une pneumonie et/ou une asthénie significative. Les symptômes sont cohérents avec le mécanisme d'action de la toxine botulinique et ont été rapportés quelques heures à quelques semaines après l'injection. Le risque d'apparition de ces symptômes est probablement plus important chez les patients présentant des pathologies sous-jacentes ou des comorbidités qui les prédisposent à ces symptômes, notamment les enfants et les patients adultes traités pour spasticité, et recevant de fortes doses.

                                    Les patients traités à dose thérapeutique peuvent aussi présenter une faiblesse musculaire excessive.

                                    Les patients âgés et les patients affaiblis doivent être traités avec prudence. Généralement, les études cliniques menées avec ce médicament n'ont pas identifié de différences dans la réponse au traitement entre les patients âgés et les patients plus jeunes. La sélection de la dose pour un patient âgé doit se faire avec prudence en commençant généralement par la dose la plus faible de l'intervalle de dose recommandé.

                                    Le rapport bénéfice/risque doit être évalué pour chaque patient avant tout traitement par ce médicament.

                                    Une dysphagie a également été rapportée après injection dans des sites autres que les muscles cervicaux (voir rubrique Mises en gardes et précautions d'emploi Torticolis spasmodique).

                                    Ce médicament ne sera utilisé qu'avec d'extrêmes précautions et sous surveillance étroite chez les patients ayant des manifestations infracliniques ou cliniques d'anomalie de la transmission neuromusculaire, par exemple une myasthénie grave ou un syndrome de Lambert-Eaton, chez les patients présentant des neuropathies périphériques motrices (telles que sclérose latérale amyotrophique ou neuropathie motrice) et chez les patients avec des troubles neurologiques sous-jacents. Ces patients peuvent présenter une sensibilité accrue aux médicaments tels que ce médicament, même à des doses thérapeutiques, avec pour résultat une faiblesse musculaire excessive et un risque élevé d'effets systémiques cliniquement significatifs, y compris une dysphagie sévère et une atteinte de la fonction respiratoire.

                                    La toxine botulinique doit être utilisée par des médecins spécialistes et uniquement si le bénéfice du traitement est supérieur aux risques.

                                    Les patients ayant des antécédents de dysphagie et d'aspiration pulmonaire doivent être traités avec la plus grande prudence.

                                    Les patients et leur entourage doivent être avertis de ces risques et de la nécessité d'une prise en charge médicale immédiate en cas de troubles de la déglutition, de troubles du langage ou de troubles respiratoires.

                                    Comme pour tout traitement permettant à des patients précédemment sédentarisés de reprendre des activités, il est nécessaire de leur conseiller une reprise d'activité progressive.

                                    Une connaissance de l'anatomie et de toute altération de l'anatomie due à des interventions chirurgicales antérieures, est nécessaire avant l'administration de ce médicament, et l'injection dans des structures anatomiques fragilisées doit être évitée.

                                    Un pneumothorax lié à la procédure d'injection a été rapporté suite à l'administration de ce médicament au niveau du thorax. La prudence est recommandée lors d'injections proches des poumons, particulièrement au niveau des apex pulmonaires ou d'autres structures anatomiques sensibles.

                                    Des effets indésirables graves d'évolutions fatales ont été rapportés chez des patients ayant reçu des injections hors AMM de ce médicament directement dans les glandes salivaires, la sphère oro-linguo-pharyngée, l'oesophage et l'estomac. Certains patients présentaient une dysphagie ou une faiblesse significative.

                                    Des réactions d'hypersensibilité grave et/ou immédiate, incluant anaphylaxie, maladie sérique, urticaire, oedème des tissus mous et dyspnée, ont été rarement rapportées. Certaines de ces réactions ont été rapportées après utilisation de ce médicament seul ou en association à d'autres produits impliqués dans des réactions similaires. En cas de survenue d'une telle réaction, les injections de ce médicament doivent être arrêtées et un traitement médical approprié, tel que l'adrénaline, doit être immédiatement instauré. Un cas d'anaphylaxie a été rapporté dans lequel le patient est décédé, après avoir reçu une injection de ce médicament inadéquatement dilué dans 5 ml de lidocaïne à 1%.

