TIVICAY 10MG CPR NSFP
TIVICAY 10 MG, COMPRIME PELLICULE
Fiche(s) d'identité interopérable
Historique des références officielles
  Lien vers la monographie ansm

Cette monographie a été revue le : 15/11/2023
Mises en garde et précautions d'emploi
- Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP)
Terrain N° 1 DEFICIT IMMUNITAIRE
  • DEFICIT IMMUNITAIRE SEVERE
Niveau(x)
  • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
  • RISQUE DE REACTION INFLAMMATOIRE
  • RISQUE D'INFECTION OPPORTUNISTE
  • RISQUE D'AGGRAVATION DES SYMPTOMES
  • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
  • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE
  • RISQUE D'OSTEONECROSE
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 20/07/2023
CIM 10
  • Certaines anomalies du système immunitaire D80-D89

Terrain N° 2 HEPATITE
  • HEPATITE B CHRONIQUE ACTIVE
  • HEPATITE B CHRONIQUE LATENTE
  • HEPATITE VIRALE B AIGUE
  • HEPATITE C CHRONIQUE
  • HEPATITE C AIGUE
Niveau(x)
  • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
  • BILAN HEPATIQUE AVANT TRAITEMENT
  • SURVEILLANCE HEPATIQUE
  • SURVEILLANCE CLINIQUE
  • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 20/07/2023
CIM 10
  • Hépatite virale B15-B19
  • Maladie alcoolique du foie K70
  • Maladie toxique du foie K71
  • Hépatite chronique, non classée ailleurs K73
  • Atteintes hépatiques au cours de maladies infectieuses et parasitaires classées ailleurs K770
  • Hépatite aiguë B B16
  • Hépatite aiguë C B171
  • Hépatite virale chronique B avec agent delta B180
  • Hépatite virale chronique B sans agent delta B181
  • Hépatite virale chronique C B182

Terrain N° 3 AUTRE TRAITEMENT EN COURS
  • TRT PAR METFORMINE
  • TRT PAR RESINES CHELATRICES
  • TRT PAR MEDICAMENT CONTENANT CALCIUM
  • TRT PAR MEDICAMENT CONTENANT FER
  • TRT PAR FER PAR VOIE ORALE
  • TRT PAR MEDICAMENT CONTENANT MAGNESIUM
  • TRT PAR MEDICAMENT CONTENANT ALUMINIUM
  • TRT PAR MEDICAMENT CONTENANT VITAMINE
  • TRT PAR ETRAVIRINE
  • TRT PAR TIPRANAVIR
  • TRT PAR RITONAVIR
  • TRT PAR CORTICOIDE
  • TRT PAR MED CONTENANT DE L'ALCOOL
Niveau(x)
  • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
  • Cf. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 20/07/2023
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 4 INTERACTION D'ORIGINE ALIMENTAIRE
  • INGESTION D'ALCOOL
Niveau(x)
  • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
  • RISQUE D'OSTEONECROSE
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 20/07/2023
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 5 OBESITE
  • INDICE DE MASSE CORPORELLE ELEVE (> 30)
Niveau(x)
  • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
  • RISQUE D'OSTEONECROSE
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 20/07/2023
CIM 10
  • Obésité et surpoids E66
  • Non concerné .

Terrain N° 6 INSUFFISANCE HEPATIQUE
  • INSUFFISANCE HEPATIQUE SEVERE MALADIE
Niveau(x)
  • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
  • PAS DE DONNEES POUR CE TERRAIN
  • Cf. POSOLOGIE
Il n'y a pas de données disponibles chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (Child-Pugh grade C) ; le dolutégravir doit par conséquent être utilisé avec prudence chez ces patients (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques").
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 20/07/2023
CIM 10
  • Insuffisance hépatique, non classée ailleurs K72

Terrain N° 7 FEMME EN AGE DE PROCREER
  • EN CAS DE CONTRACEPTION
Niveau(x)
  • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
  • UTILISER UNE CONTRACEPTION EFFICACE
  • Cf. CONTRE INDICATIONS
  • Cf. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
  • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
Les femmes en âge de procréer doivent être informées du risque potentiel d'anomalies de fermeture du tube neural avec le dolutégravir, et envisager l'utilisation de moyens de contraception efficaces.

Si une femme envisage une grossesse, les bénéfices et les risques liés à la poursuite du traitement par dolutégravir doivent être discutés avec la patiente.
Référence(s) officielle(s)
  • Rectificatif AMM européenne 20/07/2023
CIM 10
  • Non concerné .

