BEMFOLA 300UI/0,5ML SOL INJ STYLO
BEMFOLA 300 UI/0,50 ML, SOLUTION INJECTABLE EN STYLO PREREMPLI
Fiche(s) d'identité interopérable
Historique des références officielles
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Cette monographie a été revue le : 25/02/2023
Mises en garde et précautions d'emploi
- Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP)
Terrain N° 1 PORPHYRIE HEPATIQUE
  • PORPHYRIE HEPATIQUE MALADIE
  • PORPHYRIE HEPATIQUE ANTECEDENT PERSONNEL
  • PORPHYRIE HEPATIQUE ANTECEDENT FAMILIAL
Niveau(x)
  • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
  • UTILISER AVEC PRUDENCE
  • RISQUE D'ATTEINTE HEPATIQUE
  • RISQUE DE PORPHYRIE HEPATIQUE
  • RISQUE D'AGGRAVATION DE LA PATHOLOGIE
  • ARRETER TRT EN CAS DE RISQUE AVERE
  • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 16/12/2022
CIM 10
  • Autres porphyries E802
  • Anomalies du métabolisme de la porphyrine et de la bilirubine E80
  • Antécédents familiaux d'autres maladies endocriniennes, nutritionnelles et métaboliques Z834
  • Antécédents personnels de maladies endocriniennes, nutritionnelles et métaboliques Z863

Terrain N° 2 FEMME
    Niveau(x)
    • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
    • SURVEILLANCE CLINIQUE
    • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
    • SURVEILLANCE ECHOGRAPHIQUE
    • BILAN HORMONAL AVANT TRAITEMENT
    • BILAN GYNECOLOGIQUE AVANT TRAITEMENT
    • RISQUE DE GROSSESSE MULTIPLE
    • RISQUE DE GROSSESSE EXTRAUTERINE
    • RISQUE DE FAUSSE COUCHE
    • SURVEILLANCE GYNECOLOGIQUE
    • RISQ SYNDROME D'HYPERSTIMUL OVARIENNE
    Référence(s) officielle(s)
    • Rectificatif AMM européenne 16/12/2022
    CIM 10
    • Non concerné .

    Terrain N° 3 HYPOTHYROIDIE
      Niveau(x)
      • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
      • BILAN THYROIDIEN AVANT TRAITEMENT
      • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE AVANT ADMINIST
      Référence(s) officielle(s)
      • Rectificatif AMM européenne 16/12/2022
      CIM 10
      • Syndrome d'insuffisance thyroïdienne congénitale E00
      • Affections thyroïdiennes et apparentées liées à une carence en iode E01
      • Hypothyroïdie par carence inapparente en iode E02
      • Autres hypothyroïdies E03

      Terrain N° 4 DYSFONCTIONNEMENT THYROIDIEN
        Niveau(x)
        • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
        • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE AVANT ADMINIST
        Référence(s) officielle(s)
        • Rectificatif AMM européenne 16/12/2022
        CIM 10
        • Affections de la glande thyroïde E00-E07

        Terrain N° 5 INSUFFISANCE SURRENALIENNE
          Niveau(x)
          • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
          • BILAN HORMONAL AVANT TRAITEMENT
          • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE AVANT ADMINIST
          Référence(s) officielle(s)
          • Rectificatif AMM européenne 16/12/2022
          CIM 10
          • Insuffisance corticosurrénale primaire E271
          • Crise addisonienne E272
          • Insuffisance corticosurrénale médicamenteuse E273
          • Insuffisances corticosurrénales, autres et sans précision E274

          Terrain N° 6 DYSFONCTIONNEMENT SURRENALIEN
            Niveau(x)
            • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
            • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE AVANT ADMINIST
            Référence(s) officielle(s)
            • Rectificatif AMM européenne 16/12/2022
            CIM 10
            • Maladie de la glande surrénale, sans précision E279

            Terrain N° 7 INSUFFISANCE HYPOPHYSAIRE
              Niveau(x)
              • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
              • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE AVANT ADMINIST
              • Cf. CONTRE INDICATIONS
              Référence(s) officielle(s)
              • Rectificatif AMM européenne 16/12/2022
              CIM 10
              • Hypopituitarisme E230

