TIVICAY 10MG CPR NSFP
TIVICAY 10 MG, COMPRIME PELLICULE
Fiche(s) d'identité interopérable
Historique des références officielles
  Lien vers la monographie ansm

Cette monographie a été revue le : 15/11/2023
Forme(s) pharmaceutique(s)
Voie(s) d'administration :
  • ORALE (1)
Forme(s) pharmaceutique(s) :
  • COMPRIME

  • COMPRIME PELLICULE (1)(2)NE PAS CROQUER NI ECRASER
  • BLANC(HE)
  • ROND BICONVEXE
  • DIAMETRE DE 6 MM
  • GRAVE
  • AVEC SIGLE D'IDENTIFICATION AVEC VALEUR DU DOSAGE

Comprimé pelliculé.

Comprimé blanc, rond, biconvexe d'environ 6 mm de diamètre, gravé "SV 572" sur une face et "10" sur l'autre.

Référence(s) bibliographique(s) :
  • Référence(s) officielle(s) : Rectificatif AMM européenne 20/07/2023

  • (1) Standard Terms
  • (2) Pharmacopée Européenne 4ème édition 2002
Composition

    Excipient(s)
  • MANNITOL  
    Excipient à effet notoire par voie ORALE avec dose seuil
    Référence(s) officielle(s) : Décision ansm 06/02/2020
  • SODIUM STEARYL FUMARATE  
    Excipient à effet notoire par voie SYSTEMIQUE avec dose seuil
    Référence(s) officielle(s) : Décision ansm 06/02/2020
Précision(s) composition :
Chaque comprimé pelliculé contient du dolutégravir sodique correspondant à 10 mg de dolutégravir.


* Liste des excipients

Noyau du comprimé : mannitol (E421), cellulose microcristalline, povidone, carboxyméthylamidon sodique, fumarate de stéaryle sodique.

Pelliculage : poly(alcool vinylique) partiellement hydrolysé, dioxyde de titane (E171), macrogol, talc.

Référence(s) officielle(s) : Rectificatif AMM européenne 20/07/2023

Classifications
  • Classe(s) pharmacothérapeutique(s) :
  • ANTIVIRAL SYSTEMIQUE
  • ANTIRETROVIRAL
  • ANTIVIRAL INHIBITEUR D'INTEGRASE
  • Classe(s) ATC (source Thériaque d'après l'OMS) :
  • ANTIINFECTIEUX GENERAUX A USAGE SYSTEMIQUE : J
  • ANTIVIRAUX A USAGE SYSTEMIQUE : J05
  • ANTIVIRAUX A ACTION DIRECTE : J05A
  • INHIBITEURS DINTEGRASE : J05AJ
  • DOLUTEGRAVIR : J05AJ03
  • Dose journalière usuelle DDD (source Thériaque d'après l'OMS) :
  • Voie : ORALE - Dose : 50,0000 MG
  • Classe(s) EphMRA (source Club InterPharmaceutique) :
  • ANTIINFECTIEUX GENERAUX SYSTEMIQUES : J
  • ANTIVIRAUX A USAGE SYSTEMIQUE : J05
  • ANTIVIRAUX VIH : J05C
  • INHIBITEURS DE L'INTEGRASE : J05C5

Propriétés pharmacodynamiques
Classe pharmacothérapeutique : antiviraux systémiques, autres antiviraux, code ATC : J05AJ03


* Mécanisme d'action

Le dolutégravir inhibe l'intégrase du VIH en se liant au site actif de l'intégrase et en bloquant l'étape du transfert de brin lors de l'intégration de l'acide désoxyribonucléique (ADN) rétroviral, essentielle au cycle de réplication du VIH.


* Effets pharmacodynamiques

- Activité antivirale in vitro
La CI50 du dolutégravir lors de l'utilisation de cellules PBMC dans diverses souches de laboratoire était de 0,5 nM et était comprise entre 0,7 et 2 nM avec des cellules MT-4. Des CI50 similaires ont été observées pour des isolats cliniques sans aucune différence majeure entre les sous-types ; sur un échantillon de 24 isolats du VIH-1 de sous-types A, B, C, D, E, F et G et du groupe O, la CI50 moyenne était de 0,2 nM (allant de 0,02 à 2,14). La CI50 moyenne pour 3 isolats du VIH-2 était de 0,18 nM (allant de 0,09 à 0,61).

- Activité antivirale en association avec d'autres médicaments antiviraux
Aucun effet antagoniste n'a été observé in vitro avec le dolutégravir et les autres médicaments antirétroviraux testés : stavudine, abacavir, éfavirenz, névirapine, lopinavir, amprénavir, enfuvirtide, maraviroc et raltégravir. En outre, aucun effet antagoniste n'a été observé avec le dolutégravir et l'adéfovir, et la ribavirine n'a pas eu d'effet apparent sur l'activité du dolutégravir.

- Effet du sérum humain
En présence de sérum humain pur, l'activité inhibitrice liée aux protéines varierait d'un facteur 75, ce qui a déterminé une CI90 ajustée aux protéines sériques de 0,064 microgrammes/mL.


* Résistance

- Résistance in vitro

L'évolution de la résistance a été étudiée in vitro par des mises en culture successives. Au cours des 112 jours de culture de la souche de laboratoire HIV-1 IIIB, les mutations sélectionnées sont apparues lentement, avec une substitution aux positions S153Y et F. L'indice de résistance ("fold change" = FC) maximal était de 4 (allant de 2 à 4). Ces mutations n'ont pas été sélectionnées chez les patients traités par dolutégravir dans le cadre des études cliniques. Avec la souche NL432, les mutations E92Q (FC = 3) et G193E (également FC = 3) ont été sélectionnées. La mutation E92Q a été sélectionnée chez les patients traités par dolutégravir qui présentaient une résistance préexistante au raltégravir (listée en tant que mutation secondaire pour le dolutégravir).

Dans d'autres expériences de mutagénèse reposant sur des isolats cliniques du sous-type B, la mutation R263K a été observée dans les cinq isolats (à partir de la 20ème semaine). Dans des isolats de sous-types C (n = 2) et A/G (n = 2), la substitution R263K de l'intégrase a été sélectionnée dans un isolat, et G118R dans deux isolats. La mutation R263K a été rapportée chez deux patients prétraités par médicament antirétroviral, naïfs d'inhibiteur d'intégrase, inclus dans les essais cliniques, avec les sous-types B et C ; cette mutation n'a pas eu d'effet sur la sensibilité in vitro au dolutégravir. G118R diminue la sensibilité au dolutégravir dans les expériences de mutagénèse dirigée (FC = 10), mais n'a pas été détectée chez les patients recevant du dolutégravir dans les essais de phase III.

Les mutations primaires associées au raltégravir/elvitégravir (Q148H/R/K, N155H, Y143R/H/C, E92Q et T66I) n'affectent pas la sensibilité in vitro au dolutégravir en tant que mutations uniques. Lorsque des mutations considérées comme mutations secondaires associées aux inhibiteurs d'intégrase (pour le raltégravir/elvitégravir) sont ajoutées à ces mutations primaires dans des expériences de mutagénèse dirigée, la sensibilité au dolutégravir demeure inchangée (FC < 2 par rapport à un virus de type sauvage), sauf dans le cas de mutations en position Q148, où un FC de 5-10 ou plus est observé lorsqu'elle est associée à certaines mutations secondaires. L'effet des mutations Q148 (H/R/K) a également été vérifié par cultures successives dans des expériences de mutagénèse dirigée. Au cours des cultures successives de la souche NL432, en démarrant avec des mutants dirigés porteurs des mutations N155H ou E92Q, aucune autre sélection de résistance n'a été observée (FC inchangé d'environ 1). En revanche, en démarrant avec des mutants dirigés porteurs de la mutation Q148H (FC égal à 1), diverses mutations secondaires ont été observées avec une augmentation importante du FC jusqu'à des valeurs > 10.

Aucune valeur seuil phénotypique cliniquement pertinente (FC par rapport à un virus de type sauvage) n'a été déterminée ; la résistance génotypique avait une meilleure valeur prédictive.

Sept cent-cinq isolats résistants au raltégravir provenant de patients ayant reçu du raltégravir ont été analysés pour leur sensibilité au dolutégravir. Quatre-vingt-quatorze pour cent des 705 isolats cliniques présentaient un FC inférieur ou égal à 10 pour le dolutégravir.

- Résistance in vivo

Chez des patients naïfs de tout traitement et recevant du dolutégravir + 2 INTI en phase IIb et en phase III, aucune mutation de résistance aux inhibiteurs d'intégrase ou aux INTI n'a été observée (n = 1118, suivi de 48 à 96 semaines). Chez des patients naïfs de tout traitement recevant l'association dolutégravir + lamivudine pendant 48 semaines dans le cadre des études GEMINI (n = 716), aucun cas de développement de résistance à la classe des inhibiteurs d'intégrase ou à celle des INTI n'a été observé.

Chez des patients ayant des antécédents d'échecs de traitements antirétroviraux mais naïfs d'inhibiteurs d'intégrase (étude SAILING), des mutations liées aux inhibiteurs d'intégrase ont été observées chez 4 patients sur 354 (suivi de 48 semaines) traités par dolutégravir, administré en association avec un traitement de fond choisi par l'investigateur. Sur ces 4 sujets, deux avaient une substitution unique R263K de l'intégrase, avec un FC maximum de 1,93 ; un sujet avait une substitution polymorphe V151V/I de l'intégrase, avec un FC maximum de 0,92 ; et un sujet avait des mutations de l'intégrase préexistantes et pourrait avoir reçu un inhibiteur d'intégrase ou avoir été infecté par transmission d'un virus résistant aux inhibiteurs d'intégrase. La mutation R263K a également été sélectionnée in vitro (voir ci-dessus).

En présence de résistance à la classe des inhibiteurs d'intégrase (étude VIKING-3), les mutations suivantes ont été sélectionnées jusqu'à la semaine 24 chez 32 patients en échec virologique comme défini par le protocole, et avec des génotypes appariés (tous traités par dolutégravir à raison de 50 mg deux fois/jour + traitement de fond optimisé) : L74L/M (n = 1), E92Q (n = 2), T97A (n = 9), E138K/A/T (n = 8), G140S (n = 2), Y143H (n = 1), S147G (n = 1), Q148H/K/R (n = 4), N155H (n = 1) et E157E/Q (n = 1).
L'émergence de résistances au dolutégravir apparues sous traitement a typiquement été observée chez les patients ayant des antécédents de mutation Q148 (à l'inclusion ou dans les antécédents). Cinq patients supplémentaires ont été en échec virologique comme défini par le protocole entre la semaine 24 et la semaine 48, parmi lesquels 2 ont développé des mutations pendant le traitement. Les mutations ou combinaisons de mutations développées pendant le traitement étaient : L74I (n = 1), N155H (n = 2).

L'étude VIKING-4 a évalué le dolutégravir (plus un traitement de fond optimisé) chez 30 sujets ayant une résistance génotypique primaire aux INIs à l'inclusion. Les mutations développées pendant le traitement étaient cohérentes avec celles observées dans l'étude VIKING-3.

Chez les patients pédiatriques ayant des antécédents d'échec de traitement, mais naïfs à la classe des inhibiteurs d'intégrase, la substitution G118R associée aux inhibiteurs d'intégrase a été observée chez 5/159 patients traités par dolutégravir, administré en association avec un traitement de fond choisi par l'investigateur. Parmi ces cinq participants, 4 présentaient des substitutions supplémentaires associées à l'intégrase comme suit : L74M, E138E/K, E92E/Q et T66I. Quatre des 5 participants ayant développé la substitution G118R avaient des données phénotypiques disponibles. Le FC du dolutégravir (indice de résistance ("fold change") par rapport au virus de type sauvage) pour ces quatre participants variait de 6 à 25 fois.


* Effets sur l'électrocardiogramme

Aucun effet pertinent n'a été observé sur l'intervalle QTc avec des doses environ 3 fois supérieures à la dose clinique.


* Efficacité clinique et sécurité d'emploi

- Patients naïfs de traitement
L'efficacité du dolutégravir chez les sujets infectés par le VIH, naïfs de tout traitement, repose sur les analyses de données obtenues à 96 semaines dans le cadre de deux études internationales randomisées, menées en double aveugle versus comparateur actif, SPRING-2 (ING113086) et SINGLE (ING114467). Cette efficacité est confirmée par les données à 96 semaines issues d'une étude randomisée en ouvert et contrôlée versus comparateur actif (étude FLAMINGO - ING114915) et par les données additionnelles recueillies dans le cadre de la phase en ouvert de l'étude SINGLE à 144 semaines. L'efficacité du dolutégravir en association avec la lamivudine chez l'adulte repose sur les données à 144 semaines des études GEMINI-1 (204861) et GEMINI-2 (205543), deux études identiques de non-infériorité de 148 semaines, randomisées et multicentriques, en double-aveugle.

Dans l'étude SPRING-2, 822 adultes ont été randomisés et ont reçu au moins une dose de 50 mg de dolutégravir une fois/jour ou 400 mg de raltégravir (RAL) deux fois/jour, ces deux médicaments étant administrés avec soit ABC/3TC, soit TDF/FTC. À l'inclusion, l'âge médian des patients était de 36 ans, 14 % étaient des femmes, 15 % étaient non-caucasiens, 11 % étaient co-infectés par le virus de l'hépatite B et/ou C et 2 % appartenaient à la classe C du CDC ; ces caractéristiques étaient similaires dans les groupes de traitement.

Dans l'étude SINGLE, 833 sujets ont été randomisés et ont reçu au moins une dose de 50 mg de dolutégravir une fois/jour avec une association fixe abacavir-lamivudine (DTG + ABC/3TC), ou d'éfavirenz-ténofovir-emtricitabine (EFV/TDF/FTC) en association fixe. À l'inclusion, l'âge médian des patients était de 35 ans, 16 % étaient des femmes, 32 % étaient non-caucasiens, 7 % étaient co-infectés par le virus de l'hépatite C et 4 % appartenaient à la classe C du CDC ; ces caractéristiques étaient comparables entre les deux groupes de traitement.

Les résultats à 48 semaines pour le critère principal et d'autres critères (incluant les résultats selon les principales caractéristiques à l'inclusion) des études SPRING-2 et SINGLE sont présentés ci-dessous.

Réponses virologiques obtenues dans les études SPRING-2 et SINGLE à 48 semaines (analyse snapshot, < 50 copies/ml)

ARN du VIH-1 < 50 copies/ml
SPRING-2 dolutégravir, 50 mg 1 fois/jour + 2 INTI N = 411 : 88 %
SPRING-2 RAL, 400 mg 2 fois/jour + 2 INTI N = 411 : 85 %
SINGLE dolutégravir, 50 mg + ABC/3TC 1 fois/jour N = 414 : 88 %
SINGLE EFV/TDF/FTC 1 fois/jour N = 419 : 81 %

Différence entre les traitements (*)
SPRING-2 : 2,5 % (IC à 95 % : -2,2 % ; 7,1 %)
SINGLE : 7,4 % (IC à 95 % : 2,5 % ; 12,3 %)

Absence de réponse virologique (**)
SPRING-2 dolutégravir, 50 mg 1 fois/jour + 2 INTI N = 411 : 5 %
SPRING-2 RAL, 400 mg 2 fois/jour + 2 INTI N = 411 : 8 %
SINGLE dolutégravir, 50 mg + ABC/3TC 1 fois/jour N = 414 : 5 %
SINGLE EFV/TDF/FTC 1 fois/jour N = 419 : 6 %

ARN VIH-1 < 50 copies/ml selon les caractéristiques à l'inclusion

Charge virale à l'inclusion (copies/ml) < ou = 100000
SPRING-2 dolutégravir, 50 mg 1 fois/jour + 2 INTI N = 411 : 267 / 297 (90 %)
SPRING-2 RAL, 400 mg 2 fois/jour + 2 INTI N = 411 : 264 / 295 (89 %)
SINGLE dolutégravir, 50 mg + ABC/3TC 1 fois/jour N = 414 : 253 / 280 (90 %)
SINGLE EFV/TDF/FTC 1 fois/jour N = 419 : 238 / 288 (83 %)

Charge virale à l'inclusion (copies/ml) > 100000
SPRING-2 dolutégravir, 50 mg 1 fois/jour + 2 INTI N = 411 : 94 / 114 (82 %)
SPRING-2 RAL, 400 mg 2 fois/jour + 2 INTI N = 411 : 87 / 116 (75 %)
SINGLE dolutégravir, 50 mg + ABC/3TC 1 fois/jour N = 414 : 111 / 134 (83 %)
SINGLE EFV/TDF/FTC 1 fois/jour N = 419 : 100 / 131 (76 %)

CD4 à l'inclusion (cellules/ mm3) < 200
SPRING-2 dolutégravir, 50 mg 1 fois/jour + 2 INTI N = 411 : 43 / 55 (78 %)
SPRING-2 RAL, 400 mg 2 fois/jour + 2 INTI N = 411 : 34 / 50 (68 %)
SINGLE dolutégravir, 50 mg + ABC/3TC 1 fois/jour N = 414 : 45 / 57 (79 %)
SINGLE EFV/TDF/FTC 1 fois/jour N = 419 : 48 / 62 (77 %)

CD4 à l'inclusion (cellules/ mm3) 200 à < 350
SPRING-2 dolutégravir, 50 mg 1 fois/jour + 2 INTI N = 411 : 128 / 144 (89 %)
SPRING-2 RAL, 400 mg 2 fois/jour + 2 INTI N = 411 : 118 / 139 (85 %)
SINGLE dolutégravir, 50 mg + ABC/3TC 1 fois/jour N = 414 : 143 / 163 (88 %)
SINGLE EFV/TDF/FTC 1 fois/jour N = 419 : 126 / 159 (79 %)

CD4 à l'inclusion (cellules/ mm3) > ou = 350
SPRING-2 dolutégravir, 50 mg 1 fois/jour + 2 INTI N = 411 : 190 / 212 (90 %)
SPRING-2 RAL, 400 mg 2 fois/jour + 2 INTI N = 411 : 199 / 222 (90 %)
SINGLE dolutégravir, 50 mg + ABC/3TC 1 fois/jour N = 414 : 176 / 194 (91 %)
SINGLE EFV/TDF/FTC 1 fois/jour N = 419 : 164 / 198 (83 %)

INTI associés ABC/3TC
SPRING-2 dolutégravir, 50 mg 1 fois/jour + 2 INTI N = 411 : 145 / 169 (86 %)
SPRING-2 RAL, 400 mg 2 fois/jour + 2 INTI N = 411 : 142 / 164 (87 %)
SINGLE dolutégravir, 50 mg + ABC/3TC 1 fois/jour N = 414 : --
SINGLE EFV/TDF/FTC 1 fois/jour N = 419 : --

INTI associés TDF/FTC
SPRING-2 dolutégravir, 50 mg 1 fois/jour + 2 INTI N = 411 : 216 / 242 (89 %)
SPRING-2 RAL, 400 mg 2 fois/jour + 2 INTI N = 411 : 209 / 247 (85 %)
SINGLE dolutégravir, 50 mg + ABC/3TC 1 fois/jour N = 414 : --
SINGLE EFV/TDF/FTC 1 fois/jour N = 419 : --

Sexe Homme
SPRING-2 dolutégravir, 50 mg 1 fois/jour + 2 INTI N = 411 : 308 / 348 (89 %)
SPRING-2 RAL, 400 mg 2 fois/jour + 2 INTI N = 411 : 305 / 355 (86 %)
SINGLE dolutégravir, 50 mg + ABC/3TC 1 fois/jour N = 414 : 307 / 347 (88 %)
SINGLE EFV/TDF/FTC 1 fois/jour N = 419 : 291 / 356 (82 %)

Sexe Femme
SPRING-2 dolutégravir, 50 mg 1 fois/jour + 2 INTI N = 411 : 53 / 63 (84 %)
SPRING-2 RAL, 400 mg 2 fois/jour + 2 INTI N = 411 : 46 / 56 (82 %)
SINGLE dolutégravir, 50 mg + ABC/3TC 1 fois/jour N = 414 : 57 / 67 (85 %)
SINGLE EFV/TDF/FTC 1 fois/jour N = 419 : 47 / 63 (75 %)

Race Caucasiens
SPRING-2 dolutégravir, 50 mg 1 fois/jour + 2 INTI N = 411 : 306 / 346 (88 %)
SPRING-2 RAL, 400 mg 2 fois/jour + 2 INTI N = 411 : 301 / 352 (86 %)
SINGLE dolutégravir, 50 mg + ABC/3TC 1 fois/jour N = 414 : 255 / 284 (90 %)
SINGLE EFV/TDF/FTC 1 fois/jour N = 419 : 238 /285 (84 %)

Race Afro-américains / originesafricaines / autres
SPRING-2 dolutégravir, 50 mg 1 fois/jour + 2 INTI N = 411 : 55 / 65 (85 %)
SPRING-2 RAL, 400 mg 2 fois/jour + 2 INTI N = 411 : 50 / 59 (85 %)
SINGLE dolutégravir, 50 mg + ABC/3TC 1 fois/jour N = 414 : 109 / 130 (84 %)
SINGLE EFV/TDF/FTC 1 fois/jour N = 419 : 99 / 133 (74 %)

Age (ans) < 50
SPRING-2 dolutégravir, 50 mg 1 fois/jour + 2 INTI N = 411 : 324/370 (88 %)
SPRING-2 RAL, 400 mg 2 fois/jour + 2 INTI N = 411 : 312/365 (85 %)
SINGLE dolutégravir, 50 mg + ABC/3TC 1 fois/jour N = 414 : 319/361 (88 %)
SINGLE EFV/TDF/FTC 1 fois/jour N = 419 : 302/375 (81 %)

Age (ans) > ou = 50
SPRING-2 dolutégravir, 50 mg 1 fois/jour + 2 INTI N = 411 : 37/41 (90 %)
SPRING-2 RAL, 400 mg 2 fois/jour + 2 INTI N = 411 : 39/46 (85 %)
SINGLE dolutégravir, 50 mg + ABC/3TC 1 fois/jour N = 414 : 45/53 (85 %)
SINGLE EFV/TDF/FTC 1 fois/jour N = 419 : 36/44 (82 %)

Variation médiane de CD4 par rapport à l'inclusion
SPRING-2 dolutégravir, 50 mg 1 fois/jour + 2 INTI N = 411 : 230
SPRING-2 RAL, 400 mg 2 fois/jour + 2 INTI N = 411 : 230
SINGLE dolutégravir, 50 mg + ABC/3TC 1 fois/jour N = 414 : 246 (***)
SINGLE EFV/TDF/FTC 1 fois/jour N = 419 : 187 (***)

(*) Avec ajustement en fonction des facteurs de stratification à l'inclusion.
(**) Sont inclus : les sujets qui ont modifié leur traitement de fond pour une nouvelle classe ou pour un traitement de fond non autorisé par le protocole, ou en raison d'un manque d'efficacité avant 48 semaines (pour l'étude SPRING-2 uniquement) ; les sujets qui ont interrompu le traitement avant 48 semaines en raison d'un manque ou d'une diminution d'efficacité ; les sujets avec une charge virale =50 copies au cours des 48 semaines de l'étude.
(***) La différence de traitement moyenne ajustée était statistiquement significative (p < 0,001)

A la semaine 48, le dolutégravir était non-inférieur au raltégravir dans l'étude SPRING-2 ; dans l'étude SINGLE, l'association dolutégravir + ABC/3TC s'est montrée supérieure à l'association éfavirenz/TDF/FTC (p = 0,003) - Cf. ci-dessus. Dans l'étude SINGLE, le délai médian de suppression de la charge virale a été plus court chez les patients traités par dolutégravir (28 vs 84 jours, p < 0,0001, analyse prédéfinie et ajustée en fonction de la multiplicité des tests).