Terrain N° 8 DYSLIPIDEMIE / ANOMALIE METAB LIPIDE
    Niveau(x)
    • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
    • SURVEILLANCE BILAN LIPIDIQUE
    • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
    • SURVEILLANCE CLINIQUE
    • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE
    Référence(s) officielle(s)
    • Rectificatif AMM européenne 20/07/2023
    CIM 10
    • Anomalies du métabolisme des lipoprotéines et autres lipidémies E78

    Terrain N° 9 HYPERLIPIDEMIE
      Niveau(x)
      • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
      • SURVEILLANCE BILAN LIPIDIQUE
      • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
      • SURVEILLANCE CLINIQUE
      • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE
      Référence(s) officielle(s)
      • Rectificatif AMM européenne 20/07/2023
      CIM 10
      • Anomalies du métabolisme des lipoprotéines et autres lipidémies E78
      Terrain N° 10 QUEL QUE SOIT LE TERRAIN
        Niveau(x)
        • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
        • RISQUE DE REACTION ALLERGIQUE
        • RISQUE DE REACTION CUTANEE
        • RISQUE D'ATTEINTE HEPATIQUE
        • BILAN HEPATIQUE AVANT TRAITEMENT
        • SURVEILLANCE HEPATIQUE
        • RISQUE DE REACTION INFLAMMATOIRE
        • RISQUE DE REACTION IMMUNITAIRE
        • RISQUE D'OSTEONECROSE
        • RISQUE DE PRISE DE POIDS
        • RISQUE D'HYPERLIPEMIE
        • RISQUE D'HYPERTRIGLYCERIDEMIE/HYPERCHOLESTEROLEMIE
        • RISQUE D'HYPERGLYCEMIE
        • SURVEILLANCE BILAN LIPIDIQUE
        • SURVEILLANCE BILAN GLUCIDIQUE
        • SURVEILLANCE CLINIQUE
        • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
        Référence(s) officielle(s)
        • Rectificatif AMM européenne 20/07/2023
        CIM 10
        • Non concerné .




        - Commentaires du RCP :
        - Résistances à la classe des inhibiteurs d'intégrase nécessitant une attention particulière
        La décision d'utiliser le dolutégravir en cas de résistance aux inhibiteurs d'intégrase doit prendre en compte le fait que l'activité du dolutégravir est considérablement compromise pour les souches virales présentant une mutation Q148 avec au moins 2 mutations secondaires au niveau G140A/C/S, E138A/K/T, L74I (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques"). L'efficacité attendue avec le dolutégravir en présence d'une telle résistance aux inhibiteurs d'intégrase est incertaine.

        - Réactions d'hypersensibilité
        Des réactions d'hypersensibilité ont été rapportées chez des patients traités par dolutégravir ; celles-ci étaient caractérisées par une éruption cutanée, des symptômes généraux et parfois par un dysfonctionnement d'organe, comme une atteinte hépatique sévère. Le dolutégravir et les autres médicaments suspectés doivent être interrompus immédiatement dès l'apparition de signes ou symptômes évocateurs d'une réaction d'hypersensibilité (incluant notamment une éruption cutanée sévère ou une éruption cutanée avec augmentation des enzymes hépatiques, fièvre, malaise général, fatigue, douleurs musculaires ou articulaires, phlyctènes, lésions buccales, conjonctivite, oedème de la face, éosinophilie, angio-oedème). L'état clinique, ainsi que les transaminases hépatiques et la bilirubine, doivent être surveillés. Un retard dans l'arrêt du dolutégravir ou des autres substances actives suspectées en cas de survenue d'une réaction d'hypersensibilité peut mettre en jeu le pronostic vital du patient.

        - Syndrome de restauration immunitaire
        Chez les patients infectés par le VIH et présentant un déficit immunitaire sévère au moment de l'instauration du traitement par association d'antirétroviraux, une réaction inflammatoire à des infections opportunistes asymptomatiques ou résiduelles peut apparaître et entraîner des manifestations cliniques graves ou une aggravation des symptômes. De telles réactions ont été observées classiquement au cours des premières semaines ou mois suivant l'instauration du traitement par association d'antirétroviraux. Des exemples pertinents sont les rétinites à cytomégalovirus, les infections mycobactériennes généralisées et/ou localisées et les pneumonies à Pneumocystis jirovecii. Tout symptôme inflammatoire doit être évalué et un traitement doit être instauré si nécessaire. Des maladies auto-immunes (telles que la maladie de Basedow et l'hépatite auto-immune) ont également été rapportées dans le cadre de la restauration immunitaire ; toutefois, le délai de survenue rapporté est plus variable, et les manifestations cliniques peuvent survenir plusieurs mois après l'initiation du traitement.

