Il n'existe pas de données suffisamment pertinentes concernant l'utilisation de golimumab chez la femme enceinte. En raison de l'inhibition du TNF, golimumab administré pendant la grossesse pourrait affecter les réponses immunitaires normales du nouveau-né. Des études réalisées sur l'animal n'indiquent pas d'effets délétères directs ou indirects sur la gestation, le développement embryonnaire ou foetal, l'accouchement ou le développement post-natal (Cf. rubrique "Sécurité préclinique"). L'utilisation de golimumab chez la femme enceinte n'est pas recommandée ; golimumab doit être donné à une femme enceinte uniquement en cas de réelle nécessité.
Golimumab traverse la barrière placentaire. Des anticorps ont été détectés jusqu'à 6 mois dans le sérum de nourrissons dont la mère avait été traitée par un anticorps monoclonal anti-TNF au cours de la grossesse. Par conséquent, ces nourrissons peuvent présenter un risque accru d'infections. Il n'est pas recommandé d'administrer de vaccins vivants aux nourrissons exposés in utero au golimumab dans les 6 mois suivant la dernière injection de golimumab à la mère au cours de la grossesse (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Interactions").