Les résultats à la semaine 96 étaient cohérents avec ceux observés à la semaine 48. Dans l'étude SPRING-2, le dolutégravir était toujours non-inférieur au raltégravir (suppression virale chez 81 % vs 76 % des patients), avec une variation médiane du taux de CD4 de respectivement 276 vs 264 cellules/mm3. Dans l'étude SINGLE, l'association dolutégravir + ABC/3TC était toujours supérieure à l'association EFV/TDF/FTC (suppression virale chez 80 % vs 72 % des patients, différence entre les traitements de 8,0 % [2,3 ; 13,8], p = 0,006), et avec une variation moyenne ajustée du taux de CD4 de respectivement 325 vs 281 cellules/mm3.
A 144 semaines, la suppression virologique a été maintenue pendant la phase en ouvert de l'étude SINGLE, avec une supériorité du bras dolutégravir+ABC/3TC (71 %) par rapport au bras EFV/TDF/FTC (63 %) et une différence entre les traitements de 8,3 % (2,0 ; 14,6).

Dans l'étude FLAMINGO (ING114915), une étude randomisée, en ouvert et contrôlée versus comparateur actif, 484 patients adultes infectés par le VIH-1 et naïfs de traitement antirétroviral ont reçu une dose de dolutégravir 50 mg une fois par jour (n = 242) ou de darunavir/ritonavir (DVR/r) 800 mg/100 mg une fois par jour (n = 242), chacune administrée avec ABC/3TC ou TDF/FTC. A l'inclusion, l'âge médian des patients était de 34 ans, 15 % d'entre eux étant de sexe féminin, 28 % non Caucasiens, 10 % étaient co-infectés par le virus de l'hépatite B et/ou C, et 3 % de classe C selon la classification du CDC (US Centers for Disease Control and Prevention) ; ces caractéristiques étaient similaires dans les différents groupes de traitement. A 48 semaines, la suppression virale (ARN VIH-1 < 50 copies/ml) dans le groupe dolutégravir (90 %) était supérieure à celle observée dans le groupe DRV/r (83 %). La différence ajustée entre les proportions était de 7,1 % (IC à 95% : 0,9 ; 13,2), p = 0,025. A 96 semaines, le taux de suppression virologique était supérieur dans le groupe dolutégravir (80 %) par rapport au groupe DRV/r (68 %) (différence ajustée entre les groupes de traitement [DTG-(DRV+RTV)] : 12,4 % ; IC 95 % : [4,7 ; 20,2]).

Dans les études GEMINI-1 (204861) et GEMINI-2 (205543), 2 études identiques de 148 semaines, randomisées et en double aveugle, 1433 adultes infectés par le VIH-1, naïfs de traitement, ont été randomisés afin de recevoir soit une bithérapie associant 50 mg de dolutégravir en comprimés pelliculés et 300 mg de lamivudine une fois par jour, soit une trithérapie associant 50 mg de dolutégravir en comprimés pelliculés une fois par jour avec l'association fixe TDF/FTC. Les patients ont été inclus dans les études si leur taux d'ARN VIH-1 plasmatique lors de la sélection était compris entre 1000 copies/mL et < ou = 500000 copies/mL. A l'inclusion, dans l'analyse combinée, les caractéristiques des patients étaient les suivantes : âge médian des patients 33 ans, 15 % de patients de sexe féminin, 31 % de patients non caucasiens, 6 % de patients co-infectés par le virus de l'hépatite C et 9 % de patients au stade 3 de la classification CDC. Approximativement un tiers des patients étaient infectés par un VIH de sous-type non-B ; ces caractéristiques étaient similaires entre chaque groupe de traitement. A 48 semaines, la suppression virologique (ARN du VIH-1 < 50 copies/mL) dans le bras dolutégravir plus lamivudine était non-inférieure à celle observée dans le bras dolutégravir plus TDF/FTC comme indiqué ci-dessous. Les résultats de l'analyse combinée étaient cohérents avec ceux observés dans les études individuelles, pour lesquelles le critère principal d'évaluation a été atteint (différence entre les proportions de patients dont l'ARN VIH-1 plasmatique a été < 50 copies/mL à la semaine 48, sur la base de l'algorithme Snapshot). La différence ajustée était de -2,6 % (IC 95 % : -6,7 ; 1,5) pour GEMINI-1 et de -0,7 % (IC 95 % : -4,3 ; 2,9) pour GEMINI-2, avec une marge de non-infériorité pré-définie de 10 %.

Réponse virologique obtenue dans les études GEMINI 1 + 2 - données combinées (< 50 copies/ml, analyse snapshot)

Ensemble des patients
DTG + 3TC (N = 716) n/N (%) : 655/716 (91)
DTG + TDF/FTC (N = 717) n/N (%) : 669/717 (93)
Différence ajustée -1,7 % (IC 95 % : -4,4 ; 1,1) (a)

Selon l'ARN VIH-1 à l'inclusion < ou = 100000 copies/mL
DTG + 3TC (N = 716) n/N (%) : 526/576 (91)
DTG + TDF/FTC (N = 717) n/N (%) : 531/564 (94)

Selon l'ARN VIH-1 à l'inclusion > 100000 copies/mL
DTG + 3TC (N = 716) n/N (%) : 129/140 (92)
DTG + TDF/FTC (N = 717) n/N (%) : 138/153 (90)

Selon le taux de CD4+ à l'inclusion < ou = 200 cellules/mm3
DTG + 3TC (N = 716) n/N (%) : 50/63 (79)
DTG + TDF/FTC (N = 717) n/N (%) : 51/55 (93)

Selon le taux de CD4+ à l'inclusion > 200 cellules/mm3
DTG + 3TC (N = 716) n/N (%) : 605/653 (93)
DTG + TDF/FTC (N = 717) n/N (%) : 618/662 (93)

Selon le sous-type du VIH-1 : B
DTG + 3TC (N = 716) n/N (%) : 424/467 (91)
DTG + TDF/FTC (N = 717) n/N (%) : 452/488 (93)

Selon le sous-type du VIH-1 : Non-B
DTG + 3TC (N = 716) n/N (%) : 231/249 (93)
DTG + TDF/FTC (N = 717) n/N (%) : 217/229 (95)

Rebond virologique jusqu'à la semaine 48 (b)
DTG + 3TC (N = 716) n/N (%) : 6 (< 1)
DTG + TDF/FTC (N = 717) n/N (%) : 4 (< 1)

Variation moyenne de CD4 par rapport à l'inclusion à la semaine 48, cellules/mm3
DTG + 3TC (N = 716) n/N (%) : 224
DTG + TDF/FTC (N = 717) n/N (%) : 217

(a) Avec ajustement en fonction des facteurs de stratification à l'inclusion : ARN VIH-1 plasmatique (< ou = 100000 copies/mL vs. > 100000 copies/mL) et taux de cellules CD4+ (< ou = 200 cellules/mm3 vs. > 200 cellules/mm3).
(b) Taux d'ARN VIH-1 plasmatique confirmés > ou = 200 copies/mL après confirmation préalable de la suppression virale < 200 copies/mL.

Dans les études GEMINI, à 96 semaines et à 144 semaines, la borne inférieure de l'intervalle de confiance à 95 % pour la différence ajustée entre les traitements concernant les proportions de sujets ayant un ARN du VIH-1 < 50 copies/mL (Snapshot) était supérieure à la marge de non-infériorité de -10 %, pour les études individuelles ainsi que pour l'analyse combinée.

Réponses virologiques (analyse snapshot) obtenues dans les études GEMINI 1 + 2, données combinées aux semaines 96 et 144

Données combinées (*) GEMINI-1 et GEMINI-2

N
DTG + 3TC : N = 716
DTG + TDF/FTC : N = 717
DTG + 3TC : N = 716
DTG + TDF/FTC : N = 717

ARN du VIH-1 <50 copies/mL
DTG + 3TC semaine 96 : 86 %
DTG + TDF/FTC semaine 96 : 90 %
DTG + 3TC semaine 144 : 82 %
DTG + TDF/FTC semaine 144 : 84 %

Différence entre les traitements (†) (intervalle de confiance à 95 %)
Semaine 96 : -3,4 % (-6,7 ; 0,0)
Semaine 144 : -1,8 % (-5,8 ; 2,1)

Absence de réponse virologique
DTG + 3TC semaine 96 : 3 %
DTG + TDF/FTC semaine 96 : 2 %
DTG + 3TC semaine 144 : 3 %
DTG + TDF/FTC semaine 144 : 3 %

Raisons

Données obtenues dans l'intervalle de l'analyse et charge virale > ou = 50 copies/mL

DTG + 3TC semaine 96 : < 1 %
DTG + TDF/FTC semaine 96 : < 1 %
DTG + 3TC semaine 144 : < 1 %
DTG + TDF/FTC semaine 144 : < 1 %

Sortie de l'étude pour manque d'efficacité
DTG + 3TC semaine 96 : 1 %
DTG + TDF/FTC semaine 96 : < 1 %
DTG + 3TC semaine 144 : 1 %
DTG + TDF/FTC semaine 144 : < 1 %

Sortie de l'étude pour d'autres raisons et charge virale > ou = 50 copies/mL
DTG + 3TC semaine 96 : < 1 %
DTG + TDF/FTC semaine 96 : < 1 %
DTG + 3TC semaine 144 : < 1 %
DTG + TDF/FTC semaine 144 : 2 %

Changement de traitement antirétroviral
DTG + 3TC semaine 96 : < 1 %
DTG + TDF/FTC semaine 96 : < 1 %
DTG + 3TC semaine 144 : < 1 %
DTG + TDF/FTC semaine 144 : < 1 %

Absence de donnée virologique à la semaine 96 / semaine 144
DTG + 3TC semaine 96 : 11 %
DTG + TDF/FTC semaine 96 : 9 %
DTG + 3TC semaine 144 : 15 %
DTG + TDF/FTC semaine 144 : 14 %

Raisons

Sortie de l'étude due à un évènement indésirable ou un décès
DTG + 3TC semaine 96 : 3 %
DTG + TDF/FTC semaine 96 : 3 %
DTG + 3TC semaine 144 : 4 %
DTG + TDF/FTC semaine 144 : 4 %

Sortie de l'étude pour d'autres raisons
DTG + 3TC semaine 96 : 8 %
DTG + TDF/FTC semaine 96 : 5 %
DTG + 3TC semaine 144 : 11 %
DTG + TDF/FTC semaine 144 : 9 %

Perte de vue
DTG + 3TC semaine 96 : 3 %
DTG + TDF/FTC semaine 96 : 1 %
DTG + 3TC semaine 144 : 3 %
DTG + TDF/FTC semaine 144 : 3 %

Retrait du consentement
DTG + 3TC semaine 96 : 3 %
DTG + TDF/FTC semaine 96 : 2 %
DTG + 3TC semaine 144 : 4 %
DTG + TDF/FTC semaine 144 : 3 %

Ecarts par rapport au protocole
DTG + 3TC semaine 96 : 1 %
DTG + TDF/FTC semaine 96 : 1 %
DTG + 3TC semaine 144 : 2 %
DTG + TDF/FTC semaine 144 : 1 %

Décision des médecins
DTG + 3TC semaine 96 : 1 %
DTG + TDF/FTC semaine 96 : < 1 %
DTG + 3TC semaine 144 : 2 %
DTG + TDF/FTC semaine 144 : 1 %

Donnée manquante dans l'intervalle de l'analyse, mais sujet non sorti d'étude
DTG + 3TC semaine 96 : 0 %
DTG + TDF/FTC semaine 96 : < 1 %
DTG + 3TC semaine 144 : < 1 %
DTG + TDF/FTC semaine 144 : < 1 %

DTG = Dolutégravir

(*) Les résultats de l'analyse combinée sont en cohérence avec ceux des études individuelles.
(†) Basé sur une analyse stratifiée CMH avec ajustement en fonction des facteurs de stratification à l'inclusion suivants : ARN VIH-1 plasmatique (< ou = 100000 copies/mL vs. > 100000 copies/mL) et nombre de cellules CD4+ (< ou = 200 cellules/mm3 vs. > 200 cellules/mm3).
Analyse combinée également stratifiée par étude. Evaluée en utilisant une marge de non-infériorité de 10 %.
N = Nombre de sujet dans chaque groupe de traitement

L'augmentation moyenne du taux de cellules T CD4+ à la semaine 144 était de 302 cellules/mm3 dans le bras dolutégravir plus lamivudine et de 300 cellules/mm3 dans le bras dolutégravir plus ténofovir/emtricitabine.

. Emergence de résistance pendant le traitement chez les patients non préalablement traités et en échec thérapeutique
Pendant les 96 semaines des études SPRING-2 et FLAMINGO, et les 144 semaines de l'étude SINGLE, aucun cas de résistance primaire aux inhibiteurs d'intégrase ni aux INTI n'a été observée dans les bras de traitement contenant le dolutégravir. Cette absence d'émergence de résistance a également été observée chez les patients traités par darunavir/r dans les bras comparateurs de l'étude FLAMINGO. Dans l'étude SPRING-2, quatre patients du bras RAL se sont retrouvés en échec thérapeutique avec des mutations de résistance majeure aux INTI, et un patient a été en échec thérapeutique avec une résistance au raltégravir ; dans l'étude SINGLE, six patients du bras EFV/TDF/FTC se sont retrouvés en échec thérapeutique avec émergence de mutations associées à une résistance aux INNTI et un patient a été en échec avec une mutation majeure aux INTI. Pendant les 144 semaines des études GEMINI-1 et GEMINI-2, aucun cas d'émergence de résistance à la classe des inhibiteurs d'intégrase ou à la classe des INTI n'a été observé dans le bras Dolutégravir+3TC et dans le bras comparateur Dolutégravir+TDF/FTC.

- Patients ayant un antécédent d'échec thérapeutique, mais naïfs d'inhibiteurs d'intégrase
Dans l'étude internationale multicentrique SAILING (ING111762), menée en double aveugle, 719 patients adultes infectés par le VIH-1 ayant reçu préalablement un traitement antirétroviral ont été randomisés et ont reçu soit 50 mg de dolutégravir 1 fois/jour, soit 400 mg de raltégravir 2 fois/jour, associés à un traitement de fond (TF) choisi par l'investigateur et composé au maximum de 2 agents (dont au moins un totalement actif).
A l'inclusion, l'âge médian des patients était de 43 ans, 32 % étaient des femmes, 50 % étaient noncaucasiens, 16 % étaient co-infectés par le virus de l'hépatite B et/ou C et 46 % appartenaient à la classe C du CDC. A l'inclusion, tous les patients avaient une résistance à au moins deux classes d'antirétroviraux et 49 % des sujets avaient une résistance à au moins 3 classes d'antirétroviraux.

Les données suivantes présentent les résultats à 48 semaines (incluant les résultats selon les principales caractéristiques à l'inclusion) de l'étude SAILING.

Réponse à 48 semaines dans l'étude SAILING (analyse snapshot, < 50 copies/mL)

ARN du VIH-1 < 50 copies/ml
Dolutégravir, 50 mg 1 fois/jour + TF N = 354 (**) : 71%
RAL, 400 mg 2 fois/jour + TF N = 361 (**) : 64 %
Différence ajustée entre les traitements (*) : 7,4 % (IC à 95 % : 0,7% ; 14,2 %)

Absence de réponse virologique
Dolutégravir, 50 mg 1 fois/jour + TF N = 354 (**) : 20 %
RAL, 400 mg 2 fois/jour + TF N = 361 (**) : 28 %

ARN VIH-1 < 50 copies/ml selon les caractéristiques à l'inclusion

Charge virale à l'inclusion (copies/ml) < ou = 50 000 copies/mL
Dolutégravir, 50 mg 1 fois/jour + TF N = 354 (**) : 186 / 249 (75 %)
RAL, 400 mg 2 fois/jour + TF N = 361 (**) : 180 / 254 (71 %)

Charge virale à l'inclusion (copies/mL) > 50000 copies/mL
Dolutégravir, 50 mg 1 fois/jour + TF N = 354 (**) : 65 / 105 (62 %)
RAL, 400 mg 2 fois/jour + TF N = 361 (**) : 50 / 107 (47 %)

CD4 à l'inclusion (cellules/ mm3) < 50
Dolutégravir, 50 mg 1 fois/jour + TF N = 354 (**) : 33 / 62 (53 %)
RAL, 400 mg 2 fois/jour + TF N = 361 (**) : 30 / 59 (51 %)

CD4 à l'inclusion (cellules/ mm3) 50 à < 200
Dolutégravir, 50 mg 1 fois/jour + TF N = 354 (**) : 77 / 111 (69 %)
RAL, 400 mg 2 fois/jour + TF N = 361 (**) : 76 / 125 (61 %)

CD4 à l'inclusion (cellules/ mm3) 200 à < 350
Dolutégravir, 50 mg 1 fois/jour + TF N = 354 (**) : 64 / 82 (78 %)
RAL, 400 mg 2 fois/jour + TF N = 361 (**) : 53 / 79 (67 %)

CD4 à l'inclusion (cellules/ mm3) > ou = 350
Dolutégravir, 50 mg 1 fois/jour + TF N = 354 (**) : 77 / 99 (78 %)
RAL, 400 mg 2 fois/jour + TF N = 361 (**) : 71 / 98 (72 %)

Traitement de fond Score de sensibilité génotypique (***) < 2
Dolutégravir, 50 mg 1 fois/jour + TF N = 354 (**) : 155 / 216 (72 %)
RAL, 400 mg 2 fois/jour + TF N = 361 (**) : 129 / 192 (67 %)

Traitement de fond Score de sensibilité génotypique (***) = 2
Dolutégravir, 50 mg 1 fois/jour + TF N = 354 (**) : 96 / 138 (70 %)
RAL, 400 mg 2 fois/jour + TF N = 361 (**) : 101 / 169 (60 %)

Traitement de fond Utilisation de DRV dans le traitement de fond Sans DRV
Dolutégravir, 50 mg 1 fois/jour + TF N = 354 (**) : 143 / 214 (67 %)
RAL, 400 mg 2 fois/jour + TF N = 361 (**) : 126 / 209 (60 %)

Traitement de fond Utilisation de DRV avec mutations primaires de résistance aux IP
Dolutégravir, 50 mg 1 fois/jour + TF N = 354 (**) : 58 / 68 (85 %)
RAL, 400 mg 2 fois/jour + TF N = 361 (**) : 50 / 75 (67 %)

Traitement de fond Utilisation de DRV sans mutation primaire de résistance aux IP
Dolutégravir, 50 mg 1 fois/jour + TF N = 354 (**) : 50 / 72 (69 %)
RAL, 400 mg 2 fois/jour + TF N = 361 (**) : 54 / 77 (70 %)

Sexe : Homme
Dolutégravir, 50 mg 1 fois/jour + TF N = 354 (**) : 172 / 247 (70 %)
RAL, 400 mg 2 fois/jour + TF N = 361 (**) : 156 / 238 (66 %)

Sexe : Femme
Dolutégravir, 50 mg 1 fois/jour + TF N = 354 (**) : 79 / 107 (74 %)
RAL, 400 mg 2 fois/jour + TF N = 361 (**) : 74 / 123 (60 %) 16

Origine ethnique : Caucasiens
Dolutégravir, 50 mg 1 fois/jour + TF N = 354 (**) : 133 / 178 (75 %)
RAL, 400 mg 2 fois/jour + TF N = 361 (**) : 125 / 175 (71 %)

Origine ethnique : Afro-américains / origines africaines / autres
Dolutégravir, 50 mg 1 fois/jour + TF N = 354 (**) : 118 / 175 (67 %)
RAL, 400 mg 2 fois/jour + TF N = 361 (**) : 105 / 185 (57 %)

Age < 50
Dolutégravir, 50 mg 1 fois/jour + TF N = 354 (**) : 196 / 269 (73 %)
RAL, 400 mg 2 fois/jour + TF N = 361 (**) : 172 / 277 (62 %)

Age > ou = 50
Dolutégravir, 50 mg 1 fois/jour + TF N = 354 (**) : 55 / 85 (65 %)
RAL, 400 mg 2 fois/jour + TF N = 361 (**) : 58 / 84 (69 %)

Sous-type de VIH Sous-type B
Dolutégravir, 50 mg 1 fois/jour + TF N = 354 (**) : 173 / 241 (72 %)
RAL, 400 mg 2 fois/jour + TF N = 361 (**) : 159 / 246 (65 %)

Sous-type de VIH Sous-type C
Dolutégravir, 50 mg 1 fois/jour + TF N = 354 (**) : 34 / 55 (62 %)
RAL, 400 mg 2 fois/jour + TF N = 361 (**) : 29 / 48 (60 %)

Sous-type de VIH Autre (****)
Dolutégravir, 50 mg 1 fois/jour + TF N = 354 (**) : 43 / 57 (75 %)
RAL, 400 mg 2 fois/jour + TF N = 361 (**) : 42 / 67 (63 %)

Augmentation moyenne des lymphocytes T CD4 (cellules/mm3)
Dolutégravir, 50 mg 1 fois/jour + TF N = 354 (**) : 162
RAL, 400 mg 2 fois/jour + TF N = 361 (**) : 153

(*) Avec ajustement en fonction des facteurs de stratification à l'inclusion.
(**) 4 sujets ont été exclus de l'analyse d'efficacité du fait d'un problème d'intégrité des données dans un centre de l'étude
(***) Le score de sensibilité génotypique se définissait par le nombre total de traitements antirétroviraux dans le traitement de fond auquel était sensible un isolat viral du sujet à l'inclusion en fonction des tests de résistance génotypique.
(****) Les autres sous-types comprenaient : Complexe (43), F1 (32), A1 (18), BF (14), tous les autres < 10.