              Terrain N° 8 DYSFONCTIONNEMENT HYPOPHYSAIRE
                Niveau(x)
                • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE AVANT ADMINIST
                • Cf. CONTRE INDICATIONS
                Référence(s) officielle(s)
                • Rectificatif AMM européenne 16/12/2022
                CIM 10
                • Hypersécrétion de l'hypophyse E22
                • Hyposécrétion et autres anomalies de l'hypophyse E23

                Terrain N° 9 HYPERPROLACTINEMIE
                  Niveau(x)
                  • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                  • BILAN HORMONAL AVANT TRAITEMENT
                  • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE AVANT ADMINIST
                  • Cf. CONTRE INDICATIONS
                  Référence(s) officielle(s)
                  • Rectificatif AMM européenne 16/12/2022
                  CIM 10
                  • Hyperprolactinémie E221

                  Terrain N° 10 HYPERSTIMULATION OVARIENNE
                    Niveau(x)
                    • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                    • SURVEILLANCE ECHOGRAPHIQUE
                    • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
                    • RESPECTER LA POSOLOGIE
                    • ARRETER LE TRAITEMENT
                    • UTILISER UNE CONTRACEPTION MECANIQUE
                    • RISQUE DE MALFORMATION CONGENITALE
                    • RISQUE D'EMBOLIE
                    • RISQUE D'ACCIDENT ISCHEMIQUE
                    • RISQUE D'INFARCTUS MYOCARDE
                    Référence(s) officielle(s)
                    • Rectificatif AMM européenne 16/12/2022
                    CIM 10
                    • Hyperstimulation des ovaires N981

                    Terrain N° 11 SYNDROME OVARIEN POLYKYSTIQUE
                      Niveau(x)
                      • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                      • SURVEILLANCE CLINIQUE
                      • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
                      • ARRETER LE TRAITEMENT
                      Référence(s) officielle(s)
                      • Rectificatif AMM européenne 16/12/2022
                      CIM 10
                      • Syndrome ovarien polykystique E282

                      Terrain N° 12 PATHOLOGIE TUBAIRE
                      • PATHOLOGIE TUBAIRE ATCD
                      Niveau(x)
                      • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                      • RISQUE DE GROSSESSE EXTRAUTERINE
                      Référence(s) officielle(s)
                      • Rectificatif AMM européenne 16/12/2022
                      CIM 10
                      • Affection non inflammatoire de l'ovaire, de la trompe de Fallope et du ligament large, sans précision N839
                      • Antécédents personnels de maladies de l'appareil génito-urinaire Z874

                      Terrain N° 13 MALADIE THROMBOEMBOLIQUE
                      • MALADIE THROMBOEMBOLIQUE ATCD PERSONNEL
                      • MALADIE THROMBOEMBOLIQUE ATCD FAMILIAL
                      Niveau(x)
                      • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                      • RISQUE THROMBO-EMBOLIQUE VEINEUX
                      • RISQUE THROMBO-EMBOLIQUE ARTERIEL
                      • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
                      Référence(s) officielle(s)
                      • Rectificatif AMM européenne 16/12/2022
                      CIM 10
                      • Embolie et thrombose artérielles I74
                      • Phlébite et thrombophlébite I80
                      • Autres embolies et thromboses veineuses I82
                      • Antécédents personnels de maladies de l'appareil circulatoire Z867

                      Terrain N° 14 OBESITE
                      • INDICE DE MASSE CORPORELLE ELEVE (> 30)
                      Niveau(x)
                      • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                      • RISQUE THROMBO-EMBOLIQUE VEINEUX
                      • RISQUE THROMBO-EMBOLIQUE ARTERIEL
                      • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
                      Référence(s) officielle(s)
                      • Rectificatif AMM européenne 16/12/2022
                      CIM 10
                      • Obésité et surpoids E66
                      • Non concerné .

