|
Voie(s) d'administration : |
|
Forme(s) pharmaceutique(s) : |
|
Comprimé pelliculé. |
Référence(s) bibliographique(s) : |
|
Substance(s) active(s)
Excipient(s)
PELLICULAGE Excipient(s) |
Précision(s) composition : |
Chaque comprimé pelliculé contient du dichlorhydrate de daclatasvir, équivalent à 30 mg de daclatasvir. Excipient(s) à effet notoire Chaque comprimé pelliculé de 30 mg contient 58 mg de lactose (sous forme anhydre). |
Référence(s) officielle(s) : Rectificatif AMM européenne 28/01/2016
|
|
|
|
Classe pharmacothérapeutique : ANTIVIRAL A ACTION DIRECTE, Code ATC : J05AX14 * Mécanisme d'action Le daclatasvir est un inhibiteur de la protéine non structurale 5A (NS5A), une protéine multifonctionnelle constituant un composant essentiel du complexe de réplication du VHC. Le daclatasvir inhibe la réplication de l'ARN viral et l'assemblage des virions. * Activité antivirale en culture cellulaire Le daclatasvir est un inhibiteur de la réplication du VHC de génotypes 1a et 1b dans les cellules contenant des réplicons, avec des valeurs de concentration efficace (diminution de 50 %, CE 50) de respectivement 0,003-0,050 et 0,001-0,009 nM, en fonction du test utilisé. Les valeurs de CE50 du daclatasvir dans les systèmes de réplicons étaient de 0,003-1,25 nM pour les génotypes 3a, 4a, 5a, et 6a, et de 0,034-19 nM pour le génotype 2a, ainsi que de 0,020 nM pour le génotype 2a (JFH-1) infectieux. Le daclatasvir a présenté des interactions additives à synergiques avec l'interféron alfa, les inhibiteurs de protéase de la protéine non structurale 3 (NS3) du VHC, les inhibiteurs non nucléosidiques de la protéine non-structurale 5B (NS5B) du VHC, et les analogues nucléosidiques de NS5B du VHC dans les études d'association utilisant des cellules contenant des réplicons du VHC. Aucun antagonisme de l'activité antivirale n'a été observé. Aucune activité antivirale significative n'a été observée contre une variété de virus à ARN et à ADN dont le VIH, ce qui confirme que le daclatasvir inhibe de façon très spécifique et sélective le VHC. * Résistance en culture cellulaire Des substitutions conférant une résistance des virus de génotypes 1-4 au daclatasvir ont été observées dans la région N-terminale de 100 acides aminés de la protéine NS5A dans un système de réplicons sur cellules. Les substitutions associées à la résistance L31V et Y93H ont été fréquemment observées dans les virus de génotype 1b, alors que les substitutions de résistance M28T, L31V/M, Q30E/H/R, et Y93C/H/N étaient fréquentes dans les virus de génotype 1a. Ces substitutions ont conféré une résistance de faible niveau (CE 50 < 1 nM) aux virus de génotype 1b, et des niveaux plus élevés de résistance aux virus de génotype 1a (CE50 jusqu'à 350 nM). Les variants les plus résistants avec une substitution unique d'acide aminé dans les virus de génotype 2a et de génotype 3a étaient respectivement F28S (CE50 > 300 nM) et Y93H (EC50 > 1000 nM). Les polymorphismes observés dans les virus de génotype 4a ne semblaient pas réduire la susceptibilité du daclatasvir (CE50 0,007-0,0013 nM) ; les résidus 30 et 93 étaient les variants les plus fréquemment observés et les niveaux de résistance étaient faibles à modérés (CE50 0,9-16 nM). - Résistance croisée Les réplicons de VHC exprimant des substitutions associées à une résistance au daclatasvir sont restés pleinement sensibles à l'interféron alfa et d'autres médicaments anti-VHC ayant d'autres mécanismes d'action, comme les inhibiteurs de protéase NS3 et les inhibiteurs (nucléosidiques et non nucléosidiques) de polymérase NS5B. * Efficacité et sécurité clinique Dans les essais cliniques associant le daclatasvir au sofosbuvir ou au peg-interféron alfa et à la ribavirine, l'ARN du VHC a été mesuré à l'aide du test COBAS TaqMan VHC (version 2.0), à utiliser avec le système High Pure, avec une limite inférieure de quantification (LIQ) de 25 UI/ml. La RVS était le critère principal afin de déterminer le taux de guérison virologique au VHC. Elle était définie comme un ARN du VHC < LIQ à la semaine 12 après la fin du traitement (RVS12) pour les études AI444040 et AI444042 et un ARN du VHC indetectable à la semaine 24 après la fin du traitement (RVS24) pour l'étude AI444010. - Daclatasvir en association au sofosbuvir L'efficacité et la sécurité du daclatasvir 60 mg une fois par jour en association au sofosbuvir 400 mg une fois par jour dans le traitement des patients atteints d'une infection chronique par le VHC ont été évaluées dans deux études en ouvert (AI444040 et ALLY-3). Dans l'étude AI444040, 211 adultes infectés par un VHC de génotype 1, 2 ou 3 et non cirrhotiques ont reçu du daclatasvir et du sofosbuvir, avec ou sans ribavirine. Chez les 167 patients infectés par un VHC de génotype 1, 126 étaient naïfs de tout traitement, et 41 présentaient un échec de traitement antérieur par inhibiteur de protéase (IP) (bocéprévir ou télaprévir). Les 44 patients infectés par un VHC de génotype 2 (n = 26) ou 3 (n = 18) étaient naïfs de tout traitement. La durée du traitement était de 12 semaines pour les 82 patients infectés par un VHC de génotype 1 naïfs de tout traitement, et de 24 semaines pour tous les autres patients dans l'étude. Chez les 211 patients, l'âge médian était de 54 ans (limites : 20 à 70) ; 83 % étaient causasiens, 12 % étaient noirs/afro-américains, 2 % étaient asiatiques et 20 % étaient hispaniques ou latino-américains. Le score moyen du FibroTest (méthode diagnostique non invasive validée) était de 0,460 (limites : 0,03 à 0,89). La conversion du score du FibroTest au score METAVIR correspondant suggère que 35 % de l'ensemble des patients (49 % des patients présentant un échec de traitement antérieur par IP, 30 % des patients infectés par un VHC de génotype 2 ou 3) avaient une fibrose hépatique de stade > ou = F3. La plupart des patients (71 %, y compris 98 % des échecs de traitement antérieur par IP) avaient des génotypes IL28B rs12979860 non CC. La RVS12 était atteinte chez 99 % des patients porteurs de VHC de génotype 1, 96 % des patients porteurs de VHC de génotype 2 et 89 % des patients avec un génotype 3 (voir ci-dessous). La réponse virologique était rapide (la charge virale mesurée à la semaine 4 a montré que plus de 97 % des patients répondaient au traitement) et n'était pas influencée par le sous-type du VHC (1a/1b), le génotype IL28B, ou l'utilisation de la ribavirine. Chez les patients naïfs de tout traitement pour lesquels la RVS a été documentée à la fois à la semaine 12 et à la semaine 24 de suivi, la concordance entre la RVS12 et la RVS24 était de 99,5 %, indépendamment de la durée du traitement. Chez les patients naïfs de tout traitement infectés par un VHC de génotype 1, la réponse observée dans le groupe ayant reçu 12 semaines de traitement était similaire à celle observée dans le groupe ayant reçu 24 semaines de traitement (ci-dessous). Résultats du traitement, daclatasvir en association au sofosbuvir, chez des patients infectés par le VHC de génotype 1 Fin du traitement ARN-VHC indétectable Naïfs de tout traitement daclatasvir + sofosbuvir N = 70 : 70 (100 %) Naïfs de tout traitement daclatasvir + sofosbuvir + ribavirine N = 56 : 56 (100 %) Naïfs de tout traitement tous N = 126 : 126 (100 %) Echecs de traitement antérieur par télaprévir ou bocéprévir daclatasvir + sofosbuvir N = 21 : 19 (91 %) Echecs de traitement antérieur par télaprévir ou bocéprévir daclatasvir + sofosbuvir + ribavirine N = 20 : 19 (95 %) Echecs de traitement antérieur par télaprévir ou bocéprévir tous N = 41 : 38 (93 %) RVS12 (Global) (*) Naïfs de tout traitement daclatasvir + sofosbuvir N = 70 : 70 (100 %) Naïfs de tout traitement daclatasvir + sofosbuvir + ribavirine N = 56 : 55 (98 %) (*) Naïfs de tout traitement tous N = 126 : 125 (99 %) (*) Echecs de traitement antérieur par télaprévir ou bocéprévir daclatasvir + sofosbuvir N = 21 : 21 (100 %) Echecs de traitement antérieur par télaprévir ou bocéprévir daclatasvir + sofosbuvir + ribavirine N = 20 : 20 (100 %) Echecs de traitement antérieur par télaprévir ou bocéprévir tous N = 41 : 41 (100 %) RVS12 (Global) (*) durée de traitement : 12 semaines Naïfs de tout traitement daclatasvir + sofosbuvir N = 70 : 41/41 (100 %) Naïfs de tout traitement daclatasvir + sofosbuvir + ribavirine N = 56 : 40/41 (98 %) Naïfs de tout traitement tous N = 126 : 81/82 (99 %) Echecs de traitement antérieur par télaprévir ou bocéprévir daclatasvir + sofosbuvir N = 21 : -- Echecs de traitement antérieur par télaprévir ou bocéprévir daclatasvir + sofosbuvir + ribavirine N = 20 : -- Echecs de traitement antérieur par télaprévir ou bocéprévir tous N = 41 : -- RVS12 (Global) (*) durée de traitement : 24 semaines Naïfs de tout traitement daclatasvir + sofosbuvir N = 70 : 29/29 (100 %) Naïfs de tout traitement daclatasvir + sofosbuvir + ribavirine N = 56 : 15/15 (100 %) Naïfs de tout traitement tous N = 126 : 44/44 (100 %) Echecs de traitement antérieur par télaprévir ou bocéprévir daclatasvir + sofosbuvir N = 21 : 21 (100 %) Echecs de traitement antérieur par télaprévir ou bocéprévir daclatasvir + sofosbuvir + ribavirine N = 20 : 20 (100 %) Echecs de traitement antérieur par télaprévir ou bocéprévir tous N = 41 : 41 (100 %) RVS12 (Global) (*) score de fibrose hépatique > ou = F3 Naïfs de tout traitement daclatasvir + sofosbuvir N = 70 : -- Naïfs de tout traitement daclatasvir + sofosbuvir + ribavirine N = 56 : -- Naïfs de tout traitement tous N = 126 : 41/41 (100 %) Echecs de traitement antérieur par télaprévir ou bocéprévir daclatasvir + sofosbuvir N = 21 : -- Echecs de traitement antérieur par télaprévir ou bocéprévir daclatasvir + sofosbuvir + ribavirine N = 20 : -- Echecs de traitement antérieur par télaprévir ou bocéprévir tous N = 41 : 20/20 (100 %) (*) Les patients qui ont des données manquantes à la semaine 12 de suivi sont considérés répondeurs si le taux d'ARN du VHC à la visite d'après est disponible et est < LIQ. Un patient naïf de traitement avait des données manquantes à la semaine 12 et à la semaine 24 de suivi. Résultats du traitement, daclatasvir en association au sofosbuvir, 24 semaines, chez des patients naïfs de traitement et infectés par le VHC de génotype 2 ou 3 Fin du traitement ARN-VHC indétectable Génotype 2 daclatasvir + sofosbuvir N = 17 : 17 (100 %) Génotype 2 daclatasvir + sofosbuvir + ribavirine N = 9 : 9 (100 %) Génotype 2 tous génotype 2 N = 26 : 26 (100 %) Génotype 3 daclatasvir + sofosbuvir N = 13 : 11 (85 %) Génotype 3 daclatasvir + sofosbuvir + ribavirine N = 5 : 5 (100 %) Génotype 3 tous génotype 3 N = 18 : 16 (89 %) RVS12 (*) Génotype 2 daclatasvir + sofosbuvir N = 17 : 17 (100 %) Génotype 2 daclatasvir + sofosbuvir + ribavirine N = 9 : 8 (89 %) (*) Génotype 2 tous génotype 2 N = 26 : 25 (96 %) (*) Génotype 3 daclatasvir + sofosbuvir N = 13 : 11 (85 %) Génotype 3 daclatasvir + sofosbuvir + ribavirine N = 5 : 5 (100 %) Génotype 3 tous génotype 3 N = 18 : 16 (89 %) RVS12 (*) score de fibrose hépatique > ou = F3 Génotype 2 tous génotype 2 N = 26 : 8/8 (100 %) Génotype 3 tous génotype 3 N = 18 : 5/5 (100 %) . Echec virologique Echappement virologique (**) Génotype 2 daclatasvir + sofosbuvir N = 17 : 0 Génotype 2 daclatasvir + sofosbuvir + ribavirine N = 9 : 0 Génotype 2 tous génotype 2 N = 26 : 0 Génotype 3 daclatasvir + sofosbuvir N = 13 : 1 (8 %) Génotype 3 daclatasvir + sofosbuvir + ribavirine N = 5 : 0 Génotype 3 tous génotype 3 N = 18 : 1 (6 %) Rechute (**) Génotype 2 daclatasvir + sofosbuvir N = 17 : 0 Génotype 2 daclatasvir + sofosbuvir + ribavirine N = 9 : 0 Génotype 2 tous génotype 2 N = 26 : 0 Génotype 3 daclatasvir + sofosbuvir N = 13 : 1/11 (9 %) Génotype 3 daclatasvir + sofosbuvir + ribavirine N = 5 : 0 Génotype 3 tous génotype 3 N = 18 : 1/16 (6 %) (*) Les patients qui ont des données manquantes à la semaine 12 de suivi sont considérés répondeurs si le taux d'ARN du VHC à la visite d'après est disponible et est < LIQ. Un patient de génotype 2 avait des données manquantes à la semaine 12 et à la semaine 24 de suivi. (**) Le patient avec échappement virologique avait le critère d'échappement virologique tel que défini dans le protocole : ARN-VHC < LIQ et détectable à la semaine 8 de traitement. La rechute était définie comme un ARN du VHC > ou = LIQ durant le suivi après un ARN du VHC < LIQ à la fin du traitement. La rechute inclut les observations jusqu'à la semaine 24 de suivi. Dans l'étude ALLY-3, l'association de daclatasvir et du sofosbuvir pendant 12 semaines était évaluée chez 152 patients infectés par un VHC de génotype 3 ; 101 patients étaient naïfs de traitement et 51 patients étaint en échec à un précédent traitement. L'âge médian était de 55 ans (de 24 à 73 ans) ; 90 % des patients étaient caucasiens ; 4 % étaient noirs/afro-américains ; 5 % étaient asiatiques ; 16 % étaient hispaniques ou latino-américains. La charge virale médiane était de 6,42 log10 UI/ml, et 21 % des patients avaient une cirrhose compensée. La plupart des patients (61 %) avaient des génotypes IL-28B rs12979860 non-CC. La RVS12 était atteinte chez 90 % des patients naïfs de traitement et chez 86 % des patients en échec à un précédent traitement. La réponse était rapide (la charge virale à la semaine 4 montrait que plus de 95 % des patients répondaient au traitement) et n'était pas influencée par le génotype IL-28B. Les taux de RVS12 étaient plus faible parmi les patients ayant une cirrhose (voir ci-dessous). Résultats du traitement par daclatasvir en association au sofosbuvir, 12 semaines, chez des patients infectés par le VHC de génotype 3 dans l'Etude ALLY-3 Fin du traitement ARN-VHC indétectable Naïfs de traitement N = 101 : 100 (99 %) Prétraités (*) N = 51 : 51 (100 %) Total N = 152 : 151 (99 %) RVS12 (**) Naïfs de traitement N = 101 : 91 (90 %) Prétraités (*) N = 51 : 44 (86 %) Total N = 152 : 135 (89 %) RVS12 (**) sans