Dans l'étude SAILING, l'efficacité virologique (ARN du VIH-1 < 50 copies/mL) dans le bras dolutégravir (71 %) était statistiquement supérieure à celle du bras raltégravir (64 %) à 48 semaines (p = 0,03).

Dans le groupe dolutégravir, il y avait statistiquement moins de sujets en échec thérapeutique avec une résistance aux inhibiteurs d'intégrase apparue sous traitement (4/354, 1 %) que dans le groupe raltégravir (17/361, 5 %) (p = 0,003) (voir rubrique "Résistance in vivo" ci-dessus pour plus de détails).

- Patients ayant un antécédent d'échec thérapeutique, incluant un inhibiteur d'intégrase (avec une résistance à la classe des inhibiteurs d'intégrase)
Dans l'étude multicentrique mono-bras VIKING-3 (ING112574) réalisée en ouvert, des adultes infectés par le virus VIH-1, ayant déjà reçu un traitement antirétroviral, en échec virologique et avec présence actuelle ou antérieure de résistance au raltégravir et/ou à l'elvitégravir, ont reçu du dolutégravir 50 mg 2 fois/jour en maintenant pendant 7 jours le traitement de fond antirétroviral en cours en échec, puis avec un traitement de fond antirétroviral optimisé à partir du 8ème jour. Cent quatre-vingt-trois patients ont été inclus dans l'étude, dont 133 avec résistance aux inhibiteurs d'intégrase lors de la sélection et 50 avec un antécédent de résistances (non documenté lors de la sélection). Le raltégravir ou l'elvitégravir faisait partie du traitement antirétroviral en cours en échec chez 98 patients sur 183 (et avaient fait partie des traitements antérieurs chez les autres patients). A l'inclusion, l'âge médian des patients était de 48 ans, 23 % étaient des femmes, 29 % étaient non-caucasiens et 20 % étaient co-infectés par le virus de l'hépatite B et/ou C. Le taux médian de CD4 à l'inclusion était de 140 cellules/mm3, la durée médiane de traitement antirétroviral antérieur était de 14 ans et 56 % des patients appartenaient à la classe C du CDC. A l'inclusion, les sujets présentaient une résistance aux différentes classes d'antirétroviraux : 79 % avaient > 2 mutations majeures aux INTI, 75 % > 1 mutation majeure aux INNTI et 71 % > 2 mutations majeures aux IP ; 62 % étaient infectés par un virus non-R5.

La variation moyenne par rapport à l'inclusion du taux d'ARN du VIH à 8 jours (critère principal d'évaluation) était de -1,4 log10 copies/ml (IC à 95 %: -1,3 ; -1,5 log10, p < 0,001). La réponse était liée au profil de mutations aux INI (inhibiteurs d'intégrase) à l'inclusion, comme indiqué ci-dessous.

Réponse virologique (Jour 8) après 7 jours de monothérapie fonctionnelle, chez des patients recevant RAL/EVG dans le cadre du traitement antirétroviral en cours en échec, étude VIKING 3

DTG, 50 mg 2 fois/jour N = 88 (*)

Paramètre à l'inclusion : type de mutations aux INI à l'inclusion, sous traitement par RAL/EVG : Mutation primaire de résistance autre que Q148H/K/R (a)
n : 48
Variation moyenne (DS) de l'ARN VIH-1 (Log10 c/ml) entre l'inclusion et le jour 8 : -1,59 (0,47)
Médiane : -1,64

Paramètre à l'inclusion : type de mutations aux INI à l'inclusion, sous traitement par RAL/EVG : Q148+1 mutation secondaire (b)
n : 26
Variation moyenne (DS) de l'ARN VIH-1 (Log10 c/ml) entre l'inclusion et le jour 8 : -1,14 (0,61)
Médiane : -1,08

Paramètre à l'inclusion : type de mutations aux INI à l'inclusion, sous traitement par RAL/EVG : Q148+ > ou = 2 mutations secondaires (b)
n : 14
Variation moyenne (DS) de l'ARN VIH-1 (Log10 c/ml) entre l'inclusion et le jour 8 : -0,75 (0,84)
Médiane : -0,45

(*) Parmi les 98 patients recevant RAL/EVG dans le cadre du traitement antirétroviral en cours en échec, 88 patients avaient des mutations primaires de résistance aux INI détectables à l'inclusion et une valeur d'ARN VIH-1 plasmatique disponible à J8 pour l'évaluation.
(a) Y compris les mutations primaires de résistance aux INI N155H, Y143C/H/R, T66A, E92Q
(b) Mutations secondaires provenant de G140A/C/S, E138A/K/T, L74I.

Chez les patients sans mutations primaires à l'inclusion (N = 60) (c'est-à-dire chez qui le RAL ou l'EVG ne faisait pas partie du traitement antirétroviral en cours en échec), une réduction de 1,63 log10 de la charge virale a été observée au jour 8.

Après la phase de monothérapie fonctionnelle, les sujets ont eu la possibilité d'avoir une nouvelle optimisation de leur traitement de fond lorsque cela était possible. Le taux de réponse global observé au cours des 24 semaines de traitement (69 %, 126/183) s'est généralement maintenu tout au long des 48 semaines de traitement, avec 116 patients sur 183 (63 %) ayant un taux d'ARN du VIH-1 < 50 copies/ml (ITT-E, analyse snapshot). Dès lors qu'ont été exclus les patients ayant arrêté le traitement pour cause de non-efficacité, ainsi que ceux présentant des déviations majeures au protocole (non-respect de la posologie de dolutégravir, prise concomitante de médicaments interdits), le taux de réponse pour la population dite "en réponse virologique (RV)" était de 75 % (120/161, semaine 24) et 69 % (111 /160, semaine 48).
La réponse était plus faible en cas de mutation Q148 à l'inclusion et en particulier en présence de > ou = 2 mutations secondaires (ci-dessous). Le score de sensibilité globale (SSG) du traitement de fond optimisé (TFO) n'était pas associé à la réponse observée à 24 semaines, ni à celle observée à 48 semaines.

Réponse virologique selon la résistance à l'inclusion, VIKING-3. Population en RV (ARN du VIH-1 < 50 c/ml, analyse snapshot)

Type de mutations aux INI : pas de mutation primaire aux INI (1)
Semaine 24 (N = 161) SSG = 0 : 2/2 (100 %)
Semaine 24 (N = 161) SSG = 1 : 15/20 (75 %)
Semaine 24 (N = 161) SSG = 2 : 19/21 (90 %)
Semaine 24 (N = 161) SSG > 2 : 9/12 (75 %)
Semaine 24 (N = 161) Total : 45/55 (82 %)
Semaine 48 (N = 160) Total : 38/55 (69 %)

Type de mutations aux INI : pas de mutations Q148H/K/R (2)
Semaine 24 (N = 161) SSG = 0 : 2/2 (100 %)
Semaine 24 (N = 161) SSG = 1 : 20/20 (100 %)
Semaine 24 (N = 161) SSG = 2 : 21/27 (78 %)
Semaine 24 (N = 161) SSG > 2 : 8/10 (80 %)
Semaine 24 (N = 161) Total : 51/59 (86 %)
Semaine 48 (N = 160) Total : 50/58 (86 %)

Type de mutations aux INI : Q148 + 1 mutation secondaire (3)
Semaine 24 (N = 161) SSG = 0 : 2/2 (100 %)
Semaine 24 (N = 161) SSG = 1 : 8/12 (67 %)
Semaine 24 (N = 161) SSG = 2 : 10/17 (59 %)
Semaine 24 (N = 161) SSG > 2 : -
Semaine 24 (N = 161) Total : 20/31 (65 %)
Semaine 48 (N = 160) Total : 19/31 (61 %)

Type de mutations aux INI : Q148 + > ou = 2 mutations secondaires (3)
Semaine 24 (N = 161) SSG = 0 : 1/2 (50 %)
Semaine 24 (N = 161) SSG = 1 : 2/11 (18 %)
Semaine 24 (N = 161) SSG = 2 : 1/3 (33 %)
Semaine 24 (N = 161) SSG > 2 : -
Semaine 24 (N = 161) Total : 4/16 (25 %)
Semaine 48 (N = 160) Total : 4/16 (25 %)

(1) Antécédent ou test phénotypique de résistance aux INI uniquement.
(2) N155H, Y143C/H/R, T66A, E92Q
(3) G140A/C/S, E138A/K/T, L74I
SSG : résistance génotypique et phénotypique (Monogram Biosciences Net Assessment)

Dans l'étude VIKING-3, la variation médiane du nombre de lymphocytes T CD4 par rapport à l'inclusion était, sur la base des données observées, de 61 cellules/mm3 à la semaine 24 et de 110 cellules/mm3 à la semaine 48.

Dans l'étude VIKING-4 (ING116529), réalisée en double aveugle et contrôlée versus placebo, 30 adultes infectés par le VIH-1, déjà traités par un traitement antirétroviral, avec résistance génotypique primaire aux INIs à l'inclusion, ont été randomisés pour recevoir soit le dolutégravir 50 mg 2 fois/jour, soit le placebo, tout en poursuivant le traitement antirétroviral en cours en échec, pendant 7 jours. Tous les sujets ont ensuite reçu du dolutégravir dans une phase en ouvert. A l'inclusion, l'âge médian des patients était de 49 ans, 20 % étaient des femmes, 58 % étaient non-caucasiens et 23 % étaient co-infectés par le virus de l'hépatite B et/ou C. Le taux médian de CD4+ à l'inclusion était de 160 cellules/mm3, la durée médiane de traitement antirétroviral était de 13 ans et 63 % des patients appartenaient à la classe C du CDC. A l'inclusion, les sujets présentaient une résistance aux différentes classes d'antirétroviraux : 80 % avaient > ou = 2 mutations majeures aux INTI, 73 % > ou = 1 mutation majeure aux INNTI et 67 % > ou = 2 mutations majeures aux IP ; 83 % étaient infectés par un virus non-R5. Seize des 30 sujets (53 %) étaient infectés par un virus portant la mutation Q148 à l'inclusion. Le critère principal d'évaluation au jour 8 a montré que le dolutégravir à 50 mg 2 fois/jour était supérieur au placebo, avec une différence moyenne ajustée entre les traitements de la variation du taux d'ARN VIH-1 plasmatique égale à -1,2 log10 copies/mL (IC 95 % -1,5 ; -0,8 log10 copies/mL, p < 0,001) par rapport à l'inclusion. Les réponses au jour 8 dans cette étude contrôlée versus placebo corroboraient celles observées dans l'étude VIKING-3 (non contrôlée versus placebo), y compris selon les profils de résistance aux inhibiteurs d'intégrase à l'inclusion. A la semaine 48, 12 sujets sur 30 (40 %) avaient un taux d'ARN VIH-1 < 50 copies/mL (ITT-E, analyse Snapshot).

Dans une analyse combinée de VIKING-3 et VIKING-4 (n = 186, population en RV), la proportion de sujets ayant un taux d'ARN VIH < 50 copies/ml à la semaine 48, étaient de 126/186 (68 %). La proportion de sujets ayant un taux d'ARN VIH < 50 copies/ml était de 96/126 (76 %) en cas d'absence de mutation Q148, 22/41 (54 %) en cas de mutation Q148 avec 1 mutation secondaire et de 5/19 (26 %) en cas de mutation Q148 avec au moins 2 mutations secondaires.


* Population pédiatrique

Dans une étude en cours, multicentrique, de phase I/II, réalisée en ouvert pendant 48 semaines (P1093/ING112578), les paramètres pharmacocinétiques, la sécurité d'emploi, la tolérance et l'efficacité du dolutégravir en comprimés pelliculés et en comprimés dispersibles ont été évalués après administration une fois par jour en association avec d'autres traitements chez des nourrissons, des enfants et des adolescents infectés par le VIH-1, âgés de > ou = 4 semaines à < 18 ans, la majorité d'entre eux étant prétraités.

Les résultats d'efficacité (ci-dessous) incluent les participants qui ont reçu les doses recommandées une fois par jour de comprimés pelliculés ou de comprimés dispersibles.

Activité antivirale et immunologique jusqu'à la Semaine 24 et la Semaine 48 chez les patients pédiatriques

N
Semaine 24 : N = 75
Semaine 48 : N = 66

Proportion de participants ayant un taux d'ARN du VIH < 50 copies/mL (a, b)
Semaine 24 n/N : 42/75
Semaine 24 % (IC 95 %) : 56 (44,1 ; 67,5)
Semaine 48 n/N : 43/66
Semaine 48 % (IC 95 %) : 65,2 (52,4 ; 76,5)

Proportion de participants ayant un taux d'ARN du VIH < 400 copies/mL (b)
Semaine 24 n/N : 62/75
Semaine 24 % (IC 95 %) : 82,7 (72,2 ; 90,4)
Semaine 48 n/N : 53/66
Semaine 48 % (IC 95 %) : 80,3 (68,7 ; 89,1)

Variation du nombre de cellules CD4+ par rapport à l'inclusion (cellules/mm3)
Semaine 24 Médiane (n) : 145 (72)
Semaine 24 (Q1, Q3) : (-64 ; 489)
Semaine 48 Médiane (n) : 184 (62)
Semaine 48 (Q1, Q3) : (-179 ; 665)

Variation du pourcentage de CD4+ par rapport à l'inclusion
Semaine 24 Médiane (n) : 6 (72)
Semaine 24 (Q1, Q3) : (2,5 ; 10)
Semaine 48 Médiane (n) : 8 (62)
Semaine 48 (Q1, Q3) : (0,4 ; 11)

Q1, Q3 = Premier et troisième quartiles, respectivement.
(a) Les résultats < 200 copies/mL des tests sur ARN du VIH-1 utilisant une limite inférieure de détection de 200 copies/mL ont été censurés à > 50 copies/mL dans cette analyse.
(b) L'algorithme Snapshot a été utilisé dans les analyses.

Chez les participants ayant présenté un échec virologique, 5/36 ont acquis la substitution G118R associée aux inhibiteurs d'intégrase. Parmi ces cinq participants, 4 présentaient des substitutions supplémentaires associées à l'intégrase comme suit : L74M, E138E/K, E92E/Q et T66I. Quatre des 5 participants ayant développé la substitution G118R avaient des données phénotypiques disponibles. Le FC du dolutégravir (indice de résistance ("fold change") par rapport au virus de type sauvage) pour ces quatre participants variait de 6 à 25 fois.

L'Agence européenne des médicaments a différé l'obligation de soumettre les résultats d'études réalisées avec ce médicament chez des patients pédiatriques âgés de 4 semaines à moins de 6 ans infectés par le VIH (voir la rubrique "Posologie et mode d'administration" pour plus d'informations sur l'usage pédiatrique).

Aucune donnée n'est disponible sur l'utilisation du dolutégravir associé à la lamivudine en bithérapie chez les patients pédiatriques.
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 20/07/2023  

Agent étiologique / Spectre antiinfectieux
DOLUTEGRAVIR SODIQUE :
Espèce(s) habituellement sensible(s)
VirusRésistance
VIH 1

Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 20/07/2023


Propriétés pharmacocinétiques
Les propriétés pharmacocinétiques du dolutégravir sont similaires chez les sujets sains et chez les sujets infectés par le VIH. La variabilité PK du dolutégravir est faible à modérée. Dans les études de phase I menées chez des sujets sains, le coefficient de variabilité inter-individuelle (CVb%) pour l'ASC et la Cmax se situait dans toutes les études entre environ 20 et 40 %, et entre 30 à 65 % pour la Ct. La variabilité PK inter-individuelle du dolutégravir était supérieure chez les sujets infectés par le VIH par rapport aux sujets sains. La variabilité intra-individuelle (CVw%) est plus faible que la variabilité inter-individuelle.

Les comprimés pelliculés et les comprimés dispersibles n'ont pas la même biodisponibilité. La biodisponibilité relative des comprimés dispersibles est environ 1,6 fois plus élevée que celle des comprimés pelliculés. Ainsi, une dose de 50 mg de dolutégravir administrée sous forme de comprimé(s) pelliculé(s) aura une exposition similaire à une dose de 30 mg de dolutégravir administrée sous forme de six comprimés dispersibles de 5 mg. De même, une dose de 40 mg de dolutégravir administrée sous forme de quatre comprimés pelliculés de 10 mg fournira une exposition comparable à une dose de 25 mg de dolutégravir administrée sous forme de cinq comprimés dispersibles de 5 mg.


* Absorption

Le dolutégravir est rapidement absorbé après administration par voie orale, avec un Tmax médian de 1 à 3 heures après la prise, pour les formulations comprimé pelliculé ou comprimé dispersible.

La prise de nourriture a augmenté l'importance et ralenti la vitesse de l'absorption du dolutégravir. La biodisponibilité du dolutégravir dépend du contenu des repas : des repas pauvres, moyennement riches et riches en graisses ont pour le comprimé pelliculé, respectivement augmenté l'ASC(0-infini) du dolutégravir de 33 %, 41 % et 66 %, augmenté la Cmax de 46 %, 52 % et 67 %, et prolongé la Tmax à 3, 4 et 5 heures au lieu de 2 heures lorsque le dolutégravir était pris à jeun. Ces augmentations pourraient être cliniquement pertinentes en présence de certaines résistances à la classe des inhibiteurs d'intégrase. Par conséquent, chez les patients infectés par le VIH avec une résistance aux inhibiteurs d'intégrase, il est recommandé de prendre ce médicament avec de la nourriture (Cf. rubrique "Posologie et mode d'administration").

La biodisponibilité absolue du dolutégravir n'a pas été établie.


* Distribution

Le dolutégravir est fortement lié (> 99 %) aux protéines plasmatiques humaines d'après les données in vitro. Le volume apparent de distribution est de 17 L à 20 L chez les patients infectés par le VIH, selon une analyse pharmacocinétique de population. La liaison du dolutégravir aux protéines plasmatiques est indépendante de la concentration de dolutégravir. Les rapports moyens de concentration radioactive liée au médicament dans le sang total et le plasma étaient compris entre 0,441 et 0,535, indiquant une association minime de la radioactivité avec les composants cellulaires sanguins. La fraction non liée du dolutégravir dans le plasma est augmentée en cas de faibles taux d'albumine sérique (< 35 grammes/L) comme observé chez des sujets atteints d'insuffisance hépatique modérée.

Le dolutégravir est présent dans le liquide céphalorachidien (LCR). Chez 13 sujets naïfs de tout traitement, sous traitement stable associant le dolutégravir à l'association abacavir/lamivudine, la concentration de dolutégravir dans le LCR était en moyenne de 18 ng/mL (comparable à la concentration plasmatique non liée, et supérieure à la CI50).

Le dolutégravir est présent dans l'appareil génital masculin et féminin. Les ASC dans le liquide cervicovaginal, le tissu cervical et le tissu vaginal étaient égales à 6 à 10 % de leur valeur plasmatique, à l'état d'équilibre. Les ASC dans le sperme et dans le tissu rectal étaient égales respectivement à 7 % et à 17 % de leur valeur plasmatique, à l'état d'équilibre.


* Biotransformation

Le dolutégravir est principalement métabolisé par glucurono-conjugaison par l'UGT1A1 avec une composante CYP3A mineure. Le dolutégravir est le composé circulant prédominant dans le plasma ; l'élimination rénale de la substance active inchangée est faible (< 1 % de la dose). Cinquante-trois pour cent de la dose orale totale est excrétée inchangée dans les fèces. On ne sait pas si cela est dû totalement ou partiellement à la non-absorption de la substance active ou à l'excrétion biliaire du glucurono-conjugué, qui peut ensuite être dégradé pour former le composé parent dans la lumière intestinale. Trente-deux pour cent de la dose orale totale est excrétée dans les urines, sous forme de dérivé glucurono-conjugué de dolutégravir (18,9 % de la dose totale), de métabolite N-désalkylé (3,6 % de la dose totale) et d'un métabolite formé par l'oxydation du carbone benzylique (3,0 % de la dose totale).