                                    Comme pour toute injection, des traumatismes liés à la procédure sont possibles. Une injection peut entraîner localement une infection, une douleur, une inflammation, des paresthésies, une hypoesthésie, une sensibilité, un gonflement, un érythème, et/ou un saignement/une ecchymose. La douleur et/ou l'anxiété liées à l'aiguille peuvent entraîner des réactions vasovagales telles que syncope, hypotension etc.

                                    Des précautions sont nécessaires en cas d'utilisation de ce médicament en présence d'une inflammation au(x) site(s) proposé(s) d'injection, ou d'une faiblesse excessive ou d'une atrophie du muscle cible. Des précautions sont également nécessaires en cas d'utilisation de ce médicament pour traiter des patients ayant une neuropathie motrice périphérique (telle qu'une sclérose latérale amyotrophique ou une neuropathie motrice).

                                    Des effets indésirables impliquant le système cardiovasculaire, dont arythmie et infarctus du myocarde, pouvant parfois être fatals, ont été également rapportés. Certains de ces patients présentaient des facteurs de risque, dont une maladie cardiovasculaire.

                                    De nouvelles crises convulsives ou des convulsions récurrentes ont été rapportées, typiquement chez des patients prédisposés à de tels événements. La relation exacte de ces événements avec l'injection de toxine botulinique n'a pas été établie. Les cas recueillis chez l'enfant concernaient principalement des patients atteints de paralysie cérébrale traités pour une spasticité.

                                    La formation d'anticorps neutralisants contre la toxine botulinique de type A est susceptible de réduire l'efficacité du traitement par ce médicament en inactivant l'action biologique de la toxine. Les résultats de certaines études suggèrent que des injections de ce médicament à des intervalles plus courts ou à des doses plus élevées pourraient conduire à une incidence plus élevée de formation d'anticorps.

                                    Le cas échéant, le potentiel de formation d'anticorps peut être minimisé en injectant la dose minimale efficace en respectant les intervalles les plus longs cliniquement recommandés entre les injections.

                                    Les variations dans la réponse clinique constatée lors d'injections répétées de ce médicament (comme avec les autres toxines botuliniques) peuvent résulter des différences entre les procédures de reconstitution, les intervalles entre les injections, les muscles injectés et les faibles variations des valeurs d'activité de la toxine en fonction du test biologique utilisé.

                                    Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par flacon, c.-à-d. qu'il est essentiellement " sans sodium ".


                                    * Population pédiatrique

                                    La sécurité et l'efficacité de ce médicament dans des indications autres que celle décrites dans la rubrique Interactions pour la population pédiatrique n'ont pas été établies. De très rares cas de pharmacovigilance de possible diffusion de la toxine à distance du site d'injection ont été rapportés après la commercialisation de ce médicament chez des patients pédiatriques présentant des comorbidités, principalement une paralysie cérébrale. Généralement, la dose utilisée dans ce cas était au-dessus de celle recommandée (voir rubrique Effets indésirables).

                                    De très rares cas spontanés de décès parfois associés à une pneumonie d'inhalation ont concerné des enfants atteints d'infirmité motrice cérébrale sévère, après traitement par la toxine botulinique, dont des cas d'utilisation hors AMM (par exemple dans la région du cou). Une précaution extrême est nécessaire lors du traitement de patients pédiatriques ayant un déficit neurologique significatif, une dysphagie, ou des antécédents récents de pneumonie par inhalation ou de pneumopathie.

                                    Le traitement de patients présentant un mauvais état général ne doit se faire que si le bénéfice potentiel est supérieur aux risques.

                                    Dans la déformation dynamique du pied en équin chez les enfants présentant une infirmité motrice cérébrale, une évaluation fonctionnelle initiale précise doit être effectuée en milieu spécialisé. Elle permet :
                                    - d'évaluer la pertinence de l'indication :
                                    . spasticité prédominante,
                                    . absence de faiblesse musculaire parfois masquée par l'hypertonie. Cette faiblesse pourrait être aggravée par une injection de toxine botulinique,
                                    . absence de rétraction fixée importante ou de cicatrice post-chirurgicale rendant inutile une injection de toxine botulinique,
                                    - de déterminer les différentes composantes du traitement (kinésithérapie, port d'attelles...),
                                    - d'adapter le traitement en fonction de l'évolution du résultat de l'évaluation.