cirrhose (***) Naïfs de traitement N = 101 : 73/75 (97 %) Prétraités (*) N = 51 : 32/34 (94 %) Total N = 152 : 105/109 (96 %) RVS12 (**) avec cirrhose (***) Naïfs de traitement N = 101 : 11/19 (58 %) Prétraités (*) N = 51 : 9/13 (69 %) Total N = 152 : 20/32 (63 %) Echec virologique rebond virologique Naïfs de traitement N = 101 : 0 Prétraités (*) N = 51 : 0 Total N = 152 : 0 Echec virologique ARN-VHC détectable à la fin du traitement Naïfs de traitement N = 101 : 1 (1 %) Prétraités (*) N = 51 : 0 Total N = 152 : 1 (0,7 %) Echec virologique rechute Naïfs de traitement N = 101 : 9/100 (9 %) Prétraités (*) N = 51 : 7/51 (14 %) Total N = 152 : 16/151 (11 %) (*) La plupart des patients prétraités avaient reçu un traitement à base d'interféron, mais 7 patients avaient reçu sofosbuvir + ribavirine et 2 patients avaient reçu un inhibiteur de la cyclophyline. (**) Les patients qui ont des données manquantes à la semaine 12 de suivi sont considérés répondeurs si le taux d'ARN du VHC à la visite d'après est disponible et est < LIQ. Voir Résistance dans les études cliniques pour les taux de RVS selon la présence ou l'absence de polymorphismes à l'inclusion. (**) La cirrhose est déterminée par une biopsie du foie (METAVIR F4) pour 14 patients, FibroScan >14.6 kPa pour 11 patients ou FibroTest score > ou = 0,75 et aspartate aminotransférase (ASAT) ; (APRI) > 2 pour 7 patients. Pour 11 patients, le statut cirrhotique n'était pas connu ou non concluant (score du FibroTest > 0,48 à < 0,75 ou APRI > 1 à < ou = 2). * Usage compassionnel Les patients ayant une hépatite chronique C (quelque soit le génotype) à haut risque de décompensation ou de décès dans les 12 mois en absence de traitement étaient traités dans le cadre d'un programme d'usage compassionnel. Dans une analyse préliminaire, les patients avec virus de génotype 3 étaient traités par daclatasvir + sofosbuvir +/- ribavirine pendant 12 ou 24 semaines, 24 semaines de traitement étaient associées à un risque plus faible de rechute (environ 5%). La pertinence de l'ajout de la ribavirine à un schéma thérapeutique de 24 semaines n'est pas établie. Dans une cohorte, la majorité des patients avaient été traités par daclatasvir + sofosbuvir + ribavirine pendant 12 semaines. Le taux de rechute était de 15% environ et comparable entre les patients avec un score de Child-Pugh A et B et C. Les programmes ne permettent pas une comparaison directe de l'efficacité entre les schémas thérapeutiques de 12 et 24 semaines. - Daclatasvir en association au peg-interféron alfa et à la ribavirine Les études AI444042 et AI444010 sont des études randomisées, en double aveugle qui évaluaient l'efficacité et la tolérance de l'association de daclatasvir au peg-interféron alfa et à la ribavirine (pegIFN/RBV) dans le traitement de patients adultes infectés par le VHC, naïfs de traitement et avec une maladie hépatique compensée (incluant la cirrhose). L'étude AI444042 avait inclus des patients avec un génotype 4 et l'étude AI444010 avait inclus des patients avec un génotype 1 ou 4. L'étude AI444043 est une étude en ouvert, en un bras évaluant daclatasvir associé au pegINF/RBV chez des adultes naïfs de traitement atteints d'une infection chronique par le VHC de génotype 1 et co-infectés par le VIH. Dans l'étude AI444042, les patients avaient reçu du daclatasvir à la dose de 60 mg une fois par jour (n = 82) ou placebo (n = 42) plus pegIFN/RBV pendant 24 semaines. Les patients du groupe daclatasvir qui n'avaient pas un ARN du VHC indétectable à la semaine 4 et à la semaine 12 et les patients du groupe placebo étaient éligibles à 24 semaines supplémentaires de pegIFN/RBV. Les patients traités avaient un âge médian de 49 ans (limites : 20 à 71) ; 77 % des patients étaient caucasiens ; 19 % étaient noirs/afro-américains ; 4 % étaient hispaniques ou latino-américains. Dix pour cent des patients avaient une cirrhose compensée et 75 % des patients avaient un génotype IL-28B rs12979860 non-CC. Les résultats du traitement de l'étude AI444042 sont présentés dans le Tableau 7. La réponse était rapide (à la semaine 4, 91 % des patients traités par daclatasvir avaient un ARN du VHC < LIQ), les taux de RVS 12 étaient plus élevés chez les patients avec un génotype IL-28B CC que les génotypes non CC et chez les patients avec un taux d'ARN du VHC à l'inclusion < 800000 UI/ml mais plus élevés chez les patients traités par daclatasvir que chez les patients traités par placebo et ce dans tous les sous-groupes. Dans l'étude AI444010, les patients avaient reçu du daclatasvir à la dose de 60 mg une fois par jour (n = 158) ou un traitement par placebo (n = 78) plus pegIFN/RBV jusqu'à la semaine 12. Les patients du groupe daclatasvir 60 mg une fois par jour et qui avaient un taux d'ARN du VHC <LIQ à la semaine 4 et indétectable à la semaine 10 étaient alors randomisés pour recevoir 12 semaines supplémentaires de daclatasvir 60 mg + pegIFN/RBV ou du placebo + pegIFN/RBV pour une durée totale de 24 semaines. Les patients initialement randomisés pour recevoir du placebo et ceux du groupe daclatasvir qui n'avaient pas un taux d'ARN du VHC < LIQ à la semaine 4 et indétectable à la semaine 10 poursuivaient le pegIFN/RBV jusqu'à compléter 48 semaines de traitement. Les patients traités avaient un âge médian de 50 ans (limites : 18 à 67) ; 79 % des patients étaient caucasiens, 13 % étaient noirs/afro-américains, 1 % étaient asiatiques et 9 % étaient hispaniques ou latino-américains. Sept pour cent des patients avaient une cirrhose compensée ; 92 % étaient porteurs d'un VHC de génotype 1 (72 % 1a et 20 % 1b) et 8 % étaient porteurs de VHC de génotype 4 ; 65 % des patients avaient un génotype IL-28B rs12979860 non CC. Les résultats du traitement de l'étude AI444010 chez des patients infectés par le VHC avec un génotype 4 sont présentés ci-dessous. Pour le génotype 1, le taux de RVS12 était de 64 % (54 % pour le sous-type 1a ; 84 % pour le sous-type 1b) pour les patients traités avec daclatasvir + pegIFN/RBVet de 36 % pour les patients traités avec placebo + pegIFN/RBV. Pour les patients traités avec daclatasvir ayant des résultats de taux d'ARN du VHC lors des semaines 12 et 24 de suivi, la concordance entre la RVS12 et la RVS24 était de 97 % pour le VHC de génotype 1 et de 100 % pour le VHC de génotype 4. Résultats du traitement, daclatasvir en association au peg-interféron alfa et à la ribavirine (pegIFN/RBV), chez des patients naïfs de traitement infectés par le VHC de génotype 4 Fin du traitement ARN-VHC indétectable Etude AI444042 daclatasvir + pegIFN/RBV N = 82 : 74 (90 %) Etude AI444042 pegIFN/RBV N = 42 : 27 (64 %) Etude AI444010 daclatasvir + pegIFN/RBV N = 12 : 12 (100 %) Etude AI444010 pegIFN/RBV N = 6 : 4 (67 %) RVS12 (*) Etude AI444042 daclatasvir + pegIFN/RBV N = 82 : 67 (82 %) Etude AI444042 pegIFN/RBV N = 42 : 18 (43 %) Etude AI444010 daclatasvir + pegIFN/RBV N = 12 : 12 (100 %) Etude AI444010 pegIFN/RBV N = 6 : 3 (50 %) RVS12 (*) pas de cirrhose Etude AI444042 daclatasvir + pegIFN/RBV N = 82 : 56/69 (81 %) (**) Etude AI444042 pegIFN/RBV N = 42 : 17/38 (45 %) Etude AI444010 daclatasvir + pegIFN/RBV N = 12 : 12/12 (100 %) Etude AI444010 pegIFN/RBV N = 6 : 3/6 (50 %) RVS12 (*) avec cirrhose Etude AI444042 daclatasvir + pegIFN/RBV N = 82 : 7/9 (78 %) (**) Etude AI444042 pegIFN/RBV N = 42 : 1/4 (25 %) Etude AI444010 daclatasvir + pegIFN/RBV N = 12 : 0 Etude AI444010 pegIFN/RBV N = 6 : 0 . Echec virologique Echec virologique pendant le traitement (***) Etude AI444042 daclatasvir + pegIFN/RBV N = 82 : 8 (10 %) Etude AI444042 pegIFN/RBV N = 42 : 15 (36 %) Etude AI444010 daclatasvir + pegIFN/RBV N = 12 : 0 Etude AI444010 pegIFN/RBV N = 6 : 0 Rechute (***) Etude AI444042 daclatasvir + pegIFN/RBV N = 82 : 2/74 (3 %) Etude AI444042 pegIFN/RBV N = 42 : 8/27 (30 %) Etude AI444010 daclatasvir + pegIFN/RBV N = 12 : 0 Etude AI444010 pegIFN/RBV N = 6 : 1/4 (25 %) (*) Les patients qui ont des données manquantes à la semaine 12 de suivi sont considérés répondeurs si leur taux d'ARN du VHC à la visite d'après est disponible et est < LIQ. (**) Le statut de la cirrhose n'a pas été documenté chez 4 patients dans le groupe daclatasvir + pegIFN/RBV. (***) L'échec virologique pendant le traitement inclut l'échappement virologique (augmentation confirmée de la charge virale > 1 log10 par rapport à la valeur initiale ou un taux de l'ARN du VHC > ou = LIQ après une indétectabilité pendant le traitement), les patients qui présentent les critères d'arrêt de traitement pour futilité, et les patients avec des données manquantes ou avec des taux d'ARN du VHC détectables à la fin du traitement. La rechute est définie par un taux d'ARN du VHC > ou = LIQ durant le suivi chez des patients indétectables à la fin du traitement. AI444043 : 301 patients naïfs de traitement atteints d'une infection à VHC de génotype 1 et co-infectés par le VIH (10 % avec une cirrhose compensée) avaient été traités par daclatasvir en association au pegIFN/RBV. La posologie de daclatasvir était de 60 mg une fois par jour, avec des ajustements de la posologie pour une utilisation concomitante d'antirétroviraux (Cf. rubrique "Interactions"). Les patients atteignant une réponse virologique [ARN VHC indétectable aux semaines 4 et 12] arrêtaient le traitement après 24 semaines alors que ceux qui n'avaient pas atteint une réponse virologique recevaient un traitement complémentaire de 24 semaines en association avec pegIFN/RBV, pour atteindre un total de 48 semaines. La RVS 12 avait été atteinte chez 74 % des patients dans cette étude (génotype 1a : 70 %, génotype 1b : 79 %). * Données d'efficacité à long terme Une étude de suivi en cours a fourni des données limitées sur la durabilité de la réponse jusqu'à 3 ans après un traitement par daclatasvir. Parmi les patients ayant atteint une RVS12 sous daclatasvir et sofosbuvir (+/- ribavirine) avec une durée médiane de suivi après RVS12 de 15 mois, aucune rechute n'a été observée. Parmi les patients ayant atteint une RVS12 sous daclatasvir + pegIFN/RBV avec une durée médiane de suivi après RVS12 de 22 mois, une rechute a été observée chez 1 % des patients. * Résistance dans les études cliniques - Daclatasvir en association au sofosbuvir Dans l'étude AI444040, des polymorphismes de la NS5A connus pour réduire la sensibilité au daclatasvir in vitro ont été détectés initialement chez 16 % (33/203) des sujets (9/130 avec un virus de génotype 1a, 4/32 avec un virus de génotype 1b, 14/23 avec un virus de génotype 2, et 6/18 avec un virus de génotype 3). Ces polymorphismes de la NS5A associés à la résistance (PAR) étaient M28T, Q30E/H/R, L31M, et Y93C/H/N chez les sujets avec un virus de génotype 1a ; L31M et Y93H chez les sujets avec un virus de génotype 1b ; L31M chez les sujets avec un virus de génotype 2 ; et A30K/S, L31M, et Y93H chez les sujets avec un virus de génotype 3. A l'exception d'un patient infecté par un virus de génotype 3 ayant présenté une rechute virale après un traitement par daclatasvir et sofosbuvir sans ribavirine, tous les patients ayant des variants pré-existants résistants au daclatasvir ont atteint une RVS. L'analyse de résistance du seul patient infecté par le virus de génotype 3 ayant rechuté n'a révélé aucun nouveau variant résistant lors de la rechute autre que le polymorphisme NS5A-A30K S62I/V pré-existant. Dans ALLY-3, chez 148 patients pour lesquels nous disposons de données de l'analyse de résistance avant traitement, les virus de 52 % (77/148) des patients avaient à l'inclusion des polymorphismes de la NS5A associés à la résistance (tout changement d'acides aminés de la NS5A en position 28, 30, 31, 58, 62, 92, ou 93) identifiés par un séquençage de population. Les taux de RVS selon la présence ou l'absence de cirrhose et la présence des polymorphismes de la NS5A à l'inclusion sont présentés ci-dessous. La substitution de résistance au sofosbuvir S282T dans la NS5B recherchée à l'inclusion dans l'étude ALLY-3 par séquençage de population n'a été détectée chez aucun patient. Taux de RVS12 chez les patients infectés par le VHC de génotype 3 avec ou sans polymorphismes de la NS5A à l'inclusion, en fonction du statut cirrhotique, Etude ALLY-3 (daclatasvir + sofosbuvir, 12 semaines) Polymorphismes NS5A Polymorphismes de la NS5A autres que Y93 (*) RVS12 avec Polymorphismes de la NS5A Total : 58/64 (91 %) RVS12 avec Polymorphismes de la NS5A Cirrhose : 9/14 (64 %) RVS12 avec Polymorphismes de la NS5A Sans-cirrhose : 49/50 (98 %) RVS12 sans Polymorphismes de la NS5A Total : 66/71 (93 %) RVS12 sans Polymorphismes de la NS5A Cirrhose : 10/14 (71 %) RVS12 sans Polymorphismes de la NS5A Sans-cirrhose : 56/57 (98 %) Y93H (**) RVS12 avec Polymorphismes de la NS5A Total : 7/13 (54 %) RVS12 avec Polymorphismes de la NS5A Cirrhose : 1/4 (25 %) RVS12 avec Polymorphismes de la NS5A Sans-cirrhose : 6/9 (67 %) RVS12 sans Polymorphismes de la NS5A Total : 124/135 (92 %) RVS12 sans Polymorphismes de la NS5A Cirrhose : 19/28 (68 %) RVS12 sans Polymorphismes de la NS5A Sans-cirrhose : 105/107 (98 %) (*) Les autres polymorphisms de la NS5A incluaient : M28, A30, L31, P58, S62, and E92 ; 13 patients (4 cirrhotiques et 9 non-cirrhotiques) avec Y93H à l'inclusion ont été exclus de cette analyse. (**) 9 % (13/148) des patients avaient un polymorphisme de la NS5A-Y93H à l'inclusion. Parmi les 152 patients infectés par le VHC de génotype 3 traités dans l'étude ALLY-3, 17 ont présenté un échec virologique. Les données du séquençage après inclusion dans l'étude de la NS5A et NS5B sont disponibles respectivement chez 17/17 et 16/17 patients. Lors de l'échec du traitement, les virus de tous ces 17 patients présentaient une ou plusieurs substitutions associées à la résistance à la NS5A A30K/S, L31I, S62A/L/P/T, et Y93H. La substitution la plus fréquente associée à l'échec était Y93H (15 patients), elle