* Interactions médicamenteuses

In vitro, le dolutégravir n'a montré aucun effet inhibiteur direct ou a montré une faible inhibition (CI50 > 50 microM) des enzymes cytochrome P450 (CYP)1A2, CYP2A6, CYP2B6, CYP2C8, CYP2C9, CYP2C19, CYP2D6, CYP3A, de l'uridine diphosphate-glucuronyltransférase (UGT)1A1 ou de l'UGT2B7, ou des transporteurs Pgp, BCRP, BSEP, OATP1B1, OATP1B3, OCT1, MATE2-K, MRP2 ou MRP4. In vitro, le dolutégravir n'a pas eu d'effet inducteur sur le CYP1A2, le CYP2B6 ou le CYP3A4. Compte-tenu de ces données, le dolutégravir ne devrait pas modifier la pharmacocinétique des médicaments-substrats des principaux enzymes ou transporteurs (Cf. rubrique "Interactions").

In vitro, le dolutégravir n'est pas un substrat des transporteurs humains OATP 1B1, OATP 1B3 ou OCT 1.


* Elimination

Le dolutégravir a une demi-vie terminale d'environ 14 heures. La clairance orale apparente (CL/F) est approximativement d'1 L/heure chez les patients infectés par le VIH, d'après une analyse pharmacocinétique de population.


* Linéarité/non linéarité

La linéarité de la pharmacocinétique du dolutégravir dépend de la dose et de la formulation. De façon générale, après administration orale des comprimés pelliculés, le dolutégravir présentait une pharmacocinétique non linéaire, avec des augmentations de l'exposition plasmatique inférieures à des augmentations dose-proportionnelles, pour des doses allant de 2 à 100 mg ; toutefois, l'augmentation de l'exposition au dolutégravir semble être proportionnelle à la dose entre 25 mg et 50 mg pour la formulation comprimé pelliculé. Avec la dose de 50 mg en comprimé pelliculé 2 fois/jour, l'exposition sur 24 heures avait approximativement doublé par rapport à la dose de 50 mg en comprimé pelliculé 1 fois/jour.


* Relation entre pharmacocinétique et pharmacodynamique

Dans une étude randomisée de recherche de dose, des sujets infectés par le VIH-1 traités par dolutégravir en monothérapie (ING111521) ont présenté une activité antivirale rapide et dépendante de la dose, avec une diminution moyenne de l'ARN de VIH-1 de 2,5 log10 à 11 jours avec la dose de 50 mg. La réponse antivirale s'est maintenue pendant 3 à 4 jours après la dernière dose dans le groupe recevant 50 mg, comprimé pelliculé.

D'après les modélisations PK/PD, utilisant des données poolées provenant d'études cliniques chez des patients résistants à la classe des inhibiteurs de l'intégrase, une augmentation de la posologie de 50 mg, comprimé pelliculé deux fois par jour à 100 mg, comprimé pelliculé deux fois par jour pourrait augmenter l'efficacité du dolutégravir chez les patients résistants à la classe des inhibiteurs de l'intégrase et avec peu d'options thérapeutiques en raison de résistances aux différentes classes. Il était prédit que la proportion de répondeurs (taux d'ARN VIH-1 < 50 copies/mL) à la semaine 24 augmente d'environ 4 % - 18 % chez les sujets porteurs de la mutation Q148 avec au moins 2 mutations secondaires au niveau G140A/C/S, E138A/K/T, L74I. Bien que ces résultats théoriques n'aient pas été confirmés par des essais cliniques, cette posologie élevée peut être envisagée en cas de présence de la mutation Q148 avec au moins 2 mutations secondaires au niveau G140A/C/S, E138A/K/T, L74I chez des patients ayant, de manière générale, des options thérapeutiques limitées en raison de résistances aux différentes classes. Il n'existe aucune donnée clinique sur la sécurité ou l'efficacité relative à la posologie de 100 mg, comprimé pelliculé deux fois par jour. Un traitement en association avec l'atazanavir augmente considérablement l'exposition au dolutégravir et ne doit pas être utilisé avec cette posologie élevée pour laquelle la sécurité relative à l'exposition au dolutégravir qui en résulte n'a pas été établie.


* Populations particulières

- Enfants
La pharmacocinétique du dolutégravir administré une fois par jour sous forme de comprimés pelliculés et de comprimés dispersibles chez les nourrissons, les enfants et les adolescents infectés par le VIH-1, âgés de > ou = 4 semaines à <18 ans a été évaluée dans deux études en cours (P1093/ING112578 et ODYSSEY/201296).
L'exposition plasmatique simulée à l'état d'équilibre à des doses administrées une fois par jour en fonction du poids est résumée ci-dessous.

Résumé des paramètres PK simulés du Dolutégravir après l'administration une fois par jour de doses en fonction du poids chez des sujets pédiatriques infectés par le VIH-1

Fourchette de poids (kg) : 3 à < 6
Formulation du Dolutégravir (a) : CD
Dose une fois par jour (mg) : 5
Paramètre PK Moyenne géométrique (IC 90 %) Cmax (microgrammes/mL) : 4,02 (2,12 ; 7,96)
Paramètre PK Moyenne géométrique (IC 90 %) ASC0-24heures (microgrammes x heure/mL) : 49,4 (21,6 ; 115)
Paramètre PK Moyenne géométrique (IC 90 %) C24heures (ng/mL) : 1070 (247 ; 3830)

Fourchette de poids (kg) : 6 à < 10 (b)
Formulation du Dolutégravir (a) : CD
Dose une fois par jour (mg) : 10
Paramètre PK Moyenne géométrique (IC 90 %) Cmax (microgrammes/mL) : 5,90 (3,23 ; 10,9)
Paramètre PK Moyenne géométrique (IC 90 %) ASC0-24heures (microgrammes x heure/mL) : 67,4 (30,4 ; 151)
Paramètre PK Moyenne géométrique (IC 90 %) C24heures (ng/mL) : 1240 (257 ; 4580)

Fourchette de poids (kg) : 6 à < 10 (c)
Formulation du Dolutégravir (a) : CD
Dose une fois par jour (mg) : 15
Paramètre PK Moyenne géométrique (IC 90 %) Cmax (microgrammes/mL) : 6,67 (3,75 ; 12,1)
Paramètre PK Moyenne géométrique (IC 90 %) ASC0-24heures (microgrammes x heure/mL) : 68,4 (30,6 ; 154)
Paramètre PK Moyenne géométrique (IC 90 %) C24heures (ng/mL) : 964 (158 ; 4150)

Fourchette de poids (kg) : 10 à < 14
Formulation du Dolutégravir (a) : CD
Dose une fois par jour (mg) : 20
Paramètre PK Moyenne géométrique (IC 90 %) Cmax (microgrammes/mL) : 6,61 (3,80 ; 11,5)
Paramètre PK Moyenne géométrique (IC 90 %) ASC0-24heures (microgrammes x heure/mL) : 63,1 (28,9 ; 136)
Paramètre PK Moyenne géométrique (IC 90 %) C24heures (ng/mL) : 719 (102 ; 3340)

Fourchette de poids (kg) : 14 à < 20
Formulation du Dolutégravir (a) : CD
Dose une fois par jour (mg) : 25
Paramètre PK Moyenne géométrique (IC 90 %) Cmax (microgrammes/mL) : 7,17 (4,10 ; 12,6)
Paramètre PK Moyenne géométrique (IC 90 %) ASC0-24heures (microgrammes x heure/mL) : 69,5 (32,1 ; 151)
Paramètre PK Moyenne géométrique (IC 90 %) C24heures (ng/mL) : 824 (122 ; 3780)

Fourchette de poids (kg) : 14 à < 20
Formulation du Dolutégravir (a) : CP
Dose une fois par jour (mg) : 40
Paramètre PK Moyenne géométrique (IC 90 %) Cmax (microgrammes/mL) : 6,96 (3,83 ; 12,5)
Paramètre PK Moyenne géométrique (IC 90 %) ASC0-24heures (microgrammes x heure/mL) : 72,6 (33,7 ; 156)
Paramètre PK Moyenne géométrique (IC 90 %) C24heures (ng/mL) : 972 (150 ; 4260)

Fourchette de poids (kg) : 20 à < 25
Formulation du Dolutégravir (a) : CD
Dose une fois par jour (mg) : 30
Paramètre PK Moyenne géométrique (IC 90 %) Cmax (microgrammes/mL) : 7,37 (4,24 ; 12,9)
Paramètre PK Moyenne géométrique (IC 90 %) ASC0-24heures (microgrammes x heure/mL) : 72,0 (33,3 ; 156)
Paramètre PK Moyenne géométrique (IC 90 %) C24heures (ng/mL) : 881 (137 ; 3960)

Fourchette de poids (kg) : 20 à < 25
Formulation du Dolutégravir (a) : CP
Dose une fois par jour (mg) : 50
Paramètre PK Moyenne géométrique (IC 90 %) Cmax (microgrammes/mL) : 7,43 (4,13 ; 13,3)
Paramètre PK Moyenne géométrique (IC 90 %) ASC0-24heures (microgrammes x heure/mL) : 78,6 (36,8 ; 171)
Paramètre PK Moyenne géométrique (IC 90 %) C24heures (ng/mL) : 1080 (178 ; 4690)

Fourchette de poids (kg) : 25 à < 30
Formulation du Dolutégravir (a) : CP
Dose une fois par jour (mg) : 50
Paramètre PK Moyenne géométrique (IC 90 %) Cmax (microgrammes/mL) : 6,74 (3,73 ; 12,1)
Paramètre PK Moyenne géométrique (IC 90 %) ASC0-24heures (microgrammes x heure/mL) : 71,4 (33,2 ; 154)
Paramètre PK Moyenne géométrique (IC 90 %) C24heures (ng/mL) : 997 (162 ; 4250)

Fourchette de poids (kg) : 30 à < 35
Formulation du Dolutégravir (a) : CP
Dose une fois par jour (mg) : 50
Paramètre PK Moyenne géométrique (IC 90 %) Cmax (microgrammes/mL) : 6,20 (3,45 ; 11,1)
Paramètre PK Moyenne géométrique (IC 90 %) ASC0-24heures (microgrammes x heure/mL) : 66,6 (30,5 ; 141)
Paramètre PK Moyenne géométrique (IC 90 %) C24heures (ng/mL) : 944 (154 ; 4020)

Fourchette de poids (kg) : > ou = 35
Formulation du Dolutégravir (a) : CP
Dose une fois par jour (mg) : 50
Paramètre PK Moyenne géométrique (IC 90 %) Cmax (microgrammes/mL) : 4,93 (2,66 ; 9,08)
Paramètre PK Moyenne géométrique (IC 90 %) ASC0-24heures (microgrammes x heure/mL) : 54,0 (24,4 ; 118)
Paramètre PK Moyenne géométrique (IC 90 %) C24heures (ng/mL) : 814 (142 ; 3310)

Cible : Moyenne géométrique
Paramètre PK Moyenne géométrique (IC 90 %) ASC0-24heures (microgrammes x heure/mL) : 46 (37-134)
Paramètre PK Moyenne géométrique (IC 90 %) C24heures (ng/mL) : 995 (697-2260)

CD = comprimé dispersible
CP = comprimé pelliculé
(a). La biodisponibilité du dolutégravir CD est environ 1,6 fois celle du dolutégravir CP.
(b). < 6 mois
(c). > ou = 6 mois

L'exposition plasmatique simulée à l'état d'équilibre à des doses administrées deux fois par jour en fonction du poids en tant qu'alternative, est résumée dans le Tableau 12. Contrairement à une administration une fois par jour, les données simulées pour une administration deux fois par jour en tant qu'alternative n'ont pas été confirmées dans les essais cliniques.

Résumé des paramètres PK simulés du Dolutégravir après l'administration deux fois par jour en tant qu'alternative, de doses en fonction du poids chez des sujets pédiatriques infectés par le VIH-1

Fourchette de poids (kg) : 6 à < 10 (b)
Formulation du Dolutégravir (a) : CD
Dose deux fois par jour (mg) : 5
Paramètre PK Moyenne géométrique (IC 90 %) Cmax (microgrammes/mL) : 4,28 (2,10 ; 9,01)
Paramètre PK Moyenne géométrique (IC 90 %) ASC0-12heures (microgrammes x heure/mL) : 31,6 (14,6 ; 71,4)
Paramètre PK Moyenne géométrique (IC 90 %) C12heures (ng/mL) : 1760 (509 ; 5330)

Fourchette de poids (kg) : 6 à < 10 (c)
Formulation du Dolutégravir (a) : CD
Dose deux fois par jour (mg) : 10
Paramètre PK Moyenne géométrique (IC 90 %) Cmax (microgrammes/mL) : 6,19 (3,15 ; 12,6)
Paramètre PK Moyenne géométrique (IC 90 %) ASC0-12heures (microgrammes x heure/mL) : 43,6 (19,4 ; 96,9)
Paramètre PK Moyenne géométrique (IC 90 %) C12heures (ng/mL) : 2190 (565 ; 6960)

Fourchette de poids (kg) : 10 à < 14
Formulation du Dolutégravir (a) : CD
Dose deux fois par jour (mg) : 10
Paramètre PK Moyenne géométrique (IC 90 %) Cmax (microgrammes/mL) : 4,40 (2,27 ; 8,68)
Paramètre PK Moyenne géométrique (IC 90 %) ASC0-12heures (microgrammes x heure/mL) : 30,0 (13,5 ; 66,0)
Paramètre PK Moyenne géométrique (IC 90 %) C12heures (ng/mL) : 1400 (351 ; 4480)

Fourchette de poids (kg) : 14 à < 20
Formulation du Dolutégravir (a) : CD
Dose deux fois par jour (mg) : 15
Paramètre PK Moyenne géométrique (IC 90 %) Cmax (microgrammes/mL) : 5,78 (2,97 ; 11,4)
Paramètre PK Moyenne géométrique (IC 90 %) ASC0-12heures (microgrammes x heure/mL) : 39,6 (17,6 ; 86,3)
Paramètre PK Moyenne géométrique (IC 90 %) C12heures (ng/mL) : 1890 (482 ; 6070)

Fourchette de poids (kg) : 14 à < 20
Formulation du Dolutégravir (a) : CP
Dose deux fois par jour (mg) : 20
Paramètre PK Moyenne géométrique (IC 90 %) Cmax (microgrammes/mL) : 4,98 (2,55 ; 9,96)
Paramètre PK Moyenne géométrique (IC 90 %) ASC0-12heures (microgrammes x heure/mL) : 35,9 (16,5 ; 77,4)
Paramètre PK Moyenne géométrique (IC 90 %) C12heures (ng/mL) : 1840 (496 ; 5650)

Fourchette de poids (kg) : 20 à < 25
Formulation du Dolutégravir (a) : CD
Dose deux fois par jour (mg) : 15
Paramètre PK Moyenne géométrique (IC 90 %) Cmax (microgrammes/mL) : 5,01 (2,61 ; 9,99)
Paramètre PK Moyenne géométrique (IC 90 %) ASC0-12heures (microgrammes x heure/mL) : 34,7 (15,8 ; 76,5)
Paramètre PK Moyenne géométrique (IC 90 %) C12heures (ng/mL) : 1690 (455 ; 5360)

Fourchette de poids (kg) : 20 à < 25
Formulation du Dolutégravir (a) : CP
Dose deux fois par jour (mg) : 25
Paramètre PK Moyenne géométrique (IC 90 %) Cmax (microgrammes/mL) : 5,38 (2,73 ; 10,8)
Paramètre PK Moyenne géométrique (IC 90 %) ASC0-12heures (microgrammes x heure/mL) : 39,2 (18,1 ; 85,4)
Paramètre PK Moyenne géométrique (IC 90 %) C12heures (ng/mL) : 2040 (567 ; 6250)

Fourchette de poids (kg) : 25 à < 30
Formulation du Dolutégravir (a) : CD
Dose deux fois par jour (mg) : 15
Paramètre PK Moyenne géométrique (IC 90 %) Cmax (microgrammes/mL) : 4,57 (2,37 ; 9,05)
Paramètre PK Moyenne géométrique (IC 90 %) ASC0-12heures (microgrammes x heure/mL) : 32,0 (14,6 ; 69,1)
Paramètre PK Moyenne géométrique (IC 90 %) C12heures (ng/mL) : 1580 (414 ; 4930)

Fourchette de poids (kg) : 25 à < 30
Formulation du Dolutégravir (a) : CP
Dose deux fois par jour (mg) : 25
Paramètre PK Moyenne géométrique (IC 90 %) Cmax (microgrammes/mL) : 4,93 (2,50 ; 9,85)
Paramètre PK Moyenne géométrique (IC 90 %) ASC0-12heures (microgrammes x heure/mL) : 35,9 (16,4 ; 77,4)
Paramètre PK Moyenne géométrique (IC 90 %) C12heures (ng/mL) : 1910 (530 ; 5760)

Fourchette de poids (kg) : 30 à < 35
Formulation du Dolutégravir (a) : CP
Dose deux fois par jour (mg) : 25
Paramètre PK Moyenne géométrique (IC 90 %) Cmax (microgrammes/mL) : 4,54 (2,31 ; 9,10)
Paramètre PK Moyenne géométrique (IC 90 %) ASC0-12heures (microgrammes x heure/mL) : 33,3 (15,3 ; 72,4)
Paramètre PK Moyenne géométrique (IC 90 %) C12heures (ng/mL) : 1770 (494 ; 5400)

Fourchette de poids (kg) : > ou = 35
Formulation du Dolutégravir (a) : CP
Dose deux fois par jour (mg) : 25
Paramètre PK Moyenne géométrique (IC 90 %) Cmax (microgrammes/mL) : 3,59 (1,76 ; 7,36)
Paramètre PK Moyenne géométrique (IC 90 %) ASC0-12heures (microgrammes x heure/mL) : 26,8 (12,1 ; 58,3)
Paramètre PK Moyenne géométrique (IC 90 %) C12heures (ng/mL) : 1470 (425 ; 4400)

CD = comprimé dispersible
CP = comprimé pelliculé
(a). La biodisponibilité du dolutégravir CD est ~1,6 fois celle du dolutégravir CP.
(b). < 6 mois
(c). > ou = 6 mois

- Sujets âgés
L'analyse pharmacocinétique de population du dolutégravir à partir des données concernant des adultes infectés par VIH-1 a montré qu'il n'y avait pas d'effet cliniquement pertinent de l'âge sur l'exposition au dolutégravir.

Les données pharmacocinétiques du dolutégravir chez des sujets de plus de 65 ans sont limitées.

- Insuffisance rénale
La clairance rénale de la substance active inchangée est une voie d'élimination mineure du dolutégravir. Une étude de la pharmacocinétique d'une dose unique de 50 mg de dolutégravir en comprimés pelliculés a été effectuée chez des sujets atteints d'insuffisance rénale sévère (ClCr < 30 mL/min) et comparés à des témoins sains. L'exposition au dolutégravir était diminuée d'environ 40 % chez des sujets atteints d'insuffisance rénale sévère. Le mécanisme entrant en jeu dans cette diminution est inconnu. Aucune adaptation posologique n'est considérée nécessaire chez les patients insuffisants rénaux. Le dolutégravir n'a pas été étudié chez des patients dialysés.

- Insuffisance hépatique
Le dolutégravir est principalement métabolisé et éliminé par voie hépatique. Une dose unique de 50 mg de dolutégravir en comprimés pelliculés a été administrée à 8 sujets atteints d'insuffisance hépatique modérée (Child-Pugh grade B) et comparés à 8 témoins sains adultes. Alors que la concentration plasmatique totale de dolutégravir était similaire, l'exposition au dolutégravir non lié a été multipliée par 1,5 à 2 chez les sujets atteints d'insuffisance hépatique modérée par rapport aux témoins sains. Aucune adaptation posologique n'est considérée nécessaire chez les patients atteints d'insuffisance hépatique légère à modérée. L'effet d'une insuffisance hépatique sévère sur la pharmacocinétique du dolutégravir n'a pas été étudié.

- Polymorphismes des enzymes métabolisant le médicament
Aucun élément ne prouve que les polymorphismes fréquents des enzymes métabolisant les médicaments altèrent la pharmacocinétique du dolutégravir dans une mesure cliniquement significative. Dans une méta-analyse utilisant des échantillons pharmacogénomiques provenant d'études cliniques réalisées chez des sujets sains, des sujets ayant des génotypes UGT1A1 (n = 7) conférant un métabolisme faible du dolutégravir avaient une clairance du dolutégravir inférieure de 32 % et une ASC supérieure de 46 % par rapport aux sujets ayant des génotypes associés à un métabolisme normal via UGT1A1 (n = 41).

- Sexe
Les analyses PK de population utilisant des données pharmacocinétiques poolées des études de phase IIb et III menées chez les adultes n'ont révélé aucun effet cliniquement pertinent du sexe sur l'exposition au dolutégravir.

- Race
Les analyses PK de population utilisant des données pharmacocinétiques poolées des études de phase IIb et III menées chez les adultes n'ont révélé aucun effet cliniquement pertinent de la race sur l'exposition au dolutégravir. La pharmacocinétique du dolutégravir après l'administration d'une dose unique orale à des sujets japonais semble être similaire aux paramètres observés chez des sujets occidentaux (Etats-Unis).

- Infection concomitante avec l'hépatite B ou C
Une analyse pharmacocinétique de population a indiqué que la co-infection par le virus de l'hépatite C n'avait pas d'effet cliniquement pertinent sur l'exposition au dolutégravir. Les données concernant les sujets co-infectés par le virus de l'hépatite B sont limitées.
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 20/07/2023  

Sécurité préclinique
Le dolutégravir n'a pas eu d'effet mutagène ou clastogène dans des études in vitro effectuées sur des bactéries et des cultures de cellules de mammifères, ainsi que dans une étude in vivo du micronoyau chez les rongeurs. Le dolutégravir n'a pas eu d'effet carcinogène dans des études à long terme chez la souris et le rat.