                                    * Blépharospasme

                                    La diminution du clignement à la suite de l'injection de la toxine botulinique dans le muscle orbiculaire peut conduire à une exposition prolongée de la cornée, à une lésion épithéliale persistante et à une ulcération de la cornée en particulier chez les patients ayant présenté une paralysie faciale. Dans ce cas, des mesures préventives et curatives doivent être prises.

                                    Un examen attentif de la sensibilité cornéenne des yeux ayant été opérés précédemment doit être réalisé, il ne faut pas effectuer d'injection dans la région de la paupière inférieure afin d'éviter un ectropion et un traitement efficace de toute lésion épithéliale est requis. Ceci peut nécessiter l'utilisation de gouttes oculaires protectrices, d'une pommade, de lentilles de contact thérapeutiques souples, ou la fermeture de l'oeil par un patch occlusif ou d'autres moyens.

                                    Des ecchymoses surviennent aisément dans les tissus mous palpébraux. Ceci peut être minimisé en appliquant une légère pression au site d'injection immédiatement après celle-ci.

                                    En raison de l'action anticholinergique de la toxine botulinique, des précautions sont nécessaires lors du traitement de patients à risque de glaucome à angle fermé, y compris les patients ayant des angles anatomiquement étroits.

                                    - Torticolis spasmodique

                                    Les patients atteints de torticolis spasmodique (dystonie cervicale) doivent être informés de la possibilité de survenue d'une dysphagie, laquelle peut être très légère mais peut également être sévère. La dysphagie peut persister durant deux à trois semaines après l'injection, mais a été rapportée jusqu'à cinq mois post-injection. Du fait de la dysphagie, il existe un risque potentiel d'aspiration pulmonaire, de dyspnée et occasionnellement de nécessité d'alimentation par sonde gastrique. De très rares cas de dysphagie ayant entraîné une pneumopathie d'inhalation et un décès ont été rapportés.

                                    La limitation de la dose injectée dans le muscle sterno-cléido-mastoïdien à moins de 100 Unités pourrait diminuer la survenue de dysphagie. Il a été rapporté que les patients ayant une masse musculaire cervicale plus faible, ou que les patients recevant des injections sterno-cléido-mastoïdiennes bilatérales, présentaient un risque plus élevé de dysphagie.

                                    La dysphagie est attribuée à la diffusion de la toxine aux muscles oesophagiens. Des injections dans le releveur de l'omoplate pourraient être associées à un risque accru d'infection des voies respiratoires supérieures et de dysphagie.

                                    Une dysphagie pourrait contribuer à une diminution de la prise alimentaire et hydrique, avec pour conséquence une perte de poids et une déshydratation. Les patients ayant une dysphagie infraclinique pourraient encourir un risque accru de dysphagie plus sévère après une injection de ce médicament.

                                    - Spasticité des membres supérieurs/inférieurs chez l'enfant de plus de 2 ans et chez l'adulte

                                    Dans le traitement symptomatique local de la spasticité (hyperactivité musculaire) des membres supérieurs et/ou inférieurs, ce médicament n'a été étudié qu'en association avec les traitements habituels, et ne vise pas à les remplacer. Il est peu probable que ce médicament puisse améliorer la mobilité d'une articulation bloquée par une contracture fixée.

                                    Des cas de décès post-commercialisation ont été rapportés (parfois associés à des pneumopathies d'inhalation) et de diffusion de la toxine à distance du site d'injection chez des enfants présentant des co-morbidités, principalement une infirmité motrice cérébrale après traitement par toxine botulinique (Voir les mises en garde de la rubrique "Mises en gardes et précautions d'emploi" - Population pédiatrique ).

                                    - Hyperhidrose axillaire

                                    Le recueil des antécédents médicaux et un examen clinique, ainsi que des explorations spécifiques supplémentaires le cas échéant, sont nécessaires pour éliminer des causes potentielles d'hyperhidrose secondaire (telles qu'une hyperthyroïdie ou un phéochromocytome). Ceci évitera le traitement symptomatique de l'hyperhidrose sans diagnostic et/ou le traitement de la pathologie sous-jacente.

                                    - Dans le traitement des patients atteints de dysfonctions vésicales :

                                    Les précautions médicales d'usage doivent être mises en oeuvre lors de la cystoscopie.