avait été observée à l'inclusion chez 6 patients et l'émergence de cette substitution avait été observée chez les 9 autres patients. Concernant NS5B, lors de l'échec du traitement, l'émergence d'une substitution associée à la résistance de la NS5B S282T avait été observée chez l'un des 16 patients. Les données sur la persistance des substitutions associées à la résistance sont limitées dans l'étude ALLY-3. - Daclatasvir en association au peg-interféron alfa et ribavirine Des polymorphismes NS5A connus pour conférer une perte de sensibilité au daclatasvir in vitro (génotype 1a : M28T, Q30H/R, L31M/V, Y93H/N ; génotype 1b : L31M, Y93C/H ; génotype 4 : L28M, L30R, M31V) ont été observés initialement chez 9/125 (7 %) patients naïfs avec un virus de génotype 1a, 8/50 (16%) chez des patients naïfs avec un virus de génotype 1b, et 57/94 (61 %) chez des patients naïfs avec un virus de génotype 4. La majorité des patients (5/9 [56 %] avec un virus de génotype 1a, 6/8 [75 %] avec un virus de génotype 1b et 52/57 [91 %] patients avec un virus de génotype 4) ayant avant traitement ces polymorphismes NS5A associés à une résistance ont atteint une RVS. Chez 210 (153 patients avec un virus de génotype 1a et 57 de génotype 1b) patients naïfs de tout traitement et non répondeurs antérieurs ayant présenté un échec thérapeutique, des variants NS5A associés à une résistance sont généralement apparus (139/153 patients avec un virus de génotype 1a et 49/57 de génotype 1b). Les variants NS5A les plus fréquemment détectés incluaient Q30E ou Q30R en association L31M. La majorité des patients avec un virus de génotype 1a en échec de traitement présentait des variants NS5A émergents détectés en Q30 (127/139 [91 %]), et la majorité des patients avec un virus de génotype 1b en échec de traitement présentait des variants NS5A émergents détectés en L31 (37/49) [76 %]) et/ou Y93H (34/49) [69 %]). Ces variants NS5A ont été détectés ensemble chez 36/49 (74 %) des patients en échec de traitement et sont apparus ensemble (25/36 [69 %], des patients porteurs de variants L31M/V-Y93H) ou si l'un apparaissait, l'autre pré-existait (11/36 [31 %] des patients). Chez 133 (103 avec un virus de génotype 1a et 30 de génotype 1b) patients naïfs de tout traitement et non répondeurs à un précédent traitement n'ayant pas obtenu de RVS24 et surveillés pendant 48 semaines après traitement, des variants NS5A associés à une résistance aux virus de génotype 1a et 1b ont généralement persisté ; le remplacement par une séquence de type sauvage a été détecté chez 2/133 (2 % ; 2/103 patients avec un virus de génotype 1a et 0/30 de génotype 1b) des patients en échec virologique. * Population pédiatrique L'Agence européenne des médicaments a différé l'obligation de soumettre les résultats d'études réalisées avec ce médicament dans un ou plusieurs sous-groupes de la population pédiatrique dans le traitement d'une hépatite C chronique (voir rubrique "Posologie et mode d'administration" pour les informations concernant l'usage pédiatrique). |
|
Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 28/01/2016 |
Virus | Résistance |
VIRUS HEPATITE C |
Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 28/01/2016
Les propriétés pharmacocinétiques du daclatasvir ont été évaluées chez des volontaires sains adultes et chez des sujets ayant une infection à VHC chronique. Après des doses orales multiples de daclatasvir 60 mg une fois par jour en association au peg-interféron alfa et à la ribavirine chez des sujets naïfs de tout traitement porteurs d'une infection à VHC chronique de génotype 1, la moyenne géométrique (CV %) de la Cmax du daclatasvir était de 1534 (58) ng/ml, celle de l'ASC 0-24 heures était de 14122 (70) ng x heure/ml, et celle de la Cmin était de 232 (83) ng/ml. * Absorption Le daclatasvir administré en comprimé a été facilement absorbé après des doses orales multiples, avec des concentrations plasmatique maximales observées entre 1 et 2 heures après l'administration. Les paramètres Cmax, ASC, et Cmin du daclatasvir ont augmenté de manière proportionnelle à la dose. Un équilibre a été atteint après 4 jours d'administration quotidienne. A la dose de 60 mg, l'exposition au daclatasvir était similaire entre les volontaires sains et les sujets infectés par le VHC. Des études in vitro et in vivo ont montré que le daclatasvir est un substrat de la P-gp. La biodisponibilité absolue de la formulation en comprimé est de 67 %. - Effet de la nourriture sur l'absorption orale Chez des volontaires sains, l'administration d'un comprimé de daclatasvir 60 mg après un repas riche en lipides a entraîné la diminution de la Cmax et de l'ASC du daclatasvir de respectivement 28 % et 23 %, comparativement à l'administration à jeun. L'administration d'un comprimé de daclatasvir 60 mg après un repas léger n'a pas induit de diminution de l'exposition au daclatasvir. * Distribution A l'équilibre, la fixation aux protéines du daclatasvir chez les patients infectés par le VHC était d'environ 99 % et indépendante de la dose selon les doses étudiées (1 mg à 100 mg). Chez les patients ayant reçu un comprimé de daclatasvir 60 mg par voie orale suivi d'une dose à 100 microgrammes de [13C, 15N]-daclatasvir en intra-veineux, le volume de distribution à l'état d'équilibre était de 47 litres. Des études in vitro indiquent que le daclatasvir est activement et passivement transporté dans les hépatocytes. Le transport actif est médié par les OCT1 et d'autres transporteurs de captation non identifiés, mais pas par des transporteurs d'anions organiques (OAT) 2, le polypeptide co-transporteur du taurocholate de sodium (NTCP), ou des OATPs. Le daclatasvir est un inhibiteur des P-gp, OATP1B1 et BCRP. In vitro, daclatasvir est un inhibiteur des transporteurs rénaux, des OAT1 et 3, et OCT2, mais il ne devrait pas avoir d'effet clinique sur la pharmacocinétique des substrats de ces transporteurs. * Biotransformation Les études in vitro et in vivo indiquent que le daclatasvir est un substrat du CYP3A, l'isoenzyme CYP3A4 étant la principale isoforme de CYP responsable du métabolisme. Aucun métabolite ne circulait à des taux supérieurs à 5 % de la concentration du produit parent. Le daclatasvir, in vitro, n'a pas inhibé (CI 50 > 40 microM) les enzymes du CYP 1A2, 2B6, 2C8, 2C9, 2C19 ou 2D6. * Elimination Après l'administration de doses orales uniques de daclatasvir marqué au carbone 14 chez des volontaires sains, 88 % de la radioactivité totale ont été récupérés dans les fèces (53 % sous forme de médicament inchangé) et 6,6 % étaient excrétés dans l'urine (principalement sous forme de médicament inchangé). Ces données indiquent que le foie est le principal organe de clairance du daclatasvir chez l'homme. Des études in vitro indiquent que le daclatasvir est activement et passivement transporté dans les hépatocytes. Le transport actif est médié par des OCT1 et d'autres transporteurs de captation non identifiés. Après l'administration de doses multiples de daclatasvir chez des patients infectés par le VHC, la demi-vie d'élimination terminale du daclatasvir était comprise entre 12 et 15 heures. Chez les patients ayant reçu un comprimé de daclatasvir 60 mg par voie orale suivi d'une dose à 100 microgrammes de [13C, 15N]-daclatasvir en intra-veineux, la clairance totale était de 4,24 litres/heure. * Populations particulières - Insuffisance rénale La pharmacocinétique de daclatasvir suivant une dose orale unique de 60 mg a été étudiée chez des sujets non infectés par le VHC avec une insuffisance rénale. L'ASC de daclatasvir non lié était estimée être 18 %, 39 % et 51 % plus élevée pour les sujets avec des valeurs de la clairance de la créatinine (Clcr) respectivement de 60, 30 et 15 ml/min, par rapport aux sujets avec une fonction rénale normale. Les sujets avec une insuffisance rénale terminale nécessitant une hémodialyse avaient une augmentation de 27 % de l'ASC de daclatasvir et de 20 % de l'ASC de daclatasvir non lié par rapport aux sujets avec une fonction rénale normale (Cf. rubrique "Posologie et mode d'administration"). - Insuffisance hépatique La pharmacocinétique du daclatasvir après l'administration d'une dose orale unique de 30 mg a été étudiée chez des sujets non infectés par le VHC présentant une insuffisance hépatique légère (Child-Pugh A), modérée (Child-Pugh B), et sévère (Child-Pugh C), comparativement à des sujets non insuffisants hépatiques. La Cmax et l'ASC de daclatasvir total (médicament libre et lié aux protéines) étaient inférieures chez les insuffisants hépatiques ; cependant, l'insuffisance hépatique n'a pas eu d'effet cliniquement significatif sur les concentrations de daclatasvir libre (Cf. rubrique "Posologie et mode d'administration"). - Sujets âgés L'analyse de la pharmacocinétique de population effectuée sur les données des études cliniques a indiqué que l'âge n'avait pas d'effet apparent sur la pharmacocinétique du daclatasvir. Les données chez les patients > ou = 65 ans sont limitées (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi"). - Population pédiatrique La pharmacocinétique du daclatasvir chez les patients pédiatriques n'a pas été évaluée. - Sexe L'analyse de la pharmacocinétique de population a montré que le sexe était une covariable statistiquement significative sur la clairance orale apparente du daclatasvir (CL/F), les sujets de sexe féminin ayant une CL/F légèrement inférieure, mais l'amplitude de l'effet sur l'exposition au daclatasvir n'est pas cliniquement important. - Race L'analyse de la pharmacocinétique de population effectuée sur les données des études cliniques a identifié la race (catégories "autres" [sujets qui ne sont ni noirs/afro-américains, ni caucasiens ni asiatiques] et “noirs/afro-américains ”) comme une co-variable statistiquement significative sur la clairance orale (CL/F) du daclatasvir et sur le volume apparent de distribution (Vc/F) entraînant une légère augmentation de l'exposition par rapport aux caucasiens, mais l'ampleur de l'effet sur l'exposition au daclatasvir n'est pas cliniquement significatif. |
|
Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 28/01/2016 |
* Toxicologie Dans les études de toxicité avec des doses répétées chez l'animal, des effets hépatiques (hypertrophie/hyperplasie des cellules de kupffer, infiltrat de cellules mononucléées et hyperplasie du canal biliaire) et des effets sur les glandes surrénales (modification de la vacuolisation cytoplasmique et hypertrophie/hyperplasie corticosurrénale) ont été observés à une exposition similaire ou légérement supérieure à l'exposition clinique humaine sur la base de l'ASC. Chez les chiens, une hypocellularité de la moelle osseuse avec des changements cliniques avait été observée à des expositions 9 fois superieure à l'exposition clinique humaine. Aucun de ces effets n'a été observé chez l'Homme. * Carcinogénèse et mutagénèse Le daclatasvir n'a pas été carcinogène chez la souris ou le rat à des expositions atteignant respectivement 8 ou 4 fois l'exposition clinique humaine. Aucune donnée montrant une activité mutagène ou clastogène n'a été observée dans les tests de mutagénèse in vitro (Ames), les essais de mutations dans les cellules d'ovaires de hamster chinois ou dans une étude de micronoyau in vivo après administration orale chez le rat. * Fertilité Le daclatasvir n'a pas d'effet sur la fertilité chez les rates à toutes les doses testées. La plus forte exposition chez les femelles non affectées était 18 fois supérieure à celle chez l'homme. Chez le rat mâle, les effets sur les paramètres de la reproduction ont été limités à une diminution des poids de la prostate/des vésicules séminales, et une augmentation minime de spermatozoïdes dysmorphiques à une dose de 200 mg/kg/jour ; cependant, aucun de ces résultats n'a affecté la fertilité ou le nombre de conceptus engendrés viables. L'exposition à cette dose chez les mâles est 19 foiscelle chez l'homme. * Développement embryo-foetal Le daclatasvir est embryotoxique et tératogène chez les rats et les lapins à des expositions > ou = 4 fois (rat) et 16 fois (lapin) celle chez l'homme. La toxicité sur le développement consistait en une augmentation de la létalité embryofoetale, une diminution du poids foetal, et une augmentation de l'incidence des malformations foetales et des variations. Chez les rats, les malformations ont touché en particulier le cerveau, le crâne, les yeux, les oreilles, le nez, la lèvre, le palais ou les membres et chez les lapins, les côtes et le système cardio-vasculaire. La toxicité maternelle incluant une mortalité, des avortements, des signes cliniques indésirables, une perte du poids corporel et une diminiution de la prise alimentaire a été notée ches les deux espèces à des expositions 25 fois (rat) et 72 fois (lapin) l'exposition clinique humaine sur la base de l'ASC. Dans une étude de développement pré-et post-natal chez le rat, on n'a observé ni toxicité maternelle ni toxicité embryofoetale à des doses atteignant 50 mg/kg/jour, associées à des valeurs d'ASC correspondant à 2 fois l'exposition clinique humaine. A la dose la plus élevée (100 mg/kg/jour), la toxicité maternelle incluait la mortalité et la dystocie ; la toxicité sur le développement incluait de légères diminutions de la viabilité de la descendance pendant les périodes péri- et néonatales, ainsi que des diminutions du poids de naissance persistant à l'âge adulte. L'ASC associée à cette dose est de 4 fois l'exposition clinique humaine. * Excrétion dans le lait maternel Le daclatasvir a été excrété dans le lait maternel de rates à des concentrations correspondant à 1,7- 2 fois les concentrations plasmatiques maternelles. |
|
Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 28/01/2016 |
Attention : il n'existe plus de médicament commercialisé correspondant à ce médicament virtuel.