Le dolutégravir n'a pas affecté la fertilité de rats mâles ou femelles jusqu'à une dose de 1000 mg/kg/jour, la plus haute dose testée (24 fois l'exposition clinique humaine en se basant sur l'ASC pour une dose de 50 mg 2 fois/jour).

L'administration orale du dolutégravir à des rates gravides, à des doses pouvant atteindre 1000 mg/kg/jour, du 6ème au 17ème jour de gestation n'a pas engendré de toxicité maternelle, de toxicité sur le développement ou de tératogénicité (27 fois l'exposition clinique humaine en se basant sur l'ASC pour une dose de 50 mg 2 fois/jour).

L'administration orale du dolutégravir à des lapines gravides, jusqu'à une dose de 1 000 mg/kg/jour, du 6ème au 18ème jour de gestation n'a pas engendré de toxicité sur le développement ou de tératogénicité (0,40 fois l'exposition clinique humaine de 50 mg 2 fois/jour, d'après l'ASC). Chez des lapins, une toxicité maternelle (diminution de la consommation de nourriture, peu ou pas de fèces/d'urine, arrêt de la prise de poids) a été observée à 1000 mg/kg (0,40 fois l'exposition clinique humaine de 50 mg 2 fois/jour, d'après l'ASC).

Dans une étude de toxicité réalisée chez des jeunes rats, l'administration de dolutégravir a entraîné deux décès en période de pré-sevrage à la dose de 75 mg/kg/jour. Durant la période de pré-sevrage, la moyenne de gain de poids corporel était diminuée dans ce groupe et cette diminution a persisté après sevrage chez les femelles pendant toute la durée de l'étude. A cette dose, l'exposition systémique au dolutégravir (basée sur l'ASC) était d'environ 17 à 20 fois plus élevée que celle obtenue chez l'Homme, pour le niveau d'exposition recommandé en pédiatrie. Aucun nouvel organe cible n'a été identifié chez les jeunes rats par rapport aux adultes. Dans une étude de développement pré/post-natal réalisée chez le rat, une diminution du poids corporel des jeunes rats en période de développement a été observée pendant l'allaitement à une dose toxique pour la mère (approximativement 27 fois l'exposition chez l'Homme, à la dose maximale recommandée chez l'Homme).

L'effet du traitement quotidien prolongé avec des doses élevées de dolutégravir a été évalué dans des études de toxicité avec doses orales réitérées chez des rats (durée maximale de 26 semaines) et chez des singes (durée maximale de 38 semaines). L'effet principal du dolutégravir a été une intolérance ou une irritation gastro-intestinale chez le rat et le singe, à des doses produisant des expositions systémiques approximativement 21 fois et 0,82 fois l'exposition clinique humaine de 50 mg 2 fois/jour d'après l'ASC, respectivement. Comme l'intolérance gastro-intestinale (GI) serait due à l'administration locale du dolutégravir, la marge de sécurité est basée sur la dose en mg/kg ou mg/m2. L'intolérance GI chez le singe est apparue à une dose 15 fois plus élevée que la dose humaine équivalente en mg/kg (en considérant un poids de 50 kg chez l'homme), et 5 fois plus élevée que la dose humaine équivalente en mg/m2 pour une dose clinique de 50 mg 2 fois/jour.
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 20/07/2023  
Médicament virtuel Thériaque
~ Dolutégravir 10 mg comprimé nsfp

Attention : il n'existe plus de médicament commercialisé correspondant à ce médicament virtuel.

Spécialité(s) génériques Thériaque Type Prix
TIVICAY 10MG CPR NSFP  
     
    Comparer prix

Génériques
Groupe générique(s) : Néant
Spécialité(s) générique(s) ansm et date(s) d'application : Néant


Recommandations
Avis de la Commission de la Transparence de la HAS
    • SMR : NIVEAU INSUFFISANT
    • SMR : NIVEAU IMPORTANT


    Rapport(s) public(s) d'évaluation ansm (RAPPE) et EMEA (EPAR)
    TIVICAY (EPAR) 2020


    Recommandations et protocoles thérapeutiques ansm, HAS, INCa
    MOLECULES ONEREUSES HAD 2024
    DOLUTEGRAVIR ANOMALIES TUBE NEURAL (2)
    DOLUTEGRAVIR ANOMALIES TUBE NEURAL (1)
    TIVICAY SYNTHESE D'AVIS 2017


    Renseignements administratifs
    • Conditions de prescription et de délivrance :
    •  
    • LISTE I
    • PRESCR RESTREINTE/CSP R.5121-77 A -96
    • PRESCR HOSPITALIERE/CSP R.5121-84 A -86
    • ANNUELLE
    • RENOUVELLEMENT PRESCRIP NON RESTREINT
    • RETROCESSION/VENTE PUBLIC PUI LISTE L5126-6 CSP (ANCIENNEMENT 5126-4)
    * Conditions de prescription et de délivrance

    Liste I.

    Prescription initiale hospitalière annuelle.


    * Rétrocession

    - Arrêté du 23 janvier 2018 modifiant l'arrêté du 17 décembre 2004 modifié fixant la liste prévue à l'article L. 5126-4 du code de la santé publique (JO du 26/01/2018).


    * Modalités de prescription et de dispensation des antirétroviraux

    Les antirétroviraux sont des médicaments à prescription initiale hospitalière annuelle.
    La prescription est obligatoire dans un établissement de santé public ou privé :
    . pour l'initiation d'un traitement,
    . pour toute modification de celui-ci,
    . au moins 1 fois par an.
    Le renouvellement est possible par tout médecin "non hospitalier" au cours des 12 mois suivants.

    La dispensation en officine se fait, avec une phase transitoire de dispensation toujours possible par la pharmacie hospitalière sur présentation d'une ordonnance hospitalière, ou d'une ordonnance de renouvellement accompagnée de la dernière ordonnance hospitalière datant de moins d'un an.

    Réf. : Circulaire cadre DGS/DSS/DH/DAS nº97/166 relative au nouveau dispositif de dispensation et de prise en charge des antirétroviraux.
    Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 20/07/2023
     
    Code UCD13 : 3400894324515
    Code UCD7 : 9432451
    Code identifiant spécialité : 6 451 042 5
    Laboratoire(s) titulaire(s) AMM:
    • VIIV HEALTHCARE BV
    Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 20/07/2023
    Laboratoire(s) exploitant(s) :
    • VIIV HEALTHCARE SAS
    Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 20/07/2023
       
    Présentation (S) :

    flacon(s) polyéthylène haute densité (PEHD) de 30 comprimé(s) avec fermeture de sécurité enfant

    Code CIP13 3400930085448
    Code CIP7 3008544
    Commercialisation Supprimé le 01/04/2024
    Agrément collectivités/date JO Oui le 24/01/2018
    Présentation réservée à l'hôpital Non
       
    Conditionnement
    Dose totale contenue dans l'unité commune de dispensation (UCD)
    • 10 MG exprimé(e) en DOLUTEGRAVIR
    Conditionnement primaire 1 FLACON(S) (1)
    Nb unités de prise par conditionnement primaire 30 COMPRIME(S) par FLACON(S)
    Matériau(x)
    • POLYETHYLENE HAUTE DENSITE (PEHD)
    Caractéristique(s) du conditionnement primaire
    • AVEC BOUCHON A VIS
    • AVEC BOUCHON EN POLYPROPYLENE
    • AVEC OPERCULE DE SECURITE
    • AVEC DESHYDRATANT / DESSICANT

    * Nature et contenu de l'emballage extérieur

    Flacons en polyéthylène haute densité (PEHD) avec bouchon à visser en polypropylène et opercule en polyéthylène thermo-soudé par induction. Un flacon contient 30 comprimés pelliculés.

    Chaque flacon contient un dessiccant.

    Présentation unitaire NON
    Référence(s) bibliographique(s)
    • Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 20/07/2023

    • (1) Standard Terms
    Conditions de délivrance
    • LISTE I
    Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 20/07/2023
    Statut de la présentation
    • AMM à la date du 16/01/2014
    • AMM EUROPEENNE EU/1/13/892/003
    Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 20/07/2023
    Prix
    1. Prix en officine ville
    Prix de cette présentation (CIP)/date JO 94,5 euros TTC le 02/01/2024
    Tarif forfaitaire de responsabilité/date JO (génériques) Non concerné
    2. Prix à l'hôpital (Pharmacie à usage intérieur)
    Prix de vente aux établissements de santé par UCD/date JO (rétrocession - vente au public) 2,732 euros HT le 02/01/2024
    Tarif de responsabilité par UCD (tarification à l'activité) Non concerné
    Remboursement
    1. Ville
    Taux de remboursement/date JO
    • 100 % le 24/01/2018. Date d'application le 28/01/2018
    • Cf. Conditions particulières.

    • 0 % le 24/01/2018. Date d'application le 28/01/2018

    2. Hôpital (Rétrocession - vente au public)
    Taux de remboursement/date JO
    • 100 % le 09/02/2018. Date d'application : le 10/02/2018
    • Cf. Conditions particulières.

    • 0 % le 09/02/2018. Date d'application : le 10/02/2018

    - Arrêté du 16 janvier 2018 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques remboursables aux assurés sociaux (JO du 24 janvier 2018).
    La seule indication thérapeutique ouvrant droit à la prise en charge ou au remboursement par l'assurance maladie est :
    En association avec d'autres médicaments antirétroviraux, dans le traitement des enfants âgés de 6 à 12 ans infectés par le virus de l'immunodéficience humaine de type 1 (VIH-1) sans résistance à la classe des inhibiteurs d'intégrase.

    - Arrêté du 6 février 2018 relatif aux conditions de prise en charge de spécialités pharmaceutiques disposant d'une autorisation de mise sur le marché inscrites sur la liste visée à l'article L. 5126-4 du code de la santé publique (JO du 09 février 2018).
    La seule indication thérapeutique ouvrant droit à la prise en charge ou au remboursement par l'assurance maladie :
    . en association avec d'autres médicaments antirétroviraux, dans le traitement des enfants âgés de 6 à 12 ans infectés par le virus de l'immunodéficience humaine de type 1 (VIH-1) sans résistance à la classe des inhibiteurs d'intégrase.

    Statut(s) du remboursement
    • ALD MALADIE CORONAIRE : SANS RAPPORT
    • ALD INS RESP C GRAVE : SANS RAPPORT
    • ALD DIABETE : SANS RAPPORT
    • ALD ARTERIOPATHIES : SANS RAPPORT
    • ALD CARDIOPATHIES : SANS RAPPORT
    • ALD HTA : (SANS RAPPORT) SUPPRESSION ALD 26/06/11
    • AGREMENT COLLECTIVITES RESTREINT INDICATION(S)
    • ANCIEN MEDICAMENT ONEREUX SMR/SSR
    • MEDICAMENT ONEREUX HAD
    - Arrêté du 16 janvier 2018 modifiant la liste des spécialités pharmaceutiques agréées à l'usage des collectivités et divers services publics (JO du 24 janvier 2018).
    La seule indication thérapeutique ouvrant droit à la prise en charge par l'assurance maladie est :
    . En association avec d'autres médicaments antirétroviraux, dans traitement des enfants âgés de 6 à 12 ans infectés par le virus de l'immunodéficience humaine de type 1 (VIH-1) sans résistance à la classe des inhibiteurs d'intégrase.
    SMR spécifique de cette présentation NON
    Modalité(s) de dispensation
    • PHARMACIE D'OFFICINE
    • DISPENSATION EN OFFICINE
    • PHARMACIE A USAGE INTERIEUR
    • ETABLISSEMENT DE SANTE
    • DISPENSATION A USAGE INTERIEUR
    • DISPENSATION ARRETEE PRESENTATION NSFP
    • RETROCESSION AMBULATOIRE PUI
    • DOUBLE CIRCUIT VILLE HÔPITAL
    • MEDICAMENT SERIALISABLE

    * Rétrocession

    - Arrêté du 23 janvier 2018 modifiant l'arrêté du 17 décembre 2004 modifié fixant la liste prévue à l'article L. 5126-4 du code de la santé publique (JO du 26/01/2018).


    * Modalités de prescription et de dispensation des antirétroviraux

    Les antirétroviraux sont des médicaments à prescription initiale hospitalière annuelle.
    La prescription est obligatoire dans un établissement de santé public ou privé :
    . pour l'initiation d'un traitement,
    . pour toute modification de celui-ci,
    . au moins 1 fois par an.
    Le renouvellement est possible par tout médecin "non hospitalier" au cours des 12 mois suivants.

    La dispensation en officine se fait, avec une phase transitoire de dispensation toujours possible par la pharmacie hospitalière sur présentation d'une ordonnance hospitalière, ou d'une ordonnance de renouvellement accompagnée de la dernière ordonnance hospitalière datant de moins d'un an.

    Réf. : Circulaire cadre DGS/DSS/DH/DAS nº97/166 relative au nouveau dispositif de dispensation et de prise en charge des antirétroviraux.

    Conservation
    Présentation (NSFP) ) :

    flacon(s) polyéthylène haute densité (PEHD) de 30 comprimé(s) avec fermeture de sécurité enfant

    Durée(s) et condition(s) de conservation
    • 60 MOIS
    • A TEMPERATURE AMBIANTE
    • DANS CONDITIONNEMENT PRIMAIRE D'ORIGINE
    • SOIGNEUSEMENT FERME
    • A L'ABRI DE L'HUMIDITE

    * Durée de conservation

    5 ans.


    * Précautions particulières de conservation

    A conserver dans l'emballage d'origine, à l'abri de l'humidité. Conserver le flacon soigneusement fermé. Ne pas retirer le dessiccant.

    Pas de précautions particulières de conservation concernant la température.

    Référence(s) officielles(s) :  Rectificatif AMM européenne 20/07/2023
    Indications
    INFECTION VIH    
    • CHEZ L'ADULTE
    • CHEZ L'ADOLESCENT
    • CHEZ L'ENFANT A PARTIR DE 6 ANS
    • CHEZ L'ENFANT A PARTIR DE 14 KG
    • ASSOCIER A D'AUTRES THERAPEUTIQUES
    Ce médicament est indiqué, en association avec d'autres médicaments antirétroviraux, dans le traitement de l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH), chez les adultes, les adolescents et les enfants âgés d'au moins 6 ans ou plus et pesant au moins 14 kg.


    Comprimés à 10 mg, 25 mg et 50 mg remboursement 100 % :
    "en association avec d'autres médicaments antirétroviraux, dans le traitement des enfants âgés de 6 à 12 ans infectés par le virus de l'immunodéficience humaine de type 1 (VIH-1) sans résistance à la classe des inhibiteurs d'intégrase".

    et pour le comprimé à 50 mg remboursement 100 % également dans :
    "traitement de l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine de type 1 (VIH-1) chez les adultes et les adolescents à partir de 12 ans, naïfs de tout traitement antirétroviral et prétraités en échec d'un précédent traitement antirétroviral".
    SMR de l'indication Cf. Critères de choix : ASMR/SMR, RAPPE, EPAR, FIT, RMO, Recommandations
    Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 20/07/2023
    CIM10
    • Immunodéficience humaine virale [VIH], sans précision B24
    Maladie rare Non

    INFECTION VIH    
    • CHEZ L'ENFANT A PARTIR DE 6 ANS
    • CHEZ L'ADOLESCENT
    • CHEZ L'ENFANT JUSQU'A 12 ANS
    • CHEZ L'ENFANT A PARTIR DE 14 KG
    • EN L'ABSENCE DE RESISTANCE
    • ASSOCIER A D'AUTRES THERAPEUTIQUES
    AMM/INDIQUE RESTREINTE REMBOURSEE
    Ce médicament est indiqué, en association avec d'autres médicaments antirétroviraux, dans le traitement de l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH), chez les adultes, les adolescents et les enfants âgés d'au moins 6 ans ou plus et pesant au moins 14 kg.


    Comprimés à 10 mg, 25 mg et 50 mg remboursement 100 % :
    "en association avec d'autres médicaments antirétroviraux, dans le traitement des enfants âgés de 6 à 12 ans infectés par le virus de l'immunodéficience humaine de type 1 (VIH-1) sans résistance à la classe des inhibiteurs d'intégrase".

    et pour le comprimé à 50 mg remboursement 100 % également dans :
    "traitement de l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine de type 1 (VIH-1) chez les adultes et les adolescents à partir de 12 ans, naïfs de tout traitement antirétroviral et prétraités en échec d'un précédent traitement antirétroviral".
    Taux remboursement pour cette indication/date JO 100 % le 09/02/2018 (Code CIP 3008544)
    SMR de l'indication NIVEAU IMPORTANT 11/10/2017
    Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 20/07/2023
    CIM10
    • Immunodéficience humaine virale [VIH], sans précision B24
    Maladie rare Non
    Non indications
    Aucune information recensée.
    Posologie(s)
    Schéma posologique n° 1
    Voie(s) d'administration
    • ORALE
    Terrain(s) physio-pathologique(s)
    • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS
    • SUJET AGE
    • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS INSUFFISANT RENAL
    • SUJET AGE INSUFFISANT RENAL
    • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS INSUFFISANT HEPATIQUE LEGER
    • ADULTE A PARTIR DE 18 ANS INSUFFISANT HEPATIQUE MODERE
    • SUJET AGE INSUFFISANT HEPATIQUE LEGER
    • SUJET AGE INSUFFISANT HEPATIQUE MODERE
    Indication(s)
    • INFECTION VIH
    Posologie USUELLE  
    • EN L'ABSENCE DE RESISTANCE INH INTEGRASE
    Dose 50 MG/PRISE
    Fréquence maximale 1 /JOUR
    Durée de traitement
    • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
    Posologie USUELLE  
    • EN L'ABSENCE DE RESISTANCE INH INTEGRASE
    • EN ASSOCIATION AVEC EFAVIRENZ
    • EN ASSOCIATION AVEC NEVIRAPINE
    • EN ASSOCIATION AVEC TIPRANAVIR
    • EN ASSOCIATION AVEC RITONAVIR
    • EN ASSOCIATION AVEC RIFAMPICINE
    Dose 50 MG/PRISE
    Fréquence maximale 2 /JOUR
    Durée de traitement
    • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
    Posologie USUELLE  
    • EN CAS DE RESISTANCE INH INTEGRASE
    Dose 50 MG/PRISE
    Fréquence maximale 2 /JOUR
    Durée de traitement
    • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
    Recommandation(s)
    • UTILISER DOSAGE LE MIEUX ADAPTE

    Ce médicament doit être prescrit par un médecin expérimenté dans la prise en charge de l'infection par le VIH.


    Posologie


    * Adultes

    - Patients infectés par le VIH-1 sans résistance à la classe des inhibiteurs d'intégrase (confirmée ou cliniquement suspectée)

    La posologie recommandée de dolutégravir est de 50 mg une fois par jour par voie orale.

    Le dolutégravir doit être administré deux fois par jour dans cette population en cas de prise concomitante avec certains médicaments (par ex. : éfavirenz, névirapine, tipranavir/ritonavir ou rifampicine). Voir rubrique "Interactions".

    - Patients infectés par le VIH-1 avec résistance à la classe des inhibiteurs d'intégrase (confirmée ou cliniquement suspectée)

    La posologie recommandée de dolutégravir est de 50 mg deux fois par jour.

    D'après une modélisation, en cas de résistance documentée incluant une mutation Q148 avec au moins 2 mutations secondaires au niveau G140A/C/S, E138A/K/T, L74I, une augmentation de posologie peut être envisagée chez des patients ayant un nombre limité d'options thérapeutiques (moins de 2 médicaments actifs) en raison de résistances aux différentes classes (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques").

    La décision d'utiliser dolutégravir chez ces patients est basée sur le profil de résistance aux inhibiteurs d'intégrase (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques").


    * Omission de doses

    En cas d'oubli d'une dose de dolutégravir, le patient doit prendre le dolutégravir dès que possible s'il reste plus de 4 heures avant la dose suivante. S'il reste moins de 4 heures avant la prise suivante, la dose oubliée ne doit pas être prise et le patient doit simplement poursuivre son traitement habituel.


    * Sujets âgés

    Les données concernant l'utilisation de dolutégravir chez les patients âgés de 65 ans et plus sont limitées. Aucun élément n'indique que les patients âgés doivent recevoir une dose différente de celle donnée aux patients adultes plus jeunes (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques").


    * Insuffisance rénale

    Aucune adaptation posologique n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance rénale légère, modérée ou sévère (ClCr < 30 mL/min, non dialysés). Il n'y a pas de données disponibles chez les sujets dialysés, cependant, aucune différence pharmacocinétique n'est attendue dans cette population (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques").


    * Insuffisance hépatique

    Aucune adaptation posologique n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère ou modérée (Child-Pugh grade A ou B). Il n'y a pas de données disponibles chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (Child-Pugh grade C) ; le dolutégravir doit par conséquent être utilisé avec prudence chez ces patients (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques").
    Référence(s) officielle(s)
    • Rectificatif AMM européenne 20/07/2023

    Schéma posologique n° 2
    Voie(s) d'administration
    • ORALE
    Terrain(s) physio-pathologique(s)
    • ENFANT A PARTIR DE 12 ANS A PARTIR DE 20 KG
    • ENFANT A PARTIR DE 12 ANS A PARTIR DE 20 KG INSUFFISANT RENAL
    • ENFANT A PARTIR DE 12 ANS A PARTIR DE 20 KG INSUFFISANT HEPATIQUE LEGER
    • ENFANT A PARTIR DE 12 ANS A PARTIR DE 20 KG INSUFFISANT HEPATIQUE MODERE
    • ADULTE JUSQU'A 18 ANS
    • ADULTE JUSQU'A 18 ANS INSUFFISANT RENAL
    • ADULTE JUSQU'A 18 ANS INSUFFISANT HEPATIQUE LEGER
    • ADULTE JUSQU'A 18 ANS INSUFFISANT HEPATIQUE MODERE
    Indication(s)
    • INFECTION VIH
    Posologie USUELLE  
    • EN L'ABSENCE DE RESISTANCE INH INTEGRASE
    Dose 50 MG/JOUR
    Fréquence de 1 /JOUR à 2 /JOUR
    Durée de traitement
    • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
    Adaptation posologique
    • ADAPTER EN FCT POIDS DU PATIENT
    Recommandation(s)
    • UTILISER DOSAGE LE MIEUX ADAPTE
    • UTILISER FORME GALENIQUE ADAPTEE

    Ce médicament doit être prescrit par un médecin expérimenté dans la prise en charge de l'infection par le VIH.