                                    . Chez les patients atteints d'hyperactivité vésicale :

                                    Le volume résiduel d'urine post-mictionnel doit être évalué pendant les 2 semaines suivant le traitement puis de façon périodique selon avis médical jusqu'à 12 semaines. Les patients doivent être avertis de contacter leur médecin s'ils présentent des difficultés mictionnelles car les sondages intermittents seront nécessaires.

                                    Les hommes atteints d'hyperactivité vésicale et présentant des signes ou symptômes d'obstruction urinaire ne doivent pas être traités par ce médicament.

                                    . Chez les patients atteints d'hyperactivité détrusorienne neurologique :

                                    Le traitement de l'hyperactivité détrusorienne neurologique par injection intradétrusorienne de ce médicament peut conduire à une rétention urinaire et nécessiter que le patient utilise un sondage intermittent propre pour vider la vessie.

                                    Par conséquent, les patients doivent être informés et doivent accepter que des sondages intermittents propres pour vider leur vessie seront nécessaires. Ils doivent, eux-mêmes ou leur entourage, être capables de les réaliser.

                                    Chez les patients conservant des mictions spontanées au moins partielles, le volume résiduel d'urine post-mictionnel doit être évalué pendant les 2 semaines suivant le traitement puis de façon périodique selon avis médical jusqu'à 12 semaines. Les patients doivent être avertis de contacter leur médecin s'ils présentent des difficultés mictionnelles car les sondages intermittents seront nécessaires.

                                    Une hyper-réflexie autonome associée à la procédure de cystoscopie et d'injection dans le détrusor peut survenir chez les patients traités pour hyperactivité détrusorienne neurologique. Une prise en charge médicale appropriée et rapide peut alors être nécessaire.

                                    . Chez les patients atteints de migraine chronique :

                                    La sécurité et l'efficacité de ce médicament n'ont pas été établies dans la prophylaxie des céphalées chez les patients atteints de migraine épisodique (céphalées < 15 jours par mois) ou sur les céphalées de tension chroniques.

                                    La cause la plus fréquente de symptômes évocateurs d'une migraine chronique est l'abus médicamenteux. Environ la moitié des patients ayant apparemment une migraine chronique reviennent à une migraine épisodique après le sevrage médicamenteux.
                                    Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM française 07/09/2023
                                    Non contre-indications
                                    Terrain N° 1
                                    • PORPHYRIE HEPATIQUE
                                    • PORPHYRIE HEPATIQUE MALADIE
                                    Niveau(x)
                                    • NON CONTRE-INDICATION
                                    • INFO DU CENTRE FRANCAIS DES PORPHYRIES
                                    • SITE WEB HTTP://www.porphyrie.net
                                    La prise de certains médicaments peut déclencher une crise de porphyrie aigüe ou une éruption cutanée de bulles. Chez les porteurs de porphyries aigüe ou cutanée, la maladie demeure quiescente la plupart du temps. Les symptômes ne se manifestent généralement que lorsque plusieurs facteurs interagissent pour abaisser le seuil d'activation. L'âge, le sexe, de même que l'activité enzymatique résiduelle, déterminent la sensibilité aux agents qui peuvent précipiter la survenue des signes cliniques.

                                    La vulnérabilité du patient à l'action des agents porphyrinogènes augmente si certains facteurs entrent en jeu, notamment un équilibre calorique négatif, une infection en cours, un stress physique ou psychologique, la consommation d'alcool, l'exposition à un solvant organique ou un traitement avec un médicament ou des hormones sexuelles potentiellement porphyrinogènes.

                                    Chez les femmes, la sensibilité augmente également durant les périodes de bouleversement hormonal, par exemple durant la période prémenstruelle, au cours du premier mois de grossesse et dans la période précédant ou suivant l'accouchement.

                                    Les médicaments sont classés en trois catégories distinctes selon leur compatibilité avec les porphyries : ils sont autorisés, interdits ou non-classés.

                                    Cette classification constitue une forme de conseil qui repose sur une évaluation précise de l'expérience clinique internationale, des cas cliniques publiés, de la liste des médicaments publiée antérieurement et des considérations théoriques. Cependant, la qualité des comptes-rendus de patients utilisés dans ces évaluations est souvent insatisfaisante. Les évidences cliniques disponibles pour la plupart des évaluations sont également insuffisantes. De plus, les modèles théoriques sur les mécanismes d'actions des médicaments utilisées dans les porphyries sont encore incomplets.