Spécialité(s) génériques Thériaque | Type | Prix |
---|---|---|
DAKLINZA 30MG CPR NSFP | ||
Comparer prix |
Groupe générique(s) : Néant |
Spécialité(s) générique(s) ansm et date(s) d'application : Néant |
|
DAKLINZA (EPAR) 2014 |
ANTIVIRAUX AAD VHC ET REACTIVATION VHB | |
ANTIVIRAUX AAD VHC ET AMIODARONE 2015 | |
DAKLINZA SYNTHESE D'AVIS 2014 | |
PRISE EN CHARGE DE L'HEPATITE C 2014 |
|
|
|
|
* Conditions de prescription et de délivrance Liste I. Prescription hospitalière réservée aux spécialistes en gastro-entérologie et hépatologie, en médecine interne ou en infectiologie. * Rétrocession - Arrêté du 27 septembre 2021 modifiant l'arrêté du 17 décembre 2004 modifié fixant la liste prévue à l'article L. 5126-4 du code de la santé publique (JO du 29/09/2021) : radiation. - Arrêté du 29 avril 2015 modifiant l'arrêté du 17 décembre 2004 modifié fixant la liste prévue à l'article L. 5126-4 du code de la santé publique (JO du 06/05/2015). |
|
Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 28/01/2016 | |
Code UCD13 : | 3400894028468 |
Code UCD7 : | 9402846 |
Code identifiant spécialité : | 6 252 665 1 |
Laboratoire(s) titulaire(s) AMM: |
|
Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 28/01/2016 | |
Laboratoire(s) exploitant(s) : |
|
Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 28/01/2016 | |
plaquette(s) thermoformée(s) PVC polychlortrifluoroéthylène aluminium de 28 comprimé(s)
Code CIP13 | 3400927941160 |
Code CIP7 | 2794116 |
Commercialisation | Supprimé le 01/12/2014 |
Agrément collectivités/date JO | Oui le 06/05/2015 |
Présentation réservée à l'hôpital | Oui |
Dose totale contenue dans l'unité commune de dispensation (UCD) |
|
Conditionnement primaire | PLAQUETTE(S) THERMOFORMEE(S) (1) |
Nb unités de prise par conditionnement primaire | 28 COMPRIME(S) par PLAQUETTE(S) THERMOFORMEE(S) |
Matériau(x) |
|
* Nature et contenu de l'emballage extérieur |
|
Présentation unitaire | PAS DE RENSEIGNEMENT |
Référence(s) bibliographique(s) | |
|
|
Conditions de délivrance |
|
Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 28/01/2016 |
Statut de la présentation |
|
AMM 22/08/2014 |
|
Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 28/01/2016 |
1. Prix en officine ville | |
Prix de cette présentation (CIP)/date JO | non concerné |
Tarif forfaitaire de responsabilité/date JO (génériques) | Non concerné |
2. Prix à l'hôpital (Pharmacie à usage intérieur) | |
Prix de vente aux établissements de santé par UCD/date JO (rétrocession - vente au public) | Prix libre |
Tarif de responsabilité par UCD (tarification à l'activité) | Non concerné |
1. Ville | |
Taux de remboursement |
|
2. Hôpital (Rétrocession - vente au public) | |
Taux de remboursement/date JO |
|
- Arrêté du 14 mars 2017 relatif aux conditions de prise en charge de spécialités pharmaceutiques disposant d'une autorisation de mise sur le marché inscrites sur la liste visée à l'article L. 5126-4 du code de la santé publique (JO du 17 mars 2017). |
|
Statut(s) du remboursement |
|
- Arrêté du 14 mars 2017 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques agréées à l'usage des collectivités et divers services publics (JO du 17 mars 2017). Au vu des exigences de qualité et de sécurité des soins, la prise en charge de la spécialité pharmaceutique qui figure dans la présente annexe est subordonnée au respect de la condition relative à l'organisation des soins suivante : l'initiation du traitement est subordonnée à la tenue d'une réunion de concertation pluridisciplinaire et ce uniquement pour les patients : . en échec d'un premier traitement par antiviraux d'action directe ; . insuffisants rénaux (si le débit de filtration glomérulaire est inférieur à 30 mL/min) ; . hémodialysés chroniques ou transplantés rénaux ; . ayant une cirrhose grave, compliquée MELD > 18 ou avec facteurs d'aggravation ou ayant des antécédents de cirrhose grave ; . en pré ou post-transplantation hépatique ; . ayant un carcinome hépatocellulaire ou un antécédent de carcinome hépatocellulaire ; . co-infectés par le VIH, le VHB ou un autre virus à tropisme hépatique ; . dont l'état de santé ou le traitement peuvent interférer avec la prise en charge de l'hépatite C. La spécialité pharmaceutique est inscrite sur la liste des médicaments agréés à l'usage des collectivités et divers services publics. Les seules indications thérapeutiques ouvrant droit à la prise en charge par l'assurance maladie sont [...] celles qui figurent à l'autorisation de mise sur le marché à la date de publication du présent arrêté. |
SMR spécifique de cette présentation | NON |
Modalité(s) de dispensation |
|
* Rétrocession |
28 plaquette(s) thermoformée(s) PVC polychlortrifluoroéthylène aluminium de 1 comprimé(s)
Code CIP13 | 3400927941221 |
Code CIP7 | 2794122 |
Commercialisation | Supprimé le 22/08/2019 |
Agrément collectivités/date JO | Oui le 06/05/2015 |
Présentation réservée à l'hôpital | Oui |
Dose totale contenue dans l'unité commune de dispensation (UCD) |
|
Conditionnement primaire | 28 PLAQUETTE(S) THERMOFORMEE(S) (1) |
Nb unités de prise par conditionnement primaire | 1 COMPRIME(S) par PLAQUETTE(S) THERMOFORMEE(S) |
Matériau(x) |
|
* Nature et contenu de l'emballage extérieur |
|
Présentation unitaire | OUI |
Référence(s) bibliographique(s) | |
|
|
Conditions de délivrance |
|
Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 28/01/2016 |
Statut de la présentation |
|
AMM 22/08/2014 |
|
Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 28/01/2016 |
1. Prix en officine ville | |
Prix de cette présentation (CIP)/date JO | non concerné |
Tarif forfaitaire de responsabilité/date JO (génériques) | Non concerné |
2. Prix à l'hôpital (Pharmacie à usage intérieur) | |
Prix de vente aux établissements de santé par UCD/date JO (rétrocession - vente au public) | Prix libre |
Tarif de responsabilité par UCD (tarification à l'activité) | Non concerné |
1. Ville | |
Taux de remboursement |
|
2. Hôpital (Rétrocession - vente au public) | |
Taux de remboursement/date JO |
|
- Arrêté du 14 mars 2017 relatif aux conditions de prise en charge de spécialités pharmaceutiques disposant d'une autorisation de mise sur le marché inscrites sur la liste visée à l'article L. 5126-4 du code de la santé publique (JO du 17 mars 2017). |
|
Statut(s) du remboursement |
|
- Arrêté du 14 mars 2017 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques agréées à l'usage des collectivités et divers services publics (JO du 17 mars 2017). Au vu des exigences de qualité et de sécurité des soins, la prise en charge de la spécialité pharmaceutique qui figure dans la présente annexe est subordonnée au respect de la condition relative à l'organisation des soins suivante : l'initiation du traitement est subordonnée à la tenue d'une réunion de concertation pluridisciplinaire et ce uniquement pour les patients : . en échec d'un premier traitement par antiviraux d'action directe ; . insuffisants rénaux (si le débit de filtration glomérulaire est inférieur à 30 mL/min) ; . hémodialysés chroniques ou transplantés rénaux ; . ayant une cirrhose grave, compliquée MELD > 18 ou avec facteurs d'aggravation ou ayant des antécédents de cirrhose grave ; . en pré ou post-transplantation hépatique ; . ayant un carcinome hépatocellulaire ou un antécédent de carcinome hépatocellulaire ; . co-infectés par le VIH, le VHB ou un autre virus à tropisme hépatique ; . dont l'état de santé ou le traitement peuvent interférer avec la prise en charge de l'hépatite C. La spécialité pharmaceutique est inscrite sur la liste des médicaments agréés à l'usage des collectivités et divers services publics. Les seules indications thérapeutiques ouvrant droit à la prise en charge par l'assurance maladie sont [...] celles qui figurent à l'autorisation de mise sur le marché à la date de publication du présent arrêté. |
SMR spécifique de cette présentation | NON |
Modalité(s) de dispensation |
|
* Rétrocession |
Durée(s) et condition(s) de conservation |
|
* Durée de conservation |
|
Référence(s) officielles(s) : Rectificatif AMM européenne 28/01/2016 |
Durée(s) et condition(s) de conservation |
|
* Durée de conservation |
|
Référence(s) officielles(s) : Rectificatif AMM européenne 28/01/2016 |
HEPATITE VIRALE CHRONIQUE C
|
|
Le daclatasvir est indiqué en association avec d'autres médicaments dans le traitement de l'infection chronique par le virus de l'hépatite C (VHC) chez les adultes (Cf. rubriques "Posologie et mode d'administration", "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Propriétés pharmacodynamiques"). Pour l'activité en fonction du génotype du virus de l'hépatite C (VHC), voir rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Propriétés pharmacodynamiques"). |
|
SMR de l'indication | NIVEAU IMPORTANT 17/12/2014 |
Référence(s) officielle(s) | Rectificatif AMM européenne 28/01/2016 |
CIM10 |
|
Maladie rare | Non |
Voie(s) d'administration |
|
Terrain(s) physio-pathologique(s) |
|
Indication(s) |
|
Posologie USUELLE | |
Dose | 60 MG/PRISE |
Fréquence maximale | 1 /JOUR |
Durée de traitement | de 12 SEMAINE(S) à 24 SEMAINE(S) |
Posologie USUELLE | |
|
|
Dose | 30 MG/PRISE |
Fréquence maximale | 1 /JOUR |
Durée de traitement | de 12 SEMAINE(S) à 24 SEMAINE(S) |
Posologie USUELLE | |
|
|
Dose | 90 MG/JOUR |
Fréquence maximale | 1 /JOUR |
Durée de traitement | de 12 SEMAINE(S) à 24 SEMAINE(S) |
Recommandation(s) |
|
Le traitement par ce médicament doit être instauré et surveillé par un médecin expérimenté dans la prise en charge de l'hépatite C chronique. La dose recommandée de ce médicament est de 60 mg une fois par jour, par voie orale, à prendre avec ou sans nourriture. * Posologie Le daclatasvir doit être administré en association avec d'autres médicaments. Les Résumés des Caractéristiques du Produit des médicaments co-administrés doivent également être consultés avant l'instauration du traitement par daclatasvir. Les médicaments co-administrés et la durée du traitement recommandés sont indiqués ci-dessous (voir également rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Propriétés pharmacodynamiques"). Médicaments co-administrés et durée de traitement recommandés pour le traitement combiné avec le daclatasvir . Génotype VHC et population de patients (*) : génotype 1 ou 4 sans cirrhose Traitement : daclatasvir + sofosbuvir Durée : 12 semaines Une prolongation de la durée de traitement jusqu'à 24 semaines est à envisager pour les patients ayant été traités par une anti-protéase NS3/4A (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Propriétés pharmacodynamiques") . Génotype VHC et population de patients (*) : génotype 1 ou 4 avec cirrhose compensée Traitement : daclatasvir + sofosbuvir Durée : 24 semaines Une durée du traitement plus courte de 12 semaines peut être envisagée chez les patients naifs de traitement, cirrhotiques et ayant des facteurs prédictifs de bonne réponse tels que : IL28B CC et/ou une charge virale basse à l'initiation du traitement. L'ajout de la ribavirine est à envisager chez les patients avec une maladie hépatique très avancée ou ayant des facteurs prédictifs de mauvaise réponse tels que l'échec à un précédent traitement. . Génotype VHC et population de patients (*) : génotype 3 sans cirrhose Traitement : daclatasvir + sofosbuvir Durée : 12 semaines . Génotype VHC et population de patients (*) : génotype 3 avec cirrhose Traitement : daclatasvir + sofosbuvir +/- ribavirine Durée : 24 semaines La ribavirine peut être ajoutée en fonction de l'évaluation clinique propre à chaque patient. . Génotype VHC et population de patients (*) : génotype 4 Traitement : daclatasvir + peg-interféron alfa + ribavirine Durée : 24 semaines de daclatasvir en association avec le peg-interféron alfa et la ribavirine pendant 24-48 semaines. Si le patient présente un taux d'ARN du VHC indétectable à la fois aux semaines 4 et 12 du traitement, les 3 médicaments du traitement doivent être poursuivis pendant une durée de traitement de 24 semaines. Si le patient a une charge virale indétectable mais que l'ARN-VHC est détectable aux semaines 4 ou 12 du traitement, le daclatasvir doit être arrêté à la semaine 24 et le peg-interféron alfa et la ribavirine doivent être poursuivis pour une durée totale de 48 semaines. (*) Inclut les patients co-infectés par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH). Pour les recommandations posologiques avec les antirétroviraux VIH, voir rubrique "Interactions". La dose de ribavirine, en cas d'association avec le daclatasvir, est calculée en fonction du poids (1000 ou 1200 mg respectivement chez les patients < 75 kg ou > ou = 75 kg). - Modification posologique, interruption de traitement et arrêt Il n'est pas recommandé de modifier la posologie de daclatasvir pour la prise en charge des effets indésirables. Si l'interruption des médicaments co-administrés est nécessaire en raison d'effets indésirables, le daclatasvir ne doit pas être utilisé en monothérapie. Il n'y a pas de règles d'arrêt de traitement basées sur la réponse virologique qui s'appliquent à l'association du daclatasvir avec le sofosbuvir. - Arrêt du traitement chez les patients ayant une réponse virologique insuffisante pendant le traitement par daclatasvir, peg-interféron alfa et ribavirine Il est peu probable que les patients présentant une réponse virologique insuffisante durant le traitement parviennent à une réponse virologique soutenue (RVS) ; ainsi, l'arrêt du traitement est recommandé chez ces patients. Les seuils des taux d'ARN du VHC qui conduisent à l'arrêt du traitement (c'est-à-dire les règles d'arrêt du traitement) sont présentés ci-dessous. Règles d'arrêt du traitement chez les patients recevant du daclatasvir en association au peg-interféron et à la ribavirine ayant une réponse virologique