    Posologie


    * Adolescents âgés de 12 ans et plus, à moins de 18 ans, et pesant au moins 20 kg

    Chez les patients infectés par le VIH-1 sans résistance à la classe des inhibiteurs d'intégrase, la dose recommandée de dolutégravir est de 50 mg une fois par jour. En tant qu'alternative et selon les préférences, la dose de 25 mg peut être prise deux fois par jour (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques"). En cas de résistance aux inhibiteurs d'intégrase, les données sont insuffisantes pour recommander une dose de dolutégravir chez les adolescents.


    * Comprimés dispersibles

    Le dolutégravir est disponible sous forme de comprimés pelliculés pour les patients âgés de 6 ans et plus et pesant au moins 14 kg. Le dolutégravir est également disponible sous forme de comprimés dispersibles pour les patients âgés de 4 semaines et plus et pesant au moins 3 kg, ou pour les patients pour lesquels les comprimés pelliculés ne sont pas appropriés. Les patients peuvent changer de formulation entre les comprimés pelliculés et les comprimés dispersibles. Cependant, la biodisponibilité des comprimés pelliculés et des comprimés dispersibles n'est pas comparable ; ils ne sont donc pas interchangeables, sur une base de milligramme à milligramme (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques"). Par exemple, la dose adulte recommandée pour les comprimés pelliculés est de 50 mg contre 30 mg pour les comprimés dispersibles. Les patients qui changent de formulation entre les comprimés pelliculés et les comprimés dispersibles doivent suivre les recommandations posologiques spécifiques à la formulation.


    * Omission de doses

    En cas d'oubli d'une dose de dolutégravir, le patient doit prendre le dolutégravir dès que possible s'il reste plus de 4 heures avant la dose suivante. S'il reste moins de 4 heures avant la prise suivante, la dose oubliée ne doit pas être prise et le patient doit simplement poursuivre son traitement habituel.


    * Insuffisance rénale

    Aucune adaptation posologique n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance rénale légère, modérée ou sévère (ClCr < 30 mL/min, non dialysés). Il n'y a pas de données disponibles chez les sujets dialysés, cependant, aucune différence pharmacocinétique n'est attendue dans cette population (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques").


    * Insuffisance hépatique

    Aucune adaptation posologique n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère ou modérée (Child-Pugh grade A ou B). Il n'y a pas de données disponibles chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (Child-Pugh grade C) ; le dolutégravir doit par conséquent être utilisé avec prudence chez ces patients (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques").


    * Population pédiatrique

    Le dolutégravir est également disponible sous forme de comprimés dispersibles pour les enfants âgés de 4 semaines et plus et pesant au moins 3 kg. Cependant, la sécurité d'emploi et l'efficacité du dolutégravir chez les enfants âgés de moins de 4 semaines ou pesant moins de 3 kg n'ont pas encore été établies. En cas de résistance aux inhibiteurs d'intégrase, les données sont insuffisantes pour recommander une dose de dolutégravir chez les enfants et les adolescents. Les informations actuellement disponibles sont présentées aux rubriques "Effets indésirables", "Propriétés pharmacodynamiques" et "Propriétés pharmacocinétiques" mais aucune posologie ne peut être préconisée.
    Référence(s) officielle(s)
    • Rectificatif AMM européenne 20/07/2023

    Schéma posologique n° 3
    Voie(s) d'administration
    • ORALE
    Terrain(s) physio-pathologique(s)
    • ENFANT A PARTIR DE 6 ANS JUSQU'A 12 ANS A PARTIR DE 14 KG DE MOINS DE 20 KG
    • ENFANT A PARTIR DE 6 ANS JUSQU'A 12 ANS A PARTIR DE 14 KG DE MOINS DE 20 KG INSUFFISANT RENAL
    • ENFANT A PARTIR DE 6 ANS JUSQU'A 12 ANS A PARTIR DE 14 KG DE MOINS DE 20 KG INSUFFISANT HEPATIQUE LEGER
    • ENFANT A PARTIR DE 6 ANS JUSQU'A 12 ANS A PARTIR DE 14 KG DE MOINS DE 20 KG INSUFFISANT HEPATIQUE MODERE
    Indication(s)
    • INFECTION VIH
    Posologie USUELLE  
    • EN L'ABSENCE DE RESISTANCE INH INTEGRASE
    Dose 40 MG/PRISE
    Fréquence de 1 /JOUR à 2 /JOUR
    Durée de traitement
    • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
    Adaptation posologique
    • ADAPTER EN FCT POIDS DU PATIENT
    Recommandation(s)
    • UTILISER DOSAGE LE MIEUX ADAPTE
    • UTILISER FORME GALENIQUE ADAPTEE

    Ce médicament doit être prescrit par un médecin expérimenté dans la prise en charge de l'infection par le VIH.


    Posologie


    * Enfants âgés de 6 ans et plus, à moins de 12 ans, et pesant au moins 14 kg

    Chez les patients infectés par le VIH-1 sans résistance à la classe des inhibiteurs d'intégrase, la dose recommandée de dolutégravir est déterminée en fonction du poids de l'enfant (ci-dessous et rubrique "Propriétés pharmacocinétiques").

    Recommandations posologiques en pédiatrie pour les comprimés pelliculés

    Poids corporel (kg) : de 14 à moins de 20
    Dose : 40 mg une fois par jour

    Poids corporel (kg) : de 20 ou plus
    Dose : 50 mg une fois par jour

    En tant qu'alternative et selon les préférences, la dose peut être divisée équitablement en 2 doses, avec une dose prise le matin et une dose prise le soir (ci-dessous et rubrique "Propriétés pharmacocinétiques").

    Recommandations posologiques alternatives en pédiatrie pour les comprimés pelliculés

    Poids corporel (kg) : de 14 à moins de 20
    Dose : 20 mg deux fois par jour

    Poids corporel (kg) : 20 ou plus
    Dose : 25 mg deux fois par jour

    En cas de résistance aux inhibiteurs d'intégrase, les données sont insuffisantes pour recommander une dose de dolutégravir chez les enfants.


    * Comprimés dispersibles

    Le dolutégravir est disponible sous forme de comprimés pelliculés pour les patients âgés de 6 ans et plus et pesant au moins 14 kg. Le dolutégravir est également disponible sous forme de comprimés dispersibles pour les patients âgés de 4 semaines et plus et pesant au moins 3 kg, ou pour les patients pour lesquels les comprimés pelliculés ne sont pas appropriés. Les patients peuvent changer de formulation entre les comprimés pelliculés et les comprimés dispersibles. Cependant, la biodisponibilité des comprimés pelliculés et des comprimés dispersibles n'est pas comparable ; ils ne sont donc pas interchangeables, sur une base de milligramme à milligramme (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques"). Par exemple, la dose adulte recommandée pour les comprimés pelliculés est de 50 mg contre 30 mg pour les comprimés dispersibles. Les patients qui changent de formulation entre les comprimés pelliculés et les comprimés dispersibles doivent suivre les recommandations posologiques spécifiques à la formulation.


    * Omission de doses

    En cas d'oubli d'une dose de dolutégravir, le patient doit prendre le dolutégravir dès que possible s'il reste plus de 4 heures avant la dose suivante. S'il reste moins de 4 heures avant la prise suivante, la dose oubliée ne doit pas être prise et le patient doit simplement poursuivre son traitement habituel.


    * Insuffisance rénale

    Aucune adaptation posologique n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance rénale légère, modérée ou sévère (ClCr < 30 mL/min, non dialysés). Il n'y a pas de données disponibles chez les sujets dialysés, cependant, aucune différence pharmacocinétique n'est attendue dans cette population (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques").


    * Insuffisance hépatique

    Aucune adaptation posologique n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère ou modérée (Child-Pugh grade A ou B). Il n'y a pas de données disponibles chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (Child-Pugh grade C) ; le dolutégravir doit par conséquent être utilisé avec prudence chez ces patients (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques").


    * Population pédiatrique

    Le dolutégravir est également disponible sous forme de comprimés dispersibles pour les enfants âgés de 4 semaines et plus et pesant au moins 3 kg. Cependant, la sécurité d'emploi et l'efficacité du dolutégravir chez les enfants âgés de moins de 4 semaines ou pesant moins de 3 kg n'ont pas encore été établies. En cas de résistance aux inhibiteurs d'intégrase, les données sont insuffisantes pour recommander une dose de dolutégravir chez les enfants et les adolescents. Les informations actuellement disponibles sont présentées aux rubriques "Effets indésirables", "Propriétés pharmacodynamiques" et "Propriétés pharmacocinétiques" mais aucune posologie ne peut être préconisée.
    Référence(s) officielle(s)
    • Rectificatif AMM européenne 20/07/2023

    Schéma posologique n° 4
    Voie(s) d'administration
    • ORALE
    Terrain(s) physio-pathologique(s)
    • ENFANT A PARTIR DE 6 ANS JUSQU'A 12 ANS A PARTIR DE 20 KG
    • ENFANT A PARTIR DE 6 ANS JUSQU'A 12 ANS A PARTIR DE 20 KG INSUFFISANT RENAL
    • ENFANT A PARTIR DE 6 ANS JUSQU'A 12 ANS A PARTIR DE 20 KG INSUFFISANT HEPATIQUE LEGER
    • ENFANT A PARTIR DE 6 ANS JUSQU'A 12 ANS A PARTIR DE 20 KG INSUFFISANT HEPATIQUE MODERE
    Indication(s)
    • INFECTION VIH
    Posologie USUELLE  
    • EN L'ABSENCE DE RESISTANCE INH INTEGRASE
    Dose 50 MG/PRISE
    Fréquence de 1 /JOUR à 2 /JOUR
    Durée de traitement
    • ADAPTER SELON RAPPORT BENEFICE/RISQUE
    Adaptation posologique
    • ADAPTER EN FCT POIDS DU PATIENT
    Recommandation(s)
    • UTILISER DOSAGE LE MIEUX ADAPTE
    • UTILISER FORME GALENIQUE ADAPTEE

    Ce médicament doit être prescrit par un médecin expérimenté dans la prise en charge de l'infection par le VIH.


    Posologie


    * Enfants âgés de 6 ans et plus, à moins de 12 ans, et pesant au moins 14 kg

    Chez les patients infectés par le VIH-1 sans résistance à la classe des inhibiteurs d'intégrase, la dose recommandée de dolutégravir est déterminée en fonction du poids de l'enfant (ci-dessous et rubrique "Propriétés pharmacocinétiques").

    Recommandations posologiques en pédiatrie pour les comprimés pelliculés

    Poids corporel (kg) : de 14 à moins de 20
    Dose : 40 mg une fois par jour

    Poids corporel (kg) : de 20 ou plus
    Dose : 50 mg une fois par jour

    En tant qu'alternative et selon les préférences, la dose peut être divisée équitablement en 2 doses, avec une dose prise le matin et une dose prise le soir (ci-dessous et rubrique "Propriétés pharmacocinétiques").

    Recommandations posologiques alternatives en pédiatrie pour les comprimés pelliculés

    Poids corporel (kg) : de 14 à moins de 20
    Dose : 20 mg deux fois par jour

    Poids corporel (kg) : 20 ou plus
    Dose : 25 mg deux fois par jour

    En cas de résistance aux inhibiteurs d'intégrase, les données sont insuffisantes pour recommander une dose de dolutégravir chez les enfants.


    * Comprimés dispersibles

    Le dolutégravir est disponible sous forme de comprimés pelliculés pour les patients âgés de 6 ans et plus et pesant au moins 14 kg. Le dolutégravir est également disponible sous forme de comprimés dispersibles pour les patients âgés de 4 semaines et plus et pesant au moins 3 kg, ou pour les patients pour lesquels les comprimés pelliculés ne sont pas appropriés. Les patients peuvent changer de formulation entre les comprimés pelliculés et les comprimés dispersibles. Cependant, la biodisponibilité des comprimés pelliculés et des comprimés dispersibles n'est pas comparable ; ils ne sont donc pas interchangeables, sur une base de milligramme à milligramme (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques"). Par exemple, la dose adulte recommandée pour les comprimés pelliculés est de 50 mg contre 30 mg pour les comprimés dispersibles. Les patients qui changent de formulation entre les comprimés pelliculés et les comprimés dispersibles doivent suivre les recommandations posologiques spécifiques à la formulation.


    * Omission de doses

    En cas d'oubli d'une dose de dolutégravir, le patient doit prendre le dolutégravir dès que possible s'il reste plus de 4 heures avant la dose suivante. S'il reste moins de 4 heures avant la prise suivante, la dose oubliée ne doit pas être prise et le patient doit simplement poursuivre son traitement habituel.


    * Insuffisance rénale

    Aucune adaptation posologique n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance rénale légère, modérée ou sévère (ClCr < 30 mL/min, non dialysés). Il n'y a pas de données disponibles chez les sujets dialysés, cependant, aucune différence pharmacocinétique n'est attendue dans cette population (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques").


    * Insuffisance hépatique

    Aucune adaptation posologique n'est nécessaire chez les patients présentant une insuffisance hépatique légère ou modérée (Child-Pugh grade A ou B). Il n'y a pas de données disponibles chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (Child-Pugh grade C) ; le dolutégravir doit par conséquent être utilisé avec prudence chez ces patients (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques").


    * Population pédiatrique

    Le dolutégravir est également disponible sous forme de comprimés dispersibles pour les enfants âgés de 4 semaines et plus et pesant au moins 3 kg. Cependant, la sécurité d'emploi et l'efficacité du dolutégravir chez les enfants âgés de moins de 4 semaines ou pesant moins de 3 kg n'ont pas encore été établies. En cas de résistance aux inhibiteurs d'intégrase, les données sont insuffisantes pour recommander une dose de dolutégravir chez les enfants et les adolescents. Les informations actuellement disponibles sont présentées aux rubriques "Effets indésirables", "Propriétés pharmacodynamiques" et "Propriétés pharmacocinétiques" mais aucune posologie ne peut être préconisée.
    Référence(s) officielle(s)
    • Rectificatif AMM européenne 20/07/2023


    Utilisation/Manipulation/Elimination/Incompatibilités
    Recommandation(s)
     
    • ELIMINER DECHETS SELON REGLEMENTATION
    * Précautions particulières d'élimination

    Tout médicament non utilisé ou déchet doit être éliminé conformément à la réglementation en vigueur.


    * Incompatibilités

    Sans objet.

    Mode d’administration
    Voie(s) d'administration
    • ORALE
    Modalité(s)
    • ADMINISTRER AU COURS D'UN REPAS
    • OU
    • ADMINISTRER EN DEHORS D'UN REPAS
    • ADMINISTRER A HEURE FIXE
    • AVALER INTACT(E)/TEL(LE) QUEL(LE)
    • NE PAS CROQUER
    • NE PAS ECRASER
    • NE PAS MACHER
    • AVALER AVEC UN LIQUIDE
    • AVALER AVEC DE L'EAU
    * Mode d'administration

    Voie orale.

    Ce médicament peut être pris avec ou sans nourriture (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques"). En présence d'une résistance à la classe des inhibiteurs d'intégrase, ce médicament doit être préférentiellement pris avec de la nourriture pour augmenter l'exposition (en particulier chez les patients porteurs de mutations Q148) (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques").

    Afin de réduire le risque d'étouffement, les patients ne doivent pas avaler plus d'un comprimé à la fois et dans la mesure du possible, les enfants pesant de 14 à moins de 20 kg doivent préférentiellement prendre les comprimés sous forme dispersible.

    - Omission de doses
    En cas d'oubli d'une dose de dolutégravir, le patient doit prendre le dolutégravir dès que possible s'il reste plus de 4 heures avant la dose suivante. S'il reste moins de 4 heures avant la prise suivante, la dose oubliée ne doit pas être prise et le patient doit simplement poursuivre son traitement habituel.
    Référence(s) officielle(s)
    • Rectificatif AMM européenne 20/07/2023

    Contre indications
    - Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP)
    Terrain N° 1 HYPERSENSIBILITE
    • HYPERSENSIBILITE DOLUTEGRAVIR
    • HYPERSENSIBILITE A L'UN DES EXCIPIENTS
    Niveau(x)
    • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
    Référence(s) officielle(s)
    • Rectificatif AMM européenne 20/07/2023
    CIM 10
    • Allergie, sans précision T784
    • Effet indésirable d'un médicament, sans précision T887
    • Antécédents personnels d'allergie à d'autres agents anti-infectieux Z883
    • Antécédents personnels d'allergie à d'autres médicaments et substances biologiques Z888
    • Effets indésirables des antiviraux au cours de leur usage thérapeutique Y415
    • Effets indésirables des excipients pharmaceutiques au cours de leur usage thérapeutique Y574

    Terrain N° 2 AUTRE TRAITEMENT EN COURS
    • TRT PAR DOFETILIDE
    • TRT INHIBITEUR TRANSPORTEUR CATIONS ORGANIQUES (OCT2)
    • TRT PAR MED AVEC MARGE THERA ETROITE
    • TRT PAR FAMPRIDINE
    Niveau(x)
    • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
    • Cf. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
    Cf. aussi "Thesaurus interactions ansm".
    Référence(s) officielle(s)
    • Rectificatif AMM européenne 20/07/2023
    CIM 10
    • Non concerné .

    Terrain N° 3 AUTRE TRAITEMENT EN COURS
    • TRT PAR INDUCTEUR ENZYMATIQUE
    • TRT PAR APALUTAMIDE
    • TRT PAR CARBAMAZEPINE
    • TRT PAR CENOBAMATE
    • TRT PAR DABRAFENIB
    • TRT PAR EFAVIRENZ
    • TRT PAR ENZALUTAMIDE
    • TRT PAR ESLICARBAZEPINE
    • TRT PAR FOSPHENYTOINE
    • TRT PAR LETERMOVIR
    • TRT PAR LORLATINIB
    • TRT PAR LUMACAFTOR
    • TRT PAR NEVIRAPINE
    • TRT PAR OXCARBAZEPINE
    • TRT PAR PHENOBARBITAL
    • TRT PAR PHENYTOINE
    • TRT PAR PITOLISANT
    • TRT PAR PRIMIDONE
    • TRT PAR RIFABUTINE
    • TRT PAR RIFAMPICINE
    • TRT PAR SOTORASIB
    • TRT PAR MILLEPERTUIS
    • TRT PAR TOPIQUE GASTROINTESTINAL
    • TRT PAR ANTIACIDE
    Niveau(x)
    • UTILISATION DECONSEILLEE
    • Cf. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
    • Cf. MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
    Cf. aussi "Thesaurus interactions ansm".

    DOLUTEGRAVIR
    + INDUCTEURS ENZYMATIQUES (apalutamide, carbamazépine, cénobamate, dabrafénib, efavirenz, enzalutamide, eslicarbazépine, fosphénytoïne, létermovir, lorlatinib, lumacaftor, névirapine, oxcarbazépine, phénobarbital, phénytoïne, pitolisant, primidone, rifabutine, rifampicine, sotorasib)

    - Nature du risque et mécanisme d'action :
    diminution des concentrations plasmatiques de dolutégravir par augmentation de son métabolisme par l'inducteur.

    - Niveau de contrainte :

    ASDEC - PE

    Association déconseillée : en cas de résistance à la classe des inhibiteurs d'intégrase.

    Précaution d'emploi : en l'absence de résistance à la classe des inhibiteurs d'intégrase.
    Adaptation de la posologie de dolutégravir à 50 mg 2 fois par jour pendant l'association et une semaine après son arrêt.

    - Conduite à tenir :
    Pour la précaution d'emploi : en l'absence de résistance à la classe des inhibiteurs d'intégrase : adaptation de la posologie de dolutégravir à 50 mg 2 fois par jour pendant l'association et une semaine après son arrêt.
    Référence(s) officielle(s)
    • Rectificatif AMM européenne 20/07/2023
    CIM 10
    • Non concerné .

    Terrain N° 4 INTERACTION D'ORIGINE ALIMENTAIRE
    • APPORT DE MILLEPERTUIS
    Niveau(x)
    • UTILISATION DECONSEILLEE
    • Cf. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
    Cf. aussi "Thesaurus interactions ansm".
    Référence(s) officielle(s)
    • Rectificatif AMM européenne 20/07/2023
    CIM 10
    • Non concerné .

    Terrain N° 5 GROSSESSE
    • GROSSESSE PREMIER TRIMESTRE
    Niveau(x)
    • UTILISATION DECONSEILLEE
    • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
    • Cf. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
    Référence(s) officielle(s)
    • Rectificatif AMM européenne 20/07/2023
    CIM 10
    • Grossesse confirmée Z321
    • Non concerné .

    Terrain N° 6 FEMME EN AGE DE PROCREER
    • EN L'ABSENCE DE CONTRACEPTION EFFICACE
    Niveau(x)
    • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
    • Cf. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
    • Cf. MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
    Les femmes en âge de procréer doivent être informées du risque potentiel d'anomalies de fermeture du tube neural avec le dolutégravir, et envisager l'utilisation de moyens de contraception efficaces.

    Si une femme envisage une grossesse, les bénéfices et les risques liés à la poursuite du traitement par dolutégravir doivent être discutés avec la patiente.
    Référence(s) officielle(s)
    • Rectificatif AMM européenne 20/07/2023
    CIM 10
    • Non concerné .