                      Terrain N° 15 TROUBLE DE LA COAGULATION
                        Niveau(x)
                        • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                        • RISQUE THROMBO-EMBOLIQUE VEINEUX
                        • RISQUE THROMBO-EMBOLIQUE ARTERIEL
                        • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
                        Référence(s) officielle(s)
                        • Rectificatif AMM européenne 16/12/2022
                        CIM 10
                        • Anomalies de la coagulation, purpura et autres affections hémorragiques D65-D69

                        Terrain N° 16 FSH TAUX ELEVE
                          Niveau(x)
                          • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                          • Cf. CONTRE INDICATIONS
                          • RISQUE D'INEFFICACITE
                          Référence(s) officielle(s)
                          • Rectificatif AMM européenne 16/12/2022
                          CIM 10
                          • Non attribuable ..

                          Terrain N° 17 HOMME
                            Niveau(x)
                            • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                            • BILAN HORMONAL AVANT TRAITEMENT
                            • SURVEILLANCE CLINIQUE
                            • RECHERCHER LA CAUSE DU SYMPTOME
                            • RISQUE D'INEFFICACITE
                            • FAIRE SPERMOGRAMME AVANT TRT
                            Référence(s) officielle(s)
                            • Rectificatif AMM européenne 16/12/2022
                            CIM 10
                            • Non concerné .

                            Terrain N° 18 QUEL QUE SOIT LE TERRAIN
                              Niveau(x)
                              • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                              • SURVEILLANCE CLINIQUE
                              • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
                              • SURVEILLANCE ECHOGRAPHIQUE
                              • RISQUE DE NEOPLASIE / TUMEUR
                              Référence(s) officielle(s)
                              • Rectificatif AMM européenne 16/12/2022
                              CIM 10
                              • Non concerné .





                              - Commentaires du RCP :
                              * Traçabilité

                              Afin d'améliorer la traçabilité des médicaments biologiques, le nom et le numéro de lot du produit administré doivent être clairement enregistrés.


                              * Recommandations générales

                              Ce médicament est une substance gonadotrope puissante susceptible de provoquer des réactions indésirables d'intensité légère à sévère et ne devra être utilisé que par des médecins spécialistes de la prise en charge des problèmes d'infertilité.

                              Un traitement par gonadotrophines demande une certaine disponibilité de la part des médecins et des professionnels de santé, ainsi que l'utilisation des moyens de suivi appropriés. Chez les femmes, une utilisation bien tolérée et efficace de ce médicament nécessite un suivi régulier de la réponse ovarienne par examen échographique seul ou, de préférence, en association avec le dosage des taux plasmatiques d'estradiol. La réponse à l'administration de FSH peut varier d'un patient à l'autre, certains patients pouvant présenter une réponse faible et d'autres une réponse excessive. En fonction de l'objectif du traitement (chez les hommes et chez les femmes), la dose efficace la plus faible devra être utilisée.


                              * Porphyrie

                              Les patients présentant une porphyrie ou ayant des antécédents familiaux de porphyrie doivent être surveillés étroitement pendant le traitement par ce médicament. L'aggravation d'une porphyrie ou sa survenue peut nécessiter l'arrêt du traitement.


                              * Traitement chez les femmes

                              Avant de commencer le traitement, l'infertilité du couple devra être évaluée et les éventuelles contre-indications à une grossesse devront être recherchées. Les examens porteront tout particulièrement sur l'hypothyroïdie et l'insuffisance corticosurrénalienne, l'hyperprolactinémie et des traitements spécifiques seront prescrits.

                              Les patientes traitées pour stimuler la croissance folliculaire, pour le traitement d'une infertilité anovulatoire ou en vue de techniques d'AMP, peuvent présenter une hypertrophie ou développer une hyperstimulation ovarienne. Le risque de développer de tels événements sera minimisé si l'on se conforme à la posologie recommandée de ce médicament, au schéma thérapeutique et si le traitement est étroitement surveillé. Pour une interprétation précise des indices de développement et de maturation folliculaires, le médecin doit être expérimenté dans l'interprétation des résultats des examens effectués.

                              Les essais cliniques ont montré que la sensibilité ovarienne à ce médicament augmentait en cas d'administration avec la lutropine alfa. Si une augmentation de la dose de FSH est jugée nécessaire, il est préférable d'ajuster la dose à intervalles de 7 à 14 jours et par paliers de 37,5 à 75 UI.

                              Aucune étude comparant directement l'association follitropine alfa/LH avec les gonadotrophines ménopausiques humaines (hMG) n'a été menée. Une comparaison avec les données historiques suggère que le taux d'ovulation obtenu avec follitropine alfa/LH est équivalent à celui obtenu avec les hMG.