        Des élévations des tests hépatiques compatibles avec un syndrome de restauration immunitaire ont été rapportées chez certains patients co-infectés par le virus de l'hépatite B et/ou C au début du traitement par dolutégravir. La surveillance des tests hépatiques est recommandée chez ces patients co-infectés par le virus de l'hépatite B et/ou C. L'instauration ou le maintien d'un traitement efficace contre l'hépatite B (selon les recommandations de traitement) doit faire l'objet d'une attention particulière lors de l'instauration d'un traitement contenant du dolutégravir chez des patients co-infectés par le virus de l'hépatite B (Cf. rubrique "Effets indésirables").

        - Infections opportunistes
        Les patients doivent être informés que le dolutégravir ou tout autre traitement antirétroviral ne guérit pas l'infection par le VIH et que l'apparition d'infections opportunistes ou d'autres complications liées à l'infection par le VIH reste, par conséquent, possible. Les patients doivent donc faire l'objet d'une surveillance clinique attentive par des médecins expérimentés dans la prise en charge des maladies associées au VIH.

        - Interactions avec d'autres médicaments
        Les facteurs qui diminuent l'exposition au dolutégravir doivent être évités en cas de résistance à la classe des inhibiteurs d'intégrase. Ceci inclut l'administration concomitante de médicaments qui diminuent l'exposition au dolutégravir (tels que les agents antiacides à base de magnésium et d'aluminium, les suppléments en fer et en calcium, les compléments multivitaminés et les agents inducteurs, l'étravirine (sans inhibiteurs de protéase boostés), l'association tipranavir/ritonavir, la rifampicine, le millepertuis et certains médicaments antiépileptiques) (Cf. rubrique "Interactions").

        Le dolutégravir augmente les concentrations plasmatiques de la metformine. Une adaptation posologique de la metformine doit être envisagée à l'initiation et à l'arrêt de l'administration concomitante avec dolutégravir afin de maintenir le contrôle de la glycémie (Cf. rubrique "Interactions"). La metformine étant éliminée par voie rénale, il est important de surveiller la fonction rénale en cas de traitement concomitant avec dolutégravir.
        Cette association peut augmenter le risque d'acidose lactique chez les patients ayant une insuffisance rénale modérée (stade 3a, clairance de la créatinine [ClCr] comprise entre 45 et 59 mL/min) ; elle doit donc être utilisée avec prudence chez ces patients. Une réduction de la posologie de la metformine doit être fortement envisagée (Cf. rubrique "Interactions").

        - Ostéonécrose
        Bien que l'étiologie soit considérée comme multifactorielle (dont l'utilisation de corticoïdes, des biphosphonates, la consommation d'alcool, une immunosuppression sévère, un indice de masse corporelle élevé), des cas d'ostéonécrose ont été rapportés chez des patients à un stade avancé de la maladie liée au VIH et/ou ayant été exposés à un traitement par association d'antirétroviraux au long cours. Il est conseillé aux patients de solliciter un avis médical s'ils éprouvent des douleurs et des arthralgies, une raideur articulaire ou des difficultés pour se mouvoir.

        - Poids corporel et paramètres métaboliques
        Une augmentation du poids corporel ainsi que des taux de lipides et de glucose sanguins peuvent survenir au cours d'un traitement antirétroviral. De telles modifications peuvent en partie être liées au contrôle de la maladie et au mode de vie. Si pour les augmentations des taux de lipides, il est bien établi dans certains cas qu'il existe un effet du traitement, aucun lien n'est clairement établi entre une prise de poids et un quelconque traitement antirétroviral. Le contrôle des taux de lipides et de glucose sanguins devra tenir compte des recommandations en vigueur encadrant les traitements contre le VIH. Les troubles lipidiques devront être pris en charge en fonction du tableau clinique.

        - Lamivudine et dolutégravir
        La bithérapie associant 50 mg de dolutégravir une fois par jour et 300 mg de lamivudine une fois par jour a été étudiée dans le cadre de deux grandes études randomisées, en aveugle, GEMINI 1 et GEMINI 2 (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques"). Cette association ne peut être utilisée que dans le traitement de l'infection par le VIH-1, en l'absence de résistance connue ou suspectée à la classe des inhibiteurs d'intégrase ou à la lamivudine.

        - Excipients
        Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c.-à-d. qu'il est essentiellement "sans sodium".
        Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 20/07/2023

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