    Terrain N° 7 ALLAITEMENT
    Niveau(x)
    • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
    • Cf. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
    Référence(s) officielle(s)
    • Rectificatif AMM européenne 20/07/2023
    CIM 10
    • Soins et examens de l'allaitement maternel Z391

    Terrain N° 8 ENFANT
    • ENFANT DE MOINS DE 14 KG
    Niveau(x)
    • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
    • CI LIEE A LA DOSE
    • DOSAGE INADAPTE POUR CE TERRAIN
    • Cf. POSOLOGIE
    Référence(s) officielle(s)
    • Rectificatif AMM européenne 20/07/2023
    CIM 10
    • Non concerné .

    Terrain N° 9 ENFANT
    • ENFANT DE MOINS DE 6 ANS
    Niveau(x)
    • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
    • PAS DE DONNEES POUR CE TERRAIN
    • Cf. POSOLOGIE
    Référence(s) officielle(s)
    • Rectificatif AMM européenne 20/07/2023
    CIM 10
    • Non concerné .

    Terrain N° 10 NOURRISSON
    Niveau(x)
    • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
    • PAS DE DONNEES POUR CE TERRAIN
    • Cf. POSOLOGIE
    Référence(s) officielle(s)
    • Rectificatif AMM européenne 20/07/2023
    CIM 10
    • Non concerné .
    Terrain N° 11 NOUVEAU-NE
    Niveau(x)
    • CONTRE-INDICATION ABSOLUE
    • PAS DE DONNEES POUR CE TERRAIN
    • Cf. POSOLOGIE
    Référence(s) officielle(s)
    • Rectificatif AMM européenne 20/07/2023
    CIM 10
    • Non concerné .




    Commentaires du RCP
    Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients listés en rubrique "Composition".

    Les médicaments à marge thérapeutique étroite qui sont substrats du transporteur de cations organiques 2 (OCT2), incluant notamment la fampridine (également connue sous le nom de dalfampridine ; voir rubrique "Interactions").
    Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 20/07/2023
    Mises en garde et précautions d'emploi
    - Résumé des Caractéristiques du Produit (RCP)
    Terrain N° 1 DEFICIT IMMUNITAIRE
    • DEFICIT IMMUNITAIRE SEVERE
    Niveau(x)
    • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
    • RISQUE DE REACTION INFLAMMATOIRE
    • RISQUE D'INFECTION OPPORTUNISTE
    • RISQUE D'AGGRAVATION DES SYMPTOMES
    • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
    • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE
    • RISQUE D'OSTEONECROSE
    Référence(s) officielle(s)
    • Rectificatif AMM européenne 20/07/2023
    CIM 10
    • Certaines anomalies du système immunitaire D80-D89

    Terrain N° 2 HEPATITE
    • HEPATITE B CHRONIQUE ACTIVE
    • HEPATITE B CHRONIQUE LATENTE
    • HEPATITE VIRALE B AIGUE
    • HEPATITE C CHRONIQUE
    • HEPATITE C AIGUE
    Niveau(x)
    • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
    • BILAN HEPATIQUE AVANT TRAITEMENT
    • SURVEILLANCE HEPATIQUE
    • SURVEILLANCE CLINIQUE
    • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
    Référence(s) officielle(s)
    • Rectificatif AMM européenne 20/07/2023
    CIM 10
    • Hépatite virale B15-B19
    • Maladie alcoolique du foie K70
    • Maladie toxique du foie K71
    • Hépatite chronique, non classée ailleurs K73
    • Atteintes hépatiques au cours de maladies infectieuses et parasitaires classées ailleurs K770
    • Hépatite aiguë B B16
    • Hépatite aiguë C B171
    • Hépatite virale chronique B avec agent delta B180
    • Hépatite virale chronique B sans agent delta B181
    • Hépatite virale chronique C B182

    Terrain N° 3 AUTRE TRAITEMENT EN COURS
    • TRT PAR METFORMINE
    • TRT PAR RESINES CHELATRICES
    • TRT PAR MEDICAMENT CONTENANT CALCIUM
    • TRT PAR MEDICAMENT CONTENANT FER
    • TRT PAR FER PAR VOIE ORALE
    • TRT PAR MEDICAMENT CONTENANT MAGNESIUM
    • TRT PAR MEDICAMENT CONTENANT ALUMINIUM
    • TRT PAR MEDICAMENT CONTENANT VITAMINE
    • TRT PAR ETRAVIRINE
    • TRT PAR TIPRANAVIR
    • TRT PAR RITONAVIR
    • TRT PAR CORTICOIDE
    • TRT PAR MED CONTENANT DE L'ALCOOL
    Niveau(x)
    • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
    • Cf. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES
    Référence(s) officielle(s)
    • Rectificatif AMM européenne 20/07/2023
    CIM 10
    • Non concerné .

    Terrain N° 4 INTERACTION D'ORIGINE ALIMENTAIRE
    • INGESTION D'ALCOOL
    Niveau(x)
    • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
    • RISQUE D'OSTEONECROSE
    Référence(s) officielle(s)
    • Rectificatif AMM européenne 20/07/2023
    CIM 10
    • Non concerné .

    Terrain N° 5 OBESITE
    • INDICE DE MASSE CORPORELLE ELEVE (> 30)
    Niveau(x)
    • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
    • RISQUE D'OSTEONECROSE
    Référence(s) officielle(s)
    • Rectificatif AMM européenne 20/07/2023
    CIM 10
    • Obésité et surpoids E66
    • Non concerné .

    Terrain N° 6 INSUFFISANCE HEPATIQUE
    • INSUFFISANCE HEPATIQUE SEVERE MALADIE
    Niveau(x)
    • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
    • PAS DE DONNEES POUR CE TERRAIN
    • Cf. POSOLOGIE
    Il n'y a pas de données disponibles chez les patients présentant une insuffisance hépatique sévère (Child-Pugh grade C) ; le dolutégravir doit par conséquent être utilisé avec prudence chez ces patients (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques").
    Référence(s) officielle(s)
    • Rectificatif AMM européenne 20/07/2023
    CIM 10
    • Insuffisance hépatique, non classée ailleurs K72

    Terrain N° 7 FEMME EN AGE DE PROCREER
    • EN CAS DE CONTRACEPTION
    Niveau(x)
    • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
    • UTILISER UNE CONTRACEPTION EFFICACE
    • Cf. CONTRE INDICATIONS
    • Cf. GROSSESSE ET ALLAITEMENT
    • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES
    Les femmes en âge de procréer doivent être informées du risque potentiel d'anomalies de fermeture du tube neural avec le dolutégravir, et envisager l'utilisation de moyens de contraception efficaces.

    Si une femme envisage une grossesse, les bénéfices et les risques liés à la poursuite du traitement par dolutégravir doivent être discutés avec la patiente.
    Référence(s) officielle(s)
    • Rectificatif AMM européenne 20/07/2023
    CIM 10
    • Non concerné .

    Terrain N° 8 DYSLIPIDEMIE / ANOMALIE METAB LIPIDE
      Niveau(x)
      • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
      • SURVEILLANCE BILAN LIPIDIQUE
      • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
      • SURVEILLANCE CLINIQUE
      • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE
      Référence(s) officielle(s)
      • Rectificatif AMM européenne 20/07/2023
      CIM 10
      • Anomalies du métabolisme des lipoprotéines et autres lipidémies E78

      Terrain N° 9 HYPERLIPIDEMIE
        Niveau(x)
        • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
        • SURVEILLANCE BILAN LIPIDIQUE
        • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
        • SURVEILLANCE CLINIQUE
        • FAIRE TRAITEMENT ADAPTE
        Référence(s) officielle(s)
        • Rectificatif AMM européenne 20/07/2023
        CIM 10
        • Anomalies du métabolisme des lipoprotéines et autres lipidémies E78
        Terrain N° 10 QUEL QUE SOIT LE TERRAIN
          Niveau(x)
          • MISE EN GARDE ET PRECAUTION D'EMPLOI
          • RISQUE DE REACTION ALLERGIQUE
          • RISQUE DE REACTION CUTANEE
          • RISQUE D'ATTEINTE HEPATIQUE
          • BILAN HEPATIQUE AVANT TRAITEMENT
          • SURVEILLANCE HEPATIQUE
          • RISQUE DE REACTION INFLAMMATOIRE
          • RISQUE DE REACTION IMMUNITAIRE
          • RISQUE D'OSTEONECROSE
          • RISQUE DE PRISE DE POIDS
          • RISQUE D'HYPERLIPEMIE
          • RISQUE D'HYPERTRIGLYCERIDEMIE/HYPERCHOLESTEROLEMIE
          • RISQUE D'HYPERGLYCEMIE
          • SURVEILLANCE BILAN LIPIDIQUE
          • SURVEILLANCE BILAN GLUCIDIQUE
          • SURVEILLANCE CLINIQUE
          • SURVEILLANCE BIOLOGIQUE
          Référence(s) officielle(s)
          • Rectificatif AMM européenne 20/07/2023
          CIM 10
          • Non concerné .




          - Commentaires du RCP :
          - Résistances à la classe des inhibiteurs d'intégrase nécessitant une attention particulière
          La décision d'utiliser le dolutégravir en cas de résistance aux inhibiteurs d'intégrase doit prendre en compte le fait que l'activité du dolutégravir est considérablement compromise pour les souches virales présentant une mutation Q148 avec au moins 2 mutations secondaires au niveau G140A/C/S, E138A/K/T, L74I (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques"). L'efficacité attendue avec le dolutégravir en présence d'une telle résistance aux inhibiteurs d'intégrase est incertaine.

          - Réactions d'hypersensibilité
          Des réactions d'hypersensibilité ont été rapportées chez des patients traités par dolutégravir ; celles-ci étaient caractérisées par une éruption cutanée, des symptômes généraux et parfois par un dysfonctionnement d'organe, comme une atteinte hépatique sévère. Le dolutégravir et les autres médicaments suspectés doivent être interrompus immédiatement dès l'apparition de signes ou symptômes évocateurs d'une réaction d'hypersensibilité (incluant notamment une éruption cutanée sévère ou une éruption cutanée avec augmentation des enzymes hépatiques, fièvre, malaise général, fatigue, douleurs musculaires ou articulaires, phlyctènes, lésions buccales, conjonctivite, oedème de la face, éosinophilie, angio-oedème). L'état clinique, ainsi que les transaminases hépatiques et la bilirubine, doivent être surveillés. Un retard dans l'arrêt du dolutégravir ou des autres substances actives suspectées en cas de survenue d'une réaction d'hypersensibilité peut mettre en jeu le pronostic vital du patient.

          - Syndrome de restauration immunitaire
          Chez les patients infectés par le VIH et présentant un déficit immunitaire sévère au moment de l'instauration du traitement par association d'antirétroviraux, une réaction inflammatoire à des infections opportunistes asymptomatiques ou résiduelles peut apparaître et entraîner des manifestations cliniques graves ou une aggravation des symptômes. De telles réactions ont été observées classiquement au cours des premières semaines ou mois suivant l'instauration du traitement par association d'antirétroviraux. Des exemples pertinents sont les rétinites à cytomégalovirus, les infections mycobactériennes généralisées et/ou localisées et les pneumonies à Pneumocystis jirovecii. Tout symptôme inflammatoire doit être évalué et un traitement doit être instauré si nécessaire. Des maladies auto-immunes (telles que la maladie de Basedow et l'hépatite auto-immune) ont également été rapportées dans le cadre de la restauration immunitaire ; toutefois, le délai de survenue rapporté est plus variable, et les manifestations cliniques peuvent survenir plusieurs mois après l'initiation du traitement.

          Des élévations des tests hépatiques compatibles avec un syndrome de restauration immunitaire ont été rapportées chez certains patients co-infectés par le virus de l'hépatite B et/ou C au début du traitement par dolutégravir. La surveillance des tests hépatiques est recommandée chez ces patients co-infectés par le virus de l'hépatite B et/ou C. L'instauration ou le maintien d'un traitement efficace contre l'hépatite B (selon les recommandations de traitement) doit faire l'objet d'une attention particulière lors de l'instauration d'un traitement contenant du dolutégravir chez des patients co-infectés par le virus de l'hépatite B (Cf. rubrique "Effets indésirables").

          - Infections opportunistes
          Les patients doivent être informés que le dolutégravir ou tout autre traitement antirétroviral ne guérit pas l'infection par le VIH et que l'apparition d'infections opportunistes ou d'autres complications liées à l'infection par le VIH reste, par conséquent, possible. Les patients doivent donc faire l'objet d'une surveillance clinique attentive par des médecins expérimentés dans la prise en charge des maladies associées au VIH.

          - Interactions avec d'autres médicaments
          Les facteurs qui diminuent l'exposition au dolutégravir doivent être évités en cas de résistance à la classe des inhibiteurs d'intégrase. Ceci inclut l'administration concomitante de médicaments qui diminuent l'exposition au dolutégravir (tels que les agents antiacides à base de magnésium et d'aluminium, les suppléments en fer et en calcium, les compléments multivitaminés et les agents inducteurs, l'étravirine (sans inhibiteurs de protéase boostés), l'association tipranavir/ritonavir, la rifampicine, le millepertuis et certains médicaments antiépileptiques) (Cf. rubrique "Interactions").

          Le dolutégravir augmente les concentrations plasmatiques de la metformine. Une adaptation posologique de la metformine doit être envisagée à l'initiation et à l'arrêt de l'administration concomitante avec dolutégravir afin de maintenir le contrôle de la glycémie (Cf. rubrique "Interactions"). La metformine étant éliminée par voie rénale, il est important de surveiller la fonction rénale en cas de traitement concomitant avec dolutégravir.
          Cette association peut augmenter le risque d'acidose lactique chez les patients ayant une insuffisance rénale modérée (stade 3a, clairance de la créatinine [ClCr] comprise entre 45 et 59 mL/min) ; elle doit donc être utilisée avec prudence chez ces patients. Une réduction de la posologie de la metformine doit être fortement envisagée (Cf. rubrique "Interactions").

          - Ostéonécrose
          Bien que l'étiologie soit considérée comme multifactorielle (dont l'utilisation de corticoïdes, des biphosphonates, la consommation d'alcool, une immunosuppression sévère, un indice de masse corporelle élevé), des cas d'ostéonécrose ont été rapportés chez des patients à un stade avancé de la maladie liée au VIH et/ou ayant été exposés à un traitement par association d'antirétroviraux au long cours. Il est conseillé aux patients de solliciter un avis médical s'ils éprouvent des douleurs et des arthralgies, une raideur articulaire ou des difficultés pour se mouvoir.

          - Poids corporel et paramètres métaboliques
          Une augmentation du poids corporel ainsi que des taux de lipides et de glucose sanguins peuvent survenir au cours d'un traitement antirétroviral. De telles modifications peuvent en partie être liées au contrôle de la maladie et au mode de vie. Si pour les augmentations des taux de lipides, il est bien établi dans certains cas qu'il existe un effet du traitement, aucun lien n'est clairement établi entre une prise de poids et un quelconque traitement antirétroviral. Le contrôle des taux de lipides et de glucose sanguins devra tenir compte des recommandations en vigueur encadrant les traitements contre le VIH. Les troubles lipidiques devront être pris en charge en fonction du tableau clinique.

          - Lamivudine et dolutégravir
          La bithérapie associant 50 mg de dolutégravir une fois par jour et 300 mg de lamivudine une fois par jour a été étudiée dans le cadre de deux grandes études randomisées, en aveugle, GEMINI 1 et GEMINI 2 (Cf. rubrique "Propriétés pharmacodynamiques"). Cette association ne peut être utilisée que dans le traitement de l'infection par le VIH-1, en l'absence de résistance connue ou suspectée à la classe des inhibiteurs d'intégrase ou à la lamivudine.

          - Excipients
          Ce médicament contient moins de 1 mmol (23 mg) de sodium par comprimé, c.-à-d. qu'il est essentiellement "sans sodium".
          Référence(s) officielle(s) Rectificatif AMM européenne 20/07/2023
          Non contre-indications
          Aucune information recensée.
          Interactions médicamenteuses
          -> Effet d'autres médicaments sur la pharmacocinétique du dolutégravir
          Tous les facteurs qui diminuent l'exposition au dolutégravir doivent être évités en présence d'une résistance à la classe des inhibiteurs d'intégrase.

          L'élimination du dolutégravir s'effectue principalement via métabolisation par l'UGT1A1. Le dolutégravir est également un substrat de l'UGT1A3, l'UGT1A9, du CYP3A4, de la Pgp et de la BCRP ; par conséquent, les médicaments qui induisent ces enzymes peuvent entraîner une diminution de la concentration plasmatique de dolutégravir et réduire son effet thérapeutique (voir Tableau 1). L'administration concomitante de dolutégravir avec d'autres médicaments inhibant ces enzymes peut augmenter la concentration plasmatique de dolutégravir (voir ci-dessous).

          L'absorption du dolutégravir est réduite par certains agents antiacides (voir ci-dessous).

          -> Effet du dolutégravir sur la pharmacocinétique d'autres médicaments

          In vivo, le dolutégravir n'a pas eu d'effet sur le midazolam, substrat de référence du CYP3A4. Compte tenu des données in vivo et/ou in vitro, le dolutégravir ne devrait pas modifier la pharmacocinétique des médicaments-substrats des principaux enzymes ou transporteurs, tels que le CYP3A4, le CYP2C9 et la Pgp (pour plus d'informations, voir la rubrique "Propriétés pharmacocinétiques").

          In vitro, le dolutégravir a inhibé le transporteur rénal de cations organiques 2 (OCT2) et le transporteur d'extrusion de multiples médicaments et toxines (MATE) 1. In vivo, une diminution de 10 à 14 % de la clairance de la créatinine (dont la fraction sécrétée dépend des transporteurs OCT2 et MATE-1) a été observée chez les patients. In vivo, le dolutégravir peut accroître les concentrations plasmatiques de médicaments dont l'excrétion dépend de l'OCT2 et/ou de MATE-1 (par ex., fampridine [également connue sous le nom de dalfampridine], metformine) (voir ci-dessous).

          In vitro, le dolutégravir a inhibé les transporteurs rénaux OAT1 et OAT3 (transporteurs d'anions organiques).
          Compte tenu de l'absence d'effet in vivo sur la pharmacocinétique du ténofovir, substrat de l'OAT, une inhibition in vivo de l'OAT1 est peu probable. L'inhibition de l'OAT3 n'a pas été étudiée in vivo. Le dolutégravir pourrait augmenter les concentrations plasmatiques des médicaments dont l'excrétion dépend de l'OAT3.

          Les données suivantes présentent la liste des interactions établies et théoriques avec certains médicaments antirétroviraux et non antirétroviraux.

          Interactions
          Les interactions entre le dolutégravir et les médicaments co-administrés sont listées ci-dessous (augmentation, diminution, absence de modification ; ASC signifie l'aire sous la courbe concentration/temps ; Cmax signifie la concentration maximum observée) ; "Ctau" signifie la concentration observée au terme d'un intervalle entre 2 prises).

          Interactions médicamenteuses

          Médicaments par classe thérapeutique

          * Médicaments antirétroviraux

          - Inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse

          + Etravirine sans inhibiteurs de protéase boostés
          Effets sur la concentration des médicaments : pourcentage moyen de variation (%) :
          Dolutégravir diminution
          ASC diminution 71 %
          Cmax diminution 52 %
          Ctau diminution 88 %
          Etravirine absence de modification
          (induction des enzymes UGT1A1 et CYP3A)
          Recommandations concernant la co-administration :
          L'étravirine sans inhibiteurs de protéase boostés diminue la concentration plasmatique de dolutégravir. La posologie recommandée de dolutégravir chez l'adulte est de 50 mg deux fois par jour en cas d'administration concomitante avec l'étravirine sans inhibiteurs de protéase boostés.
          Chez les patients pédiatriques, la dose journalière, définie en fonction du poids de l'enfant, doit être administrée deux fois par jour. Le dolutégravir ne doit pas être utilisé avec l'étravirine sans coadministration avec l'atazanavir/ritonavir, le darunavir/ritonavir ou le lopinavir/ritonavir chez les patients résistants aux INIs (voir ci-dessous).

          + Lopinavir/ritonavir + étravirine
          Effets sur la concentration des médicaments : pourcentage moyen de variation (%) :
          Dolutégravir absence de modification
          ASC augmentation 11 %
          Cmax augmentation 7 %
          Ctau augmentation 28 %
          LPV absence de modification
          RTV absence de modification
          Recommandations concernant la co-administration :
          Aucune adaptation posologique n'est nécessaire.

          + Darunavir/ritonavir + étravirine
          Effets sur la concentration des médicaments : pourcentage moyen de variation (%) :
          Dolutégravir diminution
          ASC diminution 25 %
          Cmax diminution 12 %
          Ctau diminution 36 %
          DRV absence de modification
          RTV absence de modification
          Recommandations concernant la co-administration :
          Aucune adaptation posologique n'est nécessaire.

          + Efavirenz
          Effets sur la concentration des médicaments : pourcentage moyen de variation (%) :
          Dolutégravir diminution
          ASC diminution 57 %
          Cmax diminution 39 %
          Ctau diminution 75 %
          Efavirenz absence de modification (témoins historiques)
          (induction des enzymes UGT1A1 et CYP3A)
          Recommandations concernant la co-administration :
          La posologie recommandée de dolutégravir chez l'adulte est de 50 mg deux fois par jour en cas d'administration concomitante avec l'éfavirenz.
          Chez les patients pédiatriques, la dose journalière, définie en fonction du poids de l'enfant, doit être administrée deux fois par jour.
          En cas de résistance à la classe des inhibiteurs d'intégrase, d'autres associations n'incluant pas l'éfavirenz doivent être envisagées (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").