                              - Syndrome d'hyperstimulation ovarienne (SHO)
                              Un certain degré d'hypertrophie ovarienne est un effet attendu de la stimulation ovarienne contrôlée.
                              Cet effet est plus fréquemment observé chez les femmes présentant un syndrome des ovaires polykystiques et régresse généralement sans traitement.

                              A la différence de l'hypertrophie ovarienne simple, le SHO est un état qui peut se manifester avec des degrés croissant de sévérité. Il comprend une hypertrophie marquée des ovaires, un taux plasmatique élevé de stéroïdes sexuels et un accroissement de la perméabilité vasculaire pouvant entraîner un épanchement dans les cavités péritonéale, pleurale et plus rarement, péricardique.

                              La symptomatologie suivante peut être observée au cours de SHO sévères : douleur abdominale, distension abdominale, hypertrophie ovarienne marquée, prise de poids, dyspnée, oligurie et troubles gastro-intestinaux tels que nausées, vomissements et diarrhées. Un bilan clinique peut révéler : hypovolémie, hémoconcentration, déséquilibres électrolytiques, ascite, hémopéritoine, épanchement pleural, hydrothorax ou détresse respiratoire aiguë. Très rarement, les SHO sévères peuvent s'accompagner de complications à type de torsion ovarienne ou d'événements thromboemboliques tels qu'une embolie pulmonaire, un accident ischémique ou un infarctus du myocarde.

                              Les facteurs de risque indépendants de développement d'un SHO incluent un âge jeune, une masse corporelle maigre, un syndrome, un syndrome des ovaires polykystiques, des doses plus élevées de gonadotrophines exogènes, un taux sérique d'estradiol absolu élevé ou en augmentation rapide et des épisodes antérieurs de SHO, un nombre important de follicules ovariens en développement et un grand nombre d'ovocytes recueillis lors de cycles de technique de procréation assistée (TPA).

                              Le respect de la dose recommandée de ce médicament et du schéma thérapeutique permet de limiter au maximum le risque d'hyperstimulation ovarienne (Cf. rubriques "Posologie et mode d'administration" et "Effets indésirables"). Une surveillance des cycles de stimulation par des examens échographiques et des dosages d'estradiol sont recommandés pour identifier les facteurs de risque de façon précoce.

                              Il existe des des données qui laissent supposer que l'hCG joue un rôle déterminant dans le déclenchement du SHO et que la sévérité et la durée du SHO peuvent être accrues par une grossesse. Par conséquent, en cas d'apparition de signes d'hyperstimulation ovarienne, tels qu'un taux sérique d'estradiol > 5500 pg/ml ou > 20200 pmol/litre et/ou > ou = 40 follicules au total, il est recommandé de ne pas administrer d'hCG et de conseiller aux patientes de ne pas avoir de rapport sexuel ou d'utiliser des moyens contraceptifs mécaniques pendant au moins 4 jours. Un SHO peut évoluer rapidement (dans les 24 heures) ou sur plusieurs jours vers un état potentiellement grave. Il provient le plus souvent après que le traitement hormonal ait été arrêté, et atteint son maximum après environ sept à dix jours de traitement. Les patientes devront pour cette raison être suivies pendant au moins deux semaines après l'administration d'hCG.

                              Dans les techniques d'AMP, la ponction de tous les follicules, avant l'ovulation, peut diminuer le risque de survenue d'une hyperstimulation.

                              Généralement, un SHO léger à modéré régresse spontanément. En cas de SHO sévère, il est recommandé d'arrêter le traitement par gonadotrophines s'il est encore en cours, d'hospitaliser la patiente et de débuter un traitement spécifique.

                              - Grossesse multiple
                              Comparé à une conception naturelle, le risque de grossesse multiple est plus élevé chez les patientes entreprenant une induction de l'ovulation. La majorité de ces grossesses multiples sont gémellaires. La grossesse multiple, et plus spécifiquement celle de haut rang, est associée à un risque de complications médicales pour le mère et pour les bébés.

                              Afin de limiter le risque de grossesse multiple, une surveillance étroite de la réponse ovarienne est recommandée.