                                    Le médicament de première intention pour un porteur de porphyrie hépatique aigüe est toujours celui classé comme autorisé.

                                    En cas de doute, contactez le Centre Français des Porphyries.
                                    CIM10
                                    • Autres porphyries E802
                                    • Anomalies du métabolisme de la porphyrine et de la bilirubine E80

                                    Terrain N° 2
                                    • PORPHYRIE CUTANEE
                                    Niveau(x)
                                    • NON CONTRE-INDICATION
                                    • INFO DU CENTRE FRANCAIS DES PORPHYRIES
                                    • SITE WEB HTTP://www.porphyrie.net
                                    La prise de certains médicaments peut déclencher une crise de porphyrie aigüe ou une éruption cutanée de bulles. Chez les porteurs de porphyries aigüe ou cutanée, la maladie demeure quiescente la plupart du temps. Les symptômes ne se manifestent généralement que lorsque plusieurs facteurs interagissent pour abaisser le seuil d'activation. L'âge, le sexe, de même que l'activité enzymatique résiduelle, déterminent la sensibilité aux agents qui peuvent précipiter la survenue des signes cliniques.

                                    La vulnérabilité du patient à l'action des agents porphyrinogènes augmente si certains facteurs entrent en jeu, notamment un équilibre calorique négatif, une infection en cours, un stress physique ou psychologique, la consommation d'alcool, l'exposition à un solvant organique ou un traitement avec un médicament ou des hormones sexuelles potentiellement porphyrinogènes.

                                    Chez les femmes, la sensibilité augmente également durant les périodes de bouleversement hormonal, par exemple durant la période prémenstruelle, au cours du premier mois de grossesse et dans la période précédant ou suivant l'accouchement.

                                    Les médicaments sont classés en trois catégories distinctes selon leur compatibilité avec les porphyries : ils sont autorisés, interdits ou non-classés.

                                    Cette classification constitue une forme de conseil qui repose sur une évaluation précise de l'expérience clinique internationale, des cas cliniques publiés, de la liste des médicaments publiée antérieurement et des considérations théoriques. Cependant, la qualité des comptes-rendus de patients utilisés dans ces évaluations est souvent insatisfaisante. Les évidences cliniques disponibles pour la plupart des évaluations sont également insuffisantes. De plus, les modèles théoriques sur les mécanismes d'actions des médicaments utilisées dans les porphyries sont encore incomplets.

                                    Le médicament de première intention pour un porteur de porphyrie hépatique aigüe est toujours celui classé comme autorisé.

                                    En cas de doute, contactez le Centre Français des Porphyries.
                                    CIM10
                                    • Porphyrie cutanée tardive E801
                                    Interactions médicamenteuses
                                    Théoriquement, l'effet de la toxine botulinique peut être potentialisé par d'autres médicaments (aminosides, curares, anticholinestérasiques, etc.) interférant directement ou indirectement avec la transmission neuromusculaire.

                                    L'utilisation de tels médicaments doit se faire avec prudence chez les patients traités par toxine botulinique.

                                    L'effet de l'administration, concomitante ou séparée de plusieurs mois, de différents sérotypes de neurotoxine botulinique, n'est pas connu. Une faiblesse neuromusculaire excessive peut être exacerbée par l'administration d'une autre toxine botulinique avant la disparition totale des effets de la toxine botulinique administrée précédemment.

                                    Aucune étude d'interaction n'a été réalisée. Aucune interaction cliniquement significative n'a été rapportée.

                                    Population pédiatrique :
                                    Les études d'interaction n'ont été réalisées que chez l'adulte.
                                     
                                    Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM française 07/09/2023
                                    Grossesse
                                    Recommandations et conduites à tenir
                                     
                                    Effet spécialité
                                    Niveau(x) de risque
                                    • ADMINISTRATION DECONSEILLEE
                                    • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES

                                    On ne dispose pas de données pertinentes concernant l'utilisation de la toxine botulinique de type A chez la femme enceinte. Les études chez l'animal ont montré une toxicité de la reproduction (voir rubrique "Données de sécurité préclinique"). En clinique, il n'existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou fœtotoxique de la toxine botulinique lorsqu'elle est administrée pendant la grossesse dans l'espèce humaine.