          + Névirapine
          Effets sur la concentration des médicaments : pourcentage moyen de variation (%) :
          Dolutégravir diminution
          (non étudié, la diminution de l'exposition devrait être similaire à celle observée avec l'éfavirenz du fait de l'induction)
          Recommandations concernant la co-administration :
          La posologie recommandée de dolutégravir chez l'adulte est de 50 mg deux fois par jour en cas d'administration concomitante avec la névirapine.
          Chez les patients pédiatriques, la dose journalière, définie en fonction du poids de l'enfant, doit être administrée deux fois par jour.
          En cas de résistance à la classe des inhibiteurs d'intégrase, d'autres associations n'incluant pas la névirapine doivent être envisagées (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").

          + Rilpivirine
          Effets sur la concentration des médicaments : pourcentage moyen de variation (%) :
          Dolutégravir absence de modification
          ASC augmentation 12 %
          Cmax augmentation 13 %
          Ctau augmentation 22 %
          Rilpivirine absence de modification
          Recommandations concernant la co-administration :
          Aucune adaptation posologique n'est nécessaire.

          - Inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse

          + Ténofovir
          Effets sur la concentration des médicaments : pourcentage moyen de variation (%) :
          Dolutégravir absence de modification
          ASC augmentation 1 %
          Cmax diminution 3 %
          Ctau diminution 8 %
          Ténofovir absence de modification
          Recommandations concernant la co-administration :
          Aucune adaptation posologique n'est nécessaire.

          - Inhibiteurs de protéase

          + Atazanavir
          Effets sur la concentration des médicaments : pourcentage moyen de variation (%) :
          Dolutégravir augmentation
          ASC augmentation 91 %
          Cmax augmentation 50 %
          Ctau augmentation 180 %
          Atazanavir absence de modification (témoins historiques)
          (inhibition des enzymes UGT1A1 et CYP3A)
          Recommandations concernant la co-administration :
          Aucune adaptation posologique n'est nécessaire.
          La posologie de dolutégravir ne doit pas dépasser 50 mg deux fois par jour en cas d'association avec l'atazanavir (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques"), du fait de l'absence de données.

          + Atazanavir/ritonavir
          Effets sur la concentration des médicaments : pourcentage moyen de variation (%) :
          Dolutégravir augmentation
          ASC augmentation 62 %
          Cmax augmentation 33 %
          Ctau augmentation 121 %
          Atazanavir absence de modification
          Ritonavir absence de modification
          (inhibition des enzymes UGT1A1 et CYP3A)
          Recommandations concernant la co-administration :
          Aucune adaptation posologique n'est nécessaire.
          La posologie de dolutégravir ne doit pas dépasser 50 mg deux fois par jour en cas d'association avec l'atazanavir (Cf. rubrique "Propriétés pharmacocinétiques"), du fait de l'absence de données.

          + Tipranavir/ritonavir (TPV+RTV)
          Effets sur la concentration des médicaments : pourcentage moyen de variation (%) :
          Dolutégravir diminution
          ASC diminution 59 %
          Cmax diminution 47 %
          Ctau diminution 76 %
          (induction des enzymes UGT1A1 et CYP3A)
          Recommandations concernant la co-administration :
          La posologie recommandée de dolutégravir chez l'adulte est de 50 mg deux fois par jour en cas d'administration concomitante avec tipranavir/ritonavir. Chez les patients pédiatriques, la dose journalière, définie en fonction du poids de l'enfant, doit être administrée deux fois par jour.
          Cette association doit être évitée en cas de résistance à la classe des inhibiteurs d'intégrase (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").

          + Fosamprenavir/ ritonavir (FPV+RTV)
          Effets sur la concentration des médicaments : pourcentage moyen de variation (%) :
          Dolutégravir diminution
          ASC diminution 35 %
          Cmax diminution 24 %
          Ctau diminution 49 %
          (induction des enzymes UGT1A1 et CYP3A)
          Recommandations concernant la co-administration :
          Aucune adaptation posologique n'est nécessaire en l'absence de résistance à la classe des inhibiteurs d'intégrase.
          En cas de résistance à la classe des inhibiteurs d'intégrase, d'autres associations n'incluant pas le fosamprenavir/ritonavir doivent être envisagées.

          + Nelfinavir
          Effets sur la concentration des médicaments : pourcentage moyen de variation (%) :
          Dolutégravir absence de modification
          (non étudié)
          Recommandations concernant la co-administration :
          Aucune adaptation posologique n'est nécessaire.

          + Darunavir/ritonavir
          Effets sur la concentration des médicaments : pourcentage moyen de variation (%) :
          Dolutégravir diminution
          ASC diminution 22 %
          Cmax diminution 11 %
          C24 diminution 38 %
          (induction des enzymes UGT1A1 et CYP3A)
          Recommandations concernant la co-administration :
          Aucune adaptation posologique n'est nécessaire.

          + Lopinavir/ritonavir
          Effets sur la concentration des médicaments : pourcentage moyen de variation (%) :
          Dolutégravir absence de modification
          ASC diminution 4 %
          Cmax absence de modification 0 %
          C24 diminution 6 %
          Recommandations concernant la co-administration :
          Aucune adaptation posologique n'est nécessaire.


          * Autres médicaments antiviraux

          + Daclatasvir
          Effets sur la concentration des médicaments : pourcentage moyen de variation (%) :
          Dolutégravir absence de modification
          ASC augmentation 33 %
          Cmax augmentation 29 %
          Ctau augmentation 45 %
          Daclatasvir absence de modification
          Recommandations concernant la co-administration :
          Le daclatasvir n'a pas modifié de façon cliniquement significative la concentration plasmatique du dolutégravir. Le dolutégravir n'a pas modifié la concentration plasmatique du daclatasvir. Aucune adaptation posologique n'est nécessaire.


          * Autres médicaments

          - Inhibiteurs des canaux potassiques

          + Fampridine (également connue sous le nom de dalfampridine)
          Effets sur la concentration des médicaments : pourcentage moyen de variation (%) :
          Fampridine augmentation
          Recommandations concernant la co-administration :
          La co-administration avec le dolutégravir peut provoquer des convulsions en raison de l'augmentation de la concentration plasmatique de fampridine via l'inhibition du transporteur OCT2 ; la co-administration n'a pas été étudiée. La co-administration de fampridine avec le dolutégravir est contre-indiquée.

          - Anticonvulsivants

          + Carbamazépine
          Effets sur la concentration des médicaments : pourcentage moyen de variation (%) :
          Dolutégravir diminution
          ASC diminution 49 %
          Cmax diminution 33 %
          Ctau diminution 73 %
          Recommandations concernant la co-administration :
          La posologie recommandée de dolutégravir chez l'adulte est de 50 mg deux fois par jour en cas de prise concomitante avec la carbamazépine. Chez les patients pédiatriques, la dose journalière, définie en fonction du poids de l'enfant, doit être administrée deux fois par jour. Si possible, des alternatives à la carbamazépine doivent être utilisées chez les patients résistants aux INI.

          + Oxcarbazépine
          + Phénytoïne
          + Phénobarbital
          Effets sur la concentration des médicaments : pourcentage moyen de variation (%) :
          Dolutégravir diminution
          (non étudié, une diminution est attendue du fait de l'induction des enzymes UGT1A1 et CYP3A ; la diminution de l'exposition devrait être similaire à celle observée avec la carbamazépine)
          Recommandations concernant la co-administration :
          La posologie recommandée de dolutégravir chez l'adulte est de 50 mg deux fois par jour en cas de prise concomitante avec ces inducteurs métaboliques. Chez les patients pédiatriques, la dose journalière, définie en fonction du poids de l'enfant, doit être administrée deux fois par jour. Si possible, des alternatives à ces inducteurs métaboliques doivent être utilisées chez les patients résistants aux INI.

          - Médicaments antifongiques azolés

          + Kétoconazole
          + Fluconazole
          + Itraconazole
          + Posaconazole
          + Voriconazole
          Effets sur la concentration des médicaments : pourcentage moyen de variation (%) :
          Dolutégravir absence de modification
          (non étudié)
          Recommandations concernant la co-administration :
          Aucune adaptation posologique n'est nécessaire. D'après les données disponibles avec d'autres inhibiteurs du CYP3A4, une nette augmentation n'est pas attendue.

          - Produits de phytothérapie

          + Millepertuis
          Effets sur la concentration des médicaments : pourcentage moyen de variation (%) :
          Dolutégravir diminution
          (non étudié, une diminution est attendue du fait de l'induction des enzymes UGT1A1 et CYP3A ; la diminution de l'exposition devrait être similaire à celle observée avec la carbamazépine)
          Recommandations concernant la co-administration :
          La posologie recommandée de dolutégravir chez l'adulte est de 50 mg deux fois par jour en cas de prise concomitante avec le millepertuis. Chez les patients pédiatriques, la dose journalière, définie en fonction du poids de l'enfant, doit être administrée deux fois par jour. Si possible, d'autres associations n'incluant pas le millepertuis doivent être utilisées chez les patients résistants aux INI.

          - Antiacides et compléments alimentaires

          + Antiacides contenant du magnésium et de l'aluminium
          Effets sur la concentration des médicaments : pourcentage moyen de variation (%) :
          Dolutégravir diminution
          ASC diminution 74 %
          Cmax diminution 72 %
          (complexe se liant aux ions polyvalents)
          Recommandations concernant la co-administration :
          Les antiacides à base de magnésium/aluminium doivent être pris à distance de la prise de dolutégravir (au moins 2 heures après ou 6 heures avant).

          + Suppléments en calcium
          Effets sur la concentration des médicaments : pourcentage moyen de variation (%) :
          Dolutégravir diminution
          ASC diminution 39 %
          Cmax diminution 37 %
          C24 diminution 39 %
          (complexe se liant aux ions polyvalents)
          Recommandations concernant la co-administration :
          Les suppléments en calcium, en fer ou compléments multivitaminés doivent être pris à distance de la prise de dolutégravir (au moins 2 heures après ou 6 heures avant).

          + Suppléments en fer
          Effets sur la concentration des médicaments : pourcentage moyen de variation (%) :
          Dolutégravir diminution
          ASC diminution 54 %
          Cmax diminution 57 %
          C24 diminution 56 %
          (complexe se liant aux ions polyvalents)
          Recommandations concernant la co-administration :
          Les suppléments en calcium, en fer ou compléments multivitaminés doivent être pris à distance de la prise de dolutégravir (au moins 2 heures après ou 6 heures avant).

          + Compléments multivitaminés
          Effets sur la concentration des médicaments : pourcentage moyen de variation (%) :
          Dolutégravir diminution
          ASC diminution 33 %
          Cmax diminution 35 %
          C24 diminution 32 %
          (complexe se liant aux ions polyvalents)
          Recommandations concernant la co-administration :
          Les suppléments en calcium, en fer ou compléments multivitaminés doivent être pris à distance de la prise de dolutégravir (au moins 2 heures après ou 6 heures avant).

          - Corticostéroïdes

          + Prednisone
          Effets sur la concentration des médicaments : pourcentage moyen de variation (%) :
          Dolutégravir absence de modification
          ASC augmentation 11 %
          Cmax augmentation 6 %
          Ctau augmentation 17 %
          Recommandations concernant la co-administration :
          Aucune adaptation posologique n'est nécessaire.

          - Antidiabétiques

          + Metformine
          Effets sur la concentration des médicaments : pourcentage moyen de variation (%) :
          Metformine augmentation
          En cas de co-administration avec le dolutégravir 50 mg une fois par jour :
          Metformine
          ASC augmentation 79 %
          Cmax augmentation 66 %
          En cas de co-administration avec le dolutégravir 50 mg deux fois par jour :
          Metformine
          ASC augmentation 145 %
          Cmax augmentation 111%
          Recommandations concernant la co-administration :
          Une adaptation posologique de la metformine doit être envisagée à l'initiation et à l'arrêt de l'administration concomitante avec dolutégravir afin de maintenir le contrôle de la glycémie. Chez les patients ayant une insuffisance rénale modérée, une adaptation posologique de la metformine doit être envisagée en cas de co-administration avec dolutégravir en raison d'un risque accru d'acidose lactique lié à l'augmentation de la concentration de la metformine (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").

          - Antimycobactériens

          + Rifampicine
          Effets sur la concentration des médicaments : pourcentage moyen de variation (%) :
          Dolutégravir diminution
          ASC diminution 54 %
          Cmax diminution 43 %
          Ctau diminution 72 %
          (induction des enzymes UGT1A1 et CYP3A)
          Recommandations concernant la co-administration :
          La posologie recommandée de dolutégravir chez l'adulte est de 50 mg deux fois par jour en cas d'administration concomitante avec la rifampicine en l'absence de résistance à la classe des inhibiteurs d'intégrase. Chez les patients pédiatriques, la dose journalière, définie en fonction du poids de l'enfant, doit être administrée deux fois par jour.
          Cette association doit être évitée en cas de résistance à la classe des inhibiteurs d'intégrase (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi").

          + Rifabutine
          Effets sur la concentration des médicaments : pourcentage moyen de variation (%) :
          Dolutégravir absence de modification
          ASC diminution 5 %
          Cmax augmentation 16 %
          Ctau diminution 30 %
          (induction des enzymes UGT1A1 et CYP3A)
          Recommandations concernant la co-administration :
          Aucune adaptation posologique n'est nécessaire.

          - Contraceptifs oraux

          + Ethinylestradiol (EE) et norelgestromine (NGMN)
          Effets sur la concentration des médicaments : pourcentage moyen de variation (%) :
          Dolutégravir absence de modification
          EE absence de modification
          ASC augmentation 3 %
          Cmax diminution 1 %
          NGMN absence de modification
          ASC diminution 2 %
          Cmax diminution 11 %
          Recommandations concernant la co-administration :
          Le dolutégravir n'a pas d'effet pharmacodynamique sur l'hormone lutéinisante (LH), l'hormone folliculo-stimulante (FSH) et la progestérone. Aucune adaptation posologique des contraceptifs oraux n'est nécessaire lorsqu'ils sont co-administrés avec le dolutégravir.

          - Analgésiques

          + Méthadone
          Effets sur la concentration des médicaments : pourcentage moyen de variation (%) :
          Dolutégravir absence de modification
          Méthadone absence de modification
          ASC diminution 2 %
          Cmax absence de modification 0 %
          Ctau diminution 1 %
          Recommandations concernant la co-administration :
          Aucun des médicaments ne requiert d'adaptation posologique.


          * Population pédiatrique

          Les études d'interaction ont été réalisées uniquement chez l'adulte.
           
          Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 20/07/2023
          Grossesse
          Recommandations et conduites à tenir
           
          Effet spécialité
          Niveau(x) de risque
          • PENDANT PREMIER TRIMESTRE DE LA GROSSESSE
          • ADMINISTRATION DECONSEILLEE

          • PENDANT DEUXIEME TRIMESTRE DE LA GROSSESSE
          • ADMINIST. POSSIBLE QUE SI NECESSAIRE
          • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES

          • PENDANT TROISIEME TRIMESTRE DE LA GROSSESSE
          • ADMINIST. POSSIBLE QUE SI NECESSAIRE
          • METTRE EN BALANCE BENEFICES ET RISQUES

          * Grossesse

          L'expérience clinique, issue d'une étude observationnelle sur les issues de grossesse menée au Botswana, montre une légère augmentation des anomalies de fermeture du tube neural chez les enfants de mère ayant pris un traitement contenant du dolutégravir au moment de la conception; 7 cas sur 3591 naissances (0,19 % ; IC à 95 % 0,09 %, 0,40 %), comparé à 21 cas sur 19361 naissances (0,11 % ; IC à 95 % 0,07 %, 0,17 %) chez les enfants de mère ayant pris un traitement ne contenant pas de dolutégravir au moment de la conception.

          L'incidence des anomalies de fermeture du tube neural au sein de la population générale varie de 0,5 à 1 cas pour 1000 naissances d'enfant vivant (0,05 à 0,1 %). La plupart des anomalies de fermeture du tube neural surviennent au cours des quatre premières semaines du développement embryonnaire après la conception (environ 6 semaines après la date des dernières règles). Si une grossesse est confirmée au cours du premier trimestre, pendant le traitement par dolutégravir, les bénéfices et les risques liés à la poursuite du dolutégravir versus le switch vers un autre traitement antirétroviral doivent être discutés avec la patiente en tenant compte de l'âge gestationnel et de la période critique de développement d'une anomalie de fermeture du tube neural.

          Les données analysées à partir du Registre des Grossesses sous Antirétroviraux n'indiquent pas de risque accru d'anomalies congénitales majeures chez plus de 600 femmes exposées au dolutégravir pendant la grossesse, mais sont actuellement insuffisantes pour répondre à la question du risque d'anomalies de fermeture du tube neural.

          Lors des études de toxicité sur la reproduction chez l'animal avec dolutégravir, aucun effet délétère sur le développement, incluant les anomalies de fermeture du tube neural, n'a été mis en évidence (Cf. rubrique "Sécurité préclinique").

          Les données issues de plus de 1000 grossesses exposées pendant les deuxième et troisième trimestre n'ont pas mis en évidence de risque accru de toxicité foetale/néo-natale. Le dolutégravir peut être utilisé au cours du deuxième et du troisième trimestre de grossesse lorsque le bénéfice attendu est considéré comme supérieur au risque potentiel pour le foetus.

          Dans l'espèce humaine, le dolutégravir traverse le placenta. Chez des femmes enceintes vivant avec le VIH, la concentration médiane de dolutégravir observée dans le cordon ombilical du foetus a été environ 1,3 fois supérieure à la concentration plasmatique maternelle.

          On ne dispose pas d'informations suffisantes concernant les effets du dolutégravir chez les nouveau-nés.
          Référence(s) officielle(s) : Rectificatif AMM européenne 20/07/2023

          Femme en âge de procréer
          Recommandations et conduites à tenir
          Recommandations
          • EXCLURE EVENTUALITE GROSSESSE
          • UTILISER UNE CONTRACEPTION EFFICACE
          * Femmes en âge de procréer

          Les femmes en âge de procréer doivent être informées du risque potentiel d'anomalies de fermeture du tube neural avec le dolutégravir, et envisager l'utilisation de moyens de contraception efficaces.

          Si une femme envisage une grossesse, les bénéfices et les risques liés à la poursuite du traitement par dolutégravir doivent être discutés avec la patiente.


          * Fertilité

          Il n'existe pas de données relatives aux effets du dolutégravir sur la fertilité masculine ou féminine. Les études effectuées chez l'animal n'ont pas montré d'effet du dolutégravir sur la fertilité des mâles ou des femelles (Cf. rubrique "Sécurité préclinique").
          Référence(s) officielle(s) : Rectificatif AMM européenne 20/07/2023
          Allaitement
          Données sur le passage dans le lait maternel
          Passage dans le lait Oui
          Fixation protéique Pas d'information
          Rapport concentration lait/plasma maternels Pas d'information
          Concentration dans 100 ml de lait maternel Pas d'information
          Recommandations et conduites à tenir
          Recommandations
          • ALLAITEMENT CONTRE-INDIQUE PENDANT TRT
          • ADMINISTRATION CONTRE-INDIQUEE

          * Allaitement

          Le dolutégravir est excrété dans le lait maternel en petites quantités (un rapport médian de 0,033 entre la concentration de dolutégravir dans le lait maternel et le plasma maternel a été observé). On ne dispose pas d'informations suffisantes concernant les effets du dolutégravir chez les nouveau-nés/nourrissons.

          Il est recommandé aux femmes vivant avec le VIH de ne pas allaiter leur nourrisson afin d'éviter la transmission du VIH.
          Référence(s) officielle(s): Rectificatif AMM européenne 20/07/2023
          Effets sur l'aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines
          Recommandations
          • OUI
          • MODIFICATION COMPORTEMENT (CONDUCTEUR)
          • RISQUE DE VERTIGE/ETOURDISSEMENT
          Les patients doivent être informés que des sensations vertigineuses ont été rapportées chez certains patients au cours du traitement par dolutégravir. L'état clinique du patient et le profil des réactions indésirables du dolutégravir doivent être pris en compte lors de l'évaluation de l'aptitude du patient à conduire un véhicule ou à utiliser une machine.
          Référence(s) officielle(s):    Rectificatif AMM européenne 20/07/2023
          Les effets indésirables de la base Theriaque incluent d'une part les effets indésirables du RCP de la spécialité consultée, d'autre part une compilation bibliographique des effets indésirables des médicaments appartenant à la même classe thérapeutique.
          Déclaration des effets indésirables suspectés

          La déclaration des effets indésirables suspectés après autorisation du médicament est importante. Elle permet une surveillance continue du rapport bénéfice/risque du médicament. Les professionnels de santé déclarent tout effet indésirable suspecté via le système national de déclaration: Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Ansm) et réseau des Centres Régionaux de Pharmacovigilance.
          Site internet: www.ansm.sante.fr.

          Effets indésirables à dose thérapeutique   Cliquer ici pour obtenir tous les effets indésirables
          - Effets indésirables cliniques
          TROUBLES DE L'ETAT GENERAL
          TROUBLES MENTAUX ET DU COMPORTEMENT
          TROUBLES DU SYSTEME NERVEUX
          TROUBLES DU SYSTEME IMMUNITAIRE(2 fiches)
          TROUBLES MUSCULO-SQUELETTIQUES(2 fiches)
          TROUBLES GASTRO-INTESTINAUX
          TROUBLES HEPATO-BILIAIRES
          TROUBLES METABOLISME ET NUTRITION(2 fiches)


          - Effets indésirables paracliniques
          TROUBLES DU SYSTEME IMMUNITAIRE (2 fiches)
          TROUBLES MUSCULO-SQUELETTIQUES
          TROUBLES HEPATO-BILIAIRES
          TROUBLES METABOLISME ET NUTRITION
          TROUBLES RENAUX ET GENITO-URINAIRES

          Effets indésirables en cas de surdosage   Cliquer ici pour obtenir tous les effets indésirables
          - Effets indésirables cliniques

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