                              Chez les patientes entreprenant des techniques d'AMP, le risque de grossesse multiple est principalement lié au nombre d'embryons transférés, à leur qualité et à l'âge de la patiente.

                              Les patientes devront être informées des risques éventuels de grossesse multiple avant le début du traitement.

                              - Fausse couche
                              Le risque de fausse couche spontanée ou d'avortement est plus élevé chez les patientes entreprenant une stimulation de la croissance folliculaire dans le cadre d'une induction de l'ovulation ou des techniques d'AMP que dans le cas d'une conception naturelle.

                              - Grossesse ectopique
                              Les femmes ayant des antécédents de pathologie tubaire sont à risque de grossesse ectopique, que la grossesse ait été obtenue spontanément ou dans le cadre de traitements pour l'infertilité. La prévalence de grossesse ectopique rapportée après AMP est plus élevée que dans la population générale.

                              - Tumeur de l'appareil génital
                              Des tumeurs bénignes et malignes de l'ovaire et des organes de la reproduction ont été rapportées chez les femmes ayant eu recours à plusieurs traitements médicaux pour traiter l'infertilité. Il n'a pas encore été établi si un traitement par gonadotrophines augmente ou non le risque de survenue de ces tumeurs chez les femmes infertiles.

                              - Malformation congénitale
                              La prévalence des malformations congénitales pourrait être légèrement plus élevée après AMP qu'après conception spontanée. On pense que cela est dû à des différences dans les caractéristiques parentales (par exemple : âge de la mère, caractéristiques du sperme) et aux grossesses multiples.

                              - Accidents thromboemboliques
                              Chez les femmes atteintes d'une maladie thromboembolique actuelle ou récente ou présentant des facteurs de risque généralement reconnus d'accident thromboembolique, comme des antécédents personnels ou familiaux, le traitement par gonadotrophines peut accroître le risque d'aggravation ou de survenue de tels accidents. Chez ces femmes, le rapport bénéfices risques d'un traitement par gonadotrophines doit être évalué. On doit cependant noter que la grossesse par elle-même ainsi que le SHO entraînent également un risque accru d'accidents thromboemboliques.


                              * Traitement chez les hommes

                              Des taux élevés de FSH endogène sont indicateurs d'une insuffisance testiculaire primaire. De tels patients ne répondront pas au traitement par follitropine alfa/hCG. Ce médicament ne doit pas être utilisé lorsqu'une réponse efficace au traitement ne peut être obtenue.

                              Une analyse de sperme est recommandée 4 à 6 mois après le début du traitement dans le cadre de l'évaluation de la réponse au traitement.


                              * Teneur en sodium

                              Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par dose, c.-à-d. qu'il est essentiellement "sans sodium".
                              Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 16/12/2022




                              Autres sources d'information
                              Terrain N° 19 SPORTIF / DOPAGE
                                Niveau(x)
                                • RECOMMANDATION SPORTIF / DOPAGE
                                • PRESENCE SUBSTANCE(S) DOPANTE(S)
                                • HORMONES, FACT CROISSANCE ET SUBST. APPARENTEES (S2)
                                • SUBSTANCE INTERDITE EN/HORS COMPETITION
                                • INFO DU MINISTERE JEUNESSE ET SPORTS
                                • SITE WEB HTTP://www.santesport.gouv.fr
                                Journal officiel du 30 décembre 2023

                                Ministère de l'europe et des affaires étrangères.

                                Décret no 2023-1334 du 29 décembre 2023 portant publication de l'amendement à l'annexe I de la convention internationale contre le dopage dans le sport, adopté à Paris le 15 novembre 2023 (1)


                                CODE MONDIAL ANTIDOPAGE

                                LISTE DES INTERDICTIONS 2024 - STANDARD INTERNATIONAL

                                Entrée en vigueur le 1er janvier 2024

                                Le texte officiel de la Liste des interdictions est maintenu par l'AMA et sera publié en anglais et en français. En cas de conflit entre les versions anglaise et française, la version anglaise prévaudra.