                                    En conséquence, la toxine botulinique ne doit pas être utilisée pendant la grossesse sauf nécessité majeure.
                                    Conduite à tenir chez la femme enceinte
                                    • FAIRE SURVEILLANCE PRENATALE ORIENTEE
                                    Référence(s) officielle(s) : Rectificatif AMM française 07/09/2023

                                    Femme en âge de procréer
                                    Recommandations et conduites à tenir
                                    Recommandations
                                    • UTILISER UNE CONTRACEPTION EFFICACE
                                    • OU---
                                    • ADMINISTRATION DECONSEILLEE
                                    • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
                                    Il n'existe pas de données suffisantes sur les effets de l'utilisation de la toxine botulinique de type A sur la fertilité des femmes en âge de procréer. Les études conduites chez des rats mâles et femelles ont montré des diminutions de la fertilité (Voir rubrique "Données de sécurité préclinique").

                                    En conséquence, la toxine botulinique ne doit pas être utilisée chez les femmes en âge de procréer n'utilisant pas de moyens de contraception, sauf nécessité majeure.
                                    Référence(s) officielle(s) : Rectificatif AMM française 07/09/2023
                                    Allaitement
                                    Données sur le passage dans le lait maternel
                                    Passage dans le lait Pas d'information
                                    Fixation protéique Pas d'information
                                    Rapport concentration lait/plasma maternels Pas d'information
                                    Concentration dans 100 ml de lait maternel Pas d'information
                                    Recommandations et conduites à tenir
                                    Recommandations
                                    • ADMINISTRATION A EVITER

                                    L'innocuité de l'utilisation de la toxine botulinique chez la femme allaitante n'a pas été démontrée. En conséquence, l'allaitement n'est pas recommandé pendant le traitement.
                                    Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM française 07/09/2023
                                    Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
                                    Recommandations
                                    • OUI
                                    • NIV 2 : SOYEZ TRES PRUDENT
                                    • NE PAS CONDUIRE SANS AVIS MEDICAL
                                    • PICTOGRAMME CONDUCTEUR : JO 03/10/2008
                                    • MODIFICATION COMPORTEMENT (CONDUCTEUR)
                                    • RISQUE DE TROUBLE MUSCULAIRE
                                    • RISQUE DE TROUBLE VISUEL
                                    Aucune étude n'a été menée sur la capacité à conduire des véhicules et à utiliser des machines. Toutefois, ce médicament peut causer une asthénie, une faiblesse musculaire, des vertiges et des troubles visuels, susceptibles d'affecter la capacité à conduire des véhicules et à utiliser des machines.
                                    Référence(s) officielle(s):    Rectificatif AMM française 07/09/2023
                                    Les effets indésirables de la base Theriaque incluent d'une part les effets indésirables du RCP de la spécialité consultée, d'autre part une compilation bibliographique des effets indésirables des médicaments appartenant à la même classe thérapeutique.
                                    Déclaration des effets indésirables suspectés

                                    La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration: Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance.
                                    Site internet: www.ansm.sante.fr.

                                    Effets indésirables à dose thérapeutique   Cliquer ici pour obtenir tous les effets indésirables
                                    - Effets indésirables cliniques
                                    TROUBLES DE L'ETAT GENERAL(2 fiches)
                                    TROUBLES DU SYSTEME NERVEUX
                                    TROUBLES DU SYSTEME IMMUNITAIRE
                                    TROUBLES DES ORGANES DES SENS
                                    TROUBLES MUSCULO-SQUELETTIQUES
                                    TROUBLES GASTRO-INTESTINAUX
                                    TROUBLES RENAUX ET GENITO-URINAIRES
                                    TROUBLES RESPIRATOIRES


                                    - Effets indésirables paracliniques
                                    TROUBLES DE L'ETAT GENERAL
                                    TROUBLES DU SYSTEME IMMUNITAIRE
                                    TROUBLES RENAUX ET GENITO-URINAIRES

                                    Effets indésirables en cas de surdosage   Cliquer ici pour obtenir tous les effets indésirables
                                    - Effets indésirables cliniques

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