VIRAFERONPEG 50MCG/0,5ML STYLO NSFP
VIRAFERONPEG 50 MICROGRAMMES, POUDRE ET SOLVANT POUR SOLUTION INJECTABLE EN STYLO PREREMPLI
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Historique des références officielles
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Cette monographie a été revue le : 22/01/2015
Interactions médicamenteuses
Les études d'interaction n'ont été réalisés que chez l'adulte.

Les résultats d'une étude exploratoire évaluant des doses multiples de substrats du cytochrome P450 chez des patients atteints d'hépatite C chronique ayant reçu du peginterféron alfa-2b (1,5 microgrammes/kg) une fois par semaine pendant 4 semaines ont démontré une augmentation de l'activité du CYP2D6 et CYP2C8/9. Aucun changement dans l'activité des CYP1A2, CYP3A4, ou de la N-acétyltransférase n'a été observé.

Des précautions doivent être prises lors de l'administration du peginterféron alfa-2b en association avec les médicaments métabolisés par les CYP2D6 et CYP2C8/9, en particulier ceux présentant un faible index thérapeutique, tel que la warfarine et la phénytoïne (CYP2C9) et le flécaïnide (CYP2D6).

Ces résultats peuvent être en partie liés à l'amélioration de l'activité métabolique résultant de la réduction de l'inflammation hépatique chez les patients sous traitement par peginterféron alfa-2b. Il est recommandé de prendre des précautions lors de l'initiation d'un traitement de l'hépatite chronique par peginterféron alfa-2b chez des patients traités par des médicaments présentant un faible index thérapeutique et susceptibles d'avoir une légère altération de leur métabolisme hépatique.

Aucune interaction pharmacocinétique n'a été notée entre le peginterféron alfa-2b et la ribavirine lors d'une étude pharmacocinétique en dose multiple.


* Méthadone

Chez les patients atteints d'une hépatite C chronique stabilisés sous méthadone en traitement de maintenance et naïfs au peginterferon alfa-2b, l'addition de ce médicament à la posologie de 1,5 microgramme/kg/semaine en sous-cutanée pendant 4 semaines a augmenté approximativement de 15 % l'ASC de R-méthadone (IC 95 % pour un ratio d'ASC estimé entre 103 et 128 %). La signification clinique de ces résultats est inconnue ; cependant, ces patients doivent être surveillés pour les signes et symptômes d'un effet sédatif accru, ainsi que pour ceux d'une dépression respiratoire. En particulier chez les patients sous forte dose de méthadone, le risque de la prolongation de l'espace QT doit être pris en compte.


* Co-infection VHC-VIH

- Analogues nucléosidiques

Des cas d'acidose lactique sont survenus lors de l'utilisation d'analogues nucléosidiques, seuls ou en association avec d'autres nucléosides. Sur le plan pharmacologique, la ribavirine augmente in vitro les métabolites phosphorylés des nucléosides de type purine. Cette activité peut potentialiser le risque d'acidose lactique induite par les analogues nucléosidiques de type purine (e.g. didanosine ou abacavir). La co-administration de la ribavirine et de
la didanosine n'est pas recommandée. Il a été rapporté des cas de toxicité mitochondriale, notamment d'acidose lactique et de pancréatite, pouvant être fatals (voir le RCP de la ribavirine).

L'exacerbation de l'anémie liée à la ribavirine a été rapportée lors de l'administration de zidovudine comme traitement anti-rétroviral du VIH bien que le mécanisme exact reste non élucidé. L'utilisation concomitante de la ribavirine avec la zidovudine n'est pas recommandée du fait du risque augmenté d'anémie (Cf. rubrique "Mises en garde et précautions d'emploi"). Dans le cas d'un traitement anti-rétroviral (HAART) déjà mis en place et comportant de la zidovudine, le remplacement de celle-ci doit être pris en compte. Cela est particulièrement important chez les patients ayant des antécédents d'anémie induits par la ribavirine.


* Telbivudine

Une étude clinique évaluant l'association de la telbivudine, 600 mg par jour, avec l'interféron pégylé valfa-2a, 180 microgrammes une fois par semaine en administration sous-cutanée, montre que cette association s'accompagne d'une augmentation du risque de survenue de neuropathie périphérique. Le mécanisme à l'origine de ces évènements n'est pas connu (Cf. rubriques "Contre-indications", "Mises en garde et précautions d'emploi" et "Interactions" du RCP de la telbivudine). De plus, la sécurité d'emploi et l'efficacité de la telbivudine en association avec les interférons dans le traitement de l'hépatite B chronique n'ont pas été établies. Par conséquent, l'association de peginterféron alpha-2b avec la telbivudine est contre indiquée (Cf. rubrique "Contre-indications").
 
Référence(s) officielle(s):   Rectificatif AMM européenne 22/05/2014

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