                                Voici quelques termes utilisés dans cette Liste des substances et des méthodes interdites :

                                INTERDITE EN COMPÉTITION
                                Sous réserve d'une période différente ayant été approuvée par l'AMA pour un sport donné, la période En compétition est en principe la période commençant juste avant minuit (à 23 h 59) la veille d'une compétition à laquelle le sportif doit participer jusqu'à la fin de la compétition et le processus de collecte des échantillons.

                                INTERDITE EN PERMANENCE
                                Cela signifie que la substance ou la méthode est interdite en tout temps tel que défini dans le Code.

                                SPÉCIFIÉE ET NON-SPÉCIFIÉE
                                Conformément à l'article 4.2.2 du Code mondial antidopage, "aux fins de l'application de l'article 10, toutes les substances interdites sont des substances spécifiées sauf mention contraire dans la Liste des interdictions. Aucune méthode interdite ne sera considérée comme une méthode spécifiée si elle n'est pas identifiée comme telle dans la Liste des interdictions". Selon le commentaire de l'article, "les substances et méthodes spécifiées identifiées à l'article 4.2.2 ne devraient en aucune manière être considérées comme moins importantes ou moins dangereuses que d'autres substances ou méthodes dopantes. Au contraire, ce sont simplement des substances et des méthodes qui ont plus de probabilité d'avoir été consommées ou utilisées par un sportif dans un but autre que l'amélioration des performances sportives."

                                SUBSTANCES D'ABUS
                                Conformément à l'article 4.2.3 du Code, les substances d'abus sont "les substances interdites qui sont spécifiquement identifiées comme des substances d'abus dans la Liste des interdictions parce qu'elles donnent souvent lieu à des abus dans la société en dehors du contexte sportif". Ce qui suit sont désignées Substances d'abus : cocaïne, diamorphine (héroïne), méthylènedioxyméthamphétamine (MDMA/"ecstasy"), tétrahydrocannabinol (THC).

                                SUBSTANCES ET METHODES INTERDITES EN PERMANENCE (EN ET HORS COMPETITION)

                                SUBSTANCES INTERDITES


                                * S0. SUBSTANCES NON APPROUVEES

                                Toutes les substances de cette classe sont interdites en permanence (en et hors compétition). Toutes les substances interdites de cette classe sont des substances spécifiées.
                                Toute substance pharmacologique non incluse dans une section de la Liste ci-dessous et qui n'est pas actuellement approuvée pour une utilisation thérapeutique chez l'Homme par une autorité gouvernementale réglementaire de la santé (par ex. médicaments en développement préclinique ou clinique ou médicaments discontinués, médicaments à façon, substances approuvées seulement pour usage vétérinaire) est interdite en permanence.
                                Cette classe couvre de nombreuses substances différentes, y compris, mais sans s'y limiter, le BPC-157, le 2,4- dinitrophénol (DNP) et les activateurs de la troponine (par ex. le reldesemtiv et le tirasemtiv).


                                * S2. HORMONES PEPTIDIQUES, FACTEURS DE CROISSANCE, SUBSTANCES APPARENTEES ET MIMETIQUES

                                Toutes les substances interdites de cette classe sont des substances non-spécifiées.
                                Certaines de ces substances peuvent être trouvées, sans limitation, dans les médicaments utilisés pour le traitement par ex. de l'anémie, de l'hypogonadisme (mâle), de la déficience en hormone de croissance.
                                Les substances qui suivent, et les autres substances possédant une structure chimique similaire ou un (des) effet(s) biologique(s) similaire(s), sont interdites :
                                S2.1. Erythropoïétines (EPO) et agents affectant l'érythropoïèse, incluant sans s'y limiter :

                                S2.1.1 Agonistes du récepteur de l'érythropoïétine, par ex. darbépoétine (dEPO) ; érythropoïétines (EPO) ; dérivés d'EPO [par ex. EPO-Fc, méthoxy polyéthylène glycol-époétine béta (CERA)] ; agents mimétiques de l'EPO et leurs dérivés par ex. CNTO–530 et péginesatide.

                                S2.1.2 Agents activants du facteur inductible par l'hypoxie (HIF) par ex. cobalt ; daprodustat (GSK1278863) ; molidustat (BAY 85-3934) ; roxadustat (FG-4592) ; vadadustat (AKB-6548) ; xénon.

                                S2.1.3 Inhibiteurs de GATA, par ex. K-11706.