insuffisante sous traitement . Taux d'ARN du VHC : semaine 4 du traitement : >1000 UI/ml Action : arrêter le traitement par daclatasvir, peg-interféron alfa et ribavirine . Taux d'ARN du VHC : semaine 12 du traitement : >25 UI/ml Action : arrêter le traitement par daclatasvir, peg-interféron alfa et ribavirine . Taux d'ARN du VHC : semaine 24 du traitement : =25 UI/ml Action : arrêter le traitement par peg-interféron alfa et ribavirine (la semaine 24 correspond à la fin du traitement par daclatasvir) - Recommandations posologiques pour les médicaments concomitants . Inhibiteurs puissants de l'enzyme 3A4 du cytochrome P450 (CYP3A4) La dose de daclatasvir doit être réduite à 30 mg une fois par jour en cas de co-administration avec des inhibiteurs puissants du CYP3A4. . Inducteurs modérés du CYP3A4 La dose de daclatasvir, doit être augmentée à 90 mg une fois par jour en cas de co-administration avec des inducteurs modérés du CYP3A4. Voir rubrique "Interactions". - Oubli de doses Les patients doivent être informés que s'ils oublient une dose de daclatasvir, la dose oubliée doit être prise dès que possible dans les 20 heures suivant l'heure de prise habituelle. Cependant, si l'oubli est constaté plus de 20 heures après l'heure de prise habituelle, la dose doit être omise et la dose suivante sera prise à l'heure prévue. * Populations particulières - Sujets âgés Aucune adaptation posologique de daclatasvir n'est nécessaire chez les patients > ou = 65 ans (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Propriétés pharmacocinétiques"). - Insuffisance rénale Aucune adaptation posologique de daclatasvir n'est nécessaire chez les patients en insuffisance rénale quelqu'en soit le stade (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques"). - Insuffisance hépatique Aucune adaptation posologique de daclatasvir n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère (Child-Pugh A, score 5-6), modérée (Child-Pugh B, score 7-9) ou sévère (Child-Pugh C, score > ou = 10). Le daclatasvir n'a pas été étudié chez des patients atteints de cirrhose décompensée (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Propriétés pharmacocinétiques"). - Population pédiatrique La sécurité et l'efficacité du daclatasvir chez les enfants et adolescents âgés de moins de 18 ans n'ont pas encore été établies. Aucune donnée n'est disponible. |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
Recommandation(s) |
|
|
|
* Précautions particulières d'élimination Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur. * Incompatibilités Sans objet. |
Voie(s) d'administration |
|
Modalité(s) |
|
* Mode d'administration Ce médicament doit être pris par voie orale avec ou sans nourriture. Les patients devront être informés qu'ils devront avaler le comprimé en entier. Le comprimé pelliculé ne doit pas être croqué ni écrasé en raison du goût désagréable de la substance active. - Oubli de doses Les patients doivent être informés que s'ils oublient une dose de ce médicament, la dose oubliée doit être prise dès que possible dans les 20 heures suivant l'heure de prise habituelle. Cependant, si l'oubli est constaté plus de 20 heures après l'heure de prise habituelle, la dose doit être omise et la dose suivante sera prise à l'heure prévue. * Comment prendre ce médicament ? (notice) Veillez à toujours prendre ce médicament en suivant exactement les indications de votre médecin. Vérifiez auprès de votre médecin ou pharmacien en cas de doute. - Dose recommandée La dose recommandée de daclatasvir est de 60 mg une fois par jour. Avalez le comprimé entier. Ne pas croquer ni écraser le comprimé à cause de son goût très désagréable. Ce médicament peut être pris avec ou sans nourriture. Certains autres médicaments peuvent interagir avec ce médicament et modifier les concentrations de ce médicament dans votre organisme. Si vous prenez un de ces médicaments, votre médecin pourra décider de modifier votre dose quotidienne de ce médicament pour garantir l'efficacité et la sécurité du traitement pour vous. Comme ce médicament doit toujours être utilisé avec d'autres médicaments contre l'hépatite C, veuillez lire les notices de ces médicaments. Si vous avez d'autres questions, interrogez votre médecin ou votre pharmacien. - Combien de temps prendre ce médicament ? Veillez à prendre ce médicament aussi longtemps que le médecin vous l'a prescrit. La durée du traitement par ce médicament sera de 12 ou 24 semaines. La durée de votre traitement dépendra d'un éventuel traitement antérieur pour l'hépatite C, de l'état de votre foie, et des autres médicaments pris en association à ce médicament. Vous pourriez être amené(e) à prendre vos autres médicaments sur des durées différentes. - Si vous avez pris plus de ce médicament que vous n'auriez dû Si vous prenez par accident plus de comprimés de ce médicament que le médecin vous l'a recommandé, contactez immédiatement votre médecin ou contactez le service des Urgences le plus proche pour conseil. Conservez la plaquette thermoformée des comprimés avec vous pour pouvoir décrire facilement ce que vous avez pris. - Si vous oubliez de prendre ce médicament Il est important de ne pas oublier de dose de ce médicament Si vous oubliez de prendre une dose : . et si vous vous en rendez compte dans les 20 heures après l'heure de prise habituelle de ce médicament, vous devrez prendre le comprimé le plus tôt possible. Prenez ensuite la dose suivante comme prévu. . et si vous vous en rendez compte plus de 20 heures après l'heure de prise habituelle de ce médicament, attendez et prenez la dose suivante comme prévu. Ne prenez pas une double dose (deux doses proches l'une de l'autre). - Si vous arrêtez de prendre ce médicament Il est important de continuer à prendre ce médicament pendant toute la durée du traitement. Sinon, le médicament pourrait ne pas agir contre le virus de l'hépatite C. N'arrêtez pas de prendre ce médicament, sauf si votre médecin vous le dit. Si vous avez d'autres questions sur l'utilisation de ce médicament, demandez plus d'informations à votre médecin ou à votre pharmacien. |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
Terrain N° 1 | HYPERSENSIBILITE
|
Niveau(x) |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 2 | AUTRE TRAITEMENT EN COURS
|
Niveau(x) |
|
Cf. aussi "Thesaurus interactions ansm". |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 3 | AUTRE TRAITEMENT EN COURS
|
Niveau(x) |
|
Des cas de bradycardie sévère et de troubles de la conduction ont été observés avec le daclatasvir en association avec sofosbuvir lors de la co-administration avec l'amiodarone avec ou sans autres médicaments diminuant la fréquence cardiaque. Le mécanisme n'est pas établi. L'utilisation concomitante de l'amiodarone a été limitée dans le développement clinique du sofosbuvir en association à des antiviraux à action directe (AAD). Certains cas ont entraîné une mise en jeu du pronostic vital. Par conséquent, l'amiodarone ne doit être utilisée chez les patients traités par daclatasvir et sofosbuvir qu'en cas d'intolérance ou de contre-indication aux autres traitements antiarythmiques. Si l'utilisation concomitante de l'amiodarone est jugée nécessaire, il est recommandé de surveiller étroitement les patients lors de l'initiation du traitement par daclatasvir en association avec sofosbuvir. Les patients identifiés comme étant à risque élevé de bradyarythmie doivent faire l'objet d'une surveillance continue pendant 48 heures en milieu hospitalier adapté. Compte tenu de la longue demi-vie de l'amiodarone, une surveillance appropriée doit également être effectuée chez les patients qui ont arrêté l'amiodarone au cours des derniers mois et qui doivent débuter un traitement par daclatasvir en association avec sofosbuvir. Tous les patients traités par daclatasvir et sofosbuvir et recevant de l'amiodarone avec ou sans autres médicaments bradycardisants doivent également être avertis des symptômes de bradycardie et de troubles de la conduction, et ils doivent être informés de la nécessité de consulter un médecin en urgence s'ils ressentent ces symptômes. Cf. aussi "Thesaurus interactions ansm". |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 4 | INTERACTION D'ORIGINE ALIMENTAIRE
|
Niveau(x) |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 5 | TYPE PARTICULIER DE TRAITEMENT |
Niveau(x) |
|
Le daclatasvir ne doit pas être administré en monothérapie. Le daclatasvir doit être administré en association avec d'autres médicaments pour le traitement de l'infection à VHC chronique (Cf. rubriques "Indications" et "Posologie et mode d'administration"). |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 6 | GROSSESSE |
Niveau(x) |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 7 | FEMME EN AGE DE PROCREER
|
Niveau(x) |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 8 | ALLAITEMENT |
Niveau(x) |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 9 | ADULTE JEUNE (15-17 ANS)
|
Niveau(x) |
|
La sécurité et l'efficacité de daclatasvir chez les enfants et adolescents âgés de moins de 18 ans n'ont pas encore été établies. Aucune donnée n'est disponible. |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 10 | ENFANT |
Niveau(x) |
|
La sécurité et l'efficacité de daclatasvir chez les enfants et adolescents âgés de moins de 18 ans n'ont pas encore été établies. Aucune donnée n'est disponible. |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 11 | NOURRISSON |
Niveau(x) |
|
La sécurité et l'efficacité de daclatasvir chez les enfants et adolescents âgés de moins de 18 ans n'ont pas encore été établies. Aucune donnée n'est disponible. |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 12 | NOUVEAU-NE |
Niveau(x) |
|
La sécurité et l'efficacité de daclatasvir chez les enfants et adolescents âgés de moins de 18 ans n'ont pas encore été établies. Aucune donnée n'est disponible. |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Hypersensibilité au principe actif ou à l'un des excipients mentionnés à la rubrique "Composition". Co-administration avec des médicaments inducteurs puissants du cytochrome P450 3A4 (CYP3A4) et du transporteur de la glycoprotéine P (P-gp) qui sont susceptibles d'entraîner une diminution de l'exposition et une perte d'efficacité du daclatasvir. Ces substances actives incluent notamment la phénytoïne, la carbamazépine, l'oxcarbazépine, le phénobarbital, la rifampicine, la rifabutine, la rifapentine, la dexaméthasone à usage systémique et le millepertuis (Hypericum perforatum). |
|
Référence(s) officielle(s) | Rectificatif AMM européenne 28/01/2016 |
Terrain N° 13 | ANOMALIE METABOLISME GALACTOSE |
Niveau(x) |
|
Ce médicament contient du lactose comme excipient. - Voie d'administration : Orale - Seuil : Zéro - Informations Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament. - Commentaires Proposition de RCP : Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament Réf. : ansm/EMA liste EEN 06/02/2020 |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 14 | DEFICIT EN LACTASE |
Niveau(x) |
|
Ce médicament contient du lactose comme excipient. - Voie d'administration : Orale - Seuil : Zéro - Informations Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament. - Commentaires Proposition de RCP : Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament Réf. : ansm/EMA liste EEN 06/02/2020 |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 15 | SYNDROME DE MALABSORPTION / INTOLERANCE DIGESTIVE
|
Niveau(x) |
|
Ce médicament contient du lactose comme excipient. - Voie d'administration : Orale - Seuil : Zéro - Informations Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament. - Commentaires Proposition de RCP : Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament Réf. : ansm/EMA liste EEN 06/02/2020 |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 16 | REGIME SANS GALACTOSE |
Niveau(x) |
|
Ce médicament contient du lactose comme excipient. - Voie d'administration : Orale - Seuil : Zéro - Informations Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament. - Commentaires Proposition de RCP : Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament Réf. : ansm/EMA liste EEN 06/02/2020 |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 17 | HYPERSENSIBILITE
|
Niveau(x) |
|
Ce médicament contient du lactose comme excipient. - Voie d'administration : Orale - Seuil : Zéro - Informations Si votre médecin vous a informé(e) d'une intolérance à certains sucres, contactez-le avant de prendre ce médicament. - Commentaires Proposition de RCP : Les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit total en lactase ou un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose (maladies héréditaires rares) ne doivent pas prendre ce médicament Réf. : ansm/EMA liste EEN 06/02/2020 |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 18 | AUTRE TRAITEMENT EN COURS
|
Niveau(x) |
|