                                S2.1.4 Inhibiteurs de la signalisation du facteur transformateur de croissance-bêta (TGFbêta), par ex. luspatercept ; sotatercept.

                                S2.1.5 Agonistes du récepteur de réparation innée, par ex. asialo-EPO ; EPO carbamylée (CEPO).

                                S2.2. Hormones peptidiques et leurs facteurs de libération.

                                S2.2.1 Peptides stimulant la testostérone interdits chez le sportif de sexe masculin, incluant sans s'y limiter : – gonadotrophine chorionique (CG) – hormone lutéinisante (LH) – hormone de libération des gonadotrophines hypophysaires (GnRH, gonadoréline) et ses analogues agonistes (par ex. buséréline, desloréline, goséréline, histréline, leuproréline, nafaréline et triptoréline) ; – kisspeptine et ses analogues agonistes.

                                S2.2.2 Corticotrophines et leurs facteurs de libération par ex. corticoréline et tétracosactide.

                                S2. 2.3 Hormone de croissance (GH), ses analogues et ses fragments sans s'y limiter : les analogues de l'hormone de croissance, par ex. lonapegsomatropine, somapacitan et somatrogon ; les fragments de l'hormone de croissance, par ex. AOD–9604 et hGH176-191 ;

                                S2. 2.4 Les facteurs de libération de l'hormone de croissance, incluant sans s'y limiter :
                                - l'hormone de libération de l'hormone de croissance (GHRH) et ses analogues, (par ex. CJC-1293, CJC-1295, sermoréline et tésamoréline) ;
                                - les sécrétagogues de l'hormone de croissance (GHS) et leurs mimétiques, [par ex. anamoréline, capromoréline, ibutamoren (MK-677), ipamoréline, lénomoréline (ghréline), macimoréline et tabimoréline] ;
                                - les peptides libérateurs de l'hormone de croissance (GHRPs), [par ex. alexamoréline, examoréline (hexaréline), GHRP-1, GHRP-2 (pralmoréline), GHRP-3, GHRP-4, GHRP-5 et GHRP-6].

                                3. Facteurs de croissance et modulateurs de facteurs de croissance, incluant sans s'y limiter :
                                - Facteur de croissance dérivé des plaquettes (PDGF) ;
                                - Facteur de croissance endothélial vasculaire (VEGF) ;
                                - Facteur de croissance analogue à l'insuline-1 (IGF-1, mécasermine) et ses analogues ;
                                - Facteur de croissance des hépatocytes (HGF) ;
                                - Facteurs de croissance fibroblastiques (FGF) ;
                                - Facteurs de croissance mécaniques (MGF) ;
                                - Thymosine-bêta4 et ses dérivés, par ex. TB-500 et autres facteurs de croissance ou modulateur de facteur(s) de croissance influençant le muscle, le tendon ou le ligament, la synthèse/dégradation protéique, la vascularisation, l'utilisation de l'énergie, la capacité régénératrice ou le changement du type de fibre musculaire.
                                CIM 10
                                • Non concerné .

                                Terrain N° 20 PORPHYRIE HEPATIQUE
                                • PORPHYRIE HEPATIQUE MALADIE
                                Niveau(x)
                                • MEDICAMENT NON CLASSE PORPHYRIES
                                • INFO DU CENTRE FRANCAIS DES PORPHYRIES
                                • SITE WEB HTTP://www.porphyrie.net
                                La prise de certains médicaments peut déclencher une crise de porphyrie aigüe ou une éruption cutanée de bulles. Chez les porteurs de porphyries aigüe ou cutanée, la maladie demeure quiescente la plupart du temps. Les symptômes ne se manifestent généralement que lorsque plusieurs facteurs interagissent pour abaisser le seuil d'activation. L'âge, le sexe, de même que l'activité enzymatique résiduelle, déterminent la sensibilité aux agents qui peuvent précipiter la survenue des signes cliniques.

                                La vulnérabilité du patient à l'action des agents porphyrinogènes augmente si certains facteurs entrent en jeu, notamment un équilibre calorique négatif, une infection en cours, un stress physique ou psychologique, la consommation d'alcool, l'exposition à un solvant organique ou un traitement avec un médicament ou des hormones sexuelles potentiellement porphyrinogènes.