Cf. aussi "Thesaurus interactions ansm". Traitement de l'hépatite C - Antiviraux d'action directe contenant du sofosbuvir et risque de bradyarythmie lors de la co-administration avec l'amiodarone - Renforcement des mises en garde Les antiviraux d'action directe contenant du sofosbuvir [EPCLUSA (sofosbuvir/velpatasvir), [VOSEVI (sofosbuvir/velpatasvir/voxilaprevir), HARVONI (sofosbuvir/ledipasvir), SOVALDI (sofosbuvir)] sont utilisés dans le traitement de l'infection par le virus de l'hépatite C (VHC). En raison d'un risque de bradycardie sévère et de troubles de la conduction, l'amiodarone ne doit être utilisée chez les patients traités par sofosbuvir qu'en cas d'intolérance ou de contre-indication aux autres traitements anti arythmiques et une surveillance adaptée doit être mise en place dans le cas où le recours à l'association serait inévitable. Ce risque avait fait l'objet d'une lettre aux professionnels de santé et d'un point d'information sur le site internet de l'ANSM en mai 2015. Lors de sa réunion de janvier 2020, le Comité pour l'Evaluation des Risques en matière de Pharmacovigilance (PRAC) de l'Agence européenne des médicaments (EMA) a revu l'ensemble des cas de bradyarythmie rapportés lors de la co-administration du sofosbuvir avec l'amiodarone. Des nouveaux signalements ont été observés suite à l'utilisation de cette association depuis mai 2015. Dans certains cas, alors que le prescripteur avait bien connaissance du risque de bradyarythmie et a arrêté l'amiodarone avant d'initier le traitement antiviral, la longue demi-vie de l'amiodarone n'a pas, ou a été insuffisamment prise en compte avant l'instauration du sofosbuvir. Dans ce contexte, le PRAC a considéré que les mises en garde relatives au risque de bradyarythmie lors de la co-administration du sofosbuvir et de l'amiodarone nécessitaient d'être renforcées. Ainsi, si l'utilisation concomitante de l'amiodarone est jugée nécessaire, il est dorénavant recommandé que tous les patients (et non plus seulement les patients à haut risque de bradyarythmie) fassent l'objet d'une surveillance continue pendant 48 heures en milieu hospitalier adapté après le début de la co-administration. De plus, il est dorénavant recommandé de mettre en place par la suite une surveillance journalière de la fréquence cardiaque du patient, en ambulatoire ou par le patient lui-même, pendant au moins les deux premières semaines de traitement. Compte tenu de la longue demi-vie de l'amiodarone, une surveillance cardiaque identique à celle décrite ci-dessus doit être également mise en place chez les patients qui ont arrêté l'amiodarone au cours des derniers mois et qui doivent débuter un traitement contenant du sofosbuvir. Tous les patients infectés par le VHC recevant une spécialité contenant du sofosbuvir et traités de manière concomitante ou récente par amiodarone doivent être avertis des symptômes de bradycardie et de troubles de la conduction et ils doivent être informés de la nécessité de consulter un médecin en urgence s'ils ressentent ces symptômes. Le Résumé des Caractéristique du Produit et la notice des spécialités concernées seront modifiés prochainement. |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 1 | CIRRHOSE |
Niveau(x) |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 2 | ATTEINTE HEPATIQUE
|
Niveau(x) |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 3 | FEMME EN AGE DE PROCREER
|
Niveau(x) |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 4 | TRANSPLANTATION
|
Niveau(x) |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 5 | HEPATITE
|
Niveau(x) |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Terrain N° 6 | QUEL QUE SOIT LE TERRAIN |
Niveau(x) |
|
Référence(s) officielle(s) |
|
CIM 10 |
|
Le daclatasvir ne doit pas être administré en monothérapie. Le daclatasvir doit être administré en association avec d'autres médicaments pour le traitement de l'infection à VHC chronique (Cf. rubriques "Indications" et "Posologie et mode d'administration"). - Généralités La sécurité et l'efficacité de l'association du daclatasvir et du sofosbuvir ont été évaluées chez un nombre limité de patients cirrhotiques dans les études cliniques. D'autres études cliniques avec cette association sont en cours. - Bradycardie sévère et troubles de la conduction Des cas de bradycardie sévère et de troubles de la conduction ont été observés avec le daclatasvir en association avec sofosbuvir lors de la co-administration avec l'amiodarone avec ou sans autres médicaments diminuant la fréquence cardiaque. Le mécanisme n'est pas établi. L'utilisation concomitante de l'amiodarone a été limitée dans le développement clinique du sofosbuvir en association à des antiviraux à action directe (AAD). Certains cas ont entraîné une mise en jeu du pronostic vital. Par conséquent, l'amiodarone ne doit être utilisée chez les patients traités par daclatasvir et sofosbuvir qu'en cas d'intolérance ou de contre-indication aux autres traitements antiarythmiques. Si l'utilisation concomitante de l'amiodarone est jugée nécessaire, il est recommandé de surveiller étroitement les patients lors de l'initiation du traitement par daclatasvir en association avec sofosbuvir. Les patients identifiés comme étant à risque élevé de bradyarythmie doivent faire l'objet d'une surveillance continue pendant 48 heures en milieu hospitalier adapté. Compte tenu de la longue demi-vie de l'amiodarone, une surveillance appropriée doit également être effectuée chez les patients qui ont arrêté l'amiodarone au cours des derniers mois et qui doivent débuter un traitement par daclatasvir en association avec sofosbuvir. Tous les patients traités par daclatasvir et sofosbuvir et recevant de l'amiodarone avec ou sans autres médicaments bradycardisants doivent également être avertis des symptômes de bradycardie et de troubles de la conduction, et ils doivent être informés de la nécessité de consulter un médecin en urgence s'ils ressentent ces symptômes. - Activité selon le génotype Pour les associations recommandées selon les différents génotypes, voir rubrique "Posologie et mode d'administration". En ce qui concerne les résultats virologiques et cliniques par génotype, voir rubrique "Propriétés pharmacodynamiques". En raison de l'experience limitée de l'utilisation de sofosbuvir en association avec le daclatasvir chez les patients de génotype 1 avec une cirrhose compensée, il existe des incertitudes quant au schéma thérapeutique le plus approprié chez ces patients (durée de traitement, rôle de la ribavirine). Les données soutenant le traitement de l'infection par le génotype 2 avec ldaclatasvir et sofosbuvir sont limitées. Les données issues de l'étude ALLY-3 (AI444218) soutiennent une durée de traitement par daclatasvir + sofosbuvir de 12 semaines chez les patients de génotype 3 sans cirrhose naïfs de traitement et prétraités. Des taux plus faibles de RVS ont été observés chez les patients cirrhotiques (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques"). Les données issues des programmes compassionnels en cours, qui incluaient des patients de génotype 3 cirrhotiques, soutiennent l'utilisation de daclatasvir + sofosbuvir pendant 24 semaines chez ces patients. La pertinence de l'ajout de la ribavirine à ce schéma thérapeutique n'est pas établie (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques"). Bien que l'association du daclatasvir et du sofosbuvir n'ait pas été étudiée chez les patients infectés par un VHC de génotype 4, en se basant sur l'activité antivirale in vitro et sur les données cliniques disponibles avec le daclatasvir associé au peg-interféron et à la ribavirine (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques"), il est attendu que cette association ait la même activité antivirale pour ce génotype que celle observée avec le génotype 1. Le daclatasvir n'a pas été étudié chez les patients infectés par un VHC de génotype 5 et 6, et aucune recommandation ne peut être formulée. - Maladie hépatique décompensée La sécurité et l'efficacité du daclatasvir dans le traitement des patients infectés par le VHC et ayant une maladie hépatique décompensée n'ont pas été établies dans les études cliniques (voir Activité selon le géntoype ci-dessus). - Retraitement avec daclatasvir L'efficacité du daclatasvir chez les patients ayant déjà été exposés à un inhibiteur de NS5A lors d'un traitement antérieur n'a pas été encore établie. - Exigences relatives à la grossesse et la contraception Le daclatasvir ne doit pas être utilisé pendant la grossesse ou chez les femmes en âge de procréer n'utilisant pas de contraception. L'utilisation d'une méthode de contraception hautement efficace doit être maintenue pendant 5 semaines après la fin de traitement par le daclatasvir (Cf. rubrique "Grossesse et allaitement"). Lorsque le daclatasvir est utilisé en association avec la ribavirine, les contre-indications et mises en garde de ce médicament sont applicables. Des effets tératogènes et/ou embryocides significatifs ont été démontrés dans toutes les espèces animales exposées à la ribavirine ; par conséquent, toutes les précautions doivent être prises pour éviter toute grossesse chez les patientes et les partenaires féminines de patients (voir le Résumé des Caractéristiques du Produit de la ribavirine). - Patients greffés La sécurité et l'efficacité du daclatasvir dans le traitement de l'infection à VHC chez les patients avant, pendant ou après une transplantation hépatique ou une autre greffe d'organe n'ont pas été établies. - Co-infection à VHC/VHB (virus de l'hépatite B) La sécurité et l'efficacité du daclatasvir dans le traitement de l'infection à VHC chez les patients co-infectés par le VHB n'ont pas été étudiées. - Sujets âgés Les données cliniques chez des patients âgés (> ou = 65 ans) sont limitées. Dans les études cliniques associant le daclatasvir au sofosbuvir ou au peg-interféron et à la ribavirine, aucune différence n'a été observée au niveau de la réponse entre les patients âgés et les patients plus jeunes. - Interactions avec les médicaments La co-administration du daclatasvir avec d'autres médicaments peut modifier la concentration de ces derniers et d'autres médicaments peuvent altérer la concentration du daclatasvir. Se référer à la rubrique "Contre-indications" pour la liste des médicaments contre-indiqués qui peuvent entraîner une perte potentielle de l'effet thérapeutique du daclatasvir. Se référer à la rubrique "Interactions" pour les interactions médicamenteuses connues et autres interactions potentiellement significatives. - Population pédiatrique Le daclatasvir n'est pas recommandé chez les enfants et adolescents âgés de moins de 18 ans, car la sécurité et l'efficacité du daclatasvir n'ont pas été établies dans cette population. - Informations importantes concernant certains composants de ce médicament Ce médicament contient du lactose. Il ne doit pas être utilisé chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares). |
|
Référence(s) officielle(s) | Rectificatif AMM européenne 28/01/2016 |
* Traitements concomitants contre-indiqués (Cf. rubrique "Contre-indications") Le daclatasvir est contre-indiqué en association avec des médicaments inducteurs puissants du CYP3A4 et de la P-gp, comme par exemple, la phénytoïne, la carbamazépine, le phénobarbital, la rifampicine, la rifabutine, la rifapentine, la dexaméthasone à usage systémique, et le millepertuis (Hypericum perforatum), qui peuvent être à l'origine d'une diminution de l'exposition et d'une perte d'efficacité du daclatasvir. * Interactions potentielles avec d'autres médicaments Le daclatasvir est un substrat du CYP3A4, de la P-gp et des transporteurs de cations organiques (OCT) 1. Les inducteurs puissants ou modérés du CYP3A4 et de la P-gp sont susceptibles de diminuer les taux plasmatiques et l'effet thérapeutique de daclatasvir. La co-administration avec des inducteurs puissants du CYP3A4 et de la P-gp est contre-indiquée alors qu'une adaptation posologique de daclatasvir est recommandée quand il est co-administré avec des inducteurs modérés du CYP3A4 et de la P-gp (Cf. ci-dessous). Les inhibiteurs puissants du CYP3A4 peuvent augmenter les taux plasmatiques de daclatasvir. Une adaptation posologique du daclatasvir est recommandée quand il est co-administré avec des inhibiteurs puissants du CYP3A4 (Cf. ci-dessous). Il est probable que la co-administration avec des médicaments inhibant l'activité de la P-gp ou des OCT1 ait un effet limité sur l'exposition au daclatasvir. Le daclatasvir est un inhibiteur de la P-gp, des polypeptides transporteurs d'anions organiques (OATP) 1B1, des OCT1 et de la protéine de résistance du cancer du sein (BCRP). L'administration du daclatasvir peut augmenter l'exposition systémique aux médicaments qui sont des substrats des P-gp, OATP 1B1, OCT1 ou BCRP, ce qui peut augmenter ou prolonger leurs effets thérapeutiques et leurs effets indésirables. Des précautions sont nécessaires si le médicament a un index thérapeutique étroit (Cf. ci-dessous). Le daclatasvir est un très faible inducteur du CYP3A4 et induit une diminution de 13 % de l'exposition au midazolam. Cependant, s'agissant d'un effet limité, une adaptation posologique des substrats du CYP3A4 administrés de façon concomitante n'est pas nécessaire. Pour plus d'informations sur les interactions médicamenteuses des médicaments co-administrés, il convient de consulter les Résumés des Caractéristiques du Produit respectifs. Les données ci-dessous présentent des informations issues des études d'interactions médicamenteuses relatives à daclatasvir, incluant des recommandations cliniques pour des interactions médicamenteuses établies ou potentiellement significatives. L'augmentation cliniquement significative de la concentration est indiquée par "augmentation", la diminution cliniquement significative par "diminution", l'absence de modification significative par "absence de modification". Les rapports de moyennes géométriques, si ces données sont disponibles, sont présentés avec leurs intervalles de confiance (IC) à 90 % entre parenthèses. Les études présentées ci-dessous ont été menées chez des volontaires sains adultes, sauf mention contraire. Les données ne sont pas exhaustives. Interactions avec les autres médicaments et recommandations posologiques Médicaments par classes thérapeutiques * ANTIVIRAUX, VHC - Inhibiteur nucléotidique de la polymérase + Sofosbuvir 400 mg une fois par jour (daclatasvir 60 mg une fois par jour) Etude menée chez des patients atteints d'une hépatite C chronique Interaction : absence de modification daclatasvir (*) ASC : 0,95 (0,82, 1,10) Cmax : 0,88 (0,78, 0,99) C min : 0,91 (0,71, 1,16) absence de modification GS-331007 (**) ASC : 1,0 (0,95, 1,08) Cmax : 0,8 (0,77, 0,90) Cmin : 1,4 (1,35, 1,53) (*) La comparaison par rapport au daclatasvir a été effectuée à titre de référence historique (données de 3 études sur l'administration de daclatasvir 60 mg une fois par jour en association au peg-interféron alfa et à la ribavirine). (**) GS-331007 est le métabolite circulant majeur de la pro-drogue du sofosbuvir. Recommandations concernant la co-administration : Aucune adaptation posologique du daclatasvir ou du sofosbuvir n'est nécessaire. - Inhibiteurs de protéase + Bocéprévir Interaction : Interaction non étudiée. Prévisible en raison d'une inhibition du CYP3A4 par le bocéprévir : Augmentation daclatasvir Recommandations concernant la co-administration : La dose de daclatasvir doit être réduite à 30 mg une fois par jour en cas de co-administration avec le bocéprévir ou d'autres inhibiteurs puissants du CYP3A4. + Siméprévir 150 mg une fois par jour (daclatasvir 60 mg une fois par jour) Interaction : Augmentation daclatasvir ASC : 1,96 (1,84, 2,10) Cmax : 1,50 (1,39, 1,62) Cmin : 2,68 (2,42, 2,98) Augmentation siméprévir ASC : 1,44 (1,32, 1,56) Cmax : 1,39 (1,27, 1,52) Cmin : 1,49 (1,33, 1,67) Recommandations concernant la co-administration : Aucune adaptation posologique du daclatasvir ou du siméprévir n'est nécessaire. + Télaprévir 500 mg toutes les 12 heures (daclatasvir 20 mg une fois par jour) Interaction : Augmentation daclatasvir ASC : 2,32 (2,06, 2,62) Cmax : 1,46 (1,28, 1,66) absence de modification télaprévir ASC : 0,94 (0,84, 1,04) Cmax : 1,01 (0,89, 1,14) Inhibition du CYP3A4 par le télaprévir Recommandations concernant la co-administration : La dose de daclatasvir doit être réduite à 30 mg une fois par jour en cas de co-administration avec le télaprévir ou d'autres inhibiteurs puissants du CYP3A4. + Télaprévir 750 mg toutes les 8 heures (daclatasvir 20 mg une fois par jour) Interaction : Augmentation daclatasvir ASC : 2,15 (1,87, 2,48) Cmax : 1,22 (1,04, 1,44) absence de modification télaprévir ASC : 0,99 (0,95, 1,03) Cmax : 1,02 (0,95, 1,09) Inhibition du CYP3A4 par le télaprévir Recommandations concernant la co-administration : La dose de daclatasvir doit être réduite à 30 mg une fois par jour en cas de co-administration avec le télaprévir ou d'autres inhibiteurs puissants du CYP3A4. - Autres antiviraux VHC + Peg-interféron alfa 180 microgrammes une fois par semaine et ribavirine 1000 mg ou 1200 mg/jour en deux prises (daclatasvir 60 mg une fois par jour) Etude menée chez des patients atteints d'hépatite C chronique Interaction : absence de modification daclatasvir ASC : absence de modification (*) Cmax : absence de modification (*) Cmin : absence de modification (*) absence de modification peg-interféron alfa Cmin : absence de modification (*) absence de modification ribavirine ASC : 0,94 (0,80, 1,11) Cmax : 0,94 (0,79, 1,11) Cmin : 0,98 (0,82, 1,17) (*) Les paramètres PK du daclatasvir administré en association au peg-interféron alfa et à la ribavirine dans cette étude ont été similaires à ceux observés dans une étude dans laquelle des sujets infectés par le VHC ont reçu du daclatasvir en monothérapie pendant 14 jours. Les concentrations PK minimales du peg-interféron alfa chez les patients ayant reçu du peg-interféron alfa, de la ribavirine et du daclatasvir ont été comparables à celles observées chez les patients ayant reçu du peg-interféron alfa, de la ribavirine et un placebo. Recommandations concernant la co-administration : Aucune adaptation posologique du daclatasvir, du peg-interféron alfa ou de la ribavirine n'est nécessaire. * ANTIVIRAUX, VIH ou VHB - Inhibiteurs de la protéase + Atazanavir 300 mg/ritonavir 100 mg une fois par jour (daclatasvir 20 mg une fois par jour) Interaction : Augmentation daclatasvir ASC (*) : 2,10 (1,95, 2,26) Cmax (*) : 1,35 (1,24, 1,47) Cmin (*) : 3,65 (3,25, 4,11) Inhibition du CYP3A4 par le ritonavir (*) Les résultats sont normalisés pour une dose de 60 mg. Recommandations concernant la co-administration : La dose de daclatasvir doit être réduite à 30 mg une fois par jour en cas de co-administration avec l'atazanavir/ritonavir, atazanavir/cobicistat ou d'autres inhibiteurs puissants du CYP3A4. + Atazanavir/cobicistat Interaction : Interaction non étudiée. Prévisible en raison d'une inhibition du CYP3A4 par atazanavir/cobicistat : Augmentation daclatasvir Recommandations concernant la co-administration : La dose de daclatasvir doit être réduite à 30 mg une fois par jour en cas de co-administration avec l'atazanavir/ritonavir, atazanavir/cobicistat ou d'autres inhibiteurs puissants du CYP3A4. + Darunavir 800 mg/ritonavir 100 mg une fois par jour (daclatasvir 30 mg une fois par jour) Interaction : absence de modification daclatasvir ASC : 1,41 (1,32, 1,50) Cmax : 0,77 (0,70, 0,85) absence de modification darunavir ASC : 0,90 (0,73, 1,11) Cmax : 0,97 (0,80, 1,17) Cmin : 0,98 (0,67, 1,44) Recommandations concernant la co-administration : Aucune adaptation posologique du daclatasvir 60 mg une fois par jour, darunavir/ritonavir (800/100 mg une fois par jour ou 600/100 mg deux fois par jour) ou darunavir/cobicistat n'est nécessaire. + Darunavir/cobicistat Interaction : Interaction non étudiée. Prévisible : absence de modification daclatasvir Recommandations concernant la co-administration : Aucune adaptation posologique du daclatasvir 60 mg une fois par jour, darunavir/ritonavir (800/100 mg une fois par jour ou 600/100 mg deux fois par jour) ou darunavir/cobicistat n'est nécessaire. + Lopinavir 400 mg/ritonavir 100 mg deux fois par jour (daclatasvir 30 mg, une fois par jour) Interaction : absence de modification daclatasvir ASC : 1,15 (1,07, 1,24) Cmax : 0,67 (0,61, 0,74) absence de modification lopinavir (*) ASC : 1,15 (0,77, 1,72) Cmax : 1,22 (1,06, 1,41) Cmin : 1,54 (0,46, 5,07) (*) l'effet de 60 mg de daclatasvir sur le lopinavir peut être plus élevé. Recommandations concernant la co-administration : Aucune adaptation posologique du daclatasvir 60 mg une fois par jour ou lopinavir/ritonavir n'est nécessaire. - Inhibiteurs nucléosidiques/nucléotidiques de la transcriptase inverse (INTI) + Fumarate de ténofovir disoproxil 300 mg une fois par jour (daclatasvir 60 mg une fois par jour) Interaction : absence de modification daclatasvir ASC : 1,10 (1,01, 1,21) Cmax : 1,06 (0,98, 1,15) Cmin : 1,15 (1,02, 1,30) absence de modification ténofovir ASC : 1,10 (1,05, 1,15) Cmax : 0,95 (0,89, 1,02) Cmin : 1,17 (1,10, 1,24) Recommandations concernant la co-administration : Aucune adaptation posologique du daclatasvir ou du ténofovir n'est nécessaire. + Lamivudine + Zidovudine + Emtricitabine + Abacavir + Didanosine + Stavudine Interaction : Interaction non étudiée. Prévisible : absence de modification daclatasvir absence de modification INTI Recommandations concernant la co-administration : Aucune adaptation posologique du daclatasvir ou d'un INTI n'est nécessaire. - Inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse (INNTI) + Efavirenz 600 mg une fois par jour (daclatasvir 60 mg une fois par jour/120 mg une fois par jour) Interaction : Diminution daclatasvir ASC (*) : 0,68 (0,60, 0,78) Cmax (*) : 0,83 (0,76, 0,92) Cmin (*) : 0,41 (0,34, 0,50) Induction du CYP3A4 par l'éfavirenz (*) Les résultats sont normalisés pour une dose de 60 mg. Recommandations concernant la co-administration : La dose de daclatasvir doit être augmentée à 90 mg une fois par jour en cas de co-administration avec l'éfavirenz. + Etravirine + Névirapine Interaction : Interaction non étudiée. Prévisible en raison d'une induction du CYP3A4 par l'étravirine ou la névirapine : Diminution daclatasvir Recommandations concernant la co-administration : Du fait du manque de données, la co-administration de daclatasvir avec l'étravirine ou la névirapine n'est pas recommandée. + Rilpivirine Interaction : Interaction non étudiée. Prévisible : absence de modification daclatasvir absence de modification rilpivirine Recommandations concernant la co-administration : Aucune adaptation posologique du daclatasvir ou de la rilpivirine n'est nécessaire. - Inhibiteurs d'intégrase + Dolutégravir 50 mg une fois par jour (daclatasvir 60 mg une fois par jour) Interaction : absence de modification daclatasvir ASC : 0,98 (0,83, 1,15) Cmax : 1,03 (0,84, 1,25) Cmin : 1,06 (0,88, 1,29) Augmentation dolutegravir ASC : 1,33 (1,11, 1,59) Cmax : 1,29 (1,07, 1,57) Cmin : 1,45 (1,25, 1,68) L'inhibition de la P-gp et de la BCRP par daclatasvir. Recommandations concernant la co-administration : Aucune adaptation posologique du daclatasvir ou du dolutégravir n'est nécessaire. + Raltégravir Interaction : Interaction non étudiée. Prévisible : absence de modification daclatasvir absence de modification raltégravir Recommandations concernant la co-administration : Aucune adaptation posologique du daclatasvir ou du raltégravir n'est nécessaire. + Elvitégravir, cobicistat, emtricitabine, fumarate de ténofovir disoproxil Interaction : Interaction non étudiée pour le comprimé en association fixe. Prévisible en raison d'une inhibition du CYP3A4 par le cobicistat : Augmentation daclatasvir Recommandations concernant la co-administration : La dose de daclatasvir doit être réduite à 30 mg une fois par jour en cas de co-administration avec le cobicistat ou d'autres inhibiteurs puissants du CYP3A4. - Inhibiteur de fusion + Enfuvirtide Interaction : Interaction non étudiée. Prévisible : absence de modification daclatasvir absence de modification enfuvirtide Recommandations concernant la co-administration : Aucune adaptation posologique du daclatasvir ou de l'enfuvirtide n'est nécessaire. - Antagoniste du récepteur CCR5 + Maraviroc Interaction : Interaction non étudiée. Prévisible : absence de modification daclatasvir absence de modification maraviroc Recommandations concernant la co-administration : Aucune adaptation posologique du daclatasvir ou du maraviroc n'est nécessaire. * ANTI-ACIDES - Antagonistes des récepteurs histaminiques H2 + Famotidine 40 mg dose unique (daclatasvir 60 mg dose unique) Interaction : absence de modification daclatasvir ASC : 0,82 (0,70, 0,96) Cmax : 0,56 (0,46, 0,67) Cmin : 0,89 (0,75, 1,06) Augmentation du pH gastrique Recommandations concernant la co-administration : Aucune adaptation posologique du daclatasvir n'est nécessaire. - Inhibiteurs de la pompe à protons + Oméprazole 40 mg une fois par jour (daclatasvir 60 mg dose unique) Interaction : absence de modification daclatasvir ASC : 0,84 (0,73, 0,96) Cmax : 0,64 (0,54, 0,77) Cmin : 0,92 (0,80, 1,05) Augmentation du pH gastrique Recommandations concernant la co-administration : Aucune adaptation posologique du daclatasvir n'est nécessaire. * ANTI-BACTERIENS + Clarithromycine + Télithromycine Interaction : Interaction non étudiée. Prévisible en raison de l'inhibition du CYP3A4 par l'antibactérien : Augmentation daclatasvir Recommandations concernant la co-administration : La dose de daclatasvir doit être réduite à 30 mg une fois par jour quand il est co-administré avec la clarithromycine, la télithromycine ou d'autres inhibiteurs puissants du CYP3A4. + Erythromycine Interaction : Interaction non étudiée. Prévisible en raison de l'inhibition du CYP3A4 par l'antibactérien : Augmentation daclatasvir Recommandations concernant la co-administration : L'administration de daclatasvir avec de l'érythromycine peut conduire à une augmentation des concentrations du daclatasvir. La prudence est recommandée. + Azithromycine + Ciprofloxacine Interaction : Interaction non étudiée. Prévisible : absence de modification daclatasvir absence de modification azithromycine ou ciprofloxacine Recommandations concernant la co-administration : Aucune adaptation posologique du daclatasvir, ou de l'azithromycine ou de la ciprofloxacine n'est nécessaire. * ANTICOAGULANTS + Dabigatran étexilate Interaction : Interaction non étudiée. Prévisible en raison d'une inhibition de la P-gp par le daclatasvir: Augmentation dabigatran étexilate Recommandations concernant la co-administration : Une surveillance de la tolérance est recommandée en cas d'initiation d'un traitement par daclatasvir chez les patients recevant du dabigatran étexilate ou d'autres substrats intestinaux de la P-gp qui ont un index thérapeutique étroit. + Warfarine Interaction : Interaction non étudiée. Prévisible : absence de modification daclatasvir absence de modification warfarine Recommandations concernant la co-administration : Aucun adaptation posologique du daclatasvir ou de la warfarine n'est nécessaire. * ANTICONVULSANTS + Carbamazépine + Oxcarbazépine + Phénobarbital + Phénytoïne Interaction : Interaction non étudiée. Prévisible en raison d'une induction du CYP3A4 par l'anticonvulsivant : Diminution daclatasvir Recommandations concernant la co-administration : La co-administration de daclatasvir avec la carbamazépine, l'oxcarbazépine, le phénobarbital, la phénytoïne ou d'autres inducteurs puissants du CYP3A4 est contre-indiquée (Cf. rubrique "Contre-indications"). * ANTIDEPRESSEURS - Inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine + Escitalopram 10 mg une fois par jour (daclatasvir 60 mg une fois par jour) Interaction : absence de modification daclatasvir ASC : 1,12 (1,01, 1,26) Cmax : 1,14 (0,98, 1,32) Cmin : 1,23 (1,09, 1,38) absence de modification escitalopram ASC : 1,05 (1,02, 1,08) Cmax : 1,00 (0,92, 1,08) Cmin : 1,10 (1,04, 1,16) Recommandations concernant la co-administration : Aucune adaptation posologique du daclatasvir ou de l'escitalopram n'est nécessaire. * ANTIFONGIQUES + Kétoconazole 400 mg une fois par jour (daclatasvir 10 mg dose unique) Interaction : Augmentation daclatasvir ASC : 3,00 (2,62, 3,44) Cmax : 1,57 (1,31, 1,88) Inhibition du CYP3A4 par le kétoconazole Recommandations concernant la co-administration : La dose de daclatasvir doit être diminuée à 30 mg une fois par jour en cas de co-administration avec le kétoconazole ou d'autres inhibiteurs puissants du CYP3A4. + Itraconazole + Posaconazole + Voriconazole Interaction : Interaction non étudiée. Prévisible en raison d'une inhibition du CYP3A4 par l'antifongique : Augmentation daclatasvir Recommandations concernant la co-administration : La dose de daclatasvir doit être diminuée à 30 mg une fois par jour en cas de co-administration avec le kétoconazole ou d'autres inhibiteurs puissants du CYP3A4. + Fluconazole Interaction : Interaction non étudiée. Prévisible en raison d'une inhibition du CYP3A4 par l'antifongique : Augmentation daclatasvir absence de modification fluconazole Recommandations concernant la co-administration : Des augmentations modérées des concentrations de daclatasvir sont attendues, mais aucune adaptation posologique du daclatasvir ou du fluconazole n'est nécessaire. * ANTIMYCOBACTERIENS + Rifampicine 600 mg une fois par jour (daclatasvir 60 mg dose unique) Interaction : Diminution daclatasvir ASC : 0,21 (0,19, 0,23) Cmax : 0,44 (0,40, 0,48) Induction du CYP3A4 par la rifampicine Recommandations concernant la co-administration : La co-administration de daclatasvir avec la rifampicine, la rifabutine, la rifapentine ou d'autres inducteurs puissants du CYP3A4 est contre-indiquée (Cf. rubrique "Contre-indications"). + Rifabutine + Rifapentine Interaction : Interaction non étudiée. Prévisible en raison d'une induction du CYP3A4 par l'antimycobactérien : Diminution daclatasvir Recommandations concernant la co-administration : La co-administration de daclatasvir avec la rifampicine, la rifabutine, la rifapentine ou d'autres inducteurs puissants du CYP3A4 est contre-indiquée (Cf. rubrique "Contre-indications"). * MEDICAMENTS CARDIOVASCULAIRES - Antiarythmiques + Digoxine 0,125 mg une fois par jour (daclatasvir 60 mg une fois par jour) Interaction : Augmentation digoxine ASC : 1,27 (1,20, 1,34) Cmax : 1,65 (1,52, 1,80) Cmin : 1,18 (1,09, 1,28) Inhibition de la P-gp par le daclatasvir Recommandations concernant la co-administration : La digoxine doit être utilisée avec précaution en cas de co-administration avec le daclatasvir. Il convient de prescrire initialement la plus faible dose de digoxine. Les concentrations sériques de digoxine doivent être surveillées et utilisées pour adapter la posologie de la digoxine afin d'obtenir l'effet clinique souhaité. + Amiodarone Interaction : Interaction non étudiée. Recommandations concernant la co-administration : N'utiliser que si aucun traitement alternatif n'est disponible. Une surveillance étroite est recommandée en cas de co-administration de ce médicament et du daclatasvir en association avec le sofosbuvir (Cf. rubriques "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Effets indésirables"). - Inhibiteurs des canaux calciques + Diltiazem + Nifédipine + Amlodipine Interaction : Interaction non étudiée. Prévisible en raison d'une inhibition du CYP3A4 par l'inhibiteur calcique : Augmentation daclatasvir Recommandations concernant la co-administration : L'administration de daclatasvir avec l'un de ces inhibiteurs calciques peut conduire à une augmentation des concentrations de daclatasvir. La prudence est recommandée. + Vérapamil Interaction : Interaction non étudiée. Prévisible en raison d'une inhibition du CYP3A4 et de la P-gp par le vérapamil : Augmentation daclatasvir Recommandations concernant la co-administration : L'administration de daclatasvir avec le vérapamil peut conduire à une augmentation des concentrations de daclatasvir. La prudence est recommandée. * CORTICOSTEROIDES + Dexaméthasone à usage systémique Interaction : Interaction non étudiée. Prévisible en raison d'une induction du CYP3A4 par la dexaméthasone : Diminution daclatasvir Recommandations concernant la co-administration : La co-administration de daclatasvir avec la dexaméthasone à usage systémique ou d'autres inducteurs puissants du CYP3A4 est contre-indiquée (Cf. rubrique "Contre-indications"). * PRODUITS DE PHYTOTHERAPIE + Millepertuis (Hypericum perforatum) Interaction : Interaction non étudiée. Prévisible en raison d'une induction du CYP3A4 par le millepertuis : Diminution daclatasvir Recommandations concernant la co-administration : La co-administration de daclatasvir avec le millepertuis ou d'autres inducteurs puissants du CYP3A4 est contre-indiquée (Cf. rubrique "Contre-indications"). * CONTRACEPTIFS HORMONAUX + Ethinylestradiol 35 microgrammes une fois par jour pendant 21 jours + norgestimate 0,180/0,215/0,250 mg une fois par jour pendant 7/7/7 jours (daclatasvir 60 mg une fois par jour) Interaction : absence de modification éthinylestradiol ASC : 1,01 (0,95, 1,07) Cmax : 1,11 (1,02, 1,20) absence de modification norelgestromine ASC : 1,12 (1,06, 1,17) Cmax : 1,06 (0,99, 1,14) absence de modification norgestrel ASC : 1,12 (1,02, 1,23) Cmax : 1,07 (0,99, 1,16) Recommandations concernant la co-administration : Un contraceptif oral contenant 35 microgrammes d'éthinylestradiol et 0,180/0,215/0,250 mg de norgestimate est recommandé avec le daclatasvir. Les autres contraceptifs oraux n'ont pas été étudiés. * IMMUNOSUPPRESSEURS + Cyclosporine 400 mg dose unique (daclatasvir 60 mg une fois par jour) Interaction : absence de modification daclatasvir ASC : 1,40 (1,29, 1,53) Cmax : 1,04 (0,94, 1,15) Cmin : 1,56 (1,41, 1,71) absence de modification cyclosporine ASC : 1,03 (0,97, 1,09) Cmax : 0,96 (0,91, 1,02) Recommandations concernant la co-administration : Quand le daclatasvir est co-administré avec la cyclosporine, le tacrolimus, le sirolimus ou le mycophénolate mofétil, aucune adaptation posologique de l'un de ces médicaments n'est nécessaire. + Tacrolimus 5 mg dose unique (daclatasvir 60 mg une fois par jour) Interaction : absence de modification daclatasvir ASC : 1,05 (1,03, 1,07) Cmax : 1,07 (1,02, 1,12) Cmin : 1,10 (1,03, 1,19) absence de modification tacrolimus ASC : 1,00 (0,88, 1,13) Cmax : 1,05 (0,90, 1,23) Recommandations concernant la co-administration : Quand le daclatasvir est co-administré avec la cyclosporine, le tacrolimus, le sirolimus ou le mycophénolate mofétil, aucune adaptation posologique de l'un de ces médicaments n'est nécessaire. + Sirolimus + Mycophénolate mofétil Interaction : Interaction non étudiée. Prévisible : absence de modification daclatasvir absence de modification immunosuppresseur Recommandations concernant la co-administration : Quand le daclatasvir est co-administré avec la cyclosporine, le tacrolimus, le sirolimus ou le mycophénolate mofétil, aucune adaptation posologique de l'un de ces médicaments n'est nécessaire. * MEDICAMENTS HYPOLIPEMIANTS - Inhibiteurs de l'HMG-CoA réductase + Rosuvastatine 10 mg dose unique (daclatasvir 60 mg une fois par jour) Interaction : Augmentation rosuvastatine ASC : 1,58 (1,44, 1,74) Cmax : 2,04 (1,83, 2,26) Inhibition de l'OATP 1B1 et de la BCRP par le daclatasvir Recommandations concernant la co-administration : Des précautions sont nécessaires en cas de co-administration de daclatasvir et de rosuvastatine ou d'autres substrats de l'OATP 1B1 ou de la BCRP. + Atorvastatine + Fluvastatine + Simvastatine + Pitavastatine + Pravastatine Interaction : Interaction non étudiée. Prévisible en raison d'une inhibition de l'OATP1B1 et/ou de la BCRP par daclatasvir : Augmentation de la concentration de la statine Recommandations concernant la co-administration : Des précautions sont nécessaires en cas de co-administration de daclatasvir et de rosuvastatine ou d'autres substrats de l'OATP 1B1 ou de la BCRP. * ANALGESIQUES NARCOTIQUES + Buprénorphine/naloxone, 8/2 mg à 24/6 mg une fois par jour en dose individuelle (*) (60 mg de daclatasvir une fois par jour) (*) évaluée chez des adultes présentant une dépendance aux opioïdes recevant un traitement d'entretien stable par buprénorphine/naloxone. Interaction : absence de modification daclatasvir ASC : absence de modification (*) Cmax : absence de modification (*) Cmin : absence de modification (*) absence de modification buprénorphine ASC : 1,31 (1,15, 1,48) Cmax : 1,30 (1,03, 1,64) Cmin : 1,20 (1,15, 1,48) absence de modification norbuprénorphine ASC : 1,62 (1,33, 1,96) Cmax : 1,65 (1,38, 1,99) Cmin : 1,46 (1,16, 1,83) (*) Par rapport aux données historiques. Recommandations concernant la co-administration : Aucune adaptation posologique du daclatasvir ou de la buprénorphine n'est nécessaire. + Méthadone, 40-120 mg une fois par jour en dose individuelle (*) (60 mg de daclatasvir une fois par jour) (*) évaluée chez des adultes présentant une dépendance aux opioïdes recevant un traitement d'entretien stable par la méthadone. Interaction : absence de modification daclatasvir ASC : absence de modification (*) Cmax : absence de modification (*) Cmin : absence de modification (*) absence de modification R-méthadone ASC : 1,08 (0,94, 1,24) Cmax : 1,07 (0,97, 1,18) Cmin : 1,08 (0,93, 1,26) (*) Par rapport aux données historiques. Recommandations concernant la co-administration : Aucune adaptation posologique du daclatasvir ou de la méthadone n'est nécessaire. * SEDATIFS - Benzodiazépines + Midazolam 5 mg dose unique (daclatasvir 60 mg une fois par jour) Interaction : absence de modification midazolam ASC : 0,87 (0,83, 0,92) Cmax : 0,95 (0,88, 1,04) Recommandations concernant la co-administration : Aucune adaptation posologique du midazolam, des autres benzodiazépines ou des substrats du CYP3A4 n'est nécessaire en cas de co-administration avec le daclatasvir. + Triazolam + Alprazolam Interaction : Interaction non étudiée. Prévisible : absence de modification triazolam absence de modification alprazolam Recommandations concernant la co-administration : Aucune adaptation posologique du midazolam, des autres benzodiazépines ou des substrats du CYP3A4 n'est nécessaire en cas de co-administration avec le daclatasvir. Aucun effet pharmacocinétique cliniquement significatif n'est attendu lors de la co-administration du daclatasvir avec l'un des médicaments suivants : Inhibiteurs de la PDE-5, médicaments de la classe des inhibiteurs de l'Enzyme de Conversion (IEC) de l'Angiotensine (ie énalapril), médicaments de la classe des antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II (i.e. losartan, irbesartan, olmésartan, candésartan, valsartan), amiodarone, disopyramide, propafénone, flécaïnide, mexilitine, quinidine ou antiacides. Population pédiatrique Les études d'interaction ont été menées uniquement chez les adultes. |
|
Référence(s) officielle(s):  Rectificatif AMM européenne 28/01/2016 |
Effet spécialité |
|
Niveau(x) de risque |
|
* Grossesse Les études sur le daclatasvir effectuées chez l'animal ont mis en évidence des effets embryotoxiques et tératogènes (Cf. rubrique "Sécurité préclinique"). Le risque potentiel chez l'Homme n'est pas connu. Le daclatasvir ne devrait pas être utilisé pendant la grossesse ou chez les femmes en âge de procréer n'utilisant pas de contraception (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi"). L'utilisation d'une contraception hautement efficace doit être poursuivie pendant 5 semaines après la fin de traitement par le daclatasvir (Cf. rubrique "Interactions"). Le daclatasvir étant utilisé en association avec d'autres médicaments, les contre-indications et mises en garde de ces autres médicaments sont applicables. Pour des recommandations plus détaillées concernant la grossesse et la contraception, consulter les Résumés des Caractéristiques du Produit respectifs de la ribavirine et du peg-interféron alfa. |
|
Référence(s) officielle(s) : | Rectificatif AMM européenne 28/01/2016 |
Recommandations |
|
* Femmes en âge de procréer Le daclatasvir ne devrait pas être utilisé chez les femmes en âge de procréer n'utilisant pas de contraception (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi"). L'utilisation d'une contraception hautement efficace doit être poursuivie pendant 5 semaines après la fin de traitement par le daclatasvir (Cf. rubrique "Interactions"). * Fertilité Il n'existe pas de données relatives à l'effet du daclatasvir sur la fertilité chez l'Homme. Chez les rats, aucun effet sur l'accouplement ou la fertilité n'a été observé (Cf. rubrique "Sécurité préclinique"). |
|
Référence(s) officielle(s) : | Rectificatif AMM européenne 28/01/2016 |
Passage dans le lait | Pas d'information |
Fixation protéique | Pas d'information |
Rapport concentration lait/plasma maternels | Pas d'information |
Concentration dans 100 ml de lait maternel | Pas d'information |
Recommandations |
|
* Allaitement On ignore si le daclatasvir est excrété dans le lait maternel. Les données pharmacocinétiques et toxicologiques disponibles chez l'animal ont mis en évidence l'excrétion de daclatasvir ou de ses métabolites dans le lait (Cf. rubrique "Sécurité préclinique"). Un risque pour le nouveau né/nourrisson ne peut être exclu. Il sera demandé aux mères de ne pas allaiter si elles prennent du daclatasvir. |
|
Référence(s) officielle(s): | Rectificatif AMM européenne 28/01/2016 |
Recommandations |
|
Des sensations vertigineuses ont été décrites lors d'un traitement par daclatasvir en association au sofosbuvir, et des sensations vertigineuses, troubles de l'attention, vision trouble et baisse de l'acuité visuelle ont été décrits pendant le traitement par daclatasvir en association au peg-interféron alfa et à la ribavirine. |
|
Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 28/01/2016 |
La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration: Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance.
Site internet: www.ansm.sante.fr.
TROUBLES SYSTEMES SANGUIN ET LYMPHATIQUE |
Page générée en 0.1986 seconde(s)