                                Chez les femmes, la sensibilité augmente également durant les périodes de bouleversement hormonal, par exemple durant la période prémenstruelle, au cours du premier mois de grossesse et dans la période précédant ou suivant l'accouchement.

                                Les médicaments sont classés en trois catégories distinctes selon leur compatibilité avec les porphyries : ils sont autorisés, interdits ou non-classés.

                                Cette classification constitue une forme de conseil qui repose sur une évaluation précise de l'expérience clinique internationale, des cas cliniques publiés, de la liste des médicaments publiée antérieurement et des considérations théoriques. Cependant, la qualité des comptes-rendus de patients utilisés dans ces évaluations est souvent insatisfaisante. Les évidences cliniques disponibles pour la plupart des évaluations sont également insuffisantes. De plus, les modèles théoriques sur les mécanismes d'actions des médicaments utilisées dans les porphyries sont encore incomplets.

                                Le médicament de première intention pour un porteur de porphyrie hépatique aigüe est toujours celui classé comme autorisé. Si l'on ne peut obtenir un médicament autorisé, il faut donner un médicament non classé.

                                En cas de doute, contactez le Centre Français des Porphyries.
                                Référence(s) officielle(s)
                                CIM 10
                                • Autres porphyries E802
                                • Anomalies du métabolisme de la porphyrine et de la bilirubine E80

                                Terrain N° 21 PORPHYRIE CUTANEE
                                  Niveau(x)
                                  • MEDICAMENT NON CLASSE PORPHYRIES
                                  • INFO DU CENTRE FRANCAIS DES PORPHYRIES
                                  • SITE WEB HTTP://www.porphyrie.net
                                  La prise de certains médicaments peut déclencher une crise de porphyrie aigüe ou une éruption cutanée de bulles. Chez les porteurs de porphyries aigüe ou cutanée, la maladie demeure quiescente la plupart du temps. Les symptômes ne se manifestent généralement que lorsque plusieurs facteurs interagissent pour abaisser le seuil d'activation. L'âge, le sexe, de même que l'activité enzymatique résiduelle, déterminent la sensibilité aux agents qui peuvent précipiter la survenue des signes cliniques.

                                  La vulnérabilité du patient à l'action des agents porphyrinogènes augmente si certains facteurs entrent en jeu, notamment un équilibre calorique négatif, une infection en cours, un stress physique ou psychologique, la consommation d'alcool, l'exposition à un solvant organique ou un traitement avec un médicament ou des hormones sexuelles potentiellement porphyrinogènes.

                                  Chez les femmes, la sensibilité augmente également durant les périodes de bouleversement hormonal, par exemple durant la période prémenstruelle, au cours du premier mois de grossesse et dans la période précédant ou suivant l'accouchement.

                                  Les médicaments sont classés en trois catégories distinctes selon leur compatibilité avec les porphyries : ils sont autorisés, interdits ou non-classés.

                                  Cette classification constitue une forme de conseil qui repose sur une évaluation précise de l'expérience clinique internationale, des cas cliniques publiés, de la liste des médicaments publiée antérieurement et des considérations théoriques. Cependant, la qualité des comptes-rendus de patients utilisés dans ces évaluations est souvent insatisfaisante. Les évidences cliniques disponibles pour la plupart des évaluations sont également insuffisantes. De plus, les modèles théoriques sur les mécanismes d'actions des médicaments utilisées dans les porphyries sont encore incomplets.

                                  Le médicament de première intention pour un porteur de porphyrie hépatique aigüe est toujours celui classé comme autorisé. Si l'on ne peut obtenir un médicament autorisé, il faut donner un médicament non classé.

                                  En cas de doute, contactez le Centre Français des Porphyries.
                                  Référence(s) officielle(s)
                                  CIM 10
                                  • Porphyrie cutanée tardive E801

                                  Terrain N° 22 EXPOSITION A UNE TEMPERATURE EXTREME
                                    Niveau(x)
                                    • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
                                    • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
                                    • PREVENIR LE MALADE
                                    Référence(s) officielle(s)
                                    CIM 10
                                    • Effets de la chaleur et de la lumière T67
                                    • Exposition à une chaleur artificielle excessive W92

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